2
Résumés des communications S307 été mesurées à l’aide d’un goniomètre selon la méthode standard puis au moyen de l’application iPhone et une analyse statistique a été réalisée afin de mesurer le coefficient de corrélation intra- classe entre les deux méthodes, et la reproductibilité intra- et inter-observateur. Résultats.— Le coefficient intraclasse interméthode (i.e. CobbMe- ter versus méthode standard) pour toutes les mesures était de 0,963, indiquant une excellente corrélation des mesures. Le coef- ficient inter-observateur était de 0,964. l’ICC intra-observateur était de 0,977, indiquant une excellente reproductibilité des mesures à des temps différents pour tous les opérateurs. L’ICC inter-observateur entre les chirurgiens et les internes était de 0,967. De fac ¸on constante, les corrélations ICC intra- et inter- observateur étaient plus élevées avec l’application CobbMeter sur iPhone qu’avec la méthode standard. Cette différence n’était pas significative. Discussion.— L’usage d’un smartphone pour mesurer l’angle de Cobb en pratique clinique quotidienne donne des mesures au moins aussi précises que la méthode standard, tout en permettant un gain de temps appréciable au quotidien. Plusieurs publications sont en faveur de la diffusion d’une telle méthode. Conclusion.— La mesure de l’angle de Cobb avec l’iPhone est une procedure valide de mesure qui n’est en aucune fac ¸on inférieure à la méthode standard, tout en facilitant les mesures en pratique clinique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.083 113 Les changements de grade des indicateurs de la classification SRS-Schwab sont-ils corrélés à la qualité de vie chez les patients avec déformations rachidiennes ? Résultats d’une étude prospective Benjamin Blondel , Justin Smith , Eric Klineberg , Frank Schwab , Christopher Shaffrey , Bertrand Moal , Christopher Ames , Richard Hostin , Kai-Ming Fu , Douglas Burton , Behrooz Akbarnia , Munish Gupta , Robert Hart , Shay Bess , Virginie Lafage , Jean-Pierre Farcy Service chirurgie orthopédique, CHU de Marseille, hôpital Nord, chemin des Bourrelly, 13005 Marseille, France Auteur correspondant. Introduction.— Les déformations rachidiennes de l’adulte ont long- temps été décrites en utilisant des classifications pédiatriques ne prenant pas en compte les paramètres sagittaux rachido-pelviens. L’objectif de ce travail est d’analyser le caractère prédictif en termes de scores cliniques de la classification SRS-Schwab sur une série de patients traités chirurgicalement (OP) ou non (NONOP) sur une période d’un an. Méthodes.— Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective et consécutive. Etaient inclus les patients adultes avec déformation rachidienne pour lesquels radiographies et scores cliniques (ODI, SRS-22, SF-36) étaient disponibles initialement et à un an de suivi. La classification Schwab-SRS comprend trois indicateurs sagittaux, chacun avec trois grades (normal, modérément pathologique et pathologique). Ces trois indicateurs sont le déséquilibre antérieur (SVA : < 4, 4—9 ou > 9 cm), la version pelvienne (VP : < 20, 20—30 ou > 30 ), et l’adéquation entre incidence pelvienne et lordose lom- baire (IP-LL : < 10, 10—20 ou > 20 ). Les changements d’indicateurs à un an et leur impact sur les scores cliniques étaient comparés aux valeurs initiales. Résultats.— Trois cent quatre-vingt-onze patients étaient inclus (âge moyen 54 ans, 85 % femmes ; OP = 189 ; NONOP = 202). Les chan- gements de grade du paramètre SVA à un an étaient associés à des variations significatives (p < 0,03) de tout les scores cliniques sauf la composante mentale du SF-36. Les changements de grade du para- mètre IP-LL à un an étaient significativement associés (p < 0,03) à des variations du SF-36 et du score SRS-22. Ces changements de grade des paramètres SVA et IP-LL étaient également corrélés avec la probabilité d’obtenir une différence minimale cliniquement significative (MCID) pour le score ODI et SRS-22 (p < 0,03). Les chan- gements de grade du paramètre VP n’étaient pas significativement corrélés à des modifications de scores cliniques. Conclusion.— La classification Schwab-SRS fournit un langage commun pour la description des déformations rachidiennes et est significativement corrélée aux mesures de qualité de vie. Les résultats de cette étude démontrent que les indicateurs de la clas- sification sont associés aux scores cliniques et qu’un changement de grade reflète une modification significative de l’état clinique du patient. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.084 114 Amélioration clinique postopératoire de patients atteints de déformations rachidiennes : que peut-on en attendre et qui en bénéficie le plus ? Bertrand Moal , Virginie Lafage , Justin Smith , Christopher Ames , Praveen Mummaneni , Gregory Mundis , Jamie Terran , Eric Klineberg , Robert Hart , Benjamin Blondel , Christopher Shaffrey , Frank Schwab , Jean-Pierre Farcy 306, E 15 street, 10003 New York, États-Unis Auteur correspondant. Introduction.— L’évaluation du traitement chirurgical des déforma- tions rachidiennes doit prendre en compte la douleur et le handicap préopératoire ainsi que leur amélioration. L’objectif de cette étude était d’évaluer le pourcentage et le degré d’amélioration clinique après traitement chirurgical des déformations rachidiennes. Méthodes.— Il s’agit d’une étude consécutive, prospective multi- centrique incluant des adultes avec un score SRS préopératoire et à un an postopératoire. Les scores SRS des patients (douleur et handicap) en préopératoire était comparé avec ceux d’une popula- tion saine (Diff Sain) et exprimés en termes de différence minimale cliniquement significative (MCID). En fonction de l’ampleur de leur différence par rapport aux sujets sains, les patients étaient classifiés suivant quatre groupes : critique (DIFF Sain > 4 MCID), sévère (4 MCID > Diff Sain > 2 MCID), sérieux (Diff Sain < 2 MCID pour un domaine) et modéré (Diff Sain < 2 MCID pour les deux domaines). En postopératoire, en fonction de leur amélioration clinique (Gain) les patients étaient classifiés suivant quatre groupes : aucun (Gain <1MCID), médiocre (Gain > 1MCID dans un domaine, Douleur ou Handicap), satisfaisant (Gain > 1MCID pour les deux domaines) et excellent (Gain > 1MCID pour les deux domaines, DIFF Sain < 1MCID à un an). La distribution des patients suivant les types de courbures rachidiennes était également analysée. Résultats.— Cent cinquante-deux patients (âge = 55 ± 15) ont été inclus. En préopératoire, le plus mauvais score SRS était Douleur ou Handicap chez 93 % des patients. 36 % patients étaient dans un état « Critique », 27 %« Sévère », 24 % « Sérieux » et 13 % « Modéré ». La proportion la plus élevée de patients « Critique » était retrou- vée chez les patients avec un déséquilibre sagittal isolé (41 %) ou associé à une courbure thoraco-lombaire(49 %). Au dernier recul, l’amélioration clinique était classifiée « Aucune » dans 15 % des cas, « Médiocre » dans 14 %, « Satisfaisante » dans 25 % et « Excellente » dans 46 % des cas. Aucune différence significative de distribution n’était constatée en fonction du type de courbure. Trente-neuf pour cent des patients avec un état « Modéré » ne rapportaient pas d’amélioration. Dans le groupe des patients « Critique », 5% ne percevaient pas d’amélioration tandis qu’elle était qualifiée de « Satisfaisant » et « Excellent » dans 45 % et 27 % des cas respective- ment. Conclusion.— À un an postopératoire, un tiers des patients ne perc ¸oivent pas d’amélioration de leur état clinique. Les patients les plus sévèrement atteints bénéficient plus du traitement chirur-

Amélioration clinique postopératoire de patients atteints de déformations rachidiennes : que peut-on en attendre et qui en bénéficie le plus ?

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Page 1: Amélioration clinique postopératoire de patients atteints de déformations rachidiennes : que peut-on en attendre et qui en bénéficie le plus ?

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été mesurées à l’aide d’un goniomètre selon la méthode standardpuis au moyen de l’application iPhone et une analyse statistiquea été réalisée afin de mesurer le coefficient de corrélation intra-classe entre les deux méthodes, et la reproductibilité intra- etinter-observateur.Résultats.— Le coefficient intraclasse interméthode (i.e. CobbMe-ter versus méthode standard) pour toutes les mesures était de0,963, indiquant une excellente corrélation des mesures. Le coef-ficient inter-observateur était de 0,964. l’ICC intra-observateurétait de 0,977, indiquant une excellente reproductibilité desmesures à des temps différents pour tous les opérateurs. L’ICCinter-observateur entre les chirurgiens et les internes était de0,967. De facon constante, les corrélations ICC intra- et inter-observateur étaient plus élevées avec l’application CobbMeter suriPhone qu’avec la méthode standard. Cette différence n’était passignificative.Discussion.— L’usage d’un smartphone pour mesurer l’angle de Cobben pratique clinique quotidienne donne des mesures au moins aussiprécises que la méthode standard, tout en permettant un gainde temps appréciable au quotidien. Plusieurs publications sont enfaveur de la diffusion d’une telle méthode.Conclusion.— La mesure de l’angle de Cobb avec l’iPhone est uneprocedure valide de mesure qui n’est en aucune facon inférieureà la méthode standard, tout en facilitant les mesures en pratiqueclinique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.083

113Les changements de grade des indicateurs de laclassification SRS-Schwab sont-ils corrélés à laqualité de vie chez les patients avec déformationsrachidiennes ? Résultats d’une étude prospectiveBenjamin Blondel ∗, Justin Smith , Eric Klineberg , Frank Schwab ,Christopher Shaffrey , Bertrand Moal , Christopher Ames ,Richard Hostin , Kai-Ming Fu , Douglas Burton , Behrooz Akbarnia ,Munish Gupta , Robert Hart , Shay Bess , Virginie Lafage ,Jean-Pierre FarcyService chirurgie orthopédique, CHU de Marseille, hôpital Nord,chemin des Bourrelly, 13005 Marseille, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les déformations rachidiennes de l’adulte ont long-temps été décrites en utilisant des classifications pédiatriques neprenant pas en compte les paramètres sagittaux rachido-pelviens.L’objectif de ce travail est d’analyser le caractère prédictif entermes de scores cliniques de la classification SRS-Schwab sur unesérie de patients traités chirurgicalement (OP) ou non (NONOP) surune période d’un an.Méthodes.— Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective etconsécutive. Etaient inclus les patients adultes avec déformationrachidienne pour lesquels radiographies et scores cliniques (ODI,SRS-22, SF-36) étaient disponibles initialement et à un an de suivi.La classification Schwab-SRS comprend trois indicateurs sagittaux,chacun avec trois grades (normal, modérément pathologique etpathologique). Ces trois indicateurs sont le déséquilibre antérieur(SVA : < 4, 4—9 ou > 9 cm), la version pelvienne (VP : < 20, 20—30 ou> 30◦), et l’adéquation entre incidence pelvienne et lordose lom-baire (IP-LL : < 10, 10—20 ou > 20◦). Les changements d’indicateursà un an et leur impact sur les scores cliniques étaient comparés auxvaleurs initiales.Résultats.— Trois cent quatre-vingt-onze patients étaient inclus(âge moyen 54 ans, 85 % femmes ; OP = 189 ; NONOP = 202). Les chan-gements de grade du paramètre SVA à un an étaient associés à des

variations significatives (p < 0,03) de tout les scores cliniques sauf lacomposante mentale du SF-36. Les changements de grade du para-mètre IP-LL à un an étaient significativement associés (p < 0,03)à des variations du SF-36 et du score SRS-22. Ces changements

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S307

e grade des paramètres SVA et IP-LL étaient également corrélésvec la probabilité d’obtenir une différence minimale cliniquementignificative (MCID) pour le score ODI et SRS-22 (p < 0,03). Les chan-ements de grade du paramètre VP n’étaient pas significativementorrélés à des modifications de scores cliniques.onclusion.— La classification Schwab-SRS fournit un langageommun pour la description des déformations rachidiennes et estignificativement corrélée aux mesures de qualité de vie. Lesésultats de cette étude démontrent que les indicateurs de la clas-ification sont associés aux scores cliniques et qu’un changemente grade reflète une modification significative de l’état clinique duatient.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.084

14mélioration clinique postopératoire de patientstteints de déformations rachidiennes : queeut-on en attendre et qui en bénéficie le plus ?ertrand Moal ∗, Virginie Lafage , Justin Smith , Christopher Ames ,raveen Mummaneni , Gregory Mundis , Jamie Terran ,ric Klineberg , Robert Hart , Benjamin Blondel ,hristopher Shaffrey , Frank Schwab , Jean-Pierre Farcy

306, E 15 street, 10003 New York, États-Unis

Auteur correspondant.ntroduction.— L’évaluation du traitement chirurgical des déforma-ions rachidiennes doit prendre en compte la douleur et le handicapréopératoire ainsi que leur amélioration. L’objectif de cette étudetait d’évaluer le pourcentage et le degré d’amélioration cliniqueprès traitement chirurgical des déformations rachidiennes.éthodes.— Il s’agit d’une étude consécutive, prospective multi-entrique incluant des adultes avec un score SRS préopératoire etun an postopératoire. Les scores SRS des patients (douleur et

andicap) en préopératoire était comparé avec ceux d’une popula-ion saine (Diff Sain) et exprimés en termes de différence minimaleliniquement significative (MCID). En fonction de l’ampleur deeur différence par rapport aux sujets sains, les patients étaientlassifiés suivant quatre groupes : critique (DIFF Sain > 4 MCID),évère (4 MCID > Diff Sain > 2 MCID), sérieux (Diff Sain < 2 MCID pourn domaine) et modéré (Diff Sain < 2 MCID pour les deux domaines).n postopératoire, en fonction de leur amélioration clinique (Gain)es patients étaient classifiés suivant quatre groupes : aucun (Gain1MCID), médiocre (Gain > 1MCID dans un domaine, Douleur ouandicap), satisfaisant (Gain > 1MCID pour les deux domaines) etxcellent (Gain > 1MCID pour les deux domaines, DIFF Sain < 1MCIDun an). La distribution des patients suivant les types de courbures

achidiennes était également analysée.ésultats.— Cent cinquante-deux patients (âge = 55 ± 15) ont été

nclus. En préopératoire, le plus mauvais score SRS était Douleuru Handicap chez 93 % des patients. 36 % patients étaient dans untat « Critique », 27 %« Sévère », 24 % « Sérieux » et 13 % « Modéré ».a proportion la plus élevée de patients « Critique » était retrou-ée chez les patients avec un déséquilibre sagittal isolé (41 %) oussocié à une courbure thoraco-lombaire(49 %). Au dernier recul,’amélioration clinique était classifiée « Aucune » dans 15 % des cas,Médiocre » dans 14 %, « Satisfaisante » dans 25 % et « Excellente »ans 46 % des cas. Aucune différence significative de distribution’était constatée en fonction du type de courbure. Trente-neufour cent des patients avec un état « Modéré » ne rapportaientas d’amélioration. Dans le groupe des patients « Critique », 5 %e percevaient pas d’amélioration tandis qu’elle était qualifiée deSatisfaisant » et « Excellent » dans 45 % et 27 % des cas respective-ent.onclusion.— À un an postopératoire, un tiers des patients ne

ercoivent pas d’amélioration de leur état clinique. Les patientses plus sévèrement atteints bénéficient plus du traitement chirur-
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ical que les patients modérément atteints. Le succès clinique neemble toutefois pas lié au type de courbure rachidienne.

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15rise en charge des déformations sagittales parstéotomies trans-pédiculaires : évaluationadiologique longitudinale du maintien de laorrectionirginie Lafage ∗, Mostafa El Dafrawy , Richard Hostin ,enjamin Blondel , Bertrand Moal , Christopher Ames ,ustin Smith , Jamie Terran , Vedat Deviren , Michael Obrien ,rank Schwab , Khaled Kebaish , Jean-Pierre Farcy

Hôpital Joint Disease, 306 E 15 street, 10003 New York, États-UnisAuteur correspondant.

ntroduction.— La restauration d’un équilibre rachido-pelvien estorrélée aux résultats cliniques dans la prise en charge des défor-ations de l’adulte. Son maintien dans le temps reste toutefois

n challenge majeur. L’objectif de cette étude est de rapporteres changements radiologiques observés la première année post-pératoire sur une série de patients traités par ostéotomies pouréséquilibre sagittal.éthodes.— Quarante-deux adultes (57 ans) traités par ostéotomie

rans-pédiculaire (OTP) lombaire ont été inclus dans ce travail. Pourhaque patient des radiographies préopératoire, à six semaines, sixois et un an postopératoire étaient disponibles afin d’analyser lesodifications d’équilibre rachido-pelviens.ésultats.— Le site le plus fréquent de l’OTP était L3 (36 %).urant les six premières semaines postopératoires, il était retrouvép < 0,001) : augmentation de la lordose lombaire (20◦ vs 49◦) et dea cyphose thoracique (21◦ vs 32◦), diminution du déséquilibre anté-ieur (SVA ; 16 cm vs 4,9 cm) et de la version pelvienne (29◦ vs 21◦).ucune modification significative n’était ensuite observée jusqu’àn an postopératoire.’analyse en fonction du déséquilibre antérieur (indicateur SVA dea classification SRS-Schwab) montrait à six semaines que 34 % desatients étaient dans le groupe normal (N ; SVA < 4 cm), 47 % dans leroupe positif (P ; SVA 4-9,5 cm), et 18 % dans le groupe très posi-if (VP, SVA > 9,5 cm). Les patients classés dans le groupe N à sixemaines restaient tous dans ce groupe à six mois et à 92 % à un an.es patients du groupe P, restaient à 67 % dans ce groupe à six moist 50 % à un an, 28 % d’entre eux améliorait leur équilibre passantans le groupe N à six mois et 25 % à un an. Certains aggravaienteur déséquilibre (6 % à six mois et 28 % à un an) en passant dans leroupe VP.es patients classés dans le groupe VP à six semaines restaient dans3 % des cas dans ce groupe à six mois et un an, 57 % d’entre euxmélioraient leur alignement en passant dans le groupe P.onclusion.— La correction des déformations sagittales peut êtrebtenue par la réalisation d’OTP. Les patients avec un alignementostopératoire idéal à six semaines maintiennent ces résultats àn an (92 %). Ceux avec une correction sub-optimale ont tendancemaintenir, voire à améliorer, leur alignement avec cependant

7 % de détérioration des résultats. L’obtention d’une correctionagittale complète est donc fondamentale afin d’obtenir un succèslinique chez ces patients. Lorsque cette correction est obtenuen postopératoire précoce, elle se maintient habituellement danse temps.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.086

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révalence et facteurs de risques deéveloppement d’une cyphose jonctionelleroximale après chirurgie de réalignement parstéotomies transpédiculaires

répMt

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

irginie Lafage ∗, Christopher Ames , Bertrand Moal ,ichard Hostin , Praveen Mummaneni , Khaled Kebaish ,ustin Smith , Benjamin Blondel , Christopher Shaffrey ,ric Klineberg , Shay Bess , Frank Schwab , Jean-Pierre Farcy

306 E 15 street, New York 10003 NY, 10003 New York, États-UnisAuteur correspondant.

ntroduction.— L’objectif de cette étude est d’analyser la préva-ence et les facteurs de risque de développement de cyphosesonctionelles (CJ) après ostéotomies lombaires transpédiculaires.’hypothèse retenue ici est que les cas de CJ peuvent survenir rapi-ement en postopératoire chez les patients ayant subi un importantéalignement sagittal. Une étude des paramètres radiographiquesvant et après la chirurgie pourrait donc identifier des facteurs deisques de CJ.éthode.— Cette analyse est basée sur une étude multicentrique,onsécutive et rétrospective de patients avec déformation rachi-ienne traités par ostéotomie transpédiculaires. Le ratio de patientsyant développé une CJ était identifié sur un total de 54 patientsvec un suivi radiographique à six mois, un an et deux ans. Les fac-eurs de risque étaient étudiés sur 75 patients traités par une fusionourte (T10-L2) avec un suivi radiographique à six mois. Le diagnos-ic de CJ était défini radiologiquement par une cyphose supérieure10◦et un changement de plus de 10◦ entre vertèbre instrumentée

upérieure et celle deux niveaux au-dessus (VIS et VIS+2).ésultats.— L’analyse des patients avec un suivi postopératoire àeux ans retrouvait un taux de CJ à 39 %, sans différence signifi-ative entre fusion courte et longue. Dans 82 % des cas de CJ, laéformation était déjà présente lors du suivi précédent. Le taux deévision était de 15 %, dont seulement 4 % due à la présence d’uneJ. Chez les patients avec un suivi à six mois et traités par fusionsourtes, les facteurs de risque identifiés étaient : un alignementyphotique neutre entre VIS et VIS+2, un âge supérieur à 55 et uneordose lombaire idéalement ou trop corrigée. Aucun des patientsyant au plus un de ces facteurs de risques ne présentait de CJ,lors qu’elle était retrouvée chez 42 % des patients présentant lesrois facteurs de risques.iscussion.— Le développement d’une CJ en postopératoire pré-oce reste rare, par contre le taux à deux ans est important (39 %).ependant, il ne requière une révision chirurgicale que dans 4 % desas. Pour les fusions courtes, les facteurs de risque étaient la pré-ence d’une cyphose locale au-dessus de l’instrumentation, l’âge,t la correction lombaire. Des travaux supplémentaires sont néces-aires afin déterminer l’impact clinique des cas de CJ et d’établirne définition clinique plus que radiographique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.087

17orrection chirurgicale des déformationsachidiennes de l’adulte : analyse radiographiquees échecs de réalignement en fonction du type deéformationertrand Moal ∗, Frank Schwab , Christopher Ames , Justin Smith ,raveen Mummaneni , Gregory Mundis , Jamie Terran ,ric Klineberg , Robert Hart , Benjamin Blondel ,hristopher Shaffrey , Virginie Lafage , Jean-Pierre Farcy

306, E 15 street, 10003 New York, États-UnisAuteur correspondant.

ntroduction.— La douleur et l’handicap chez les adultes atteintse déformations rachidiennes sont corrélés à différents paramètresadiographiques. L’objectif principal de la chirurgie est de restau-er un alignement spino-pelvien harmonieux. Le but de cette étude

tait d’évaluer l’efficacité du traitement chirurgical à corriger cesaramètres radiologiques en fonction du type de déformation.éthode.— Il s’agit d’une étude prospective, consécutive et mul-

icentrique de patients adultes (>18 ans) pris en charge pour une