Altimétrie barométrique Altimétrie barométrique QUITTER QUITTER L'atmosphère standard généralités définition correspondance H, T, P tableau de correspondan ce L'altimètre baromètre principe et notations les altimètres Les différents calages le calage QFE le calage QNH le calage 1013,25 Les changements de calage utilisation altitude et niveau de transition Comparaison atmosphère standard et atmosphère réelle rappels comparaison QFF et QNH marge de franchissement d'obstacles niveau de franchissement d'obstacles Utilisation des méthodes de calcul Critique des méthodes de calcul Utilisation des données météorologiques Altitude pression, température, densité Altitude en échelle barométrique
Altimétrie barométrique. L'atmosphère standard généralités définition correspondance H, T, P tableau de correspondance L'altimètre baromètre principe et notations les altimètres Les différents calages le calage QFE le calage QNH le calage 1013,25 Les changements de calage utilisation - PowerPoint PPT Presentation
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Aucun titre de diapositiveComparaison atmosphère standard et
atmosphère réelle
rappels
Utilisation des données météorologiques
Altitude pression, température, densité
Altitude en échelle barométrique
Généralités
Le modèle de référence est appelé ATMOSPHERE STANDARD
INTERNATIONALE (ISA) ou ATMOSPHERE TYPE OACI
la première atmosphère type OACI a fait l’objet d’une publication
détaillée en 1952, les paramètres étaient définis jusqu’à 20
kilomètres. Une deuxième atmosphère type, jusqu’à 32 kilomètres, a
été publiée en 1963. A l’heure actuelle l’atmosphère type est
définie jusqu’à 80 kilomètres
cette atmosphère est choisie de façon à représenter les
distributions moyennes de pression, de température et de densité
suivant la verticale.
l’atmosphère type OACI est définie sous forme d’air idéal supposé
dépourvu de vapeur et de poussières obéissant à la loi des gaz
parfaits
Première diapositive
a) l’air est un gaz parfait sec
b) paramètres physiques au niveau de la mer (altitude 0 m
MSL)
pression : P0 = 1013,25 hPa
masse volumique 0 = 1,225 kg.m-3
c) variations de température avec l’altitude
Nous appelons H l’altitude dans l'atmosphère standard. On l’appelle
indifféremment altitude standard ou altitude pression avec les
abréviations Hp ou Hs ou parfois Zp ou Zs
relations P, H, T de l'atmosphère standard
Altitude H (km)
1013,25
15
la faible courbure au voisinage de 1013,25 permet de considérer la
variation de pression comme étant pratiquement linéaire entre 950
et 1050 hPa. On peut alors utiliser la valeur approchée de 1 hPa
pour 8,3 m ou 27 ft
226,32
54,74
8,68
H(m)
P
0
1013,25
tableau de correspondance P, H, T : niveaux classiques
On appelle niveau de vol (FL), l'altitude standard ou l’altitude
pression H d’un niveau de pression P exprimée en centaines de
pieds
Les cellules tramées correspondent aux niveaux de pression
“ classiques ” qui font partie de la documentation de
vol
La température en °C, peut se déduire rapidement à partir de
l’altitude exprimée en FL, en utilisant le gradient vertical de
température jusqu’au FL360. Ainsi :
t (FL) = 15°C – 2.FL/10
*correspondance pieds- mètre : 1 pied (’) = 0,3048 m et 1 m =
3,28’
Première diapositive
Retour
loi des gaz parfaits : P = .Ra.T (Ra = 287,05
Joules/kg/K)
loi de l’équilibre hydrostatique : dP = -.g0.dH (H altitude
géopotentielle)
variation de la température le long de la verticale : T = Tb +
.(H-Hb)
Tb et Hb sont respectivement la température et l’altitude à la base
de la tranche où le gradient = dt/dH est constant.
ainsi, vers H = Hb = 0 m, P = Pb = 1013,25 hPa, t = tb = 15°C (T =
288,15 K), une variation de dP = -1 hPa occasionne une variation
d’altitude de :
dP
P
Ra
g0
287,05
9,80665
288,15
Les formules de l'atmosphère standard (2/2)
Dans les limites d’une couche atmosphérique définie par son
gradient de température , les relations sont :
Retour
Ces expressions sont celles utilisées pour le calcul des données de
l’atmosphère standard.
Entre 0 et 11000 m (Pb = 1013,25 hPa, Tb = 288,15 K et =
-0,0065°/m) :
g0
Ra.
Principe et notations
L’altimètre baromètre
(association d’un baromètre et de l’échelle standard) mesure une
pression P (ou une différence de pression P), et restitue une
information d’altitude H (ou de différence d’altitude H) de
l’atmosphère standard
0
un altimètre calé sur 1013,25 restitue intégralement les altitudes
de l'atmosphère standard (altimètre considéré comme parfait)
l'indication (H') d'un altimètre est égale à la différence
d'altitude dans l'atmosphère standard entre la pression mesurée
(Pmes.) et la pression de calage (P0)
P
H
Les différents calages (1/7)
Le calage QFE (1/2)
le QFE est la pression atmosphérique qui règne à l’altitude
officielle (notation Zt) de l’aérodrome. Si dans l’avion au sol, à
l’altitude officielle de l’aérodrome, l’altimètre est “calé” sur le
QFE, l’indication (aiguilles ou numérique) de celui-ci est zéro
(0)
le QFE est donné par le service météorologique, après mesure de la
pression atmosphérique à l’altitude de la cuvette du baromètre et
correction pour tenir compte de la différence d’altitude entre le
baromètre et l’aérodrome.
exemple de calcul avec une différence d'altitude < 20m
H(1005,4) – H(QFE) = +17 soit H(QFE) = 66 – 17 = 49 m, table QFE =
1007,4 hPa
arrondi et transmis au hPa inférieur : QFE = 1007 hPa
QFE = 1007,4 hPa
Pst = 1005,4 hPa
Les différents calages (2/7)
Le calage QFE (2/2)
l’altitude dans l’atmosphère standard du QFE est appelé le
QNE : H(QFE) = QNE
la hauteur altimétrique (h*) : position d’un aéronef dans le plan
vertical exprimée en fonction de la hauteur (h*) par rapport au
niveau de référence QFE
h* =H(P) - H(QFE) = H(P) - QNE
- est une information de l'atmosphère standard
- n'est pas nécessairement une hauteur géométrique
Le QFE n’est pas utilisable sur la plupart des altimètres lorsque
celui–ci est trop faible (QFE < 950hPa). On ne peut
mécaniquement pas afficher le QFE, dans la fenêtre de calage, sur
des terrains dont l’altitude est trop élevée. On utilisera soit le
calage QNH, soit le calage 1013,2
H(P)
Pmes
P
H
0
1013,2
QFE
Les différents calages (3/7)
Le calage QNH (1/3)
le QNH est la pression qu’il faut afficher dans la fenêtre de
calage de l’altimètre (parfait) situé au niveau officiel de
l’aérodrome pour que celui-ci indique l’altitude (zt) de
l’aérodrome.
si dans un avion à l’altitude officielle de l’aérodrome, vous
amenez l’indication (aiguille ou numérique) sur la valeur de
celle-ci, vous lisez dans la fenêtre de calage la pression
QNH
le QNH se déduit du QFE en utilisant la relation qui caractérise le
principe de l’altimètre, H’ = H(P) – H(P0), avec H’ = Zt, P = QFE
et H(QFE) = QNE, P0 = QNH
Zt = QNE - H(QNH) H(QNH) = QNE - Zt
exemple Zt = 152m, QFE = 1007,4 QNE = +49 m et H(QNH) = 152 - 49 =
-103 m
table QNH = 1025,7 hPa arrondi à QNH = 1025 hPa
Feuil2
H(QNH)
-103m
définition
calcul
exemple
RMK : en accord avec l’utilisation d’un gradient vertical de
pression constant entre les pressions 950 et 1050 hPa, on peut
traduire l’altitude d’un aérodrome en différence de pression dans
l’atmosphère standard. Ainsi sur l’exemple proposé, zt = 152 m
correspond à un P de 152/8,5 = 18 hPa. Au QFE = 1007 hPa on ajoute
ce P = 18 hPa pour trouver un QNH de 1025 hPa. C’est ainsi que sur
les fiches de terrain, dont on estime que les pressions QFE et QNH
restent comprises dans les limites définies, on trouve inscrite à
la suite de l’altitude du terrain, cette valeur P
P
H
QNH
Zt
QFE
0
P
H
0
1013,2
QNH
QNE
QFE
Zt
P
H
0
1013,2
1025,7
+49m
1007,4
152m
Feuil2
Les différents calages (5/7)
Le calage QNH (3/3)
l'altitude altimétrique : un altimètre, calé au QNH, indique
l’altitude (H*) par rapport au point de référence où a été calculé
ce QNH
le QNH ne correspond à la pression au niveau de la mer que si
l’atmosphère réelle a les caractéristiques de l’atmosphère standard
entre le terrain et le niveau de la mer
H* =H(P) - H(QNH)
- est une information de l'atmosphère standard
- n'est pas nécessairement une altitude géométrique
Dans certaines circonstances atmosphériques et pour des terrains
d’altitude élevée, il se peut que le QNH “ sorte ” du
domaine de calage de l’altimètre. Ainsi sur un terrain d’altitude
3000 m avec un QFE de 700 hPa, le QNH est de 1012 hPa. Avec un QFE
732 hPa (30 hPa d’écart, comparable à ce qui peut se produire au
niveau de la mer) le QNH est alors de 1055 hPa (43 hPa d’écart par
rapport à 1012) qui peut être hors du domaine de calage. On
utilisera alors le calage 1013,2 hPa
H(P)
Pmes
P
H
0
1013,2
H(QNH)
QNH
H*
Feuil2
Les différents calages (6/7)
Le calage 1013,25 (1/2)
dans le langage courant ce calage est souvent énoncé calage 1013,2
ou calage 1013 en regard des précisions qui sont de l’ordre du demi
hecto Pascal
pour les opérations d’atterrissage et de décollage, en l’absence de
possibilité de calage QNH ou QFE, il est parfaitement raisonnable
de se poser ou décoller d’un terrain au calage 1013,2
si dans l’avion au sol, à l’altitude officielle de l’aérodrome,
l’altimètre est "calé" sur 1013,2 l’indication (aiguilles ou
numérique) de celui-ci est le QNE
P
H
0
1013,2
QFE
QNE
Les différents calages (7/7)
Le calage 1013,25 (2/2)
le calage 1013,25 est le calage utilisé pour espacer les aéronefs
dans le plan vertical basé sur l’utilisation d’un système de
niveaux de vol (Flight Level ou FL)
le niveau de vol est l'expression en centaines de pieds de
l'altitude standard d'une surface isobare
le FL0 coïncide avec la surface isobare 1013,25 hPa et les niveaux
de vol successifs sont séparés par des intervalles de pression
correspondant à une distance de 152,4 m (500’) en atmosphère
standard
suivant la portion d’espace utilisée, l’espacement vertical est
obtenu en utilisant des niveaux de vol distants de 500’, 1000’ ou
2000’
RMK : en l’absence d’altitude de transition, le premier niveau de
vol utilisable en route est le FL 40 en IFR et le FL 35 en VFR. En
dessous de ces deux niveaux de vol, la navigation en route utilise
le calage altimétrique QNH
P
H
1013,2
0
10
15
20
5
-5
-10
25
30
350
330
310
280
270
260
250
Utilisation des calages altimétriques
pour la phase "en route" on utilise le calage 1013,2
pour les opérations de décollage et d’atterrissage on utilise le
calage "local" QNH ou QFE
le changement de calage a lieu au plus tard en
traversant :
le niveau de transition pour les aéronefs en descente
l'altitude de transition pour les aéronefs en montée
le déplacement d’un aéronef à partir ou en dessous de l’altitude de
transition est exprimé en altitude "altimétrique" (H*)
il est exprimé en niveau de vol (FL) à partir et au-dessus du
niveau de transition
Première diapositive
Les changements de calage (2/2)
Altitude et niveau de transition
une altitude de transition est fixée pour chaque aérodrome doté
d’une ou plusieurs procédures d’approche aux instruments
cette altitude figure sur les cartes d’approche aux
instruments
l’altitude de transition tend à être uniformisée et dans la suite
de l’exposé nous la prendrons égale à 5000 pieds
il s’agit donc de l’indication d’un altimètre calé au QNH du
terrain de décollage ou d’atterrissage
le niveau de transition est le niveau le plus bas ("multiple de
10", en France) que l’on puisse utiliser au-dessus de l’altitude de
transition
application
Données : QNH = 1020 hPa, AT = 5000'
Retour
H(PAT) = 4820'
La couche de transition est l’espace compris entre l’altitude (AT)
et le niveau (NT) de transition. Son "épaisseur" est comprise entre
0 et 999’ ou 300m (en France). Tant que le QNH restera compris
entre certaines valeurs de pression, le niveau de transition ne
changera pas
P
H
1013,2
Première diapositive
Rappels (1/3)
nous considérons un altimètre parfait restituant intégralement les
informations de l’atmosphère standard (les corrections
instrumentales sont nulles ou corrigées par l’utilisateur).
le fait qu’il soit parfait ne veut pas dire qu’il fournit une
information réelle.
de par son principe un altimètre fait des "erreurs" d’indication
par rapport à des altitudes ou hauteurs "réelles" sauf dans
quelques cas particuliers
les conditions de l’atmosphère standard ne sont jamais totalement
réalisées dans la réalité, et la position verticale d’un aéronef
donnée par un altimètre baromètre évoluant dans une atmosphère
réelle doit toujours être "lue" en gardant à l’esprit qu’il ne
s’agit que d’une indication approchée et parfois très éloignée de
la réalité.
Première diapositive
Rappels (2/3)
le fait de rencontrer des conditions ponctuelles "standard" et donc
d’associer indication altimétrique et réalité, ne signifie pas que
l’atmosphère soit "standard" sur toute son épaisseur
l’oubli de cette réalité conduit à des accidents……..
la différence entre l’information (H’) d’un altimètre et l’altitude
(z) réelle que nous assimilerons à l’altitude géopotentielle (Z)
des météos provient de la différence de structure thermique entre
l’atmosphère standard et l’atmosphère réelle.
la relation qui lie les paramètres altitude (Z), température (T) et
pression (P) dans l’atmosphère réelle est donnée par la relation
dite de Laplace :
P1
P2
Z(P1)-Z(P2) = 67,445.Tm.log10
Première diapositive
Rappels (3/3)
la différence d’altitude Z(P1) – Z(P2) entre deux surfaces isobares
P1 et P2 est proportionnelle à la température moyenne de cette
tranche d’atmosphère
appliqué à l'atmosphère standard
comparé à l'atmosphère réelle
Comparaison QNH et QFF
au poids de la colonne d’air située au-dessus d’un terrain (QFE) on
ajoute le poids d’une colonne d’air d’épaisseur égale à l’altitude
du terrain (Zt) et de caractéristique :
standard pour le calcul du QNH
réelle pour le calcul du QFF
QFF1
QFF2
- le QNH est le même
- QFF1>QFF>QFF2
P0=QFE, Z0=Zt, (T0)
données initiales
- P0, Z0, (T0) connues à un niveau initial généralement sur un
terrain
- à partir de T0 et T ou de la connaissance du profil thermique
entre P et P0, on calcule Tm et on exprime l'écart T=Tm-Tmstd
- FL ou P, (T)
application
calcul du niveau (FL) correspondant à une altitude (Z) donnée
P0=QFE, Z0=Zt, (T0)
données initiales
- P0, Z0, (T0) connues à un niveau initial généralement sur un
terrain
- on évalue à priori le résultat pour calculer Tmstd ou
T=Tm-Tmstd
- Z ou d
FL = H + QNE
La règle du pouce
la gamme de température dans l'atmosphère standard (entre 0 et 20
km) est comprise entre +15°C et -56,5°C soit une température
moyenne correspondant approximativement à 250K
cette température (250K) est située dans l'atmosphère standard vers
20000'
en considérant cette température moyenne Tmstd = 250K, quelque soit
la position le long de la verticale, la relation :
Retour
si T = 10° Z = H (1 4%)
On exprime ainsi, que la différence d’altitude réelle est égale à
la différence d’altitude standard à 4% par 10° d’écart
Exemple : deux aéronefs respectivement au FL 200 et au FL 220,
dans une atmosphère en "STD-20" sont approximativement espacés
d’une distance :
Z = 2000’- 2.(4%).2000’ = 2000’-160’ = 1840’
Tm
Tmstd
T
Tmstd
Retour
d = 8813 + 767 - 8500 = 1080'
l'application de la règle du pouce (4% par tranche de 10° d'écart)
:
exemple : FL100, atmosphère "STD-20" ( T = Tm-Tmstd = -20°), QFE =
995 hPa ( QNE = 502'), Zt = 767', Zr = 8500'. Quelle est la mfo (d)
?
4(-2)
100
d
Z
STD-20
FL100
Z = 8500 + 2000 - 767 = 9733'
H(P) = 10492 + 502 = 10994'
soit le FL110
l'application de la règle du pouce (4% par tranche de 10° d'écart)
:
exemple : mfo : d = 2000', atmosphère "STD-20" , QFE = 995 hPa (
QNE = 502'), Zt = 767', Zr = 8500'. Quel est le FL mini de
franchissement ?
(T11000' + T502')
100
H = 9733 (1+ ) = 10511' et H(P) = 10511 + 502 = 11013' soit le
FL110
276,5
276,5-20
Tmstd
Tm
Utilisation des méthodes de calcul (1/2)
pour la résolution d’exercices, la température moyenne de la
tranche P0 – P, est une des données de l’énoncé
on admet généralement dans ce genre d’exercice que lorsque la
température est connue à un niveau donné, son écart par rapport à
la température standard a ce même niveau est constant dans la
tranche d’atmosphère concernée
la structure thermique est "parallèle" à la structure thermique
standard
on traduira cet écart par T = Tm - Tm.std ou Tm = STD (ou ISA)
T.
cette pratique, courante pour la résolution d’exercices, ne doit
pas faire oublier que la structure thermique de l’atmosphère réelle
peut s’éloigner notablement de ce "parallélisme" notamment en cas
d’inversion de température
les méthodes de calcul décrites s’appliquent essentiellement pour
les besoins d’exercices d’altimétrie, lorsque l'on n’a pas une
connaissance précise de la structure de l’atmosphère mais
simplement une évaluation
Première diapositive
en résumé :
marge = Z(P) – Z(obstacle) calcul de Z(P) à partir de H(P)
calcul d’un niveau de vol (FL) pour franchir un obstacle avec un
marge de franchissement
Z(P) = Z (obstacle) + marge calcul de H(P) à partir de Z(P) puis FL
(utilisable)
utilisation "météorologique"
Z0, P0, (T0) font référence à un niveau de pression
"quelconque " donné par un radiosondage ("Ce jour là, la
surface isobare P0 est à l’altitude Z0 et à la température
T0…”)
utilisation "navigation"
Z0, P0, (T0) font généralement référence à des données de
surface.
dans les deux cas on admet (sauf donnée contraire) que l’écart T
est constant dans la tranche d’air P0 - P
Première diapositive
Extrait du manuel d’informations aéronautiques
"les centres de contrôle régional déterminent les niveaux de vol
les plus bas utilisables pour la totalité des régions de contrôle
dont ils ont la charge
les commandants de bord peuvent vérifier en vol que le niveau de
vol utilisé ou prévu assure une marge de franchissement d’obstacles
convenable"
Problèmes
utilisation des derniers QNH de stations désignées
prévisions de pression au niveau moyen de la mer
prévisions de température au sol et en vol
corrections de distances et ancienneté du QNH…
conduisent fréquemment à des erreurs entraînant des marges de
franchissement soit trop faibles, soit trop importantes
Première diapositive
les modèles de prévision numérique
offrent une meilleure précision avec des techniques de calcul
s’approchant le plus de la réalité
prise en compte des effets de reliefs
itérations
extrapolations
fournissent une correspondance pression - température – altitude,
avec un maillage suffisamment resserré dans l’espace et dans le
temps
l’erreur de prévision d’un modèle numérique, à l’heure actuelle,
sur l’altitude (géopotentielle) à 500 hPa (FL180) est de 10 à 15 m
(30’ à 45’) à 24 heures d’échéance.
Première diapositive
Inversion de température
exemple : si l’on considère l’écart ponctuel de 10° au niveau de
vol (FL) comme étant représentatif d’une atmosphère moyenne en STD
+ 10 on fait une erreur de 15° sur la température moyenne, car en
moyenne l’atmosphère est en STD - 5
Retour
P
t
FL
-5
Altitude pression, altitude densité, altitude température
à une pression P donnée correspond dans l’atmosphère standard une
altitude pression H(P)
c’est cette altitude pression qui est généralement utilisée pour
des calculs de puissance moteur et de consommation.
à une température réelle t donnée correspond aussi dans
l’atmosphère standard une "altitude température" H(t)
ainsi à une température de -2,5°C correspond une altitude
température dans l’atmosphère standard de 8333’ (mais aussi de
154199’)
à une pression P et une température T données, donc une masse
volumique (), correspond dans l’atmosphère standard une "altitude
densité" H()
cette altitude densité est généralement utilisée pour des calculs
d'aérodynamique et de vitesses
exemple
Altitude en échelle baromètrique
atmosphère de densité constante
considérons une atmosphère ayant à sa base les caractéristiques de
l’atmosphère standard. Si on admet que le long de la verticale la
densité de l’air est constante, cette atmosphère a une épaisseur
finie qu’on appelle altitude en échelle barométrique
à un niveau définit par P et T , la densité de l’air est = P/(Ra.T)
constante, comme dP = - .g.dH*, la hauteur H* d’une telle
atmosphère est égale à : H* = P/(.g) = (Ra.T)/g
ainsi à une altitude pression de 0 m (P0=1013,25 hPa, T0=288,15 K,
g0=9,80665 ms-2), l’altitude en échelle barométrique est de 8434,4
m
à une altitude pression de 3000 m (P=701 hPa, T=268,65 K, g=9,7974
ms-2), l’altitude en échelle barométrique est de 7871,1 m.
à une altitude pression de 27954’ (P=330 hPa, T=232,77 K, g=9,7804
ms-2), l’altitude en échelle barométrique est de 22414’
Première diapositive
Calcul de l'altitude densité
Exemple : à une altitude Z = 28500’ on a mesuré une pression P
de 330 hPa et une température t de -43°C
l’altitude pression est : H(330 hPa) = 27954’
l’altitude température est : H(-43°C) = 29275’
l’altitude densité est : H(0,5 kg.m-3) = 27617’
la masse volumique est égale à : = P/(Ra.T) = 0,5 kg.m-3
Un calcul approché montre que l’on peut déduire l’altitude densité
à partir de l’altitude pression par la relation :
H() – H(P) = K.(t - tstd)
(avec K = 36 si H en mètres et K = 120 si H en pieds)
H(0,5) – H(330) = 120.[(-43) - (-40,4)] = - 312’
H(0,5) = 27954’ – 312’ = 27642’
Retour