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Profession ? Ingénieur ! Une publication trimestrielle de l’Ordre National des Ingénieurs de Génie Civil N° 029 du 4 e trimestre 2018 par Kizito NGOA, Président de l’Ordre L es enjeux de la décentralisation et de la déconcentration ne doivent pas être le do- maine réservé d’un département ministériel et ne sauraient être de simples transferts de compétences ou de fonds à d’autres niveaux administratifs ou aux collectivités ter- ritoriales. Il s’agit de donner des pouvoirs et des responsabilités aux citoyens, de trouver un équilibre entre collectivités territoriales et État, mais aussi au sein de l’État territorial et au sein des collectivités territoriales. Ainsi, plusieurs défis attendent les collectivités territoriales décentralisées, et notamment leurs services techniques : réglementation, intercommunalité, recrutement, management des équipes... La multiplication des lois et normes, la complexification technique et juridique des dossiers, la prise en compte des orientations de développement durable, la nécessité de projets qui abordent les aspects de gestion et de maintenance exigent une ingénierie de plus en plus performante, seule garante d’une bonne élaboration des dossiers et d’une exécu- tion de travaux de qualité. Mais, pour ce faire, il est aussi souhaitable que les nouvelles réglementations, qui vont de pair avec la pénalisation de la vie publique locale, ne refreinent les ambitions des élus et personnels techniques qui voient de plus en plus leur responsabilité engagée pour des faits non intentionnels. Les services techniques des collectivités locales sont au service des habitants, lesquels mettent progressivement la pres- sion sur leurs élus. Si les administrés sont exigeants, c’est à l’aune de ce premier défi de proximité et de réponse aux attentes des habitants, et au vu des ressources limitées de l’heure, qu’il faut envisager la mise en place de structures intercommunales. Mais pour ce faire, le souci de rester efficace est nécessaire. En fait, la vraie menace qui pèse sur la décentralisation au stade actuel c’est le manque criard d’expertise de nos collec- tivités territoriales. Ces dernières sont confrontées à des problèmes de recrutement d’experts. Elles ont besoin essentiel- lement d’ingénieurs en voirie-circulation, en bâtiment... Or, pour recruter, les collectivités locales sont en concurrence directe avec le privé, qui offre de meilleures rémunérations aux Ingénieurs. Alors, plutôt que de recruter, ne pourrait-on pas déjà organiser un transfert de certains personnels des ministères en charge de l’urbanisme, de l’architecture et des bâtiments, des routes et voiries, de l’eau et de l’assainissement, de la gestion des ordures, … vers les collectivités territoriales ? Ceux-ci passeraient alors sous l’autorité fonctionnelle des régions et communes, tout en restant sous l’autorité hiérarchique de l’Etat. Quelles que soient les réponses apportées par les autorités à nos diverses préoccupations, il importe de préciser ici que la réussite de la décentralisation dépendra des compétences et des réponses techniques que l’ingénierie sera en mesure d’apporter aux élus, le tout au bénéfice des citoyens. POUR UNE VERITABLE DECENTRALISATION Editorial ................................................................... SOMMAIRE Si la décision de construire est politique, économique et technique, l’acte de construire est technique Directeur de publication Kizito NGOA Rédaction André Bosco CHEUOUA Julienne MANGA Alfred M. FORGWEI TCHOUPLAOU Réalisation DIGIWORKS Editorial Actualités Pouvoirs du Maire Activité & Représentations Rendez-vous Mouvements Disparition Nouveaux membres Vocabulaire technique Ouvrage Appel à communications Bon à savoir Le nouvel immeuble siège du FEICOM

Profession ? Ingénieur ! N° 029 du 4e

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Page 1: Profession ? Ingénieur ! N° 029 du 4e

Profession ?Ingénieur !

Une publication trimestrielle de l’Ordre National des Ingénieurs de Génie CivilN° 029 du 4e trimestre 2018

par Kizito NGOA, Président de l’Ordre

Les enjeux de la décentralisation et de la déconcentration ne doivent pas être le do-maine réservé d’un département ministériel et ne sauraient être de simples transferts de compétences ou de fonds à d’autres niveaux administratifs ou aux collectivités ter-

ritoriales. Il s’agit de donner des pouvoirs et des responsabilités aux citoyens, de trouver un équilibre entre collectivités territoriales et État, mais aussi au sein de l’État territorial et au sein des collectivités territoriales.Ainsi, plusieurs défis attendent les collectivités territoriales décentralisées, et notamment

leurs services techniques : réglementation, intercommunalité, recrutement, management des équipes...La multiplication des lois et normes, la complexification technique et juridique des dossiers, la prise en compte des orientations de développement durable, la nécessité de projets qui abordent les aspects de gestion et de maintenance exigent une ingénierie de plus en plus performante, seule garante d’une bonne élaboration des dossiers et d’une exécu-tion de travaux de qualité. Mais, pour ce faire, il est aussi souhaitable que les nouvelles réglementations, qui vont de pair avec la pénalisation de la vie publique locale, ne refreinent les ambitions des élus et personnels techniques qui voient de plus en plus leur responsabilité engagée pour des faits non intentionnels.Les services techniques des collectivités locales sont au service des habitants, lesquels mettent progressivement la pres-sion sur leurs élus. Si les administrés sont exigeants, c’est à l’aune de ce premier défi de proximité et de réponse aux attentes des habitants, et au vu des ressources limitées de l’heure, qu’il faut envisager la mise en place de structures intercommunales. Mais pour ce faire, le souci de rester efficace est nécessaire.En fait, la vraie menace qui pèse sur la décentralisation au stade actuel c’est le manque criard d’expertise de nos collec-tivités territoriales. Ces dernières sont confrontées à des problèmes de recrutement d’experts. Elles ont besoin essentiel-lement d’ingénieurs en voirie-circulation, en bâtiment... Or, pour recruter, les collectivités locales sont en concurrence directe avec le privé, qui offre de meilleures rémunérations aux Ingénieurs.Alors, plutôt que de recruter, ne pourrait-on pas déjà organiser un transfert de certains personnels des ministères en charge de l’urbanisme, de l’architecture et des bâtiments, des routes et voiries, de l’eau et de l’assainissement, de la gestion des ordures, … vers les collectivités territoriales ? Ceux-ci passeraient alors sous l’autorité fonctionnelle des régions et communes, tout en restant sous l’autorité hiérarchique de l’Etat.Quelles que soient les réponses apportées par les autorités à nos diverses préoccupations, il importe de préciser ici que la réussite de la décentralisation dépendra des compétences et des réponses techniques que l’ingénierie sera en mesure d’apporter aux élus, le tout au bénéfice des citoyens.

POUR UNE VERITABLE DECENTRALISATION

Editorial ...................................................................SOMMAIRE

Si la décision de construireest politique, économique

et technique,l’acte de construire

est technique

Directeur de publicationKizito NGOA

RédactionAndré Bosco CHEUOUAJulienne MANGAAlfred M. FORGWEITCHOUPLAOU

RéalisationDIGIWORKS

Editorial●

Actualités●

Pouvoirs du Maire●

Activité & Représentations●

Rendez-vous●

Mouvements●

Disparition●

Nouveaux membres●

Vocabulaire technique●

Ouvrage●

Appel à communications●

Bon à savoir

Le nouvel immeuble siège du FEICOM

Page 2: Profession ? Ingénieur ! N° 029 du 4e

Actualités ............................................................................................................● Le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale a été réorganisé par décret présidentiel du 31 octobre 2018. Ce nouveau texte prend en compte l’évolution qu’a connu le FEICOM dans ses missions, en lui donnant le statut d’établissement public à caractère économique et financier, et en étendant ses compétences au niveau des régions (en plus de celles jusque là dévolues aux communes). Il donne également plus d’ouvertures au FEICOM en termes de ressources supplémentaires, en lui permettant par exemple de lever des fonds sur les marchés financiers.

● La Mission de promotion des matériaux locaux (MIPROMALO) a également été réorganisée par décret présidentiel du 17 octobre 2018. Outre ses missions traditionnelles de valorisation de l’emploi des matériaux locaux, la structure pourra appuyer les processus de labellisation et normalisation de ce type de matériaux, et assister technique-ment les entreprises chargées de la production et la construction de logements à faible coût.

● A travers une convention d’engagement avec NHPC, SONATREL et ENEO, puis une convention de cession de crédit local avec SCBC, Standard Chartered Bank et autres prêteurs locaux, l’Etat du Cameroun s’est engagé à prendre, en cas de résiliation, des passifs financiers contingents pour un montant global de 723 milliards FCFA, dans le cadre de la réalisation du projet d’aménagement hydroélectrique de Nachtigal-amont.

● Afin d’opérationnaliser la copropriété pour les logements sociaux construits sur le site de Mbanga Bakoko (Douala), un appel d’offres pour la réalisation des travaux de bornage des parcelles et bâtiments et l’élaboration des états descriptifs de division, a été lancé par la MAETUR. Par ailleurs, le Gouvernement s’attèle à trouver une solution et un financement pour finir la construction des 26 premiers immeubles, après la résiliation de tous les contrats de travaux passés à des entreprises défaillantes.

● La société ACCENT MEDIA S.A. a été déclarée adjudicataire du Contrat de partenariat public-privé (PPP) pour le projet d’équipement de la ville de Douala en kiosques urbains multifonctionnels. A noter qu’un contrat similaire est déjà opérationnel dans la ville de Yaoundé.

● Le nouvel immeuble siège du FEICOM à Mimboman (Yaoundé) a été inauguré avec faste et solennité le 06 octobre 2018 par le Ministre Georges ELANGA OBAM (MIND-DEVEL). Conçu par des architectes camerounais, cet immeuble de 6 niveaux (présenté dans la newsletter N° 018 du 1ertrimestre 2016) a été construit par une entreprise chinoise (CHINA FIRST HIGHWAY ENGINEERING) en l’espace de 4 ans pour un coût de 12,4 milliards FCFA.

● Dans la région du Centre, le nouvel hôtel de ville de Bikok (pour la construction duquel un financement de plus de 150 millions FCFA a été octroyé par le FEICOM) a été inauguré le 20 septembre 2018 par le MINDDEVEL.

● Dans la région du Littoral, ce sont les hôtels de ville de Douala 1er (environ 2 milliards FCFA de coût d’investissement) et de Manoka (240 millions FCFA) ont été inaugurés par le MINDDEVEL le 27 septembre 2018.

● Le marché passé avec l’entreprise chinoise CHINA RAILWAYS N° 5 ENGINEERING GROUP pour les travaux de réhabilitation du tronçon de route TONGA-BAFOUSSAM-BA-BADJOU a été résilié par le Ministre des Travaux Publics pour cause de défaillance.

● ITALIE – Une longue portion du pont Morandi s’est effondrée le 14 août 2018 à Gênes, dans le nord de l’Italie. Dans sa chute, le viaduc, haut d’une cinquantaine de mètres, a emporté plusieurs voitures et des camions. Cette catastrophe a fait 43 morts. Construit dans les années 1960, l’édifice avait connu d’importants travaux de réno-vation en 2016. Une enquête a été ouverte pour connaître les causes de l’accident.

● JAPON – La filiale de KYB et celle de Kawakin Holding ont falsifié des certificats de conformité d’amortisseurs équipant de nombreux bâtiments de l’archipel. Après ces révélations, le ministère des infrastructures (MLIT) a affirmé que les bâtiments concernés ne risquaient pas de s’écrouler en cas de séisme et exigé des 88 groupes – japonais et étrangers – fabricants d’amortisseurs antisismiques qu’ils demandent une enquête indépendante avant la fin de l’année.

● CHINE–Avec ses 55 km de long, le pont reliant Hong Kong, Macao et la ville de Zhuhai en Chine continentale devient le plus long pont maritime du monde. En construc-tion depuis neuf ans, ce géant de béton et d’acier d’une valeur de 20 milliards de dollars a été inauguré le 23 octobre 2018. Ce pont comprend un tunnel sous-marin de 6,7 km de long qui s’étire entre deux îles artificielles, pour ne pas gêner le trafic maritime important du delta de la rivière des Perles.

● COTE D’IVOIRE – Les travaux de quatre stades pour la Coupe d’Afrique des Nations 2021 de football ont été officiellement lancés en Côte d’Ivoire. Trois stades de 20.000 places vont être construits à Yamoussoukro, San Pedro et Korhogo. A Bouaké, la deuxième ville du pays, l’actuel stade va être rénové et sa capacité portée de 25 à 40.000 places.

A Abidjan, les travaux du stade olympique d’Ebimpé de 60.000 places ont été lancés fin 2016, et l’actuel stade Félix Houphouët Boigny doit être rénové pour cette 33e édition de la CAN.

Au total, la Côte d’Ivoire va investir environ 200 milliards de francs CFA dans ces travaux.

Infos

Les actes administratifs relatifs à l’utilisation du sol et à la construction sont : le Certificat d’Urbanisme ; l’Au-torisation de Lotir ; le Permis d’Implanter ; le Permis de Construire ;le Permis de Démolir et le Certificat de Conformité. Ils sont tous délivrés par le Maire.

Dans un centre urbain, les actes administratifs relatifs à l’utilisation du sol et à la construction s’imposent à tous, notamment aux Administrations publiques et aux concessionnaires de services publics de l’Etat.

Le Certificat d’Urbanisme est un document d’informa-tion sur les règles d’urbanisme et les servitudes admi-nistratives auxquelles est assujetti un terrain.

Le Permis d’Implanter est un acte administratif d’ur-banisme exigé pour toutes constructions non éligibles au Permis de Construire, lequel est un acte adminis-tratif qui autorise une construction après vérification de sa conformité avec les règles de l’art et les règles d’urbanisme en vigueur.

Le Permis de Démolir est un acte administratif qui autorise la destruction partielle ou totale d’un im-meuble bâti.

Le Certificat de Conformité est l’acte par lequel le Maire constate que l’ouvrage réalisé est conforme aux indications contenues dans les documents ayant fait l’objet de la délivrance du Permis de Construire ou du Permis d’Implanter dudit ouvrage.

Profession ? Ingénieur ! - N° 029 du 4e trimestre 2018

Pouvoirs du Maire Règles d’utilisation du sol et de la construction

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Actions

Profession ? Ingénieur ! - N° 029 du 4e trimestre 2018

Activités & Représentations ..............................................

● REGLEMENT INTERIEUR - La Commission de révision du Règlement Intérieur de l’Ordre, présidée par l’Ingénieur Emeritus Raymond MENGOLO AVOMO, a remis et présenté au Conseil de l’Ordre un projet de Règlement Intérieur révisé. Les articles ayant connu des modifications significatives, concernent les Ingénieurs de Génie Civil étrangers, les Pupil’s Engineers, les Assemblées Générales, les élections au Conseil de l’Ordre et au poste de Commissaire aux Comptes, …

Réuni en session extraordinaire le 15 novembre 2018, le Conseil de l’Ordre a examiné, légèrement modifié et validé une version révisée du Règlement Intérieur de l’Ordre. Une session extraordinaire de l’Assemblée Générale est convo-quée pour le 15 décembre 2018 à l’effet d’adopter cette version révisée.

● FORMATION INITIALE – A la recherche de solutions pour une éventuelle intégration dans l’Ordre des diplômés de la Faculté de Génie Industriel (FGI) et de l’Institut Supérieur du Sahel (ISS), le groupe de travail conjoint MINE-SUP-ONIGC a adopté une démarche en trois temps. Premièrement, les établissements de formation transmettent à l’Ordre les cahiers de textes, emplois du temps et relevés de notes. Deuxièmement, les impétrants issus de la FGI et de l’ISS transmettent un dossier de candidature comprenant un rapport détaillé et justifié des expériences profes-sionnelles acquises depuis leur diplomation. Troisièmement, des séminaires de renforcement de capacités et de mise à niveau obligatoires sont organisés au bénéfice des diplômés de la FGI et de l’ISS avant un dernier examen de leur dossier par la Commission d’Inscription au Tableau de l’Ordre.

● FORMATION CONTINUE – L’analyse des réponses à l’enquête sur les besoins en formation continue(types, mo-dules, durées, …) des membres de l’Ordre est en cours. Les résultats seront connus au courant du mois de janvier 2019.

● Des représentants de l’Ordre ont pris part récemment à diverses réunions ou manifestations :- Groupe de travail chargé de l’étude sur les paramètres de référence pour l’évaluation des grands projets en parte-

nariat public-privé au Cameroun (CARPA)- Assises du Comité Electrotechnique National (ANOR)- 1ère session du Secrétariat technique du Comité interministériel de pilotage du projet de formulation de la Poli-

tique Urbaine Nationale (MINHDU)- Examen du projet de décret portant sur la création d’un guichet unique de délivrance des actes d’urbanisme

(MINHDU)- Atelier de lancement de l’étude de formulation du Programme de développement des aires aménagées le long

des routes nationales et du réseau intégrateur d’Afrique Centrale (MINEPAT)- Commission d’agrément des laboratoires privés de génie civil (MINTP)

Les actes, documents de travail et comptes rendus relatifs à ces réunions sont consultables au siège de l’Ordre. Tous les commentaires sont bienvenus pour étoffer les prises de position de l’Ordre au cours de ces réunions.

Rendez-vous .......................................................................

■ ONIGC – Assemblée Générale Extraordinaire de l’Ordre – 15 décembre 2018, Yaoundé

■ FIDIC – FIDIC INTERNATIONAL CONTRACT USERS’ CONFERENCE 2018 - 4-5 December 2018, London (UK)

■ WOC 2019 – ‘’World of Concrete’’ Exhibition – January 21-25, 2018, Las Vegas (USA)

■ WCF 2019 – World Construction Forum 2019: “Buildings and Infrastructure Resiliencefrom Climate Changes to Disaster Risk and Facility Management” - April 8–11, 2019, Ljubljana (Slovenia)

Mouvements ......................................................................

● Georges WOUATSA (matricule 13-1503), nommé Chef de Cellule des Etudes et de la Prospective à la Société Im-mobilière du Cameroun (SIC)

● YAOUBA ADAMA (matricule 13-1388), nommé Chef de Projet n°2 à la SIC

● Charles Judicaël MAMA MEDZA (matricule 15-1698), nommé Chef de Projet n°3 à la SIC

Disparition .........................................................................

● François Jean Bosco BALEPA BALEPA(matricule 03-0542), 56 ans, Directeur Général du Cabinet GECOL, décédé le 08 septembre 2018à Douala.

Nouveaux membres ..........Ci-après la liste des IGCnouvellement inscrits au Tableau de l’Ordre(matricule, nom et prénom)

18-2303 APONLENEH PIAPAZI Randy 18-2304 FEUDJIO Guy Auberlin18-2305 MPAKO Victor Rollin 18-2306 KAKMENI Emmanuel 18-2307 ESSONO MVOA Vissio18-2308 BOULA Eric Gauthier18-2309 DJEMO FOGUE Fabrice 18-2310 KEDI KOUNG Guy Stéphane 18-2311 HIOTOT Miller Martial18-2312 NGAINGA MAMKERE Serge Olivier18-2313 NGOUNOU Charles Legrand 18-2314 TALAHFO FOTSA Jean Vincent de Paul 18-2315 TUENO KEMNGNE Ivan Darios 18-2316 DIEUBOU Richard Narcice18-2317 DOUNGUE TEMOTSOP Jimmy Franky 18-2318 MAMA YAKOBOU 18-2319 MBO Francky Serein 18-2320 NKEMBO Serge AKECHESIE18-2321 FOYANG Jean-Michel 18-2322 MOHAMMAD AWAL NOUREDDINE 18-2323 TEDIEFEU SOPGUI Jacques Faustin 18-2324 WAGUE KOLONG Julien 18-2325 ALIMA MVOGO Bertrand 18-2326 KAMGANG CHENDJOU Louis Christian 18-2327 NGUELASSI NGOUNOU Teddy Arnold18-2328 TCHOUIN Michel 18-2329 NZEUYA TCHAMOU Romuald 18-2330 KEMEKONG Hermann 18-2331 NANGMO TSAFACK Anita 18-2332 NOUMEDEM Arlette Laure18-2333 DOMEZA DEMELIE Etienne 18-2334 MENYIE MENYIE Rigobert Joël18-2335 FANGIH Emmanuel 18-2336 EBOTOJONG ENOW TABI 18-2337 NOUAFO KOM Stéphane

Effondrement du Pont Morandi à Gênes, le 14 août 2018

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La rencontre annuelle 2019 des Ingénieurs de Génie Civil se tiendra les 01 et 02 février 2019 à Douala, et comprend une journée technique consacrée à un sujet spécifique, afin d’enrichir et d’élargir les travaux et réflexions en cours dans le secteur du BTP.Pour cette XIe édition, le thème général est « Développement local urbain et appui à la décentrali-sation », et l’Ordre fait appel aux contributions individuelles des ingénieurs, enseignants-chercheurs et différents experts sur les sujets traitant des missions et responsabilités de l’Ingénieur auprès des collec-tivités territoriales décentralisées.A ce titre, les thèmes suivants pourraient également être abordés : Gestion et entretien du patri-moine - Voiries et réseaux divers - Transfert de ressources et compétences.Les communications proposées seront examinées par un comité scientifique qui arrêtera ensuite celles qui feront l’objet d’une présentation lors de la journée technique.Les résumés ne dépassant pas 400 mots (Français ou Anglais), doivent être déposés au siège de l’Ordre ou en ligne à l’adresse [email protected] au plus tard le 31 décembre 2018.

Le contrat de ville est un outil permettant d’accroître l’efficacité des interventions publiques en vue d’améliorer les conditions de vie des populations en milieu urbain par une démarche de réflexion globale et concertée, formalisée dans le cadre juridique engageant les différents acteurs que sont l’Etat les collectivités Territoriales Décentralisées et la Société Civile dans ses diverses composantes. Dans sa structuration, il présente des engagements réciproques de la part des parties contractantes, le programme d’investissements prioritaires et les mesures d’accompagnement se rapportant respectivement à l’amélioration de la gestion des ressources humaines et organisationnelles des communes ; l’assainissement des finances municipales et le renforcement des capacités techniques des services déconcentrés de l’Etat, des communes et des acteurs de la Société Civile.

La notion de contrat de ville répond aux exigences de démocratisation du secteur urbain et d’une meilleure coor-dination des interventions des partenaires internes (Etat et ses démembrements. Société civile, secteur privé) et des bailleurs de fonds internationaux, cette approche comporte de nombreux avantages parmi lesquels on peut relever une définition concertée des priorités intégrant les bénéficiaires, une clarification des responsabilités et une mobilisation efficiente des ressources. Il permet également la régulation et la réduction des conflits.

Le 14 novembre 2018, le 2e Contrat de Ville de Yaoundé a été signé, et porte sur la période 2018-2024. Ce contrat va de façon spécifique, renforcer les infrastructures structurantes, améliorer la mobilité urbaine, collecter et traiter les déchets solides et liquides, étendre les services urbains de base dans les quartiers, …

Ressources

Vocabulaire techniqueEléments de protection contre les chutes

Fall protection components

Ouvrage ..........................à consulter au Centre de Ressources

Documentaires de l’Ordre

Pratique des VRDet aménagement urbain

(Régis Bourrier & Béchir Selmi, Le Moniteur,Référence technique, 974 pages, 2012)

Les équipements de voirie et réseaux divers (VRD) sont intégrés aux projets dès la phase de concep-tion. Cet ouvrage offre toutes les clés pour prévoir et mettre en œuvre les aménagements à l’échelle d’un quartier ou d’une ville.

Après un rappel des principes et enjeux des VRD, l’ouvrage s’attache à décrire la démarche de conception des aménagements et réseaux, puis leur mise en œuvre et leur gestion, dans le res-pect de la réglementation en vigueur. Ponctué par de nombreux calculs pratiques, schémas et photographies, il propose une méthode efficace permettant : de s’adapter aux contraintes du sous-sol ; de coordonner l’action des divers inter-venants de limiter les coûts ; de choisir le mode de gestion approprié ; d’évaluer les conséquences environnementales des options retenues.

Ce guide présente un panorama de méthodes, d’ou-tils et de techniques diversifiés. Il offre une synthèse sans équivalent, avec des exemples représentatifs, des particularités constructives, des techniques les plus avancées et des évolutions technologiques.

Pour qui ? :Cette mini-encyclopédie des VRD constitue un outil de travail indispensable pour les ingénieurs et tech-niciens des BET, les agents des collectivités territo-riales et établissements publics, les architectes, pro-moteurs et aménageurs, ainsi que les économistes de la construction.

ContactsOrdre National des Ingénieurs de Génie CivilMontée Elig Essono - B.P. 20822 YaoundéTél / Fax : +237 222 21 42 58Cell : +237 677 66 10 66 / 655 01 02 03E-mail : [email protected] web : www.onigc.cm

Appel à communications

Bon à savoir Le contrat de ville

Profession ? Ingénieur ! - N° 029 du 4e trimestre 2018

1. rambarde (guardrail)2. main courante (handrail)3. lisse (rail)4. arceau (arch)5. crinoline (safety hoop)6. filet (safety net)7. chemin (walkway)8. ligne de vie ( life line)9. crochet de service (handline hook)