Approche Méthodologique 1 : Communication appliquée · 2.1 Le schéma de la communication (Jakobson) ... Donnez 3 façons différentes de se saluer en fonction de 3 cultures différentes

FORMAT 21

14-15

Approche

Méthodologique 1 :

Communication

appliquée Communication Appliquée

JORIS C.

Approche Méthodologique 1 : Communication appliquée

JORIS C. FORMAT 21 Page 1

1 Introduction

1.1 Programme du cours Au départ de situations éducatives amenées par l'étudiant ou le chargé de cours et en référence aux concepts de base de la communication, l’étudiant sera capable : de développer ses capacités d'expression des impressions, des émotions et des sentiments ; de se distancier de son histoire personnelle :

de se poser des questions sur soi ; de repérer sa manière d'être ; de regarder, de s’exprimer (par exemple, en termes de message « je ») ; de percevoir, de décider en termes de limites et possibilités ; de déceler en quoi les représentations, valeurs et histoire personnelle notamment dans

un contexte d’interculturalité influencent son mode de pensée et facilitent ou freinent la communication ;

de développer ses capacités d'écoute, de tolérance et de respect d'autrui ; de développer ses aptitudes à travailler en groupe et à communiquer avec l'ensemble d'un

groupe ; d’émettre des opinions personnelles en les argumentant et en distinguant les faits des

interprétations lors des prises de parole ; d’observer les réactions de son interlocuteur et d'en tenir compte par rapport aux objectifs de

l'échange.

1.2 Capacités terminales Pour atteindre le seuil de réussite, l'étudiant sera capable, à partir de situations relationnelles : d’utiliser des techniques d’expression dont le message « je », d'être à l’écoute des autres et de

tenir compte des réactions de son ou ses interlocuteurs ; de rendre compte de manière objective des comportements verbaux et non-verbaux observés

et de leur contexte ; de distinguer les faits de leur interprétation ; de prendre en considération les particularités culturelles ; d’argumenter ses opinions personnelles en se référant aux rôles de l’éducateur ; de participer à des activités d’animation et d’expression en se questionnant sur leur sens

éducatif et en relevant ses propres atouts et limites. Pour déterminer le degré de maîtrise, il sera tenu compte des critères suivants:

la qualité de la participation aux activités d’enseignement,

l’objectivité et l’exhaustivité de l’observation,

la capacité de remise en question et d’auto-évaluation,

la qualité de l’écoute,

la capacité à établir des liens entre sa réflexion et la fonction éducative,

la capacité à se référer au cadre conceptuel.

1.3 Méthode d’évaluation L’évaluation finale se fera sur base d’un entretien oral basé sur une question de réflexion et un cas

pratique. L’étudiant tirera un questionnaire au sort ensuite il aura 10 minutes pour préparer son

questionnaire à l’aide du dictionnaire, d’un Bescherelle de conjugaison, de son cours et de tout autres

supports qui lui semblera utile à l’exception de moyen de communication téléphonique ou wifi.

A l’issue de l’entretien, l’étudiant devra avoir montré l’acquisition de la totalité des seuils de réussite

pour obtenir avec succès de son module de formation.



Une seconde session sera organisée si l’étudiant présente moins de 4 « non- acquis ». L’étudiant

devra attendre que l’ensemble des étudiants soit passé et pourra représenter son test en tirant un

nouveau questionnaire au sort. Au terme de cette seconde chance, si l’étudiant n’a pas montré

d’amélioration significative dans les points n’ayant pas été acquis, il sera considéré comme en échec.

L’étudiant est en échec, s’il a 3 (ou plus) critères non-acquis.

2 Un premier mot sur la communication …

2.1 Le schéma de la communication (Jakobson)

« La fonction émotive se rapporte à celui qui parle (je).

La fonction conative (de conare : destiner à) se réfère à celui qui reçoit le message, l’effet

recherché chez lui, centré sur le « tu ».

La fonction phatique concerne le contact établi ou la recherche de contact.

La fonction référentielle, prenant en compte les référents, les situations, le contexte a une

utilité sociale et humaine dans le sens où elle décrit le contexte et ce dont on parle. Il est

centré sur le « il ».

La fonction poétique est représentée par la ponctuation, les silences, les effets de rythme, la

forme du propos qui donne un supplément de sens par rapport à la forme que prend le

message.

Enfin, la fonction métalinguistique est associée au code du langage, où le code constitue

l’objet du message. » (Psy12)

Il faut y ajouter la notion de bruits, qui peut être présente à tous les niveaux. Cela « désigne

toute altération ou toute perte d’information due au circuit de communication : bruit réel,

défaut de codification ou de transmission » (D., 1993 p. 30)

BRUITS



2.1.1 En résumer

« Dans tout échange, un émetteur émet un message destiné à un

récepteur par l’intermédiaire d’un signal dans un certain contexte

en vue d’atteindre certains objectifs. Quand il a reçu le message, le

récepteur donne un feed-back en devenant lui-même récepteur. » (K, 2008 p. 59)

2.1.2 Exercices sur le schéma de la communication :

1. Schéma simplifié

En binôme, essayer de dessiner le schéma de façon simplifiée en insérant les éléments suivants :

Emetteur – Récepteur – Message – Canal de transmission – Code – feed-back(retour).

2. Les éléments du schéma

Donnez pour chaque élément cité un exemple concret

Ex : bruit réel : le bruit de travaux dans la rue

Bruit psychologique : ________________________________________________________________

Code : ___________________________________________________________________________

Canal : ___________________________________________________________________________

Bruit lié au canal : __________________________________________________________________

Bruit lié au code : __________________________________________________________________

Référent : ________________________________________________________________________

Contexte : ________________________________________________________________________

Situation : ________________________________________________________________________



3. Analyse d’un cas concret

Prenez un cas concret (professionnel de préférence), ensuite analysez-le à l’aide du schéma en

indiquant l’ensemble des éléments (récepteur, canal, ….)

2.2 La communication non-verbale

L’importance de l’image de soi, l’interprétation des comportements, le territoire de rencontre, les

postures, la gestuelle, sont autant d’éléments de la communication non-verbale. « Parceque ces

éléments non verbaux entrent pour 58% dans notre relationnel affectif en interaction » (Jean-Claude, 2009

p. 41), nous devons en tenir compte dans notre communication. « (…) il ne faut jamais oublier que l’on

est d’abord vu, ensuite entendu et écouté, et enfin peut-être compris. » (Jean-Claude, 2009 p. 41)

Le non verbal est donc « tout facteur entrant dans le phénomène

communicatif qui ne concerne pas directement l’oral ou l’écrit » (Jean-Claude, 2009 p. 44)

Donnez 3 exemples de langage non-verbal dans votre vie quotidienne :

1

2

3



2.2.1 Les zones d’interaction

« Selon sa culture, son environnement social, sa position hierarchique et l’attitude de son

interlocuteur, l’homme délimite son type de relation spatiale » E.T. Hall1. Ce concept se nomme la

proxémie c’est-à-dire la distance physique qui s'établit entre des personnes prises dans une

interaction.

Il existe 4 zones d’interaction :

2.2.2 Les postures

« Miroir des attitudes psychiques, la posture nous renseigne sur la manière dont notre interlocuteur vit

l’interaction du moment ». (Jean-Claude, 2009 p. 66)

Il y a quatre postures physiques qui génèrent des attitudes différentes et qui peuvent marquer

l'auditoire. Elles se décomposent en deux familles :

Rapport à la verticalité :

o L'extension ==> attitude de domination ou de quant-à-soi :

menton et tête haute, épaules ouvertes, jabot (thorax) développé, bras ouverts,

jambes écartées, ….

o La contraction ==> attitude de soumission. :

Tête rentrée ou inclinée, épaules basses, coude au corps, bras resserrés, jambes

croisées, ….

L'idéal est d'être dans sa verticalité, ni en extension, ni contracté, tiré vers le haut, le buste en

ouverture.

Rapport au mouvement :

1 Edward T. Hall, de son nom complet Edward Twitchell Hall (Webster Groves, Missouri, 16 mai 1914 - Santa Fe, Nouveau-

Mexique 20 juillet 20091) est un anthropologue américain et un spécialiste de l'interculturel.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_T._Hall#cite_note-1



o Vers l'avant ==> attitude de partage et d'ouverture aux autres :

Tête avancée, buste penché en avant, mains ouvertes, bras ouverts, ….

o Vers l'arrière ==> attitude de fuite et de crainte :

tête en recul ou détournée par rapport au buste, le regard qui n’est pas dans l’axe de

la tête, ….

Parmi donnez à chaque posture son attitude :

1. 2. 3.

4. 5. 6.

2.2.3 Le visage

Pas d’expression sur un visage = pas de communication

Il existe 6 émotions fondamentales, c’est-à-dire qui sont reconnues dans le monde entier :

La joie La surprise La peur

La colère La tristesse Le dégoût

On peut y ajouter d’autres émotions comme l’horreur, la satisfaction, l’intérêt cependant elles se

rapprochent des 6 émotions fondamentales. L’horreur peut être très proche de la peur !



Donnez à chaque visage son émotion en fonction de la liste ci-dessous

1 2 3 4 5 6

7 8 9 10 11 12

(Rou12)

1. 2. 3. 4.

5. 6. 7. 8.

9. 10 11 12.

2.2.4 Les gestes

« La gestuelle est le reflet de notre ressenti » (Jean-Claude, 2009 p. 91)

Quatre facteurs conditionnent nos gestes :

Nos racines :

« On sait que les gens du sud font globalement plus de gestes que ceux du Nord » (Jean-

Claude, 2009 p. 90)



Notre culture :

Une histoire ne sera pas racontée de la même façon par 2 personnes différentes, même si

elles ont les mêmes racines. Leur éducation, leur milieu familial, leurs acquis culturels ont une

influence sur leurs gestes.

Notre statut :

Si ce sont deux personnes du Sud qui ont des statuts différents (un PDG et l’autre employé),

cela va influencer leurs gestes dans une conversation.

L’état physique et l’environnement du moment :

Ces 2 personnes changeront encore leurs gestes si elles sont en boite de nuit ou dans une

église, si elles sont fatiguées ou pas, ….

Donnez 3 façons différentes de se saluer en fonction de 3 cultures différentes

Pays / Régions Salut

1

2

3

Certains gestes sont des réflexes, il est alors difficile de les contrôler :

Les poils hérissés :

Manifestation de la colère ou de la peur

Les tremblements :

Manifestation du froid, du trac, de la peur, …

La sudation :

Manifestation du chaud, du stress, de la peur, …

Le rougissement :

Manifestation de la peur, de la colère, …

La bouche sèche :

Manifestation du stress

En conclusion :

Pourquoi est-il important de prendre en compte le contexte culturel, environnementale, … d’un

échange verbal ou non ?

Quels sont les outils à ma disposition pour comprendre différents milieux culturels ?

Quels sont les outils à ma disposition pour analyser l’état d’esprit de mon bénéficiaire ?



3 L’écoute

3.1 Introduction

3.1.1 Exercice : le savant.

Lire le texte doucement et une seule fois ; personne ne prend de notes ; puis énoncer les affirmations

suivantes.

Trois solutions sont possibles :

- cette affirmation est vraie - cette affirmation est fausse - rien dans le texte ne permet de dire si cette affirmation est vraie ou fausse.

Texte :

Un savant, membre d’une université de la cote Ouest, avait loué un bateau à de fins d ‘exploration. Quand un grand oiseau blanc fut repéré, le savant demanda la permission de le tuer. Il déclara que les albatros blancs ne se trouvaient d’habitude que près des cotes de l’Australie. Il voulait avoir l’oiseau pour le musée de l’université. L’équipage protesta contre l’abattage de l’oiseau, en attirant l’attention du savant sur une vieille superstition de la mer d’après laquelle, la mauvaise fortune survient après l’abattage d’un albatros blanc. Malgré cela, le capitaine donna la permission de tuer l’oiseau et l’oiseau fut abattu. Les mésaventures suivantes arrivèrent après l’abattage de l’oiseau.

- Les câbles du filet s’emmêlèrent 3 fois - Le filet s’accrocha au fond et se déchira en morceaux

- L’axe du treuil principal se cassa et il fallut 5 heures à l’équipage pour ramener à la main 600

mètres de câble

- une côte fut cassée quand jackie Larson, l’aide du savant tomba dans une trappe

- Le savant eut le mal de mer pour la première fois de sa vie

- À la suite de la perte d’outillage, le bateau dut se diriger vers la terre

- Le cuisinier quitta son poste

En conclusion :

Qu’est-ce l’écoute ? Quelle différence avec « entendre »

Quels sont les enjeux d’une bonne écoute ?



Ces affirmations sont-elles vraies, fausses ou bien le texte ne permet pas d’affirmer l’une des 2

solutions ?

Affirmations Vrai faux ?

1 ) Le savant n'avait jamais été malade auparavant .

2 ) Le but du voyage était surtout le plaisir et le tourisme

3) L'histoire dénombre des incidents qui suivirent l'abattage d'un oiseau .

4 ) Les ennuis commencèrent après que le savant eut abattu l'oiseau.

5 ) Aucun nom de savant n'est mentionné dans l'histoire ……………

6 ) Le savant était surpris de voir un albatros blanc dans la région . …..

7 ) Le savant n'était pas membre d'une université ou d'un collège. .

8 ) Le savant demanda la permission au capitaine de tuer l'oiseau . ….

9 ) Il fallut à l'équipage moins de cinq minutes pour remonter six cents mètres

de câble. …………

10 ) De l'outillage perdu obligea le bateau à regagner la - côte Ouest. …….

11 ) Par bonheur, les câbles du filet ne s'emmêlèrent jamais. …………………….

12) Un bateau fut loué par un savant………………………………………………

13 ) Le filet se déchira sur le fond de la mer. ……………………………………..

14 ) Le cuisinier fut mis à la porte à cause de ses objections sur l'abattage de

l'oiseau. ………….

15 ) LARSON se cassa une jambe. ………………………………………………

16) Les mésaventures arrivèrent après l'abattage de l'oiseau. …………………

17) L'albatros blanc fut repéré près de l'Australie. …………………………….

18 ) Quand 1 albatros fut repéré, volant près du bateau, le savant demanda la

permission de l'abattre. ……………………………………………………………..

19) Le filet ne fut pas endommagé………………………………………………..

20 ) Les ennuis commencèrent après l'abattage de l'albatros. …………………

21 ) Le savant était moins influencé par la vieille superstition de la mer que les

membres de l'équipage . …………………………………………………………..

22 ) Le bateau, propulsé par un moteur, se trouvait en difficulté à la suite de

l'endommagement de l'outillage . …………………………………………………..

23 ) La permission d'abattre l'oiseau fut donnée par le capitaine. ……………..

24 ) Six cents mètres de câble furent ramenés à la main ……………………….

25) L'oiseau abattu était un albatros. ……………………………………………..



Affirmations Vrai faux ?

26 ) Les marins n’étaient pas inquiets quand le savant viola la vieille superstition

de la mer. ……..

27 ) La personne qui tomba dans une trappe était un homme nommé LARSON .

28 ) LARSON cassa une des côtes du bateau . ………………………………...

29 ) Le savant ne voulait pas avoir l'oiseau pour le musée de l'université . ……

30 ) Le naturaliste ne loua pas le bateau . ………………...

31 ) Le savant ne demanda pas à l'équipage la permission d'abattre l'albatros….

32) L'attention du savant fut attirée sur la vieille superstition de la mer, d'après

laquelle la mauvaise fortune survient après l'abattage d'un albatros blanc.……..

33 ) Le naturaliste ne demanda pas la permission d'abattre l'oiseau afin de

l'avoir pour le musée…..

34) Le savant s'attendait à voir un albatros blanc dans la région . ……………

35 ) Le savant fut influencé par les avertissements de l'équipage . ………….

36 ) Le cuisinier ne quitta pas son poste…………………………………………..

37 ) Le capitaine se cassa une côte . ……………………………………………..

38 ) Les membres de l'équipage ne cherchaient qu'à faire peur au savant en

protestant contre l'abattage de l'oiseau. ……………………………………………...

39 ) L'oiseau fut abattu malgré les ordres du capitaine…………………………..

40 ) L'outillage perdu n'était pas la raison pour laquelle , le bateau regagna la

terre. .. .

41 ) L'équipage protesta contre l'abattage de l'oiseau . ………………………...

42 ) Jackie LARSON eut le mal de mer avant que l'albatros eut été abattu . ….

43) L'aide savant était Jackie LARSON ……………………………………………

44) L'oiseau ne fut pas abattu. ……………………………………………………

45 ) L'oiseau fut abattu par le savant . ……………………………………………….

46 ) Le cuisinier aida à ramener les six cents mètres de câble . ……………….

47) Quoique les membres de l'équipage fussent certainement troublés par l'acte

du savant, le cuisinier était le seul qui alla jusqu'à quitter son poste. …………

48 ) Un savant tomba dans une trappe……………………………………………



3.1.2 L’écoute

"Entendre ne veut pas dire écouter

car l'ouïe est un sens mais l'écoute est un art."

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un. Ce simple

geste démontre à une personne qu’elle est importante pour nous et que ce qu’elle dit nous

intéresse. Voici des approches qui favorisent une meilleure écoute:

1. Savoir se taire

Avez-vous remarqué que les conversations sont remplies d'expressions du genre: "C'est

comme moi quand..." ou bien "Ça me rappelle ce qui m'est arrivé..."? Bien souvent, nous

recherchons dans ce que nous entendons des occasions de parler davantage de nous-

mêmes. Écouter, c'est avant tout savoir se taire.

2. Se concentrer sur l’autre

Écouter, c'est laisser tomber tout ce qui nous préoccupe pour donner son attention entière à

l'autre. C’est le laisser diriger totalement la conversation. Essayez de vous concentrer sur ce

que votre interlocuteur dit plutôt que de penser à ce que vous allez répondre. Écouter, ce

n'est pas de chercher à répliquer, mais plutôt laisser l’autre trouver réponses à ses propres

questions.

3. Favoriser la confiance

Écouter c’est créer un environnement relationnel dans lequel l’autre se sent en confiance.

Votre interlocuteur doit savoir que ce qu’il vous dit sera traité avec respect, et que les choses

confidentielles resteront entre vous deux. Ceci crée un environnement favorable aux

confidences et permet à votre interlocuteur, s’il le veut, d’aborder des sujets très personnels.

4. Être ouvert

Écouter c'est accueillir l’autre avec respect tel qu'il se voit lui-même. C'est être ouvert sans

juger à tous les sujets, à tous les comportements, à toutes les expériences et à toutes les

solutions. Écouter, c’est surtout laisser à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est

la sienne. Ne vous attendez pas à ce que les gens réfléchissent comme vous et soient

sensibles aux mêmes choses que vous. Nous devons accepter comme une richesse les

différences de l’autre. Écouter, ce n'est donc pas vouloir que l’autre soit comme nous et pense

comme nous, c'est plutôt apprendre à découvrir les qualités de l’autre. C’est être attentif à ses

préoccupations non pas aux nôtres.

5. Comprendre et partager

Écouter c’est comprendre et autant que possible partager les sentiments de l’autre. Afin de

réaliser ce partage, remémorez-vous une situation similaire à celle que votre interlocuteur

décrit. Par exemple, si un ami nous raconte un évènement qui l'a embarrassé, remémorez-

vous la dernière fois que vous avez été humilié. Puis, au moment opportun, décrirez

brièvement ce que vous pensez comprendre de ses sentiments. Par exemple, vous pouvez lui

dire: “Est-ce que tu te sentais sévèrement humilié?“. Évidemment, il est capital de poser ce

genre de questions avec parcimonie et délicatesse.



Conclusion

La pratique de l’Écoute peut devenir une ouverture sur le monde parce qu’elle permet de comprendre

ce que les autres vivent vraiment. C'est une expérience enrichissante sur le plan humain et personnel.

Lorsque que vous avez un élan de générosité et que vous vous demandez quoi donner; alors donner

de votre temps en écoutant les gens autour de vous. L’écoute nécessite du respect, de la

persévérance, de la patience, et énormément d'ouverture d'esprit; mais en revanche, elle permet de

recevoir beaucoup.

"Écouter, c'est permettre à l’autre de s’exprimer

afin qu’il trouve lui-même son propre chemin."

3.1.3 La différence entre écouter et entendre

Entendre est une fonction ………………………… qui désigne la captation du son par l’oreille.

« L’oreille capte les sons. Ces derniers sont amplifiés et organisés en séquence selon leur source directionnelle et leurs caractéristiques d’intensité, de durée, de fréquence et de timbre. L’information est convertie en impulsions nerveuses qui transmettent les éléments au cortex auditif à des fins d’interprétation et de traitement. Prioritairement, l’oreille permet d’entendre pour que le cerveau travaille et élabore le sens. » (M., 2007 p. 21)

Entendre c’est aussi ………………………………….. car le cerveau effectue un travail de décryptage. Que se cache sous l’expression : « Tu as entendu ce que je t’ai dit » : Ecouter vient du latin ouscultare qui signifie …………………………………………………………. C’est-à-dire être ……………………. À l’autre. L’écoute est une attitude questionnant qui existe depuis 2400 ans.

« Socrate (en grec Σωκράτης / Sōkrátēs) est un philosophe de la Grèce antique (-470 à -399), considéré comme l’un des inventeurs de la philosophie morale et politique. Il n’a laissé aucune œuvre écrite ; sa philosophie s’est transmise par l’intermédiaire de témoignages indirects (en particulier par les écrits de ses disciples Platon et Xénophon) ». (Anonyme)

Quel était la technique d’enseignement de Socrate ?

On écoute à partir de se que nous sommes (notre , notre et nos ) et c’est pourquoi nous sommes capables d’écouter, c’est-à-dire aller jusqu’à entendre l’autre et parfois le rejoindre. Mais c’est aussi à cause de tout cela que nous pouvons ne pas l’entendre acr ce que nous sommes peut faire obstacle. Certaines personnes en sont consciente et l’expriment clairement : « il y a des choses que je ne peux pas entendre » … donc elles n’écoutent pas ou plus. (M., 2007 p. 25)

Expliquez une situation dans laquelle, vous n’avez pas pu entendre ?



Dans votre histoire, culture, … Quelles sont les éléments qui pourraient faire barrage à une bonne écoute ? Exprimer des différences qui engendrent les 2 obstacles :

Comprendre ce qui n’est pas dit :

Savoir accueillie l’imprévisible :

En conclusion

« Si entendre, c’est d’abord s’assurer d’un bon niveau d’audition pour aller jusqu’à prêter attention, prendre en compte et surtout comprendre, écouter va jusqu’à rejoindre l’autre en lui laissant toute sa place, ce qui autorise à entendre ce qui n’est pas dit ou ce qui est imprévisible, tout en restant soi-même » (M., 2007 p. 27)

Expliquez une situation où vous avez écouté une personne ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Quels a été le résultat de cette écoute pour la personne et pour vous ?



3.2 L’empathie

3.2.1 Qu’est-ce que l’empathie ?

L’empathie est issue du siècle des lumières (XVIIIe siècle), 2 grands auteurs ont contribué :

Adam Smith : ce qui rend toute société possible :

Adam smith est professeur de philosophie morale à Glasgow (1723-1790). Pour lui, « une

société est d’autant plus viable que chacun s’y soucie plus des autres et moins de lui-même,

où non seulement chacun aime son prochain autant que lui-même, et où réciproquement

chacun ne s’aime qu’autant qu’il aime son prochain. » (M., 2007 p. 40)

Hors pour aimer son prochain, il faut savoir se mettre à la place de l’autre.

Emmanuel Kant : le pouvoir de se mettre à la place des autres :

Kant est un philosophe Allemand (1724-1804), auteur de la Critique de la raison pure. Pour

lui l’empathie c’est :

o Pouvoir penser par soi-même :

Maitriser ses passions

o Se mettre à la place de l’autre.

pour élargir les limites de sa réflexion en intégrant le point de vue de l’autre.

3.2.2 Ce que n’est pas l’empathie

L’empathie n’est pas ……………………………..

L’empathie n’est pas ………………………………………………………………………………………..

L’empathie n’est pas ………………………………….



3.3 L’écoute active C’est une écoute au service des objectifs courants de la communication ordinaire et en aucun cas de

lecture de pensée, voir de la psychanalyse !

« L’écoute active consiste à écouter ce qui se cache derrière les mots, au lieu de se cantonner à

l’interprétation littérale du message » (Jean-Philippe, 2009 p. 75)

3.3.1 Les attitudes de l’écoute active

Offrir une disponibilité active :

Accepter les silences utiles :

Ne pas être réactif :

Ne pas être projectif :

Avoir une écoute « questionnante » :

Exercice 30 issu de (Jean-Philippe, 2009 pp. 76-79)

Placez-vous en position d’écoute active et pour chaque phrase trouvé le message caché ainsi qu’une

réponse adaptée.

1. Je trouve qu’ils les vendent cher cette année, les glaces.

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

2. C’est difficile d’avancer sur ce sentier.

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

3. Combien de temps dure ce spectacle ?

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..



4. Quelqu’un a besoin d’un rafraichissement ?.

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

5. Ton point de vue ne fait pas forcement l’unanimité.

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

6. Crois-tu qu’il va pouvoir s’en sortir tout seul ?

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

7. La charpente n’a pas l’air en très bon état, et nous sommes dessous !

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

8. Combien de temps l’activité que tu me proposes dure-t-elle ?

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

9. Elle est jolie, cette place, avec tous ces restaurants sympas

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

10. Vous n’avez pas envie d’aller profiter du coucher de soleil pendant que je garde les affaires ?.

Message caché : ………………………………………………………………………………………

Réponse adaptée : ……………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………..

3.3.2 Une technique de régulations : La reformulation

« Reformuler, c’est renvoyer à son interlocuteur ses propos, sans ajout. C’est un moyen simple de

s’assurer que l’on a bien compris ce que l’autre a dit, de lui montrer et de lui donner l’opportunité de

préciser sa pensée. » (Jean-Philippe, 2009 p. 62)

Reformuler c’est :

Il ne s’agit donc pas d’une simple REPETITION

Exercice 23 issu de (Jean-Philippe, 2009 pp. 62-64)



3.3.3 L’écoute dans l’éducation et la formation

Ecouter pour mettre en avant l’expérience et la recherche active de solution

Ecouter les demandes cachées :

L’écoute favorise le changement dans la formation, l’éducation :

Elle provoque des …………………………………..

Elle accompagne des ………………………………. C’est-à-dire une période intermédiaire entre

2 situations.

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