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A. L'Amérique du Nord 1. Les Etats-Unis a. Données générales L’Economie PIB (12 268 387 millions d'euros en 2010) PIB/HABITANT 46 000 $ par habitant. Population 305 707 525 habitants. Taux de chômage 7,20% (4,6% OECD 07). Salaire annuel moyen 49 996 USD (selon le New York Times). Nombre d'heures travaillées par an 1960 heures par personne qui travaille. Durée de la période d'essai / du préavis Le préavis généralement accepté et pratiqué est de 2 semaines. Langues parlées Anglais et Espagnol. Religions Protestants, Catholiques et autres. Monnaie US Dollars Décalage horaire UTC -5 (en temps standard). Régime politique République de tradition Démocratique. b. Actualités La crise et aujourd'hui Désendettement des ménages se poursuit, bien que la progression des crédits à la consommation est augmentés quelque peu. Le taux d'emprunt des entreprises reste très bas. Accords d'emprunt avec des conditions moins strictes. Sous l'impulsion de la reprise les marchés boursiers ont regagné environ deux tiers de la capitalisation perdue pendant la crise. Récupération de 1½ million d'emplois sur les 8½ millions perdus en 2008/2009 Dans l'avenir Projections de croissance de 2¾ % en 2011 et de 3 % en 2012 Réduction des dépenses fédérales, pourrait entrainer une réduction de l'effet global de la relance. Baisse significative des prix de l'immobiliser, ce qui pourrait avoir des effets nocifs sur le patrimoine des ménages. La consommation privée est en hausse, notamment de biens durables, ce qui pourrait déjouer les prévisions de baisse. L'inflation devrait augmenter de 2¼ % cette année et de 1½ % l’an prochain. Dans ce contexte, la formule appropriée pour les États-Unis consiste à maintenir une politique monétaire accommodante, accompagnée de mesures propres à donner une assise plus solide aux finances publiques. Une stratégie crédible de stabilisation de la dette publique à moyen terme et une amorce de rééquilibrage budgétaire en 2011 sont requises

Amérique

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Amérique Logistique et transport

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A. L'Amérique du Nord

1. Les Etats-Unis

a. Données générales

L’Economie PIB (12 268 387 millions d'euros en 2010)

PIB/HABITANT 46 000 $ par habitant.

Population 305 707 525 habitants.

Taux de chômage 7,20% (4,6% OECD 07).

Salaire annuel moyen 49 996 USD (selon le New York Times).

Nombre d'heures travaillées par an 1960 heures par personne qui travaille.

Durée de la période d'essai / du préavis Le préavis généralement accepté et pratiqué est de 2 semaines.

Langues parlées Anglais et Espagnol.

Religions Protestants, Catholiques et autres.

Monnaie US Dollars

Décalage horaire UTC -5 (en temps standard).

Régime politique République de tradition Démocratique.

b. Actualités

La crise et aujourd'hui

Désendettement des ménages se poursuit, bien que la progression des crédits à la consommation est augmentés quelque peu.

Le taux d'emprunt des entreprises reste très bas.

Accords d'emprunt avec des conditions moins strictes.

Sous l'impulsion de la reprise les marchés boursiers ont regagné environ deux tiers de la capitalisation perdue pendant la crise.

Récupération de 1½ million d'emplois sur les 8½ millions perdus en 2008/2009

Dans l'avenir Projections de croissance de 2¾ % en 2011 et de 3 % en 2012

Réduction des dépenses fédérales, pourrait entrainer une réduction de l'effet global de la relance.

Baisse significative des prix de l'immobiliser, ce qui pourrait avoir des effets nocifs sur le patrimoine des ménages.

La consommation privée est en hausse, notamment de biens durables, ce qui pourrait déjouer les prévisions de baisse.

L'inflation devrait augmenter de 2¼ % cette année et de 1½ % l’an prochain.

Dans ce contexte, la formule appropriée pour les États-Unis consiste à maintenir une politique monétaire accommodante, accompagnée de mesures propres à donner une assise plus solide aux finances publiques. Une stratégie crédible de stabilisation de la dette publique à moyen terme et une amorce de rééquilibrage budgétaire en 2011 sont requises

d’urgence.

2. Le Canada

a. Données générales

Population 33 311 400 habitants.

PIB/HABITANT 39800 $ (46ème rang).

Taux de chômage 6,6%

Salaire annuel minimum 8,50 dollars canadiens/heure.

Nombre d'heures travaillées par an 1987,5 (sur la base d'une semaine de 37,5 heures x 52 semaines/an).

Durée de la période d'essai Période d'essai de 3 mois

Emploi à temps partiel/total 11-15% / 75-81

Langues Anglais, Français au Québec.

Religions Catholicisme : 43,6%, Protestantisme : 29,2%.

Monnaie Dollar Canadien (CAD).

Décalage horaire UTC -3,5 à -8.

Régime politique Monarchie Constitutionnelle et Système Fédéral de Gouvernement Parlementaire

b. Actualités

La crise et aujourd'hui

L'évolution économique du Canada au cours des douze derniers mois a été similaire à celle des Etats-Unis.

Faiblesse des exportations Canadienne du à la baisse d'activité des Etats-Unis.

Dépenses sur importations en hausse du fait des dépenses d'investissement sur fond d'appréciation de la monnaie.

Fléchissement de l'économie intérieur.

Perte de vigueur du secteur logement.

Politique macroéconomique très accommodante, car la production est encore environ 2 % en dessous de son niveau potentiel.

Dans l'avenir Prévision de 2¾ % pour cette année

La demande intérieure et les investissements privés sont dopés par la hausse de cours de matières premières.

Le dollar Canadien fort continue de freiner la croissance et pourrait dégrader à court terme les marchés financiers et les patrimoines des ménages.

Un niveau d'activité avec les Etats-Unis plus faible que prévue

B. L'Amérique Latine

1. Données générales

La région est constituée de deux blocs sous-régionaux distincts : l’Amérique centrale - Belize, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama, les Caraïbes (13 pays) et le Mexique ; l’Amérique du Sud, qui comprend la Communauté andine - Colombie, Equateur, Bolivie, Pérou, Venezuela - d’une part, le Mercosur - Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay - et le Chili d’autre part.

Les 2 géants le Brésil et le Mexique.

L’économie PIB : 4587 milliards

PIB/HABITANT 10920 $

Population 567 millions

Emploi Taux de chômage : 6,8%

Langues Espagnol et Portugais.

2. Actualités

La crise et aujourd'hui

La région Amérique latine et Caraïbes (ALC) a bien surmonté la récession mondiale et doit maintenant s’efforcer de maîtriser deux puissants courants porteurs : la hausse des cours des matières premières et les afflux massifs de capitaux.

L'activité réelle a progressé d'environ 6 % en 2010.

La Chine exerce une demande vive de matières premières aux pays Latins.

Bien que les cours des matières premières aient une incidence favorable sur les comptes courants, les déficits se creusent et devraient continuer à s'élargir du fait de la vigueur de la demande intérieure.

Hausse de l'inflation en Amérique Australe et centrale.

Le Mexique n'a pas à craindre une surchauffe de production.

Croissance de la région à un niveau moyen de 4¾ % en 2011 et de 4¼ % en 2012

Les perspectives des pays exportateurs de matières premières (EMFI), Brésil, Chili, Colombie, Pérou et Uruguay, tablent sur 4¾ % cette année. Il y a cependant des signes de surchauffe potentielle et les afflux de capitaux ont été source de tension. Par exemple, le taux d’expansion du crédit réel au Brésil et en Colombie augmente de 10 à 20 % par an, selon les données les plus récentes. En outre, au Brésil, le crédit par habitant a doublé peu ou prou au cours des cinq dernières années.

Les perspectives économiques du Mexique continuent à être intimement liées à celles des États-Unis. Ces dernières s’étant légèrement améliorées, les projections de l’activité réelle au Mexique tablent maintenant sur une expansion de 4½ % en 2011, soit environ ¾ de point de plus qu’en octobre.

En Amérique centrale, et au Panama en particulier, la reprise s’affermit sous l’effet de la demande extérieure, et les écarts entre la production et le potentiel sont presque comblés. Le rebond des envois de fonds de l’étranger y est aussi pour quelque chose.

Les perspectives des pays des Caraïbes se sont améliorées du fait de la

reprise mondiale. On prévoit maintenant pour 2011 une croissance de 4¼ %. Cela tient cependant pour une large part à la vigueur économique de la République Dominicaine et à la reconstruction à la suite du tremblement de terre en Haïti. Si l’on fait exclusion de ces deux pays, la projection de croissance pour les Caraïbes est ramenée à 2¼ %. Néanmoins, les contraintes dues au niveau élevé de la dette publique font que l’évolution économique à venir de ces pays est étroitement liée à celle de l’environnement extérieur.

Dans l'avenir Sur le court terme, le niveau élevé des cours des matières premières et des flux de capitaux permet de penser que la croissance pourrait dépasser les prévisions. Cependant ces conditions pourraient déclencher une envolée de la demande et du crédit qui, si elle était débridée, pourrait se solder par un effondrement de l'activité.

Tout les pays frontaliers au Brésil profitent de sa croissance directement, un ralentissement de la croissance au Brésil mettrait à mal l'activité économique de ceux-ci.

Si une flambée des cours pétroliers venait à causer un tassement de la croissance mondiale, cela ferait chuter les exportations de matières premières latino-américaines.

Il importe que les politiques macroéconomiques de la région restent vigilantes, compte tenu du risque de surchauffe.

Dans les pays où la monnaie n’est pas soumise à de fortes pressions à la hausse sous l’effet des afflux de capitaux et où la politique monétaire est encore expansionniste, il convient de ramener plus rapidement les taux directeurs à des niveaux plus neutres.

Dans les pays du groupe des pays exportateurs de matières premières financièrement intégrés (EMFI), c’est une nécessité que de porter une attention particulière à la politique budgétaire en raison de la pression des afflux de capitaux, des taux de change déjà élevés et des taux directeurs supérieurs à ceux des autres pays.

Ailleurs, il importe de réduire l'endettement et de regagner une certaine marge de manœuvre budgétaire.

Des réformes macro prudentielles sont requises principalement pour d’endiguer une expansion excessive du crédit et un afflux persistant de capitaux.