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Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012 A85 Résultat.— Les patients sont âgés de 19 à 70 ans (moyenne = 52 ans). Le sex ratio est 76 % femmes/34 % hommes. L’évolution de ENS/10 douleur est : initiale = 6,78 ; à six mois = 4, soit —2,78 ; réponse positive = 76 % (130/150 pour les fibromyalgies et 25/50 autres ; pas de réponse = 26/150). ENS fatigue passe de 7,53 à 3,84 (—3,69). HAD augmente de 40 %. Dix-neuf pour cent des patients ont obtenu une diminution significative des traitements médicamenteux et 26 % ont repris une activité physique et/ou professionnelle. Conclusion.— Cette étude de suivi sur 18 mois objective l’efficacité de la SMT dans la prise en charge des douleurs chroniques. Cette technique est non invasive et sans effets indésirables graves. Elle s’intègre désormais dans notre centre dans une démarche de prise en charge pluridisciplinaire. De plus, de nouvelles perspectives s’ouvrent à cette technique : acouphènes, colopathie fonctionnelle. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.232 TO35 Repérage échographique pour neuromodulation périnerveuse (PNS) sur branches infrapatellaires du genou B. Bouché a , S. Narouze b , T. Goroszeniuk c , A. Suarez a , J. Lemarie a a Centre de douleur chronique, de neuromodulation et d’hypnose médicale, clinique Brétéché, Nantes, France b Center for pain management, Summa Western Reserve Hospital, Cuyahoga Falls, États-Unis c Department of pain management, St-Guy’s and St-Thomas’ hospital, London, Royaume-Uni Objectifs.— La douleur chronique postopératoire (DCPO) après chirurgie du genou est fréquente après chirurgie : arthroplas- tie, ligamentoplastie. Le développement douloureux implique des mécanismes centraux et locaux. Nous présentons une série de dix patients ayant bénéficié d’une neuromodulation périnerveuse (PNS = PériNerveuse Stimulation) avec l’aide du repérage échogra- phique. Patients et méthodes.— Dix patients souffrent de DCPO survenue après chirurgie du genou. La prise en charge a consisté en thérapeu- tiques usuelles : médicaments ; TENS ; épidurales ; physiothérapie. Elle est sans succès sur la douleur : EVA > 7/10 après plus de six mois de prise en charge. Le premier temps de la prise en charge consiste en un test infiltratif avec anesthésiques locaux du nerf saphène réa- lisé sous repérage échographique en situation transsartorius. En cas de test positif (diminution de la douleur de plus de 90 %), prou- vant l’implication des branches infra patellaires du nerf saphène, un cathéter périnerveux analgésique continue est implanté sous échographie, pendant au moins 15 jours. Environ 30 % des patients voient la DCPO diminuer de fac ¸on durable à plus de six mois de 50 %. Pour les autres patients, une électrode de neuromodulation (Octad, Medtronic) est positionnée dans la région médiale et infé- rieure du genou et tunnélisée. Un test long de neuromodulation externe de plus de 15 jours est réalisé. Si le test est positif (dimi- nution de plus de 90 % des douleurs et couverture de plus de 90 % du territoire anatomique), l’implantation définitive est réalisée : branchement de l’électrode à un stimulateur sous-cutané (Prime Advanced, Medtronic). Résultat.— Douze mois après l’implantation, tous les patients reportent 90 à 100 % de couverture analgésique de la zone dou- loureuse. Les EVA diminuent de 7/10à 0à 2/10. Tous les patients ont augmenté leurs activités fonctionnelles : marche, tolérances des positions assises et debout. Aucune complication grave n’est survenue. Conclusion.— L’échographie est un outil fondamental pour la prise en charge des patients souffrant de DCPO du genou. Elle permet la réalisation du test infiltartif et la pose du cathéter périnerveux sur le nerf saphène, prédictifs de l’efficacité ulté- rieure de la PNS. L’échographie permet de réaliser la PNS, sur les branches infra patellaires du saphène. La PNS est une méthode peu invasive et très efficace pour la prise en charge des DCPO du genou. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.233 TO36 Analyse de l’effet thérapeutique à trois mois des infiltrations du nerf pudendal dans les névralgies pudendales par syndrome canalaire. Étude prospective, randomisée à trois bras, comparant l’efficacité des corticoïdes locaux à des infiltrations à grands volumes versus bras contrôle. Réalisée chez 201 patients J.-J. Labat a , T. Riant b , R. Robert a , B. Rioult b , A. Lassaux c , M. Khalfallah f , B. Rabischong d , A.-M. Leroi e a Centre fédératif de pelvipérinéologie, CHU de Nantes, Nantes, France b CETD M.-Bensignor, CCS Nantes, France c Hôpital Rostchild, AP—HP, Paris, France d CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France e Explorations fonctionnelles, CHU de Rouen, Rouen, France f Hôpital de la Côte-Basque, Bayonne, France Objectifs.— Comparer l’évolution de la douleur de patients souf- frant d’une névralgie pudendale depuis plus de six mois, définie par quatre critères cliniques (critères cliniques de Nantes : douleur située dans le territoire du nerf, prédominant en station assise, ne réveillant habituellement pas la nuit, ne s’accompagnant pas de déficit objectif de la sensibilité superficielle du périnée), à trois mois, après injection en aveugle pour le patient et le médecin évaluateur, de fac ¸on randomisée soit d’un anesthésique local seul (bras contrôle A), soit associé à des corticoïdes (groupe B) soit d’un anesthésique, de corticoïdes et d’un grand volume de sérum physiologique (groupe C). Patients et méthodes.— Étude multicentrique (Nantes, Paris, Bayonne, Rouen, Clermont-Ferrand, Lyon) avec une méthodolo- gie standardisée, randomisée, contrôlée, en simple insu, réalisée dans le cadre d’un PHRC. L’injection était réalisée sous scanner de fac ¸on simultanée au niveau du ligament sacro-épineux et dans l’aponévrose du muscle obturateur interne (canal d’Alcock) avec injection de produit de contraste pour vérifier la bonne diffu- sion du produit et d’un anesthésique local permettant d’évaluer un bloc diagnostique (diminution de plus de 50 % de la douleur postinfiltration), et selon la randomisation en trois groupes iden- tiques. Bras A (contrôle) : anesthésique local (AL), bras B (usuel) : AL et corticoïdes, Bras C (grand volume) : AL+ Corticoïdes+ Sérum physiologique. La douleur maximale de la journée était mesu- rée quotidiennement par auto évaluation sur une période de 15 jours et moyennée, elle devait être supérieur à 40/100. Cri- tère principal : à trois mois, gain de plus de 30 points sur 100 ou un gain de 50 % dans les groupes avec et sans corticoïdes (A vs B + C). Critères secondaires : comparaison de chaque groupe entre eux, à un, deux et trois mois, de l’évolution de l’intensité douloureuse, mais aussi de la sensation d’amélioration, de la qua- lité de vie, des paramètres psychologiques et de l’impotence fonctionnelle. Résultat.— Quatre-vingt-deux pour cent des patients ont eu un bloc transitoirement positif. Seul 13 % des patients ont eu un gain supérieur à 30 %. Il n’existe pas de différence significative entre les groupes avec ou sans corticoïdes. Il n’existe pas de différence significative entre chacun des bras, à 1,2,3 mois et quelque soit le paramètre considéré (douleur, amélioration, qualité de vie, impo- tence fonctionnelle). À trois mois le gain est de 13% (EVA max

Analyse de l’effet thérapeutique à trois mois des infiltrations du nerf pudendal dans les névralgies pudendales par syndrome canalaire. Étude prospective, randomisée à trois

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Résultat.— Les patients sont âgés de 19 à 70 ans (moyenne = 52 ans).Le sex ratio est 76 % femmes/34 % hommes. L’évolution deENS/10 douleur est : initiale = 6,78 ; à six mois = 4, soit —2,78 ;réponse positive = 76 % (130/150 pour les fibromyalgies et25/50 autres ; pas de réponse = 26/150). ENS fatigue passe de7,53 à 3,84 (—3,69). HAD augmente de 40 %. Dix-neuf pour cent despatients ont obtenu une diminution significative des traitementsmédicamenteux et 26 % ont repris une activité physique et/ouprofessionnelle.Conclusion.— Cette étude de suivi sur 18 mois objective l’efficacitéde la SMT dans la prise en charge des douleurs chroniques. Cettetechnique est non invasive et sans effets indésirables graves. Elles’intègre désormais dans notre centre dans une démarche de priseen charge pluridisciplinaire. De plus, de nouvelles perspectivess’ouvrent à cette technique : acouphènes, colopathie fonctionnelle.

http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.232

TO35Repérage échographique pour neuromodulationpérinerveuse (PNS) sur branches infrapatellairesdu genouB. Bouché a, S. Narouze b, T. Goroszeniuk c, A. Suarez a,J. Lemarie a

a Centre de douleur chronique, de neuromodulation et d’hypnosemédicale, clinique Brétéché, Nantes, Franceb Center for pain management, Summa Western Reserve Hospital,Cuyahoga Falls, États-Unisc Department of pain management, St-Guy’s and St-Thomas’hospital, London, Royaume-Uni

Objectifs.— La douleur chronique postopératoire (DCPO) aprèschirurgie du genou est fréquente après chirurgie : arthroplas-tie, ligamentoplastie. Le développement douloureux implique desmécanismes centraux et locaux. Nous présentons une série dedix patients ayant bénéficié d’une neuromodulation périnerveuse(PNS = PériNerveuse Stimulation) avec l’aide du repérage échogra-phique.Patients et méthodes.— Dix patients souffrent de DCPO survenueaprès chirurgie du genou. La prise en charge a consisté en thérapeu-tiques usuelles : médicaments ; TENS ; épidurales ; physiothérapie.Elle est sans succès sur la douleur : EVA > 7/10 après plus de six moisde prise en charge. Le premier temps de la prise en charge consisteen un test infiltratif avec anesthésiques locaux du nerf saphène réa-lisé sous repérage échographique en situation transsartorius. En casde test positif (diminution de la douleur de plus de 90 %), prou-vant l’implication des branches infra patellaires du nerf saphène,un cathéter périnerveux analgésique continue est implanté souséchographie, pendant au moins 15 jours. Environ 30 % des patientsvoient la DCPO diminuer de facon durable à plus de six mois de50 %. Pour les autres patients, une électrode de neuromodulation(Octad, Medtronic) est positionnée dans la région médiale et infé-rieure du genou et tunnélisée. Un test long de neuromodulationexterne de plus de 15 jours est réalisé. Si le test est positif (dimi-nution de plus de 90 % des douleurs et couverture de plus de 90 %du territoire anatomique), l’implantation définitive est réalisée :branchement de l’électrode à un stimulateur sous-cutané (PrimeAdvanced, Medtronic).Résultat.— Douze mois après l’implantation, tous les patientsreportent 90 à 100 % de couverture analgésique de la zone dou-loureuse. Les EVA diminuent de 7/10 à 0 à 2/10. Tous les patientsont augmenté leurs activités fonctionnelles : marche, tolérancesdes positions assises et debout. Aucune complication grave n’est

survenue.Conclusion.— L’échographie est un outil fondamental pour laprise en charge des patients souffrant de DCPO du genou. Ellepermet la réalisation du test infiltartif et la pose du cathéter

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érinerveux sur le nerf saphène, prédictifs de l’efficacité ulté-ieure de la PNS. L’échographie permet de réaliser la PNS, sur lesranches infra patellaires du saphène. La PNS est une méthodeeu invasive et très efficace pour la prise en charge des DCPO duenou.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.233

O36nalyse de l’effet thérapeutique à trois mois des

nfiltrations du nerf pudendal dans les névralgiesudendales par syndrome canalaire. Étuderospective, randomisée à trois bras, comparant

’efficacité des corticoïdes locaux à desnfiltrations à grands volumes versus bras contrôle.éalisée chez 201 patients

.-J. Labat a, T. Riant b, R. Robert a, B. Rioult b, A. Lassaux c,. Khalfallah f, B. Rabischong d, A.-M. Leroi e

Centre fédératif de pelvipérinéologie, CHU de Nantes, Nantes,ranceCETD M.-Bensignor, CCS Nantes, FranceHôpital Rostchild, AP—HP, Paris, FranceCHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FranceExplorations fonctionnelles, CHU de Rouen, Rouen, FranceHôpital de la Côte-Basque, Bayonne, France

bjectifs.— Comparer l’évolution de la douleur de patients souf-rant d’une névralgie pudendale depuis plus de six mois, définiear quatre critères cliniques (critères cliniques de Nantes : douleurituée dans le territoire du nerf, prédominant en station assise, neéveillant habituellement pas la nuit, ne s’accompagnant pas deéficit objectif de la sensibilité superficielle du périnée), à troisois, après injection en aveugle pour le patient et le médecin

valuateur, de facon randomisée soit d’un anesthésique local seulbras contrôle A), soit associé à des corticoïdes (groupe B) soit’un anesthésique, de corticoïdes et d’un grand volume de sérumhysiologique (groupe C).atients et méthodes.— Étude multicentrique (Nantes, Paris,ayonne, Rouen, Clermont-Ferrand, Lyon) avec une méthodolo-ie standardisée, randomisée, contrôlée, en simple insu, réaliséeans le cadre d’un PHRC. L’injection était réalisée sous scannere facon simultanée au niveau du ligament sacro-épineux et dans’aponévrose du muscle obturateur interne (canal d’Alcock) avecnjection de produit de contraste pour vérifier la bonne diffu-ion du produit et d’un anesthésique local permettant d’évaluern bloc diagnostique (diminution de plus de 50 % de la douleurostinfiltration), et selon la randomisation en trois groupes iden-iques. Bras A (contrôle) : anesthésique local (AL), bras B (usuel) :L et corticoïdes, Bras C (grand volume) : AL+ Corticoïdes+ Sérumhysiologique. La douleur maximale de la journée était mesu-ée quotidiennement par auto évaluation sur une période de5 jours et moyennée, elle devait être supérieur à 40/100. Cri-ère principal : à trois mois, gain de plus de 30 points sur 100 oun gain de 50 % dans les groupes avec et sans corticoïdes (As B + C). Critères secondaires : comparaison de chaque groupentre eux, à un, deux et trois mois, de l’évolution de l’intensitéouloureuse, mais aussi de la sensation d’amélioration, de la qua-ité de vie, des paramètres psychologiques et de l’impotenceonctionnelle.ésultat.— Quatre-vingt-deux pour cent des patients ont eu unloc transitoirement positif. Seul 13 % des patients ont eu un gainupérieur à 30 %. Il n’existe pas de différence significative entrees groupes avec ou sans corticoïdes. Il n’existe pas de différence

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oyennée) et 35 % des patients se sont estimés améliorer, et ce,uel que soit le bras.onclusion.— Le bloc anesthésique pudendal reste indispensable auiagnostic. Les corticoïdes n’apportent pas de gain thérapeutique.e traitement de référence reste la chirurgie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.234

O37tude prospective de l’effet de la stimulation duône terminal dans les névralgies périnéalesebelles : résultats préliminaires. Buffenoir a, O. Hamel a, T. Riant b, J.-J. Labat b, J. Nizard c,.-P. Nguyen a, E. Bord a, R. Robert b

Neurotraumatologie-neurochirurgie, CHU Nantes, Nantes, FranceCentre de pelvipérinéologie, CHU Nantes, Nantes, FranceCentre d’évaluation et de traitement de la douleur, CHU Nantes,antes, France

bjectifs.— La libération chirurgicale du nerf pudendal dans lesévralgies périnéales répondant aux critères de Nantes se révèle

terme peu ou pas efficace chez environ 30 % des patients.a littérature comporte plusieurs études des effets des diffé-entes techniques de stimulation électrique. Quelques étudesapportent l’effet de la stimulation cordonale postérieure et peue la stimulation du cône terminal. Les résultats sont difficiles

interpréter du fait d’une grande hétérogénéité des popula-ions stimulées tant au niveau des caractéristiques des douleursu’au niveau du moment auquel est proposée la neurostimulation.ette étude prospective a donc pour but d’étudier l’effet de latimulation du cône terminal chez des patients présentant uneévralgie périnéale rebelle après chirurgie de libération du nerfudendal.atients et méthodes.— Onze patients ont actuellement été inclusgés de 32 à 71 ans. Ces patients sont tous suivis dans le cadre de laonsultation pluri disciplinaire d’algie périnéale et ont été inclus à8 mois en moyenne de la chirurgie de libération. Pour six patientsl s’agit d’une névralgie bilatérale. Tous les patients présentent uneouleur cotée à plus de 6/10 sur l’échelle visuelle analogique (EVA),e peuvent tenir la position assise plus d’une heure et se jugent trèsimités dans leur activité quotidienne. Ces patients sont évalués sures trois critères avant stimulation, pendant la période de test,uis tous les deux mois lorsque l’implantation du générateur estécidée.ésultat.—Quatre électrodes ont été implantées par technique chi-urgicale, et sept percutanées utilisant l’introducteur Épidouceur®.eux complications ont été recensées (déplacement d’électrodeans un cas et une infection sous-cutanée). Après un test de5 jours, dix patients jugeaient positif l’effet de la stimulation etnt souhaité l’implantation du générateur. Après un suivi comprisntre deux et dix mois, cinq patients sont satisfaits ou très satisfaitse l’effet de la stimulation (diminution EVA supérieure à 50 %, dimi-ution de la gène quotidienne et facilitation de la position assise),uatre peu améliorés mais allèguent néanmoins une facilitation dea position assise, et un pas du tout amélioré. La principale carac-éristique des paramètres de stimulation que nous constatons esta nécessité de se placer dans une gamme de fréquences élevée> 150 Hz).onclusion.— Ces résultats préliminaires sont encourageants chezette population en échec thérapeutique mais le faible recul eta petite taille de la population nous interdisent toute conclusion

ctuellement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.235Ollc

Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012

O38rise en charge des douleurs chroniqueselviennes par atteintes des nerfs ilio-inguinaux,énito fémoraux et/ou hypogastriques partimulation périnerveuse (PNS) : apport de’échographie. Bouché a, E. Eisenberg b, A. Suarez a, T. Goroszeniuk c,. Lemarie a

Centre de douleur chronique, de neuromodulation et d’hypnoseédicale, clinique Brétéché, Nantes, FranceDépartement d’anesthésie et de douleur, pôle république,lermont-Ferrand, FranceDepartment Of Pain Management, St Guy’s And Sthomas’hospital, London, Royaume-Uni

bjectifs.— Les douleurs chroniques postopératoires par impli-ations des nerfs Ilio Inguinaux (II), GénitoFémoraux (GF) et/ouypogastriques (H) sont fréquentes dans un contexte postopé-atoire : herniorraphie. Nous décrivons une prise en charge de5 patients souffrant de douleurs chroniques rebelles.atients et méthodes.— Quinze patients souffrent depuis plus de unn de douleurs chroniques postopératoires dans la région abdomino-elvienne. Les prises en charges classiques sont sans succès. Leiagnostic positif est basé sur l’histoire clinique et les PES. Leremier temps consiste en bloc test anesthésique, réalisé sous écho-raphie. Il affirme le diagnostic et le(s) nerf(s) impliqué(s). Dansn second temps, une analgésie prolongée (plus de 15 jours) parathéter périnerveux sélectif est réalisée, avec évaluation multi-odale au long cours. Si les critères d’implantation de stimulationédullaire sont remplies, avec des tests locorégionaux positifs,

ous réalisons ensuite la pose sous échographie d’électrode(s) detimulation médullaire en position périnerveuse (PNS) (Pisces Quad,edtronic), avec un test évaluatif prolongé, sur la douleur et laouverture analgésique (plus de deux semaines). Une fois le testositif au long cours, un stimulateur permanent est implanté (Primedvanced, Medtronic).ésultat.— Le suivi après implantation définitive est de plus 12 mois.ous les patients sont une couverture analgésique de plus de 80 % etne EVA douleur qui baisse de 6 à 9/10 à moins de 4/10. Ils stoppentoute médication complémentaire antalgique et plus de la moitiéetravaille. Aucune complication n’est survenue.onclusion.— Cette étude objective la place primordiale de

’échographie dans la prise en charges des atteintes des nerfsbdominopelviens postopératoires. Elle permet la réalisation duest diagnostique, du test locorégional sélectif au long cours et’implantation pour la PNS.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.236

O39timulation périnerveuse (PNS) pour douleurhronique suprascapulaire : aide de l’échographie. Bouché a, S. Narouze b, T. Goroszeniuk c, E. Eisenberg d,. Suarez a, J. Lemarie a

Centre de douleur chronique, de neuromodulation et d’hypnoseédicale, clinique Brétéché, Nantes, FranceCenter For Pain Management, Summa Western Reserve Hospital,uyahoga Falls, États-UnisDepartment Of Pain Management, St Guy’s And St Thomas’ospital, London, Royaume-UniDépartement d’anesthésie et de douleur, pôle république,lermont-Ferrand, France

bjectifs.— Les pathologies rhumatismales et les séquelles dou-oureuses après multiples chirurgies ou traumatismes répétés de’épaule entraînent des douleurs chroniques. Le nerf impliqué danses douleurs persistantes est le nerf supra scapulaire (NSS). Nous