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hissement de la veine rénale et de la veine cave inférieure, permettant de différencier le thrombus tumoral du thrombus cruorique et d'apprécier une extension tumorale transdiaphragmatique au niveau des cavités droites. Mots clés: Rein - Cancer - Veine cave, tumeur AGU-WS-6 UTILITE DE L'ECHOGRAPHIE DE CONTRASTE DE DEUXIEME GENERATION POUR LES PETITES TUMEURS RENALES INDETERMINEES LGengler, BSauer, C Balzan, J Flesch, 1Marzouk, M Boukoucha, C Roy Strasbourg - France Objectifs: Evaluer la capacité de l'échographie de contraste à carac- tériser les petites tumeurs rénales indéterminées en TDM ou IRM. Matériels et méthodes: Sur une période de 18 mois, 21 lésions rénales de petite taille (l,5 cm ± 0,5) étaient explorées par échogra- phie de contraste après caractérisation insuffisante en TDM (n =6), IRM (n = 8) ou les deux (n = 7). On effectuait 2 injections de 2,5 ml de Sonovue® (Bracco Altana) avec balayage continu à faible index mécanique (Siemens Elegra®). Le critère analysé était le rehausse- ment (précoce/tardif, homogène/hétérogène). Les diagnostics finaux retenus (10 chirurgie, II suivis) étaient, 9 carcinomes rénaux kysti- ques, 1kyste multicloisonné, 8 kystes simples avec ou sans cloisons et 3 kystes hémorragiques. Résultats: En échographie de contraste, 6 patients présentaient des cloisons épaisses et 3 des rehaussements hétérogènes, dont un faux positif (kyste bénin multicloisonné). Parmi les 12 lésions non-suspec- tes, on a eu 1faux négatif. La sensibilité et la spécificité étaient res- pectivement de 90 % et 92 %. Conclusion: L'échographie de contraste est très utile pour détecter la néovascularisation et accroît la caractérisation des tumeurs rénales de petite taille, grâce à son excellente résolution temporelle et en contraste. A notre sens, elle est recommandée comme examen final après des explorations TDM ou IRM insuffisantes. Mots clés: Rein, tumeur - Produits de contraste - Echographie AGU-WS-7 TUMEURS RENALES RARES ET NOUVELLES ENTITES: CORRELATIONS RADIO-PATHOLOGIQUES J Hayoun, D Eiss, SMerran, LGalmiche-Rolland, EDekeyser, SPoirée, JM Correas, A Vieillefond, 0 Hélénon Paris - France Objectifs: Décrire les aspects radiologiques de tumeurs rénales rares répertoriées dans la classification de l'OMS de 2004, ainsi que de nouveaux concepts histologiques émergeants de tumeurs rénales. Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 15 ans de tumeurs rénales rares diagnostiquées dans deux centres d'imagerie à orienta- tion urologique avec corrélation anatomo-pathologique. Résultats: Nous décrivons l'aspect en imagerie corrélé aux données macroscopiques et/ou histologiques de tumeurs rénales rares réperto- riées dans la classification OMS 2004, parmi lesquelles: l'adénome métanéphrique (n = 1), l'angiomyolipome pauvre en graisse (n = 1), l'angiomyolipome calcifié (n = 1), le carcinome rénal à composante graisseuse (n = 10), des tumeurs neuroendocrines primitives du rein (n =3), la tumeur à rénine (n = 1), le néphroblastome de l'adulte (n = 1), des sarcomes du rein (n =2), le léiomyosarcome de la capsule (n = 1), ainsi que des nouvelles entités de tumeurs rénales que sont la tumeur épithéliale et stromale (n = 1), le carcinome tubulo-muci- neux à cellules fusiformes (n = 1), le carcinome kystique multilocu- laire à cellules claires (n = 8), la tumeur hybride oncocytome/ carcinome chromophobe (n =2) et le carcinome tubulokystique (n = 1). Conclusion: La description radiologique de tumeurs rénales rares et des nouveaux concepts de tumeurs rénales est importante à rappeler 1516 pour ne pas méconnaître des formes radiologiques inhabituelles voire caractéristiques pour certaines de ces tumeurs. Mots clés: Rein, tumeur AGU-WP-8 ECHOGRAPHIE DE CONTRASTE DES COMPLICATIONS ISCHEMIQUES RENALES EDekeyser, JM Correas, C Hoeffel, D Anglicheau, D Joly, o Hélénon Paris - France Objectifs pédagogiques: Connaître les techniques d'exploration rénale en échographie de contraste. Identifier le choix de la technique d'examen appropriée. Savoir identifier les différents types de complications ischémiques rénales en échographie de contraste. Messages à retenir: Il n'existe pas de toxicité rénale pour les pro- duits de contraste ultrasonores. L'injection des produits de contraste ultrasonores nécessite des moda- lités d'examen spécifiques. L'échographie de contraste améliore la détection des flux rénaux, en particulier en cas d'altération de la perfusion rénale. L'échographie de contraste permet le diagnostic précis des complica- tions ischémiques rénales, et en particulier des nécroses corticales et médullaires. Mots clés: Rein, ischémie - Echographie AGU-WS-9 APPORT DE LA TDM DANS LES PLAIES RENALES PAR ARMES BLANCHES (A PROPOS DE 7 CAS) MR Hiroual, N Idrissi Chrif Eigannouni, MR Khalil, 1El Idrissi, o Essadki, A Ousehal Marrakech - Maroc Objectifs: Les plaies du rein s'intègrent le plus souvent dans un complexe lésionnel dictant l'attitude thérapeutique. L'apport et les progrès de l'imagerie permettent d'envisager, dans certaines circons- tances, une abstention thérapeutique sous surveillance rigoureuse diminuant ainsi la fréquence des néphrectomies qualifiées d'hémos- tase. Matériels et méthodes: Etude rétrospective de 7 cas de plaies réna- les par arme blanche, sur une période de 4 ans (2003-2006), avec recueil et analyse des données cliniques, biologiques, radiologiques, thérapeutiques ainsi qu'évolutives. Résultats: L'âge moyen des patients est de 22 ans, tous de sexe mas- culin, le siège de la plaie était lombaire gauche dans 6 cas et droit dans 1 cas. L'hématurie macroscopique a été retrouvée dans 6 cas et l'instabilité hémodynamique dans 2 cas. L'uroscanner fait en urgence retrouve une plaie rénale stade 1(l cas), stade II (2 cas) avec un héma- tome du psoas (l cas), stade III (3 cas) associée à une plaie diaphrag- matique (l cas). Un stade IV avec rupture de la voie excrétrice associé à un hématome rétropéritonéal (l cas). la néphrectomie d'hémostase (1 cas). L'abstention avec surveillance dans les autres patients. Le scanner de contrôle fait àJ 10 retrouve une stabilisation des lésions, et à 1 mois, une disparition de celles-ci. Conclusion: Un bilan lésionnel initial précis basé sur l'uroscanner ainsi qu'une surveillance ultérieure permettent de diminuer le recours à la néphrectomie chez des patients stables et bien sélectionnés. Mots clés: Rein, traumatisme

AGU-WP-8 Echographie de contraste des complications ischemiques renales

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hissement de la veine rénale et de la veine cave inférieure, permettantde différencier le thrombus tumoral du thrombus cruorique etd'apprécier une extension tumorale transdiaphragmatique au niveaudes cavités droites.

Mots clés: Rein - Cancer - Veine cave, tumeur

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UTILITE DE L'ECHOGRAPHIE DE CONTRASTEDE DEUXIEME GENERATION POUR LES PETITES TUMEURSRENALES INDETERMINEESLGengler, B Sauer, C Balzan, J Flesch, 1Marzouk,M Boukoucha, C RoyStrasbourg - France

Objectifs: Evaluer la capacité de l'échographie de contraste à carac­tériser les petites tumeurs rénales indéterminées en TDM ou IRM.Matériels et méthodes: Sur une période de 18 mois, 21 lésionsrénales de petite taille (l,5 cm ± 0,5) étaient explorées par échogra­phie de contraste après caractérisation insuffisante en TDM (n =6),IRM (n = 8) ou les deux (n = 7). On effectuait 2 injections de 2,5 mlde Sonovue® (Bracco Altana) avec balayage continu à faible indexmécanique (Siemens Elegra®). Le critère analysé était le rehausse­ment (précoce/tardif, homogène/hétérogène). Les diagnostics finauxretenus (10 chirurgie, II suivis) étaient, 9 carcinomes rénaux kysti­ques, 1 kyste multicloisonné, 8 kystes simples avec ou sans cloisonset 3 kystes hémorragiques.Résultats: En échographie de contraste, 6 patients présentaient descloisons épaisses et 3 des rehaussements hétérogènes, dont un fauxpositif (kyste bénin multicloisonné). Parmi les 12 lésions non-suspec­tes, on a eu 1 faux négatif. La sensibilité et la spécificité étaient res­pectivement de 90 % et 92 %.

Conclusion: L'échographie de contraste est très utile pour détecterla néovascularisation et accroît la caractérisation des tumeurs rénalesde petite taille, grâce à son excellente résolution temporelle et encontraste. A notre sens, elle est recommandée comme examen finalaprès des explorations TDM ou IRM insuffisantes.

Mots clés: Rein, tumeur - Produits de contraste - Echographie

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TUMEURS RENALES RARES ET NOUVELLES ENTITES:CORRELATIONS RADIO-PATHOLOGIQUESJ Hayoun, D Eiss, SMerran, LGalmiche-Rolland,E Dekeyser, S Poirée, JM Correas, A Vieillefond, 0 HélénonParis - France

Objectifs: Décrire les aspects radiologiques de tumeurs rénales raresrépertoriées dans la classification de l'OMS de 2004, ainsi que denouveaux concepts histologiques émergeants de tumeurs rénales.Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 15 ans de tumeursrénales rares diagnostiquées dans deux centres d'imagerie à orienta­tion urologique avec corrélation anatomo-pathologique.Résultats: Nous décrivons l'aspect en imagerie corrélé aux donnéesmacroscopiques et/ou histologiques de tumeurs rénales rares réperto­riées dans la classification OMS 2004, parmi lesquelles: l'adénomemétanéphrique (n =1), l'angiomyolipome pauvre en graisse (n =1),l'angiomyolipome calcifié (n = 1), le carcinome rénal à composantegraisseuse (n = 10), des tumeurs neuroendocrines primitives du rein(n =3), la tumeur à rénine (n =1), le néphroblastome de l'adulte(n =1), des sarcomes du rein (n =2), le léiomyosarcome de la capsule(n = 1), ainsi que des nouvelles entités de tumeurs rénales que sontla tumeur épithéliale et stromale (n =1), le carcinome tubulo-muci­neux à cellules fusiformes (n =1), le carcinome kystique multilocu­laire à cellules claires (n = 8), la tumeur hybride oncocytome/carcinome chromophobe (n =2) et le carcinome tubulokystique(n =1).Conclusion: La description radiologique de tumeurs rénales rares etdes nouveaux concepts de tumeurs rénales est importante à rappeler

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pour ne pas méconnaître des formes radiologiques inhabituelles voirecaractéristiques pour certaines de ces tumeurs.

Mots clés: Rein, tumeur

AGU-WP-8

ECHOGRAPHIE DE CONTRASTE DES COMPLICATIONSISCHEMIQUES RENALESEDekeyser, JM Correas, C Hoeffel, D Anglicheau, D Joly,o HélénonParis - France

Objectifs pédagogiques: Connaître les techniques d'explorationrénale en échographie de contraste.Identifier le choix de la technique d'examen appropriée.Savoir identifier les différents types de complications ischémiquesrénales en échographie de contraste.Messages à retenir: Il n'existe pas de toxicité rénale pour les pro­duits de contraste ultrasonores.L'injection des produits de contraste ultrasonores nécessite des moda­lités d'examen spécifiques.L'échographie de contraste améliore la détection des flux rénaux, enparticulier en cas d'altération de la perfusion rénale.L'échographie de contraste permet le diagnostic précis des complica­tions ischémiques rénales, et en particulier des nécroses corticales etmédullaires.

Mots clés: Rein, ischémie - Echographie

AGU-WS-9

APPORT DE LA TDM DANS LES PLAIES RENALESPAR ARMES BLANCHES (A PROPOS DE 7 CAS)MR Hiroual, N Idrissi Chrif Eigannouni, MR Khalil, 1El Idrissi,o Essadki, A OusehalMarrakech - Maroc

Objectifs: Les plaies du rein s'intègrent le plus souvent dans uncomplexe lésionnel dictant l'attitude thérapeutique. L'apport et lesprogrès de l'imagerie permettent d'envisager, dans certaines circons­tances, une abstention thérapeutique sous surveillance rigoureusediminuant ainsi la fréquence des néphrectomies qualifiées d'hémos­tase.Matériels et méthodes: Etude rétrospective de 7 cas de plaies réna­les par arme blanche, sur une période de 4 ans (2003-2006), avecrecueil et analyse des données cliniques, biologiques, radiologiques,thérapeutiques ainsi qu'évolutives.Résultats: L'âge moyen des patients est de 22 ans, tous de sexe mas­culin, le siège de la plaie était lombaire gauche dans 6 cas et droitdans 1 cas. L'hématurie macroscopique a été retrouvée dans 6 cas etl'instabilité hémodynamique dans 2 cas. L'uroscanner fait en urgenceretrouve une plaie rénale stade 1(l cas), stade II (2 cas) avec un héma­tome du psoas (l cas), stade III (3 cas) associée à une plaie diaphrag­matique (l cas). Un stade IV avec rupture de la voie excrétrice associéà un hématome rétropéritonéal (l cas). la néphrectomie d'hémostase(1 cas). L'abstention avec surveillance dans les autres patients. Lescanner de contrôle fait à J 10 retrouve une stabilisation des lésions,et à 1 mois, une disparition de celles-ci.Conclusion: Un bilan lésionnel initial précis basé sur l'uroscannerainsi qu'une surveillance ultérieure permettent de diminuer le recoursà la néphrectomie chez des patients stables et bien sélectionnés.

Mots clés: Rein, traumatisme