Annexe VI e3h6 finalreport DCI-NSAED 2015 356-029 FINALcercle.lu/wp-content/uploads/2016/02/Annexe-VI_e3h6... · 2018. 2. 7. · 2014 Page 6 sur 113 Annexe VI_e3h6_finalreport_DCI-NSAED

DCI-NSAED 2015/356-029 01.03.2015 – 29.02.2016

2014 Page 1 sur 113 Annexe VI_e3h6_finalreport_DCI-NSAED 2015_356-029_FINAL.doc

ANNEXE VI RAPPORT NARRATIF FINAL

Contrat de Subvention : DCI-NSAED 2015/356-029

Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union Européenne 2015 “S’engager en tant que société civile dans la mise en œuvre du nouveau cadre après-2015 et dans l’année européenne pour le développement”

DCI-NSAED 2015/356-029 01.03.2015 – 29.02.2016


Table des matières

1. Description ................................................................................................................................4 2. Évaluation de la mise en œuvre des activités de l’action...........................................5 2.1 Résumé de l'action .............................................................................................................................5 2.2 Résultats et activités....................................................................................................................... 18 2.2.1 Résultats Plaidoyer ....................................................................................................................................18 2.2.2 Résultats Sensibilisation..........................................................................................................................36 2.2.3 Résultats Renforcement des Capacités..............................................................................................61

2.3 Durabilité ........................................................................................................................................... 69 2.4 Questions transversales ................................................................................................................ 71 2.5 Suivi et Evaluation........................................................................................................................... 73 2.5.1 Suivi et Evaluation du volet « Plaidoyer » ........................................................................................73 2.5.2 Suivi et Evaluation du volet « Sensibilisation » .............................................................................75 2.5.3 Suivi et Evaluation du volet « Renforcement des Capacités » .................................................82 2.5.4 Evaluation Externe.....................................................................................................................................91

2.6 Leçons apprises ................................................................................................................................ 95 2.7 Documents Produits ....................................................................................................................... 98 2.8 Marchés............................................................................................................................................ 108

3. Bénéficiaires/entités affiliées et autre coopération ..............................................109 4. Visibilité.................................................................................................................................111 5. Lieu d’archivage des dossiers, documents comptables et pièces justificatives 112 Transfert de propriété..............................................................................................................113


Liste des acronymes utilisés dans le rapport AED Année Européenne pour le Développement ALDE Alliance for Liberals and Democrats for Europe Group ARCAN Agence pour la Relance Culturelle et Artistique dans le Nord (troupe de théâtre

burkinabé) ASTM Action Solidarité Tiers Monde (ONG luxembourgeoise) BEPS Base Erosion and Profit Shifting BEI Banque Européenne d’Investissement CA Conseil d’Administration CID Comité interministériel pour le développement CITIM Centre Information Tiers Monde (bibliothèque de l’ASTM) CLAE Comité de liaison des associations d’étrangers CPD Cohérence des Politiques pour le Développement CODEV Committee on Developoment Cooperation COTA Collectif d'Echanges pour la Technologie appropriée (Collectif belge d’ONG

francophones) CSA Civil Society Alliance DG DEVCO Directorate-General for International Cooperation and Development (European

Commission) DIE Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (German Development Institute) EURODAD European Network on Debt and Development EYD European Year for Development FAC Foreign Affairs Council FOPO Forum Politique (groupe de travail du Cercle) ILO International Labour Organisation LAPAS Latvian Platform for Development Coopération (plateforme lettone pour la

coopération au développement) LCGB Lëtzebuerger Chrëschtlechen Gewerkschaftsbond (Luxembourgish Christian Trade

Union) MAEE Ministère des Affaires étrangères et européennes (Luxembourg) MDG Millennium Development Goals ODD Objectifs du Développement Durable OGBL Onofhängege Gewerkschafts Bond Lëtzebuerg (Syndicat Indépéndent Luxembourg) ONG Organisation Non Gouvernementale OSC Organisation de la Société Civile PIB Produit Intérieur Brut POFO Policy Forum (groupe de travail de Concord) SCO Société Civile Organisée UN United Nations UE Union Européenne


1. Description

1.1. Nom du coordinateur du contrat de subvention: Cercle de Coopération des ONG de développement

1.2. Nom et fonction de la personne de contact: Christine Dahm, Directrice

1.3. Nom du/des bénéficiaire(s) et de l’/des entité(s) affiliée(s) de l’action: n/a

1.4. Intitulé de l’action: Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union Européenne 2015

“S’engager en tant que société civile dans la mise en œuvre du nouveau cadre après-2015 et dans l’année européenne pour le développement”

1.5. Numéro du contrat: DCI-NSAED 2015/356-029

1.6. Date de début et date de fin de l'action: 01.03.2015 – 29.02.2016

1.7. Pays ou région(s) cible(s):

Grand Duché de Luxembourg, Bruxelles (Belgique) et Grande Région SaarLorLux

1.8. Bénéficiaires finaux et/ou groupes cibles1 (si différents) (y compris le nombre de femmes et

d’hommes):

Les bénéficiaires finaux ont étant identifiés comme la population européenne et la population des pays partenaires de la coopération luxembourgeoise. Les groupes cibles ont été identifiés comme étant les pouvoirs publics luxembourgeois et européens (pour le volet plaidoyer), les OSC luxembourgeoises (notamment les organisations membres du Cercle) et européennes (pour le volet sensibilisation et renforcement des capacités) et la population luxembourgeoise et de la Grande Région (pour le volet sensibilisation). Des statistiques ventilées par sexe ne sont pas disponibles (p.ex. TNS-ILRES nous a seulement fourni les chiffres des spectateurs qui ont pu être touches par notre spot au cinéma, mais il ne sont pas en possession des données par sexe).

1.9. Pays dans lequel/lesquels les activités sont réalisées (si différent du point 1.7):

Luxembourg, pays de la Grande région (Belgique, France, Allemagne)

1 Les «groupes cibles» sont les groupes/entités pour lesquels le projet aura eu un apport direct et positif au

niveau de l’objectif du projet, et les «bénéficiaires finaux» sont ceux qui bénéficieront du projet à long terme au niveau de la société ou d’un secteur.


2. Évaluation de la mise en œuvre des activités de l’action 2.1 Résumé de l'action

Veuillez fournir un aperçu d'ensemble de la mise en œuvre de l'action au cours de la durée entière du projet. Introduction L’année 2015 a été une année charnière pour le développement avec trois conférences internationales de grande envergure et d’importance pour le futur de notre planète et notre humanité: une sur le financement du développement (Addis Abeba, juillet 2015), une sur cadre post-2015 et les objectifs du développement durable (New York, septembre 2015) et une sur le changement climatique (Paris, décembre 2015). Le projet « Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union Européenne 2015 - “S’engager en tant que société civile dans la mise en œuvre du nouveau cadre après-2015 et dans l’année européenne pour le développement” » a été décliné en deux sujets transversaux (Agenda 2030 et cohérence des politiques pour le développemetn) et sous trois volets d’activités:

- le plaidoyer politique - la sensibilisation - le renforcement de la société civile.

Le plaidoyer politique En terme de plaidoyer politique l’Année Européenne pour le Développement 2015 et la présidence luxembourgeoise furent des occasions idéales pour faire avancer la cohérence des politiques pour le développement (CPD) au niveau national et européen. Au travers de la campagne Fair Politics2 le Cercle de Coopération et ses ONG membres ont continué à demander au gouvernement luxembourgeois d’éviter de donner avec une main (politique de coopération) et de reprendre avec l’autre (autres politiques nuisibles aux pays en développement). L’autre grand thème de plaidoyer politique du Cercle de Coopération en 2015 était l’Agenda 2030 et ses Objectifs du Développement Durable qui ont été adoptés par l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2015. Lors de sa présence au sommet, le Cercle a pu suivre de près les discours ambitieux prononcés par le Premier Ministre luxembourgeois et les dirigeants des autres États du monde. La mise en œuvre de cet Agenda 2030 au et par le Luxembourg sera un point de suivi sur lequel le Cercle se penchera dès 2016. Il est évident que ette mise en œuvre de l’Agenda 2030 exige une collaboration intersectorielle renforcée. Le Cercle et 11 autres organisations de la société civile luxembourgeoise ont émis un signal dans ce sens à travers leur prise de « position commune sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030 au Luxembourg »3 adressée au gouvernement lors d’une conférence de presse le 9 décembre 2015. Aussi, le Cercle a fait partie d’une délégation de la société civile européenne qui a participé à la réunion informelle des 28 Ministres européens de la Coopération au développement, le 10 décembre 2015.

2 http://fairpolitics.lu/ 3 http://cercle.lu/wp-content/uploads/2015/12/Luxemburg-Final-A4.pdf


La Sensibilisation L’évènement clé de sensibilisation a été sans doute la Fête de la Solidarité en mai 2015 au Neimënster4, qui s’est déroulé autour du slogan de l’Année Européenne pour le Développement « Notre monde, notre dignité, notre future ». Des ateliers pédagogiques conçus pour lycéens et écoliers, une projection de film, des expositions et une conférence académique sur la Grande Transition, y étaient au programme. Pour d’autres activités de sensibilisation, le Cercle a joué un rôle fédérateur5 et a encouragé des collaborations entre différentes ONG, comme par ex. pour une exposition sur les peuples indigènes, pour des spectacles mis en scène par une troupe de théâtre burkinabé avec des lycéens du Lycée Belval, pour des sports sur la cohérence des politiques et un spot sur le droit à une éducation de qualité. Le Renforcement de la Société Civile Renforcer les capacités de ses membres est une mission importante du Cercle. Dans le cadre de ce projet, des formations sur les bonnes pratiques en matière d’éducation à la citoyenneté globale, sur les techniques de plaidoyer, la cohérence des politiques pour le développement, la justice fiscale et l’Agenda 2030 ont été proposées.

4 un centre culturel de rencontre http://www.neimenster.lu/ 5 notamment à travers un appel à collaboration addressé aux members du Cercle


Quel a été l’apport de l’action pour les bénéficiaires finaux et/ou le groupe cible (si différents) et pour la situation dans le pays ou la région cible visé(e) par l’action? Apport pour les groupes cibles Les groupes cibles pour l’action ont été identifiés comme suit : 1) les pouvoirs publics luxembourgeois et européens pour le volet « plaidoyer » ; 2) les OSC luxembourgeoises (spécialement les organisations membres du Cercle) et la

population luxembourgeoise de la grande région pour le volet « sensibilisation » ; 3) les OSC luxembourgeoises (spécialement les organisations membres du Cercle) et OSC

européens pour le volet « renforcement des capacités). Le volet plaidoyer L’action a pu renforcer la crédibilité du Cercle vis-à-vis des pouvoirs publics et européens. En effet, le Cercle a, entre autre, facilité des rencontres entre les OSC luxembourgeoises et européennes autour d’un échange sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030. De façon générale, le Cercle s’est exprimé ou a été consulté par les pouvoirs publics sur de nombreux dossiers (nationaux et européens) en relation avec la politique de coopération au développement. Cette expérience a donné plus de reconnaissance aux OSC dans leur rôle et contribution comme acteurs du développement. En outre les OSC ont gagné plus d’expérience dans la manière de travailler ensemble sur un dossier politique complexe et d’envergure internationale. La société civile européenne a été invitée à participer à la réunion informelle des 28 ministres européens du développement, le 10 décembre 2015 à Luxembourg. Le président de Concord, le directeur de Concord, ainsi que la directrice du Cercle ont constitué cette délégation de la société civile européenne. La société civile européenne a aussi été fière d’avoir été invitée (dans la personne de Marius Wanders, ambassadeur de l’Année européenne pour le développement et de la Civil Society Alliance) à tenir un discours lors de la cérémonie de clôture de l’Année Européenne pour le Développement en décembre à Luxembourg, soulignant ainsi l’importance de la collaboration des gouvernements avec les ONG dans le cadre de l’AED. L’action a également permis de toucher davantage les pouvoirs publics luxembourgeoise et européens en matière de cohérence des politiques pour le développement (cf. ci-dessous pour plus de détails.) Le volet sensibilisation L’apport de cette action pour le grand public luxembourgeois était de prendre connaissance de l’Agenda 2030, des 17 objectifs du développement durable et de l’Année européenne pour le Développement.

Lors des événements grand public (notamment lors de la Fête de l’Europe, la Fête de la Solidarité, la cérémonie d’inauguration de la présidence luxembourgeoise et de la cérémonie de clôture de l’AED), le public luxembourgeois a eu la possibilité d’entrer en contact direct avec les acteurs du développement, et notamment les ONG, de discuter de questions –de coopération au développement plus larges, et de prendre connaissance, entre autre, du travail des ONG luxembourgeoises. Les passants ont eu la possibilité de s’inscrire à des newsletters, de poser leurs questions sur le travail des différentes ONG, ou d’emporter des dépliants annonçant des événements futurs (par ex. des lunch débats) ou des publications thématiques, p.ex. sur la cohérence des politiques (par ex. brochure « Fair Politics »).


Ces événements ont aussi été bénéfiques pour les OSC luxembourgeoises - elles ont eu la possibilité de toucher de nouveaux publics cibles, de rendre leur travail plus visible et de promouvoir leurs offres éducatives ainsi que leurs événements à venir. Un très grand atout de cette activité était le fait que les représentants de la société civile ont eu la chance de discuter avec un public diversifié – personnes de tout âge, avertis ou curieux.

Plus particulièrement, des enfants, lycéens et adultes ont pu être sensibilisés sur les grandes questions du développement et gagner une meilleure vue de la vie des bénéficiaires des projets de la coopération au développement menés par les ONG luxembourgeoises. Ainsi, par exemple, la classe 9e pratique du Lycée Belval, a pu vivre une expérience enrichissante à travers la rencontre avec les artistes burkinabés de la troupe de théâtre ARCAN. Leur performance théâtrale, la lecture de leurs textes sur scène sur le thème de l’inégalité, a contribué à la valorisation de leur travail et à une meilleure confiance en soi. La rencontre avec la troupe Arcan leur a permis de faire connaissance avec des personnes venant d’un milieu social et culturel très différent du leur. Il y a eu un véritable échange entre les artistes burkinabés et les élèves. Les visiteurs de l’exposition de photographies sur les peuples indigènes (parmi lesquels des employés de la Banque Européenne de l’Investissement, des sympathisants d’ONG, le Cercle des ONG, des donateurs, et des enfants, adolescents et adultes mentalement handicapés qui fréquentent « le Day Centre » de la Ligue HMC (« Ligue Luxembourgeoise pour le Secours aux Enfants, aux Adolescents et aux Adultes mentalement ou cérébralement handicapés »), ont pu être sensibilisés à la situation des peuples indigènes au Pérou et au Brésil, une expérience qui a pu être renforcée grâce aux visites guidées, commentées et animées par un représentant d’une ONG luxembourgeoise qui a vécu pendant 4 ans au Brésil pour y travailler avec les indigènes en faveur de la défense de leurs droits. Les photos de cette exposition montrent des civilisations en voie de disparition et illustrent la richesse culturelle ainsi que le mode de vie, en harmonie avec la nature, de ces civilisations.

A travers des activités du consortium « Education – un défi pour tous », composé de plusieurs ONG, les élèves et spectateurs ont pu prendre connaissance du thème de l’accès à l’éducation de façon originale et ludique (sous forme d’un jeu Memory) et ont été confrontés à la question de l’importance de l’éducation et de son impact sur leur vie. Les spectateurs de quelques cinémas luxembourgeois et des chaînes youtube ont aussi été visés avec des messages sur les grands thèmes du développement – l’inégalité (spot sur l’accès à l’école), la consommation durable et responsable, et la cohérence des politiques (spot « FairPolitics »). Pour les deux derniers spots le focus était mis sur l’interaction entre notre mode de vie et de consommation au « Nord » et les conséquences et impacts sociaux, écologiques et économiques dans le « Sud », ainsi soulignant l’importance de s’engager pour un développement durable et ceci d’autant plus pendant l’Année Européenne pour le Développement. Les lecteurs des médias luxembourgeois (notamment des journaux Luxemburger Wort, Tageblatt, Journal, Revue, Woxx, Brennpunkt) ont pu approfondir leurs connaissances et développer un regard critique, entre autre, sur les thèmes de la cohérence des politiques, la justice fiscale et le cadre de l’Agenda 2030. A travers ces médias, les ONG ont aussi eu une meilleure visibilité. Ce projet a aussi fourni un grand apport pour les OSC luxembourgeoises et européennes – tout d’abord, à travers ce financement supplémentaire, elles ont pu organiser des événements de sensibilisation de plus grande envergure, touchant des publics moins avertis (comme la Fête de la Solidarité, l’expo indigène, le théâtre forum) et utiliser des


moyens de communication (projection des spots dans les cinémas) normalement inabordables. Les ONG actives en éducation au développement ont pu développer un concept commun pour un atelier pédagogique sur le développement, qui sera réutilisé à d’autres occasions futures. Le volet renforcement des capacités de la société civile L’apport des formations (renforcement des capacités) a permis aux OSC de mener et approfondir des réflexions sur le secteur de la coopération au développement et le rôle de la société civile. Les formations ont permis aux OSC de poser des questions élémentaires – sur le nouveau cadre du développement6, sur les acteurs de changement et l’émergence de nouveaux mouvements (mouvements de transition p.ex.). Des formations ont aussi été organisées sur

• la cohérence des politiques pour le développement ; • le rôle et l’engagement des ONG pour le changement social ; • les outils et techniques nécessaires pour mener et évaluer les campagnes de plaidoyer ; • la justice fiscale et les impacts de l’injustice fiscale sur les pays en développement ; • l’Agenda 2030 et les ODD.

De plus les ONG ont été amenées à réfléchir sur l’importance de la construction de synergies, non seulement au sein de la coopération internationale, mais aussi avec les ONG environnementales, de droits humains et les syndicats pour la mise en œuvre du cadre post-2015. Une alliance cross sectorielle sera nécessaire pour la mobilisation en vue de la mise en œuvre du cadre post 2015 – mais la question reste ouverte comment les acteurs provenant de secteurs différents s’articuleront entre eux (cf. ci-dessous). Ce projet a aussi permis aux ONG luxembourgeoises d’approffondir leurs connaissances du concept de l’éducation à la citoyenneté mondiale et de s’échanger avec leurs collègues de la Lettonie, pays qui avait assuré la présidence en première moitié de 2015. Le fait que ces formations ont été proposées gratuitement (grâce au cofinancement de l’Union européenne) a aussi été un apport qui a encouragé une plus grande participation. Apport pour les bénéficiaires finaux Les bénéficiaires finaux de ce projet ont été identifiés comme la population européenne et la population des pays partenaires. En plus de s’adresser à un public luxembourgeois/européen (cf. ci-dessus), ce projet nous a aussi permis d’intégrer nos partenaires du Sud. Une expérience très enrichissante a été la collaboration avec la troupe burkinabé pour l’activité théâtre forum. Les acteurs burkinabés ont apprécié énormément la rencontre avec les jeunes du Luxembourg. Ce projet leur a permis de partager avec les jeunes et le public luxembourgeois la réalité qu’ils vivent tous les jours au Burkina Faso. L’apport principal pour les bénéficiaires finaux de l’exposition de photos, donc les indigènes au Brésil et au Pérou, est le fait que la Ministre de l’Environnement au Luxembourg Madame Carole Dieschbourg, a promis de s’engager à ce que le Luxembourg ratifie la

6 l’Agenda 2030


convention ILO 169 en faveur de la défense des droits des peuples indigènes et tribaux. Les indigènes et les organisations locales défendant les droits des populations indigènes voient leurs actions renforcées à travers la ratification de la convention ILO 169 par le Luxembourg et la pression augmentée face à leur présidente, Dilma Rousseff, peu encline à la défense des droits des populations autochtones de son pays. Le fait qu’un photographe documente leur quotidien et mode de vie prouve qu’il y a, à travers le monde, des femmes et des hommes qui d’intéressent à ces civilisations en voie de disparition, et se soucient de leur survie et les soutiennent dans la défense de leurs droits.


Veuillez énumérer les indicateurs de l’objectif spécifique et indiquer le degré de réalisation de ce dernier, si cette information est disponible à ce stade: Objectif spécifique 1 : Plaidoyer Les organisations de la socitéé civile luxembourgeoise et eruopéenne et les acteurs polititques luxembourgeois et eruopéens s’engagenet en faveur de la mise ne œuvre critique de l’agenda après-2015 et la cohérence des politiques pour le développement.

Le Cercle de Coopération constate avec satisfaction que la Direction de la Coopération et de l’Action humanitaire du Ministère des Affaires étrangères et européennes s’est engagée activement pour plus de CPD en 2015. Romain Schneider, le ministre en charge, l’a signalé lors de sa déclaration devant la Chambre des députés le 17 novembre7. Il a choisi de tirer l’attention des autres ministres (au niveau national et européen) sur la question de la CPD par le biais du dialogue et la collaboration avec ces ministres; une initiative que le Cercle de Coopération salue fortement. Le plaidoyer politique du Cercle et ses membres a contribué à cet engagement positif de la part du Ministre Romain Schneider. En revanche, le Cercle de Coopération regrette qu’il n’y ait pas eu davantage d’avancées du gouvernement luxembourgeois vers des mécanismes systémiques et tangibles de mise en œuvre de la CPD au niveau national. Lors du « mois spécial Fair Politics » le Cercle a fait un effort supplémentaire afin d’intégrer les ONG membres du Cercle dans la campagne Fair Politics. Une dizaine de membres d’ONG membres ont participé au lancement du « mois spécial Fair Politics ». Ensuite, le Cercle a fourni un kit de plaidoyer (flyers et banners électroniques) aux ONG membres du Cercle, pour les encourager à participer et soutenir le mois « Fair Politics », par exemple sur leur site internet, leur signature e-mail, etc. Au moins 7 organisations membres (Terre des Hommes, SOS Faim, Ninos de la Tierra, Eng Bréck mat Lateinamerika, Fairtrade, ASTM, OGBL Solidarité Syndicale) ont répondu à cet appel. De plus, le Cercle a organisé le 17 novembre 2015, à l’occasion de la déclaration annuelle du Ministre de la Coopération au Développement et de l’action humanitaire à la Chambre des députés, une manifestation Fair Politics à laquelle une trentaine de personnes de différentes organisations membres ont participées. Plus de 150 personnes ont participé à un sondage en ligne du Cercle sur la « question populaire Fair Politics ». Lors de cette manifestation, cette question populaire a été remise au président de la Chambre des députés. Surtout Fairtrade Luxembourg a été très engagé dans la campagne Fair Politics. La question populaire qui avait remporté le plus de voix lors du sondage en ligne avait été celle relative aux achats publics8 – le sujet phare de Fairtrade. Suite à la remise de cette question populaire au président de la Chambre des députés9, Fairtrade et le Cercle ont publié un communiqué de presse commun sur la question des achats publics et de leur cohérence avec la coopération au développement. L’ONG ASTM et SOS Faim Luxembourg ont dédié un dossier dans la revue « Brennpunkt Drëtt Welt » éditée par l’ASTM à la question de la CPD. Le Cercle a réussi d’impliquer aussi d’autres organisations de la société civile luxembourgeoise non membres du Cercle, comme par ex. lors de la table ronde sur la justice fiscale du 2 juin 2015 (etika asbl et Déi gréng Stëftung).

7 http://www.gouvernement.lu/5436571/17-schneider-politique?context=3597024 8 « Quelles mesures concrètes le gouvernement prendra-t-il afin de garantir que l’Etat et ses administrations consomment de manière plus équitable et ne contribuent pas avec leurs achats à l’exploitation des ressources primaires et humaines dans les pays en développement ? » 9 http://cercle.lu/lettre-ouverte-mei-fair-politics-fir-mei-impakt/


Indicateur 1.1: 20 ONG luxembourgeoises s’impliquent dans les activités de lecture critique des ODD 12 organisations de la société civile luxembourgeoise (asti, Bio Lëtzebuerg, Caritas Luxembourg, Centre for Ecological Learning Luxembourg, Cercle de Coopération, CLAE, etika, Greenpeace, LCGB, mouvement écologique, natur&ëmwelt, OGBL) se sont impliqués dans la publication et remise d’un document intitulé « « Mettre en œuvre l’Agenda 2030 au Luxembourg – réflexions de quelques organisations de la société civile luxembourgeoise ».10 En outre ces organisations, 14 autres organisations la société civile luxembourgeoises ont participé à la formation sur les ODD (« Décrypter le cadre international du développement post 2015 : que signifient pour nous les nouveaux objectifs du développement durable »). Les organisations ayant participé à cette formation étaient : Cercle de Coopération, Terre des Hommes, Frères des Hommes, Caritas Luxembourg, Fondation Chrétiens pour le Sahel, Amnesty International, Fondation Follereau Luxembourg, SOS Villages d’Enfants Monde, ONG « Guide a Scouten fir eng Welt », ASTM, Les Amis du Tibet, Du pain pour chaque enfant, SOS Faim, Handicap international, Médecins d’Afrique, Coup de pouce. Lors de cette formation, une lecture critique des ODD a été faite (cf. activité 3.2.1 Formation autour des Objectifs de Développement Durable). Indicateur 1.2 : 10 parlementaires luxembourgeois participant à des échanges critiques autour des ODD et de la CPD 12 parlementaires luxembourgeois ont participé à des échanges critiques autour des ODD et de la CPD : • Fränz Fayot (table ronde justice fiscale du 02/06/2015) • Marc Angel (apéro 5 à 7 sur la CPD, 05/10/15) • Les membres de la commission de la chambre sur les affaires étrangères (Nancy Arendt,

Marc Spautz, Serge Wilmes, Eugène Berger, Gusty Graas, Adam Claude, Fernand Kartheiser, Yves Cruchten, Jean-Marie-Halsdorf (réunion d’échange le 12/10/15)

• Le président de la Chambre Mars di Bartolomeo (remise de la question populaire Fair Politics le 17/11/15)

Indicateur 1.3 : 10 représentants gouvernementaux luxembourgeois participant à des échanges sur les ODD et la CPD 43 représentants gouvernementaux luxembourgeois ont été invités à participer à des échanges sur les ODD et la CPD :

• Ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire, Romain Schneider (remise de la position commune sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030 – 9 décembre 2015)

• Secrétaire d’état du Ministère de l’Environnement Camille Gira (remise de la position commune Agenda 2030 – 9 décembre 2015)

• Président de la Chambre des Députés, Mars di Bartolomeo (remise de l’avis du Cercle sur la cohérence des politiques et de la question populaire le 17 novembre 2015)

• Martine Schommer, Directeur de la Coopération au Développement et de l’Aide Humanitaire, et Arsène Jacoby, de la Direction « Affaires multilatérales, développement et compliance » du Ministère des Finances, ont accepté l’invitation du

10 http://cercle.lu/mettre-en-oeuvre-lagenda-2030-au-luxembourg/


Cercle pour une réunion informelle avec le Cercle, Eurodad et Tax Justice Network Africa sur le sujet de la justice fiscale (le 2 juin 2015).

• La commission de la chambre sur les affaires étrangères (Nancy Arendt, Marc Spautz, Serge Wilmes, Eugène Berger, Gusty Graas, Adam Claude, Fernand Kartheiser, Yves Cruchten, Jean-Marie-Halsdorf) a eu une réunion d’échange le 12 octobre 2015 sur le thème de la cohérence des politiques avec les représentants du Cercle.

• Les 30 membres du Comité Interministériel de la coopération au développement (réunion le 11/12/201511)

o SCHOMMER Martine, Président, Direction de la Coopération, MAEE o BACKES Yuriko, Ministère d'État o BAUER Gilles, Ministère d'État o BERG François, Direction de la Coopération, MAEE o DENTZER Cherryl, Ministère du Développement durable et des

Infrastructures o FABER Dominique, Ministère de la Famille, de l'Intégration et à la Grande

Région o GEHL Georges, Ministère du Développement durable et Infrastructures o GINTER Christian, Ministère de l'Économie et Commerce extérieur o HARTUNG Annick, Ministère de la Justice (suppl.) o LOOS André, Ministère de l'Agriculture de la Viticulture et de la Protection

des consommateurs o JACOBY Arsène, Ministère des Finances o MARKUSDOTTIR Eva, Ministère de l'Égalité des Chances (suppl.) o MODERT Karin, Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enfance et de la

Jeunesse o OLINGER Bente, Ministère de l'Intérieur o OLINGER Jean, Inspection générale des Finances o PAULUS Georges, Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la

Jeunesse o PESCH Elisabeth, Direction de l’immigration, MAEE o PROMMENSCHENKEL Sylvie, Direction de l’immigration, MAEE o RAMCILOVIC Dina, Ministère de la Justice o SCHMITZ Marny, Ministère des Finances o SCHROEDER Isabelle, Ministère de l'Égalité des Chances o SCHROEDER Paul, Ministère de l'Intérieur o SPELTZ Pascale, Inspection générale de la sécurité sociale o TONNAR Manuel, Direction de la coopération, MAEE o UNSEN Manon, Direction de l’immigration, MAEE o WAGENER Raymond, Inspection générale de la sécurité sociale o WAGENER Yolande, Ministère de la Santé o WELTER Nadine, Ministère du Travail o WEYRICH Marc, Ministère du Logement o ZECHES Barbara, Ministère de la Culture

11 le compte rendu officiel n’a pas encore été publié sur le site du gouvernemetn : http://www.gouvernement.lu/4484210/comite-interministeriel)


Objectif spécifique 2 : Sensibilisation Les OSC luxembourgeoises et la population luxembourgeoise ont accru leur niveau de compréhension et d’engagement autour de la coopération au développement en général, des enjeux du cadre après-2015 et de la cohérence des politiques Pour des raisons de sauvegarde de détails personnels limitée à un maximum d’un an, Domainfactory, notre « Host » pour notre site internet, ne nous peut pas fournir le nombre de visites des deux sites respectifs du Cercle pour l’année 2014. Nous nous sommes donc basés sur le nombre des hits pour les deux sites web. Indicateur 2.1 : Les visites (visiteurs uniques) sur le site de Fairpolitics ont augmenté de 200% en 2015 (baseline 2014) Suite à un problème avec le plugin counterizer du site Fairpolitics, nous ne pouvons pas fournir des données pour les mois d’août à décembre 2015, il n’est donc pas possible de faire une comparaison entre « hits » des deux années.

2015 No de hits 2014 No de hits Janvier 1878 Janvier 1412 Février 3092 Février 951 Mars 2321 Mars 1146 Avril 1725 Avril 409 Mai 1098 Mai 311 Juin 1320 Juin 211 Juillet 1086 Juillet 302 Août - Août 951 Septembre - Septembre 4107 Octobre - Octobre 6271 Novembre - Novembre 2820 Décembre - Décembre 1629 Total 12,520 24,438

Indicateur 2.2 : Les visites (visiteurs uniques) sur le site de Cercle.lu ont augmenté de 200% en 2015 (baseline 2014) Le nombre de hits de 2015 pour le site du Cercle ont diminué par rapport à l’année 2015 avec une différence de 133,690 hits, soit une diminution de 30,37 %

2015 No de hits 2014 No de hits Janvier 36142 Janvier 41076 Février 42118 Février 33975 Mars 40438 Mars 40147 Avril 33652 Avril 47972 Mai 1427 Mai 32903 Juin - Juin 28274 Juillet 2486 Juillet 55166 Août 25073 Août 29809 Septembre 29373 Septembre 38984 Octobre 32311 Octobre 34112 Novembre 33609 Novembre 31120 Décembre 29784 Décembre 26565 Total 306,413 Total 440,103


N.B. ces deux indicateurs ne sont finalement pas suffisants pour mesurer le degré de réalisation envers cet objectif, comme de nombreuses personnes ont été informées et ont démontré leur engagement à travers notamment les différentes activités menées au cours de l’année 2015. Au total, plus de 115.000 personnes ont participé à nos 11 activités de sensibilisation entre mars et décembre 2015. Voici quelques exemples : La mobilisation sur les ODD, le 24 septembre 2015, était une occasion pour le grand public de discuter avec des représentants du secteur des ONG (avec différents degrés de prise de conscience sur les problématiques et inégalités Nord-Sud) et de partager leur vision pour le futur. 1360 personnes ont pu être touchées lors de cette mobilisation. En plus 1000 personnes ont participé au climate march le 30 novembre 2015. Le théâtre Forum a permis aux spectateurs de deux institutions culturelles au Luxembourg12, ainsi qu’aux élèves prenant part dans la mise en scène, de prendre conscience que les inégalités sont une réalité, dans les pays en voie de développement, mais aussi chez nous au Luxembourg et que les objectifs de la coopération (et aussi les Objectifs du Millénaire pour le Développement) sont loins d’être atteints, et qu’il prendra beaucoup d’effort pour réaliser l’ODD sur les inégalités dans les 15 années à venir. 207 personnes ont pu être touchées lors de ces représentations de théâtre. L’expo indigène a permis de toucher au moins 160 personnes (entre autre : 130 personnes lors du vernissage de l’exposition le 17/11/2015 et 15 personnes lors des visites guidées proposées le 26/11/2015, le 10/12/2015 et le 04/01/2016. Le lunch débat a connu environ 15 intéressés.) Toutes ces personnes se sont rendues compte de l’importance de travailler à la sauvegarde de la culture des populations indigènes. La Campagne de Sensibilisation « L’éducation – un défi pour tous »,13 qui a été menée par 6 ONG membres (Christian Solidarty International, SOS Sahel, Unity Foundation, SOS Villages d’Enfants Monde, Objectif Tiers Monde Haiti, Bridderlech Deelen) du Cercle, a vulgarisé l’ODD 4 (« Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ») à travers deux différentes activités (un spot cinéma et la réalisation d’un Memory pour faire connaître la thématique de façon ludique aux plus petits) qui ont été adaptées aux différents groupes cibles. En plus, le consortium a été présent avec un stand d’information lors de la Fête de l’Europe le 9 mai 2015 (activité 2.3.3) qui permettait aux passants de découvrir le travail des ONG luxembourgeoises. Plus de 86.000 personnes ont pu être touchées à travers cette campagne. Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été des espaces propices pour les ONG pour accroître leur visibilité et présenter leur travail au grand public (un chiffre exact ne peut pas être donné – on estime qu’environ 300 personnes ont assisté aux cérémonies) Lors de la Fête de l’Europe, le 9 mai 2015, les organisations de la société civile luxembourgeoise ont eu une place importante, grâce à la collaboration entre le Cercle et la Maison de l’Europe. La Fête de l’Europe a surtout été un lieu favorable, organisé sur une des places centrales de la Ville de Luxembourg, afin d’attirer un public assez peu sensibilisé aux défis de la coopération au développement. C’était un lieu et une date idéale pour parler avec différents publics sur leurs opinions concernant la coopération et les informer sur le travail mené par les ONG. Cette fête nous a aussi donné la possibilité de discuter avec les hommes et

12 Kulturhaus Niederanven http://www.khn.lu/de/ et Kulturfabrik Esch-sur-Alzette http://kulturfabrik.lu/fr/home/ 13 http://consortiumedt.com/


femmes politiques du pays, dont notamment le Premier Ministre, le député européen Charles Goerens, et Marc Angel, le président de la commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense et de la Coopération et de l’Immigration, tous les 3 aussi des intervenants lors des European Development Days. Le Cercle a surtout pu profiter de cette occasion pour se positionner comme un acteur clé dans le plaidoyer sur la cohérence des politiques en informant le public sur sa publication « Fair Politics », un baromètre sur la prise de conscience et le niveau d’action entrepris par le gouvernement pour une cohérence des politiques luxembourgeoises. (un chiffre exact ne peut pas être donné – on estime qu’une bonne centaine personnes a pu être touché à travers cette activité).

Lors de l’action de mobilisation et de sensibilisation « Fair Politics », les gens ont pu participer à un sondage sur une question populaire qui a été remise aux responsables politiques. 157 personnes ont participé au sondage en ligne. Le spot « Fair Politics » a été vu par 24.970 spectateurs aux deux cinémas. Lors de l’échange entre élèves et la BEI et la Fête de Solidarité, les ONG ont eu l’opportunité de travailler ensemble, de s’échanger sur leurs ateliers pédagogiques préparatoires, et de gagner une meilleure compréhension sur les outils pédagogiques à utiliser pour des fins de sensibilisation sur le thème de la coopération au développement auprès d’un jeune public. 266 personnes ont participé aux échanges avec le BEI en avril et 521 personnes ont participé à la Fête de la Solidarité (19 et 20 mai 2015).


Objectif spécifique 3 : Renforcement des Capacités Les organisations de la société civile luxembourgeoises ont amélioré leurs connaissances et capacités pour promouvoir et accompagner la mise en œuvre des Objectfis du Développement Durable (ODD) et la cohérence des politiques pour le Développement Indicateur 3.1 : 20 OSC luxembourgeoises ont envoyé des participants aux activités liées aux ODD et à la CPD 21 OSC luxembourgeoises (Action Solidarité Tiers Monde, ADA Microfinance, Amnesty International, les Amis du Tibet, Caritas Luxembourg, Cercle de Coopération, Comité pour une Paix Juste au Proche Orient, Coup de Pouce, Du pain pour chaque enfant, Fondation Chrétiens pour le Sahel, Fondation Follereau, Handicap International, Objectif Tiers Monde Haïti, OGBL Solidarité, Padem, ONG Guiden a Scouten fir eng Welt, Pharmaciens sans Frontières, le Soleil dans la Main, SOS Faim, SOS Villages d’Enfants Monde, Terre des Hommes) ont envoyé des participants aux 7 formations organisées (5 activités, 1 activité était un cycle de 3 formations) par le Cercle dans le cadre de ce projet. Les formations portaient sur la responsabilité des ONG, les techniques de plaidoyer, l’évaluation d’une campagne de plaidoyer, la justice fiscale, la cohérence des politiques, les ODD et l’éducation au développement (un sous aspect de l’ODD 4).


2.2 Résultats et activités14 Comment évaluez-vous les résultats obtenus jusqu'à présent? Incluez vos observations sur l'exécution et la réalisation des produits, des résultats et de l'impact par rapport à l’objectif spécifique et à l’objectif global et indiquez si l'action a eu des résultats positifs ou négatifs inattendus. Veuillez énumérer tous les résultats, en indiquant les progrès réalisés par rapport aux indicateurs, de même que toutes les activités connexes exécutées pendant la période de référence, conformément à l'annexe 1. Quantifier chaque résultat obtenu depuis le début de l’action et expliquer tous les changements intervenus, principalement les éventuelles contre-performances; veuillez vous référer aux indicateurs et aux hypothèses du cadre logique.

2.2.1 Résultats Plaidoyer

R1.1 Les OSC luxembourgeoises et européennes ont identifié les enjeux et les défis du cadre post-2015 et les implications de ce cadre pour leur travail 1.1 Indicateur 1 : 1 manifeste autour des ODD a été réalisé et cosigné par au moins 25 OSC luxembourgeoises

Un papier de positionnement « Mettre en œuvre l’Agenda 2030 au Luxembourg – réflexions de quelques organisations de la société civile luxembourgeoise »15 a été cosigné par 12 OSC (asti, Bio Lëtzebuerg, Caritas Luxembourg, Centre for Ecological Learning Luxembourg, Cercle de Coopération, CLAE, etika, Greenpeace, LCGB, mouvement écologique, natur&ëmwelt, OGBL) et remis à Romain Schneider, ministre de la Coopération au développement et de l’Action humanitaire et à Camille Gira, secrétaire d’Etat pour le Ministère du Développement Durable et des Infrastructures le 9 décembre 2015. Cette position commune a été rédigée par l’équipe Plaidoyer du Cercle, composée de la Directrice du Cercle, Christine Dahm, et du responsable plaidoyer politique et mobilisation, Benjamin Toussaint. Cette position commune n’a pas été réalisée dans le cadre de la conférence sur les Objectifs du Développement Durable (ODD) (Activité 1.1.1), comme prévue à l’origine, mais a été élaborée en lien avec l’activité 1.3.1 Plaidoyer auprès des pouvoirs luxembourgeois pour le cadre 2015. Le nombre inférieur d’OSC cosignataires (l’indicateur objectivement vérifiable avait été fixé à 25 OSC signataires), s’explique par le fait que le Cercle a délibérément visé des OSC provenant d’autres secteurs que celui de la coopération au développement (notamment provenant du secteur environnemental et des droits humains) afin d’encourager des collaborations au-delà du monde de la coopération. Cependant, le Cercle s’est heurté à un manque d’intérêt et à un manque de ressources humaines de la part des autres OSC du domaine de l’environnement ou encore des droits humains pour travailler ensemble sur l’Agenda 2030 (les ONG environnementales s’étant concentrées sur la COP21, l’Agenda 2030 leur était plus éloigné). Ceci est en effet un résultat que le Cercle regrette, mais comme a été mentionné dans le cadre logique une des hypothèses du projet présidence a été identifiée comme « L’après-2015 et la cohérence des politiques gardent une place importante dans l’agenda des autorités publiques et des organisations de la société civile. »

14 Si des coûts unitaires, des montants forfaitaires ou des taux forfaitaires sont admis, veuillez fournir les informations nécessaires justifiant les coûts dans les rapports financiers (par ex., nombre d'unités, etc.) – voir rapport final 15 http://cercle.lu/wp-content/uploads/2015/12/Luxemburg-Final-A4.pdf


1.2 Indicateur 2 : Compte rendu des réflexions de la redéfinition des rôles des acteurs de la coopération

Le Cercle a organisé un atelier de réflexion sur la responsabilité politique des ONG et leur engagement pour le changement social à Luxembourg Ville, le 17 mars 2015. Cet atelier a été animé par Olivier Consolo, consultant et activiste au sein de Smart CSO et ancien directeur de CONCORD. (Activité 3.1.1) 31 personnes issues de 18 ONG (ASTM, Action pour un Monde Uni, Bridderlech Deelen, Caritas Luxembourg, Comité pour une Paix juste au Proche Orient, ECPAT Luxembourg, Eng open Hand fir Malawi, Fondation Follereau Luxembourg, Frères des Hommes, Handicap International, Le Soleil dans la main, Médaflux, Médécins d’Afrique, Naledi Projects, Pharmaciens sans Frontières, SOS Faim, SOS Sahel, Terre des Hommes) ont participé à cet atelier de réflexion. Un compte rendu de cet atelier, de 9 pages, a été rédigé par la conseillère technique sur les renforcements des capacités, Mathilde Dufranc (voir section 2.7 Documents Produits, no 43). A1.1.1 Séminaire des OSC européennes pour un monde juste et durable d’ici 20130 : Conférence « Responsibility to Act – Engaging in innovative partnerships to implement the SDG Framework à Luxembourg-Ville et Esch Belval avec 171 participants du 7-9 décembre 2015 Sujets/activités couverts: les Objectifs du Développement Durable Ce séminaire de trois jours sur les ODD, dont l’organisation a été réalisée en collaboration avec Caritas Luxembourg, avait pour focus l’ODD 17 : « Revitaliser le partenariat mondial au service du développement soutenable et renforcer les moyens de ce partenariat ». L’objectif principal était d’approfondir la discussion sur comment renforcer le partenariat mondial pour la mise en œuvre de l’agenda post-2015. De plus, l’évènement visait l’échange et l'analyse sur les ODD, une contribution au débat sur comment renforcer les partenariats pluripartites, la discussion sur les défis et les opportunités de ce partenariat ainsi que le renforcement des capacités et l'autonomisation des organisations la société civile. L'événement avait pour but de réunir des représentants du secteur de la société civile du Sud et du Nord, des fonctionnaires des institutions européennes, des représentants du monde académique et du secteur privé. En plus, l’événement, ouvert au grand public, offrait une plateforme d’échange et de mise en réseautage pour les acteurs intéressés aux objectifs du développement durable. Les partenaires de cette conférence étaient o du côté de la société civile : Concord et Civil Society Alliance, et des mouvements

citoyens Transition Minett et le Centre for Ecological Learning Luxembourg (CELL) ; o du côté gouvernemental : le Conseil Supérieur du Développement Durable ; o du côté académique et recherche : l’Université du Luxembourg ; o du secteur privé : le « IMS : Inspiring more sustainability ».

Le but de ces partenariats était de nouer des liens plus forts avec différentes parties prenantes au Luxembourg en vue d’une collaboration plus étroite dans le futur, de même que de promouvoir l’événement au-delà du monde des ONG. Lors de la première soirée du lundi 7 décembre 2015, une table ronde intitulée « Responsibility to act : Engaging in innovative partnerships to implement the


Sustainable Development Goals » a eu lieu aux Rotondes16, à Luxembourg ville. 73 personnes ont participé à cette table ronde et évènement de réseautage. Des mots de bienvenus ont été prononcés par Marie-Josée Jacobs (Présidente Caritas Luxembourg) et Armand Drews (Président Cercle des ONGD). Deux discours sur les défis et opportunités des partenariats pluripartites ont été donnés par Dr. Imme Scholz (Deputy Director German Development Institute (DIE) et Samuel Zan Akologo (Executive Secretary Department of Human Development Caritas Ghana). Ensuite, les intervenants de la table ronde étaient :

• Martine Schommer, Directeur de la Direction de la Coopération et de l’Aide humanitaire du Ministère des Affaires étrangères et européennes ;

• Anders Henriksson, conseiller principal pour la définition des politiques de DG DEVCO de la Commission européenne ;

• un représentant de la société civile du Sud, Danny Sriskandarajah, secrétaire générale de CIVICUS en Afrique du Sud ;

• Tanya Cox du comité de pilotage européenne de la campagne « Beyond 2015 » et • un représentant du secteur privé, Nancy Thomas, directrice d’IMS (« Inspiring more

sustainability »).

La discussion lors de cette table ronde était facilitée par la journaliste Danièle Weber. Elle a approfondi le débat sur les principaux défis et possibilités pour ce nouveau partenariat nécessaire pour la mise en œuvre des ODD. Après une session questions réponses avec les participants dans la salle, un dîner léger - végétarien, avec des produits biologiques et locaux - a été servi. La soirée s’est terminée vers 22.00. La deuxième journée était dédiée au renforcement des capacités et l’autonomisation des différents acteurs afin de favoriser une meilleure coopération entre eux. 56 personnes ont participé à cette journée d’ateliers de réflexion et d’échanges à la Maison du Savoir de l’Université du Luxembourg, au Belval (Esch sur Alzette). La question phare des six ateliers était : comment pouvons-nous établir des partenariats solides et innovateurs pour mettre en œuvre les objectifs de développement durable ? Trois de ces ateliers analysaient le cadre des partenariats eux-mêmes : « Redevabilité et suivi », « cohérence des politiques un développement durable » et « résilience et partenariat ». Trois ateliers donnaient des exemples concrets de partenariats dans différents domaines « éducation au développement », « business et droits humains » et « justice climatique ». Chaque atelier était facilité par au moins deux experts de la thématique traité. Les workshops étaient interactifs et participatifs. Le rôle des experts était de lancer la discussion et de la guider. Chaque workshop était accompagné par un rapporteur afin de documenter les discussions et débats, ainsi que les conclusions de chaque workshop. La troisième journée (matinée du 9 décembre) était organisée par la Civil Society Alliance dans le cadre du « European Year for Development 2015 » (EYD2015). 42 personnes y ont participé. L’objectif de cette matinée était de rassembler les organisations de la société civile européenne, les décideurs politiques et les représentants des institutions européennes pour discuter sur les leçons apprises durant l’Année Européenne pour le Développement ainsi que l’avenir de la Civil Society Alliance et ses partenaires. La session se concentrait sur des recommandations politiques élaborées par CSA et présentées officiellement à cette occasion. L’héritage de partenariats inclusifs qui se sont créés lors de l’Année Européenne pour le Développement et l’avenir de ces partenariats étaient au premier plan de la discussion

16 http://rotondes.lu/


interactive. Une vidéo montrant les 17 projets européens soutenus par la Civil Society Alliance a été présentée. Au début de cette matinée, 13 intervenants ont pris la parole pour ensuite s’engager dans un débat interactif sous la modération d‘Ian Hall (UK Director, EurActiv.com). Les intervenants étaient :

• Inese VAIVAR, Directrice, Latvian Platform for Development Cooperation (LAPAS) ;

• Christine DAHM, Directrice du Cercle de Coopération des ONG de Développement de Luxembourg ;

• Pierrette PAPE (Chair of the Selection Committee of EYD2015 sub-granting mechanism, Policy and Campaigns Director, the European Woman Lobby) ;

• Marius WANDERS (Ambassador of EYD2015 Civil Society Alliance and CONCORD Europe Board member) ;

• Arne LIETZ (Member of the European Parliament) ; • Stina SOEWARTA (Head of Unit, Communication and transparency,

EuropeAid) ; • Chiara PATRICOLO (Human Rights and Solidarity Coordinator, European

Student Unions) ; • Ana Rosa ALCALDE (action/2015, Director, Alianza por la Solidaridad) ; • Alexandrina NAJMOWICZ, Director (European Civic Forum) ; • Rilli LAPPALAINEN, Secretary General (Kehys -the Finnish NGDO Platform;

Co-Chair, CONCORD Development Awareness Raising and Education Forum (DARE) ;

• Thomas RAVN-PEDERSEN (Head of MDG Campaign, World's Best News at Danish NGO Forum) ;

• Maite SERRANO OÑATE (Director, Coordinadora de ONGD para el desarrollo) ;

• Johnny SHEEHAN (Project Coordinator for European Year for Development, Dochas — the Irish Association of Non-Governmental Development Organisations).

Après les différentes présentations, une séance questions-réponses avec les différents participants dans la salle a eu lieu. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée A l’origine, cette activité avait été planifiée sur deux jours, mais en fin de compte la conférence a été repartie sur 3 jours afin de donner une plateforme à la Civil Society Alliance pour que cette Alliance puisse présenter ses revendications et organiser une clôture de l’AED2015. La table ronde a été maintenue, mais au lieu de l’organiser le deuxième jour, elle a été organisée dans la soirée de la première journée, en dédiant la deuxième journée aux ateliers d’échange. Comme la cérémonie de clôture officielle de l’Année Européenne pour le Développement a été planifiée pour le 9 décembre, coïncidant avec la dernière journée de la conférence, il n’a pas été possible de rédiger une position commune dans le cadre de la conférence – ce document ayant dû être finalisé bien avant la conférence afin de pouvoir le mettre en page et l’imprimer. Pour cette raison, il a été décidé de ne pas réaliser cette position dans le cadre de l’activité 1.1.1 mais dans le cadre de l’activité 1.3.1 « Plaidoyer auprès des pouvoirs publics luxembourgeoise pour le cadre post-2015 ».


Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Un des grands risques potentiels pour la bonne réalisation de cette activité a été un manque de participation à cette conférence. Toutefois Caritas Luxembourg et le Cercle avaient mobilisé toutes leurs ressources pour promouvoir cet événement au sein et au-delà de leurs réseaux, le résultat a été quand-même décevant (les organisateurs s’attendaient à une bonne centaine de participants pour chaque jour de la conférence). Un autre risque aurait été un manque de moyens financiers pour des participants européens pour participer à la conférence. Pour cette raison précise, un fonds de solidarité avait été institué pour financer la participation de représentants d’OSC européen, par ex. pour couvrir des frais de transport, d’hébergement et des repas de ces intervenants pendant la durée de la conférence. En fin de compte 5 personnes ont fait appel au fonds de solidarité pour les per diem (Galia Chimiat, Dervis Comunoglu, Stephen Kituku, Roderick Agius et Mario Bajkusa). 4 personnes ont demandé un soutient financier pour le remboursement de leurs frais de voyages (Galia Gimchiat – Pologne, Dervis Comunoglu - Chypre, Roderick Agius – Malte, et Marios Bajkusa - Croatie).


A.3.1.1 Cycle de formations autour du plaidoyer et la responsabilité politique des ONG, Luxembourg – Ville avec un total de 60 participants pendant 4 dates: 17 mars 2015, 28 et 29 avril 2015, et 5 juin 2015 Sujets/activités couverts : Entre mi-mars et début juin 2015, le Cercle de Coopération des ONG de développement a organisé un cycle de formation en 3 modules autour du thème du plaidoyer, qui a été destiné aux organisations de la société civile, membres et non membres du Cercle. Les 3 modules proposés étaient 1. Un atelier de réflexion sur « le plaidoyer et la responsabilité politique des ONG et

leur engagement pour le changement social », qui a eu lieu le 18 mars 2015 et qui a été animé par Olivier Consolo, consultant et activiste au sein de Smart CSO et ancien directeur de CONCORD.

2. Une formation de deux jours, le 28 et le 29 avril 2015, sur les méthodologies techniques de plaidoyer, facilité par Jean-Denis Crola de 6pm, une entreprise de conseil pour le renforcement des capacités des organisations de la société civile en matière de plaidoyer et campagnes citoyennes et consultant indépendant en plaidoyer de Paris. Marc Glesener, directeur de M(a)Gsolutions et ex rédacteur en chef du quotidien « Luxemburger Wort » a fait une intervention sur le panorama des acteurs institutionnels au Luxembourg et le rôle de la presse pour le travail de plaidoyer. A l’ordre du jour était : une introduction sur le plaidoyer, les étapes d’une stratégie de plaidoyer, la planification des actions de plaidoyer, les outils du plaidoyer.

3. Une formation d’un jour, le 5 juin 2015, sur l’évaluation d’une campagne de plaidoyer,

animé par Ana-Maria Oliveira du CIEDEL (Centre d’information et d’études sur le développement local de Lyon, France). Le programme de cette formation comprenait les éléments suivants : le sens et la fonction de l’évaluation, le suivi et l’évaluation, les principales questions du processus d’évaluation, et la valorisation et l’utilisation des résultats de l’évaluation.

Les formations ont été préparées par Mathilde Dufranc, conseillère technique en renforcement des capacités et François-Xavier Dupret, responsable renforcement des capacités du Cercle conjointement avec les formateurs en question. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Les trois modules de ce cycle de formation se sont déroulés comme planifiés. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Seulement un manque de participants aurait pu compromettre la réalisation de cette activité, or un effort accru de promotion a été fait auprès des ONG membres du Cercle.


R1.2 La compréhension et le suivi des mécanismes de la cohérence des politiques ont été améliorés au niveau du Luxembourg et des institutions européennes Depuis la publication du premier baromètre « Fair Politics » sur la cohérence des politiques pour le développement en 2012, le Cercle et ses membres s’engagent intensément en faveur d’un plaidoyer pour la CPD. Ce travail consiste à réaliser un suivi de la CPD au Luxembourg et à inciter le gouvernement à améliorer ses mécanismes institutionnels pour la CPD au Luxembourg. Un 2ème baromètre Fair Politics a été publié en 2014. L’année 2015 a été l’occasion d’utiliser ce baromètre de 2014 et de donner une résonnance supplémentaire au travail de plaidoyer sur la cohérence des politiques au niveau national. Au niveau européen, le Cercle (en collaboration avec Concord) s’est appuyé pour son travail de plaidoyer sur le CPD sur les nouveaux rapports « Spotlight » sur la CPD de l’Union Européenne publiés par Concord17 durant 2015. Ce volet européen a été abordé notamment lors d’une conférence de presse commune avec Concord à l’occasion du Conseil des Affaires Etrangères du 26/10/15. Le deputé européen Charles Goerens a collaboré à cette conference de presse.

Le plaidoyer politique du Cercle sur la cohérence des politiques a sans doute porté ses fruits, comme en témoigne le débat sur la politique de coopération au développement à la Chambre des Députés le 17 novembre 2015. La CPD en générale et des thématiques plus spécifiques de CPD ont été évoquées à plusieures reprises par tous les intervenants de tous les partis politiques représentés au parlement luxembourgeois. L’avis et les différentes recommendations du Cercle ont été explicitement repris par quatre des six députés qui sont intervenus lors du débat. Le débat à la Chambre des députés contribue au devoir de contrôle du parlement sur le gouvernement – le travail du Cercle a évidemment eu un impact sur le suivi parlementaire de la mise en œuvre de la CPD au Luxembourg. Ce qui serait cependant tout à fait désirable, mais qui fait défaut jusqu’à présent, c’est la mise en place de mécanismes concrets de la part du gouvernement luxembourgeois, en matière de mise en œuvre de CPD, en réponse au plaidoyer politique du Cercle (voir aussi l’avis du Cercle sur la mise en œuvre de la CPD au Luxembourg). Le sujet de la justice fiscale a également été évoqué par un député lors du débat à la Chambre du 17 novembre 2015. Marc Angel du parti socialiste LSAP était de l’avis que la justice fiscale était un sujet qui devrait être plus systématiquement discuté au Luxembourg. David Wagner du parti de gauche déi Lénk a suggéré de lancer une étude d’impact de la politique fiscale et de la place financière luxembourgeoise sur la question de la justice fiscale. Marc Angel a encouragé le Ministre des Finances à rencontrer le Cercle et ses membres en 2016, un rappel important vu qu’une telle entrevue a toujours été refusée par le Ministre des Finances. 2.1 Indicateur 1 : 40 responsables politiques luxembourgeois ont reçu le dossier de plaidoyer pour la CPD Tous les 60 députés de la Chambre des députés ont reçu par courrier électronique (quelques uns en version papier) l’avis écrit du Cercle sur la mise en œuvre de la CPD au Luxembourg, ainsi que la lettre ouverte (Méi Fair Politics fir méi Impakt) remise par le Cercle et ses membres à Mars Di Bartolomeo, Président de la Chambre des députés le 17 novembre 2015.

17 http://www.concordeurope.org/


De plus, le 12 octobre 2015 le Cercle a eu un échange formel avec la Commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration de la Chambre des Députés. Lors de cet échange, le Cercle a présenté cet avis et l’a ensuite remis aux 15 membres de cette Commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration. Mars Di Bartolomeo, Président de la Chambre des députés, a été directement ciblé par une lettre ouverte, remise en mains propres le 17 novembre 2015. 2.2 Indicateur 2 : 20 responsables politiques ont discuté avec le Cercle et les ONG au sujet des défis de la CPD au Luxembourg 44 responsables politiques ont discuté avec le Cercle et les ONG sur le thème de la CPD Marc Angel, député à la Chambre et président de la Commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration à la Chambre des Députés a été notre invité lors de l’Apéro 5 à 7, le 5 octobre 2015, pour intervenir et discuter avec le Cercle et ses members sur le thème de la coherence des politiques. De plus, Franz Fayot, député à la Chambre et membre de la Commission des Finances et du Budget, a accepté notre invitation pour intervenir lors de la table ronde sur la justice fiscale le 2 juin 2015. Martine Schommer, Directeur de la Coopération au Développement et de l’Aide Humanitaire, et Arsène Jacoby, de la Direction « Affaires multilatérales, développement et compliance » du Ministère des Finances, ont ont accepté l’invitation du Cercle pour une réunion informelle ensemble avec Eurodad et Tax Justice Network Africa sur le sujet de la justice fiscale. Neuf membres de la commission de la chambre sur les affaires étrangères (Nancy Arendt, Marc Spautz, Serge Wilmes, Eugène Berger, Gusty Graas, Adam Claude, Fernand Kartheiser, Yves Cruchten, Jean-Marie-Halsdorf ont eu une réunion d’échange le 12 octobre 2015 sur le thème de la cohérence des politiques à la date du 12 octobre 2015. Le président de la Chambre Mars di Bartoloméo et le Ministre de la Coopération au développement, Romain Schneider, nous ont accordé une entrevue le 17 novembre 2015 pour qu’on ait pu leur remettre la question populaire Fair Politics. Les 30 membres du Comité Interministériel de la coopération au développement ont eu leur réunion annuelle avec le Cercle sur le thème de la cohérence des politiques le 11 décembre 201518 –

o SCHOMMER Martine, Président, Direction de la Coopération, MAEE o BACKES Yuriko, Ministère d'Éta o BAUER Gilles, Ministère d'État o BERG François, Direction de la Coopération, MAEE o DENTZER Cherryl, Ministère du Développement durable et des

Infrastructures o FABER Dominique, Ministère de la Famille, de l'Intégration et à la Grande

Région o GEHL Georges, Ministère du Développement durable et Infrastructures o GINTER Christian, Ministère de l'Économie et Commerce extérieur o HARTUNG Annick, Ministère de la Justice (suppl.)

18 le compte rendu officiel n’a pas encore été publié sur le site du gouvernemetn : http://www.gouvernement.lu/4484210/comite-interministeriel)


o LOOS André, Ministère de l'Agriculture de la Viticulture et de la Protection des consommateurs

o JACOBY Arsène, Ministère des Finances o MARKUSDOTTIR Eva, Ministère de l'Égalité des Chances (suppl.) o MODERT Karin, Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enfance et de la

Jeunesse o OLINGER Bente, ministère de l'Intérieur o OLINGER Jean, Inspection générale des Finances o PAULUS Georges, Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la

Jeunesse o PESCH Elisabeth, Direction de l’immigration, MAEE o PROMMENSCHENKEL Sylvie, Direction de l’immigration, MAEE o RAMCILOVIC Dina, Ministère de la Justice o SCHMITZ Marny, Ministère des Finances o SCHROEDER Isabelle, Ministère de l'Égalité des Chances o SCHROEDER Paul, Ministère de l'Intérieur o SPELTZ Pascale, Inspection générale de la sécurité sociale o TONNAR Manuel, Direction de la coopération, MAEE o UNSEN Manon, Direction de l’immigration, MAEE o WAGENER Raymond, Inspection générale de la sécurité sociale o WAGENER Yolande, Ministère de la Santé o WELTER Nadine, Ministère du Travail o WEYRICH Marc, Ministère du Logement o ZECHES Barbara, Ministère de la Culture

2.3 Indicateur 3 : 15 parlementaires et fonctionnaires européens ont reçu le dossier de plaidoyer pour la CPD Le volet de plaidoyer européen a été réalisé en collaboration avec Concord. En concertation avec Concord, nous avons finalement décidé que le dossier de plaidoyer en faveur de la CPD ne serait pas envoyé aux parlementaires et fonctionnaires européens par le Cercle, mais plutôt par Concord (afin d’assurer une continuité dans les relations avec le Parlement Européen et la Commission européenne – cf. remarque sur la suggestion de coordination centralisée par Concord). Concord s’est donc chargé d’envoyer le communiqué de presse conjoint du Cercle et de Concord, qui a été présenté lors d’une conférence de presse conjointe sur la CPD à l’occasion du Conseil des Affaires étrangères du 26/10/15, aux députés et fonctionnaires européens. Le député européen Charles Goerens a d’ailleurs participé à et pris la parole lors de cette conférence de presse.


A1.2.1 Plaidoyer auprès d’acteurs politiques nationaux sur la cohérence des politiques, à Luxembourg Ville avec 44 responsables politiques de juin à décembre 2015 Sujet/activités couverts : échanges informels entre acteurs de la société civile et des acteurs politiques sur la cohérence des politiques et la justice fiscale, campagne de plaidoyer sur la cohérence des politiques. Le plaidoyer politique autour du sujet de la cohérence des politiques pour le développement (CPD) au niveau national luxembourgeois, qui a été entrepris par le Cercle de Coopération (Cercle) au cours de la durée entière du projet, s’est compose de 2 volets:

• D’un côté le Cercle s’est focalisé sur les mécanismes de mise en œuvre de la CPD en général,

• de l’autre côté le Cercle s’est concentré sur une thématique plus spécifique de CPD : La justice fiscale.

Campagne “Fair Politics” Chaque activité entreprise par le Cercle en lien avec la CPD en 2015 s’est intégrée dans la campagne Fair Politics du Cercle. Ce nom est dérivé du baromètre « Fair Politics », publié par le Cercle en 2012 et 2014. Dans cette brochure différentes politiques du gouvernement luxembourgeois sont analysées par rapport à leur cohérence avec les objectifs de la coopération au développement du gouvernement luxembourgeois. Vu les nombreuses actualités nationales et européennes en lien avec la CPD en octobre 2015, le Cercle a déclaré ce mois d’octobre 2015 « mois spécial Fair Politics ». Pendant ce mois le travail politique du Cercle s’est particulièrement concentré sur la question de CPD. Afin de munir le débat d’un contenu adéquat, le Cercle a publié le 12 octobre 2015 un document intitulé : « Avis du Cercle de Coopération des ONG de développement sur la mise en œuvre de la Cohérence des politiques pour le développement au Luxembourg19 ». Ce document contient une analyse des mécanismes de mise en œuvre en place, ainsi que 10 recommandations, dont cinq s’adressent au gouvernement luxembourgeois, deux au parlement luxembourgeois, (Chambre des députés), deux au comité interministériel pour la coopération au développement20 (CID) et une à tous les acteurs. Le « mois spécial Fair Politics » a été inauguré le lundi, 5 octobre 2015 par une présentation dans un cadre informel (intitulé « Apéro 5 à 7 ») en présence de 20 personnes, dont Marc Angel, député à la Chambre et président de la Commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration à la Chambre des Députés. Le 12 octobre 2015 l’avis du Cercle a été présenté, distribué et envoyé par e-mail aux députés membres de la Commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration lors de la réunion annuelle entre cette Commission et le Cercle. Le même jour, juste après cette réunion, le Cercle a tenu une conférence de presse pour présenter cet avis publiquement. Le 17 novembre 2015, juste avant la déclaration du Ministre de la Coopération Romain Schneider devant la Chambre des députés (déclaration qui est suivi d’un débat à la Chambre), le Cercle a organisé une manifestation Fair Politics devant le bâtiment de la Chambre des députés, lors de laquelle il a remis une lettre ouverte au député Mars Di Bartolomeo, Président de la Chambre des députés (en présence du député à la Chambre Marc

19 http://fairpolitics.lu/files/2015/08/avis-sur-mise-en-oeuvre-CPD_12-10-15.pdf 20 Au sein du CID se réunissent des représentants des différents ministères du gouvernement luxembourgeois pour s’échanger sur des sujets de coopération au développement, notamment de CPD.


Angel et du Ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire Romain Schneider), plaidant pour plus de cohérence au niveau des achats publics (cette lettre ouverte et l’avis du Cercle ont été envoyés par e-mail à tous les 60 députés de la Chambre et distribués à certains d’entre eux). De plus, le Cercle a présenté et distribué son avis sur la mise en œuvre de la CPD à tous les membres du CID, lors de d’une réunion le 11 décembre 2015. D’autres activités ont fait partie du « mois spécial Fair Politics » ; elles seront élaborées dans la partie sur le plaidoyer politique CPD au niveau européen et dans la partie sur la sensibilisation CPD (cf. ci-dessous).

Entrevues informelles en juin sur le thème de la justice fiscale Pour aborder le sujet de la justice fiscale, le Cercle a fait appel à Otieno Michael Oloo, membre du Conseil d’administration de Tax Justice Network Africa (TJN-A) et Tove Maria Ryding, responsable plaidoyer politique et mobilisation chez Eurodad. Le Cercle a organisé une intense et complète campagne de sensibilisation, de mobilisation et de plaidoyer de 2 jours autour de la « justice fiscale internationale » (le 1er et 2 juin 2015). Le volet “plaidoyer” est présenté ici (le volet sensibilisation sera présenté plus loin). Le 2 juin 2015 le Cercle a organisé deux échanges informels, en anglais, entre acteurs de la société civile organisée (SCO) luxembourgeoise, européenne et africaine et des représentants politiques luxembourgeois (du parlement et du gouvernement luxembourgeois), afin de les sensibiliser au sujet de la justice fiscale et d’échanger des points de vue. D’abord un échange informel a eu lieu entre le Cercle, Eurodad et Tax Justice Network Africa. Durant la matinée, les députés de la Chambre des députés ont été invités aux bureaux du Cercle de Coopération pour rencontrer Eurodad et TJN Africa pour échanger sur le sujet de la justice fiscale. Les invitations étaient ouvertes aux 60 députés luxembourgeois, mais particulièrement adressées aux membres des commissions parlementaires « des Finances et du Budget » et « des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l'Immigration ». L’idée initiale avait été d’organiser un échange avec les deux commissions parlementaires mentionnées, malheureusement les présidents respectifs des commissions Eugène Berger (DP) et Marc Angel (LSAP) n’étaient pas disponibles ce jour. Ainsi, le Cercle avait, en accord avec les deux présidents respectifs, invités les députés individuellement. Les députés ayant accepté notre invitation étaient Marc Spautz (CSV, membre des deux commissions mentionnées), Viviane Loschetter (Présidente du groupe politique « déi gréng », membre de la Commission des Finances et du Budget) et Franz Fayot (LSAP, membre de la Commission des Finances et du Budget). Malheureusement les trois députés ont eu des empêchements de dernière minute. N’ont finalement participé à l’échange du côté politique que Sven Schiltz (attaché parlementaire de « déi gréng », envoyé par la député Viviane Loschetter), Ben Jacoby (attaché parlementaire de DP) et Ben Fayot (ambassadeur spécial de l'Année Européenne du Développement). La société civile était représentée par Otieno Michael Oloo (TJN-A), Tove Maria Ryding (Eurodad), Jean Feyder (SOS Faim, ASTM, CPJPO), Jean-Sebastien Zippert (etika), Carole Reckinger (Caritas Luxembourg), Christine Dahm et Ben Toussaint (Cercle de Coopération). Lors de cet échange, Christine Dahm, directrice du Cercle de Coopération, a introduit la discussion se focalisant sur les circonstances qui ont incité le Cercle de Coopération et ses membres à se pencher sur le thématique de la justice fiscale internationale. Elle a ainsi


mentionné la campagne sur la cohérence des politiques pour un développement équitable et durable (« FairPolitics »), la responsabilité qui incombe à la politique financière luxembourgeois en matière de développement équitable et durable, la 3ième Conférence sur le financement du développement à Addis Abeba en juillet 2015, la présidence du Conseil de l’UE luxembourgeoise lors du deuxième semestre 2015 et le Sommet spécial sur le développement durable à New York en septembre 2015. Cette introduction a été suivie par un récit de Otieno Michael Oloo, décrivant la situation en Afrique et les répercussions de la finance internationale et des régimes fiscaux sur les états africains. Il a insisté sur le fait que l’Afrique n’aurait pas/plus besoin de l’aide publique au développement, pouvant ainsi se distancier d’une situation de dépendance actuelle, si les autorités africaines étaient en mesure de collecter tous les impôts nationaux qui leur reviennent de droit. Pour cela il faudrait en priorité corriger les lacunes fiscales dans les pays de source (de l’évitement fiscal) et surtout dans les pays destinataires (comme par ex. le Luxembourg). Ensuite, Jean-Sébastien Zippert (etika) a présenté le cas de Socfin, un groupe international basé au Luxembourg et spécialisé dans la production du caoutchouc et de l'huile de palme en Afrique et en Asie, qui est dénoncé au niveau international pour corruption et les pressions qui auraient été exercées sur les propriétaires terriens au Sierra Leone. Socfin est une des multinationales qui ont bénéficié d’un tax ruling tel que relevé par le LuxLeaks en automne 2014. Ce cas de Socfin soulève des questions quant à ses stratégies d’optimisation fiscale agressives tolérées par l’état luxembourgeois. C’est Tove Maria Ryding (Eurodad) qui a complété l’exposition en attirant l’attention sur le système fiscal proposé par le Luxembourg aux multinationales. Elle a expliqué les revendications de la société civile internationale, notamment en matière de BEPS et transparence. Devant l’intensification de la critique extérieure, le Luxembourg devra rendre compte de son positionnement à l’avenir. Ces exposés ont été suivis de questions, clarifications et commentaires. Au cours de l’après-midi une deuxième réunion informelle a eu lieu entre la délégation de la SCO et 2 hauts fonctionnaires du gouvernement luxembourgeois – Martine Schommer, Directeur coopération et action humanitaire du MAEE et Arsène Jacoby, Directeur « Affaires multilatérales, développement et compliance » du Ministère des Finances. Nous avions également demandé une entrevue avec le Ministre des Finances, Pierre Gramegna, mais sans obtenir de réponse positive de sa part. Lors de cet échange Otieno Michael Oloo, Jean-Sebastien Zippert et Tove Maria Ryding ont fait des présentations reprenant les principales thématiques abordées lors de la matinée. Ces présentations ont été suivies par un temps de questions-réponses et des commentaires des deux parties. Suite à une question de Christine Dahm si le sujet de la justice fiscale mériterait d’autres échanges, notamment au sein du Comité interministériel pour la coopération au développement, les deux hauts fonctionnaires ne voyaient ni le besoin ni l’intérêt de continuer des discussions sur ce sujet. Aussi, le Cercle a élaboré et envoyé une lettre aux Ministres Romain Schneider (Coopération et Action Humanitaire) et Pierre Gramegna (Finances) avec des recommandations en matière de «justice fiscale internationale » en vue de la 3ième Conférence sur le financement du développement à Addis-Abeba (13 au 16 juillet 2015), ainsi qu’un communiqué de presse sur la question. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Il y a eu un changement au niveau du calendrier pour l’action de mobilisation devant la Chambre des Députés – notre action de mobilisation avait été prévue pour octobre, or


comme la date de la déclaration du Ministre Schneider sur la coopération au développement, a été reporté au 17 novembre, nous avons dû nous adapter au calendrier politique. Les entrevues avec les députés sur la justice fiscale n’ont pas pu avoir lieu parce que les rendez-vous ont été annulés en dernière minute par les députés, suite à des empêchements. Toutefois deux attachés parlementaires – pour le parti démocratique et le parti vert – ont assisté à la réunion informelle, et nous les avons demandés de relayer l’information à leurs responsables politiques. Il est aussi à noter ici qu’une entrevue avec le Ministre des Finances n’a pas eu lieu, comme ce dernier n’a pas répondu favorablement à notre invitation. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Un très grand risque qui aurait pu compromettre la réalisation de ces activités de plaidoyer est celui de la non volonté ou non disponibilité des membres du parlement ou du gouvernement à discuter avec nous sur des thèmes sensibles – ceci a été une des hypothèses mentionnés dans le cadre logique « L’après 2015 et la cohérence des politiques gardent une place importante dans l’agenda des autorités publiques et des organisations de la société civile ». Le Cercle n’a malheureusement pas eu d’autres choix que de s’adapter le mieux possible aux disponibilités des responsables politiques.


A1.2.2 – Plaidoyer auprès des parlementaires et représentants des gouvernements européens sur la cohérence des politiques avec 1 parlementaire européen le 26 octobre 2015 Sujets/activités couverts : réunions de planification au niveau européen (avec Concord, à Bruxelles), contribution à des publications sur le plaidoyer au niveau européen, conférence de presse sur la cohérence des politiques européennes à Luxembourg L’équipe plaidoyer du Cercle, se composant de la Directrice, Christine Dahm, du responsable mobilisation et plaidoyer politique, Ben Toussaint, et un membre du Conseil d’administration du Cercle, Serge Kollwelter (pour les questions sur la migration), ont participé à de nombreuses réunions de Concord à Bruxelles, dont : - DEVCO breakfast meeting le 18 mars 2015, auquel a participé Ben Toussaint. Cette

réunion a fourni la possibilité de mener un dialogue, sous les « Chatham House Rules » avec Concord et les représentants luxembourgeois, Codev, Tim Kessler et Sylvie Dos Santos, sur le thème « European Union and its responsibilites toward the Third Financing for Development Conference in Addis Ababa » . Comme cette réunion s’est déroulée sous « Chatham House Rules » il n’y pas de compte rendu pour cette réunion.

- Réunion avec le Policy Forum (PoFo) de Concord le 18 et le 19 mars 2015 sur le rôle politique de Concord pendant l’Année Européenne sur le Développement et les différentes actions de plaidoyer au niveau européen (notamment en vue des Conseils des Affaires étrangères)

- Assemblée Générale de Concord, le 10 juin 2015 à laquelle Christine Dahm a participé, et plus précisément dans le groupe de travail « Ensuring other EU (non development) are cohérent with the promotion of the SDGs (Sustainable Development Goals)

- Participation au « Migration Development Nexus » organisé par la Représentation permanente du Luxembourg auprès de l’Union européenne à Bruxelles, le 25 juin 2015, lors duquel le Cercle et Concord ont été représentés par un membre du Conseil d’Administration du Cercle, Serge Kollwelter. Outre le représentant de CONCORD – il y a eu, entre autre, des représentants des différents pays membres de l’UE, de la Commission Européenne, du Parlement européen pour discuter du thème de la migration comme point clé pour l’AED 2015 et la présidence luxembourgeoise.

- Le 19 et 20 juillet, Christine Dahm a participé à des réunions avec la représentation permanente du Luxembourg à Bruxelles, et avec le Policy Forum de Concord sur la présidence luxembourgeoise.

- Serge Kollwelter a aussi participé au PCD Coordination Group meeting le 15 octobre 2015 à Bruxelles, sur la planification des actions de plaidoyer en lien avec la publication du Spotlight Report de Concord sur les migrations.

En outre, Concord, le Cercle et ALDE, sous le patronage du député européen Charles Goerens, ont organisé une conférence de presse, intitulée «How coherent are European policies with sustainable development ? European development civil society towards the Foreign Affairs Council of the European Union» le 26 octobre 2015 avec des recommandations en matière de cohérence des politiques européennes pour le développement durable. Les intervenants de la conférence de presse ont été

- Charles Goerens – membre du parlement européen et d’ALDE, ancien rapporteur sur la CPD au Parlement européen ;

- Laura Sullivan, vice présidente de Concord et - Rilli Lappailainen, co-chair du group « cohérence politiques pour le

développement durable » de Concord. Cette conférence de presse européenne a aussi été couverte par la presse luxembourgeoise (Le Quotidien et Tageblatt).


Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Federica Mogherini, la Haute Représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-Présidence de la Commission européenne avait demandé une entrevue avec le Cercle et des ONG luxembourgeoises pour discuter sur la cohérence des politiques pour le développement, la migration, et les projets d’aide humanitaire et de coopération au Népal, le 12 mai de 16.15 à 17.00h. Malheureusement cette réunion a été annulée en dernière minute en raison d’empêchements professionnels de la part de Mme Mogherini. Toutefois le Cercle a pu discuter avec Mme Mogherini lors de la réunion informelle des Ministres de la Coopération le 10 décembre 2015. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Un risque potentiel aurait été que la presse ne se serait pas déplacée pour couvrir la conférence de presse européenne du 26/10/15, mais ceci n’était heureusement pas le cas.


R1.3 Les acteurs politiques luxembourgeois ont été informés de la position de la société civile concernant les ODD et le cadre après-2015

1.3 Indicateur 1 : 1 manifeste autour des ODD a été réalisé et cosigné par au moins 25 OSC luxembourgeoises Un papier de positionnement « Mettre en œuvre l’Agenda 2030 au Luxembourg – réflexions de quelques organisations de la société civile luxembourgeoise »21 a été cosigné par 12 OSC (asti, Bio Lëtzebuerg, Caritas Luxembourg, Centre for Ecological Learning Luxembourg, Cercle de Coopération, CLAE, etika, Greenpeace, LCGB, mouvement écologique, natur&ëmwelt, OGBL) et remis au Ministre Romain Schneider, Ministre pour la Coopération et l’Action humanitaire et à Camille Gira, Secrétaire d’Etat pour le Ministère du Développement Durable et des Infrastructures le 9 décembre 2015. Cette position commune a été rédigée par l’équipe Plaidoyer du Cercle, composée de la Directrice du Cercle, Christine Dahm et du responsable plaidoyer politique et mobilisation, Benjamin Toussaint. Cette position commune n’a pas été réalisée dans le cadre de la conférence sur les Objectifs du Développement Durable (ODD) (Activité 1.1.1) mais a été élaborée en lien avec l’activité 1.3.1 Plaidoyer auprès des pouvoirs luxembourgeois pour le cadre 2015. Le nombre inférieur d’OSC consignataires (l’indicateur avait été fixé à 25 OSC signataires), s’explique par le fait que le Cercle a délibérément visé des OSC provenant d’autres secteurs que celui de la Coopération au développement (notamment provenant du secteur environnemental et des droits humains) afin d’encourager des collaborations au-delà du monde de la coopération. Cependant, le Cercle s’est heurté à un manque d’intérêt et à un manque de ressources humaines de la part des autres OSC du domaine de l’environnement ou encore des droits humains pour travailler ensemble sur l’Agenda 2030 (les ONG environnementales s’étant concentrées sur la COP21, l’Agenda 2030 leur était plus éloigné). Ceci est en effet un résultat que le Cercle regrette, mais comme a été mentionné dans le cadre logique une des hypothèses du projet présidence a été identifiée comme « L’après-2015 et la cohérence des politiques gardent une place importante dans l’agenda des autorités publiques et des organisations de la société civile ».

A1.3.1 Plaidoyer auprès des pouvoirs publics luxembourgeois pour le cadre 2015, de septembre à décembre, à Luxembourg et à New York. Sujets/activités couverts : Cette activité a couvert le sujet du plaidoyer sur les Objectifs du Développement Durable (ODD). Les Objectifs du Développement Durable étaient un des thèmes principaux pour le travail de plaidoyer du Cercle en 2015, notamment parce que ce nouveau cadre du développement après-2015 a été adopté officiellement le 24 septembre 2015 par l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York. Travailler sur ce thème était alors indispensable pour le Cercle. Le travail de plaidoyer sur le cadre post-2015 s’est traduit en trois sous activités distinctes, mais liées. Tout d’abord, le Cercle et Concord avaient envoyé une lettre officielle au Ministre des Affaires étrangères et européennes, Direction de la coopération au développement et de l’aide humanitaire, pour demander à ce que des représentants de la société civile luxembourgeoise et européenne puissent être inclus dans la délégation officielle du Luxembourg pour le Sommet des Nations Unies pour le développement durable, qui s’est

21 http://cercle.lu/wp-content/uploads/2015/12/Luxemburg-Final-A4.pdf


déroulé du 24-27 septembre 2015. Cette demande a été acceptée, et Christine Dahm, la directrice du Cercle, et Sabine Terlecki, Head of Policy de Concord, ont participé alors à cette mission à New York. Lors de son séjour Christine Dahm a participé aux événements suivants :

• Réunion de Coordination avec Concord (24.09.2015) • Beyond 2015 European Task Force Meeting (24.09.2015) • Action Mobilisation "End Poverty" (24/09) • Beyond 2015 Coordination Meeting (24.09.2015) • Assemblée Générale des Nations Unies

o Discours du Pape (25.09.2015) o Discours des ambassadrices spéciales Shakira et Angélique Kidjo o Adoption de l’Agenda 2030 par l’Assemblée Générale

• Le séminaire « Business Unusual: Moving beyond aid to deliver the Sustainable Development Goals » (26.09.2015)

• Réunion entre Concord et la délégation officielle luxembourgeoise (26.09.2015) avec des représentants du Ministère des Affaires étrangères

• Un breakfast meeting entre Concord et les représentants du Parlement européen (27.09.2015)

• Beyond 2015 high-level event aux Nations Unies (27.09.2015) • Discours officiel de Xavier Bettel, Premier Ministre, à l’Assemblée Générale

(28.09.2015) • Une table ronde sur le changement climatique organisée par Xavier Bettel, premier

ministre luxembourgeoise (28.09.2015) • Réception officielle dans le Luxembourg House (28.09.2015) • Beyond 2015 wind-up meeting (29.09.2015) • Interviews (par téléphone) avec RTL Radio (24/09) et Belgischer Rundfunk

(27/09)http://brf.be/regional/927336/

Ses impressions, idées et réflexions ont été partagées, de façon quotidienne pendant la durée de son séjour à New York, sur Facebook (un post avec photo). Ces articles ont connus beaucoup de succès. Après son retour elle a partagé ses impressions lors d’un déjeuner débat au CITIM (Centre d’Information Tiers Monde) auquel ont assisté 31 personnes. Pour encourager une réflexion et discussion sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030, l’équipe « plaidoyer » du Cercle (Ben Toussaint et Christine Dahm) a travaillé sur la rédaction et publication d’une position commune avec d’autres acteurs de la société civile au delà des ONG de développement sur les ODD et le cadre post-2015. Le document « Mettre en œuvre l’Agenda 2030 au Luxembourg – réflexions de quelques organisations de la société civile luxembourgeoise » a été cosigné par 12 OSC luxembourgeoises (asti, Bio-Lëtzebuerg, Caritas Luxembourg, Centre for Ecological Learning Luxembourg, Cercle de Coopération des ONG de développement, CLAE, etika, Greenpeace, LCGB, mouvement écologique, natur&ëmwelt et OGBL). Ce document a été officiellement remis au Ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire, Romain Schneider, et au Secrétaire d’Etat au Développement durable et aux Infrastructures, Camille Gira, lors d’une conférence de presse le 9 décembre 2015. Finalement, des représentants de la société civile luxembourgeoise (Christine Dahm, directrice du Cercle) et européenne (Seamus Jefferson, directeur de Concord et Johannes Trimmel, président de Concord) ont été invités à participer à la réunion informelle des 28 ministres de la coopération au développement le 10 décembre 2015 au Luxembourg et à y présenter leurs points de vue. Cette entrevue a été un premier échange officiel entre les Etats membres de l’Union européenne et la société civile sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et les ODD.


Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Il y a eu un changement mineur : le manifeste commun devait être le produit de la Conférence sur les ODD (activité 1.1.1) or comme cette conférence ne s’est déroulé que très tard dans l’année, il était devenu nécessaire de rédiger la position bien avant cette conférence, qui avait lieu du 7 au 9 décembre, étant donné que le manifeste devait être présenté le 9 décembre lors d’une conférence de presse.

Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Le plus grand risque qui aurait pu compromettre les actions était celui que les gouvernements et les Nations Unies ne trouvent pas d’accord sur l’Agenda 2030 en 2015 – heureusement ce risque ne s’est pas réalisé, et l’Agenda a été adopté le 25 septembre 2015. Au niveau national le risque existait que le Cercle n’arriverait pas à mobiliser d’autres OSC, au-delà du secteur de la coopération, pour porter avec lui le papier de position sur la mise en œuvre des ODD.


2.2.2 Résultats Sensibilisation

R2.1 Les OSC et le grand public luxembourgeois se sont sensibilisés aux enjeux du développement dans le cadre après-2015 2.1 Indicateur 1 : Au moins 1000 personnes ont participé aux activités liées aux nouveaux ODD En total, plus de 90 000 personnes ont participé aux 5 activités organisées en lien avec les nouveaux ODD : 1 360 lors de la mobilisation grand public sur les ODD le 24 septembre 2015, près de 1 000 personnes ont participé au Climate March le 30 novembre 2015 (ODD changement climatique) (A.2.1.1) ; 207 personnes ont participé au Théâtre Forum (A.2.1.3) (ODD inégalité); 130 personnes ont participé à l’expo indigène lors de son vernissage (ODD inégalités) (A.2.1.4), 654 personnes ont visualisé les spots « Stöpsel raus » (ODD consommation durable) et 86 787 personnes ont été touché (par le spot cinéma ou le jeu Memory) lors de la Campagne Education (ODD éducation).

2.1 Indicateur 2 : Au moins 40 OSC ont participé aux discussions et ateliers des nouveaux ODD N.B. Cet indicateur sur le nombre d’OSC participantes à la discussion autour des ODD est un indicateur pour le volet 3 « renforcement des capacités ». 17 OSC ont été impliquées dans l’organisation et la mise en œuvre de ces activités en lien avec les ODD.

2.1 Indicateur 3 : Au moins 5 articles sur les enjeux du post-2015 et des ODD ont été publiés dans les grands quotidiens nationaux 6 articles ont été publiés sur les ODD et le cadre 2015 (en plus d’articles faisant la promotion des différentes activités) : - 3 articles sur le climate march/changement climatique (Woxx du 4/12.2015, le

Quotidien du 01/12/15 et le Luxemburger Wort en décembre 2015) - 1 article intitulé « Sommets des Nations unies du 25 au 27 septembre : Après les

OMD, les ODD », publié au Woxx le 17 septembre 2015 - 1 article « Les belles paroles ne suffisent pas » publié dans le paperjam le 25 septembre

2015 - 1 article intitulé « Déi sozial Ofsécherung als Menschenrecht durchsetzen » (La

protection social an droit fondamental) publié sur le site de www.rtl.lu le 19 octobre 2015

A2.1.1: Sensibilisation du grand public autour du cadre post-2015 et des ODD, à l’intérieur de la gare centrale, Ville de Luxembourg, avec 1360 participants, pendant 1 jour à la date du 22.09.2015 Sujets/activités couverts : action de mobilisation grand public autour de l’adoption des Objectifs du Développement Durable lors du Sommet des Nations Unies à New York Le 24 septembre 2015, le Cercle de Coopération et Caritas Luxembourg ont organisé une action de sensibilisation à l’intérieur de la Gare centrale en Luxembourg-Ville pour rendre le grand public plus conscient de l’importance de l’Agenda 2030 qui a été adopté le 25 septembre 2015 par les Nations Unies. L’action de sensibilisation s’est déroulée de 08h à 16h. Cette action a pris la forme d’un parcours artistique sur les ODD. Les icones des 17 ODD ont été imprimées sur 17 pancartes, avec chaque pancarte ayant une taille d’un mètre carré. Ces pancartes ont été reparties dans le grand hall d’entrée à l’intérieur de la gare centrale –


l’idée était de pousser les gens avec leur nez sur ces objectifs – afin d’entamer une discussion ou conversation plus approfondie sur ces ODD. Les animateurs des OSC participantes, qui avaient reçu une formation auparavant, ont été sur place pour donner des informations plus pertinentes sur les ODD. Le parcours artistique a été complété par la distribution de cartes postales qui ont repris les 17 icones des 17 Objectifs du Développement Durable, avec le texte suivant (en français et anglais) sur le verso : Agissons pour un monde meilleur – ne laissons personne derrière. Actuellement 193 chefs d’état adoptent 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) pour mettre fin à toute forme de pauvreté, de discrimination et d’inégalité tout en respectant notre planète et ses ressources. 17 objectifs universels – pour tous les pays, pour tous les habitants de notre planète. Afin de réaliser ces ambitions, on a besoin de VOUS. Le futur vous appartient. Commençons aujourd’hui. Avec vous ! www.SDG2015.lu». Ces cartes postales ont été distribuées aux passants fréquentant la gare centrale, peu à peu et de façon bien réfléchie ciblant les personnes qui avaient l’air intéressées et pas trop pressées. En fin d’après-midi, une action spontanée a été proposée pour engager et mobiliser les passants. Les pancartes avec les objectifs ont été mises l’une à côté de l’autre pour donne une meilleure vue d’ensemble aux passants. Les animateurs ont invité les passants à regarder toutes les pancartes et d’en choisir l’objectif qu’ils trouvent le plus important des 17. Une photo était ensuite prise avec ces individus ou groupes sur la pancarte choisie. Cette action donnait lieu à des discussions pourquoi l’objectif choisi est important et pourquoi la personne en question y attache beaucoup d’attention. Les photos de cette action peuvent être visualisés ici : http://sdgconference2015.lu/ Sur le même il y avait aussi une vidéo que Caritas avait créé dans le cadre de leur participation « Action 2015 – Light the Way » - il s’agissait ici d’un spectacle lumineux pour attirer l’attention sur les ODD. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée : Lors des réunions préparatoires de planification pour cette activité, le groupe de travail a décidé de ne pas organiser un « flashmob » mais plutôt un parcours artistique et créatif sur les ODD, comme l’action devait être adaptée au lieu qui nous avait été mis à disposition. Une action flash mob aurait été beaucoup plus adaptée à un lieu public, en plein air et au Centre-Ville qu’à la gare centrale. Il n’y avait pas de coordination avec le festival « Cinéma du Sud » autour du ODD suite au changement du calendrier de programmation du Festival. Normalement le festival prend lieu en automne de chaque année, or vu l’année exceptionnelle qu’est 2015 il a été décidé d’étaler le festival de janvier à novembre avec une projection par mois (avec l’exception du mois d’août) pour présenter chaque mois un film traitant d’un ODD. Ainsi le festival « Cinéma du Sud » avait déjà commencé avant le début de ce projet présidence. Néanmoins il est à noter que les personnes engagées dans cette action de mobilisation – et surtout notre partenaire Caritas Luxembourg -, sont aussi impliquées dans la coordination du festival « Cinéma du Sud ». La campagne de communication presse écrite et audiovisuelle et les médias sociaux s’est poursuivie de septembre à décembre, et a culminé autour de la conférence « Responsibility to act – engaging in innovative partnerships to implement the sustainable developmant (SDG) framework » (A.1.1.1) Les personnes touchées par cette activité de sensibilisation ont reçu une carte postale qui les renvoyait au site de la conférence sur les ODD en décembre, où le document de positionnement aura été publié.


Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Le plus grand risque que nous avions pu identifier pour cette action était celui d’un refus potentiel des autorités publiques pour l’action de sensibilisation dans un lieu public. Une demande écrite a été adressée à la Ville de Luxembourg pour demander l’autorisation d’organiser cette action sur la Place d’Armes ou Place Guillaume II pour le samedi 26 septembre 2015, mais malheureusement leur réponse fut négative. Voilà pourquoi un autre lieu « public » a dû être recherché, et c’est grâce à l’entreprise des Chemins de fer luxembourgeois (la CFL) que nous avions pu organiser l’action dans le foyer de la Gare Centrale. A 2.1.2 Réalisation de 12 spots vidéo et radio de présentation de ODD Cette activité n’a pas pu être réalisée dans le cadre de notre projet présidence. En effet pour la réalisation des 12 spots vidéo et radio sur les ODD nous avions misé sur un partenariat médiatique avec RTL Luxembourg qui, malgré nos efforts (et des confirmations informelles quelques mois avant), ne s’est pas réalisé. Sans la contribution (financière et de diffusion) du groupe RTL Luxembourg, la production de ces spots n’était pas finançable et la production ne faisait pas de sens sans la confirmation de du groupe RTL de les diffuser. Aussi, nous nous sommes rendus compte que des organisations et institutions internationales (p.ex. Nations Unies) et disposant de moyens largement plus importants que les nôtres, travaillent déjà sur la réalisation de spots sur les ODD. Il est à noter ici que, plus tard dans l’année, RTL Luxembourg a rejoint la campagne « Radio Everyone » et a réalisé de sa propre initiative une campagne radio sur les 17 Objectifs du Développement Durable. Voici les liens vers les spots radio (en luxembourgeois) : http://radio.rtl.lu/emissiounen/reportage/948077.html (émission générale sur les ODD) http://radio.rtl.lu/emissiounen/reportage/954515.html (émission générale sur les ODD) ODD 1 : Eradiquer la pauvreté http://radio.rtl.lu/emissiounen/reportage/955691.html ODD 2 : Eradiquer la faim http://radio.rtl.lu/emissiounen/feature/957989.html ODD 4 : Education de qualité http://radio.rtl.lu/emissiounen/feature/960529.html ODD 5 : Egalité des sexes http://radio.rtl.lu/serien/radio_everyone/955940.html ODD 6 : Eau et sanitaire http://radio.rtl.lu/emissiounen/feature/957957.html ODD 8 : Emploi et Croissance économique et : http://radio.rtl.lu/emissiounen/feature/955960.html ODD 9 : Infrastructures http://radio.rtl.lu/emissiounen/feature/960557.html ODD 10 : Réduire les inégalités http://radio.rtl.lu/emissiounen/feature/960567.html ODD 11 : Villes et communautés durables http://radio.rtl.lu/serien/radio_everyone/955954.html ODD 12 : Consommation durable http://radio.rtl.lu/emissiounen/reportage/960438.html ODD 13 : Action climatique : http://radio.rtl.lu/emissiounen/feature/957960.html ODD 15: Vie sur Terre http://radio.rtl.lu/serien/radio_everyone/955969.html ODD 16 : Paix et Justice http://radio.rtl.lu/emissiounen/feature/957970.html Ce changement avait été communiqué à la Commission europééen dans notre lettre de demande d’avenant datée du 3 août 2015


A2.1.3 Sensibilisation aux problèmes des inégalités au Nord et au Sud : Théâtre Forum « Inégalités » - Être jeune au Burkina Faso et au Luxembourg, 19-20 novembre 2015, Niederanven, Esch-sur Alzette et Esch-Belval, 207 spectateurs Sujets/activités couverts : représentation théâtrale et présentation de poèmes sur les inégalités au Luxembourg et au Burkina Faso, comparaison de 2 contextes socioculturels différents, ateliers de sensibilisation, ateliers d’écriture, performances théâtrales. Suite au forum ouvert organisé par le Cercle des ONG en mai 2014, dont l’objectif était de réfléchir à des actions communes de sensibilisation des OSC pour l’Année Européenne pour le Développement et la présidence luxembourgeoise de l’UE, 5 ONG (Aide à l’enfance de l’Inde, ASTM, Caritas, Frères des hommes, SOS Sahel) se sont montrées intéressées par la proposition de SOS Faim d’organiser un projet de théâtre forum avec une troupe de théâtre du Sud et des élèves luxembourgeois en 2015.

Du 15 janvier au 30 juin 2015 En janvier 2015 ont débuté les ateliers d’écriture avec la classe de 9e pratique du lycée Bel-Val. 17 élèves ont participé aux ateliers qui avaient comme objectif la rédaction d’une pièce de théâtre sur la thématique des inégalités au Luxembourg. Ils étaient encadrés par leur professeur Pascale Diderich, par l’écrivaine Rodica Draghincescu et par 3 ONG. Deux ateliers de sensibilisation introductifs à la thématique du développement en général et sur le Burkina Faso en particulier ont été animés par les ONG, afin de permettre aux élèves de comprendre l’objectif du projet auquel ils participaient. Au mois de mai, au bout d’un certain nombre de séances, les ONG se sont rendu compte, qu’il y avait un malentendu concernant le sujet de la pièce de théâtre : les élèves dans les ateliers d’écriture, au lieu d’écrire sur les inégalités au Luxembourg, avaient écrit des textes sur les inégalités au Burkina Faso. Ces textes, inutilisables, car compromettant les objectifs et les résultats attendus du projet (faire échanger et débattre les publics et les acteurs sur la thématique, de voir ce que signifie « inégalités » pour les uns et pour les autres dans leurs milieux respectifs, au Luxembourg et au Burkina Faso), le lycée Bel-Val et les ONG ont cherché à trouver une solution. Faute de temps pour écrire une nouvelle pièce de théâtre avec la même classe, le lycée Bel-Val et les ONG ont convenu d’écrire, à partir de septembre 2015, des textes et poèmes sur la thématique des inégalités, avec une autre classe du lycée Bel-Val, identifiée par la directrice adjointe. Malheureusement, nous étions du coup obligés d’informer la troupe de théâtre Namaste du lycée Hubert Clément, qui était supposée jouer le volet luxembourgeois de la pièce de théâtre, que notre collaboration dans ce projet ne pourra pas se faire. Pendant toute cette période, il y a eu des échanges par mail et par téléphone avec la troupe Arcan du Burkina Faso concernant l’avancement du projet de leur côté : écriture de la pièce, documents pour réservation des vols, etc. Du 15 septembre au 15 novembre 2015 : A partir du 15 septembre 2015, la classe de 9e pratique de Lis Leonte (17 élèves), encadrée par les ONG et par Rodica Draghincescu, ont commencé les ateliers d’écriture. Une fois les textes finis, les élèves ont commencé à préparer la mise en scène. Il a été convenu que 10 des 17 élèves monteraient sur scène pour lire leurs textes. Les représentants des ONG ainsi que le musicien burkinabé résident luxembourgeois Marcel Sawuri ont été présents aux répétitions. Les échanges avec Marcel Sawuri ont permis aux élèves de se familiariser avec les réalités du Burkina Faso.


Pendant la même période, il fallait réserver les vols et lancer la procédure d’obtention des visas pour les membres de la troupe Arcan et préparer le matériel de communication, le communiqué de presse, le dossier de presse et la conférence de presse du 9 novembre. Du 16 au 20 novembre 2015 : Le 16 novembre, les membres de la troupe Arcan sont arrivés au Luxembourg. Le 17 novembre, lors d’un repas de midi, il y a eu la première rencontre entre les élèves et la troupe. Le 17 et le 18, ils ont répété ensemble sur scène à la Kulturfabrik. Le 19 novembre dans la matinée, il a eu la représentation scolaire pour les élèves de différents lycées à la Kulturfabrik. Le 19 novembre et le 20 novembre en soirée il y a eu les représentations grand public à la Kulturfabrik et au Kulturhaus Niederanven.

Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Le plus grand problème rencontré pendant le projet fut le malentendu entre les ONG et le lycée quant à la thématique de la pièce de théâtre que les élèves devaient écrire pendant les ateliers d’écriture. Au moment où les ONG se sont rendues compte que les textes des élèves parlaient des inégalités au Burkina Faso et non au Luxembourg, il fut trop tard pour recommencer et écrire une nouvelle pièce. Du coup, il fallait trouver une autre solution, qui malheureusement impliquait que nous ne pouvions plus travailler avec la troupe de théâtre du lycée Hubert Clément qui était censée jouer une partie de la pièce de théâtre. Après plusieurs réunions entre les représentants des ONG, du lycée Bel-Val et de la Kulturfabrik, il a été convenu que le lycée Bel-Val se chargerait de trouver une autre classe, qui à travers des ateliers d’écriture, à partir du début de l’année scolaire 2015/2016, rédigerait non plus une pièce de théâtre, mais des courts textes et poèmes, sur la thématique des inégalités au Luxembourg. Cette formule fut la meilleure solution, car au niveau timing, elle nécessitait moins de préparation pour la mise en scène. Nous retenons de cette expérience l’importance de la signature d’une convention avec les principaux partenaires du projet, reprenant en détail la thématique, les objectifs, le déroulement, les tâches de chacun. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte Un risque identifié était que la troupe burkinabé n’aurait pas reçu son visa pour se rendre au Luxembourg. Or comme la troupe était déjà venue au Luxembourg auparavant, ce risque a été considéré comme faible. Comme cette décision appartenait au Ministère des Affaires étrangères, les organisateurs n’auraient pas pu faire beaucoup pour mitiger ce risque, à part de contacter leurs points de contact à la Direction de la Coopération au Développement.


A.2.1.4 Exposition de photographies sur les peuples indigènes au « neimënster » du 17 novembre au 23 décembre 2015 et du 4 au 6 janvier 2016, avec 130 participants au moment du vernissage22 » Sujets/activités couverts : une exposition de photos sur les droits de peuples indigènes et les injustices sociales qu’ils subissent. En 2014, suite au Forum ouvert organisé par le Cercle pour encourager des collaborations durant 2015, l’ASTM et la Fondation Bridderlech Deelen ont eu l’idée d’organiser ensemble une exposition de photos sur la vie des peuples indigènes au Brésil et au Pérou, étant donné que l’ASTM soutient des projets en faveur des indigènes au Pérou et la Fondation Bridderlech Deelen travaille avec les indigènes brésiliens. Au cours de la même année, Jorge Valente, photographe luxembourgeois d’origine portugaise a rendu visite aux peuples Xerente, Krahô, Kanela et Apinajé, peuples de l’Amazonie brésilienne et bénéficiaires du projet au Goiás/Tocantíns (Brésil) de la Fondation Bridderlech Deelen, pour documenter leur vie en images. Walter Silvera, photographe péruvien spécialisé dans la photographie documentaire, profondément attaché aux peuples indigènes, à leurs histoires et à leurs traditions présente dans les photos dédiées à l’exposition le peuple de Kichuwa de Lamas vivant au nord du Pérou, à 1.400 km de Lima. Les deux photographes ont gracieusement mis leurs œuvres à disposition des deux ONG. ASTM et la Fondation Bridderlech Deelen ont soumis ce projet d’activités suite à l’appel à collaboration lancé par le Cercle en été 2014. La recherche du lieu d’exposition a commencé en automne 2014 et assez rapidement, le choix est tombé sur le Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster (www.neimenster.lu), un lieu culturel connu et renommé au Luxembourg, à la fois destiné au milieu associatif comme aux créations artistiques. L’exposition a été organisée en collaboration avec « neimenster » (deux salles voûtées ont été mises gracieusement à disposition pour la durée de l’exposition et « neimënster » a pris en charge l’organisation et les frais du vernissage). Un contrat entre les deux ONG et « neimënster » a été signé. De même une assurance couvrant le transport et le séjour des photos au « neimënster » a été souscrite. L’ASTM et la Fondation Bridderlech Deelen ont choisi l’entreprise DIGI 4 arts pour réaliser l’impression des photos, étant donné qu’elle est reconnue au Luxembourg pour faire des tirages d’art de haute qualité – plusieurs artistes au Luxembourg travaillent avec cette entreprise. Une fois les 39 photos choisies et imprimées, le photographe péruvien a écrit les légendes qui ont été traduites en français par une bénévole de l’ASTM, Leli Salas. De même, Patrick Godar, administrateur délégué de la Fondation Bridderlech Deelen et responsable des projets au Brésil a élaboré des légendes explicatives, mettant en lumière la richesse et la diversité de la culture indigène brésilienne. Toutes les légendes des 39 photos ont, par la suite, été traduites en luxembourgeois. Etant donné que les peuples indigènes parlent des langues locales qui risquent de disparaître et que le luxembourgeois a tendance à être écarté au profit des autres deux langues officielles du pays (le français et l’allemand), il nous a paru pertinent de proposer au public multiculturel et multilingue au Luxembourg des photos avec des légendes en français et en langue autochtone, càd. luxembourgeois.

22 Il est impossible d’évaluer le nombre exact de visiteurs de cette exposition vu qu’il n’y avait pas quelqu’un en permanence pour relever le nombre de visiteurs.


La partie brésilienne des photos a été exposée une première fois à l’école fondamentale de Steinsel en mai et juin 2015, dans le cadre du « Stonnelaf » (course parrainée), organisée depuis plus de 15 ans au profit du projet des indigènes de la Fondation Bridderlech Deelen. Au cours de la semaine du 1er au 5 juin, Patrick Godar, responsable des projets au Brésil au sein de la Fondation Bridderlech Deelen, a sensibilisé toutes les classes de l’école et a fait plusieurs visites guidées de l’exposition avec des classes et leurs enseignants. Lors du « Stonnelaf » du 3 juin 2015, des parents des élèves ont également visité l’exposition.

L’exposition est restée tout le mois de juin à l’école fondamentale de Steinsel. Deux photos de l’exposition (partie brésilienne) ont fait partie du stand présentant une action commune de l’ASTM, de Caritas Luxembourg et de la Fondation Bridderlech Deelen lors de la foire écologique (« Oekofoire ») au Luxembourg, organisée cette année entre le 25 et 27 septembre 2015. En effet, une action de plaidoyer concrète en faveur des droits des peuples indigènes et en même temps en faveur de la protection du climat était l’objet de ce stand de sensibilisation et de plaidoyer. Le public était encouragé à faire symboliquement pression sur le gouvernement luxembourgeois par une action « de signature de pouce », afin qu’il ratifie la Convention ILO 169 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) concernant les droits des peuples indigènes et tribaux. En 1989, l’OIT a adopté cette Convention qui a ensuite été ratifiée par 20 pays. Le Luxembourg ne figure pas (encore) parmi les pays ayant ratifié la convention (cf. plus haut). Le public était encouragé à faire pression afin que le Luxembourg compte parmi les pays signataires de la convention ILO 169, pour soutenir les indigènes à défendre leur territoire et protéger le climat. Par son « coup de pouce » (action de signature) le visiteur de la foire écologique a manifesté sa solidarité avec les peuples indigènes et son soutien en vue d’une ratification de la convention ILO 169 par le Luxembourg. 23 Environ 400 signatures « de pouces » ont été recueillies à l’« Oekofoire ». L’action de signature a également été menée avec grand succès dans deux lycées luxembourgeois (Lycée Michel Rodange et Lycée Aline Mayrisch à Luxembourg). 1.600 signatures ont été rassemblées par les élèves des deux lycées. Lors des Journées Sociales du Lycée Aline Mayrisch au « Campus Geesseknäppchen » fin novembre 2015 a eu lieu une conférence avec la Ministre de l’Environnement luxembourgeoise, Carole Dieschbourg, et les élèves lui ont posé la question pourquoi le Luxembourg n’a pas encore ratifié la convention ILO 169. La Ministre a promis de s’engager en faveur de la ratification et a signé elle-même la pétition. 24 En novembre et décembre 2015 a eu lieu finalement l’exposition principale prévue à l’Abbaye de Neumünster avec la totalité des photographies, 39 en tout (20 du Brésil et 19 du Pérou). Le 16 novembre 2015, les photos ont été transportées à « neimënster » et le montage a eu lieu. Un roll-up général sur l’exposition et les biographies des deux photographes ont accompagné les 39 photos, réparties en deux salles, selon le pays d’origine.

L’exposition a ouvert ses portes mardi, le 17 novembre avec le vernissage à 18h30. Les deux photographes étaient présents au vernissage et ont pris la parole. L’ouverture de l’exposition a connu un grand succès avec environ 130 personnes présentes pour le vernissage.

23 http://www.ilo.org/indigenous/lang--fr/index.htm et http://www.oekofoire.lu/fr ; http://www.oekofoire.lu/fr/exposants-2/ 24 http://www.laml.lu/photogallery/0klimakonferenz-journees-sociales/ et http://www.wort.lu/de/politik/journees-sociales-du-luxembourg-klimastunde-56573a3c0da165c55dc4e304


L’exposition était ouverte tous les jours entre 11h00 et 18h00 du 18 novembre au 23 décembre 2015. Après le congé de Noël du « neimënster », l’exposition a rouvert ses portes du 4 au 6 janvier 2016. Le démontage a eu lieu le 7 janvier 2016. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée : Il n’y a pas eu de changements dans l’activité planifiée. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Un risque aurait pu être qu’aucun établissement culturel ne soit prête ou intéressé à organiser l’exposition sur les peuples indigènes – toutefois les ONG organisatrices ont entamé les démarches de recherche de local très tôt (plus qu’un an en avance) pour mitiger ce risque. Il est aussi à noter que l’exposition n’a seulement pu avoir lieu parce que les photographes ont décidé de prendre leurs photos gracieusement et que les peupls indigènes ont été d’accord de se laisser prendre en photo.


A2.1.5 Collaboration à la réalisation de 5 spots vidéo « Stöpsel raus und mitmachen" avec 654 spectateurs au Luxembourg, Sarre et Lorrain de début septembre 2015 à début janvier 2015» Sujets/activités couverts : des spots vidéo courts sur la consommation responsable et durable, la conservation de l’environnement, le respect des droits humains (au travail). Dans le cadre de l’Année Européenne pour le Développement, le Cercle de Coopération des ONG de développement, s’est associé à Netzwerk Entwicklungspolitik im Saarland e.v. (plateforme des ONG de développement dans la Sarre, Allemagne) et la plateforme de la Lorraine LOR-SUD (France), afin de réaliser 5 films courts de sensibilisation sur la consommation responsable et durable. Les spots vidéo ont été tournés en début mars 2015 au Luxembourg, en Sarre et en Lorraine, et ensuite étaient retravaillés pour être prêts pour début septembre 2015, quand ils ont été mis en ligne sur youtube. Pour des raisons financières il n’a pas été possible de projeter les spots au cinéma ou à la télé (coûts bien trop élevés pour notre budget). Les thèmes retenus pour les spots étaient : les textiles équitables, le pétrole, les exportations de nourritures, et l’huile de palme. A chaque thème a été associé une personnalité « VIP » pour renforcer le message et attirer l’attention d’un plus grand nombre de spectateurs.

Thème VIP Langue Lien No de vues

Pétrole Jürgen Doberstein

Allemand https://youtu.be/DguuC9SVJ3o 66

Pétrole Jürgen Doberstein

Français https://youtu.be/RamaKHjJ1_Y 43

Textiles Serge Tonnar Allemand https ://youtu.be/_STf4-LX3i0 44 Textiles Serge Tonnar Luxembourgeois https ://youtu.be/c8ejWtnWrv4 14 Textiles Serge Tonnar Français https ://youtu.be/g50Tc8IAesA 36 Huile de Palme

Volker Linneweber

Allemand https ://youtu.be/uoOZ5OrvoSw 39

Huile de Palme

Volker Linneweber

Français https ://youtu.be/rRXb6C0T1JE 37

Téléphones portables

Nicolas Peifer Allemand https ://youtu.be/qU6sjqi7XNg 32

Téléphones portables

Nicolas Peifer Français https ://youtu.be/ux4vprJQKEs 249

Exportations de nourriture

Léa Linster Allemand https ://youtu.be/dOYZ8qhEcpA 57

Exportations de nourriture

Léa Linster Français https ://youtu.be/IDUXHqCUhWo 37

Total 654 Motifs des changements éventuels dans l’activité : Suite à des contraintes financières, il a été décidé de ne pas montrer les spots aux cinémas et à la télé, mais de les mettre sur youtube (gratuit) et de faire la promotion à travers les réseaux et médias sociaux. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte.


Un risque aurait pu être que l’équipe ne puisse pas trouver des VIPs de la Grande Région prêts à participer au tournage des spots et que le calendrier de la mise en œuvre ne puisse pas être respecté. Toutefois, tous les partenaires ont mobilisé leurs réseaux pour assurer le bon déroulement de cette activité et ont pu respecter tous les délais et identifier des personnalités reconnues assez facilement. Ceci a aussi été la première collaboration du Cercle avec des partenaires de la Grande Région – donc il a été très important de bien définir les rôles et responsabilité de chacun pour assurer e succès de cette activité.


A2.1.6 Campagne de sensibilisation autour du droit à l’éducation « L’éducation, un défi pour tous», avec 86787 spectateurs et participants au Luxembourg de septembre à décembre 2015 Sujets/activités couverts: Sensibilisation du grand public en général et des élèves en particulier au fait que 59 millions d’enfants de par le monde sont toujours privés d’accès à l’éducation. Communication autour des obstacles empêchant l’accès à l’école. Objectif Durable pour le Développement 4. Création d’un jeu de Memory et d’un spot vidéo. L’idée de l’activité « Campagne de Sensibilisation autour du droit à l’éducation », intitulée « L’éducation : un défi pour tous » a été lancée en 2014 avec le but de sensibiliser le grand public luxembourgeois sur l’objectif d’une éducation de qualité pour tous lors de l’Année Européenne pour le Développement. Ce consortium se compose de 6 ONG membres du Cercle : Christian Solidarity International Luxembourg, Bridderlech Deelen, SOS Sahel, SOS Villages d’Enfants Monde, Objectif Tiers Monde Haïti et Unity Foundation. Lors de l’appel à collaboration du Cercle en été 2014, le consortium avait soumis cette idée de campagne autour du thème de l’éducation. Le projet a été retenu – or compte tenu des fonds propres disponibles auprès des ONG et d’un cofinancement par le Ministère des Affaires étrangères, le Cercle n’a financé que l’adaptation du spot vidéo et l’impression du Memory. Le spot du consortium qui peut être visualisé ici (version luxembourgeoise https://www.youtube.com/watch?v=-bn37onsPR4 et version française https://www.youtube.com/watch?v=w63gK6PTiWo) a été diffusé dans les salles de cinéma du groupe Utopia SA (Ciné Utopia au Limpertsberg, et Utopolis au Kirchberg, tous les deux dans la ville de Luxembourg) du 7 au 20 octobre 2015. Selon TNS-ILReS Plurimedia 2015 il y a eu 86.600 de contacts avec les spectateurs lors de la projection du spot dans deux cinémas (Cinéma Utopia et Utopolis) pendant les deux semaines du 7 au 20 octobre. Le spot a été projeté sur 68 écrans, avec 1 à 2 passages par heure par écran du 19 au 31 octobre 2015. Le même spot a été diffusé dans les avions de Luxair (la compagnie aérienne du Luxembourg) du 19 au 31 octobre 2015 (ici il n’y a pas de statistiques des vues). Le 24 novembre le consortium s’est greffé sur l’avant-première du film « He named me Malala » et a pu avoir un temps de parole ainsi qu’un stand d’information au cours de cette soirée, en présence de 130 personnes qui ont aussi pu voir le spot du consortium. Le 23 novembre le consortium a eu une interview de 30 minutes à la radio ARA. Les obstacles à l’éducation y ont été passés au crible. Le Memory « Les obstacles à l’éducation » avec le feuillet explication a été conceptualisé de janvier 2015 à septembre 2015, et a été imprimé en 150 exemplaires (petit format) et en 6 exemplaires pour le grand format. L’imprimeur nous a offert 100 exemplaires supplémentaires du petit format. Ce Memory a été utilisé lors d’une animation avec une classe de l’école fondamentale au Centre Information Tiers Monde le 09.12.2015 et lors d’un atelier (de 2 fois 2 heures) dans 4 classes du cycle 3.2 de l’école primaire Gellé à Bonnevoie. Le Memory a été animé dans 5 classes, dont 4 de l’école Gellé de Bonnevoie avec 48 élèves et 1 de l’école de la rue de la Congrégation avec 9 élèves. Le consortium a fait une expérience négative lors de la collaboration laborieuse et difficile avec le graphiste engagé pour la conception et l’impression du memory. Il y avait de nombreux problèmes tout au long de la mise en œuvre de l’activité. L’équipe graphique ne s’est pas impliquée dans le projet. La première version des cartes comportait un nombre important de dessins « copiés, collés ». La graphiste n’a pas su traduire les messages en dessins, et ce n’est qu’après lui avoir fourni des croquis très précis que les cartes commençaient à se rapprocher de nos attentes. Il fallait néanmoins intervenir encore


plusieurs fois avant d’avoir eu le résultat final. Au moment de passer à l’impression, le graphiste a réalisé qu’une impression en recto verso serait impossible sur le support choisi pour le grand memory. Le memory a été livré non assorti, c’est-à-dire que chaque carte a été livrée en 150 exemplaires et il fallait renvoyer la commande pour qu’ils nous la livrent en bonne et due forme. A la livraison il a été découvert que les cartes avaient été imprimées sur du papier qui avait l’épaisseur d’une carte postale, au lieu de carton, tel qu’il est habituel pour les jeux de memory. En modifiant le devis, le graphiste avait changé cette donnée, en exprimant l’épaisseur du papier en grammage, alors que lors du premier devis il avait parlé d’épaisseur de carton. Personne du consortium n’avait réalisé que le papier en grammage ne correspondait pas au carton exprimé en millimètres. Quand on était enfin prêts pour animer le premier jeu, on s’est rendu compte qu’il y avait une erreur sur une des cartes en petit format, alors que la carte était correcte en grand format. Il fallait donc changer encore la carte en question. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée : Vu les nombreux problèmes tout au long du processus de conception et d’impression du Memory (collaboration difficile avec le graphiste – voir ci-dessus), il n’a été prêt qu’au quatrième trimestre 2015 (c'est à dire au 1er trimestre de la rentrée 2015/16).

Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Un risque réel, qui est malheureusement survenu, est celui d’une collaboration insuffisante avec des prestataires de services pour réaliser les attentes des ONG impliquées. Lors de la sélection du prestataire, le consortium avait retenu la meilleure offre du point de vue prix, même si ce graphiste n’a pas été très bien connu par les membres du consortium, au lieu de retenir une offre plus chère d’un prestataire qui a déjà travaillé, lors de nombreuses reprises avec les OSC et connaît leur mode de fonctionnement et leur domaine de travail. En fin de compte, ce choix n’a pas été satisfaisant –il y avait pleins d’aller-retour qui avaient un impact sur la disponibilité des ressources humaines du consortium. Le consortium a au mieux essayé de gérer (p.ex. refus de payer la facture avant que le produit final ne soit livré comme demandé) ces inconvénients, mais n’a pas pu changer de graphiste en cours de route (comme le devis avait été signé – et un changement aurait causé un retard considérable et aurait décalé les ateliers pédagogiques de plusieurs mois).


R 2.2 Les OSC et le grand public luxembourgeois se sont familiarisés avec les concepts clefs de la CPD et s’impliquent dans le suivi de la CPD au Luxembourg

2.2 Indicateur 1 : Au moins 25 OSC ont participé aux discussions autour de la CPD 21 OSC ont participé (en dehors de la formation CPD – cf. A.3.1.3) aux discussions autour de la CPD au Luxembourg. 11 organisations membres du Cercle (Terre des Hommes, Handicap International, Le Soleil dans la Main, Microinsurance Network, SOS Faim, ASTM, Aide à l’Enfance de l’Inde, Fondation Follereau, ONG-OGBL, CPJPO, Bridderlech Deelen) ont participé à la discussion autour de la CPD lors de l’Apéro 5 à 7 du Cercle intiutlé « Fair Politics », le 5 octobre 2015 à la Bouneweger Stuff, Bonnevoie, Luxembourg-Ville. Apart des organisations déjà mentionnés (comme ASTM), 3 autres organisations membres du Cercle, Asti, Fairtrade et Unicef, ont participé à la mobilisaton « Fair Politics » devant la chambre des Députés le 17 novembre 2015. Les OSC Grëng Steftung et Etika ont co-organisé et ont participé au débat autour de la justice fiscale lors de la table ronde «Illicit Financial Flows : Out of Africa into the wild ». Des représentants d’Amnesty International, les Amis du Tibet, Attac, Caritas et ADA ont aussi participé à cette table ronde sur la justice fiscale. 2.2 Indicateur 2 : Au moins 5 articles sur les enjeux du post-2015 et des ODD ont été publiés dans les grands quotidiens nationaux25

13 articles sur les enjeux de la cohérence des politiques pour le développement ont été publiés dans 5 quotiens nationaux (Luxemburger Wort, Tageblatt, Journal, Le Quotidien, woxx) et le site internet de la station radio la plus populaire au Luxembourg, RTL Luxembourg. 6 articles ont été publiés sur le thème de la justice fiscale – un sous-thème de la cohérence des politiques : o Den Entwécklungslänner feelen all Joer 100 Milliarden Dollar, RTL Radio, 3 juin

2015 ; o Gardez votre argent, Luxemburger Wort, 3 juin 2015 ; o La justice fiscale en question, Le Quotidien, 3 juin 2015 ; o Justice fiscale - Le level-playing field est absurde, Woxx, 4 juin ; o Justice fiscale « Justice Fiscale : Jungle Fever », Woxx, 4 juin 2015 ; o Spart euch eure Entwicklungshlife, Luxemburger Wort, 15 juin 2015.

Sur le commerce équitable (aussi un sous-thème de la cohérence des politiques) 1 article a été publié o Ausbeutung im Süden mit staatlichen Geldern fördern, Luxemburger Wort, 26/27

Septembre 2015 ;

25 (NB. Il est à noter qu’une petite erreur s’est introduite dans la formulation de cet indicateur, il devrait en fait lire « Au moins 5 articles sur les enjeux de la cohérence des politiques pour le développement ont été publiés dans les grands quotidiens nationaux »).


6 articles ont été publiés en lien avec la campagne Fair Politics du Cercle de Coopération

o Oktober ist Monat für Fair Politics, Tageblatt, 13 octobre 2015 ; o Entwicklugnszusammenarbeit, gut aber nicht gut genug, Luxemburger Wort, 13

octobre 2015 ; o Un manque de leadership politique, Paperjam, 13 octobre 2015 ; o Bessere Instrumente für mehr Kohärenz, Tagebaltt, 13 octobre 2015, ; o Bonne politique de développement mais non cohérente, RTL, 12 octobre 2015 ; o Konkrete Massnahmen – « Fair Politics » Regierung und Parlament sind gefordert,

sagt der Cercle, Journal, octobre 2015. 2.2 Indicateur 3 : Au moins 1000 personnes ont visionné les vidéos de sensibilisation à la CPD La projection du sport « Fairpolitics » dans les deux cinéma Utopia et Utopolis Belval a touché 24.900 contacts (âgés de plus de 12 ans) en une semaine (fin octobre/début novembre) (source : TNS-ILRES Plurimedia 2015). A.2.2.1 Réalisation d’une action de sensibilisation sur la cohérence des politiques pour le développement Sujets/activités couverts : une table ronde sur la justice fiscale « Illicit Financial Flows – out of Africa into the wild », 1 spot de sensibilisation sur la CPD, 1 site internet, 1 apéro 5 à 7, une mobilisation grand public « Méi Fair Politics fir méi Impakt » et une campagne médiatique. La table ronde sur la justice justice fiscale « Illicit Financial Flows – out of Africa into the wild » Le soir du 2 juin 2015, dès 18h30, à l’Auditorium de la Banque de Luxembourg, a eu lieu une table ronde sur la justice fiscale intitulée « Illicit Financial Flows : out of Africa into the wild ». Il y avait plus de 70 participants. François Aulner, modérateur de la table ronde et journaliste de la radio 100,7, a inauguré la soirée, donnant la parole à Armand Drews, Président du Cercle de Coopération. Dans son introduction, Armand Drews a expliqué en quoi la « justice fiscale » et la « finance internationale » intéressent le Cercle de Coopération des ONG de développement. Depuis quelques années le Cercle s’engage, à travers sa campagne « FairPolitics », à signaler des incohérences politiques nuisibles à un développement équitable et durable : c’est dans cette optique, et compte tenu de l’importance de la place financière du Luxembourg, qu’une réflexion commune doit d’avoir lieu sur l’impact potentiellement négatif des pratiques de la place financière sur d’autres pays, notamment les pays en voie de développement. La politique fiscale d’un pays est une composante essentielle de son processus de développement durable. Les pertes fiscales dues à des pratiques fiscales douteuses de la part de multinationales dans des pays en développement sont nettement plus importantes que et représentent un multiple de l’aide publique au développement. C’est en amont de la troisième conférence internationale sur le financement du développement à Addis-Abeba (13 au 16 juillet 2015), que le Cercle de Coopération ouvre le débat public concernant la justice fiscale internationale. Le modérateur a ensuite présenté les 5 intervenants de la table ronde: Otieno Michael Oloo (membre du Conseil d’administration de TJN-Africa), Franz Fayot (membre de la


Commission des Finances et du Budget de la Chambre des Députés luxembourgeoise), Keith O’Donnell (conseiller fiscal chez ATOZ), Mike Mathias (président de la Gréng Stëftung) et Rainer Falk (éditeur et fondateur du Informationsbrief Weltwirtschaft & Entwicklung et auteur de l’étude sur l’impact de la place financière luxembourgeoise sur les pays en voie de développement commanditée par le Cercle de Coopération en 2009). François Aulner a lancé le débat par question simple : « Qu’est-ce qu’est la justice fiscale pour vous ? ». Otieno Michael Oloo a répété à cette occasion la thèse que le continent africain ne serait pas dans une telle situation de dépendance par rapport à l’aide publique au développement étrangère, si les autorités africaines étaient en mesure de collecter tous les impôts générés par l’activité s’exerçant sur leur territoire, leur revenant donc de droit. Il a décrit la pratique d’évitement fiscale s’appuyant sur l’exemple de la multinationale SABMiller, qui, malgré une grande partie de son activité économique en Afrique, notamment au Ghana, n’y paye pourtant que très peu d’impôts. Il faudrait, selon Otieno Michael Oloo, corriger les lacunes fiscales dans les pays source (de l’évitement fiscal) et aussi dans les pays destinataires, tel que le Luxembourg. De plus, il a attiré l’attention sur le danger qui émane du paradigme de la concurrence fiscale entre états et a appelé à plus de solidarité entre états à l’échelle internationale. Pour Keith O’Donnell, les pratiques fiscales internationales actuelles ne sont pas soutenables et des réformes sont nécessaires. Il dresse néanmoins un argumentaire contre les critiques adressées aux multinationales, soulignant la logique de concurrence dans laquelle évoluent les entreprises. Pour lui, il faut prendre en compte le fait que les entreprises ont des obligations envers leurs actionnaires et qu’une optimisation fiscale est nécessaire pour être rentable et concurrentiel. De même il faut considérer le fait qu’un petit pays sans ressources naturelles, tel que le Luxembourg, devait et doit se positionner dans une économie globale et que par conséquent la solution doit être globale, plus que nationale. Rainer Falk a insisté sur le fait que la fiscalité reste du domaine des états et que la plupart des traités avec d’autres pays sont des traités bilatéraux. Voilà ce qui expliquerait l’extrême lenteur des progrès à échelle internationale. Par contre, la 3ième Conférence sur le financement pour le développement à Addis Abeba en juillet pourrait être une bonne occasion pour instaurer un organisme intergouvernemental sur la fiscalité au sein des Nations Unies, qui aurait un caractère plus inclusif et représentatif que l’OCDE. Il a finalement ajouté que les difficultés rencontrées autant que les progrès accomplis au niveau international ne devaient pas servir d’excuse aux états : ils doivent aussi continuer les efforts unilatéraux en la matière. Pour Mike Mathias, les pays en développement ne disposent pas des mêmes conditions de départ que les pays industrialisés en matière de fiscalité : moins de capacités de prélèvement d’impôts, position plus faible envers les multinationales, etc. Par conséquent, le mantra de la concurrence fiscale est particulièrement nuisible aux pays en développement. La solidarité internationale signifierait donc surtout de donner aux pays en développement la possibilité de mieux se positionner en matière fiscale. De plus il a précisé que la société civile, notamment luxembourgeoise, devrait exploiter la dynamique actuelle en matière de justice fiscale, une dynamique caractérisée par de nouveaux acquis et soutenue par la pression externe (de la part d’autres états européens, des Etats-Unis, de la commission européenne p.ex.). Franz Fayot, quant à lui, reconnaît que les pratiques en matière fiscale menées au Luxembourg sont partiellement problématiques et sont parfois difficilement justifiables. Par contre, il fait valoir que le parlement et le gouvernement luxembourgeois ont fait beaucoup d’efforts dernièrement pour améliorer le système fiscal et minimiser ses impacts négatifs. Il


admet tout de même que ces efforts sont souvent de nature réactive et dus à la pression extérieure. Il a plaidé pour une politique plus proactive de la part du Luxembourg, pour plus de justice fiscale internationale ainsi que pour une vision claire du futur du secteur financier luxembourgeois, reposant sur une économie plus diversifiée et durable. S’est ensuit un débat questions-réponses, qui incluaient de nombreuses questions et réflexions du public. En guise de conclusion, nous constatons que la table ronde a été un succès. Elle a créé un débat controversé mais constructif entre acteurs issus de la société civile luxembourgeoise et africaine, de la politique et du secteur privé. Les intervenants ont su se mettre d’accord sur:

-‐ la nécessité de réformer le paysage fiscal international, -‐ le fait qu’une certaine responsabilité en la matière revient au Luxembourg et à sa place

financière -‐ l’instauration d’un organisme intergouvernemental au sein des Nations Unies, qui

tiendrait davantage compte des intérêts des pays en développement (comparé au processus au sein de l’OCDE).

Le montage vidéo avec les moments et messages forts de la table ronde : https://www.youtube.com/watch?v=rc8atVV1oBU&feature=youtu.be. L’apéro 5 à 7 Le Cercle organise régulièrement des « apéro 5 à 7 » dans un lieu convival pour partager des réflexions et animer des discussions sur un thème précis. Le 5 octobre 2015, cet apéro, organisé dans la Bouneweger Stuff26, a été sous le thème de la cohérence des politiques pour le développement avec Marc Angel, député, comme intervenant. L’action de mobilisation « Méi Fair Politics fir Méi Impakt » Le 17 novembre 2015, le Cercle a organisé une action grand public avec une manifestation devant la chambre des députés pour attirer l’attention du public sur le thème de la cohérence des politiques, coïncidant avec la déclaration du Ministre Schneider sur la coopération au développement à la Chambre des Députés. Pour engager encore plus le public, un sondage en ligne a été mené pour que le grand public puisse choisir parmi trois questions en lien avec la CPD à remettre aux décideurs politiques – celle portant sur les achats publics a été retenue. Le spot de sensibilisation (film animation) « Fair Politics » Un spot de sensibilisation basé sur les graphiques du baromètre Fair Politics a été réalisé avec l’aide des graphistes Bakform. Ce film a aussi été projeté dans deux cinémas au Luxembourg (Ciné Utopia et Cinéma Utopolis Belval) pendant une semaine fin octobre-début novembre. Il peut être visualisé sur le site « Fair Politics » http://www.fairpolitics.lu/ Le site internet « Fair Politics » Notre site « Fair Politics » a été mis à jour tout au long de la campagne. Il peut être visualisé ici : http://www.fairpolitics.lu/ La campagne médiatique Un autre moyen d’atteindre le grand public consiste évidemment à faire passer le message à travers les médias. C’est pourquoi nous avons organisé un point presse le 2 juin, auquel ont assisté les journalistes du « Le Jeudi », « du Quotidien », du « Luxemburger Wort » et de la télévision RTL.

26 http://www.bounewegerstuff.lu/


De plus, nous avons donné 4 interviews à Luxemburger Wort, radio RTL, WOXX et RTL télévision. La « radio 100,7 » a également annoncé la table ronde, diffusé une interview sur la question avec Keith O’Donnell et mis en ligne la table ronde complète. La plupart des médias mentionnés ont effectivement repris la thématique, dont témoignent 5 articles écrits et 4 diffusions à la radio. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée L’action de mobilisation du 17 novembre a été, à l’origine, conçue comme une mise en scène avec des acteurs, ambulant dans la rue, avec un stand d’information devant la Chambre des Députés. Malheureusement la police grand-ducale ne nous a pas donné la permission d’ériger une installation, n’importe de quelle sorte, devant la Chambre pour des raisons de sécurité. Voilà pourquoi le concept, dévéloppé par Elisabeth Chuffart, la metteuse en scène engagée pour cette activité, n’a pas pu être réalisé. Pour la table ronde sur la justice fiscale il est à noter qu’on aurait voulu avoir un représentant du Ministère des Finances, mais personne n’y a accepté notre invitation.

Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte Deux risques potentiels auraient pu compromettre la réalisation de cette activité – notamment le refus des autorités publiques de nous laisser manifester (nous avons en fait, après un premier refus, dû adapter le concept de cette mobilisation) et le degré d’intérêt de nos membres ONG (que nous avons sensibilisé à travers une campagne de communication (dépliants, banners, newsletters) et de sensibilsation (Apéro 5 à 7) et la formation sur la cohérence des politiques.


R2.3 Les OSC et le grand public luxembourgeois sont informés sur la coopération au développement et participent aux événements organisés dans le cadre de la présidence et de l’AED 2015 2.3 Indicateur 1 : Au moins 2000 personnes participent directement aux activités organisées dans le cadre de l’AED 2015 En total, 3 025 personnes ont participé aux différentes activités organisées dans le cadre de l’AED2015 : 1141 personnes ont pu être comptées pour les activités autour des événements d’ouverture et de clôture de l’AED, la visite de la BEI, la Fête de la Solidarité, la Fête de l’Europe, et les European Development Days. S’y ajoutent les participants à la mobilisation ODD, la marche climat, les spectacles Théâtre Forum, l’expo indigène, campagne éducation, qui se sont aussi tous déroulés dans le cadre de l’AED. 2.3 Indicateur 2 : Au moins 40 OSC ont participé aux discussions et ateliers autour des nouveaux ODD N.B. Cet indicateur est mal formulé : il est lié au résultat 3.1.2 Les OSC luxembourgeoises connaissent les enjeux du cadre après-2015 comme les discussions outour des nouveaux ODD ont pris lieu lorsd de l’activité 3.1.2 Formation sur les ODD.

Toutefois 17 OSC (Caritas Luxembourg, Frères des Hommes, Kindernothilfe, Bridderlech Deelen, Centre for Ecological Learning, natur&emwëlt, Greenpeace, Fairtrade, mouvement écologique, ASTM, SOS Faim, Christian Solidarity International, Unity Foundation, SOS Sahel, SOS Villages d’Enfants Monde, Objectif Tiers Monde Haïti, Comité pour une Paix Juste au Proche Orient) ont été directement impliquées dans l’organisation des différentes activités de sensibilisation du projet présidence en lien avec les ODD. 2.3 Indicateur 3 : Au moins 5 articles sur les enjeux du post-2015 et les ODD ont été publiés dans les grands quotidiens nationaux. 6 articles ont été publiés sur les ODD et le cadre post-2015 dans les grands quotidiens nationaux (Luxembourger Wort, Le Quotidien), dans des journaux hébdomadaires (Woxx) ou mensuels (Paperjam), ou encore sur le site international de la station radio la plus populaire au Luxembourg – RTL Radio Lëtzebuerg. Il y avait en plus des articles faisant la promotion des différentes activtiés • 1 article sur le climate march/chamgement climatique a été publié dans le Woxx

(4.12.2015) • 1 sur le climate march/changement climatique dans le Quotidien (1 décembre 2015) • 1 sur le climate march/changement climatique dans le Luxemburger Wort en

décembre 2015 • 1 article intitulé « Sommets des Nations unies du 25 au 27 septembre : Après les

OMD, les ODD », publié au Woxx le 17 septembre 2015 • 1 articles « Les belles paroles ne suffisent pas » publié dans le paperjam le 25

septembre 2015 • 1 article intitulé « Déi sozial Ofsécherung als Menschenrecht durchsetzen » (La

protection social an droit fondamental) publié sur le site de www.rtl.lu le 19 octobre 2015


A.2.3.1 Cérémonies d’ouverture et de clôture de l’AED 2015 en Luxembourg-Ville avec 339 participants le 3 juillet 2015 et le 9 décembre (le nombre de participants étant inconnu pour la dernière date) Sujets/activités couverts : stands d’information lors des événements publics de l’Année Européenne pour le Développement et la présidence Le 14 janvier 2015 (donc avant le début de notre projet présidence), le Cercle a participé à la cérémonie d’ouverture de l’AED2015 qui s’est déroulée à l’Athénée de Luxembourg. Le Cercle y a été représenté par son président, Armand Drews, qui a donné un des discours. Le 3 juillet 2015, le Cercle a été invité de participer avec un stand d’information au pique-nique européen pour « inaugurer » la présidence luxembourgeoise. Le but de ce stand a été d’accroître la visibilité du Cercle auprès du grand public Luxembourg et de discuter avec les personnes intéressées sur le travail des ONG et des questions de coopération au développement. Le Cercle s’est partagé le stand avec la Direction de la Coopération au Développement et de l’Aide humanitaire du Ministère des Affaires étrangères et européennes, qui avait conçu un petit quizz pour informer et sensibiliser les passants à l’Année Européenne pour le Développement. L’équipe du Cercle (composé de permanents et membres du CA) a assisté le MAEE à faire remplir ces questionnaires par les passants. Lors de la cérémonie officielle d’ouverture de la présidence le 3 juillet 2015, Stephanie Wies a représenté le Cercle. Le 9 décembre 2015 les membres du CA, la directrice du Cercle et la coordinatrice du projet présidence ont assisté à la cérémonie de clôture de l’AED. La Kapuscinski Development Lecture, donnée par Lymah Gbowee sur le thème « From War to Development – Women leading the nation » a marqué le début de la cérémonie de clôture. La partie officielle s’est déroulée ensuite à la Philharmonie de Luxembourg, en présence du Grand Duc Henri. Durant cette cérémonie 4 discours ont été prononcés : par Xavier Bettel, le Premier Ministre du Luxembourg ; par Neven Mimica, le Commissaire pour la coopération internationale et le développement, qui a remplacé Federica Mogherini, Vice-Présidente de la Commission européenne ; par Linda McAvan, présidente du comité développement du Parlement européen ; et par Marius Wanders, ambassadeur de l’AED 2015 et de la Civil Society Alliance. La partie académique a été suivie par une réception au centre culturel Neimënster. Cette soirée comprenait un programme culturel avec des spectacles de danses du Vietnam et du Burkina Faso, un concert par un musicien sénégalais, un concert par une artiste nicaraguayenne, une exposition photo d’un photographe sénégalais et la présentation de jeux du monde. Le Cercle a été invité à participer à tous ces événements officiels qui étaient organisés par la présidence luxembourgeoise ou par le Ministère de la Coopération au développement. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée : Il n’y a pas eu de changements pour cette activité. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Aucun risque n’a été identifié par le Cercle, comme celui-ci n’était pas chef de fil pour l’organisation de ses activités.


A.2.3.2 Visite d’une délégation d’ONG luxembourgeoises aux European Developemnt Days, 2 jours, Bruxelles, Belgique avec 1 participant du Cercle, le 3 et 4 juin 2015 » Sujets/activités couverts : participation à une conférence/séminaire organisé par la Commission européenne, participation aux séances axées sur l’éducation à la citoyenneté globale, agenda post-2015, le droit à l’éducation. Le 3 et 4 juin 2015 Rebecca Kirch, la responsable sensibilisation et éducation au développement du Cercle, a participé aux European Development Days, organisés par la Commission Européenne à Bruxelles. Rebecca a assisté aux sessions suivantes:

• 3 juin 2015: 14.30 – 15.45 h, Global citizenship and education in a developing world • 3 juin: 16.15 – 17.30h, Education for all, UNESCO • 3 juin: 18 – 19.15h, Culture and Development – How to leverage the benefits of

culture for sustainable development • 4 juin: 9.30 -11h, Transforming economies • 4 juin 10.45 – 12h Multi-stakeholder partnerships for inclusive development and the

post 2015 agenda • 4 juin 12.30 – 13.45h, Organiser UNRWA-UNESCO Understanding and

implementing global citizenship education • 4 juin 15.15 – 16.45h, Organiser: Concord, DEEP, CIVICUS, GENE, North-South

Center Global citizens can change the world

Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Suite à un calendrier d’activités très chargé (journées justice fiscale le 1 et 2 juin et formation sur l’évaluation du plaidoyer), la directrice du Cercle a malheureusement dû annuler sa participation aux European Development Days. Afin de motiver un maximum de personnes à participer aux activités du Cercle organisées lors de cette semaine en juin, le Cercle a pris la décision de ne pas relancer son appel à participation aux European Development Days (la première annonce des European Development Days n’avait pas généré d’intérêt auprès des membres du groupe Forum Politique du Cercle). Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Le manque d’intérêt des OSC membres du Cercle pour les EDD s’est avéré être un facteur risque que le Cercle n’a pas su mitiger.


A.2.3.3 Activités de sensibilisation lors de la Fête de l’Europe le 9 mai 2015 à la Place D’Armes, Luxembourg-Ville (chiffre de participants inconnu) Sujet/activités couverts : La Fête de l’Europe est célébrée chaque année le 9 mai 2015 en amont de l’anniversaire de la Déclaration Schuman. Dans le cadre de l’Année Européenne pour le Développement, la Maison de l’Europe, qui héberge la représentation de la Commission européenne au Luxembourg et qui organise la Fête de l’Europe au Luxembourg, avait invité le Cercle de Coopération et ses ONG membres à participer à cette Fête pour sensibiliser le grand public luxembourgeois aux actions de développement menées par des organisations de la société civile luxembourgeoise. Au total 10 stands ont été mis à disposition du Cercle, ses ONG membres et ses réseaux. Outre le Cercle, les ONG et réseaux représentés étaient : • Action Solidarité Tiers Monde et leur Centre d’Information Tiers Monde, • Athénée Action Humanitaire, • le Consortium « L’éducation : un défi pour tous ! » (composé de Christian Solidarity

International, Unity Foundation, Bridderlech Deelen, SOS Villages d’Enfants, Objectif Tiers Monde Haïti, SOS Sahel) ;

• Iles de Paix, • le Comité pour une Paix Juste au Proche Orient, • Handicap International Luxembourg, • Fondation Follereau, • Objectif Tiers Monde Haïti et • le réseau régional « Quattro Fair » pour le commerce équitable.

Chaque ONG/organisation/réseau avait un stand à sa disposition pour informer le public sur son travail. Chaque ONG était libre de choisir de quelle manière encadrer ses actions d’information et de sensibilisation. Toutefois les différentes organisations avaient décidé de relier leurs stands par un quizz commun, ce qui donnait la possibilité aux participants de gagner un prix chaque heure (les prix étaient liés aux campagnes de sensibilisation des ONG). Le sujet transversal des activités de sensibilisation lors de la Fête de l’Europe a été l’Année Européenne pour le Développement. Les sujets des différents stands des ONG participantes ont été tous en lien avec le travail de coopération des ONG et avec les ODD. Ainsi, le Consortium « L’éducation – un défi pour tous » a abordé la thématique de l’accès à une éducation de qualité en proposant une activité ludique pour les petits en leur donnant la possibilité de produire un petit dessin illustrant un défi majeur qui empêche les enfants dans les pays du Sud de pouvoir aller à l’école, et en le transformant en « button ». Cette activité a connu un vif succès auprès des citoyens de demain.

Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Il n’y a pas eu de changements dans l’activité planifiée. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de cette activité étaient :

• La météo – l’événement se tenait en plein air et des tempêtes auraient probablement empêché la participation des citoyens (nous avons eu de la chance lors de la Fête de l’Europe car il y avait des nuages, mais pas de pluie)

• L’organisation d’autres événements grand public au même moment : en fait en même temps que la Fête de l’Europe, il y a eu la porte ouverte de nombreux lycées, la porte ouverte des maisons de jeunesse et la Foire de printemps. Cependant, ces autres


événements n’ont pas eu un impact substantiel sur le nombre de participants à la Fête de l’Europe.

• Les aspects logistiques – les ONG ont apprécié le soutien logistique et le déroulement de la journée, toutefois des faiblesse organisationnelles ont été identifiées : les tentes des différentes ONG n’étaient trop espacées – donnant suite à des tentes isolées et un peu « perdues ». Le plan de la Fête n’était pas très lisible ce qui rendait l’identification des stands d’ONG difficile pour les visiteurs. Aussi, la promotion de l’événement a été lancée trop tard pour être relayée efficacement sur les sites respectifs des ONG.


A.2.3.4 Organisation de la semaine de la Solidarité « Notre Monde, Notre Dignité, Notre Futur » Abbaye de Neumünster/Luxembourg-Ville, 541 participants le 19 et 20 mai 2015 inclus Sujets/activités couverts : expositions, ateliers pédagogiques, projection film avec débat, conférence publique atour des thèmes de la solidarité, des objectifs pour un développement durable, du changement social, des droits des femmes, du changement climatique, de la dignité La Fête de la Solidarité a été l’événement phare de sensibilisation du Cercle de Coopération. Lors de l’élaboration de la proposition de projet, l’idée était née d’organiser un événement publique commun rassemblant les différentes ONG membres du Cercle pour proposer une série d’activités de sensibilisation dans un lieu culturel, afin d’attirer un public diversifié avec un programme varié et original. Au début, il avait été prévu d’organiser une semaine entière d’activités de sensibilisation, or il n’a pas été possible de trouver un local, dans un lieu central, pendant une semaine entière répondant à toutes nos demandes (différents espaces, infrastructures etc.). Voilà pourquoi nous avons décidé d’organiser la Fête de Solidarité sur deux jours en mai dans le centre culturel Neimënster. Les ONG membres du Cercle ont été contactées pour proposer leurs activités pour ces deux jours : Amitié Amizero-Am Sand a proposé de montrer le documentaire « L’homme qui répare les femmes – la colère d’Hippocrate » qui parle du travail du Dr. Mukwege (un gynécologue soignant les femmes victimes du viol, arme de guerre, dans la région du Bukavu à l’est de la République démocratique du Congo) – un choix judicieux tenant compte que le film rend hommage au Dr. Mukwege qui a remporté le Prix Sakharov du Parlement européen, et à son engagement dans le domaine de la santé et de la paix, deux des objectifs pour le développement durable post-2015. Kindernothilfe Luxembourg a fait appel à son réseau international pour mobiliser Shary Reeves, une modératrice d’une chaîne de télévision pour enfants allemande, et qui est également ambassadrice des Nations Unies pour le climat. Shary Reeves a ainsi accepté de modérer et animer un atelier pédagogique centré sur la solidarité et les objectifs pour un développement durable. Certaines ONG ont utilisé l’espace que le Cercle a mis à leur disposition pour y exposer leurs expositions, traitant de la situation des femmes au Rwanda et en Inde, ou thématisant l’accès à l’éducation pour les enfants avec un handicap, ou encore la thématique du changement climatique.. Au lieu d’organiser une dizaine de petits ateliers, le groupe « éducation au développement » qui est animé par le Cercle s’est mis d’accord d’élaborer un concept pédagogique commun sur la valeur de la « solidarité » et basé sur le slogan « notre monde, notre dignité, notre futur » en animant des lycéens de se poser des questions sur les éléments importants du bonheur et leur rôle pour créer un monde plus solidaire. A la fin des ateliers, SOS Faim a proposé un repas de midi, sur base de produits locaux, de saison, biologique et d’origine végétale en respectant les animaux et la planète. Le menu se composait des éléments suivants : gratin de pommes de terre, épeautre aux légumes de saison, verrine de lentilles en sauce, pointes d’asperges, feuilletés aux poireaux, tarte à la rhubarbe et fraises à la chantilly, au sucre au nature. Les différents plats ont été préparés par Eveline et Frédéric Bourreau. Le Cercle a clôturé les deux journées de la Fête de la Solidarité avec une conférence publique, en langue anglaise, sous le thème « The Future is now – WE can be the change »


qui a donné un aperçu académique sur le mouvement de la grande transition et les défis de notre temps. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Un changement dans l’activité planifiée (par rapport à la description de l’action) était celui que cette activité ne s’est pas organisée, comme prévue, tout au long d’une semaine, mais seulement sur deux jours. La raison pour ce changement est le fait que le Cercle n’a pas trouvé un lieu adapté (au point de vue logistique, infrastructures, espaces pouvant être utilisé pour une variété d’activités) et abordable pendant 7 jours consécutifs dans un lieu central. Pour cette raison il a été décidé d’organiser cet événement seulement sur deux jours, dans le centre culturel Neimënster, qui possède un grand répertoire d’espaces publics (salles de conférences, séminaires, salle voutée pour expos, salle style théâtre adaptée aux projections et une cuisine équipée) et qui se situe dans un lieu pittoresque de la Ville de Luxembourg. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. A un moment donné, on risquait de devoir annuler l’atelier pour les lycéens faute d’inscriptions. Même si le Cercle a eu le soutien du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse pour l’envoi des invitations aux écoles primaires, un tel appui n’a pu pas être fourni par le Ministère en charge pour les établissements scolaires secondaires. Voilà pourquoi la coordinatrice du projet présidence, Stephanie Wies, a contacté individuellement chaque lycée publique et privé du pays. Alors que les ateliers qui s’adressaient aux classes de l’enseignement primaire ont pu être remplis après seulement deux jours (toutes les places disponibles étaient réservées, et des classes ont même été mises sur une liste d’attente), la situation était tout à fait différente pour les ateliers qui s’adressaient aux classes de l’enseignement secondaire. Toutefois après des efforts accrus des ONG coorganisatrices et du Cercle, par la prise de contact avec des professeurs, une cinquantaine d’élèves de différents lycées se sont finalement inscrits, l’atelier a pu avoir lieu. Il y a différentes raisons pourquoi l’intérêt était beaucoup moins prononcé auprès des classes de l’enseignement secondaire (lycées) par rapport aux classes de l’enseignement primaire (écoles fondamentales) : p.ex. Les enseignants de l’enseignement secondaire ont moins de flexibilité pour se déplacer avec leurs classes (plusieurs enseignants déferlant pendant une matinée scolaire et un programme très strict qui doit être enseigné au cours d’une année, tandis que les enseignants primaires encadrent leurs élèves pour la grande partie des matières et sont plus flexibles dans la participation dans des activités extracurriculaires. Toutefois les enseignants des lycées ont exprimé leur intérêt de voir un concept similaire proposé au sein des lycées – ce qui éviterait qu’ils devraient se déplacer).


A.2.3.5 Les lycéens rencontrent la Banque Européenne d’Investissment, Luxembourg-Ville, 235 lycéens ont rencontré la Banque Européenne d’Investissement le 23 et 24 avril 2015

Les sujets/activités couverts étaient : une introduction à la thématique du « développement », prise de connaissance du fonctionnement d’une institution européenne œuvrant dans le domaine de la coopération au développement, et le fonctionnement des mécanismes de financement de projets de coopération. L’activité s’est faite avec la collaboration de quelques ONG membres du Cercle, dont Action Humanitaire Athénée, SOS Villages d’Enfants Monde, Frères des Hommes, SOS Sahel, Kindernothilfe Luxembourg Les ONG ont contacté leurs écoles secondaires (lycées) partenaires pour présenter l’activité et inviter les professeurs et leurs élèves d’y participer. Un atelier pédagogique sur la question « C’est quoi le développement » a été élaborée par Stéphanie Wies et a été mis à disposition des ONG partenaires qui ont pu l’adapter en fonction des besoins et attentes des élèves inscrits pour la visite. Cet atelier prévoyait différents modules ou éléments : comme le jeu de positionnement « Un pas en avant » par un jeu de Memory sur les différents acteurs du développement et leur rôles. Dans la mesure du possible ces ateliers se sont faits en amont de la visite.

La visite même – qui ne consistait pas en une visite physique des lieux de la BEI - était une rencontre avec deux employés de la Banque qui ont présenté le fonctionnement de la banque et ses actions hors Europe. Chacune des deux visites durait 2 heures, les visites ont eu lieu le 23 et le 24 avril 2015. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Par rapport à notre demande, les modifications suivantes sont à noter : La BEI n’avait pas de dossier pédagogique sur leurs activités et n’était pas non plus en mesure d’élaborer un tel document, comme la visite n’a été qu’un événement ponctuel et unique pour la BEI dans le cadre de l’AED (vu que les lycéens ne font normalement pas partie de leurs groupes cibles). Leurs rencontres avec des jeunes se limitent normalement à des entrevues avec des étudiants universitaires, désirant travailler auprès de leur Banque et suivant des études fortement liés au droit, à l’économie etc. Toutefois la BEI a mis des brochures et dossiers d’information à la disposition des ONG et des étudiants afin de leur donner une première idée des champs d’activités de la Banque. Malheureusement, ces brochures n’étaient pas adaptées à un travail pédagogique avec des jeunes lycéens sur les activités et le rôle de la BEI. Suite à des changements au niveau du personnel dans les ONG partenaires, certains lycées n’ont pas pu bénéficier de l’offre éducative proposée par des ONG sous forme d’atelier, et ont donc assisté à la visite sans avoir pu prendre connaissance du cours introductoire. A.2.3.6 Visite d’une délégation des ONG luxembourgeoises au Parlement Européen et à la Commission européenne Cette activité n’a finalement pas eu lieu parce que contrairement à ce qui nous avait été annoncé en début de l’année, la Maison de l’Europe n’était plus en mesure de prendre en charge le déplacement d’une délégation des ONG luxembourgeoises à Bruxelles pour y visiter le Parlement européen et la Commission européenne.


2.2.3 Résultats Renforcement des Capacités

R.3.1 Les OSC luxembourgeoises sont conscientes de l’importance du plaidoyer et améliorent leurs techniques de plaidoyer et de sensibilisation notamment en matière de CPD 3.1.1 Indicateur 1 : Le nombre d’ONG membre s’impliquant directement dans le plaidoyer pour la CPD en 2016 a augmenté de 100% (Baseline 2014 8 ONG) Le projet présidence a permis de sensibiliser davantage d’ONG luxembourgeoises à l’importance d’un travail de plaidoyer politique. En effet, 17 ONG ont participé aux actions de plaidoyer réalisées dans le cadre de ce projet (cf. Objectif Spécifique et résultat 1). Cependant, et malgré cette participation durant 2015, nous n’avons à ce jour pas pu encourager de nouvelles ONG de s’impliquer dans le plaidoyer pour la CPD au-delà de 2015. De nombreuses ONG luxembourgeoises se concentrent sur des projets de développement au Sud, plutôt que de s’impliquer dans la sensibilisation et le plaidoyer au Nord, des activités qui nécessitent des compétences différentes. 3.1.1 Indicateur 2 : Le nombre d’ONG ayant dans leur staff des personnes formées au plaidoyer a augmenté de 300% (Baseline 2014 : 3 ONG) 13 OSC ont dans leur staff des personnes formées au plaidoyer (Caritas Luxembourg, ASTM, Padem, OTM, SOS Faim, Frères des Hommes, Terre des Hommes, CPJPO, Amnesty International, Pharmaciens sans Frontières, Le Soleil dans la Main, ADA Microfinance, OGBL Solidarité)


A.3.1.1 Cycle de formations autour du plaidoyer et la responsabilité politique des ONG, Luxembourg – Ville avec un total de 60 participants pendant 4 dates: 17 mars 2015, 28 et 29 avril 2015, et 5 juin 2015 Sujets/activités couverts : Entre mi-mars et début juin 2015, le Cercle de Coopération des ONG de développement a organisé un cycle de formation en 3 modules autour du thème du plaidoyer, qui a été destiné aux organisations de la société civile, membres et non membres du Cercle. Les 3 modules proposés étaient • Un atelier de réflexion sur « le plaidoyer et la responsabilité politique des ONG et leur

engagement pour le changement social », qui a eu lieu le 18 mars 2015 et qui a été animé par Olivier Consolo, consultant et activiste au sein de Smart CSO et ancien directeur de CONCORD.

• Une formation de deux jours, le 28 et le 29 avril 2015, sur les méthodologies techniques de plaidoyer, facilité par Jean-Denis Crola de 6pm, une entreprise de conseil pour le renforcement des capacités des organisations de la société civile en matière de plaidoyer et campagnes citoyennes et consultant indépendant en plaidoyer de Paris. Marc Glesener, directeur de M(a)Gsolutions et ex rédacteur en chef du quotidien « Luxemburger Wort » a fait une intervention sur le panorama des acteurs institutionnels au Luxembourg et le rôle de la presse pour le travail de plaidoyer. A l’ordre du jour était : une introduction sur le plaidoyer, les étapes d’une stratégie de plaidoyer, la planification des actions de plaidoyer, les outils du plaidoyer.

• Une formation d’un jour, le 5 juin 2015, sur l’évaluation d’une campagne de plaidoyer,

animé par Ana-Maria Oliveira du CIEDEL (Centre d’information et d’études sur le développement local de Lyon, France). Le programme de cette formation comprenait les éléments suivants : le sens et la fonction de l’évaluation, le suivi et l’évaluation, les principales questions du processus d’évaluation, et la valorisation et l’utilisation des résultats de l’évaluation.

Les formations ont été préparées par Mathilde Dufranc, conseillère technique en renforcement des capacités et François-Xavier Dupret, responsable renforcement des capacités du Cercle conjointement avec les formateurs en question. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Les trois modules de ce cycle de formation se sont déroulés comme planifiés. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Seulement un manque de participants aurait pu compromettre la réalisation de cette activité, or un effort accru de promotion a été fait auprès des ONG membres du Cercle.


A.3.1.2 Formation sur la Justice Fiscale, Salle Formation OGBL, Luxembourg-Ville, avec 17 participant et 2 formateurs, le 1 juin 2015 » Sujets/activités couverts : La formation « Justice fiscale: les conséquences de l’injustice fiscale sur les pays en voie de développement », le 1er juin, a été donnée par Lucie Watrinet du CCFD-Terre solidaire et Otieno Michael Oloo du Tax Justice Network – Africa. La formation était organisée prioritairement pour les ONG membres du Cercle, mais était également ouverte aux autres organisations/individus de la société civile luxembourgeoises. 15 personnes y ont participé. La formation était composée de 5 sessions ou modules: o Session 1: Le système fiscale: comment ça marche? o Session 2: Focus sur le Luxembourg o Session 3: Impact sur les pays en développement o Session 4: Case study: Fiscal resources and development in Africa: SAB Miller in

Ghana o Session 5: Les avancées

Cette formation a fait partie d’un cycle sur la justice fiscale : le premier jour (le 01/06) a eu lieu cette formation, le deuxième jour (le 02/06) a eu lieu une série de RDV politiques et journalistiques clôturé par une table ronde publique sur le sujet (voir A.2.2.1 et A.1.2.1). Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Dans le calendrier d’activités, cette activité a été prévue pour décembre 2015, or il a été considéré plus judicieux d’organiser cette formation avant le début de la présidence et en amont de la Conférence sur le Financement pour le Développement à Addis Abeba, pour que les OSC soient bien formées et puissent préparer leurs actions de plaidoyer pendant l’été pour les lancer lors de la rentrée politique en septembre. A part ce petit changement, la formation s’est déroulée comme prévue. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Seulement un manque de participants aurait pu compromettre la réalisation de cette activité, or un effort accru de promotion a été fait auprès des ONG membres du Cercle. Voilà pourquoi il a aussi important d’offrir cette formation gratuitement aux intéressés.


A.3.1.3 Formation sur la cohérence des politiques, Salle Greccio, Maison de l’Accueil, Luxembourg-Ville, avec 12 participants, 1 formateur, 2 intervenants , le 13 octobre 2015 Sujets/activités couverts : La formation sur la cohérence des politiques pour le développement, intitulée “Favoriser un contexte propice à l’épanouissement de vos projets ” a duré une journée, le 13 octobre, de 9h à 17h dans la salle Greccio, de la Maison de l’Accueil à 50 Avenue Gaston Diderich à Luxembourg-Ville (quartier Belair). La formation a été animée par Blandine Bouniol, coordinatrice CPD de la plateforme européenne CONCORD. La formation a été complémentée par des témoignages de Marc Keup, assistant parlementaire et ancien salarié de ASTM et ancien membre du groupe FOPO du Cercle, et Christine Dahm, directrice du Cercle, pour des parties qui portaient sur le Luxembourg. La formation était principalement ouverte aux membres du Cercle, prioritairement aux petites et moyennes organisations, puisque l’objectif était de sensibiliser ces organisations, souvent loin des débats politiques et du concept de CPD. La formation était ouverte à un maximum de 20 personnes 15 personnes se sont inscrites, et 12 étaient présentes. Les petites et moyennes ONG étaient de fait largement représentées. La formation était composée de 3 sessions ou modules:

o Session 1: Remise en contexte : Qu’est ce que la cohérence des politiques pour le développement ? En quoi suis-je concernée ?

o Session 2: Concrètement comment ça passe ? o Session 3: Comment s’organise la société civile ?

Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Dans le calendrier d’activités, cette activité a été prévue pour l’automne (soit septembre, octobre ou novembre) en fonction de la disponibilité de la formatrice. La formation s’est donc déroulée le 13 octobre. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Puisque l’objectif était d’attirer des petites ONG, celles-là même qui ne sont pas familières avec le concept de CPD, le risque aurait pu être de ne pas avoir de participants. Nous avons dû adopter un niveau de langage qui pouvait leur parler (approche projet plutôt que systémique) et avons redoublé les efforts de communication.


R.3.1.2 Les OSC luxembourgeoises connaissent les enjeux du cadre après-2015

3.1.2 Indicateur 1 : 20 OSC luxembourgeoises ont dans leur personnel une personne qui a participé aux formations sur les ODD et sur le cadre après-2015 17 OSC ont dans leur personnel une personne qui a participé à une des deux formations sur les ODD (une formation exclusivement sur les ODD, une autre formation sur l’éducation au développement qui est un sous thème de l’ODD 4)

A.3.2.1 Cycle de formations thématiques autour des ODD Salle Formation OGBL, Luxembourg-Ville, avec 33 participant et 1 formateur, le 22 septembre 2015 Sujets/activités couverts : La formation intitulée « Décrypter le cadre international du développement post 2015 : que signifient pour nous les nouveaux Objectifs du Développement Durable (ODD) ? » a duré une journée le mardi 22 septembre de 9h – 16h Cette formation a eu lieu dans la salle de formation de l’OGBL : 31 rue du Fort Neipperg. Elle a été animée par Véronique Rigot, chargée de recherche et de plaidoyer sur l’environnement et le développement du CNCD-111111 et a été complémentée par une intervention d’une heure par Marguy Kohnen, conseillère de direction au sein du Département de l’Environnement du Ministère du Développement durable et des infrastructures, le ministère en charge de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 au Luxembourg.

La formation ciblait les membres et non membres des organisations de la société civile luxembourgeoise afin de diffuser largement l’information sur le nouveau cadre post-2015, et d’encourager des rapprochements entre différents acteurs. Elle était ouverte initialement à 20 personnes, mais vu le nombre important d’inscriptions, nous avons décidé d’accepter toutes les personnes inscrites. Il y avait 33 personnes présentes, venant d’organisations de taille et secteurs différents: droit de l’homme, fonction publique, coopération au développement, pour en nommer quelques-uns. Certains participants venaient d’Allemagne (Netzwerk Entwicklungspolitik Saarland - réseau de la Sarre pour l’éducation au développement). Le programme de la formation était structuré comme suit :

Session 1 : Présentation des ODD

1. Présentation générale du contexte (1h)

• Présentation du mécanisme passé des OMD : échecs/victoires. • Présentation du processus international post 2015 et la place de la société civile

dans les négociations. • Activités participatives et ludiques pour commencer cette journée.

2. Présentation des objectifs (2h) Les objectifs, les cibles ?

• Les nouveaux mécanismes (indicateurs, mécanismes de suivi, objectifs par pays) • Les nouveaux acteurs et les différents niveaux de pouvoir • Financement du cadre international • Débat : La pertinence d’un cadre international : entre généralité du consensus et

détails qui diluent les combats ?


3. Revendications et organisation de la société civile (1h) Petit travail de groupe

• Quelle organisation de la société civile ? Témoignage du CNCD : formation d’une coalition multi acteur.

• Les questions sous jacentes que cela soulève : • Quels rapports entre les différents acteurs de la société civile ? • Comment articuler la participation de la société civile (réorganisation du dialogue

social). Session 2 : Focus Luxembourg (1h)

• Implications et engagements du gouvernement luxembourgeois dans le cadre actuel des ODD. Répartition des taches au sein des différents ministères : les acteurs et leurs responsabilités.

• Agenda 2015 et 2016: actions prévues ; identification d’opportunités Mapping des acteurs et des priorités luxembourgeoises: (45 min) Travail de groupe. Conclusion et évaluation (15 min) Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Au début, la formation devait s’adresser prioritairement aux ONG luxembourgeoises membres du Cercle faisant partie de l’organisation du festival « Cinéma du Sud ». Cependant vu l’intérêt d’autres organisations et le changement de calendrier du festival « Cinéma du Sud », nous avons décidé d’ouvrir la formation à un public plus large. Il a également été décidé de ne pas offrir un cycle de formation, mais une seule formation afin d’éviter une saturation auprès des membres du Cercle (étant donné que bon nombre de formations avaient déjà été organisées au cours du projet présidence). Tous ces changements ont donc nécessité de reformuler l’objectif spécifique de l’activité. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Seulement un manque de participants aurait pu compromettre la réalisation de cette activité, or un effort accru de promotion a été fait auprès des ONG membres du Cercle. Voilà pourquoi il a aussi important d’offrir cette formation gratuitement aux intéressés.


A.3.2.2 Echange de Bonnes Pratiques en Développement Durable, avec 16 participants, modéré par 2 facilitateurs, pour 1 jour le 21 mai 2015 Sujets/activités couverts : Le 21 mai 2015, 16 participants de la société civile luxembourgeoise (issus de la plateforme nationale luxembourgeoise – le Cercle) et lettone (issus de la plateforme lettone – LAPAS) ont participé à un échange de bonnes pratiques en éducation au développement durable, dans la Maison d’Accueil des Sœurs Franciscaines à Luxembourg-Ville. Cet échange, en langue anglaise, a été facilité par Adrian Béling, du réseau Smart-CSO et chercheur sur le programme des études globales en Argentine. Dr. Heidi Grobbauer, de KOMMENT (consultance en communication, développement et éducation digitale) en Autriche, a fourni des “inputs” sur le concept de la citoyenneté mondiale. L’échange s’est déroulé pendant un seul jour, de 9.30 à 17.00.. Cet échange entre les plateformes luxembourgeoises et lettons s’est déroulé dans le cadre de l’Année Européenne pour le Développement. L’ordre du jour consistait en des unités d’introduction en éducation à la citoyenneté globale, des présentations des participants sur leur travail éducatif énumérant les défis et les bonnes pratiques, une session de réflexion sur le travail pédagogique, un travail en groupe sur le développement d’idées pour surmonter les défis et améliorer notre travail et un exercice d’élaboration d’un plan d’action en matière d’éducation au développement. Motifs des changements éventuels dans l’activité planifiée Cet échange avait à l’origine été prévu pour décembre 2015/janvier 2016, or tenant compte des dates de la présidence lettone et luxembourgeoise, il a été considéré plus judicieux d’organiser cet échange à la fin de la présidence lettone et juste avant le début de la présidence luxembourgeoise, afin de faciliter un échange plus enrichissant qui puisse se traduire en actions concrètes par la plateforme luxembourgeoise et les ONG luxembourgeoises lors de « leur » présidence. Toutefois, d’autres opportunités d’échange se sont présentées aux deux plateformes lors du séminaire sur les Objectifs du Développement Durable (surtout comme l’éducation au développement fait partie d’un des 17 objectifs pour l’agenda après-2015) qui s’est tenu début décembre 2015. Veuillez énumérer les risques qui auraient pu compromettre la réalisation de certaines activités et expliquer comment ils ont été pris en compte. Manque d’intérêt parmi les ONG de participer à un tel échange – toutefois les ONG actives dans le groupe de travail « éducation au développement » facilité par le Cercle, a fait part de sa volonté de s’échanger d’avantage avec d’autres professionnels actifs dans ce secteur. Le Cercle a aussi invité d’autres organisations de la société civile (natur & ëmwelt) luxembourgeoise et de la Grand Région (Netzwerk Entwicklungspolitik Saarland) – les deux ONG mentionnées se sont aussi inscrits, mais on malheureusement dû annuler leur présence pour des raisons qui ne nous sont pas connues. Cependant avec 16 participants, cet échange a connu un beau succès.

Identification de facilitateurs anglophones experts en éducation au développement : le fait que la langue véhiculaire entre les Luxembourgeois et les Lettons devait être l’anglais, nous devions identifier des experts anglophones. Néanmoins, à travers notre partenaire Smart CSO et d’autres contacts, la responsable en éducation au développement a pu identifier deux intervenants de haute qualité.


R.3.3 Le Cercle est capable et est reconnu comme expert et source d’information pour les décideurs politiques luxembourgeois notamment en matière des ODD et de la CPD 3.3 Indicateur 1 : 20 responsables politiques reconnaissent le Cercle comme expert et source d’information pour les ODD et CPD. 43 responsables politiques ont fait appel au Cercle pour discuter sur le thème des ODD et de la CPD. Le Cercle a été consulté non seulement par les journalistes pour donner son point de vue sur l’un ou l’autre sujet d’actualité, mais également par des responsables politiques. Ainsi, le rapporteur de la Chambre des députés en charge du budget d’Etat 2016, Henri Kox, a voulu rencontrer le Cercle afin d’avoir notre vue sur la durabilité (en lien avec l’Agenda 2030) du budget d’Etat luxembourgeois. Cela fut pour nous une nouvelle, que nous comprenons comme étant une conséquence concrète de notre implication dans l’Agenda 2030 durant 2015. Aussi, le Ministère du Développement durable et des Infrastructures (MDDI) – dans la personne de Marguy Kohnen, qui est en charge de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 au Luxembourg a cherché des échanges avec le Cercle sur cette mise en œuvre. Ces échanges seront formalisés en 2016 lorsque le Cercle sera invité à s’impliquer dans la réflexion sur la mise en œuvre des ODD au Luxembourg. En matière de CPD, le Cercle a été consulté par la Commission des Affaires étrangères de la Chambre en amont de la déclaration annuelle sur la coopération au développement. Cette rencontre avec cette Commission a eu lieu le 12 octobre 2015. 13 députés ont participé à cet échange. D’autres députés ont pris contact informellement avec le Cercle pour avoir notre avis notamment sur la CPD et les migrations. Aussi, le Cercle a été invité à prendre la parole lors d’une conférence publique organisée par le Ministère de la Culture sur la coopération au développement et la culture. Les 30 membres du Comité Interministériel pour la Coopération au développement (CID) ont souhaité s’échanger avec le Cercle sur la CPD (réunion du 11 décembre 2015).


2.3 Durabilité Indiquez si l’action va se poursuivre après la fin de l’aide de l'Union européenne. Y a-t-il un suivi des activités envisagé? Qu’est-ce qui va assurer la durabilité de l’action? Les trois volets du plaidoyer, de la sensibilisation et du renforcement des capacités sont les piliers principaux du travail du Cercle, tels qu’ils sont aussi définis dans les missions du Cercle (cf. plan stratégique 2015-2019 http://cercle.lu/wp-content/uploads/2013/10/Plan-strate%CC%81gique-2015-2019_final.pdf donc il est clair que certaines des activités mises en place lors de ce projet vont se poursuivre après la fin de l’aide financière de l’Union européenne. Le travail et plaidoyer politique Le travail du plaidoyer sur les ODD et la cohérence des politiques vont rester à l’agenda du Cercle et les activités entamées vont être poursuivies dans les années à venir. Ainsi le Cercle suivra de près les réactions et les actions du gouvernement et du parlement luxembourgeois quant à nos revendication sur les ODD (cf. position commune « Mettre en œuvre l’Agenda 2030 »). Dans son programme de travail 2016, le Cercle a défini le travail politique sur les ODD comme une activité de sa mission 3 « Représenter ses membres et défendre un développement juste et durable ». Cette activité est intitulée « Saisir les opportunités de nouveaux espaces d’implication dans le cadre de la mise en œuvre au Luxembourg des Objectifs pour un Développement Durable » L’association membre du Cercle, qui était partenaire dans la mise en œuvre des activités sur les ODD dans le projet présidence, Caritas Luxembourg (à travers son programme Plaidons Responsable) continuera aussi de travailler sur les ODD dans les années à venir et s’engage à inclure les ODD dans leur travail quotidien et les projets de développement sur le terrain. Les OSC et les gouvernements européens continueront la discussion sur la mise en œuvre du cadre post-2015 pendant la présidence néerlandaise – une promesse qui nous a été donnée lors de la réunion informelle des 28 ministres européens de la Coopération au développement le 10 décembre 2015. Au niveau de la continuité du travail du Cercle sur la cohérence des politiques, une 3ème publication du baromètre Fairpolitics est prévue pour 2017. Etant membre d’Eurodad et de Concord, le Cercle continuera aussi à suivre les thèmes de la justice fiscale et de la cohérence des politiques au plan européen. Le suivi et la durabilité de ce volet plaidoyer vont être assurés par le groupe de travail « Forum Politique », par la directrice du Cercle avec l’appui du Conseil d’Administration. Les activités de plaidoyer s’inscrivent dans la mission stratégique 3 du Cercle. La sensibilisation Les supports réalisés (pancartes ODD, Memory, concepts pédagogiques) lors des activités de sensibilisation resteront à la disposition des membres du Cercle donnant la possibilité aux animateurs et animatrices en éducation au développement de les réutiliser pour leurs animations, comme par ex. lors d’ateliers pédagogiques dans les écoles, étant donné que les ODD et le développement durables restent des thèmes principaux et pertinents pour certaines ONG actives dans la sensibilisation (p.ex. Kindernothilfe). Suite à l’intérêt témoigné par les professeurs des lycées qui ont participé à la Fête de la Solidarité (A.2.3.4), les ONG organisatrices de cette activité ont décidé d’offrir le concept pédagogique élaboré à l’occasion de cette Fête de la Solidarité à d’autres institutions


éducatives (l’atelier « Notre monde, notre futur, notre dignité »). Des contacts avec des lycées intéressés ont déjà été pris en septembre 2015 (p.ex. Lycée Technique de Bonnevoie). En février 2016 cet atelier a déjà été animé à l’Athénée de Luxembourg. Il y a eu des demandes de reproduire l’exposition sur les peuples indigènes (A. 2.1.4) dans d’autres lieux et d’organiser des visites guidées pour différents publics (écoles, lycées) notamment à l’Atelier Paradiso (www.atelier-paradiso.lu) et aux Lycées Aline Mayrisch Luxembourg et Robert Schuman Luxembourg (lycées ayant participé à l’action autour de la ratification de la convention ILO 169). Il y a aussi eu une demande d’une asbl de Nancy afin d’organiser l’expo à Nancy, avec éventuellement une conférence sur la thématique des peuples indigènes. Le suivi et la durabilité vont être assurés par Rebecca Kirch, responsable éducation au développement auprès du Cercle, et le groupe de travail « éducation au développement ». Les activités de sensibilisation s’inscrivent dans la mission stratégique 4 du Cercle. Le renforcement des capacités Les formations données dans le cadre des activités du renforcement des capacités ne vont pas toutes être répétées après la fin de l’aide financière de l’Union européenne. Les formations, et le renforcement des capacités en général, vont bien sûr rester un autre axe stratégique du travail du Cercle (les activités de renforcement des capacités s’inscrivent dans la mission stratégique 2 du Cercle).

Le Cercle a l’intention de continuer, au-delà de 2015, la réflexion sur le plaidoyer politique et la responsabilité des ONG. Les participants à la formation sur la cohérence des politiques ont été invités à contribuer activement au prochain baromètre « FairPolitics ». Le suivi et la durabilité vont être suivi par François-Xavier Dupret, responsable du renforcement des capacités auprès du Cercle, avec l’appui de la Directrice pour le volet « plaidoyer » et par Rebecca Kirch, responsable éducation au développement, pour le volet correspondant.


2.4 Questions transversales Expliquez comment l’action a pris en compte les questions transversales telles que la promotion des droits de l'homme27, de l’égalité des sexes28, de la démocratie, de la bonne gouvernance, des droits des enfants, des droits des populations indigènes, de la préservation de l'environnement à long terme29 et de la lutte contre le VIH/sida (s'il y a une forte prévalence dans le pays ou la région cible)30

Les droits humains (et leur principe d’universalité) sont au cœur de l’Agenda 2030 et des Objectifs du Développement Durable, qui ont été un thème principal de notre projet présidence. Les ODD reprennent les différentes questions transversales: l’égalité des sexes est reprise dans l’ODD 5 ; la démocratie et la bonne gouvernance dans l’ODD 16 (paix et sécurité) ; les droits des enfants et des populations indigènes dans l’ODD 10 (réduction des injustices) ; la préservation de l’environnement à long terme dans les ODD 6 (eau et assainissement), l’ODD 13 (action climatique), ODD 14 (protection des océans) et ODD 15 (protection des écosystèmes) et la lutte contre le VIH/SIDA est reprise dans l’ODD 3 (santé). Les ODD ont été le thème phare de 3 activités de notre projet: la conférence sur les ODD (A.1.1.1), le plaidoyer sur les ODD (A. 1.3.1), la sensibilisation sur les ODD (A.2.1.1) et la formation ODD (A.3.2.1). La position commune sur les ODD « Mettre en œuvre l’Agenda 2030 », élaborée pour l’activité A.1.3.1, fait spécifiquement référence aux thèmes de « l’éradication totale de la pauvreté extrême », « la réduction des inégalités entre et à l’intérieur du pays », « la prise de mesures urgentes pour lutter contre les changements climatiques », « un changement fondamental de la manière dont nos sociétés produisent et consomment des biens et des services » (page 2). Les revendications de ce papier se sont aussi portées sur le détournement progressif de la doctrine de croissance économique du gouvernement. Plus précisément le papier a fait appel au gouvernement sur le point suivant « Au-delà du produit intérieur brut (PIB) comme unique mesure de croissance et de progrès d’un pays, une approche radicalement différente est nécessaire pour intégrer les concepts de développement, d’inclusion, de respect des droits humains et d’utilisation des ressources naturelles pour la période après-2015 ». Lors des discussions pendant la formation sur les ODD (A. 3.2.1), les participants ont identifié le concept de la prise en compte des droits humains comme un déterminant principal dans la nouvelle approche post-2015. L’importance de l’approche basée sur les droits humains en lien avec la défense de la paix et de la justice, perçue comme une grande avancée et pouvant permettre un changement de perspective de la coopération au développement a aussi été soulignée. Les formations proposées ont aussi abordé le thème de la bonne gouvernance, sous l’angle de la cohérence des politiques et de la justice fiscale. Ces formations se sont appuyées sur des cas pratiques, tirés des projets et des campagnes des ONG participantes portant sur différents secteurs (notamment droits des enfants, préservation de l’environnement, bonne gouvernance, droit de l’homme).

27 Y compris ceux des personnes handicapées. Pour plus d'information, voir la «Note de guidance sur le handicap et le

développement» à l'adresse suivante: http://ec.europa.eu/europeaid/infopoint/publications/development/19b_fr.htm 28 http://ec.europa.eu/europeaid/sp/gender-toolkit/fr/index_fr.htm 29 Les lignes directrices pour la prise en compte de l'environnement sont disponibles à l'adresse suivante:

http://ec.europa.eu/environment/integration/integration.htm 30 Veuillez vous référer aux lignes directrices de la CE concernant l’égalité des genres, les personnes handicapées…


Beaucoup des ONG qui ont pris part dans les différentes formations travaillent principalement dans les domaines énumérés ci-dessus : • l’ASTM et la Fondation Bridderlech s’engagent pour les peuples indigènes en Amérique

Latine et sont des acteurs importants au Luxembourg dans le combat contre le changement climatique ;

• SOS Faim s’engage pour une agriculture durable et une consommation responsable ; • les Amis du Tibet luttent pour le respect des droits de l’Homme du peuple tibétain ; • la Fondation Follereau Luxembourg œuvre dans le domaine de l’égalité des sexes et

contre l’exclusion des femmes et des minorités ; • Caritas contribue à la l’éradication de l’injustice et d’inégalités surtout en adressant des

causes de « mauvaise » gouvernance ; • Objectif Tiers Monde Haïti fait partie du consortium « l’éducation – un défi pour tous »

qui sensibilise au droit de l’enfant et à une éducation de qualité.

Voici un aperçu plus détaillé et concret comment certaines activités de sensibilisation ont abordé les questions transversales :

• Conférence « Responsibility to Act (A.1.1.1) L’accueil pendant les trois jours de la

conférence a été assuré par des volontaires qui étaient des demandeurs de protection internationale au Luxembourg d’origine syrienne. Les workshops de la conférence portaient sur des thématiques transversales tels que: « business et droits humains» et « justice climatique».

• Théâtre Forum (A.2.1.3) Lors des ateliers de sensibilisation introductifs sur le

développement et le Burkina Faso, la question des droits de l’homme a été abordée pour expliquer que malgré des droits de l’homme qui existent, ces droits ne sont pas respectés partout dans le monde, et que le non-respect de ces droits fait naître des inégalités. L’égalité des sexes, la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l’enfant et les droits des populations indigènes ont été abordés sommairement dans cet atelier de sensibilisation sur le développement. Les droits des populations rurales et la préservation de l’environnement ont été abordés à travers la pièce de théâtre de la troupe Arcan, qui parlait d’exode rural, d’accaparement des terres, etc.

• Fête de l’Europe (A.2.3.3) Les stands des différentes ONG ont pris en compte ces

différents thèmes dans l’élaboration de leurs activités de sensibilisation – le Comité pour une Paix Juste au Proche Orient a abordé le thème de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits de l’homme à travers l’exemple du conflit israélo-palestinien. Le consortium « L’éducation – un défi pour tous » et l’ONG Objectif Tiers Monde Haïti ont abordé la thématique du droit de chaque enfant à une éducation, Quattro-Fair a thématisé le sujet d’une consommation responsable et équitable et de la conservation de l’environnement, la Fondation Follereau a présenté ses projets pour l’émancipation des femmes, Handicap International a présenté ses actions en faveur des personnes ayant un handicap – en bref toute une panoplie de thèmes transversaux ont été abordés lors de la Fête de l’Europe.

• Fête de la Solidarité (A.2.3.4) La promotion des droits de l’homme et de l’égalité des

sexes a été thématisée lors de la projection du film « L’homme qui répare les femmes – la colère d’Hippocrate » et le thème des droits de l’enfant et des femmes a été thématisé à travers les expositions des différentes ONG. Dans son atelier préparatoire, Kindernothile a été demandé par le Lycée Classique d’Echternach d’aborder la thématique du changement climatique au sein du discours sur la coopération au développement. Le changement climatique et la préservation de l’environnement sont aussi des champs d’actions de la BEI qui finance des projets de l’énergie verte.


2.5 Suivi et Evaluation

Comment et par qui les activités ont-elles été suivies/évaluées? Veuillez résumer les résultats du retour d’information reçu, y compris des bénéficiaires et autres. Le suivi et l’évaluation du projet présidence ont été assurés par Stéphanie Wies, la coordinatrice du projet, avec l’appui des ONG membres du Cercle et du secrétariat du Cercle. Les activités ont été évaluées à chaud, soit par des questionnaires, soit lors de débriefings. Une évaluation externe a été menée par une consultante indépendante, Cécile Schauer, en janvier et février 2016, avec une méthodologie basée sur des entretiens individuels. Un atelier participatif avait été prévu pour début février, mais n’a pas pu être réalisé par manque de participants. 2.5.1 Suivi et Evaluation du volet « Plaidoyer » La conférence ODD (A.1.1.1) a été évaluée grâce à un questionnaire en ligne (Survey monkey) – ce lien a été envoyé à tous les participants de la conférence après l’événement. Les résultats de cette enquête ont été analysés par Caritas Luxembourg. Au 18 décembre 2015, 29 personnes avaient répondu au questionnaire (https://www.surveymonkey.com/r/6SJPRMF). En outre des courtes vidéos ont été réalisées avec les intervenants et participants de la conférence. Toutes les vidéos ainsi que les présentations power point seront accessibles sur la page web www.sdg2015.lu. 23 des répondants avaient assisté à la table ronde, 24 personnes aux workshops et 15 à l’évènement de la Civil Society Alliance. Voici les résultats de l’évaluation : Tableau 2.5.1 Résultat de l’évaluation de l’Activité 1.1.1 Conférence sur les ODD « Responsiblitly to Act » (note – le questionnaire a été mené en anglais, et cette langue a été maintenue pour présenter les résultats.

Question Moyenne

pondérée 1 (très mauvais) - 5 (excellent)

Commentaires

How helpful was the staff?

4.69 • Excellent support, friendliness • Everything was perfect • I have gained new information on issues that concern

the area of my organization and my personal activity. And, additionally, I get to know new people and entered into contacts with new organizations as a possibility for expanding our collaborative network,

• Very helpful and reachable. • Especially the refugees were very helpful

How do you rate the venue/location?

4.48

• According to my opinion the both venues were well chosen for the activities there.

• It might be better for the next time to choose a more central location in Luxembourg city for all the event

How do you rate the quality of the catering service

4.34 • Especially the veggie food

How useful was the information presented during the event for your work or interests

3.76 • Not directly deal with this topic, but still it is important for me to be informed

• I unfortunately didn't stay for other sessions so I only participated in the workshop I co-facilitated.

• Still there is luck of implementations And planing strategies for partnerships

Have you found any 22 ont répondu


potentiel partners for future cooperation?”

oui (75,86%) 7 ont répondu non (24,14%)

How do you rate the quality of the event

See table below • I think the worskhop was interesting, however it turned out to be less productive than we hoped for 2 reasons (1) it was a very short workshop, we didn't have enough time to go in details. (2) many of the participants had relatively small experience or knowledge on the issue. We probably should have better anticipated these issues and we should have adapted the methodology to overcome them. However, in the end I think that was still a useful discussion

• Panel 7 : very interesting contributions as well as less interesting ones. On average 3/5 Policy coherence : usefull presentation from panelists, but unconclusive exchanges. CSA EDY : not usefull for me

• Naturally I do not evaluate events where I did not participate.

• I won't comment on my own workshop in this survey, however, all things weighed, I felt it went quite well.

• please do not consider the "overall note" (10 herebelow) as I was present only during the afternoon of second day.

Overall, how do you rate the event ?

3,97 • I learned about many things that I didnt knew before, which is on my deep interest, I found many potential future partners. Thank you.

• Introduction speeches could be shorter and panel dicussions could be longer (at the end it had to be stopped when it got interesting)

• The duration of the workshops was a little short. Thanks • Good initiative to raise awareness and to foster

interactions over this new topic. • Thank you! It was pleasure to be a participant. • From what I have seen the subjects were a bit too

general (top down). Workshop a bit out of topic, and much too short to produce worthy content.

Les activités de plaidoyer (activités 1.2.1 – 1.3.1) ont été suivies et évaluées par l’équipe plaidoyer du Cercle (Christine Dahm et Ben Toussaint) avec l’appui du groupe « Forum Politique » du Cercle. Le CA du Cercle a été régulièrement informé sur le progrès des campagnes plaidoyer du Cercle. Une revue de presse a été compilée pour prendre note des échos des médias luxembourgeois et prendre compte des commentaires et feedback des hommes et femmes politiques et de la population générale. Concernant le plaidoyer sur les ODD (A. 1.3.1), il est à noter que le feedback reçu de la part des deux ministres qui étaient présents lors de la remise du papier de position sur la mise en œuvre des ODD au gouvernement le 09/12/15 est très encourageant. En effet, les échanges avec ces deux ministres ont par exemple soulevé l’importance de sujets interconnectés (relevant de la coopération au développement et de l’environnement), comme par ex. le désinvestissement du fonds de pension luxembourgeois d’énergies fossiles. Aussi bien le Ministre de la Coopération au développement que le Secrétaire d’état de l’Environnement ont encouragé le Cercle de continuer son travail de plaidoyer pour la mise en œuvre des ODD. Suite à cette conférence de presse, le Cercle a reçu des remerciements et encouragements également de la part de certaines OSC cosignataires qui ont signalé un intérêt pour continuer à s’impliquer dans la mise en œuvre des ODD au Luxembourg.


2.5.2 Suivi et Evaluation du volet « Sensibilisation » L’activité 2.1.1 a été suivie et évaluée par Caritas Luxembourg, qui avait organisé l’aspect mobilisation grand public le 24 septembre 2015 en collaboration avec le Cercle de Coopération. Dans un journal de bord les animateurs ont pu noter leurs expériences et échanges pendant la journée, le nombre d’interventions, leurs observations, les rencontres les plus pertinentes et les contacts les plus durs. Le feedback des animateurs était plutôt positif - ils étaient surtout surpris par les réactions positives des passants face à cette action (comme par ex. « très bonne action », « heureusement qu’il y a des gens qui tentent de rendre le monde meilleur », « cela m’intéresse beaucoup je vais certainement voir le lien »), beaucoup de personnes étaient intéressées par la thématique et ouvertes à des conversations plus approfondies, p.ex. sur l’importance de la qualité de l’éducation ou sur des actions pour la protection de l’environnement. Surtout les jeunes (étudiants et élèves) étaient intéressés par cette action. L’activité 2.1.3 (Théâtre Forum) a été suivi et auto évaluée par les 3 ONG (SOS Faim, ASTM et Frères des Hommes), responsables de l’organisation. Des réunions régulières avec les différents partenaires du projet étaient organisées tout au long du projet. Les ONG ont également participé aux ateliers d’écriture des élèves. Pendant les répétions et représentations conjointes des élèves et de la troupe Arcan, les représentants des ONG étaient toujours présents. Lors des moments de convivialité entre les élèves, leur enseignante, les acteurs de la troupe et les spectateurs, tous les participants du projet ont exprimé leur intérêt et leur satisfaction avec le projet. En fait ce point a été considéré comme le plus grand succès de cette activité. Toutefois les ONG se sont rendu compte qu’elles auraient dû faire un effort accru pour établir un lien fort avec le lycée et ainsi améliorer la collaboration et éviter des malentendus sur le but du projet (sujet de la pièce de théâtre). L’exposition indigène (A.2.1.4) a été évaluée, de manière informelle et en interne par les ONG organisatrices, la Fondation Bridderlech Deelen et l’ASTM. Leur conclusion était que l’exposition a été bien reçue par le public luxembourgeois (voir commentaires plus bas) et que l’expo a ouvert ses portes au bon moment : le vernissage a eu lieu le 17 novembre en amont de la COP21 à Pars qui s’est tenue du 30 novembre au 11 décembre 2015. C’était également le moment opportun d’aborder la question de la ratification de la convention ILO169 par le Luxembourg. La thématique a fasciné les gens et le fait que cette exposition soit une initiative commune de deux ONG a attiré plus de gens et un public varié. Il y a eu, au même moment, une exposition au « Naturmusée » (Musée National d’Histoire Naturelle) : Orchidées, cacao et colibris – Naturalistes et chasseurs de plantes luxembourgeois en Amérique latine (du 4/12/2015 – 17/7/2016)31. Ce musée se trouve à deux pas de l’Abbaye Neimënster et lors du vernissage de cette exposition au « Naturmusée », une référence a été faite à l’exposition de photos sur la vie des populations indigènes du Brésil et du Pérou. La Fondation Bridderlech Deelen a participé à l’exposition au « Naturmusée » avec un panneau sur le savoir botanique des indigènes. Des feedbacks très positifs ont été reçu des visiteurs – soit par courriel (« Ce sont de belles photos… Elles sont bien présentées avec un texte explicatif. Dans un cadre exceptionnel

31 Orchidées, cacao et colibris – Naturalistes et chasseurs de plantes luxembourgeois en Amérique latine : Entre 1830 et 1930, l’Amérique latine fut une terre d’élection pour un certain nombre de naturalistes luxembourgeois. C’est à cette partie du Nouveau Monde, c’est à ces hommes que le Musée national d’histoire naturelle du Luxembourg consacrera sa nouvelle exposition temporaire à partir du 4 décembre 2015)


qu’est le neimënster. C’était probablement un travail énorme pour organiser (l’expo). (…) Les deux photographes m’ont impressionné. »)32 soit par voie orale lors des visites guidées ou lors du vernissage (« Les photos sont impressionnantes et d’une très grande qualité. » ; « Nous avons appris l’histoire des peuples indigènes que nous connaissions pas avant. » ; « Les peuples indigènes ont beaucoup à nous apprendre. »« Je ne connaissais pas la situation des peuples indigènes au Brésil. » « C’est impressionnant de voir comment un si petit groupe de personnes peut avoir un si grand impact sur la protection de l’environnement et la conservation de la nature. »). La réaction des indigènes à l’exposition a été positive et la promesse de la ratification de la convention ILO 169 par le Luxembourg a été accueillie avec grande joie par les populations indigènes, tel que l’a raconté le responsable des projets au Brésil de la Fondation Bridderlech Deelen, Patrick Godar

Le Consortium « L’éducation un défi pour tous » a évalué sa campagne (A. 2.1.6) lors d’une réunion d’évaluation le 17 novembre 2015. Voici les résultats de cette évaluation : Une évaluation du spot n’a pas été possible, comme le consortium n’a pas eu accès à des données qualitatives sur les spectateurs ayant vu le spot dans les cinémas (seulement le nombre de spectateurs a pu leur être fourni par le cinéma et IP, l’entreprise qui a diffusé le spot dans les cinémas). Afin de voir l’impact du jeu Memory qui a été utilisé avec 5 classes, les élèves ont été demandés, avant de commencer l’activité, de faire une liste des obstacles à l’éducation auxquels ils pensent spontanément. A la fin du jeu de Memory, la même question leur a été posée afin de voir si leur perception avait évolué. Le tableau ci-dessous reprend les résultats de ces questionnaires. Ces résultats permettent de constater une évolution des connaissances des enfants avant et après l’atelier. Il est intéressant de constater, qu’en fin d’activité moins d’enfants citent la pauvreté comme obstacle à l’éducation, alors qu’au début c’était la raison principale citée. Voir tableau – page suivante.

32 Par mail – 18/11/2015 – après le vernissage : « (…) Dat si schéi Fotoen, sie hu mech un déi vum Sebastião Salgado erënnert. Sie sinn och gutt présentéiert, all Kéier mat engem texte explicatif derbei. An dann deen eemolege Kader vum neimënster...Dat war bestëmmt eng Riesenaarbecht fir alles ze organiséieren. Ech gi se vläicht nach eng Kéier kucken. Hunn och mäi Bekanntekreess drop opmierksam gemaach.Déi 2 Fotografen hu mech och impressionnéiert. Eis Welt wir besser wann et méi esou Leit ginge ginn... (…) »


Tableau 2.5.2 Résultats de l’évaluation de l’Activité 2.1.6


Le quizz, mené par le MAEE avec le support du Cercle, lors de la cérémonie d’ouverture de la présidence luxembourgeoise le 3 juillet 2015 (A.2.3.1) a été évalué et analysé par le MAEE et par la suite publiée sur leur site internet. Le tableau ci-dessous nous a été fourni par le MAEE. Tableau 2.5.3 Résultats du quizz « Année européenne pour le développement »

Q1: Qui fournit la plus grande contribution à l'aide au développement? A - L'UE 326 B - L'Australie 0 C - Les Etats-Unis 12 D - La Chine 1

Q2: Quel est le montant de la contribution de l'UE pour l'aide au développement? A - 3 000 € 1 B - 30 000 € 10 C - 30 millions € 95 D - 30 milliards € 233 Q3: Quel est l'objectif de l'année européenne? A - De promouvoir l'UE au-delà de ses frontières 33 B - D'améliorer les relations commerciales 17

C - D'informer et de sensibiliser les citoyens européens sur les actions de l'UE dans le domaine de la coopération 289

Q4: Pourquoi est-ce que 2015 a été désigné "Année Européenne pour le Développement"?

A - Parce que c'est un sujet important pour la présidence luxembourgeoise de l'UE 48

B - Dans le cadre des décisions qui vont être prises au niveau international en ce qui concerne le financement et les nouveaux ODD 273 C - Parce que les Nations unies l'ont décidé 18

Q5: Quelle proposition n'est pas un objectif de la coopération au développement du Luxembourg? A - Eradication de la pauvreté 12 B - Promotion du développement économique 14 C - Isoler le Luxembourg du marché mondial 304 D - Soutenir et renforcer la démocratie et les droits de l'Homme 9 Q6: Quels sont parmi ces propositions, les pays partenaires du Luxembourg? A - Angola et Ethiopie 44 B - Inde et Pakistan 9 C - Brésil et Uruguay 32 D - Le Salvador et Burkina Faso 254

Questions additionnelles Aviez-vous déjà entendu parler de l'AED? A – Oui 141 B – Non 68


Est-ce que vous connaissiez les activités de la Coopération luxembourgeoise? A – Beaucoup 22 B – Modérément 117 C -Pas du tout 70 Pas répondu aux questions additionnelles 130 Répondu aux questions additionnelles 209 Total: 339


La Fête de l’Europe (A.2.3.3) a été évaluée à chaud par la coordinatrice du projet présidence. Cette évaluation à chaud a été complétée par les commentaires, réactions et impressions des ONG participantes qui ont été recueillis par courriel et transmis à l’organisateur principal de la Fête de l’Europe, la Maison de l’Europe. Les ONG ont vraiment apprécié cette opportunité de participer à cet événement qui leur a permis de discuter avec différentes personnes de différentes nationalités et d’accroître leur visibilité envers un public moins averti. L’organisation, sans être mauvaise, présentait cependant des faiblesses. Malgré le plan reçu (pas très explicite il faut bien le reconnaître) les ONG ne savaient pas trop où s’installer au départ. La promotion de l’événement nous a été transmise trop tard pour être relayée efficacement sur nos sites respectifs. La Fête de la Solidarité (A.2.3.4) a été évaluée par la coordinatrice du projet présidence. Ses observations, analyses et remarques ont été complémentées par le feedback donné par les participants de la réunion de débriefing qui s’est tenue le 11 juin 2015 (compte rendu de la réunion du groupe éducation au développement du 25 juin 2915.) La Fête de la Solidarité a été considéré comme un vrai succès avec un feedback très positif qui a été reçu de la part des élèves et enseignants qui ont vraiment apprécié les ateliers. La Visite BEI (A.2.3.5) a été évaluée dans un premier temps, à chaud, par la coordinatrice du projet, sur base des critères d’évaluation suivants : Tableau 2.5.4 Résultats évaluation Activité 2.3.3

Critère d’évaluation Commentaires Logistique accueil chaleureux (café et eau à disposition des jeunes), salle bien

équipée et impressionnante, pas de difficultés au niveau d’accès (sécurité), toutefois pas toutes les élèves ont pu être assis sur des chaises (bancs au fonds de la salle), intervenants ont vraiment essayé de mettre à l’aise les élèves.

Contenu le mission statement de la banque, sur les priorités de prêts (secteurs prioritaires), le fonctionnement et le financement de la BEI, les volumes de financement, la gouvernance de la BEI, présentation de quelques projets concrets, domaines d’action prioritaires, les interventions différentes dans les différentes régions, les objectifs des investissements hors UE, distinction entre ce qui est financé et ce qui n’est pas financé (dilemme – est-ce que la BEI peut financer une prison – un lieu où les droits humains ne sont souvent pas respectés), la diversité des salariés de la banque,

Participation les élèves n’ont pas posé beaucoup de questions (souvent des questions générales ou de clarification, mais pas de questions critiques), une certaine réticence des élèves, les questions posées par les intervenants de la BEI ont souvent été trop difficiles (politiques européennes), mauvais comportement des élèves (ne prêtaient pas attention, bruyants), toutefois l’atelier préparé avait prévu la préparation de questions

Engagement Quelques questions posées ont témoigné de la réflexion des élèves : • Quelle est la relation entre la Banque centrale européenne et la

BEI (différence entre politiques monétaires et financement de projets)

• Quels sont quelques nouveaux projets hors de l’Europe qui seront financés ?

• Comment fonctionne le remboursement des prêts ? • Comment les employés de la BEI sont-ils impliqués dans les

projets financés hors Europe ? • Quels sont les taux d’intérêts de ces projets ? • Il y a-t-il des projets en Sénégal ? • Est-ce qu’il y a des projets qui n’ont pas fonctionné ? • Pourquoi est-ce que la BEI donne des apports à des banques

commerciales ? • Comment se fait-il que la Pologne reçoive un support qui n’est


pas proportionnel à son apport en capital ? Aspect pédagogique • Les intervenants de la BEI on commencé par un quiz, ce qui a

incité les élèves à faire attention. • Beaucoup de détails, beaucoup d’informations – pas

nécessairement adapté à des élèves qui n’ont pas une bonne connaissance des financements de projets de coopération ou des institutions/politiques européennes. (Vu la technicité et complexité du sujet, ces échanges avec la BEI étaient délibérément ouverts uniquement aux élèves des dernières classes de l’enseignement secondaire.)

Cette évaluation a été complétée par le feedback des élèves et leurs enseignants, et d’un autre côté par les ONG lors d’une des réunions du groupe éducation au développement (en juin 2015). Le feedback des lycéens et des enseignants était mitigé. Certains ont apprécié le projet, aimeraient refaire cette expérience l’année prochaine et ont apprécié l’apport pédagogique donnant la possibilité aux élèves d’apprendre quelque chose de nouveau, tandis que d’autres jugeaient dommage qu’il n’y avait pas moyen de visiter le bâtiment considéré impressionnant et que l’échange entre BEI et lycéens n’était pas suffisamment interactif (il était dur pour les élèves d’écouter pendant 2 heures sans avoir été réellement impliqué dans l’échange). Les ONG ont surtout remarqué qu’elles préféraient avoir un concept pédagogique encore plus clair et homogène pour un atelier commun avec la BEI. Cependant la BEI nous a fait savoir qu’elle n’envisageait pas répéter cet échange au-delà de l’Année Européenne pour le Développement.


2.5.3 Suivi et Evaluation du volet « Renforcement des Capacités » A la fin de chaque formation, un questionnaire de satisfaction a été distribué aux participants. Ce questionnaire a été élaboré par le formateur de l’évaluation et les responsables du renforcement des capacités au sein du Cercle. Les données ont été analysées par la conseillère technique en renforcement de capacités Mathilde Dufranc et présentées dans des rapports d’évaluation. Voici ci-dessous les tableaux d’évaluation de chaque formation. Tableau 2.5.5 Evaluation Formation Plaidoyer, Module « Techniques de Plaidoyer », Activité 3.1.1

Satisfaction globale Globalement satisfait: 8 personnes ont noté 10/10 sur 12 réponses Méthodes OK Rythme OK (trop rapide pour 2 personnes) Adaptation du formateur Majoritairement 9-10 Points forts Equilibre pratique/théorique (globalement la deuxième journée a été

plus appréciée que la première : cas concret) Etude de cas poussée qui fait se poser des questions Bonne structure et évolution de la formation Intervention extérieure avec focus sur le Luxembourg Taille du groupe appropriée, et travail en groupe efficace

Idées d’amélioration Donner un temps au début pour que les participants fassent connaissances Fournir un texte de travail un jour avant pour lecture préalable Laisser du temps pour les débats S’appuyer sur des exemples des participants Multiplier les thématiques des études de cas Multiplier les types de supports

Idées pour formations futures

Etudier des campagnes de plaidoyer passées Gestion des bénévoles pour les ONG Création de vidéo


Tableau 2.5.6 Evaluation Formation Plaidoyer, Module « Evaluation d’une campagne de plaidoyer», Activité 3.1.1

Attente des participants

La formation a répondu aux attentes des participants selon une moyenne de 5,6/10 Les participants avaient des attentes bien spécifiques, alors qu’une bonne partie de la formation a concerné le sens de l’évaluation

Temps de la formation

Le temps de la formation était adapté pour 5 personnes, trop courte pour 3 personnes, trop longue pour 1 personne.

Rythme 11 personnes ont trouvé le rythme de la formation trop lent. Il est clair qu’il y a eu un problème quant à la gestion du temps. Le tour de présentation était trop long, un retard a été creusé en début de formation et n’a pas été rattrapé lors de la journée. Plusieurs personnes ont aussi souligné que le rappel sur les étapes de la stratégie de plaidoyer a été trop long compte tenu du fait de la formation de deux jours organisée précédemment dans le cadre du cycle sur la responsabilisation politique des ONG.

Activités Pas assez d’exposés théoriques pour 4; trop pour 4, suffisamment pour 4 personnes (feedback relativement contrasté...) Suffisamment de débats pour 6 personnes, trop pour 4, pas assez pour 2, Pas assez d’analyse et de pratique pour 9 personnes, suffisamment pour 3

Méthodes et support

6 personnes ont trouvé les méthodes et supports adaptés, 4 non et 2 indécis. Plusieurs participants ont souligné le fait qu’il y avait trop de temps de débats et que ces débats n’étaient pas assez cadrés. Cela prouve malgré tout que les participants ont besoin de s’échanger sur leurs pratiques. Difficulté au niveau du cas pratique : un choix avait été fait de baser des travaux de groupes sur des exemples concrets de certains participants (cela avait été également une demande lors de la formation précédente). Mais les consignes n’ont pas été comprises. Certains participants étaient perdus, créant un manque de motivation, voir blocage pour certains. On a finalement vite basculé dans le jugement des projets/campagnes présentés par les témoins plutôt que dans l’exercice de réflexion en tant que telle. La gestion de temps de restitution n’a pas été respectée (ajoutant au retard déjà accumulé). Il est nécessaire de préciser qu’un des groupes de travail a cependant très bien fonctionné et que tous ses participants ont été satisfaits.

Adaptation du formateur

En moyenne la formatrice a su s’adapter aux participants et a su les motiver pour une moyenne de 5,3/10. 5 personnes n’ont pas vu les thématiques qu’ils espéraient aborder, 2 personnes ont été satisfaites et 4 n’avaient pas d’attentes particulières. Ceux qui n’ont pas été satisfaits auraient aimé aborder les sujets suivants : • Une présentation plus détaillée des outils qui existent en termes

d’évaluation (plusieurs personnes) • Un approfondissement sur l’élaboration des indicateurs • Les mécanismes d’auto-évaluation • La valorisation des résultats • Un approfondissement des spécificités d’une évaluation de plaidoyer Il a été précisé par la formatrice en fin de formation que l’objectif de la formation n’était pas d’amener une boîte à outils, qu’il n’existait pas de réponse absolue, pas de baguette magique qui allait amener des réponses exhaustives et définitives, que la présentation de certains outils (comme la cartographie des incidences p.ex.) pourrait représenter une journée entière de formation. Cela peut vouloir dire qu’il y avait une certaine distorsion entre les attentes, plutôt techniques de la part des participants et l’approche plutôt réflexive de la formatrice.

Les parties qui ont le plus apportés

• Travail en groupe, les échanges => créativité • Analyse pratique, exercice sur les questions évaluatives et les critères • Suivi au sein des ONG • Idée de plaidoyer auprès des bailleurs de fonds pour que l’évaluation se

fasse de façon plus adaptée


Citations : «Exercice sur les questions évaluatives, à partir du moment ou c’était clair qu’on travaillait sur le processus » « Sens et fonction de l’évaluation, démarche de plaidoyer, formulation d’indicateurs»

Les parties qui ont le moins apportées

• Récapitulation des étapes de plaidoyer • Deux personnes n’ont pas apprécié le travail en groupe (voir réflexion

précédente) Difficulté supplémentaire concernant le travail en groupe: besoin de temps de présentation du contexte par les témoins afin que les autres participants puissent entrer dans le sujet. Difficile à suivre pour la formatrice, qui passe d’un groupe à l’autre, et qui perd donc une partie de l’exposition du contexte. Exercice qui n’a pas été assez intégré dans le reste de la formation puisque le temps de restitution n’a pas été respecté; il n’y a donc pas eu suffisamment d’interactions, pas de prise de recul sur l’exercice.

Application au travail

La possibilité d’appliquer dans son travail ce qui a été appris pendant la journée rencontre une moyenne de 5,6/10.

Suggestions pour formation future

• Respects des horaires et du timing (plusieurs personnes) plus de structure de la journée ; plus de cadre

• Besoin de plus d’exemples concrets de la part de la formatrice • Plus de travail en groupe et mieux intégré • Plus de brainstorming • Choix des sujets des groupes de travail • Travailler sur ce qui nous intéresse aujourd’hui Citations «Clarification des objectifs de la formatrice (aussi ce que la formation n’est pas) » « Le plaidoyer regroupe la sensibilisation, le travail politique et le travail éducatif, mieux inclure les différentes approches » « Réduire le temps de présentation relatif au suivi/évaluation afin d’avoir plus de temps pour les exercices pratiques ».


Tableau 2.5.7 Evaluation Formation Justice Fiscale, Activité 3.1.2

Attentes La formation a répondu aux attentes des participants avec une moyenne de

7/10. (Deux notes extrêmes : 2 ont répondu 10/10 et 1 a répondu 1/10) Ceci indique que les attentes de certains participants étaient fortement différentes. Les niveaux de connaissances des participants l’étaient également.

Temps de formation

Temps de formation adapté pour 9 personnes sur 11. (Trop courte pour deux personnes) Le temps était certainement trop court devant l’étendue d’un sujet si complexe. Mais demander à des personnes de se mobiliser sur deux jours, alors que le sujet n’est pas forcément traité par leur ONG et organisations, semble presque impossible (certains participants ont dû prendre un jour de congé pour pouvoir participer à cette formation…). Il faut voir cette formation comme une première approche générale du sujet ; une première étape qui permet d’y voir plus clair et de mobiliser.

Activités • Suffisamment d’exposés théoriques pour 9 personnes sur 11 (pas assez pour 2)

• Suffisamment de débat pour 5 personnes (pas assez pour 6) • Suffisamment d’analyse pratique pour 8 personnes (pas assez pour 3) Conclusion : besoin de plus de temps de débats, d’interactions avec et au sein de la salle.

Méthodes et supports

Méthodes et supports adaptés pour 8 personnes (pas adaptés pour 3 personnes) : -‐ bonne évolution de la journée : au début flou à la fin tout s’éclaire -‐ aide à structurer la pensée et éclairer des complexités -‐ « manque de pédagogie pour les débutants » -‐ « parfois un peu trop de présentations » -‐ fort niveau de technicité qui perd parfois les participants -‐ problème de langue et de traduction (en lien avec la technicité du

vocabulaire) -‐ suggestion d’une participante : insérer des traductions des termes

techniques dans les slides Comme les niveaux de connaissances préalables étaient fortement hétérogènes, les formateurs ont du s’adapter et combler les différentes attentes. On peut souligner d’ailleurs la bonne complémentarité des deux formateurs autant au niveau des méthodes que de la langue.

Rythme Rythme adapté pour 7 personnes, parfois trop rapide pour 4. Adaptation Adaptation du formateur aux participants : 7/10 en moyenne (avec une

personne qui a répondu 1/10 et deux personnes 10/10) Thématiques Les thématiques souhaitées ont été traitées pour 8 personnes sur 11. Les

manques sont les suivants : -‐ rôle des lobbies et groupes de pression contre les chefs d’état des PVD -‐ pas assez insisté sur les conclusions, solutions futures, visions Le sujet était très large. Il serait intéressant d’organiser une formation sur une thématique plus spécifique (par exemple uniquement sur les multinationales qui ont un impact dans les pays en développement) afin d’approfondir, après cette première journée d’introduction, la thématique.

Plus d’apports

Les parties qui ont le plus apporté : -‐ présentation de Mr Oloo : très pédagogique -‐ partie sur les holdings et l’évasion fiscale -‐ le cas SABMiller du Ghana -‐ lien justice fiscale/coopération au développement -‐ définition des différents termes techniques de la fiscalité -‐ analyse CCFD- Terre solidaire Peut être aurions nous dû insérer le cas pratique plus tôt dans la formation


puisqu’il a permis à de nombreuses personnes de mettre les choses au clair ! Moins d’apports

Les parties qui ont le moins apportées : -‐ « généralités sur luxleaks »

Mise en pratique

Mise en pratique possible du contenu de la formation dans son travail : 7/10 en moyenne (avec un 3/10 et trois 10/10).

Citation Petites citations : « Le sujet mériterait plusieurs jours de formation car très complexe. » « Super enrichissant ! Merci ! »

Tableau 2.5.8 Evaluation Formation CPD, Activité 3.1.3 Attentes La formation a répondu aux attentes des participants selon une moyenne de

7/10. La plupart des participants n’avaient pas d’attentes particulières (6 personnes). 2 personnes ont été satisfaites et ont vu les thématiques souhaitées abordées. 3 personnes n’ont pas eu satisfaction et auraient aimées: • La perception des partenaires sud sur la CPD. • Des moyens de faire évoluer les choses concrètement, des outils. Comme précisé lors de la formation, le fait d’entrer dans des outils spécifiques peut prendre une journée de formation en soi. Ceci pourrait donc constituer une prochaine étape lors de l’année 2016. • Plus de focus sur le Luxembourg, plus d’input de Christine. • Exemples d’incohérence et raisons sous-jacentes à l’incohérence ; • Un débat sur : de quoi est composé le D de CPD ?

Durée de formation

La durée de la formation était généralement adaptée pour 7 personnes (trop courte pour 3 personnes).

Activités Il y avait suffisamment d’exposés théoriques pour 8 personnes (pas assez pour 2, trop pour 2). Il y avait suffisamment de débat pour 9 personnes (pas assez pour 3). Pour plusieurs participants, il y en avait suffisamment en matinée, pas assez en après-midi (ce qui correspond à la remarque sur le rythme inégal de la formation). Il n’y avait pas assez d’analyse et de pratique pour 8 personnes, suffisamment pour 4. D’avantage de travaux de groupe étaient prévus, mais puisque nous avons pris du retard dans la matinée (laissant plus de place que prévu aux débats), nous avons pris la décision de couper un groupe de travail estimant que les points avaient été abordés. Ceci s’est fait ressentir quand à cette question de mise en pratique.


Les méthodes et supports étaient adaptés pour 9 personnes.

Rythme Le rythme de la formation était adapté pour 9 personnes (trop vite pour 2 personnes) Plusieurs personnes ont remarqué une différence de rythme entre le matin qui était adapté, et l’après-midi, trop rapide. La formatrice a pris du temps pour le premier exercice, ce qui semblait approprié puisqu’ayant permis d’homogénéiser les connaissances du groupe. D’un autre côté, il est vrai que la dernière partie de la formation a été précipitée. Certaines personnes n’avaient absolument aucune idée de ce que pouvait être la CPD ; pour ces personnes, la formation a été trop rapide... Mais de façon générale, l’appréciation est très positive.

Adaptation La formatrice s’est adaptée aux participants selon une moyenne de 8/10. Parties qui ont apporté le plus

Les parties qui ont le plus apporté : • La définition de la CPD, l’explication du concept (7 personnes)

ainsi que le brainstorming qui permet d’établir les bases. • La partie pratique faisant suite à la partie théorique (4 personnes) • Partie sur le Luxembourg (2 personnes) • Le fait que les discussions fassent ressurgir d’autres aspects: vision


du développement, approche basée sur les droits, ...

« J’ignorais quasiment tout sur ces questions, je m’en vais avec un bagage à utiliser »

Parties qui ont apporté le moins

Parties qui ont le moins apporté : - Trop de temps passé sur l’approche théorique donc exercice trop court ensuite. Prendre le temps des exercices pratiques qui expliquent la théorie. - Impossible d’approfondir la thématique de l’exercice ; trop peu de connaissance sur le sujet. Nous aurions certainement eu besoin de plus de temps sur l’exercice du partenariat l’après-midi, mais en une journée de formation, le temps est compte... Peut-être serait-il possible de distribuer des supports plus complets, de faire un cas pratique basé sur de la matière existante, pouvant ainsi alimenter une réflexion en groupe. Nous aurions alors certainement besoin de plus d’une journée. - Trop CONCORD, pas assez Luxembourg, les leçons apprises par les membres de CONCORD n’étaient pas appropriées pour certains.

Mise en pratique

Mise en pratique en interne de l’apprentissage reçu pendant cette formation 5/10. Ce score moyen de 5/10 s’explique (i) par le manque d’exercice pratique et (ii) par l’objectif de la formation de sensibiliser les participants au concept de CPD, et non pas de parler de la mise en œuvre. Cette formation était une grande introduction, une seconde étape pourrait suivre sur la mise en œuvre concrète.

Autres commentaires

Le titre de la formation (« … ») a semblé trompeur à deux personnes. C’était pourtant là le fond de la démarche : vulgariser le concept de la CPD en connectant les projets de développement des ONG avec un environnement politique plus général.

Suggestions Inclure des petites parties pratiques après chaque théorie tout au long de la formation. Comme expliqué précédemment, c’était l’idée (sauf pour la partie recherche de l’après- midi) mais vu que les parties théoriques ont pris beaucoup plus de temps que prévu (ouverture au temps de débat+ adaptation au groupe), les exercices d’appropriation ont parfois été coupés. Passage d’une session à l’autre trop rapide. Entrer plus en profondeur dans le concept de CPD. Besoin de plus d’exemples. Plus d’exemples luxembourgeois ; témoignages d’auteurs du Fair Politics


Tableau 2.5.9 Evaluation Formation ODD, Activité 3.2.1

Attentes La formation a répondu aux attentes des participants selon une moyenne de 7/10. Les notes étaient très hétérogènes, allant de 3 à 9. Il faut dire, que plus le groupe est grand, plus les attentes et niveaux des participants vont être différents.

Durée de formation La durée de la formation était adaptée pour 19 personnes (trop longue pour 3 personnes, et trop courte pour 2 personnes).

Exposés théoriques Les exposés théoriques étaient suffisants pour 17 personnes (trop pour 6 personnes, et pas assez pour 1 personne).

Débats Les débats étaient suffisants pour 15 personnes (pas assez pour 6 personnes et trop pour 2 personnes).

Analyse pratique Il n’y avait pas assez d’analyse pratique pour 15 personnes (suffisamment pour 7 personnes) Plusieurs personnes ont demandé plus d’interaction et de travail de groupe. Il est vrai que nous avons manqué d’analyse pratique. Principalement parce que nous étions très nombreux et faire des groupes de travail reste très consommateur de temps (notamment pour la restitution). Cependant, cette formation était à voir comme une remise à niveau, suscitant la réflexion, se prolongeant dans un travail plus concret par la suite. Plusieurs participants ont évoqué le désir de continuer le travail de façon pratique sur le sujet.


La méthode et les supports étaient adaptés pour 21 personnes (pas pour 2 personnes)

Rythme Le rythme a été adapté pour 19 personnes (trop lent pour 4 personnes)

Adaptation Le formateur a su s’adapter aux participants selon une moyenne de 7,5/10.

Mise en pratique La possibilité de mise en pratique de l’apprentissage de la journée atteint une moyenne de 6/10, avec encore une fois des notes très hétérogènes, de 1 à 9 De façon générale, les participants semblent plutôt satisfaits de ces différents aspects, la formation était donc équilibrée.

Thématiques Les thématiques souhaitées ont été abordées pour 11 personnes, 7 personnes n’avaient pas d’attentes particulières. Les autres auraient aime aborder :

• processus de définition des indicateurs • plus d’analyse • approfondir plus les ODD en détail • approfondir les acteurs et les financements • que changent les ODD pour notre travail au quotidien ?

Plus d’apports Les parties qui ont le plus apporté : • Bilan des OMD • L’historique des ODD • Présentation des ODD et du processus permettant de faire sa

propre idée, de comprendre et d’analyser la portée politique des ODD

• Parties théoriques qui débouchent sur une discussion : donne des outils pour réfléchir

• Analyse forces/faiblesses du cadre international • Point de vue de la société civile globale • Travail en groupe • Exemples concrets des participants • Représentativité de la société civile • Redevabilité politique

« Intervention de Mme Kohnen car cela montre les difficultés énormes de mise en œuvre du DD au Luxembourg, alors quid du niveau mondial ? »


Plusieurs personnes ont aimé les débats, les témoignages des participants et la possibilité de prendre la parole.

Moins d’apports Les parties qui ont le moins apporté : • Le témoignage sur l’expérience belge de coalition

multiacteurs Présentation sur la participation du Luxembourg au processus

• Bilan OMD : on le constate dans notre travail quotidien Recommandations « Mise en place au sein du Cercle de groupes thématiques (17 ?) pour

le suivi de l’avancement des ODD, sur la base des indicateurs qui auront été définis » « Organiser une réunion entre ONGD et ONG environnementales etc., en vue de mettre en œuvre une plateforme commune pour implémenter les ODD au Luxembourg »

Plus d’apports Les parties qui ont le plus apporté : • Bilan des OMD • L’historique des ODD • Présentation des ODD et du processus (pour 8 personnes)

permettant de faire sa propre idée, de comprendre et d’analyser la portée politique des ODD

• Parties théoriques qui débouchent sur une discussion : donne des outils pour réfléchir

• Analyse forces/faiblesses du cadre international • Point de vu de la société civile globale • Travail en groupe • Exemples concrets des participants • Représentativité de la société civile • Redevabilité politique

« Intervention de Mme Kohnen car cela montre les difficultés énormes de mise en œuvre du DD au Luxembourg, alors quid du niveau mondial ? » Plusieurs personnes ont aimé les débats, les témoignages des participants et la possibilité de prendre la parole.

Moins d’apports • Le témoignage sur l’expérience belge de coalition multiacteurs (il s’est fait de façon quelque peu précipité en fin de formation ce qui enlevait de son intérêt)

• Présentation sur la participation du Luxembourg au processus • Bilan OMD : on le constate dans notre travail quotidien

Recommandations « Mise en place de groupes thématiques (17 ?) pour le suivi de l’avancement des ODD au sein du Cercle, sur la base des indicateurs qui auront été défini » « Organiser une réunion entre ONGD et ONG environnementales etc., en vue de mettre en œuvre une plateforme commune pour implémenter les ODD au Luxembourg »


L’atelier d’échange entre les acteurs de l’éducation au développement luxembourgeois et lettons (A.3.2.2) a été évaluée grâce à un petit exercice d’évaluation simple en fin de journée. Les participants ont été invités de s’exprimer sur 3 questions d’évaluations :

• Qu’est-ce qui t’a plu aujourd’hui ? • Qu’est-ce qui te n’a pas plu ? • Qu’est-ce que tu as appris aujourd’hui?

Ce qui a été surtout apprécié par les participants était le fait de pouvoir s’échanger avec différents acteurs et d’apprendre de leurs expériences et de leurs réalités professionnelles, avec des exemples concrets tirés de leur quotidien. La présence d’un représentant du Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de l’enfance a été considérée comme un vrai atout et surtout très instructif pour les interventions des ONG dans les écoles et lycées. L’aspect pédagogique et les interventions académiques sur le concept de la citoyenneté mondiale ont contribué à des discussions approfondies, et l’élaboration d’un plan d’action a fourni une aide réelle, et une motivation, pour les ONG de continuer leur travail. Toutefois, il a été remarqué par plusieurs participants qu’une journée d’échange ne suffisait pas, ils ont pu être prolongés lors du séminaire sur les ODD en décembre. Les contributions académiques n’ont pas été appréciées par tout le monde, comme ces interventions limitaient les échanges sur des pratiques du terrain. En fin de compte, un rapport d’évaluation/réalisation a été rédigé par la responsable éducation au développement du Cercle, sur base de ses notes et de celles de la coordinatrice du projet présidence, avec la collaboration des deux intervenants, Dr. Heidi Grobbauer et Adrian Béling.


2.5.4 Evaluation Externe En janvier 2015, la coordinatrice du projet présidence, Stéphanie Wies, a rédigé, avec l’appui du responsable « renforcement des capacités » François-Xavier Dupret, les termes de référence pour faire appel à un consultant externe pour cet exercice vital du cycle de projet. Les Termes de Référence ont été envoyés à 5 personnes – à Nathalie Close, au COTA, à Cécile Schauer, à Alexis Derine et à Marc Müller (4motion). Deux offres ont été reçu, une de Cécile Schauer et une du COTA. Après une évaluation de ces offres en comité restreint (Christine Dahm, Stéphanie Wies et François-Xavier Dupret), l’offre de Cécile Schauer a été retenue.

Les objectifs de cette évaluation externe étaient les suivants :

• Analyse de l’atteinte des résultats exprimés dans le cadre logique • Identifier les leçons apprises et les succès du projet afin de pouvoir les communiquer aux

membres du Cercle et des autres plateformes européennes

L’évaluation a été menée en intégrant les critères de • cohérence et d’efficacité (est-ce que les activités ont permis d’atteindre les objectifs de

départ, les résultats sont-ils conformes à ce qui était prévu ?). • analyse des populations cibles (ont-elles été bien identifiées ?) et de pertinence (réponse

aux intérêts des populations cibles / intégration de l’actualité du monde de la coopération au développement).

• Impact (effets des activités sur le monde des ONG), durabilité (viabilité du projet après la fin des activités), amélioration (recommandations aux prochaines équipes européennes, coordination du Cercle avec ses membres, bonnes pratiques identifiées).

L’évaluation a porté sur les trois objectifs spécifiques du projet (plaidoyer, sensibilisation, renforcement des capacités), ainsi qu’aux différents aspects de la gestion de projet proprement dite (communication, gestion humaine...).

L’évaluation s’est déroulée de mi-janvier jusque mi-février 2016 en 4 étapes distinctes:

• Étape 1 : l’examen des documents disponibles, sur support papier ou électronique • Étape 2 : réunion de lancement le 18 janvier 2016. • Étape 3 : rencontres avec les trois personnes recrutées pour le projet « Présidence »

(Stéphanie Wies, Mathilde Dufranc, Ben Toussaint) et les permanents du Cercle qui ont participé au projet (Christine Dahm, François-Xavier Dupret, Élodie Brun-Mandon, Fabien Ledecq, Rebecca Kirch). Rencontres avec 4 membres d’ONG ayant participé au volet plaidoyer et sensibilisation. Chaque entretien était mené autour d’une thématique du projet (plaidoyer, sensibilisation). Pour respecter le budget et le délai de l’évaluation, le volet renforcement des capacités a été abordé à travers les fiches remises par les participants à l’issue des journées de formations, ainsi qu’avec ceux qui ont pu partager leur feedback « à froid » des formations auxquelles ils avaient participé. Un membre du CA du Cercle a répondu par écrit aux questions de l’évaluation.

• Étape 4 : analyse des aspects organisationnels, de communication (interne et externe) du projet, élaboration d’une liste des points forts et des deltas du projet. Il s’est agi de déterminer les facteurs de réussite des activités ou ceux qui ont pesé sur l’atteinte des objectifs. L’analyse a tenté également de mettre en lumière le fait qu’un facteur positif pouvait concerner autant les résultats (approche opérationnelle) que les processus (approche stratégique).

L’exercice s’est terminé par la rédaction du rapport provisoire, restitution des résultats et rapport final d’évaluation.


La méthodologie de l’évaluation externe s’est basé sur 1) la consultation de tous les documents qui se rattachaient aux différentes activités (préparation, échanges, promotions, photos, rapports d’activités, fiches d’évaluation (pour les activités de renforcement des capacités), 2) des entretiens individuels avec les 8 permanents du Cercle qui ont participé au projet présidence, 3) des entretiens individuels avec 4 personnes de 4 ONG qui ont participé au projet présidence, 4) 1 questionnaire rempli par un membre du Conseil d’Administration.

L’atelier participatif prévu dans les termes de référence (1 journée) s’est d’abord transformé en 3 sessions de 2 heures chacune portant chacune sur un volet du projet. Ce nouveau format n’a pu réunir suffisamment de participants (le mois de janvier est très chargé pour les ONG de développement).

Le rapport complet de la consultant externe, Cécile Schauer, est annexé à ce rapport. Cette section ne reprend donc que quelques éléments et constats clés, qui sont tirés du rapport d’évaluation qui est plus exhaustive :

Contexte Il a été remarqué que le corps du projet a été conçu en interne au sein du Cercle, et principalement par deux personnes et que les membres du Cercle n’ont pas été impliqués dans la rédaction du rapport. Or, la phase de préparation / conception est partie intégrante du projet, il aurait été souhaitable qu’elle soit documentée et intégrée au projet. Toutefois il est à noter que le Cercle n’a pas pu privilégier l’approche participative (avec ses membres, mais aussi avec ce qu’auraient pu apporter les autres permanents par exemple) tout le long de la phase de conception du projet

Objectifs La consultante a noté ici les objectifs ambitieux du projet qui le rendait difficile à mesurer, d’un côté parce qu’il n’a pas été clair ce que le mot « engagement » n’a pas été clairement défini, et comme un tel « objectif » ne peut être constaté sur le long terme et non pas sur une phase d’exécution de 6 à 12 mois. Elle a aussi noté que « Les objectifs spécifiques O.S.2 tels qu’ils sont décrits dans le cadre logique n’ont pas été atteints (les IOV des résultats l’ont été partiellement). Cependant, la conduite des activités est riche d’enseignements sur les processus et des activités « phares » ont eu des impacts significatifs sur la population cible et les organisateurs : le théâtre forum, la fête de la solidarité, les échanges avec la Lettonie, l’exposition photo, le jeu de Memory dans les écoles. »

Résultats Les résultats obtenus au niveau « plaidoyer » et « renforcement des capacités » ont surtout été relevés dans le rapport de l’évaluation externe. Il a été constaté sur l’ensemble des activités du plaidoyer « que le Cercle des ONG a assuré sa présence active, a organisé des conférences de presse, rédigé et diffusé des communiqués, relayés par la plupart des grands organes de presse au Luxembourg. Tout son travail de plaidoyer autour de la cohérence des politiques de développement a été expliqué, synthétisé, diffusé. Et de fait, la couverture presse a été large pendant le projet (Lëtzebuerger Wort, Le Quotidien, Le Jeudi, Woxx, Paperjam…) et RTL, incontournable du Luxembourg, qui a également relayé l’information. «

En plus « le Cercle s’est affirmé comme un interlocuteur de choix sur les questions ayant trait au développement, à la cohérence des politiques, à la place du Luxembourg sur la mise en œuvre des O.D.D. En menant les activités de plaidoyer (objectif 1), le Cercle a atteint le résultat R.A.3.3, qui concerne le renforcement des capacités (« le Cercle est reconnu comme expert et source d’information pour les décideurs politiques luxembourgeois notamment en matière d’ODD et de CPD »).


Le constat sur le résultat de la sensibilisation s’est fondé sur des impressions très mitigées, comme les ONG participantes se sont posées la question « comment expliquer la présence du volet « sensibilisation » dans le projet, comment le rattacher à l’occurrence de la présidence luxembourgeoise ? » et la dispersion des activités de sensibilisation.

Activités Il a été noté que le projet a été construit autour des activités. Il a été jugé que les activités prévues pour les objectifs de plaidoyer et de renforcement des capacités ont été cohérentes avec les objectifs proposés, mais que les activités de sensibilisation ont été très nombreuses et donnaient une impression de dispersion due à l’hétérogénéité des ONG impliquées dans le projet.

Groupes Cibles La consultante s’est interrogée « s’il n’aurait pas été judicieux d’associer aux cibles « grand public » des ministères autres que le MAEE, par exemple celui de l’Éducation nationale, celui de la Culture et celui du Développement durable. Car finalement des impacts significatifs (changement de regard, prise de conscience et même engagement) ont été réalisés sur la population scolaire, puis sur le personnel politique via des rencontres et des canaux artistiques (théâtre, musique, photographie, …). »

Processus Il a été constaté globalement que “la façon de concevoir le projet, interne au Cercle, a entraîné des travers qui se retrouvent pour tout au long de la phase d’exécution. La question qui se pose souvent parmi les ONG parties prenantes est celle du sens de l’action. Elles se réfèrent souvent au projet comme à une « série d’activités » dont elles ne saisissaient pas le sens global (faute d’y avoir été associées). Il y a été ajouté que la coordination du projet a été “compliquée, puisque cloisonnée entre les thématiques (plaidoyer, sensibilisation, dans une moindre mesure renforcement des capacités) et cloisonnée également entre activités d’une même thématique “. Il a été expliqué que “Ce défaut dans la conception de la coordination se retrouve dans les descriptifs des postes « projet ». Ils étaient clairs et précis pour le renfort plaidoyer / sensibilisation et le renforcement des capacités. En revanche, le poste de coordinateur pouvait générer des différences d’interprétation – notamment sur le terme de « coordination ». La description n’est pas allée jusqu’à l’étendue du pouvoir de décision et dans le détail de la coordination de projet (qui recoupe en principe la planification et l’articulation des activités entre elles pour en garder la cohérence). La fonction « coordination » qui pouvait faire le lien entre toutes les activités a couvert dans les faits les domaines administratif et financier. Tout au long du projet, la coordinatrice a effectué un suivi rigoureux des lignes de budget et du cadre administratif (ce qui était possible ou non).

Grille d’évaluation La grille d’évaluation suivante a été proposée au Cercle après l’envoi du rapport provisoire. 9 personnes du Cercle (permanents et membres du CA) ont rempli la grille. Cette grille a été basée sur les critères d’évaluation et les questions évaluatives ont été les suivantes : Cohérence : les populations cibles ont-elles été bien identifiées ? Pertinence : les activités proposées correspondent-elles aux intérêts des populations cibles ? Est-ce que le projet s’aligne sur les questions d’actualité du monde de la coopération au développement durant la présidence luxembourgeoise ? Efficacité : les résultats obtenus sont-ils conformes à ce qui avait été prévu initialement ? Y a-t-il des effets positifs ou négatifs non prévus provoqués par le projet ? Quels éléments ont pu perturber la bonne mise en œuvre du projet ? Le Cercle a-t-il répondu de manière satisfaisante à ces imprévus ?


Efficience : le projet a-t-il atteint des résultats en proportion avec les ressources dont il disposait ? Impacts : peut-on identifier des impacts à moyen terme des activités de ce projet sur le monde des ONG et sur la société civile luxembourgeoise ? Durabilité : les résultats obtenus sont-ils durables ? Comment le Cercle pourrait-il permettre la réalisation de ces impacts. Comment le Cercle et ses membres pourraient-ils maximaliser l’utilisation des résultats obtenus lors du projet dans les prochaines années ? Améliorations : quelles recommandations pourrait-on faire aux prochaines équipes qui vont concevoir et mettre en œuvre le projet présidence pour les Pays-Bas et la Slovaquie ? Et de façon générale à Concord ? Le projet a-t-il permis au Cercle d’identifier de nouvelles façons de travailler ? Quelles sont les leçons apprises de ce projet ?

Les commentaires en bleu sont ceux de l’évaluation. Voici la répartition des classements :

Classement (1 faible, 5 élevé) Justification Critère

1 2 3 4 5

Impact 1 3 1.5 3.5 Difficile de mesurer sur 1 an. Ce critère dépend du suivi dans les années à venir. Consultante : l’engagement était un terme trop ambitieux pour la durée de ce projet.

Durabilité 1 5 3 L’atelier conjoint « Our world, our dignity, our future » continue en 2016. Consultante : la durabilité des effets est encore une fois difficile à mesurer et dépend aussi de la façon dont le travail se poursuit. En revanche des façons de travailler différentes, initiées durant le projet sont pérennisées par des ONG membres et par le Cercle.

Pertinence 1 3 5 ODD, CPD Consultante : si les questions et les concepts répondaient parfaitement aux enjeux de la Coopération, ils ont fait l’objet d’une adhésion très inégale de la part des ONG membres du Cercle.

Efficacité 1 2 5 Consultante : pris isolément, ce critère met en évidence l’inégalité des résultats obtenus suivants les thèmes (satisfaisants en plaidoyer et renforcement des capacités, très inégaux pour la sensibilisation).

Efficience 3 4 2 personnes ne se sont pas prononcées car pour elles, ce critère ne s’évalue qu’à la lumière des données financières. Consultante : le fait est que le format imposé du projet (un budget conséquent ventilé sur une période de moins d’un an) complique l’efficience.

Améliorations (bonnes pratiques nées du projet)

2 3 2 2 Atelier « Our world, our dignity, our future ». Consultante : un des faits marquants du projet est qu’il a été très riche d’enseignements, a permis l’innovation – notamment dans les pratiques de sensibilisation, puisque les pratiques de travail perdurent en 2016 (cf. durabilité).


2.6 Leçons apprises Qu’est-ce que votre organisation/toute autre partie participant à l'action a appris de l’action et comment cette expérience a-t-elle été utilisée et diffusée? D’un point de vue global, ce projet a permis au Cercle de renforcer sa collaboration avec ses membres et d’autres acteurs du développement et du développement durable sur les volets « plaidoyer », « sensibilisation » et « renforcement des capacités ». Les différents acteurs de la société civile ont creusé de nouvelles pistes de collaborations avec des organisations tierces (Maison de l’Europe, cinémas, institutions culturelles, partenaires privés) pour mettre sur pied des activités innovantes, permettant aussi dans le futur de diversifier nos canaux de sensibilisation.

Au niveau du plaidoyer, le Cercle a consolidé son aperçu du contexte politique luxembourgeois et a approfondi ses relations avec les différents acteurs politiques. Notamment les collaborations avec la Direction de la Coopération au développement du Ministère des Affaires étrangères ont permis de renforcer la crédibilité (et visibilité) du Cercle en tant qu’acteur politique et social au Luxembourg. Au niveau européen, le plaidoyer devait se faire en collaboration avec Concord et Eurodad, des organisations européennes. D’ailleurs, suivre et agir sur les politiques européennes était le plus grand défi du travail de plaidoyer durant cette présidence. Le Cercle n’ayant d’habitude pas les moyens et compétences pour suivre de près les politiques européennes, et se concentrant sur le volet national, la présidence exigeait du Cercle et des ses membres de se pencher également sur des dossiers européens. Cela exige des ressources et compétences supplémentaires (auxquelles le Cercle a pu faire appel grâce au soutien financier exceptionnel de ce projet) mais à l’avantage de se familiariser avec une vue plus globale et holistique des défis de la coopération. Le plaidoyer sur les ODD nous a montré, que malgré l’aspect fédérateur de l’Agenda 2030 entre le développement et le développement durable, il n’est pas évident pour les acteurs et OSC provenant de secteurs différents de collaborer. Une autre leçon apprise est de savoir porter un regard constructif mais critique sur les grandes conférences internationales (Addis Abbeba, Sommes ODD de New York, COP21 à Paris) qui créent certes une dynamique positive, sans pouvoir être la panacée aux défis globaux. Au niveau de la sensibilisation, les ONG membres du Cercle qui ont été les partenaires de cette activité et le Cercle même ont vécu la Fête de la Solidarité comme une expérience très positive – un fait qui a été souligné par le feedback très positif donné par les lycéens. Après de longues préparations, le Cercle et ses partenaires ont réussi à élaborer un concept pédagogique qui a trouvé l’approbation des élèves et des enseignants, et qui pourra facilement être reproduit. La Fête de la Solidarité a été un espace cordial, agréable et accueillant – en fin de compte l’événement a été considéré comme un vrai succès, qui motive les ONG à continuer à travailler ensemble et de continuer le travail entamé. Les différentes parties prenantes impliquées se sont aussi rendues compte que la communication des offres pédagogique envers les lycées reste un très grand chantier. Une leçon apprise est que des collaborations d’une telle envergure nécessitent d’être accompagnées et encadrées, laissant suffisamment de temps au processus de préparation. Concernant le volet du renforcement des capacités, nous avons constaté que malgré une préparation considérable et une communication claire des objectifs et de l’ampleur d’une formation, les attentes des participants sont très divergentes.. Une leçon apprise pour nous est que les cas pratiques (par exemple l’étude de cas de SAB Miller durant la formation sur la justice fiscale), notamment en lien avec la réalité du terrain et/ou du Luxembourg, sont


appréciés plus que des apports théoriques. Malgré un feedback des participants que quelques formations étaient trop courtes, nous savons que mobiliser des participants pour une durée dépassant une journée est difficile. L’exercice de l’évaluation externe a dégagé les forces et faiblesses du projet suivantes (ceci est expliqué plus détaillée dans la partie « retours d’expérience - enseignements tirés du projet » dans le rapport d’évaluation qui est annexé à ce rapport narratif.)

Forces du projet • renforcement de la visibilité, crédibilité et légitimité du Cercle

• développement du plaidoyer politique autour du thème de la cohérence des politiques de développement (déclinable en de nombreux thèmes spécifiques et par là même, fédérateur de toutes les thématiques portées par ses membres).

• couverture médiatique du plaidoyer mené par le Cercle • opportunités d’échanges avec les acteurs publics sur le travail

politique du Cercle • visibilité du travail de sensibilisation des ONG membres du

Cercle • affiner compréhension de ses membres et de leurs demandes à

travers la quantité des formations proposes et l’affluence des participants

Faiblesses du projet • construction d’un projet de A à Z ce qui n’a pas joué en faveur d’une approche participative de la conception du projet.

• implication moindre des ONG membres du Cercle • formulation d’objectifs ambitieux (“engagement”) • situations de flou sur la répartition des rôles et du leadership • sous-utilisation des outils numériques • une coordination des activités insuffisante, pas assez active et

cadrée, tant en interne (coordinatrice en charge du suivi administratif et budgétaire seulement) qu’en externe (le manque d’appui de Concord a souvent pesé sur les activités, les participants aux activités ne faisaient pas le lien).

Toutefois, surtout les activités de sensibilisation, ont permis de dégager des pistes de travail pour le future

• importance de clarifier les rôles et le suivi avec les parties prenantes, d’établir un planning réaliste, de prévoir une coordination qui chapeaute et donne de la cohérence au projet, d’assurer un feedback fluide (qu’il soit positif ou non) entre les parties prenantes.

• rôle moteur des échanges entre populations différentes qui travaillent sur le même projet

• utilisation des canaux artistiques pour toucher le grand public, • importance de travailler en groupes sur une thématique globale plutôt que seul

sur sa thématique spécifique. Cette approche économise l’énergie disponible pour un résultat plus fort auprès des populations cibles de l’éducation au développement.

• travail nécessaire auprès d’autres ministères que le MAEE (ce qui rejoint aussi le thème de la cohérence des politiques de développement !).


La consultante externe, Cécile Schauer, a présenté les recommandations suivantes pour l’après-projet

• Impliquer : poursuivre les efforts pour privilégier systématiquement l’approche participative, et la documenter, faire l’inventaire des compétences et énergies disponibles.

• Capitaliser la légitimité gagnée par le Cercle : si le Cercle est plus visible et légitimé, c’est le moment pour les ONG membres de faire entendre leurs voix à travers lui = ce peut être une nouvelle piste pour poursuivre le travail de participation et d’adhésion que le Cercle mène. C’est aussi le moment d’élargir son action à d’autres ministères que le MAEE, notamment pour le travail de sensibilisation. Le Cercle gagnera à profiter de ses contacts avec la presse pour relancer les politiques en nourrissant les liens tissés avec les journalistes durant la présidence.

• La nécessité de continuité pour entretenir la flamme. Le plaidoyer, la sensibilisation, le renforcement des capacités nécessitent un travail continu de relances, de rappels de promesses, de contacts avec les médias… (par exemple à travers le baromètre Fairpolitics, à condition d’une mobilisation soutenue par les membres)

• Répondre aux besoins de formations « boîte à outils » des membres du Cercle par des formations sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information dans leur travail, sur les modalités du travail en réseau.

• Être exemplaire en matière de bonnes pratiques en ressources humaines, gestion du stress, etc.

• Systématiser la pratique du feedback en interne comme en externe, c’est-à-dire exprimer les points à améliorer (qu’ils ne se transforment pas en non-dits), partager et diffuser les réussites, jalonner les projets d’événements festifs communs.

• Promouvoir au maximum le travail en groupe : le projet a permis de mettre en lumière tous les avantages du travail en commun.

• Les échanges (entre publics différents mais aussi entre ONG de différents pays) sont aussi des sources d’amélioration, de réflexion, de créativité et d’engagement. Le Cercle a un rôle à jouer dans la création de telles opportunités, au service de ses membres.

• Formaliser au maximum les projets communs en définissant les rôles, la tenue du leadership, les attentes, le planning.

• La coordination européenne doit être mieux définie - le Cercle peut être moteur pour transmettre tous les enseignements tirés du projet aux autres plateformes.

• Prendre en considération que résultat et processus ne sont pas forcément corrélés (bienveillance sur les impacts d’un projet) : si l’on considère le projet présidence uniquement du point de vue des résultats tels qu’ils sont exprimés dans le cadre logique, il ressort de grandes disparités. Le plaidoyer et le renforcement des capacités ont eu de bons résultats comparés à ceux des actions de sensibilisation. Mais les choix qui ont été faits lors de la conception et de l’exécution du projet sont immensément riches sur les processus. Les actions de sensibilisation, qui ont été menées grâce au financement extraordinaire du projet, débouchent sur des réflexions qui font évoluer la façon de sensibiliser. De ce point de vue, la conduite du projet entraîne les ONG participantes à changer leur regard sur la manière de s’engager et de susciter l’engagement. C’est un enseignement majeur à afficher comme une des réussites de ce projet. Le second enseignement le plus important est le positionnement du Cercle vis-à-vis de ses membres dans les différentes activités. Tous ces éléments vont avoir un impact dans le futur s’ils sont pris en compte pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des pistes, des commencements, des vecteurs de changement.


2.7 Documents Produits Veuillez énumérer tous les documents (et le nombre d’exemplaires) produits pendant l’action quel qu’en soit le format (veuillez joindre une copie de chacun d’eux, sauf si vous en avez déjà envoyé une par le passé). Veuillez indiquer comment les documents produits sont diffusés et à qui.

No Document Qt. Diffusion Activité Commentaires 1 Dépliant/Brochure

« Responsibility to Act – Engaging in innovative partnership to implement the Sustainable Development (SDG) Framework »

400 Distribution aux participants de la conférence

1.1.1 Conférence sur les ODD

Financés par Caritas Luxembourg

2 Roll-Up Conférence « Responsibility to Act – Engaging in innovative partnership to implement the Sustainable Development (SDG) Framework »

2 Exposés à l’entrée de la salle de conférence



3 Auto – Collants « Responsibility to Act – Engaging in innovative partnership to implement the Sustainable Development (SDG) Framework »

500 1.1.1 Conférence sur les ODD


4 Sacs Cotton « Responsibility to Act – Engaging in innovative partnership to implement the Sustainable Development (SDG) Framework »




5 Bloc Notes avec Stylos « Responsibility to Act – Engaging in innovative partnership to implement the Sustainable Development (SDG) Framework »




6 Invitations « Responsibility to Act – Engaging in innovative partnership to implement the

1500 Envoyés aux contacts de Caritas Luxembourg




Sustainable Development (SDG) Framework »

7 Lettre Ouverte « Méi Fair Politics fir méi Impakt » (Format PDF)

1 Distribué aux décideurs politiques suivants: Mars Di Bartolomeo : Romain Schneider, Marc Angel, Nancy Kemp-Arendt – transmis à Fernand Etgen

1.2.1 Plaidoyer auprès d’acteurs politiques nationaux sur la cohérence es politiques

8 Avis du cercle de Coopération des ONG de développement sur la mise en œuvre de al Cohérence des politiques pour le développement au Luxembourg (format PDF)

1 Publié sur les sites www.fairpolitics.lu et www.cercle.lu. Envoyé par mail aux 60 membres de la Chambre des Députés, au MAEE et aux 122 contacts de la liste de distribution presse du Cercle, distribués en format papier aux 4 journalistes présents à la conférence de presse, aux députés lors de la réunion avec la Commission des Affaires étrangères et le 12 octobre 2014, aux 30 membres du CID lors de la réunion du 11 décembre 2015.

1.2.1 Plaidoyer auprès d’acteurs politiques nationaux sur la cohérence es politiques

9 Media Package Press Conference « How cohérent are European Policies with Sustainable Development » (PDF)

1 Distribués aux 11 personnes participants à la conférence de presse, envoyés aux 122 contacts presse du Cercle

1.2.2 Plaidoyer auprès des parlementaires et représentants des gouvernements européens sur la cohérence des politiques

10 Manifeste « Mettre en œuvre l’Agenda 2030 au Luxembourg – réflexions de quelques organisations de la société civile luxembourgeoise » (PDF et Papier)

30 15 exemplaires distribués la conférence de presse et 2 copies ont été remises aux 2 représentants du gouvernement luxembourgeois, le format électronique a été envoyé aux contacts suivants : gouvernement (36 contacts) la chambre des députés (60 contacts) la presse (122 contacts) les ONG membres du Cercle (582 contacts) Les ONG non membres du Cercle (151 contacts) les abonnés à la newsletter du Cercle

1.3.1 Plaidoyer auprès des pouvoirs publics luxembourgeois pour le cadre post-2015


(993 contacts) 11 Cartes Postales « The

Global Goals for Sustainable Development Act for a Better Future – Leave No One Behind ! »

1360 Distribués aux passants dans la Gare centrale de Luxembourg-Ville

2.1.1 Sensibilisation du grand public autour du cadre post-2015 et des ODD

12 Tapis en Linoleum / Pancartes ODD

17 Placés dans la Gare centrale de Luxembourg-Ville le 24 septembre 2015, en possession de Caritas Luxembourg, mais utilisables par chaque ONG intéressée

2.1.1 Sensibilisation du grand public autour du cadre post-2015 et des ODD

13 Dépliant « La jeunesse à l’honneur, ici et au Burkina Faso »

5724 Distribués par les ONG impliquées (SOS Faim, Frères des Hommes et ASTM) à leurs contacts de leurs bases de données respectives

2.1.3 Sensibilisation aux problèmes des inégalités sociales au Nord et au Dus – Théâtre Forum Inégalités

Financés par SOS Faim, Frères des Hommes et ASTM

14 Livret de recueil de poèmes « La jeunesse à l’honneur, ici et au Burkina Faso »

500 Distribués pendant les 3 spectacles



15 Communiqué de presse « La jeunesse à l’honneur, ici et au Burkina Faso » (PDF)

1 Envoyés à 47 journalistes 2.1.3 Sensibilisation aux problèmes des inégalités sociales au Nord et au Dus – Théâtre Forum Inégalités


16 Dossier de presse « « La jeunesse à l’honneur, ici et au Burkina Faso »

20 Distribués pendant la conférence de presse (3 représentants presse)



17 Photos de l’exposition

39 Pas diffusé – partie intégrante de l’exposition

2.1.4 Exposition de photographies sur les peuples indigènes

18 Légendes de l’exposition


2.1.4 Exposition de photographies sur les peuples


indigènes 19 Roll up 1 Monté à l’entrée de

l’expo 2.1.4 Exposition de photographies sur les peuples indigènes

Financés par Bridderlech Deelen et ASTM

20 Biographies des photographes




21 Dépliants « Brasiliens Indigene Völker » de Bridderlech Deelen

500 Distribués par l’ ONG organisatrice (Bridderlech Deelen)


Financé par Bridderlech Deelen pour leurs propres soins

22 Dépliants/Flyers « Exposition La vie des peuples indigènes au Brésil et au Pérou »

2000 envois par les ONG organisatrices (ASTM et Bridderlech Deelen) à leurs contacts (sympathisants, donateurs, amis, etc.)



23 Affiche 3080 Affichage national par GES (3000 exemplaires) et 80 exemplaires dans bus TICE dans le sud du Pays



24 Spots sur la consommation durable et responsable

5 Sur chaîne youtube 2.1.5 Collaboration à la réalisation de 5 spots vidéo « Stöpsel raus und mitmachen autour de l ‘AED 2015 »

https ://youtu.be/DguuC9SVJ3o https ://youtu.be/RamaKHjJ1_Y https ://youtu.be/_STf4-LX3i0 https ://youtu.be/c8ejWtnWrv4 https ://youtu.be/g50Tc8IAesA https ://youtu.be/uoOZ5OrvoSw https ://youtu.be/rRXb6C0T1JE https ://youtu.be/qU6sjqi7XNg https ://youtu.be/ux4vprJQKEs https ://youtu.be/dOYZ8qhEcpA https ://youtu.be/IDUXHqCUhWo

25 Memory – grand format (50x50 cm)

6 1 pour chaque ONG du consortium

2.1.6 Campagne de sensibilisation autour du droit à l’éducation

26 Memory – petit format (15x15cm)

150 Diffusé par les ONG du consortium aux écoles partenaires et au Centre d’Information Tiers Monde



6 à l’école fondamentale de Kayl, 6 à la maison relais de Frisange, et 6 au foyer de jour « Kannerwelt » à Luxembourg-Belair

27 Dépliant Jeu de Memory

160 Distribué avec chaque exemplaire du Memory – copies supplémentaires pour Cercle et Commission européenen


Financés par le consortium « Education – un défi pour tous »

28 Spot vidéo 1 Diffusé sur youtube et pendant une semaine dans 3 cinémas (Ciné Utopia, Utopolis Kirchberg et Utopolis Belval)


https://www.youtube.com/watch?v=-bn37onsPR4 https://www.youtube.com/watch?v=w63gK6PTiWo

29 Dépliant – Invitation Table ronde sur la justice fiscale « Illicit Financial Flows : Out of Africa into the wild » (format PDF)

1 Envoyés aux contacts des différentes bases de données du Cercle

2.2.1 Réalisation d’une action de sensibilisation sur la cohérence des politiques

30 Vidéo – Table ronde sur la justice fiscale « Illicit Financial Flows : Out of Africa into the wild

1 Diffusé sur la chaine youtube du Cercle


https://www.youtube.com/watch?v=rc8atVV1oBU

31 Dépliant « Why Fair Poltics » (format PDF)



32 Save the Date Fairpolitics (format PDF)



33 Logo Fair Politics (format PDF)

1 Envoyés à tous les membres du Cercle (73)


34 Communiqué de Presse « Méi Fair Politics fir méi Impakt » (format PDF)

1 Envoyé à tous les contacts dans la liste de distribution presse du Cercle


35 Spot vidéo 1 Diffusé sur le site www.fairpolitics.lu et pendant une semaine

2.2.1 Réalisation d’une action de


dans deux cinémas (Ciné Utopia et Utopolis Belval)

sensibilisation sur la cohérence des politiques

36 T- Shirt Fair Politics 10 Portés par les bénévoles lors de la mobilisation devant la Chambre des Députés le 17.11.2015

1.2.1 Plaidoyer auprès d’acteurs politiques nationaux sur la cohérence es politiques 2.2.1 Réalisation d’une action de sensibilisation sur la cohérence des politiques

37 Online Banner Fair Politics (format électronique

1 Diffusé aux ONG membres du Cercle


38 Banner/Bâche Fair Politics

2 Portés lors de la mobilisation devant la Chambre des Députés le 17.11.2015


39 Dépliant/Maquette de présentation du Cercle (en format PDF)

1 Distribué aux passants pendant le Festival des Migrations et la Fête de l’Europe et l’Inauguration de la présidence luxembourgeoise

2.3.1 Cérémonie d’ouverture et de clôture de l’AED 2.3.3 Activités de sensibilisation lors de la Fête de l’Europe

40 Film – Fête de la Solidarité

1 Produit et diffusé par la représentation de la Commission européenne au Luxembourg

2.3.4 Organisation de la Fête de Solidarité « Notre monde, notre Dignité, notre futur »

https ://www.youtube.com/watch?v=oO_-kByKD7A Financé par la Maison de l’Europe

41 Dépliant Fête de la Solidarité (format

1 Imprimé par la Maison de l’Europe

2.3.4 Organisation de


PDF) Distribués lors de la Fête de l’Europe Envoyés aux contacts des différentes bases de données du cercle

la Fête de Solidarité « Notre monde, notre Dignité, notre futur »

42 Dépliant – Invitation Conférence « Be the change you want to see » (format PDF(

1 Envoyés aux contacts des différentes bases de données du cercle

2.3.4 Organisation de la Fête de Solidarité « Notre monde, notre Dignité, notre futur »

43 Rapport – Compte rendu sur le séminaire sur le rôle et l’engagement des ONG pour le changement social, rédigé par Mathilde Dufranc.

1 Diffusé au secrétarait, CA et membres du Cercle

3.1.1 Cycle de formations sur la responsabilité politiques des ONG et le plaidoyer

44 Matériel Formation « Techniques de Plaidoyer »

1 Produit par Jean-Denis Crola et distribués lors de la formation sur les Techniques du Plaidoyer le 28 et 29 avril 2015, et remplis par les participants : • Module cours 1 • Module cours 2 • Module cours 3 • Activités et outils de

plaidoyer • Template stratégie

plaidoyer • Plan d’action

personnel


45 Matériel Formation « Evaluation d’une campagne de plaidoyer »

1 produit par Ana-Maria Oliveira et distribués lors de la formation sur l’Evaluation d’une campagne de plaidoyer le 5 juin 2015 Présentation Powerpoint « Evaluation de Plaidoyer » Formuler des questions évaluatives Ces documents de référence ont aussi été envoyés aux participants • Article « Kids Count » • Guide pour

l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation d’une stratégie de plaidoyer pour accompagner des partenaires Sud dans leurs actions de plaidoyer (agronomes



et vétérinaires sans frontières)

• Fiche 5 – Méthode de cartographie des incidences

• A User Guide to Advocacy Planning (Harvard)

• Manuel pédagogique de formation à la démarche de plaidoyer(profadel)

• Guide Educasol – Education au développement et la solidarité internationale – comment auto-évaluer ses actions ?

• User Guide « Advocacy Evaluation Planning

• Formuler des questions évaluatives

46 Matériel Formation Justice Fiscale

1 Les documents utilisés lors de la formation (produits par les formateurs, distribués en version papier à tous les 15 participants et renvoyés en version électronique) étaient les suivants : les présentations de Lucie Watrinet et Otieno Michael Oloo comprenant toutes les 5 sessions de la formation Bibliographie pour aller plus loin (2 pages) Définition Concepts Justice Fiscale (2 pages)

3.1.2 Formation sur la justice fiscale

47 Matériel Formation CPD

1 Les documents utilisés lors de la formation ont été envoyés par Mathilde Dufranc, la conseillère en renforcement des capacités du projet présidence aux 12 participants de la formation par voie électronique le 20 octobre : La présentation Powerpoint de la formation préparée par Blandine Bouniol L’évaluation de la formation Le rapport de Concord

3.1.3 Formation sur la cohérence des politiques pour le développement


« Vue d’ensemble des systèmes CPD de quelques états membres de l’Union Européenne Le rapport de CONCORD Danemark « How Denmark can lead the way for Policy Coherence for Development » « Good Practices Guide for Policy Coherence for Development (PCD) for Concord Members » Le rapport « Spotlight on EU Policy Coherence for Development » de Concord

48

Matériel Formation ODD

1 Les documents utilisés lors de la formation (produits par les formateurs, distribués en version papier à tous les participants et renvoyés en version électronique) étaient les suivants : Présentation Power Point : Partie I : le Bilan des OMD Présentation Power Point : Partie II : Développement Durable et ODD Présentation Power Point : Partie III : Le rôle de la société civile Cadre Post-2015 ou Agenda 2030 Bibliographie ODD

3.2.1 Cycle de formations thématiques autour des ODD

49 Rapport - Atelier d’échange EDD

1 Un ordre du jour et un compte rendu en langue anglaise ont été envoyés à chaque intervenant. L’échange de bonnes pratiques avec la plateforme lettone a aussi fait partie de l’ordre du jour de la réunion GEDEV du 25 juin 2015.

3.2.2 Echange de bonnes pratiques en EDD

50 Communiqué de Presse L’engagement du Cercle de Coopération lors de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne

1 En format PDF envoyé, le 30 juin 2014, à tous les x contacts de la base de données presse du Cercle

Couvre le projet complet


51 Communiqué de Presse – Bilan de l’année 2015 par le Cercle de Coopération

1 En format PDF envoyé, le 14 janvier 2016, à tous les 122 contacts de la base de données presse du Cercle

Couvre le projet complet

52 Communiqué de Presse Le Cercle de Coopération des ONGD fera partie de la délégation officielle luxembourgeoise au Sommet des Nations Unies sur le Développement Durable, du 25 – 27 septembre à New York

1 En format PDF envoyé, le 21 septembre 2015, à tous les 122 contacts de la base de données presse du Cercle

1.3.1 Plaidoyer auprès des pouvoirs publics luxembourgeois pour le cadre post-2015

53 Rapport Evaluation Format électronique

Envoyé par la consultante (Cécile Schauer) à la coordinatrice du projet et la directrice du Cercle pour diffusion au Conseil d’Administration du Cercle

Projet entier


2.8 Marchés Veuillez énumérer tous les marchés (travaux, fournitures, services) de plus de 60 000 EUR attribués pour la mise en œuvre de l’action depuis le dernier rapport intermédiaire (si existant) ou pendant la période de référence, en indiquant pour chacun d’eux le montant, la procédure d’attribution suivie et le nom du titulaire. Aucun marché de plus de 60.000 EUR n’a été attribué.


3. Bénéficiaires/entités affiliées et autre coopération

3.1. Comment évaluez-vous les relations entre les bénéficiaires/entités affiliées de ce contrat de subvention (c.à.d. ceux qui ont signé le mandat du coordinateur ou la déclaration des entités affiliées) ? Veuillez fournir des informations spécifiques pour chaque bénéficiaire/entité affiliée. Pas applicable – il n’y avait pas des entitiés affiliées

3.2. L’accord ci-dessus entre les signataires du contrat de subvention est-il destiné à se

poursuivre? Si oui, comment? Si non, pourquoi? Le contrat de subvention a été signé entre le Cercle de Coopération et la Commission européenne – pour un projet spécifiquement dédié à être mis en place pour la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne pendant le 2ème semestre de l’année 2015. La prochaine présidence luxembourgeoise est prévue pour l’année 2030 – il est donc encore trop tôt pour pouvoir dire si à ce point là le Cercle de Coopération fera de nouveau appel à des fonds de la Commission européenne pour un projet similaire.

3.3. Comment évaluez-vous les relations entre votre organisation et les autorités publiques dans

les pays de l’action? Comment ces relations ont-elles affecté l’action? Le Cercle de Coopération a eu de très bonnes relations avec le Ministère des Affaires étrangères et européennes, Direction de la Coopération et de l’aide humanitaire, pour la mise en œuvre des activités de sensibilisation en lien avec l’Année Européenne pour le Développement. Il y a eu un échange étroit et une communication ouverte entre la coordinatrice nationale pour l’AED, Alexandra Allen, et l’équipe de sensibilisation du Cercle (coordinatrice du projet présidence, Stéphanie Wies, et la responsable éducation au développement, Rebecca Kirch). Le Cercle a fait partie du groupe de coordination pour l’AED, avec des représentants du MAEE, des institutions européennes au Luxembourg, de Lux-Dev et d’organisations de la Jeunesse. La présidence étant par définition plus politique, de très bons contacts ont été maintenus avec le Ministère des Affaires étrangères et européennes, Direction de la Coopération et de l’aide humanitaire sur des dossiers politiques. Les succès de cette collaboration montrent le rôle important que le Cercle joue / peut jouer en ce qui concerne le plaidoyer politique, à l’échelle européenne mais aussi nationale. Un plaidoyer qui par l’essence des choses se base sur des vues pas toujours convergentes et qui peut ainsi engendrer un dialogue parfois plus conflictuel. Grâce à ce projet et l’Année Européenne pour le Développement, le Cercle a aussi pu nouer de très bonnes relations avec la Maison de l’Europe (le Bureau d’Information du Parlement européen et de la Représentation de la Commission européenne au Luxembourg), qui nous a offert l’impression de nos supports de communications (dépliants, affiches etc.) à condition qu’ils soient en lien avec et contiennent le logo de l’AED. Ceci nous a permis d’épargner beaucoup d’argent sur la ligne budgétaire « Impressions ». En plus, ce contact nous a permis de participer pour la première fois à la Fête de l’Europe le 9 mai avec un stand d’information sur la Place d’Armes. La Maison de l’Europe est intéressée à continuer la collaboration avec le Cercle en 2016 et nous a proposé

• La mise à disposition d’un stand d’information (Cercle et MAEE) lors de la Fête de l’Europe le 30 avril 2016

• La location gratuite de leurs salles (par exemple pour des événements grand public comme des conférences)

• L’impression gratuite de documents à condition d’y mettre leur logo.


3.4. Le cas échéant, décrivez vos relations avec toute autre organisation prenant part à la mise en

œuvre de l’action: • Associé(s) (si existant)

Pas applicable • Contractant(s) (si existant)

Pas applicable • Bénéficiaires finaux et groupes cibles

Les ONG membres du Cercle ont joué un rôle important – non seulement comme partenaire dans la mise en œuvre de l’action (l’organisation de bon nombre d’activités a volontairement été déléguée aux associations membres du Cercle afin de les impliquer dans ce projet), mais aussi en tant que bénéficiaires (surtout des activités de renforcement de capacités). Le Cercle a pu jouer un réel rôle de fédérateur vis-à-vis de ses membres et d’autres OSC.

• Autres tiers concernés (incluant les autres donateurs, autres agences gouvernementales ou unités gouvernementales locales, ONG, etc.). voir point 3.3

3.5. Le cas échéant, décrivez les liens et synergies que vous avez mis en place avec d’autres

actions. La plupart des activités de ce projet présidence ont été conçues et réalisées en lien avec l’autre agenda de 2015 : l’Année Européenne pour le Développement. D’ailleurs le fait d’avoir eu ces deux agendas (AED et présidence) en même temps représentait pour nous une opportunité et cohérence. L’AED avait une optique de sensibilisation et la présidence était par définition pour nous plus politique. Vu que le travail de plaidoyer politique et le travail de sensibilisation vont de paire et se renforcent mutuellement, ces deux agendas nous ont permis d’aborder les sujets (comme les ODD ou la CPD) sous différents angles.

3.6. Si votre organisation a reçu précédemment d’autres subventions de l’UE ayant comme

objectif d’appuyer le même groupe cible, dans quelle mesure cette action a-t-elle pu renforcer/compléter la (les) précédente(s)? (Énumérez toutes les subventions antérieures de l’UE pertinentes). La dernière fois que le Cercle a eu accès à des subventions de l’UE était en 2005, lors de la présidence luxembourgeoise précédente.

3.7. Comment évaluez-vous la coopération avec les services de l'administration contractante?

Nous jugeons, au moins de notre côté, que la coopération avec la Commission européenne, et surtout avec notre task manager, Lucia Parducci, a été très agréable et productive. On a surtout apprécié pouvoir rencontrer la task manager pour une réunion physique à Bruxelles pour discuter de notre progrès à mi-parcours du projet. Toutefois le défi principal de ce projet présidence était pour nous le fait de devoir nous familiariser avec les exigences administratives de la Commission Européenne. En effet, comme le Cercle n'a pas dans le passé récent fait appel à des subventions UE (et n'a pas l'intention d'y faire appel dans un futur proche), le fait de devoir nous familiariser avec ces exigences administratives a coûté énormément de temps et de ressources notamment dans la phase préparatoire, dans la phase de rédaction du projet et dans le suivi du projet. Nous estimons qu'un service centralisé de soutien aux plateformes qui assurent la présidence et qui font appel à des subventions UE (par ex. auprès de CONCORD) serait un gain en efficacité et efficience énorme pour les organisations qui mettent en œuvre un tel projet. Concrètement, une partie du subside destiné à la plateforme nationale pourrait être allouée à Concord pour financer un poste permanent qui assurerait (un soutien au) volet administratif de ces demandes et un suivi et une cohérence d'une présidence à l'autre.


4. Visibilité

Comment la visibilité de la contribution de l’UE est-elle assurée dans l’action? La visibilité de la contribution de l’UE a été assurée par les moyens suivants :

-‐ communiqués de presse (avec l’emblème de l’UE et la note « En tant que membre de CONCORD, la confédération européenne des ONG d’urgence et de développement, le Cercle a pu bénéficier de fonds de la Commission européenne, afin de mettre en œuvre ces activités à l’occasion de la présidence luxembourgeoise et sur une durée de 12 mois. Le projet « Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union Européenne 2015 « S’engager en tant que société civile dans la mise en œuvre du nouveau cadre après 2015 et dans l’année européenne pour le développement » est cofinancé par la Commission Européenne avec un montant de 249,272.54 EUR.

o un communiqué de presse a été envoyé aux médias luxembourgeois en juillet 2015, coïncidant avec le lancement de la présidence luxembourgeoise, présentant le projet présidence cofinancé par l’Union européenne http://cercle.lu/lengagement-du-cercle-de-cooperation-lors-de-la-presidence-luxembourgeoise-du-conseil-de-lunion-europeenne/

o un communiqué de presse a été envoyé en janvier 2016 faisant le bilan du projet présidence qui a été cofinancé par l’Union européenne (http://cercle.lu/2015-une-annee-riche-devenements-dactivites-et-de-collaboration-pour-le-cercle-et-ses-membres/)

-‐ produits élaborés lors du projet présidence, contenant l’emblème de l’UE (les 8 spots, les T-shirts pour la mobilisation Fair Politics, brochures pour la conférence « Responsibility to Act » en décembre 2015, ) Exemple : http://fairpolitics.lu/

-‐ promotion des événements dans le cadre du projet présidence : ces publications ont été accompagnés par l’emblème de l’UE et la note « <Titre de l’événement> est organisé dans le cadre du projet « Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union Européenne 2015 « S’engager en tant que société civile dans la mise en œuvre du nouveau cadre après 2015 et dans l’année européenne pour le développement » qui est financé par l’Union européenne. Exemple : http://cercle.lu/event/fete-de-la-solidarite/?instance_id=311

-‐ mention sur les fiches de présence (titre du projet, numéro du contrat, activité à laquelle l’événement se réfère, l’emblème de l’UE) pour les formations et les conférences de presse

La Commission européenne pourrait souhaiter publier les résultats des actions. Auriez-vous des objections à la publication de ce rapport sur le site Internet d'EuropeAid? Si tel est le cas, veuillez exposer vos objections. Nous désirons être consultés préalablement avant la publication de ce rapport ou d’extraits de ce rapport.


5. Lieu d’archivage des dossiers, documents comptables et pièces justificatives

Veuillez fournir un tableau indiquant le lieu d’archivage des dossiers, documents comptables et pièces justificatives pour chaque bénéficiaire et entité affiliée habilité(e) à encourir des coûts.

No Intitulé Classeur Catégorie Lieu archivage 1 Projet Présidence 1.

Ressources Humaines 1.1 Salaires DCI-NSAED 2015/356-029

Documents comptables et pièces justificatives

Armoire à côté du bureau de travail de l’assistant administratif siège social du Cercle situé à 13, avenue Gaston Diderich, L-1420 Luxembourg (4e étage)

2 Projet Présidence 1. Ressources Humaines 1.3 Per Diem, 2. Voyages DCI-NSAED 2015/356-029 Factures



3 Projet Présidence 2015 3. Equipement et Fournitures, 4. Bureau Local DCI-NSAED 2015/356-029 Factures



4 Projet Présidence 2015 5. Coûts et Autres Services (Publications, Vérification des Dépenses, Evaluation, Traduction, Conférences, Actions de Visibilité) DCI-NSAED 2015/356-029 Factures



5 Projet Présidence – Contrat en version originale DCI-NSAED 2015/356-029

Contrat en version original


6 Projet Présidence – Copies Contrat en version originale DCI-NSAED 2015/356-029

Contrat en version original (copie)


7 Preuves activités Plaidoyer du Projet Présidence

Pièces justificatives des activités


8 Preuves activités Sensibilisation du Projet Présidence



9 Preuves activités Renforcement de Capacités du Projet Présidence


Armoire à côté du bureau de travail de l’assistant administratif siège social du Cercle situé à 13, avenue Gaston Diderich, L-1420


Luxembourg (4e étage) 10 Extraits compte Cercle

Présidence 2015 + Facture Visa

Documents comptables Armoire à côté du bureau de travail de l’assistant administratif siège social du Cercle situé à 13, avenue Gaston Diderich, L

11 Extraits comptes Cercle Présidence 2015 + Facture Visa

Documents comptables Armoire à côté du bureau de travail de l’assistant administratif siège social du Cercle situé à 13, avenue Gaston Diderich, L-1420 Luxembourg (4e étage)

12 Documents Produits DCI-NSAED 2015/356-029 Factures

Documents Produits Armoire à côté du bureau de travail de l’assistant administratif siège social du Cercle situé à 13, avenue Gaston Diderich, L-1420 Luxembourg (4e étage)

Transfert de propriété Il est à noter ici qu’il n’y ait pas eu un transfert de propriété (Article 7.5 des Conditions Générales). Le matériel informatique acheté pour la mise en œuvre du projet, reste dans la propriété du Cercle (bénéficiaire du contrat de subention). Il n’y avait aucun article, avec une valeur supérieure de 5.000 EUR, qui a été acquis lors de ce projet. Voilà pourquoi l’annexe VIII n’est pas joint à ce rapport. Nom de la personne de contact pour l’action: Christine Dahm Signature: ……………………………… Localité: Luxembourg Échéance prévue du rapport: 29.05.2016 (selon Article 15.3 des Conditions Générales-Annexe II) Date d’envoi du rapport: ………………………………..