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As you like it DIM 27 JAN / 17h LUN 28 JAN / 19h Chapiteau, CIRC 17/121h30 D’après Shakespeare Catherine Riboli Dossier d'infos avec le soutien de l’OARA, Office Artistique de la Région Aquitaine

As you like it - festival-circa.mobi · et c’est la représentation qui se raconte, ... 2007 Sganarelle ou le cocu imaginaire de Molière, ... Avant son entrée à l’école du

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you

like

it

DIM 27 JAN / 17h LUN 28 JAN / 19h Chapiteau, CIRC

17€/12€1h30

D’après Shakespeare

Catherine Riboli

Dossier d'infos

avec le soutien de l’OARA, Office Artistique de la Région Aquitaine

La Distribution

■ Avec

■ Traduction■ Scénographie et mise en scène■ Collaboration à la scénographie et régie générale■ Création lumières■ Costumes■ Conseiller technique

Elsa BoscRoxane BrumachonMathieu EhrhardRégis Laroche et Laurent Bellambe (en alternance)Jean-René OudotPaco PorteroJean-Christophe QuenonCatherine RiboliJean-Michel DepratsCatherine RiboliCamille Faure

Romain CrivellariDulcie BestEtienne Gaucher

Le décor a été construit par les Ateliers du Théâtre National de Strasbourg.

■ Production nom’na

■ Coproduction OARA-Office Artistique de la Région Aquitaine / Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord / Le Carré - Les Colonnes, scène conventionnée Saint-Médard-en-Jalles / Blanquefort, Villeneuve en Scène

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Avec le soutien du TnBA, du Fonds d’insertion de l’ESTBA financé par le Conseil Régional d’Aquitaine, de l’Agora PNAC de Boulazac et de Harri Xuri – Sivom Artzamendi

La compagnie est subventionnée par la DRAC Aquitaine (aide à la production dramatique), la Région Aquitaine et le Département de la Dordogne.

Crédits photos : Karl MORISSET / Pierre PLANCHENAULT

Le Spectacle

As you like it est un conte de fée. Comme les contes, la pièce s’ouvre dans les turpitudes familiales et les menaces de la Cour. Père et frères usurpent le monde. Tyrans, parjures et traîtres, ils instrumentalisent leurs enfants et assujettissent la société à leurs humeurs. Leur fureur déchaînée fait de la Cour et de la maison, des es-paces stériles où la parole est dévoyée.Les jeunes héros, menacés de mort, fuient vers la fo-rêt d’Arden. Le dénuement de l’exil les met à l’abri du monde et de l’Histoire. Ils retrouveront là les pères ban-nis et le pouvoir de la parole.

Voici venu le mois de mai. La douceur explosive du prin-temps accueille les exilés et suspend le temps. Dans cette forêt imaginée - une forêt comme un théâtre : espace des possibles et lieu de l’expérimentation de la liberté -, ils ont enfin tout le temps de jouer et d’ap-prendre. Rosalinde, travestie en jeune garçon, retrouve son amant, Orlando. Elle ne se fait pas reconnaître. L’identité qu’elle usurpe, la transgression qu’elle affirme par jeu, sa liberté de femme, disant les mots de l’homme pour la femme, guide les parcours initiatiques qui traversent la pièce. Son élan, comme une danse, la fait légère, vi-brante. Dans le tourbillon de ses pas, elle entraîne cha-cun vers le coeur de la forêt. Cependant la nature mystérieuse ne s’ouvrira jamais aux exilés, ils subiront ses sortilèges bienveillants et c’est vers la culture qu’elle les reconduira, après leur avoir offert une renaissance.

Les jeunes gens ne sont pas réels : ils sont des magi-ciens lumineux, des charges électriques dont la voix réenchante le monde. Face à eux et à leurs côtés, des hommes mûrs : ils reconnaissent ces magiciens, parce qu’ils n’en sont plus eux-mêmes et parce qu’ils se sou-viennent de ce temps révolu. Omnipotence et tyrannie chatoyante des jeunes amants : l’enchantement est leur réalité, leur parole est le pouvoir en chemin.

Contact

[email protected]

Le mot de la metteuse en scènePar Catherine Riboli

■ la traduction

Cette comédie de William Shakespeare, créée en 1599 à l’ouverture du théâtre du Globe, est connue en France sous le titre “Comme il vous plaira”.Nous avons choisi de travailler avec la tra-duction élaborée par Jean-Michel Déprats en 1988. Sa grande précision favorise l’intimité avec le texte.Jean-Michel Déprats est un passeur, il che-mine avec le grand Will et dialogue avec lui. Sa traduction d’As you like it rend possible la progression vers le coeur de l’oeuvre, en resti-tue les agencements délicats et la vivacité. Et surtout, elle laisse entendre le chatoiement de la langue.

■ la scénographie

Ce dispositif scénographique est conçu comme un petit théâtre ambulant. Il produit la convergence des regards et des attentes, la multiplicité manifeste des angles de vue. Dans le même mouvement, il donne à voir le processus théâtral dans sa singularité. La ma-jorité des spectateurs assiste au spectacle de-puis la salle, un petit groupe d’entre eux sont « aux premières loges », sur le plateau. Depuis la salle, le dispositif se perçoit dans sa totalité et c’est la représentation qui se raconte, inter-rogeant l’imaginaire et la convention théâ-trale. Les comédiens s’adressent aux specta-teurs et interviennent dans la représentation. Ils glissent librement de l’un à l’autre, accom-pagnant les premiers à se découvrir partie prenante de la seconde.

Le parcours de Catherine Riboli

Les moments-clés

1996-2002 le collectif en laboratoire : l’acteur en liberté

« L’élan. C’est ce à quoi je m’attache. Le même élan que je traque avec les acteurs. Celui qui fait que la présence prend corps, advient. La présence n’est pas un acquis, la révéler c’est révéler comment elle se concrétise. Le corps de l’acteur se tend entre le spectateur et le mystère de l’oeuvre. Le corps et l’intériorité qu’il respire, qui le respire ; et ce, dans le temps et l’espace de la représentation. L’acte théâtral est une expérience sensible. »Durant les premières années, nous nous sommes concentrés sur le travail de laboratoire : chantiers de création collective sur plusieurs mois, explorations thématiques, recherches pluridisciplinaires, écriture avec la danse, échange avec les artistes en résidence.

1996 Echelles, d’après Les dernières lettres de Stalingrad, 1996 La marchande de crèves d’I.K. Pa-tard, 1997 Le diamant d’écume d’I.K. Patard d’après Moonfleet de Falkner, co signé avec P. Adrien, 1999/2001 Totus in toto.

2002/2006 un mouvement de connaissance, l’acteur et l’oeuvre

« Cette connaissance que l’acteur a de l’oeuvre et que, décidément il est seul à avoir. Elle est tout ins-tinct et toute conscience. Elle est mouvement aussi ; elle est respiration, encore. La tâche du metteur en scène pourrait ne tenir qu’à cela : créer les conditions nécessaires à faire advenir ce mouvement de connaissance. ».

2002/2003 Le malade Imaginaire de Molière, 2006 Le Récit de Jacobus Coetzee d’après J.M. Coetzee, 2006-2008 Corpus Europa d’Arnaud Poujol (Jos, Perceval, Peeping Tom)

2007-2011 de l’utilité du théâtre, acteurs et spectateurs

Et si l’on reprenait au début ? Pour voir.Des comédiens, des tréteaux, des spectateurs.Et si l’on profitait des grands ciels d’été pour avoir de l’espace ?Et si l’on prenait pour décor ce qui est sous nos yeux ?S’il était question de l’illusion et de la vérité ?

2007 Sganarelle ou le cocu imaginaire de Molière, 2008 L’Envers des destinées (avec les Jeunes Voix du Rhin à La Manufacture, Colmar), 2008 Sganarelle ou la représentation imaginaire d’après Molière, 2011 As you like it de William Shakespeare

A l’affiche

Catherine Riboli

C’est probablement ma passion de la langue et des textes qui m’a amenée au théâtre ; le désir profond de l’aventure collective tout autant ; mais encore la conviction de la force et de la fertilité du dispositif théâtral, du processus de la représentation. L’acte théâtral pour interroger la société autour de soi, l’être humain ; interroger et reformuler sans cesse les valeurs de la société des hommes.

Pendant mes années d’apprentissage, j’ai été l’assistante d’A. Alexis et A. Bar-sacq sur la création de Rosel d’H. Muller à l’Atalante, puis pendant 6 ans l’assis-tante et la collaboratrice artistique de P. Adrien. L’Atalante et la Tempête, deux lieux, deux aventures de théâtre où prévalaient la création, l’esprit de troupe et la place faite aux spectateurs.

J’ai poursuivi ma formation gestuelle parce que trop souvent le corps de l’acteur me manquait au théâtre.

En parallèle, j’ai conçu et mené le projet de « Chemins de ville » à Nanterre. Un projet de quartier, avec des enfants et des adultes, parce que je me méfie du théâtre qui n’entend plus le monde autour de lui.

Pendant ces années j’ai rencontré et réuni des comédiens que j’aimais.

Compte tenu du travail que j’avais à coeur de faire autour de la pratique de l’acteur, nous avions besoin de concentration et d’espace. Je rêvais depuis longtemps d’un endroit et d’un temps de travail où nous pourrions croiser nos démarches et nos recherches personnelles : un espace et un outil de théâtre, vivant, habité en permanence par les rencontres, la réflexion partagée et l’échange, ouvert sur le monde et mis en partage avec le public, « en voisinage ».

En 1996, nous avons trouvé ce lieu de travail en Dordogne et nous y avons abrité notre laboratoire.

Entre 1996 et 2010, plus de 300 artistes y ont séjourné. Nous avons décidé de fermer ce lieu en 2010 et tout en poursuivant notre travail en Dordogne de redevenir nomades.

Elsa Bosc

Elle a suivi les cours du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Depuis sa sortie en 1999, elle a joué sous la direction de J.-M. Patte (Manque de S. Kane), A. Bonnard (Monsieur de Pourceaugnac de Molière et Lully), B. Jannelle (Décaméron d’après Boccace et Robinson, voyage au pays de nulle part d’après Defoe), C. Anne (Petit de C. Anne), Y. Elhadad et T. Bosc (Lettres aux provinciales de V. Bosc), J.-L. Martinelli (Schweyk, de B. Brecht), C. Riboli (Sganarelle ou la représentation

imaginaire, de Molière) et de M.-C. Mastrangeli (Quelques mots pour dire d’où je viens, de G. Hasson). Elle a aussi mis en scène minuscules de J. Siboni.

Roxane Brumachon

Après deux années au Conservatoire de Bordeaux, elle intègre la première promotion de l’ESTBA (Ecole Supérieure de Théâtre de Bordeaux en Aquitaine), au TnBA sous la direction de Dominique Pitoiset. Entre 2007 et 2010, elle travaillera avec A. Kouznetsov, E. Louis, C. Marnas, J. Vincey, B. Jacques, M. Paquien, D. Marleau, N. Cardoso, J. von Matuschka.Elle fait partie de la compagnie Soleil Nuit (théâtre jeune public). Intéressée par les

écritures contemporaines, elle met actuellement en chantier Où se meuvent les sangs, un monologue écrit par un jeune auteur du département d’écriture dramatique de l’ENSATT, A. Cornaggia. En 2010, elle joue Penthésilée (m.e.s. J. von Matuschka) au TnBA.

Mathieu Ehrhard

Il débute sa formation théâtrale au cours des ateliers du CROUS de l’UFR de Reims avec C. Bruneau de 2004 à 2006 et de danse avec I. Bazelaire (Cie girafe bleue, création du spectacle Les gens), en parallèle d’une licence d’histoire. De 2005 à 2007, il est élève dans les classes de la Comédie de Reims (direction E. Demarcy-Mota). Au cours de ces années, il travaille dans la compagnie Parasites en tant que comédien (spectacle Vice de Pub, d’A. Payon), et en tant que marionnettiste dans la compagnie

Pseudonymo (spectacle La lumière bleue, d’après Grimm, avec A. Friant).En 2007, il entre à l’ESTBA. Il achève sa formation en juin 2010 avec le spectacle Merlin ou la terre dévastée de T. Dorst, mis en scène par D. Pitoiset et N. Fabrizio.

Régis Laroche

Avant son entrée à l’école du TNS, il joue notamment dans Variations Calderón de Pasolini, mis en scène par J.-L. Martinelli et dans Le Marchand de paix d’après Aristophane mis en scène par M. Véricel. Depuis sa sortie du TNS en 1998, il travaille avec E. Lacascade (Frôler les pylônes), J.-L. Benoit (Henry V de W. Shakespeare), ... Il interprète le rôle titre dans Philoctète de Sophocle, joue le rôle de Sigismond dans La Vie est un songe de Calderón, celui d’Henri III dans Massacre à Paris de C. Marlowe,

joue dans Vie de Joseph Roulin de P. Michon, puis récemment interprète le rôle de Prométhée dans Prométhée selon Eschyle, cinq mises en scène de G. Delaveau. Après Sganarelle ou la représentation imaginaire de Molière, et Perceval dans Corpus Europa d’A. Poujol, il retrouve en 2011 C. Riboli pour As you like it. En 2012, il joue dans La Meilleure part des hommes, mis en scène par P. Bureau.

Laurent Bellambe

Après les cours Florent, Laurent Bellambe joue notamment dans les dernières mises en scène d’Olivier Médicus (Le triangle de cristal, Andromaque, Les cancans, Les deux orphelines), puis il est engagé par Eric Ruf dans les créations Du désavantage du vent ainsi que Les belles endormies du bord de scène. Il travaille, ensuite, avec Brigitte Jaques, dans Pseudolus de Plaute ; puis avec Angélique Charmey dans sa création, Sur les toits. Il s’engage, ensuite, avec Catherine Riboli dans Le malade imaginaire,

puis dans l’aventure du Collectif des possédés (Oncle Vania, La maladie de la mort, Le pays lointain, Merlin ou la terre dévastée). Depuis 2 ans, il monte son propre collectif (18.3) et crée à la Ferme du Buisson, où il est artiste associé, Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés et joue en parallèle avec Anne-Laure Liégeois (La duchesse de Malfi, La maison d’os). Il retrouve, en 2012, Catherine Riboli dans As you like it.

Jean-René Oudot

Son bac en poche, il quitte Marseille pour Paris et suit l’hypokhâgne option théâtre du lycée Blomet. Sa participation, avec sa classe, aux Drames Brefs de P. Minyana au festival de théâtre contemporain 20scènes confirme sa vocation. Il est admis, en 2005, à l’école de théâtre La Comète. En 2007, sa passion le conduit à jouer dans des courts-métrages, et à réaliser La lettre. Il entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (promotion 2010). Il y suit l’enseignement de ses maîtres,

D. Valadié, A. Françon, P. Torreton, D. Mesguich, P. Duclos, et il est remarqué dans La tragédienne amoureuse mis en scène par M. Fau, et Richard III de W. Shakespeare.Il écrit poèmes et chansons qu’il interprète au piano ou à la guitare.

Paco Portero

Après s’être consacré au cirque (Fratellini, Pauwels, Gruss) et avoir passé cinq années chez Zingaro, il se destine au théâtre et travaille, entre autres, avec J.-L. Martin-Barbaz, G. de Kermabon, H. Graïa et C. Riboli (Echelles, La marchande de crèves, Le Diamant d’écume, Le Malade imaginaire, Sganarelle ou la représentation imaginaire) depuis 1996. Dernièrement il a joué dans La Puce à l’oreille de Feydeau, mis en scène par Paul Golub. Parallèlement, il travaille avec les Clowns sans frontières, essentiellement

au Moyen-Orient.

Jean-Christophe Quenon

Né à Bruxelles, il se forme d’abord aux Conservatoires Royaux de Bruxelles et de Mons avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Il joue dans plusieurs spectacles mis en scène par J. Boillot (Rien pour Pehuajo de J. Cortazar, Le Balcon de J. Genet, Coriolan de W.Shakespeare, No way Veronica d’A. Llamas), et s’engage dans un compagnonnage avec C. Riboli (Echelles d’après Les Lettres de Stalingrad, La Marchande de Crèves de I.K.Patard, Le Diamant d’écume

de I.K.Patard d’après Moonfleet de Falkner – en collaboration avec P. Adrien, Totus in toto, Le Malade Imaginaire de Molière, Jos d’A. Poujol, Le Récit de Jacobus Coetzee d’après Dusklands de J.M. Coetzee, Corpus Europa d’A. Poujol, Sganarelle ou la représentation imaginaire de Molière, As you like it de W. Shakespeare). Au cinéma, il tourne avec A. Gavras, M. Le Gall, M. Handwerker.Musicien, il compose depuis 2000, sous le nom d’Elie Ko, des musiques de spectacles.

Beau geste Scène

Une couronne d’arbres au-dessus des acteurs. Et l’ombre enrobante de la nuit qui vient... Quel meilleur cadre pour un rêve de poète ? Surtout pour As you like it (« Comme il vous plaira »), où Shakespeare envoie ses personnages en exil dans la forêt d’Ardenne. Cet opportun dispositif orchestré en face d’Avignon, sur les prairies qui bordent le Rhône, par Catherine Riboli, tient sa promesse : l’illusion théâtrale à deux pas du public. Sur un plateau cruciforme installé au ras de l’herbe, d’où ils entrent et sortent, et qu’ils entourent de leur présence quand ils ne jouent pas, les sept acteurs de plus en plus en verve assument tous les rôles... Banni dans la forêt, avec sa cour de joyeux compagnons, par le duc Frédéric, l’ancien suzerain sera suivi par sa fille Rosalinde et sa nièce Célia, puis par le sensible Orlando, victime, lui, d’un frère aîné qui lui rafle son héritage. Il n’y a plus de bonnes âmes dans les villes, semble nous souffler Shakespeare, qui profite de la retraite de tous ces mal-aimés dans les sous-bois pour écrire sa fameuse tirade : « Le monde entier est un théâtre. » Il a raison. Mais, à l’inverse, ce travail-là nous prouve aussi qu’il suffit de quelques artifices et de l’engagement d’un groupe au service d’un texte pour faire entrer le monde sur une simple estrade.

Emmanuelle Bouchez – Telerama - juillet 2011

Huit acteurs géniaux portent avec fougue et conviction le texte de Shakespeare, parfois dans sa langue, et interprètent seize personnages. Ils chantent aussi, avec bonheur. La mise en scène, tout en légèreté et en nuances, de Catherine Riboli, se prête à ces jeux autour du sentiment amoureux. Le dispositif scénique, minimaliste mais astucieux, concoure à cette résonance tonique, vivifiante. Un peu comme au temps où des saltimbanques dressaient planches et tréteaux sur la place des villages, la scène est en forme de croix, autour de laquelle les spectateurs sont invités à «vivre»la pièce de l’intérieur, en compagnie des comédiens, pendant que les autres assistent à l’action tout autour de la scène. Un spectacle à voir absolument.

Jacqueline Armand – Laz Provence - juillet 2011

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