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N° 29 - JANVIER 2011 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MéDICALE FONDAMENTAUX CONTRACEPTION D’URGENCE LA PILULE DU LENDEMAIN ALTERNATIVE L’EUCALYPTUS VECTEUR DE SANTÉ ET DE BIEN-ÊTRE LA FIÈVRE CHEZ L’ENFANT? FAUT-IL TOUJOURS COMBATTRE Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com Pr Lahoucine BARROU Chef de service Département du CHU Ibn Rochd « A côté de la formation des médecins, la médicalisation de l’anesthésie-réanimation est le critère essentiel de la sécurité des patients. »

Numéro 029 Janvier 2011

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Numéro 029 Janvier 2011

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Page 1: Numéro 029 Janvier 2011

N° 29 - JaNvier 2011

M a g a z i n e P r o f e s s i o n n e l d ’ i n f o r M a t i o n M é d i c a l e

FondamentauxContraCeption d’urgenCeLa piLuLe du Lendemain

aLternatiVeL’euCaLyptus Vecteur de santé et de bien-être

la fièvre chez l’enfant?

faut-il toujours combattre

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Pr Lahoucine BarrouChef de service Département

du CHU Ibn Rochd

« a côté de la formation des médecins, la médicalisation de l’anesthésie-réanimation est le critère essentiel de la

sécurité des patients. »

Page 2: Numéro 029 Janvier 2011

FORME PHARMACEUTIQUE ET PRÉSENTATIONS Comprimé effervescent à 1 g/125 mg, tube de 12 et 16. Comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg, tube de 12. Poudre pour suspension buvable nourrisson

à 100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 30 ml Poudre pour suspension buvable enfant à 100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 60 ml COMPOSITION Comprimé effervescent à 1 g/125 mg

Amoxicilline anhydre............................................................... 1 gAcide clavulanique .................................................................. 125 mgExcipient qsp 1 comprimé effervescent

Comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mgAmoxicilline anhydre............................................................... 500 mgAcide clavulanique .................................................................. 62,5 mgExcipient qsp 1 comprimé effervescent

Poudre pour suspension à 100 mg/12,5 mgAmoxicilline anhydre............................................................... 100 mg/mlAcide clavulanique .................................................................. 12,5 mg/mlExcipient qsp 1 ml de suspension

CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUEAntibiotique - antibactérien à usage systémique

INDICATIONS THÉRAPEUTIQUESLEVAMOX est une association antibactérienne indiquée dans le traitement des infections provoquées par un éventail de germes pathogènes gram positif et gram négatif, sensibles à la fois chez les patients immuno-compétents et immuno-déprimés.LEVAMOX Adulte - Les infections des voies respiratoires hautes :

Angines récidivantes. Otites moyennes aiguës. Sinusites.

- Les infections stomatologiques sévères : Abcès, phlegmons, cellulites, parodontites.

- Les infections broncho-pulmonaires : Surinfection des bronchites aiguës et pneumopathies aiguës chez le sujet à risque. Exacerbation des bronchopneumopathies chroniques de l’adulte.

- Les infections urinaires récidivantes ou compliquées : Cystites aiguës récidivantes. Cystites non compliquées de la femme. Pyelonephrites aiguës compliquées dues à des germes sensibles.

- Les infections gynécologiques hautes en association avec un autre antibiotique actif sur chlamydia.- Traitement prophylactique dans la chirurgie abdominale et gynécologique.LEVAMOX Enfant- Les infections des voies respiratoires hautes :

Angines récidivantes. Otites moyennes aiguës. Sinusites.

- Les infections stomatologiques sévères : Abcès, phlegmons, cellulites, parodontites.

- Les infections broncho-pulmonaires : Infections respiratoires basses de l’enfant de 30 mois à 5 ans. Surinfection des bronchopneumopathies chroniques de l’enfant quel que soit l’âge.

- Les infections urinaires récidivantes ou compliquées : Cystites aiguës récidivantes.

LEVAMOX Nourrisson Otites moyennes aiguës. Infections respiratoires basses. Infections urinaires. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

1-Posologie : Les posologies sont expriméespar convention en amoxicilline.

LEVAMOX : comprimés effervescents 500 mg/62,5 mget comprimés effervescents 1 g/125 mg :

Adulte :- 1 g deux fois par jour :Sinusites maxillaires aiguës.Surinfections des bronchites aiguës.Angines récidivantes et pneumopathies aiguës chez le sujet à risque et âgé de plus de 65 ans.Exacerbations de bronchopneumopathies chroniques.Parodontites.- 1 g trois fois par jour :Autres formes de sinusites.Otites moyennes aiguës.Cystites aiguës récidivantes, cystites non compliquées de la femme et pyélonéphrites

aiguës non compliquées dues à des germes sensibles.Infections gynécologiques hautes, en association à un autre antibiotique actif sur les chlamydiae.Infections stomatologiques sévères : abcès, phlegmons, cellulites.Pneumopathies aiguës du patient à risque, notamment éthylique chronique, tabagique, âgé de plus de 65 ans ou présentant des troubles de la déglutition.Traitement de relais de la voie injectable.- Insuffisance rénale :Clairance de la créatinine > 30 ml/min = pas d’adaptation posologique nécessaire. Clairance de la créatinine entre 10 à 30 ml/min = 1 g/125 mg toutes les 12 à 24 heures.Clairance de la créatinine < 10 ml/min = pour les patients traités ou non par hémodialyse, les conditions d’utilisation n’ont pas été établies.

Patient âgé :Pas d’adaptation posologique, sauf si la clairance de la créatinine est <= 30 ml/min.

LEVAMOX : comprimés effervescents à 500 mg/62,5 mg, poudre pour suspen-sion buvable à 100 mg/12,5 mg (Enfant) :

Enfant normorénal de plus de 30 mois : 80 mg/kg/jour en 3 prises, sans dépasser la posologie de 3 g par jour.

Enfant insuffisant rénal de plus de 30 mois : Clairance de la créatinine > 30 ml/min = pas d’adaptation posologique nécessaire. Clairance de la créatinine entre 10 à 30 ml/min=15 mg/kg/prise au maxi, 2 fois par jour.Clairance de la créatinine < 10 ml/min = 15 mg/kg/jour au maximum.

Hémodialyse : 15 mg/kg/jour, et 15 mg/kg supplémentaire pendant et après la dialyse.

LEVAMOX : poudre pour suspension buvable à 100 mg/12,5 mg (Nourris-son) :

Nourrisson normorénal de moins de 30 mois : 80 mg/kg/jour en 3 prises. Les 3 prises sont recommandées afin d’obtenir des concentrations sériques suffisantes au cours du nycthémère. 2-Mode d’administrationL’administration se fait par voie orale :

Comprimé à dissoudre dans 1/2 verre d’eau. Seringue doseuse graduée en kg, le poids indiqué correspond à la dose pour une prise. Médicament à prendre de préférence au début des repas. CONTRE-INDICATIONS

Absolues : Allergie aux antibiotiques de la famille des bêtalactamines (pénicillines, céphalos-

porines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques du groupe des céphalosporines.

Allergie à l’un des constituants du médicament.Antécédent d’atteinte hépatique liée à l’association amoxicilline-acide clavulanique.

Phénylcétonurie, en raison de la présence d’aspartam.Relatives :

Méthotrexate. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI

Mises en garde : La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement et la mise en place d’un traitement adapté.Des réactions immunoallergiques, dont des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traités par les bêtalactamines.Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable.Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.L’allergie aux pénicillines est croisée avec l’allergie aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas. Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines.La survenue, en début de traitement, d’un érythème généralisé fébrile associé à des pus-tules doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée; elle impose l’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration d’amoxicilline seule ou associée.Tenir compte de la teneur en potassium chez les personnes suivant un régime hypokalié-miant (Cf. Excipient à effet notoire).Ce médicament contient du sodium, tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un régime désodé strict (Cf. Excipient à effet notoire).Précautions d’emploi : Comme avec toutes les bêtalactamines, contrôler régulièrement la formule sanguine en cas d’administration de doses élevées d’amoxicilline. L’administration de fortes doses de bêtalactamines, chez l’insuffisant rénal ou chez les patients présentant des facteurs prédis-posants tels que des antécédents de convulsions, épilepsie traitée ou atteintes méningées peut exceptionnellement entraîner des convulsions.Chez l’insuffisant rénal, pour des clairances de la créatinine inférieures ou égales à 30 ml/min, adapter la posologie. L’existence d’un faible débit urinaire est un facteur de risque de survenue d’une cristallurie.

En cas d’administration de doses élevées d’amoxicilline, un apport hydrique suffisant doit être assuré pour réduire les risques de cristallurie.Le risque de survenue d’effet indésirable hépatique (cholestase) est majoré en cas de traite-ment supérieur à 10 jours et tout particulièrement au-delà de 15 jours.En cas de traitement prolongé, il est recommandé de surveiller les fonctions hépatique et rénale.L’association amoxicilline-acide clavulanique doit être utilisée avec précaution en cas d’atteinte hépatique.Examens paracliniques : Incidences sur les paramètres biologiques : Une positivation du test de Coombs direct a été obtenue en cours de traitement par des bêtalactamines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par l’association amoxicilline-acide clavulanique. De fausses positivations de ce test liées à la présence d’acide clavulanique ont aussi été observées. A de très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à : diminuer les résultats des dosages de la glycémie,interférer dans les déterminations du taux de protides totaux du sérum par réaction colorée,donner une réaction colorée faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la méthode semi-quantitative colorimétrique.

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSESDéconseillées : Méthotrexate : augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate par inhibition de la sécrétion tubulaire rénale par les pénicillines.A prendre en compte : Allopurinol (et, par extrapolation, autres inhibiteurs de l’uricosynthèse) : risque accru de réactions cutanées.Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR : De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire mar-qué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

GROSSESSE ET ALLAITEMENTGrossesse : Pour l’amoxicilline, il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.En clinique, les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique lié à l’utilisation de l’amoxicilline.Pour l’acide clavulanique, les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet té-ratogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.En clinique, l’utilisation de l’acide clavulanique au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Tou-tefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.Chez des femmes ayant un risque d’accouchement imminent et recevant l’association amoxicilline-acide clavulanique, a été observée une augmentation du risque d’entérocolite nécrosante chez les nouveau-nés.En conséquence, l’association amoxicilline-acide clavulanique peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.Allaitement : Le passage de l’association amoxicilline-acide clavulanique dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l’allai-tement est possible en cas de prise de cet antibiotique.Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d’éruption cutanée chez le nourrisson.

EFFETS INDESIRABLES Infections et infestations :

Fréquent : candidose cutanéomuqueuse. Affections hématologiques et du système lymphatique :

Des cas d’éosinophilie ont été signalés.Rare : leucopénie (neutropénie), agranulocytose, thrombocytopénie et anémie hémolytique réversibles.

Affections du système immunitaire : Manifestations allergiques, dont urticaire, oedème de Quincke, gêne respiratoire, très rare anaphylaxie (dont choc anaphylactique), maladie sérique, vascularite d’hypersensibilité.

Affections du système nerveux : Peu fréquent : vertiges, céphalées.Très rare : convulsions.

Affections gastro-intestinales : diarrhées, selles molles, nausées, vomissements

dyspepsie et douleurs abdominales.Très rarement : Colite pseudomembraneuse et colite hémorragique.

Affections hépatobiliaires : Peu fréquent : augmentation modérée et asymptomatique des ASAT, ALAT ou phospha-tases alcalines.Très rare : ictère et/ou hépatite cholestatique ou mixte.Ces cas semblent survenir plus volontiers chez des patients âgés et de sexe masculin et lors d’un traitement prolongé (de plus de 10 jours et en particulier pour des traitements supérieurs à 15 jours).Ces effets surviennent au cours du traitement mais dans certains cas peuvent n’apparaître que plusieurs semaines après l’arrêt de celui-ci.L’examen histopathologique du foie met habituellement en évidence une cholestase centrolobulaire. L’évolution est généralement favorable mais peut être prolongée de quelques semaines. De très rares cas d’évolution fatale ont été observés.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Peu fréquent : éruption cutanée, prurit et urticaire. Rare : érythème polymorphe. Très rare : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, dermatite bulleuse ou exfo-liative et pustulose exanthématique aiguë généralisée. Ces manifestations cutanées peuvent être plus fréquentes et/ou plus intenses chez des patients présentant une mononucléose infectieuse ou une leucémie lymphoïde en évolution.

Affections du rein et des voies urinaires : Des cas de néphrite interstitielle aiguë, cristallurie ont été signalés.

SURDOSAGELes manifestations de surdosage peuvent être neuropsychiques, rénales (cristallurie) et gastro-intestinales. Le traitement en est symptomatique en surveillant particulièrement l’équilibre hydroélectrolytique. L’amoxicilline et l’acide clavulanique peuvent être éliminés par hémodialyse.

PHARMACODYNAMIE Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique.LEVAMOX est une formulation associant l’amoxicilline et l’acide clavulanique, puissant inhibiteur de bêtalactamases. L’acide clavulanique inhibe rapidement et irréversiblement la plupart des bêtalactamases produites par des bactéries à Gram + et à Gram -.De ce fait, LEVAMOX se montre actif sur un nombre important de bactéries, y compris les bactéries résistantes par sécrétion de bêtalactamases de type essentiellement pénicil-linases, que cette résistance soit acquise (staphylocoque doré, gonocoque, Haemophilus influenzae, colibacille, Proteus mirabilis) ou naturelle (klebsielles, Proteus vulgaris, Bacteroides fragilis).Spectre d’activité antibactérienne :

Espèces sensibles : Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphtheriae, Enterococcus faecalis, Erysipelothrix rhusiopathiae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S, strep-tococcus, Streptococcus bovis, Streptococcus pneumoniae.Aérobies à Gram - : Actinobacillus actinomycetemcomitans, Bordetella pertussis, Branha-mella catarrhalis, Burkholderia pseudo-mallei, campylobacter, capnocytophaga, Citrobacter Koseri, eikenella, Escherichia coli, Haemophilus influenzae, Haemophilus para-influenzae, klebsiella, Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis, Pasteurella multocida, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, salmonella, shigella, Vibrio cholerae.Anaérobies : actinomyces, bacteroides, clostridium, eubacterium, fusobacterium, peptos-treptococcus, porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes, veillonella.Autres : bartonella, borrelia, leptospira, treponema.

Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) : Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium.

Espèces résistantes : Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-R*.Aérobies à Gram - : acinetobacter, Citrobacter freundii, enterobacter, legionella, Morganella morganii, Proteus rettgeri, providencia, pseudomonas, serratia, Yersinia enterocolitica.Autres : chlamydia, coxiella, mycobacterium, mycoplasma, rickettsia.* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

PHARMACOCINETIQUELes études pharmacocinétiques conduites chez l’adulte ont démontré la bioéquivalence des formes orales.Chacun des deux composants de la formulation montre sensiblement les mêmes caracté-ristiques pharmacocinétiques, notamment : temps du pic sérique, volume de distribution, biodisponibilité, clairance rénale et demi-vie d’élimination.

Absorption : La présence d’acide clavulanique ne modifie pas les qualités de l’amoxicilline au plan de l’absorption et de la biodisponibilité.Les profils d’absorption des deux composants de ce médicament sont semblables. L’absorption de l’acide clavulanique est cependant significativement augmentée lorsque le médicament est pris au début du repas.

Distribution : - Chez l’adulte, les pics sériques après la prise orale de 1 g d’amoxicilline et 125 mg d’acide

clavulanique atteignent des concentrations de l’ordre de : 13 à 15 mg/l pour l’amoxicilline, en 60 à 90 minutes,3 à 5 mg/l pour l’acide clavulanique, en 50 à 60 minutes.- Chez l’enfant, les pics sériques, 30 à 40 minutes après une prise unitaire orale de 26,67 mg/kg d’amoxicilline et de 3,33 mg/kg d’acide clavulanique de l’association dosée à 100 mg/12,5 mg/ml, sont de l’ordre de : 11,37 mg/l pour l’amoxicilline,2,47 mg/l pour l’acide clavulanique.- Chez le nourrisson, 30 à 60 minutes après une prise unitaire orale de 20 mg/kg d’amoxi-cilline et de 2,5 mg/kg d’acide clavulanique de l’association dosée à 100 mg/12,5 mg/ml, les pics sériques sont de l’ordre de : 7,5 mg/l pour l’amoxicilline,1,5 mg/l pour l’acide clavulanique.L’amoxicilline et l’acide clavulanique traversent la barrière placentaire. L’amoxicilline passe dans le lait maternel ; pas de données disponibles chez la femme allaitante pour l’acide clavulanique.

Biodisponibilité : de l’amoxicilline : 85 %,de l’acide clavulanique : 75 %.La diffusion simultanée est du même ordre de grandeur pour chacun des deux composants dans la plupart des tissus et milieux biologiques. Ainsi, le rapport entre taux tissulaires (ou milieux biologiques) et taux sériques est en moyenne : - dans l’oreille moyenne : de 45 % pour l’amoxicilline, de 30 % pour l’acide clavulanique;- dans le tissu cutané : de 33 % pour l’amoxicilline, de 26 % pour l’acide clavulanique;- dans la bile : de 86 % pour l’amoxicilline, de 50 % pour l’acide clavulanique ;dans le liquide pleural : de 71 % pour l’amoxicilline, de 91 % pour l’acide clavulanique.- Dans le liquide péritonéal et les expectorations, l’amoxicilline et l’acide clavulanique sont également retrouvés.

Demi-vies d’élimination : 60 à 70 minutes pour l’amoxicilline,55 à 65 minutes pour l’acide clavulanique.

Taux de liaison aux protéines plasmatiques(déterminé par ultrafiltration) de même ordre : 17 % pour l’amoxicilline,22 % pour l’acide clavulanique.

Biotransformation : L’amoxicilline est très partiellement transformée dans l’organisme en acide pénicilloïque. L’acide clavulanique est en partie transformé en métabolites de faible poids moléculaire.

Excrétion : L’élimination de l’amoxicilline et de l’acide clavulanique se fait principalement par voie rénale. Chaque composant est retrouvé dans les urines sous forme active, à très fortes concentrations : - supérieures à 1 000 mg/l pour l’amoxicilline,- supérieures à 150 mg/l pour l’acide clavulanique,- dans les urines recueillies entre 2 et 4 heures, après une dose de 500 mg d’amoxicilline et 125 mg d’acide clavulanique. Les quantités dosées dans les urines recueillies pendant les 6 premières heures repré-sentent : - 65 % de la dose administrée pour l’amoxicilline,- 30 à 45 % de la dose administrée pour l’acide clavulanique.Chez l’insuffisant rénal : En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min), la demi-vie de l’acide clavulanique augmente moins que celle de l’amoxicilline qui conditionne l’adaptation éventuelle de la posologie.

EXCIPIENTS A EFFET NOTOIREAspartamPotassium : - 27,83 mg/comprimé effervescent à 1 g/125 mg.- 13,91 mg/ comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg.- 2,05 mg/ml poudre pour suspension buvable. Sodium : - 294 mg/comprimé effervescent à 1 g/125 mg.- 147 mg/comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg.- 0,32 mg/ml poudre pour suspension buvable.

CONSERVATION Poudre pour suspension buvable :

Avant reconstitution : à conserver à une température comprise entre + 15 °C et + 25 °C et à l’abri de l’humidité. Après reconstitution de la suspension : à conserver 7 jours au maximum à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C au réfrigérateur.

Comprimés effervescents :A conserver dans le tube bien fermé à l’abri de la chaleur et de l’humidité.

SIÈGE SOCIAL16-18, bd Emile Zola 20300 Casablanca - MarocTél.: (L.G): 05 22 54 38 38 / Fax : 05 22 44 43 97

E-mail : [email protected]

DÉPARTEMENT MARKETING MÉDICALKm 7, route de l’unité - Ain Sebaâ Route de Rabat 20250 - Casablanca - Maroc

Tél.: (L.G): 05 22 66 33 20 / Tél.: 05 22 66 26 42 / 43 Fax: 05 22 66 25 89 ou 97 / E-mail : [email protected]

SITE INDUSTRIEL21, rue des Oudaya - BP- 3047 - 20300 - Casablanca - Maroc

Tél. : 05 22 61 83 83/ 05 22 61 82 20 Tél.: 05 22 61 81 60 Fax : 05 22 62 08 04 / E-mail : [email protected]

Pour toutes informations médicales s’adresser aux laboratoires LAPROPHAN

www.laprophan.ma

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Editorial 03

Par Ismaïl Berrada

un probLème souVent oCCuLtésouFFranCes au traVaiL

Le travail c’est la santé, ne rien faire, c’est la conserver ! Ce fameux refrain des années soixante n’en est pas moins une réflexion qui pourrait surprendre si elle n’était accompa-

gnée de constats réels. Le stress au travail apparaît en effet comme l’un des facteurs de risques majeurs pour la santé, au même titre que le tabac, la sédentarité et la pollution. Sous d’autres cieux, le phénomène, admis et recon-nu, n’échappe ni aux observateurs ni aux décideurs. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’en France un plan national pour prévenir le stress professionnel a spécialement été conçu !Ce mal-être, de plus en plus préoccupant, n’épargne aucun secteur d’activité. Il n’affecte pas seulement la productivité du salarié, mais aussi sa santé physique et mentale au point que les cas de suicide au travail font souvent la Une des journaux. Les recherches scientifiques menées à ce niveau révèlent qu’à côté des maux de dos, des troubles musculaires, du squelette et de la fatigue, le stress est l’un des principaux problèmes de santé au travail. Il est également à l’origine d’un risque cardio-métabolique et vasculo-cérébral important, voire même de décès chez des personnes exerçant une activité professionnelle qui, quoique de moins en moins physiquement contraignante, l’est paradoxalement de plus en plus psychologiquement.Les causes de cet épuisement sont complexes : intensification de la cadence du travail, clientèle exi-geante, ambiance et cadre de travail déplorables, qualité discutable du matériel disponible, pression des relations humaines… Les risques, souvent considérés, à tort, comme des signes révélateurs de fragilité individuelle, ne sont en fait que le reflet des dysfonctionnements de l’entreprise. Leurs ef-fets, parce qu’étant la plupart du temps différés, sont encore moins connus et moins évalués que les autres. Au Maroc, il est temps d’en parler et d’agir. Bien avant le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, c’est le chef d’entreprise qui doit veiller à protéger la santé et la sécurité physique et mentale de ses salariés durant l’exercice de leur activité professionnelle. L’urgence et la gravité de la situation n’étant jusqu’à présent perçues que par une poignée de spécialistes, composée, entre autres, de médecins généralistes, de sociologues et de psychologues, cela explique qu’il reste encore beau-coup à faire à tous les niveaux pour préserver la santé mentale des travailleurs. Au plan politique, la question mériterait d’être sérieusement abordée afin que les dispositions nécessaires soient mises en place.Et au niveau des entreprises, appréhender les travailleurs comme des êtres humains et non plus comme des ressources interchangeables et jetables une fois épuisées devrait d’ores et déjà être un comportement naturel!

LE STRESS, QUI EST L’UN DES PRINCIPAUX PRobLèmES DE SANTé AU TRAVAIL, PEUT CoNDUIRE à UN RISQUE CARDIo-méTAboLIQUE ET VASCULo-CéRébRAL ImPoRTANT, VoIRE mêmE AU DéCèS!

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Sommaire4

M a g a z i N e P r o f e s s i o N N e l D ’ i N f o r M at i o N M é D i c a l e

directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl Berrada - rédactrice en chef, Maria MouMINe secrétaire de rédaction, rania KadIrI - Journaliste, Khadija BerraMou - design et infographie, Yassir eL HaBBI direction commerciale, a. Berrada - chef de publicité, Leila BaHarimpression, IMPrIgeMa - doctineWs est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers sultan, 5e étage, cP 20100, Casablanca.tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - fax: +212 5 22 27 40 32 - e-mail: [email protected] - site : www.doctinews.comdossier de presse: 08/22 - dépôt légal: 2008 Pe0049 - issn: 2028 00 92 - doctineWs est tiré à 25.000 exemplaires

flash santé12 le délégué médical

maillon important de la chaîne sanitaire

univers Pharma26 déveloPPement durable

Laprophan et sanofi-aventis Maroc primés

glossaire30 les laxatifs

sélection48 la leucémie de l’enfant,

en mots et en images Une façon simple et douce pour comprendre et faire face à la maladie

intervieW40 le Professeur lahoucine barrou

Chef de service Département anesthésie du CHU Ibn Rochd

fondamentaux22 contracePtion d’urgence

La pilule du lendemain

alternative46 l’eucalyPtus

Vecteur de santé et de bien-être

institutionnel44 cnrns

Le Centre National de Réhabilitation et des Neurosciences

46 l’eucalyPtus

22 contracePtion d’urgence

40 intervieW

la fièvre chez l’enfantune sonnette d’alarme utile

34dossier

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Remboursé par l’AMO

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Flash Santé6

le «concours Qualité», organisé par la direction régionale de la santé de fès-Boulemane en partenariat avec la coo-pération technique allemande (gtz), qui en est à sa 3e édition, vise à créer une compétitivité positive entre les différentes structures de santé, dévelop-per une culture de reconnaissance du mérite et promouvoir la transparence

à travers l’évaluation et la publication des performances de ces différentes structures de santé.cette année, sur les trente centres de santé (11 à fès, 8 à Moulay Yacoub, 6 à Boulemane et 5 à séfrou) qui ont participé à cette édition, c’est ceux de dokkarat, adarissa et Moulay Yacoub qui ont remporté respectivement les

premier, deuxième et troisième Prix d’excellence régional lors d’une cérémonie organisée le 6 décembre dernier.les organisateurs espèrent que ce concours permettra au ministère de la santé d’accompagner et de rentabiliser les réformes engagées par le gouverne-ment dans le domaine de la santé.

Alternative à l’hospitalisation tradition-nelle, l’hospitalisation à domicile, chez le patient, après que le traitement principal ait été effectué par le médecin traitant dans un établissement médical, est une technique déjà pratiquée dans des pays européens et américains depuis quelques années. Depuis peu, ce concept a vu le jour au Maroc grâce à la société Hospi-dom qui loue un parc médico-technique (lit médicalisé, fauteuil roulant, etc.) et des soins post-opératoires (infirmiers,

kinésithérapeute). Cette offre permet de prendre en charge, sous leur toit, les per-sonnes atteintes de pathologies lourdes, aiguës ou chroniques, en phase évolutive ou terminale, ou bien des patients en convalescence et à mobilité réduite. «En plus de la sécurité des soins apportés par des professionnels de la santé, l’hospitali-sation à domicile apporte aux patients le confort physique et psychologique de leur chez-soi. Notre société offre une presta-tion de qualité irréprochable avec du ma-

tériel sélectionné, répondant aux règles de désinfection », souligne M. Fayçal El Harouchi, Directeur général de la société Hospidom.L’hospitalisation à domicile pourrait pallier certains problèmes que rencontre notre système de santé, tels la prise en charge des personnes âgées ou le coût éle-vé des hospitalisations prolongées dans un établissement hospitalier.Pour plus d’informations aller sur : www.hospidom.ma

prix d’exCeLLenCe régionaLpour trois Centres de santé de La région Fès-bouLemane

pathoLogies du sommeiL une spéCiaLité en pLein essor au maroC

L’hospitaLisation à domiCiLe désormais possibLe au maroC

L’Association Marocaine du Sommeil et de la Vigilance (AMSV), récemment créée, organise le 4 février prochain, à l’hôtel Palace d’Anfa (Casablanca), un congrès national, le premier, sous le thème « Les risques cognitifs et orga-niques des pathologies du sommeil ». Cette rencontre viendra mettre l’accent sur les dangers que peuvent représenter certaines pathologies du sommeil (ac-cidents de la route, risques cardio-vas-culaires, risques métaboliques….), les pathologies du sommeil chez l’enfant et la prise en charge du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Des spécialistes de réputation internationale seront présents pour donner des confé-rences et animer des ateliers pratiques, notamment sur les indications de la poly-

somnographie, la conduite à tenir devant une insomnie, l’agenda du sommeil, l’ac-timétrie, le questionnaire du sommeil …« Ce 1er congrès de caractère national sur le sommeil est le fruit de plusieurs années de travail acharné afin de promouvoir la spécialité du sommeil au Maroc. J’espère que cette manifestation permettra d’ou-vrir des horizons à cette nouvelle spécia-lité qu’est le sommeil », nous a confié le Dr Fouzia Kadiri, Chef du service ORL du CH Mohammed V à Casablanca, Chef du Centre Régional du Sommeil du Grand Casablanca et Présidente de l’AMSV. Le Dr Kadiri ajoute : « Le but principal de l’Association Marocaine du Sommeil et de la Vigilance est d’aider les autorités compétentes à percevoir les pro-blèmes de vigilance et de sommeil comme

de réels problèmes de santé publique afin de pouvoir faire des pathologies du som-meil une spécialité médicale à part en-tière  ! Ceci permettra certainement de développer davantage la recherche dans ce domaine et d’avoir plus de moyens pour faire face à tous ses risques. »Bonne continuation à cette jeune et am-bitieuse association qui regroupe des spécialistes de différentes disciplines : psychiatrie avec le Dr Nadia Mouchtaq, cardiologie avec le Dr Siham Zaimi, en-docrinologie avec le Dr Bouchra Alaoui, pneumologie avec le Dr Rachida Ghiati et pédiatre avec le Dr Mina Ninia, et qui travaille d’arrache-pied afin de mettre en évidence les risques graves que peuvent engendrer les pathologies du sommeil.

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Après la commune rurale de SEBBAB, province de Guercif, les 15 et 16 mai 2010, l’Amicale Médico-Pharmaceu-tique de Guercif (AMPG) a lancé une autre caravane médico-pharmaceutique le 4 décembre dernier à Rechida dans la commune rurale de LAMRIJA (province de Guercif ). Près de 70 professionnels de la santé (mé-decins généralistes, gynécologues, pneu-mo-phtisiologues, ORL, chirurgien, cardiologues, ophtalmologiste, pédiatre, neurochirurgien, biologiste, psychiatre, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, in-firmiers…) ont participé à cette action de solidarité afin de prodiguer gracieuse-ment à la population de cette région des soins et des traitements médicaux. Une participation active de plusieurs organismes a été remarquée; à titre d’exemple, la clinique mobile équipée d’un échographe, d’un ECG et d’un ré-fractomètre mise à la disposition de la caravane par la délégation provinciale de la santé publique de la ville de Taza ou encore l’association Enfance Sourire et l’association Marocaine de la Préven-tion Bucco-Dentaire (AMPBD) qui ont mobilisé deux cliniques mobiles de soins

dentaires pour les bénéficiaires. Le bilan s’est avéré très positif puisque plus de 1600 consultations médicales ont été effectuées, 290 femmes ont bénéficié d’un dépistage du cancer du sein dont 7 cas présentant des nodules suspects se-ront programmés ultérieurement pour une mammographie et 550 tests de gly-cémie ont été réalisés. De plus, plus de

5000 médicaments, d’une valeur estimée à 252 900 DH, ont été distribués à tous les malades. Par ailleurs, dans le cadre de l’éducation des habitants de Rechida, deux actions de sensibilisation contre le Sida et contre la rage ont été menées.Bravo à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au succès de cette action humanitaire !

L’amiCaLe médiCo-pharmaCeutique de guerCiF une autre CaraVane réussie

Une photo des participants de la caravane médico-pharmaceutique de rechida.

usage de drogues au maroCCréer un obserVatoire pour mieux Lutter Contre Le phénomèneLors d’un séminaire régional sur la «For-mation à la création d’observatoires na-tionaux et centres ressources dans le do-maine de l’usage de drogues» organisé du 30 novembre au 2 décembre 2010 à Rabat par le réseau de coopération sur les drogues et la toxicomanie dans la région méditerranéenne, la ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou, a affirmé l’en-gagement de notre pays pour la création d’un observatoire sur l’usage des drogues.La ministre a souligné l’importance de la collecte de données, par son ministère, et de la surveillance dans l’élaboration de programmes et l’allocation de moyens humains et matériels adaptés à la réalité des chiffres et à l’évolution de la consom-mation de drogues au Maroc. C’est ainsi

qu’une série d’études épidémiologiques a été lancée par le ministère de la Santé telle l’enquête des ménages sur la préva-lence des troubles mentaux et de l’usage des drogues en 2006. « Cette étude a permis de disposer de résultats précis et d’élaborer des plans stratégiques spécifiques à l’usage de dro-gues intégrant les volets traitement, ré-habilitation, réduction et prévention des risques», selon Mme Baddou qui n’a pas manqué d’aborder le sujet de la forma-tion des ressources humaines qualifiées qui a aussi été établi en priorité notam-ment grâce au soutien du Groupe Pompi-dou (Forum multidisciplinaire européen créant des échanges entre responsables politiques et chercheurs sur divers pro-

blèmes posés par l’abus et le trafic illicite des stupéfiants) auquel notre pays sou-haiterait adhérer. Ce groupe a contribué à la création de deux diplômes universi-taires en addictologie aux facultés de mé-decine et de pharmacie de Casablanca et de Rabat menant à la qualification de 50 personnes tous les 18 mois.D’autre part, le programme de réduction des risques liés à l’usage de drogues, basé notamment sur le soutien psycho-social, a permis de démarrer, il y a quelques mois, trois programmes de maintenance à la méthadone à Salé, Tanger et Casablanca, afin de faciliter l’accès des toxicomanes, en tant que malades, aux différents types de traitement, y compris celui de substi-tution, a souligné la ministre de la Santé.

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Dans le cadre de la poursuite de son pro-gramme de formation médicale continue, l’« Excellence Academy Fertility », les laboratoires Merck Serono ont organisé une nouvelle session à Tunis, les 12 et 13 novembre derniers. Initié au mois de juin 2010, ce programme éducatif inédit vise à améliorer les connaissances des profes-sionnels de la santé impliqués dans le trai-tement des problèmes d’infertilité et d’hy-pofertilité.L’Excellence Academy Fertility offre une plate-forme d’apprentissage unique à tra-vers des modules théoriques et des stages pratiques auprès des centres de procréation médicalement assistée. Près de 50 gynéco-logues tunisiens et algériens ont pris part à cette session pour s’informer des der-nières nouveautés et mieux en appréhen-der les méthodes et techniques. De plus, d’éminents professionnels de la santé sont intervenus durant les deux jours de forma-tion pour animer les ateliers et traiter de la fertilité féminine, du recours à la chirurgie ainsi que des aspects éthiques et législatifs de la procréation médicalement assistée (PMA). « Transmettre les règles éthiques et les bonnes pratiques aux jeunes gyné-cologues qui se lancent dans le domaine est d’une importance capitale dans le pro-gramme Excellence Academy Fertilité non

seulement pour qu’ils puissent soutenir la patiente en difficulté, mais également pour garantir la maîtrise des méthodes et tech-niques utilisées, notamment lorsqu’il s’agit d’une Procréation médicalement assistée», a déclaré le Dr Khaled Mahmoud, membre du comité de pilotage de l’Excellence Aca-demy Fertility. Notons que les laboratoires Merck Se-

rono sont leaders et précurseurs dans de nouvelles approches pour le traitement de la fertilité. C’est la seule société offrant un portefeuille complet de médicaments des-tinés à chaque étape du cycle de reproduc-tion, permettant aux médecins traitants d’assister leurs patientes d’une manière complète et d’adapter le traitement à cha-cune d’entre elles.

ouverture de la session. De d. à g., le Pr Hedi KHaIrI, Président du collège National de gynécologie obstétrique (tunisie), membre du comité de pilotage excellence academy fertility et le Dr abdelrazek

Ben Said, chef de service gynécologie à l’Hôpital de Bizerte (tunisie).

FertiLité Féminineun programme de Formation inédit en tunisie

Sous le thème « Cancer gastro-pancréa-tique et cancer colorectal. Quelle prise en charge demain ? », la 3e édition du Cours Supérieur Francophone de Can-cérologie Digestive a eu lieu à Rabat le 4 décembre dernier. Cette rencontre, pla-cée sous l’égide de la Société Marocaine des Sciences Médicales et organisée en collaboration avec la Société Marocaine de Chirurgie et la Société Marocaine de Cancérologie du Secteur Libéral, a traité, en plus des nouvelles méthodes diagnos-tiques et thérapeutiques des cancers de l’appareil digestif, qui sont en nette aug-mentation dans notre pays, le sujet de la recherche clinique au Maroc qui constitue

une étape incontournable pour améliorer et innover en matière de prise en charge de ces lourdes pathologies.Cette journée a été l’occasion d’échanger et de partager des expériences entre les participants nationaux et internationaux (oncologues, gastro-entérologues…) no-tamment des représentants du Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST), de la faculté de Médecine et de pharmacie de Rabat, de l’industrie pharmaceutique et de l’As-sociation Lalla Salma de Lutte contre le Cancer, tous d’accord sur la nécessité de réglementer et de promouvoir cette re-cherche clinique qui peut aider à élaborer

des stratégies innovantes bénéfiques pour les patients et les médecins. «La recherche clinique au Maroc a besoin, pour progres-ser, d’une volonté politique affichée, de budgets, de personnel qualifié, et surtout d’une réglementation qui préviendrait tous dépassements ou abus », a affirmé le Dr Mounir Bachouchi, oncologue à Ra-bat. Notre pays a la chance de disposer en ef-fet de moyens structurels et humains lui permettant de devenir un pôle d’excel-lence dans ce domaine. Cependant, les traitements actuels, qui ne sont pas à leur optimum, ont besoin d’être validés par la recherche clinique.

La reCherChe CLinique au maroCinContournabLe pour une meiLLeure prise en Charge du CanCer

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Journée nutrition et CanCerpour préVenir La maLadie et oFFrir aux maLades une

meiLLeure quaLité de Vie

sous l’égide de Mme la ministre de la santé, la société Marocaine de nu-

trition (sMn), en partenariat avec centrale laitière, a organisé, le 11 décembre 2010, à rabat, une journée scientifique sur la nutrition et le cancer. « la sMn a organisé cette journée scientifique pour contribuer

au grand édifice qu’est l’effort national du ministère de la santé

et de l’association lalla salma pour lutter contre le cancer. cette

journée se place d’un côté dans le volet prévention en essayant d’informer la popu-

lation qu’il est possible de prévenir certaines formes de cancer en ayant une alimentation équilibrée et diversifiée et en pratiquant une activité physique régulière. d’un autre côté, le traite-ment des maladies cancéreuses (chimiothérapie et radiothérapie) peut entraîner chez le malade un manque d’appétit, une difficulté d’avaler et des nausées, ce qui conduit à une dénutrition compli-quant davantage la situation du patient. de ce fait, il faudrait faire beaucoup plus de recherche dans ce domaine pour avoir de l’infor-mation afin d’aider le gouvernement à établir des programmes de nutrition spécifiques aux gens atteints de cancer ! », a déclaré le Pr najat Mokhtar, Présidente de la sMn.en effet, l’alimentation peut être ausi bien un facteur de risque qu’un facteur de protection contre le cancer. durant cette journée, le dr rachid Bekkali, directeur exécutif de l’association lalla salma de lutte contre le cancer, a présenté le Plan national de prévention et de contrôle du cancer. Parallèlement à ce programme, le ministère de la santé est en train de finaliser une approche intégrée et multidimensionnelle pour réorienter les programmes de nutrition en faveur de la prévention des maladies d’origine nutritionnelle. cette rencontre scientifique a abordé d’autres sujets, tels l’alimentation, l’épigénétique et le cancer, l’obé-sité et le cancer, l’éducation nutritionnelle et le cancer afin d’appor-ter quelques éléments de réponses dans ce domaine. «l’impact de la flore intestinale sur la santé de l’homme» a été le sujet d’une communication animée par le Pr abkari, Unité de gastro-entérolo-gie et nutrition Pédiatrique – Hôpital des enfants cHU ibn rochd de casablanca, où l’on a appris l’importance des probiotiques ainsi que l’action immunomodulatrice de la flore intestinale qui fait pencher la réaction immunitaire vers le mode non allergique.il est à noter que centrale laitière était le sponsor exclusif de cette manifestation, signe de son implication dans les actions du minis-tère de la santé et des sociétés savantes en matière de nutrition.

le Pr Najat MoKHtar, Présidente de la sMN.

Créée le 28 mai 2010, l’Association des délégués médicaux de Meknes (ADM Meknes), s’est fixée l’objectif d’organi-ser un événement annuel qui permettrait de réunir l’en-semble de ses adhérents. Un objectif qui a été concrétisé puisque la première journée du délégué médical a eu lieu le 11 décembre dernier au complexe culturel et adminis-tratif des Habous, à Meknes, sous le thème « Visite Mé-dicale…vision et perspectives ? ». Plus de cent dix per-sonnes étaient présentes à cette rencontre où plusieurs intervenants sont venus présenter des sujets intéressant de près les délégués médicaux. « Faire connaître le métier du délégué médical est l’un des principaux objectifs de notre association. Le délégué médical représente un maillon in-dispensable dans la chaîne de la santé humaine, il joue un rôle important comme vecteur d’information entre le sec-teur pharmaceutique et le corps médical, notamment dans la recherche et le développement des médicaments. De ce fait, celui-ci doit répondre à de multiples compétences, il doit être polyvalent afin de s’adapter à différents contextes et exigences dus à la nature de notre métier. Perspectives du marché pharmaceutique et du métier du délégué mé-dical, législation du travail et visite médicale, sécurité rou-tière et nouveau Code de la route, stress et visite médicale, l’assurance auto et bien d’autres encore sont des sujets qui nous concernent directement et qui font partie de notre quotidien. C’est pour cela que nous les avons sélectionnés pour faire partie du programme de cette journée », a dé-claré, dans son allocution, M. Zouhair Rami, Président de l’ADM Meknes. Lors de la clôture de cette journée, le Site Web de l’Association a été présenté par M. Rachid Bel-fatmi, Secrétaire général de l’ADM Meknes.

Le déLégué médiCaLmaiLLon important de La Chaîne sanitaire

l’ensemble des membres du bureau de l’aDM Meknes.

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www.activia.ma

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Dans la perspective de développer l’endosco-pie digestive diagnostique et thérapeutique au Maroc, la Société Marocaine d’Endos-copie Digestive (SMED) a organisé son VIIIe congrès national les 10 et 11 décembre 2010 à Casablanca. Cette manifestation scientifique a été axée essentiellement sur la prise en charge des polypes coliques et des complications de l’hypertension portale, no-tamment à travers la transmission en direct d’actes endoscopiques dans le cadre d’un workshop. C’est dans ce même esprit que les thèmes des ateliers et conférences ont été choisis. Ainsi, les trois ateliers programmés ont traité des prothèses digestives, les tech-niques et astuces de la polypectomie et les corps étrangers ingérés. Des ateliers ont été dédiés aux infirmiers, abordant des sujets tels que le risque infectieux en endoscopie diges-tive, par exemple…En raison de la place qu’occupe l’endoscopie en cancérologie digestive, tant thérapeutique que de dépistage, le bureau de la SMED a jugé opportun d’organiser une conférence sous le thème « L’apport de l’endoscopie dans la cancérologie digestive » en séance de clôture. Le Président de la SMED, le Dr Mustapha El Younsi, nous a confié que « les congrès nationaux de la SMED, spécia-lement les workshop, ont réussi à changer l’approche du gastro-entérologue marocain vis-à-vis de l’endoscopie, notamment l’en-doscopie interventionnelle, en acquérant plusieurs compétences et des techniques différentes.» La SFED (Société Française d’Endoscopie Digestive) et la SMED ont

profité de cette rencontre scientifique pour signer une convention, « une union qui a pour objectif principal d’assurer aux gastro-entérologues marocains une formation de haut niveau », selon le Dr El Younsi. Cette collaboration vise également à assurer une formation au personnel paramédical, no-tamment les infirmiers qui travaillent dans le domaine de l’endoscopie, et à les aider à créer une association afin qu’ils soient mieux encadrés. « En France comme au Maroc, les infirmiers endoscopiques ne sont pas une entité recon-nue comme les infirmiers anesthésistes ou ceux du bloc opératoire. Ils se forment sur le tas ou par passion, il est donc important

de les aider à se former, ce qui ne pourra qu’être bénéfique pour le patient et pour la technicité que peut développer le gastro-entérologue. Notre but est que cet infirmier soit reconnu en tant qu’aide opératoire et lui garantir une formation pour qu’il identifie la gestualité et le petit matériel du spécialiste. », a souligné le Pr Denis Heresbach, membre du Conseil d’Administration de la SFED.« Le Maroc est en évolution dans le secteur des nouvelles techniques de l’endoscopie di-gestive et interventionnelle ; à travers cette convention, nous allons soutenir l’ouverture de centres de référence dans ce domaine afin d’accompagner cette progression », a conclu le Dr El Younsi.

soCiété maroCaine d’endosCopie digestiVeune union prometteuse aVeC son homoLogue Française

De g. à d., le Dr Mustapha eL YouNSI, Président de la sMeD, leDr Christian BouStIere et le Pr denis HereSBaCH, de la sfeD.

assoCiation sos hépatite un grand homme disparaîtfeu Mehdi Hefiri, Président du groupe sco-laire la résidence et également secrétaire général de l’association sos Hépatite, dé-cédé le mois dernier, était l’un des membres fondateur de l’association sos Hépatite. cette dernière lui doit sa pertinente contri-bution dans les différentes actions menées au niveau de l’information et de la sensi-bilisation à la gravité de la maladie, mais aussi au niveau de la défense des droits des patients d’accès aux soins adéquats. dans

son élan habituel de générosité, feu Mehdi Hefiri n’a cessé de soutenir matériellement les patients démunis pour soulager leurs souffrances.« la rigueur du défunt et son acharnement au travail lui ont valu tout au long de sa vie le respect et l’affection de ses amis. c’est un très grand monsieur qui nous quitte. en ces douloureuses circonstances, je présente mes sincères condoléances à tous les membres de sa petite famille, son fils

nacer, ses filles nawal et Kenza, ainsi qu’à sa sœur Hajja zineb », a indiqué le Professeur driss Jamil, Président de l’association sos Hépatite.l’équipe de doctinews présente à son tour ses sincères condoléances à la famille et aux proches de feu Mehdi Hefiri ainsi qu’à l’ensemble des membres et adhérents de l’association sos Hépatite. nous sommes à dieu et à lui nous retournons. Que l’âme du défunt repose en Paix.

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La réunion annuelle de la Société Française et Francophone de Néphrologie Pédiatrique s’est tenue à Marrakech du 25 au 27 novembre 2010. C’est la première fois que ce congrès, coordonné chez nous par le Pr Amal Bour-quia, se tient en dehors de l’Europe et a lieu au Maroc -un pays qui à travers les siècles a tou-jours été un pont entre l’Europe et l’Afrique.La concrétisation de cette rencontre entre les spécialistes des deux bords de la Méditer-ranée contribuera à consolider les liens et les échanges entre ces communautés médicales et à soutenir les efforts et les actions des pé-diatres dans les pays africains pour le dévelop-pement de cette discipline. Cette rencontre a été une interface entre les néphrologues pédiatres européens et africains autour de thèmes importants de néphrolo-gie pédiatrique qui, cette année, ont été aussi vastes qu’intéressants, les lithiases et la néph-rocalcinose, un réel problème dans les pays africains, l’auto-immunité et rein et la grande problématique de la prise en charge de l’insuf-fisance rénale chronique chez l’enfant. En plus d’un intérêt scientifique et de re-cherche, ces sujets ont suscité de nombreuses discussions d’ordre pratique. Les participants ont discuté non seulement de l’évolution des connaissances médicales dans ce domaine, mais aussi des difficultés et réalités dans notre contexte africain.En parallèle à cette réunion, le Pr Amal Bour-quia a organisé un «IPNA course », avec le soutien de l’association internationale de néphrologie pédiatrique dont elle est la re-présentante du continent africain. C’est le premier cours de formation en Néphrolo-gie pédiatrique totalement en français, per-mettant une ouverture dans ce domaine sur

l’Afrique francophone et un encouragement pour les collègues de ces pays. Le programme de formation a été très varié avec des ateliers pratiques de nature à favoriser les échanges, autour de thèmes très importants dans la pra-tique quotidienne. Ce cours a été également l’occasion de discuter de la stratégie à adopter pour le développement de la prise en charge des maladies rénales dans les pays africains. Marrakech a accueilli cette année la Société de Néphrologie pédiatrique avec un nombre jamais atteint de confrères africains réunis pour cette manifestation grâce à l’aide logis-tique de l’association internationale et celle de l’organisation locale permettant à des spécia-listes d’Afrique, notamment sub-saharienne (Côte d’Ivoire, Sénégal, Guinée...) de parti-ciper pour la première fois à cette rencontre. Cette réunion francophone avec des partici-pants d’au moins dix pays africains et des pays francophones européens a vu la soumission d’un nombre record de travaux avec une très

bonne implication des médecins africains. Cette réunion en Afrique a été également l’occasion de la mise en place de programme d’échange et de coopération entre les équipes de pédiatres néphrologues francophones eu-ropéens et africains.

une Journée de Formationau Congrès de néphroLogie pédiatrique

a l’occasion de la Journée internationale des handicapés, célébrée le 3 décembre de chaque année, le centre national Moham-med Vi des handicapés a organisé une journée de débat sur l’autisme à salé, le 4 décembre dernier. cette rencontre visait non seulement à informer les invités et les participants sur les nouvelles méthodes

permettant aux autistes et à leurs familles de vivre dignement, mais également à sensibiliser la population sur la nécessité de l’insertion sociale de cette catégorie de la société dans tous les aspects de la vie économique, sociale et culturelle. lors de ce débat, on a pu discuter de la façon la plus ef-ficace permettant la reconnaissance des en-

fants autistes et ont été abordés les aspects théoriques et cliniques de la maladie ; de plus, quelques expériences en cours ayant débouché sur des résultats intéressants quant à la prise en charge des personnes atteintes d’autisme ont été exposées lors du programme de cette manifestation.

L’autismeen débat à saLé

spécialistes nationaux et internationaux ont assisté au congrès de néphrologie pédiatrique.

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La Fédération Nationale des Syndicats des Médecins Dentistes du Secteur Libéral du Maroc, en collaboration avec l’Ordre Na-tional, a organisé son deuxième séminaire national les 4 et 5 décembre derniers à Rabat sous le thème « Quel avenir pour la profes-sion ? » Plusieurs personnalités ont pris part aux travaux de ces journées dont M. Guer-raoui Driss, conseiller du Premier ministre, le Conseil National et les Conseils Régionaux de l’Ordre des Médecins Dentistes, les repré-sentants du ministère de la Santé, du Secréta-riat général du Gouvernement, du ministère de la Justice, de l’union nationale des profes-sions libérales, du président du syndicat natio-nal des médecins et plusieurs ONG telle que l’association de lutte contre le sida (ALCS), l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), l’Association Marocaine de Pré-vention Bucco-Dentaire (AMPBD)…Trois tables rondes ont marqué cette manifes-tation. La première, tenue sous le thème de « la couverture sociale des médecins dentistes », a souligné la nécessité urgente de mettre en place un régime obligatoire de couverture médicale et de protection sociale au profit des médecins et médecins dentistes en particu-lier et des professions libérales en général. La deuxième a soulevé quelques solutions pour l’exercice illégal de la médecine dentaire. Après présentation de la dernière étude chiffrée réa-lisée par la faculté de médecine dentaire de Casablanca sur les complications inhérentes à l’exercice illégal, la discussion s’est orientée sur l’exacerbation et la prolifération exponentielle de ces pratiques en dépit des textes et lois en vigueur (lois 17/02/1960 et 07/05). L’accent a été mis sur le risque de transmissions de pa-thologies lourdes et coûteuses, à la fois pour le citoyen et pour notre système de santé (tels le SIDA, l’hépatite B et C ainsi que d’autres

maladies infectieuses), constituant ainsi un réel frein pour le développement durable de notre pays, d’où l’urgence d’intervenir pour assurer la sécurité sanitaire de la population et du pays. Les participants n’ont pas manqué d’émettre quelques recommandations telles la création d’une commission nationale inter-ministérielle permanente en partenariat avec toutes les composantes de la profession, la sol-licitation du ministère de l’intérieur pour qu’il prenne les mesures et dispositions indispen-sables pour interdire toutes nouvelles installa-tions de pratiquants illégaux et pour interdire aux prothésistes diplômés d’installer des fau-teuils dentaires, la mise en place de nouvelles lois plus accomplies concernant l’interdiction et la répression de l’exercice illégal, le lance-ment d’une campagne de sensibilisation mé-diatique sur les dangers des soins dentaires chez les pratiquants illégaux et l’établissement d’un partenariat entre les secteurs public et

privé afin de parer aux besoins des popula-tions dans les zones lointaines et enclavées en matière de soins bucco-dentaires.La 3e table ronde a traité de la prise en charge des soins bucco-dentaires en 2013, puisque cette année connaîtra le transfert de 400000 dossiers de familles assurées chez les assu-rances privées vers la CNSS, alors que cette dernière n’est toujours pas en mesure de gérer ce basculement, notamment à cause des 1500 employés et cadres partis en départ volontaire, il y a quelque temps, et qui ne sont pas encore remplacés. Par ailleurs, les intervenants ont demandé d’inclure dans les plus brefs délais les soins bucco-dentaires dans le panier des soins remboursables par la CNSS, de rené-gocier la convention nationale concernant les soins bucco-dentaires avec l’Ordre et la Fédération, et d’actualiser la nomenclature générale des actes.

Les médeCins dentistesréunis Lors du 2e séminaire nationaL de La Fédération à rabat

de d à g : Dr r. BeNjeLLouN, Président du conseil National de l’ordre des Médecins Dentistes, Dr M. gaMaNI, Président de la fédération Nationale des syndicats des Médecins Dentistes du secteur libéral du Maroc, Mr d. guerraouI, conseiller du premier ministre, et Dr N. gHarBI, représentante du ministère de la santé.

internetLa santé mentaLe et sexueLLe en dangerle laboratoire de santé Mentale, cognition et Psychopathologie (lsMcP), en collabora-tion avec l’association Marocaine Universi-taire de santé sexuelle, ont organisé les 3 et 4 décembre 2010 à la faculté de Médecine et de Pharmacie de casablanca, les 3e jour-nées du lsMcP sous le thème : « l’internet et ses dérives ».

des médecins et spécialistes nationaux et internationaux ont assisté à cet évènement pour débattre de sujets d’actualité tels que l’internet et l’addiction (aspects psychopa-thologiques et médico-légaux, approche cri-minologique et pénale, aspects épidémiolo-giques marocains), l’internet et les violences sexuelles (aspects psychopathologiques,

liens entre les actes pédophiles dans la réalité et le virtuel…) ainsi que l’internet, le couple et l’infidélité. de plus, le programme a inclus deux ateliers sur la prévention des violences sexuelles et des addictions sur internet, la prise en charge des victimes, des agresseurs et des accros d’internet.

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1) FORME(S) PHARMACEUTIQUE(S) ET PRESENTATION(S) : SAFLU 50, 125 et 250, Suspension pour inhalation, boîte de 1 flacon pressurisé de 120 doses - 2) COMPOSITION : Principes actifs : Propionate de Fluticasone (DCI) et Xinafoate de Salmétérol (DCI). Excipients : Lécithine, Ethanol anhydre et Norflurane (HFA-134 a) - 3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Asthme : Saflu est indiqué en traitement continu de l’asthme, dans les situations où l’administration par voie inhalée d’un médicament associant un corticoïde et un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de longue durée d’action est justifiée : > chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d’action par voie inhalée à la demande, ou > chez des patients contrôlés par l’administration d’une corticothérapie inhalée associée à un traitement continu par bêta-2 agoniste de longue durée d’action par voie inhalée. 4) CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité (allergie) connue à l’un des principes actifs ou excipients (cf Composition). 5) EFFETS SECONDAIRES : SAFLU contient du salmétérol et du propionate de fluticasone, dont les effets secondaires sont connus. Aucun effet secondaire nouveau n’est apparu lors de l’administration conjointe des deux principes actifs dans la même formulation. Les effets secondaires associés au salmétérol et au propionate de fluticasone sont cités ci-dessous, listés par classe organique et par fréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 et < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 et < 1/100), et très rare (< 1/10 000) y compris les cas isolés. Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents ont été décrits dans les essais cliniques. L’incidence correspondante dans le bras placebo n’a pas été prise en considération. Les effets secondaires «très rares» sont issus des notifications spontanées après commercialisation. Très fréquent : Troubles du système nerveux : Maux de tête/Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Rhino-pharyngite. Fréquent : Infections et infestations : Candidose buccale et pharyngée, Pneumonie, Bronchite/Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hypokaliémie/Troubles du système nerveux : Tremblements/ Troubles cardiaques : Palpitations/ Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Gêne pharyngée, raucité de la voix/dysphonie, Sinusite/ Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Contusions/ Troubles musculosquelettiques et systémiques : Crampes musculaires, Fractures traumatiques. Peu fréquent : Troubles du système immunitaire : Réactions d’hypersensibilité à type de réactions cutanées d’hypersensibilité/ Troubles cardiaques : Tachycardie. Très rare : Troubles du système immunitaire : Réactions d’hypersensibilité à type d’angioedème (principalement oedème facial et oropharyngé), symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme), réactions anaphylactiques incluant le choc anaphylactique/ Troubles endocriniens : Syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte, glaucome/ Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hyperglycémie/ Troubles psychiatriques : Anxiété, troubles du sommeil et modifications du comportement incluant hyperactivité et irritabilité (notamment chez les enfants)/ Troubles cardiaques : Arythmies cardiaques (y compris fibrillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire et extrasystoles)/ Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Bronchospasme paradoxal/ Troubles musculosquelettiques et systémiques : Arthralgies, myalgies. Effets secondaires associés au salmétérol : Des effets secondaires liés aux propriétés pharmacodynamiques du bêta-2 mimétique du salmétérol, tels que tremblements, palpitations et maux de tête, ont été rapportés. Ils sont le plus souvent transitoires et diminuent avec la poursuite du traitement. Effets secondaires associés au propionate de fluticasone : Une raucité de la voix et une candidose (muguet) buccale et pharyngée peuvent survenir chez certains patients. Elles peuvent être réduites par le rinçage de la bouche à l’eau après utilisation de SAFLU. Les candidoses symptomatiques peuvent être traitées par antifongiques locaux tout en continuant le traitement par SAFLU. Des pneumonies ont été rapportées dans des études menées chez des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO (cf. Pharmacodynamie). Les effets systémiques (syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde), inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant et chez l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome, sont possibles (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Comme avec d’autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peut survenir à la suite de l’inhalation (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Des hyperglycémies ont été très rarement rapportées (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). 6) PHENOMENES TOXIQUES OU D’INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS : Surdosage : Aucun surdosage n’a été décrit dans les essais cliniques menés avec SAFLU. Néanmoins, les signes de surdosage sont connus pour chacun des principes actifs. Les symptômes d’un surdosage en salmétérol sont des tremblements, des céphalées et une tachycardie. Les antidotes de choix sont les agents bêtabloquants cardiosélectifs, mais ceux-ci doivent être utilisés avec une grande prudence chez les patients ayant des antécédents de bronchospasme. Si le traitement par SAFLU doit être interrompu en raison d’une exposition excessive aux bêta-2 mimétiques, il sera remplacé par un corticoïde seul. Si une hypokaliémie apparaît, elle devra être corrigée par un apport adapté de potassium. Surdosage aigu : L’administration de propionate de fluticasone à des doses supérieures à celles recommandées par voie inhalée peut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Il n’y a pas lieu d’adopter une mesure d’urgence car la fonction surrénalienne se rétablit en quelques jours, comme en témoignent les mesures du cortisol plasmatique. Surdosage chronique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi : Risque d’inhibition surrénalienne) : Une surveillance pourra alors être nécessaire. En cas de surdosage en propionate de fluticasone, le traitement par SAFLU peut être poursuivi en ajustant la posologie aux doses suffisantes pour un contrôle optimal des symptômes de l’asthme. 7) POSOLOGIE USUELLE : Asthme : Adultes et adolescents de 12 ans et plus : 2 inhalations de 50 µg de propionate de fluticasone et 25 µg de salmétérol, 2 fois/jour, ou 2 inhalations de 125 µg de propionate de fluticasone et 25 µg de salmétérol, 2 fois/jour ; ou 2 inhalations de 250 µg de propionate de fluticasone et 25 µg de salmétérol, 2 fois/jour ; Enfants de 4 ans et plus : 2 inhalations de 50 µg de propionate de fluticasone et 25 µg de salmétérol, 2 fois/jour. Chez l’enfant, la dose maximale de propionate de fluticasone par voie inhalée qui est préconisée est de 100 µg, 2 fois/jour. Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de SAFLU chez les enfants de moins de 4 ans. 8) CONDITIONS PARTICULIÈRES D’EMPLOI ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUE EVENTUELLE : Précautions d’emploi : L’adaptation d’un traitement anti-asthmatique se fait par palier, en fonction de l’état clinique du patient qui sera régulièrement réévalué par un suivi médical et le contrôle de la fonction respiratoire. SAFLU n’est pas adapté au traitement des crises d’asthme et des épisodes de dyspnées paroxystiques. Dans ces situations, le patient devra avoir recours à un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Le patient sera informé qu’il doit ainsi avoir en permanence à sa disposition un médicament bronchodilatateur à action rapide et de courte durée destiné à être utilisé en cas de crise d’asthme. Le traitement par SAFLU ne doit pas être initié pendant une phase d’exacerbation, ni en cas d’aggravation significative ou de détérioration aiguë de l’asthme. Des évènements indésirables graves liés à l’asthme et des exacerbations peuvent survenir lors du traitement par SAFLU. Il convient d’informer les patients que, si les symptômes de l’asthme persistent ou s’aggravent au cours du traitement par SAFLU, ils doivent continuer leur traitement mais prendre avis auprès de leur médecin. Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes de l’asthme est le signe d’une déstabilisation de la maladie. Dans ce cas, le patient devra consulter son médecin. Une détérioration plus ou moins rapide du contrôle des symptômes doit faire craindre une évolution vers un asthme aigu grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital et, par conséquent, nécessite une consultation médicale urgente. Il conviendra alors d’envisager une augmentation de la corticothérapie. De même, si le contrôle des symptômes reste insuffisant à la suite d’un traitement par SAFLU, une consultation médicale est nécessaire et la prescription d’une corticothérapie complémentaire doit être envisagée. Chez les patients asthmatiques ou atteints de BPCO, la prescription d’une corticothérapie complémentaire doit être prise en compte. Dès que les symptômes de l’asthme sont contrôlés, une diminution progressive de la dose de SAFLU doit être envisagée. Il est important que les patients soient suivis régulièrement lors de la période de réduction du traitement. La dose minimale efficace de SAFLU doit être utilisée (cf. Posologie/Mode d’administration). Chez les patients asthmatiques, le traitement par SAFLU ne devra pas être interrompu brusquement en raison d’un risque d’exacerbation. Par ailleurs, il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efficace sous contrôle médical. Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, SAFLU doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire. Rarement, SAFLU peut entraîner des troubles du rythme cardiaque tels que tachycardie supraventriculaire, extrasystoles et fibrillation auriculaire, ainsi qu’une baisse modérée et transitoire de la kaliémie à des doses thérapeutiques élevées. Par conséquent, SAFLU doit être utilisé avec prudence en cas de pathologies cardiovasculaires sévères, de troubles du rythme cardiaque, de diabète, d’hyperthyroïdie, d’hypokaliémie non corrigée ou chez les patients à risque d’hypokaliémie. Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (cf Effets indésirables). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à des patients diabétiques. Comme avec d’autres produits inhalés, l’augmentation du sifflement bronchique témoignant d’un bronchospasme à la suite de l’inhalation doit conduire à l’arrêt du traitement par SAFLU et à un examen clinique du patient. Le traitement devra être réévalué pour envisager, le cas échéant, une thérapeutique alternative. Des précautions devront être prises lors du relais de la corticothérapie générale par SAFLU, notamment chez les patients susceptibles de présenter une fonction surrénalienne altérée. La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses ou au long cours. La survenue de ces effets reste cependant moins probable qu’au cours d’une corticothérapie orale. Il peut être observé un syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une diminution de la densité minérale osseuse, une cataracte et un glaucome. En conséquence, le patient sera suivi régulièrement et la posologie minimale efficace devra toujours être recherchée. La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme devra être régulièrement surveillée. L’administration prolongée de doses élevées de corticoïdes par voie inhalée peut provoquer une inhibition de la fonction surrénalienne en favorisant la survenue d’une insuffisance surrénalienne aiguë. Les enfants et les adolescents de moins de 16 ans recevant de fortes doses de propionate de fluticasone (généralement >= 1000 µg/jour) peuvent être particulièrement à risque. Des cas d’inhibition de la fonction surrénalienne et d’insuffisance surrénale aiguë ont également été très rarement décrits avec des doses de propionate de fluticasone comprises entre 500 et 1000 µg. Les crises d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie. Le tableau clinique est généralement atypique pouvant comprendre anorexie, douleur abdominale, perte de poids, fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, hypotension, troubles de la conscience, hypoglycémie et convulsions. En cas de stress ou lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue, une corticothérapie de supplémentation par voie générale peut être nécessaire. L’administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux pour traiter l’asthme, mais elle ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne lors du sevrage des patients traités au long cours par une corticothérapie orale. Ce risque existe également chez les patients ayant reçu de fortes doses de corticoïdes en urgence. Le risque de persistance d’une freination des fonctions surrénaliennes doit rester présent à l’esprit dans les situations d’urgence et/ou susceptibles de déclencher un état de stress. Une corticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée. Un avis spécialisé peut être requis. Le ritonavir peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone. Par conséquent, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l’emporte sur le risque d’effets systémiques de la corticothérapie, il convient d’éviter de les administrer de façon concomitante. Le risque d’effets systémiques de la corticothérapie est également augmenté en cas d’administration concomitante de propionate de fluticasone avec d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (cf Interactions). L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient deux principes actifs pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. SAFLU suspension pour inhalation : l’absorption étant essentiellement pulmonaire, l’utilisation d’une chambre d’inhalation associée à l’aérosol doseur peut augmenter la dose délivrée au poumon. Cela peut éventuellement conduire à une augmentation du risque de survenue d’effets systémiques. Grossesse : En clinique, il n’existe pas de données suffisantes concernant l’utilisation du salmétérol et du propionate de fluticasone pendant la grossesse et l’allaitement pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique. Les études de reproduction menées chez l’animal ont mis en évidence une foetotoxicité de la bêta-2 mimétique et des glucocorticoïdes (cf Sécurité préclinique). L’utilisation de SAFLU au cours de la grossesse ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour le foetus. Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace de propionate de fluticasone assurant un contrôle satisfaisant des symptômes de l’asthme. Allaitement : En clinique humaine, aucune donnée n’est disponible sur le passage dans le lait maternel. Chez le rat, le salmétérol et le propionate de fluticasone sont éliminés dans le lait. L’utilisation de SAFLU au cours de l’allaitement ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour l’enfant. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : Il n’y a pas eu d’étude spécifique évaluant les effets de ce médicament sur l’aptitude à conduire les véhicules et à utiliser des machines. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions : Les bêtabloquants, sélectifs ou non, doivent être évités chez les patients atteints d’asthme, sauf nécessité absolue. L’administration concomitante d’autres bêta-adrénergiques peut potentialiser les effets bêta-2 mimétiques. Dans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sont faibles du fait d’un effet de premier passage présystémique important (hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par une importante métabolisation médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent, le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone semble faible. Néanmoins, une étude d’interaction, chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4), à la dose de 100 mg deux fois par jour, augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Il n’y a pas de données documentant l’interaction avec la fluticasone administrée par voie inhalée, mais une augmentation importante des concentrations plasmatiques est attendue ; des cas de syndrome de Cushing et d’inhibition de la fonction surrénalienne ont été rapportés. Il convient donc d’éviter l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir, à moins que le bénéfice ne l’emporte sur le risque accru d’effets systémiques de la corticothérapie. Une étude de faible effectif menée chez des volontaires sains a montré que le kétoconazole (inhibiteur un peu moins puissant du cytochrome P450 3A4) augmentait de 150 % l’exposition systémique d’une dose de propionate de fluticasone par voie inhalée. La réduction du cortisol plasmatique était plus importante que celle observée après l’administration de propionate de fluticasone seul. Une augmentation de l’exposition systémique et du risque d’effets indésirables systémiques est attendue en cas d’administration concomitante d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (ex : itraconazole). La prudence est recommandée et les traitements au long cours associant ce type de médicaments devront être évités dans la mesure du possible. 9) DESIGNATION DES TABLEAUX (LISTES) EVENTUELS (A, B, C) : Tableau A (liste I) PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION ET DE MANIPULATION : A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. La cartouche contient un liquide pressurisé. La cartouche ne doit pas être percée, ni cassée ou brûlée même si celle-ci semble vide. Fabriqué par CIPLA LTD. Date de dernière révision : Avril 2010

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Actu produits20

Dans le cadre de leur contribution à l’effort déployé pour faire face à l’évolution sans cesse croissante des maladies cardio-vasculaires dans notre pays, les labo-ratoires Laprophan ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le marché de leur nouvelle spécialité : , un inhibiteur calcique sélectif à effet vasculaire.Indiqué dans le traitement de l’hypertension artérielle et le traitement préventif des crises d’angor, ce médicament agit en inhibant de manière prolongée la ré-ponse au calcium des cellules musculaires lisses vasculaires et des cellules myocar-diques. Le mécanisme d’action antihypertensive est lié à un effet relaxant direct au niveau du muscle lisse vasculaire.

existe en comprimés dosés à 5 mg, en boîtes de 14 comprimés (PPM : 25 DH), de 28 comprimés (47,50 DH), et en boîte de 56 comprimés (90 Dhs) qui permet d’assurer une meilleure observance du traitement face à des pathologies nécessitant le plus souvent un traitement au long cours.

pour traiter L’hypertension artérieLLe en toute séCurité

aZyterCoLLyre aZithromyCine.n Laboratoires : tHean Indication :traitement antibactérien local de conjonctivites dues à des germes sensibles.n Présentation :Boîte de 6 récipients unidose de 0.25g PPM 76,20 dH

rotarixn Laboratoires : gsKn Indication :l’immunisation active des nourrissons à partir de l’âge de 6 semaines pour la prévention des gastro-entérites dues à une infection à rotavirus.n Présentations :2 doses orales PPM 270,00 dH

aLer-ZCetiriZine 100 mgn Laboratoires : cooPer PHarMan Indications : traitement symptomatique pour des rhinites allergiques saisonnières et pérannuelles, de l’urticaire et des conjonctivites allergiquesn Présentations :Boîte de 7 comprimés PPM 23 dH Boîte de 14 comprimés PPM 44 dH Boîte de 28 comprimés PPM 84 dH

CetaphiLn Laboratoires : galderMan Indication : Prévention du dessèchement de la peaun Présentation :lotion hydratante 200 ml PPM 119 dH

biomyLaseaLpha-amyLase n Laboratoires : PolYMedicn Indications :traitement d’appoint des affections oropharyngéesangines, laryngites, rhino- et oro-pharyngitesPrésentations : sirop flacon de 125 ml PPM 40 dHBoîte de 24 comprimés PPM 55 dH

LarosCorbine ZinC Laboratoires : BaYer s.a. Indications :refroidissements, cicatrisation après une opération, maladies infectieuses, risque d’infection accrue, tabagisme.Présentation : Boîte de 10 comprimés effervescents PPM 25 dH

rhiniCur n distributeur : ecoMarn Indications :soins naturels des voies respiratoiresMouchages fréquentsrefroidissements (en traitement préventif )nez sec et croûtes duresforte exposition à la poussièreallergies au polleninfections chroniques du nez et des sinus n Présentations : douche nasale PPM 162 dH emser Pastillen PPM 49 dHgouttes nasales PPM 75 dH

KardegiCbaisse de prixn Laboratoires : sanofi aVentisn Indications : prévention secondaire y

compris lors des situations d’urgence réduction de la mortalité et de la morbidité de cause cardio-vasculaireréduction de l’occlusion des greffons après pontage aortocoronairen Présentations :Boîte de 30 sachets dosés à 160 mg PPM 35,70 dH Boîte de 30 sachets dosés à 300 mg PPM 38,60 dH

urgotuL agn Laboratoires : Urgo / sterifiln Indication : traitement des plaies avec signes d’infection locale ou à risque d’infectionn Présentation Boîte de 16 pansements PPc : 374 dH

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Fondamentaux22

A bstinence périodique, méthode Ogino, contrôle de la tempéra-ture, retrait et, en cas d’échec... avortement clandestin, les mé-

thodes contraceptives naturelles ont très vite cédé la place à l’arsenal contraceptif mis à la disposition de la gent féminine. Pilule, stérilet, préservatif, spermicide, ligature des trompes… tous ces moyens et bien d’autres encore ont largement contribué à la maîtrise de la reproduc-tion humaine. Dernier-né de cette pa-noplie, la pilule du lendemain. Signe d’évolution des comportements socio-économiques, culturels et média-tiques, cette pilule peut devenir une composante essentielle de l’éducation

sexuelle de l’individu dans un contexte où la contraception demeure encore

un sujet quelque peu tabou.

Pourquoi cette pilule ?Sans être à proprement parler une méthode de contraception, la pilule du lendemain est avant tout un moyen de rattrapage pour évi-ter qu’un rapport non ou mal pro-

tégé n’aboutisse à une grossesse non désirée. C’est dire son apport dans

la réduction du nombre (important) d’IVG souvent pratiquées dans de mau-vaises conditions sanitaires. Toutefois, cette pilule, qui n’est prescrite qu’ex-ceptionnellement, doit obligatoirement conduire à l’instauration d’une contraception fiable et adaptée. D’après l’enquête de l’Inpes, les circons-tances de son utilisation se rapportent particu-lièrement à un problème de préservatif (33 %), un oubli de prise de la pilule habituelle (25%), un rap-port sexuel non protégé (22 %) et l’échec d’une méthode naturelle (retrait ou ca-lendrier d’ovulation) (12 %). Son principe actif, le levonorgestrel, de la famille des progestatifs, agit essentiel-

lement en bloquant l’ovulation (le sys-tème hormonal ne peut plus commander la maturation des ovocytes), en rendant la glaire cervicale impropre à la progres-sion des spermatozoïdes par la modi-fication de sa composition, qui devient moins fluide, et enfin en empêchant la nidation de l’œuf dans l’utérus à travers les modifications de l’endomètre.Pour ce qui est de son mode d’emploi, la contraception d’urgence se présente sous forme de 2 comprimés de lévo-norgestrel pris à 12 heures d’intervalle (Postinor) ou, mieux encore (le plus utilisé), un seul comprimé (Norlevo).

Cette contaception est mise en oeuvre dans les 72 heures qui suivent un rapport sexuel non pro-tégé, mais plus tôt elle est prise, plus elle est ef-ficace. Ainsi, son taux de réussite atteint 95 % le lendemain, 85 % entre 24 et 48 h, 58 % entre 48 et 72 h, efficacité inconnue après 72 h. Elle n’a un effet protecteur que pour le rapport considéré, non

pas pour ceux ayant eu lieu avant et après sa prise. En cas d’échec de la méthode, la grossesse peut se poursuivre norma-lement sans augmentation du risque de malformation.

Fondamentaux22

ContraCeption d’urgenCe

La piLuLe du LendemainAprès un rApport sexuel non ou mAl protégé, lA pilule du

lendemAin, contrAception d’urgence, est lA méthode lA plus efficAce pour éviter une grossesse non désirée. son succès, qui Avoisine les 85 %, est néAnmoins conditionné pAr le respect du

délAi impArti, soit le lendemAin Au plus tArd.

La pilule du lendemain ne protège pas contre les risques de transmission d’IST, notamment le Sida et l’hépatite B, et n’est absolument pas abortive.

le Pr Chafik CHraIBI, chef de service de gynécologie obstétrique de la maternité des orangers, au cHU de rabat.

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Cette contraception a donné des résul-tats similaires à ceux des oestroproges-tatifs autrefois prescrits, mais ses effets secondaires sont nettement moindres. Ceux-ci se manifestent chez certaines femmes par des nausées, des vertiges, une fatigue, des maux de tête, des dou-leurs abdominales basses, une sensation de tension des seins. En cas de vomis-sements dans les trois premières heures suivant la prise d’une dose de ce contra-ceptif d’urgence, il est recommandé de reprendre immédiatement une nouvelle dose du médicament. Dans certains cas, des spottings ou des métrorragies

peuvent survenir et persister jusqu’aux règles suivantes.En revanche, son utilisation est décon-seillée chez les femmes à risque de gros-sesse extra-utérine, ayant un antécédent de cancer du sein ou une maladie arté-rioveineuse. Au Maroc, après dix ans de discussions polémiques, la pilule du lendemain vient s’ajouter à la liste des nombreux moyens de contraception existant sur le mar-ché. Vendue 94 DH, elle ne peut être délivrée que sur ordonnance (ce qui, à notre sens, n’est pas normal, vu qu’il y a urgence; d’ailleurs, beaucoup de phar-

maciens n’exigent pas cette ordonnance). Ce premier médicament autorisé depuis l’arrivée de Yasmina Baddou à la tête du ministère de la Santé, constitue un acquis majeur dans l’amélioration de la santé de la femme. Selon l’OMS, 13% de la mortalité maternelle chez nous est imputée à l’avortement avec 300 000 cas enregistrés chaque année et 800 cas pra-tiqués clandestinement chaque jour. Ces actes pour lesquels les femmes payent entre 1000 et 10 000 DH, sont souvent pratiqués dans des conditions sanitaires dramatiques à cause des lois très restric-tives interdisant la pratique de l’IVG.

Un nouveau contraceptif d’urgence, efficace à plus de 97% jusqu’au cinquième jour suivant le(s) rapport(s) sexuel(s) a obtenu son autorisation européenne de mise sur le marché (aMM) en mai 2009.se présentant dans une boîte contenant un unique petit

comprimé, ce produit du laboratoire français Hra Pharma a une durée d’efficacité de cinq jours (120 heures, durée qui correspond schématiquement à la durée de vie des spermatozoïdes), soit deux jours de plus que la pilule du lendemain.

de quoi réJouir Les anti-iVg !

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Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le 4e Symposium Economique organisé par la Fondation Suisse Maroc pour le Développement Durable (FSMD) s’est tenu à Genève le 5 novembre 2010 sous le thème : « Crise Financière – convergence entre Écono-mie & Écologie ». Cette manifestation vise, d’une part, l’échange de compé-tences et d’expériences entre acteurs ma-rocains, suisses et internationaux dans une optique de développement écono-mique durable au Maroc, d’autre part, la mise en place de partenariats dans diffé-rents domaines économiques et sociaux. Les thématiques discutées ont eu trait aux énergies renouvelables, l’investisse-ment vert et durable, le changement cli-matique et la gouvernance. A cette occasion, le Prix d’Excellence du Développement Humain Durable a été décerné aux Laboratoires Laprophan pour leur engagement au service de la Santé depuis 1949. Ce prix a été remis par M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, au Dr Farid Bennis, Prési-dent des Laboratoires Laprophan. Le

Prix de l’OMPI (Organisation Mon-diale de la Propriété Intellectuelle) pour les entreprises innovantes (WIPO Tro-phy et WIPO Award Certificate) a été remis aux laboratoires sanofi-aventis Maroc pour leur contribution au plan de développement durable du Maroc. M. Gilles Lherlnould, Senior vice-pré-sident RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise), auquel a été remis ce tro-phée, a déclaré : « sanofi-aventis place la Responsabilité Sociale de l’Entre-prise (RSE) au cœur de son action. Être

unpartenaire de santé implique d’agir de façon éthique et responsable en faveur du développement économique et social tout en respectant l’environnement. La démarche RSE place le patient au centre des activités du Groupe sanofi-aventis. Elle recherche en permanence l’équilibre entre l’accès aux soins, l’innovation, le respect des droits de la propriété intel-lectuelle et la pérennité des systèmes de santé. »Nos vives félicitations aux laboratoires Laprophan et sanofi-aventis Maroc qui sont tous deux engagés dans leur noble mission.

déVeLoppement durabLe Laprophan et sanoFi-aVentis maroC primés

le Prix d’excellence du Développement Humain Durable de la fsMD

M. gilles LHerLNouLd, senior vice-président rse sanofi-aventis.

le trophée de l’oMPi décerné aux laboratoires sanofi-aventis.

M. andré azouLaY remettant le Prix d’excellence du Développement Humain Durable au Dr Farid BeNNIS.

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LanCement du VaCCin anti-pneumoCoCCique au maroCun grand pas dans La préVention des inFeCtions à pneumoCoque Pour informer les professionnels de la santé, spécialement les pédiatres, du lan-cement du vaccin anti-pneumococcique (Prevenar13®), les laboratoires Pfizer ont organisé le samedi 4 décembre 2010 à Marrakech un symposium sous le thème « Prévention des infections à pneumo-coque ». Présidé par le Pr El Malki Tazi Amina, 1ère vice Présidente de l’Ob-servatoire National des Droits de l’En-fant et par le Pr. Hadj Khalifa Habiba, Présidente de la Société Marocaine de Pédiatrie et Chef de Service Pédiatrie CHU Ibn Rochd de Casablanca, ce mee-ting a connu la participation de plusieurs spécialistes venus des quatre coins du Royaume soutenir l’intérêt de la vacci-nation dans la prévention des infections à pneumocoque. En effet lorsque l’on sait que, dans notre pays, 4000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de pneumonie, que 15% de décès suite à des complications de méningite sont déclarés annuellement et qu’une Otite Moyenne Aiguë (OMA) sur trois est due au pneumocoque (pathologie qui touche 60% des enfants avant 1 an et 80% avant l’age de 3 ans), la vaccination reste le meilleur moyen de prévention. Le vaccin 13-Valent a montré son efficacité pour réduire d’une manière significative l’in-

cidence des infections pneumococciques graves (notamment les méningites et la pneumonie) ainsi que la diminution de la résistance du pneumocoque aux antibio-tiques dans d’autres pays.Après son introduction dans le Pro-gramme National de Vaccination (PNI)

par le ministère de la santé, le Prevenar 13® (13-Valent) est disponible dans les dispensaires du Royaume depuis le 29 octobre 2010 et il est en vente dans le sec-teur privé depuis fin décembre en rem-placement du Prevenar® (7-valent).

dans le cadre du programme Business leader organisé par « injaz al Maghrib» pour stimuler l’esprit d’entreprise des jeunes, M. Jaouad cheikh lahlou, Président directeur général des la-boratoires cooper Pharma, a animé le 10 décembre 2010 une conférence réunissant 160 élèves et une vingtaine d’enseignants du lycée My abdallah de casablanca. M. cheikh lahlou s’est prêté gentiment au jeu des questions/réponses pour ex-

pliquer aux lycéens quelques points clés de la réussite et du succès dans l’entre-prenariat qui sont, selon son expérience personnelle, l’engagement individuel, le sérieux et la pondération. il a également appuyé l’importance d’un enseigne-ment pluridisciplinaire. ce genre de rencontre, qui s’appuie sur une pédagogie interactive et structu-rante, vise à stimuler la curiosité des étudiants vis-à-vis du monde de l’entre-prise et à donner le goût d’entreprendre

aux plus prédisposés à développer des projets personnels.M. Jaouad cheikh lahlou est l’un des lauréats du lycée Moulay abdallah de casablanca dont il est sorti bachelier en 1965. Plusieurs actions ont d’ailleurs été entreprises par les laboratoires cooper Pharma pour améliorer le quotidien des élèves de ce lycée (puits, réfection des sanitaires, réaménagement des espaces de sport, réfection de la salle confé-rences…).

Le pdg des Laboratoires Cooper pharmasensibiLise des LyCéens à L’esprit d’entreprise

De g à dr, le Dr Hassan aFILaL, les Pr Habiba Hadj KHaLIFa, amina eL MaLKI tazI et le Dr My Saïd aFIF.

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La présidente de l’Association maro-caine de lutte contre le Sida (ALCS), le Pr Hakima Himmich, a profité de la Journée mondiale de lutte contre le Sida (1er décembre) pour annoncer que le prochain défi pour notre pays est de permettre aux malades atteints de Sida d’accéder à bas prix à la trithéra-pie. Ces médicaments de 3e génération sont très chers actuellement : 15.000 à 25.000 DH pour chaque patient ! Dans ce sens, l’ALCS, en collaboration avec d’autres associations internationales, se bat activement pour rendre le trai-tement contre le VIH plus abordable, comme en 2004, lorsque l’ALCS a réussi à ramener le coût mensuel des

médicaments de 12.000 à 400 DH ! Notons que le ministère de la Santé offre gratuitement le traitement pour les personnes ne bénéficiant pas d’une assurance maladie en prenant en charge 50% de la trithérapie, le reste étant financé par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Cette année, la campagne de sensibi-lisation de l’ALCS s’est déroulée du 6 au 31 décembre avec la diffusion de la 3e édition du Sidaction le 17 décembre (sur la chaîne 2M), une soirée qui s’est clôturée avec plus de 13,3 millions de dirhams récoltés pour la prévention du VIH et pour la prise en charge des

personnes atteintes. Une partie de ces fonds sera allouée au financement des projets de recherche scientifique ap-pliquée et aux programmes des par-tenaires concernés. Pour le Sidaction 2010, avait été choisi le thème «Elar-gir l’accès au dépistage» pour rendre le dépistage accessible à tous et inciter les gens à effectuer le test de dépistage. En effet, dans notre pays il y a une in-suffisance de diagnostic des personnes ayant une infection à VIH avec une es-timation de plus de 25000 porteurs du virus qui s’ignorent et qui continuent à le transmettre sans le savoir et qui, de ce fait, ne seront diagnostiqués qu’à un stade trop tardif.

Lutte Contre Le sida au maroCLe dépistage pour préVenir La maLadie

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afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.

Les LaxatiFsLes laxatifs sont indiqués dans le traitement des constipations organiques ou fonctionnelles, lors d’explorations radiologiques, dans cer-taines affections ano-rectales et pour favoriser et/ou provoquer l’évacuation des matières fécales. Il est conseillé d’associer aux traitements laxatifs un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant et d’insister sur une activité physique régulière.

Les laxatifs stimulants agissent en irritant la paroi intestinale à tel point qu’elle se contracte brutalement, entraînant l’évacuation rapide des selles. Ces laxatifs peuvent causer des lésions de la muqueuse colique lors d’une utilisation prolongée. Le traitement ne doit pas dépasser 8 à 10 jours.

Ces laxatifs utilisent plusieurs mécanismes d’action (augmentation du volume des selles, lubrification, irritation…) pour évacuer rapide-ment l’ampoule rectale. Ils sont indiqués comme traitement symptomatique des constipations rectales, notamment par dyschésie rectale et aussi en préparation aux examens endoscopiques du rectum et du colon. Les laxatifs par voie rectale ne doivent pas être utilisés en cas de poussées hémorroïdaires, fissures anales ou inflammation (anites, rectites). Une utilisation prolongée provoque le risque de rectite. Ils doivent être administrés 15 à 20 minutes avant le moment choisi pour l’exonération.

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

Cps b 30 Cps b 20

CARBACTIVE Polymédic 28,55

MUCINUM Maphar 21,20

PURSENNIDE Novartis/Laprophan 16,90

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

Cps gastro résistants b 30 FL 30mL + bLister 4 Cps

CONTALAX Maphar 12,35

PREPACOL Maphar 17,95

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

GEL RECTAL. B 6 TUBES CANULES UNIDOSE

MICROLAX Maphar 21,10

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

supp.ad. b 10 supp.enF. b 10 supp.nour. b 10

CRISTAL Cooper Pharma 9,00 9,00 9,00

LaxatiFs par Voie reCtaLe

LaxatiFs stimuLants

ANTHRACENIQUES

BISACODYL

LAURYLSULFO ACETATE DE NA

GLYCERINE

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SIEGE SOCIAL : 16 -18, Bd. Emile Zola - 20300 Casablanca - Maroc - Tél. : 212 5 22 54 38 38 (LG) - Fax : 212 5 22 44 43 97 - Site WEB : www.laprophan.ma / E-mail : [email protected] MARKETING MEDICAL : Km 7, Rte. de l’unité - Aïn Sebaâ - Rte. de Rabat - 20250 Casablanca - Maroc - Tél. : 212 5 22 66 33 20 (LG) - 212 5 22 66 26 42 / 43Fax : 212 5 22 66 25 89 / 97- Site WEB : www.laprophan.ma / E-mail : [email protected] INDUSTRIEL : 21, Rue des Oudaya. 20300 Casablanca - Maroc - B.P. : 3047 - Tél. : 212 5 22 61 83 83 / 212 5 22 61 82 20 / 212 5 22 61 81 60 - Fax : 212 5 22 62 08 04Site WEB : www.laprophan.ma - E-mail : [email protected]

FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS - Comprimés effervescents dosés à 25 mg en boîte de 30 (2 tubes de 15 comprimés). - Comprimés dispersibles dosés à 25 mg en boîtes de 30 comprimés - Gélules dosées à 25 mg(imprimé « DI-INDO 25 mg ») ivoireorange en boîtes de 30 gélules - Suppositoires dosés à 50 mg en boîtes de 10 suppositoires - Suppositoires dosés à 100 mg en boîtes de 10 suppositoires COMPOSITION . DI-INDO Comprimés effervescents à25 mg Indométacine calcique pentahydrate 25 mg Excipient : qsp un comprimé effervescent. . DI-INDO Comprimés dispersibles à 25 mg Indométacine calcique pentahydrate 25 mg Excipient : qsp un comprimé dispersible. . DI-INDO Gélules à 25 mgIndométacine calcique pentahydrate 25 mg Excipient : qsp une gélule . DI-INDO Suppositoires à 50 mg Indométacine calcique pentahydrate 50 mg . DI-INDO Suppositoires à 100 mg Indométacine calcique pentahydrate 100 mg Excipient : qsp un suppositoireCLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE Anti-inflammatoire non stéroïdien. INDICATIONS THERAPEUTIQUES DI-INDO® inhibiteur préférentiel de la COX-2 est préconisé commeanti-inflammatoire dans : A/ Pathologies douloureuses etinflammatoires chroniques : - Spondylarthrite ankylosante - Polyarthrite rhumatoïde - Arthroses invalidantes et douloureuses B/ Le traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des : - Rhumatismes abarticulaires (périarthritesscapulo-humérales, tendinites, bursites) - Arthrites microcristallines - Radiculalgies sévères - Arthrose. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Posologie La dose journalière habituelle est de 50 à 200 mg - Voie orale : 2 à 6 gélules ou comprimésdispersibles ou comprimés effervescents en doses fractionnées par jour. - Suppositoires : 1 à 2 suppositoires à 50 mg par jour ou 1 suppositoire à 100 mg par jour (le soir au coucher). - La posologie peut exceptionnellement atteindre 200 mg de DI-INDO®notamment en cas d’arthrite microcristalline : 150 mg à 200 mg en doses fractionnées jusqu’à disparition de la douleur. - Une dose plus élevée pouvant aller jusqu’à 100 mg de DI-INDO® est envisageable chez les malades présentant des douleurs nocturneset/ou avec raideur matinale. - Réduire la posologie en cas d’insuffisance rénale. Mode et voie d’administration - Les formes orales doivent être prises au milieu des repas - Se laver les mains après manipulation du suppositoire. CONTRE INDICATIONS- Hypersensibilité avérée à l'indométacine et aux substances d'activité proche telles qu'autres AINS, aspirine - Ulcère gastroduodénal en évolution - Antécédent d’allergie à l’un des excipients - Hémorragie gastro-intestinale - Insuffisance hépatocellulairesévère - Insuffisance rénale sévère - Antécédents récents de rectite ou de rectorragies (lié à la forme suppositoire) - Femme enceinte (à partir du 5ème mois révolu) - Enfant de moins de 15 ans. MISES EN GARDE ET PRECAUTION D’EMPLOIMISES EN GARDE En raison de la présence de lactose, les comprimés dispersibles et les gélules ne peuvent être administrés en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.Prendre en compte la teneur en sodium présent dans les comprimés effervescents chez les patients suivant un régime désodé strict. En raison de la gravité possible des manifestations gastrointestinales, notamment chez les malades soumis à un traitementanticoagulant, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive; en cas d’hémorragie gastrointestinale, interrompre le traitement. PRECAUTIONS D’EMPLOI - Antécédents digestifs (ulcère gastro-duodénal,hernie hiatale, hémorragie digestive...) - Antécédents allergiques (asthme, rhinite allergique) - Troubles neurologiques (épilepsie, maladie de Parkinson) - Anomalies de fonctionnement des reins, du foie - Insuffisance cardiaque INTERACTIONS MEDICAMENTEUSESNe pas associer DI-INDO® : - avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, l’aspirine ou autres salicylés - avec les anticoagulants oraux, l’héparine, le diflunisal, le lithium, le méthotrexate, la ticlopidine - avec les médicaments utilisés contre l’hypertensionartérielle - avec la ciclosporine, la digoxine. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Grossesse La prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse. En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitéeset qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois. Une prise par inadvertance au-delà de 24 semaines d’aménorrhée nécessite une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon leterme d’exposition. Allaitement Les AINS passent dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite. CONDUCTEURS ET UTILISATEURS DE MACHINES Prévenir les patients de l’apparitionpossible de somnolence, vertiges et troubles visuels. EFFETS INDESIRABLES - Gastro-intestinaux : nausées, vomissements, douleurs abdominales - Neuro-sensoriels : céphalées, vertiges, asthénie, étourdissements- Cutanés : éruption, prurit - Plus rarement : réactions allergiques, asthme, vision floue, bourdonnements d’oreilles, gynécomastie - Locaux (suppositoires) : brûlures rectales, prurit, ténesme, rectorragies. SURDOSAGE . Gélule, comprimé dispersible,comprimé effervescent : - Transfert immédiat en milieu hospitalier - Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique - Charbon activé pour diminuer l’absorption de l’indométacine - Traitement symptomatique. . Suppositoire Bien que la formesuppositoire limite les risques de surdosage, un transfert en milieu hospitalier est nécessaire. PHARMACODYNAMIE DI-INDO® est un anti-inflammatoire non stéroïdien, inhibiteur préferentiel de la cyclo-oxygénase 2 (COX-2). L'Indométacine calciquepentahydrate (DI-INDO®), est un des antiinflammatoires non stéroïdiens les plus efficaces cliniquement, et un des plus puissants inhibiteurs de la cyclo-oxygénase biologiquement. Le mode d'action des AINS y compris le DI-INDO®, repose principalementsur l'inhibition de la biosynthèse des prostaglandines (responsables en partie des phénomènes inflammatoires). Par ailleurs, une étude de biologie moléculaire comparant DI-INDO® à l’Indométacine a permis de constater que l’Indométacine CalciquePentahydrate (DI-INDO®) a inhibé la COX2 de façon comparable à l’Indométacine, ce qui confirme une efficacité antiinflammatoire identique révélée par l’étude clinique. Concernant la COX1, l’Indométacine Calcique Pentahydrate est moins affinevis-à-vis de l’enzyme : la IC50 est 6 fois supérieure à celle de l’Indométacine. L’encombrement stérique dû à la structure de l’Indométacine Calcique Pentahydrate perturbe probablement la liaison à la COX1 (alors que le site de la COX2 supporte lesgroupes volumineux). EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE . Comprimé dispersible : lactose - sodium : environ 0,56 mg de sodium par comprimé . Gélule : lactose - sodium : environ 0,950 mg de sodium par gélule . Comprimé effervescent : sodiumenviron 594 mg de sodium par comprimé effervescent CONSERVATION - Ne pas dépasser la date limite d’utilisation figurant sur le conditionnement extérieur - Suppositoires à l’abri de la chaleur (température inférieure à 25°C) - Gélules à l’abri de lachaleur (température inférieure à 25°C). - Comprimés dispersibles et comprimés effervescents à l’abri de la chaleur (température inférieure à 25°C) et à l’abri de l’humidité. Liste I

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afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.

Ces laxatifs agissent en augmentant l’hydratation et le volume du bol alimentaire par effet osmotique. Ils sont indiqués en cas de constipa-tion, d’encéphalopathie hépatique ou comme traitement symptomatique des troubles fonctionnels intestinaux pour certaines spécialités. Les laxatifs osmotiques sont contre-indiqués dans le syndrome occlusif ou sub-occlusif, dans le syndrome douloureux abdominal d’ori-gine inconnue ou dans les colopathies inflammatoires. Il est conseillé de prendre ces médicaments le matin.

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

gra.enrob. b 15 sach.

NORMACOL Cooper Pharma 34,30

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

pps.buV. Fl 200 ml pps.buV. b 10 sach. pps.buV. b 20 sach.

DUPHALAC ABBOTT 49,35 71,40

LACTULAX Galénica 37,75

LAEVOLAC Sothéma 45,00 37,00 70,00

OSMOLAX Synthemédic 36,00

TRANSILAC Bottu 71,40

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

pps.buV. b 20 sach. pps.buV. b 4 sach.

FORLAX Beaufour-Ipsen/Maphar 73,50

FORTRANS Maphar 142,20

MOVICOL Cooper Pharma 73,20

Les mucilages augmentent le volume et la consistance des selles ce qui se traduit par la stimulation du péristaltisme intestinal. Ils agissent après un délai de 2 à 3 jours. L’usage de ces médicaments nécessite l’absorption de grande quantité d’eau après chaque prise et il peuvent engendrer un ballonnement intestinal au début du traitement. Ne pas utiliser de façon prolongée.

LaxatiFs muCiLagineux et muCiLages

LaxatiFs osmotiques

GOMME DE STERCULIA

LACTULOSE

POLYETHYLENE GLYCOL (MACROGOL)

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

susp.buV.FL 260 mL

OSMOSINE Ipharma 34,00

HYDROXYDE DE MAGNESIUM

spécialité Laboratoiresprésentation / ppm (en dirhams)

pps.buV b 20 sach.

REGULAX Galénica 56,50

POUDRE DE TEGUMENTS D’ISPAGHUL

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P our les parents, y a-t-il un signe

plus révélateur de fièvre que lorsque leur en-

fant est chaud au toucher, grognon,

fatigué, pleurnichant pour rien? Les moins

avertis vous diront non. Mais les spécialistes voient

les choses autrement : la tempéra-ture de l’enfant varie normalement de 36° à 38°C, en fonction de son activité et des moments de la jour-née dans la mesure où elle sera plus basse le matin et plus élevée en fin d’après-midi.

Partant, on ne considère qu’un en-fant normalement couvert fait de la fièvre que si sa température dépasse 38°C en l’absence d’activité phy-sique intense et dans une tempéra-ture ambiante tempérée. Très fré-quente chez le sujet jeune, la fièvre est rarement le seul signe d’une maladie grave et/ou pourvoyeuse de complications. Elle disparaît généralement sans même que l’on recoure à un traitement antipyré-tique. En revanche, si elle persiste plusieurs jours ou si elle est mal sup-portée par l’enfant, l’intervention du médecin devient nécessaire.

La fièvre, signe de défense…

La température peut être prise

dans la bouche, le rectum, sous le bras (aisselle) ou dans l’oreille. La méthode de référence pour mesu-rer la température corporelle est le thermomètre électronique par voie rectale. On peut également utiliser les bandeaux à cristaux liquides à apposer sur le front, le thermomètre électronique par voie buccale ou axillaire et le thermomètre à infra-rouge, généralement utilisé par voie auriculaire, qui présente l’avantage d’un temps de prise très rapide. Le thermomètre utilisé importe peu. Néanmoins, il est recommandé d’employer des embouts protecteurs en plastique et de bien les nettoyer à l’eau fraîche et savonneuse après chaque usage. Ces mesures permet-tent de prévenir la contamination.

une sonnette d’aLarme utiLeLA FIèvRE CHEz L’ENFANT

réAction nAturelle de l’orgAnisme contre l’infection, lA fièvre chez le sujet jeune est souvent perçue comme un dAnger qu’on doit juguler à l’Aide d’Antipyrétiques. de récentes

recommAndAtions préconisent plus l’AméliorAtion du confort du jeune fiévreux que lA recherche systémAtique de l’Apyrexie.

avec la collaboration du Pr ahmed aziz BouSFIHa, Professeur de Pédiatrie.

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Vu les spécificités de chacune des mé-thodes de prise de température dispo-nibles, bon nombre d’experts considè-rent la fièvre comme une température au-dessus de 37,8°C (orale) ou 38,3°C (rectale).Lorsqu’un enfant a de la fièvre, c’est que son organisme se défend contre une agression soit extérieure, soit de lui-même. À ce moment, les cellules phagocytaires s’activent et, avec l’aide de substances pyrogènes, provoquent l’élévation de la température corpo-relle. Cette dernière permet aux glo-bules blancs de se multiplier et de combattre les bactéries, les virus et les autres toxines se trouvant dans l’orga-nisme. Lorsque la fièvre se dissipe, le corps tente d’éliminer les toxines en provoquant une toux, un écoulement nasal ou une diarrhée.Loin d’être une maladie qu’il faut obli-gatoirement éliminer, la fièvre peut être simplement une sonnette d’alarme très utile ainsi qu’un des moyens de ré-ponse de l’organisme aux infections. La fièvre peut donc avoir un impact posi-tif en cas d’infections invasives sévères (purpura infectieux, septicémie). La preuve en est que certaines infections graves non fébriles étaient associées à une augmentation de mortalité.

… et indicateur utile« La Fièvre est témoin, mais elle n’est pas complice», selon Hippocrate. Pour ce père de la médecine dans l’antiquité, elle n’est qu’un procédé naturel pour éliminer les déchets toxiques de l’or-ganisme. Mais avec le temps, sa per-ception a complètement changé. Elle n’est plus considérée comme une entité indépendante. Elle n’est plus le témoin, mais plutôt la cause de la maladie et la responsable de son évolution. Cette connotation négative et inquiétante perdure jusqu’à nos jours. C’est ce qui explique justement l’usage parfois abu-sif d’antipyrétiques. Toutefois, au cours des dernières an-nées, les données scientifiques sur la prise en charge de la fièvre chez l’en-fant ont considérablement évolué.

L’Agence française de sécurité sani-taire des produits de santé (Afssaps) a estimé nécessaire de disposer de re-commandations actualisées. Les stra-tégies de traitement doivent en effet désormais être axées sur l’amélioration du confort de l’enfant et non pas sur un abaissement systématique de la tempé-rature, la fièvre ne représentant pas, par elle-même et sauf cas très particuliers, un danger. Dans cette optique, la recherche de l’apyrexie ne constitue pas un objec-tif en soi et ne doit pas conduire à des traitements systématiques. Il est indis-pensable avant tout de recourir à des solutions «physiques» pour faire des-cendre la température et éviter qu’elle n’augmente. Les experts de cette ap-proche basée sur la confiance dans les capacités orga-niques du corps à surmonter la ma-ladie retiennent qu’il ne faut pas trop couvrir l’en-fant, qu’il faut aé-rer la pièce. Il faut également ban-nir de son régime alimentaire les produits laitiers, les protéines concen-trées (viandes, œufs, légumineuses) et les sucres raffinés (desserts, bonbons), car ils diminuent le pouvoir phagocy-taire à éliminer. Il est aussi essentiel de faire boire l’enfant régulièrement (eau, tisane) afin d’éviter la déshydra-tation. Ici, les jus de légumes dilués et les soupes sont à privilégier. Une autre façon d’hydrater l’enfant fiévreux est de lui donner un bain de 15 minutes, à une température confortable, 2 ou 3 fois par jour. Le repos est également indispensable à tout processus de gué-rison. D’autres remèdes de type ho-méopathique, efficaces, sécuritaires, économiques et sans effet secondaire, peuvent être suggérés. La limite de ces moyens physiques tient à l’inconfort de l’enfant et à leur action limitée dans le temps.

Quand l’antipyrétique devient incontournable

Les infections à l’origine des fièvres de l’enfant sont le plus souvent virales et évoluent favorablement en deux à trois jours en l’absence de tout traitement spécifique. Beaucoup plus rarement, elles correspondent à une infection bactérienne pour laquelle un traite-ment antibiotique peut se justifier. C’est le rôle du médecin de dépister ces infections d’origine probablement bactérienne et de prescrire dans cette hypothèse un antibiotique. Les infec-tions virales et bactériennes sont plus fréquentes chez le jeune enfant du fait de l’immaturité de son système immu-nitaire. Dans ce cas, la recherche de l’apyrexie ne constitue pas un objectif

en soi et ne doit pas conduire à des traitements systéma-tiques.A l’opposé, les fièvres dépas-sant généralement 41°C, dites hyperthermies malignes, donc dangereuses, sont prin-cipalement causées par une intoxication ou un coup de chaleur. Celles-ci ont besoin d’une intervention extérieure, d’un antipyrétique. Des études récentes ont montré

qu’un antipyrétique ne diminue pas le risque de convulsion et que son utilisa-tion est recommandée pour améliorer le confort de l’enfant quand la tempé-rature dépasse 38,5 °C. La recherche de la cause d’une fièvre est toujours nécessaire pour la conduite d’un traite-ment spécifique. Le spectre de la convulsion hyperther-mique était la motivation majeure des traitements proposés jusqu’à présent. Or, les experts se montrent tout à fait rassurants à ce propos. Mis à part la pathologie neurologique (méningites, encéphalites...) pouvant se compliquer de convulsions et nécessitant un traite-ment étiologique urgent, des convul-sions peuvent être observées lors d’ac-cès de fièvre, chez 2 à 5 % des enfants, jusqu’à l’âge de 5 ans, avec une inci-dence maximale entre 18 et 24 mois ;

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36 LA FIèvRE CHEz L’ENFANTune sonnette d’aLarme utiLe

Les associations ou alternance de traitements antipyrétiques n’ont pas fait la preuve de leur efficacité.

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ces enfants présentent généralement une prédisposition familiale. Il n’existe pas de données en faveur d’un effet préventif du traitement antipyrétique, sur la survenue de ces convulsions en climat fébrile. Chez les enfants ayant des antécédents de fièvre accompagnée de convulsions, le risque de récurrence est élevé au cours des deux années qui suivent le premier épisode, surtout si la première crise a eu lieu avant l’âge de 2 ans ; au-cun des médicaments, qui ont pu être étudiés versus placebo (notamment l’ibuprofène, le paracétamol, le diazé-pam, seuls ou en association), n’a dé-montré une efficacité préventive lors de son administration au moment des poussées fébriles.En pratique, trois molécules essen-tielles sont utilisées : l’ibuprofène, le paracétamol et l’aspirine. Une qua-trième, le kétoprofène (après l’âge de 6 mois), reste encore peu utilisée. Selon les données de la littérature, l’effica-cité de l’ibuprofène, du paracétamol et de l’aspirine sont identiques. En dose unique, la première de ces molé-cules aurait une efficacité majorée par rapport à l’aspirine. Cette dernière, en revanche, serait plus active sur l’acti-vité et la vigilance, propriété essentielle lorsque l’on vise le confort de l’enfant. Mais pour les spécialistes, seuls les effets indésirables doivent orienter le choix. La prescription de paracétamol n’est li-mitée que par deux contre-indications: l’hypersensibilité à la molécule et l’in-suffisance hépatocellulaire. Malgré l’absence de preuves, l’Afs-saps et le ministère de la Santé du Maroc recommandent de ne pas utili-ser l’ibuprofène en cas de varicelle. II

s’y associe des précautions d’emploi, notamment pour l’ibuprofène et les viroses (varicelle et épisodes d’allure grippale) pour l’aspirine. Les associa-tions ou alternances de ces traitements n’ont pas fait preuve de leur efficacité. Par contre, l’association augmente les effets secondaires et l’alternance fait perdre l’avantage du taux résiduel. Ce-lui-ci correspond à la concentration qui reste dans le sang 4 heures après la prise du médicament. Symptôme très fréquent chez le nour-risson et l’enfant, la fièvre exige une double démarche : diagnostique, en cas de fièvre prolongée ou aiguë, et-

thérapeutique. Sa prise en charge ini-tiale est souvent l’apanage des parents. Les connaissances, les attitudes et les pratiques des parents en matière de fièvre restent encore très insuffisantes, en particulier au sein des populations dont les niveaux socio-économiques et intellectuels sont défavorisés. L’information et l’éducation paren-tales dans notre contexte revêtent une grande importance. Ainsi, tous les in-tervenants, en particulier les profes-sionnels de la santé, doivent fournir plus d’efforts à ce niveau afin de leur permettre de gérer de façon adéquate la fièvre de leurs enfants à domicile.

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paraCétamoLil a des effets antipyrétiques et antal-giques et présente un faible risque d’interactions médicamenteuses, ce qui n’est pas le cas des ains. Mais son mode d’action n’est pas complète-ment connu.Parmi les effets indésirables retenus n La toxicité hépatique, n l’allergie,n La thrombopénie.

ainsils présentent des effets antipyré-tiques, antalgiques et anti-inflamma-toires liés à l’inhibition de la synthèse des prostaglandines. l’ibuprofène est indiqué chez l’enfant de plus de 3 mois et le kétoprofène chez l’enfant de plus de 6 mois.

NB : l’ibuprofène est utilisé à des doses antipyrétiques et non anti-inflam-matoires.

Parmi les effets indésirables retenus n L’infection des tissus mous, n des effets indésirables digestifs, n des effets indésirables rénaux, n des effets sur l’hémostase.

aspirine du fait de son mode d’action com-mun avec les ains, elle en partage les effets indésirables, notamment en ce qui concerne les risques allergique, digestif et rénal.actuellement déconseillée pour le traitement de la fièvre Parmi les effets indésirables retenus n Le syndrome de reye, n des effets sur l’hémostase,n une toxicité aiguë.

Les antipyrétiques à La Loupe

Âge méthodes recommandées

1er choix 2e choix 3e choix

0 à 2 ans Rectum (pour une mesure exacte) Aisselle (pour vérifier la présence de fièvre)

2 à 5 ans Rectum Oreille Aisselle

5 ans et + Bouche Oreille Aisselle

Méthodes de choix pour la prise de la température chez les enfants selon l’âge

LA FIèvRE CHEz L’ENFANTune sonnette d’aLarme utiLe

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Fièvre et Douleur

Nurodol®Ibuprofene

Comprimés 200 mgBoite de 20

Sirop 200 ml20 mg /ml

1 dose = 1 kg poids

La maniabilité d'utilisationgrace à la pipette graduée

en Kg

IDENTIFICATION DU MEDICAMENT a / COMPOSITION EN SUBSTANCES ACTIVES Ibuprofène 20mg…………………………….…q.s.q. 1ml de suspension buvable b/ FORME ET PRESENTATION PHARMACEUTIQUE Suspension buvable en flacon de 200ml. c/ CLASSE PHARMACO-THERAPEUTIQUE ANALGESIQUE ET ANTIPYRETIQUE. 2. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Ce médicament contient de l’ibuprofène. Il est indiqué chez le nourrisson et l’enfant de 3 mois à 12 ans (soit environ 40 kg), dans le traitement de la fièvre et/ou des douleurs telles que : maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires et courbatures.3. ATTENTION a / CONTRE-INDICA-TIONS : Ne pas utiliser ce médicament dans les cas suivants : 1 /A partir du 6 ème mois de grossesse. 2/ Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de ce médicament ou d’un médicament apparenté, notamment autre anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine. 3/ Antécédents d’allergie à l’un des constituants de ce produit. 4/ Ulcère de l’estomac ou du duodénum en évolution. 5/ Maladie grave du foie.6/ Maladie grave des reins.7/ Maladie grave du cœur.8/ Lupus érythémateux disséminé. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI AVANT D’UTILISER CE MEDICAMENT, CONSULTER VOTRE MEDECIN, EN CAS : 1/ d’antécédent d’asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (cf. contre-indications),2/ lors de la varicelle, il est prudent d’éviter l’utilisation de ce médicament.3/ De traitement anticoagulant concomitant : ce médicament peut entraîner des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perforations.4/ D’antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l’estomac ou du duodénum ancien),5/ De maladie du cœur, du foie ou du rein, 6/ D’intolérance au fructose, syndrôme de malabsorption du glucose et du galactose ou déficit en sucrase-isomaltase (maladies métaboliques rares). Ce médicament ne doit pas être utilisé en raison de la présence de saccharose et de sorbitol. AU COURS DU TRAITEMENT : 1/ En cas de troubles de la vue, PREVENIR VOTRE MEDECIN,2/ En cas d’hémorragie gastro-intestinale, ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D’URGENCE. En cas de diabète ou de régime hypoglucidique (pauvre en sucre), tenir compte de la teneur en saccharose ( 0.5 g par ml). GROSSESSE / ALLAITEMENT Ce médicament est destiné au nourrisson et à l’enfant, cependant, en cas d’utilisation dans des circonstances exceptionnelles par une femme susceptible d’être enceinte, il faut rappeler les faits suivants : Ce médicament ne sera utilisé pendant les 5 premiers mois de grossesse sur les conseils de votre médecin. A PARTIR DU 6 ème MOIS DE GROSSESSE, vous ne devez en AUCUN CAS prendre DE VOUS MEME ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves, notamment sur un plan cardio-pulmonaire et rénal, et cela, même avec une seule prise. Il peut arriver toutefois, dans des cas très particuliers, que votre gynécologue vous prescrive ce médicament. Dans ce cas, respectez STRICTEMENT l’ordonnance de votre médecin. En cas d’allaitement, l’utilisation de ce médicament est à éviter. CONDUITE DE VEHICULES ET UTILISATION DE MACHINES Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des vertiges et des troubles de la vue. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si votre enfant a pris récemment un autre médicament, notamment des anticoagulants oraux, d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens y compris l’aspirine et ses dérivés à fortes doses, de l’héparine injectable, du kayexalate, du lithium, du méthotrexate à fortes doses (supérieures à 15 mg par semaine) et de la ticlopidine. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Voie orale RESERVE AU NOURRISSON ET A L’ENFANT, DE 3 MOIS A 12 ANS (SOIT ENVIRON 40 Kg), Ce médicament n’est pas recommandé pour les enfants dont le poids est inférieur à 7kg La posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 à4 prises sans dépasser 30mg/kg/jour.L’administration de nurodol se fait par une pipette graduée une dose par Kg. Bien agiter le flacon avant l’emploi. Faire boire de l’eau après absorption de la suspension. Le prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre, elles doivent être espacées d’au moins 6 heures. Durée du traitement : si la douleur persiste plus de 5 jours ou la fièvre plus de 3 jours, ou si elles s’aggravent ou en cas de survenue d’un nouveau trouble, en informer votre médecin. Si vous avez donné plus de Nurodol ENFANTS ET NOURRISSONS 20mg /ml suspension buvable en flacon que vous n’auriez dû, consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Si vous oubliez de donner Nurodol ENFANTS ET NOURRISSONS 20mg/ml suspension buvable en flacon : ne donnez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oubliée de donner. EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS Comme tout médicament, Nurodol ENFANTS ET NOURRISSONS 20 mg /ml suspension buvable en flacon est susceptible d’avoir des effets indésirables. sensation de picotement dans la bouche et/ou dans la gorge : faire boire de l’eau, réactions allergiques : cutanées (éruption sur la peau, allergie cutanée, démangeaisons, œdème, aggravation d’urticaire chronique), respiratoires (crise d’asthme), générales (brusque gonflement du visage et du cou : œdème de Quincke), Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie digestive (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir), celle-ci est d’autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée, il peut exceptionnellement être observé des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements et de raideur de la nuque. Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin. En cas de varicelle, il peut exceptionnellement être observé une infection grave de la peau. Exceptionnellement, vertiges, maux de tête, rares troubles de la vue, diminution importante des urines. Quelques rares modifications biologiques peuvent nécessiter éventuellement un contrôle des bilans sanguin, hépatique et rénal : troubles du fonctionnement des reins, taux anormalement bas de certains éléments du sang pouvant se traduire par pâleur ou fatigue intense (globules rouges), signes d’infection ou fièvre inexpliquée (globules blancs), troubles transitoires du fonctionnement du foie, si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien. LISTE DES EXCIPIENTS AYANT UN EFFET NOTOIRE Saccharose, sorbitol, glycérol, rouge cochenille A. CONDITIONS DE CONSERVATION Ce médicament est à conserver à une température comprise entre +4° C et + 30°C. Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption figurant sur le conditionnement du produit.

NOUVEAU

Laboratoire SYNTHEMEDIC22-22, Rue Zoubeir Bnou El Aouam Roches Noires - Casablanca A.Benkabou, Pharmacien Responsable

Tél: 05 22 40 47 90 / 92 - Fax : 05 22 40 45 79

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« les hommes sont importAnts pAr ce qu’ils font et non pAr ce qu’ils disent », Albert cAmus nous le rAppelle et

le pr lAhoucine bArrou, chef de service du dépArtement Anesthésie du chu ibn rochd, nous le démontre.

à trAvers lA smAr, qu’il préside, l’Anesthésie-réAnimAtion à moindre risque est de plus en plus possible, même dAns un pAys en développement où les problèmes de formAtion

et d’informAtion s’imposent plus que le mAnque de moyens mAtériels. cAr Avec cet Acteur de lA sAnté

fortement engAgé dAns les débAts sAnitAires du pAys, les Actions structurAntes résident AvAnt tout dAns lA professionnAlisAtion et lA restructurAtion du secteur

Ainsi que dAns son mode de fonctionnement.

BarrouLAHOUCINE

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interVieW 41

PR LAHOUCINE BARROU, CHEF DE SERVICE DéPARTEMENTANESTHéSIE DU CHU IBN ROCHD.

« à Côté de La Formation des médeCins, La médiCaLisation de L’anesthésie-réanimation est Le Critère essentieL de La séCurité

des patients. »

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doctinews. quels sont les temps forts de la société marocaine d’anesthésie- réanimation depuis sa création?Le professeur Lahoucine barrou. À un moment où l’anesthésiste ne bénéfi-ciait d’aucune reconnaissance, la créa-tion en 1984 de la SMAR constitue en elle-même un acquis de taille pour cette jeune discipline. Le projet était l’œuvre d’une poignée d’anesthésistes réanimateurs exerçant à Casablanca et à Rabat, tous animés par la volonté de permettre à cette discipline d’accéder à la place qu’elle mérite parmi les autres spécialités. Aujourd’hui, on compte plus de 500 spécialistes dont au moins un dans chaque ville du Royaume. L’évolu-tion est donc importante, qualitative-ment et quantitativement. La SMAR ne compte pas s’arrêter à ces résultats prometteurs. Elle ne cesse de travailler pour concrétiser son objectif principal qui est la réduction de la morbi-morta-lité liée à l’anesthésie.

est-il possible de dresser un rapide bilan de l’état actuel de l’anesthésie- réanimation au maroc ?L’anesthésiste réanimateur est devenu un partenaire médico-chirurgical in-contournable. Sa contribution est si-gnificative dans l’amélioration de la prise en charge des problèmes sanitaires liés à l’allongement de l’espérance de vie dont la polymédication et l’augmenta-tion des maladies et des facteurs de risque. Cette remarquable contribution est principalement liée à la formation reçue qui est avant tout médico-chirur-gicale et pluridisciplinaire.

Comment améliorer la sécurité des patients en anesthésie-réanimation au maroc?La sécurité des patients en anesthésie-réanimation au Maroc est justement le cheval de bataille de la SMAR. L’objec-tif principal est d’éviter les décès lors de cet acte médical étant donné que l’anes-thésie-réanimation n’est pas une théra-peutique, mais plutôt un acte qui la per-met. Donc, il est difficile de concevoir qu’un acte permissif puisse causer un décès. Et c’est là que réside tout l’intérêt accordé à ce volet.

La SMAR a déjà édité en 2007 des re-commandations pour mieux amélio-rer la sécurité en anesthésie. Briève-ment, ces mesures s’articulent autour de quatre points essentiels, à savoir la culture du risque, le potentiel humain, les moyens matériels et l’organisation. L’objectif est d’arriver à harmoniser l’organisation et l’équipement des sites d’anesthésie tous secteurs confondus (libéral, public, semi-public et univer-sitaire) et à l’échelle nationale.

quelles sont les grandes orientations futures de la smar?À la préoccupation majeure que je viens de mentionner, la SMAR œuvre en continu pour consolider l’acquis. Déve-lopper la discipline occupe une place de choix parmi ses orientations futures. Il en est de même de sa médicalisation car pour une meilleure sécurité du patient, il faut que le médecin et l’infirmier anesthésistes travaillent conjointement pour éviter tout risque au moment de l’intervention chirurgicale. L’élaboration de référentiels sur la pra-tique de la réanimation est tout aussi impor-tante. Elle répond à une nécessité qui s’impose de plus en plus face aux besoins accrus de la population dans ce do-maine. À cela s’ajoute la formation continue des praticiens pour une ac-tualisation permanente de leurs connaissances.

La douleur est l’un des domaines où vous êtes également très actifs. selon vous, comment est-elle perçue actuellement par les malades et par le corps soignant ?Le droit de ne pas souffrir est de plus en plus pris en compte tant par le patient que par le personnel soignant. Un tel acquis est obtenu grâce aux formations dispensées dans les facultés de méde-cine et aux rencontres scientifiques dé-diées à cette question. La création de comités scientifiques de lutte contre la douleur dans tous les CHU du pays a également donné un nouvel élan aux

efforts déployés dans ce domaine. Une des missions de ces comités est l’in-formation et la sensibilisation tant du grand public que des ressources médi-cales et paramédicales confrontées à cette problématique sanitaire.

quelle part accorde-t-on à la prise en charge de la douleur et aux soins palliatifs dans notre système de soins, sachant que sous d’autres cieux ils constituent un des critères d’évaluation de la qualité des soins offerts aux malades ?On est encore loin de ce qui se fait ailleurs. Mais le chemin menant à cette qualité de prise en charge est déjà en-tamé, notamment par la formation de compétences humaines qualifiées et spécialisées.Parallèlement à ces efforts, l’association Lalla Salma de lutte contre le cancer a mis en place un projet spécifique très prometteur. Ce plan comporte notam-ment l’implantation de centres anti-douleur dans chaque ville du Royaume. En plus de celui de Rabat, déjà inau-

guré, et de Casablanca en cours de réalisation, d’autres structures spécialisées verront le jour à Oujda, à Tan-ger et à Marrakech, par exemple.

avec la mise en place du plan national de prévention et de contrôle du cancer, on s’attendait à un allègement des procédures

administratives qui régissent la prescription de la morphine. qu’en est-il réellement ?L’allégement des procédures adminis-tratives qui régissent la prescription de la morphine ne manquera pas d’avoir lieu en concomitance avec les disposi-tifs mis en place à l’échelle nationale. Personnellement, je pense que le pro-blème réside en particulier dans l’ap-préhension des médecins à prescrire de la morphine. Encore considérée comme un stupéfiant, ils sont peu nombreux à vouloir disposer d’un carnet à souche.

DIMINUER LA MORBIDITé ET LA MORTALITé LIéES à L’ANESTHéSIE-RéANIMATION, UNE PRIORITé DE LA DISCIPLINE.

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Donc, la priorité des priorités est de combattre cette phobie. Une fois ce cap dépassé, les entraves administratives disparaîtront progressivement.

quel est votre point de vue sur le médicament en général, sur sa qualité et son accessibilité dans notre pays?De manière générale, l’accès au médi-cament au Maroc est encore difficile, en particulier en cas de maladie lourde et chronique. Cette inaccessibilité est liée au prix élevé du médicament, même sous forme de générique, pour la ma-jorité de nos concitoyens. L’absence de couverture médicale généralisée fait davantage ressortir cet état de chose. D’où les cas importants d’inobservance, voire d’abandon de traitement.

notre système de soins est appelé à prendre en charge des pathologies complexes et lourdes. Comment voyez-vous l’état d’avancement du projet de couverture médicale pour l’atteinte de cet objectif ?

L’instauration d’un système de couver-ture médicale est l’un des projets phares de notre pays. Grâce à ce projet d’enver-gure, ce sont des milliers de Marocains qui bénéficient actuellement de soins de santé. Ainsi, tout en cherchant à le généraliser comme prévu, il faut aussi chercher à revoir les modalités de son fonctionnement afin de garantir sa pé-rennité. Il y va de la qualité des soins proposés aux malades.

pour garantir une bonne gestion/programmation de la demande en évolution des patients, des professionnels de la santé et des financeurs, quelles sont, selon vous, les mesures à mettre en place ?Cette programmation ne peut être atteinte que par la définition de pro-tocoles de soins et l’actualisation des nomenclatures, d’ailleurs en cours d’élaboration. Mais la réussite de ces démarches reste aussi tributaire de l’amélioration de la qualité de vie des citoyens en termes de revenus.

Sans oublier la généralisation de la cou-verture médicale à toutes les catégories sociales du pays.

en votre qualité de président de la smar, qu’apportent réellement les sociétés savantes en matière d’information et de sensibilisation sanitaires de la population marocaine ?Il est certain que les sociétés savantes jouent un rôle important dans l’infor-mation et la sensibilisation du grand public à travers le développement de leur spécialité médicale et le maintien des compétences.S’inscrivant dans cette optique, la SMAR a édité un guide destiné à ré-pondre aux différentes interrogations des patients au sujet de l’anesthésie. Elle a même réalisé un film qui verra le jour très prochainement. Intitulé « L’anesthésie expliquée au public », cette production audiovisuelle décrit de ma-nière didactique et simple toutes les étapes de l’anesthésie.

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A u Maroc, 80% des handicaps sont dus à des maladies du sys-tème nerveux : les traumatismes cranio-cérébraux et de la colonne

vertébrale sont la principale cause de mortalité et de morbidité dans la popu-lation âgée de moins 40 ans. On compte 150 à 200 cas/100 000 habitants causant la mortalité ou des séquelles lourdes dans plus de 30% des cas. Les accidents vasculaires cérébraux sont la troisième cause de mortalité après le cancer et les maladies cardio-vasculaires. L’épilepsie aboutit vite à des troubles psychiatriques en absence de traitement et il y a environ 300 000 personnes épileptiques au Ma-roc. Les malformations du système ner-veux sont toujours fréquentes au Maroc alors qu’elles peuvent disparaître grâce à la prévention et au diagnostic anténatal (comme en Europe). Plus de 800 nou-veaux cas de tumeurs du système ner-veux (y compris des tumeurs malignes ou cancers du cerveau) sont diagnostiqués chaque année dans notre pays… Pour

toutes ces maladies, et bien plus encore, les moyens de prévention, de traitement (de moins en moins agressifs) et de ré-habilitation existent. Ces techniques étaient malheureusement peu ou pas dé-veloppées dans notre pays, obligeant les patients qui pouvaient se le permettre fi-nancièrement de se rendre dans des pays étrangers pour se soigner.

soLution nationaLe aux normes internationaLesDevenue une nécessité à l’échelle natio-nale, le CNRNS a été créé par la Fonda-tion Hassan II pour la Prévention et la Lutte Contre les Maladies du Système Nerveux en collaboration avec le minis-tère de la Santé et le Centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat, afin de pallier le dé-ficit de notre pays en matière de réhabi-litation et de physiothérapie des patients atteints de maladies du système nerveux en période aiguë. Grâce à ses services modernes et ses équipements sophisti-qués, le CNRNS est capable d’accueillir

ceux qui n’ont pas les moyens d’aller se soigner à l’étranger et de leur offrir des soins de qualité.En effet, ce centre a accordé la prio-rité aux techniques de prise en charge des maladies du système nerveux qui n’étaient pas encore développées au Ma-roc. Grâce à ses unités de soins et d’ex-ploration, le CNRNS a rendu accessible à toute la population marocaine des mé-thodes thérapeutiques de pointe intro-duites, pour la plupart, pour la première fois au Maroc : l’unité de radiochirurgie est équipée d’un appareil Gamma Knife Perfexion, une technologie performante permettant de traiter certaines lésions intracérébrales en une opération unique à crâne fermé tout en évitant les compli-cations de la neurochirurgie classique. L’unité de neuroradiologie avec ses tech-niques de neuroradiologie intervention-nelle (traitement percutané, non invasif et sans intervention chirurgicale) est destinée au diagnostic et au traitement des maladies vasculaires et des tumeurs

Le Centre nationaL de réhabiLitation et de neurosCienCes

«Cnrns»

le centre nAtionAl de réhAbilitAtion et des neurosciences (cnrns), étAblissement d’envergure internAtionAle ouvert en 2008, à

rAbAt et devenu pleinement opérAtionnel en septembre 2010, est le premier du genre en Afrique et dAns le monde ArAbe dAns le

domAine de lA prise en chArge de mAlAdies du système nerveux et pour lA promotion de lA recherche en neurosciences.

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du système nerveux, maladies fréquentes, responsables de handicaps neurologiques nécessitant une prise en charge urgente. L’unité de neurophysiologie aide à pré-parer les malades à la neurochirurgie fonctionnelle (chirurgie de la maladie de Parkinson, chirurgie de l’épilepsie, chirurgie de la douleur). Cette unité permet non seulement la réa-lisation des biopsies cérébrales de lésions profondes ou situées en zones hautement fonctionnelles, mais également la réalisa-tion de gestes thérapeutiques comme la ventriculostomie sous guidage endosco-pique en cas d’hydrocéphalie obstructive, l’implantation de matériel radioactif au sein de tumeurs ou de kystes cérébraux ou le guidage dans certains cas de chirur-gie à ciel ouvert. Le bloc opératoire, pourvu du système de neuronavigation, permet, sans invasion, le repérage des lésions à l’intérieur du crâne du patient grâce au guidage par ordinateur. Sans oublier l’unité de réhabilitation avec un plateau technique pour la kinésithérapie, la physiothérapie et l’orthophonie, des ateliers d’ergothérapie et d’appareillage,

l’unité des accidents vasculaires céré-braux, l’unité d’hospitalisation, l’unité de réanimation pour les soins médico-chirurgicaux, le laboratoire d’analyses biologiques et de neuropa-thologie… en somme, des structures qui n’ont rien à envier à celles des pays dé-veloppés !

un Centre pour promouVoir La reCherChe en neurosCienCesLe CNRNS se veut éga-lement un véritable insti-tut africain pour la mise à niveau de la recherche en neurosciences et pour pro-mouvoir la recherche et la formation sur les maladies du système nerveux. Grâce à son unité de recherche et de formation continue dotée d’une salle de cours (de 80 places) avec système de liaison vidéo avec les blocs opératoires, une bibliothèque équipée

d’une vidéothèque, d’un service de docu-mentation et d’un laboratoire pour la re-cherche sur l’épidémiologie des maladies du système nerveux, afin de préparer les

programmes de préven-tion, le CNRNS est en mesure de proposer une formation de haut niveau aux jeunes professionnels marocains et africains à des coûts 2 à 3 fois moins élevés que dans les pays développés. Intégré au CHU Ibn Sina par une convention signée entre ce dernier, le minis-tère de la Santé et la Fon-dation, ce centre pourra former les spécialités dans un climat culturel et dans un langage plus proche des communautés où ces professionnels vont exer-cer leur spécialité à l’issue

de leur stage, ce qui contribue à limiter la fuite des cerveaux.

Les patients atteints de maladies du système nerveux n’ont plus à être transférés à l’étranger puisqu’ils sont pris en charge par le CNRNS.

la création de ce centre répond aux Hautes directives royales comme maillon central d’un « Programme na-tional de la Prévention de l’Handicap au Maroc ». elle répond également à un vœu des institutions internationales (fédération Mondiale des sociétés

de neurochirurgie et organisa-tion Mondiale de la santé) qui ont choisi le Maroc comme centre de référence pour la formation des

neurochirurgiens africains. en effet, le département de neurochirurgie de

l’Université Mohammed V souissi a été accrédité en 2002 par la W.f.n.s. (World federation of neurosurgical societies) et le comité des experts en neuro-chirurgie auprès de l’o.M.s., comme « centre de référence pour la formation des neurochirurgiens africains ». c’est un centre qui prend en charge les gens atteints de maladies du système nerveux et qui se veut complémentaire de l’Hôpital des spécialités de rabat par la mise en place d’équipements et

de techniques de pointe du diagnostic et du traitement que l’ensemble des praticiens de cet hôpital n’arrive pas à obtenir actuellement par le budget de l’etat. de plus, le cnrns est géré par la fondation Hassan ii pour la Préven-tion et la lutte contre les Maladies du système nerveux, en partenariat avec le cHU ibn sina sur la base d’une convention signée entre ce dernier et la fondation le 18 avril 2003. ce mode de gestion privé à but non lucratif, expérimenté pendant plus de 20 ans à travers la gestion de l’unité d’irM installée par la fondation au sein de l’Hôpital des spécialités depuis 1993, permet de réduire le coût des presta-tions pour être à la portée des patients.

point de Vue du pr abdesLam eL KhamLiChi, CheF de serViCe de neuroChirurgie à L’hôpitaL des spéCiaLités et direCteur de L’unité de Formation et de reCherChe (uFr) de neuroChirurgie.

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E n Australie, sa terre d’origine, l’eu-calyptus est considéré comme un emblème ! Et pour le koala, un des animaux fétiches de ce conti-

nent, il représente une source exclusive de nourriture. Considéré comme un arbre de reboisement par excellence, il regroupe près de 600 espèces différentes que seul l’écrivain australien Murray Bail, en bo-taniste scrupuleux et lauréat en 1999 du prestigieux «  Commonwealth Writers Prize » pour « Eucalyptus », a peut-être su décrire.Bel arbre de 30 à 35 mètres de haut, l’eu-calyptus a un tronc droit, lisse, grisâtre,

et porte des rameaux dressés. Ses feuilles persistantes sont d’abord bleu-vert puis vertes et les étamines de ses fleurs sont blanches. De la famille des myrtacées, le nom de cette espèce botanique d’origine latine signifie « bien couvert » (eu : bien; kaluptos : couvert) en référence à son ca-lice qui reste fermé jusque après la florai-son.Des terres australiennes où il est né, l’eu-calyptus a fait une entrée spectaculaire dans les autres régions du monde. Sa croissance rapide, son odeur aromatique qui éloigne les insectes, son pouvoir ab-sorbant de l’humidité, ont constitué au-

tant d’atouts en faveur de son introduc-tion dans la région méditerranéenne pour assainir les étendues marécageuses qui s’y trouvaient. En plus de son rôle éminent dans l’équi-libre écologique, l’eucalyptus est égale-ment efficace contre les affections qui surviennent en hiver, saison durant la-quelle prolifèrent et se transmettent nombre de germes.

L’arbre star de L’hiVerC’est à l’eucalyptol que l’eucalyptus doit ses propriétés bénéfiques. À côté de cette principale substance, les feuilles d’euca-

L’euCaLyptus

VeCteur de santé et de bien-êtreremède Aborigène connu depuis des milliers d’Années, l’eucAlyptus est

un Arbre qui, en plus de guérir, confère force et tonus à ses utilisAteurs. ses usAges sont multiples et ses vertus médicAles justifient lArgement

sA plAce dAns lA phArmAcopée internAtionAle.

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aLternatiVe 47

lyptus renferment des glandes qui pro-duisent de l’huile en quantité importante. Tout en préservant l’immunité de l’orga-nisme, cette plante qui aide à déconges-tionner les voies respiratoires est égale-ment efficace contre les maux de gorge; elle agit comme un expectorant puissant dans les infections pulmonaires, y com-pris les pneumonies, et s’avère un bon sti-mulant de la circulation sanguine.En aromathérapie, son huile essentielle est souvent utilisée comme antiseptique et antalgique. Diluée puis appliquée sur les zones douloureuses, elle soulage rhu-matismes, raideurs, névralgies… Anti-septique, cicatrisant, véritable « antibio-tique naturel », l’eucalyptus est également utilisé pour traiter l’acné. En cas de fièvre persistante, c’est un excellent fébrifuge ayant la propriété de faire tomber rapi-dement la fièvre et de réguler la tempé-rature du corps. C’est pour cette raison qu’on retrouve cette huile essentielle dans la composition de certains supposi-toires pour enfants destinés à soigner certaines infections b r o n c h o - p u l m o -naires accompagnées de fièvre. En outre, de nombreuses mala-dies gastro-intestinales peuvent égale-

ment être soulagées grâce aux propriétés anti-infectieuses et antibactériennes de l’huile essentielle d’eucalyptus.Enfin, on reconnaît à l’eucalyptus d’autres indications moins classiques qui méritent toutefois d’être connues. C’est

le cas notamment de son action antipara-sitaire et répulsive. Son odeur éloigne les moustiques et, à titre préventif contre une éventuelle proliféra-tion de poux, il suffit de se frictionner le

cuir chevelu avec une lotion à base d’huile essentielle d’eucalyptus, de vinaigre d’al-

cool et de lavande. Il convient cependant de signaler que comme toute huile es-sentielle, l’huile d’eucalyptus est contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes ainsi que chez les personnes souffrant d’asthme. Les irritations cuta-nées occasionnées par l’huile essentielle d’eucalyptus peuvent être prévenues en l’associant à une autre huile végétale. Les spécialistes en aromathérapie recomman-dent vivement de respecter les posologies indiquées et d’éviter tout surdosage, ce dernier pouvant être à l’origine d’effets se-condaires néfastes tels que troubles gas-triques, hypotension artérielle et crises d’épilepsie. Une dose excédant les 3,5 ml peut même être fatale.

par Voie interne n Inflammation des voies respiratoiresen infusion, de 2 à 3 g. de feuilles séchées dans 150 ml d’eau bouillante durant 10 min. Boire deux tasses/jour.

par Voie externe n Inflammation des voies respiratoiresen friction, versez 20 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus dans 25 ml d’huile végétale et frictionnez-en votre poitrine 3 fois/jour.n Mal de gorgelaissez infuser durant 10 min. 2 à 3 g de feuilles séchées dans 100 ml d’eau bouillante puis rincez-vous la bouche avec la préparation 2 à 3 fois/jour.

n Hygiène buccalediluez 2 à 3 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus dans 5 ml d’alcool et ajoutez 50 ml d’eau. faites un bain de bouche 2 à 3 fois/jour.n douleurs rhumatismalesVersez 15 à 20 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus dans 25 ml d’huile végétale et frictionnez les articulations douloureuses 3 fois/jour.n Mal de têteVersez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus dans quelques gouttes d’huile végétale et frictionnez-vous les tempes ainsi que le front, en évitant soigneusement le pourtour des yeux. Pour assainir l’environnement lors des périodes à risques, diffusez dans l’atmosphère de l’huile essentielle d’esucalyptus.

L’eucalyptus est utilisé pour soulager plusieurs maux : infections pulmonaires, rhumatismes, névralgies, fièvre, acné…

pour Lutter Contre Les petits désagréments de L’hiVer,mode d’empLoi

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48Sélection

Fouzia Msefer Alaoui

La leucémie de l’enfanten mots et en images

فوزية املسفر العلوي

L e Professeur Fouzia Msefer Alaoui, pédiatre, ancien chef du Service de Pédiatrie hémato-oncologie à l’Hôpital d’Enfants

de Rabat, Fondatrice et Présidente de l’Association des parents et amis des enfants atteints de cancer « l’Avenir », a à son actif 30 ans d’expérience avec les enfants atteints de cancer durant lesquels elle a observé un problème de communication autour de l’annonce du diagnostic. Partant de ce constat, le Pr Msefer Alaoui a écrit un livre des-tiné principalement à l’enfant atteint de leucémie, mais aussi aux parents, aux autres enfants, aux étudiants en médecine, aux médecins généralistes et au grand public.« La leucémie de l’enfant, en mots et en images », tel est le titre de cet ouvrage qui vise à informer et à sen-sibiliser d’une manière simple sur la leucémie qui survient le plus souvent entre 2 et 10 ans, le garçon étant plus souvent atteint que la fille. Un livre coloré avec des dessins réalisés par deux artistes de l’Association Palette des Arts reflétant les gribouillages en-fantins de chacun de nous et, surtout, un texte fluide et clair racontant l’his-toire d’un enfant de huit ans atteint de leucémie, depuis la découverte de sa maladie jusqu’à sa guérison.

Un scénario qui représente un réel message d’espoir aux enfants malades puisqu’ils y apprennent que leur leu-cémie, ou cancer du sang, peut guérir si elle est diagnostiquée à temps et s’ils sont soignés dans des unités spé-cialisées leur prodiguant le traitement adéquat. Des encadrés ponctuent cette histoire émouvante, avec des informations sur la leucémie de l’enfant, les étapes de son diagnostic, sa prise en charge ainsi que les unités spécialisées exis-tant dans notre pays. L’auteur n’a pas oublié de souligner le rôle de la famille et celui des associa-tions dans la prise en charge de cette maladie. De plus, pour toucher un maximum de cibles, cet ouvrage est écrit en langue française en langue arabe, la traduction en arabe étant effectuée par le Pr Mhamed Harif, hématologue et pédiatre oncologue actuellement directeur du CHU de Marrakech. La préface est signée par le Pr Taya Alami, premier chirurgien pédiatre du Maroc.Notons que ce livre, entièrement fi-nancé par l’Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer, est dispo-nible gracieusement à la Maison de l’Avenir, Route de Oued Akrach, Hay Nahda II, Rabat.

titre : « la leucémie de l’enfant, en mots et en images »

auteur : le Pr fouzia Msefer alaoui

editions : empreintes editions

Nombre de pages : 54

Au mAroc, on compte 1200 cAs de cAncer chez l’enfAnt dont un tiers de leucémies ! expliquer cette mAlAdie grAve Aux jeunes pAtients et/ou Aux pArents est une

étApe délicAte. mAis lorsqu’on sAit que lA leucémie des enfAnts peut être curAble si elle est diAgnostiquée de mAnière précoce et si le trAitement est bien Approprié

Au cAs, une bonne communicAtion reste le meilleur moyen pour fAire fAce ou pour prévenir ce mAl.

une Façon simpLe et douCe pour Comprendre et Faire

FaCe à La maLadie

« La LeuCémie de L’enFant, en mots et en images »

l’auteure, le Pr Fouzia MSeFer aLaouI.

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(1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000.

(2) RCP

COMPOSITION :

INDICATIONS THERAPEUTIQUES :

PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE :

PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE :

DONNEES PRECLINIQUES:

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI :

INTERACTIONS :

EFFETS INDESIRABLES :

SURDOSAGE:

Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux.Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitementd'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avant-coureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS,dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affectionsabdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINSconsiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-34-92-92

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Détente50

photo du mois

mots - Croisesthème : La grippe

Une dame se présente chez un

ophtalmologiste avec

son fils : - C’est pour vous ou pour votre

fils? Demande l’ophtalmologiste.

- C’est pour moi. Mais je lui ai demandé de venir à cause des lettres.

Je ne sais pas lire.

Chez le médecin : - Je vais bientôt mourir, docteur ? Combien il me reste

à vivre ? - 10, répond le médecin.

- 10, mais 10 quoi ? Dix ans ?

Dix jours ? - ...10, 9, 8, 7, 6...

1 Principal symptôme de la grippe11 Caractère de gravité de la grippe A12 Parie dans le désordre13 La grippe A peut le faire14 Ne (me) pris pas pour rien16 A-t-il encore conscience ?17 En partie malfaisant19 En bas à droite20 Sombrais dans le coma22 Fils de Jacob23 Entends de travers24 Résisterait mieux à la grippe A que les enfants ?25 Dans les fonds de poche des Japonais26 Touché par la grippe27 Victimes de la contagiosité de la grippe A

1 Prenne de l’ampleur2 Mendès entre autres3 Le feront, c’est promis, au P.S.4 Conçusse5 Pire que la grippe6 Au coeur de la pandémie7 Travaux forcés8 Ses asymptotes sont perpendiculaires9 Sans effets10 Foudroyées par la grippe15 Font du tapage nocturne18 Il est parfois conseillé de mettre son mouchoir par dessus21 Entre Somme et Bresle

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EPUISEMENT

PANDEMIQUE

ARIEPTUER

INFATUAIR

SAITILLFA

SSECUVAIS

ISRAELITES

SIOMEMERE

SENINERTE

ENTRETUEES

VertiCaLement

horiZontaLement

réponse

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1 Prenne de l’ampleur2 Mendès entre autres3 Le feront, c’est promis, au P.S.4 Conçusse5 Pire que la grippe6 Au coeur de la pandémie7 Travaux forcés8 Ses asymptotes sont perpendiculaires9 Sans effets10 Foudroyées par la grippe15 Font du tapage nocturne18 Il est parfois conseillé de mettre son mouchoir par dessus21 Entre Somme et Bresle

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NOM DE LA SPECIALITE : AVAMYS. DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE : CLASSE PHARMACOLOGIQUE OU THERAPEUTIQUE : Corticoïdes. FORMES (S) PHARMACEUTIQUE (S) ET PRESENTATION (S) : Suspension pour pulvérisation nasale. Sus-

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Principe actif : : 0.0275

mgExcipients : Glucose anhydre : 2.750 mg - Cellulose dispersible : 0.825 mg - Polysorbate 80 : 0.01375 mg - Chlorure de benzalkonium : 0.0165 mg - Edétate disodique : : 50 µl. Pour une pulvérisation. Excipients à effet notoire : Chlorure de benzalkonium. INDICATIONS THERAPEU-

TIQUES : Adultes, adolescents (12 ans et plus) et enfants (de 6 à 11 ans). Avamys est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D’ADMINISTRATION :

-

lioreront grâce à une prise régulière et continue du traitement (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). La durée du traitement devra être limitée à la période d’exposition allergénique. Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La posologie initiale recommandée est de deux pulvérisations (27,5

par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine (dose journalière totale = 55 Enfants (de

6 à 11 ans) : La posologie initiale recommandée est d’une pulvérisation (27,5 microgrammes). Les enfants ne répondant pas complètement au traitement par une pulvérisation dans chaque narine une fois

par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes) peuvent augmenter la posologie à deux pulvérisations dans chaque narine en une prise par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, il est recommandé de réduire la posologie à une pulvérisation dans chaque

narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes). Enfants de moins de 6 ans : Patients

âgés : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est

nécessaire pour les patients

est nécessaire si le capuchon a été enlevé pendant 5 jours ou si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant au moins

30 jours. Après chaque utilisation, le pulvérisateur doit être nettoyé et le capuchon remis en place.CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients d’Avamys. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI :

particulière est conseillée lors du traitement chez ces patients. Ritonavir :

liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Ces effets sont variables en fonction des patients et selon les corticoïdes utilisés (Cf. Propriétés pharmacocinétiques).Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses

supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgi-

la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes de la rhinite. De plus, il conviendra d’envisager l’orientation du patient vers un pédiatre (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). En cas de suspicion d’une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recomman-

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS :

le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l’exposition systémique n’a pas entraîné de

- Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :

GROSSESSE ET ALLAITEMENT :

EFFETS INDESIRABLES : Les fréquences des effets indésirables mentionnés ci-dessous sont issues des études cliniques. La convention suivante a été utili-

: Très fréquent ≥1/10 ; Fréquent ≥1/100 à <1/10 ; Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100 ; Rare ≥1/10 000 à <1/1 000 ; Très rare <1/10 000. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très fréquent : Epistaxis. Fréquent : Ulcération nasale. L’épistaxis était en général d’inten-

sité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l’incidence d’épistaxis était supérieure lors d’une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu’à 6 semaines). Dans les études cliniques pédiatriques d’une durée allant jusqu’à 12 semaines, l’incidence d’épistaxis était simi-

SURDOSAGE : Au cours d’une étude de biodisponibilité, il n’a pas été observé d’effet indésirable systémique après administration pendant 3 jours de doses intranasales allant jusqu’à 2 640 microgrammes par jour (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). Un

surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques :

Expérience clinique : Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents :

prise par jour. Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l’administration les jours suivants. Dans chacune des quatre études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité

de vie (RQLQ = « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents : Dans les deux études réalisées, les symp-

microgrammes en une prise par jour par rapport au placebo. Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient signi-

Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants :La

la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc nasale à la dose de 110

de 110 microgrammes en une prise par jour. Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants (de moins de 6 ans) :

Propriétés pharmacocinétiques Absorption

négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 10

disponible au niveau systémique après l’administration de 110 microgrammes par voie nasale (Cf. Surdosage). Distribution

moyenne, 608 l. Métabolisme l/h) de la circulation systémique principalement par métabolisation hépatique, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17β-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique

β-carboxylique inactif. Les études in vivo : après administration par voies orale et intraveineuse, l’élimination est principalement fécale indiquant une excrétion du

heures. L’excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse. Enfants : Chez la majorité des patients, le furoate

10 pg/ml) après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes et chez seulement 6,8 % des

pg/ml et de 18,9 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans après administration de 55 microgrammes. A la dose de 110 pg/ml et de 14,4 pg/ml chez les enfants

âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont superposables à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/ml et de 21,8 pg/ml aux doses de 55 microgrammes et de 110 microgrammes.

Personnes âgées :Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (≥ 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 :

:

augmentation de la Cmax (42 %) et de l’ASC0-∞

(172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Les données de cette étude suggèrent que l’exposition moyenne attendue pour une dose de 110

Données de sécurité précliniques : Les résultats des études de toxicologie générale sont

retrouvé d’augmentation dose dépendante de l’incidence des tumeurs au cours des études menées sur 2 ans de traitement par inhalation chez les rats et les souris. CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I CONDITIONS DE CONSERVATION : Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. GlaxoSmithKline Maroc Ain

El Aouda Région de Rabat. Avamys® est une marque déposée des sociétés du Groupe GlaxoSmithKline. Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél : 212 (0) 522 48 00 02, Fax : 212 (0) 522 48 00 41