2
aigues-mortes ICI nous avons le temps Dépliant d’Appel FR www.ot-aiguesmortes.com 04 66 53 73 00 - [email protected] Office de Tourisme - Place Saint Louis BP 23 - 30220 AIGUES-MORTES - France Louis IX choisit Aigues-Mortes Le pape Innocent IV appelle en 1240 les souverains d’Europe à la croisade afin de reprendre Jérusalem. Louis IX prend le commandement de l’expé- dition, mais ne disposant pas de port d’embarquement en Méditerranée, il jette son dévolu sur le port « d’Aquae Mortuae ». En ce temps, la Provence appartient à l’Empire Germanique et le Langue- doc Roussillon aux Rois d’Aragon. Aigues-Mortes, propriété de l’Abbaye de Psalmody est échangée contre des terres des environs de Sommières. La Cité des « eaux mortes » est alors située sur les rivages d’une immense lagune qui communique avec la mer par les graus et avec le bras le plus occidental du Rhône par ses immenses marais. Louis IX fait construire une chaussée endiguée, seul accès terrestre entre Aigues-Mortes et la terre ferme, défendu ultérieurement par la Tour Carbon- nière. Il embarque pour la septième croisade en 1248. Le plan de la ville est presque terminé. Aigues-Mortes devient un centre d’échanges de tout pre- mier plan avec les pays du Levant. Le souverain embarque une nouvelle fois à Aigues-Mortes en 1270, lors de la huitième croisade. Il meurt peu après du typhus au large de Tunis. Aigues-Mortes - le sel Aux portes d’Aigues-Mortes, l’implantation des Salins du Midi nous rappelle que la Camargue est pour la France le plus important centre de produc- tion de sel marin. Les premiers salins remontent, dit-on, à l’Antiquité. Au début du XIII° siècle, la presque totalité des Salins de Peccais appartient aux Moines de Psalmody. Le salin d’Aigues-Mortes s’étend, de nos jours, sur 9.800 hectares de terres sauvages où l’eau de mer, après avoir été pompée, va circuler pendant cinq mois et progressivement se concentrer pour permettre la cristallisation sur les tables salantes. Le sel recueilli est ensuite stocké en camelle. La Camargue C’est la plus grande zone humide de France et une des régions d'Europe occidentale les plus riches au point de vue biologique. Située dans l'axe de migration des oiseaux du Nord de l'Europe vers l'Afrique, elle forme un relais vital pour l'avifaune. Afin de maintenir un milieu naturel exception- nellement riche et une agriculture nécessaire à la vie locale, l'Homme a du intervenir en mettant en place un important réseau d'irrigation. Elle offre à de nombreuses espèces un territoire où ils peuvent évoluer en liberté dans d’immenses espaces protégés. Le cheval blanc Camargue, dont l’élevage est reconnu depuis 1978 par les Haras nationaux, est indispensable au gardian pour son travail dans la manade. Le taureau de Camargue au pelage brun foncé, présent depuis la plus haute antiquité est élevé pour la course camarguaise. Ses conditions d’élevage originales ont permis à sa viande de bénéficier de l’A.O.P. Les oiseaux, sédentaires ou migrateurs, sont très nombreux et variés et l’es- pèce la plus représentative est le flamant rose dont le lieu de reproduction en Europe est situé en Camargue. Le paysage camarguais est marqué par la double influence de l’eau et du sel ; l’eau d’irrigation adoucit le nord du delta alors que l’eau de mer intro- duite pour la production de sel augmente encore la salinité du sol au sud. Plusieurs milieux façonnent le paysage de Camargue : les dunes, les étangs et marais, la ripisylve composée de peupliers blancs, de frênes et ormes, les sansouires qui abritent la salicorne ou encore les prairies où fleu- rit la saladelle. Quelques pins et tamaris finissent d’orner le paysage exceptionnel de cette Camargue unique. Les Remparts Une taxe d’un denier par livre de marchandise est instaurée en 1268 afin de financer les remparts de la cité. A la mort de Louis IX, les fondations des rem- parts ne sont encore qu’en partie tracées. Son fils Philippe le Hardi fait reprendre les travaux en 1272 puis entre en guerre contre le Royaume d’Aragon. La flotte catalane en profite pour prendre le contrôle de l’ensemble du littoral Languedocien. Interrompus durant les conflits, les travaux reprennent en 1285 par la volonté de Philippe le Bel. Au début du XIV° siècle, l’enceinte est achevée. Il s’agit d’un quadrilatère quasiment parfait, hérissé de tours et percé de portes. Les plans sont établis par Louis IX et son architecte Eudes de Montreuil. Celui-ci meurt en 1289 et Cominelli termine l’ouvrage. Les fondations reposent généralement sur une plate-forme de bois prenant appui sur des pieux de chêne enfoncés jusqu’au sol dur. Amenée par bateau, la pierre calcaire provient des carrières de Beaucaire et des Baux. Les remparts se déroulent sur 1634 m. La Gastronomie La cité médiévale abrite de nombreux restaurants aux saveurs méditerra- néennes, des plateaux de coquillages aux pavés de taureaux, des spécialités légères et inventives aux produits du terroir. Parmi les incontournables : Le taureau AOP de Camargue, L’asperge de Camargue, la Fleur de Sel, la pomme de terre et la carotte des Sables, le vin des Sables dont Aigues- Mortes est la capitale avec l’obtention de l’IGP Sable de Camargue et enfin l’inégalable fougasse sucrée d’Aigues-Mortes.

aigues-mortesot-aiguesmortes.com/wp-content/uploads/2018/01/D-APPEL-web-2018.pdfLe pape Innocent IV appelle en 1240 les souverains d ... eaux mortes » est alors située sur les rivages

Embed Size (px)

Citation preview

aigues-mor tes ICI nous avons le temps

Dépliant d’Appel FR

www.ot-aiguesmortes.com

04 66 53 73 00 - [email protected]

Office de Tourisme - Place Saint Louis

BP 23 - 30220 AIGUES-MORTES - France

Louis IX choisit Aigues-Mortes

Le pape Innocent IV appelle en 1240 les souverains d’Europe à la croisade

afin de reprendre Jérusalem. Louis IX prend le commandement de l’expé-

dition, mais ne disposant pas de port d’embarquement en Méditerranée, il

jette son dévolu sur le port « d’Aquae Mortuae ».

En ce temps, la Provence appartient à l’Empire Germanique et le Langue-

doc Roussillon aux Rois d’Aragon.

Aigues-Mortes, propriété de l’Abbaye de Psalmody est échangée contre

des terres des environs de Sommières.

La Cité des « eaux mortes » est alors située sur les rivages d’une immense

lagune qui communique avec la mer par les graus et avec le bras le plus

occidental du Rhône par ses immenses marais.

Louis IX fait construire une chaussée endiguée, seul accès terrestre entre

Aigues-Mortes et la terre ferme, défendu ultérieurement par la Tour Carbon-

nière. Il embarque pour la septième croisade en 1248. Le plan de la ville est

presque terminé. Aigues-Mortes devient un centre d’échanges de tout pre-

mier plan avec les pays du Levant.

Le souverain embarque une nouvelle fois à Aigues-Mortes en 1270, lors de

la huitième croisade. Il meurt peu après du typhus au large de Tunis.

Aigues-Mortes - le sel

Aux portes d’Aigues-Mortes, l’implantation des Salins du Midi nous rappelle

que la Camargue est pour la France le plus important centre de produc-

tion de sel marin. Les premiers salins remontent, dit-on, à l’Antiquité.

Au début du XIII° siècle, la presque totalité des Salins de Peccais appartient

aux Moines de Psalmody.

Le salin d’Aigues-Mortes s’étend, de nos jours, sur 9.800 hectares de terres

sauvages où l’eau de mer, après avoir été pompée, va circuler pendant

cinq mois et progressivement se concentrer pour permettre la cristallisation

sur les tables salantes. Le sel recueilli est ensuite stocké en camelle.

La Camargue

C’est la plus grande zone humide de France et une des régions d'Europe

occidentale les plus riches au point de vue biologique. Située dans l'axe

de migration des oiseaux du Nord de l'Europe vers l'Afrique, elle forme

un relais vital pour l'avifaune. Afin de maintenir un milieu naturel exception-

nellement riche et une agriculture nécessaire à la vie locale, l'Homme a du

intervenir en mettant en place un important réseau d'irrigation. Elle offre à

de nombreuses espèces un territoire où ils peuvent évoluer en liberté dans

d’immenses espaces protégés.

Le cheval blanc Camargue, dont l’élevage est reconnu depuis 1978 par

les Haras nationaux, est indispensable au gardian pour son travail dans la

manade.

Le taureau de Camargue au pelage brun foncé, présent depuis la plus

haute antiquité est élevé pour la course camarguaise. Ses conditions

d’élevage originales ont permis à sa viande de bénéficier de l’A.O.P.

Les oiseaux, sédentaires ou migrateurs, sont très nombreux et variés et l’es-

pèce la plus représentative est le flamant rose dont le lieu de reproduction

en Europe est situé en Camargue.

Le paysage camarguais est marqué par la double influence de l’eau et du

sel ; l’eau d’irrigation adoucit le nord du delta alors que l’eau de mer intro-

duite pour la production de sel augmente encore la salinité du sol au sud.

Plusieurs milieux façonnent le paysage de Camargue : les dunes, les

étangs et marais, la ripisylve composée de peupliers blancs, de frênes et

ormes, les sansouires qui abritent la salicorne ou encore les prairies où fleu-

rit la saladelle.

Quelques pins et tamaris finissent d’orner le paysage exceptionnel de

cette Camargue unique.

Les Remparts

Une taxe d’un denier par livre de marchandise est instaurée en 1268 afin de

financer les remparts de la cité. A la mort de Louis IX, les fondations des rem-

parts ne sont encore qu’en partie tracées.

Son fils Philippe le Hardi fait reprendre les travaux en 1272 puis entre en guerre

contre le Royaume d’Aragon. La flotte catalane en profite pour prendre le

contrôle de l’ensemble du littoral Languedocien.

Interrompus durant les conflits, les travaux reprennent en 1285 par la volonté

de Philippe le Bel.

Au début du XIV° siècle, l’enceinte est achevée. Il s’agit d’un quadrilatère

quasiment parfait, hérissé de tours et percé de portes. Les plans sont établis

par Louis IX et son architecte Eudes de Montreuil.

Celui-ci meurt en 1289 et Cominelli termine l’ouvrage.

Les fondations reposent généralement sur une plate-forme de bois prenant

appui sur des pieux de chêne enfoncés jusqu’au sol dur.

Amenée par bateau, la pierre calcaire provient des carrières de Beaucaire

et des Baux.

Les remparts se déroulent sur 1634 m.

La Gastronomie

La cité médiévale abrite de nombreux restaurants aux saveurs méditerra-

néennes, des plateaux de coquillages aux pavés de taureaux, des spécialités

légères et inventives aux produits du terroir. Parmi les incontournables :

Le taureau AOP de Camargue, L’asperge de Camargue, la Fleur de Sel, la

pomme de terre et la carotte des Sables, le vin des Sables dont Aigues-

Mortes est la capitale avec l’obtention de l’IGP Sable de Camargue et enfin

l’inégalable fougasse sucrée d’Aigues-Mortes.

La Tour de Constance La Porte de la Gardette

La Tour du Sel

La Porte Saint Antoine

La Tour de

Villeneuve

La Porte

des Cordeliers

La glacière

La Porte

de la Reine

La Tour de la Poudrière

La

Porte

de l’Arsenal

La Porte

de la Marine

La Porte

des Galions

La Porte

des Moulins

La Porte

de l’Organeau

La Tour des

Bourguignons

La Porte

des Remblais

17

15

16

18

14

13

11

12 10

7

6

8 9

35

4

3

1 2 42

5

34

36 37

33

38

32

29

40

39

31

30

41

26

25 27

28

24

23

22

21

20

19

La Tour de la Mèche

DEAMBULATION DANS LA CITE D’AIGUESDEAMBULATION DANS LA CITE D’AIGUESDEAMBULATION DANS LA CITE D’AIGUES---MORTESMORTESMORTES

1 1 1 --- Le Blason d’AiguesLe Blason d’AiguesLe Blason d’Aigues---Mortes (26 avril 1697) : Mortes (26 avril 1697) : Mortes (26 avril 1697) : Par d’Hozier, il représente St Martin, protecteur des Rois de France et de la ville qui partage son manteau avec un pauvre. 2 2 2 --- Tête de faune : Tête de faune : Tête de faune : Masque à l’angle de la corniche datant de la construction antérieure. 3 3 3 --- La Chapelle des Capucins (fin XVII°) : La Chapelle des Capucins (fin XVII°) : La Chapelle des Capucins (fin XVII°) : Construite par les Moines Capucins, vendue fin du XVIIIème après la disparition de leur ordre, elle sert de magasin militaire, de café puis de halles publiques. 4 4 4 --- La Statue de Saint Louis (1849) : La Statue de Saint Louis (1849) : La Statue de Saint Louis (1849) : Créée en bronze par Pradier. Le roi y est couronné contre une ancre, vêtu de la cotte de maille. 5 5 5 --- L’église Notre Dame des Sablons (XIII°) : L’église Notre Dame des Sablons (XIII°) : L’église Notre Dame des Sablons (XIII°) : La première église faite de bois et de roseaux sous le vocable de « Beata Maria de Sabulo » date de 1183, elle est réédifiée en pierre et en style ogival en 1246. En 1293, la chapelle est dédiée à Saint Antoine. Elle est livrée au culte en 1248, puisque les anciennes chroniques nous apprennent que St Louis est venu s’agenouiller

dans l’église paroissiale, avant son départ pour la septième croisade. Érigée en collégiale en 1537, elle est rebaptisée Notre Dame et Saint Pierre de Psalmody et est pillée et saccagée par les protestants en 1575.

L’autel gallo-romain provenant de l’ancienne abbaye de Psalmody, a servi d’autel pour les chrétiens au IV° siècle.

Le silo à blé du XIII° siècle a été retrouvé dans la ville lors d’importants travaux de voirie. Le Christ polychrome sans bras du XVI° siècle a été offert à l’église par une famille qui l’avait retrouvé dans les combles d’une maison.

Le Christ en croix, bois polychrome du XIV° siècle, trapu qui donne une impression de force (inspiration franciscaine) a été trouvé dans les combles de l’ancienne école libre. De nombreuses statues, bustes et reliquaire ornent l’intérieur de l’église.

Les Vitraux de Notre Dame des Sablons

1991, les premiers vitraux sont posés. Les 31 vitraux sont réalisés en verre antique soufflé à la bouche

coloré au moment de la fusion. Ces vitraux comprennent plusieurs couleurs dans l’épaisseur, les

formes étant obtenues par gravure à l’acide et l’ensemble relié par des résines acoustiques suivant

un procédé proche du stadip mais adapté pour la première fois à l’art. Cette recherche débouche

sur un vitrail sans plomb. Ces 61 m² de vitraux donnent à l’édifice des couleurs extraordinaires qui per-

mettent à la pierre de vivre intensément à n’importe quel moment de la journée. La symbolique des couleurs

Le bleu évoque les notions d’espace, d’évasion, de mémoire et de divinité. Le rosé à l’or se décom-

pose en deux couleurs : le rosé pour signifier la chair, l’incarnation et la vie ; l’or pour marquer l’Eterni-

té, la spiritualité et l’intemporalité. Le jaune et or représente la chaleur, le rayonnement, l’échange et

l’extériorité. Le rouge s’identifie au sang, à la vie, à la générosité et à l’humanité. Le jaune citron, voir

soufre, qui illustrera le pêché, la perversité et l’ambiguïté : il rassemble les pulsions maléfiques ou né-

gatives. Le vert à l’inverse, servira les pulsions maléfiques ou positives, c’est à dire la nature, la perma-

nence, l’énergie et l’intériorité. Fondateur du mouvement « support-surface », Claude Viallat est né à

Nîmes en 1936. Lauréat des écoles des Beaux-Arts de Paris et de Montpellier, sa recherche le conduit

à s’intéresser au verre. Bernard Dhonneur est maître verrier né à Chartres en 1928. Les vitraux sont

colorés au moment de la fusion en ajoutant une couche d’émail sur un support blanc. 6 6 6 --- Maison n°2 Maison n°2 Maison n°2 --- 4 4 4 --- rue Jean Jaurès (XVII°) : rue Jean Jaurès (XVII°) : rue Jean Jaurès (XVII°) : Consoles ornées de têtes féminines (diadèmes et feuilles

d’acanthes). 7 7 7 --- Maison n°19 Maison n°19 Maison n°19 --- rue Jean Jaurès : rue Jean Jaurès : rue Jean Jaurès : Pilastres corinthiens avec feuilles d’acanthe. 8 8 8 --- Maison n°24 Maison n°24 Maison n°24 --- rue Jean Jaurès (fin XVIII°) : rue Jean Jaurès (fin XVIII°) : rue Jean Jaurès (fin XVIII°) : 4 clefs d’arc. Sculptures en demi relief, figures ornées

représentant les 4 saisons. 9 9 9 --- La Fontaine : La Fontaine : La Fontaine : Créée le 12 avril 1896 pour inaugurer l’arrivée de l’eau potable à Aigues-Mortes. 10 10 10 --- Porte de la Gardette : Porte de la Gardette : Porte de la Gardette : Seul accès à la cité, surveillé durant des siècles par les soldats de la garde. 11 11 11 --- La Tour de Constance (XIII°) :La Tour de Constance (XIII°) :La Tour de Constance (XIII°) : Primitivement appelée « Grosse Forte Tour », le nom de Tour de Constance n’apparaît qu’à la fin du

XIVe siècle. Son origine, pour laquelle plusieurs hypothèses ont été proposées n’a jamais été sûrement

établie. Par contre, on peut affirmer que sa construction fut entreprise et achevée sur les ordres et du

vivant du roi, entre les années 1241 et 1250. Dès 1249, un acte en porte mention précise sous le nom

de « Tour du Seigneur du Roi ». Le protestantisme

La révocation de l’Édit de Nantes réveille en 1685 et la persécution des huguenots. Une partie des

tours de l’enceinte fortifiée est alors utilisée pour emprisonner les protestants. Le chef des Camisards

Abraham Mazel réussit à s’échapper de la Tour de Constance en 1705, tandis que Marie Durand y

reste 38 ans en captivité de 1730 à 1768, pour le seul motif de sa foi protestante. On lui attribut l’ins-

cription « register » (résister) gravée sur la margelle. 12 12 12 --- L’échauguette : L’échauguette : L’échauguette : Cette échauguette ronde et couverte était destinée à faciliter la surveillance

des sentinelles. 13 13 13 --- Le Logis du Gouverneur (XVI°) : Le Logis du Gouverneur (XVI°) : Le Logis du Gouverneur (XVI°) : Erigé par le Gouverneur de Civey à la place de l’ancienne mai-

son du roi incendiée (XV°). 14 14 14 --- Maison n°22Maison n°22Maison n°22---24 24 24 --- Bd Int. Ouest (1679) : Bd Int. Ouest (1679) : Bd Int. Ouest (1679) : Achetée par les consuls pour les officiers de la garnison.

Inscription « Mare de Deu de Montserrat ». 15 15 15 --- La Porte des Remblais : La Porte des Remblais : La Porte des Remblais : Porte de Montpellier jusqu’au XVIII°, elle devient la Porte des Remblais lors

du remblayage du fossé. 16 16 16 --- Maison n°29 Maison n°29 Maison n°29 --- Bd Intérieur Ouest : Bd Intérieur Ouest : Bd Intérieur Ouest : Ancien « Logement du Lieutenant du Roy », racheté par les

Salins du Midi. 17 17 17 --- La Tour des Bourguignons : La Tour des Bourguignons : La Tour des Bourguignons : Durant le conflit Armagnacs/Bourguignons en 1421, une garnison est

tuée, ensevelie et salée pour éviter les épidémies. 18 18 18 --- La Porte de l’Organeau : La Porte de l’Organeau : La Porte de l’Organeau : Porte dotée d’anneaux servant à amarrer les galères qui mouillent alors

dans l’étang de la ville.

Gargouille : Griffon mi- aigle, mi- lion enlevant un homme. 19 19 19 --- La Porte des Moulins : La Porte des Moulins : La Porte des Moulins : Deux moulins élevés étaient fixés sur chacune des tours. 20 20 20 --- La Porte des Galions : La Porte des Galions : La Porte des Galions : Point d’amarrage sur l’étang de la ville, bassin de mouillage appelé alors

« étang de Psalmodi ». 21 21 21 --- La Porte de la Marine : La Porte de la Marine : La Porte de la Marine : Les galères s’amarraient, également, le long de cette porte. 22 22 22 --- Maison n°35 Maison n°35 Maison n°35 --- Bd Gambetta : Bd Gambetta : Bd Gambetta : Seule maison avec un portique dont le couvrement est un plan-

cher. Fenêtres à meneaux. 23 23 23 --- La Porte de l’Arsenal : La Porte de l’Arsenal : La Porte de l’Arsenal : Près de la place de l’Arsenal. 24 24 24 --- La Tour de la Poudrière : La Tour de la Poudrière : La Tour de la Poudrière : Elle doit son nom au dépôt de poudre et de munitions à proximité.

25 25 25 --- La Porte de la Reine : La Porte de la Reine : La Porte de la Reine : En 1622, entrée par cette porte de Louis XIII et Anne d’Autriche.

26 26 26 --- Gargouilles de la Porte de la Reine Gargouilles de la Porte de la Reine Gargouilles de la Porte de la Reine : : : Lion accroupi sur ses quatre pattes et autres gargouilles re-

présentant des chiens féroces. 27 27 27 --- La Glacière (dernière existante. 3 au XVII°) : La Glacière (dernière existante. 3 au XVII°) : La Glacière (dernière existante. 3 au XVII°) : Jadis recouverte de terre pour la fraîcheur, elle est

dotée d’un puits au centre. 28 28 28 --- La Croix de Méjeanet (1838) : La Croix de Méjeanet (1838) : La Croix de Méjeanet (1838) : Croix appartenant au prieur des pénitents blancs (L. Méjean), po-

sée lors de son élection. 29 29 29 --- La Croix de Bérénice (1852) : La Croix de Bérénice (1852) : La Croix de Bérénice (1852) : Croix appartenant au prieur des pénitents gris (B. Bachain) posée

lors de son élection. 30 30 30 --- La Porte des Cordeliers : La Porte des Cordeliers : La Porte des Cordeliers : Au XIIIème siècle, un couvent de moines Cordeliers est fondé à proximité

par Louis IX en récompense de l’accueil des habitants d’Aigues-Mortes. 31 31 31 --- La Tour de Villeneuve : La Tour de Villeneuve : La Tour de Villeneuve : Appelée Tour des Masques, rebaptisée du nom du Général Romieu de

Villeneuve, proche collaborateur de Saint Louis. 32 32 32 --- La Tour de la Mèche : La Tour de la Mèche : La Tour de la Mèche : Une mèche était maintenue allumée afin de mettre le feu aux poudres en

cas de danger.

Archères : Il existe deux chambres de tir différentes : pour 1 pers. (ronde) ou 2 pers. (en arc brisé). 33 33 33 --- La Porte Saint Antoine : La Porte Saint Antoine : La Porte Saint Antoine : Nom d’un cimetière voisin. Trois sculptures : Une centauresse, un dragon

et un centaure. Société d’Histoire et d’Archéologie : Société d’Histoire et d’Archéologie : Société d’Histoire et d’Archéologie : Située dans la Porte, elle renferme de nombreux vestiges décou-

verts aux alentours. 34 34 34 --- La Tour du Sel : La Tour du Sel : La Tour du Sel : Servant d’entrepôt à sel, elle porta également le nom de Tour des prisons mili-

taires. 35 35 35 --- Maison n°5 Maison n°5 Maison n°5 --- rue de la République : rue de la République : rue de la République : Au balcon, des lions sculptés montent la garde. 36 36 36 --- Maison n°30 Maison n°30 Maison n°30 --- rue de la République : rue de la République : rue de la République : Écusson de l’enseigne professionnelle du proprié-

taire, fabricant de cottes de mailles. 37 37 37 --- La Chapelle des Pénitents Blancs (XVII°) : La Chapelle des Pénitents Blancs (XVII°) : La Chapelle des Pénitents Blancs (XVII°) : Elle appartient à la confrérie. Fresque classée de X. Si-

galon et des tableaux de Gleize de style néoclassique. 38 38 38 --- Maison n°6 Maison n°6 Maison n°6 --- place de la Viguerie : place de la Viguerie : place de la Viguerie : Vestige d’une immense fenêtre à meneau. 39 39 39 --- La Chapelle des Pénitents Gris (XVII°) : La Chapelle des Pénitents Gris (XVII°) : La Chapelle des Pénitents Gris (XVII°) : Elle appartient à la confrérie. Retable en stuc, classé de

Sabatier. 40 40 40 --- La Croix des Cinq Plaies : La Croix des Cinq Plaies : La Croix des Cinq Plaies : Ancienne croix inaugurée en 1814 sur la Place St Louis à l’emplacement

de l’actuelle statue St Louis. Puis en 1825 elle est déplacée dans le jardin des Pénitents Gris. 41 41 41 --- Maison n°48 rue E. Jamais (XIX°) : Maison n°48 rue E. Jamais (XIX°) : Maison n°48 rue E. Jamais (XIX°) : Balcon porté par des feuilles d’acanthes encadrant le cintre. 42 42 42 --- Hôtel de Ville (1535) : Hôtel de Ville (1535) : Hôtel de Ville (1535) : Remanié au XVII et XXème.