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CARTILAGE ARTICULAIRE
¨ Permet le glissement de deux surfaces articulaires
¨ Résiste aux forces de compression et de tension
¨ Tissu avasculaire non innervé ¨ Composé: - matrice = armature solide - chondrocytes = cellule du cartilage
CARTILAGE SENESCENT OU PRE-ARTHROSIQUE
¨ Diminution du contenu hydrique (Protéines de moins bonne qualité) ¨ Diminution du nombre de chondrocytes ¨ Diminution de la réponse aux stimuli des
chondrocytes
LESIONS de l’ ARTHROSE
¨ Cartilagineuses : -dégradation du cartilage -modifications chimiques ¨ Osseuses : -condensation osseuse sous-chondrale avec zones kystiques, géodiques à contenu fibreux nécrotique
LESIONS de l’ ARTHROSE
¨ Ostéophytes : jonction cartilage périoste- membrane synoviale
¨ Synoviales :épisodes limités inflammation synoviale
1
Proliférations osseuses péri articulaires
2
Sclérose de l'os sous chondral
3
Gonflement des tissus mous
4
Diminution de l'interligne articulaire (érosion du cartilage articulaire)
5
Érosions ou cavités (kystes, géodes) dans l’os sous-chondral
LESIONS DE L’ARHTROSE
EPIDEMIOLOGIE
¨ La recherche systématique permet de découvrir au moins une lésion arthrosique chez :
- 52% sujets de plus de 35 ans - 80 % sujets de plus de 70 ans. ¨ Augmentation de la prévalence avec l’âge ¨ Plus fréquente chez l’homme avant 55 ans et plus
fréquente chez la femme au delà.
ARTHROSE
¨ Qu’est-ce qui initie la maladie ? - Facteurs mécaniques - Susceptibilité propre du cartilage - Phénomènes biochimiques « intacartilagineux »
ETIOPATHOGENIE
¨ ARTHROSE COMMUNE OU PRIMITIVE -Terrain génétique - Âge - Facteur biologique - Surmenage des articulations (obésité, sportifs de haut niveau, danseur )
ETIOPATHOGENIE
¨ ARTHROSES SECONDAIRES : Affections articulaires diverses : Infections, rhumatisme inflammatoire , goutte, Paget. Facteurs mécaniques : Fracture articulaire, traumatismes répétés, entorses chroniques, menisectomie, dysplasie de hanche, genu
varum, genu valgum
SIGNES CLINIQUES
¨ Douleur mécanique: - augmentée à l’effort - calmée par le repos - ne réveillant pas la nuit (sauf changement de
position) - raideur matinale < 15 min. ¨ Limitation fonctionnelle: périmètre de marche, gestes
quotidiens.
ARTHROSE Diagnostic radiologique
¨ Pincement interligne localisé
¨ Ostéophytes ¨ Ostéocondensation ¨ Géodes au sein de
condensation
TOPOGRAPHIE ¨ IPD (interphalangienne distale)45% ¨ Genoux 30-40% ¨ Pouce 30% ¨ IPP (interphalangienne proximale)15% ¨ Hanche 10% ¨ Gros orteil ¨ Épaule,coude ¨ Chevilles, poignet
FORMES TOPOGRAPHIQUES
¨ GONARTHROSE (genou) ¨ COXARTHROSE (hanche) ¨ LOMBARTHROSE (rachis lombaire) ¨ RHIZARTHROSE (pouce) ¨ MAINS
GONARTHROSE
¨ Localisation arthrosique la plus fréquente ¨ Fréquence radiologique : 40% après 70 ans supérieure à la fréquence clinique
¨ Lésions cartilagineuses : 70% après 70 ans
ARTHROSE FEMORO-TIBIALE
¨ Femme après la ménopause ¨ Moyenne d’âge 65 ans ¨ surpoids ¨ Compartiment interne++ ¨ Retentissement fonctionnel
GONARTHROSE ARTHROSE FEMORO TIBIALE
¨ Clinique :
- Gonalgie mécanique
- Douleur à la palpation de l’interligne - Limitation articulaire (flexion-extension) - Épanchement articulaire - Désaxation
GONARTHROSE
¨ Diagnostic radiologique :
- Cliché comparatif de face debout (appui bipodal) - Cliché en Schuss (flexion de 30°) - Incidence fémoro-patellaire 30° - Profil D+G
ARTHROSE FEMORO-PATELLAIRE
¨ Femme au-delà de 40 ans ¨ Souvent bilatéral et symétrique ¨ Compartiment externe ++
ARTHROSE FEMORO PATELLAIRE
¨ Syndrome Rotulien : - Douleur à la descente d’escalier à l’accroupissement après station assise prolongée -Douleur à l’extension contrariée jambe Pression rotule (genou fléchi) toucher rotulien -Signe du rabot
INTERNE EXTERNE
1. Aspect normal
2. Syndrome d'hyperpression externe de la rotule
3. Arthrose fémoro-patellaire débutante. Pincement de l'interligne fémoro-patellaire externe
4. Arthrose fémoro-patellaire évoluée.
GONARTHROSE
¨ Évolution - Aggravation lente
- Épaisseur cartilage : - 0,2mm/an
- Très grandes variations individuelles
GONARTHROSE
¨ Règles hygiéno-diététiques: Réduction pondérale Apprentissage de l’auto-rééducation Activité sportive Repos si poussée douloureuse
GONARTHROSE
¨ Traitement médical: -Antalgiques (pallier I) -Infiltration (corticoïdes, acide hyaluronique) ¨ Traitement chirurgical: -Prothèse totale de genou
Bassin de face. 1. articulations sacro-iliaques ; 2. ligne innominée ; 3. sacrum ; 4. symphyse pubienne ; 5. branche ilio-pubienne ; 6. extrémité supérieure du fémur ; 7. ischion.
COXARTHROSE
¨ Signes Cliniques :
- Douleur mécanique (marche, station debout prolongée)
inguinale ,irradiation crurale fessière,trochantérienne, gonalgie isolée
- Gène fonctionnelle périmètre de marche limité boiterie
COXARTHROSE ¨ Signes Cliniques :
Limitation douloureuse: Flexion(130), Abduction(30), Adduction(60), Rotation Externe(60), Rotation Interne(40), Hyperextension(30)
Ne préjuge pas de la nature de la maladie
articulaire
COXARTHROSE
Primitive: Sans causes particulières Secondaire : 1. Arthropatie préexistante - traumatisme avec séquelles - ONTF 2. Malformations architecturales - Coxa valga - Coxa vara
COXARTHROSE
¨ Diagnostics différentiels: - Atteinte coxo-fémorale - Pathologie para articulaire - Douleurs projetées d’ origine rachidienne - Neuropathies - Pathologie du psoas,hernie,adénopathie ..
COXARTHROSE
¨ Radiographies Bassin face Faux profil de Lequesne(pincement postérieur) Signes élémentaires d’arthrose Localisation du pincement articulaire Forme topographique différente
COXARTHROSE
¨ Évolution : - Début plus précoce pour les coxarthroses
secondaires - Grandes différences d’évolutivité individuelle
(qq. années – qq. décennies) - 60% nécessitent une prothèse à 10 ans
d’évolution - Coxarthrose Destructrice Rapide : Pincement
complet en un an
COXARTHROSE
¨ Règles hygiéno-diététiques: Réduction pondérale Activité sportive Repos si poussée douloureuse
COXARTHROSE
¨ Traitement médical: -Antalgiques (pallier I) ¨ Traitement chirurgical: -Prothèse totale de hanche
LOMBARTHROSE
¨ Signes Cliniques : -Lombalgies mécaniques: douleurs lombo-sacrées
médianes ou latéralisées parfois irradiant vers les crêtes iliaques et les fesses
-Raideur du rachis -Sciatique inconstante -Bon état général
LOMBARTHROSE
¨ Bénigne, sans risque d’invalidité ¨ Risque de sciatique ou de cruralgie ¨ Episodes aigus récidivants ¨ Evolution chronique avec ou sans épisodes aigus
pendant des mois, des années ,il faut 20 à 30 ans pour aboutir à une discarthrose évoluée
¨ Vie professionnelle ou sportive normale
TRAITEMENT LOMBARTHROSE
¨ Rassurer le patient ¨ Médical (antalgiques, infiltrations si radiculalgies
associées) ¨ Lombostat ¨ Séances de rééducation du rachis en délordose ¨ Hygiène de vie
ARTHROSE DIGITALE
¨ Association à gonarthrose ¨ Atteinte IPD la plus fréquente prédominance féminine terrain familial génétique (HLA A1B8) ¨ Rhizarthrose (base du pouce) souvent bilatérale microtraumatismes fréquents vice de la statique du 1er métacarpien
ARTHROSE DIGITALE
¨ Nodosités Heberden (IPD) ¨ Nodosités de bouchard (IPP) ¨ Développement à bas bruit ¨ Déformations secondaires en flessum ou latérales ¨ Gène fonctionnelle, douleurs ¨ Préjudice esthétique ¨ Diagnostic clinique ¨ Radiographies inutiles
ARTHROSE DIGITALE
¨ Règles hygiéno-diététiques Ménagement fonctionnel, orthèses ¨ Traitement médical: -antalgiques pallier I -AINS locaux -infiltrations
Traitements médicamenteux
¨ Traitement chirurgical: -rarement en fonction de la demande du patient et de
son âge - trapézectomie - prothèse trapézo-métacarpienne - arthrodèse
ARTHROSE : TRAITEMENT
¨ Réduction du surmenage de l’articulation ¨ Rééducation (bon tonus musculaire) ¨ Chirurgical préventif ou curatif ¨ Perte de poids+++
Traitements médicamenteux
¨ Symptomatique d’action immédiate : Antalgiques, AINS, Infiltrations corticoides intra- articulaires(lors de poussée congestive), Orthèses ¨ Symptomatiques d’action retardée (6mois) Constituants du cartilage: Hydroxyproline (Jonctum©) -Chondroïtine sulfate(Structum©- Chondrosulf©) -Acide hyaluronique en intra-articulaire
-Extraits insaponifiables d’avocat et de soja
- (Piasclédine©)
Question 2
¨ Les douleurs typiques d’arthrose:
A. Sont responsables de réveils nocturnes B. Sont majorées par les activités C. Sont diminuées lors des activités
Question 3
¨ Le traitement d’une gonarthrose repose sur:
A. L’auto rééducation B. Les antalgiques de pallier I C. La réduction pondérale
DEFINITION
¨ Rhumatisme inflammatoire : Affections diverses aigues ou chroniques responsables de poussées douloureuses touchant les articulations les tendons, et parfois associées à des atteintes extra- articulaires (rénale, cardiaque, pulmonaire).
SIGNES CLINIQUES
¨ Douleur inflammatoire: - calmée par l’effort - réveillant la nuit (même en l’absence de
changement de position) - raideur matinale supérieure à 30 min. ¨ Limitation fonctionnelle: périmètre de marche, gestes
quotidiens.
BILAN BIOLOGIQUE
¨ Syndrome inflammatoire biologique ( élévation CRP)
¨ Anticorps et marqueurs spécifiques ( ex: anti-CCP dans la polyarthrite rhumatoïde)
BILAN RADIOLOGIQUE
¨ Radiographies standards ( mains, pieds, articulations douloureuses): destructeurs ou non destructeurs.
¨ Echographie articulaire: recherche d’épanchements articulaires , de ténosynovites , de destructions.
RHUMATISME INFLAMMATOIRE
¨ Rhumatismes microcristallins ¨ Polyarthrite rhumatoïde ¨ Lupus ¨ Spondylarthropathie ¨ Syndrome de Gougerot
Rhumatismes microcristallins
¨ Dépôts intra-articulaires ou périarticulaires de microcristaux.
¨ Goutte: urate de sodium ¨ Chondrocalcinose: pyrophosphate de calcium ¨ Rhumatisme apatitique: apatite (périarticulaire)
Goutte
¨ Dépôt intra articulaires de cristaux d’urate de sodium
¨ Liée à une hyper-uricémie chronique ¨ Terrain: homme de plus de 35 ans , femme
ménopausée, surpoids.
Chondrocalcinose
¨ Dépôts intra-articulaires de pyrophosphate de calcium
¨ Primitive ou secondaire( hémochromatose, hyperparathyroïdie)
¨ Terrain : sujet âgé, prédominance féminine
Rhumatisme apatitique
¨ Dépôts de cristaux d’apatite dans les stuctures péri-articulaires( tendons et bourses séreuses)
¨ Localisations principales: épaule et hanche
Accès microcristallins
¨ Accès articulaire ou périarticulaire:
-Début brutal -Forte intensité -Acmé rapide des symptômes -Résolution spontanée en quelques jours ou semaines
Traitement
¨ De la crise: -Mise au repos de l’articulation -Glaçage de la zone douloureuse -Antalgiques ( Paracétamol/AINS/Colchicine/
Infiltrations) q De fond (uniquement pour la goutte): -Régime -Traitement hypo-uricémiant
Polyarthrite rhumatoïde
¤ Affection multifactorielle relevant de facteurs génétiques, hormonaux, environnementaux, neuropsychologiques et immunologiques.
¤ La synovite inflammatoire est la lésion élémentaire responsable de la destruction articulaire.
¤ Terrain: début vers 50 ans, plus fréquente chez la femme
Polyarthrite rhumatoïde
¨ Polyarthrite débutante: -Polyarthrite (œdème, chaleur et gonflement
articulaire) -Symétrique -Bilatérale -Nue -Touchant principalement mains et poignets
Polyarthrite rhumatoïde
¨ Biologie: -Syndrome inflammatoire (hyperleucocytose, élévation
de la CRP) -Facteur rhumatoïde -Anticorps anti-peptides citrullinés (anti-CCP) q Radiologie: -Destruction articulaire
Traitement
¨ Des douleurs -Cortancyl -Antalgiques q De fond: -Dmards: Methotrexate, Arava -Biothérapie: anti TNF alpha
Lupus érythémateux disséminé
¨ Lupus : signifie loup en latin (lésions cutanées de la face)
¨ Polymorphisme clinique : signes rhumatologiques, dermatologiques, hématologiques et néphrologiques.
¨ Terrain: prédominance féminine, incidence maximale entre 15 et 45 ans
Traitement
¨ Pour l’atteinte articulaire: -Plaquenil -Antalgique simple q Pour l’atteinte cutanée: -Protection solaire/limiter l’exposition -Dermocorticoïdes
Spondylarthropathies
¨ Les manifestations cliniques des spondylarthropathies combinent de façon
variable - un syndrome pelvirachidien ou axial (atteinte
rachidienne et sacro-iliite) ; -un syndrome enthesopathique ; -un syndrome articulaire périphérique ; -un syndrome extra-articulaire (iritis, psoriasis,
balanite, urétrite, diarrhée, enterocolopathie inflammatoire).
Spondylarthropathie
¨ Biologie: -syndrome inflammatoire inconstant -HLA B27 (terrain génétique) q Radiologie : q Radiographies standards: rachis, sacroiliaque, mains
et pieds q IRM: rachis et sacroiliaque