APÉE 6 juillet 2018 - Palais du Luxembourg de la ASSEMBLÉE ......Accueil par le sénateur Jean-Yves Leconte Je suis heureux de vous retrouver à ce ren-dez-vous annuel au Palais

Assemblée Générale Ordinaire de la FAPEE - 6 jui"et 2018 � /261

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Ordre du Jour

✦ Ouverture de l’Assemblée GénéraleJean-YvesLeconte,sénateur;XavierGonon,président

✦ Vie de la fédération :Rapportd’ac+vité,co+sa+ons

✦ Élection des administrateurs

✦ Ateliers Montageetfinancementd’unprojetimmobilier (AEFE,ANEFE,BanqueTransatlanAque)

Pouruneécoleinclusive,lerôledesParentsCommissiond’intégraAonetdesuiviscolairedanslesétablissementsdeTunisie;Elémentsdepsycho-pédagogieetneuropédagogie

✦ Politique éducative dans l’enseignement françaisà l’étranger (Poli+quedeslangues,réformedulycée,réformedubac)PrésentaAondeFabriceRousseau,chefduservicepédagogiqueàl’AEFE

✦ Table ronde sur l’avenir de l’EFE / Echange avec les personnalités invitées

✦ Clôture de l’Assemblée Générale

AGO du 6-7-2018, 8h45-17h30

FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER 101, boulevard Raspail - 75006 Paris - Tél. : 33 1 45 44 08 49 - Email : [email protected] - Skype : lafapee - Site : www.fapee.com

Association Loi 1901, reconnue d'utilité publique, décret 26.4.85 - Siret 323 077172 00019 – Code APE 913 E

mailto:[email protected]

http://www.fapee.com

mailto:[email protected]

http://www.fapee.com

ASSOCIATIONSDEPARENTSD’ÉLÈVES

ABIDJAN,LycéeinternaAonalJeanMermoz(EPRMLF),PascalGBIKPI

ASTANA,SecAonfrançaisedel’EcoleMiras(Part.MLF)SophieBREANT

ATHENES,Lycéefranco-hellénique,(Conv.AEFE)Jean-JacquesLASVALADAS

BAMAKO,Ecole«lesLuAns»(Part.AEFE)AliouTRAORE

BARCELONE,Lycéefrançais(EGD) MartaCLIMENT,CatherineGARCIABARRAGAN

BILBAO,Lycéefrançais(Conv.AEFE) LuisIgnacioVICTORIADELECEA

BRAZZAVILLE,LycéeSaintExupéry (Conv.AEFE)FranckJOBIC

BRUXELLES,LycéeJeanMonnet(EGD) MihaelaBUCUROIU,ChristelleCHALENGEAS

CARACAS,Lycéefrançais(Conv.AEFE)Anne-CécileCAPOTSTELLIO,NuriaVILANOVA

DJEDDAH,Ecolefrançaiseinternat.(Part.MLF)Marie-ClaudeABOUFADEL

DUBAI,Lycéefrançaisinternat.GeorgesPompidou(Conv.AEFE) LaurenceMEUNIER

DUSSELDORF,Lycéefrançais(Conv.AEFE)FlorenceHOUDAYER

FRANCFORT,LycéeVictorHugo(EGD),MarcdelaFOUCHARDIERE

HANOI,LycéeAlexandre-Yersin(EGD),XavierDEPOUILLY

HONGKONG,LycéefrançaisinternaAonalVictorSegalen(Conv.AEFE) YvesBERNARD,HendLEMENAGER

JOHANNESBOURG,LycéefrançaisJulesVerne(Conv.AEFE) ChristelleLAOUCHEZ-GRAT,MariondeMARCELLUS

KUALALUMPUR,LycéefrançaisHenriFau-connier(Conv.AEFE) NathalieAROYO

LAGOS,LycéefrançaisLouisPasteur(Conv.AEFE)CatherineTERRAZ

LAHAYE,LycéeVincentvanGogh(EGD)AnneLACOMBE

LONDRES,LycéeCharlesdeGaulle(EGD)VirginieROYER

MADRID,Lycéefrançais(EGD) StéphaneVOJETTA,BeatrizLOPEZ FarahOUEZZANI(FAPALFE)

MOHAMMEDIA,GSClaudeMonet(EGD) RhizlaneElKHIATI

MURCIA,LycéeAndréMalraux(EPRMLF)GemmaGARCIAGARCIALauraSANCHEZBALSALOBRE

OUAGADOUGOU,LycéeSaint-Exupéry(Conv.AEFE)ClairedelaHOUGUE,IssaSIDIBE

PANAMA,LycéePaulGauguin(Conv.AEFE)AlejandraHOFER-HERRMANN

RIYAD,EcolefrançaiseinternaAonale(Conv.AEFE)FaridaAOURAOU-MEHARZI

ROME,LycéeChateaubriand(EGD) MélissaNACHTIGAL

SANTIAGO,LycéeAntoinedeSaint-Exupéry(Conv.AEFE),représentantlesAPEdeslycéesfrançaisduChili OlivierBASTET

SAOPAULO,LycéePasteur(Conv.AEFE)AlainGOULENE

SHANGHAI,Lycéefrançais(Conv.AEFE)CamilleGARNIER,ClaireDELPIERRE

SINGAPOUR,Lycéefrançais(Conv.AEFE)AxelFOUCAULT,CorrinePETIT,PierreCHANTECLAIR,YvesMARCEL

TUNISIE,APEESFT(10établissementsEGD)ManelDRIDI

VALENCE,Lycéefrançais(EGD) SandrineCONANMartaBORSODICARMINATIPERIS

VILLANUEVADELACANADA,LycéeMolière(EPRMLF/Conv.AEFE)représentantlaFAPALFEetlaCoordinaAondesétab.d’EspagneJeanNicolasPAGNOUX

YAOUNDE,LycéeFusteldeCoulanges(Conv.AEFE)JosianeAGBAYAHUNDJOFFON

ZURICH,LycéefrançaisMarieCurie(Conv.AEFE) SébasZenRICOUT,CoraliaARIGONI

AEFE

ChristopheBOUCHARD,Directeur

Jean-PaulNEGREL,DirecteurAdjoint

LaurentSIGNOLES,SecrétaireGénéral

WilliamNGUYEN,ExperAse,auditetconseil

RaphaëlleDUTERTRE,RelaAonsaveclesélus

BrunoAGUESSE,Aideàlascolarité

FabriceROUSSEAU,ServicePédagogique

IsabellePICAULT,IEN,RéférenteHandicap

ChrisZneMINETTO,IA-IPRdeLangues

MariaConcepcionGOMEZ,IA-IPRespagnol

CaroleBRANDOU,AfriqueOccidentale,AfriqueCentraleetAfriqueAustraleetOrientale

MélanieTHOMAS,Asie,Moyen-Orient

VéroniqueCHAMPIGNY,OrientaAonet enseignementsupérieur

GillesALMOSNINO,Maghreb,Océanindien

FranceBESSIS,Europe

JoséLESAULNIER,Amériques

PierreFAVRET,Immobilier

INVITES

Jean-ChristopheDEBERRE,DirecteurgénéraldelaMissionlaïquefrançaise

DominiqueDEPRIESTER,DGM-pôledel’en-seignementfrançaisàl’étrangeretdel’enseignementbilingue

FrançoiseHIRZEL,Directricedel’ANEFE

MichèleBLOCH,FrançaisduMonde-ADFE

QuenZnDUVAUCHELLE,proviseur

PatrickDUROS,proviseur

RosalieBOJOLY,psychopédagogue,coachinterculturel

AlainSCHNEIDER,SGEN-CFDT

PatriceMENOUD,UNSA–hdf

PascalJOUBIN,CorinneGRIGNANO,ClémentCARAMANTE,MarylineNAVARRO,BanquetransatlanAque

ELUSDESFRANÇAISDEL’ETRANGER

Jean-YvesLECONTE,Sénateur

ClaudineLEPAGE,Sénatrice

HélèneCONWAY-MOURET,Sénatrice

OlivierCADIC,Sénateur

RichardYUNG,Sénateur

SamanthaCAZEBONNE,Députée

FrédéricPETIT,Député

M’jidELGUERRAB,Député

CédricETLICHER,Eluconsulaire

LouisSARRAZIN,EluAFE

AMFAPEE-BUREAUDEPARIS

XavierGONON,Président(Tananarive)

FrançoisDENIS,Présidentd’honneur

FrançoisNORMANT,Secrétairegénéral

IsabelleTARDE,Déléguéegénérale

KateKEENER,MelissaHANSON,AmiraKORKOR,Bureau


Liste des Présents

* Sont présentes ou représentées 74 APE totalisant un nombre de 131 voix sur un total de 225 voix.

Le quorum étant atteint, l’Assemblée Générale ordinaire annuelle peut valablement délibérer.


Accueil par le sénateur Jean-Yves Leconte

Jesuisheureuxdevousretrouveràceren-dez-vousannuelauPalaisduLuxembourg.Cece année a été très parZculière avecl'annoncede la suppressionde 33M€aubudget 2017 de l'AEFE. L'augmentaZonde la PFCde6 à 9%aété rudepour lesétablissements convenZonnés et les éta-blissements à gesZon directe, et ceceparZcipaZon porte sur une assiece relaZ-vement injuste et considérée d'autant plus

injuste que 1 point de contribuZon vaut 10millionsd'euros.

Yat-ileuunemauvaiseges+ondel'AEFE?

L’AEFEessaie,depuisdesannées, avecdesmoyens contraintsetdesélèves en augmentaZon de faire mieux avec autant et parfois avecmoins.Certains établissements ne peuvent pas faire remonter les frais descolarité perçus en monnaie locale parce que la monnaie n'est pasconverZble.Les fonds qui restent dans les établissements figurent au comptefinancierdel'Agenceautauxdechancelleriemaisnesontabsolumentpasdisponibles. Cesétablissementsnepeuventpasremonteretontdesdecesvis-à-visdel'AEFE.

La commission de finances du Sénat a décidé de faire un focus surl’AEFE. UnemissiondecontrôlecomplètelamissionmenéeparMa-ryse Bossière de l'inspecZon générale des Affaires étrangères pouressayerdepréciserlaréformedel'AEFEdontonparledepuisunan.

La perspec+veduprésident de la Républiquededoubler lenombred'établissementsestunebonnenouvelle.

Iln'yariendepirequ'unepoliZquemalthusienne.Celaprouvequeleréseauestunepriorité.Depuis 10 ans le réseau homologué ouvre en moyenne 300 à 400classes supplémentaires par an sans plus d'enseignantsdétachés. Peut-être que nous n'avons pas besoin de doubler lenombredeZtulairesmaisnepasassumerqu'ilfaudral'augmenterestunrisqueparrapportàlaqualitéquenousvoulonspréserver.Si on double le nombre d'élèves il faudra assumer la diversité desélèves, assumer qu'ils n'auront pas tous forcément le profil classespréparatoiresetSciencesPo, il faudraaumoins,dans lesendroitsoùonabeaucoupd'élèves, ouvrir des classespour fairede l'excellencedansd'autresorientaZons,enparZculier,dans lesfilières techniquesetprofessionnelles.

LespersonnelsLe problème des détachements dans le réseau est moins sensiblecece année sans doute en raison du changement de directeur desressourceshumainesauministèredel'EducaZonnaZonale.IlestpluspragmaZquefaceàunvéritabledéfinaZonalquiestlacapacitéd'as-rer de nouveaux enseignants et de rendre le méZer d'enseignantacracZf,cequ'iln'estpas.UneparZedenotreaveniràl'étrangerdépenddelaréponsedel'Edu-caZonnaZonaleàcedéfi.Beaucoupdenouveauxenseignantssouhai-teraient une expérience à l'internaZonal or, 60% des enseignants àl'étrangerne souhaitentplus rentrerenFrance. En résultatdequoil’EducaZon naZonale n'est pas prête à détacher plus de 1% de samassed'enseignantsàl'étranger.Aujourd'huilesstatutssontconfus:nousnedevonspasconfondrelesstatutsd'expatriéetrésident.Lerésidentaledroitd'êtrenonmobile,l'expatriéàuneobligaZondemobilité. Or,aujourd'hui lorsqu'onde-mandeundétachementonsaitquec'estpourun"faux"résident. Ilfaudraévoluer.

Forma+on des personnels locaux : Que les recrutés locaux àl'étrangerpuissentêtreZtularisésouaientuneformaZonéquivalente,etraZfiéeetreconnueauniveauéquivalentauxZtulaires,estnéces-saire.Onpeutavoirdesinquiétudesquandonvoitqu’avecunbac+2vouspouvezfaireundiplômeuniversitaireen120heuresàdistanceetêtreenseignantdansunétablissementfrançaisà l'étranger. C'estunpeuaudacieuxpourlaqualitédel'enseignementàl'étranger…

Laréformedemandeunaccorddetoussurtroispréalables

1)l'homologa+on:c'estlaqualité,lanorme. QuicerZfie,quisuper-viseetquelestlerôledel'AEFE?Siceluiquidonnel'homologaZonestaussiopérateur,ilvacerZfierenfoncZondesescapacités…On entend des foncZonnaires qui semoquent de l'homologaZon etpourqui l'importantestd'avoirdesdrapeaux français surdesécolespourdirequelesengagementsprésidenZelssonttenus.

2)AccessibilitépourlesFrançais,l'aideàlascolaritéOnveutdoubler lenombred'élèvesmaisva t-ondoubler lenombredeFrançais?CommelesfraisdescolaritévontconZnueràaugmenter,est-oncapabled'assumerunepoliZquedeboursespourplusd'élèvesfrançais?

3)Quelleestlacapacitédel'Étatàdévelopperleréseau?Le rapport de la Cour des comptes de 2016 établissait que 1,8mil-liards€defraisdescolaritéétaientpayésparlesparents,0,4milliards€provenaientdesubvenZonspubliques.Comment,enpayantdemoinsenmoinsl'Etatpeut-ilcontrôlertoutlesystème?Commentpeut-ilimposerunenorme?Quelleestlacapacitédel’Agenceàemprunterpourpouvoiraccompa-gner le développement immobilier ? Quelle réforme des pensionscivilespourque l'Agencen'aitpasdespiedsdeplombavecdespen-sionscivilesreprésentant70%desamassesalarialepourlesZtulairesalors que les écoles autofinancées bénéficient d'une subvenZon ca-chéed'àpeuprès25000€parZtulairedétachédirect?

Lesenjeuxplusstatutaires

LesEtatsderésidenceontdesexigences(quesZonsfiscalesetsocialespour les enseignants, réciprocité d'enseignement dans le pays). LeLibanenestencemomentunexemple.Danschaquepayscesexigencessontdifférentesetceneserapasunrectoratdesétablissementsfrançaisàl'étrangerquipourralesrégler.

Est-il raisonnable demefre tous lesmoyens publics sur un réseauqui tend à être de plus en plus privé, un réseau pour des classesmoyennesetsupérieures?Peut-ondemanderàdesétablissementsquisonten+èrementfinan-césparlesparentsdefairelapoli+quedecoopéra+onéduca+vedel'État?Quefait-ondeseffetsdeconcurrence?

LeréseauconcentrebeaucoupdemoyenspourunepeZteélitequialesmoyensdesepayeruneéducaZonprivée.Nousdevonsavoiraussicesujetentête,nousnepouvonspasoubliernotremissiondecoopé-raZonéducaZve,aurisquedenepasêtreconformesànotrehistoire.C'estaussiimportantaumomentoùl'ÉtatlanceCap22surlaréformedel'Étatparcequ'ilfautunminimumdemoyenssionveutdévelopperune poliZque publique ou accompagner des invesZssements privésdanscedomaine.

MerciàvoustousetmerciàlaFAPEEpourtoutcequ'elleafaitcefeannée. Beaucoup de personnes travaillent sur la réforme en cemo-ment -peut-être un peu trop en silo- mais nous faisons confiance àMaryseBossière. ToutcequevousfaitesestuZle,toutcequenouspouvons faire du côtéduParlement, pourque la réforme tombeduboncôté,estuZle.


Seule représentante de l’ensemble desassociaZons de parents d’élèves, gesZon-naires et non gesZonnaires, français etétrangers, au conseil d’administraZon del’AEFEetdelaMissionLaïqueFrançaise

La présence de la FAPEEdans le monde

160membresàjourdeco+sa+ondont71APEges+onnaires

+4nouvellesadhésionscefeannée:Am-sterdam,AbidjanMermoz,LondresChur-

chill,Bâle

Etlesassocia+onsrégionales:APEESFTTunisie

FAPALFEd’Espagne FAPEOSUIMaroc

RAPPORT D’ACTIVITÉ de la FAPÉE Exercice 2017 - 2018

Présenté par Xavier Gonon, président et Isabelle Tardé, déléguée générale

Conseil d’administration 2017-18

XavierGonon,président; ManelDridi(Tunisie); Marie-ClaudeAbouFadel(Djed-dah); CorrinePeZt,vice-présidente(Singapour); NathalieAroyo,vice-présidente(KualaLumpur); FarahOuezzani(Madrid,Fapalfe-Espagne);BernardPora(Shan-ghai);VirginieRoyer,trésorière(CDGLondres);JeanNicolasPagnoux(VillanuevadelaCanada,Fapalfe-Espagne); AlySayegh(Bamako); FrançoisNormant,secré-tairegénéral(Saly),CatherineTerraz(Lagos);PatricePischedda(Bangkok);AlainGoulène(SaoPaulo);SébasZenRicout(Zurich).

Bureau IsabelleTardé,KateKeener

DIVERSITÉDESA C T I O N S

=>EndirectiondesparentsetdesAssociationsdeparents

CONSEIL • LebureauestouverttouslesjoursetrépondàtoutequestiondesAPEetparents. • Relecturedestatuts,conventions,domiciliation.

INFORMATION-COMMUNICATION

• Animationdusiteinternetfapee.com,PageFacebook(APEFAPEE/PageFAPEE)• Editiond’infolettresmensuelles• Informationsponctuellesvialese-groupes

MISEENRESEAUETPARTAGED’EXPERIENCES

➡ LessujetsdesAPEnongestionnaires: Sondagesurl’équipementetlecoûtdetablettesnumériques,orientationParcoursup,suppressiondepostesderésidents,effectifsenclassedeterminale/dated’arrêtdescours,modededésignationetrôledesparentsdéléguésdeclasse,organisationdelamé-decine scolaire, rythmes scolaires, paniers-repas, actions des APE enmatière de développement durable, réforme des langues/paritéhoraire,élèvesàbesoinséducatifsparticuliers/PPS/aménagementsd’examens,restrictionsbudgétaires/réformede l’AEFE/Lettres Président/ministres/élus, climatisation des classes, élections des représentants de parents aux instances, charte voyagesscolaires,casiersélèves,coursparticuliers/soutienscolairepayantdans lesétablissements,APEnongestionnairegérant le trans-portscolaire,assurancescolaire…

➡ LessujetsdesAPEgestionnaires: Recrutementduconjointd’unmembrede ladirection,contrat local/contratrésident,charte informatique interne,conventiondo-maniale,langues,évolutionduparcoursbilinguePARLE/sectioninternationale,diverssujetsRH,droitdegrève,représentantssyn-dicauxélusauCG?,directeuradministratifrecrutélocalement,modificationdurèglementdutravaildesrecrutéslocaux,logicielsde gestion, PFC,mesures budgétaires correctives/ réforme de l’AEFE/lettres Président/ministres/élus, signature convention, sup-pressiondepostesderésidents/refusdedétachements…


DIVERSITÉDESA C T I O N S

=>EndirectiondesparentsetdesAssociationsdeparents

VIEDELAFÉDÉRATION

• Conseilsd’administrationdelaFAPEEentéléconférence(17octobre2017,26janvier2018)

• Confcallsdesprésidentsd'APEdesEGD(EuropeduNord,EuropeduSud,Maghreb-Afrique,Asie)

• Séminairedesétablissementspartenairesd’Afrique(2-3fev.2018,Abidjan)

• CinquantenairedulycéefrançaisdeSingapour,visiteduLycéefrançaisdeKualaLumpur(23-24mars2018)

• AssembléegénéraledesAPEd’EspagneFAPALFE(27avril2018.)

• Missions➡ Vienne,lycéefrançais-rencontredubureaudel'UPELetdudirectiondel’établissement.(1erdéc.2017)

➡ Tunisie:Visitedesétablissements,rencontresavecl’ambassadeur,laconseillèreculturelle,leschefsd’éta-blissement, le comité directeur des associations de parents d’élèves des lycées français de Tunisie -APEEFST(18-20déc.2017)

➡ Bruxelles,lycéeJeanMonnet:rencontredubureaudel'UPEetduchefd’établissement.(1erfév.2018)

➡ Bénidorm,Murcia,Alicante:RencontreaveclesAPEetleschefsd’établissement(27-28avril2018)

➡ Montréal:VisitedesétablissementsMariedeFranceetStanislas(30mai,1erjuin2018)

Entension:Lesétablissements delaMLFauLiban

Le 21 août 2017, le Parlement a voté une loi (46) augmentantfortement les salaires des enseignants du public, mais aussidans leprivé. Il faut savoir que les salaires étaientbloquésde-puis8ans.L’augmentationsefaitpar2biais:-Paruneaugmentationdelagrille(pointindiciel)- Par la créationde6 échelons supplémentaires. C’est la partielapluscouteuse.Cela représente en tout une augmentation d’environ 70% dessalaireset+25%d’augmentationdesfraisdescolaritéLes comités de parents ont décidé de saisir le juge aux référéscequiabloquétouteaugmentation.LeLibanest le seulpaysquiaune loiencadrant lesétablisse-mentspublicsetprivés(loi515-96).Les Comités élus de Parents d’élèves ont le droit de vote dubudget de l’établissement. Il s’agit du budget de l’année encours.

Lebudgetestprésentéfindécembreetilsont 3semainespourl’examiner.SileComitédeParentsnelesignepas,lebudgetrevientversleMinistrede l’Educationnationaledupays.Si leministèreconsi-dèrequelebudgetestconforme,lebudgets’exécute.Si le ministère considère que le budget n’est pas conforme, leTribunalArbitralEducatifestsaisi.Cetribunalestcomposéd’unjugeetde2assesseurs,dontl’unreprésentelesparents.Seulement, en 2017-2018, le tribunal arbitral éducatif n’étaitpasencorenommé.Blocage=>Grèvedesenseignants.LaMLFestd’accordpouraugmenter la grille toutde suiteet aproposéun lissagede l’augmentation liée aux6 échelons sur 2ans.Unemédiationestmenéepar leministredela justice.Lasitua-tion semble se régler dans certains établissements, mais auGrandLycéec’estaupointmort,aucundialogueentrelecomitédeparentsetlaMLF.


• Juillet2017:ANNULATIONDESCREDITSDEPAIEMENTDANSLALOIDEFINANCERECTIFICATIVE2017…

• Octobre2017:MESURESCONTRIBUTIVES…

• Mars2018:ANNONCED’UNENOUVELLESTRATEGIEPOURLEDEVELOPPEMENTDEL’ENSEI-GNEMENTFRANÇAISAL’E-TRANGERETLAFRANCOPHO-NIE…

Déclara+ons,les50proposi+ons delaFAPEE:

h?p://www.fapee.com/-EvoluGon-

du-reseau-

L'EvoluGonduRéseau=>ACTIONSENDIRECTIONDESPARTENAIRES

ReprésentaZondesassociaZonsdeparentsd’élèves,PartenariatinsZtuZonnel,InstancesdeconcertaZon

Les problématiques sur le fond

• Leréseauabesoind’emploisd’enseignants

• Lespensionscivilessonttroplourdes

• LesfondsderéservedesEGDsontdel’argentpublic

• L’AEFEn’apaslacapacitéd’emprunter

• LescapacitéscontribuZvesdesfamillessontàlalimitedusupportable

• L’enseignementdoits’internaZonaliser

• Lagouvernancedel’AEFEdoitfaireplusdeplaceauxreprésentantsdesassociaZonsdeparents

Les problématiques sur la forme • Etreassociésenamontdes

décisions• PFCà9%-Respecterla

convenZon

28juillet2017:RéunionavecChristopheBouchardetsesadjointsàl’AEFE

31juillet2017:LecreauprésidentdelaRépublique

20octobre2017:Lecreauxministresetauxélussurlesmesuresderégula-Zondécidéesparl’AEFEetsatutelle.

27octobre2017:Réuniondetravailaveclesreprésentantsdespersonnels

27octobre2017:RéunionavecChristopheBouchard,directeurdel'AEFE

6novembre2017:réuniondetravailavecl’ADFEFDMetlessyndicatsdespersonnels(SNES,SNUIPP,CFDT,UNSA)

24novembre2017:RéunionavecLaurenceAuer,DirectricedelaCultureetdel'enseignement,Direc+ongénéraledelamondialisa+on

27novembre2017:Conseild'administraZondel'AEFE

21décembre2017:rencontreavecM.Vassy,Directeuradjointdecabinetduministredel’EuropeetdesAffairesétrangères

7mars2018:EntreZenavecLaurenceAuer,DirectricedelaCultureetdel'enseignement,DirecZongénéraledelamondialisaZon

12mars2018:EntreZenavecleSénateurOlivierCadic

12mars2018:EntreZenavecleSénateurJean-YvesLeconte

19mars2018:EntreZenavecleSénateurRonanLeGleut

27mars2018:Entre+enavecGaétanBruel,ConseillerAmériques,diploma-

+eculturelle,influenceetfrancophonie,cabinetduministredel’EuropeetdesAffairesétrangères

28mars2018:EntreZenavecleDéputéFrédéricPeZt

29mars2018:Conseild'administraZonAEFE

12avril2018:Audi+onparlacommissiondesfinancesduSénat-mission"Ac+onextérieuredel'État"

13avril2018:Audi+onparlamissiond'auditinterministérielle(MissiondesInspec+onsgénéralesdesMinistèresdel'EuropeetdesAffairesétrangèresetdel'Educa+onna+onale

30avril2018:Entre+enavecPhilippeBerthon,conseillerspécialfranco-phonieàlaprésidencedelaRépublique

17mai2018:EntreZenavecladéputéeSamanthaCazebonne

13juin2018:réunionavecLaurentBili,directeurgénéraldelaMondialisa-+onetprésidentduConseild'administra+ondel'AEFE.


=>ACTIONSENDIRECTIONDESPARTENAIRES ReprésentaZondesassociaZonsdeparentsd’élèves,PartenariatinsZtuZonnel,InstancesdeconcertaZon

=>AEFE

• Conseilsd’administra+on(27nov.2017;29mars,28juin2018)

• Interven+onauséminairedeschefsd'établissementnouvellementnommésdansleréseau(17mai2018)

*Présenta+ondesassocia+onsdeparentsd'élèvesduré-seau,présenta+onduConseilExécu+fduLycéeFrançaisdeSingapour

• Réunionsdetravail:surlesinstances(conseilsdegroupementdegesZon)19oct.2017;ledisposiZfPARLE21mars2018)

• Observatoirepourlesélèvesàbesoinspar+culiers(29nov.2017;29mars,29juin2018etplusieursréunionsdetravail,notam-mentpourlelivretdesAccompagnants)

• Commissionna+onaledesboursesscolaires(13-14déc.2017,13-14juin2018)

=>MissionLaïqueFrançaise

• Assembléesgénérales(23jan.,29juin2018)&RéuniondetravailsurlesorientaZonsstratégiques(28nov.2017)

• CongrèsdelaMissionLaïqueFrançaise,Caen-Deauville(16-18avril2018)

=>AssembléesdesFrançaisdel’Etranger(oct.2017,mars2018)

=>Assembléegénéraledel'ANEFE(3oct.2017,15mars2018)

=>Colloquesurl'écoledelaconfiance(MCLCM)(13nov.2017)

=>VisitedulycéeInterna+onaldeNoisyLeGrand(25jan2018)

=>Congrèsdesétablissementsàsec+onsinterna+onalesorganiséparlaFDEIàStrasbourg(21-22mars2018)

=>Entre+enavecleprésidentdesAnciensélèvesduréseau(ALFM)(13mars2018)

=>Cérémoniedesboursiersd'excellence,Paris,(13juin2018)

CA de l'AEFE du 28 juin 2018

LaFAPEEamissurlatablelesujetdutrans-fertde l'EGDde StPetersbourgàunopéra-teur privé, non pas sur le fond mais sur laformedecetransfert.

Malgré notre requête officielle, le présidentduCAn'apasautoriséunvotesurcesujetetles réponses apportées n'ont pas levé lesdoutes sur les incerZtudes juridiques dudossier.

Nousavonsétébienseulsàdéfendreledroitdesadministrateursdans lagouvernancedel'AEFE ; aucun souZenen séancedes syndi-cats d'enseignants ni des autres représen-tantsdeparentsd'élèvesausenslarge.

Aquoi sertdoncnotreengagementen tantqu'administrateur de l'AEFE si nous nesommesautorisésqu'àconstateraposteriorides sorZes d'inventaires sans avoir lemoindredroitderegard,nideparZcipaZon,surdesdécisionsstructurantes?

Le Conseil d'Administra+on n'est doncqu'unConseild'Approba+on…

LaréformeàvenirdoitsepenchersurcecequesZon.

XavierGonon

Les parents engagés dans le réseau, c’est beaucoup de valeur ajoutée en moyens éducatifs !


Créé en 2016 par l’AEFE en partenariat avec la Mission Laïque Française.

Cette année, nous avons travaillé sur :

=> les questions fréquentes (Brochure AEFE sur l'accueil des élèves à besoins éducatifs particuliers dans les établissements d'enseignement français à l'étranger )

=> le livret pour les Accompagnants à destination des parents dont l'enfant est en situation de handicap ;

=> Une foire aux questions (FAQ) à destination des enseignants est en cours de rédaction.

=> ATTENTION « Dépistage » : les enseignants ne sont pas des per-sonnels médicaux. Ils ne font pas de diagnostics. Ils peuvent repérer des difficultés par rapport à un élève du même âge mais ne dépistent pas. La formation reste à privilégier pour aider les équipes dans leur repérage.

=> Projet de plateforme numérique ressource du MEN (DGES-CO) à l’attention des enseignants qui scolarisent un élève en situation de handicap. L’AEFE et la MLF souhaitent vivement que les enseignants du réseau puissent avoir accès à ce nouvel outil.

Enquêtederentrée2017-18réseauAEFEetMLF

LeclassementdestroublesestsimilaireàceluidelaFrance.LesélèvesensituaZondehandicapreprésentent0,38%del’effecZftotalduréseau.

RETOURS:«LesélèvesageintsdetroublesdupsychismeetduspectreauAsAqueontdessituaAonsdescolarisaAondifficilesàgérer.»«Ilestdifficilepourleséquipesderépertorierlestroubles:lesdiagnosAcsnesontpasassezprécisetsouventl’«éA-quetage»esttroprapideparrapportàunedifficultéscolairequel’enseignant/lesparentsn’arriventpasàdéfinirfautederegardsextérieurs.»

Quelqueschiffres:Alarentrée2017,16493élèvesbénéficientd’unaménagementceceannée,soit4,7%desélèvesduréseau,grâceàl’engagementdel’ensembledescommunautéséducaZves.

Ondénombre835accompagnantsàlascolaritédesélèvesensituaZondehandicap(ASESH),soit736accompagnantsindividuelset99accompagnantsmutualisés.Les parents restent les principaux financeurs des accompagnants. Le nombre d’accompagnants mutualisés est enhausse.C’estunedémarcheàfavoriser.

Médecinsréférents:164contre59l’andernier,avecunefortereprésentaZondanslesEGDetlesétablissementsdeplusde500élèves.

Pour la première fois, la loi de finances octroie une dota-tion de 300 000 euros à l’AEFE pour financer en 2018 les accompagnants des élèves boursiers français en situation de handicap.

OBSERVATOIREDESÉLÈVES ÀBESOINSÉDUCATIFSPARTICULIERS


Aideàlascolarité CommissionNationaledesBoursesscolaires(CNB)

Evolution des élèves français dans le réseau international

(AEFE)

· 114.000 en 2014

· 117.000 en 2015

· 117.000 en 2016

· 121.000 en 2017

2017(RS)/2017-18(RN):

25367boursierspourunmontanttotalde105millions€,soit20.85%desélèvesfrançaisscolarisésdansleréseau.

2018(RS)/2018-19(RN):

LadotaZoniniZales’élèveà110millions€,mêmemontantqu’en2017. LasubvenZondel’Etats’élèveà106.7millions€.

• LescréditsnonconsomméssontsystémaZquementremisenCCB2• Prèsde40%desfamillessontboursièresà100%• Lecoûtmoyenparboursiers’élèveà4.077€• Lemontantmoyendesfraisdescolarités’élèveà5.591€• Lesboursesparascolairesreprésentent19.5%dumontanttotaldesbourses

AmériqueduNordAux Etats-Unis, les établissements dont les frais de scolaritédépassent16,000$voient lesboursesAEFEplafonnéessur lestarifsde2012/2013.

Impayés/RecouvrementsNotedudirecteurauxchefsd’établissementmodifiantlacircu-lairedu16mars2015pouréviterdedéscolariserlesélèves.

Responsabilitécomptabledesétablissementsdansle

domainedesboursesscolaires

Dans le domaine des bourses scolaires, les établissementsexercent une responsabilité directe sur le plan financier etcomptable, notamment en ce qui concerne la fixaZon et lacommunicaZonauconsulatdes tarifs scolaires, lecontrôledel’assiduitéscolairedesboursiersetl’uZlisaZondessubvenZonspourboursesscolairesquileursontversées.

Ainsi, ils sont garants de la scolarisaZon effecZvedes enfantsboursiersetdesconséquencesfinancièresquiendécoulent.

Ils sont également garants de la mission de service publicd’enseignement qui leur a été confiée par le législateur etdoiventdonc,àceZtre,veillerparZculièrementàl’accueildansleurs établissements des enfants français issus des familles àrevenusmodestes,potenZellementboursières.

Ainsi, l’inscripGondesélèvesdans lesétablissementsnedoit

en aucun cas être condiGonnée par le versement préalable

des frais de scolarité. En outre, dans l’agente de la décisionarrêtéeparl’Agence,lesétablissementssontinvitésàrecouvrerlessommesduesdemanièreindividualiséeensebasantsurlacapacitécontribuAveréelledesfamilles.

Par ailleurs l’AEFE insiste sur le fait que la procédure de de-mande de bourse scolaire est totalement indépendante de laprocédured’inscripAondesenfantsdanslesétablissements.

En conclusion : Ce rapport d'activité présente la diversité des actions que nous avons menées tout au long de l'année. Un des axes de notre positionnement vis à vis de l'AEFE et de nos interlocuteurs a été de faire reconnaître la légitimité du dialogue et de donner aux représentants de parents une place réelle dans le processus de décision, la conduite des établisse-ments et du réseau. Deux exemples l’illustrent, à l’automne et au printemps.

L'augmentation de la PFC : Il n'a jamais été question pour nous de refuser l’augmentation de 6 à 9%. Pour les EGD la cause était entendue puisqu'ils font partie du périmètre de l'AEFE. La validation de cette augmentation par le CA de l'Agence entérinait pour eux l'augmentation.Par contre, pour les établissements conventionnés, nous nous sommes opposés à la décision unilatérale de l’AEFE, cocontractant de la convention, d'augmenter unilatéralement un taux prévu dans le contrat. La direction de l’AEFE n’a pas voulu entendre cet argument. Nous souhaitions que l'Agence respecte l'article 12 de la convention et qu'elle négocie avec les comités de gestion dans un réel dialogue.Cet exemple est symptomatique de l'attitude actuelle de l'Agence et de la tutelle de l'Agence sur le rôle des parents. Le partage de res-ponsabilité des compétences est bien mis en avant mais dans les faits, l'Agence préfère passer en force. Elle a préféré faire voter l'augmentation unilatérale de cette PFC - après le vote des budgets dans vos établissements -.Nous défendons une vraie place des parents dans le processus de décision. Cette attitude rigide de l’administration comporte des risques : des établissements conventionnés s'interrogent sur la perti-nence du statut de conventionné par rapport à celui de partenaire, simplement parce qu'en face, il y a un partenaire qui ne joue pas le jeu à égalité de responsabilités et de capacité de décisions.

Autre exemple : l'établissement de Saint-Pétersbourg, petite école primaire de 55 élèves, annexe de l'EGD de Moscou que la DGM ne souhaite plus voir dans le périmètre de l'AEFE, parce que c'est compliqué à gérer et coûteux. C’est une réflexion sans doute légitime et justifiée de savoir si le statut d'EGD convient à ce type d'établissement.

Nous nous sommes fortement opposés au président du conseil d'administration de l'Agence la semaine dernière simplement parce que là encore, il y avait un passage en force : nous demandions que le conseil d'administration de l'Agence soit décisionnaire sur une décision majeure de la vie du réseau et de l'utilisation d'actifs de l'AEFE. Nous avons été retoqués sur la demande de vote. Cela souligne le peu de cas du rôle des administrateurs en général. Ce point devra être traité lors des discussions sur la réforme.En fait beaucoup de problèmes dans les établissements et au niveau central découle de cette fermeture au dialogue et du refus de consi-dérer de notre capacité à être associés à la conduite des établisse-ments et du réseau dans son ensemble.

Toutes ces activités de la FAPEE et tout au long de l'année ne pourraient se faire sans votre engagement au quotidien dans les établissements, sans l'engagement des administrateurs de la FAPEE et que je remercie, des membres du bureau puis spécifi-quement et, bien évidemment, de nos deux collègues Kate Keener et Isabelle Tardé qui sont en permanence au bureau à Paris qui ré-pondent à toutes vos questions aux e-mails, réagissent rapidement à vos inquiétudes et soutiennent votre engagement bénévole.

Xavier Gonon

➡ LeRapportd’acGvitédel’exercice2017-18est

approuvéàl’unanimité.


LagouvernancedelaFAPEEestassuréeparunconseild’administraZonde15membres,éluspour3ans.Toussontdesmembresd’associaZonsadhérentes,mandatésparleursAPEpourseprésenterentantqu’administrateur.L’AMFAPEE,associaZondesanciensmembresdelaFAPEE,peutprésenterégalement2administrateurs,cequipermetdegarderacZfsauseindenotrefédéraZondesbénévolesquineseraientplusparentsd’élèves. Sicertainsd’entrevous,àcourtoumoyenterme,vouleznousdonnerdevotretempsvousêteslesbienvenus!LorsdechaquerenouvellementduConseild’administraZon,l’Assembléegénéralepeutélirejusqu’àtroisadministrateursderéserve..(ArAcle5TitreIIdesstatuts,ArAcle6TitreIIdurèglementintérieur)

Sontsortants:Manel DRIDI (Tunisie), Alain GOULENE (Sao Paulo), Farah OUEZZANI (Madrid), Patrice PISCHEDDA (Bangkok), Virginie ROYER(LondresCDG)

5postesd’administrateurssontàpourvoir.

Sontcandidats:Olivier BASTET (SanZago du Chile),Mihaela BUCUROIU (Bruxelles),Manel DRIDI (Tunisie), Virginie ROYER (Londres CDG), Aliou

TRAORE(BamakoLuZns),JulieFEVRE(MadridLF), PascalGBIKPI(AbidjanMermoz)

Sontélus:OlivierBASTET(SanZagoduChile),MihaelaBUCUROIU(Bruxelles),ManelDRIDI(Tunisie),VirginieROYER(LondresCDG),AliouTRAORE(BamakoLuZns)

Membresderéserve:JulieFEVRE(MadridLF), PascalGBIKPI(AbidjanMermoz)

LenouveauConseild'administraAonseréunitàlasuitedel'Assembléegénéralepourélirelenouveaubureau.Laséancedel'Assembléegénéraleordinaireestlevéeà17h45.

Co+sa+ons:proposi+ondebarêmes

Miseenconformitédescotisationsavecnosstatutsoùilestprévuquelescotisationssoientadosséesàuntarifparadhérent.

Nousavonsàlafoislavolontédenousconformerànosstatutsenreformalisantcemodedecalculdecotisationetdemettreenplaceunsystèmedecotisationquipermetteprogressivementdes'affranchirdelacontraintedecettedépendancedenosressourcesfinancièresvis-à-visd'unesubventionextérieure.Nousavonségalementlesouci,enmodifiantrelativementpeulecalculdescotisations,denepasbousculerlescotisationsquelesétablissementsnousversentaujourd'hui-etontlacapacitédeverser.

CotisationAPEgestionnaire:1€parélève,cotisationdebase,pouvantêtreréduite,silesdifficultéssontavérées,de50%jusqu'à25%decemontant.

CotisationAPEnongestionnaire:lacotisationdebaseestde50centimesd'europarfamilleadhérenteaveclemêmeprincipedecotisa-tionréduiteà50%,pouvantêtreréduitejusqu'à25%silesdifficultéssontavérées.(LesAPEadhérentesàlafamillequionteudesdifficultésfinancièrespouracquitterleurcotisationn'ontjamaisétéexcluessurcettebase).

Nousavonsbesoindecescotisationspourassurerledéveloppementdenotrefédération.C'estparcequenousavonseudesadhérentscotisantsquimanifestaientainsileursoutienàlaFAPEEquenousavonspuavoirunsiègeauconseild'administrationdel'AEFEet2siègesàlacommissionnationaledesbourses.Ilestimportantderenseignerlequestionnairederentréequenousvousfaisonsparvenir(nombred'adhérents,nombred'élèvesdansvotreétablissement,montantdevoscotisations,etc.C'estimportantaussi,pournous,pourpouvoirfairedesbenchmarksentrelesdiffé-rentsétablissements.

Onsouhaiteégalementfairevoterleprinciped'uneCotisationdesoutien:Certainsétablissementsnousversentplusquelacotisationprévue.UnmembredelaFAPEEseradéfinicommesoutienquandilverse2foislacotisationdebaseprévuedanssacatégorie.

Sentezvouslibresdefaireplus!Vousaurezlareconnaissancedel'ensembledesfamillesdelaFAPEE. Singapour,Zurichsontgestion-nairesetsontdansdesenvironnementséconomiquesplutôtfavorables.1€/élèveestunemoyenne.Nousconnaissonsladiversitédesconditionssocio-économiquesdesfamillesdanslesdifférentspaysoùnousavonsunétablissement.

➡ Lesco+sa+onsdebaseainsiquelaco+sa+ondesou+ensontapprouvéesàl’unanimité.

Elec+ondesnouveauxadministrateurs


Extraitduprocès-verbaldelaséancedu

Conseild’administra+ondelaFAPEEVendredi6juillet2018

auTournon,ruedeTournon,Paris6e

Présents:Marie-ClaudeABOUFADEL(Djeddah),NathalieAROYO(KualaLumpur),OlivierBASTET(SanZagoduChile),MihaelaBU-CUROIU(Bruxelles),ManelDRIDI(Tunisie),XavierGONON(Amfapée),FrançoisNORMANT(Amfapée),Jean-NicolasPAGNOUX(Ma-drid/VillanuevadelaCanada),CorrinePETIT(Singapour),SébasZenRICOUT(Zurich),VirginieROYER(LondresCDG),CatherineTERRAZ(Lagos),AliouTRAORE(BamakoLuZns)

Excusés:AlySAYEGH(BamakoLiberté)-pouvoiràFrançoisNORMANT,BernardPORA(Shanghai)-pouvoiràCorrinePETIT,JulieFEVRE(MadridLF), PascalGBIKPI(AbidjanMermoz)

Conformémentàladécisionduconseild’administraAondu4juillet2009,lespersonnesmembresderéservesontinvitéesàparAci-perauxréunionsduconseild’administraAonsanstoutefoisdroitdevotenibénéficeduremboursementdesfraisdetransport.

1.Cons+tu+ondubureau2018-19:

Voteàl’unanimité.Lespostessontoccupéspourune

duréed’uneannée.

2. Poste à pourvoir au Conseil d’administra+on de

l’AEFE:

Titulaire:FrançoisNORMANT

Suppléante:CorrinePETIT

CesnominaAonsdevrontêtreconfirméesparunarrêté

desministèresdetutelle.

3. Postes à pourvoir à la Commission na+onale des

boursesscolaires

Titulaires:ManelDRIDI,JeanNicolasPAGNOUX

Suppléants:AliouTRAORE,VirginieROYER

4.Designa+ondesmembresduCAsiégeantauCAdel'Amfapée:

XavierGONON,SébasZenRICOUT,AliouTRAORE

5.Ges+oncourantedelaFAPEE:Déléga+onsdepouvoirs,repré-

senta+on

ConformémentauxstatutsetrèglementintérieurdelaFAPEE,Fran-

çoisNORMANT,président,demandel’accordduConseild’administra-

tion pour se faire représenter à chaque fois que nécessaire par la

déléguée générale (collaboratrice permanente de l’association),

IsabelleTARDE,pour tous lespouvoirsqui relèventde lagestionet

administrationcourantedel’association,ycomprispourlasignature

detoutcomptebancaireouvertaunomdelaFAPEE.Leprésentpouvoirestvalablejusqu’àrévocationexpresseduConseil

d’administration. Approuvé à l’unanimité. (Article 9 Titre II des sta-

tuts,Articles9,11,12TitreIIdurèglementintérieur.)

6.Devoirsdesadministrateurs

Ledocumentintitulé«Devoirsdesadministrateurs»seradistribuéà

larentréeàtouslesadministrateurs.

Ilpréciselesmodalitésdepriseencomptedesfraisdesadministra-

teurs.Pourrappel:

Participationdesadministrateursauxconseils:

Dans la mesure des moyens de la fédération, l’usage est, depuis

plusieursannées,derembourserlesfraisdevoyagedesadministra-

teurs afin qu’ils puissent participer aux conseils d’administration à

l’occasiondel’assembléegénéraledumoisdejuillet.Seulscesfraisà

l’exclusiondetousautres(hôtel-taxi -repas)peuventêtreprisen

charge.Ilslesontsurlabasedestarifslesmoinschers,àlademande

de l’administrateur concerné sur laprésentationdepièces justifica-

tivesetsurl’exerciceencours.

Conformémentàladécisionpriseparleconseild’administrationdu3

juillet2004,lesfraisdevoyagenesontpasremboursésauxadminis-

trateursentrants.

Ladatede l’assembléegénéraleestdécidéesuffisamment tôtpour

permettreàchacundebénéficierdecestarifs.

LesCApendantl’annéesetiennentviatéléconférence.

Fraisdemissions:

Dansleurrôled’animateurdezonegéographique,lesadministrateurs

sontinvitésàutilisertousmoyensdecommunicationàdistance.S’ils

devaiententreprendreunemissionouuneactionlocale, ilsdevront

présenter leurprojet auxmembresduBureaude la FAPÉEen indi-

quant l'objet de la mission, les personnes à visiter et les frais de

voyage(moyendetransport,fraisd'hôtellerieetderepas);

Lesfraisdeposteetdetélécommunicationainsiqueceuxénumérés

ci-dessusdevrontcomporterdesjustificatifs;

Nosétatsfinanciersétantsoumisaucontrôledescommissairesdela

CourdesComptes,touslesjustificatifsprésentésauremboursement

denotre fédérationdoiventêtresous la formededocumentsorigi-

naux.

Engagementetenvoidecourrier:

Ilestaussirappeléauxadministrateursqu'avantdeprendreunquel-

conqueengagementoud'envoyeruncourrieraunomdelaFAPÉE,ils

doiventlesoumettreàl'approbationdesautresmembresduconseil

enl'envoyantaubureaudeParisquitransmettra.

Positionspolitiques:

Il est demandé à tous les membres de ne pas briguer demandat

électifpolitiqueafindemaintenirl'indépendancedelafédérationet

derespecterainsisesstatutsettouteslesfamillesadhérentes.

La FAPÉE possède une image, difficilement acquise, de fédération

indépendanteauseulservicedesparentsetdesenfants,ilnousfaut

lagarder.

Laséanceestlevée.

PrésidentFrançoisNORMANT

Vice-PrésidentesCorrinePETITVirginieROYER

SecrétairegénéraleCatherineTERRAZ

TrésorièreNathalieAROYO

Autresmembres

Marie-ClaudeABOUFADELOlivierBASTET

MihaelaBUCUROIU

ManelDRIDIXavierGONON

JeanNicolasPAGNOUXBernardPORA

SébasZenRICOUTAlySAYEGH

AliouTRAORE

Assemblée Générale Ordinaire de la FAPEE - 6 Jui"et 2018 � /2612

MONTAGE ET FINANCEMENT D’UN PROJET IMMOBILIER

✦ François Normant, secrétaire général de la FAPEE et secrétaire adjoint de l’ANEFE

✦ Pierre Favret, chef du service immobilier de l’AEFE

✦ Françoise Hirzel, directrice du comité des prêts de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises de l'étranger),

✦ Pascal Joubin, directeur clientèle associative et institutionnelle de la Banque Transatlantique, filiale du groupe Crédit mutuel CIC.

ATELIERS

POUR UNE ECOLE INCLUSIVE DANS LE RESEAULE RÔLE DES PARENTS

✦ Manel Dridi, la commission d’intégration et de suivi scolaire dans les établissements de Tunisie

✦ Rosalie Bojoly, Eléments de psycho-pédagogie et neuropédagogie

✦ Mihaela Bucuroiu, 1er congrès sur les élèves à besoins éducatifs particuliers dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger


Le service immobilier dans l'ensemble de ses activités

Le serviceaété crééen2005.Auparavant, les sujets immobiliersdel’AEFEétaientgéréspar leQuaid’Orsay.L'AEFEafaitégalementévo-luersesstatutsluipermecantdeporterdesprojetsimmobiliersetderécupérerengesZontouslesbiensdomaniauxsurlesquelssontinstal-lés lesEGD. CesbiensontétéremisprogressivementendotaZonetsontsouslaresponsabilitéjuridiqueettechniquedel'AEFE.Sur74EGD,68sontgérésparl'AEFE, leslycéesfranco-allemands,enAllemagne,sontgérésparl'étatallemand.L’ensemble occupe 108 sites. C'est un très gros patrimoine dont lavaleurvénaleestde754millions€.

SPSI:Schémadeprogramma+onetdesuiviimmobilierLeSPSI,estlecadredanslequelfoncZonneleservice,laprogramma-Zon pluriannuelle d’opéraZons soumises au conseil d'administraZondel’AEFE.Pour leSPSI2016-2020,unevingtainedegrossesopéraZonsstructu-rantessontprogramméespourunmontantde110Millions€. Ladé-penseimmobilièreàl’Agenceestentre35et50M€/an.L’équipe:Nousavonsunestructurede6-7personnes (deuxadminis-traZfs juridiques et 4 techniciens) et quelques disposiZfs qui pro-longentnotreacZonàl'étranger. NousavonsunegrosseantenneauMaroc(20%denotredisposiZfimmobilier)etdesvolontairesinterna-Zonaux installés où nous avons des projets en cours (Hanoï,Maroc,Tunisie,Espagne,VietnametLondres)

Ac+vitéduserviceimmobilierIl a une acZvité juridique (baux,Ztresd'occupaZon...), domaniale etuneacZvité«montageetsuivideprojetsimmobiliers»trèsprenantepuisqu’elle est en pleine responsabilité pour les EGD et d’assistanceauxétablissementsconvenZonnésdansleurprojetimmobilier.

Quelle type d’assistance aux conventionnés ?

I. Assistancetechniqueauxdiversstadesd'avancementduprojet,

II. InstrucZon de demande de subvenZon d'invesZssement ou desécurité.Jusqu'àl'anpassé,l’AgenceavaitunedotaZonpourlessubvenZons d'invesZssement de 8M€/an, ce qui permecaitd'aiderdefaçonassezconséquentelesétablissementsenétalantl'aide sur plusieurs années. Le service espère la retrouver l'anprochainavecunbudgetégalàceluid'avant2017.UnedotaZonspécifique de sécurité (14M€) permet cependant d’aider lesétablissements (EGD, convenZonnés et partenaires) à sécuriserdansleursemprises.

III. ParZcipaZonàl'instrucZondesdossiersdedemandedegaranZedel'Etatsurlesprêts.

Assistance technique aux divers stades d'avancement du projet

Elleestsurtoutefficaceendébutdeprojet.Toutsejoueendébutdeprojetquandonréfléchitàcequel'onveut,qu’ondéfinitlemontageetl'organisaZongénérale.Nous avons développé à l'Agence un savoir-faire uZle pour engagervotreprojetsachantqu’unegrandeparZedesrisquesqu'onretrouvedansl'exécuZonauraientpuêtreévités.

Diagnos+cd’unesitua+onimmobilièredanssesdifférentsaspects:

• techniques,

• de réglementaZon souvent de réglementaZon locale mais larèglementaZonfrançaise-mêmesiellen’estpascomplètementapplicablepeutservirderéférence,

• juridiques, foncZonnels. Un établissement doit répondre à uncertainnombredecondiZonsd'organisaZon. IlfautdoncétablirundiagnosZcde la situaZonprésenteetdesproblèmesqu'ellepose.

Les réflexions préalables

EllesconsistentàsefixerdesobjecZfsentermed'évoluZonde l'éta-blissementquivontsetraduireenbesoinsimmobiliers.

‣ l'évolu+ondelastructurepédagogique,

‣ l'évolu+ondecescondi+onsdefonc+onnement,

‣ l'évolu+ondesonimage:

Le montage du projet immobilierIl y a beaucoupd'intervenants dansunprojet immobilier : 1/le pro-grammiste. 2/ l’architecte, 3/l’entrepreneurbien sûrmais égalementdes 4/project managers qui prolongent votre rôle demaîtrise d'ou-vrage et qui vous représentent sur place avec desmissions plus oumoins complètes, 5/des bureaux de contrôle pour saZsfaire à desréglementaZons locales. Il peut y avoir aussi des 6/coordonnateurssécuritéenEurope(direcZveeuropéenne).

On doit avoir clairement et très tôt lesmissions bien définies quevousconfierezauxunsetauxautres.Lescontratsdoiventêtreclairs.

Le programmiste Ilvousaideàexprimerlesbesoinsetlestraduireenbesoinsimmobi-liersàsaZsfairedans lecadreduprojet.Celafera l'objetd’étudesdefaisabilitéparcequ'ilaplusieurs réponsespossibles,plusieurs scéna-rios.

L'architecte du projet Il aun rôle fondamental. Il fera lesplans,va suivre toute l'opéraZonavecuneparZequiserasoussaresponsabilitéunique(lesplans). Ilseraassociébienévidemmentaveclesbureauxd'étudesetlesentre-prises.

Le concours d’architecteIlyaplusieursfaçonsdedésignerunmaîtred’oeuvremaisnoussou-tenonslaprocéduredeconcoursd’architectequi,mêmesielleprendunpeudetempsetdemandeunpeud'argent(puisqueilfautindem-niserlesconcurrents),vousobligeàleurexpliquertrèsprécisémentceque vous voulez. C'est toujours bien d'avoir trois ou quatre projetsparmi lesquels on choisit le meilleur. Nous parZcipons au concoursd'architecture.C’estunexerciceenthousiasmantparcequ'ilpermetde communiquer autour du projet, d'y faire par+ciper et y faireadhérertouteunecommunautéscolaire,c'estungrandévénementdanslavied'unétablissement.

Montage du dossier Le service peut vous aider également (en tenant compte de lacontrainte de langue) dans les phases de montage de dossier, à larédacZondesmarchés, surtoutdeplusieursmillionsd'euros. Il fautregarder les clauses,bienveiller à ceque tout soitdenatureàdé-fendre les intérêts du maître d'ouvrage. Il y a parfois des peZtesclausesde3lignesquipeuventêtretrèsconséquentes.

L’ASSISTANCE AUX ÉTABLISSEMENTS CONVENTIONNÉS

Pierre Favret, chef du service immobilier de l’AEFE


La Banque Transatlan+que a une forte tradi+on sur l’interna+onaldepuislesannées30.400personnesytravaillentenFrance,300àl'étrangersousformedebureau de représentaZon ou de banque de plein exercice pour ac-compagner sa clientèle expatriée. Structuremutualiste au niveaudugroupe,lesraZngsplacentleCICn°1delaplaceenFranceetparmilesbanqueslesplussolidesenEurope.

Liensaveclesins+tu+onsfrançaises: leréseauAEFE,leréseauAlliance française, les associaZons qui représentent les Français àl'étranger, laFIAFE, lacaissedes françaisà l'étranger, le réseaude laMissionLaïque,lesconseillersducommerceextérieur,etc.

L'équipe«étranger»àParis :Uneéquipedédiée et une lignedirecte,etl’assuranced’échangesréguliersetsécuriséspouruneges-ZonsurmesuredevosfluxetvosacZfs;lamaîtriseauseindudépar-tementdenombreuseslanguesétrangères.

Une gestion simple et sécuriséede vos opérations

‣ Fluxeneurosetendevises(USD,GBP,CHF,etc.)

‣ Traitementdevoslistesdesalaires

‣ Règlementdevosfournisseurs(SofipExport,CGEA,AEFE,

etc.)

‣ Maîtrisedesfluxfinancierssurdeszonesàrisquesousous

embargo

‣ DesouZlsdegesZonperformantsetsouples

‣ Correspondancerapideetsécuriséevialamessageriede

nosouZlsdebanqueàdistanceouvialaValiseDiploma-

Zque

‣ ConsultaZonetgesZondevoscomptesentempsréel

‣ SoluZonsdepaiementparcartebancairedevosdroitsde

scolaritésurinternetouenmodehébergé(sousréserve

delarèglementaZonlocaleenvigueur)

La domiciliation de ressources provenant de

‣ SubvenZons,aidesfinancières,donsetlegs

‣ Droitsd’écolage

Un accès direct à notre salle des marchés

‣ OpéraZonsdechangeaucomptantàcoursnégocié

‣ Couverturedurisquedechange

Précisions : PourseprémunirdurisquesouverainougéopoliZque(ilarriveassezsouventqu'unebanquefassedéfaut,mêmeunpays),lesclientsrapa-trient leurs excédents de trésorerie dans les livres de la banque etréalimententlecomptelocalenfoncZondesbesoins.

Financements de projets immobiliers

Depuis 25 ans, 300M€ en cumul de financement à desZnaZon desétablissements convenZonnésoupartenaires, enétroite coopéraZonavecl’ANEFE.

Pour des premiers équipements (construcZon), aménagements etmisesauxnormesdeslocaux. Leslocauxd'hébergementnerentrentpasdans le cadredudécret. Même si lademandeétait totalementjusZfiée en terme de sécurisaZon des personnels, c'est la limite del'exercicedeprêteurdedeniers...

La banque peut également financer des locaux dont les organismesgesZonnaires sont locataires, sachantquedanscertainspays ledroitdepropriétén'existepas.Celapeut-êtreunbailamphythéoZque,uneconcessionlocale,voiremême,uneconcessiondel'ambassade.

Q/DuréeR/Surlelongterme,de10ansjusqu'à30ans.MaisBercyestréZcentàs'engagersur30ans.

Q/DevisesR/Quand l'empruntest souscritendevise, la capacitéd'un tauxfixesurladuréedel'empruntestofferte.Si ladeviseduprêtest l'euro, labanqueprêteà l'ANEFEquivousre-prête. Si ladeviseestautreque l'euromaisestdansunedeviseoùnousavons lacapacitéd'intervenir,nousprêtonsdirectementà l'éta-blissement.

Q/AménagementdesprêtsR/EnmecantenplacedesfranchisesparZelles,l’établissementcom-menceparpayer lesintérêtsdessommesquiontétédébloquéesetnecommencel'amorZssementqu'aprèsuncertaintemps,permecantdemecreàpleinleprêtpendantunephasetravaux.L’établissementdoitfournirunbusinessplanprévoyantdesaugmenta-Zonsdefraisdescolaritéoud'élèves.Labanquecale lefinancementaveclamontéeenrégimedeseffecZfsélèves

Q/ModalitésdedéblocageR/LabanquefoncZonnesurinstrucZondel'ANEFE.Si lesfinancements sont libelléseneuros : labanquevousdemandededocumenterlesdemandesd'appelsdefondsengroupant lesfac-tures.Sivousavezunarchitecteouunmaîtred'ouvrageilnousdocu-mentel'appeldefonds,vousgroupezetonmetlesfondsàdisposiZonsoitentrevosmainssoitenpayantdirectementlesfournisseurs.

Q/DifficultésrencontréesR/ Pouvoir prêter localement, notamment dans les pays émergents,trèsprotecZonnistes.Ainsi,nousavonsétésollicitéssur ledossierdeSingapourmaisnousn'avonspaslalicencelocaleetpaslapossibilitéde financer l’école. Au Canada, la règlementaZon locale imposait àl'école une retenue à la source sur les intérêts qu'elle payait à labanque.

Q/Garan+eR/NousnouscontentonsdelaseulegaranZedel'Etat,saufexigencedelacommissioninterministériellequivalideleprincipedelagaranZedel'Etatfrançais,maisnousn'avonsjamaiseud’exigenced’inscripZonhypothécaire sur les locaux, qui peut être très chère dans certainspays.Lerôledel'EtatfrançaisestdesesubsZtueraudébiteurdéfaillant.Labanque,elle, resteengagéesur toute laduréedufinancementd'ori-gine.Ilpeutyavoirdesincidentssurlavied'uncrédit:nousréaménageonsdesprêts,enregroupons,deconcertavecl'ANEFEetsouscouvertdel'accorddel'Etat.

Q/MontagedesdossiersR/Ledossierdéposéàl'ANEFEestégalementdéposéàlabanque.Ellepeut vous aider en amont par des simulaZons, vous permecant debâZrunprévisionneldetrésorerieavecdesnoZonsdetaux,dedurée,de franchise parZelle, de paliers (pour coller à lamontée en régimedeseffecZfs).

LA BANQUE TRANSATLANTIQUE

Pascal Joubin, directeur clientèle associative et institutionnelle


L'ANEFE, (Association nationale des écoles françaises de l'étranger),crééepardécretdu1erjuin1976,apourbutd'obtenirlagarantiedel'Étatpour lesécolesquiveulentsouscrireunempruntbancairepourfinancer l’achat du terrain (sur lequel vous devez obligatoirementconstruire) la construction, réparation, rénovation, remise en état,sécuritéd'unétablissementscolaire.Cettegarantien’estpasapplicableàlaconstructiond'appartementouhorsobjetdecequifigureaudé-cret (mobilier,équipementnumérique).Lagarantien'est jamaisauto-matique.

La demande de dossier

Elle s’effectue sur le site de l'ANEFE. On doit prendre contact avecmadameHirzelparmail.Entantquedirectricebénévoleducomitédesprêts,j'instruislesdos-siers qui passeront en comité des prêts où siègent le ministère desAffairesétrangères(l'AEFE), leministèredel'Éducationnationaleet leministèredesFinances.Quandilestdécidéqueledossierpasseraencomitédesprêts,chaqueministère discute de la pertinencedudossier.Les questions complé-mentairesdoiventrecevoiruneréponsedel'école.Dansundélaide1mois, une commission interministérielle est réunie, présidée par leConseiller maître de la Cour des comptes et c'est lui qui validera ledossier. Ladécisiond’octroidel'empruntestpubliéeauJournaloffi-ciel 15 jours plus tard. Elle stipule le nom de l'école, lemontant del'emprunt, le nomde la banque, la duréede l'emprunt, la devise, etstipule également que l'ANEFE va cautionner l'emprunt qui sera en-suitegarantiparl'Étatfrançais.Enplusde40ans,156établissementsdans97paysontbénéficiédecettegarantie.Ilyaeuuneseuledéfaillance,celledeDamas.

Les prérequis

Letypedeprojet, l'homologation, l’accordde l’associationdeparentsd'élèves, lesmontants déterminés, le dossier en français (promessesd'achat, autorisationdeprélèvement sur les fondspropres, le P.V. del'assembléegénérale(outraduction).

Emprunts L'ANEFE empruntepour le comptede l'école et lui reprête. C'est laseule association à avoir cette possibilité en France. Il y aura uneconventionspécifiqueàsigner.Empruntendevise:L'écoleoul'associationdesparentsd'élèvesrem-bourseradirectementlabanquelocaleouautre. Uneconventionserasignée avec l'ANEFE qui sera appelée par la banque en cas de dé-faillance.L'ANEFEseretourneraversl'Etatpourpayerlemontantdû.

Le coût de la prestation

✦ 1000€+lacotisationdegestionde1€parélèveetparan+unecotisation générale de 0,4% du montant du capital restant dû.Cettecotisationpermetdefinancerunfondsdegarantieencasdedéfaillance.

✦ Dépôtdegarantiede5%ducapitalempruntépourlesempruntssupérieursà20millionsdedollars.Cemontantvousestrembour-sétouslesansàhauteurduremboursementducapital.

Important

✦ Ilestimpossibledenantirvosbâtimentsoulesdonnerencaution.

✦ En fin d'année vousdevez indiquer lemontantdu capital et desintérêtsrestantsdus.

✦ Nepascommencerlestravauxavantd'avoirlesfonds.

✦ Cesmontantscautionnésparticipentàl'endettementhors-bilandel'Étatauniveauducapitaletdesintérêts.

LE RÔLE DE L’ANEFE

Françoise Hirzel, directrice du comité des prêts


Q/ Quelle est la proportion des éta-blissements conventionnés qui font une demande d'assistance au service immobilier de l'AEFE?

R/ Très important. Les organismes ges-Zonnaires ne sont pas spécialistes. Nouslesconseillonssur ladémarche. Ilssaventqu'ils vont pouvoir bénéficier de subven-Zons et du souZen de l'Agence pour lesdémarches en vue de l'obtenZon de lagaranZedel’État.

Q/ Y a t-il un coût que l'AEFE facture pour les services rendus où est-ce dans le cadre du package de la PFC?Offrez-vous ce service aux partenaires?

R/ Tout était gratuit jusqu'à cece année.DorénavantnotreprestaZonelle-mêmeestgratuitemais l'intendancedudéplacementestàlachargedel'établissement.Pourlespartenaires:CeseradanslalimitedenotrepeZteéquipemaisc'estpossible.LescondiZonsserontàvoiraveclaposiZondel'Agence.

Q/ Plan de financement R/ Un projet immobilier est un aller-retourentredesbesoinsàsatisfaireetdespossibili-tés financières. Au besoin, l’établissementdoit pouvoir réajuster ses ambitions soit enrevenantsurleniveaudequalitéoud’impor-tance,soitenphasantsaréalisation.

Il y a 3 composantes dans un plan de financement

✦ Les fonds propres (Maximum de 50% des fonds propres, pour ne pas trop se démunir),

✦ Les aides extérieures dont l'éta-blissement peut bénéficier ( AEFE, dons,…)

✦ Le recours à l’emprunt.

On observe une spirale haussière sur lesduréesd’empruntcesdernièresannées,liéeau renchérissement de l'immobilier, au ren-chérissement des matières premières danslespaysenvoiededéveloppementdevenusémergents.Souvent l'avis de la banque est demandéavantmêmeledépôtdedossierparl'ambas-sade. Certainsétablissementsontlasagessede recruter des directeurs financiers pourmonter leur dossier (business plan, prévi-sionneldetrésorerie,…)

Q/ Instruction du dossier

R/Toutes lesautorisationsdoiventavoirétéobtenuesettouteslespossibilitésderecourspurgées.Onregardelasituationéconomiquedupays,lasituationdesentreprisesfrançaises,letyped'élèves qui fréquentent l'établissement, lenombredeboursiers. Unbonplandefinan-cement doit être accepté par les parentsd'élèvesquipaierontlesécolages.(Fournirlacommunication de l'assemblée généraleautorisant le prélèvement sur fonds propresetl'autorisationdel'emprunt)OnnepeutpasprésenterundossieràBercysans que les parents en soient partie pre-nante.

Q/ Subvention de l’AEFE

R/ La dotation de subvention étant restéeidentique,l'aidequel'AEFEpeutapporterestmoindre qu'il y a une dizaine d'années. Onconstateunrenchérissementsurlescoûtsdeconstructionetunedimensiondesprojetsquiaconsidérablementévolué.Dupointdevuedelabanque,onassimilelessubventions AEFE, les aides extérieures(mécénat) àdu fondspropre. Il n'y a jamaiseuencomitéundossieroùl'onestimaitqu'iln'yavaitpassuffisammentd'engagementdemoyenspropres.

Q/ Comment prévoir, dans un business plan, une augmentation soudaine de 50 % de la PFC?

R/ Personne ne maitrise les impondérables(dévaluations,Brexit...)Maislesaléasdoiventêtreprisencompte.Onregardesi ledossierestà l'extrême limitedesescapacités finan-cières dans l'instruction, on attire l'attentiondudirecteurfinanciersurcepoint.

Q/Coûts bancaires

R/ Les établissements sont considéréscommedesstructuresàbutnonlucratifpourautant ils sontgéréscommedesentreprises(notion de fonds de roulement, de fondspropres, gestion d'un patrimoine, gestiond'uncompted'exploitation).Onestdansunelogique corporate donc les barèmes appli-quéssontceuxdumarchéprofessionnel.Notre politique tarifaire tient compte de lagarantiedel'État.

Q/ Nouvelle école R/ L’établissement doit avoir 2 ans d'exis-tencepourprétendreàl'obtentiond'unprêt.Si l'école n'existe pas encore, elle ne rentrepasdanslescritèresdel’ANEFE.Notrerôleestdenousassurerdelacapacitéréalistede l’établissement à rembourser, sur10-20ou30ans. Il fautêtreconscientsdescapacités financières des parents, de l'exis-tence d'une demande mais aussi descontraintes juridiques, de la règlementationlocale,deladuréedubail/àladuréedel’em-prunt.

Q/ Homologation Aujourd'hui, l'établissement doit être homo-logué pour obtenir la garantie de l'État celapeutprendreentre2et5ans.

R/ On instruit le dossier dès qu'il y a unehomologation,mêmed’un seul cycle. Vousdevez avoir une antériorité financière, Onvousdemandera3ansdecomptesfinancierspourledépôtdudossier.La création d'une annexe est une bonnesolution.L'établissementexiste,vouspouvezfaire une demandede prêt, quitte à ce quelorsqueleprojetimmobilierestderrièrevousil y ait la création d'un établissement auto-nome.

Q/ Risque géopolitique

R/ L'ANEFE garantissant l'établissementbancaire,elle demandeunenoteapprofon-die sur la situation économique et géopoli-tique (pourquoi plus d'élèves). Toutes cesquestions sont prises en compte dans l'ins-tructiondudossier.

QUESTIONS - RÉPONSES


Présentationdelacommissiond'intégrationetdesuivi scolaire (CISS) en Tunisie pour les élèvesprésentantunhandicap

Crééeen1994surlemodèlefrançais,elleestprésidéeparleconseillerculturel adjointet réunit lesproviseursdesdeux lycéesdeTunisie, lesdirecteursduprimaire, lemédecinet les infirmièresscolaires,desCPE,desconseillersd'orientationetdesparentsd'élèves.Elle a un rôle local de concertation, collaboration et aide des famillesmais n'a pas d'existence institutionnelle. La CISS permet de suivre leparcoursdesélèvessurtouteleurscolarité.Elleseréunitdeuxfoisparan, tous lesdossiersdesenfantsysont traités. Desdécisions,notam-mentdedéscolarisationpeuventyêtrediscutées.LaCISSa rédigéunguided'aideaux familles françaiseset tunisiennes.Elle a établi également une liste de professionnels francophones pourfairepasserlestestsdiagnostic.Elleacrééunvivierd'accompagnants.L’APEESFT(Associationdeparentsd’élèves des établissements d’enseignement français qui compte 10sections, autant que d’établissements) finance la formation de ces ac-compagnantsetlesrémunèrependantlaformation.Cesaccompagnantssontmisàladispositiondesfamillesqui lesrému-nèrent(sauflesenfantsfrançaisboursiers)

Q/AZurich,une instancecomme laCISSexistemais leproviseurnesouhaitepasqu’elledevienneofficielle,pensantquelestextesneper-mettentpasd’officialisercetteinstance.Q/ARiyadouàShangai,iln’existepasdeCISSettoutsefaitpardiscus-sionentre leproviseur, lapsychologueet l’infirmièrepourobtenirunePPS,PPREouunPAP.

R/Lesparentsmembres:Iln’yapasd'écoleinclusivesansuneinstancelocalepoursuivrel'inté-grationdesélèvesayantdifférentsprotocoles(PAP,PPRE,PPS)auniveaudel’établissementetaulongdeleurscolarité.Ellepermetderecenserlesbesoinsmatérielsetfaireappelàlasolidaritédesfamilles.Danssonrèglementintérieur,l’APEESFTastipuléquelesparentsd'élèvessiégeantdanscettecommissiondevraientavoirdescompétencesappropriéesetnepasavoird'enfantsconcernés.Nous souhaiterions que cette commission soit créée au niveau dechaqueétablissement.

Q/ALondres,l’associationdeparentsfinancedesaccompagnants.Ilyade réelles réticencesà la créationd'uneCISS. Or l'APE financeenpartieouentotalitélapriseenchargedematérielsoud'aidehumaine,etceladevientincontournableentermedemoyens.

R/ L’APEESFT s'estengagée sur la confidentialitédesdébats, laprotec-tiontotaledesdonnéesetsurlacompétencedesparentsquiysiègent.Ilnefautpasquecettecommissiondépendeduconseild'établissementsurtouts'ilyaplusieursAPE.Laconcurrencepervertiralaconfidentialitédesdébatsauregarddesparents.

Q/ADjeddah,l’établissementacrééunecommissiondesuiviprésidéepar le proviseur avec le directeur de l’école, unmembre de l’APE, lafamille de l'enfant, l'accompagnant et l'enseignant de la classe, l'or-thophoniste,lapsychologuescolaire.Enrevanche,l'accompagnantestpriseenchargeparlafamille.

R/EnTunisie,l'enseignantespécialiséeaproposédesformationsàl'en-sembledesaccompagnants.Ceux-cisontprisenchargeparlesfamilles-sauflesfamillesboursièresquibénéficientdel'aideàlascolarité-maisilarrive que l'APEEFST vienne en aide aux familles en difficulté ou desfamillesnon françaisesen faisantappel à la solidaritédesdix sectionsquilacomposent.

Q/Quellessontlesprocéduresincitativespourlaformationdesensei-gnantsaurepéragedesdifficultés?Certainsenseignantsnesesententpascapablesdetenirunpland'accompagnementpourchaqueélèveendifficulté.

R/ L'école inclusive c'est apprendre à valoriser les efforts de tous lesélèves.Soutenirparleregard,donnerplusdetemps,plusd'aide.L’aménagementdelascolaritéparcyclequidevaitpermettredeprendreencomptelerythmeetlacapacitédechaqueenfantn’estpasrespecté.Lesenseignantssontpeuforméssur leursbiaiscognitifs,conscientsetinconscients.Letroubledel’apprentissageestunhandicapnonvisible,qu’onnevoitpasmaisquiexiste.Lesparentspeuventdemanderunepédagogiediffé-renciée. Les famillessesententsouventdémunies faceà l’administra-tionetauxenseignants.

Mihaela BUCUROIU, Bruxelles

ATELIER sur L’ECOLE INCLUSIVE

Manel DRIDI, présidente du comité directeur de l’APEEFST, Tunisie

➡ www.aledas.com

COLLOQUE INTERNATIONAL sur L’EDUCATION INCLUSIVE

Barcelone - 23 et 24 novembre 2018

http://www.aledas.com

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L'impactdesenseignantssurlesenfantsestprimordial, tout comme le regard des pa-rents sur leur enfant. L'enfant sacralise leregarddel'adulteréférentsurlui.Pour mecre un enfant en écoute, il fautaccepter de passer par la phase émoZon-nellecarenétatdestress l'enfantmetsesémoZons en défense et n'est plus en étatd'apprendre.

Les outils

● La Psychopédagogie Posi+ve associe lapsychologie posiZve à de la pédagogiedouce et aux neurosciences, le tout repo-santsurl’approcheTête-Cœur-Corps.L’approcheTête-Cœur-Corpsdécouledeceque nous devons : (i) prendre consciencedenosprocessusmentauxetdelamanièredont le cerveau foncZonne dans l’appren-Zssage (Tête) ; (ii) accueillir et apprivoisernos émoZons (colère, frustraZon, peur...)pour en faire des alliées (Cœur) ; (iii)connaîtreet respecternosbesoinsphysio-logiques(Corps).L’approche Tête-Cœur-Corps est enfin uneapprocheprogressiveoùilfautrespecterlerythmede l’enfant,alorsquebiensouventleprofesseurestobsédépar« jedoisfinirmonprogramme».

●Relaxa+on,respira+on.LarespiraZonestunélémentessenZelàtouslesexercicesderelaxaZon.Ilyaunlienentrelafaçondontnousrespironsetnotrebien-être.Eninspi-rant,nousabsorbonsdel’énergie;enexpi-rant,nouséliminonslatension.

● Préférences d’appren+ssage. Les préfé-rences d'apprenZssage sensibilisent leformateur sur la nécessité d'adapter sesstratégies d'enseignement pour amenerl'apprenant à considérer ses préférencesd'apprenZssage et pour que les échangesformaZfs entre les deux parZes lesprennentencompte.

● Placement. Le placement dans la classeesttrèsimportant.Si,parexemple,l’oreille

dominante de l’enfant n’est pas tournéeversleprofesseur,l’enfantauratendanceàse tournerpourbienentendreets’asreradesremarquesduprofesseur.

●Humour.L’humoursertàdédramaZser.Sil’enfant sent qu’on est déçu de lui, il seratrèsdifficiledelefaireprogresser.

● Il faut comprendre l’importancede l’hy-gièneducerveau(sommeil,alimenta+on, ...).Unmanquedesommeil,une alimentaZon sucrée, ... excitent l’en-fantpuissontsuivisparunegrandefaZgue.OnauncycleexcitaZon -grande faZgue–excitaZon-.

● D’autres facteurs sont importants: lecontactaveclanature,leslienssociaux(lesenfants intellectuellement précoces ontbesoin de reconnaissance), l’acZvité phy-sique.Lejeu.Lorsquevousprenezpartàsesjeux,votre enfant comprendque vous accordezdel’importanceàcequiestimportantpourlui.Lebutestd’avoirduplaisiretdeparta-gerunbonmomentavecvotreenfant,nonde luienseignerà joueroudetransformerle jeu en acZvité éducaZve. Si le jeu avecvotreenfantvisetoujoursl’apprenZssage,iln’aurapas l’impressionde jouer,maisplu-tôtdefaireunexerciceoud’accomplirunetâchepourvousplaire.

●Mémoiredetravailetmémorisa+on.Lamémoire de travail (ou à court terme)permet à une personne de retenir desinformaZons pendant une période de plu-sieurs secondes. Elle est constammentsollicitée dans nos acZvités quoZdiennes.En modifiant l’environnement d’apprenZs-sage,onpeut réduire la charge imposéeàlamémoiredetravail:répéteretsoulignerles éléments d’informaZon importants,uZliser les tableaux muraux, les dicZon-naires personnalisés, les cartes mnémo-niques, les aide-mémoires, prendre desnotes,demanderdel’aide.

● Organisa+on. Comment j’apprends,quand j’apprends.UnebonneorganisaZonprend en compte la gesZon du temps,l’aménagement de l’espace de travail, laconnaissance de son style d’apprenZssage(visuel, audiZf, kinesthésique), les per-sonnes qui peuvent m’aider (camarades,

professeurs, parents, per-sonnesexternes,…).

●Afen+onetconcentra+on.Ilfaut faire la différence entrel’acenZon et la concentraZon.Dansl’acenZon,les5senssontenéveil.DanslaconcentraZon,fortdetoutcequej’aiaccumu-lé dans l’acenZon, je me re-fermeetfaisfocussurquelquechosedeprécis.

● Anxiété des parents. Lors-qu'un parent est de nature

anxieuse, sa percepZon du danger a ten-dance à être exagérée. Son enfant, quiobservesesréacZons,peutéventuellementdévelopper la même percepZon exagéréequelemondequil'entoureestdangereux.

La surprotecZon -Souvent, lesparentsquisouffrentd'anxiétéont tendanceà surpro-téger leur enfant en leur faisant évitertoutessortesdesituaZonsquinesontpasréellement dangereuses. En protégeantl'enfantde«fauxdangers»,nonseulementleparentanxieuxluienvoielemessagequelemonde est dangereux, mais il transmetégalement à l'enfant le message qu'il nepeut l'affronter seul. Plusieurs études dé-montrent que les personnes souffrantd'anxiétéontunfaiblesenZmentd'efficaci-tépersonnelle.

Outils de gestion mentale

Il existe de nombreux ouZls de gesZonmentalevisantàaiderlesélèvesendifficul-téàretrouverlechemindesapprenZssagesscolaires.

● Métacogni+on. C’est la capacité del’élèveàréfléchirsursesconnaissancesetàcomprendrelesraisonnementsqu’ilengagepour uZliser et construire de nouvellesconnaissances. Il faut rendre les élèvesconscients des stratégies d’apprenZssagesqu’ilsmecentenœuvrepourapprendreetcomprendre le monde. La métacogniZonest indissociablede la connaissancedesoietdelaconfianceensoi.EllepassepardesquesZonssimplesadresséesàl’élève:«tut’es senZà l’aiseenclasse?»,«qu’est-cequetuasfaitencours?»,

● La démarche de projet : un enfant quin’a pas de projet ne sait pas pourquoi ilfait-ilfautl’inscriredansunedémarche.

WISC. Le Wechsler Intelligence Scale forChildren ouWISC est un test de quoZentintellectuelpourlesenfantsde5à15ans,quiévaluelesdifférentesapZtudesintellec-tuellesessenZellesauxprocessusd’appren-Zssagedontl’intelligenceémoZonnelledesenfants.

● Cartes mentales. La carte mentale per-met de faire travailler les deux côtés ducerveau(lecôtégaucheassociéàlalogiqueet lecôtédroitassociéà l'imaginaZon),decomprendreplusrapidementunesituaZon,d'établirdes liensentredes idées,decap-ter promptement des infos par l'ajout decouleursetd'illustraZons,demémoriseretde resZtuer l'informaZon, de travailler enéquipe.

● Prendre de la distance oui... mais sur-toutdelahauteur.Ilnousfautprendredela hauteur permecant de modifier notrepercepZon de l'événement afin de trans-formernos réacZonsetd'intégrerdenou-veaux comportements. Prendre de la hau-teur de vue permet d’être moins dans laréacZon (résultat denos émoZonsbrutes)et plus dans la réponse (fruit d'une émo-Zonpasséeaufiltreduraisonnement).

ATELIER sur L’ECOLE INCLUSIVE Rosalie BOJOLY, psychopédagogue, coach interculturel


L’équilibre de 3 principes :

✦ Le respect des textes du ministère del'éducation nationale française qui ontpermis l'homologation de l'établisse-ment.Acetitre,cesontlesdirectivesduMENdont les critèresde l'homologationdétaillés dans la note de service du 5juillet 2018 du BO de l’Education natio-nale.

✦ L'adaptation au contexte local dont lapremièreestlesattentesdesfamillesquisouhaitent scolariser leurs enfants dansun établissement français. On ne remetpasenquestion lesprincipesouorienta-tions de l’Education nationale mais onrecherchedescompromispour satisfairel'intérêtdesélèves.

✦ L’intérêt des élèves : En tant qu'inspec-teurs pédagogiques généraux ou inspec-teurs de l'éducation nationale détachésauprès de l'AEFE, nous sommes garantsde l'intérêt des élèves. Veiller, parexemple, à ce qu'ils n'aient pas de se-maine trop lourde ou qu'ils puissentréussir les examens français auxquels ilsvontseprésenter.

Les réformes de l’Education na-tionale

Les premiers textes de réforme sont desprojets d'aménagement de contenus d'en-seignementde français,demathsetd'édu-cationmoraleetciviquepourlescycles2,3et 4 (CP à 6ème). Parfois les clarificationsentrainent des changements conséquents.Nous les transmettrons à l'ensemble desétablissements du réseau avec quelquesconseils d'adaptation aux enseignants del'élémentaire et seront à mettre en oeuvredèsle1erseptembre.

La réforme du lycée à l'horizon 2021

Le changement nécessitera de nouveauxprogrammes,unenouvellecléderépartitionhoraireetuneorganisationdulycéerepenséepour respecter la volonté du ministre d’unseul bac général, des spécialités et un oralquiauralieuenfrançais.

Nousavonsdéjàlesgrandeslignesdecebacque nous devrons mettre en oeuvre. Si onveut que la réforme porte ses fruits nous

devrons être enmesure dedispenser le plus grandnombre possible d'ensei-gnementsdespécialitémaisen fonction des contraintesen ressources humainesdont nous disposons dansles établissements. Autantd'inconnues qui vont êtrerésolues, on l'espère, pourlafindel'annéecivile2018.

Des décrets, des textesd'application sont attendus début 2019 surlesquels nous pourrons travailler et ensuiteretourner vers les équipes des établisse-ments.L'ensembledes inspecteursde l'AEFEsemobiliserapourexpliquer,surleterrain,laréformedulycée.

Des inconnues de taille

✦ Que vont devenir les sections interna-tionales avec l’option internationale dubaccalauréat? Est-cequeladimensionconsubstantielle aux sections internatio-nales que sont lesDNL vont rester dansles disciplines actuelles? Est-ce qued'autres disciplines vont pouvoir êtreouvertes?Desarbitragessontencours.

✦ Lestestsdepositionnementaudébutdela classe de seconde en français et enmathématiques. Ils devraient avoir lieuen septembre et octobre 2018. Ce sontplutôt des évaluations de compétences,permettantdepositionnerl'élèveafindechoisir les enseignements de spécialitéqui lui correspondrontpour ladeuxièmepartie de la seconde et les deux annéesducycleterminal.

Or, nous ne sommes pas en mesure, pourl'instant,defairepasserauxélèvesdel'ensei-gnementfrançaisàl'étrangerlesmêmestestsque lesélèvesenFrance (évaluationsprépa-réespar laDEPP-directionde l'évaluationetde la performance et de la prospective duministère de l'Education nationale), pas plussur le premier cycle que sur la 6ème ou laseconde.

Ledirecteurdel'AEFEasollicitéunentretienavecladirectricedelaDEPPpourtrouverunesolutionpour l'annéeprochaine. Au vudesrésultats des élèves au baccalauréat c'estmoins une question pragmatique qu'unequestion de principe que nous essayons derésoudredepuis8moispourquelesenfantsdesétablissementsfrançaisàl'étrangersoientstrictementtraitéscommeceuxdeFrance.

Nous voulons éviter que des établissementsconstruisent en interne leurs propres testsd'évaluation.

Poursuite d’études supérieures

Sur l'ensemble des bacheliers qui ont passéleurbacàl'étrangerl’anpassé,47%étudienten France. *A liredans la dernièrebrochuredeCampusFrance

Nous ne savons pas ce que vont choisir nosbacheliers2018.Ilyadeseffetsdemode.J'aiétéenposteà l'ambassadedeChineàPékinet parmi les promotions de 45 élèves enmoyennedulycéefrançais ilyavaituneuni-versité canadienne qui attirait entre 2 et 15élèves par an. C'est un choix extrêmementlabile.

Surles10-15anspassés,latendanceestqueglobalement les meilleurs étudiants fontleurs études dans le monde entier, quellequesoitleurnationalitéetquelquesoitleurpays.

LaFranceadéveloppéledispositifExcellencemajor, très bon outil pour attirer nos élèvesenFrance.

Nosélèvespassentlebacenfrançais,ontdesdiplômesfrançaismaisnefontpasforcémenttoutes leurs études supérieures en France.C'est le cas de l'Espagne. Des élèves de pa-rentsfrançaispassentleurbacfrançaisetfontdes études supérieures en Espagne. (C'estétonnant parce qu'ils n'ont pas de sectioninternationaleenEspagneauseinde l'ensei-gnement français à l'étranger en raison dedifficultésdemiseenœuvredel'accordbila-téralquiprévoitdesmisesàdispositiond'en-seignantsdel'Educationnationaleespagnole,ressources que l'Education nationale espa-gnolen'estpasenmesuredecontribuer.)

Certains pays, comme le Nigéria, exigent unbaclocal.C'estuneillustrationassezévidentede la régulation du marché du travail parl'exigence de diplômes nationaux même siceladoitavoiruneefficacitétrèscontestableparlesfaits.

PARCOURS LANGUES, NOUVEAU LYCÉE, NOUVEAU BAC, ÉTUDES SUPÉRIEURES…

LA POLITIQUE PÉDAGOGIQUE DE L'AEFE

FABRICE ROUSSEAU, CHEF DU SERVICE PÉDAGOGIQUE


Valeur d’un bac français

Lediplômedefind'étudessecondairesleplusacceptédanslemonde,pourentreràl'université,estlebaccalauréatfrançais.

D'abord parce que nous sommes un pays de tradition étatique an-cienne,quenotrediplomatieasignédesprotocolesdereconnaissancemutuelledesdiplômes,àl’exceptiondequelquesrarespays.Beaucoupde pays ajoutent à cette reconnaissance une condition linguistique.D'autres, pays ou universités, rajoutent la note demaths, comme enAmériqueduNordouenSuisse.Lesattachésculturelsdevrontretour-nerauprèsdesautoritéslocalesouuniversitéspourretrouverlesbasesd'unaccordbilatéraldereconnaissancedesdiplômespour lenouveaubac,afindepermettreànosenfantsd’étudierdans lepaysdumondedeleurchoix.

Depuis que les premières écoles françaises dans le monde ont étécréées, les pays imposent des exigences régaliennes pouvant poserproblèmeetfreinentleréseaumondialdescolarisationquenousavonsété lespremiersàbâtiravecsespropresdiplômes,programmes,prin-cipesetvaleurs.Etlamêmegouvernance.

Le français, langue des études

Dansplusieursterritoires,enparticulierenAmériquelatine,lapropor-tion de Français est très faible. Le français n'est donc pratiqué qu'àl'écoleetqu'enclasse.Cecinousobligeàlaplusgrandevigilancesurl'importanceaccordéeàlalanguefrançaise,languedesexamens,languedubrevet,dubaccalau-réatetdel'oralaubaccalauréat2021quiseramultidisciplinaire. Touslesélèvesdevrontgarantirunniveausuffisantdevocabulaireen fran-çais.C'estégalementlalanguedes47%debacheliersquiviendrontpoursuivreleursétudessupérieuresenFrance.

Dans l'éducation la mondialisation est réalisée.Et il faut s'y préparer.

Pouvoir régalien, revendication linguistique nationale

Leministèredel'Educationnationaleaautorisél'enseignementfrançaisàl'étrangeràdisposerde+2hdansl'emploidutempspourl'enseigne-mentdelalanguedupayshôte.C'estpeu. Plusieurspaysimposentàleursnationauxscolarisésdansnosétablissements,l'apprentissagedelalanguenationale.

Certains pays peuvent imposer 4 ou 5 heures supplémentaires dansl'emploi du temps des élèves. Ainsi, à Barcelone pour étudier 1h lecastillan,ilfaut1hencatalan,cequipeutreprésenterunvolumede6heuresparsemaine.

D'autres interdisent à leurs nationaux de suivre un autre programmequeleleur.C'estlecasdelaFrance:touslesenfantsjusqu'àl'âgede16anssur leterritoiresonttenusdesuivre lesoclecommundeconnais-sances et de compétences et de culture, et cela s’impose à tous lesétablissements,mêmeprivéshorscontrat,mêmeauxfamillesquiscola-risent leurs enfants à lamaison. Nous avons été un des plus ancienspays au monde à faire de la question éducative une question réga-lienne,politiqueetréglementée.OnabeaujeudecritiquerlaChinequirefuse que les enfants chinois soient scolarisés dans les écoles à pro-grammeétrangermaisc'estlamêmechoseenFrance!

L'articulation entre les textes de l'Education nationale et les attentes des familles se fait dans le contexte de plus en plus évident et contraignant des législations nationales.

POLITIQUE LINGUISTIQUE DE L’AEFE



NOUVELLE BROCHURE SUR LES LANGUES

La nouvelle brochure sur l'enseignement des langues dans le réseau AEFE rappelle quelques principes :

=>Plusonparletôtleslanguesvivantesmieuxonlesparle=>Plusonenparletôtetplusonenparle.

C'estunprocessusliéaunombredelanguesmaispasobligatoirementaunombred'heurespasséesàpratiquerlalangue.

Lesétudesdesciencecognitivenousapprennentquelepassagefréquentd'unelangueàl'autrepermetdemieuxdistingueretrenforcerlamaîtrisedeslangueschezlepetitenfant.

Pour le dire clairement, unenfant faisant 40minutesd'anglais tous lesjourspendant5 jours apprendplus vite l'anglais que s'il en fait 2 jourspleinsdans lasemaine. Le faitdepasserdufrançaisà l'anglaischaquejour,mêmepour40minutes,renforcelefrançaisetaccélèrel'apprentis-sagedel’anglais.

Les établissements ont mis en place des dispositifs straté-giques d'apprentissage précoce à deux langues, dès la mater-nelle. Les enfants commencentune languedès la petite section, unedeuxièmeenMSouGS.Donc,enCPoùlefrançaisestlalanguedel'écoleetdel'écrit,lesenfantsontdéjàdeuxlanguesactivesdansl'oreille.

Attention:Danslapratique-etdansl'espritdesprogrammesdemater-nellede2015-,lagrandesectionnedoitpasêtreuneclassepréparatoireauCPmaisdonneràchaqueenfantlegoûtd'alleràl'écoletouslesjours.Pouravoirfréquentél'Asie,jesuistrèsheureuxquel'enseignementfran-çaisàl'étrangernedétournepaslesstratégiespédagogiquespourtrans-formerlesenfantsensingessavantsquià4anssauraientlireetécrireetcompter en 4 langues. Nous devons être attentifs aux besoins et auxcapacitésréellesdenosenfants.

A partir du CP nous proposons 2 types de parcours :

1/ la section internationale pour les élèves qui ont les meilleures compétences linguistiques car dans son prin-cipe même la section internationale est sélective. Nous aurons 138 sections internationales ouvertes dans le réseau del'enseignement françaisà l'étrangerenseptembreprochain.Nous insis-tonspourquelessectionsinternationalescommencentdèsleCP.

Les SI sont un dispositif de l'éducation nationale, dont la garantie pre-mière est la continuité de la scolarité. Les BO de l'Education nationalementionnent les programmes du cycle terminal. Ces instructions, quipeuventparaîtrecontraignantes,sontunegarantiedecontinuitédel'en-seignementdesélèvesduCPjusqu'àlaterminale.

C'estundispositifsélectif,àfortniveaud'exigence,quirajoutedesheuresàl'emploidutempsdesélèves.Nousdevonsêtreattentifsàcequeçanesoit pas obligatoire pour tous les élèves de l'établissement. Tous nosenfantsnesontpascapablesdesuivreunesectioninternationale.

Tousneleveulentpasd'ailleurs.Onpeutlevoirdanscertainspaysoùlasectioninternationaleestobligatoirejusqu'en3èmepourlesélèvesd'unecertaine nationalité. 80 % d'entre eux l'abandonnent à l'entrée en se-conde.

A vrai dire, tant que l'on aura en section internationale uneDNLd’his-toire-géo(àl'exceptionduchinoisetducoréenoùlaDNLestlamathéma-tique), il yauraunedésaffectiondesélèvesde filièrescientifique. Ilestvraique leprochainbacn'aurapasdefilièremaisceuxquichoisirontlaspécialitémaths-physiqueserontpeutentés.

2/ Le parcours PARLE (parcours adapté et renforcé en langue étrangère)

UntextedelaDGESCOpermetauxécoles,enFranceetdansleréseau,de concevoir une stratégie linguistique pour toute discipline du seconddegrépouvantêtreenseignéejusqu'àlamoitiédesontempshebdoma-daireheuresélèvedansunelangueétrangère.

Onpeutainsienseignerenlangueétrangèreprèsde40%maximumduprogramme. L'objectif est d'offrir des possibilités de parcours linguis-tiques à tous les établissements qui enont les ressources humaines etfinancières.

Nousavonssaisicettepossibilité,horssectioninternationaleetindépen-dammentduniveaudelangue,avecdelaDNLélargie.25%delasemaineserontconsacrésàuneseulelangueétrangère.Soit3hdelangue+2à3hdesciencesouEIST,hist/geo/musique,etc.

Ceparcoursestadaptéautantauxétablissementsqu'auxélèves:adaptéauxcompétencesdespersonnels,auxcapacitésfinancièresdesétablis-sementsàenembaucherdenouveaux,auxcapacitésdesenseignantsàseformerpouraugmenterencompétencelinguistique.

EnCP,CE1,CE2=>20%delasemaineenlangueétrangèreEncycle3et4(jusqu’en3ème)=>onpasseraà25%delasemaine.Aulycée,lessectionseuropéennesetorientalessontlacontinuitélogiqueduparcoursPARLE,enattendantdesavoircequ'elledeviendrontdanslebac2021.

Il faut répondre à la demande de plus de languesmais le faire avecfinesse, en respectant les temps d'apprentissage des enfants, leursbesoinsphysiologiquesetleurscapacitéscognitives:onnepeutpaslesmettreà3/3sauflesenfantsbilingues.*Lesenfantsbilinguessontà90%lesenfantsdefamillebilingue.Lebilinguismec'estladoublelanguema-ternellequand,àlamaison,onparledeuxlanguesdèslanaissance.

Notreobjectifestdemonter lescompétences linguistiquesdesélèvesquinous sont confiésdès lamaternelleet leurpermettred'aller fairedesétudessupérieuresdansseslangues.

Le dispositif PARLE permet de diversifier les parcours linguistiques des élèves. C’est aussi un excellent moyen d'attirer de nouvelles familles et donc de nouveaux élèves dans les établissements.

POLITIQUE LINGUISTIQUE DE L’AEFE



Nous sommes dans unmoment intermédiaire, laréflexion est en cours. Lesconsultations des syndicats,

desparentsd’élèvesontcommencé.Leprésidentattenddespropositionsdanslecourantdel’étéenvuededécisionsquiserontprisesàl’automne.

Les objectifs Lacommandededépartduprésident,expriméedans lediscoursdu20mars,dresseuneperspectivesurlanouvellepolitiquedelafrancophonieetduplurilinguisme. C’estlaquestiondesmoyensquienaétél’originemais,avanttout,elleexprime l’ambitiondemainteniretaccroître leré-seaudonttoutlemondesoulignelaqualitéetl’intérêtdesadoublemis-siondescolarisationetd’influenceculturelle. Ildoitdoublerd’ici2030toutenmaintenantlaqualitéetentrouvantdesélémentsdesoutenabili-tépourqueceteffortsoitpossible. Aujourd’hui,sonmodedefinance-mentestessentiellementmixteetdoitprendreencomptelamaitrisedesfraisdescolaritépayésparlesfamillesd’unepart,etl’effetdelevierdesmoyens de l’Etat, engagé dans une politique de réduction des déficitspublics. Ledéveloppementdoit se faireavecd’éventuels financementstiers.

Quels aménagements devons-nous mettre en œuvre pour aller vers cet objectif, sachantquelesproblématiquesnesontpascomplè-tementnouvelles,commelemontre lerapportdelaCourdesComptesd’octobre2016surlesujet.

Les points de réflexion 1/ Le label de qualité, l’homologation, qu’offre l’enseignement français.Quelleoffreéducativedevons-nousproposerpournousadap-teraupublicactueletsusciterunnouveaupublic?L’essentieldelacrois-sance se fera avec les publics étrangersmais si le potentiel existe danscertainesrégionsdumonde,notammentfrancophones,ilfaudrasusciterlademandeailleurs. Touteuneréflexionpédagogiqueestmenéeautourdelapolitiquedeslangues,dunouveaubacetlacréationd’unnouveaubacinternationalfrançais.Comment maintenir la qualité des nouveaux établissementsattiréspardesperspectivescommerciales?

2/ Qualité des moyens humains : Commentfaireévoluer lesrèglessurlarépartitiontitulaires-nontitulaires,lesdifférentsrégimesdestitu-laires,oùtrouveretcommentformerdenouveauxenseignants…

3/ Structure des établissements : Doit-on toucher aux 3 grandescatégories(EGD/conventionnés/partenaires)?Doit-onlesfaireévolueraudelàdelarespirationnaturelledusystème?

4/ Les financements :Commentmieuxprocéderentrelesmoyensdel’Etat et ceux des parents, doit-on aller vers des tarifs en fonction desrevenus des familles ? Comment maintenir en corollaire une politiquefortedebourses?

5/ Les offres parallèles au réseau homologué français et en français :LeprésidentademandéuneaugmentationdesétablissementsFranceEducation(programmesnationauxavecunesectionfrancophone)

à500en2022, lesautresétablissementsplusoumoinssurprogrammefrancophone,lessystèmeslocauxdanslespaysfrancophones,…Ledébatdesopérateursetdesministèressefocalisesurcesquestionsetchacunapportesacontribution.

Pour qu’une réforme soit bien accueillie, chacun doit y être associé etpouvoirs’exprimer.Ilfautletempsdecetteréformeambitieuse.J’yapporteraimacontributionavecla mission qui m’est confiée par le premier ministre. Ellenécessiteuneassociationcollectivedespar-tiesprenantes,personnels,associationsdeparents,élus.Nousn’avonspas lemême timinget jepourraidoncm’appuyer sur lespremières propositions formulées par l'administration. Je pourrai lescompléter,voireproposerd’autrespistes. L’idéeestd’arriveraumêmeobjectifetquecetteréformeassocieleterrain.

NousavonsuneattentioncommuneàlapolitiqueextérieuredelaFrance.Danssondiscoursdu20mars,leprésidentdelaRépubliqueaposé,pourlapremièrefois,uneambitionchiffréeàl'enseignementfrançaisàl'étran-gerenenfaisantunélémentdepolitiquefrancophonedelaFrance.L'en-seignement françaisà l'étrangerest l'élémentsolidedudispositifquandonréfléchitàunepolitiqued'influence. Maisnous avons tout intérêt à être prudents et lucides. La demande d'enseignement fran-çais n'est pas aussi présente, uniforme et continue qu’on pour-rait le souhaiter. Nous ne sommes pas seuls et il y a des fac-teurs limitatifs à cette ambition. Lesparentsd'élèvessont lespre-miersàdevoirréfléchiràcettequestioncarilssontengagés,parfoisindi-gnés.Cesontdesmilitants.Est-cequenotresystèmescolairemondialiséestcapablederépondreàlademandedanslesconditionsactuelles?Lesadaptationsàlamargen'aurontaucunechance.

Plusieurs champs de questionnement

La valeur de ce système:c'estlaquestiondelanormefrançaise,delaréférence dans les contextes internationaux. Quelle est notre exigencemutuelle pour garantir cette valeur devant les parents ? Quel suivi etquelle évaluation de nos établissements ? Plus nous serons dans laconcurrencemondialepluslesfamillesserontexigeantes.Laquestiondel'adaptationde l'homologationestposée.Lavaleuradesconséquencesentermedemoyens:debonsprofesseurs,enquantitésuffisanteprofes-seurs détachés et professeurs locaux bien formés dans une institutionscolairequiinspireconfianceauxfamilles.Aujourd’hui,lessuperbesrésultatsaubac(100%deréussite,87,90%dementions)nesuffisentplus.Ilfautproduiredesélémentsderedevabilitéendirectiondesfamilles:lamobilitéinternationale,lebien-être,lebon-heurdeviescolaire...

Christophe BOUCHARDDIRECTEUR DE L’AEFE

Samantha CAZEBONNE DÉPUTÉE DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER

Jean-Christophe DEBERRE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA MISSION LAÏQUE FRANÇAISE

TABLE RONDE avec les personnalités invitées


TABLE RONDE Questions - Réponses

L'économie du système Il y aglobalementdeuxmodèlesdans l'en-seignementinternaZonal:LemodèleétaZque(lenôtreestleplusfort)et le modèle libéral, privé et totalementautofinancé. Il occupe déjà l'essenZel dupaysage. LaFranceestentre lesdeux :ellefait monter la température de l'autofinan-cement mais les moyens publics restentimportants. Si on veut garder un systèmepiloté, il faut que la puissance publiqueconZnue de s'y invesZr de façon suffisam-mentimportante.Nous devons convaincre de plus en plusfortement lesparentsqueceque l'onoffreàleursenfantsméritequ'ilssoientdansnosécoles.

L’architecture du système français à l'étranger Vous avez le cœur administré du disposiZf,établissementsengesAondirecteàl’AgenceetenpleineresponsabilitéàlaMLF.PuislesconvenAonnésquisontenfait lesvraispar-tenaires,àquionoctroiedesmoyens.Lespartenairessontdesétablissementsplusou moins éloignés et le président de laRépublique dit clairement que le dévelop-pementdudisposiZfs'appuierasureux.Or,le système français deviendra dépendantd’iniZaZves locales les moins maîtrisables.Les partenaires demandent une énergiefolle en terme d’accompagnement, deconseiletlesécartsdeculture,degesZonetd’acceptaZon de ce que sont les principesfrançais ne sont pas toujours au rendez-vous.

LescondiZonsdedéveloppementdudispo-siZf de l’EFE sont inversement proporZon-nelles aux moyens qui sont aujourd'huiaffectés à sa sécurisaZon. S'il n’y a pas de déplacements de ressources pour assurer au mieux la valeur, pour assu-rer la continuité de l'ensemble alors il n’est pas exclu qu'on soit un peu comme les empires qui se font par le centre et se défont par les périphé-ries. Danslespériphéries,lespartenairesqui sont les plus grands défenseurs du dis-posiZf d'enseignement français sont ceuxqui, non seulement en acceptent les prin-cipes,mais lesdemandent. C'est vraimentlaclédel’avenir.

Frédéric Pe+t, député des Français àl’étrangerLe réseau, ce n'est pas seulement les EGD.HormisceuxduMarocetde laTunisie,quiontunsenshistorique,ilenreste40danslemonde. Il faut avoir une vue d'ensembleobjec+ve du réseau. Les partenaires ensontlagrossemajoritéetlecœurdenotretravail de réflexion est le partenariat. Unpartenaire homologué a déjà fait un efforténorme pour appartenir au réseau, être

homologué. Nousdevonsaussi soutenir lelabelFranceéducaZon,lesFLAM.La France a un projet différent des autrespays.ElleestdetradiZonjacobinemaisdoitêtre en capacité de gérer ce partenariatd'établissementshomologués.

SamanthaCazebonne:nousnousfélicitonsdes résultats au bacmais aujourd'hui nousavons des élèves de filière scienZfique quiintègrent des universités presZgieuses avec3ou4demoyennedanslesmaZèresdomi-nantes parce que les langues compensent.Nedoit-onpas intégrer dans cece réformedes points d'amélioraZon de notre fonc-Zonnement? Ilenvademêmepourl'éva-luaZondesenseignants.Devons-noussaZs-faire du postulat actuel, l'améliorer? Parunelecredemission,parexemple,enfixantdes objecZfs ambiZeux dans ce réseau.Cece réforme doit apporter une exigencepourtous.

Olivier Cadic, sénateur des Français del’étrangerIl ne faut pas se masquer que l'enseigne-mentinterna+onalestunmarché,unbusi-ness.Actuellementl'Etatfaitdubusiness…Je vois qu'en 10 ans le nombre d'écolesanglaises ou américaines a progressé de7000 écoles. Notre réseau, lui, totalise aumieux 500 écoles, soit 1 école françaisepour20écolesanglaises.Nous devons nous fixer un objec+f ambi-+eux,sionveutcon+nueràexister.Jesuisravide ladécisionduprésidentdelaRépu-blique de doubler à desZnaZon 2025. Onnepeutpasleretarderà2030parcequ'à10ans,onneferarien. Lorsqu'onregardethebig picture que voit-on? L'école du riche,anglaise, américaine, 3 fois plus chère quenosfraisdescolarité. Et l'écoledupauvre,l'école coranique, dont personne ne veutvoirledéveloppement.Noussommesla3èmevoie.LaquesZonquiseposeànousaujourd'huiestdesavoircequ'est l'enseignement français à l'étranger.Cequenousvoulonsdéfendre, c’est le res-pect des valeurs, les lumières, la mixitésociale. L’Etat doit-il conZnuer à faire dubusiness à l'étranger? Ne devrait-il paslaisserdespersonnesprivées fairedubusi-ness et se concentrer sur le respect desvaleursetnotreinfluence?

Jean-Yves Leconte : Nous avons progressi-vement hiérarchisé les problèmes : le sen-Zment de désengagement de l'Etat, lesplafondsd'emploi,lesboursesscolaires,unepoliZque qui permece à tous les Françaisd'avoir accès à l'enseignement français àl'étranger.Aufinal,aucundecesproblèmesn'est réglé. Ledoublementestunebonnenouvelles'ilyadesmoyenspublicssupplé-mentaires. UneréorganisaZondesmoyensexistantsnesuffiraévidemmentpas.

En réponse à l’intervenZon d’Olivier Cadic,en éduca+on, il n'y a pas de moyen degamme entre le Premium anglo-saxon etles écoles coraniques. Nous ne pouvonspas être dans une compéZZon avec lesécolesanglo-saxonnes-toutensachantqueles parents qui pourront payer chez nous,pourrontaussiprobablementpayerailleurs.Il faut construire la spécificité de l’ensei-gnement français sur d’autres moZvaZonsque la piscine ou les acZvités extra-sco-laires.Pourfairefaceàdesfraisdescolaritéqui augmenteront nous devrons une poli-Zque de bourses mulZpliée si on veut desFrançaisdansleréseau.

ChristopheBouchard:nousnepouvonspascomparer l'importance qu'ont les zonesd'influence anglophone et francophonedans lemonde. Il faut certes favoriser lescréaZons d'établissementsmais il n’y a debusinessques'ilyaunmarché. Anousdevoir comment faire évoluer le modèle del'enseignement homologué pour aÑrerplusdefamillesetsuscitercemarché.Ilyaaujourd'huidesprojetsdans leMaghrebetenAmériquelaZnemaissionveutpasseràuneautreéchelle il faut travaillersur l'évo-luZondel'offre.Il reste aussi toutes les autres possibilités,labelFrancEducaZon,etc.

Jean-Christophe Deberre : La vraie sourcede développement de l'enseignementfrançais est la francophonie et l'Afriquefrancophone. Nousdevronsnouspenchersurd'autresmodèlesd'organisaZonscolairepermecant de rapatrier des populaZonsurbaines moins argentées et que l'ensei-gnement français fait hésiter, pour des rai-sonséconomiques,fiscales,souveraines.Cen'est pas la mixité sociale qui disparaît(D’ailleurs, elle n'a jamais véritablementexisté). C'estlatranchesupérieuredereve-nus qui se rétrécit. Les revenus sont entraindediminuer.


Cours particuliers

Florence Houdayer, Dusseldorf : On sefélicite des résultats du baccalauréatmais50%d'élèvessuiventdescoursparZculiers,enprésenZelousurdesplateformes.C'est une donnée importante externe àintégreràlaréflexionsurlaréforme.

Manel Dridi, présidente du Comité direc-teurdel’APEEFST,Tunisie:Les parents d'élèves sont très acachés auréseau.Ilssontaussiexigeantsparcequ'ilsy croient et y sont par filiaZon culturelledepuis la 2e voire 3e généraZon. Noussommes dans un tournant, dans uncontexte économique difficile pourl'Agence et les familles notamment enTunisie, avec un dinar qui dévalue et uneaugmentaZon permanente des frais descolarité. Cece inquiétude croissante del’avenirsetraduitaussiencoursparZculiersquicommencentdèsla6eaujourd'hui.Dans ce climat anxiogène de réforme, laposiZon des associaZons de parentsd’élèves est difficile devant ceux qui s’ap-pellent«révoltés».OnnouscriZque,onnenoustrouvepasassezvirulents. L’adminis-traZon a tendance à se replier sur elle-même.Ilesturgentdenousassocier,pourcontribuer à l'apaisement et faire avancerles choses ensemble, dans l'intérêt desélèves.

Jean-ChristopheDeberre :LescoursparZ-culierssont lanévrosedusystèmefrançaisetc'estunenévrosecoûteusepuisqueelledétourne du financement des écoles unemasse d'argent absolument colossale,qu'on a commencé à chiffrer. C’est unenévroseparcequ'onn’apas trouvé lepsy-chanalyste pour la soigner ! Notre corpsenseignant dans les établissements n’estpas assez fort pour convaincre les parentsqu’ils n'ont pas raison de payer des coursparZculiers.Ainsi, la réputaZon d’un de nos établisse-mentssuffitauxprofesseursàleverde50à80dollarsl'heuredecoursparZculieralorsque c'est la bonne réputaZon des établis-sementsd'enseignementfrançaisquiauto-rise-enmarché libéral -cesprofesseursàceceacZvité. Lepiègeestincroyablementcruel:ildétourneàl’extérieurdelavaleur,de l'énergie, du talent acendus dans lesétablissements. Nous prenons des iniZa-Zves pour rapatrier, internaliser ces coursmaisc'estdifficile. Ilscroissentenpropor-Zon parallèle à l'inquiétude de la classesociale favorisée des familles, souventnaZonales, qui fréquentent nos établisse-ments. Ellessontdansuneinsécuritépsy-chologique, économique, poliZque qui lesconduit à déplacer une parZe importantede leur budget domesZque vers les5-6000 € annuels de droit de scolarité ettous les frais annexes (les voyages linguis-

Zques, les équipements numériques) etaugmentésducoûtdescoursparZculiers.Nous devons rapatrier cece confiance etfairecomprendrequelameilleure cure c’estcelle que l'établisse-ment apporte aux pa-rents.Leursenfantssontheureux, fiers de leurécole.Nousnepouvonspluslaissersecreusercedéficit de confiance quiest le contraire exact de ce qu'un projetéducaZfdoitêtre.

Rhizlane El Khia+, Mohammedia : Nousavons bien compris l'importance de laforma+ondespersonnelsencontrat localau vude la conjonctureactuelle. Ellede-vraitêtrehomogèneetdiplômante.LaproblémaZquedescourspar+culiersestaussi liée à certains enseignants qui nedonnentpasdutoutsaZsfacZonetc'estdenotoriété publique. Nous acendons del'insZtuZon, plus de formaZon, de suivi etdecontrôle.Enfin, certaines maZères véhiculent descontenusculturelsimportants,desvaleurs.Les Ztulaires sont importants pour lestransmecre.

Réseaux sociaux, « indignés »

Jean-Christophe Deberre : Vous associa-Zons, fédéraZon de parents d'élèves, êtesdansuninconfortcroissantparcequevousreprésentez, vous incarnez la démocraZescolaire.. Vous avez accepté une sorte desagesse,d'équité,deraisonquiontdésertéle champ parental, surtout dans des éta-blissements en proie à des difficultés. Lepassagedudébataux réseaux sociauxoùtout se joue, c'estàdire, rien,où tout sedit,c'estàdiren'importequoi,oùtoutsedécide,c'estàdirelecontrairedel'intérêtdes enfants, est une perte énorme detemps, la dépense juridique, à la chargedes parents - qui ne s'en rendent pascompte - augmente dans des proporZonscolossales. Ainsi, au Liban, on arrive, aufinal, à une décision qui est celle que l'onproposait au départ, à savoir, payer lespoints indiciaires et les échelons supplé-mentaires, qui représentent 12 ans d'an-cienneté, seront payés sur deux ou troisexercicesbudgétaires.Nousavonsperdu6mois, la bagarre a été effrayante, des pa-rentssesontdéjugéseninsultantl'établis-sement dans lequel ils scolarisent leursenfants,pourarriver,auboutducompte,àlaseuledécisionquiméritaitexamen. Lescomités de parents, les associaZons sontdépasséesparcequ’onne faitpas lepoidsquand on représente un enseignement

raisonnable par rapport à des réseauxsociaux qui ne le sont pas et qui se dé-chaînentdansundélugedepassion. L'en-

seignement français est l'exu-toire de problèmes locaux,naZonaux, régionaux qui netrouventpasdesoluZon. C'estaussiuneleçondel'histoirecarcet enseignement françaisreprésenteunpays,uneinsZtu-Zonforts.

XavierGonon:lesréseauxsociauxontétédifficilesàgérerégalementpour la fédéra-Zon. Cesparents indignésvoientlesasso-ciaZonsdeparentscommeparZeprenantedans les tutelles et inféodées au pouvoir.Ilsnecomprennentpas letravailauquoZ-dien,ledialogue,laréflexionquel'onmèneavec vous. Ne faut-il pas faire unemeilleureplaceauxassociaZonsdeparentsd'élèvesdanslesinstances?

Jean-Christophe Deberre : Le propre desindignés est qu'ils n'ont pas de signature.Ils sontdans l'anonymatetsouventsontàl'intérieurmême de certaines associaZonsdeparents.Les parents indignés nous prennent soitpourdesvoleurssoitpourdesimbéciles.Sion est des voleurs, on s'en met plein lespochesetonneleurditpasoùval'argent.Si on est des imbéciles c'est parce qu'ondevraitavoirbeaucoupd'argentetsionena pas c'est qu'on n'est pas bon gesZon-naire… Ceux-là voudraient qu'on leur re-mecelesclés…

Les cours particuliers sont la névrose du système français et c'est une névrose coûteuse !

Échanges avec les personnalités invitées



Statut des établissements et services à la carte

FrançoisNormant,secrétairegénéraldelaFAPEE : Parmi nos proposiZons, nous pré-sentons la simplificaZon du statut desétablissements en fusionnant le statut departenaireetdeconvenZonné. Laconven-Zon serait donc à la carte : Choisir deconfier-oupas-àl'Agence,lanominaZond'unchefd'établissement,deDAF,dediffé-rents personnels et permecre à tous lesétablissements de compléter le personnelAEFE par des personnels en détachementdirect. La facturaZon serait à la carte enfoncZonduservicerendu.

Christophe Bouchard : Nous y sommesdéjàaveclesétablissementsconvenZonnéset les établissements partenaires, établis-sementsprivésàgesZonparentaleoupas.Ils ont signé soit une convenZon soit unaccord de partenariat pour formaliser larelaZonpédagogiqueaveclesystèmefran-çais. A l'intérieur même des convenZon-nés,ilyadéjàdesexcepZons:3établisse-ments convenZonnés ont des personnelsd'encadrement expatriésmais pasde rési-dents pour des raisons de réglementaZonfiscale aux États-Unis et par volonté del'organismegesZonnaireauMexique.Dansun établissement, le chef d'établissementestrecrutélocalement.

L'administraZon de l'AEFE n'a aucune ré-serve de principe si cece formule à lacarte répond à un besoin ou une volonté.NoussommespragmaZquesàvoirlestatutle plus indiqué en foncZon des situaZons.Cependant la coexistence résidents/déta-chés directs, qui aurait pu être une solu-Zon, n’est pas possible dans les textesactuels. J’aid'ailleursinterrogéleMENsurlesujet.

Le réseau existe aujourd'hui parce qu'il amontrésacapacitéd'adaptaZon.

XavierGonon : Je suis contentd'entendrequelesstatutsd'établissementnesontpasun cadre rigidemais dans les faits, quandles comités de gesZon veulent adapter lecadre de la ConvenZon et avoir quelquesaménagements,celarestecompliqué.

CorrinePe+t,Singapour:Nousavonslancéun projet French Passerelle pour accueillirlesnonFrançais.Nousdevonsmontrerauxfamilles que le baccalauréat a une réellevaleur. MêmelesFrançaisneréalisentpasqu'avecunbacfrançaisonpeutentrerdanstouteslesuniversitésdumonde.Al'inverseunétudiantquiaunIBauraplusdedifficul-tésàfairedesétudesenFrance.

Les écoles anglaises ont un départementmarkeZng qui vend l'école. Nous avonsdécidé de rentrer en compéZZon avec lesécolesquioffrentl'IBetallerrécupérerles

familles françaises qui y sont et asrer lesétrangers.

La place utile des représentants de parents

CatherineTerraz,Lagos : Vousdevez vousappuyer sur les anciens élèves et les pa-rents d'élèves, ambassadeurs et militantsduréseau.

Le réseau se développe et Zent en bonneparZegrâceauxparentsd'élèves. Il fautreconquérir laconfianceparentale làoù leZssu se déchire, construire un mode dedialogue qui soit producZf, construcZf,apaisé. Les parents ont un rôle énorme àjouer.

Anne Lacombe, La Haye : Même si lesrelaZonssontexcellentesavecladirecZon,ilfautquel'associaZondeparentsd'élèvessoit considérée comme un réel interlocu-teur. Minoritairesdanslesinstances,nousavons l'impression d'être peu entendus.CertaineséquipesdedirecZonontdumalàentendre notre rôle de coéducateurs, enétant dans le schéma de l'enseignementfrançais à l'ancienne avec des personnesquisavent,quisontchargéesdel'éducaZonde nos enfants et les parents à qui on dit"faites-nous confiance". Nous faisonsconfiance parce que nous avons affaire àdes professionnels, que nous soutenonsl'éducaZonàlafrançaise,maisnousvivonsavec nos enfants, nous échangeons surl'école. Nous avons, nous-mêmes, été àl'école, nous avons voyagé, nous avonsparfois étudié dans différents systèmesscolairesetnousavonsunretourtrèsinté-ressant à faire. Nous sommes parZe pre-nante dans l'éducaZon de nos enfants. Ilest fondamental que l'on trouve ceceplace uZle des représentants de parentsdanslenouveauschémadel'AEFE.

Autrepoint :L’importancede lacommuni-caZon. C'est un vecteur essenZel. Les pa-rents subissent les changements de l'Edu-caZon naZonale, de l'AEFE qui s'en-chaînent et nous avons besoin d'être trèsbieninforméssurtoutescesmesures.

OlivierBastet,SanAago:Enn'écoutantpaslesparentsdesAPEquiontdel'expérience,connaissent le proviseur, on fait le lit desparentsindignés.

R/ Christophe Bouchard : Les parentsdoiventêtreinformés,associésàlaviedesétablissements.Ilsdoiventfairevaloirleurspointsdevue.Ilfautexpliqueretrenforcerla communicaZon. Elle n'est pas dans lesgènesfrançais,nousdevonsprogresser. Laréponse insZtuZonnelle d'ajouter un siègeauxinstancesnechangerapaslaprobléma-Zque.

CoéducaZon:S’ils'agitdedirequel'éduca-Zon d'un enfant ne s'arrête pas au seultemps scolaire, c'est une évidence. Enrevanche, l'éducaZon est un méZer quinécessitedesqualificaZonset,à l'intérieurde l'établissement,cesont lesenseignantsquiassurentceceéducaZon.

Virginie Royer, Londres : L’APE a un double rôle - La représentation des familles, rôle pour lequel nous sommes élus dans les instances..et les autres activités telles que notre campagne de fundraising, l'organisa-tion des fêtes de fin d'année dans les primaires, le concours d'art, la bourse aux livres... tout ce qui crée du lien, rend service aux familles, participe au bien être de la com-munauté scolaire et ajoute à l'iden-tité de notre établissement.

Le premier rôle est assez ingrat et peu reconnu aujourd'hui. Pourtant c'est le seul rôle décrit dans les fa-meux textes. C'est celui qui nous donne notre légitimité. Mais aussi sans réel poids c'est certain.

Le deuxième, c'est celui qui n'est pas dans les textes mais qui est aussi essentiel. Ce sont tous ces petits plus, décrits nulle part mais qui font la richesse de nos établis-sements et de nos communautés. Parfois pris comme un dû par cer-tains ou dont la portée est minimi-sée par d'autres.

Ces 2 grands axes sont tout aussi importants l'un que l'autre, même essentiels. Parfois, nous oublions que nous avons été élus pour repré-senter les familles avant toute chose. Le reste pourrait être fait sans être élu. Mais sans tout le reste, nos éta-blissements ne seraient pas ce qu'ils sont aujourd'hui.

C'est pourquoi il est si important que la réforme de l'AEFE donne plus de place aux parents sinon ils vont se démobiliser et se démoti-ver. Et si le premier axe, celui de représentation n'a pas plus de poids réel, le deuxième axe risque de disparaître petit à petit.


L'écolen'estpasuneboîtenoire.Ilfautlaisserfairelesprofessionnelsdansl'éducaZoncommedanstoutautresecteurd'acZvité. Leréseauesthomologuécequisignifiequesesétablissementssuiventlesprin-cipes et le foncZonnement des établissements de l'EducaZon naZo-nale.

R/ Jean-ChristopheDeberre : LacommunicaZonessenZelleest celledel'établissementdansunpays,danssonréseau. Nousdevonssatu-rer la communicaZon localedeprojets,de tout lebénéficequepro-cure un établissement d'enseignement français par rapport à toutautre. C’estunedépenseindispensableàlafoispourquelesparentssoient fiers de leur établissement et pour que reculent toutes lesreprésentaZons et toutes les faussetés que certains peuvent fairecirculer.

Lesystème françaisdoitapprendreà seperfecZonner,apprendredepersonnels qui ont connu d'autres systèmes scolaires, d'autrescultures. Ainside lamaternelle : la recherche lapluspointuenousmontredesapprochessouventplusperformantesquelesnôtres. Lamaternelleestàsurveiller : ilyauneérosion insidieusedans l'écolefrançaise,àlabase,quipeutêtredangereusepourl'imagemêmedel'écolefrançaise,danscequiafaitsaréputaZonetsavaleurajoutée.

LacoéducaZonestfondamentale.L'écoleest une organisaZon sociale. Tous lesparents ont un avis sur l'école, tous lesparents sont, chaque année, plus docu-mentés, plus avisés, plus exigeants et ilsont besoin en face d’eux d'un corps pro-fessoral beaucoup plus assuré, serein

pourrépondreàtouteslesquesZonsetêtrecapabledemontrerquecequ'ilsfontdanslaclasse,dansleurécole,dansleurgroupedetra-vailestbien.

R/ChristopheBouchardCommunicaZon:lesétablissementslefontdéjà. LelycéefrançaisdeSan Francisco fait chaque année une affichece placardée partoutmenZonnant toutes les universités internaZonales dans lesquellesétaientrentréslesbacheliersdeladernièrepromoZon.

Il est clair que la réformedu lycéeet dubacqui s'approche vaêtreune formidable occasion pour mieux vendre ce nouveau bac. LesambassadesdevrontlefairepourlefairevaliderauprèsdesautoritésnaZonalesou régionales. EnEspagne,un travail immenseaété faitpar l'ambassade et le service culturel, régionpar région, pour expli-querlesystèmedenotes.AuxÉtats-Unisc'estuniversitéparuniversi-té.Ilfaudrarefairecetravailpourlenouveaubaccalauréatparcequ'ilfaudraaussigaranZrlaqualitédesnotessurlecontrôleconZnu.Ceceréformeestenmêmetempsuneréelleopportunitépourmoderniserle bac, le rendre plus acracZf et le nouveau bac internaZonal, seraunenouvelleversionde l'OIB. L'OIBétait très françaisavecunsigleque personne ne comprend. Il faut trouver une marque. Les ré-flexionsactuellesprennentencompte lacriZqueselon laquelle l'OIBétaittropaxésurlesmaZèreslicéraires.D'aprèscequisedessine,lebaccalauréatinternaZonalauraplusdemaZèresscienZfiques.

FarahOuezzani,FAPALFE(Espagne):

• LeslycéesMLFont-ilsaccèsauprojetADN-mobilité?

• Leresponsabledel'UNEDpensequelacovalidaZonseraplusfacileavec lenouveaubac(Depuis14ans leserviceculturelet lesasso-ciaZonsnégocientpourlebac…)

• Vivierd'enseignants locaux :pourquoinepas réintégrerd'anciensélèvesàl'issuedeleurétudessupérieures? Ilsconnaissentlesys-tèmeetysontacachés.

R/Jean-ChristopheDeberre:lesanciensélèvessontengénéralassezcomplètement bilingues et biculturels, donc capables de porter à lafois laculturefrançaiseet laculture localeetconstruiredespédago-giesadaptées.

Le seul problème est la valorisaZon salariale de l'enseignement quin'est pas toujours aussi compéZZve qu'on le souhaiterait. Ce sontsouventdesfemmesquifontcetravail.

Quantàlamobilité,bienévidemment,onl'arZculesurdesjumelagesd'établissements quand on le peut. Lamobilité permet d'ouvrir leréseau scolaire français à toutes les formes d'enseignement aveclesquelles nous souhaitons rentrer en coopéraZon. Les établisse-mentsne sontpasdespeZtesbulles fermées surelles-mêmesmais,aucontraire,ungrandballond'oxygène.

PatriceMenoud,SE-UNSA:Ceréseaun'existeraitpasetn'existerapassansl'experZsedespersonnelsdétachésdel'EducaZonnaZonale.

AlainSchneider,CFDT:Ceceréformevadanslesensd'unapprofon-dissementd'uneoffreetnepourramarcherquesiréellementtouteslesparZesprenantessontassociéesdansunvraidialogue.Pas de doublement d'établissement ou de doublement des élèvessansdavantagedemoyenspublics. Onnepeutpas réduire l'ensei-gnementfrançaisàl'étrangeràunbusiness.

Xavier Gonon :

Merci d'être venus, de si loin pour certains d'entre vous, d'avoir été présents, merci à nos invités d'avoir participé à cette table ronde. La France a gagné 2-0 donc vous aurez la chance de suivre la demi-finale avec la France ! C'était ma dernière assemblée générale en tant que président de la FAPEE. J'ai été très heureux de ces 4 années de présidence, j'es-père avoir pu être la voix des parents et contribuer à la pérennité du réseau et à son avenir. Clôture de l’Assemblée générale à 17h45

L'école est uneorganisation sociale.


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APÉE 6 juillet 2018 - Palais du Luxembourg de la ASSEMBLÉE ......Accueil par le sénateur Jean-Yves Leconte Je suis heureux de vous retrouver à ce ren-dez-vous annuel au Palais