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Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

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Aṣṭādhyāyī - La grammaire de PāṇiniAshtadhyayi - La grammaire de PaniniTexte sanscrit, traduction française avec extraits des commentairesLouis RenouVolume I (Adhyāya 1 à 4)hinduism, sanskrit, rigveda, renou, indoeuropean studies, indoeuropean grammar, vedic grammar, grammaire védique, grammaire sanskrite, grammaire indoeuropenne, gramatica vedica, vedico, gramática védica, védico, rgveda, sanscrite

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LA 0BAMMA1RE DE PÀNINI

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BIBLIOTHÈQUE DE- L'ECOLE FRANÇAISE D'EXTREME-ORIENT

LA GRAMMAIRE DE PÀNIN1

TEXTE SANSKRITTEADUCTION FEANÇAISE

AYEC EXTRAITS DES COMMENTAIRES

parLOUIS EENOU

Membre de l'InstitutProfesseur à ia Sorbonne

Volume I ( Adhyâya 1 à i )

ECOLE FRANÇAISE D'EXTREME-ORIENTPAEIS

1966

En dépôt : Librairie de? Méridiens,119 Boulevard Saint-Germain, Paris, 6°

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AVANT-PROPOS

Le présent ouvrage vise d'abord à donner une traduction dePânini plus explicite et plus " complète " (c'est-à-dire, tenant mieuxcompte des éléments sous-entendus) que n'a été celle, si méritoired'ailleurs, de BOHTLINGK. Pour ce faire, on n'a pas craintd'incorporer dans le sùtra des éléments nombreux de glose, em-pruntés, en principe, à la paraphrase bien articulée que livre laKàéiJcàvrtti, et qui vont souvent même plus loin que cetteparaphrase.

Ce parti pris, s'il alourdit la traduction des sùtra, simplifie enrevanche la tâche du commentaire. Ce dernier se réduit, dansune large mesure, à la citation des exemples et "contre-exemples ".Nous avons puisé ceux-ci, presque toujours, dans la Bhâsâvrtti dePurusottamadeva, texte qui a l'avantage d'en présenter souventd'inédits, en sorte que cette partie de notre travail fournira unecontribution appréciable à la phraséologie sanskrite. C'est aussi laBhâsâvrtti que nous avons suivie dans l'énoncé des vârttika(qu'elle doit, comme de juste, au recueil de Kâtyâyana), dans lesexplications relatives à telle ou telle forme particulière. Notre travailpeut être considéré comme une traduction complète delà BJiâsâvrtti,sous réserve que nous avons fait un choix parmi les exemples etsupprimé quelques développements trop scolastiques.

D'autre part, la Bhâsâvrtti n'apportait pas assez pour éclairerles sùtra sous tous leurs aspects. En premier lieu, les sùtra védiqueset accentuels n'y sont pas commentés. Ensuite, certaines explica-tions données par la Kâsilià ou par le Nyâsa nous ont paru mériterd'être retenues, soit dans le corps des sùtra, soit dans nos CÊ anno-tations ". - " • .

Nous avons tiré grand profit des versions anglaises procuréespar Srïsa Chandra Yasu sous le titre de The Astâdhyàyî of Pânini(8 fasc, 1891. et suiv.) et The Siddhânta Kaumudï éd. and transi.into English (3 vols, 1903 et suiv.).

Pour la " transcription " des éléments grammaticaux munisd'exposants, nous avons adopté les règles pratiques et claires for»mulées par B.bhtlingk, cf. Pânini's Gramm., 2e éd., p. 146*.

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LES PRATYÀHÀRASÛTRÂ (et les sigles qui en dérivent).

1 Ue IÎ r (voyelles simples et longues impliquées) a1^

2. r 1 k 3 ak ik uk3. e o " n ° } , j . , ., en

lt ,,\ (diphtongues)4. ai au c j . aç îc ec aie

, ' ,, > (aspirée et semi-vovellês.)6 . r ' n " j y an2 in yan7. n m n n n " m " (nasales) am yam nam

8. j h b h u n " \ f . . . Tan^ , , , ^ .« ,» r (sonores aspirées)9. g h d h d h ^ s ' i F jhasbhas

10. j b g d d " s '* (sonores simples) as has vas jhas jas bas11. kh ph ch th th c t t " v "") (sourdes aspirées chav12. k p u y " j et simples) yay may jhay khay13. s s s " r " (sifflantes) yar jhar khar car éar14. h " T' (aspirée) ai bal val rai jhal sa!

Janvier 19688

La geoonde édition que voici ge signale d'abords par rapport à lapréeédente (qui avait été publiée en trois fascicules^ 1948=51-54, chezKlinoksieck), par une présentation matérielle fort améliorée, par uneimpression claire et aérée» Ensuite,, le texte original des sûtra's a été•ajouté, oe qui rendra plus commode l'utilisation de l'ouvrage (si Ton n?apas adjoint le texte sanskrit des vàrttika's, c'est que ces vârttika'ss n'ontété utilisés que fragmentairement dans la présente traduction). EnfinP ensemble a bénéficié d'une révision attentive, maints détails ont étécorrigés, d'autres ajoutés»

J'exprime ma gratitude à mon collègue et ami M8 Jean Filliozat quia pris l'initiative d'accueillir ce livre parmi les publications de l'Ecolefrançaise dsExtrênie Orient. Et je remercie particulièrement son fils,M. Pierre Filliozat, membre de l'Ecole française d'Extrême-Orient* quia bien voulu revoir de près toutes les épreuves et surveiller l'impression,en liaison avec M, N9 B. Bhatt (également membre de ladite Ecole), quitravaille comme lui à Pondichéry où l'ouvrage a été imprimé*

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LA GBAMMAIRE DE PAN INI

I. 1,1. f f ëS ï^ IILes phonèmes à " ai . . . c " ( = ai au) (portent le nom de)

vrddhi ( " croissance " )•Application VII. 2, 1 etc. et ci-dessous 2 sqq,

2.

Les phonèmes a i6 e . . . n " ( = e d) (portent le nom de) guna(" qualité").

Application VI. 1, 87 etc. et ci-dessous 3 sqq.

3.

Le guna (2) et la vrddhi (1) (lorsqu'ils sont enseignés nommé-ment, mais sans qu'il soit spécifié de quoi ils sont les substituts,doivent être compris comme les substituts) des phonèmes " i . . . k"( = i a r l brefs et longs).

Pour appliquer VII. 3, 84 qui, enseigne nommément le gunadevant les affixes sârvadhâtuka et ârdhadhâtuka, on comprend leguna e comme étant le substitut de la yoyelle i dans la rac. ci-" amasser " (afin de former cetâ u il amassera ") ; le guna o commeétant le substitut de la voyelle u dans hu- " offrir " (afin de formerhotâ "il offrira"), etc.; de même pour appliquer VII. 2,1 quienseigne nommément la vrddhi.—Au contraire, la vrddhi du motdyauh " ciel " n'étant pas enseignée nommément n'est pas lesubstitut de Vi de div-, mais en l'occurrence de la consonne v ; îavrddhi de panthâh iC chemin " est le substitut du n de pathin-. Leguna a du pronom s ah " lui " est le substitut de la consonne finalede tad- ; cf. respectivement VIL 1, 84 ; 85 ; 2, 102.

4.

(Le guna et la vrddhi, applicables-selon 3) ne sont pas (lessubstituts desdits phonèmes) devant un (affixe dit) ârdhadhâtuka(III, 4, 114) (déterminant) l'amuissement (d'une portion) de laracine (entendue au sens large selon I I I . 1, 32).

Exception à 3 et à VII. 3, 84. Le dérivé loluvah "qui compeavec force " se forme sur la rac. lu-, sur la base de l'intensif

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LA G-BAMMÀÎKE DE PÂNINI J -J_

loluyale III. 1, 22 VI. 1, 9 VII. 4,. 82 : on attend lolûyahdevant le suff. JLrdhadhâtuka " a c " III. 1, 184, mais ce suffixedétermine selon II. 4, 74 i'aniuissement de la consonne y, quiest une portion de la racine ( = du thème d'intensif). En vertudu présent su., le guna o n'est pas le substitut de ù, comme onl'attendrait par VII. 3, 84.

^ Si(Le guna et la vrddhi, applicables selon 3, ne sont pas) non

plus (les substituts desdits phonèmes) devant un afiixe à exposant~k g ou n (lequel selon VII. 3, 84 détermine le guna et la vrddhi).

Le suff. ta à exposant h (" hta ") étant ârdhadhàtuka IIL 4, 114aurait dû déterminer le guna ; en vertu du présent su., le guna n'apas lieu et Ton forme par-ex. citam "amassé'5 stutani " l o u é "Jcrtam iÇ fait f\—BhV. omet de lire dans l'énoncé ' 'devant unaffixe à exposant g " et ne considère que h et n.—La racine mrj~" frotter " prend optionnellement 1 vrddhi même devant un affixeà exposant h ou n commençant par une voyelle : mârjanti (cf. VII.2, 114)1 mrjanti. Toutefois cette option est conditionnée; en sortequ'on a à titre nécessaire (sans vrddhi) tundaparimrjah il qui safrotte le ventre "„

6. ^ M î ï ^ II(Le guna et la vrddhi, applicables selon 3, ne sont pas non

plus les substituts des voyelles radicales) des racines didhi-"briller" vevï- "s'agiter", ni ceux de Paccrément " it" (• = % deliaison),

dïdhl- vevï' sont des rac. du Veda. On forme âdïdhyàkah u quibrille" VI. 1, 77, bien que le suff. " nvul " VII. 1, 1 détermine lavrddhi VIL 23 115. L'accrément iiiti\ qui se place devant lesârdhadhàtuka VIL 2, 35 et qui devrait prendre le guna VIL 3, 84?

ne le reçoit pas, en vertu du présent su., en sorte qu'on formerapar ex, carisyâmi Ci je marcherai ".

7. f ^s^TO H*ftï7: ilLes phonèmes " lia. . . i" ( = les consonnes) non séparées (l'une

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LA G B À M M À I B E DE PÂNINI

de l'autre par une voyelle portent le nom de) samyoga (" (consonnesen) conjonction ?')- "

Ainsi gn dans le mot agnih " feu".

(Le phonème) prononcé par le nez (en même temps que) par labouche (porte le nom d?) anunâsika ("nasal").

Voyelles nasales, am om etc. ; con-sonnes nasales, n n n n ?n*

9.

(Les phonèmes pour lesquels) l'organe (de l'articulation et)l'effort (articulatoire) sont similaires (portent le nom de) savarna(" homophones "}.

L'organe, c'est-à-dire gorge, palais, voûte palatine, dents, lèvres,nez, d'arrière en ayant. L'effort (interne), c'est-à-dire occlusion(totale)—les occlusives— ; occlusion faible—les semi-voyelles—;aperture (totale)—les voyelles— ; aperture faible-—les sifflantes-etl'aspirée—; fermeture—la voyelle a (dans l'usage réel, cf. VIII. 4,68) ; à quoi s'ajoute l'effort " externe >s (non visé ici), qui répartitles phonèmes en aspirés et nôn-aspirés. Ainsi une occlusive detelle classe est homophone à une autre de la même classe. Lesvoyelles ont un même effort articulatoire (mais non un même organe).

Vt. : r et l, bien que produits par des organes distincts, portentle nom d'homophones, en sorte que le samdhi de hotr-lkârak, parex., est hotrkârah, VI. 1, 101.

10. ïïfSfRSÏ || " •

Les phonèmes " a. . . . c " ( = leë voyelles) et "/wi- . . . Z" ( = lesconsonnes) (même étant dans les conditions requises sous 9) ne sontpas (homophones entre elles).

Ainsi le samdhi attendu VI. 1, 101 entre l'i de dadhi et le s deèîia?n n'a pas lieu, bien que ces deux phonèmes aient le.même organe(palais) et le même effort (aperture).

. 11.

Une forme du duel (terminée par les phonèmes) % ù e (porte lenom de) pragrhya ("à tenir séparé ").

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LA GRAMMAIRE DE PÂNÎNI I. 1

Autrement dit, elle ne tombe pas sons l'effet du samâhi VI. 1,125: ainsi on forme agnï imau " ces deux feux" vâyù air a "lesdeux vents ici " pacete iha " ils cuisent ici tous deux ".—Certains,excluent du présent su. les formes mainva u comme deux joyaux "et analogues ; parfois on fait anticiper comme option conditionnéel'option impliquée dans le su. 16: d'autres, li&ent manl va> ayec vaau sens de iva.

12.

(Lesdites formes terminées par î û, du duel ou du pluriel»Tenant) après le m du pronom adali " cela " (i.e. ami Nom. pi,masc, amû Nom. Ace du.) (portent le nom de pragrhya).

Cf. VIII. 2, 80 sq.

13.

L'affixe " se *' ( =rdêsm. e comme substitut de certaines finalesdans le Veda selon VII. 1 39) (porte le nom de pragyhya).

ive iti.

14. î qïcî q^î^Rrf 11Une particule (I. 4, 56) consistant en une seule Toyelie? à

l'exception- de â(n)y (porte le nom de pragrhya).

u uttidha Cilève-toi donc"",. Mais â(n), c'est-à-dire à préverbe^préposition, préfixe^ n'est pas pragrhya; osnam { — â-usnam)" légèrement chaud 'ro

(Une particule terminée par le phonème) o (porte le nom dede pragrhya).

aho aham ki oh3. crest moi '*

le. é^Û i ^ è l W 11(Une forme terminée par le phonème o) pour exprimer l'inter-

pellation (—une forme de Voc sg. VII. 3^ 108) devant un mot iti ne

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1.1 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

provenant pas des rsi ( = ne faisant pas partie du texte des Samhitâ)(porte le nom de pragrhya) selon Bâkalya.

bhâno iti " éclat "; selon les maîtres autres que Sâkalya, hhâncwiti VI. 1, 78. La règle vise le padapâtha où iti, mettant en évi-dence une forme de la Samhità, est étranger à celle-ci. Quand itiappartient au texte sacré, o n'est pas pragrhya : brahmabandhav%ty abravlt " il dit: ô brahmabandhu ! ".

17.La particule u(n) (devant ledit mot iti porte aussi le nom de

pragrhya selon Sâkalya).u iti ; selon les autres maîtres, u iPL

18. ê ||La particule ûm (qui est le substitut dudit u porte aussi le nom

de pragrhya devant ledit mot iti selon Sâkalya).

ûm iti ; selon les autres maîtres, v iti,

(Une forme termine parles phonèmes) i û quand le sens estcelui du septième cas (=du Loc) porte aussi (le nom de pragrhya)*

Su. d'application védique, cf. VII» 1, 39» Ex. somo gaurïadhisritah.

20.

(Les racines ayant la forme générique) dâ- et dhâ- (portent lenom de) " ghu" (mot fictif), excepté dé- " couper u dm- " nettoyer n,

II s'agit de quatre racines à forme générique dâ (compte tenu deVL 1, 45): dâ(n) " donner " dâ{n) " là." do- "couper11 de- "proté-ger " ; et de deux racines à forme dhâ : dhà(n) " placer " dh$r" téter". Les applications du " ghu " sont VI 4, 66 etc.

21. SÏÏÇRÏ^f^; II(Une opération qui s'applique) à un phonème unique (le traite)

comme s'il était initial ou final (d'un élément plus long).Su. d'extension. Un élément grammatical consistant en un

phonème unique est traité suivant les cas tantôt comme un élément

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI I . 1

initial, tantôt comme un élément final. Ainsi l'élément au, substitutselon VI. 1, 88 de Va du thème vrksa " arbre " et de la désin. au(pour former vrltsau), est considéré tantôt comme l'initiale de ladésinence, tantôt comme la finale du thème: en sorte que, parex., vrksau peut recevoir le nom de pada I. 4, 14. En vertu deVII. 3, 102 la finale d'un thème en a- est longue devant une désin.en bh-, en sorte qu'on forme par ex. râmâbhyêm ; cette règle vautaussi quand le mot en question consiste en un phonème unique,ainsi âbhyâm (duel du pronom a-) : on ne peut objecter que a, étantinitial; ne saurait être final.

Vt. : une opération portant sur une forme déterminée en raisond'une désinence spéciale qui s'y attache porte aussi sur un phonèmeunique qui rentre dans les mêmes conditions, mais auquel ladite dési-gnation n'est pas applicable. Ainsi la rac. i- "al ler" reçoit leredoublement VI. 1, 1, bien que la désignation spéciale de " pre-mière (syllabe) " VI. 1? 4 ne soit pas strictement applicable à cetteracine.

22.

(Les suffixes de degrés de comparaison) " tarap" ( = tara)

{ = tama).(portent le nom de) " g\a " (mot fictif).

Application du " gha " VI. 3, 43 etc.

•23. «R|ïTO3®Rr t r w ilLes mots bahuh " nombreux v ganali " g r o u p e " et ceux à.

suffixe " vatn" (=vat V. 2, 39) et " dati" (=ati sur base réduiteV. 2, 41) (portent le nom de) samkhyà ("(nom de) nombre ").

De là sont applicables les dérivés baJiukrtvah V. 4,17 baliudhàV. 3, 42 tàvacchaïi et katiê-ah V. 4, 43.

24, TOIFCTÏ m^ H(Les noms de nombre terminés par les phonèmes) § ou n

(portent le nom de) sas ("six J\ exemple de la formation).

Ce sont, outre ms-j pancan- " cinq " sapta?i- " sept )y astan-"lauit '"navan- l( neuf " dasan- çi dix". Application VII.- 1, 22.

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| 2. LA° GRAMMAIRE DE PÂN1NI . 9

25. 1 % ^f H(Les noms de nombre à suffixe) " dati" (23) portent aussi (le

nom de §as)>Extension de 24. Ex. kaii "combien?". En sorte" qu'on leur

appliquera VII* 1, 22.

28. TETPEJ^ fàgT HLes suffixes " Jeta Jî ( = — — ta) " ktavaiu n (=—-=. tavat)

(portent le nom de) nisthâ (a achèvement ")»Application VII. 2, 14,

27. mïftîïï ^ m i f % HLes mots du groupe sarvah u tout" (portent le nom de)

sarvanâman ('4 nom pour tout-'1, pronom).

Application VII. 1, 14. Il s'agit des mots sarvah et vièvah '* tout '*ubhau et ubhayah " l'un et l'autre " itarah et anyah " antre ", etc.,et la règle-yise avant tout certains traits de flexion,

28.

(Lesdits mots portent le nom de sarvanâman) à titre optionnel(~se fléchissent ou non comme des pronoms) quand ils sont dans uncomposé possessif (II. 2, 23), (à savoir, selon II . 2, 26) un composede noms de régions du ciel.

Exception optionnelle, par anticipation, à 29. On forme ainsi lesDat. sing. fém. uttarapùrvasyai (pronom)/ uttarapûrvâyai (nom)a au nord-est '\

29. îT %lf$î^ il(Lesdits mots) ne portent pas (le nom de sarvanâman quand

ils sont comme membres ultérieurs ou membres antérieurs) dans uncomposé possessif.

Prohibition de 27. On forme ainsi Dat, sing. priyaviévâya *' àqui tous les êtres sont chers". Dans tvaîkapitrkah " dont tu es lepère ", le suff. " ha " vaut selon V. 3, 70, non le suffixe " akac " 71qm eût donné tvakatpitrkah (admis selon certains).

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J Q LA GRAMMAIRE DE PÂNÎNI I. 1

30.

(Lesdits mots ne portent pas le nom de sarvanâman quand ilssont comme membres ultérieurs) dans un composé (dont le membreantérieur selon I I . 1, 31 a valeur du) troisième cas ( = de PInstr.).

mâsapûrvâya " à ce qui est antérieur d'un mois ". La répétitiondu mot " composé" (déjà énoncé sous 28) vise à marquer que larègle s'applique aussi en locution analytique, mâsena pûrvâya.

31. 3?5 ^ II(Lesdits mots ne portent pas le nom de sarvanâman) non plus

quand ils sont dans un composé copulatif (II. 2, 26).

Grén. pi. pûrvâparânâm" de ceux d'avant et de ceux d'après *\

32. fim^ï 5ïfa H(Lesdits mots portent) à titre optionnel (le nom de sarvanâman

dans un composé copulatif) devant la désinence H jas " ( = as Nom.pi. animé et ses substituts).

Option après prohibition (31) : katarakatamelkatarakatamâh " quid'entre les deux et qui d'entre eux-qui-sont-plusieurs? "

33. JpW^W^Ï^qi^fÇïqq^ïlW HLes mots prathamah "premier" caramah u dernier ??, ceux à

suffixe taya (aveG substitut éventuel aya V. % 42 sqq.), alpah apeunombreux " ardhah u demi " katijpayâh i( quelques-unsî? nemah44 demifî (soit qu'ils portent ou non le nom de sarvanâman^ étant ounon du groupe sarvâdi9 le portent en tout cas) aussi (à titre optionneldevant la désinence u jas").

prathamelprathamâh " les premiers"; ubhayah est pronom.

34.

Les mots pùrvah u antérieur " pareil} " ultérieur " avarahu postérieur y' daJcsinah èC méridional " uttarah u septentrionalleaparah u occidental *' adharah " inférieur " (qui portent selon 27 le

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I. 1 LÀ GEAMMAIBE DE PÂNINI ;( J

nom de sarvanâman) quand il s'agit d'une fixation (de temps ou delieu), excepté pour désigner un Nom, (le portent aussi dans lesmêmes conditions, à titre optionnel, devant la désinence u jas ").

Autrement dit, quand ces mots ont une valeur pronominalej ainsipûrve/pûrvâJi "antér ieurs" ; contre-ex. dahsinâs châttrâh (flexionnominale) " élèves adroits ". Dans un Nom, la flexion est celle d'unappellatif ordinaire, uttarâh Jcuravah " les Kuru septentrionaux ".

HLe mot svah " son propre " (qui porte le nom de sarvanâman

selon 27), excepté pour désigner aun parent ou bdes biens de fortune,(le porte aussi dans les mêmes conditions,-à titre optionnel, devantla désinence " jas 55)-

sve/svâ gâvah "ses propres bœufs" . Contre-ex. a) 'svâh " l e ssiens " b) svâh " les richesses ".

36. wmLe mot antarah (qui porte le nom de sarvanâman selon 27)

pour désigner aune relation avec l'extérieur ou bun sous-vêtement(le porte aussi dans les mêmes conditions, à titre optionnel, devantla désinence ujas").

a) antare / aniarâ grhâh li maisons situées à l'extérieur (duvillage) " b) antare/antarâh sâtakâh " robes sous (le manteau)'*.

Vt. : antarah (même aux sens susdits) n'est pas pronom quand ilqualifie le mot pûh, antaràyânv puri vasati " il habite à l'extérieur dela ville ".

Vt. : les mots à suffixe tlya sont optionnellement pronoms devantles désin. à exposant n (Dat. Àb. Gén. Loc. sg ) : dvitlyatmaijdvitlyâya " au deuxième ".

37.

Les mots du groupe svah (interjection rituelle) et les particules(I. 43 58) (portent le nom d') avyaya (" invariants")-

Les svarâdi comprennent prâtah " &u m&iin>! antah "-dedans"uccaih •" en haut " etc. Ces mots expriment un sens, tandis que les

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29, LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 1 # 1

invariants du groupe ca I. 4, 57 le suggèrent seulement. On appelleinvariant une forme qui ne varie pas, étant la même aux trois genreset à tous les cas et nombres.

38. d^^r^^te HUn mot pourvu d'un suffixe secondaire (IV. 1, 76) ne servant

pas pour tous les emplois casuels ( = un dérivé adverbial, du typede ceux décrits Y. 3, 7-47; 4,42-68) porte aussi (le nom d'in-variant).

tatah valant en principe comme Ab. seulement (Y. 3, 7), tatracomme Loc. (V. 3, 10).

39. fUn mot pourvu d'un suffixe primaire (III . 1, 93) terminé par

les phonèmes m ( = infinitif en tum> absolutif en am3 parfaitpériphrastique en dm) ou par " e. . . c " (~e o ai au; en l'occur-rence, infinitifs védiques en e ou ai) (porte aussi le nom d'invariant).

svàdumkârarn III. 4, 26 jïvase etc. III. 4, 9.

40. a F ^ l é t s ^ ^ : II(Un mot terminé par le suffixe d'absolutif) " ktvâ " ( = — =-tvà

et son substitut VII. 1, 37), (par les suffixes d'infinitifs védiques)" tosun " ( III . 4, 16) " Jcasun î} (17) (porte aussi le nom d'invariant).

41. 3 ||(Le composé portant selon I I . 1,5 le nom <T) avyayïbhâva

porte aussi (le nom d'invariant).La motivation de cette règle est d'appliquer à ravyayïbhâva le

i!luk" II. 4, 8.2 etc.

42. % ^ Ï T O Ï ^ 11La désinence "si" (~ i Nom. Ace pi. nt. VII. l s 20) (porte

le nom de) sarvanâmasthâna ("ce qui prend place dans tout nom "= fonctionne comme désinence des cas forts).

dadlvbni " petit-laits " nâmàni " noms " avec accrément n VII. 1,72 et substitution de longue VI. 4, 8.

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J t 1 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

43. g^^çr H(Les désinences comprises dans l'énoncé condensé) " su • . . t "

(IV. 1, 2) (c'est-à-dire les désin. du Nom. aux trois nombres efc cellesde l'Ace, au sing. et au duel) (portent aussi le nom de sarvanâma-sthâna), excepté celles du neutre.

Ex. respectivement râjâ ràjànau râjânah râjânatn râjânan ùt roi,etc." VI. 4, 8. Mais au neutre: sâmanï (duel) " les deux mélodies'*.

44. ÎT %fôr fsnFrm il(Le sens qu'expriment les mots) uou bien non ?' (porte le nom

de) vibhâsâ (" option ")•

Su. axiomatique. Si, après qu'un domaine a été nivelé par uneprohibition ( » € t ceci n'est pas valable "), il se présente une possi-bilité ( = " ceci est valable "), le choix qu'on a entre Tune et l'autreest la vibhâsâ. Ainsi le parfait susàva '' il a gonflé " est (implicitement)prohibé par VI. 1, 17, d'où résulte la possibilité d'avoir la formeêisvâya. Le choix entre l'une et l'autre forme est donné par VI. 1,30 qui enseigne à titre d'option siévâya/susâva.

45. ^Tqq: ÇTSRTIW^ ilLes phonèmes tl i . * . Je" (= i u r l brefs et longs) (en tant

que substituts, formés ou à former, des phonèmes) " ya . . . n " (=yv r l, respectivement) (portent le nom de) samprasârana (u déploie-mentî? = vocalisation).

Ainsi i dans istam li sacrifié ", substitut du ya de la rac. yaj-devant le suff. ta (VI. 1, 15), est un samprasârana.

46.

Un élément à exposant t se place en tête (de la forme, énoncéeau Gén.i qui en est affectée dans un su.) ; un élément à exposant hse place en queue (dé ladite forme).

L'accrément " it"=*i de liaison se place devant le suffixe tr pourformer par ex. lavitâYH.2, 35 " qui coupera " ; l'accrément " suk M

se place après la racine bhï- pour former bhîsayate VII. 3, 40 il ilinspire la crainte ".

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GRAMMAIRE DE PÂNINI

47".Un accrément à exposant m suit la dernière des voyelles (du

mot auquel il s'attache).

Le Nom. Àcco pi. de payas- " lait", formé avec racerément nuin"VII. 1, 72, dispose n{um) après la dernière voyelle^ en sorte qu'onobtient payainsi VI. 4, 8.

Vt.: dans la rac. masj- (majj-) " plonger ", ledit accrément seplace avant la dernière voyelle : ?nanktâ VII. 1, 60.

48. ^ ^mm\\% wLes phonèmes " i . . . h" ( = i u r l brefs et longs) (sont les

substituts des phonèmes) u e . . c" ( = e ai o au) (i.e., en roccur-rence, i est le substitut de e ou ai ; u est le substitut de o ou au)quand une brève (est enseignée comme) substitut.

Ainsi. dans l'application de I. 2, 47 : atiri (kulain) " à richesseextrême ", où i est le substitut" de ai.

49. <# ^nMtrn HLe sixième cas ( = le Gén.) (dans un énoncé a le sens de) u à

la place de " quand il n'y a pas d5(autre) relation (possible pourledit oas) -(ou, selon une autre interprétation : le Gén. concerne lala relation exprimée par les mots " à la place de ").

Su. axiomatique. Ainsi le Gén, asieh dans le su. aster bhîih II8

4, 52 signifie que la racine bhû- est la place de as-. Contre ex, : leGén. gohah VI. 45 89 détermine le mot upadhâ et le sen& est " lephonème pénultième de la forme g oh- "*

50. ^ [ S f ^ W R : 11(Le substitut non spécifié qui est à mettre) à la place (de te!

d'entre plusieurs éléments énoncés ensemble est celui qui) est le plusproche Idudit élément).

Le EU. VI. 1, 101 enseigne que la voyelle longue est le substitutd'une voyelle " a . . . & " devant une homophone : en vertu de laprésente règle, à sera le substitut de a devant a ; Ile substitut de idevant i, etc.—La " p r o x i m i t é " concerne le sens, la qualité, la

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI ' 15

quantité ou (comme dans l'ex. cité) le lieu d'articulation. La teneur" a la place de " dans le su. implique que cette dernière sorte deproximité prévaut sur les autres, en sorte qu'on forme cetâ fi ilamassera" selon VIL 3, 84 où l'aspect e du guna prévaut surl'aspect a, étant plus proche que celui-ci de la voyelle originale iquant au lieu d'articulation. La teneur " le plus proche-" impliquequ'en cas de plusieurs sortes de proximité la règle s'applique à cellequi est présente au plus haut degré, en sorte que Ton formera vâgghasaii "la parole r i t " selon .VIII. 4, 62 où gh qui est sonore etaspiré est le substitut privilégié de h, plutôt que h Jch ou g.

[Les phonèmes " a . . . n " ( = a i u)9 quand ils sont les substituts

d'un r (doivent être compris comme étant) suivis d'un r.

Le guna substitut de r est a selon 2 et 50 ; en vertu de la présenterègle il faudra le faire suivre d'un r; on obtient donc ar9 ainsi karicc"il fera" VIL 3, 84. De même on forme kirati VIL 1, 100 " i lrépand " dvaimâturah IV. 1, 115 " à deux mères " avec i-r et u-r,

52, ^ S ^ ^ T H(Un substitut doit être compris comme occupant la place) du

dernier des phonèmes (du mot pour lequel il est enseigné, lequel motest énonce au Gén. selon 49).

Dans id gonyâh I. 2, 50 le substitut i occupe la place de Vl du mot(énoncé au Gén.) gonï, non audit mot en son entier.

53. t^^r nUn substitut à exposant n occupe aussi (la place du dernier des

phonèmes).Exception anticipée à 55. On forme màtâpitarau avec l'élément

" âna/îi" (donc, à exposant n) substitué, non au mot entier mâtr,mais au dernier phonème (VI. 3, 25)—hien que ledit substitutcomporte plus d'un phonème (cf. 55).

54. 3?f%: W& \\(Une opération applicable à un élément qui suit doit être com-

prise comme s?appliquant au phonème) initial (dudit élément) quisuit.

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

On forme âsmaii "assis*' VIL 2f 88 : la voyelle l qui est àsubstituer à l'élément âna prend la place de l'a initial dudit élément.La partie du mot après laquelle une opération a lieu est énoncéeà l'Ab. (67).

55. m^w fmim^ il(Un substitut) comportant plus d'un phonème et (un substitut)

à exposant s (III. 4, 113) (occupent la place) de la totalité (de laforme énoncée au Gén.).

Exception à 52. On forme ainsi pece " il a cuit " en substituante à la totalité de l'élément ta énoncé au Gén. III. 4, 81 ; de mêmekundâni VII. I, 20 en substituant i à as.

56, ^ ï î ^ ï ^ S ^ ^ IIUn substitut est traité comme l'original (dont il occupe la

place), excepté dans une prescription applicable à un phonème (entant que tel) (i.e. une, prescription applicable à tel phonème del'original n'est pas applicable au phonème correspondant dusubstitut).

Su. axiomatique et d'extension* On forme vaktum selon IL 4, 53,~ i%ao- " dire ÎS étant substitut de brû- devant un suff. ârdhadhâtuka :ceci implique que vac~ est traité comme l'original brû-, c'est-à-direconsidéré comme une racine. Le suff. d'absol. " lyap", substitutde" ktvâ " VIL 1, 37> forme des ayyaya selon I. 1, 40 au mêmetitre que " ktvâ ", en sorte qu'il y a amuissement des désin. selonIL 4? 82 après " lyap " comme après ° ktvâ ".—La mentioniC excepté dans une prescription applicable'à un phonème " vise descas comme la substitution de au à v pour former dyauli î{ ciel "VIL 1, 84, celle de a à d pour former sah " celui-ci " VIL 2? 102 : sices substituts étaient traités comme les originaux, la règle VI. 1, 68serait applicable et partant la désin. § serait amuie.

Vt. : la règle ne s'applique pas pour l'accrément l VIL 33 95 sq.dans le cas des racines âh- et bhû- substituts respectifs de hrû-III. 4, 84 et as- IL 4, 52 : on forme âttha et abhût sans leditaccrément.

57. ÏR: q#^[ <$M> 11(Le substitut) d'une voyelle, (s'il est déterminé par l'élément)

qui suits (est traité comme l'original = ladite voyelle (est considérée

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y •£ LA GBAMMAIEE DE PÂNINI X7

comme présente) quand il y a une prescription (applicable à unélément) qui précède.

On forme patayati ccmme dénomin. de patuh il vif s? avec l'affixe" nie" (= aya) ; en vertu du présent su», la voyelle zéro substitutde u (VI. 43 155 vt.) est traitée comme l'original et empêche ainsique selon VIL 2, 116 l'élément _pa£ ne reçoive la vrddhi: en effet,u étant virtuellement présent, la voyelle a manque à être pénultièmeet les conditions requises font défaut* Le substitut zéro est déter-miné par l'élément " nie " qui suit, et. la prescription en question(VII. 2, 116) s'applique à l'élément a qui précède.

' (Le substitut d'une voyelle) n'est pas (contrairement à 57traité comme l'original) quand il y a des prescriptions (applicablesaux éléments suivants) : aune fin.de mot bune géminée cle suffixevara dl'amuissement de l'affixe y a eie ton fun homophone (9)«l'anusvâra hune voyelle longue (substitut de brève) Jun phonèmeu ja . • . év (= une occlusive sonore simple) Jun phonème " ca . . rn

(=une sourde simple et une sifflante).

(a) dans stah formé selon VI» 4, 111 de as- i( être '*, l'élémentzéro substitut de. a n'est pas traité comme un a, car si ledit a étaitconsidéré comme présent, il entraînerait le sarndhi dans un cas telque hau stah (prescription de fin de root VI. 1, 78),

(b) on forme dadhy atra il du petit-lait ici " VI 1, 77 ; si y finaldevant voyelle était traité comme l'original *, on ne pourrait obtenirla gemmation daddhy atra VIII. 4, 47.

(c) on forme yayâvarah " qui circule " III. 2, 176 en partant duthème intensif yâyâya-: si l'élément zéro substitut .de.l'a final" duthème était traité comme cet a, le â qui précède (une fois obtenul'amuissement de y VI» 1? 66) s'amairait lui-même devant a selonVI. 4,64

(d) on forme handïdih iC démangeaison si en partant du thèmedénomin. kandûya-, a étant amui par VI. 4? 48 ; si le zéro substitutde cet a était traité comme a, le suffixe ti ne serait pas considérécomme ayant une consonne initiale et la règle VI. 1, 66 enseignantl'amuissement de y devant un suff. à consonne ne serait pasapplicable.

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lg LÀ 0RAMMAIBE DE PÂNINI I, I

(e) on forme cikirsakah ié qui veut faire " avec a final du thèmeamui selon VI. 4, 48* Si le substitut zéro était traité comme cet a,le ton devrait porter sur ledit substitut.

(f) en partant de sis- "rester" , on forme sin{d)dhi par lesintermédiaires êina-s-hi III. 1, 78 I. 1, 47 si-n-s-hi VI. 4, 111 éi~n-s-dhi Yl.é, 101 si-n-d-dhi V I I I 4 , 4 1 èi-m-ddhi V I I I - 3 , 2 4 ; se lon

VIII. 4, 58 un anusvâra devant certaines consonnes a pour substitutla consonne homophone à celles-ci. Si le zéro substitut de a (VI. 4e111) était traité comme cet ay la consonne homophone ne pourraitprendre place (du fait qu'a interviendrait entre in et d).

(g) même exemple ; l'anusyâra ne pourrait prendre place'comme,substitut de n selon VIII. 3, 24.

(h) on forme pratidïvnâ iC par l'adversaire au jeu", où Ta pénul-tième attendu est remplacé par zéro VI. 4, 134 : si ce zéro étaittraité comme a, le v qui précède serait suivi par une voyelle, et lasubstitution de longue VIII. 2, 77 ne pourrait avoir lieu.

(i) on forme sagdhih " repas commun" en passant par les inter-médiaires sa-ad'ii II. 43 39 $a-ghs-ti VI. 4, 100 sa-gh-ii VIII. 2, 26sa-gh-dhi VIII. 2, 40 ; si le zéro substitut du a de la racine ghas-5 £ manger'* était traité comme l'original, gh ne serait pas devantune consonne "jhas" en sorte qu'il ne pourrait selon VIII 4. 53avoir g pour substitut (règle- " jas ").

(j) on forme jaksatuh " ils ont mangé" en partant de ad-atuh II .4, 40 VL 1, 8 VII, 4, 60 VIII. 4, 54 VI. 4, 98 ; si le zéro substitut dua de la racine gft&s- (VI. 4, 98) était traité comme l'original, gh neserait pas en contact avec 5 et ne pourrait avoir k pour substitut, ensorte qu'on ne pourrait appliquer VIII. 4, 55 (règle-" car *'), ni parvoie de conséquence VIII. 33 60s

59.

Devant (un affixe commençant par) une voyelle (et qui déter-mine) un redoublement verbal, (le substitut d'une, yoyelle esttraité comme l'original = le phonème original est considéré commeprésent, en ce qui concerne l'application dudit redoublement).

On forme papatuh " ils ont bu ", où la désin. atuh, qui commencepar une voyelle, détermine le redoublement du parfait de la racinepà-. Si le zéro substitut selon VI. 4, 64 de l'a de la rac. pâ- n'était

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

pas traité comme si cet à demeurait présent, la règle VI. 1, 8 nepourrait s?appîiquer5 autrement dit on ne pourrait redoubler p (a) en

) , d'où (VIL 4, 59) pap{â)>

60. 3 ï ^ R 55îq: H(Le fait qu'un élément attendu) n'est pas visible (dans une

forme donnée porte le nom de) îopa (" amuissement ").

Application VI. 1, 68 sqq.3 etc.

Le fait qu'un affixe (attendu n'est pas visible dans une formedonnée porte le nom d'amuissement par) " luk?ï (IL 4, 58 etp a s s i m ) " ^ " (IL 4, 75 et passim) "lup" (I. 2,51 et passim)(quand ledit amuissement est déterminé par lesdits noms).

On forme atti " il mange " par " luk 5S de l'affixe " èap " II. 4, 72 ;juhoti "il offre " par "élu" II» 4, 75; angâh n. de peuple par"lup " IV, 2, 81.

Quajid il y a amuissement d'un affiSe, (l'opération) signaléepar le (dit) affixe (a lieu comme ssii était encore présent).,

Le mot agnicit " qui édifie l'autel du Peu 9Ï reçoit le nom de padaet est traité comme un pada (I. 4, 14 etc.), bien qu'il comporteramuissement de la désin. s (VI. 1, 68).—La répétition du mot" affixe" (déjà exprimé 61) dans l'énoncé pratyayalope impliqueque le su. vaut quand l'amuissement porte sur un affixe entier ; il nevaut pas dans un cas comme âghnîya (opt. moy. de ârhan- (i frap-per"),, formé d'abord par III* 4,. 106; 102: ici intervient selonVIL 2, 79 l'amuissement de la portions de l'affixe " sîyut" ; cetamuissement empêche d'appliquer VI. 4? 37j en sorte que n semaintient et qu'on obtient enfin âghnlya par VII. 3, 54 et VI. 4?

98.—Enfin la répétition du mot iS affixe î5 dans pratyayalalcsa?ia??isignifie que la règle ne vaut pas en ce qui concerne les phonèmes :dans un cas tel que raikulam "niasse de richesses ", la substitution

•* de ây à ai au Gén. sing. râyak VI. 1, 78 est "signalée ", non parla désin. as en tant qn@ telle, mais par la qualité vocalique de

•l'initiale. Quand cette désin. est amuie selon L 2, 46 IL 4 ,71 ,Tamuissement empêche d'appliquer VI. 1, 785 en sorte que l'élémentai se maintient.

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LA GRAMMAIRE DE-PÂNINI I, j

%^m n(Quand il y a amuissement d'un affixe par une règle contenant)

l'élément "Zw" (= l'un des termes" luk" "àlu""lwp" énoncéssous 61), (l'opération eoncernant) la base (afférente audit affixe) n?apas lieu (contrairement à 62).

Soit gargâh, plur. de gàrgyah (n. d'un descendant de Garga selonIV, 1, 105 II . 4, 64) formé par le " luk 's du suff. y a : le suff. unefois amui, la vrddhi de la première voyelle de la base, que leditsuffixe déterminait selon VIL 2, 117, n'a'pas lieu.—" Concernantla basesî : ainsi dans panca i€ cinq ", la désin, de plur. est ainuieselon VII» 1, 22 par ilhik" ; une fois amuie, rallongement qu'onattendait pour la base selon VI. 4S 8 n'a pas lieu, mais le mot esttraité en p&da (et da ce fait soumis à VIL 1, 22) i à cet égard ladésin.. amuie continue d'agir virtuellement.

"' -64, 3J%ï3ï!ft fè ||(La portion finale d'un mot), à partir, de la dernière das

voyelles (dodifc mot3 porte le nom de) uti " (mot fictif)»

- Ainsi âmdans les àêsin. âtâtn âthâm;- ai dans les motspatai damai.

mm n , •Le phonème antérieur au dernier des phonèmes (d'un

mot donné porte le nom d?) upadhâ (u pénultième ??)<

Ainsi e dans le radical (bhet) au mot bketiâ u il fendra ".

• •66. ïï^flî% Pï f | i i%m n •Quand un élément est énoncé par les mots "en lui'1 ( =

sous la forme du Loc), (l'opération prévue par le su» où il figureporte sur l'élément) qui précède.

Dans le su. iko-yan aci VI. 1, 77 l'opération (il yan" substitut de" ih ") porte sur l'élément précédant le Loc, aci3 lequel signifie enconséquence "devant un." a. , . <?" = devant .une voyelle *\

67. rP5nf^5^??T II(Quand un- élément est énonce) par les mots "de. lu i "

( = sous-laiorme de PAb.-), (l'opération prévue par le sù9 où il figureporte sur Pélément) qui suit.

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. LA G-BA MM A IRE D'S PÂNINI 2 1

Dans le su. udah sthâsiambhoh purvasya .VIII. 4, 61 l'opération(i substitut de s) porte sur .l'élément suivant TAb. udah, lequelsignifie en conséquence " après (le préverbe) ud *\

68. W

(Quand une opération concerne un mot énoncé dans unsu., il îâut comprendre qu'il s?agit) du mot en tant que formepropre, (non en tant que porteur d'un sens, autrement dit: qu'iln'englobe pas les mots de même sens que lui), excepté si ledit motest un Nom (i.e., en l'occurrence,, un terme technique de grammaire).

Su. axiomatique. . Dans, îe sù« IV. 2, 33 qui enseigne Je suff," dhak " après le mot agnih li feu s\ il faut comprendre qu'il s'agitde la forme précise agnih^ non du sens, lequel peut être partagé partel ou tel autre mot,—" Excepté si ledit mot est un Nom" : ainsile No m de ié ghu " (20) désigne, non la forme ghu, mais l'ensembledes mots connotés par " ghn ".—Parfois cependant un nom commevrksah ''''arbre " IL 4, 12 désigne l'espèce (ainsi plaksah, n. d'unarbre) ; un mot comme svam " sien " III. 4, 40 englobe les mots de

' même sens, comme âhanani i€ fortune" ou râh "richesse".

69. 3^3%^ wd^ mmmi yLes\phonèmes " a . • . n '* (= voyelles et semi-voyelles) et ceux

à exposant' u désignent les homophones (en même temps que leurforme, propre), "excepté si ce sont des affix.es..

La teneur ' a (sya) VIL 4, 32 vise â, homophone de a, en mêmetemps que la forme propre a: en sorte qu'on obtient hhaivïsyât (dekhatvâ " lit ") en même temps que éukllkaroti (de êuklah- brillant *')e

La teneur ku I. 35 .8-s(.G?est-à-dire k avec exposant u) englobe les cinq

gutturales, h kh g gh 'W.T"; Excepté si ce sont des affixes 5f : la suff.u enseigné III. 2, 168 n'englobe pas w.

70. TO^SR^ H .(Dans un énoncé de su.,j un phonème suivi ou précédé de

i (désigne, en même temps que sa forme -propre, tout homophone) d~emême durée que lui.

Lrélément a-t VIL-1, 9 désigne tout mot terminé par a bref, doncil exclut â, qui n'a-pas la même durée.

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G-BAMMAIBE DE P Â N I N Ï

71. anftff^r B\m ilUn phonème initial joint (dans un énoncé) à un exposant

situé en finale (désigne, en même temps que sa forme propre, lesphonèmes qui sont dans l'intervalle entre ledit initial et leditélément en finale).

Ceci concerne les pratyâhârasûtra (ci-dessus p, 2) qui sont audébut du Traité et les autres <' énoncés condensés " qui figurent detemps à autre au cours des sùtra: ainsi " a . . . c " (praty.-sû.)désigne la voy. a et les -voyelles qui suivent jusqu'à l'exposant cqui suit la Yoy. au ; iê su . . . | j " (dans les sûtra) désigne la désîn.s (**) et les désin. qui suivent, jusqu'à celle du Loc» pi. su que suitl'exposant p (IV» 1, S), etc.

Une prescription (applicable à tel élément spécifiant s?appii-que en fait -a toute forme) terminée par ledit (élément, enmême temps qu'à lui-même).

Su, axiomatique. La règle er ac III . 8, 56 signifie que le suff. " ac >?

¥aut3 non seulement après un i9 mais encore après tout élément oumot terminé par un t, en sorte qu'on forme jayah €i victoire i? de ji-.

Vt. : le présent su. ne s'applique pas aux prescriptions concernantun composé ou un dérivé : on forme kastaêritah selon IL 1, 24?

mais on ne peut former un composé avec un mot terminé en sritah,ainsi hastam aYeo paramasriiah,

Vt. : une prescription donnée pour tel élément s'applique à touteforme commençant par ledit élément, si là teneur (énoncée au Loc.selon 66) concerne un phonème : ainsi aci u deyant une voyelle f}

signifié en même temps "devant tout affixe commençant par une^voyelle ", en sorte qu'on obtiendra bhruvah il les sourcils J* avec uvsubstitut de û devant la désin, as (I. 4, 4). • -

73. tH^RTOtcf^Fc^g;^ II .Un mot qui a une vrddhi (1) comme première d'entre ses voyelles

(porte le nom de) vrddha ( = " accru H, i.e. " muni de la vrddhi f ?) .Application IV- 2S 114.Vt. : le nom de .vrddha est optionnel dans un Nom : on forme

selon IV, 2, 114 devadattîyah ts appartenant à Devadatta fî (sans

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T 2 L A CTBÀMMÀIBE DE PANINI 28

yrddhi)/ daivadattah (avec vrddhi) : autrement dit le Nom dêvatlatiahpeut être traité comme un vrddha.

Vt. : un suffixe est traité comme s'il ne s'attachait pas à un motcomposé quand il s'agit d'un dérivé patronymique : on forme selonIV, 2, 114 vrddhabhâradvâjîyâh " les anciens Bh.Pi comme onfomerait le non-composé hkâradvâjïyâh.

74.

Les pronoms du groupe syah ' 'celui-ci" (sous-groupe dessarvâdi 27) portent aussi (le nom de vrddha, en sorte que le suffixe" cha " IV. 23 114 leur esfe applicable),

tadïyam " le sien *'.

75, ^ sn^i m il(Un mot qui a comme première d'entre ses voyelles) "<?...

ii " ( = e o) (porte le nom de vrddha) pour désigner une contrée desOrientaux (ou, selon une autre interprétation : pour désigner unecontrée, selon les maîtres orientaux ou antérieurs) (, en sorte que lesuffixe "cha" lui est applicable).

enïpacamyali selon IV. 2, 114, nom d'un grâma oriental.

I. % 1. îîï^f Î Ï^^S^Fl^ I!(Tout affixe venant) après les racines g à- u aller " (sub-

stitut de i- I I . 43 49) et celles du groupe Jcut- " être courbeîf

(Dhp. VI. 73-108) (est traité comme s'il avait) l'exposant n (=necomporte pas le guna ni la vrddhi? cf. I. 1, 5), excepté les affîxes àexposant n GU n.

Su d'extension. L'aor. de (adhi)-gâ- est adhyaglsta II. 4, 50 VI. 45

66, l étant le substitut de â devant l'affixe li sic " qui, traité commes'il avait l'exposant n, manque à recevoir le guna attendu par VII. 3,84.—" Excepté les affixes à exposant n ou n" : on forme hoiayaiide la rac. Jcut-, donc avec le guna comme substitut de u devantl'affixe eaus. " nie 5S qui a l'exposant n*

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IJA G-RÂMMAIBE DE PlNI.Nl I , 2

* Vt. : .la racine vyac- " tromper " est considérée comme appartenantaux kutâdi, sauf devant le surf, as: vicitâ (sans guna) " il trompera ",mais uruvyacâh "qui s'étend au loin" (forme en-^a- devantsuff, as.).

2.-

(Tout affixe commençant par l'accrément) " it" ( = i deliaison YII. 2, 35) (est traité comme s'il avait l'exposant h) aprèsla racine vij- " avoir peur ".

Les affixes M- fo/w précédés de Sî Σ " VII. 2, 85 permettent deformer, sans substitution de guna, udvîjîtâ udvijitum. La formeudvejitali, qui comporte le guna, s'expliquera comme causatif " misen état de peur *\

3. tsraïqrnï: il(Tout aftixe commençant par Paccrémexit " it" est traité)

à titre optionnel (comme s'il avait l'exposant w = comporte ou non.la substitution de guna) après la raGine ùrnu- "couvrir ".

Devant l'aff. ta précédé de "it", on forme prornuviiâ (traitécomme avec n, donc- sans guno,)jprornavitâ (guna) VI. 4S 778

4. ç

Tout affixe sârvadhâtuka (III. 4, 113) (est traité commesfil avait l'exposant h\ excepté sfil a l'exposant p (VIL 35 89 sqq.jlequel comporte la substition de guna ou éventuellement de vrddhi).

On forme avec l'exposant;^, c'est-à-dire sans guna, kurutahkurvanti de ir- *{ faire " devant les sârvadh. tas anti ; de mêmestîiyâh Mais on forme avec gnna (VII* 8? 84) .karoti karosi devantles sârvadh. ti(p) si(p) (III. 4, 78); de même stauti VII. 3, 89 avec

'•vrddhi.

!V-Los . désinences, substituts du " Zi£f ( = du parfait III . 43 81sqq.) venant après une racine non terminée par des consonnes,conjointes, (sont traitées, si elles n' ont pas Pexposant^p, comme sielles avaient) l'exposant k ( — comme comportant la non-substitutionde guna I. .1, 5, la vocalisation VI. 1, 15 etc., Pamuissement d'unenasale VL 4, 24 etc). . :

Page 30: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I. 2 LA GRAMMAIRE DE PÂNJNI 25

On forme ainsi (sans guna) bibhiduh "ils ont brisé " comme si ladésin. uh avait l'exposant Je. Mais, après un groupe de consonnes,babandhe " il a lié M mamanthe " il a baratté " où l'ainuissement den attendu VI. 4, 24 n'a paa lieu.

6. ^ |(Les désinences substituts du " Mi ") sont aussi (traitées

comme si elles avaient l'exposant Je) après les racines indh- " allu-mer " bhîù- " devenir ".

On forme ainsi, sans guna, avec nasale amuie, samïdhe (dans leVeda; dans la langue parlée, samindhâni eakre, parfait périphrasti-que) ; sans guna, bien que la désinence ait l'exposant p , babliùva»

Vt. : la règle s'applique aussi (par l'effet de l'énoncé £l aussi ** dusûtra) aux racines granth- " attacher }} sranth- " relâcher " dambh-" décevoir" svanj- " embrasser " : greihuh êrethuh etc./'* airec amuis-sement de n selon VI. 4, 24 ; 122.

(Le suffixe d'absolutif L 1, 40) " Jctvà " (= — -=- teâ) (est traitecomme sfil avait l'exposant Je) après les racines (à aoorément " ii "= i de liaison) mri- " pardonner " mrdf-" écraser !? gudh- " envelop-per " A^5- "déchirer" &fo'i- "tourmenter" varf- "dire" vas-" habiter J> (par exception anticipée à la règle prohibitive 18),

Ainsi mrdUvâ ié ayant pardonné " (sans guna).

(La suffixe dfabsoîutil u Jctvàff) ainsi que (l'affixe désidé-ratif) u san " (III. 13 7) (sont traités comme s'ils avaient l'exposanth) après les racines rud- " pleurer " vid- " savoir " mus- u dérober n

grah- " saisir " sva_p- u dormir lf pracch- " demander " (en partie, etseulement en ce qui concerne u htvâ *' par exception anticipée à larègle prohibitive 18).

rudiivâ " ayant pleuré " (sans guna) ; devant " san u i rurudismii45 il veut pleurer 3\

9,

(L*affixe désidératif " san », quand il commence par unphonème) " jha . . . l" (= occlusive et spirante, c'est-à-dire en

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2^ • LA (HtAMMÀlRE. D® PÂ^ilHï j r %

roccurrenoe par la. consonne s non précédée cN de liaison) .(est traitécomme s'il avait l'exposant Je) après (une racine terminée par unphonème) " i . .• . Je" Ç= i u r l brefs et longs).

ciJcïrsati " il veut faire " (sans guna) devant êt rac. Ter- " faire "".Contre-ex-: êiêayisaie (guna devant i-s) ; pipâsati (sur une racinenon terminée par " i . . J >?)»

(L'affixe désidératif " s#ttn, quand il commence par unphonème " jJia. . . . Z ", est traité comme s'il avait l'exposant Je)aussi après une racine terminée par une consonne (et comportantun phonème " i » . • JefJ)-

hibhitsati " il veut fendre ?î (sans guna) devant s, rac. bhid-. Mêmeaprès consonnes eonjoÏBtesl dhïpsati (aussi dhipsati)- de dambh*&s àêcejQiT " VIL 4, 56,

H. fef I Ï Ï^RR^^I ilL'affixe du ulih$1 (=optatifj en l'occurrence, précatif)

et Taffixe u sic?s (==s, aoriste signiatique) (quand ils commencentpar un phonème " jJia . . . Z", après une racine terminée par uneconsonne et comportant un phonème u i . , Je ", sont traités commes'ils avaient l'exposant i) devant les désinences moyennes.

bhiislsta 6i puisse-t-il fendre " (sans guna) devant s9 raa bhid-; à®e aor. abhitta, même racine.

12. m w(L'affixe du H lin " et l'affixe iC sic'% quand ils commencent

par un phonème u jJia ... . Z" sont traités comme s'ils avaienelfexposant Je devant les désinences moyennes) aussi après (unfcracine terminée par) r.

Jcrslsta S( puisse-t-il faire >? (sans guna) de ir- ; de même, aor.alerta (VIII. 2? 27), ' "

(L'affixe du '* lin " et Taffixe " sic 7% quand ils commencent parun phonème " jha , . . l % sont traités) optionnellement (commesfils avaient l'exposaut Je9 i.e., en l'occurrence comportent ou non

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j 2 LA OBAMMA1BE DE PÂNINÏ . q*f

Famuissement de la nasale selon VI. 43 37) (devant les désinencesmoyennes) après la racine gain- " aller ".

samgaslsta (nasale amuie)/ samgamslsta ; de même, aor, samagatajsamagamsta,

14. | q % f |i

L'affixe " sic " (= s, aoriste sigmatique) (est traité comme s'ilavait l'exposant h devant les désinences moyennes) après la racinehàn- " tuer 55.

âhata (nasale amuie selon VI. 45 37) de â-han-.

(L'affixe £î sic ?î est traité comme s'il avait l'exposant h devantles désinences moyennes) après la racine yam- (u tenir ") pourexprimer le sens de divulguer, dénoncer,

udâyaia kanyàin Ci il dénonça la jeune fille "* Contre-ex. :ayamsta (nasale non amuie) pâdavi " il tint le pied dressé *\

16, fàwïtaqtà i!(L'affixe ^ sic ÎJ est traité) à titre optionnel (comme s'il avait

l'exposant Te devant les désinences, moyennes? ie9 comporte ou nonl'amuissement de îa nasale) (après la racine yam- ) pour exprimerle sens d'épouser»

upâyatajupâyamsta hanyârn " il épousa îa jeune fille".

u(L'affixe u sic ?? est traité comme s'il avait l'exposant h devant les

désinences moyennes aussi) après les racines sthâ- "sç tenir'1 et cellesdu type " ghu" (I. 1, 20) et (le substitut du phonème final est un) i.

upâsthita 3e sing. de sthâ-; adiia ich de dâ- iS donner11

• 18; ^ ^m\ %z u(Le suffxxe d'absolutif) " ktvà u (7) (bien qu'ayant l'exposant h,

est traité comme s'il) n'en était pas pourvu (donc, comporte le gunamalgré I. 1, 5) quand il est précédé de Faccrément H it" (= i deliaison VIL 23 85),

vartiivâ u ayant tourné ".

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28 TJ* GRAMMAIRE DE PANINI

(Les suffixes dits) nisthâ (I. 1, 26) (bien qu'ayant l'exposant kf

sont traités comme s*ils n'en étaient pas pourvus, quand ils ontFaccrément " itfî) après les racines iï- " être couché n svid- " suer '*mid- " être gras " hsvid- u être onctueux " dhrs- " oser " (cfest-à- diredans les conditions fixées sous VII. 25 17).

sayitah et sayiiavân (avec guna) de §1- ' ' se coucher "* On ajouteuddayitah de di- u voler 5S (Ire cl.).

20,

(Les suffixes dits nisthâ sont traités comme s'ils n'étaient paspourvus de Fexposant h quand ils ont Faccrément "it ") après laracine mrs- pour exprimer le sens de " pardonner f\

viarsitah et marsitavân (aTec guna). Contre-ex. apamrsitam• " qui n\ pas été traité ou compris ".

li(Les suffixes dits nisthâ- sont traités) à titre optionnel (comme

sfils n'étaient pas pourvus de Fexposant h quand ils ont Faccrémentuîi"; Le. comportent ou non la substitution de guna) après uneracine à pénultième u quand il s'agit ad?un état ou M1 une actionmeipiente*

(a) •dyoiiiam' (guna)/ dyutitam (sans guna) antna, rac. dyut~9 " ily a eu un éclair if ; (b) pradyotitahlpradynîitali H (le soleil) s'est misà éclairer ".—La règle ne s'applique qu'aux verbes dont le présent a

- Tafi "iapf9ILI. 1, 68.

. . . . 22, <p?: mm ^ il(Les suffixes -dits nisthâ)--ainsi que (le suffixe d'absoiutif)

i4 Jctvâ " (7) (sont traités comme s'ils n'étaient pas pourvus de Fexpo»mnt h quand ils ont Fae-crément "it") après la racine pu- "purifier".

pavitah pavitvà (avec guna).

. . 2.3. ^îq^RWiFcïïSÏ ÎS

(Le suffixe d'absolutif "Jctvâ" est» traité comme s'il était) onBon (pourvu de l'exposant h quand il a Faccrément " it!î) après

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j 2 LA-G1UMMÀIBE DK PÀNINI 29

racine à pénultième n et à finale £A ou ph (en sorte qu'il y aamuissement optionnel de la nasale VI. 4, 37).

êrathitvâ (nasale amuie)/èranthitvâ Sî s'étant relâché", de iranth-.

24. ^ p j r |i(Le suffixe d'absolutif " ktvdh est traité comme s'il était ou

non pourvu de l'exposant k quand il a Paccrément ." itn) aussiaprès les racines varie- " t romper" lune- " cueillir fî rt- (racine desûtra) (en sorte qu'il y a amuissement optionnel de la nasale ousubstitution optionnelle du guna).

vaciii'âivanciivâ èf ayant trompa ?\ • :

25.

(Le suffixe d'absolutif "ktvâ" est traité comme sfil.était ounon pourvu de l'exposant k quand il a Pacerément " itf?) après lesracines 1rs- " avoir soifsf mrs- u verser ; supporter îf krè~ " êtremaigreî? selon Kâsyapa ( ; mais comme s'il n'en était pas pourvu,selon les autres maîtres),

ïfsitvâ (sans gun&)/tarsiivâ (avec guna) " ayant eu soif ?\ Lamention de Kâsyapa est honorifique*

26.

(Le suffixe d'absolutif u kivd 9Î) ainsi que (lfaffix6 dêsidératifIII . 1, 7) " $an" (sont traités comme .s'ils étaient ou non pourvusde l'exposant Je quand ils ont l'accrément a itn) après une racine àconsonne initiale, à phonème u (û) ou.-i (ï) pénultième^ à phonèmeu ra . . . lff (= toute consonne autre que y et v) final • . •

ïikhiivà (sans guna)/ lekhitvâ (avec guna) u: ayant écrit fi de likh-;ciidyuiisaie'ldidyoiisaie " i l veut éclairer ' ' de dyut--. Contre-ex.:deviivâ esitvâ bhuktvâ.

Une voyelle dont la durée est- de u ù ù$ (c'est-à-dire d?unemore, de deux mores, de trois mores, porte las nomsf respective-ment, de) hrasva ("brève"), dïrgha ("longue "), pluta ("protractée").

Application 47 VIL 4, 25 VIII, % 82.- •

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gg LÀ GBAMMAIBE DE PÂNINI J.

28.

Et (ladite brève, longue, protractée, là où elle est enseignéepar l*énoncé de ces noms mêmes, doit être comprise comme occupantla place) d'une voyelle ( , non d'un autre élément)»

Su. axiomatique. Quand la règle 47 enseigne que la brève esè lesubstitut dans le neutre d'en thème nominal, II faut comprendrequ'elle occupe la place de la voyelle (finale) dudit thème.

29. 34N3RT: li(Une voyelle qu'on perçoit) avec élévation (de la voix porte le

nom d1) udâtta ("aiguë ff ou munie du ton aigu).C'est-à-dire prononcée dans la partie " élevée " du lieu d'articula-

tion qui lui est propre. Cette élévation, est caractérisée par latension ou constriction des organes, par la rudesse ou in-onetuositédu timbre, par la fermeture du larynx.

•30.

(Une voyelle qu'on perçoit) avec abaissement (de la voix portale nom &) anudâtta (cc non=aiguë fî ou in unie du ton grave)*

C'est-à-dire prononcée dans la partie sê basse ?? du lieu d'articula-tion, Cet abaissement est caractérisé par le relâchement desorganes, par la douceur ou onctuosité du timbre, par la largeurd'ouverture du larynx*

si.(Une voyelle 'consistant- en) le rassemblement (de l*aiguë et de

la non-aiguë porte le nom de) svarita (** modulée11 ou munie duton modulé),

Entendre : on a le SYarita quand les deux qualités connues desvoyelles, qu'on appelle l'aigu et le non-aigu, sont rassemblées sur lemême phooème.

\\ .

L'aigu est situé dans la première partie audit (ton module, etdurée en est df) une demi-brève.

Dans le mot kanyâ où â est svarita, l'aigu est d'unele non-aigu (Tuae more et demi»

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LA G R A M M A T B B DE PANINI 3X

33. ççsjfêr i ^ f â ilQuand on interpelle (quelqu'un) de loin, (l'élément alors

prononcé est sur) un seul et même ton.Sans distinction entre aigu, non-aigu, modulé.

34. ^f^wq^fpm§ n.Dans l'action sacrificielle, (l'élément alors prononce est sur un

seul et même ton), excepté quand il s'agit d'une récitation mur-marée, d'une insertion de o, d'une mélodie.

Hors de l'action sacrificielle—c'est-à-dire dans l'étude—, lesmantra ou Formules d'invocation sont récités avec- les tons qui leursont propres (cf. cependant sous 38),

35. ^IteRï sn srasrô IL(Dans l'action sacrificielle,) le mot vasat (exclamation rituelle,

en fait vaicsat) (est prononcé) avec une élévation assez marquée oubien sur un seul et même ton).

36. r^mm g^fçr \\Dans le Veda (la prononciation sur un seul et même ton a lieu)

concurremment (à celle avec triple ton, aigu, non-aigu, modulé).Selon certains, l'option donnée par la présente règle est condi-

tionnée, en sorte que dans les mantra ou Formules on a nécessaire-ment les trois tons, dans les brâhmana ou Exégèses, nécessaire-ment la monotonie. En tout cas, il s'agit de ce qui n'est pasl'action sacrificielle, à quoi pourToit le su. 34.

37- s*

Dans la Subrahmanyâ (nom d'une formule), (la prononciationsur un seul et même ton, contrairement à 34 et 36) n'a pas lieu,mais l'aigu est le substitut du modulé.

Ainsi, dans indra âgacchatle ton modulé portant aur le premier etsur le second a est changé en un aigu, en sorte que les quatrepremières voyelles en Tiennent à recevoir l'aigu.

as. ^^u%5f ra î n(Dans la Subrahmanyà, les mots) devâh et brahmdnah ont le

non-aigu (comme substitut du modulé).

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LA GRAMMAIRE DE PÂÎpNï |^ g

Dans la phïase devm brahmâna âgacchata, le ton aigu acquis parS 7 comme substitut du ton modulé est remplacé par le non-aigu ;comme le ton modulé est lui-même selon YIIL 4, 66 le substitutd'un non-aigu succédant à un aigu, ceci revient à dire que le non-aigu originel subsiste.

39, ^tcfRéffïïWï^lftftFÏÏ^ HDans une (phrase formant une) tenue (I. 4? 109), (la prononcia-

tion sur un seul et même ton a lieu) pour les voyelles non-aiguëssuccédant à une voyelle modulée.

Dans imam nie g ange yamune sarasvati, la voyelle e du mot meest modulée selon VIII» 4, 66, en sorte que toutes les voyelles quilui succèdent, originairement non-aiguës selon VIIL 1, 19, seprononcent sur un seul et même ton.

40.

(Le ton portant le nom de) sannatara (" plus affaissé Tt) (est îesubstitut du ton non-aigu) suivi de l'aigu ou du modulé (autrementdit : le non-aigu devant aigu ou svarita est plus grave qu'un autrenon-aigUf et ce ton plus grave remplace alors la monotonieenseignée 89)»

Dans devâ marutah prênimâtaro 'pah la voyelle 0, qui est non»aiguë, étant suivie d'un aigu (VI. 1, 171), deyient sannatara.

41, rçB Ç^RUn affixe consistant en un seul phonème (porte ie nom d.f)

aprkta ( "non-combiné M).

Ainsi r&ffixe ^)dans asU " il était " VILS, 96; Taff, 6ékvin*p

(=»v) dans ardhabhâk IIL 2, 62,

Un composé-dêterminatif (IL 1, 22) (dans lequel l'un et l'autremembres) ont une même référence (par rapport au procès) (porte ienom de) karmadhàraya (" qui supporte (également) Faction f9}e

pâcakavrndârihâ 'u une cuisinière excellente'' (VI. 3f 42),

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^ 2 L A GRAMMAIRE DE PAHINI g3

(Dans les prescriptions relatives) à un composé, le mot énoncéau premier cas ( = au Nom.) (porte le nom d}) upasarjana ("su-bordonné ")•

Dans pafhcaml bhayena IL 1, 37 le mot pancmnï énoncé au Nom,vise le membre iS subordonné Jî du composé enseigné, par ledit su.,ainsi vrkah dans vrkabhayam i( la crainte du loup '\

44 ^ÎST¥T% ^ î f a q t à HPorte aussi (le nom de subordonne le mot qui dans la phrase

analytique correspondant au compose est fixe à) une désinenceoasuelle (déterminée)-; (mais ledit mot nfest pas subordonné au sensdu s£u II. 2, 30 requérant qu'un membre subordonné) tombe à lapremière place (dans le composé).

Dans niskauéâmbih u sorti de Kausâmbï ", le membre kausâmbîest subordonné, vu que le composé équivaut à la phrase analytiqueniskrântah kausâmbyâh selon IL 2, 18 vto dans laquelle ledit motest. fixé à l'Àb. Mais kaiiéâmbî ne tombe pas à la première placedans le composé.

Vk :• il faut exclure les mots correspondant à un Gén. : ainsi clansardhapippall i€ une moitié de figue *\ la brève de i'upasarjanapippaM-, attendue par 48, manque à se'produire.

45. mm^m^mmm m^m^^ \\(Une forme qui par elle-même) possède un sens, efc qui n'est pas

une racine (= une forme verbale) ni un affixe (=un affixe en gêneraiou un mot termine par ces affixes particuliers que sont les désinencescasuelles) (porte le nom de) prâtipadika (" thème nominalî?),

•Ainsi vrksa u arbre '' sarva li tout1! uccaih (adverbe) u en haut M.Oontre-ex.: la portion van (du mot vanam " forêt "), qui nsa pas desens, n'est pas un thème ; ni la forme verbale ahan Ci il tuait ". Desformes comme kunde trapum, terminées par une désin. casuelle, De-sont pas des thèmes*

'Vt. : une particule, bien que dépourvue de sens^ porte aussi le nomde thème, ainsi pra dans pralambat$ » lambate.

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34 LA GRAMMAIRE DE P À N I N Ï J#

4G.Un dérivé primaire (III . 1, 93), un dérivé secondaire (IV. 1

)> un composé (II. 13 3) (abstraction faite des désinences easuelles)portent aussi (le nom de thèmes nominaux).

Soit respectivement Jcartâ "qui fait" dâksih "descendant deDaksa" râjapurusah u fils de roi ". Mais non la phrase analytiquecorrespondant au composé : râjnah purusah. C'est parce qu'ils sontdes " thèmes nominaux >} que ces éléments peuvent recevoir lesdésinences easuelles.

47. f ^ î ^ p % ï%q^^T UUne voyelle brève (est le substitut de la voyelle finale, selon

I* 1, 48) d'un thème nominal dans le neutre.atiri hulam c l I. 1, 48* grfwiani neutre de grâmanlh " chef de

village ".

(Une voyelle brève est selon I. 1, 48 le substitut de la voyellefinale) du mot gauh " bœuf, vache " ou d'un mot à suffixe féminin(IV. 1, 3), (lesdits mots étant membres ultérieurs et considérés selon43 comme) subordonnés.

cîiragiûi (composé selon II. 2, 35) "qui possède des TachesbigarréesSi niskauêâinbih (ci-dessus 44). Contre-ex.: râjaktmiârlil fille de roi " {kumârî, nJétant pas subordonné, maintient la longuefinale); atisrïh "dont la gloire excelle55

(STÎJI ne possède pas desuffixe du féminin).

Vt.: la règle ne s'applique pas à un composé possessif terminé parle suff. lyas : bahupreyasl (masc. on nt.) " (le roi ou la famille royale)ayant beaucoup d'amantes".

Quand il y a (anmissement par) u luh" (L 1, 61) d'un snilixesecondaire (IV. 1, 76), (il y a en même temps amuissement par}uluk" (au suffixe féminin qui éventuellement s'y ajoute, étantattache à un mofe considéré selon 43 comme subordonné).

En vertu de IV. 3, 38 on forme paûcasaskutih au sens de pan-eabhih éaskulîbhih Jcrltah, donc avec le ** luk " du suffixe secondaireattendu, et avec le u luk n du suff. féminin de êaskulî. La règles'applique aussi en dehors de la situation de composé: le mot

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T 2 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 35

âmalakam "myrobalan" se forme avec le " luk " du 'suff, " yat "attendu selon IV. 3, 183 pour désigner un fruit;'et en même temps,"luk" du suff. du féminin attesté dans âmalakl " arbre à myrobalan".

50.Le phonème i (est le substitut de la voyelle finale du mot à

suffixe féminin) gonl n. de monnaie (quand il y a amuissement par" luk " d'un suffixe secondaire ; ce substitut entravant Pamuisse-xnent du suffixe féminin atttendu par 49).

Dans pancagonih "acheté pour cinq gon%*\ îe suff. secondaireattendu a été armii selon V. 1, 28; i est substitué à la finale 1.*—Endivisant la régie de manière à obtenir un nouveau sûtra ii iC i (est lesubstitut d'un % final quelconque . . .) ", on est en mesure de former,par ex., poncasûcih " acheté pour cinq aiguilles''.

si. gfqQuand il y a (amuissement par) " lup " (I. 1, 61) (d'un suffixe

secondaire), le genre et le nombre (du dérivé) sont conformes (àceux du mot de base).

De vangàh, masc. plur., n, de peuple^ on tire par " lup " selonIV. 2, 81 le dérivé vangâh, n. de [pays, également masc. plurContre-ex. : lavanah sûpah " sauce salée ", quidériye du nt, lavanam,

1 " sel " par " luk " IV. 4, 24, a son genre modifié.Vt. : le genre seul, non le nombre, est conforme dans les mots du

groupe harïtakî : harïtakyah phalâni " les fruits de la TerminaliaOhebula ".

Vt.: le nombre seul dans les mots du groupe khalatikam :khalatikani vanâni il les forêts du mont Kh° ".

Vt, : dans un composé la conformité, en ce qui concerne le pîur,vaut pour le membre ultérieur seul : mathurâpancâlâh " Matburâ etles Pancâla ".

52. { %qroiMf mmh \\(Le genre et le nombre de termes) qualifiants (sont conformes)

aussi (au genre et au nombre du qualifié formé selon 51 par u lup "d'un suffixe secondaire), excepté quand ils désignent l'espèce (autre-ment, dit, seulement quand ils ont valeur d'adjectifs)*

On forme angâ bahukslraghrtâh "lesÂngaont beaucoup de laitet de beurre " où l'épithète est conforme en genre et en nombre au

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36 LA GRAMMAIRE DK PÀNÏNI j . 2

mot arô#a formé selon 51, Mais dans vangà janapado ramamyah" la contrée des Vaûga est plaisante ", le nom d'espèce janapâdah semaintient inchangé.

Vt. : la règle ne s'applique pas quand il y a " lup 3i d'un suffixedésignant un être humain : dans cancâ manusyo darianlyah li unebelle poupée (d'apparence) humaine ", l'épithète se maintient anmasc, caficâ étant formé avec " lup " du suffixe " h an " V. 3, 98.

53, cf<?%^ ^ ï g q F R c ï ï ^ H

Lesdits (genre et nombre en général autrement dit leurconformité entre termes qualifiants et termes qualifiés) n'ont pasbesoin d'être enseignés, parce que (la qualité de) Noms (qui affecteéventuellement les termes qualifiés) fait loi (par elle-même pourdéterminer le genre et le nombre).

angâh (51) est un Nom et cette qualité explique assez iWjploi dupluriel. De même, font loi par eux-mêmes les pluriels des mots âpah" eau 1} âârâh (i épouse " grhâh {i maison 3i varsâh " saison pluvieuse"(ainsi que les genres inattendus que possède tel de ces mots)*

54. ^S2ltTT!T^HT^ 11(L'amuissement par) "lup" (n'a pas besoin d'être enseigné,

contrairement à 51), parce qu'on ne constate pas de relation (de sensnécessaire entre le primitif et le dérivé à " lup M, en plus d'un cas).

On ne peut dire que le mot varanâh, n. d'un g-râma, soit en rela-tion de sens nécessaire avec l'arbre appelé va/ranah : est yisée icila non-nécessité d'appliquée IV. 2, 69 sq, : 81 sq.

55,

Car si la relation (de sens) faisait} loi, (le mot dérivé) cesseraitd'exister au cas .où ladite (relation) cesserait d'apparaître.

Si la relation de varanâh avec tel arbre faisait loi, le mot n#pourrait plus s'employer au cas où cet arbre ferait défaut dans 3alocalité de ce nom. Il s'agit donc, en fait, d'une convention.

(NTont pas besoin d'être enseignés les axiomes suivant lesquels)le sens (d'un mot) est exprimé ( = est détermine) (dans uncomposé) par le membre prédominant, (dans un dérivé) par

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LLÀ GRAMMAIRE DE PÂNIN1 37

le suffixe,—car en fait le sens a pour loi un autre (facteur, àsavoir l'usage).

Cette règle rejette les axiomes des anciens maîtres, selon qui leverbe a pour notion prédominante l'action ; le dérivé primaire,l'effectuaiion ; le composé déterminatif, la valeur notée par 1©membre ultérieur, etc, ; ou encore selon qui le radical et le suffixeexpriment ensemble le sens du suffixe. On déduira tout celade l'usage.

57.(N'ont pas besoin d'être enseignés), pareillement, le temps

(grammatical) et (la notion de) subordonné (en composition et endérivation, selon 43) ( ; car en fait ces notions ont pour îoi un autrefacteur, l'usage). •

58. ^f^ï^ïqï^R¥f?fp^^^qcîï^WN ijLe nombre pluriel vaut concurremment (au singulier), au sens

du singulier, quand (le mot qu'il affecte) exprime une espèce*On dit êampanno yavah (sing.)/s anipannà yavâJp (plur.) "de

l'orge à maturité $\ Mais on a le sing. seul si un K6 de nombreest adjoint: ekovrïhih " u n (épi de) riz ". L'énoncé "espèce"exclut en particulier les noms propres.

59.

(Le pluriel du pronom) asmad- (pron. personnel de la Ire pars.)(vaut concurrencent au singulier, au sens du singulier) et (concur-remment au duel), au sens du duel.

• àham îcaromi (sing.)ivayani kurmah (plur.) " je fais J? ; âvâm hurvaJi'•(àne\)lvayam kurmah (plur.) H nous faisons tous deux ". L'option est-conditionnée, en sorte que la règle ne s'applique pas aux pronomspourvus d'un qualifiant: aham paiur bra.vïmi " moi qui suis avisé, jedis J? (sing* seul).—Certains admettent le plur. de yusmad- (2e pers.)avec yuruh : tvam guruhjyûyani guravah i£ vous îe maître f\

60. T&^^W^l ^ ^ # !!(Le pluriel des mots) pialgunl et prosihapadah vaut aussi

concurremment au duel attendu) pour désigner des astérismesformant pake)*

pûrve phalgunyau/pûrvâh phalgtmyah i4 les deux ph° antérieures *'.

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38 LA GRAMMAIRK DE PÂNDU jm o

61 ^

Dans le Veda le singulier (vaut concurremment au duel attendu)du mot punarvasû (pour désigner un asterisme formant paire)

punarvasuhlpiinarvasîi:.

62.

(Dans le Veda le singulier vaut concurremment au duelattendu) du mot vîsâkhd également (pour désigner un asterismeformant paire).

visâkluijvisàkhe.

iiDans un composé-copulatif (formé avec les noms d') astéris-

mes tisyah (sing.) et punarvasû (duel), le duel vaut nécessairementà la place du pluriel (atfceudu).

Dans tisyapunarvasû (duel), et de même, par analogie sémantiquedans sidhyapiinarvasû. La présente règle est le révélateur que toutcomposé copulatif est considéré opfcionreliement comme un.singu-lier, sinon renoncé c€ h la place du pluriel "serait superflu.

64.

De (deux ou plus de deux mots) ayant une même forme, unseul d'entre eux subsiste (pour couvrir leur notion globale); quandils sont pourvus de la même désinence casuelle.

Au lieu d'employer vrhsaé ca vrhsaé cet (i un arbre et un arbre J'yon dit vrksau (du.) " deux arbres " ; au lieu de vrhsaé ca vrksaé cavrksaê ca" un arbre, un arbre et un arbre ", on dit vrksâh (plur.)" des arbres fî,—La teneur "forme" implique'.que la règle vaut mêmequand il y a une différence de sens : ?nâsa)i is riz ", mâsah n. demesure, mâsah ié fou *' s'expriment par ie plur. mâsâh. — " Quand ilssont pourTUS de la même désinence " : la règle ne s'applique pa»quand il y a une différence de cas : viprâbhyâm krtam viprâbhyà?n>dehi M donne aux deux prêtres ce qui a été fait par les deux

. prêtres ".

Vt. : parfois la règle s'applique à des mots de même sens et deforme différente ; vahradandas ca kutiladandaé ca " deux bâtons'courbes " s'exprime par vakradandau ou bien par kutiladandau*

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0 LÀ GRAMMAIRE DE-PASINI 39

65.

(Un dérivé patronymique désignant) l'aîné (IV. 1, 166) jointau (dérivé désignant) le cadet (IV. 1, 163) (subsiste seul pourcouvrir la notion de l'un et de l'autre), si la différence (de formeentre l'un et l'autre) se signale par le seul (suffixe patronymique).

Autrement dit le mot désignant le cadet disparaît, et Tonforme gârgyau (du.) "les deuxGàrgya" pour désigner Gârgya (lepetit-fils de Garga) et Gârgyâyana (l'arrière-petit-fils de Garga,celui-ci étant encore en vie). Confcre-ex. : gârgyavâtsyâyanau"G° et V0-" (les deux thèmes sont différents).

66.(Un dérivé patronymique désignant) une femme, (laquelle

concerne l'aîné, joint au dérivé désignant le cadet, subsiste seul) etest traité comme le masculin (correspondant, si la différence deforme entre l'un et l'autre se signale par le seul suffixe patrony-mique).

On forme gârgyau (du.) comme sons 65 pour désigner Gârgï,épouse de " l'aîné " Gârgya, et " le cadet " Gârgyâyana.

67. gïflfïSRT IIUn mot masculin joint à un (mot terminé par un suffixe)

féminin (subsiste seul5 si la différence de forme entre l'un et l'autrese signale par ledit suffixe seul).

La jonction devaé ca devl ca " le roi et la reine " donne devait- (du.)

es. --mB^t ^rcft^rac, HLes mots bhràtà "frère " puirah u fils " (joints respect!veinent)

aux mots svasâ " soeur " duhitâ u fille " (subsistent seuls),bkrâta ca svasâ ca " le frère et la soeur " donne bhrâtarau (du.).

69. ^^^^Î^Î^^^^R^^^^l^ IIUn mot neutre joint à un mot non neutre (subsiste seul, si la

différence de forme entre l'un et l'autre se signale par la désinencede neutre seule; autrement dit, d'adjectifs semblables conformespar le genre à divers noms dont l'un est un neutre, seul subsiste

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4.0 LA GRAMMAIRE DE PÀNINI J# g

radjeotif neutre) ; (et ledit neutre est considéré) comme un singulieraussi bien (que comme un pluriel ou un duel attendus)»

Le ni, sing, éuklam ou5 optionnellement, le nt plur, iuklàni (du,êukle) peut représenter un groupe tel que su'klah (masc.) prâvârah" un manteau blanc '* êuJclâ (fém.) sâtl u une robe blanche " èukîam(nt.) vastram " un vêtement blanc ".

70. fqçfl ITÏ^T IILe mot jnià u père " joint au mot mâiâ ûi mère " (subsiste seul,

aussi bien que l'un et l'autre mots peuvent être maintenus).piiarau/'mâtâpitarau u père et mère ".

7 1 . 3 ^ ^ ; ^ | H

Le mot évasurah "beau-père" joint au mot évasmh • u belle-mère Sf (subsiste seul,) aussi bien (que Tun et l'autre mots peuventêtre maintenus),

êvaêtiraulêvairûêvasuran li les beaux»parents".

Les pronoms du groupe syah sé celui-ci M (I. 1, 27 ; 74) joints àtout (autre mot, i.e. à un pronom du même groupe ou à un nomquelconque) (subsistent seuls) de manière nécessaire.

tau "eux deux** est l'aboutissement nécessaire du groupe sa cadêvadattas ca i% lui et D°". De même yau " eux deu% qui . . ." =sa ca y as ca. Selon certains, îa règle ne s'applique qu'à la* jonctiond'un pronom et d'an 'nom.

73.

Le nom féminin (contrairement à 6'75 joint au masculin corres-pondant, subsiste seul) pour designer des groupes de bêtes domesti-ques qui ne sont pas jeunes.

gâvah (fém.) "les boyins " est l'aboutissement de gâvah (maso,)et gâvah (fém.) désignant un groupe de bêtes adultes, L'usageTent qu'il s'agisse ici de bêtes à sabot dhisé: on a aêvâh (masc)."les chevaux" (mâles et femelles).

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T o LA GRAMMAIRE DE PANINÎ 41

1/3,1.Les mots du groupe bhù- " devenir " (Ire cl.) (et des groupes

qui -suivent dans le Dhâtupâtha) (portent le nom de) dhâtu(" racines ").

Ces mots expriment Faction.

2.(Une voyelle) nasalisée, (quand elle figure) dans l'enseigne-

ment (théorique, i.e. clans le Dhâtupâtha, dans le Sutrapâtha, etc.)(porte le nom de) " it " (" qui va " = anubandha, exposant).

Un tel " exposant" rappelle telle ou telle particularité de forme

ou d'emploi propre à l'élément qui en est affecté. Ainsi m dansedham (Dhâtup.) signifie que la racine edh- " prospérer " reçoit lesdésinences moyennes. Les Pâninéens posent ainsi une nasalisationrésultant d'une convention.

Vt. : ir ajouté en fin d'une racine est aussi un exposant : bhidirdans le Dhàtup. désigne la rac. bhid- " rompre ".

3. 1 ^ 5 5 ^ MUne consonne finale (dans renseignement théorique porte le

nom d'exposant).n final est un exposant dans le groupe a-i-un des pratyàhârasûtra ;

n final Test dans la désignation " san i5 de l'affixe désidératif dans leSûtrapâtba.

4. ^

Les dentales (finales,) non plus que s et m (finales) ne portentpas (le nom d'exposants) dans une désinence (énoncée dans leSùtrapâtha, contrairement à 3).

Dans l'Àb. vrksât " de l'arbre ", t enseigné VIL 1, 12 n'est pasun exposant.

Les syllabes ni tu du à l'initiale (d'une racine dans le Dhâtu-pâtha portent le nom d'exposants).

La rac. mid- " être gras " reçoit ainsi la forme nimidâ.6

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42 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI J, 3

6. *f: 5ŒRRT ULe phonème.s (à l'initiale) d'un affixe (dans le Sûtrapàtha

porte le nom d'exposant).

" svun " désigne dans les su. le suff. " vu " (auquel serasubstitué «&a selon III . 1, 145 VII. 1, 1) : 5 (et n) est un exposant»

7 ^7" II

Les palatales et les cérébrales (à l'initiale d'un affixe dans leSûtrapàtha portent le nom d'exposants).

Ainsi c dans îe suff. " cphan " IV. 1, 98 ; t dans " tac " V- 4, 91.Il y a exception pour les suff» cuflcup V. 23 26 et ca?ucp ibicL

8.

Les phonèmes 2 et i ainsi que les gutturales (à l'initiale d'unaffixe dans le Sûtrapàtha portent le nom d'exposants), excepté dansun suffixe secondaire (IV. 1, 76).

Ainsi l dans le suff. primaire " lyap " VII. 1, 37 ; gh dans le suff,primaire "ghurac" IIL 2, 161; mais non k dans le suffixe secondaire

" V. 3, 81.

9. <m «fa: nLedit (exposant, décrit 2-8, subit) un amuissement.

Autrement dit, pour la formation des inois> il faut retrancher lesexposants. Voir des ex. aux su. précédents.

La référence (mutuelle entre tels éléments d'un énoncé et telsautres du même énoncé, et qui sont entre eux) en nombre égal3 aHeu dans Tordre où ils sont énumérés.

Dans l'énoncé III. 1, 134 le suff. " lyu" se réfère à la rae. nand-,"nini" à grah-, " ac" à pac-9 ce qui répond à Tordre où ces élé-ments ont été énumérés.—Su. axiomatique.

11. .^ftçfafèfTOi II(Dans le Sûtrapàtba)" une rubrique gouvernante (est signalée)

par un ton modulé (qui porte sur le sâtra où "elle .figure, et marque

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o LA GRAMMAIBE DE PÂNINI 43

le début du gouvernement ; ou sur le sûtra où elle cesse de valoir,au terme du gouvernement).

Su. axiomatique. L'existence de ce ton modulé (qui frappe parex. les mots pratyayah III. 1, 1 angasya VI. 4, 1) est assurée parles commentaires-seuls.

12.Les désinences du moyen (III. 4, 79) (valent seules) après (une

racine ayant pour exposant dans le Dhâtupâtha une voyelle à ton)non-aigu ou bien un h.

C'est une limitation à l'emploi indiscriminé des deux voix. Ainsias- " s'asseoir " est énoncé sous la forme cisa (exposant a avec tonnon-aigu); plu- 6i plonger", sons la forme plun, d'où âste, pïavate

.13. ïnsrcsWfc H(Les désinences du moyen valent après une racine quelconque)

quand il s'agit ade l'état et bde l'objet (III. 4, 69).a) êthlyate tvayâ cc tu te tiens debout" (= passif impersonnel);

b) kriyate katah " la natte est (en yoie d'être) faite" (= passifpersonnel).

(Les désinences du moyen valent) quand il s?agit de l'agent(III. 4? 69 — en emploi non-passif) (après une racine quelconque)pour exprimer une réciprocité d'action.

vyatibhavate srîh padmânâm {i la beauté des lotus rivalise (de l'unà l'autre".)

15. î T T T % î | ç n ^ : H(Les désinences du moyen, contrairement à 14,) ne valent pas

après une racine ayant le sens de se mouvoir ou de faire du mal(pour exprimer une réciprocité d'action).

vyatigacchanii u ils vont l'un contre l'autre " vyatighnanti 4< ils s©frappent l'un l 'autre ".

Vt. : elles ne Talent pas non plus après les rac. du groupe has-c rire " : vyatijalpanti il ils bavardent entre eux ".

Vt, : la prohibition, est levée pour la rac. hr- " frapper " $a?npra~haranie yodhâh " les combattants se donnent des coups mutuels 5'-

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44 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

16,(Les désinences du moyen, contrairement à 14, ne Talent pas)

non plus après une racine ayant pour mot complémentaire itare-tarah ou anyo'nyah " l'un l'autre 55 (pour exprimer une réciprocitéd'action).

itaretarasya vyatilunanti ci ils se coupent l'un l'autre".—L'emploi de ca datis l'énoncé implique que la règle yaut aussi quandil y a parasparah " l'un l'autre "•

17.

(Les désinences du moyen valent) après la racine vis- u entrer ^précédée du préverbe ni.

nivisate (i il entre dans ".

18.(Les désinences du moyen valent) après la racine hri- "ache-

ter " précédée des préverbes •pari vi ava (, hors même du cas prévusous 72).

vikrlnUe " il yend ".

(Les désinences du moyen valent) après la racine ji- u vaincre95

précédée des préverbes vi para (par une exception anticipée à 78).vijayate " il conquiert ".

20. mm %snmfà%tà \\(Les désinences du moyen valent) après la racine dà-

{i donner ?î précédée du préverbe â, excepté pour exprimer le sensd'ouvrir la bouche ( ; hors même du cas prévu sous 72).

âdatte dhanam " il reçoit de l'argent ". Oontre-ex. : vyâdadùiitnukham " il ouvre la bouche toute grande ".

(Les désinences du moyen valent) après la racine krîd- ""jouer 5S

précédée des préverbes anu sam pari^ ainsi que (a).samkrïdate li il joue avec ".

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LA GBAMMAIRE DE PANINI 45

Vt. ' avec sâm9 la règle ne vaut que si k-rld- ne signifie pas"gr incer" : smnkrldanti rathâh " les chars grincent".—Aprèsâ-gam-t les désin. du moyen valent au sens de patienter: âgania-yasva tàvan mânavaka ''attends un moment, garçon "—Après siks- ausens de " vouloir connaître " : kalâsu siksate li il s'instruit dans lesarts".—Après nâth- au sens de prière: sarpiso nâthatê grdhnuh" l'avide supplie pour du beurre " (II. 8, 55)—Après hr- au sens de"avoir même nature que" : jaladhim anuharate sarah " le lac amême nature que la mer M, On lit aussi gati " (même) comporte-ment moral ".—Après kr- au sans de a gratter la terre pour s'amuser,se nourrir, se nicher " (dit d'un animal) : apaskirate vrsahho hrstah"le taureau dans sa joie gratte (le sol du sabot)"—Après â-nu-" crier " et â-pracch- " demander " : ânute sivà " le chacal crie ".—Après sap- au sens de " faire serment " : pHyâyai sapate kâmukah" l'amoureux jure à celle qu'il aime ".—Cet ensemble est tiré parcertains de l'énoncé ca.

22.

(Les désinences du moyen valent) après la racine sthà- u setenir 5> précédée des préverbes sa-m ava pra vi.

pratisthate " il part ".Vt« : aussi avec ci quand le sens est CQ reconnaître " : vastu

ksanikam âtisthante bauddhàh Ci les bouddhistes reconnaissent lesphénomènes comme momentanés ".

23.

(Les désinences du moyen valent après la racine sthà-) aussipour exprimer les sens de révéler ses intentions et prendre pourarbitre.

dhanibhyas tisthate vesyâ i( la courtisane fait connaître (ee qu'elleest) aux riches " nrpaiau tisthate janah "l'individu prend le roipour arbitre ".

24. ^ Î S ^ P W II(Les désinences du moyen valent après la racine sthà-) pré-

cédée du préverbe ud, excepté pour exprimer le sens de se lever.

êvârthesûttisthate " i l" fait effort pour ses propres i n t é r ê t s "Contre-ex. : pïthâd uUisthati " il se lève de son siège ".

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46 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI J, 3

25. ^qpïFW^Ï |J(Les désinences du moyen valent après la racine sthà-) précédée

du préverbe upa quand l'instrument (du procès) est une formuled'Invocation.

• gâyatryâ sûryam upatisthate is il adore 1 e soleil an moyen de lagâyatrî ".

Vt. : aussi aux sens d'adorer une divinité; faire jonction avec ;s'allier à et quand il est question d'un chemin : ayam panthâhkapittMm upatisthate 6i ce chemin mène à K° ".—On a le moyen,optionnellement, au sens de "vouloir prendre": arthl dâtâraniupatisthate lupatisthati u le quémandeur cherche à obtenir qqch. decelui qui donne ". On extrait parfois ces adjonctions de l'énoncéca 26 qu'on fait valoir par anticipation dans le présent su.

26. a^sifera II(Les désinences du moyen valent après la racine stJiâ- précédée

du préverbe upa) aussi quand elle est intransitive,

yàvadhhojanam upatisthate " il est prêt chaque fois qu'il s'agit demanger ".

27. sfgpqî m» \\(Les désinences du moyen valent) après la racine tap- u briller ff

précédée des préverbes ncl vi (quand elle est intransitive),

uttapate ravih " le soleil brille "o

Vt. : aussi quand l'objet-direct. est une partie du corps du sujet :viiapaU svam prstham " son dos lui brûle", Eécurrence de ca 28,

28, 3Wt m%^l \\(Les désinences du moyen valent) après les racines yam-

" tenir î5 han- " frapper" précédées du préverbe cl (quand elles sontintransitives).

âyacchate %t il s'étend ". Aussi quand l'objet-direct est une partiedu corps du sujet : âhaie svarti vaksaJi u il se frappe la poitrine '\Récurrence de ca 26.

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T ' g - LA GRAMMAIRE DE PiOTNI

29, mt n^teRf^^R^glsrf^ïï: II •(Les désinences du moyen valent) après les racines gam- "aller "- " teindre " pracch- " demander " svr- " proférer 5Î r- " aller "

éru- " entendre" wd- " savoir '5 précédées du préverbe sam (quandelles sont intransitives) ( ; les désinences de l'actif étant acquisespar 78).

sanigacchate Si il s'assemble *\

Vt. : amssi après dré- li voir" dans les mêmes conditions: sampa-éyate " il voit ensemble ' \ Eécurrence de ca 26.

• sa t^RTsqra^ïï f : \\(Les désinences du moyen valent) après la racine hve- (hvù-

" appeler " précédée des préverbes ni sam upa ni (, hors même ducas prévu sous 72).

tipahvayate " il invite "•Vt. : désin. moyennes optionnellement après as-" lancer " ûh

"réfléchir" précédées d'un préverbe; nirasyati/nirasyale " i lrejette ' \

•3i. mNrwi : n(Les désinences du moyen valent après la racine hve-) précédée

du préverbe à pour exprimer le sens de défier (, hors même du casprévu sous 72).

mallo mallam âhvayate u le lutteur défie îe lutteur ".

32, i^#^ei iè^%^w^^q#îq#i f

(Les désinences du moyen valent) après la racine Jcr- ("faire M)pour exprimer les sens de adivulguer bcritiquer «servir dfaireviolence .«modifier (la qualité de) fraconter «utiliser (un objet pouratteindre un mérite religieux) (, hors même du cas prévu sous 72),

• zudâkurufe iC il calomnie" ^utkurute éatrùn " i l blâme lesennemis 5' enrpamprakurute " il sert le rpi 1? ^parastrïmprakvrute,*' il fait' violence à la femme d'autrui " zgunânâm upaskurute (YI. 1,139) " il confère de nouvelles qualités" ^saddharmamprakurute "il

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4g LA GRAMMAIRE DE PANINI . J, g

expose la. bonne L o i " sèatain prakurate" il voue cent (pièces envue d'acquérir tel mérite) ".

33. 3 # : JTOf^ H

(Les désinences du moyen valent après la racine h;-) précédéedu préverbe adlii pour exprimer le sens de l'emporter sur (, horsmême du cas prévu sous 72).

tam adhicaJcre " il a en le dessus sur lui".

34, h ^(Les désinences du moyen valent après la racine Jcr-) précédée

du préverbe vi et avant pour objet-direct (une notion de) bruit(, hors même du cas prévu sous 72).

Tcrostâ vikurute svarân " le chacal émet des cris ".

35. S ^ H ^ M ||

(Les désinences du moyen valent après la racine A*;;- précédéedu préverbe vi) aussi quand elle est intransitive.

vikurvaie châttrâh " les élèves.se meuvent à leur aise".

36. ^m^^^^NÏ^W^H^Î^fè^^^^^ foq: y(Les désinences du moyen valent) après la racine ni- |C con-

duire " pour exprimer les sens de amettre en honneur bfaire selever cagir en maître spirituel Connaître eprendre à gages Acquitter(une dette, etc.) «dépenser (pour des oeuvres pies, etc.) ( , hors mêmedu cas prévu sous 72).

^sâsirârtham nayate " il honore le sens d'un traité = il endémontre la vérité " ^bâlakam n$anayate "il fait se lever le garçon"séisyani upanaijate " il donne l'initiation à l'élève " ^nayate 'rthândhîrah " le sage fait des choses un objet de connaissance " ^karma-Jcarân upanayate "il prend des travailleurs à gages " hnadrâh hâraonvinayante "les M° paient la taxe" Bsatam vinayate " i l consacrecent (pièces à telles œuvres) ".

37. w 4 ^ ^rartft ^ f ^ i n(Les désinences du moyen valent après la racine n%~ ) aussi

quand Fohjet-direct réside dans l'agent, mais ne fait pas partie ducorps (dudit agent; par l'effet d'une restriction à 72).

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_ Q LA GBAMMAIBE DS PÀNINI 49

krodham vinayate " il apaise sa eoîère ". Mais guroh kopamvinayati " il apaise la colère du maître ". Par suite d'un saut-de-grenouille, la règle ne vaut que là où ni- est précédé du préverbevi, énoncé sous 34.

38. firrçrïfenq^5 SOT: \\(Les désinences du moyen valent) après la racine Jcram-

" marcher " pour exprimer les sens de aaller sans obstacle baller avecardeur détendre, (les désinences de l'actif étant acquises par 78),

*mantre 'sya kratnate buddhih " sa pensée se meut à Taise dans lala Formule'1 ^yuddhâya kramaU bhatah " le soldat va au combatrésolument " cprâjne sâstrâni bramante " les traités prospèrentchez le sage".

39.(Les désinences du moyen valent après la racine Jcrarn- )

précédée des préverbes upa para (pour exprimer lesdits sens).mantre 'syopakramate buddhih etc., comme sous 38.

40. 3TC3T z&Fi \\(Les désinences du moyen valent après la racine Jcram- ) pré-

cédée du préverbe à pour exprimer le sens de se lever.âkramaie bhànuh "le soleil se lève". L'usage restreint l'applica-

tion du su. au lever des astres.

4L(Les désinences du moyen valent après la racine liram-) pré-

cédée du préverbe vi pour exprimer le sens de poser les pieds.susthu vikramate 'èvah "le cheval place convenablement ses

pattes ".

42. ÎTNI^Î sïraten^ il(Les désinences du moyen valent après la racine krani- ) pré-

cédée des préverbes pra upa quand ceux-ci ont le. même sens (l?unque l'autre, i.e. le sens d'une action incipiente).

prakramate — tipakrafnate bhoktuin " il commence à manger'*7

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50 LÀ GKAMMAIRE DS PÂNINI Ja g

43.

(Les désinences du moyen valent) concurremment (à celles de' l'actif, enseignées ici sans que l'occasion en ait été fournie par unerègle antérieure) (après la racine hram-) non précédée de préverbe,

hrmnaAejhràmaii " il marche" ; mais sainkrâmati.

(Les désinences du moyen valent) après la racine jnà- (" con-naître ") pour exprimer le sens de nier (; les désinences de l'actifétant acquises par 78),

éatam apajânïte " il nie (la dette de) cent (pièces) ".

45.

(Les désinences du moyen valent après la racine jnâ-) aussiquand elle est intransitive (, hors même du cas prévu sous 72 et 76).

sarpiso jànUe ii il engage un rite ayee de la graisseS) (Gén. àvaleur d'instrument). Cf. II. 3, 51.

46. HRf^ï*FFMtà îl(Les désinences du moyen valent après la racine jnâ-) précédée

des préverbes sam praii, excepté pour exprimer le sens de sesouvenir (avec regret).

hanyâm dâtuvi pratijânlte u il promet de donner sa fille ".Contre-ex. : mâtuh samjânâti " i l se rappelle sa mère ".

47. ^m%HHRï^R^ife?2q^^^5 ^ \\(Les désinences du moyen valent) après la racine vad~ (u dire ")

pour exprimer les sens de a(faire) briller bse concilier Connaîtredtravailler egtre en désaccord f(ohercher à) séduire (; les désinencesde l'actif étant acquises par 78).

&vadate cârvï lokâyate "le spécialiste expose brillamment, élucidele L° '' ^hâlakam upavadate "il se concilie le garçon" caya?n ekovadaîe " il est seul à s'y connaître" àgehevadate " i l travaille dansla maison" eJcsetre vivadante krsakâh 4i les cultivateurs sont endispute sur le champ " fparastrïm upavadate ° \\ séduit la femmed autrui .

Page 56: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 5j_

I. 3

48. osrTpn^ï çrçpntô' (Les désinences du moyen valent après la racine vad-) pour

exprimer le fait de prononcer ensemble des paroles articulées ( , àsavoir, humaines),

sainpravadante viprâh " les prêtres énoncent en choeur (lesformules) ".

49.(Les désinences du moyen valent après la racine vad-)

précédée du préverbe anu quand elle est intransitive (et qu'il s'agiède prononcer ensemble des paroles articulées).

anuvadate kathah kalâpasya " l'adepte des Katha imite la récita-tion de l'adepte des Kalâpa ".

50. fàWFTÏ fe^Iïï li(Les désinences du moyen valent après la racine vad-) con-

curremment (à celles de l'actif), (quand il s'agit de prononcer ensem-ble des paroles articulées et singulièrement) pour exprimer le sensde se contredire.

vipravadantejvipravadanti ganakâh " les astrologues se contre-disent".

si . $fcnsr: n(Les désinences du moyen valent) après la racine gf- " avaler "

précédée du préverbe ava ( ; les désinences de l'actif étant acquisespar 78).

avagirate mâmsam " il avale de la viande- ".

52. mt srfê^rtà il(Les désinences du moyen valent après la racine gf-) précédée

du préverbe sam pour exprimer le sens de promettre.éatani sanigirate " i l promet (de payer) cent (pièces) "„

53. ^mt ÏÏ^^Ï^ il

(Les désinences du moyen valent) après la racine car- " semouvoir M précédée du préverbe ud, quand elle est transitive.

ghanân uccaraie rajah " la poussière monte aux nuages *\

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52 LÀ GRAMMÀIBE DE PÂNINI J ( 3

54. ÇR^^nSrfïTcï. Il(Les désinences du moyen Talent après la racine car-) précédée

du préverbe sam et reliée à un nom au troisième cas ( = à un Instr.).

rathena samearaie vidyâdharah " le Vidyâdhara circule au moyend'un char ".

55.

(Les désinences du moyen valent) après la racine dà-" donner M aussi (quand elle est précédée du préverbe sam et reliéeà un nom ..au troisième cas), RI ledit (nom) a la valeur du quatrièmecas ( = d u Dat.).

dâsyâ mâlàwi samprayaccliate kâmuTiali " rarnonreux donne uneguirlande à la servante " — dâsyai (Dat,) m° dadâti. yam- substitutde da- VII. 3, 78.

(Les désinences du moyen valent) après la racine14 tenir n précédée du préverbe upa, pour exprimer le sens de s'ap-proprier ( ; les désinences de l'actif étant acquises par 78),

kanyàm upayacchate " il prend pour femme (cette) jeune fille *\D'après certains " s'approprier " est limité à l'emploi à* iL épouser M.

57. ^ T ^ f ^ î ï ÇR: H(Les désinences du moyen valent) après (le radical pourvu de

Faffixe dêsidératif) " san " ( I I I . 1, 7 des racines) jTid- u connaître u

dru- " en tendre" smr- "se souvenir " drs- u voir? ' (5 ces désinen-ces étant déjà partiellement acquises par 44-46 et par 29 et vt.afférent, compte tenu de 62).

dharmain jijnâsate "i l veut connaître la Loi *\

58.

(Les désinences du moyen, contrairement- à 57) ne valent pasaprès (le radical pourvu de l'affixe dêsidératif " san " de la racine)jnâ- précédée du préverbe ami.

putram anujijnâsaii " il s'enquiert sur son fils ".

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y g LA GBÀMMÀIBE DE PÂNINX 53

59, ST^fï^ï mi \\(Les désinences du 'moyen, contrairement à 57? ne valent pas

après le radical pourvu de Faffixe a san") de la racine iru- précédéedes préverbes prati à.

pratisusrûsati " il veut promettre ".

60. \ %

(Les désinences du moyen valent) après (une forme verbalepourvue d3un affixe à exposant s I I I . 43 113) de la racine éad-i{ tomber f\

iïyate{YÏL. 3, 78) " i l tombe ".

61. fk^^^#M ||(Les désinences du moyen valent, par restriction à 12J après

(une forme verbale pourvue d'un affixe à exposent s) ou encored'un affixe du luh " ( = aoriste I I I . 2, 110) et du " Un " (III. 3, 159optatif-précatif) de la racine mr~ u mourir n (mrn).

Présent tnriyate, aor. amrtat préc. mrsî&ta.

62. ^SRÇR: II(Les désinences du moyen valent) après (une forme verbale

pourvue de Paffixe désidératif) ^ scm " ( I I I . ïy 7) dans les mêmesconditions (qu'après la forme verbale correspondante,) antérieure(à F affixation de " san " ; sous réserve des exceptions 57-59),

On forme âsisisate Ci il vent s'asseoir'1 à la voix moyenne, comme,1e simple àsie "il s'assied "; pipaksatijpipait s aie u il veut cuire"comme pacatijpacatt (7*2),

63. 3?I«r^q5Rf ts^SPïtTTÇT H(Les désinences du moyen valent) après la racine h;- u faire "

employée comme auxiliaire, dans les mêmes conditions (qu'après laforme verbale simple correspondante, laquelle devant kr- se présenteselon I I I . 1, 35 sq. avec) l'affixe dm (= au parfait périphrastique«(; ceci, hors même du cas prévu sous 72).

On forme ihâni cakre (parfait périphr.) en portant la rac. 1er- à îavoix moyenne, comme on a la forme simple lhate " il se meut".Contrairement à III. 1. 40 l'énoncé kr- ici n'inclut pas bliù- et as-.

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54 LA GKAMMAIRE DE PÂN1NI Je 3

64. sjhi*qï 2^q^qm5 H(Les désinences du moyen valent) après la racine yuj-

" joindre" précédée des préverbespra upa, excepté pour désignerdes récipients sacrificiels (et hors même du cas prévu sous 72).

prayunkte " il emploie " (en général). Contre-ex. : yajnapâtrâniprayunakti u il se sert de vases sacrificiels ".

Vt. : après yuj- précédée de tout préverbe commençant on termi-nant par une voyelle: udyunkte niyunkte. C'est ce qu'impliquentles énoncés pra et npa du su.

es.(Les désinences du moyen valent) après la racine Icsnu-

" aiguiser " précédée du préverbe sam.sainksnute sastram " il aiguise son arme ".

66. ^ S ^ s R ||

(Les désinences du moyen valent) après la racine bhuj-" jouir de", excepté pour exprimer le sens de protéger.

bhunkte " il mange ' \ Contre-ex. bhunakti râjâ prilimm u le roiprotège la terre". L'énoncé '* excepté. . . " implique que la règle vautseulement pour bhuj- 7e cl. et qu'elle vaut aussi quand le verbesignifie " éprouver ".

(Les désinences du moyen valent) après (une forme verbalemunie de l'affixe) "ni" ( = causatif L 4, 52 etc.), si ce qui étaitl'objet-direct dans la forme non encore munie de " n i " est devenul'agent dans la forme munie de " ni " ; (ceci, hors même du casprévu sous 72 et) excepté si le sens est se souvenir.

Dans la phrase karenur ârohayate nisâdinam " l'éléphant se laissemonter par le cavalier ", ârohayate est au moyen parce que l'agentkarenuh était l'objet-direct dans la phrase ''simple 5> correspondanteârohati karenum nisâdl "le cavalier monte l'éléphant s\ -Contre-ex.au sens de i( se souvenir " : smarayaty enam vanagulmah svayameva " le fourré est un objet de souvenir pour lui ", en partant de laphrase " s imple " smarati vanaguîmani kokilah "le coucou se

souvient du fourré du bois ".

Page 60: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

Q . LA GRÀMMAIEE DE PÂNINI 5g

(Les désinences du moyen valent) après (une forme verbalemunie de Taffise "ni") des racines bhï- " craindre ?? smi-u s'étonner ",pour exprimer que la crainte (et rétonnement viennent de) l'agent-causal (de ladite forme munie de "ni"; ceci, hors même du casprévu sous 72).

mundo bhïsayate il le chauve inspire la peur" . Contre-ex. :JcâsthiJcayâ hhâyayati 6l il fait peur avec un bâton s'5 où la peur estcausée par un instrument.

69. ^ i f w ^ t : SR5WÈ H(Les désinences du moyen valent) après (une forme verbale

munie de l'affixe u ni>?) des racines grdh- " convoiter " vanc- a semouvoir î? pour exprimer le sens de tromper (; hors même du casprévu sous 72)*

sisuni gardhayate u il trompe l'enfant ",

70. feq: HÏÏH^^Tï^^^^^t^ H(Les désinences du moyen valent) après (une forme verbale

munie de Paffixe " ni ÎJ) de la racine II- (4e et 9e cl.) pour exprimerles sens de respecter, soumettre ainsi que (tromper) (; hors même ducas prévu sous 72).

jaiâbhir âlâpayate Ci il se fait respecter grâce à son chignon ?J ;syeno vartikctm uUâpayate (i le faucon soumet la caille ".

71. fir^qq^Rf^s^ïè il(Les désinences du moyen valent) après ^une forme verbale

munie de Taffixe uni") de la racine ÀT-" faire " ayant pour motcomplémentaire mithyà " faussement ", pour exprimer le sens derépéter (, ceci hors même du cas prévu sous 72).

padam mithyâ Jcârayate (i il répète le mot incorrectement ".

72. ^rftcïfsT^ ^Wte ï^ ^RTTîè il(Les désinences du moyen valent) après (une racine munie

dans le Dhâtupâtha d'un exposant consistant en un ton) modulé(T. 2, 31) ou un w, quand le fruit de Faction se dirige vers l'agent(3 l'actif étant acquis par 78).

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56 LA GBiMMiIRE DE PÂNINI J 3

pacate\(Y&,c, dupacàs du Dhâtup.) " i l cuit pour soi-même " ;dtikrfi ( = kr- " faire") donne faurute " il fait dans son intérêt " .

73.

(Les désinences du moyen valent) après la racine vad- u dire'*précédée du préverbe apa (quand le fruit de Faction se dirige versl'agent).

dhanârthï nyâyam apavadate " celui qui est avide d'argent reniela loi ".

74. fq^S[ H(Les désinences du moyen valent) aussi (après une forme

verbale munie de Paffixe " ni " (= causatif I. 4, 52 etc.) (quand lefruit de Faction se dirige vers l'agent).

kârayate " il fait faire pour soi-même ".

75. ag^ïfwft «wtsîF% 11(Les désinences du moyen valent) après la racine yam-

" tenir " précédée des préverbes sam ud à (quand le fruit de l'actionse dirige vers l'agent, et) excepté pour désigner un texte.

indriyâni saniyaechate " il retient ses sens". Contre-ex. :udyacchati vaidyah li le médecin étudie la thérapeutique".

76. ^qçTTT^F u(Les désinences du moyen valent) après la racine jïïà-

a connaître " non précédée d'un préverbe (quand le fruit de l'actionse dirige vers l'agent).

gâm jânïtc " il reconnaît sa vache ". Il s'agit de jfiâ- transitif, îecas àejnâ- intransitif étant pourvu par 45.

u(Les désinences du moyen valent) à titre optionnel quand (le

fruit de Faction, se dirigeant vers l'agent,) se laisse reconnaîtrecomme tel par un mot complémentaire (,ceci formant une limita-tion aux emplois 72-76).

tvam Jcatam hurutejharoti li il fait sa propre natte", svam étantle mot complémentaire.

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LA GKRAMMAIBE DE PÂNINÏ 57

78, à^RSpéft q^itqïf^ ||(Les désinences de) l'actif valent quand il s'agit de l'agent

(ss hors de l'emploi passif 13) après le reste ( — les racines et formesverbales autres que celles citées de 12 à 77, et en particulier hors lecas prévu sous 72).

yâti (racine sans exposant) " il va" praviêati (rac. à exposant d)" il entre ". L'énoncé Jeartari s'entend de " l'agent" pur, non del'agent-objet (= réfléchi).

(Les désinences de l'actif valent) après la racine Jcr- u faire "précédée des préverbes anu para (par exception à 32 ; et mêmequand, contrairement à 725 le fruit de. Faction se dirige vers l'agent).

Il s'agit d'une racine dîikrn, donc à exposant n (72). anukaroti"il imite".

80,

(Les désinences de Tactil valent) après la racine ksip- èi lancer "précédée des préverbes abhi prati ati (même quand le fruit del'action se dirige vers l'agent).

abhiJcsipati 4i il jette sur '\

81,(Les désinences de l'actif valent) après la racine vah- ' 'tirer n

précédée dn préverbe pra (même quand le fruit de l'action sedirige vers l'agent).

pravahati " il s'écoule 5\

82.

(Les désinences de l'actif valent) après la racine mrs- "porter" précédée du préverbe pari (même quand le fruit de l'actionsa dirige vers l'agent).

parimrsyati " il endure '\ Selon certains il y a récurrence devah-1 parivahati.

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gg LÀ GBÂMMÀIBE DE PÀNIOT Ja g

83, s^

(Les désinences de Tactil valent) après la racine ram-H s'amuser " (contrairement à 12, Bhàtup. rama) précédée despréverbes vi à pari-

viramati " il se repose f\

84. ^qm \\(Les désinences de l'actif valent après îa racine ram-) aussi

précédée du préverbe upa (et employée transitivement ou causa-ti veinent).

devadattam uparamati " il fait s'arrêter Deyadatta ". Cf. îe s o

85,

(Les désinences de l'actif valent) à titre optionnel (par limita-tion de 843 après la racine ram- précédée du préverbe upa et)intransitive.

bhojanâd uparamatifuparamate **iï cesse de manger "

86. gWïsW^^ïÇ^t ^ : U(Les désinences de Y actif valent, contrairement à 74,) après

(une forme verbale munie de Taffixe) a ni "' (= causatif L 4? 52etc.) des racines budh- u connaître" yudh- " combattre " nas~"détruire" jan- " naître " t - " apprendre " (II. 373 prév. adhi)prit- " sauter " dru- " courir " sru " couler " (même quand le fruit deFaction se dirige vers ragent ; et, pour certaines de ces racines, parexception à 87 et 88).

bodhayati padmam is> il éveille le lotus" adhyâpayati êisyam " ilfait étudier le disciple ".

87. f^m^^ï^sr u(Les désinences de l'actif valent, contrairement à 745) après

(une forme verbale munie de l'affixe " JI% '') aussi des racines ayantle sens d'avaler et de se mouvoir (même quand le fruit de l'actionse dirige vers l'agent).

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j g LA GRAMMAIRE DE PÂNINî g g

âsayati " i l fait m a n g e r " hampayati êâîchàm vcitah " l e ven t

secoue la branche ". Pour les racines " se mouvoir " pru- dru- sru-de 86, la règle vaut même quand elles sont employées avec un autresens : drâvayati if il fait fondre ".

Vt. : la règle ne s'applique pas à ad- " manger " : âdayate 'nnamputrena pitâ " le père fait manger la nourriture à son fils ".

88. ^qï^^ï î%^^^^I^ II(Les désinences de l'actif valent) après (une forme verbale

munie de l'affixe " ni " d'une racine qui? dans la forme corres-pondante) non munie de "ni", était intransitive et avait pouragent un être doué de raison (; cela, contrairement à 74, mêmequand le fruit de l'action se dirige vers l'agent).

âsayati vipram " il fait asseoir le prêtre", en partant de âste(intrans.) viprah (agent raisonnable): "le prêtre s'assied".Contre-ex. : sosayate vrïhln âtapah (i la chaleur dessèche les ri£ ".Mais même, en raison de 86? bodhayati padmam.

89. > qRWTi^^i^^qR5fçf^5%8i^^ H(Les désinences de l'actif, contrairement à 87-88 et confor-

ment à 74) ne valent pas après (une forme verbale munie deFaffixe " ni " des racines) pà- " boire " dam- " dompter " yam-<f tenir " précédée du préverbe à yas- " s'exercerJl précédée dupréverbe à muh- "être égaré" précédée1 du préverbe pari rue-"briller" nrt- "danser" vad- "d i re" vas- " habiter " (quand lefruit de l'action se dirige vers l'agent).

pâyayate ghrtam " il fait boire le ghï " (rac. tombant sous 87)datnayate " il dompte (l'ennemi) " (rac. tombant sous 88), Mais? si lefruit de l'action ne se dirige pas vers l'agent : damayati gajam {i ildompte l'éléphant (pour autrui)".

Vt. : ajouter la rac. dhe- (dhâ- ) " téter " (tombant sous 87) :dhâpayate sisum i( elle fait téter le nourrisson".

9 0 . SfT f : II(Les désinences de Tactil valent) concurremment (à celles du

moyen) après (une forme verbale munie de l'affixe) " kyas " (= dé-nominatif I I I . 1, 13).

lohitâyati/lohitâyate " il devient rouge".

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QO Lk GBÀMMAIBE DE PANÏNI Ja g

91. ÇJÏFÏt § f e ||(Les désinences de l'actif valent concurremment à celles du

moyen attendu selon 12) après les racines (à exposant non-aigu)dyut- (i briller n et les (21) racines qui suivent (dans le Dhâtup.)devant l'affixe du " lun }? ( ^ aoriste I I I , 1, 43 etc.).

vyadyv.iatlvijadyotista " il a brillé '\

92,(Les désinences de l'actif valent concurremment à celles du

moyen attendu selon 12) après les racines (du groupe dyuiâdi) vrt-" tourner " et les (4) racines qui suivent (dans le Dhâtup.) devantles affixes sya (= futur-conditionnel) et u san" (== désidératifIII , 1, 5),

fut. vartsyaMlvariisyate ; dés, vivartsaîilvivartisate*

93. ^fe x(Les désinences de Tactil valent concurremment à .celles du

moyen) après la racine (du groupe vrtâdi) klp- (i former " devantPaffîxe du " lut " (= futur périphrastique I I I . 1? 33) ainsi que(devant les affixes " sya et " san ?>).

ô " il formera ", ete,

L 4, L m r a ^ ï m\ w(Depuis le présent sùtra) jusqu'au su, II, 25 38 un seul nom

technique (demeure valable, de deux ou plus de deux noms possi-bles, pour chaque notion décrite),

C'est-à-dire là où deux noms sont valables en vertu de deux règleségalement applicables à une seule et même notion. Tantôt un nomqui n'aurait pas d'autre occasion d'être appliqué (si on lui déniait ledroit à 1*existence) entrave un autue nom qui, lui, aurait une telleoccasion: le nom de " bha" L 4, 18 entrave le nom de pacla I, 4,17 VIII. 1, 16 (d'où résulte ràjabhyâm VIII, 2? 7), en sorte qu'on

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I , 4 LA GRAMMAIRE DE PÂNÎNI gj

formera râjnâ ou rctjne VI. "4, 134 VIII. 4, 40.—Tantôt c'est unnom posé selon 2 en vertu d'une règle ultérieure qui entrave lenom posé en vertu d'une règle antérieure : ainsi le nom debahuvrîhi II. 2, 23 entrave celui de tatpurusa II . 1, 22, en sortequ'on appliquera le saroàsânta li hap " V. 4, 151 etc. dans vira-purusako grâmah " u n village où les hommes sont des héros".Une voyelle brève porte le nom de légère 10 et aussi celui delourde 11 : dans la rac. talcs "façonner", l'a porte le nom de"lourd", non de "léger", en sorte qu'on- forme l'aoristeatataksat sans appliquer VII. 4, 93.

Lorsqu'il y a prohibition mutuelle (entre deux règles d'égaleforce, c'est la règle) ultérieure qui doit prendre effet.

Su. axiomatique. VII. 3. 102 enseigne la substitution de la voyellelongue, en sorte qu'on forme vrksâbhyâm : 103 enseigne la substitu-tion de e, en sorte qu'on forme vrJcsesu ; 103 remporte sur 102?

étant ultérieur à lui, devant la désinence- bhyas, en sorte qu'onforme vrlïsebhyah, non *vrksâbhyaht

3. ^

(Les mots terminés par les phonèmes) i û, désignant ès-qualitédes féminins (portent le nom de) naàl (u rivière", ex. de la forma-tion) ( ; en sorte qu'ils se fléchissent selon VII. 3, 112).

kumârï u la jeune fille" (Loc. sg. humâryâm etc.) yavâgû C( brouetde riz". Si le féminin est désigné par un mot apposé, la présenterègle ne s'applique pas, ainsi senânye striyai " à une femme chefd'armée" (Dat. e contrairement à VII. 3, 112), Inversement, iarègle s'applique dans atiiaksmyai viprâya " à un prêtre trèsfortuné", la forme (ati) lak.pnï, prise en elle-même, étant féminine,

4. ^sr^ïTrasft u(Les mots terminés par les phonèmes ï û, désignant des

féminins,) qui substituent iy uv (à l û au cours de la flexionVI. 43 77)/ne portent pas (le nom de ?iadi, contrairement à 3),excepté le mot strï " femme ".

érlh " gloire " n*est pas nadï, ex, Voc. sg. érih ; mais strl est nadlex, Voc, sg, stri.

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hk GBAMMAIRE DE PÂNINI I. 4

H(Les mots, terminés par les phonèmes % û, désignant des

féminins, qui substituent iy uvy portent) optionnellement (le nomde nadï, par limitation de 4) devant la désinence àm (Gén. pi. ;excepté le mot strl qui est nécessairement nadï).

srïnâni (selon VII. 1, 54, comme nad/i)j sriyàm (IV. 1, 2). Maispour strl : strïiiâm seul.

(Les mots terminés par les phonèmes ï «•, désignant desféminins, qui substituent^/ uv, portent optionnellement le nom denadï, par limitation de 3 et 4) devant une désinence à exposant h(= Dat, Ab. Gén. Loc. sing. IV. 1, 2); et de même (par extensionde 3, les mots féminins terminés par les phonèmes i u) brefs (dansles mêmes conditions) ; (excepté le mot strï, qui est nécessairementnadï).

Dat. sg0 iriyai (comme nadï, seion VIL 3, 112)/s?%«. De mêmepour un mot tel que maiilp iC pensée ", féminin en i : Dat, sgo

matyai (comme nadï)!?nataye. La règle ne s'applique qu'à des nomsqui ont effectivement valeur de féminins, elle ne s'applique donc pasà smnataye viprâya 4$ au prêtre bien disposé s\—Pour strï : Dat, sg.striyai (seul)»

Le reste (des mots terminés par les phonèmes i u, c'est-à-direîes non-féminins, porte le nom de) " ghi " (mot fictif) (autrementdit, suivent la flexion VII. 3, 111 etc.), excepté le mot salchâ " ami "(thème

Dat. sg. agnaye de agnih " feu Sî vâyave de vâyuh u vent y\ Sub-sidiair.ement il s'agit aussi des féminins en i u9 pour autant qu'ils nefléchissent pas selon les nadl> ex. Dat. sg. mataye (6).—La règle nes'applique pas à sakhi-, Dat, sg, sakhye, Àb. Gén« sakhytih VI. 1, 112VIL 1, 92 sq. En membre ultérieur de bahuvrïhi, on forme suivantles auteurs susakheh (comme {< ghi ") ou hahusakhyuk (comme gakhi-*à l'état " simple ").

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LA GBAMMAIBB DS PÂNINI gg

a qfcr:Le mot patih u maître, époux " (porte le nom de " ghi s>)s mais

(par limitation de 7) seulement (comme membre ultérieur de)composé.

Dat« sg. srlpataye " à l'époux de Sri f\ Hors de cette situation^Dat. patye, Ab, Gén. patyuh (VI. 1, 11.2), etc.

9.

Pans le Veda (le mot patih) associé à un mot mis au sixièmecas (= au Gén.) porte optionnellement (le nom de " ghi", parexception à 8).

kuluncânâni pataye (comme " ghi ")/patye namah " hommage aumaître des K° ".

Une voyelle brève (I. 25 27) (porte le nom de) " légère ?î.

C'est parce que Vi bref de bhid " briser J> est léger qu'on peutformer selon VII. 3, 86 le dérivé bhedanam ûi brisement ".

il. wm U^ II(Une voyelle brève, contrairement à 108 porte le nom de)

" lourdefl quand elle est devant des consonnes en conjonction(I. 1, 7).

Ainsi Ti bref du mot siksâ " enseignement " est lourd, d'oùl'application de III, 3, 103.

12.

Une voyelle longue porte aussi (le nom de " lourde 5?)°Ainsi Vl de ïhâm cakre " il a mû " d'où l'application de III. 1? 36.

13. W R ^ Ï Ï Î M W ^ sr t%f n(La portion d'un mot) commençant par r(élément) après lequel

est enjoint un affixe, (sous la forme où apparaît ladite portionquand l'affixe y est attaché, porte le nom d') anga ( u base " deflexion), en présence (dudit) affixe.

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LA G R À M M Â I B S DE PÂNINI Ja 4

L'élément Ar-, sous la forme har, est anga en présence du suff. trt

en sorte qu'on forme kartâ " qui fait" selon VII. 3, 84. Danspacâmah " nous cuisons ", non seulement l'élément radical pac-,mais la portion paca- est anga par rapport à la désinence, en sortequ'on a rallongement de a prédésinentiel selon "VII. 3, 101 ; ouencore c'est parce que l'élément kundan- (=£"num ") est anga qu'on peut former le Nom.Àcc. nt. pi.allongement de a VIL 1, 72 VI. 4, 8. Le terme d'anga embrasse doncles affixes intermédiaires par rapport à un aifixe final en vue duquell'enseignement est donné,—La répétition du mot pratyaya dansrenoncé révèle que, lorsqu'un affixe est arnui, le nom d'anga nes'applique pas à ce qui le précédait: dans sryartham "pour lagloire ", l'amuissement de la désin. terminant le thème êrl n'a paspour effet de faire de l'élément êry un anga, sinon cela entraîneraitla substitution de iy à y selon VI. 4, 77»

14.

Une forme terminée par (une désinence comprise dans renoncécondensé) " su . . . p " (IV, 1, 2) ou " M... h 3? ( I I I . 4, 78) (portele nom de) pada ( " mot (fléchi) " ).

Autrement dit: une désinence casuelle ou personnelle: ex^châttrâh pathanti me " mes élèves récitent J\

15. m 5$ IÎ

(Une forme terminée par le phonème) n (porte le nom de pada)devant un (affixe générique en) " hya " (III. 1, 8 ; 11 ; 13) (, ensorte que ledit n s'amuit selon VIII, 2, 7).

râjan- " r o i " est pada pour former râjîyati " se comportercomme un roi*' III. 1, 8 VII. 4, 33, aff. " kyac 3\ avec amuissementde n, Contre-ex. vâcyati, dénomin. de t^âc- " parole", pour lequelVIII. 2, 30 ne s'applique p^s, le mot n'étant pas considéré commepada.

(Qne forme située) devant un suffixe à exposant 5 porte aussi(le nom de pada, par exception anticipée à 3 8).

On forme sur bhavant- " votre " le dérivé bhavadïyam " qui estTÔtre " IV. 25 115 VIL 1, 2, aTec suffixe "chas'^ïya: en sorte

Page 70: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

„ A ^ LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

que d est le substitut de t final selon la règle applicable au padaVIL 2, 39.

17.

(Une forme située) devant la désinence su (= Nom, sg. s IV.1 2) et les suivantes (jusqu'au suffixe " Jcap " = Jca V. 45 151)(autrement dit, devant l'ensemble des désinences casuelles, suffixesdu féminin et taddhita) (porte le nom de pada), excepté s'il s'agitd'une désinence de cas forts (I. 1, 42).

Ainsi ràjan- " roi " donne l'Instr. Dat. Àb. duel ràjabhyâm, letaddhita râjatvam avec amuissement de n VIII. 2, 7. Mais, devantune désin. de cas fort : Nom. Âcc. due râjânau, avec -n non amui.

18. qfëf ^ ||(Une forme située) devant (l'une des désinences ou l'un des

suffixes susdits, excepté une désinence de cas forts, pourvu qu'elleou il commence par un) y ou une voyelle, (porte le nom, non depada, selon 17, mais de) " bha " (mot fictif).

On forme gârgyah " petit-fils de G-arga " selon IV. 1, 105, avecamuis3ement de Va final de Garga selon VI. 4, 148, règle valablepour un " bha ".

Vt. : les mots nabhah " nuée " angirah iC A° î? manuh ** homme *'sont i6 hha" devant le suffixe vat: nabkasvat " comme la nuée : sfinal n'a pas r pour substitut (comme il est attendu VIII. 2, 66)e

Vt. : vrsan- '"'taureau5' est "bha" devant les mots vasuh etasvah: vrsanvasuh 4C aux richesses puissantes", sans l'amuissementde n final attendu par VIII, 2, 70 Eègle valable dans le Veda.

19. ^é mm w(Une forme terminée par les phonèmes) ion s (porte le nom de

" bha ") devant un suffixe ayant le sens de " main " ( = mat Y. 2,94, i.e. le sens d'appartenance).

vidyutvân " chargé d'éclairs " : d n'est pas substitué à t finalcomme on l'attend par VIII. 2, 39,

20. a r e ^ n ^ f r ^?(çr nDans le Veda les mots du groupe ayasmayah " fait de métal n

(portent les noms de pada ou de " bha ?î à l'inverse de ce qui estattendu).

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI J t 4

Dans ayasrnayah on attend ayomayah par substitution de " r w "à s VIII. 2, 66. Dans rkvân " pourvu de strophes ", la forme rk estd'abord pada (en partant de rc), ensuite " hha " (par non-substitutionde $ à &).

21. «*§§ ^ i ^ r ^ liLe nombre pluriel vaut pour désigner plusieurs (objets).

hhiksavafo saddharmân pathanti i£ les moines récitent des pas-sages de la Vraie Loi" . Cette règle est nécessaire, parce que lesdésinences sont enseignées sans discrimination et que l'usage attestedes phrases comme akslni îe raktàni (plur. au lieu de du») " tesyeux sont rouges ".

22.

Le nombre duel et îe nombre singulier (valent respectivement)pour désigner deux et un (objets).

màtàpitarau janayatah " l e père et 3 a mère engendrent " dharmoraksaii raksitah " la Loi garde quand elle est elle-même gardée".

23.

(Les règles qui suivent jusqu'à 55 ont pour gouvernementrenoncé) : quand il s'agit d'une reotion verbale efficiente.

kâraka, proprement " qui fait faire (le procès verbal), effi-cient", est un synonyme de " cause (de l'action) ". Dans wânaua-kasya pitarain panthânam prcchati " il demande son chemin anpère de l'élève", le Gén* mânavakasya n'est pas un kâraka, vu •qu'il est en rapport avec le nom pitaram^ non ayec le procès notépar le verbe prcchati.

24. w w q i % w ^ t!(La rection verbale consistant en un point) fixe? quand il y a

écart (à partir de ce point) (porte le nom d?) apâdâna (u ablation ")(et s'exprime en principe par FAb. II . 35 28).

Dans jalâd utthitah " sorti de l'eau " l'ablation est directementénoncée ; dans valâhakâd vidy@tate vidyut fi l'éclair brille du nuage",elle est subsumée; dans màthurâh sraughnebhya âdhyatarâh "le)gens de M° sont plus riches que ceux de S0 ", elle est envisagéeDans adharmâd viramati u il s'abstient de l'injuste ", le sens propr.est u &'abstenant? ayant dégoût3 il s'écarte de l'injuste".

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L A GRAMMAIRE DE FiNINI

. tffarafaï «rafèg: ||25(En relation avec les racines) au sens de bhl- "craindre " ira-

" protéger ", la cause de la crainte (ou ce de quoi on veut êtreprotégé) (porte le nom d'ablation).

caurâd bhliah " qui a peur du voleur" dasyubhyo raksitah" protégé des brigands ".

26. TO*taïte: HEn relation avec) la racine ji- précédée du préverbe para

("être las de "), la chose qu'on ne peut supporter (parce qu'on enest las) (porte le nom d'ablation).

adhyayanât parâjayate mandabuddhih " l'être à l'esprit lent s©lasse de l'étude ".

27. ^ï^mfeïïftî^^î H(En relation avec les racines) au sens d'empêcher, la chose

(que l'agent) cherche à atteindre (et qu'on l'empêche d'atteindre)(porte le nom d'ablation).

yavebhyo gâm vârayati " il écarte îa vache de l'orge ".

28.

Quand (est signifié) le fait de se cacher, (la personne) donton désire n'être pas vu (porte le nom d'ablation).

upâdhyâyâd antardhatte châiirah " l'élève se cache du maître ".

29.

x L'instructeur (porte le nom d'ablation) pour exprimer uneconnaissance (qu'il impartit à des élèves),

upâdhyâyât purânam érnoii hi il entend le Pnrâna (de la boucht)du maître".

30. ^ feç f j 5T fÇï: HLa base*première de l'agent de la racine jan- " naître n (porte

le nom d'ablation).sâmagrltah phalavi jâyate u le fruit naît de la totalité 3\

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8g LA GKAMMAIRE DE PÂNINI \m 4

31. 33: mm HLe lieu d'origine de (l'agent de la racine) bhù- u devenir? î

(porte le nom d'ablation).himavato gangâ prahhavaii " le Gange émane du Himalaya ".

(La rection verbale consistant en la notion) qu'on entend(relier) avec l'objet-direct (de la racine dd- a donner ") (porte lenom de) sampradâna ("dat ion") (et s'exprime en principe par leDat, I L 3, 13).

brâhmanâya gâm dadâti dhârmikah " le juste donne une vache aubrahmane". Quand on ne veut pas exprimer ledit lien, on emploiele Grén., ainsi rajakasya vastrawi dadâti " il donne un vêtement auteinturier "•—II est impliqué par le su. que la notion qu'on entendrelier directement avec le procès verbal est aussi un sampradâna,ainsi yuddhâya samnahyate " il s'équipe pour la bataille".—Au lieude pasutn rudràya dadâti " il offre une victime à E° ", on peut avoir

pàéunâ rudram yajate, équivalent à " il satisfait R° au moyen d'unevictime1'.

.33.

(En relation avec les racines) au sens de rue- çi plaire ", (lapersonne) satisfaite (porte le noni de dation).

nâradâya rocatê Jcalahah " la querelle plaît à Nârada '\

34. ^ î ^^ ï ^NÎ #^TfTH: !!(En relation avec les racines) slâgh- " louer?î linu- " se

cacher" sthâ- "s 'offrir" êap- u maudire n , (la personne) à qui Tonveut faire connaître (ces sentiments porte le nom de dation).

nrpâya êlâghate bandl " le barde loue le roiSî châttrâya tisthatekanyâ " la jeune fille s'offre à recoller".

35. «rïWTTO HE n relation avec la racine) dhr- u porter " au causatif

(|C devoir "),. (la personne qui5 par rapport à la chose d.ue, est) lecréancier (porte le nom de dation).

viprâya satani dhârayati " il doit cent (pièces) au prêtre ".

Page 74: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

r 4 ^ L A G B A M M Â I B E DE PÂNÏNI gg

36. *g|ftfaRT: H(En relation avec la racine) sprh- "désirer", la chose qu'on

souhaite atteindre (porte le nom de dation).dhanàija sprhayati " il désire de l'argent f\

(En relation ayec les racines) au sens de Jcrudh- " être irrité "druh- " faire violence ?î ïrsy- " envier " asùy- u détracter ", (la per-sonne) contre laquelle la colère (et autres sentiments sont dirigés)(porte le nom de dation).

putrâya krudhyati " il est irrité contre son fils " iatravedruhyati " il fait violence à l'ennemi ".

38.

(En relation avec les racines) krudh- druh- quand elles sontprécédées d'un préverbe, (la personne contre laquelle la colère,la violence» sont dirigées, porte le nom, non de dation comme il estdit sous 37, mais) d'objet-direct (49).

Autrement dit, se met à l'Ac. : putram abhikrudhyati, satrunianudruhyati.

39. ^ Ï W I W ^ T fsrsra: il(En relation avec les racines) râdh- a satisfaire " iks- Ci regar-

der Sî, (la personne qui est prise en considération au sujet de)questions (qu'elle a posées sur la destinée de telle personne) (portele nom de dation).

devadattâya râdhyati "il scrute le destin de D° ïf —On expliqueaussi viprasna par: questions diverses: putrâya râdhyati i€ ildonne satisfaction à son fils (en répondant à ses questions)"strlbhya ihsate " il a égard aux femmes (qui l'interrogent) ".

(En relation avec la racine) éru- Ê* entendre?? précédée despréverbes prati à, (la personne qui était) l'agent du verbe pré-cédant (prati-éru- ou â-snt, autrement dit du verbe exprimant unedemande à laquelle succède une promesse) (porte le nom de dation).

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70 LÀ GRAMMAIRE DE PÂNINI le 4

tubhyani gâm pratisrnoti " il te promet une Tache?> : tuhhyamétait dans la phrase précédente ( " tu lui as demandé une vaehe ")l'agent.

41. sTïjsrfèpïw H(En relation avec la racine) gr- H chanter " précédée des pré-

verbes anu prati, (la personne qni) pareillement (était l'agent duverbe précédant anu-gf- ou prati- gr-f autrement dit du verbeexprimant une récitation à laquelle succède un répons) (porte lenom de dation).

hotre'nugrnâti " i l accompagne l'invocation du hotr " : hotreétait dans la phrase précédente (" le hotr récite l'invocation ")l'agent.

42, ffïSTspÇR q q ||(La reotion verbale consistant en la chose qui est) par excellence

Î8 moyen de réaliser (le procès porte le nom de) karana (" instru-ment") (et s'exprime en principe par l'Instr. I I . 3, 18).

pâraé'Miâ vrksam chinatti i( il coupe l ' a rb re avec la hache J?,

43. î^cïi ^ ^ ||

(La chose qui est par excellence le moyen de réaliser leprocès, en relation avec la racine) div- u jouer " (porte le nomd'instrument et) concurremment (, contrairement à 42), d'objet»direct (49).

duraksân dlvyatâ râjnâ/duraksair va 4C le roi jouant avec demauvais dés ".

44. q f ^ q H^î^^^cfT^TI^ II(La chose qui est par excellence le moyen de réaliser le-procès,

en relation avec le sens de) louer à gages (, porte le nomd'instrument et) concurremment (et contrairement à 42) dedation (32).

satâyajéatena parikrïtah " loué pour cent (pièces d'argent) ".

45. 3?Md5fe^^ II(La rection verbale consistant en) le siège (où l'action a

lieu, par le fait que l'agent ou l'objet-direct s'y trouvent) (porte le

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T £ LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 71

nom d') adhikarana (rc location ") (et s'exprime en principe par leLoc I I . 35 36).

grhe iisihati " iî se tient dans la maison ".

46.

(En relation avec les racines) èï- " être couché " sf^â- " setenir î? as- "être assis " précédées dn préverbe adhi, (le siège oùl'action a lieu5 contrairement à 45, porte le nom d') objet-direct (49).

sayyâm adhisete " il est couché sur le lit ".

47. afàÊrfsïOT ||(En relation avec la racine) vie- " entrer" précédée des

préverbes dbhi-ni, (le siège où Pactiçn a lieu porte) aussi (le nomd'objet-direct).

grâmam abhinivisaie " il rentre au village ". Selon certains ilfaut faire récarrer anyatarasyâm 44 et fonder une option condi-tionnée, d'où résulte qu'on peut avoir au Loc. kaïyâne 'bhiniveèah" rattachement au bien M.

48. ^ H(En relation avec la racine) vas- %i habiter?î précédée des

préverbes upa anu adhi à, (le siège où Faction a lieu porte aussi lenom d?objet-direct).

grà/mam upavasati senâ " l'armée habite le village". Le Loogrâma upavasati iC il jeûne dans le village", s'explique par " habitantdans le village, il jeûne " ou par l'option conditionnée définie sous47, laquelle exclut l'Ace, quand vas» a le sens de "manger ".

49. 3»jfûfàRrerô ^ n(La rection verbale consistant en la chose que) l'agent

souhaite atteindre par dessus toute autre (porte le nom de) karman(" objet-direct ") (et s'exprime en principe par l'Àcc. I I . 3, 2).

samyogam janayati " il produit un contact " vedam adhUe if ilapprend le Veda '\

La chose reliée dans ces conditions (Le. comme si Fagenfcsouhaitait l'atteindre) (à une action^ bien qu'en fait l'agent) nesouhaite pas l'atteindre, porte aussi (le nom d'objet-direct).

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72 LA GRAMMAIRE DE PÂNINÎ j s ^

odanam bubhuksur visani bhaksayatî u voulant goûter du brouet?

il mange (ce qu'il ne souhaitait pas manger, à savoir) du poison ".•

6i. wvVm ^ HLa chose dont il n'a pas été traité (dans les rections ver-

bales décrites depuis 24 porte) aussi (le nom d'objet-direct).

Dans gâm dogdhi payah " il trait le lait (de) la vache ", TÀcc.gâni est un objet-direct'dont il n'a pas été traité jusqu'à présent, etqui s'ajoute à l'objet-direct payah formé selon 49 : c'est l'akathitavisé par le présent su. Si Ton ne veut pas exprimer la notion dego- sous forme de rection verbale efficiente (kâraka), on dira avec leG-en. gavàm dogdhi payah*— On a ainsi des verbes à double objet»direct, l'objet principal (nécessairement Âcc.) et l'objet secondaire(akathita). Dans les rac. duh- et analogues, l'objet secondairedevient agent si le verbe est au passif, duhyate gauh payah; dansni" " conduire" et analogues, c'est l'objet principal qui devient agent,nlyaie 'jà grâmam " la chèvre est menée au village". Au causatifpassif l'agent du verbe simple (qui était devenu objet-direct ancausatif actif) redevient agent, pâthyate putrah sûtram " il faitréciter le sûtra à son fils ".

52.

(En relation avec les racines) au sens de ase mouvoirConnaître ©absorber %

dcelles ayant pour objet-direct un nomdésignant un son distinct ©ou n'ayant pas d'objet-direct, (la per-sonne qui était) l'agent de (la forme verbale) démunie de l'affixe" n i " ( = d e la forme non causative) (porte le nom d'objet-direct(de la forme verbale) en présence de " ni>? ( = au causatif)»

a) en partant de yâti vipro grâmam '* le prêtre va au village " onforme le causatif yâpayati vipram grâmam (i il fait aller le prêtre auvillage ". Mais les rac. ni- il conduire " vah-'" traîner" ne tombentpas sous le coup de la règle, vu que dans ces verbes le sens de semouvoir est "subordonné".

b) bodhayati èisyam êâstram " il enseigne le traité à l'élève";c) bhojayati vipram odanam °' il fait manger le brouet au prêtre " :d) adhyâpayati batum vedam if> il fait lire le Veda à l'écolier " ;a) âsayati putram " il fait asseoir son fils ".—Selon certains, ondit o p t i e n n e l l e m e n t pâcayaîy odanam devadattamldevadattena iCïl

Page 78: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

r 4 LA GBAMMÀIBE DE PÀNINI 73

fait cuire le brouet à D° ? \ pour des cas n'entrant pas -dans laprésente règle.

Vt. : ajouter les rac. jalp- iC bavarder " et analogues : jalpayatîmitram putram " il fait bavarder son ami (avec) son fils ".

Vt. : supprimer les rac. ad- et Jchâd- "manger 9> : âdayate viprena(Instr.) odanam (; il fait manger le brouet au prêtre".

Vt. : supprimer la x&c.bhaks- " manger ", excepté au sens de" faire du mal " : bhalcsayati pindlin devadattena (t il fait mangerune boulette à D° (Instr.) ".

Vt. : supprimer, selon certains, la rac, vah- " traîner ", si l'agentn'est pas le conducteur (d'une voiture) : vâhayati bhâram manusyaih(Instr,) " il fait porter le faix par d§s hommes ".

53, p&^T^ÇTI^ IIEn relation avec les racines) /?r- "enlever" Ter- "-faire.1',

(la personne qui était l'agent de la forme verbale démunie deï'affixe u ni " porte le nom d'objet-direct) concurremment (au nomattendu d'instrumeiit? en présence de " ni ").

La phrase u simple " dâso harati bhâram "l'esclave porte lac h a r g e " donne au caus. hârayati bhâram dâsam/dâsena "il fait

porter la charge à l 'esclave " .—De même (par récur rence de

l'énoncé ca 51) avec abhi-vâdayate " i l fait (un tel) se courber

devant " et darsayate i( il fait en sor te que (un tel) voit Jî»

54.

(La rection verbale consistant en la personne) autonome(en ce qui concerne la réalisation du procès porte le nom de) kartr("agent") (et s'exprime en principe par le Nom., cf. indirectementIL 3? 1 I I I . 1, 68).

kriyâ jâyate "l'action naît". En phrase passive, c'est l'Instr.qui exprime l'agent, selon IL 3, 18 : viprena pacyate " le prêtrecuit".

55. ÇRSRfa^ | 3 « ï II(La personne qui constitue) Tincitateur dudit (agent auto-

nome porte le nom de) lietu (" cause incitante ") concurremment(au nom de kartr, et s'exprime aussi par le Nomin.)»

10

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74 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI j e ^

Sujet de la phrase causative : kàrayaii devadattah " D° fait faire ",proprement "est la cause d'une action faite par qq'un d'autre *\

n(Depuis le su. suivant) jusqu'à 97, (les formes qu'on va

décrire portent le nom de) nipâta (" (formes) tombant (tellesquelles) ?î = particules) (lequel mot sert de gouvernement).

67.

Les mots du groupe ca sé et " (portent le nom de parti-cules), excepté pour désigner une substance,

va" ou" eva "seulement" etc. Le mot pasu est particule ausens de " certes ", mais non quand il désigne un objet, comme danspasur vai purusah " l'homme est une victime M. Certaines parti-cules ont l'apparence de préverbes, de formes fl.éohies, de phonèmesisolés, ainsi astikslrâ " vache laitière " upâje 73.

58. STRFï: HLes mots du groupe pra "en "avant" (portent le nom de

particules, excepté pour désigner une substance).

pra dans pratanu "très finement " a/ hï dans abhinatah "toutnouveau ". Mais non pava dans para senâ i4 l'armée adverse ".

§9. ^qHîTTî f s p î T T ^ !!(Les mots du groupe pra portent le nom à1) upasarga

(" préverbe") quand ils sont reliés au procès.

pranamati " il rend hommage" pranâyakah H guide " : îa subs-titution de n à n selon VIII. 4, 14 s'explique par le fait que pra estici un upasarga : dans pranâyaJcah " sans guide ", pra n'est pasupasarga et n demeure dental. Les formes irrégulières durnltamavadaitam s'expliquent par le fait qu'on a là des particules ayantsimple apparence de " préverbes *' (57).

60. TTfêra* il(Les mots du groupe pra, quand ils sont reliés au procès,

portent) aussi (le nom de) gafci ("marche") (d'où résulte que leverbe auquel ils sont reliés substitue à Tabsolutif " lyap ?J à " Ictvâ 1}

selon VIL 1, 37).

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-r - •• LA GRAMMAIRE DE PANINI 7 5

prancwiya " g*étant ineiiné " IL 2, 18 VIL 1, 37,—Le nom degati vaut aussi pour kârikâi kârikâkrtya "ayant mis en formede k° ".

Vt.: dans le Veda canas et punar sont des gati, d'où canohitah"satisfait" avec le ton non-aigu sur hit ah selon VIII. ls 71.

6i.

Les mots du groupe ur% et ceux à affixe u cvi " (V. 4, 50)et " dàc " (V. 4, 57) portent aussi (le nom de gati quand iîs sontreliés au procès, à savoir, à l'une des racines Jcr- " faire>f bhû-"deyenir" as- "être")-

Afesoî. ûrïkrtya (60) " ayant consenti *% sukllkrtya " ayant rendublanc " patapatâkrtya éi ayant fait un son paia~pata{t) "\

62, 3 ^ 3 ^ ^ ^[ïf^f%q^ HUn mot imitant (un bruit naturel) porte aussi (le nom de

gati), excepté s'il est suivi du mot iti (et à condition qu'il soit reliéau procès).

Àbsoî. khatatkrtya " ayant fait le son khatat", mais: Jfhatad itikrtvâ.

63. S n ^ H T ^ t : Çf^cft IILes mots sat ' 'b ien" cisat " m a l " (portent le nom de gati

quand ils sont reliés au procès) pour exprimer le sens de respect oude non-respect.

Àbsol. gurîcfi saikrtya gatah li il partit après avoir honoré lesmaîtres f\

64.

Le mot alam iC bien ?? (porte le nom de gati quand il est reliéau procès) pour exprimer le sens d'ornement.

Jcanyâm alamkrtya " après avoir paré la jeune fiile *\

65,

Le mot antah u dedans " (porte le nom de gati quand il estrelié au procès) pour exprimer le sens de non-acceptation.

antarhatya sthitah khalah *' la méchant (le) laissa en plan %\

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7 g LA GRAMMAIRE DE PÂNINI Js 4

68 i p ^ H t «F5I5Rft«n& 11Les mots liane " extrême désir" manah " (aspiration de 1')

esprit " (portent le nom de gati quand ils sont reliés au procès) pourexprimer l'abolition (par satisfaction) d'an désir.

hanehatya ou manohaîya payai} pibati " il boit du lait jusqu'àsatiété ".

67.

Le mot purah " devant " en tant qu'invariant (porte le nomde gati quand il est relié au procès),

purashrtya sihhandinam ik ayant' mis à (leur) tête le paon " : sfinal ©si maintenu en vertu de VIIL 3, 40 ; purah "invariant"résulte de V. 33 39.

Le mot astam " au couchant" (en tant qu'invariant porte)aussi (le nom de gati quand il est relié au procès).

astamgatya ha âgatah " qui est revenu après la mort ? "

69,

Le mot accha "ve r s" (en tant qu'iavariant porte le noiu degati quand il est relié au procès) pour exprimer le sens de semouvoir ou (pour accompagner le verbe) vad- u dire.".

acêhagatya u étant allé va.rs " acchodya (VI. 1, 15) "a'étantadressé à ".

7o. sî^q^r ilLe mot adah " celaî? (porte le nom de gati quand il est

relié au procès), excepté s'il y a référence (à un autre objet nommé).adahkriya "ayant réfléchi", maie en emploi pronominal-ana-

phorique : adah hrtvà {i ayant fait cela ".

71.

Le mot tirali u à travers " (en tant qu'invariant porte le nomde gati quand il est relié au procès) pour exprimer le sens dedisparaître*

tirobhûya sthitas caurah u le voleur disparut ".

Page 82: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I. 4 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

72. fspRTTï f Î3T ||(Le mot tir ah en tant qu'invariant porte selon 71) ou bien

(ne porte pas le nom de gati quand il est relié au procès? pourexprimer le sens de disparaître), devant la racine kr- " faire".

tiraskrtyaltirah krtvâ li ayant disparu ".

73. OTï%rcnir n(Les particules à apparence de formes fléchies) upàje anvàje

"en appui" (portent ou ne portent pas le nom de gati quandelles sont reliées au procès, devant la racine ÀT-).

upâjekrtyajupâje krtvâ li ayant donné (son) appui '*.

74. çrr^srçcfîft ^ ilLes mots du groupe sàksât '" sous les yeux d e n portent

aussi (le nom de gati ou ne le* portent pass quand ilssont reliés auprocès, devant la racine Ar-, et leur sens est celui de l'affixe- " cvi f?

T. 4, 50).sâksâtkrtyajsâksât krtvâ êl ayant porté sous les yeux de . ... (ce qui

n'y était pas)'\ De, niême arec mithyâ "faussement" âvih" ouvertement " namalp " en hommage " etc.

nLes mots urasi "sur la poitrine ?î manasi "dans le cœur n

(portent ou ne portent pas le nom de gati quand ils sont reliés auprocès, devant la racine kr-)} excepté pour exprimer le sens deplacer, sur (, auquel cas ils ne portent pas ledit nom).

urasikrtya/urasi krtvâ japen mantram iB qu'il murmure la prièrede son plein gré". Contre-ex. : urasi krtvâ hastani setg *•' il dorten mettant la main sur sa poitrine ".

76.

Les mots madhye "au milieu" pader" au pied f? nivacane"sans parole n portent aussi (le nom de gati ou ne le portent pas,quand ils sont reliés au procès, devant la racine AT-, exceptépour exprimer le sens de placer sur).

nivacanekrtyaInivacane krtvâ "-ayant agi en silence ".

Page 83: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

73 LA GRAMMAIRE DE PANÏNI 1, 4

T7, fa& | ^ qïoniTOrô îiLes mots haste et panait "en main" portent nécessairement

(le nom de gati devant le racine &r-, quand ils sont reliés auprocès), pour exprimer le sens de prendre en mariage.

hastekrtya ou pànaukrtya " ayant épousé *\

78, 5fM ïpefà îîLe mot prâdhvam (en tant qu'invariant) "suivant le

chemin ?f (porte le nom de gati devant la racine &r-, quand il estrelié au procès), pour exprimer le sens de lier»

prâdhvamkrtya kutumbani sthitah " il se concilia la famille parune alliance J\

79.

Les mots jivihâ u moyen de vivrefJ upanisad u (texte)secret; cause 'f (portent le nom de gati devant la racine hr-, quandils sont reliés au procès), pour exprimer une ressemblance.

jïvikâJcrtym vyâcaste H il explique'(un texte) comme si c'était pourlui un moyen de vivre " ; upanisatkrtya kathayati '* il racontecomme si c'était une TJ° "•

80, % mmét \\Lesdites (particules 59-79s gati et upasarga, sont employées

exclusivement) devant la racine verbale ( — en fonction et place dede pré-verbes).

Dans le Veda (elles sont employées) aussi après (la racineverbale).

yâti ni hastinâ (< il passe par-dessus avec, son éléphant 7\

(Dans le Veda elles sont employées) encore séparées (dela racine par un ou plusieurs mots), ,

â mandrair indra harihhir yàhi " viens, ô Indra, avec tes joyeuxaîesans1'.

Page 84: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

y 4 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 7 g

(Depuis le su. suivant jusqu'à 97, les particules qui vontêtre décrites portent le nom de) karmapravacanïya (" servant àexprimer l'acte5') (lequel sert de gouvernement).

Le nom équivaut à préposition (postposition) régissante, Âec9

selon II. 3, 8.

84.

Le mot anu (porte le nom de préposition pour suggérer le sensde) signe (dont tel phénomène est l'effet, = " en conséquence de îr)s

homam anu vrsto clevah "il a plu comme suite à I'oblation u (Aceselon IL 3, 8).

85, (ÏÇfcnSf II(Le mot anu porte le nom de préposition pour suggérer)

le sens du troisième cas (=de l'Instr. = "avec")-gangâm anv avasitâ purï tl la ville est située le long du Gange ",

proprement " en jonction avec le Gange Jî IL 3? 19.

86,

(Le mot anu porte le nom de préposition pour suggérer lesens à1) inférieur ( = " après ").

anv arjunam yoddhdrah i( les combattants sont au-dessousd'Arjuna".

87. 3%f%% ^ ||Le mot upa (porte le nom de préposition pour suggérer le

sens de) supérieur ainsi que (d'inférieur) (= "avant, au-dessus d e n

efc "après ")•îipa khâryâm dronzh " un drona (est une mesure de capacité) au-

dessus d'une kharï" upa govardhanam sâbdikâh {i las gens versésdans les mots sont inférieurs à G0 "8 Le Loc. dans khâryâms'explique par IL 3, 9.

88, Siqqft Wm \\Les mots apa pari (portent le nom de prépositions pour

suggérer le sens dÉ) exclusion (= usauf ").

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30 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI Je 4

apa ou pari trigariebhyo vrsto devah " il & plu sauf à T° " ; Vkho

s'explique par II. 3, 10. Cf. VIIL 1, 5,

89.

Le mot à (porte le nom de préposition) pour désigner unelimite (inclusive aussi bien qu'exclusive) (= " jusqu'à)»

à samudrâd vrsto devah il il a plu jnsqu'à l'océan l?. C'est l'énoncé"pour désigner ss qui révèle que îa règle s'applique aussi en cas delimite inclusive : â humàrain yasah pânineh " la gloire de Pânini Tajusqu'aux enfants ". L'Ab. samudrât s'explique par II. 3, 10,

Les mots prati pari anu (portent le nom de prépositions poursuggérer) les sens de ssigne (manifestant la direction du procès^H vers 9?) ^affirmation qije (telle qualité, etc. est valable) dans tellecondition (= "eu égard à ?î)cPâr^ Oïni échoit àquelqu'un) dfonctiondistributive.

a) vrksam prati vidyjate vidyuî ' 'l 'éclair luit en direction del'arbre" b) màtaram prati sàdhuh " il est bon pour sa mère"e) y ad atra mâni prati syât Si en sorte que cela m'échoieî9

à) vrksam prati sincaii " i l arrose arbre après arbre %\

91. sflfïTCïnït 11Le mot abhi (porte le nom de préposition pour suggérer les sens

susdits), excepté le sans de cpart.Mêmes exemples que sous a b da Contre-ex. pour c: y ad atra

mâvi abhisyât "en sorte que cela m'échoie î?7 où s substitué selon

VIIL 3, 87 atteste que abhi est un upasarga.

92. sr%: s rRr f î ï te î ^H^ : IILe mot praii (porte le nom de préposition pour suggérer le

sens de) Contrepartie ^échange {== "contre").

a) yo nârâyanatah prati u lui qui est l'égal de N° " b) mâsàna$??iai tilebhyo prati* yacchati " i\ lui donne des pois contre dusésame " ; cf. II . 3, 11.

93. arfêrqft zFËFËt \\Les mots adhi pari (portent le nom de prépositions) quand

ils sont dénués de sens propre*

Page 86: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

i ^ LA GRAMMAIRE DE PÂNINI g]_

kuto ' dhy âgac&hati "d'où vient-il ? " = kuta âgacchati. Lerésultat de la règle est d'entraver le traitement de gaii et d'upasarga.

94. • § :

Le mot su (porte le nom de préposition pour suggérer le sens d?)hommage (= "bien")-

su siktani tvayâ " tu as arrosé de façon louable ". Le résultat estd'entraver la substitution de s attendu par VIII. 3, 65.

95.

Le mot ati (porte le nom de préposition pour suggérer le sens d')excès ainsi que (d'hommage) (= " trop " et " bien ").

ati âiktarn tvayâ " tu as trop arrosé " ou î! bien arrosé ".

98. 3?îq: q^HïTTSRpsraçr'frrfîçrs^s HLe mot api (porte le nom de préposition pour suggérer les sens

de) anotion (à suppléer) ( = u quelque chose, un peu de f') possibilité(qu'on envisage = " m ê m e " ) cconoession ( = " m ê m e M ) dblâme(id.) evaleur cumulative ( = " et en outre ")

a) sarpiso 'pi syât 4i ii doit y avoir un peu de beurre fondu" (apiau sens de "une goutte de" bindu) ; b) api sthânum jayed ràmah"B° vaincrait même S° "; c) api sxnca " arrose (le) tout de mêine,arrose si tu le veux"; à api stuyâd vrsalam " il louerait jusqu'àun hors caste " ; e) api sinca api stuhi il arrose et loue à la fois "...

97. 3?fèrftëft ilLe mot adhi (porte le nom de préposition pour suggérer le sens

âe) maître de ( = " au-dessus de ?î).adhi. pancâlesu brahmadattah i 4 B°est le maître des P° ? ' ; Loc.

selon IL'3,.9.

98. fsrïTWÏ 1 Î37 ||(Le mot adhi porte îe nom de préposition) ou bien (de gati

selon 60) devant la racine kr- "faire IJ.Comme préposition -, adhi krtvâ li ayant fait au-dessus " ; comme

gati : adhikrtya.11

Page 87: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

g 2 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI j e 4

99, 9 : q ^ q ^ ||(Les désinences substituts) de " V1 (III. 4, 77) ( = les dési-

nences personnelles ênumérées III . 4, 78, sauf celles qui font l'objetdu su. suivant) (portent le nom de) parasmaipada (" mot pour unautre M = désinences de l'actif).

Ii s'agit de: ti as njhirt si thas tha mi vas mas, et en outre dessuffixes de participe actif " êatr'9 (i Jcvasu î? conformément à III, 2,107 ; 124.

ioo.(Les désinences substituts de " l " comprises dans l'énoncé

condensé) " ta . . . hu (III. 4, 78) ainsi que les suffixes du type àna(III. 2,106 = u êànac " et "-Jcânac ") (portent le nom d;) âtmanepada( u mot pour soi " = désinences et suffixes du moyen).

Il s'agit de : ta âtâm " jha" thâs &thàm dhvam i vahi mahi etdesdits suff. de participe moyen.

loi. ft^çftfa sftî r JW^^ïîtTWT: IIChacune des trois (séries de désinences personnelles comprises

dans l'énoncé condensé) " ti * » . n " (III. 4, 78) (porte respective»ment les noms de) prathama (" première (personne) " = notretroisième personne), madhyama ( '{(personne) médiane " = notredeuxième personne), uttama (" dernière (personne) *' == notre pre-mière personne).

Les " premières " pers. vont de -ti à " jhi ", de ta à " jha ", etainsi de suite*

102 fLesdites (séries portent encore les noms d') ekavacana

("singulier ")t dvivacana (" duel n)j bahuvacana (" pluriel n) (quanddans chacune d'elles les éléments sont considérés) un à un (i.e.,par ex., ii si mi à l'actif, ta thàs i au moyen formant le singulier,et ainsi de suite).

103. gqtU(Les trois séries de désinences casuelles comprises dans l'énoncé

condensé) " tu . . . p " (IV. 1, 2) (portent aussi les noms de singulrie,

Page 88: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

j 4 ^ LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 33

duel? pluriel, quand dans chacune d'elles les éléments sont consi-dérés un à un, i.e., par exs, " su " am " ta " " en " "nasi " a ha s ""ni" formant le singulier, et ainsi de suite).

104, II(Lesdites séries de désinences personnelles et casuelles portent)

aussi (le nom de) vibhakti (" désinences ").Ainsi saptamî (vibhakti) désigne les désin. du 7e cas = du TJoc.

(aux trois nombres) ; prathamâ (v°), pour le verbe, désigne notre 8e

personne (aux trois nombres).

105» 3*wro^ çroHifèRîtà ^ ï f^fq v&m\ \\Quand le pronom yusmad- " toi " (, présent à titre de) mot

complémentaire ou même à suppléer, est sur la -même plan deréférence (que le verbe auquel il se relie, la désinence valable est) lamédiane ( = notre 2e pers.).

tvam pacasi ou (avec le pronom à suppléer) pacasi {i tu cuis ".—La règle ne s'applique pas quand il y a'le pronom bhavân: bhavàn"karoti (3e pers.) " vous faites ".

io6. srffà ^ - tqq% ÏÏ-^^^ÏÏ w^m nQuand il y a (intention de) plaisanter, (la désinence valable

est) aussi (la médiane si (le thème verbal) manya- (de man-" penser '*) (est présent comme) mot complémentaire; (la désinencedudit thème) manya- est la dernière ( = notre Ire, autrement dit :manyé) et (ledit thème) est traité comme un :singulier*, (.alorsqu'on; attend lei verbe à notre Ire perR. et le thème, manya- à la 2e),

/ehi manye payah pâeyasi, pUanitad aUthihhih Ci eh bienj tu tedis :. " j e boirai le lait " ?—(Tu ne le boiras pas.), il a été bu parles hô te s" .

io7, srçffçrew IIQuand le pronom asmad- " m o i " (/présent à titre de mot

complémentaire ou même à suppléer, est sur le même pian deréférence que le verbe auquel il se relie* la désinence valable est) ladernière (= notre Ire pers.).

ahavi pacâmi ou avec le pronom à suppléer) pacâmi " je cuis '\

Page 89: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

84 LA GRAMMAIRE DE PÂNÎNI jj

108. $fo vtmt wDans le reste (des cas, i.e, quand les pronoms " toi>f et " moi>?

ne sont ni présents comme mots complémentaires ni à suppléer, ladésinence valable est) la première ( = notre 3e pers.).

(sa) bhâti " i l b r i l l e " .

109. q*i H^R^h éftflï ilLa contiguité extrême (entre les phonèmes, c'est-à-dire celle

que définit l'intervalle d'une demi-more seule, et qui sfexprime parle samdhi) (porte le nom de) samhità (" tenue")•

Ainsi dadhy atra est l'état en " tenue M du groupe dadhi aira.

110,

La cessation (de phonèmes ultérieurs, autrement dit le termed'une %i tenue " porte le nom df) avasâna (" pause ") (et s'exprimepar le traitement de fin de mot).

Application VIII. 3S 15 et@*

ii. i, i. mw. q fàrfêr: \\Une prescription visant des mots (entiers, cfest-a~dire notam-

ment ui3e règle concernant la composition "et la dérivation, doit êtrecomprise comme s'appliquant auxdits mots en tant que) leur sensles associe (les uns aux autres).

Su. axiomatique, râjapurusah " le serviteur du roi " est forméselon II. 2j 8 en partant de râjnah purusah, c'est-à-dire de deuxmots associés par le sens Tun à rautre ; on ne pourrait formerledit composé en partant de bhâryâ râjnah puruso devadattasya" l'épouse du roi, le serviteur de D° ".—Les prescriptions visant desphonèmes sont valables même pour des mots que le sens n'associepas les uns aux autres.

Page 90: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LÀ GRAMMAIRE DE P À N I N Ï 85

2.

(Un mot terminé par une désinence comprise dans l'énoncécondensé " su . . . p " (IV. 1, 2) ( = un nom fléchi) devant un motexprimant une interpellation (= un Voc. IL 3, 48) est traité commes'il était partie intégrante du(dit Voc) ultérieur en ce qui concernele ton (et tombe partant sous l'application de VI. 1, 198).

Su. d'extension. Dans éuhhas pail (l ô maîtres de l'éclat ", le Gén.êuhhas devant le Voc, pati est traité comme faisant partie de ceVoc. et reçoit l'aigu sur la première voyelle.

Vt. : la règle s'applique même quand il y a un ou plus d'un motinsérés, en apposition : ainsi, avec le ton sur le premier l : tîksnayâsûcyâ sïvyan " ô toi qui couds avec une aiguille acérée ".

Vt. : la règle ne s'applique pas pour les invariants : uccair(oxyton) adhlyâna i( ô toi qui récites à haute voix".

3.

(Depuis le su. suivant) jusqu'à I I . 2, 38 (toutes les formationsqu'on va décrire portent le nom de) samàsa (" composés n) (, lequelnom sert de gouvernement).

4. Hf gqi il(Les éléments suivants de renoncé:) 2(un mot terminé par une

désinence casuelle, autrement dit un nom fléchi, 2forme un com-posé) avec (un autre mot terminé par) 3une désinence casuelle(autrement dit, avec un autre nom fléchi),-—(sont trois éléments degouvernement, valables depuis le su. suivant jusqu'à IL 25 21)*

Cette règle vise en particulier les composés qui ne tombent passous l'application d'un des su. qui suivent: ainsi bhûtapûrvah "quia existé avant " vispastapastih H visiblement adroit " tatprathamah

. "le..premier d'entre eux*' adhvagantavyah i{ qui doit suivre untrajet ";

5. 3ïs*réfara: H(Les composés qu'on va décrire depuis le su, suivant jusqu'à 20

portent le nom d') avyayïbhâva (" (composés)-inyariabilisês) '^(lequel nom sert de gouvernement).

Page 91: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PÂNINÏ. jjm \

HUn invariant (forme un composé invariabilisé avec un nom

fléchi) pour exprimer les sens suivants : a(valeur équivalant à) unedésinence casuelle bproximité cprospéritê dadversité eabsence d'unechose fcessation sce qui n'est pas d'aujourd'hui production d'unson * postériorité J(valeurs du mot) yathâ Succession selon Tordrei.sïmultanéité Ressemblance Accomplissement °totalité Pterme.

&)adhipâni " sur la main" tyupakumbham [" près de la jarre"s)$umadram il favorablement pour les M0 3i d) durbhiksam '• famine '*e) nirmaksikani " sans mouches" f) nihsUam "avec cessation dufroid" g) atikambalam " au-delà de l'époque où Ton porte unmanteau " h) udvikramâdityam " manifestant (le nom de) Vikramâ-ditya" î) anuratham li derrière le char " J) c'est-à-dire les nuances(yogyata) anurûpam " en; conformité avec" (vîpsà) pratidinam" chaque jour " (padârthânativrtti) yathâbalam î{ selon son pouvoir ',(sâdrsya) savïnam " comme une m a " [cf. toute fois su. 7] k) anit-jyestham " e n commençant par l 'aîné" 1) sacakram "en mêmetemps que la roue " m) salaksmi *( se comportant comme Laksmî "o) saksatram "comme il convient aux ksatriya °) satrnam abhya-vaharati ".il avale (tout) jusqu'à l'herbe," P) sataddhitam adhUe "il apprend jusqu'au (chapitre du) suffixe secondaire",

7.

Le mot invariant yathâ (forme un compose invariabilisé avecun nom fléchi), -.excepté pour exprimer la ressemblance ( , c e q u îlimite lfeffet du su. précédent sons la catégorie.]).

yathâvrddham " suivant l'ancienneté ". Oontre-ex. : yathâ sabrastathâ tva?n il tu es semblable à Sakra ". ,

8. qiSrçSRïtô II ;Le mot invariant yàvat (forme un composé invariabilisé avec

-un nom fléchi) pour exprimer la limitation (en quantité on mesure).

yâvallayanam "pour autant qu'il v a de cellules (disponibles) ?\

Page 92: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

T TL Â GRAMMAIRE DE PANINÏ g 7

9. g^riçRT ïïTsnit ilUn mot terminé par une désinence casuelle (forme un composé

invariabilisé) avec l'invariant prati pour exprimer le sens de petitequantité.

suhhaprati " une parcelle de plaisir'5.

10. 3^RT^R5lH^ï: qffrïï I!Les mots aksah iC dé ?î salâJcâ " pion " et les noms de nombre

{forment des composés invariabilisés) avec l'invariant pari.dksapari " (coup malheureux) où le dé est tourné (en sens inverse

du dé précédent) ". Il s'agit de termes relatifs au jeu.

11.L© mot " optionnellement " (est de gouvernement depuis le su.

suivant jusqu'à IL 2, 38) (en sorte que tous les composés qui vontêtre décrits peuvent être exprimés par la phrase analytique corres-pondante, et qu'inversement les composés invariabilisés qui précèdentsont des formations nécessaires).

12. aroqft^OT: ^w^\ \\Les invariants apa pari bahis et ceux (que termine l'élément)

u ancu ?î ( = anc III . 2, 59 etc.) (forment des composés invariabilisésconcurremment à l'expression analytique, quand ils sont) joints à(un mot terminé par la désinence du) cinquième cas ( = Ab.).

apatrigartam/apa trigartebhyah " loin des T° " pràggrâmamjprâggrâmât Ci à l'est du village ". L'Àb. est donné par I I . 3, 10; 29.

13. 3^W^ïfàfe^: liL'invariant à (forme un composé invariabilisé concurremment

à l'expression analytique, quand il est joint à un mot à désinenced'Ab.y pour exprimer le sens de limite (exclusive) ou limiteinclusive.

àsamudramjâ samudrât " jusqu'à la mer ", cf. I. 4, 89.

14. ^ ^ ï f è r s r ^ s n f à g ^ nLes invariants abliiprati (forment des composés invariabilisés

concurremment à l'expression analytique, quand ils sont joints à

Page 93: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

g 8 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI IJ e j

un nom fléchi notant) un signe (servant de terme au mouvement),pour exprimer le sens : en direction de.

abhpagnifagnim ahhi " en direction du feu". Le "feu 'est lesigne considéré comme but du procès, Cf. I. 4, 84 ; 90 sq,

L'invariant anu (forme un composé invariabilisé concurrem-ment à l'expression analytique, quand il est joint à un nom fléchinotant un objet) dont la proximité (est signifiée par ledit invariant).

anuvanamfvanam anu " près du bois ".. Le composé résulte déjàde 6: par .le présent su, II est Talable optionnelleinênt et nonnécessairement (cf. 11),

\\

(L'invariant anu forme un compose invariabilisé concurrem-ment à l'expression .analytique) aussi (quand il est joint à unnom fléchi notant un objet) dont rétendue (est signifiée par leditinvariant).

anugangam/gangâm ami i{le long du Gange ". Cf. I . 4, 84sq.

17. fôsgsn^ft ^ ilLes mots (tout-faits irréguliers) du groupe Usfhadgn "au-

moment où les vaches sont debout (pour la traite)?? forment aussi(des composés invariabilisés, c'est-à-dire à titre nécessaire et nonsusceptibles d'entrer dans des composés plus longs).

pradaksinam "vers la droite" samaksatn ''sous ses yeux"dandâdandi " bâton contre bâton "p etc.

18. qft itâ qg^î cfï HLes mots invariants pare "au-delà" madhye "au milieu"

(forment des composés invariabilisês) ou bien (des composés dêter-rninatifs selon IL 2, 8) avec un (mot terminé par une désinence du)sixième cas ( = G-én.), (par exception optionnelle à II, 2, 8).

pàreèmaéânam (comme invariabilisé)/imaidnayâraw (commedéterminatif) i( (de) l'autre côté du cimetière ?\

19. mm *#r HUn nom de nombre (forme un composé invariabilisé) avec un

mot notant le membre d'une famille (ou d'une lignée spirituelle).

Page 94: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

<r j LÀ GRAMMAIRE DE PÂNINI $9

dvimuni " (la grammaire) ayec ses deux Sages (Pânini etPaianjali) ".

20, ^Pftfef H(Un nom de nombre forme un composé invariabilisé) aussi

avec des noms de rivière (et ledit composé a valeur collective).dvigangam Si à (la jonction des) deux Ganges ". Cf. IL à, 1 et 17.

21. 3(Un nom fléchi forme) aussi (un composé invariabilisé avec des

noms de rivière quand il s'agit d'exprimer un sens autre (que celuide chacun des membres pris séparément, et de désigner) un Nom.

nnmmttagangam " le Gange furieux ", eomme nom de région.

22.

(Depuis le su. suivant jusqu'à I I . 2, 23 les composés qu'on vadécrire portent le nom de) tatpurusa (" son serviteur ", ex. de laformation, = composés déterminatifs) (, et ledit nom est degouvernement).

23.

(Le composé dit) dvigu (et défini 52) porte aussi (le nom decomposé déterminât!f, en sorte que les règles Y. 4, 68-180 relativesaux samâsânta s?appliquent aussi au dvigu).

Ainsi pancagavam " groupa de cinq vaehes " Y. 4, 92.

24. fg^fcn f?T^^qRTcïiT?ïi^çr5nçnqâ: H.(Un mot terminé par la désinence du) deuxième cas ( = un

Ace.) (forme un composé déterminatif) avec les mots ériiah "qui arecours à " atitah H passé ?î patitah " tombé 5' gaiah " allé " atyastdhu qui est allé.outre " prâptah " qui a atteint '* àpannah " arrivé à '\

bhûmim patitah ci tombé à terre " donne le eonup. bhûmipatîtah.En scindant la su. après le mot dviiïyâ, on forme un composécomme vedavidvâti " sachant le Veda ".

Vt. : ajouter les mots garni garni "qui Ta" et analogues (quipeuvent se tirer de ladite scission du su.) : dvisadvlryanirâkarimuhil qui brise la force de l'ennemi "\

12

Page 95: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PÂNîNï JJ .

. 25. im sfe* ilLe mot invariant svayam " de soi " (forme un composé déter-

minatif) avec un (mot terminé par le suffixe) " Jeta " (= verbal en- ~ ta).

$vay€fflikrtam " qui s'est fait de soi-même ".

26.

Le mot hhaivâ u couche0 (terminé pa r l a désinence d'Àcc,forme un composé dêterminafcif avec un moi terminé par le suffixe" Jeta ") pour exprimer un blâme (et ledit composé est nécessaire).

khatvârûdhah '* qui est monté sur la l i t " = '* paresseux ?>0

27.

Le mot invariant sâmi a à demi " (forme un composé déter-minatif avec un mot terminé par le suffixe " Jeta ").

sàmivilokiiam il regardé à moitié *\ Certains ajoutent lessynonymes de sâmi : nemah ardhah ©te.

28. ^IÇJT: H

Les mots notant le temps (et terminés par une désinence d'Ace,forment des composés dêterminafciis avec des mots terminés par lesuffixe "fcte").

aharatisrtâh " qui dépassent la durée du jour *'.

29. SRPcRW^ ^ 11(Les mots notant le temps et terminés par une désinence dfÂco.

forment) aussi (des composés déterminatifs avec un nom fléchi engénéral) pour exprimer une connexion totale ( = une durée).

vmrsahhogyah " dont on subit la conséquence pendant une snné© ÏP.Cf. IL 3, 5.

30.

(Un mot terminé par une désinence du) troisième cas (= Instr.)(forme un composé déterminatif) avec un nom de qualité ( = unadjectif) dont la notion est déterminés par le(dit Instr.) (et avec lemot arthah u richesse ").

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rj 1 - .LA Q H A M M A I R E DE PAJNINI g]

salâkâkânah — salâkayâ kânah " rendu borgne par un éclat debo i s " ; dhânyârthah — dhânyenârthah " richesse en grains **o Cf. I I3,20,

. 31. ^feç^H^l4^^|f^3^fe^^t 1S(Un mot terminé par une désinence d'Instr. forme un composé

déterrainatif) avec les mots pûrvah " antérieur " sadrsah et samah"semblable" ûnah "moindre5* et mots du même sens, halahah^ querelle " nipundh " habile M misrah Ci mixte 'f ilaksndh " poli ".

mdtëapûrv&h — mâsena pûrvah (II. 3, 72) u antérieur d'un mois ",—•Les composés gurutulyah il égal à son maître " dvyangavikaïah"mutilé des deus membres Jî mâsâvarah li postérieur d'un mois #?

s'expliquent par l'influence anticipée de bahulam (32).

32.

(Un mot terminé par une désinence d'Instr.) notant l'agent oul'instrument (II. 3, 18) (forme un composé déterminatif) de façondiverse (c'est-à-dire, en sorte que l'expression analytique soit seulevalable en certains cas) avec un mot terminé par un suffixeprimaire (III. 1, 93).

caurahatah " tué par un voleur " sarabhinnah <£ transpercé d'uneflèche". Expression analytique seule : dâtrena lûnavân "''ayantcoupé avec la faucille ".

33,

(Un mot terminé par une désinence d'Instr. notant l'agent oul'instrument forme un composé déterminatif) avec les mots terminéspar un suffixe d'obligation (III. lf 95) pour exprimer un faitoutrepassant (la réalité)

kâkapeyâ (nadï) i( rivière où un corbeau peut boire (en touchantle fond) ' \

Vt. : la règle ne s'applique qu'aux suffixes du type ya.

34. 3 1 ^ S*ϧR^ 11(Un mot terminé par une désinence d?lnstr. et notant) un

condiment (forme un composé déterminatif) avec un (nom fléchinotant un) aliment.

dadhyoda?iah~dadhnâ{iipa$iktah)odanah i( broùet au petit-lait".

Page 97: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

92 LA GRAMMAIRE DE PANINI

35.

(Un mot terminé par une désinence d'Instr. et notant) unemixture (forme un composé déterminatif) avec (un nom fléchinotant) qqch. propre à être mangé.

gudapistakâh=gudena (miérâh) p° " gâteaux à la mélasse ".

36.

(Un mot terminé par une désinence du) quatrième cas (= Dat.)(forme un composé déterminatif) avec aun mot notant ce qui sertau (dit Dat.) Mes mots arthah " fait pour ff cbalih " oblation pour "àhitah cc bon pour " sukhah " agréable à " raksitah " gardé pour ".

a) yûpadàru —yûpâya dâru (Dat. à inférer du présent su., enextension de II . 3, 13) " bois pour le poteau rituel ". Il s'agit icid'une connexion entre une matière première et un produit, en sorteque le composé ne vaut pas dans randhanâya sthâlï " pot àcuire".— b) viprârthah sùpah "potage pour les prêtres": avecarthah, le composé est nécessaire et le genre est conforme à celui dumot apposé (II. 4, 36). Selon certains, tadarthârtha est à com-prendre ensemble : " objet servant à . . . 5\-~- c) yaJcsabalih " oblationpour les Y0 ".— d) gohitam iK bon pour les vaches '* (IL 3, 13 vt.).

Des composés comme vâsagrham ié maison de résidence " aéva-ghâsah çi fourrage à cheraux " s'expliquent en scindant le présent su.après caturthï.

37.

(Un mot terminé par une désinence du) cinquième cas (= Ab.)(forme un composé déterminatif) avec le mot bhayam " crainte ".

caurabhayam = caurâd bhayam (cf. I. 4, 25) '4 crainte du voleur ".La règle s'applique aux synonymes de bhayami ainsi bhïh.—Enscindant le su. après pancamï, on forme des composés comme sitetarah° autre que blanc" grmnanirgaiah " sorti du village'5 adharma-jugupsuh " dégoûté de l'injuste". On tire aussi ceci du bahulam 32.

38. ^qcrï^g^qîïïclN^êî^q^î II("Un mot terminé par une désinence d'Ab. forme un composé

déterminatif) avec les mots apetah " p a r t i " apodhah- " enlevé"muktah u libéré " patitah "tombé " apatrastah " effrayé " (mais lescomposés ainsi formés sont) en petit nombre.

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rr l - LA GRAMMAIRE DE PÂN1NI 93

rogamuktah " libéré de maladie ", mais : prâsâdatpatitah (i tombéde la terrasse *\

39.

Les mots au sens de stokam " un peu " antiJcah " proche '3

dûram " loin " ainsi que le mot Jcrcchrah u difficile " (terminés parane désinence d'Ab. forment des composés dêterminatifs) avec (uniBot terminé par le suffixe) " Jeta " (= verbal en —^ia) (et laditedésinence est non-amuie selon VI. S, 2),

alpânniuktah "libéré de peu" hrcchrâdavâptah "obtenu avecpeine ".

Vt. : de même les mots satam " cen t " sahasram u mil le"composés avec paraît "au-delà": hâtât pare donnant paraièatâhu qui sont plus de cent ", formation irrégulière selon IL 2, 81.

40. flHïft 1^o|i \\(Un mot terminé par une désinence du) septième cas ( = Loo.)

(forme un composé dêterminatif) avec les mots du groupe èaundah"adroit".

aksadhùriah £{ fripon aux dés " parâdhïnah " dépendant d'autrui "\II s'agit du Loc, général II . 3, 36.

(Un mot terminé par une désinence de Loc, forme un composé'déterminatif) aussi avec les mots siddhah éi parfait n iuçkah "sec "pakvah f4cuit n bandhaJi " lien ?î.

iâkhàgrapakvah " mûri à l'extrémité de la branche *\

42. «srr^oi sfà n(Un mot terminé par une désinence de Loc. forme un composé

déterminatif) avec le mot dhvànksah " corneille " pour exprimerun blâme,

Urthadhvânksah "une corneille au bain sacré" = un indiTiduinstable. La règle vaut pour les synonymes de dh°, ainsi tlrthakâkah,

43. ^%fe<ï ï ||(Un mot terminé par une désinence de Loc. forme un composé

déterminatif) avec (des mots terminés par un suffixe) d^obligation(III. 1, 95) pour exprimer une dette.

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LA GEAMMAIRE DE PÂNÎNÏ H . 1

varsadeyam " payable en un an ". il Dette " ayant le sens figuréde " fonction", on & aussi pûrvâhnageyam sâma ic mélodie rituelle àchanter dans la matinée ".

44, ç f i w ^ H(Un mot termine par une désinence de Loo. forme un composé

déterminatif avec un nom fléchi) pour désigner un Nom (et laditedésinence est non-amuie selon VI. 35 9).

vanekimsukâh " des Bntea frondosa dans le bois " » " un éyène-ment inattendu 9\ II s'agit ici d'un composé nécesssaire»

45. ^ïftora'ff l : ilLes divisions du jour et de la nuit (terminées par une désinence

de Loc forment des composés determinatifs) avec (un mot terminépar le suffixe) " Ma " (= verbal en — — ta),

pûrvâhnakrtam il fait dans la matinée ".

46.

Le mot tatra (qui selon V. 3, 10 est terminé par le substitutd'une désinence de Loo.) (forme un composé déterminatif avec unmot terminé par le suffixe " Ma ").

tatrabhuktam u consommé là f\

47.

(Un mot terminé par une désinence de Loc, forme un composédéterminatif avec un mot terminé par. le suffixe "&£&") pourexprimer un blâme (et ladite désinence est non-amuie VI. 3, 14).

bhasmanihutam " (obîation) offerte dans la cendre M = actioninutile.

(Les mots tout-faits irréguliers) du groupe pâtresamitah " quise rassemble autour du plat9î ( = " parasite ") sont aussi (des composésdeterminatifs avec membre antérieur terminé par une désinence deLoo., pour exprimer un blâme).

pitariêûrah ' 'héros devant son père" gehemehî " pisseur à lamaison, fainéant '* etc, ; quelques-uns ont la désin. de Loc* arôme,pindlsûrah i( héros de boulette de viande, poltron ".

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„ | LA GRAMMAIRE DE PÀNINI 95

• 49.âUn mot notant qqch. qui précède dans le temps ; bles mots

ékah " u n " sarvah " t ou t " jaran " vieux'* purânah u ancien "navah " nouveau ?î Jcevalah "seul" (forment des composés déter-rainatifs avec un nom fléchi situé) sur le même plan de référence(par rapport au procès) (et ces composés sont des karmadhârayaselon I. % 42).

a) dagdhaprarûdhah iC brûlé (puis) recrû. " b) ekapanditah " savantunique " purânataruh " arbre antique ".

50, î ^ ê ^ ôwm> uLes mots notant une région du ciel et les noms de nombre

(forment des composés détermina-tifs avec un nom fléchi situé sur lemême plan de référence par rapport au procès), pour exprimer unNom (et ces composés sont des karmadhâraya 1. 2, 42).

pûrvesukâmasaml 6i Isukâmasarûï de l'Est " n. de localité ;saptarsayah " ies sept Sages " n. d'une constellation.—Bien qu'il nes'agisse pas de Noms, on forme caturvarnâh " les quatre castes **dvlndriye " deux organes des sens " etc.

51. cïfecTÏ#OTi?flTnfft ^ II(Les mots nota-nt une région du ciel et les noms de nombre

.forment des composés déterminatifs avec un nom fléchi situé sur lemême plan de référence par rapport au procès)? en outre aquand lesens (du composé est celui que possède un mot muni d?) un sufiixesecondaire ; bquand il y a un membre ultérieur (ajouté au composedéjà formé); cquand il y a valeur collective.

a) paurvasâlah "situé dans la salle orientale "=pùrva$yâmêâlâyâm bhavah notion exprimée par un taddhita IV. 2, 107 (arecintervention de VI. 4* 148) b) pahcagavadhanah ié fortune consistanten cinq Taches " c) pancaphall " l'ensemble des cinq fruits >? (IV. 1?

21.) : dans cette catégorie les noms de régions du ciel ne sont pasattestés.

§2. *rç*nrçcir tm* w(Un composé où le membre) antérieur est un nom de nombre

(aquand le sens du composé est celui que possède un mot muni d'un

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95 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI JJ# ]_

suffixe secondaire ; bquand il y a un membre ultérieur ; cquand ily a valeur collective) (porte le nom de) dvigu (" acheté au prix dedeux vaches ", ex. de la formation = composé déterminatifnuméral).

a) pancakapâlah "(gâteau) prépar.é sur cinq tessons "—pancasukapâlesu samskrtali notion exprimée par un taddhita IV. 2, 18 ; 1,88 b) pafhcanâvapriyah "qui aime cinq bateaux " V» 4, 99 c) panca-kumâri Ci l'ensemble des cinq viergeg " II. 43 17 I. 2, 47.

ffer#r53. fferc#r(Les mots désignant) des choses reprochables (forment des

composés dêterminatifs avec un nom fléchi désignant) les reproches(applicables auxdites choses).

vaiyâkaranakhasûcih &i un grammairien qui est une aiguille (àpercer) l'espace, un grammairien stupide ". Mais on dira, sans formerde composé, vaiyàkaranai oaurah " un grammairien voleur ", parceque la qualité de voleur tient Ici à l'homme, non au grammairien.L'ordre des membres fait exception à 57.

54.

Les mots pâpah "mauvais' ' anakah uinsignifiant9Î (formentdes composés dêterminatifs avec un nom fléchi désignant) deschoses reprochables (.lesquelles figurent ici, contrairement à 533

comme membres ultérieurs).anakabhâryâ " épouse méprisable ".

65. sqïTFnÊï çn^n^si^: n(Les mots désignant des choses) servant à comparer (forment

des composés dêterminatifs) avec les mots désignant des notionscommunes (à la chose comparante et à la chose comparée, autre-ment dit à Têpithète servant de tertium commune).

sankhapândarah ' 'blanc comme une conque" mrgacapalâ" timide comme une gazelle " (avec masculinisation du membreantérieur selon VI. 35 38)a

56. ^qfi^r ssnEnfèfa: çrwF^m^tïï n(Un nom fléchi désignant) la chose comparée (forme un composé

déterminatif) avec les mots du groupe vyàghrah u tigre?J (servant

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JT i LÀ GRAMMAIRE DE PÀNINI 97

de choses à comparer) quand il n?y a pas emploi (d'un mot désignant)une notion commune.

purusavyâghrah " un homme (fort—notion commune nonexprimée) comme un tigre ". L'énoncé " quand il n'y a pas . . . "révèle qu'on peut avoir un composé même quand le membre princi-pal a une référence extérieure: râjapuruso ' bhirùpakah (où l'épi-thète se réfère à purusah) i( un beau serviteur du roi "•

57.

(Un nom fléchi désignant) le déterminant (forme un composédéterminatif) de façon diverse avec, (un mot désignant; le déter-miné ( 5 et un tel composé où les membres sont sur un même plan deréférence par rapport au procès est un karmadhàraya I. 2, 42).

Autrement dit, épithète avec substantif : nïlotpalam " lotus bleu ".L'énoncé, "de façon diverse" signifie que tantôt le composén'a pas lieu, ainsi dans bodhisattvo mahâsattvah iS le Bodhisattva augrand être" ; tantôt il est nécessaire, ainsi krsnasarpah " le serpentnoir". En cas d'apposition? le composé n'a pas lieu: asuro 'ndhahah"l'asura À0".

58. ^Tq^^ïI^W^^^^HîR^^^^%I^ (ILes mots pnrvali "antérieur" aparah "autre'* praihamah

i4 premier " caramah " dernier ^ jaghanyah u ultime " samànah/ ' égal" madhyah et madhyamah a médian >f vlrah " héros " (formentdes composés déterminatif s avec un nom fléchi? qui sont) aussi (deskarmadhàraya, par développement du su. précédent).

pûrvapcmditah H savant de jadis " aparabhûryâ iC seconde épouse fs

vlrapurusah " homnie qui est un héros ".

59, wm^m ^nt?m: uLes mots du groupe érenih " classe n (forment des composés

déterminatifs) avec les mots du groupe hrtah " fait " (et ces composéssont des karmadhàraya).

Les srenyâdi oui le sens de l'affixe " cvi" (Y» 4, 50) et lescomposés ainsi formés sont nécessaires, isrenikrtùh Ci mis en séries"mrdubhûtàh " devenus doux ".

13

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93 LÀ GRAMMAIRE DE PANINI

60, J(Un mot terminé par le suffixe " Ma " = un verbal en — — ta

et) non pourvu du préfixe privatif a(n) (forme un composé deter-minatif) avec (le -même mot terminé par le sufiixe) " Ha ", (mais)distinct (du précédent en ce qu'il est pourvu dudit) a(n),

kriâkrtavi " (en partie) fait, (en partie) non fait ".Vt. : ajouter krtâpakrtam " fait et mal fait9S et analogues,Vt. : les composés du groupe éâkapârthivah <l un roi (cher) aux

Sâka " ou (selon d'autres auteurs) "un roi (qui mange) des légumes s?

se forment par ramuissement du membre médian, en l'occurrencepriya(h) ou bhoji{n).

6L

Les mots san " bon '? mahàn " grand î? paramah " suprême ??

uttamah u le plus haut " utkrsiah " êminent '? (forment des composésdéterminatifs) avec (un nom fléchi notant) des personnes qu'onhonore*

mahâpurusah "grand homme ".

62. frOTPîîTTlffft: ^SÏÏïïH^ îî(Un mot notant une personne) quson honore (forme un composé

determinatif) avec les mots vrndàtakah "excellent" nàgah'" serpentSî Jcunjarah " éléphant "\

govrndârakah " bœuf excellent".

63. ^R^çr4 t ^ ï î ï ï q R ^ HLes pronoms katarah " qui des deux ??? katamah " qui de

plusieurs ? " (forment des composés determinatif s avec un nomfléchi) pour exprimer une question concernant l'espèce.

katarakathah " lequel des deux (est adepte de l'école) Katha ?•"

64. f%

(Le pronom Jcah " qui ? îs sous la forme) Jcim (forme un composédeterminatif avec un nom fléchi) pour exprimer un blâme.

kimputrah " mauvais fils '\

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TT 1 " LA GRAMMAIRE DE PÂNINI gg

65.

: H(Un nom fléchi désignant) l'espèce (forme un composé dêter-

minatif) avec les mots potâ " hermaphroditef> yuvatih " jeune(femelle)î? stokam " un peu îf îcatipayàh " quelques-uns " gï?tih"femelle qui n?a mis bas qu'une fois" dhenuh " vache laitièreJf

vasct " femelle stérile" véhat "femelle qui avorte" baskayanl"(vache) qui a un petit mi-adulte n pravaktâ "promulgateur (d'untexte) n érotriyah " brahmane versé dans la sruti î? adhyâpakah" précepteur îf dhûrtah u voleur " (ou plutôt " habile ff).

agnistokah " un peu de feu " govaéâ " vache stérile " Jcathasro-triyah "versé dans les textes des Katha ". • L'espè@e? càd. pasl'individu.

. 66.(Un nom fléchi désignant Pespèce forme) aussi (un composé

défcermin&tif) avec des mots exprimant l'éloge.Il s'agit àe mots conventionnels (rûdha) comme maiallikâ

"excellence" qui conservent leur genre propre: asvàprakândam" un cheval de premier ordre ".

67. 3 ï ^^%qfe^^^#RTi |SLe mot yuvà " jeune " (forme un composé déterminatif) avec

les mots Jchalatih "chauve" palitah "-à cheveux grisî? valindh"nàè" jarati "vieille":

yuvakhalaiih " jeune (niais) chauve".

es. f ^g^ iw w*m\ si(Les mots terminés par un suffixe) d'obligation (III. 1, 95) efc

ceux qui signifient " égalîf (forment des composés déterminatifs)avec (un nom fléchi) ne notant pas l'espèce.

hhojyosnam ^qqcfa. de chaud â manger " tulyasvetaJi " de mêmeblancheur *\ ajâti, càd. pratiquement avec un adjectif.

69. srâf %m(Un nom fléchi désignant) une couleur (forme un composé

déterminatif) avec (un nom fléchi désignant également) une couleur*krsnalohîtah iS no i r - rouge ??=

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20Q LA GRAMMAIBB DE PÂNINI IL I

Le mot Jcumàrah " garçon " (forme un composé déterminatif)avec les mots du groupe êramanâ " femme ascète ".

kitt7iâraéramanâ=:kuniârl ê° " une jeune ascète ". De même avecgarbhinl " femme enceinte " patiih " adroitî5 etc.

71. ^

(Un nom fléchi désignant) un quadrupède (forme un composédéterminatif) avec le mot garbhinl "femelle qui porte ".

gogarbhinl iC vache pleine *\ Le membre antérieur doit être unnom d*espèce3 par récurrence àejâti 65»

Les mots du groupe mayûravyamsaJcah " paon voleur n valentaussi (comme composés déterminatifs tout-faits irréguliers).

L'irrégularité est diverse : dans le mot cité; le membre qui devraittomber à la première place tombe à la seconde. On a ainsi yavana-mundah " un Y° chauve " uccâvacam " sens dessus dessous " yadrcchâu par hasard ". "Aussi" signifie que ces composés sont valablescomme tels, sans modification.

Vt. : de même un invariant avec un dérivé primaire : prâtardohakil traite du matin ' \

Vt. : de même les composés du groupe ehlharn (karma) " (travailcaractérisé par les mots): viens ici".

Vt. : de même ceux du type jahijodah " (individu qui dit sanscesse) : frappe toi le menton ".

Vt. : une forme verbale est composée avec une forme verbale poursignifier une continuité d'action : asmtapibatâ " (incitation k\manger et à boire sans cesse ".

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I I . 2 L Â GRAMMAIRE DE PÂNINI 201

IL 2, 1.

Les mots pûrvah a antérieur 3J aparah " postérieur " adharahainférieur" uttarah "supérieur" (forment des composés déter-natifs) avec (un mot notant une chose divisible) en parts quand ily a référence à un seul (objet) ( ; par exception anticipée à 8 sq.d'où fût résulté Tordre inverse des membres).

pûrvakâyah " la partie antérieure du corps ".—madhyâhnah " lemilieu du jour " et analogues s'expliquent par II. 1, 57.

2.

Le mot ardhah " demi M (notant Tune des deux parties égalesd'un tout et) de genre neutre (forme un composé déterminatif avecun mot notant une chose divisible en parts quand il y a référence àun seul objet) (par exception à 8 sq.).

ardhapippall " une demi-figae " au sens de ardham pippalyàh%

avec application de II. 4, 26. Mais, si ardha- n'est pas un neutre :grâmârdhah " une partie du village ".

3.

Les mots dviilyah " deuxième " trtiyah " troisième " caturthahet turydh " quatrième J? (forment des composés déterminatifs), con-curremment (aux composés selon 9) (avec un mot notant une chosedivisible en parts quand il y a référence à un seul objet).

dvitlyabhiJcsâldvitlyam bhiksâyâh (phrase B>iiB>lytique)Ibhiksâdvi-tlyàm (composé selon 9, en dépit de 11) " une seconde (tournée d')aumône ".

Vt. : ajouter turlyah " quatrième " : bhiksâturlyam etc.

4.

Les mots prâptah "obtenu" âpannah " arrivé n (forment descomposés déterminatifs) aussi (concurremment aux composésselon 24) avec (un mot terminé par une désinence de) deuxièmecas (— Ace.),

prâptajlvikahjprâpto jïvikâm (phrase analytique). Le composéjwikâprâptah est valide selon 24, les trois expressions signifiant" qui a obtenu de quoi vivre". U l( option " n'est pas donnée parcertains.

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102 L A GRAMMÀIKE DE PANINI

ilLes roots notant le temps (forment des composés determinatifs)

avec (un mot notant la chose dont la durée est) mesurée (par leditnom de temps),

varsajâtah au sens de varso jâtasya '"né il y a un an '\

8,

Le préfixe privatif na(n) (= a[n) VI. 3, 73) (forme un composédêterminatif avec un nom fléchi),

abrâhmanah " qui n'est pas un brahmane ".Vt.: de même avec une forme verbale, quand il y a blâme :

apaca&i " tu ne sais pas cuire ".

i Le mot ïçai "un peu" (forme un composé dêterminatif) avec(un nom fléchi) non terminé par un suffixe primaire (III. 1, 93).

Isadrahtah " un peu rouge ". La règle est limitée à des motsqualificatifso

8.

(Un mot terminé par une désinence du) sixième cas (~(forme un composé dêterminatif avec un nom fléchi).

râjapurusah au sens de râjnah purusah i& le serviteur du roi ".Vt. : de même pour les dérivés primaires avec lesquels le'Gén. est

requis par II, 33 65 : idhmapravrascanah " (hache) à fendre le boisà brûler ".

Vt. : de même pour des mots notant des qualités qui siègent dans lemot sis au membre antérieur ; caiidanagandhah Ql l'odeur du santal ";mais non pour des qualificatifs mêmes dudit membre : candanasyamrduh " le doux du santal ".

9,

(Un mot terminé par une désinence de Orên. forme) aussi (uncomposé dêterminatif) avec les mots du groupe yâjakah H quifait faire un sacrifice " (par extension de 8 et résurgence d'uneformation prohibée par 16)»

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2 LA GRAMMAIRE DE PÂN1NI 103

brâhmanayâjakah "qui sacrifie pour un brahmane 5\ Autresmots du groupe : pûjakah " qui fait la pùjâ", hotâ " oblateur " etc,

(Un mot terminé par une désinence de GrénB) ne forme pas(contrairement à 8 de composé déterminatif) pour exprimer unesélection.

On ne forme pas de composé avec la phrase narânâm ksatriyahéûratamah " le k° est le plus héroïque d'entre les hommes "9

Vt. : pas davantage quand il s'agit d'un des Gén. enseignés par lesrègles autres que II. 3, 50 : sarpiso jnânam "rite engagé avec dubeurre " (I. 3, 45)6

11.

(Un mot terminé par une désinence de Gên. ne forme pas,contrairement à 8, de composé déterminatif) avec aun ordinalfcun nom de qualité ( = un abstrait) cun mot au sens de u satisfait"dun (participe à suffixe) u sat" (III . 2? 127) eun invariant fun(verbal d'obligation à suffixe) tavya (III. 1? 96) gun mot situé surle même plan de référence (par rapport au procès que ledit nomau Gén.).

a) bhiksûnâm astâdasah *'* le onzième des moines5 '; ^) patasyaéduklyam (ou aussi: êuklaJi) il la blancheur (le blanc) de l'étoffe ?\Le composé n'est pas impossible ici, cf. vacanasâmarthyam " laforce cTun énoncé ?î vastrapltimâ (i le jaune du costume'5 udara-gauravam lé la lourdeur du «ventre ", et d'autre part goiatamê*nn cent de vaches" gocatvârimsat " UHB quarantaine de vaches 9

etc« Les noms de nombre sont en effet exclus de la règle (cf. V.% 119); et d'autre part il résulte de IL 43 15 et VIL 33 131 que la° qualité " n'est pas simplement la " propriété ".

c) phalânàm trptah u rassasié de fruits 9' ; <*) mitrasya kurvan" qui fait (l'office) d'un ami " ; e) viprasya krtvâ i( • . . d'un prêtre *'.f ) brâhmanasya kartavyam " le devoir du brâhmase 3? ; s) pâninehsûtrakârasya " de Pânini l'auteur des sûtra ".

(Un mot terminé par une désinence de Gén. ne forme pas) nonplus (contrairement à 8 de composé déterminatif) avec (un mot

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-[04 LÀ GBÀMMAIBE DE PANINI U3 g

terminé par le suffixe) " Jeta ?î (= verbal en — — ta) pour exprimerun hommage (et autres valeurs définies I I I . 2, 188),

râjnâm matam 6i approuvé par les rois ". Le Gén. resuite pré-cisément de III. 2S 188e

13.

(Un mot terminé par une désinence de Gén. ne forme pas) nonplus (contrairement à 8 de composé de composé déterminatif) avec(un mot terminé par le suffixe (iJctaJi) désignant la situation locale(du procès) (selon I I I . 4: 76).

idam esâm âsitam il ils se sont assis ici ".

14. spïffài ^ ||(Un mot terminé par une désinence de Gên. ne forme pas) non

plus (contrairement à 8 de composé déterminatif avec un nomfléchi) quand (ledit Gén. a valeur <T) objet-direct (selon II . 3, 66).

âscaryo gatiâm doho 'gopâlakena "c'est merveille de traire desvaches (Gén. d'objet) quand on n'est pas bouvier".

(Un mot terminé par une désinence de Gêne ne formecontrairement à 8, de composé déterminatif) avec (un mot terminépar le suffixe) u tre *' (= tf I I I . 33 169) ou aka (groupe des suffixesa nvul " " vun lf " vun J? etc.), quand (ledit Gén. a valeur d5) agent(sélon-II. 3, 65).

bhavata âsihâ " c'est à YOUS de vous asseoir *\

(Un mot terminé par une désinence de Gén. ne forme pas)non plus (contrairement à 8 de composé déterminatif avec un motterminé par le suffixe ét tre11 ou aka) quand (ledit dérivé à " tre "ou aka a valeur d') agent (selon I I I . 1, 133).

apâm srastâ " l e c r éa t eu r des e a u x " odanasya bhojakah " l e

mangeur de r iz". Noter que le dérivé à " tre " n'a pas d'autrevaleur que celle d'agent.—En fait, on peut former des composésmalgré les prohibitions 10-16 si Ton entend le Gén. comme éeseselon II, 3, 50, en sorte qu'on a par exe ràjamahitah " honoré par

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j | q LÀ GRAMMAIRE DE PAÎJINI 105

• le rois ' bhavadâsitam u vous êtes assis ÎS godohah lt traite des vaches"tatkartâ éi qui fait cela" : ainsi sera possible inapplication des règlesd'accent VI. 2, 139; 1, 223.

17. $tà(Un mot terminé par une désinence de Gén. forme) nécessaire-

ment (un composé déterminatif avec un mot terminé par le suffixe** trc '' ou aka,—en fait par alca seuî—) pour exprimer un nom dejeu ou de métier»

damanakabhanjikâ '* brisure d'armoise ", n. d'un jeu (III. 3S 109);nakhalekhakah "peintre d'ongles". L'expression analytique n'estpas admise.

aLe préfixe Jeu " mal n bles mots dits gati (I. 4S 60) cles (upa»sarga) du groupe pra (I. 4, 58) (forment nécessairement des composésdéterminatifs avec un nom fléchi),

a) kunrpah <c mauvais roi " b) ûrlkrtya (I. 4, 61) c) duskulamu mauvaise famille ".—Certains prâdi forment des composés où il ya l'ellipse d'un verbal en "Jeta": prâcâryah = pragata âcâryah&i maître avancé1' atiJehatvah = atikrâniah khatvâm " qui ©st sanslitff paryadhyayanah =• pariglâno 'dhyayanaya " lassé de l'étude î9

etc. Les prépositions (I. 4, 83 sqq.) n'entrent pas dans un composé,vrJcsam prati " en direction de l'arbre", sauf cependant: atistutam(I. 4, 95) et analogues,

19. gqq^f^ \\Un mot complémentaire (IXL 1, 92) qui n*est pas (terminé par

une désinence de l'énoncé condensé) " ti . . . h ?î (—par une désin*personnelle III. 4, 78) (forme nécessairement un composé déter-minatif avec un nom fléchi).

Jcumbhakârah " qui fait des pots " (III. 1, 92) agnicit " qui empile(les briques de l'autel du) Feu '\

20. 3 ^ 1 5 3 $ ^ li(Un mot complémentaire qui selon 19 pourrait former un

composé déterminatif) avec un invariant (le forme, en fait,) seule-ment avec un (invariant terminé par l'élément) am-(=absol. enam III. 4, 26 dits " namul ").

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106 L A GRAMMAIRE DE PÂNINÏ H, 2

ivâdumJcâr&wi ~ bhunkte fi il mange en sucrant (les aliments)"

( I I I . 4, 26).

21. ^

(Un mot complémentaire termine par une désinence du)troisième cas (=. Instr.) ou cfes cas qui suivent (forme un composédeterminatif avec un invariant terminé par l'élément am), con-curremment (à l'expression analytique selon I I I . 45 47).

mûlakopadainêamlmûlakenopadanisam (i en assaisonnant avec desradis ". '

22.

* (Un mot complémentaire terminé par une désinence d'Instarou des cas qui suivent forme) aussi (un composé determinatif) avec(un mot terminé par le suffixe) "Jctvà ?* (= absoL —=.tvâ) (concur-remment à l'expression analytique selon I I I . 4S 59).

uccaihkrtyaluccaih hrtvà " à haute

23. §Le reste (des composés, i.e. ceux qui n'entrent pas dans les

formations décrites jusqu'ici, porte le nom de) bahuvrïhi (" qui abeaucoup de riz M, ex. de la formation—composés possessifs) (lequelnom sert de gouvernement jusqu'à 28)9

24,

Deux ou plus de deux (mots terminés3 par une désinencecasuelle forment un composé possessif) quand ils désignent unenotion autre (que celle que désigne chacun d'eux séparément).

La relation Gasuelle exprimée est diverse, celle du Nom. étantexclue* prâptodako grâmah " un village où l'eau est à disposition35

cyutaphalas taruh " un arbre dont les fruits sont tombés ",bahusasyo desàh "un pays riehe en céréales'5. C'est l'usage quifixe les limites de la formation. On aura ainsi le bahuvrïhi au sensdu suff. iç maiup " V. 2, 94 : citragur devadaitah " D° possédant desvaches bigarrées " ; mais non pas quand il s'agit d'une connexionquelconque. En principe il n'y a pas de bahuvrïhi quand lesmembres ne sont pas situés sur un même plan de référence ; cepen-dant on a urasilomà " qui a du poil (Nom.) sur la poitrine (Loc.)?*

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2 L A GRAMMÀÎBE DE PÂNINI 207

etc* Certains composés comportent l'abolition du mot iva commemembre médian : ustramukhah" qui a une figure de chameau " = ustra-muJcham iva mnkham asya» De même, avec perte d'un verbal médian :praparnah=prapatitaparnah " dont les feuilles sont tombées'.'apidrah= avidyamânaputrah " qui n5a pas de fils ". Tel membreantérieur a l'apparence d'une forme verbale : astikslrâ (cf • I, 4, 67*)

..25. é^^Tïsq^ïH^ï^ïfe^^ït *Mfô 1!aLes invariants Mes mots âsannah " proche l? adùrah "non

éloigné?s adhikah " en surplus" cles noms de nombre (forment descomposés possessifs) avec un nom de nombre, pour exprimer unechose numêrable,

a) upadasâh " les nombres voisins de dix " (V. 4, 73) b) adhika-daêàh "onze" c) dviirâh "deux ou trois " ekadvân divasân " unjour .ou deux ÏJ

S Dans adhikâ vimsatir gavâm " pins d'une vingtainede vaches " il n'y a pas de composé, vimsatih valant comme numé-ration, non comme chose numêrable.

26. %^ï?TF^^ïè ÎILes noms de régions du ciel (forment des composés possessifs

avec des noms de régions du ciel) pour désigner une régionintermédiaire.

daksinapûrvâ dik " la région sud-est9Î : membre antérieur mascu-linisé selon VI. 3, 34,

27.

Deux mots de même forme (forment un composé possessifquand ils sont combinés l'un avec l'autre), pour exprimer le sensde "en cela, là " ( = valeur du LOGO OU " par cela ?? ( — valeur derinstr.).

kesâkesi (yuddham) " (combat) qui a lieu en se saisissant auxcheveux mutuellement3' dandâdandi "bâton contre bâton M V. 4,127 VI. 3, 137, L'énoncé iti signifie que le composé en questionse tire de l'usage courant.

L'invariant sdha " avec n (forme un composé possessif) avec(un mot ayant le sens de) "avec lui ( = avec un Instr.), quand

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108 LA GRAMMAIRE DE PlNINI jj, g

(la personne qui est " a¥eoî? et celle uavec f ? qui elle se trouve sont)reliées de manière égale (au procès ou à l'objet),

saputra âgaiali (sa substitué à saha gelon VI. 3, 82) " il est'arrivé avec son fils ", la valeur d'Instr. étant donnée par Ile 3, 19.Contre-ex. sahaiva dasabhih putraîr bhâram vahati gardabln" Tânesse porte (tout) le faix avec ( = malgré la présence de) dixfils $\ L'énoncé "quand la personne. . .'5 n'a cependant qu'unevaleur approximatives car on a sadarpah iC avec orgueil " sadhanah" avec ses biens " (au figuré),

(Deux ou plus de deux noms fléchis forment un composéportant le nom de) dvandva (" paire " = composé copulatif) pourexprimer le sens (que note la particule) " et " (à savoir, en fait,jonction mutuelle et collection).

plaksâèoJcau "les arbres plaksa et aioka s> (jonction mutuelle) ;vâktvacam "(l'ensemble formé par) la parole et la peau " (valeurcollective).

Le mot dit subordonné (selon h 2, 43) forme le membre anté-rieur (dans un composé^ comme il ressort des cas précédemmentdécrits).

Ainsi encore adhi dans adhistri selon IL 1, 6 ; ou râjâ dansrâjapurusah 8.

31.

(Le mot subordonné, contrairement à 3O5 forme le membre)ultérieur dans les composés du groupe râjadantah 'Ment principale",

=.dantânâm râjâ. De même sapatnlmâtâ " coépouse de la mère 55

agrevanam u en avant du bois " etc. Dans ce groupe certains mots5

tout en n'étant pas des " subordonnés 1? sont des membres ultérieursan lieu d'être antérieurs : liptavâsitam u parfumé puis oint "putrapasù " bétail et fils" (contre 32)a

Vt. i des composés comme dharmârthaujarthadharmau ki loi etprofit5S placent leurs membres des deux manières,

Vt. : on forme jâyâpatï ou jampatl ou enfin éampatl au sens de" les deux maîtres de maison ", jâyâ aboutissant à ja?n ou à dam,

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DE FÂHINï

fa yDans un composé copulatifs le mot dit " ghi s' (I. 45 7) (forme le

membre antérieur) (vu l'absence de toute règle concernant Tordredes membres).

kaniandalukrsnâjinam " écuelle et peau d'antilope ". En cas deplus de deux noms la restriction ne vaut que pour un : patusu-klatnrdavah " vif, blanc, doux ".

33. aren^çr^ H(Dans un composé copulatif)> le mot commençant par une

voyelle et terminé par le phonème a (forme le membre antérieur,par préférence sur l'application éventuelle de 32)*

ustrasasam " le chameau et le lièvre " et (malgré 32) indravâyûli 1° et Y0 %\ En cas de plus de deux noms, la restriction ne vautque pour un : asvarathendrâh " chevaux, chars, rois ". Visayendri-yayoh s'explique par 34 vt.

34, 3 ^ q R î ^ H(Dans un composé copulatif), le mot ayant un plus petit

nombre de voyelles (forme le membre antérieur, par préférence àl'application éventuelle de 32 et de 83)s

plahsanyagrodham " l e p° et le n ° " et (malgré 32) vàgagnl si laparole et le feu "9 En cas de plus de deux noms, la restriction nevaut que po"ar un: êanJchadundubhivlnàh "conque, tambour, cithare'\

Vt. i est aussi membre antérieur le mot notant l'être (plus) dignede respect: mâtâpitarau "le père et la mère'9.—le frère aîné:yudhisthirârjunau " Y0 et A0".—le mot dont les syllabes sont (plus)légères : husahâsam " herbes k° et k° ".—le nom de la caste plusimportante: brâhmanalcsatriyavitsûdrâh "brahmane, noble, éleveur-artisan, sùdra 'f.—le nom de la saison ou de l'astérisme qui Tiennenten tête, si le nombre des syllabes est égal : hemantasisiravasantâh" hiver, frimas, printemps ".—le plus faible de deux noms denombre : navatisatam Cl 90 et 100".

35. m^t fNfàôt spprit il(Un mot terminé par la "désinence du) septième cas ( = Loc.)

ainsi qu'un déterminant (épithète, etc.) (forment les membres

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JJQ LÀ GRAMMAIEE DE PANINÎ ]X g.

antérieurs) dans un compose possessif (vu l'absence de toute règleconcernant Tordre des éléments).

Jcanthehâlah " Siva qui a du noir dans la gorge >J citraguk " qui a desvaches bigarrées1'. La règle vise à délimiter l'ordre dans lebahuvrïhi où l'un et l'autre membres sont par nature upasarjana (30),

Vt. : de même, un pronom et un nom de nombre : sarvasvetahu tout blanc " dvîhrsnah " deux fois noir*'.

Vt. : priyah est membre antérieur ou ultérieur : gudapriyah/pri-yagudah li qui aime la méiasse ".

Vt. : le Loc* est membre ultérieur après les mots du groupe gaduh:gaduhanthah-=hanthe gadur yasya ki au cou goîtreux ".

Un mot terminé par une, nisthâ (I. 1, 26) (forme le membreantérieur dans un composé possessif).

jitasairuh "qui a vaincu l'ennemi ".Vt. : un nom d'espèce, de temps, un mot du groupe sukham

45 plaisir" forment des membres antérieurs: mâmsabhaJcsitî " quimange de la viande " mâsajâtah (5), la nisthâ venant après.

Vt. : une nisthâ et un mot au Loc. sont des membres ultérieursaprès les mots désignant une arme : asyudyatah " qui brandit l'épée "sulapânih " qui a le pieu en main 5\

37,

(Un mot terminé par une nisthâ forme le membre antérieur)ou bien (contrairement à 36 le membre ultérieur) dans les com-posés du groupe àhitâgnih a qui a disposé les feux" (option:agnyâhitah).

Autre ex, : jàtaputrah/putrajâtah " dont le fils est né ".

38..

Les mots kadârah u basané " et analogues (forment desmembres antérieurs ou bien ultérieurs) dans un composé appositif(L 23 42) (par exception optionnelle à 35)e

hadârajaiminihjjaiminihadârah si J° le basané". Ainsi avecvâmanah "nain " khalaiih " chauve s> etc.

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J j s 3 LA GRAMMAIRE DE PÂNïNï

Le mot anabhihite u quand ce nfest pas déjà exprimé (par unautre procédé)9* (sert de gouvernement depuis le su. suivantjusqu'à 70).

Les désinences casuelles rendent les notions d'objet-direct,d'ablation, etca pour autant que la mêm© valeur n'est pas déjàexprimé© par la forme verbale, par un composé, par un suffixe pri-maire ou secondaire. Ainsi, selon 2, l'Ace, rend l'objet-direct: mais,si cet objet est déjà noté par Faffixe passif (selon XIL 1, 66 sq.),l'Ace, n'est pas employé, ainsi kriyate katah (en face de karomiJcatam) " la natte se fait"; de môme s'il est déjà noté par le suff.ta, hrtah kaiah " la natte est faite " ; ou par un suffixe secondaire,éatikah = êatena krltah " ""acheté par ( = au prix de) cent "; ou enfinpar un composé^ prâptâtithih " (village) qui a reçu des hôtes "équivalent de prâpto'tithïn (Ace).

Les désinences du deuxième cas ( = Acc.) valent quand il s'agitde Pobjet-direct (défini I. 45 49),

odanam bubhuksur vrïhln proksati u celui qui veut manger unplat de riz arrose le riz *' ajâni grâmam nayati " il mène la chèvreau village" (cf. 1.4, 51).

Vt. : uhhayatah " des deux côtés*' sarvatah is de toutes parts *J

dhik (i honte à " uparyupari ^ tout au-dessus de " etc. soDt accom-pagnés de l'Ace: dhig durjanam u fi au méchant". Ailleurs encore,on forme bubhtâksitam na pratibhâti Jci?n cît " rien ne plaît àl'affamé". De même enfin les mots abhitah il autour9f paritahId. samayâ " 'près de '5 nikasâ ide hâ " h é l a s " : abhito grâmamsi a u t o u r d u v i l l a g e 9?

e

3. <jçffaj ^ it^-^fH ilLes désinences du troisième cas ( = Instr.) valent ainsi que

(celles du deuxième selon 2) après la racine hu- " faire oblation u

dans le Yeda (quand il s'agit de Fobjet-direct).yavâgvâlyavâgûm agnïkotrain juhoti " i l fait l'oblation à Agnl

avec le gruau d'orge, il offre le gruau (comme) Agnihotra "* Horsdu Veda : yavâgûm seul.

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LÀ GBAMMAIBB DE PÂOTNI U a 3

4. S F ^ F ^ ^ T R H

(Les désinences d'Ace, valent) en jonction avec les mots antarâa entre ?* antarena•-" sans ; concernant " (par exception au Gêne

attendu selon 50)*

En effet tons les cas employés par dépendance d'un mot particnlier(upapada) le sont en vertu d'une exception au Gén, Ex. : vaidehlmantarâ Jcruddhah " irrité au sujet de la Vaidehïif nântarena gunânsukham ie pas de bonheur sans vertus ".

s.(Les désinences d'Ace, valent) après (un mot notant) le temps

ou le trajet pour exprimer une connexion totale ( = une durée, cf.I I . 1, 29),

divagani pathati Si il lit durant la journée " yojanam dhàvati (i ilcourt l'étendue d'une lieue". Selon certains, la règle vaut quandla durée n'est pas liée au procès, hrosam foutilâ nadl " rivière enméandre sur la distance d'un hrosa ", sinon c'est l'objet-directordinaire : mâsam âste li il est assis pendant un mois ", d'où, aupassif (selon i et 2) âsyate mâsah, litt. "un mois est (la duréependant laquelle il) est assis n .

^ \ \\

Les désinences du troisième cas (==Instr.) (valent après unmot notant le temps ou le trajet, pour exprimer une connexiontotale,) quand il y a achèvement (du procès envisagé^

mâsenâdhlto granihdh " le texte a été*appris en un mois"krosenâdhltah "appris durant l'espace d'un k° ".

nLes désinences du septième cas (=Loc.) ou du cinquième

(== Ab.) (valent après un mot notant le temps ou la distance, quandces notions sont) dans ^l'intervalle entre deux rections verbalesefficientes (I. 4, 23).

adya bhuJctvâ dvyahe ou dvyahàd hholctâ "ayant mangé aujourd'hui,il mangera d'ici deux jours": le temps est ici entre la rectiond'agent " il ÎSet celle qu'exprime le verbe " manger ".

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3 LA GRAMMAIRE DE PÀNINI

8. ^^SRRîft^â ft#TT IILes désinences du deuxième cas ( = Aoc.) Talent en jonction

avec une préposition (I. 45 83)O

yajnam anu prâvarsat 6i ii s'est mis à pleuvoir à la suite du sacri-fice " (I. 4, 84),

Les désinences du septième cas (=LocB) (valent contrairementà 8 en jonction avec une préposition quand le sens est) u ce à quoiqqch* est supérieur n (L 4, 87) ou " ce dont on est maître ?î (1. 4, 97).

upa sate vimêatih "vingt sont au-dessous (ci I» 4, 87) de cent"adhï pancâlesu brahmadattah " B° est à la tête des PO 5 \

10, qi^qï^qRfe: IILes désinences du cinquième cas (=Ab.) valent en jonction

avec les prépositions apa â pari (I. 4? 88 sq.f contrairement à 8).apa irigartebhyo vrsto devah " il a plu loin des T° ".

H(Les désinences d'Ab. valent en jonction avec une préposition,

contrairement à 8,) aussi pour exprimer le sens de contre-partie ouéchange (L 4, 92).

abhimanyur arjunatah prati " Àbhimanyu est l'égal d'Àrjuna "iilebhyah prati mâsân prayacchati " i l donne des fèves contredu sésame *\

12.

Les désinences du deuxième cas ( = Acce) et du quatrième(=Dat.) valent quand il s'agit de Tobjet-direct (d?un verbe pris) ausens de " se mouvoir11 pour exprimer un mouvement (réel) etexcepté si (ledit objet est un nom du) chemin (auquel cas l'Ace, seulest valable).

grâmani/grâmâya gacchati " ii va an village ÎS. Contre-ex. a) encas de mouvement figuré : mohani gacchati " il va à l'égarement "(2) ; b) pour un nom du chemin : mârgam gacchati " il va (son)

• .chemin" (2).

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GRAMMAIRE DE PlNINI J J S 3

13. ^g§fLes désinences du quatrième cas (==Dat.) valent quand il

s'agit de la dation (I, 4, 32).vipràya gàni dadâtî " il donne une vache au prêtre s? puspebhyah

sprhayati "il aime les fleurs 9? (1= 4? 36),Vi. : aussi quand il s'agit de noter ce pour quoi (est fait tel objet) :

yùpâya dàru " du bois pour le pilier " (II, 1, 36).Vt. : après la rac. klp- " être adapté à, etc." pour noter la chose

produite: uccârâya kalpate mâsah 'Ma fève est bonne pour ladéfécation ".

Vt* : pour désigner ce qu'un signe naturel permet de reconnaître.vâtâya kapilâ vidyut " l'éclair rougeâtre est signe de vent ".

Vt. : en liaison avec hit ah " bon pour " : arocahine hitam " bonpour quelqu'un qui manque d'appétit ".

| |

(Les désinences du Dat8 valent) aussi quand il s'agit de l'objet-direct (d'un verbe à suppléer, (lequel a pour) mot complémentaire(un autre verbe notant selon III . 3,10 une action faite) en vued'une (autre) action, (ledit verbe à suppléer étant un infinitif).

edhebhyo vrajati "il TO en vue (de chercher) du combustible *' =edhân âhartum v°, âhartum étant le verbe à suppléer, dont vrajatiest le mot complémentaire»

15.

(Les désinences du Dat. valent) aussi après un nom désignantun état (III. 3, 11) et ayant le sens, du suffixe tum ( — de l'infinitifI I I . 3, 10).

pâhâya (au sens de paktum) vrajati " il ya pour cuire ?\

16.(Les désinences du Date valent) aussi en jonction avec les mots

namah *' hommage " svasti " salut " svdhâ et svadhâ (interjectionsrituelles) alam "de taille.à" vasat (interj. rituelle) (par entrave duGrén» enseigné II. 3, 73).

namo visnave " hommage à Visnu " alam pr'adosah priyasainga-maya "le soir convient pour la rencontre avec l'être aimé".

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J J 4 3 L Â GBAMMAIKE DE PJLNINI

L'énoncé " aussis* implique selon certains l'inclusion des mots ayantle même sens que alam*

17. q ^ ^ ï W ^ fsRmïnfa§ SI(Les désinences du Dat. valent) concurremment (à celles de

l'Ace, attendu selon 2) quand il s'agit de l'objet-direct de la racineman- "penser" (4e cl.) pour exprimer le non-respect, excepte dansle cas d'êtres animés (où l'Ace, seul vaut),

na tvâ irnam/irnâya manye " je ne t'estime pas au prix d'unbrin d'herbe ". Contre-ex, en cas d'êtres animés : na tvâ srgâlammanye " je ne te considère pas (même comme égal à) un chacal.—-Au lieu de " êtres animés JS il faudrait dire : " excepté pour les motsnauh et autres: na tvâ kâkani manye " j e ne te considère pas(même) comme une corneille ".

18. 2p#OT%crâfaT IILes désinences du troisième Gas (=Instr.) valent quand il

s'agit a de l'agent (I* 4, 54) b de l'instrument (I, 4, 42).â) viprena jpacyate ' ' l e prêtre c u i t " (phrase passive) ; b) para*

sunâ vrksam ohinatii " il fend l'arbre avec la hache *\

Vt. : aussi après les mots du groupe prakrtiJi : prakrtyâ subhagahu naturellement fortuné ".

19. stgfesratà H(Les désinences de l'Instr. valent) en jonction avec le mot

avec" quand (le mot auquel elles ssattachent) n'est pasl'élément prépondérant.

viprah sisyena sahâgatah ic le prêtre est venu avec l'élève",Aussi avec les synonymes de saha: sârdham, etc.

20. i f c n f fsRPTC: î!(Les désinences de l'Instr. valent pour désigner), le membre du

corps dont (l'état se trouve) altéré.aksnâ kânah " borgne d'un oeil ".

ai. f^rçfrastà II(Les désinences de l'Instr. valent pour désigner) la marque

(permettant de reconnaître que la personne qui la possède est) danstelle ou telle situation

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X16 ^ A GRAMMAIBE DE PlNINI H o 3

sihhayà parivrâjakah " un ascète (reconnaissable) au chignon *\

22. çNitewrercçrï ^ f a il(Les désinences de Flnstr. valent) concurremment (à celles de

l'Àco. attendu selon 2) quand il s'agit de Tobjet-direct de la racinejnâ- " connaître " précédée du préverbe sam*

mâtrâ/mâtarani samjânUe " il reconnaît sa mère ".Vt. : un dérivé primaire de gam-jnâ* est accompagné du Gén-

màtuh samjnâtâ " qui reconnaît sa mère J39

23. \é ||(Les désinences de l'Instr. valent) pour exprimer la cause (au

sens u mondain n du terme),vidyayâ y as ah " le r enom par le savoir J?*

•24.

Les désinences du cinquième cas( = Ab.) valent pour exprimerune dette (considérée comme cause selon 23, mais) non (commecause au sens de I. 4, 555 c'est-à-dire comme) agent»

rnâd baddhali il emprisonné par suite de dette *\ Contre-ex.éatena bandhitah (forme causative), litt. " qui a été jeté dans lesfers par (une dette de) cent (pièces d'argent) *\

25. Ikmm g^sfe^ï^ u(Les désinences de 1*Ab. valent) concurremment (à celles de

l'Instr.) quand il s'agit d'une qualité (considérée comme cause);excepté si cfest un féminin.

jâdyâd/jâdyena grhltah " arrêté en raison de sa sottise s?* Maisavec un fém. : .prajnayâ (Instr. seul) dhlrah " avisé par suite de sasagesse ". La " qualité J> visée ici est une propriété de la substance,non 3a substance elle-même. -

26. «rst I gLes désinences du sixième cas (=Gén.) (valent pour exprimer

la cause contrairement à 23), quand le mot hetuh"cause" est(effectivement) employé,

arthasya hetor vasati ki il habite (là) en raison de l'intérêt (qu'il ytrouve) ".

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

27.

(Les désinences du Grén. valent) ainsi que celles du troisièmecas ( = Instr., selon 23) (pour exprimer la cause quand le mot hetuhest employé en jonction avec) un pronom,

kasya hetor/kena hetunà vasati " pour quelle raison habite-t-il \hV

Vt. : tons les cas sont valables ayec les syn. de hetuh i ' Icirronimittamjkena nimittenajkasmai hetave/kasmât kâranâtlkasya pra-yojanasyalkaêmin nimitte.

28,

Les désinences du cinquième cas (=Ab.) valent quand il s'agitde l'ablation (I. 4, 24),

grâniâd âgacchaii " il arrive du village Sîs

Vt. : pour noter l'objet-direct quand il y a amuissement d'unabsolutif : prâsâdât preksate " il regarde de la terrasse "^zprâsâdarnâruhya preksate*

Vt. : pour noter la location dans les mêmes conditions : âsanâtpreksate = âsana upaviêyap° ci il regarde (assis) sur son siège".

Vt. : dans les questions et explications: kutas tvam? nagaràt" d'où viens-tu ? De la ville ".

Vt. : pour noter le point à partir duquel une distance ou un tempsest mesuré : campât ah êomatlrthani panca yojanâni/pancasuyojanesu " il y a cinq lieues de C° à S 0 " ; le nom de distance estau Nom. ou au Loc, celui de temps au Loe,

29. ^qmî?cî^î^^^i^^q?i^tf|5% is(Les désinences de FÀb. valent) en jonction avec a(des mots

signifiant) "autre que" Mes mots âràt " loin de (ou: près de)"tarah H opposé à 5' drte " sans '* eleg noms de région du ciel fles

(composés dont le) membre ultérieur est anc(u) (II. 1, 12 etc.)mots terminés par le suffixe à ou ahi (V. 3, 36 sq.).

a) hhinno hhrâtrbhyah "différent de ses frères " b) ârâd grâmât11 loin du village ou : près du Y0 " c) suklàd itarah " noir " d) rtedevadattât " sans D° " e) pùrvo grâmât " à l'est du village " f) prâgg0 id. s) uUarâiJii) samudrât u au nord de l'océan".

Page 123: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GEAMMAIBE DE PÂNINÎ

30. TO^ffife^T IILes désinences du sixième cas ( = Gèn.) (valent en jonction

avec un mot pourvu â5un des suffixes) ayant le sens du suffixe citas(V. 33 28) (autrement dit, outre atas, as et astât V» 3, 27 : 3] ;89sq.)>

dahsinaio gràmasya " au sud du village M ; de même a,vec pur ahÉi devant'* purastât ids upari " au-dessus " etc. Parfois il y a résur-gence de l'Ab. selon 29 : tata upari stât il ultérieurement à cela ".

31.Les désinences du deuxième cas ( = Aoc.) (valent en jonction)

avec un mot terminé par le suffixe ena (V. 3, 35) (et, selon certains:concurremment au Gén.)-

daksinena grâmam u au sud du village 3\ Ou bien au Gén. :grâmasya.

329 ^îfNïïHHlfe^ïïT^Çr^l^ IILes désinences du troisième cas (=Instr.) valent concurrem-

ment (à celles de l'Ab. et, selon certains, de l'Ace, en jonction)avec les mots prthak u séparément " vinà " sans " nànàu autrement ".

prihah candrenajeandrât u sans lune ". Avec l'Ace» : vinâ vâtam41 sans vent *\

33a ^Wt ^ ^^ï^q^^^q^^TW^^^^T II(Les désinences de Tlnstr. valent ainsi que, malgré 18, celles

de l'Ab.) aussi quand il s'agit de l'instrument (en jonction) avec lesmots stoJcah et alpah i% une petite quantité " krechrah u difficile M

katipayah u quelques-uns ", excepté pour désigner une substance(^en emploi adjectif) (auquel cas FInstr. seul vaut).

stokât/stokena rustah " un peu irrité ". Contre-ex« : stokena(Instr. seul) visena hatah i( tué par un peu de poison ".

Les désinences du sixième cas ( = Gén.) valent concurremment(à celles de FÀb. attendu, en jonction) avec des mots ayant le sensde " loin de " ou " proche de ".

. dûrain grà??iasya/grcwiât " loin du village f\

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j j e g LÀ GEÀMMÀIB! DE PÀNINÏ

39. ^ Ê ^ Î M ï IfefcïT ^ il(Les désinences du deuxième cas ( — Ace.) valent ainsi que

(celles d'Ab* et d'Instr.) après les mots ayant le sens de a loin de 9

ou " proche de '\dûram/durât/durena Ci (èei au) loin ".

36. flFF^fèrcaft ^ ||Les désinences du septième ©as (~Loc.) valent quand il ssagit

de location (I. 47 45) ainsi qu*(après les mots ayant le sens de "loinde" ou " proche de ").

hâta âsie "il est assis sur une natte " ; dure (grâmasya) " loin(du village) '\

Vt. : aussi quand il s'agit de l'objet-direct en jonction avec unverbal en ta suivi du suffixe in : adhïtï vî/âkarane " qui a appris lagrammaire'5 (V- 2S 88),

Vt. i aussi pour noter le but, en jonction avec un objet-directcarmani dvïpinam hanti " on tue la panthère pour sa peau 9Î

9

37,

(Les désinences de Loc. valent) aussi pour exprimer ce parl'état de quoi un (autre) état est caractérisé (autrement dit, pournoter le Loc. absolu).

gosu duhyamânâsu gato devadatto dugdhâsv àgatah " D° est part:comme on trayait-les vaches et revenu une fois traites M. La règlene s'applique pas à un cas comme éayâmna bhuJctam " il mangecouché".

38.

Les désinences du sixième cas ( = Gén.) valent ainsi que (cellesdu Loc» attendu par 37 pour exprimer ce par l'état de quoi unautre état est caractérisé) quand il y a (en sus le sens de :) " sanstenir compte de n ( , autrement dit pour noter le Gén. absolu).

rudatah/rudaU pravrajitavân li il est parti en dépit des larmes. de . . . " '

39.(Les désinences du Loc. valent ainsi que celles du Gén6

attendu) aussi (en jonction) avec les mots svàmï " maître de "

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220 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI ' H , 3

iivarah ids adhipatih "souverain sur" dàyàdah "héritier de11

saisi u témoin de " pratibhùh " garant de " prasûtah iç engendrépar".

gavâm/gosu sv&mï " maître de Taches ".

(Les désinences du Grén, ainsi que celles du Loc. attendu valent)aussi (en jonction) avec les mots àyuktdh u adonné à" husalah" habile en ?? pour exprimer une assiduité*

âyukio vihârakaranasyalvihârakarane "-absorbé dans lesamusements ".

4L(Les désinences du Gén. et du Loc. valent) aussi pour

exprimer ce par rapport à quoi il y a une sélection (selon I I . 2, 10)(autrement dit, comme régime du superlatif).

nfnâmlnrsic hsatriyah éûratamah " le k° est le .plus valeureuxdes hommes 9?.

42. q^îft fsR% IILes désinences du cinquième cas ( = Ab.) (valent contrairement

à 41 pour exprimer c@ par rapport à quoi il y a une sélection)quand (la chose soumise à cette sélection) est exclue (de l'ensemble)(autrement dit, comme régime du comparatif).

mâthurâTi sraughnebhya àdhyatarâh (cf. s. I, 4} 24),

43, HI^tïïSoiI^TTïï^kî TO«TST&: IILes désinences du septième cas ( = Loc.) (valent en jonction)

avec les mots sâdhuh "boii pour " nipunah a adroit en " pourexprimer le respect, excepté s'il y a la préposition prati (auquel cason a l'Ace, selon I. 4, 90),

pitari sâdhulî 6i bon pour son père ". Mais avec prati : mâtaramprati sâdhuh " bon pour sa mère ". Il faut joindre à prati le casdes mots analogues, d'où par ex, mâtaram anu. En scindant l'énoncéaprateh et en le connectant ,à d'autres su. on obtient des emploiscomme tvâm prati, vrksam prati etc., qui se substituent à des Loc.Géns Instr. Dat« suivant les valeurs.

Page 126: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LÀ &BÀMMAIKÏÏ DE FÂNINI

44. SFRT^S^Ï^Ï mtm ^ w(Les désinences du Loc.) ainsi que celles du troisième cas

(= Instr.) (valent en jonction) avec les mots prasitah iÇ occupé à "utsukah " avide de "e

JcesaihlJceêesuprasitah " occupé à sa chevelure".

45.

(Les désinences d'Instr. ainsi que celles du Loc. attenduvalent) aussi pour désigner un nom cT'astérisme (dont le suffixe aété amui selon IV. 2, 4 sq. par) u lup ".

pusyena/pusye pâyasam asnlyât il qu' i l boive du lait quand (la

lune est sous l'astérisme de) Pusya5'.

46. snfN^Frffef qftrçrowwra1 smi H(Les désinences du premier cas (=Nom.) valent s'il s'agit

d'exprimer (a) le sens du thème nominal seul, (b) le genre gram-matical, (c) la mesure, (d) le nombre grammatical (; à moins quelesdites notions ne soient déjà exprimées par ailleurs, selon IL 3,1).

(a) Le " sens du thème nominal '' étant dû à la fonction pri-mordiale du mot, se réfère d'abord à l'objet générique, ensuite àl'objet individuel: dans vrhso drsyatâm "qu'on voie l'arbre", vrksaest an Nom., étant dit d'un arbre particulier.

La teneur " seul '* vise à empêcher le Nom. là où il s'agitd'exprimer une autre notion qui ne peut être exprimée par un autreprocédé: dans vrhsam pasyati li il voit un arbre ", vrksa est mis àl'Ace, selon II. 3, 2, non au. Nom., parce qu'il s'agit d'exprimer lanotion d'objet-direct qui ne pouvait être exprimée par îa formepasyati.

(b) Le Nom. vaut également si la notion ajoutée à (a) est celle dugenre : ainsi Jcumârl i( jeune fille " est un Nom., la notion du fém.s'ajoutant au thème humâra par suffixation de -£-.

(c) De même, si la notion ajoutée à (a) est celle de la mesure,c'est-à-dire d'un " transfert " : dans prastho vrlhih u un boisseau deriz ", la notion du riz mesuré s'ajoute au sens du thème nominal.

(d) De même enfin si la notion ajoutée à (a) est celle du nombre:dans chacun des exemples cités, on a le Nom» bien que la notion dusing, s'ajoute au sens du thème nominal.

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L Â OEAMMÂÏBE DE PÂNINI He 3

Là teneur (a) est indispensable afin que le Nom. vaille aussi pourles " invariants " (I. 1, 37) tels que uccaih " en haut " (la désinencecasuelle ici amuie par II . 4, 82 devant être celle du Nom.).

47, ÇRR1ÎSR ^ 11(Les désinences du Nom. valent) aussi pour exprimer une

interpellation ( = en fonction de Voc).he vipra "Ô prêtre'5, L'amuissement de s final a lieu par

VI. i, 69.

Ledit (mot terminé par les désinences du Nom, pour exprimerune interpellation porte le nom <T) âmantrita (" vocation ")(VIII. 1, 72).

49, ipfà^ *T§fë: IILe singulier (dudit mot dit âmantrita porte le nom de)

sambuddhi (" interpellation ").Application VI. 1, 69O

.50. fdt §ft ilLes désinences du sixième cas ( = Gén.) (valent pour exprimer

les relations) qui restent (c'est-à-dire autres que celles précédemmentdécrites, et en fait, la " connexion n en général, là où on ne veutpas l'exprimer sous la forma d'une rection verbale efficiente).

Ainsi la connexion entre la chose possédée et le possesseur:râjnah purusasya dhanam " la richesse du serviteur du roi ?\ Ouencore une relation avec le procès n'entrant pas dans les catégoriesprécédentes : sukhasya jânâti " il se rappelle le bonheur " màsânâmaênlyâi " il peut manger des fèves J \

51.

(Les désinences du Gén. valent contrairement à 18) quand ils'agit de l'instrument de la racine jnâ- non (entendue) au sens de" savoir " (, mais au sens d? " engager un rite " ou d' " avoir uneconnaissance erronée ").

madhuno jânïte " il engage un rite avec du miel " (I. 35 45),

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LA GRAMMAIRE.DE-PÂKINI 128"

52, 3#q4^wi mï®i \\(Les désinences du G-én. valent contrairement à 2) quand il

s'agit de l'objet-direct des racines ayant le sens de " se souvenir "ainsi que des racines day- " donner, etc." lé- " être maître de f\

mâtuh smaraii " i l s® souvient de sa mère •'(ou : si Ton veutexprimer l'objet es-qualité, mâtaram smarati avec l'Ace.),; de mêmeau passif, mâtuh êinaryate ; sarpisa iste-il il possède du beurre "

53. Ç3T: %?mi \\(Les désinences du G-én. valent contrairement à 2 quand il

s'agit de Tobjet-direct) de la racine hr-£î faire'5 a.u sens de: modifierla qualité de (I. 3, 32).

alamkârasyopasJcurute kâmukah (e l'amoureux donne une nouvellequalité à la parure M.

54. mwM ^m^wmm^i \\(Les désinences du Gén. valent contrairement à 2. quand il

s'agit de l'objet-direct) des racines ayant le sens d? " affliger n} pour

exprimer un état (i.e. quand l'agent est un nom d'état), .excepté lepâusatif de la. racine jvar- " souffrir sî,

caurasya rujati rogah i( la maladie tourmente le voleur ".Contre-ex. (avec jvaray-) : cauratn jvarayaii jvar ah u la fièvretourmente le voleur ". L'exception de jvaray- implique sa?ntâpay-et analogues : cauram Bamtâpayati samtâpah.

55,(Les désinences du Gén. valent contrairement à 2 quand il

s'agit de l'objet-direct) delà racine nclth- (a demander, etc.") pourexprimer une bénédiction.

sarpiso nâthate grdhnuh (i l'homme avide bénit le beurre "(I. 3, 21 vt.) ( = demande en suppliant du be.urr-e).

56.

(Les désinences du Géne valent contrairement à 2 quand ils'agit de l'objet-direot) des racines jas- " frapper ?î (10e cl.) han-"tuer" précédée des préverbes ni-pra, nat- " léser " (10e eL)'

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J24 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI U , 3

Jcrath-ià. au causatif pi?- " écraser " pour exprimer une notion deviolence.

caurasyojjâsayati " il frappe sur le voleur " dhairyasyotkrâthayatisokah " le chagrin détruit la constance d'âme".

57.(Les désinences du Gén. valent contrairement à 2 quand il

s'agit de l'objet-direct) des racines hr- "enlever" précédée despréverbes vy-ava et pan- " trafiquer" quand (les deux verbes ainsiformés) ont le même sens (l'un que l'autre, i.e. celui de " miser aujeu " ou de " faire du commerce ").

sata$ya vyavaharati=panate vanih " l e marchand vend (pour)cent (pièces d'argent) ".

58.(Les désinences du Gén. valent contrairement à 2 quand il

s'agit de l'objet direct) de la racine div- (" jouer ") aux sens susdits.éatasya dîvyati" il joue (en misant) cent pièces ".

59.

(Les désinences du Gén. valent contrairement à 2) concurrem-ment (a celles de l'Ace attendu, quand il s'agit de l'objet-direct dela raeine div- aux sens susdits) s'il y a un préverbe,

satasyalsaiam pratidïvyati ida

60. % # T Ï STI TOt 11

Dans un Brâhmana les désinences du deuxième cas ( = Acc)(valent, contrairement à 58 efc conformément à 2, quand il s'agit del'objet-direct de la racine div- aux sens susdits, l'option 59 étantmaintenue s'il y a un préverbe).

gâm asya tadahah sabhâyàm dïvyeyuh " ils doivent jouer unevache pour lui ce jour-là dans l'assemblée ".

61. g(Les désinences du "Gén. valent contrairement à 2 quand il

s'agit de Tobjet-direct, lequel est en l'occurrence) une oblation, des

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j k 3 LA GRAMMAIRE DE PÂNïNî 125

racines pra-is- (4e cl.) " envoyer1' et brû- u dire " à l'impératif 2esg.j P o u r exprimer nn don fait à la divinité.

agnaye ehâgasya haviso vapâyâh preBsya " envole à Âgnil'epiploon d'un bouc en oblation ". Eègîe védique selon BhV.

62.

(Les désinences du Gén, valent) de façon diverse dans le Yeda/au.sens des désinences du quatrième cas ( = Dat.).

purusamrgas candramasahlcandramase "un daim mâle à la Lune",avec option entre Gén. et Dat. Mais, avec le Dat. seul (du fait del'énoncé " de façon diverse ") : krsno râtryai (un animal) noir à laNuit "

Vt. : et celles du quatrième cas au sens du Gén. : y à dato âhâvatitasyai (Dat, au sens du Gén.) syâvadan i( celle qui se lave les dents,ses dents deviennent noires ".

63. q^%[ wft H(Les désinences du Gén. valent de façon diverse dans le Veda)

aussi (malgré 18) quand il s'agit de l'instrument de la racine yaj-" sacrifier ".

Avec option Gén.-Instr. : ghrtasya/ghrtena yajate uil sacrifieavec du beurre ".

64. f(Les désinences du. Gén, valent contrairement à 36) quand il

s'agit de location sfil y a emploi d'un mot notant le temps (avec unautre mot pourvu d'un suffixe) au sens de krtvas (V. 4, 17) (c'est-àdire " (tant de) fois5').

pancàkrtro divasasya bhunkte " il mange cinq fois par jour " dvir(V. 4, 18) ahno'dhïte " il récite deux fois par jour".

65. ^ ^ î î V r : f fa II(Les désinences du Gén. valent) quand il s'agit de l'agent (con-

trairement à 18 : Gén. subjectif) ou de Tobjet-direct (contrairement à2: Gén. objectif), s'il y a (emploi d'un mot terminé par) un suffixeprimaire (III. 1,93).

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228 * LA GRAMMAIRE DE PÂNINI j j t 3.

bhavata âsikà (IL 2, 15) a$âm srastà (II. 2} 16), — L'énoncéarham V. 1, 117 révèle l'inconstance de la présente règle, d'où parex, dhâyair âmodmn " la joie deg nourriciers ".

(Les désinences da Gén. valent contrairement à 65) pour noterl'objet-direct (seul5 non l'agent, s'il y a emploi d'un mot terminépar un suffixe primaire et que) Tune et l'autre (reotion, objet-directet agent, présentes dans la même phrase,) pouvaient réaliser (leGén., en vertu du su. précédent).

adbhutah saviudrasya handho vânaraih i( c'est merveille quedes singes enchaînent l'océan " : le Gén. samudrasya notel'objet-direct, l'agent "vânaraih, présent dans la même phrase, està rinstr. malgré 85.

Vt. : quand le dérivé primaire est un féminin en â ou ikct, le Géru•vaut pour les deux fonctions i hhedikâ candrasya tamasâm " le faitque la lune rompt les ténèbres ",

Vt. : il y a option pour les autres féminins : ticiirâ sûtrasya krtihpœninehljpânininà " merveilleuse est la confection des sûtra par P° ".

67.

(Les désinences du Gén. valent par réinstauration du Gén.prohibé sous 69 quand il s'agit de l'agent, contrairement à 18,)aussi (s'il y a emploi d'un mot à suffixe) " Ida "•(= verbal en—= to)en valeur de présent (selon I I I . 2, 187 sq.)«

râjnâin matant " estimé des rois î?. Mais on a aussi maya raksitah"protégé par moi" selon 18, ainsi que • ehâttrasya hasitam (i le rirede l'élève" (quand on veut exprimer le Gén. général selon 50) ; siTon veut exprimer ici la rection verbale, on formera selon 18châttrena hasitam " il a été ri par l'élève".

(Les désinences du Gén. valent par réinstauration du Gèneprohibé sous 69) aussi (s'il y a emploi d'un mot à suffixe "Jeta").exprimant la location (I, 4, 45 III . 4$ 76),

idam esâm âsitam i( leur siège» est ici, ici ils s'assoient "."

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LÀ GRAMMA1EB DE PANINI

69. ^ ^ ^ ^ q t ^ s r e r s p ^ r r ^ n(Les désinences du Q-én.) ne valent pas (contrairement à 85

quand il s'agit de l'agent ou de Fobjet-direct, s'il y a emploi) ad'un(mot substitut selon I I I . 2} 124 etc. de l'affixe) 4 'Z" (III . 43 77).(c'est-à-dire d'un participe ou de certains noms verbaux à valeur departicipe) bd'un (mot terminé par le suffixe) u ukà cd?un invariantdd'un (mot terminé par le suffixe) iC Ma î? " Jctavatu " (verbal en= _ -=.fo— — tavat 1.1, 26) ed'un (mot terminé par un suffixe) ayantle sens de " Jchal" (=> i_a I I I . 3, 126) fd'un (mot terminé par unsuffixe compris dans renoncé condensé) " tr . . . n " (III. 2, 124 à135 : certains participes autres que ceux sous a et notamment lesuffixe " trn ") ( ; mais c'est suivant les cas l'Ace, ou Fïnstr. quisont valables).

â) odanavi pacan "qui cuit du r i z " (suif, satr}i III. 2, 124)b) hataon ciklrsuh ir' qui veut faire une natte " gangâm kàmukah"qui veut aller au Gange *\ Toutefois le Gèn. est valable dans lalangue parlée après fcâmukah (C amoureux''. c) hatam krtvâ si ayantfait une natte " (absol ) ; kaiam kartum " faire une Datte 1S (infin.)(Ie 1, 39sq.) à)iena krtam èi fait par lui " «) ïsatkarah on sukarahkaio bhavatâ li la natte' est aisée à faire par vous " f) À;ar â ^atoi" qui fait des nattes " somain pavamânah i6 qui clarifie le soraa "(III» 2, 128, participe du type " sânan ").

• Vt. : avec dvisan u qui hait", Gén. ou Àcc. : eaurasya/cauramdvisan " qui hait le voleur ".

70. a ^ ^ ^ W ^ W 0 3 ^ : II(Les désinences du Gén. ne valent pas contrairement à 65

quand il s'agit de l'objet-direci, s'il y a emploi d'un mot terminépar le suffixe) aka en valeur de futur ou in (soit en valeur de futur,soit pour désigner) le débiteur ( ; mais c'est F Ace. selon 2).

odanam pâcako vrajati il il va pour cuire du riz '* gràmani garni" il ira au village ?> satavi dâyl ll il doit cent (pièces) ' \

71. fÇTTCÎ ç^ f t ^ï || .(Les désinences du Gén. valent conformément à 65) con-

curremment (à celles de Tlnstr. selon 18) quand il s'agit de .l'agent(mais non de l'objet-direct, s'il y a emploi) d'un verbal d'obligation(III, 1, 96).

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128 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI ]X 4

ivayâ/tava katah kariavyah " tu dois faire une natte". Le Gén0

n'est pas valable quand l'agent et l'objet-direct sont présents dans lam ê m e phrase (cf. 66 ) : krastavyà sâkhâ grâmam vânarena " l a

branche doit être tirée au village par le singe"*

72.

Les désinences du troisième cas ( = Instr.) valent conGurrem-ment (à celles du sixième = Gén., quand il y a jonction) avec lesmots ayant le sens de " comparable ?? excepté avec tulà " comparai-son" upamà id. (qui comportent le Crên. seul)..

tulyah éaJcrena/sak-rasya ci égal à Indra ". Mais : upamâ strl-mukhasyenduh " la lune est la comparaison pour le visage d'unefemme ".

73. x

Les désinences du quatrième cas (= Dat.) valent ainsi que(celles du sixième = Gen, attenduf en jonction) avec les motsàyusyam a longue vie *' madrarn et hhadram " bonne chance "huèalam "bien être'* sukham "bonheur" arthah "prospérité"hitam "bien" pour exprimer une bénédiction.

âyusyani râjnelrâjno 'stu " longue vie soit an roi '\

IL 4. 1. fgSjta^FÏ^ HLe composé déterminatif numéral (dvigu IL 1, 52) (en tant

que composé collectif) est un singulier.pancapïill sohhanâ %i (l'ensemble des) cinq bouquets est beau ".

2. ^

Le composé copulatif aussi (est un singulier quand sesmembres désignent) les parties du corps d'êtres animés, les partici-pants à un orchestre, les éléments d'une armée.

kavnanâsikam ** oreille et nez ?> mârdangikapânavikani "joueursde mrdanga et de panava ?? rathikapâdâtam €l soldats de chars etfantassins". Cette règle et les suivantes s'appliquent ail

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J^ 4 LA GBAMMAIRE DE PÂNINI

" collectif" (cf. II . 2, 29) ; autrement dit on forme nécessairementdes dvandva " collectifs " selon les su. 2-11; optionnellement selon12 ©t 13 ; nécessairement des dyandva de "jonction mutuelle"selon 14-15 etc.

3. 3 ^ % ^^Hï^ H(Le composé copulatif est singulier quand ses membres sont des.

noms d'adeptes) d'écoles védiques, pour exprimer la répétition (d'untexte d'étude).

udagât kathakâlâpam " les adeptes du Katha et du Kâlâpa selevèrent (pour reprendre la récitation des textes) ".—L'usage res-treint cette règle à la racine $thâ- " se tenir " et i- ° aller " (gâ- 45) àl'aoriste.

(Le composé oopulatif est singulier quand ses membres sontdes noms de) rites pour l'officiant du Yajurveda, excepté s'il s'agitd'un neutre.

arkâêvamedham "les sacrifices Arka et Asvamedha ". Mais auneutre : râjasûya-vâjapeye (duel) " le B° et le V0"-

5 ^qqq#SÎ%^WSI^HI^ II(Le composé copulatif est singulier quand ses membres sont

des personnes qui) de par leurs études ont des thèmes d'explicationnon éloignés (les uns des autres).

. kramakavârttikam " celui qui étudie la forme krama (de laSamhitâ) et celui qui étudie la glose-interprétatoire (des sùtra) ".

(Le composé copulatif est singulier quand ses membres sont desnoms d1) espèce, excepté des êtres animés.

drumasailam " l'arbre et le rocher ". Mais: vindhyahimâïayau(noms qui ne sont pas d'espèce) " les monts V° et H° n brâJimana-ksatriyau (noms d'êtres animés) " brahmanes et nobles",

7. fSrfersfefi1 ^ WsînïïT: il(Le composé copulatif est singulier quand ses membres sont

des noms de) rivières et de pays de genre différent, mais nondes noms de villages.

17

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230 L A GRAMMAIRE DE PÀNINI H e 4

sonanarniadam " le Sona et la N° " magadhaérâvasti " paysmagadhien et S ". La règle est valable pour les " villes " maihu-râpâtaliputram " M0 et P° *\

Il(Le composé copulatif est singulier quand ses membres sont

des noms de) petits animaux,damsamasakam " taons et moustiques ".

9. ifarî ^ fsRt«r: ^îï^f%^; H(Le composé copulatif est singulier) aussi (quand ses membres

sont des noms d'êtres) entre lesquels il y a une hostilité permanente(et même lorsqu'il pourrait y avoir application de 12).

hakolûTcam "la corneille et le hibou ". C'est l'énoncé " aussi1'qui empêche le plur. optionnel pour les noms de bêtes domestiqueset d'oiseaux tombant sous le coup du présent su,—L'hostilité desdieux et des Asura, celle des Kaurava et des Pândava est occasion-nelle : le composé est plur.

10. ^ ïqmfTO%çnïî i^ si(Le composé copulatif est singulier quand ses membres sont

des noms de) sûdra qui ne sonl pas exclus (de la société des classessupérieures).

rajakatantuvâyam i( teinturier et tisserand ". Un sûdra nonexclu est celui qui ne souille pas le récipient où les gens de meilleurecaste lui ont laissé prendre la nourriture.

IL ^ra^#f^F ^ H(Les composés copulatifs) du groupe gavàévam " vaches et

chevaux " sont aussi (des singuliers).ajâvikam "chèvres et brebis" dâsldâsam "servants et servantes".

12.

(Le composé copulatif est singulier) aussi bien (que duel oupluriel, suivant les cas, quand ses membres sont des noms <T) arbres,de bêtes (du type ik gazelle"), de plantes (du type éSherbe")? ^e

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*r 4 L A O-RAMMAIEE DE PÂN1NI

céréales, de condiments, de bêtes domestiques, dfoiseaux5 ainsique (les composés tout-faits irrêguliers) aévavadavam/aévavadavàh" chevaux et juments " pûrvdparam Ipûrvdpare " l'ayant et l'arrière M

adharottaram/adharottare " le bas et le haut ".

vrïhiyavamjvnhiyavâh " riz et orge " dadhikslram/dadhikslre"lait-et petit-lait".

Vt. : quand il s'agit de fruits, corps d'armée, arbres (de grandetaille), bêtes (du type " gabelle ss), oiseaux, petits animaux, céréales,herbes—qui sont présents en grande quantité, le composé est unsing.: rathikapàdâtam (2); contre-ex. rathikapâdâte (duel) "unsoldat de char et un fantassin ".

13. toîcfî^ ^Rfe^^ï î^ II(Le composé oopulatif est) aussi (singulier aussi bien que duel

ou pluriel, quand ses membres sont des noms) de sens opposé?

excepté pour désigner des choses concrètes (auquel cas seul vaut leduel ou le plur.)-

sUosnamjsltosne "le chaud et le froid ". Contre-ex. sltosne udake(duel) " des eaux chaude et froide ' \ BhV. donne en contre-ex.sukhaduhkham " bonheur et malheur "qui dans la Kâs. sert aucontraire d'ex., avec la double désin. de sing, et de duel

14. ^ ^ F q w ^ H(Les composés copulatifs) du groupe dadhipayasi " lait et petit-

lait >f ne sont pas (des singuliers, mais des duels, par entrave detel ou tel des su. précédents).

rksâme (duel) " strophes du Egveâa et mélodies du Sâma-veda ", etc.

^ il(Le composé copulatif n'est pas) non plus (singulier mais duel

ou pluriel, par entrave de tel ou tel des su. précédents, quand sesmembres sont des noms de) choses concrètes figurant en nombredéterminé.

dasa dantausthâh i( dix dents et lèvres".

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132 L A GRAMMÀIKE DE PÂNINÏ 3X 4

11(Le composé copulatif est singulier) aussi bien (que pluriel,

quand ses membres sont des noms de choses concrètes figurant) ennombre approximatif.

upadaiam dantaustham/upadasâ dantausthâh " enTiron dix dentset lèpres J>.

17. çr *&*$*{ ilLedit (composé, numéral ou copulatif, dont le nombre singulier

a été prescrit 1-16, est contrairement à 28) un neutre,pancagavam (comp. numéral) "l'ensemble des cinq vaches85

pûnipâdam (comp. copulatif) " la main et le pied *\Vt. : un dvigu dont le membre ultérieur se termine par un a est un

féminin: pancapûll (1).Vt. : un dvigu dont le membre ultérieur se termine par un à est

optionnellement U;Q féminin : pancahhatvamjpancahhatvl "cinq lits"»Vt. : un dvigu dont le membre ultérieur se termine par an est

optionnellement féminin et avec amuissement de n : paftcataksamlpaficataJcsl c* cinq charpentiers ".

Vt. ' .un dvigu dont le membre ultérieur est un mot du groupepâtram est un neutre : pancapâtram "les cinq récipients ".

18. ïUn composé invariabilisé (IL 1, 6) est aussi (un neutre3 alors

qu'on eût attendu soit l'absence de genre, le membre antérieurinvariant étant prédominant, soit le genre selon 26),

adhilahsmi iC concernant Laksmî ".—L'énoncé " aussi " impliqueque la règle vaut également pour punyâham i(> en un jour faste"sudinàham id.

Vt. : le mot panthâJi "chemin** est neutre après un nom dénombre ou un invariant : vipaiham " mauvais chemin ".

Vt. : les adverbes sont neutres et considérés comme objets-direets:mrdu (Ace.) pacati u il cuit doucementÎJ.

19. ^3^%^^^I^î nUn composé déterminatif (II. 1, 22) (est un neutre dans les

cas qui vont être décrits), excepté (si le membre antérieur est le

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JJ# 4 LÀ GRAMMAIRE DE PÂNINI 133

préfixe privatif) a(n) ou s'il s'agit-.d'un composé appositif (selonI. 25 42) (auxquels cas le genre est réglé par 26)8

êatrusenam " l'armé© ennemie 53 : mais il y a optionnellernentêatrusenà selon 25. Contre-ex. asenâ (après a priv.) (féminin seul)" qqch. qui n'est pas une armée " paramasenâ (comp. appositif)"une très grande armée".

20. tfWRR ^ « l t W ï ? 5 H(Un composé determinatif dont le membre ultérieur est)

Jcanthà êC cité " (est un neutre) dans un Nom, pour désigner (ce quiest situé) chez les Usïnara.

sausamikantham n. de pays chez les Usïnara.

21. ^q#F5OT ^ ï ^ ï f ^ w m ^ II(Un composé determinatif dont le membre ultérieur est)

tipajnâ " invention " ou upakramah a initiative f? (est un neutre)s'il y a intention d'exprimer (qufune œuvre) remonte à ladite(invention ou initiative).

âgamopajnam dharmârtham " (les traités sur) la Loi et le Profitont le Veda pour origine " âdhyopahramam dânam il la charité estune initiative des riches ".

22. ^ î^ ï ^ I | ^ iJ

(Un composé determinatif dont le membre ultérieur est) chàyâ" ombre " (est un neutre) pour désigner une grande quantité.

Jchadgcùechâyam " une masse de rhinocéros '\

(Un composé determinatif dont le membre ultérieur est) sabhà" assemblée ?î (est un neutre quand le membre) antérieur (est unmot au sens de) " roiSî (rdjà lui-même étant exclu) ou bien (le nom df jun être non humain,

inasabham " l'assemblée des chefs ". nrpaii$abhâ (fém.) s'expliqueparce que le mot nrpatih ajoute qqch. de particulier à la notion de"roi 1 ' . Le mot râjâ lui-même étant exclu: râjasabhâ (îêm.) etaussi, par voie de conséquence, candraguptasabhâ " assemblée deC°" etc. Certains attirent ici l'énoncé vibhâsâ de 18 et posent uneoption conditionnée. —L'énoncé <£un être non humain" vise les

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134 L Â GBÀMMÀÎBE DE PÂNINI II, 4

Baksas, les Pisâca, etc. (ainsi râksasasabhamy neutre) ; il ne vise pasles dieux (devasabhâ, fém.).

24. 3^ÏÏÏ55Ï ^ 11(Un composé déterminatif dont le membre ultérieur est sabhâ

est) encore (un neutre), excepté (si ledit mot désigne) une salle deréunion.

strïsabham " concours de femmes ", mais anâthasabhà "maisondes pauvres ".

25. Mm è^ïi^wm&tfàw^H 11(Un composé déterminatif dont le membre ultérieur est) send

" armée" surà "liqueur" cliâyà "ombre" (compte tenu de 22)êdld ic salle f> (compte tenu de 23sq.) nié à " nuit " (est neutre) aussibien (que féminin selon 26).

èatrusenamlsatrusenâ (cf. 19). kvanisamjsvanisâ "nuit de chien ".

26. <K3%f g -g^gWTh IIDans un composé oopulatif (autre que ceux décrits 2 suiv., i.e.

dans un composé de " jonction mutuelle " selon IL 2, 29) et dansun composé déterminatif, le genre est conforme à celui du membreultérieur.

a) drandva : kukkutaniayuryau "le coq et la paonne" (fém*): si ledvandva est " collectif " (IL 4, 17) il est neutre.

b)tatpurusa: râjastrl " la femme du roi " (fém.) mukhacandrah"la lune du visage " (masc). Hormis les exceptions ci-dessus.

Vt. : la règle ne s'applique pas aux composés numéraux (II. 1,51 sq.) : pancakapâlah selon II. 1, 52; ni aux composés dont lemembre antérieur est prâptah ou âpannah (selon II. 2, 4) ou encorealam, ou enfin un gati (selon I. 4, 60).-

27. tjlRRPBRS^ II(Le composé copulatif, s'il n'est pas "collectif" selon 12,

aévavadavau '" le cheval et la jument" (a contrairement à 28 ungenre masculin,) conforme à celui du membre antérieur.

(Les composés copulatifs) hemantaêié irait ' 'l 'hiver et les frimas"ahorâtre (ahoràtrâni) " le jour et la nuit " ont dans le Veda (des

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j j # 4 LÀ GKÀMMAÎBB DE PÂNÎNï 13g

genres qui sont) également (conformes à ceux du membre antérieur,contrairement à 28.)

Mais hors du Veda : ahorâtrau (masc du.) ou ahorâtrah (masc6

sing, irrégB).

29.

(Les composés copulatifs ou déterminatifs dont le membreultérieur est) ràtra- " nuit " akna- ou aha- " jour ?î (sont valables)au masculin (contrairement à 26).

dvyahah " période de deux jours " ahorâtrau (28),

30. vm ^ R 5 ^ si(Le composé déterminatif) apatha- u mauvais chemin " est un

neutre (contrairement à 26).Mais en bahuvrïhi : apatho (masc») desah " un pays sans

chemins ".

31.

(Les composés ou mots simples) du groupe ardharca- u unedemi-strophe " (valent au neutre) ainsi qu'au masculin.

yûiham/yûthah '' troupeau" madhujmadhulh " miel " etc.

32, f^S-^às^T5?ra^^i^ IIQuand il y a reprise anaphorique du pronom idam " ceci1? (on

emploie l'élément) a muni du ton non-aigu (comme substitut de latotalité du mot idam) devant une désinence du troisième cas(= Instr.) et des cas qui suivent.

La règle s'applique aussi quand idam est muni de l'infixé aka V- 3,71, ex. imaJcâbhyâm râtrir adhltâ, atho âbhyâm ( = a anaphorique,non-aigu, Instr. duel comme substitut de idam) aha?' apy adhïtam" ces deux personnes ont étudié durant la nuit, et elles ont étudiéaussi durant le jour'*.

33. qçRçrcratçr^ ^ ï i ^ r ê n(Quand il y a reprise anaphorique) du pronom état " ceci1 ?

(on emploie l'élément susdit a comme substitut de la totalité dumot état) devant les suffixes tra (V. 35 10) et tas (Y. 3? 7) et lesditsira et tas sont munis du ton non-aigu.

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI U # 4

etasmin vasâmah, atho atrâdhïmahe "nous habitons dans ce (Tillage)et nous y étudions " (atra non-aigu, substitut de etasmin).

34. %^ïîk#ï: IILe mot ena- u celui-ci " (muni du ton non-aigu est le substitut

des pronoms idam et état qnand il y a reprise anaphorique desditspronoms) devant une désinence du deuxième cas (= Ace») oudevant la désinence cl (Instr. sing.) ou 05 (Grén. Loc. duels).

imam indrasamam vîddhi, mainam (ena- non-aigu anaphoriquesubstitut de imam) mamstkâs tvam anyathâ " sache que ce (héros)est l'égal d'Indra, ne crois pas qu'il soit autrement ". De mêmeenenat enayofy.

Vt- : de même encore enad (sing. ni. Àcc).

35. 3Wfïg% HL'énoncé " quand il y a un af fixe dit ârdhadhâtuka (III. 4

114)" (sert de gouvernement dans les su. qui suivent, jusqu'à 58).

L'élément jagdh(i) (est le substitut) de la racine ad- " manger "quand il y a le suffixe " lyap " (= absol. L_ y a VII. 1, 37) ou unsuffixe à exposant Je commençant par le phonème t.

prajagdhya li ayant mangé " de pra-ad-mec suff. " l y a p " ;jagdhah " mangé " de ad- avec suff- " hta ". annarn fS nourriture"est une irrégularité, légitimée par l'énoncé IV. 4S 85.

37. ^ ç r q t ô R S IIL'élément ghas (est le substitut de la racine ad-) quand il y a

Taffixe du " luh " (= aoriste, et à savoir l'aoriste en -a-) ou Paffixea san " (désidératif ).

aghasat il il a mangé " jighatsati li U veut manger ".Vt. : aussi devant le suffixe li ac " * (III. 1, 134 etc.) : praghasah

"yorace".

38. ^^^t^ H(L'élément ghas est le substitut de la racine ad-) aussi quand

il y a l'affixe " ghan " (III. 3, 18) ou " ap " (III. 3, 57sqq.).ghâsah " nourriture ".

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 137

39.(L'élément ghas est le substitut de la racine ad-) de manière

diverse dans le Veda.En sorte qu'on a ghastât devant le " lan " (avec VL 4, 75) ou le

" lun " (II. 4, 80) et inversement attâm VIII. 2, 26 ; 4, 55. Demême sagdhih selon VI. 4, 100 VIII. 2, 26 II. 1, 58 VIII. 3, 84.•—L'énoncé hahulam implique l'existence de diverses licences dansla formation.

(L'élément ghas est le substitut de la racine ad-) optionnelle-ment quand il y a l'affixe du " lit '> (= parfait).

jaghâsajâda *' il a mangé" ; la forme jaksatuh s'obtient par VI.1, 8 VIL 4, 60 ; 62 VIII. 4, 53 VI. 45 98 VIII. 3, 60.

41. |

L'élément vay{i) (est le substitut optionnel) de la racine ve (va-)is tisser " (quand il y a l'affixe du a lit ").

uvâyajvavau lii\ a tissé", uvctya étant obtenu par VI. 1, 8; 17(;38); 16;15(;40).

42. %% SR feî^ IIL'élément vadh (est le substitut) de la racine han- u tuer fî

quand il y a l'affixe du u lin" (à savoir le " lin " ârdhadhâtuka?

c'est-à-dire le précatif),vadhyât " puisse-t-il tuer ". Mais à Poptatif : hanyât.

43.

(L'élément vadh est le substitut de la racine Aan- ) aussi quandil y a Taffixe du " luh f> ( = aoriste) (sous réserve de 44).

avadhït " il tua ".

44.

(L'élément vadh est le substitut de la racine han- ) à titreoptionnel (quand il y a l'affixe du "luh") devant les désinencesmoyennes- (par restriction de 43).

18

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI I L 4

avadhista (ï. 3, 28 VIL 1, 5)/àhata (L 2, 14 VI. 4, 37 VIII. 25 27)II se. frappa ".

45. ^oft ÏTÏ gflF \\L'élément gâ (est le substitut) de la racine %- "aller " (DhP,

II. 36) quand il y a l'affixe du " lun " (y compris devant les dési-. nences moyennes).

agât " il alla fî (et agâyi III. 1, 63 VIL 3, 33 VI. 4, 104). Larègle (par l'effet du bahulam 39) s'applique aussi à î- " se souvenir "(DhP, IL 38) : adhyagât.

46.

L'élément gam(i) (est le substitut de la racine ?*- ) quand il y aTaffixe u ni " (= causatif), excepté pour exprimer le sens d'informer.

gamayati " il fait aller". Au sens d'informer : pratyâyayaty(sans substitution) arihân " il fait comprendre les significations ".

47.

(L'élément gam(i) est le substitut de la racine i- ) aussi quandil y a l'affixe u san " ( = dêsidératif) (excepté pour exprimer lesens d'informer)*

jigamisaii " il veut aller >M, Mais : pratlsisati "il veut comprendre58

(VIL 2, 58 VI. 1, 2 ; 9 VIL 4, 79 VI. 1, 10*1).

48. f^^ | |(L'élément gam(ï) est) aussi (le substitut) de la racine i(h)

( = i- DhP. IL 37 " étudier") (quand il y a l'affixe " san ") .

adhijigâmsate " il veut étudier " (désin. moy. selon I. 3, 12; 1, 56)VIL % 58 VI. 4, 16.

49.

L'élément gà(n) (concerné I. 2, 1 et non la rao. gâ- DhP.L 998) (est le substitut de la racine i(n) ) quand il y a l'affixe duulit" ( = parfait),

adhijage " il a étudié " III. 4, 81 VI. 4, 64 L 1, 59 III. 4, 8.

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[9 4 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI ] 39

50.

(L'élément gà(h) est le substitut de la racine i(n) ) à titreoptionnel quand il y a les affixes du " lun " (= aoriste) et du a Irh ï?

( = conditionnel).

Àox\ adhyaglstajadhyaista " il étudia ", condit. adhyagîsyata/adhyaisyata " il étudierait ", cf. VI. 4, 72 ; 1, 90.

51. oft TO^h II(L'élément gà{n) est) aussi (le substitut de la racine i(n) à titre

optionnel) quand il y a l'affixe "ni" (= causatif) (suivi desaffixes) " san ?î (= désidératif) ou " cah " (= aoriste redoublé).

Désid. du caus. adhijigâpayisatijadhyâpipayisati " il veut faireétudier " ; aor. du caus. adhyajlgapatjadhyâpipat " il fit étudier "VII. 3, 36 VI. 1, 48; 2 III. 1, 48 VII. 4, 1; 93; 79; 74-

52. ?Rm4i wL'élément bhû (est le substitut) de la racine as- " être " (quand

il y a un affixe ârdhadhâtuka, cf. 35).

Futur périphr. hhavitâ " U s e r a " ; inf. bhavitum " ê t r e " ; oblig.bhavitavyam li devant être ". Mais au parfait périphr. on maintientas-: âsa (ex. ihâm âsa) selon III. 1, 40 où l^énoncé krn est compriscomme un énoncé condensé englobant as-, •- Dans bhavyam prave-yam âhhyeyam la substitution de bhû- (selon le présent su.), cellesde vay (41) et de khyâ (54), se sont opérées antérieurement àl'application possible du suffixe.

53. F S|

L'élément vac[%) (est le substitut) de la racine brù- " parler "(quand il y a un affixe ârdhadhâtuka).

vaktà " il pariera " vaktum " parler ".

54.

L'élément Jchyà(n) (désin. du moyen selon I. 3, 72) (est lesubstitut) de la racine caks- "dire11 (quand il y a un affixeârdhadhâtuka).

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L A GRAMMAIRE DE PÂNINI * j j # 4s

âkhyâtâ " il dira" âkhyâsyaèi ida—-Le substitut peut être de laforme ksp autrement dit (vy)âksâtâ, et selon d'autres aussi {vy)âkèJchyâtâ (vy)âkhhyâia (vy) âskhyâtâ.

Vt. : la règle ne vaut pas quand le verbe signifie "exclure"samcaksyah " qui est à éviter ".

Vt. : iî y a des procédés divers quand il s'agit d'un Nom ou biend'une forme du Veda : nreaksâh " qui voit les hommes " vicaksanah" avisé". De même vyajanam (malgré 57} "éventail" gâtram(malgré 45 sqq.) " corps f\

(L'élément khyà(n) est le substitut de la racine cales- )optionnellement quand il y a Paffixe du UUV% (—parfait) (parrestriction de 54).

âcakhyaujàcacakse "il a dit".

56.

L'élément vl (est le substitut) de la'racine aj- <{ mener " quandil y a (un affixe ârdhadhâtuka) autre que u ghan ?î (_L a I I I . 3, 18)et "ap" (a III. 3, 57).

pravâyakah " qui conduit " vïtvâ fi ayant mené " ; mais samajali("ap ") samâjah {"ghan") " concours ". Cf. III. 8, 69.

Vt. : pas de substitution non plus devant le suffixe "kyap" isatnajyâ " rassemblement".

Vt. : substitution optionnelle devant les ârdhadhâtuka commen-çant par une consonne autre que y: pravetâ/prâjitâ li il conduira"

57 . 5TT 4 t II(L'élément vl est) optionnellement (le substitut de la racine

aj- ) quand il y a un suffixe du type " yu" ( = ana selon VII. 1, 1et, en l'occurrence, —-L,ana I I I . 3, 115) (par restriction de 56).

prâjanahlpravayanah "instrument pour conduire (les bêtes}"»

58. wqsrêrerîfsT^1 *JpT gïTfaoft: H(II y a amuissement par) "luk" (I. 1, 61 etc.) des suffixes

«an !> ( J — a IV. 1, 83 sqq.) et " in " (J. _ i IV, 1, 95 sqq.) au sens

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JJ 4 LA GBAMMAIEE DE PÂNINÎ

du ynvan (IV, i? 163) aaprès un (mot terminé par le suffixe patro-nymique) "nyau (~^-~ yct IV. 1> 151) baprès un (mot notant ledescendant d'un) noble ou d'un sage (IV. 1? 114; 168) caprès un(mot terminé par un suffixe patronymique) à exposant n (IV, 1104 etc.)-

a) kauravyah étant le nom du père (formé en partant de Jcuruh,suff. ilnya") selon IV, 1, 172, le nom du fils (yuvan) sera aussikauravyah avec amuissement du suff. " in" attendu par IV. 1, 95.

b) on forme svâphalkah selon IV. 1, 114 (nom de noble) commegotra et en même temps comme yuvan ; de même vâsisihah ibid.,nom de sage.

c) haidah comme gotra selon IV. 1, 104; même forme commeyuvan avec amuissement du " in" attendu par IV. 1, 95.

§9.. ^ l ^ ^ H

II y a aussi (amuissement par " luk " des suffixes au sens duyuvanj et en l'occurrence de " phin " attendu par IV. 1, 196) aprèsles mots du groupe pailah n. de personne.

pailah désigne le patronymique proprement dit ou gotra IV» 1,118; par le présent su. il désignera aussi le yuvan. De mêmeaudavrajih bhaulingih etc.

60. ^ 5 T : s r r ^ il(II y a amuissement par " luk M des suffixes au sens du yuvan)

après (un mot terminé par le suffixe patronymique) " in ?? (IV. 1,95, cf. ci-dessus 58) quand il s'agit des Orientaux.

pânnâgûrih est le gotra de pannâgarah ; le yuvan s'exprimera parle " luk " du suff. " phak "attendu IV. 1, 101.

II nfy a pas (contrairement à 60? amuissement par " luk " dusuffixe au sens du yuvan) après les mots du groupe taidvalih n. depersonne (, en sorte qu'on applique en l'occurrence IV. 1, 101).

taulvalih est le gotra, taulvalâyanah le yuyan avec suff. "phak '\

62.(II y a amuissement par " luk >?) du (suffixe désignant) un prince

de tel (pays) (IV. 1, 174 sqq.) quand il s'agit d'un pluriel, (si le mot

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L Â GBAMMAÎBS DE PÂNINÏ IJ , 4

ainsi formé est employé) es-qualité (i.e. si le pluriel n'est pasfonction d'un mot extérieur dont le mot en question serait epithete;et) excepte s'il s'agit d'un féminin.

ângah "prince du pays Ànga " (IV. 1, 170) donne au plurielangâh avec amuissement du suffixe ; tandisqu'au féxn. plur. ângyah" princesses du pays Ànga " maintient le suffixe obtenu au masculin.—Un piur. "secondaire" maintient le suff. : priyavângâli "ceuxqui aiment le prince du pays Vanga ".

63.

(II y a amuissement par " luh '') dans le domaine du suffixepatronymique dit gotra (IV. 1, 162) après les mots du groupeyashah n. de personne (quand il s'agit d'un pluriel, si le mot ainsiformé . a . féminin).

yâskah "descendant de Yaska M : plur* sans suffixe yaskcth.Mais au fém. pluiv. yâshyah. De même après druhyah puskarasadhhalandanah etc.

64.

II y a aussi (amuissement par " luh " des suffixes patronymi-ques) "yan" (J—ya IV. 1,105) et "cm" JL _ a IV. 1, 104)(quand il s'agit d'un pluriel, si le mot ainsi formé . . . féminin).

gârgyah " descendant de Garga " : piur. sans suffixe gargàh*Mais au fém. piur. : gârgyah.

Vt. : au membre antérieur d'un tatpurusa sing. ou duel à valeurde Gén. (II. 2, 8), les suff. " yah " et " an " sont optionnellementamuis : gârgyakulam/gargakulam l( la famille de Gârgya ".

65. ^ f%!Qf ^ÎHS^Cf^ïîf ^ HII y a aussi (amuissement par uluh1f des suffixes patronymi-

ques) après les noms atrih bhrguh Jcutsah vasisthah goiamahangirah (quand il s'agit d'un pluriel, si le mot ainsi formé . . ,féminin).

Le plur. du nom âtreyah (formé selon IV. 1, 122), descendantd'Atri, est atrayah (autrement dit plur. du nom de base atrih). Maisle fém, plur. est âtreyyah.

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LA GRAMMAIRE DE PANINÏt r

68. ^^^ car: sn«qpfltৠn(II y a amuissement par " luk ") du (suffixe patronymique)

" i?1 " (X _ i IV. 1,95) après un mot de plus de deux voyelles, quandil s'agit des Prâcya ou des Bharata (quand il s'agit d'un pluriel).

On forme pannâgârâh iç les descendants de Pannâgara", sans,suffixe, le sing. correspondant étant pânnâgârih selon 60. Demême arjunâh il les descendants d'Àrjuna M.

67. ^ ï T t a ^ R ï f ^ : I!Il n'y a pas (amuissement par " luk " du suffixe patronymique)

après les mots du groupe gopavanah n. de personne (quand il s?agitd'un pluriel ; ceci entravant 64).

gaupavanâh " les descendants de Gopavana '* au plur. commegaupavanah au sing. De même après êipruh syâmakah etc,

68. ï%^%^i%# grg: il(II y a amuissement par " luk " des suffixes patronymiques)

après les mots des groupes tikah et kitavah n. de personnes (utilisescomme membres) dans un composé copulatif (quand il s'agit d'unpluriel).

Les dérivés patronym. taikâyanayah et kaitavâyanayah (plur,suff. "phin" selon IV. 1, 154) forment, quand ils entrent dans undvandva : tikakitavâh, c'est-à-dire avec amuissement du suffixe.

69. ^q^l^^ïïcï^ïTW^è II(II y a amuissement) à titre optionnel (par " luk " des suffixes

patronymiques) après les mots du groupe upakah n. de personne*(dans un composé composé œpulatif et) hors d'un composé copulatif(, quand il s'agit d'un pluriel).

aupakâyanâhjupakâh comme plur. à'upakah* En dvandva :âhârakavihârakàhlâhài'akivaihârakayah, plur.

70. 3TO^f^^%3qf^(^?R !$(Il y a amuissement par " luk " des suffixes patronymiques)

"an" ( ^ _ a IV. 1, 114) et " y an " {-L—ya IV. I, 105) des motsàgastyah et Ttaundinyah n. de personnes (quand il s'agit d'un

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144 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI II, i

pluriel ; et Jes substituts ainsi obtenus sont) agastih et kundindh(ce dernier, avec ton aigu sur la finale).

Soit, au pluriel, agastayah et kundinâh.

71. §qt «n^snRwf^ît: u(II y a amuissement par iCluk") d'une désinence de renoncé

li su . . . p tf (IV. 1, 2 = désin. casuelle) apour un (mot recevantselon I I I . I, 32 le nom de) racine verbale ou b(selon I. 2, 48, enl'occurrence parce que ledit mot est membre antérieur d'uncomposé, pour un mot recevant le nom de) thème nominal.

a) C'est le cas d'un mot destiné à former un dénominatif, ainsiputratn dans putram icchati perd la désinence pour former putrlyati

III. 1, 8.b) kastam dans kastam sriiah perd la désinence pour entrer dans

kastairitah (IL 1, 24).

72.

(II y a amuissement par ulukJ} de l'affixe " sap f> (= voyellethématique I I I . 1, 68) après les racines du groupe ad- " manger "(= 2e classe).

atti £i il mange >s dvesti " il hait>p.Vt. : de même à l'intensif (actif): bobhavlti if ii devient ayec

force ".

73. ^

(II y a amuissement par " luk M) de manière diverse (de Taffixe''éap") dans le Veda.

Tantôt l'anmissement fait défaut dans des rac. de la 2e cl. : sayate,hanati ; tantôt il a lieu dans des rac. autres que celles de la 2e cl. :trâdhvam,

74.

(II y a amuissement par "luk ") aussi (Le. de manière diverse)de Taffixe "yan'1 (= intensif moyen I I I . 13 22) devant le suffixe" ac" (à I I I . 1, 134) (et devant d'autres suffixes).

Le thème lolùya- formé selon III. 1, 22 donne loluvah devant ' Wavec perte de i'affixe intensif.—L'énoncé implicite *' devant d'autres

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j e 4 LA GKÀMMÀIRE DE PÂNÏKI 145

suffixes " vise le cas de lâlapUi " il parle avec fréquence " bobhavlti(déjà obtenu par le vt. sous 72). Le su. est valable dans le Veda sil'on fait récurrer l'énoncé chandasi 73,

75. ^ftaïf^r: ?çg: Si(II y a amuissement par) élu" (c'est-à-dire avec redoublement

selon VI. 1, 10) (de l'affixe uéap" III. 1, 88) après les racines dugroupe hu- "offrir en oblation" (= 3e classe) (autrement dit, pertede la voyelle thématique).

juhoti il il offre" bibharti " il porte ".

76. Sf|^ ^r^fçr H

(II y a amuissement par " élu ") de manière diverse (de l'affixeu éap ") dans le Veda.

Tantôt, plus généralement, des verbes de la 3e cl- font l'amuisse-ment du redoublement verbal : dâti " il donne " ; tantôt des verbesd'une autre classe se conjuguent sur la 3e cl.: vivasti " il désire".

77.(II y a amuissement par "luJc ") de l'affixe "sic" (= 5 aoristi-

que I I I . 1, 44) après les racines gâ- " aller " (comme substitut dei- selon 45) sthâ- " se tenir", celles dites " ghu" (I. 1, 20), -pâ-(i boire " bhù-" devenir " quand il y a les désinences de l'actif.

agât " il alla " adât " il donna ". Mais apâsli de pà- " protéger "agâsâtàm à la YOÎX moyenne.

78. ÏSRTOÏ snil^n^w: II(II y a amuissement par " luk >J) à titre optionnel (de l'affixe

"sic") après les racines ghrà- u flairer M dhe (dhà- ) " téter " (parrestriction de 77) so (ià-) "aiguiser '5 cho (châ- ) " coupe r " so (sa-)" détruire " (quand il y a les désinences de l'actif).

aghrâtjaghrâsU (i il flaira f \

79. çRTf^q^rsn^: n(II y a amuissement par " luk " à titre optionnel de l'affixe

"s ic") après les racines du groupe tan- " tendre f ' ( = 8e classe)devant (les désinences du moyen 2e et 3e sing.) ta et thàh.

aiatajatanista ; atathâh/atanisthâh.19

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L A GRAMMAIRE DE PÂNINI • I L 4

80. q ^

(II y a amuissement par " luk f>)? dans le Formulaire sacré, deT&ffixe du type " li " ( = " c Z i M aoriste ou "Ut" parfait, ouéventuellement une autre formation verbale quelconque) après lesracines ghas- " manger" fa;r- " être courbe" w&i- " détruire " vr-" choisir " et " couvrir " dah- iQ brûler ", celles terminées par un â,enfin #rc- {< éviter " &r- " faire ?? jam- f£ aller î? yan- ££ naître ".

ahsan I I . 4, 37 III. 1, 43 III 4, 100 VIIL 2, 23 VI. 4, 98 VIII. 3,60; 53; 4, 55. Analogues hvar pranah âvah âdhaJc âprâh varkahran agman ajnata.

si. mmw(II y a amuissement par " luh u de Taffixe du type u li ") après

l'affixe àm (= parfait périphr. I I I . 1, 35 sqq.) (autrement dit. pertedes désinences du parfait).

ïhâm caJcre " il s'est mû " selon III. 1, 38.

82, ^ ? r a ï 3 F a g q : SI(II y a amuissement par " luk " du suffixe (général du féminin)

u âp " (à IV. l, 1) et des désinences de l'énoncé condensé " su . . .p"(IV. 1, 2 = désin. casuelles) apre3 un invariant.

taira sâlâyâm " dans cette pièce": la finale de fém. n'apparaîtpas dans tatra; prâtah " au m a t i n " : la désin. attendue de Loc,n'apparaît pas,

83, ^II n'y a pas (contrairement à 82, d'amuissement des désinences

casuelles), après un composé invariabilisê (II. 1, 5) terminé par lephonème a ; et am (est le substitut desdites désinences), exceptécelles du cinquième cas (=Ab*).

upakumbham "près de la cruche". CoHtre«ex.: upâgni " près dufeu " (amuissement de la désinence après un thème non terminépar a). À l'Àb., ia désin. propre se maintient : upaJcumbhâd âgatah" venu d'auprès de la cruche ".

(Ledit am vaut) diversement (après un composé invariabilisêterminé par le. phonème a, comme substitut des désinences casuelles

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J 4 LA GKRAMMAIRE DE PANINI

des) troisième (= Insfcr.) et septième cas (= LocB) (par modifica-tion de 83).

Pour l'Instr., désin. propre upakumbhena ou am substitué upa-kumbham. Pour le Loc, de même, upakumbhelupakumbham»-—Lasubstitution de am est nécessaire au Loc. quand a) le composé notela prospérité (sumadram, " là où les M0 sont heureux " cf. II. 1, 6) ;b) quand il désigne une rivière {unmattagangam, " là où la G° estfurieuse5* cf. II. 1, 21); c) quand il y a un nom de nombre pourmembre antérieur (cf. 11,1, 19) {ekaviniêatibhâradvâjam "chez vingtet un Bh°").

85.Les éléments " cld " (= à avec intervention de VI. 4, 143) rau

et ras (sont les substituts respectifs^ au singulier, au duel, au piurieljdes désinences) de la première personne (= notre 3e pers.) deTaffixe du "lut" ( = futur périphr* I I I . 1, 33) (aux voix active etmoyenne).

Sing, Jcartâ, du. kartârau, plur. kartârah " il fera, etc. " : " dâ "est le substitut de la finale as (selon VI. 4, 143) de l'affixe tasenseigné JII. 1, 33 ; pour le duel et le plur., le phonème s (duditaffixe) s'amuit selon VII. 4, 51.

Le nom de pratyaya ("affixe, suffixe") (est gouvernantdepuis le sùtra suivant jusqu'à la fin du Livre V5 et s'appliquesauf cas particuliers, à tout élément au sujet duquel sera donnéun enseignement).

2.

Et (ledit affixe prend place) après (soit la racine verbale soit lethème nominal).

Ce su,, comme le précédent, sert de gouvernement jusqu'à la findu Livre V ; et il est en même temps axiomatique.

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14 g LA GBAMMÀÏBE DE PÂNINI I I I 9 X

Et encore (îedit affixe porte le ton) aigu sur la voyelle initiale(s'il n'y a pas de règle particulière entravante).

Ex. Jear-tdvyam, dérivé avec Buff. d'obligation III. 1, 96.—Su. degouvernement ou axiomatiqrte.

4. ^ QLes désinences de renoncé condensé " su . - . p M (IV. 1, 2 =

dèsin. casuelles) et les affixes à exposant p (portent, par exception à3, le ton) non-aigu.

Ainsi la désin, pers. ti (p) dans pdcati " il euit ".

s. gf^fsçf^r: m S!L'affixe a san (^ sa désidératif) (vaut sans la valeur désidé-

rative acquise par 7) après les racines gnp- (îé cacher '-') tij- (u aigui-ser ") Ht- (a séjourner ").

Le sens du désidératif ainsi obtenu se tire de l'usage: jugupsate" il éprouve du dégoût pour *' titiksate ° il supporte patiemment"cikitsati " il soigne ; il tergiverse ' \

^ 6. q(L'affixe " san " vaut sans la valeur désidêrative acquise par

7 aussi) après les racines màn- u honorer " hadh- u lier5Î dân-" couper n êàn- ^ affûter ", et (une voyelle i) longue (est le substitutde i acquis par VII. 4, 79) à la syllabe du redoublement (VI. 1, 4).

Le sens, ici encore, se tire de l'usage : mlmàtnsate u il étudie''hlbhatsate i( il r é p u g n e à " dïdâmsate " i l h a r c è l e " siiâmsate " i l

aiguise ". Si Ton introduit l'énoncé va 7^ on obtient à titre option»nel mânayati, bâdhayati, etc.

(L'affixe a san >' vaut) concurremment (à l'expression analyti-que)3 pour exprimer un désir, après une racine verbale notantl'objet (désiré, et) ayant pour agent (la personne) même (qui désire).

kartum iechatijciklrsati " il veut faire ". Pas de désidératif aprèsune rac. déjà munie de l'affixe "san": ciklrsitum icchati.—P^Ttransfert de sens, nadlkûlam pipatisati " la rive du fleure risquede tomber ".

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LA GEÀMMÀÎEE DE PÀNXNI - 249

8. §qL'affixe " hyac " ( — -=.yâ dénominatif) (vaut, concurremment

à l'expression analytique5 pour exprimer un désir5) après un (motterminé par une désinence de renoncé condensé) " su... p " (IV. 1, 2^=désin. casuelle), (l'objet désiré étant référé à l'agent) lui-même.

âtmanah putram icchatijputrlyati (i il désire (avoir) lui-même(pour lui-même) un fils ".

Vt. : cet affixe ne vaut pas après un invariant ou un pronom enm : svar icchati " il désire le ciel " kim icchati €i que veut-il ? "

Vt. : dans le Veda le su, s'applique même quand l'objet désiré seréfère à un autre : aghâyuh " qui veuidu mal (à autrui) ".

9. wrar HL'affixe "Jcàmyac" (hàmyà dénomin.) (vaut, concurremment

à l'expression analytique, pour exprimer un désirs) également(après un mot terminé . . . lui-même).

putram (âtmanah) icckati/putrakâmyaii id.

10. OTiTHI^raft !|(L'affixe ".Jcyac" (8) vaut3 concurremment à l'expression

analytique,) pour exprimer le sens de traiter comme, après (un motnotant) la chose à quoi (la personne traitée) est comparée.

putram ivâcaratiIputrlymti " il traite (qq'un) comme un fils ".Vt. : aussi après un mot notant une " location " : pràsâdlyati

huiyâm " il habite dans une hutte comme si c'était dans un palais ".

L'affixe "Jcyah" (—-=• ya avec les dêsin. moyennes, dénomi-natif) (vaut, concurremment à l'expression analytique, pour expri-mer le sens de traiter comme) après (un mot notant la chose à quoiest comparé) l'agent; et (si ledit mot est terminé par le phonème s,)s est.amui.

éiêur ivâcarati/sisùyate vrddhah " le vieillard se comporte commeun enfant *\ Dans le cas d'un mot terminé par s : apsarâyate i( ilse comporte comme une Apsaras ". Selon certains il y a amuisse-ment optionnel pour payait " lait ", nécessaire pour ojah " force "apsarâh n. de divinité ; selon d'autres, seul le mot apsarâh amuit le s.

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15Q LÀ GBAMMAIEB DE PÂNINI J j j e j

Vt.: le suffixe (virtuel) " kvip " (III. 2, 61 etc. VI. 1, 61) vautoptionnellement après tous thèmes nominaux, au sens indiqué dansle sûtra: prabhavati " i l se conduit en maître" godohati "i l seconduit en trayeur de vache " (aussi goduhati). Après asvahl'option donne aêvati/asvâyate " il se comporte en cheval". Demême avagalbhatelavagalbhâyate " il est audacieux" kllbatejkllbâyate " il est couard " vihodate/vihodâyate.

12.(L'affixe "Jcyaii" vaut) pour exprimer le sens de " devenir (ce

qui n'était pas, ce qu'on n'était pas auparavant) " après les motsdu groupe bhrsah " fort >\ (lesquels 'contrairement à V. 4, 50 nereçoivent) pas (pour exprimer ce sens) l'affixe " cvi " ; et (quandlesdits mots sont terminés par une consonne,) il y a amuissementde la consonne.

abhrso bhrso bhavatilbhrsâyate " (ce qui n'était pas vigoureuxdevient vigoureux/' Avec amuissement de la consonne finale : desumanas- : sumanâyate (i il devient bienveillant ".

13. ^ffcnf^ï^î ¥Q\ \\L'affixe uJcyas" (—~ya dénomin.) (vaut pour exprimer le

sens de "devenir ce qui n'était pas auparavant ") après les motsdu groupe lohitah " rouge " et après ceux terminés en " dâc " (et àexposant cl V. 4, 57), (lesquels pour exprimer ce sens ne reçoiventpas l'affixe iC cvi ").

lohitâyati oxi lohitâyate—alohito lohito bhavati J(ii devient rouge"damadamâyati ou -te, onomat.

14.(L'affixe " kyan f> 12 vaut) après le mot kastah (l mal" (pourvu

de la désinence de Dafc.) pour exprimer le sens de faire effort vers.kastâyate^kasiâya karmane krâmati " il s'exerce à une action

mauvaise ". Le mot kasta- englobe sattram kaksam krechramgahanam qui ont des sens analogues et fournissent des formationssemblables,

15.(L'affixe " kyan " vaut) après les mots romanihah " rumina-

tion '' tapah " austérité " pris comme objets-directs de racines au-

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• j- j^ 1 LA GKAMMAÏBE DE PÂNINÎ 2 5 1

sens de vri- (caus.) " exécuter (de façon répétée)" et car-" pratiquer".

romantJiâymte = romaniham vartayati " il rumine " ; îapasyati^^tapas carati " il pratique l'ascétisme " (voix active).

16. qï^i^ïg^R si(L'affixe uJcyah" vaut) après les mots bàspah " larme " ûsmà

" chaleur " (pris comme objets-directs) pour exprimer le sensd'émettre,

bâspâyale sthâll " la marmite émet de 1B vapeur'9. Aussiaprès phenah "écume": phenâyatenadl " la rivière écume". Aprèsdhûniah il fumée " : âhûmâyate 'gnih " le feu fait de la fumée ".

17. ç(L'affixe " hyah " vaut) après les mots sabdah "son " vairam

" hostilité" Tîdlahah " querelle Jl abhram " nuée " Jcanvam "péché"meghah u nuage 9Î (pris comme objets-directs) pour exprimer le sensde faire.

sahdâyate — sabdam karoti "il fait du bru i t " .

Vt. : de même sudinâyate "il fait un beau jour " durdinâyate " ilfait un mauvais jour " nîhârâyate " il fait du brouillard ".

Vt. : de même atâyate " il entre dans la vie errante " atiâyate (?)élhâyate " il bruine" hotâyate (?) sotâyate (?) prustâyate etplustâyate (?).

18.

(L'affixe "kyah-" vaut) après les mots du groupe suhham"plaisir " pour exprimer un sentiment (éprouvé par) l'agent.

sukhâyate — âtmanah sukham vedayate " il éprouve du plaisir 9\1 De même avec harunà " pitié >? krcehram, li difficulté ", etc.

19. # | |

L'affixe " kyac " (8) vaut après les mots namah " hommage M

varivah a honneur îJ citram a merveille " (pris comme objets-directs5

pour exprimer le sens de faire).dtrïyate hemanirgah li la gazelle d'or produit un étonnement

émerveillé".

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152 LA GRAMMAIRE DE PÂNÏNI

20.

L'affixe iCnih" ( ±^i avec désin. moyennes, dénomin.) vautaprès les mots pucchah il queue " bhândam " vase " clvaram" haillons " (pris comme objets-directs, pour exprimer le sens defaire).

utpucchayate vyâghrah "le tigre lève la queue" saincïvarayatebhiksuh "le mendiant revêt des haillons" ou "rassemble des h0>>.

21. 3^fÏT^^Ç^^cî?J!^cî^|55^^f ÇI^JÊNÏ fa^ï IIL'affixe if nie " (_-±_i dénomin.) vaut après les mots mundah

" chauve " mièrah "mélangé" slaksnah " mou " lavanah " se l"vratam u vœu " vastrarn " costume " halali a charrue " kalah iC soninarticulé " krtah " fait?' tûstah " natte " (pris comme objets-directs, pour exprimer le sens de faire).

misrayati "il mélange" halayati—halim grhnâti "il prend lacharrue" (aor. ajahaîat malgré VII. é, 79 et 94) halayaii "il fait laguerre" (aor. acakalat) vitûstayati "il peigne les cheveux; il délivrede poussière ou de péché".

22. ^ïïïft^ï# |5fè ÎRI^mfR WL'affixe " yah" {——ya avec désin. moyennes, = intensif

thématique) vaut après une racine à voyelle unique et à consonneinitiale, pour exprimer une insistance (intensité ou répétition) deFaction.

pâpacyate "il cuit sans cesse" jâjvalyate "il brille intensément"(redoublement par VI. 1, 9 VIL 45 83).

Vt.: même formation après les racines Bùc(ay)- ''indiquer"sùér(ay)~ "mettre en forme de sùtra" mùir(ay)~ "uriner" aU "errer"r- "aller" as- " manger/' ùrnu- "couvrir" : atàtyate asâsyateprornonûyate.

23.

(L'affixe " y an " vaut) nécessairement après (une racine ausens de) se mouvoir pour exprimer le fait d'être courbe ( , ce quiexclut les valeurs données 22).

jangamyate "il marche de manière courbe* .

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 153

24. ^ETT^^^f 3^*ft WWikl^ ii(L'affixe " y ah" vaut nécessairement) pour exprimer un

reproche (portant sur) l'état ( — sur la notion verbale même, non surla phrase) après les racines lup- "retrancher" sad- "être assis"

Car- u marcher " jap- " murmurer" jabh- " bailler " dah- " brûler "- " mordre îs #f- " avaler " (, ce qui exclut les valeurs données 22).

sâsadyaie "il est assis de manière répréhensible"; dandasyatenijegilyaie etc.

25.

L'affixe " nie " (21) vaut après les mots saiyali " vrai>r (sousla forme satyâpa) pâéah " lien " rûpam "forme" vïnà "luth" tûlam"coton" slokah "gloire" senâ "armée" loma "poi l" ivacamCi peau " varma " cuirasse " varnah " couleur >' <c cûrnam " poudre "ainsi qu'après les racines du groupe cur- u voler " (10e classe) (, lesens se tirant de l'usage).

gatyâpayati " il dit vrai " ivacayati — tvacemi grhnâti " i l prend lapeau" etc. Après nne curâdi: corayati " i l v o l e " cintayati li ilpense s\—L'accrément âp{a) après satya- se présente aussi aprèsartha-: arthâpayati " i l d e m a n d e " ; après veda-x vedâpayati " i l

fait connaître ".Même affixe, au sens de la racine verbale pure et simple, après un

thème nominal quelconque, de façon diverse, le traitement de lafinale étant comme devant le suffixe istha VL 4} 154 sqq. : Jcûlatnullanghayaii = utkûlayati u il déborde sa vive" putram sùie—putra-yati " elle met au monde un fils" vrJcsani rohati — vrJcsayati " i lmonte sur l'arbre". Aussi au sens de "faire" et " raconter" :sûirayati " il fait un sùtra " vâJcyayati " il fait un exposé 9J Jcumâra-yaîi " il parle à la jeune fille 5Ï.

Vt. : après un dérivé primaire notant un récit (légendaire), leditaffixe signifie " il d i t " ; il y a arntassement du suffixe primaire,réinstauration de la forme primitive et traitement du régime casuelcomme s'il était ladite forme primitive: kamsain ghâtayati**kamsasya vadham âcaste Ci il narre le meurtre de Kamsa 5Î balimhandhayati natah haihaho vâ — balibandhanam âcaste " l'acteur ou lenarrateur dit comment Bali fut enchaîné ". Aussi pour exprimer une

20

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154 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI J[J t j

durée quand il y a limite s, râtriin vivâsayati = ârâtrivivâsa/m âcaste"il raconte jusqu'à la nuit blanchissante". Enfin : udgamayati sûryami( il fait (dans son récit) le soleil se lever (à tel endroit) ", quand ils'agit d'une chose étonnante.

26, §(L'affixe il nie ?? vaut après une racine quelconque) aussi pour

exprimer (un acte) concernant (l'individu qui est selon I, 4, 55) lacause (du procès) (autrement dit, pour former le oausatif).

kârayaii = kurvantatn prayunkte " il est la cause de l'acte de faire,il fait faire"» Par transfert de sens: bhiksct vâsayaii u l'aumôneprocure un gîte 5? kârïso 'gnir adhyâpayati " le feu de bouse permetd'étudier".

27. ^g - f f i pq t ^ Hci - \

L'affixe " yak " (-— •=• ya% dénomin.) vaut après les racines/nomsdu groupe kand{ih/ha?jdû(y)- "grattement, gratter ?\

kandûyatijkandûyate %i il (se) g ra t t e " . De même mrgyati " i lcherche '' sukhyati s< il rend heureux ".

L'affixe âya (dénomin,) vaut après les racines gup- Çi protéger"dhùp- " parfumer '; vicch- " aller " pan- " louer " (non "trafiquer n)pan- "louer ".

gopâyati ci il protège" dhûpâyati li il encense ", etc.

29. SKÊtffa^; ||L'afiixe " lyan " (lya avec désin. moyennes, dénomin.) vaut

après la racine {de sûtra) rt~.rtlyate i!> il a pitié " ou " il reproche M.

30. ^fe |!L'affixe li nih " (20) vaut après la racine Jcam- i{ aimer n.

kâmayate u il,désire ".

m uLes affixes âya et suivants (" lyan" et " nih ") valent con-

curremment (à la racine simple) quand il y a un affixe ârdliadhâ-tuka (II. 4, 35).

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g LA-GBAMMA1BE DB PÀKINI 155

goptà/gopâyitâ "i l protégeran guptih/gopàyâ "protection'1

(gopâ et gopàtih étant exclus).—De même pour rt- (29) et îcam- (30)avec leurs affixes respectifs.

32. ÇRT^CÎT mmt \\Les formations terminées par (l'affixe désidératif I I I . 1, 5)

" san " et les affixes qui suivent (= ceux décrits de 8 à 31) (portentle nom de) dhâtu (racine verbale) (en extension des formationsdéfinies I. 3, 1).

Ainsi les " bases •' cikîrsa (7) Jcâri (26) cehriya (22) sont desracines, distinctes des racines " primaires " kr- u faire " etc.

33. TORfî ^ à : ULes affixes sya et tàs(i) (valent respectivement) devant les

désinences de Taffixe du type " Zr " (= "Zrâ " Qt"lrt", futur et

conditionnel) et de Taffixe du "lut " (=futur periphrastique) (parentrave de " sap " etc. 68).

Jcarisyati " il fera " aharisyat u i! ferait " ; Jcartâsi " tu feras >s

(cf. IL 4, 85).

34. fH5^|^ èfè IIL'affixe "sip" (s ou is avec ton non-aigu) vaut de manière

diverse devant les désinences du " let " (= subjonctif) (c'est-à-diredans le domaine du Veda).

josisat (i qu'il se plaise " vaJcsaii li qu'il amène ".

35.

a I/affixe dm vaut devant les désinences du " Ut " (amuies parIL 4, 81), hors du Formulaire sacré, après les (racines comportantun) affixe (= les racines déverbatives 32) et après la racine Jcàs-" tousser " (= formation dite de parfait periphrastique).

kâêâni cakre li il toussa " corayâm âsa il il vola " (rac. à aff. " nie '25) lolûyâm cabre " il coupa avec force " (rac. à &lf."yan" 22)Mais, dans les Samhitâ : nonâva " il loua ".

Vt. ; la règle s'applique aussi aux racines ayant plus d'unevoyelle, comme l'implique l'énoncé " après les rac. comportant unaffixe " : daridrâni caJcâra " il devint pauvre ".

Page 161: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

X56 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI

36â ^ ^ g^èsg^t H(L'affixe dm vaut) aussi (devant les désinences du u lit ") après

une racine commençant par un phonème du type u i . . . c "(=i voyelle autre que a d) et comportant une voyelle lourde,excepté après rcch- " aller ",

^ â m cakrê li il s'efforça " de la rac. lh-. Mais, de rcck~ : ânarcha(VIL"4, 71) " il alla".

Vt. : de la rac. ûrnu» " couvrir " on forme le parfait comme surnu simple : prornunâva " il couvrit ' \

37. ^\mmn \\(L'affixe dm vaut devant les désinences du a Ut ") aussi après

les racines day- a donner; aller, etc." ay- " aller " as- " être assis î?s

dayâm caltre H il eut pitié " pmlâyâm cahre " il s'enfuit".

38. OTÎ5(^^^fts?q^^ïT^ II(L'affixe dm vaut) concurremment (à la racine simple devant

les désinences du a lit") après les racines us- "brûler" vid-u savoir " jàgr- u veiller ".

osâm cakârajuvosa " il brûla" jâg.arâm âsa/jajâgâra il ils'éveilla ".

39. ^tft^i^f ^ ^ r îi(L'affixe dm vaut concurremment à la racine simple devant

les désinences du ''lit") après les racines bhï- " craindren hri-" avoir honte" bhr- " porter'7 hu- " offrir en oblation " et (letraitement de la racine est) Le même (que celui donné VI. 1? 10pour Tamuissement par) "élu" (c'est-à-dire consiste en la présenced'un redoublement).

bihhayâm caJcâra/bihhâya li il craignit ".

40. ^35I55ï5Sq& fefè ilEt (quand il y a emploi de l'affixe dm comme dans les su.

précédents, la racine) kr- " faire " (ainsi que as- " être " et bhû-" devenir") figure à titre d'auxiliaire-postposé devant les désinencesau "lit".

pâcayâm cakâra ou àsa ou babhûva 's il a fait cuire ".

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LÀ G B À M M À I R B DE PÀNINI 55-7

4L

La forme vidâm Jcurvantu €i qu'ils sachent " vaut à titreoptionnel (comme forme toute-faite"irrégulière (, l'autre partie del'option donnant viclantii).

L'irrégularité est notamment dans la présence de ûm devantles désin. du is lot".—On forme de même, au sing.5 vidâm kurujviddhi Ci qu'il sache"»

42. 3p*psF5*rï zwm ïkwM mvm^x ^\^^\

(Les formes toutes-faites irrégulières) abhyutsàdayàm " il a faitsortir vers " prajanaydm " il a engendré ?î ciltayàni " il a construitî?

'ramayâm u il a arrêté ", (toutes) devant akah ; (en outre) pàvayàmhriyàt " qu?il purifie " vidâm akran u ils surentî? valent dans leVeda.

L'irrégularité est notamment dans la forme de l'auxiliaire. Dansla langue parlée : abhyudasïsadat prâjïjanat acaisït arlramat pâvyâèavedisuh.

43.

L'affixe " cli" (=un affixe indifférencié de l'aoriste) vautdevant les désinences du "luïi " (= aoriste).

Voir le su. suivant Et II, 4, 80.

44. % f% l!L'élément " sic " (affixe s ou bs) (est le substitut) dudit affixe

" cli "•akârsït " il a fait fî-Vt. : " sic " est optionnel après les racines $prs- " toucher r? mrs-

"frotter" Ars- u labourer " trp- u être satisfait" drp- "égarer, etc.5î :asprâkslt (VI. 1, 59 VII. 2, 3) (ou aspârkslt)/asprksat "il a touché" ;cf. le sû« suivant.

L'élément iC ksa" (— ~5(X? aoriste sigma-thématique) (est lesubstitut dudit affixe " oîi>J) après une racine terminée par un

Page 163: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA QEÀMMÀIBE DE PÂNINI H J , 1

phonème du type sê sa . . . ZM ( = sifflante ou A), ayant pourpénultième un phonème du type ai . . . & " ( = i u r l brefs etlongs) et démunie de Paccrément " ii " ( — i de liaison VII. 2, 10).

asprksat selon 44. Oontre-ex. : ahhaitêlt " il a brisé " (rac. en -d)adhâksli S{ il a brûlé " (rac* à pénultième a) anwsli " il a dérobé"(i de liaison).

H(L'élément "ksa*1 est le substitut de l'affixe 4t cW ") après la

racine élis- prise au sens d'embrasser.asliksat kanyâm " il a embrassé la jeune fille ". En d'autres sens

aslisat.

47. S* VQl | |

(L'élément Jcsa") n'est pas (contrairement à 45 le substitut del'affixe " cli '') après la racine drs- " voir " (en sorte qu'on appliquel'option 57).

adraksit (VI. 1, 58 Vil. 2, 3)ladarêat (VII. 4, 16) " il a vu ".

48.

L'élément " can" (— —à aor. redoublé thématique) (est lesubstitut de l'affixe sfi cZi ")-après une racine pourvue de l'affixe "ni"(notamment a nie " I I I . 15 26 = une racine causative), ainsi qu'aprèséri- £" s'appuyer sur" dru- "courir" sru- "couler" (devant lesdésinences du " ZÎW "-aoriste) quand il s'agit de l'agent (~enemploi non-passif) (par exception à 44),

aclkarat is il fit faire î} aéiêriyai " il s'appuya". Au passif, onemploie l'aor. en s: aJcârayisâtâm.

Vt. : ajouter la rac« ka?n- (< aimer " : acakamataj'aelkamata (VIL4, 93 etc., l'affixe " nin " étant fourni par 30).

49. RFn fe(L'élément " cah" est le substitut de l'affixe ucli ") concur-

remment (à "sic" selon 44) après les racines dhe (dhà-) " téter "évi- u croître " (quand il s'agit de l'agent).

adadhat/adhâslt (aussi adhât selon II. 4, 78). Au passif, forme ens seule : adhisâtâm.

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I. 1 LA &EAMMÀIBE DE PÂNIKî

50. g q ^ ^ % î!(L'élément " can " est le substitut de l'affixe " cli ") (concur-

remment à a sic " selon 44, compte tenu de 28) après la racine gup-" protéger " dans le Veda,

ajûgupatamlagauptam (VIII. 2, 26 VIL253); aussi agopistamVII. 2, 44 ; 4; enfin selon 28 agopâyistam a i ls ont protégé ". Ces 'trois dernières formes iont valables en bhâsâ.

51.

(L'élément li can ÎS) n'est pas (contrairement à 48 le substitutde l'affixe " cli " dans le Veda) après les bases (à affixe ° ni ") ûnay-" diminuer î9 dhvanay- *' résonner " elay- u envoyer " arday-(i aller ;demander " (mais on a ê£ sic " 44).

ûnayîh VIII. 2, 28 VIL 2,5 VI. 4, 72 VI 1,90. En bhâBà :auninat (VI 1, 2).

52.

L'élément u ah " (— ~aor. thématique simple) (est le substitutde l'affixe " cli ") après les racines as- u lancer " vac- " dire h khyà-" parler n (quand il s'agit de l'agent).

âsthat (i il a lancé " avocat u il a dit " âkhyat " il a parlé ". Aussiau moyen: paryâsthaia (cf. VIL 45 17).

53.

(L'élément "ah" est le substitut de l'affixe " cli") aussiaprès les racines lip- enduire >? sic- " arroser ?î /ir^ (Zwà-) " appeler f>

(quand il s'agit de l'agent).

aîipai "il a enduit" asicat âhvat*

54.

(L'élément " an.1Î est le sabstitut de l'affixe " cli") concurrem-ment (à l'affixe "sic " 44 après les racines lip-sic-hvà-) devant lesdésinences moyennes (par limitation de 54).

alipata/alipta etc., s étant amui selon VIII. 2, 26.

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160 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI I I I e

55.

(L'élément." an " est le substitut de Taffixe " clî ") aaprès lesracines du groupe vus- " nourrir " (sous-groupe de la 4e classe),baprès celles du groupe dyut- 4' briller " (sous-groupe de la Ireclasse)f

caprès celles à exposant l9 devant les désinences actives.

*) apusai " il nourrit " b) adyidai "il brilla" c) asahai fiil put11

(rac. posée kaki dans le Dhâtup.). AU passif: vyadyotista, aff. "«cM.

se. çrf§raro^«Tar H(L'élément " a si " est le substitut de Paffixe " cli ") (devant les

désinences moyennes) ainsi qu' (actives) après les racines sr~" aller " iâs- ct ordonner " r- u aller ".

asarat "il est allé" asisaî ârat. "De même au moyen: samâranta

57. f R # 5IT 11

(L'élément Cf asi " est le substitut de Taffixe u cli ") concurrem-ment (à l'affixe " sic ") après une racine à exposant ir (devant lesdésinences actives),

acyutatjacyotlt, rac cyut- "répandre", posée cyûtir dans laDhâtup,

• 5 8 .

(L'élément "aw " est) aussi (le substitut de l'affixe *l cli" con-curremment à Taffixe " sic " devant les désinences actives) aprèsles racines jr- " vieillir " stambh- {i étayer " mruc- mine- a aller 3'grue- gluc- a dérober ?? glunc- a aller " évi- ci enfler ".

ajarat/ajârït "il a vieilli", etca

69. ^ f ç f f ^ ^ ^ R T |S(L'élément " an " est le substitut de Taffixe " cli ") dans le

Veda après les racines hr- " faire î5 mr- " mourir " dr- iC déchirer "ruh- " monter " (par entrave de c< sic " 44),

akarat etc* En bhâsâ : aJcârslt avec l'affixe ilsic9\

60. î^pjj ^ qf: ||

L'élément £< cin " ( *. aor. passif) (est le substitut de l'affixe" cli ") après la racine pad- u aller " devant la désinence (de 3e sing

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j j j o LA'GBAMMAIRB DE PÂNINI

moy.) ta (amuie par VI. 45 104) (quand il s'agit de l'agent = enemploi non-passif).

apâdi "il est allé". Devant les autres désin.: apatsâtâm etc.,avec l'affixe ilsic\

(L'élément " cin " est le substitut de l'affixe n cli " devant ladésinence ta) concurremment (à Paffixe " sic " 44) après les racines

- " briller " jan- a naître " budh- " savoir " pur- a emplir " tây-s'étendre '5 pyây- u enfler " (quand il s'agit de l'agent).

adlpijadlpista, etc.

62. 3Fi: mw^Ti \\(L'élément " cin 35 est le substitut de l'affixe u cli " devant la

désinence fo3 concurremment à l'affixe "sic") après une racineterminée par une voyelle et quand l'agent (est en même temps)objet-direct (selon 87, = en emploi réfléchi) (par entrave optionnellede 8.7).

upâcâyi/upâcâyista vanmn svayam eva "la forêt s'est accrue"»Mais, après une racine terminée par une consonne: abhedi svayam(selon 87) "il s'est brisé".

63. 5 | ^ H(L'élément ilcin" est le substitut de l'affixe "cli " devant la

désinence ta, concurremment à l'affixe " sic ") aussi après la racineduh- "traire" (quand l'agent . . .)*

adohijadugdha gaiûi svayam eva " la vache donna son laitd'elle-même".

64. ^ mi H(L'élément" cin") n'est pas (contrairement à 87 le substitut

de l'affixe "cli" devant la désinence ta) après la racine rudh-|{ empêcher " (quand l'agent . . .) (mais seulement dans l'emploipassif ou impersonnel selon 66).

aruddha (aff. u sic?> 44) gauh svayam eva "la vache s'arrêtad'elle-même".

21

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LA GRAMMAIRE DE PÂNXNI J ] X

(L'élément " cin " n'est pas) non plus (le substitut de l'affixe" cli " devant la désinence ta) après la racine tap- " souffrir " pourexprimer le sens d'éprouver du remords " (quand l'agent - * .) (etaussi dans l'emploi 66).

atapta (aff. i{êic" tapas tâpasah "l'ascète accomplit des austérités"anvavâtapta pâpena 'karmanâ "il y eut repentir en raison (de son)mauvais acte" (impers.).

j HL'élément " cin " (est le substitut de Taffixe " cli " devant la

désinence ta) quand il s5agit ad5un état ( = emploi impersonnel) oubd'un objet-direct ( = emploi passif).

a) asâyi tvayâ "tu t'es couché" b) dkâri Jcatah (tvayâ) " la nattefut en train daêtre faite35,

67, fll&n^ ^ IIL'affixe "yak" (——ya*) présent passif) (vaut après une racine

quelconque) devant un affixe sârvadhâtuka (III. 49 113) (quand ils'agit ad'un état ou bd'un objet-direct).

a) âsyate tvayâ " tu t'assieds" *>) hriyate hatah {tvayâ) " l a natteest en train d'être faite".

HL'affixe " éap" ( = voy. thématique a) (vaut après une racine

quelconque, y compris les sanddi 323 devant un affixe sârvadhâ-tuka) quand il s'agit de l'agent (^en emploi non-passif),

bhavati VII. 3, 84 oilârsati III. I, 7. En ce qui concerne lesles racines "simples", la règle est entravée notamment par IL 4,72 etc.

69. f^nft«ï: TOC IIL'affixe "èyan" {-> y a) vaut après les racines du groupe

div- " jouer ?? ( = 4e classe) (devant un affixe sârvadhâtuka, quandil s?agit de l'agent) (par entrave de 68)9

dwyati "il joue" sûrammanyaJi "qui se croit un héros",

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LÀ G-EAMMAIRE DE P Â N I N Î

70. m(L'affixe u èyan n vaut) concurremment (à u éap n 68 devant

un affixe sàrvadhâtuka, quand il s'agit de l'agent,) après les racinesb/iràê- bhlâs- iC briller Jî bhram- u errer °} kram- H marcher M Jclam-« être las î? iras- " trembler f> trut- " déchirer î? " las- " désirer ".

bhrâêyate (selon la 4e ch}/bhrâsate (Ire cl.)«

7i. qètsswnk u(L'affixe a èyan'1 vaut concurremment à usap^ 68, par

entrave optionnelle de 69) après la racine y as- " s'efforcer ?? nonprécédée de préverbe (devant un affixe sârvadhâtuka, quand ils'agit de l'agent)*

yasyati/yasati* Mais, s'il y a un préverbe, prayasyaii seul.

72. mm n(L'affixe " èyan " vaut concurremment à " ia^>î5 68) après la

racine yas- aussi quand elle est précédée du préverbe sam (devantun affixe . . . )•

samyasyati/samyasati.

73.

L'affixe " ênu'\nu) vaut après les racines du groupe su-a presser le soma f) (5e classe) (par entrave de "éap f? 88) (devantun affixe . . .)•

sunoti "il presse"°

74. mi ^ ^ nE t l'élément sr (est le substitut de) éru (dans la racine èru~

u entendre " avec l'affixe " énu 1}) (devant un affixe . . .).srnoti " il entend "•

75,(L'affixe "énu" vaut) concurremment (à uéap " 68) après la

racine aks- ''atteindre n (devant un affixe . . .)•aksnotilahsati *5il atteint5'.

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L Â GRAMMAIRE DE PÂNINI

(L'affixe "énu" vaut concurremment à "éap" 68) après laracine taks- prise au sens d?amenuiser (devant un affixe > . •)•

taJcsnoti/talcsati Jcâstham li il coupe le bois menu".

77, ^\^m sr; tiL'affixe " sa " (a, voy. thématique des présents de la 6e classe)

vaut après les racines du groupe tud- " frapper n (6e cl.) (devantun affixe . . .) (par entrave de 68).

tudati u il frappe"

78,

L'affixe " ênam" (infixe na, présents de la 7e classe) vaut;après les racines du groupe rudh- " empêcher " (7e cl.) (devant unaffixe * . .) (par entrave de 68)9

runaddhi "il empêclie5\

799

L'affixe u (présents de la 8e classe) vaut après les racines dugroupe tan- " tendre" (8e .cl.) et après 1er- " faireM (devant unaffixe . . .) (par entrave de 68),

tanoti " il tend " Jcaroti " il fait".

80, f^^^o^tt ^ ||(L'affixe u vaut) aussi après les racines dliinv- sCplaire" lernv-

" injurier M (devant un affixe . . .) (par entrave de 68).dhinoti " il plaît" hrnoti " il lèse ".

81.

L'affixe "énà " (nd3 présents de la 9e classe) vaut après lesracines du groupe krï- u acheter " (9e cl.) (devant un affixe ". . .) •(par entrave de 68),

hrlnâti i( il achète8'.

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LA GBAMMÀIEE DE PÀNINI 265

82, m^WW^WWWW^ 33** H(L'aff.ixe " énâ ?î vaut) ainsi que (Cê inw " = nu, 5e c l ) après les

racines stambh- et stumbh- sJcambh- et skumbh- "étayer" (et autressens) s&w- " sauter " (devant un aifixe . . .) (par entrave de 68).

uUabhncdijuitabhioti " il étaie".

83, %$: çr: ^ R S ^ y

L'élément u iâ?zac " (ànâ) (est le substitut) de Paffixe " énà "après une racine terminée par une consonne, devant la désinence(de 2e sing. impératif actif) M.

pusâna "prospère" de pus-; mais krïnïhi "achète" de hrl-.

84, ^

L'élément " êàyac n (àyà) est ainsi que (" sânac " le substitutde l'affixe " sVià ?') dans le Veda (après une racine terminée par uneconsonne, devant la désinence Jii).

grbhctya "saisis " de grbh-; aussi badhâna de badh- (vadh-).

85. S^qqt %i^^ H

II y a de manière diverse une interversion (des affixes ci-dessusdécrits dans le Veda).

Ainsi bhedati au lieu de bhinatii, rae. bhid- 7e cl.; niarate au Heude mriyate rac. ?wr- 4e cl.; fiesatu de m-, avec double affixe; £ara-setJia àetr-, avec triple affixe. Et bien d'autres irrégularités con-cernant la flexion verbale en général*—L'énoncé "de manièrediverse" est gouvernant dans les stL suivants.

86. te^ftP^ HL'affixe Cs an " (— -=.a) (vaut dans le Veda, par entrave de 68)

devant les désinences du " lin 9Î (optatif) pour exprimer une bénédic-tion (= au précatif III» 45 116, lequel dans le Veda est sârva-dhâtuka selon I I I . 43 117) (après les racines sthâ- " se tenir " etanalogues).

upastheyam upageyam de sthâ- gâ- et analogues, le processus deformation étant III. 45 101 VIL 2, 79 et 80 VL 1, 87 VI. 4, 64. Ona aussi upasthesam, le non-amuissement de s étant dû au caractèreàrdhadliàtuka.

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j g g LÀ GBAMMAÎEB DE PAN1HI

s?,(Un agent affecté) par Faction de la même manière que l'objet-

direct (en est affecté lui-même, est traité) comme un objet-direct( ? en sorte que seront valables Taffixation de " yak " I I I . 13 67^Temploi du moyen I, 3f 13, la substitution de u cin " I II . ]5 66, letraitement décrit sous VI, 4, 62) (autrement dit, le présent su.définit le réfléchi).

pacyata odanah svayam eva "le riz se cuit",—Le traitement"réfléchi" a lieu de manière diverse après duh- "traire" pac- "cuire"transitifs: autrement dit on a le non-emploi de i'aff. "yak" 67dugdhe gauh kslravi svayam eva (cf. 63) "la vache donne son lait".—Quand l'agent est affecté par l'action comme l'instrument en estaffecté lui-même, le traitement "réfléchi" vaut aussi, de manièrediverse: on Ta par ex. dans parivâryante kantakâh svayam evavrksam "les épines sont-faites-enserrer l'arbre" (eaus. passif àvaleur " réfléchie* '), contre-partie de parivârayati (caus. actif)kantakair vrksam " il fait enserrer l'arbre par (instrument) desépines",

88.

(L'agent) de la racine tap- u souffrir " (est traité dans les condi-tions susdites comme un objet-direct, mais) seulement quand leditobjet est le mot tapah " austérité " (restriction à 87).

tapyate tapas tâpojêah (cf. 65) "l'ascète se livre à ses austérités".Quand il y a un autre objet, tap- n'est pas "réfléchi5': uttapatisuvarnam "il frappe l'or".

Les affixes " yak M (67) et " cin " (62) ne valent pas après lesracines duh- " traire " snu- " dégoutter " nam- u s'incliner " (dansles conditions susdites, autrement dit n'expriment pas la valeur deréfléchi, contrairement à 87).

dugdhe gauh ksïram svayam eva (et non: duhyaiê) (cf. sous 87);adudgha. . • à l'aoriste (mais aussi adohi, conformément à l'option63); namate dandah "le bâton se courbe" (et non : namyaie)*

Vt.: la prohibition s'applique aussi aux formes verbales à affixe"?ou"} après les rac. sranth- "relâcher" granth- "composer" bru-

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i LA GRAMMAIEE DE PÂNINI

"dire" et après les verbes moyens intransitifs: bhûsayate. kanyâ "lafille se pare'1 granthate mekhalâ "la ceinture se forme'* vikurutepayah svayam eva "le lait tourne".

Vt.: de même après les racines du groupe kr- "répandre'1 et aprèsles désidératifs: vikiratehastî "l'éléphant s'ébroue" (?; cihlrsate Jcatah"la natte veut se faire".

90. f fa#: snraî ^ mêmi ^ uL'affixe " éyan f> (69) vaut selon les Orientaux après les racines

lus- "pousser " ranj- " teindre" (dans les conditions susdites, parentrave de " y ah " 67 et des désinences moyennes I. 3, 13) et il y ales désinences de l'actif.

rajyati vastram svayam eva " le costume se teint".

9i.

(Les sûtra qui suivent, jusqu'à la fin du Livre I I I , ont pourénoncé de gouvernement) dhâtoh " après une racine verbale f\

Autrement dit, concernent les suffixes dits " primaires".

92.

(Dans cette partie de l'ouvrage, tout mot) figurant au septièmecas (==au Loo.) porte le nom d'upapada ("mot complémentaire lf).

karmani III. 2, 1 figure au Loc: le mot désigné par ce terme,ainsi humbham dans le composé kumhhakârah "faiseur de pots",porte le nom d'upapada,

93. fï^fàf (I(Dans cette partie de l'ouvrage, tout affixe), excepté (une

désinence de l'énoncé condensé " ti . - . h Sï I I I . 4, 78 = désin.personnelle) (porte le nom de) krt (4Î qui fait " = suffixe primaire).

94. ^ïOT^%f%RR H(Dans cette partie de l'ouvrage, tout affixe), excepté quand il

s'agit d'un suffixe féminin (I1L 3, 94 sqq.), qui a une forme dif-férente (d'un autre suffixe, et qui l'entraverait en vertu d'une règleparticulière, n'entrave en fait ledit suffixe qu') à titre optionnel(en sorte que l'un et l'autre valent concurremment).

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI I JX 1

Sû' axiomatique. On forme viksipah selon la règle entravante1853 suff, "ka"; on attendrait que fût impossible l'application delàrègle générale 133, d9où résultent viksepakah et viksejitâ, suff9nvul et trc: en vertu du présent sû. ces trois formes sont valables,parce que "Jea" "nvid" et "trc" sont trois suffixes de "formedifférente". Mais au féminin ciklrsâ formé selon la règle entra-vante III. 3, 102 est seul valide, et la règle générale III. 3, 94ordonnant le suff. "Jetin" ne reçoit pas d'application.—Quand ils'agit de suffixes de même forme, par ex. godah selon la règleentravante III» 2, 3 est seul valable et la règle générale III. 2, 1ordonnant le suff. "an" (qui, anubandha ôté, a même forme que"ha") ne reçoit pas d'application.

95. afSJTi SFÏ < ^ t 11

(Depuis le sû. suivant) jusqu'à 133, (les suffixes qui vont êtredécrits portent le nom de) hrtya (" qui est à faire 7? — suffixe desverbaux d'obligation).

Ce sont iavya tavya{t) amya{r) (h)elima (r) ya{t) (n)ya(t) et

96. crsqTTsqpft^: II(Les suffixes d'obligation) "tavyat" ( = tavyà) "tavya"

u anlyar ÎJ ( = aniya) (valent après une racine quelconque).

bhâtavyam "qui doit, briller" bhânlyam id. bhavitavyam *fiquidoit être". Mais vâstavyah "habitant" a un suff. secondaire y a,

Vt.: ajouter le suff. "helimar" (elima sur rac. sans guna), quel'usage limite à l'emploi réfléchi: chidelimâ rajjnh "corde quise.brise".

Ces formations valent aussi au sens prétérit, ex, Jearmaprava-canlyâh " (formes) ayant exprimé l'objet"; ou au sens actuel, ex.bhavyah "qui existe".

(Le suffixe d'obligation) "yat" (yà) vaut après une racineterminée par une voyelle.

geyamliqm doit être chanté" (VI. 4, 65) de gâ-; putrlyyam onputrakâmyam "qui doit être désiré pour filss% de putrïy{a)'.— —' Bhâvyam (avec la vrddhi) s'explique par 125.

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j | j 8 i LA GBAMMA1BB DE PÂNÎOT

Vt.: ajouter les racines tak- "rire" sas- "nuire** cat- "demander0

y ai* H faire effort" jan- ''naître": takyam etc.Vt.: ajouter han- "tuer" quand il y a selon II. 4} 42 vadh- pour

substitut: vadhyam " qui doit être tué"; mais sur han-. ghâtyamselon VII. 3, 32; 54.

98, qftf qTO, il(Le suffixe d'obligation " y ain vaut) après une racine terminée

par une labiale et ayant a pour pénultième (par entrave de" 124).

japyam ^ qui doit être parlé" de jap-, jâpyam (avec lavrddhi) s'explique par la "diversité" (généralisation de va 94),

99.

(Le suffixe d'obligation " yat" vaut) aussi après les racinesiaJc- u pouvoir " sali- a soutenir ?î.

sakyam iC qui peut être (fait):i.

100. TRfl^^qïTa^TOTf II(Le suffixe d'obligation "yat" vaut) aussi après les racines

gad- " dire ?> mad- " être fou " car- " pratiquer f> j/am- u tenir " nonprécédées d'un préverbe.

gadyam ' ' 'prose". —— niyamyam "qui est à réfréner"préverbe à upacaryam "qui est à servir" s'expliquent par additionultérieure du un mot tout1 formé, comme dans dusprâpyam " difficileà obtenir". Après à-car-, pour «exprimer le sens de "maître", on ale suit "nyai": âcâryah,

îoi. 3mq*!ïsrcî T^qfarrsqiÊrcfèg il(Les formes toutes-faites irrêgulières) avadyam panyam varyâ

(valent comme verbaux d'obligation) aux sens (respectifs de)" blâmable " " qui est à vendre 5Î u qui ne peut être empêchée ".

Les formes régulières sont anudyam pânyam et vrtyâ* Seloncertains, varyâ vise la fille qui choisit (de son plein gré) un mari.

(La forme toute-faite irrégulière) vahyam (vaut comme verbald'obligation, pour désigner) un instrument ( , à savoir un véhicule).

La forme régulière est vâhyah {i bœuf de trait ".22

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170 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI U J ;

(La forme toute-faite irrégulière) aryah (vaut comme verbald'obligation) pour désigner le maître ou le tenant de la 3e classesociale*

Le mot est oxyton au sens de "maître" en dépit de VI. 3,213,La forme régulière est àryah selon 124 " où il faut aller".

(La forme toute-faite irrégulière) upasaryà (vaut comme verbald'obligation pour désigner la femelle) qui est en saison de concevoir(pour la première fois)

Forme régulière npasâryah " approchable".

il(La forme toute-faite irrégulière) ajaryam (vaut comme verbal

d'obligation quand elle désigne ou qualifie) samgatam u un accordpermanent ".

Ailleurs : ajaritâ " qui ne vieillit pas".

106. z^î gfq 5Rq ^ ||(Le suffixe d'obligation " yat" 97) ainsi que " Jcyap f> (— ~ya)

valent après la racine vad- "d i re" (non précédée de préverbe)quand il y a un nom fléchi complémentaire ( — comme membreantérieur) (; entrave de " ?iyatî? 124).

anrtodyam "chose dite mensongèrement". Si le mot complé-mentaire est un préverbe, on a pravàdyam uk proclamer" (selon 124).Dans anûdyam " qui est à dire après '\ formé sur le présent su., anun'est pas un préverbe,

107. pt y(Le suffixe d'obligation " hyap " vaut) après la racine bhù~

" devenir fl pour exprimer un état ( = coniîne abstrait) (quand il y aun nom fléchi complémentaire),

brahmabhûyam "l'état de brahmane'9»

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LÀ G E A M M À I B E DE P À N I N I

108.

(Le suffixe d'obligation " kyapSî vaut) après la racine han-il tuer " (pour exprimer un état, quand il y a un nom fléchi com-plémentaire), et le phonème t est (le substitut de n final),

brahmahatyâ u le meurtre d'un brahmane'9»

109, qfçRg^I^fS^: ^m H(Le suffixe d'obligation u kyap" vaut) après les racines i-

" aller " stu- " louer" (malgré 125) sâs- a commanderfï vr-" choisir IJ dr~ " respecter ?î jus- a plaire 5Î.

ityah ifqui doit aller" (t selon VI. 1, 71) sisyah (i qui doit êtreinstruit'' (i selon VI. 45 34 s; upeyam " qu'il faut aborder" Tientd'une autre rac , à savoir ï- DhP. IV. 35

Vt.: ilkyap" ou unyat" optionnellement après les racines sa$<*"louer" duh- " traire" guh- "cacher": saêya?n/sa?nsyam "à célé-brer" (VI. 4, 37).

Vt.: "kyap" après â-anj~ "oindre" pour former un Nom: âjyam4'beurre clarifié55.

110. S(Le suffixe d'obligation "kyap " vaut) aussi après les racines à

pénultième r, excepté klp- " former ?J crt~ " faire violence " (quisuivent 124).

vrtyam "qui doit être entouré" de vrè-. Mais: kalpyam " àmettre en forme".

Vt.: ft?iyat" après srj- ayant pour mot complémentaire pânih:pânisargyà rajjuh "corde à lancer à la main". Aussi danssamavasargyâ.

m. t ^ H(Le suffixe d'obligation " kyap J> vaut) après la racine Jehan-

u creuser M, et le phonème l (est le substitut de n final).Jcheyam *' à creuser".

(Le suffixe d'obligation u kyap " vaut) après la racine bhr-" porter 5) excepté s'il s'agit d'un Nom (où s'applique 124).

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L A GRÀMMAIBE DE Pi'NÎNl

bhrtyah "serviteur". Comme Nom: bhâryâ " épouse59

Vt.: l'usage est "divers5' après le préverbe sam: samhhrtyâhjsambhâryâh "à mettre ensemble1'.

(La suffixe d'obligation " hyap 3? vaut selon 110) concurrem-ment (à *' nijai " 124) après la racine mrj- " nettoyer ".

mrjyahlmârgyah (VII. 3, 52; 2, 114) "à nettoyer".

114, «^^q^ï^^Tf^gq^lST^ï: ||(Les formes toutes-faites irrégulières) ràjasûyam n. d'an rite

sûrydh 4' soleil " mrsodyam a mensonge n rucyah Ci homme quiplaît?î kupyam "métal vil M Tcrstapacyah "qui mûrit après cul-ture " avyathyah 4| serpent'5 (valent comme verbaux d'obligation,avec suffixe u hyap ").

Diverses irrégularités: ainsi mrsodyam est contraire • à 106;hupyam est de la rac. gup- "cacher".

(Les formes toutes-faites irrégulières) bhidyah uddhyah (valentcomme verbaux d'obligation, avec suffixe " hyap 9?) pour désignerune rivière (en tant qu'elle u rompt '* ses rives ou que ses eaux4£ débordent").

Ailleurs : bhêtiâ "qui brise'5 ujjhiiâ ''qui déborde'*,

116. gtsifosqt ^m W(Les formes toutes-faites irrégulières) pusyah sidhyah (valent

comme verbaux d'obligation, avec suifixe " hyap f?) pour désignerdes astéripmes.

Ailleurs: posanam "prospérité" sedhanam "accomplissement }\

(Les formes toutes-faites irrégulières) vipûyah vinïyah jityah(valent comme verbaux d'obligation) pour exprimer (respective-ment) les sens d'herbe munja, de lie, de grande charrue,

Formes régulières vipâvyam vineyam jeyam.

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LA GBÀMMÀÎBE DE P À N I N I

(Le suffixe d'obligation "Icyap" vaut) dans le Veda après laracine grah- " saisir î? précédée des préverbes prati ou api,

pratigrhyam iC à accepter". En bhâsâ; pratigrâhyam selon 124.

119. q^àftTON$3 ^ H(Le suffixe d'obligation " Ayap >? vaut après la racine grah-)

aussi pour exprimer les sens de a(état spécial d') un mot bnon librede ses mouvements Extérieur ddu parti de.

â) pragrhyam (cf. I, 1, 11) b) grhyakah li captif" c) grâmagrhyâsenâ " année cantonnée hors du village" d) gunagrhyah " ami dela vertu".

120,

(Le suffixe dfobligation " AyajpM vaut) concurremeut (à" nyat " 124) après les racines Ter- " faire?> (pour laquelle onattendait " nyat" seul) vrj- "pleuvoir" (pour laquelle on attendaituhjap" selon 110).

JcrtyamjJcâryam "h faire",

121.(La forme toute-faite irrégulière) yugyam vaut aussi (comme

verbal d'obligation) pour désigner ce qui sert à tirer (un véhicule),yugyo gauh il bœuf d'attelage". Ailleurs: yogyam "à joindre7.

122.(La forme toute-faite irrégulière) amàvasyà (ton modulé final)

("nuit de la) nouvelle lune1' (vaut comme verbal d'obligation)concurremment (à la forme régulière amâvdsyâ selon 124).

123. ^ f a t e R ^ f f Ç ^ ^

(Les formes toutes-faites irrégulières) nistarlcyah u qui selaisse défaire" devahnyam u invocation aux dieux M pramyah

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LA GBAMMAIRE DE PÂNINI H I B 1

H qui est à conduire devant " unnïyah " qui est à conduire en haut î ?

ucchisyah ".qui est à laisser de reste '? maryah " mortel ?) staryâ" qui est à étendre" dhvaryah " qui est à courber" klianyah ethhànyah " obtenu par creusement " devayajyâ "sacrifice aux dieux "âprcchyah " sur quoi il faut s'informer " pratisivyah (i qui est àcoudre sur " brahmavàdyam a controverse religieuse " bhâvyah"futur" stàvyah "qui est à louer ?> upacàyyaprdam " or 'f valentdans le Yeda (comme verbaux d'obligation).

Irrégularités diverses dans la formation, l'accent, etc. On a enbhâsâ Jcheyah brahmodyam upaceya0 etca

124.Le suffixe d'obligation "nyat" (. *-?/&) vaut après une racine

terminée par un r (bref ou long) ou par une consonne*kâryam "à faire ÎJ de kr- ; vâdyam "h dire" de vad-; Jcâvyam

i"poème" de hav-, ~ — samaryam "h compléter" abhyasyam "àexercer" ont une absence de vrddhi irrégulière.

Vt.: même suffixe après srj-, Y, ci-desius 110 yt.; après dabh-(racine de sûtra): avadâhhyam»

125.(Le suffixe d'obligation i nyat " vaut) après une racine

terminée par u û poar exprimer une chose nécessaire ( ; parentrave de " yat " 97).

lâvyam "qui doit être coupé nécessairement", de lû~\ aussiavasyalâvyam ida

126.

(Le suffixe d'obligation " nyatfî vaut) aussi après les racinessu- " presser " précédée du préverbe â, yu- " joindre ?? vap- " semer"raj9- et Zap- " p a r l e r " <rap- "avoir h o n t e " carn- " boire " ( ; parentrave de u ^/ai )9 97 sq.).

âsâvyam "qui est à presser", Certains ajoutent ici (le tirant del'énoncé ''aussi") dâbhyam (donné sous 124).

127. 3

(La forme toute-faite irrégulière) ànâyyah (vaut comme verbald'obligation) pour exprimer une chose impermanente.

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l LA GRAMMAIRE DE PÂN1NI 17§

Se dit du "feu méridional" en tant qu'il est " à emprunter" angârhapatya. L'irrégularité est dans l'élément ây* La formerégulière est âneyah*

128. srmrfsïïïïê H(La forme tonte-faite Irrégulière) pranâyyah (vaut comme

verbal d'obligation) pour exprimer une chose désapprouvée (ou,selon certains, une personne exempte de désirs).

Done, "condamnable** en parlant d'un voleur; ou bien ''libéré desdésirs" en parlant d'un ascète» La forme régulière est praneyah.

129. SFî^HHî^feï^^I^Ï ïïï^l^few^ïfîî^l î!(Les formes toutes-faites irrégulières) pàyyam sàmnàyyam

nihàyyah dhâyyâ (valent comme verbaux d'obligation) pourexprimer les sens (respectifs) de mesure, nom d'une oblationf

demeure» nom d'une prière rituelle.Les formes régulières étant meyani (sic) samneyam niceyam

dheyam»

(Les formes toutes-faites irrégulières) Jcundapàyyah samcâyyah(valent comme verbaux d'obligation) pour désigner un certainsacrifice.

Proprt " où (le soma) est bu dans une coupe; . . . où il est col-lecté ", Les formes régulières sont kundapânam et sam-ceyah.

131. 3wr qR^ï^nq^T^e^n: n(Les formes tontes-faites irrégulières) paricàyyah upacàyyah

samûhyah (valent comme verbaux d'obligation) pour désigner uncertain feu certain feu rituel.

Les formes régulières sont pariceyam upaceyam sa?twàhyam.

132, fà^fïrfèrô ^ il(Les formes toutes-faites irrêgulières) ciiyah agnicityâ valent

aussi (comme verbaux d'obligation pour désigner un feu rituel)." (Peu funéraire à bûches) empilées " et "empilement (des briques

pour l'autel du) Feu ". La forme régulière est en ceya-*

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/LÀ GKAMMAIRE DE PÂN1NI

133, 0 5 5 ^ II

Les suffixes a nvul " ( *- aka) et li ire " (if) (valent après uneracine quelconque)»

dâyakah et datfâ " qui donne ".

134.

Les suffixes " lyu î} ( ^ana)(i nini " ( *.in) u ac ".(a, fém. à)(valent respectivement) après les racines des groupes nand- " seréjouir " grah- (i saisir " pac- " cuire " (groupes du Ganap.).

nandanah " qui réjouit '* grâhl u qui saisît " pacah li qui cuit "

Le suffixe "ka" (—-=-<&) vaut après *(une racine terminéepar une consonne et ayant pour) pénultième une voyelle du type" i . . . k" ( = ? u r I brefs et longs), et après hjnâ- ''connaître11

prl~ " satisfaire " kr- él répandre n .a) îsah "maître" de ïê~; b) jnah u qui sait" priyah "cher"

utkirah " qui Y©rse ".

136. Slïcî^tq^îf H(Le suffixe " ^a " vaut) aussi après une racine terminée par

un à et précédée d'un préverbe (par entrave de " na " 141),prasnah J< qui sert à se baigner M de s?iâ-.

137, feLe suffixe " ia " (sàrvadhâtuka a} vaut après les racines pà-

a boire î? ghrâ- " flairer " d!Amâ- <ô souffler M ^ e (dhà-)'" téter y? r i -££ voir5 ' (précédées d?un préverbe),

utpibah "qui boit jusqu'au bout" utpasyah "qui regarde enhaut". Selon certains, la règle s'applique au^si quand il n'y a pasde préverbe: jighrah u qui flaira '\

Vt.: la règle n'est pas yalable quand il s'agit de former un Nom :vyâghrah " tigre M a le mff. il ka 5S et non u sa ".

138. 3 ? 5 q ^ ^ JI(Le suffixe " sa n vaut) aussi après les formes, non précédées

de préverbes, tirées des thèmes verbaux limp(a)- "oindre" vi?id{a)-

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LA GRAMMAIRE DE PANINI

iC trouver " dhâr(ay)- u porter î? pâr(ay)~ " traverser îf t?^ (ay)-a gavoir, etc." ej(ay)- précédée'de ud " secouer " cet(ay)- " percevoir"sâi(ay)- (racine de sûtra) u donner plaisir " sâh(ay)~ " supporter ".

limpdh " qui oint" mâlyadhârayah " qui porte une guirlande"Mais après préverbe : pralipah.

Vt. : même suffixe après vind(a)- pourvu du membre antérieurgo° ou d'un mot analogue, pour former un Nom : govindah n. deKrsna aravindam "lotus" : entrave de III. 2, 1, qui d'après certainsse tire de l'énoncé "aussi5*.

Vt. : aussi après linip(a)- précédé de ni i nilimpcih nom dedivinités.

139, ^(Le suffixe iléa" vaut) concurremment (à " na " 141) après

les racines dà- " donner f' dhà- " placer " (non précédées depréverbe).

dadah/dâyah " qui donne ; don ". Avec préverbe : pradah,selon 136.

140. s s ï f e R î S F Ç F ^ oi: ||Le suffixe " na " ( - 5 fém. a) (vaut concurremment à

£4 ac M 134) après (les racines qui dans le Dhâtup. vont de) jval-" briller " à ftas- u aller " (et ne sont pas précédées d'un préverbe).

jvâlahljvalah "flamme". Avec préverbe : prajvalah, selon 1348

Vt. : aussi après tan- "tendre" (même après préverbe): avatâ-nahlavatanah £t chose tendu© " ; avatanah est contesté parcertains.

(Le suffixe " na " vaut) aussi après les racines éyai- "aller '\celles terminées par un â, vyadh- " percer " sru- u couler " précédéede à ou de sam} i- " aller " précédée de at% so (sa-) " achever M

précédée de ava, hr- éprendre" précédée de ava, lih-"lécher fl

élis- " embrasser 5Î s vas- <{ souffler ?\

avasyâyah (VII. 3, 33) " gel " dâyafe 139 svâsah " souffle Jf.23

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L A GBAMMA1EE DE PÂNINÏ

142. ^wfarîjqçpf II(Le suffixe a na fî vaut) après les racines du- " brûler " nï-

" conduire î?? excepté si elles sont précédées d'un préverbe»

dâvah if incendie ". Par influence anticipée de renoncé "con-curremment ?> 143, on a aussi davah et nayah " conduite ". Avecpréverbe : pradavah pranayah (suff. *' ac ").

143.

(Le suffixe " na î? vaut) concurremment (à " ac >? 134) après laracine gràh- iC saisir " (selon le sens).

grâhah " qui saisit ; crocodile " jgrahah i% planète ".Vt.: ajouter la rac. bhû* "devenir: bhâvah ":êb&t"lbhavah

" existence *\

144. r j | ^i \\

Le suffixe "Jca" (135) (vaut après la racine grah~) pourdésigner une maison,

grham VL 1, 16 ; plur. usasc. grhâh " femme ".

145.

Le suffixe " svun" (-i alca, fém. ï) (vaut après une racinequelconque) pour désigner quelqu'un qui exerce un métier.

Cette règle se limite à nrt- il danser " khan- u creuser " ranj-"teindre " : nariakah (fém, nartakl) (i danseur *\

146. TTÇTcp^ ||

Le suffixe ^ thakan" (_Î thaka) vaut après la racine #&-" chanter " (pour désigner quelqu'un qui exerce un métier)»

gâthakah " chanteur ÏJa

147. 0 5 5 ^ H

Le suffixe " w^w^?? (—*-ana, fém. i) vaut aussi (après laracine g à- pour désigner quelqu'un qui exerce un métier).

gâyanah (fém. gâyanl) "chanteur". Par suite de renoncé" aussi ", on formera kâranam il cause ".

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LA GBAMMAIRE DE PÂNINÏ

148. %%

(Le suffixe " nyut " vaut) aussi après la racine hà- " aller ;laisser " pour désigner adu riz bune notion de temps,

hâyanah a) sorte de ri«z (qui u laisse s> l'eau); b) " année. " (qui" va " à travers toutes les conditions humaines). VII. 3, 38.

149. 5 1 ^ : çrcfagft ^ HLe suffixe "vun" (^ a£a) vaut après les racines pru-

il aller " sr- ki se mouvoir " (sru- " couler ") lu- " couper ÎJ pourexprimer une insistance ou une répétition.

pravakah ''qui ^a de façon répétée, etc. ". Certains font récur-rer ici l'énoncé êilpini

150. anfofêr ^ H -(Le suffixe " vun" vaut) aussi {après une racine quelconque)

pour exprimer une bénédiction.

jlvakah— jlvanam te bhûyât il puisses-tu vivre ! "

m. 2,1. mLe suffixe " an 7Î _ -*_a? fém. i) (vaut après une racine quel-

conque) quand il y a (pour mot complémentaire en composition)un objet-direct.

kwnibhakârah^lcumbhani karoti ."potier" ripughâtaJi (i tueurd'ennemis 3\

Vt.: suffixe " na " dans les mêmes conditions, pour les motssllah " adonné à " kâmah ci aimant n bhaksah " qui mange " âcârahCi qui se conduit " : sàdhvcicàreth, fém* â "qui §se conduit bien **.

. Aussi après ïks- "regarder" ksam- "pardonner" ; sukhapratlksak<5qui s'attend à du plaisir'* (fém. â).

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180 L Â GBAMMÀIBE DE PÂNÎNÏ

2, flSTÏW |î(Le suffixe " an î? vaut) aussi (par entrave de " ha " 3) après

les >racines hve (hvà-) "appeler" ve (va-) " tisser" ma- iC mesurer95

(quand il y a . . . un objet-direct).

vyomamâyah "qui mesure le ciel" (VII. 3, 33).

3. 3^sgq?Fï «ut uLe suffixe " ha " (_.=.&) vaut après une racine te rminée par

un à et non précédée de ' préverbe (quand il y a . . . u n objet-direct) (par ent rave de " an 5Î 1).

sukhadah "qui donne du bonheur95 nrpah " r o i ' * . Maisgosamdâyah (préverbe!) **qui confère une vache ", suff. ^an".

4.

(Le suffixe uha " vaut) après la racine stlià- " se tenir M quandil y a (pour mot complémentaire en composition un) nom fléchi(quelconque).

rnadhyagtkah "situé au milieu". L'usage veut que la-règles'applique aussi quand il s'agit d'un état: ûJchùttham "nid demulots" (VIII. 4, 61).—En scindant le sûtra après l'énoncé supi, onobtient qu'il s'applique à une rac, quelconque, d'où: pâdapah "quiboit par le pied, arbre".

s.(Le ,suffixe "Jca*9 vaut) après les racines m r / - " nettoyer "

précédée du préverbe pari, nud- "chasser" précédée du préverbeapa^ quand il y a (pour mots complémentaires en composition lesobjets-directs, respectivement) tundah " ventre " éokah " chagrin "(pour exprimer des sens déterminés),

tundaparimrjah "qui se frotte le ventre = paresseux " sokâpanu*" dah f'qui chasse la peine = fils "\

Vt.: aussi dans des mots comme niùlavibhujah 'cqui ploie lesracines", dit d'un chariot; nakhamucah "qui libère l'ongle", ditd'un arc,

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k 2L A GBAMMAIRÏÏ DE PÂNÏNI

6. â *fïf : II(Le suffixe "Jca" vaut, par entrave de " ann 1) après les

racines dâ- " donner " jnâ- " connaître " précédées du préverbe pra(quand il y a pour mot complémentaire en composition un objet-direct ; en extension de 3),

visvâsapradah "qui donne confiance".

7.

(Le suffixe ié Sa?J vaut) après la racine khyà- " parlerf*(II. 4, 54) précédée du préverbe sam (quand il y a . . . un objet-direct ; par entrave de " an n 3).

gosamkhyah iC compteur de vaches '\

^ ilLe suffixe "tait" (— —a, fém. i) vaut après les racines ^â-

"chanter 9? j?â- " boire 1Î (non précédées de préverbe; quand il y a. . . un objet-direct ; par entrave de aJca" 3).

sâmagah "chanteur de mélodies rituelles",Vt. : la règle, en ce qui concerne pâ-, s'applique pour les formes

surâpah " buveur de liqueur" (fém. optionnel surâpâ suit "ka")éldhupah "ide"

9. ^ 3 ? T ï i % S ^ H .Le suffixe " a c " (â, fém. a) vaut après la racine hr-

(a prendre î?) pour exprimer un sens autre que : soulever (quand ily a . . . un objet-direct ; par entrave de " an " 1).

manoharah uqui ravit l'esprit". Mais, ayec suff. "an": bhâra»hârah "qui soulève un fardeau".

Vt. : même suffixe après grah- ''saisir" en composition avec sahtih"épée" lângùlah "charrue" etc; a&ssi en composition avec sûtram,pour exprimer le sens de : " qui comprend le sûtra par le sens"sùtragrahali (mais on a °grâhah si le sens est différent).

10- ipfà ^ il(Le suffixe " ac " vaut) aussi (après la racine hr-, sans réserve

d'acception,) pour désigner un âge (quand il y a . . . un objet»direct).

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LA GRAMMAIRE DE PAN INI

varmàharah "qui est en âge de soulever la cuirasse $* : en fait larègle vaut quand hr- signifie précisément " soulever".

11. Sflfe ffi^^ ||(Le suffixe " ac " vaut après la racine Tir- (sans réserve d'accep-

tion) précédée du préverbe à, pour exprimer les sens de "adonné àtelle chose " (quand il y a . . . un objet-direct),

suhhâharah "adonné au plaisir *\

12. 3îf: n(Le suffixe " ac îf vaut) après la racine arh- " mériter " (quand

il y a » . un objet-direct; par entrave de "an" 1) (et les motsainsi formés sont féminins).

Jcàryârhâ "(femme) digne (qu'on la charge d') une affaire",

13. ^Tï^poKt d*Fînt: II(Le suffixe " ac n vaut) après les racines ram- " se distraire "

jap- "murmurer" (quand il y a pour mot complémentaire encomposition un Loc, soit respectivement) stambah " gazon "Jcarnah " oreille " (pour exprimer des sens déterminés).

stamberamah "qui joue dans le gazon" = éléphant; karnejapah"qui murmure à l'oreille" = dénonciateur, Non-amuissement de ladésin. de Loc. par VI. 3, 14.

u(Le suffixe u ac " vaut par entrave de 20) après une racine

verbale (quelconque, quand le mot complémentaire en compositionest) êam " bien ", pour former un Nom.

êamkarah ' ' le bienfaisant ", comme nom de Siva.

u(Le suffixe " ac " vaut) après la racine si- " être couché "

quand il y a (pour mot complémentaire en composition un motnotant) la location*

giihâsayah " qui gît dans une cachette ".

Vt. : aussi quand le membre antérieur est pàrsvam " cô t e " ouanalogues : urahsayah u qui gît sur la poitrine M ; ou encore uttânah

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^ L Â GBAMMÂÎRB DE PÂNUSTÎ

"étendu sur le dos" et analogues : uttânasayah " qui gît sur ledos " ; ou enfin dans digdhasahasayah " qui couche avec qq'un desouillé'1. — _ girisûh "qui gît sur la montagne" possède un suff.''clac" dans le Veda ; on l'explique aussi pour la langue parlée avecun suff. sa (secondaire, V. 2, 100).

16. fe ||Le suffixe "ta" (a% féin. l) vaut après la racine car-

" marcher " (quand il y a pour mot complémentaire en compositionun mot notant la location).

vanecarah "qui circule dans le bois". Le fém. sahacarl " com-pagne" est sujet à caution, '

17. Hl^^% ^ ||(Le suffixe " ta " vaut après la racine car-) aussi quand il y a

(pour mots complémentaires en composition les mots) bhihsd" aumônes M senâ éC armée " dddya " ayant pris ".

bhihsâcarah " mendiant" âdâyacarah "qui s'en va en emportant (lebutin) ".

18. 3d^ts% ^ î il(Le suffixe "ta" vaut) après la racine sr- "se mouvoir"

quand il y a (pour mots complémentaires en composition les mots)purah " devant3> agratah et agre " id.n

purahsarah " qui va au-devant, guide". Le fém. purahsarâ seforme sur la base du suff. " ac" III. 1, 134.

19,(Le suffixe " te " vaut après la racine (sr-) quand il y a (pour

mot complémentaire en composition le mot) pûrvah u antérieur 7*désignant un agent.

pùrvasarah li qui marche le premier". Mais i pûrvasaralz, suff,ilan\ "qui va vers Test".

20. f 5% |gïïï-#t5qï5#?% u(Le suffixe u ta ^ vaut) après la racine Jcr- " faire" quand il y

a (pour mots complémentaires en composition des objets-directs)exprimant ala cause bPhabitude cla complaisance (à faire telle chose)(par entrave de " an " 1)

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184 LÀ GBAMMÀIBE DE PÂIJINI JJJ g

a) pustikarah qui cause la prospérité " b) vyasanaharah " quis'adonne au vice " c) prïtikarah " qui se plaît à rendre service".En d'autres sens, on a °Jcârah selon 1.

21. %nflwf%î^^^

(Le suffixe " ta " vaut après la racine &r- quand il y a (pourmots complémentaires en composition les objets-directs ou autresrelations casuelles, à savoir).6 divà " de jour " vibhà " éclat " nié à" nu i t " prabhà iù splendeur " Ô/NÏ/Î " lumière J> hàrah is œuvre >?

antam " f in" anantam "infini" àdih " commencement " hahiih" nombreux ?J nàndi " bénédiction fl ^im " quoi ? " Z^iA et libih"écriture" balïh "offrande Sî bhaldih "dévotion" Jcartà " agent"citram "peinture" Jcsetram "champ", nom de nombre (I. 1, 23),jahghd il jambe " bâhuh " bras " ahah " jour " ya?5 " que " lai f£cela"dhanuh s t arc" aruh "blessure ".

divâkarah (t qui fait (son parcours) de jour, soleil " hhâskarah(avec s maintenu malgré VIII. 3, 37) "soleil" antakarah "mort"lipikarah "scribe'* etc.

Vt. : suff. {iac" (=d, fém. a) après kim yat tat et bahuh: fém.kimkarâ "servante ", Jcimkarî, signifiant " femme d'un serviteur".

22. m^j ^ê w(Le suffixe "ta" vaut après la racine h*~) quand il y a (pour

mot complémentaire en composition l'objet-direct) karma " ouvrage",pour désigner un travailleur à gages ( ; par entrave de " an n 1).

harmahardh "(ouvrier) qui fait un travail". En d'autres sens,"an* 1°. karmakârah ''artisan (libre)*.

23. ^(Le suffixe "ta") ne vaut pas (après la racine AT-, même aux

valeurs décrites sous 20) quand il y a (pour mots complémentairesen composition les objets-directs) iabdah " son articulé " éloTcah" verset " Jcalahah " querelle " gâthd " stance M vairam " inimitié "câtu "gracieuseté" sùtram "fil, aphorisme" mantrah "formulesacrée 9? padam " mot " ( ; mais c'est le suffixe général "an " 1 quiest valable).

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2 LÀ QBAMMÀIRE DE PÂHÏHI 185

éabdakârah "qui fait du bruit, prononce des sons " sûtrakârah" auteur d?aphorlsmes?'o

24, ^ S P g t è f H I!Le suffixe "in" (^ _ i ) (vaut après la racine ftr-) quand il y

a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)siawibah "touffe" èakrt "ordure11 (pour exprimer des sens déter-minés ; par entrave de ié an " 1).

stambakarih "qui forme des touffes'1, se dit du riz; sakrtkarihli qui fait du fumier", se dit du veau» Certains posent loi uneoption conditionnée, par récurrence d'un va antérieur,

25. |#i%^OTt: q ft y(Le suffixe "in" vaut) après la racine hr- " piendre n quand

il y a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)drtih u peau " nâthah " maître fS pour désigner un animal ( ; par-entrave de " an *J 1).

driiharih "charrieur de peaux35, se dit du chien; nâthaharili *'quienlève le maître (du troupeau)", se dit du iiona

26,

Et (les formes toutes-faites irrégulières) phalegraliih u qui portefruit'3 âtmamhharih "qui s'entretient soi-même" (valent avecsuffixe " in 9> pour désigner respectivement l'arbre et l'égoïste).

L'énoncé ca permet de tirer encore kuksitnbharih i€ qui s'emplitles entrailles", glouton. L'irrégularité de ces mots réside dansValuJc VI 3, 1 sqq.

27, W^ 5RÇPR^T€«n^ 11Dans le Yeda (le suffixe "in" vaut) après les racines van-

"gagner'* san- "honorer35 raks- u protéger" math- ''agiter11

(quand il y a pour mot complémentaire en composition un objet-direct ; par entrave de "an ?î 1)*

brakmavaniJi <€ qui (cherche à) gagner les brahmanes " gosafiihu qui gagne ou honore les vachesÎS pathiraJcsih u qui gard© lechemin 9S havirniaikih if qui bouleverse l'ablation $\

24

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X8ê LA GBAMMAIEE DE PÂNESl j j j 4 2

28. çsfc çïfï ||Le suffixe "Ichaé" (==sârvadbâtuka a avec un aocrément m

VI. 3, 67) vaut après la racine ej- " se mouvoir î? pourvue deFaffixe " ni " ( = mise au causatif) (quand II y a pour mot complé-mentaire en composition un objet-direct).

satrumejayah ci qui fait trembler l'ennemi ".Vt. : même formation après a$» i& aller5' dhe (dhâ-) £<> téter" iud-

il frapper î? \ùr u laisser 15 quand II y a pour mots complémentaires,respectivement, vâtah c'vent" kunl *'chienne" iilali "sésame" sardhah.^flatulence3' : vâ-iamajah mrgah "antilope rapide comme le vent??

a

29, ^îî%^fÇT^f#^îii€r: H(Le suffixe " hhaé " vaut) après les-racines dhniâ- u souffler s?

dhe (dhâ-) u téter n quand il y a (pour mots complémentaires encomposition les objets-directs) nâsihâ *' nez<h sianah "sein " (pourexprimer des sens déterminés).

 savoir nâsikamdhamah iû qui souffle par le "nez" n-âsika?nâhayah"qni boit par le nez" stanamdhayah " qui tette au sein ", n* de ren-iant,

30. Tg H(Le suffixe u lihaé " vaut après les racines dhmà- et dhe (dhâ-))

aussi (quand ii y a pour mots complémentaires en composition lesobjets-directs) nàdl " tuyau " niustih " poing '? (pour exprimer dessens déterminés).

À savoir nàdimdhamah "qui souffle par un tuyau ?? nâclwidhayah. 7iïusti?ndham>ah niusiimdhayah, désignations de l'enfant.

Vt, : on forme aussi ghatimdhamalh n. du potier vâta-mdhayaJi EUde la montagne et analogues. Ceci se déduit de l'énoncé "aussi".

31. '3f| f%(Le suffixe " kliaé vaut) après les racines ruj- " briser ?1 vah-

"charrier" précédées du préverbe t(d} quand ii y a (pour motcomplémentaire en composition l'objet-âirect) Mtlam iû rive " (pourexprimer un sens déterminé).

kûlamudrujah 4Sqnî rompt la rive?î? design. deTéléphant.

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J 2 LA GBAMMA1RE DE PÂNINI 187

32.

(Le suffixe " khaè ÎJ vaut) après la racine Mh- éi lécher " quandil y a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)vakah "épaule" ahhram "nuage" (pour exprimer des sensdéterminés).

vahamlihah " qui lèche Pépaule?î5 design, du bœuf»

33» qftïfFt q^f: ||(Le suffixe u khaè " vaut) après la racine pac- Él cuire î? quand

il y a (pour mot complémentaire en composition un objet-directnotant) une mesure de capacité,

prasthanipacah "{récipient) qui cuit la capacité à'un prastha".

34. fïRFFl ^ 11(Le suffixe " khaé" vaut après la racine pac-) aussi quand il y

a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)mitam {<° quantité limitée " naJchah u Ongle ??*

mita-nipacah êi qui cuit peu\ désigne de l'avare»

85,(Le suffixe fii Mme î? vaut) après la racine tud- " frapper ïs quand

il y a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)vidhuh H lune " atuh ^ blessure n*

vidhwntuddh "qui harcèle la lune", design* de Bâhu.

36.

(Le suffixe " Ichas ?î vaut) après les racines ciré- " voir n tap-• " brûler " quand il y a (pour mots complémentaires en compositionles objets-directs) asûryah " qui ne (voit) pas le soleil5? et lalâiam"iront55 (respectivement).

asûryampasyâ rajadârâh "l'épouse du roi, qui ne voit pas lesoleil".

37, ^ST^ïï^ï^ïnSÏ 11(Les formes toutes-faites irrégulières) ugrampaéyah " qui a un

regard féroce'1 irammadah H qui s'enivre du breuvage ?? (n. dfAgni5

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-, gg LA GRAMMAIRE DE PÂ3JINI J U é 2

puis de réolair) pânimdhamah i€ qui souffle dans ses mains" (valentavec le suffixe *' khaé ").

38. ISRcfêl «f?i ^ IILe suffise " Tûiac n (à, aocrément m VI. 3, 87 vaut) après la

racine vad- " dire" quand il y a (pour mots complémentaires encomposition les objets-directs) priyam "chose aimable?? vaéah" soumission '\

priyamvadàh "qui dit des choses aimables"»

Vt. : après gam~ "aller", quand il y a un mot fléchi pour membreantérieur (mitamgamah " qui va lentement5') et notamment le motvihâyah |£espace" abrégé envihah: vihamgamah "oiseau", et aussiviha?ngah vihagah*

39. f§F?rcqfërô: H(Le suffixe *'Mac'* vaut) après la racine tap- "brûler" (en

emploi oausatif ou comme racine de la 10e classe) quand il y a (pourmots complémentaires en composition les objets-directs) dvisan*' ennemi n pardh a adversaire *?

dvisamtapah (cL VI, 4? 94) il qui détruit l'ennemi " ; aussi dvisatï»tâpah»

40,

(Le suffixe " khac îJ vaut) après la racine yam- a tenir î? quandil y a (pour mot complémentaire en composition l'objet-direct) vâkH parole", pour exprimer un vœu.

vâoamyaniah %i qui s'abstient de parler, par ascèse *\

(Le suffixe u khac *? vaut) après les racines df- u éclater " (avecaîfixe s£ ni ") sah- ''supporter1 ' quand il y a (pour mots complé-mentaires en composition les objets-directs, respectivement) pûh6* ville ff sarvam " tout}?,

puranidarah "qui brise les forts", ns d'Indra, — Aussi bhagatn-darah u fistule anale ' \

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l 2 LA GRAMMAIRE DB PÂNÎNÏ 189

42, ^%^ra^f% W^t II(Le suffixe " Jchac*' vaut) après la racine Jcas- i6 frotter *s quand

il y a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)sarvam " tout î ? hùlam a rive M ahhram " nuée Sî karïsam " bouse 5Î

O

karîstiîftkasâ vâèyâ, dit d?un vent très violent.

f 5T: 11(Le suffixe a khao " vaut) après la racine jfcr- 'c faire ^ quand il

y a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)meghah " nuage î3 r^7i " infortune ?) bhayam " crainte ^

megha?nJcarah u qui produit des nuages ".

44.

(Le suffixe a Mac 3?) ainsi que "an ?? (1) (valent après la racinehr-) quand il y a (pour mots complémentaires en composition lesobjets-directs) Jcçemah u plaisir >J priyam " chose agréable n madram

ksemanikarahjksemakârah éi propice ". Le féminin est en ~â$

même quand il y a lieu d'appliquer I© su* 20, Le fém* JcsemamJcarïest sujet à caution.

45,(Le suffixe " khac éî vaut) après la racine bhû- " devenir ??

quand il y a (pour mot complémentaire en composition Pobjet-direct) âsitali u rassasié î?

5 pour exprimer a un instrument h un état,

a) âéitanibhavah "(riz) propre à rassasier *? b) àsitainbhuvam%i satiété ?\ Le doublet âsitambhavanah est possibie en vertu deIII, 1, 94*

46, é f RI(Le suffixe " khac'1 vaut) pour former des Noms après les

racines bhr- " porter 1f f- C£ traverser f> vr- u choisir î? yi- " vaincre n

âhr- avec affixe u ni" (dhâray-) H tenir u sah- "supporter ?f iap-"chauffer" dam- "dompter" (quand il y pour mots complémen-taires en composition des objets-directs non spécifiés).

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190 LA GRAMMAIRE DE PÂNÏNÏ J]X 2

visvambharah "qui porte Tout'5. Visnu; •paiimvarà "qui se choisitun époux", design, d'une certaine jeune fille ; yugamdharah " quiporte le joug ", design, de la montagne.

47. mm n(Le suffixe H Jchac 5Î vaut) aussi après la racine gam- v' aller "

(pour former des Noms, quand il y a , . . non spécifiés).hrdayarngamam parole " qui va au cœur?5 blvujaragamali

" serpent 9\Vt. : vihamgamah et analogues, Y. ci-dessus sous 88*

48. 3

Le suffixe u cla 3? ( = a? avec base réduite) (vaut après la racinegam-) (quand il y a pour mots complémentaires en composition lesobjets-directs) antam " fin?f aiyantali a extrême " adhvd " chemin ^dur ah " loin " pâram " traversée n sarvatn u tout>9 anantam"infini".

antagah "qui va au bout des choses" pàragah "qui a traversé'*.Par l'effet de 'III. 1, 94 on forme aurai sugamanam durgama-nam etc., comme doublets de sugah "facile à aller" dur g ah "malaccessible", le sens étant celui d'une location. Ou encore? pourdesigner une contrée, nirgah* Ou enfin, avec d'autres mots complé-mentaires: sarvatragah "qui va partent'5 Jchagah "oiseau" uragdh(avec amuissement de s) "serpent" pannagah <£io." {proprement"qui ne Ta pas à l'aide de pieds").

49, 37ï%f% f î t : II(Le suffixe a da ss vaut) après la racine han- u tuer *' (quand il

y a pour mot complémentaire en composition un objet-direct), pour.exprimer une bénédiction»

dasyuhah "puisse-t-il tuer le barbare Vf

50. m f'^cRWî: H(Le suffixe " da" vaut après la racine lumA précédée du

préverbe apa quand il y a (pour mots complémentaires en composi-tion les objet-directs) Mes ah " peine n iamali " ténèbres " (hors ducas prévu sous 49) (pour exprimer des sens déterminés),

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i i i y LA GBAMMÀÏBE DE PÂHIKî iqi

Meéâpahah "qui enlève la peine**, dit du fils ; tamo'pahaîi "'quichasse les ténèbres", dit du soleil.—-dûrvâghâtah apivertï? varnasawo-ghàiah "alphabet" etc. s'expliquent par I et VI. 3,109 VIL 3, £2 ; 54a

51. ^m\c^tî^iTî^ft^îî i s

Le suffixe " ni?ii" (__*.i?i) (vaut après la racine han-) quand ily a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)]cumâra7b u enfantlf éïrsarn iC tête " (variante de êirah),

kumâraghâtl ''infanticide5'" VII. 3, 54; 82,

Le suffixe uiali>' (— ^ a? fém. ï) (vaut après la racine han-)quand il y a (pour mots complémentaires en composition les objets-direots) jàyâ tCépouâe" patih "époux" pour exprimer (que ragentpossède) un signe (ou : qu'il est lui-même le signe de telle actionà venir)»

jâyâghnaJp "meurtrier de sa femme" (VI. 4, 98)$ épithète"significative" d'un individu. Ou bien : signe sur le corps indi-quant que l'individu affecté est ou sera le meurtrier de sa femme.Analogue patighnly dit d'une ligne de la main.

(Le suffixe "tak" vaut après la racine han-) aussi (quand il y a,pour mot complémentaire en composition, un objet-direct, le motainsi forme notant) un agent qui n'est pas un être humain.

èlesmaghnarn (madhu) {"le miel, en tant qu'il) détruit le phlegine**.Les formes jâyâghnak patighnah (sous 52) en tant qu'elles désignentdes signes, peuvent se déduire aussi du présent sûtra,—I/agent étantun homme : âkhughâtah sûdrah ' 'un s° (chargé de) détruire lesrongeurs", enff. i%an* 1,

(Le suffixe " tak" vaut après la racine han- quand il y a pourmot complémentaire en composition les objets-directs) hastï"éléphant" Jcapàtàh (kavàtah) "porte" pour exprimer une capacité(5 l'agent étant un être humain).

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192 L A GRAMMAIRE DE PÂHINÏ XII, 2

hastighnah u (homme) capable de tuer un éléphant". Mais:ghâtah, suff9 "ati" 1 "qui tue un éléphant (par le poison, etce)

?30—

cauraghâtaJp se forme aussi avec le suff* uan" par extension de la"diversité" enseignée sous III» 83 113,

§9. q î^c f l^ê î%flqf% 1!(Les formes toutes-faites irrégulières) pàrpighah (Ci tambourineur

etc.") iâdaghah ("forgeron") (valent pour désigner un homme)exerçant un métier,

Bac, han-, suff* "ka\ amuisscment de la finale an et substitutionde gh à h.

Vt. : ajouter râjaghah "régicide".

56. n^^R

Le suffixe t€ Tâiyun n ( JL»_ ana) quand il s'agit d'un instrumentyaut après la racine Ar- " faire" (s'il y a pour mots complémen-taires en composition les objets-directs) àdhyah "riche" sublzagah"fortuné" sthûlah C| gros" palitah "gris" nagnah "nu" andhàh"aveugle" priyah "agréable" pris au sens de l'affixe Hcvïn (Y, 4, 60)bien que non pourvus dudit afiixe "cvi" *

âdhyainkaratjfO mantrah "une formule par l'instrument de laquelleCqq'nn qui n'était pas riche) deviendra riche". Le doublet âdhyï»karanah n'est pas formé selon le présent su., qui exclut l'usage deI/affiie "cvi": il est obtenu par III, 3, 117,

57, wM 3p: fe^^sît !!Les suffixes u khisnuc " (tenu) et "khukan" (^^uka) quand il

s'agit de l'agent valent après la racine bhû- "devenir" (sfil y a pourmots complémentaires en composition les objets-directs prêcltéss

pris au sens de l'affixe "cvi" bien que non pourvus dudit affixe"cvi").

adhyambhavisnuJp et °bhâvukah "(qq'un) qui (n'ayant pas été richeauparavant) devient riche". Si l'un desdits mots est muni d'unaffixe "cvi", les suffixes ici enseignés ne sont pas applicables;âdhyîbhaviiâ " qui devient riche",

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ï i A ORAMMAIBB DE PIN1MI

58.

Le suffixe "kvin" ( _^^ t?? t; étant amui selon V. 1, 67 : donc,suffixe zéro) vaut après la racine sprs- "toucher" (quand il y a pourmot .complémentaire en composition un mot fléchi quelconque),excepté udaham têeau" (qui comporte le suffixegénéral * W ' 1).

vyomasprk tequi touche le firmament'5 (VI. 1, 66 sq8 VIII, 2, 62).Mais, avec uan" i udakasparsah i& qui touche l'eau".

69, 3 ç(Les formes toutes-faites irrégulières) rivih "prêtre, officiant "

dadhrk "audacieux" srak " guirlande" dik "direction" tipith n.d'un «mètre (valent avec le suffixe "kvin'\ qui vaut) aussi (demanière diverse) pour les racines anc~ "allei:" (après une particule)

~ a joindre" (hors de la composition) krunc-" être courbe" (id.).prân "or ienta l" VI. 4, 24 VII. 1, 70 VIII. 2, 23 et 62 (mais

prâk pratyak etc. ont un snff* "astâti" V. 8, 2? anmi) ; yun "attelé"VIL 1, 71; 68 VIII. 2, 62 (asvayuk par exs " attelé de chevaux "étant formé avec le suff. "kvip" 61) ; ftnm " courlis " (avec non-amuisseroent de la nasale, malgré VI. 4, 24)e—On a aussi d'autresformes en anc-\ devadryah "tourné vers les dieux55.

60,Le suffixe "kan" (^--=-a, fém. y) vaut ainsi que Ç'kvin") après

la racine rfri- u voir" quand il y a (pour mots complémentaires encomposition les mots) du groupe syah "celui-ci" (I. 1, 27 ; 74)8

excepté pour exprimer le sens de regarder»tâdréahjtâdrh 54.tel î?; iyâdrèahjiyâdrh est védique» Au sens de

regarder: taddarsah Ci qui regarde cela.".Vt. : aussi avec samânah H égal9' (qui devient sa selon VI. 3, 89)

et anyah u autre ft : saàrsahjsadrk " pareil?9 ; sadrksah est védique, maison a pour les tyâdi tâdrksali — tâdrèah et analogues-

Le suffixe "kvip" (—— v, v étant amui selon VI. 1, 87) vautaprès les racines sad " être assis16 m- "enfanter" (2e classe) dvis-

25

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194 LA G-RAMMÀIBE DE PÀNINI J J J ^ %

."haïr" druh- "faire mal" diûi- "traire" yuj- "joindre" (4e et 7eclasses) vid- "savoir, etc,9î (2e 4e et 7e classes) bhid- " briser " chid-*cfendre" ji- "vaincre" ni- "conduire37 râj- ''briller" quand il y a(pour mots complémentaires en composition un nom fléchi, ou)encore un préverbe*

girisat "siégeant dans la montagne" sabdavit "qui connaît lesmots" sanmârganlh "qui mène le bon chemin" svârât "roi autonome" ;pradhruk "hostile". Ce su* est un développement de 75 et 76,

62*

Le suffixe i6nvi" (- *_?;= zéro VI, 1, 67) vaut après la racinebhaj- ccpartager9' (quand il y a . . . un préverbe),

ardhabhâk "qui a part à la moitié'5 VI, 1, 67 VII- 2, 116VIII. 2, 80.

6 ^ , <sa£-«

Dans le Veda (le suffixe ''nvi" vaut) après la racine sali-"supporter" (quand il y a . . . un préverbe).

turâsât m dlndra VIII. 3, 56 ; 2, 81 VI. 3, 137,

64. 5ffSi H

(Dans le Veda le suffixe'"nvi" vaut) aussi après la racine vàh-" charrier" (quand il y a * . . un préverbe).

prasthavcd uqui véhicule un (poids â5un) prastha"*

(Dans le Veda) le suffixe u nyufJ (_L_^_ ana fêm. ï) (vaut après

la racine vah-) quand il y a (pour mots complémentaires en composi-tion les objets-directs) li.avyam "oblation funéraire55 purisam"ordures" purisyam "id."

purlsavâhanah "qui enlève les ordures'*.

u(Dans le Veda le suffise unyutn vaut après la racine vah-)

quand il y a (pour mot complémentaire en composition l'objet-direct) havyam "oblation", excepte si (le mot ainsi forme est) àl'intérieur d'un quart de strophe (auquel cas s'aplique 64),

Page 200: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

% LA G E À M M A I R E DB PÂNINI

havyavahanah "(feu) charrieur d'oblations". A l'intérieur d'unquart de strophe : havyavâi 84*

(Dans le Veda) le suffixe "vit" (v = zêm VI. 1, 87) vaut aprèsles racines jan- "naî t re" (3e et 4e classes) san- "gagner" (Ire et 8eclasses) khan- "creuser" kram- "marcher" gam- "aller" (quand il ya pour mot complémentaire en composition un nom fléchi ouencore un préverbe) (et selon VI. 4, 41 n final a pour substitut â).

ahjah iêné dans iseauSî dadhikrâlt "qui obtient du lait".

68,

(Le suffixe ''vit" vaut) après la racine ad- "manger'1 (quand ily a pour mot complémentaire en composition un nom fléchi),excepté annam *'nourriture" (auquel s'applique "an" 1).

matsyât " mangeur de poisson1** Mais avec amiam : annâdah"mangeur de nourriture".—kanâdah "mangeur de grains" s'expliquepar III. 1, 94.

(Le suffixe "vit" Taufe après la racine ad-) aussi quand il y a(pour mot complémentaire en composition l'objet-direct) kravyam"viande",

kravyât "carnivore**. II n'y a pas application de III. 1. 94.

70. f|: w^m yLe suffixe "kap" (— •=-a) vaut .après la racine diih- "traire**

(quand il y a pour mot complémentaire en composition un nomfléchi quelconque) et le phonème gh (est îe substitut de h final),

kâmadujhah (kalpataruh) "(Tarbre céleste) qui trait les désirs",

Dans le Formulaire sacré le suffixe "nvin" (_L. — = zéro VI,(vaut pour les formes tontes-faites irrégulières) éveiavah

Cicelui que conduisent clés chevaux blancs" (n. d'Indra) ukthaéàh"qui récite des hymnes" (n, d?un officiant) pnrodâh "qu'on offredevant1' (n, de l'offrande).

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LA GBAMMAIRE DE PÂNINI J J J # g

Nomin.4 irréguliers sur bases vah- èams- dâs-, Devant lesdésinences dites pada, il y a l'accrément ''das", en sorte qu'on formeèvetavobhih etc.

7%

(Dans le Formulaire sacré le suffixe "nvin" vaut) après laracine yaj- *' sacrifier fî précédée du préverbe ava>

Nomin. {comme au su. précédent) avayâJi n, d'un officiant*

73.

Dans le Yeda le suffixe "vie" (=v9 soit zéro VI, 1, 67) (vautaprès la racine yaj-) précédée du préverbe upa (par limitation de 75).

upayat n de formules rituelles.

Les suffixes a a manin (^—nian) "levanip" (— —van) "vanip1*(van) ainsi que b(SÉ vie ??) (valent dans le Veda) après les racinesterminées par un à (quand il y a pour mot complémentaire encomposition un nom fléchi ou encore un. préverbe)»

a) sutrâmâ "qui protège bien'\sudhïvâ "intelligent" b) êubhamyâhf£qui Ya vers le beau51 upadâh "qui fait présent".—La EhV. n'appli-que pas ce Bût au Veda et donne divers exa? dont sutrâmâ et subhamryâh, pour la langue commune,

(Lesdits suffixes) sont attestes aussi après d'autres (racinesque celles terminées par un â, et sans qu'il y ait nécessairement demot complémentaire ; mais seulement, en tant que F usage enconfirme remploi),

devasarniâ "qui a pour protection les dieux$s agregâvâ gsqni marcheen a^aot" ret "qui fait TÏolenee^ Selon certains, telles de ces formesTalent pour la langue courante, telles autres non. Selon certains,l'énoncé "aussi9" vise des formations "simples"5 comme plvâ "gras"pâvâ "qui boit" ou "qui protège",

76, %q ï ||Le suffixe "kvip" (61) vaut aussi (après d'autres racînesj sans

qu'il y ait nécessairement de mot complémentaire, et aussi biendans le Veda que dans la langue courante).

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j j j e 2 hA OKAMMAIRS DE FÀHIMï

uhhaêtai igqui tombe do pot55 (VI, 4, 24) cakradhrk ''qui porte ledisque",

77, tW: ^ I!Le suffixe "ko," (3) ainsi que {"kvip" 81) valent après la-

racine sihà- "se tenir'' (quand il y a pour mot complémentaire encomposition un nom fléchi ou encore un préverbe ; en sorte que laprohibition à 4 impliquée par 14 est levée en ce qui concerne "ka").

êamsthah {é6ka9)lsci9nsihâh ("kvip") "prospère".

78.

Le suffixe "nini" H ( _ jt-iw) '? (vaut après une racine quelcon-que) pour exprimer (que l'agent) a telle habitudes quand il y a (pourmot complémentaire en composition) un nom fléchi^ excepté nnnom d'espèce.

éïghrabhojï **quî mange vite". Mais avec un nom d'espèce, sansdérivation: trnânâm neià €Cqui conduit les plantes",

Vt. : même suffixe dans gâdhukârl "qui travaille bien" et ana-logues, où il n'y a pas le sens às "habitude" ; dans brahmavâdl"interprète du brahman" (on ne dit pas* brahmavâdaJi) ; dansudâsârl pratyâsârl.

79.

(Le Buffixe " nini " vaut après une racine) quand il y a (pourmot complémentaire en composition un nom notant) un objet decomparaison, quand il s^agit de l'agent (autrement dit, au sens deu qui fait telle chose comme . » . • " ; s'il nfy a pas lieu d'exprimerune habitude, ou sfil y a lien au contraire de désigner un nom

h am sa garni = hamsa iva gacchati isqnî marche comme on hamsa".Il nj a pas de dérivation là où il ne s'agit pas de l'agent: apûpâniva bhaksayaii mâsân "il mange des fèves comme (si c'était) desgâteaux'*•

80. m is(Le suffixe "nïnî11 vaut après une racine, quand il y a pour

mot complémentaire en composition un nom fléchi), pour exprimer

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| û g ' Là GRAMMAIRE DE PÂOTNÏ H J s g

un vœu (s'il nfy a pas lien d'exprimer une habitude, ou s'il y a Heude designer un num d'espèce).

vanavartï "qui a fait le %œu de se tenir dans la forêt'*»

(Le suffixe " nini " vaut après une racine) de manière diversepour exprimer une répétition*

niadhti-pâyl "qui boit continûment du îait'\ Par suite cie l'énoncé-bahulam, on forme kuhnâsakhâdah "mangeur de gruau", airecsuffixe i&an$ 1.

82. ÏFÏÎ H

(Le suffixe "nini" vaut) après la racine rnan- "penser" (4eclasse) quand il y a pour mot complémentaire en composition unnom fléchi).

ripumânï bhràtuh êlquî se croît l'ennemi de son frère",

(Le suffixe ukhaén ( = sârvadhâtuka a, accrément m YI. 3, 68)ainsi que (ccninï'ej) (valent après la racine man-9 quand il y a pourmot complémentaire en composition un nom fléchi), pour exprimerle sens de : qui se croit lui-même tel ou tel.

êûrammianyahléûramânl liqm se croît un héros*?«

84. rçf( U(Les suffixes décrits dans les su, qui suivent jusqu'à 128 ont

pour énoncé de gouvernement ;) quand ii s?agit du passe.

85.

(Le suffixe "nini" vaut) après la racine yaj- "sacrifier"(quand il s'agit du passé5 s'il y a pour mot complémentaire encomposition un nom notant) l'instrument.

haviryâjï "qui a sacrifié avec une oblation végétale".

86. WRPl Wnl ||(Le suffixe ^nini^ vaut) après la racine han~ " tuer" (quand

il s'agit du passé, s'il y a pour mot complémentaire en composition)un objet-direct.

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llJs 2 tA GBAMMAIBE DE PÀNÏNï

anyâsaktaghâtl uqni a tué qq'un ayant de rattachement pourun(e) autre" (VII. 3, 32 ; 54 VI. 4? 13), 11 s5agit d'un acte blâmable,sinon: caurawi hatavân.

87, S ϧ Ï ^ I I% f%5 ||Le suffixe "kvip" (61) (vaut après la racine han- quand il

s'agit du passé, s'il y a pour mots complémentaires en compositionles objets-directs) brah?nà "un brahmane 9? bhrùnah "un fœtus"vrtrdh n. d'un démon,

bràhmahâ "qui a tué un brahmane". Il y a. ici une quadruplerestriction a) de mot complémentaire b) de racine c) de tempsgrammatical d) de suffixe- Par exs? s'il ne s'agit pas d'un passé, onpourra, avoir selon 88 iamohâ " qui détruit les ténèbres" himahâvîrahâ etc.

88,

Dans le Veda (le suffixe a Jcvip " vaut) de manière diverse(après la racine han- quand il s'agit du passêy s'il y a pour motscomplémentaires en composition des objets-directs autres que ceuxsous 87 ou dans des conditions autres),

wiâtrhâ " m a t r i c i d e " , va r i an t avec màirghâiah ffidsî?

e

89, g^ l fq ïq i î^no^ ^37: ||

(Le suffixe " Jcvip n vaut) après la racine kr- " faire >9 (quandil s'agit du passé, s'il y a pour mots complémentaires en composi-tion les objets-directs) karma œuvre pâpam " mal î5 mantrah H for-mule IJ punyam " vertu ", ainsi que su " bien " (par limitation deFeraploi généralisé de " Jcvip î! 76)O

suJcrt 'êqui a bien agi". La règle s'applique aussi, conformémentà 76, à d'autres upapada, ainsi clans sâstraJcri "qui fait des traitée'9

Isyakrt "qui fait un commentaire".—Accrément i selon VI. 1, 7L

(Le suffixe Ê' ^ i p ?' vaut) après la racine su- a presser le sosia"(quand il s'agit du passé, s'il y a pour mot complémentaire encomposition l'objet-direct) somali " le soma n (par limitation de 76),

soviasut "qui a pressé le soma". VL 1, 71,

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200 L A GRAMMAIRE DE

(Le suffixe " kvip" vaut) après la racine ci- " amasser " (quandil s'agit du passée s?il y a pour mot complémentaire en compositionl'objet-direct) agnih u feu 5Î (par limitation de 78).

agnidt *5qui empile (les briques pour l'Autel du) feu'\ VI. 1, 71»

92,

(Le suffixe "kvip" vaut après la racine ci- quand il s'agit dupassê? s'il y a pour mot complémentaire en composition un objet-direct), (ie dérivé) exprimant lui-même l'objet (= étant pris passive-ment.) (efc le compose obtenu) désignant un Nom de feu rituel.

rathacakracit "(feu rituel) édifié (en forme de) roue de char"»VI. 1, 71.

98.Le suffixe "iniu (in) vaut après la racine krî- "acheter"

précédée du préverbe vi (quand il s'agit du passé, s'il y a pour motcomplémentaire en composition) un objet-direct (impliquant unenotion de blâme).

mânisavikrayl ''qui a vendu de la viande'* somavikrayl "qui(blâmablement) a vendu du soma*\

94. M i WLe suffixe ^ kvanip " (74) (vaut de manière nécessaire) après

la racine dré- " voir" (quand il s'agit du passé, s'il y a pour motcomplémentaire en composition un objet-direct).

pâradrêvâ "qui a TU l'autre rive",

(Le suffixe " kvanip n vaut de manière nécessaire) après lesmoines yudh- w combattre" Jr-*'faire M (quand il s'agit du passés'il y a pour mot complémentaire en composition l'objet-direct) râjà" ro i " .

râjayudhvâ — râjânam> yodhitavân (donc, avec affixe "ni" implicite)"qui a combattu le roi, ou : qui a fait le roi se battre" râjakfivàuqvâa fait un roi",

Page 206: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

Ult 2 LA GBAMMAIBE DE PÂNIN1 Q01

96,

(Le suffixe " Jcvanip ?? vaut de manière nécessaire après lesracines yndh- et hr-) (quand il s'agit du passé, s'il y a pour motcomplémentaire en composition) aussi Tin variant saha a avec".

sahayudhvâ "qui a combattu avec".

97, ÇFfPRî # î è IILe suffixe u da" (48) vaut après la racine jan- " naître7>

(quand il s'agît du passée s'il y a pour mot complémentaire encomposition un nom mis) au septième cas ( = Loc.).

ïïiandîirajah "né clans une étable" (VI* 4, 143),

98, q^ï^ïïï^lê !!(Le suffixe " da " vaut après la racine jan* quand il s'agit du

passé, s'il y a pour mot complémentaire en composition un nommis) au cinquième cas ( = Ab.), excepté un nom d'espèce.

kausalyâjah " (Eâma) né de Kansalyâ $\ Avec un nom d'espèce,pas de dérivation: asvcij jâtah "né du cheval'*,

99. mm ^ mimn^ w(Le suffixe " da yî vaut après la racine jan- quand il s'agit du

passé) aussi (quand il y a pour mot complémentaire) un préverbe,pour former un Nom,

prajâh "êtres vivants ; exifants ".

îoo.(Le suffixe u da " vaut après la racine jan- quand il s'agit du

passés) s'il y a le préverbe anu (et pour mot complémentaire encomposition) un objet-direct.

râmânujah "le cadet de Eâma, Laksniana53*

101.

(Le suffixe u da ") est attesté en outre (après la racine jan-quand il s'agit du passé3 s'il y a pour mots complémentaires encomposition des noms) à d'autres cas (que ceux donnés sous 97 et

26

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202 L A &BAMMÂÏBË DE PÂNINI "£11, 2

98 ; ou dans d'autres conditions que celles données sons 98 et 9gou même s'il n'y a que îe préverbe anu selon 100, sans mot complé-mentaire ; ou enfin après d'autres racines que jan~).

dvijah "deux fois né" (malgré 97) brâhmanajah "né d'un brah-mane" (malgré 98) adhijah "de naissance supérieure" (malgré 99),Autres racines: varâhah "sanglier" prahvah ''incliné en avant''âkhâ "tranchée" giriéah cf. autres explications sous ib,

102, f%I ||

(Les suffixes portant le nom de) nisfchâ (I. 1, 26) (valent aprèsnne racine quelconque, quand il s'agit du passe).

krtah "qui a été fait" krtavân "qui a fait".Vt. : aussi quand il s'agit -d'une action incipiente : prahrîah

haiani caitrah "0° a commencé à faire une natte".*

Le suffixe " nvanip " (~ = van) vaut après les racinesa presser ?? yaj- " sacrifier " (quand il s'agit du passe),

sutvâ (VI. 1, 71) "qui a pressuré".

104, ^ H Ç f ^ H '

Le suffixe " atrn 5? (-t-— a<, partie, présent actif) vaut après laracine jr- Ci vieillir?? (quand il s?agit du passé),

jaran "qui est devenu vieux", jlrnah vaut concurremment, parsuite de III. 1, 94.

iOo. # 0

Dans le Veda les désinences dn "lit" ( = parfait) (valentquand il s'agit du passé ; c'est-à-dire sans la limitation 115).

aha/tn sûryam ubhayato dadarêa "j'ai vu le soleil des deux côtés",

106.

(Dans le Veda) le suffixe " kânac " (—^âna^ partie, parfait moyen)vaut optionnellement (corûme substitut des désinences) du 6f lit"*

agnim cikyândhlcikye "il a construit 1' (Autel du) feu".*-D'aprèscertains^ ee substitut vaut aussi dans la langue courante.

Page 208: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

TTf 9 LA G-IiÀMMAIBE DE PÂNîNï

1074

(Dans le Veda) le suffixe cl Jcvasu " (— — vas, partie, parfait actif)vaut aussi (optionnellement comme substitut du " lit ").

papivân/papau "il a bu".—-D'après certains, ce substitut vautaussi dans la langue courante-

108, ¥ M M ^ q ^ m i \\

Dans la langue parlée (le auffixe u hvasu " vaut comme sub-stitut optionnel du " lit1J) après les racines sad- "être assis '' vas-<f habiter" s ru- "entendre3' (et, éventuellement aussi, commesubstitut du " lun "-aoriste et du u lah "-imparfait).

upa$edivânjupasasâda i5ii a assisté" (éventuellement aussi upâsa»datjupâsïdat).

(Les formes toutes-faites irrégulières) upeyivân '* qui s'esfeapproche ^ anàèvàn " qui n'a pas mangé ?5 awwà7za7i'"qui a étudié"valent aussi (comme substituts optionnels du ulït^ et, éventuelle-ment, du u lun î5 et du " ZaA ").

Formations en "kvasu" ou "kûnac" avec diverses irrégularités.De même lyivân gamïyivàn, etc. L'option donne, par exfl : upeyâyajupâgâtlupait

110. fflF |î

Les désinences du a à m " ( — aoriste) (valent quand il s'agit dupassé),

akârsït <£il fit",

Vt.: elles valent aussi après vas-"passer la nuit", quacâ, la nuitécoulée, on est à l'heure normale du réveil, ainsi (en réponse à unequestion) amutrâvâtsam "j'ai passé la nuit là". Mais? si Ton n'adormi qu'une partie de la nuit, on emploie l'imparfait : amutrûvasam*

* n i . 2^?îcFï oïf H

Les désinences du "" lah " ( = imparfait) (valent quand il s'agitd'un passé) qui n'est pas d'aujourd'hui»

aharot "il faisait (hier)".

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204 L A GRAMMAIRE DE PÂNÏNI JJJ

Vt. : elles valent aussi pour désigner une chose située hors lamais qui aurait pu être perçue par le sujet parlant, et qui est un faitgénéralement connu : arunad yavanah sâketam "'le Grec a fait lesiège de Sâketa" (fait bien connu, dont le sujet n?a pas été témoin,niais assez proche dans le temps pour qu'il eût pu en être témoin),—.Même dans un fait réel, on peut ne pas vouloir distinguer le passépur, le non-aujourd'hui et le hors-la-vue (115), en sorte qu'onaura indistinctement aoriste, imparfait, parfait,

112. 3#r^icpiiî ^z ii

Les désinences du " lrtu ( = futur) (valent quand il s'agit dnpassé qui nse^t pas d'aujourd'hui) quand il y a (pour mot complé-mentaire) une notion de souvenir (par entrave du "/&&" attendu).

smarasi pundaryâm vatsyâmah " tu te souviens que nous ayonshabité à P ° ' \

(Les désinences du " lrV\ contrairement à 112) ne valent pas(quand il s*agifc d'un passé qui n'est pas d'aujourd'hui, quand le motcomplémentaire notant le souvenir est- accompagné du mot) y adiC que î? (; mais on a le H lah ?5)°

abhijânâsi y an nclgavinde s tisthâma u tu te- souviens que nousrésidions à N° '\

. 114. fsRTTCT t f ï ^ ï f l ! l -

(Les désinences du "lrtn valent selon 112) concurremment (àcelles du u lah n attendu, quand il s'agit d?un passé qui n'est pasd'aujourd'hui, quand le mot complémentaire notant le souvenir estou non accompagné de yad,) si (le sujet parlant) requiert (un autreélément de phrase pour compléter le sens).

smarasi y air an akasattrani g'amisyâmahj' agacchâma, taira ghrte-naudanani bholcsyâmahelabhunjmah-i utu te souviens que nous étionsallés à la session (TA0, et que nous mangeâmes là du riz au beurre".L'élément taira . . . bhoksyâmahejabhunjmahi forme le " complé-ment " attendu an premier verbe.

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j j î o g L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 205

115. qÇî| feLes désinences du "lit" ( = parfait) (valent quand il s'agit d'un

passé qui n'est pas d'aujourd'hui, pour exprimer qqch. situe) hors iavue (du sujet parlant).

jagâma " il est allé (avant aujourd'hui, et je n'en ai pas ététémoin) *\ La Ire pers. ne sera en usage que si le sujet relate uneaction qu'il a faite durant le sommeil ou l'ivresse.

Vfc. : le " Ut5S vaut aussi quand il y a dénégation absolue : nâhamkapitthlm jagâma " non» je ne suis point allé à K°".

116. f Ç I W ^ ^ l!(Les désinences du "lit " selon 115) ainsi que celles du " lan "

( = imparfait) (valent quand il s'agit d'un passé qui n'est pasd'aujourd'hui, pour exprimer qqch* situé hors la vue), s'il 3? a (pourmots complémentaires les particules) ha et èaévat,

iti hâkarot/cakâra Sf voilà ce qu'il a fait ".

*\mi mm^B n(Les désinences du ''lit" selon 115 ainsi que celles du " lan n

valent qnand il s'agit . . » hors la vue,) aussi pour désigner unepériode proche, dans une interrogation»

prochâmi tvâm agacchatj'jagâma caitrah a je te demande 1 0° est-il venu? ".—Période proche signifie: moins de cinq ans»

11a çLes désinences du " lai1' ( = présent) (valent, contrairement au

"lit?f 115, quand il s'agit .. . hors la vue), s'il y a (pour motcomplémentaire la particule) sma.

adhlte sma " il a étudié (avant aujourd'hui et hors ma iue) *\

(Les désinences du " lai?î valent quand il s'agit d'un passéqui n'est pas d'aujourd'hui, s'il y a pour mot complémentaire laparticule sma) aussi pour exprimer qqch. qui n'est pas hors la vue.

evaon sma pitâ bravîti li ainsi a parlé le père 5Î

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20Ô L À GBAMMAIBE DE PANÏN1 J I L 2

(Les désinences du " lai n valent, contrairement à 123, quandii s'agit du passé, s'il y a pour mot complémentaire la particule)nanti, pour exprimer une réponse à une question,

akàrslh hatam âevadaita? "Réponse; nanu karorni bhoh fi as-tufait la natte3 D°?—oui, je l'ai faite f\

121. ?

(Les désinences du ^lat11 valent) concurremment (à cellesdu *L luh ?i selon 110) (quand il s'agit du passé, pour exprimer uneréponse à une question, s'il y SJ pour mots complémentaires lesparticules) na ou bien nu*

Eéponae : na haromi/'nâkârsam *{ je ne l'ai pas faite ".

^m w- (Les désinences du éÊ latJV) ainsi que celles du Çi iun ?) ( = aoriste)

(contrairement à 111 et 123) "(valent quand il s'agit d'un passé quin'est pas d'aujourd'hui, s'il y a (pour mot complémentaire laparticule) purd " avant", excepte s'il y a (pour autre mot complé-mentaire la particule) sma (auquel cas s'applique 118).

avât$urlvasaniïha~purâ mrgâh if> il y eut ici jadis des gazelles3',ÂTiC sma et pur à, présent seul selon 118 : purâ vasanti .sma.— Enfaisant récurrer l'énoncé i( vibhâsâ ?î 121, on obtiendra aussi les autrestemps du passé, imparfait et parfait, selon les valeurs à exprimer.

123, qi§i#ï ^Z H

Les désinences du " latî? valent quand il s'agit de l'actuel.0'est-à-dire soit d'un procès en cours, non achevé ; soit d'un

procès envisagé comme une constants» bhavaiî " il devient (il est) "(actuellement); iisihaniî girayah " les montagnes sont debout".

Les suffises " êatr " (ai sârvadhâtuka, participe présent actif)et " sdnac (anà sârvadh., partie, présent moyen) (sont les substitutsdes désinences) du " lat1" quand ils sont sur le même plan deréférence (par rapport au procès qu'un autre nom de la phrase),excepté (un nom mis) au premier cas ( = au Nom )•

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2 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 207

pacamânam devadcdtam pasya ''vois D° qui fait cuire", pacaniàna-étant en " accord S5 avec l'Ace, devadaitam* Mais au Nom., on a le"lat" seul: devadatiah pacaii (et non #accm) ''Devadatta cuit"*™Cependant, si l'on fait récurrer l'énoncé " vibhâsâ 9S 121, on en tireqne5 en vertu d'une option conditionnée, tantôt la règle s'appliquestrictement, tantôt il y a emploi possible du participe avec unNom. 5 ex. : s an brâhmanah " il est brahmane 5ΰ

Ces participes-s'emploient .comme membres antérieurs: kurvad-rûpah '* dont la forme est efficiente" ; pacamânatarah "'qui cuitmieux " comme ex, de dérivé, ou kaurvatah, dérivé de huf'van. Maïsnon dans pacatitarâm " il cuit mieux *\

125, wmn *% ji(Les suffixes li éatr îf et u sânac " sont les substituts des dési-

nences du "lat") même (contrairement à 124 quand ils sont sur îemême plan de référence qu'un nom mis au Nom.), s'il s'agit d'uneinterpellation ( = si ce Nom. est en fait un Voc).

lie Jcurvan " ô toi qui fais ! "

126.

(Les suffixes iC sair" et " éà?iac " sont les substituts des dési-nences du u lat ^) pour exprimer aun signe (permettant de recon-naître une action) ou bune cause de ladite action, (autrement ditcomme attributs du verbe personnel).

a) iisihan mûirayaiî gauh Éi le bœuf urine debout?î b) yâcya-T/iânah prasldati " étant snpplié, il s'apaise ".

Vt, : on emploie le participe en liaison avec mâ} pour exprimerune injure : ma jlvan " puisse-t*il ne pas vivre ! "

1 Q7JL Û i *

Ces deux (suffixes portent le nom de) saut (" étant ", ex. de laformation = participes).

128.

Le suffixe " èânan" (sârvadhâtuka -i-_â?î.a participe présentmoyen) vaut après les racines pu- H purifier " yaj- u sacrifier u (sans

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208 L A GEAMMAIRE DE PÂN1N1 J J J # %

être comme u éânac " 125 un substitut du " lai *', autrement dit envaleur " nominale 5?).

pavamânah li se clarifiant ", dit par ex. du s orna ; yajariiwnahli sacrificateur ",

129, ^ï-#t^c|%^R^fe5 ^FfÇf 11Le suffixe ^ oânaè 5* (ânà sârvadh., id.) vaut (après une racine

quelconque) pour exprimer aune habitude à faire telle chose bunâge cune capacité (sans être . . .).

a) vadhmn mandayamânah iÇ qui a l'habitude de parer la jeunemariée" b) gtriyarii gacchamânah "qui est en âge d'aborder unefemmeî? c) hasiinam nighnânah " qui est capable d'abattre unéléphant ".

-iso. f^srrâf: çrsrf mn \\Le suffixe u éair " (124) vaut après les racines i- u allerM

(DhP. IL 37, prév. adhi) et dlir- u tenir " à affixe ''ni" (caue.)pour exprimer que (l'agent fait Faction) sans difficulté sans(être, . . .).

adhlyan sdkalam sâstram ** qui étudie sans peine tout le Traité".S'il y a difficulté: adhlie (présent).

i3 t .

(Le suffixe " éair fl vaut) après la racine dvis- "h'aïrn pourexprimer le sens d'ennemi (sans être . « .)•

dvisan " ennemi " ; cf. IL 85 69 sur le régime G-én* ou Âcc,

132. g5qt I ^ f t II(Le suffixe " êatr ?3 vaut) après la racine su- " presser le soma fj

pour-exprimer une participation à un sacrifice (sans être . . .)*sunvantah " les sacrifiants ",

133. a?p|: SRfçnï ïT^ !!(Le suffixe aêatr91 vaut) après la racine arh- " mériter s? pour

exprimer une louange (sans être . . . ).pûjâm muniJp "-un ascète méritant l'hommage "\

Page 214: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

jjl# 2 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI ^ 209

131.

(Les suffixes qui vont être décries depuis le su, suivant) jusqu'à177 inclus valent pour exprimer les sens de aqui a telle habitude(ou inclination naturelle) bqui agit de telle manière (en fonction dudharma) cqui fait excellemment (ce qu'il fait),

• 185. ^ T ||

Le suffixe " trn" (^__<r) (vaut après une racine quelconquepour exprimer les sens de . . . ce qu'il fait).

a) viruddhain vaditâ " qui est enclin à dire ries choses contradic-toires " b) érâddhani hartà ki qui exécute (selon son devoir) le ritefunèbre5' c) harià inanah ££ qui sait ravir l'âme."—hotâpotà etautres noms de prêtres s'expliquent par un suffixe u(n) III 3, 1.Irrégnliers aussi nestâ n8 de prêtre tvastâ n de divinité ksa-iici" huissier " (dans le Veda, avec suffixe " tre" III. I, 133).

136,

Le suffixe |É isnuc " (isnû) (vaut pour exprimer les sens de . . 9ce qu'il fait) après les racines kr- u faire " précédée de alani et denir-à, jan- ** naître 5Î précédée de pra, pac- "mûr i r" précédée deud, pat- u voler " précédée de mZ, mad- " être fou M précédée de ud,rue- ^ briller ?î

3 trap- u avoir honte î? précédée de apa, vrt- tourner n

vrdh- " croître " sah- u supporter " car- " marcher ".

Jcanyâm alatnkarisnuh " qui a l'habitude, qui sait parer une jaunefille " (par entrave du suff* ié yuc " qui sera instruit lo i ) .

Vt. : certains donnent bhrâjisnnh " qui bri l le" en attirantl'énoncé ".aussi"

137. Ot^^fe ||(Le suffixe " isnuc" Vaut pour exprimer les sens de . . . ce

qu'il fait), dans le Veda, après une racine pourvue de l'affixe ni

drsadam dhârayisnuh "qui tient la pierre" (par habitudej devoir,

etc.)-27

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LA GRAMMAISE DE PlNïNl J J J , g

(Le suffixe " isnuc 1f vaut pour exprimer les sens de . . . cequ'il fait, dans le Yeda) aussi après la racine bhû- " être '\

bhavisnuh " qui a l'habitude (etc.) d'être ".—Selon certains, le st3

vaut dans la langue parlée» Selon certains, renoncé "aussi3? a poureffet d'inclure d'autres racines, ainsi bhrâj- (selon 136 vt.).

139, î^IM^M 3R3: HLe suffixe " ksnu" (——sn.-w) (vaut pour , exprimer les sens

de . , ce qu'il fait) après lesraoines gïâ~ "être épuisé" ji- H vain-cre " sthâ- " se tenir " ainsi qu1 (après bhû-),

glâsnuh"- languide fi bhusnuh = bhavisnuh.Vts : dans le Veda après dams- &i mordre '5 : danksnuh "qui mord".

fs f f. f \

140. ^Iti^lIW^Hi^t Fç|t ilLe suffixe ' " hm 5> (— -nw<) (vaut pour exprimer les sens dece qu'il fait) après les racines iras- " trembler ?î g'rd/i- " être

e" dhrs- " oser M fe?^}- " lancer n.iramvuh iS qui tremble '*

14LLe suffixe u ghinun" ( _ ~*-in) (vaut pour exprimer les sens'

de . . . ce qu'il fait) après les huit racines commençant par iam-*( être calmeî5 (dans le DhP,)8

samî " qui est calme" taml " qui désire". Les emplois sontintransitifs.

142,

(Le suffixe u ghinun ?? vaut pour exprimer les sens de . . . cequ'il fait) aussi après les racines prc- u mêler 5? (7e cl.) précédée desam, rudh- li bloquer '•' précédée de anu9 yam- " tenir ?î précédée deas y as- "s'exercer î? précédée de â, sr- " couler " précédée de yan,srj- "verser" précédée de «aw, dev- <(m lamenter'9, précédée de paru

Page 216: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

JJJ 2 L A GRAMMAIRE DE PAKINÏ 211

jvar- "brûler " précédée de sam, Jc-sip- ''lancer îf (8e et de cl.) pré-cédée de pari, rat- u crier n précédée de pari, vad- "dire" précédéede pari, dah- '"brûler 5J précédée de pari, muh- ' 'égarer" précédéede pari, du§~ "commettre une faute" dvis- " haïr ?J druh- "faireviolence 3Î duh- a traire " p y - " joindre 5? (4e et 7e cl), Jcrïd- "jouer"précédée de â, me- " séparer f * précédée de w, "%&/=• u abandonner1Î

f/xj- " désirer ?î 5/^ '- " partager J\ car- " marcher " précédée de aifet de apa, mus- " dérober " précédée de a, Ztan- " tuer î? précédée de

anurodhl ^complaisant51 yogi i€ ascètess abhyàghâtl " qui atta-que". Par suite de l'énoncé i( aussin on forme encore asthâyl"instable",

143.

(Le suffixe *- ghinun 5Î vaut pour exprimer les sens de . * . cequ'il fait) après les racines Jc-as- lè faire mal " las- u embrasser ;jouer " Jcatth- "célébrer " sramhh- "croire" précédées du préverbe vi.

vikatthl " qui se vante "\

144, 3# ^ ^M n

(Le suffixe *4 ghinun " vaut pour exprimer les sens de . . . cequ'il fait) après la racine las- " désirer *? précédée,des préverbesou (vi).

apalâsî if qui est exempt de désir ".

145. § ^q^^^^H: H(Le stifîixa " ghinun 3J vaut pour exprimer ies sens de . * . ce

qu'il fait) après les racines' lap- " bavarder fî «r- " couler " irté-11 courir ", math- " tourmenter fî vad!- u dire f5 vas- " habiter SJ pré-cédées du préverbe p? a9

pradrâvl " fugitif".

146, f5^ffH%^

Le suffixe " ^im î3 (^—_aka) (vaut pour exprimer les sensde . , . ce qu'il fait, les racines auxquelles il s'attache étant) nind-

Page 217: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

&A G-EÀMMAÎEE DE PAH1H1 3JL g

" b l âmer" / ^ / M ~ ig léser 5" 7<;Z - " tourmenter M W/dd 4l manger n

fias- " détruire s" précédée de vi (avec l'affixe " ni " oausatif), &sip-" lancer ?? préc. (le pari, rat- iC crier " préc. de pari, vad- " dire"prêo. de pa-W (affixe "fyi" caus*)* &7i«§- u parler25 préc de t^-d,

envier n.nindakah li qui blâme " himsakah " qui fait violence".

(Le suffixe " mm " vaut pour exprimer les sens de . . . ce qu'ilfait) après les racines dev- a se lamenter ^ £?W- " crier " quandelles sont précédées d'un préverbe*

âkrosakan •** qui vocifère J\ S'il n'y a pas de préverbe, on aura lesuffixe ll irn 55 selon 185 i devayitâ tl qui se lamente 5Î

Ô

148, ^çT^î^f^^î^M^

Le suffixe iiyuc1\(anci) (vaut pour exprimer les sens de • . * cequ'il lait) après une racine intransitive ayant le sens de mouve-ment ou de son.

cestanali " qui bouge 9J ravanah i% qui hurle ' \

149. % ^

(Le suffixe "yuc n vaut pour exprimer les sens de . , . ce qu'ilfait) aussi après une racine (intransitive et qui a dans le Dhâtup.)un exposant consistant en une voyelle non-aiguë (autrement dit,selon I. 35 12, une racine comportant les désinences moyennes) etcommençant par une consonne ( ; ailleurs, on a le suffise gênerai" trn n selon 139),

vartanah "qui se trouve" de vrt- (vartaie) niï?nâni$anah "quis'informe*' de mlmâmsat@9 Mais: vasiià vastram "qui revêt un.vêtement" (emploi transitif),

(Le suffixe "yuc n vaut pour exprimer les sens de . . . ce qu'ilfait) après les racines ju- (rac de sûfcra) u aller ?f Jcram- à l'intensifa marcher ?î dram- à Tintensif " courir " sr- u couler " grdh- u êtreavide" jval- "briller" suc- "se lamenter" las-H àesuer f1 pat-" voler '' pad» " se mouvoir ".

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2 LA QBAMMAIEE DE PANINî 2X3

javanah uqui va vite" jvalanah "qui flambe*'.

151. 3f

(Le suffixe " vue " vaut pour exprimer les sens de . . . ce qu'ilfait) anssi après les racines ayant le sens de 4I être en colère l> on deH orner S9 (autre que alam-kr- à quoi s'applique 186),

hrodhanah "irascible" bhùsanah "qui orne'*o

152, ^ 2T: I

(Le suffixe "yuc", contrairement à 149) ne vaut pas (pourexprimer les sens de . , » ce qu'il fait) après une racine (intransitive,ayant un exposant consistant en une voyelle non-aiguë,) terminéepar le phonème y (, mais c'est le.suffixe gênerai " trn 3? 135 quivaut),

âpyàyiîà "qui enfle?î de â-pyây- (DhP. opyhyl),

158, t î l fqq î^^ H(Le suffixe " yuo 5?

? contrairement à 1493 ne vaut pas pourexprimer les sens de . . . ) non plus après les racines (ayant unexposant consistant en une voyelle non-aiguë) sud- " combattre ?î

dip- u brillern dïks- " initier ?> ( , mais c'est le suffixe général'* trn " 135 qui vaut).

sïùdïiâ "qui combat", madhusûdanah il qui combat Madhu " etanalogues s'expliquent par III. 1, 134, (suff. " lyu M) on par III, 8, 113( " lyut " ) ou en considérant la présente règle comme inconstante,~-$ïid- est DhP. sudas

io4.Le suffise Hulïan'3 {j-.-*jiika) (vaut pour exprimer les sens

de . . . ce qu?il fait) après les- racines las- " désirer î? y^'- " voler ^pad- " se produire" s#iâ- " se tenir 5' 6/if '* devenir " vrs- a pleu-voir v> han~ 4é tuer ?? kam- u aimer " garni- ié aller " èr- <( détruire ".

upaëthâyiiJia'h "qui se tient auprès" (y selon VII, 3, 38) âghâ-tulcah iC qui détruit " {gh selon VII. 3, 32 et 54),

155,Le suffixe " sâka?i?? (_!__ âia, féru, ï) (vaut pour exprimer

les sens de * * . ce qu'il fait) après les racines jalp- u bavarder ?>

Page 219: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

214 hA GRAMMAIRE DE PÂNIK1 H L 2

bJiUcs- u mendier3' huit- " couper'5 hmt- " déroberS) vrr "dis-tribuer" (9e cl.).

bhiksâkah ''mendiant'5 varâkah "misérable*".

156. sFatRw: i!(Le suffixe " ini " (in) (vaut pour exprimer les sens de . • * ce

qu'il fait) après la racine (de sûtra) ju- "al ler" précédée dupréverbe pra.

prajavl " courrier ".

157. Î^S%î^^qq|5^^qïïqft^I^*q^r 1!(Le suffixe " ini " vaut pour exprimer les sens de * . . ce qu'il

fait) aussi après les racines ji- " vaincre ?' dr u respecter " k§i-"perdre; habiter, etc." êri- "aller" précédée de vi1 i " aller "(DhP. IL 36) vam- "vomir" vyath- &i affliger95 précédée (du préfixeprivatif) a(n), a-m-" attaquer " précédée de ahhi^ hhû- •" devenir n

précédée de pari, su- u engendrer S5 précédée de pra.

jayî Çi qui conquiert " prasavl i{ qui procrée *\

158,

Le suffixe iC âluc ?î (vaut pour exprimer les sens de . . . esqu'il fait) après les racines hprh- "désirer" grh- Ci saisir " pat-" voler f? day- a donner^ etc." et les bases verbales nidrà- iç dormir n

iandrâ™ "être lasfî êraddhà- "croire" (les trois premiers verbe®cités étant pris comme verbes de la 10e cl.)

paiayâluh " qui a tendance à tomber " sraâdhâlruli " qui a foi ".Vt. : de même après sï- 4< être couché " : sayâiuh " qui aime être

couché f \ La forme èïtâluh " frileux ÎJ s'explique par V. 2, 122 TI.

159, f ï | d % R î ^ ^ ç : i!

Le suffixe ru (vaut pour exprimer les sens de * . . ce qu'il fait)après les racines dà- "...donner" dhe (dhà-) "téter " si- "lier î? êad-.&" tomber " sad~ " être assis }\

dhâruh 6i (bébé) qui tette '? sadruh u qui repose ".

Page 220: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

L A GRAMMAIRE DE P&NINI

1 6 0 8 •

Le suffixe " kwiarac (— — mara) (vaut pour exprimer les sensde • • • os qn'il fait) après les racines sr- u couler 5* #&a$- et ad-"manger

srmarah, design. d'une gazelle.

Le suffixe "ghurac" (nra) (vaut pour exprimer les sens de . , .ce qu'il fait) après les racines Yhhanj™ " briser" bhàs- "briller" mid-4letre gras ".

L'usage restreint bhafij- à remploi réfléchi : bhangurah (VIL3, 52) "fragile*3 ; mânabhangurah i( qui brise l'orgueilÏS est sujet àà eaution*

162,

Le suffixe u hurac r> (vaut pour exprimer les sens de . , . cequ'il fait) après les racines vid- "savoir" bliid- SÉ briserM cliid-" fendre".

vidurah '*qui sait15* Les rac. bhid- chid™ ont ici un emploiréfléchi ; les emplois transitifs sont sujets à caution»

Vt. : vidhurcbh ci affligé " de vyadh- «

163. f^f f fwfS^ï: ipcq HLe suffixe " kvarap 5Î (— —vara, avec acorément i VI. 1, 71)

(vaut pour exprimer les sens de . . . ce qu'il fait) après les racines i~"aller" (II. 36) naè- "détruire" ji- Cévainore?? sr- "couler".

itvarah, fém. -* '6 qui passe, transitoire îs.

164. TT^SR^ II •

Et (le mot tout-fait irrégulier) gatvarah " qui marchefî (vautaussi comme forme à suffixe ''Jcvarap").

ÂHiuissement de m final de gam- «

165. gfîg^qp: ilLe suffixe ûha (vaut pour exprimer les sens de . . . ce qufil

fait) après la racine jâgr- "être éveillé".

Page 221: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

21g LA GRAMMAIRE DE PÀOTNT m g

jâgarûlcah "vigilant". Par application de III, 13 94, aussi:jàgariià,

166. ^^^q^ f f l q&: H

(Le suffixe ûka vaut pour exprimer les sens de „ . • ce qufilfait) après les racines yaj- "sacrifier1* jap- "murmurer*1 das-"mordre" pourvues (selon I I I . 1, 22) de l'affixe " yan " (intensif),

dandasûkah ''serpent".

187.

Le.suffixe ra (vaut pour exprimer les sens de . . . ce qufil fait)après les racines nam- "s'incliner" Jcamp- "secouer lf s?ni- "sourire"jas- "libérer" (précédée du préfixe privatif) a (n)? Jcam- "désirer n

hims- u faire violenceîf dïp- if briller ".ajasrah êî qui ne cesse pas" ou ajasram comme invariant.

168.

Le suffixe u (vaut pour exprimer les sens de * . . ce qu'il fait)après les racines èams- " désirer Sf prêc, de â, bhilcs- "demander"ainsi qu'après les formes munies de Faffixe "san" (III. 1, 5 dési-dêratif).

bhihsuh " mendiant " pipathisuh li qui désire lire".

169. fiF

(Les formes toutes-faites irrégulières) vinduh ''intelligent11

icchuh iQ qui désire" (valent aux sens susdits avec le suffixe u).vinduh avec un accrément " nwni" (1,1,47), icchuh avec sub-

stitut ch. VI. 1, 73 VIII. 4S 40,

170. ^ I - ' # ^ I % ||

(Le suffixe u vaut) dans . le Veda (pour exprimer les sensde . . . ce qu'il fait) après une racine pourvue de Faffixe •* hya îf

(—jz.ya9 affixe générique des dênominatifs Hhyacn ''Jcyaii"

mitrayuli "qui se conduit en ami '?. Dans la langue parléesl irn "' 135 : mitrïyita.

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T]j g LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 217

171.

(Dans le Yeda) les suffixes ê' H 9f ( - - i ) et Ci Un" (-L--Ï)

(valent pour exprimer les sens de . . . ce qu'il fait) après une racineterminée par à ou par r (bref ou long) et après gam- " aller 5I han-il tuer?? /a?z- ês naître ", et (le. traitement de la racine est commedevant les désinences du) " lit " ( = parfait) (c'est-à-dire la racinesubit un redoublement.

papïh " qui boit" iaturih "qui conquiert" (de if- )jaghnih "quitue ' \

Vt. : dans la langue parlée OD a les mêmes suffixes après dhâ*li placer 55 kr- c< faire " *r-. " couler 3S jan- " naître " gam- " aller M

wflwi- f' courber " : cakrih " qui fait " nemih li jante ".Vt. : mêmes suffixes après le thème intensif des verbes £aA=

'6 supporter 95 vah- " charrier " cal- u remuer iS pat- " tomber '5 :sâsahih il qui supporte avec force ".

172, ^ [ q g ^ H l ^ IILe suffixe u najîn n (— — naj) (vaut pour exprimer les sens

de . . . ce qu'il fait) après les racines svap- ik dormir >f trs- iÇ avoirsoif ^

svap?iak " qui sommeille" trsnak 6' qui convoite ".Vt. : aussi après dhrs- " oser " : dhrsnak " impudent }\

173. ^R^iç: IILe suffixe dru vaut (pour exprimer les sens de . . . ce qu*ii

fait) après les racines if- " injurier " vand- " louer ?9*

sarâruh "malfaisant" vandâruh " barde". Pour sf-, option avec"' ukan" 154 ; pour vand-, entrave de "yuc" attendu par 149,

174. Tmi rn^w uLes suffixes " km 9Î (— — ru) et " Jclukan " {-t-~luka) (valent

pour exprimer les sens de . . . ce qu'il fait) après la racine bhï-" craindre 9>.

bhlruh " craintif" bhllukah n, de certains animaux,Vt. bhïrukah, avec suff. " krukan", est à ajouter ; certains le

tirent de " ca " énoncé 171.28

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI JJJ i

175.

Le suffixe 6é varac" (varà) (vaut pour exprimer les sensde . . . ce qu'il fait) après les racines sthà- " se tenir " lé- iè êtremaître de " bhàs- " briller *5 pis- l4 aller " £GS- u aller >!.

sthâvarah " immobile". Le fém. Isvarl s'explique en partant dusuffixe " varat>? des unâdi (III, 3, 1),

176, spi ^^wt H

(Le suffixe " varac 95 vaut pour exprimer les sens de . . . cequ'il fait) aussi après la racine y à- iC aller5? munie de l'affixeêi yan s? (intensif),

yâyâvarah " errant ".

177.

Le suffixe " hvip " (—=*>, c'est-à-dire zéro VI. 1, 67) (vautpour exprimer les sens de . . . ce qu'il fait) après les racines bhrâj,êi briller '5 bhàs- " id." dhurv- " faire violence " clyut- " briller " ùrj-u être forth pr- " emplir " jn- (rac. de aûtra) " aller 39 s£w- a louer "(dans l'expression) grdvastut (VI. 1, 71) " qui loue les pierres 5J (n.d7un officiant) (sans qu'il y ait applicabilité de I IL 1? 94),

vibhrâi " splendide " ûrh " force " vidyut " éclair ".—Aussi aprèspac- • " cu i r e " : pak "qui cuit". Seule la nuance tàccMlikadistingue ces mots d'avec ceux formés selon la règle générale 16,

(Le suffixe " hrip ") est attesté aussi (pour exprimer les sensde . . . ce qu'il fait) après d'autres (racines que celles données ci-dessus, efc dans des conditions diverses).

soJcacchii "qui rompt le chagrin". Avec allongement de la voyelle :vâk "parole" érlh "gloire"; avec redoublement: jagai "n.ionde";avec samprasârana: dhlh "pensée", etcs

,i79. %ci: çr^Kcf^f: il

(Le suffixe " livip,v vaut) après la racine bhù- " devenir M pourformer un Nom ou pour exprimer le sens de garant.

punarbhûh "(veuve) remariée53; pratibhùh "caution".

Page 224: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

J J J ge LA GEAMMA1EE DE PÂNINI 219

180, tSISTH ÏÏ f t ^ î ^ IILe suffixe " du " {IÙ avec base réduite) (vaut après la racine

bhïïr précédée des préverbes) vi pra ou sam9 excepté pour formerun Nom.

prabhuh "maître". Mais, dans un Nom: vihhïih n. d© Brahman.Vt. : même suffixe après les mots du groupe mitadruh "qui court

bien; naer", ainsi dans èambhuh n, de Siva, dans krpâluh = îcrpânilâtl "qui prend pitié". Certains tirent ceci de l'énoncé api 178.

181. sr: ffifaï S^ 11Le suffixe 6f sfm?'2, " (_z fra, féni. 2) vaut quand il s'agit de

l'objet-direct apièb la racine dhe \dhci-) " téter v#.

• dhâtrl (féin.) " nourrice = celle que les bébés tettent". ; aussidhciiri de dhâ- (dadhâti).

182.

(Le suffixe éfi stran r' vaut) quand il s'agit de l'instrument aprèsles racines dâ- H couper M ni- " conduire " i^5- iC faire violence 9' ^M-" joindre " ^MJ- ' ' ici." stu- ùi louer " tud- " frapper >f si- '* lier î? sic-É 'verser9 ' mih- ' ' u r i n e r " pat- " tomber1 9 das- " mordre" nah-"coudre ".

dâtram "faucille = ce par quoi Ton coupe" damstrâ "défense"(fém. en liâp" selon IV. 1, 4) naddhrl " chose cousue" (VIII. 2S 34;40; 4, 53 IV. I; 4.1;. On forme aussi dasanam "dent" avec suff.

lyut •

183.

(Le suffixe " stran?) vaut quand il s'agit de l'instrument)après la r ac ine^ - u purifier " pour exprimer le sens d'une (partiede la) charrue 00 (du corp^) du porc

potram "soc" et ''groin".

184, ^ ^ I P ^ I ^ f5P* lîLe suffixe itra (vaut quand il s'agit de l'instrument) après les

racines r- u aller " lu- u couper ?' dhû- " secouer " su- u enfanter 9?

hhan- u creuser " sah- " supporter h car- " aller ".

aritram, "gouvernail" caritram "observance ; récit".

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'220 L A GKRAMMAIRE DE PÂNINI

185. 3^;-(Le suffixe itra vaut) après la racine pu- " purifier " (Ire et 9e

classes) (quand il s'agit de l'instrument), pour former un Nom,pavitram "instrument de purification, herbe sacrée, tamis, etc."

186. cç ft ^fi^ret: ||(Le suffixe itra vaut après la racine pu- quand il s'agit de

l'instrument) ainsi que de l'agent, pour désigner (respectivement)un Sage et une divinité.

pavitram a) design, du Sage comme instrument de purification ;b) d'Àgni.

187. ôftcT: WA ||Le suffixe "Ma" (——ta, v-erbal du passif) (vaut quand il

s'agit du présent, contrairement à 102,) après une racine (qui dansle Dhâtup. est munie d'un) exposant ni.

minnah "qui a de l'inclination pour", de la rac. nimidâ L 779hsvinnah "qui pousse un son inarticulé" de niJcsvidà I, 1027*

188. 5ifci|f%;^iiî^^ n(Le suffixe " Ma " vaut quand il s'agit du présent, contraire-

ment à 102) aussi après les racines ayant le sens de désir, connais-sance, respect (et d'autres de sens divers).

râjnâvi rnatah "désiré du roi" (le régime Gén, étant acquis parII. 3, 67) satâm viditah "connu des gens de bien". Les emploistels que tvayâ jnâtah, théoriquement valables d'après 102, sontinconciliables avec le présent sûtra.—Par l'effet de l'énoncé "c&"on formera de même raksitah "protégé" tustah "satisfait" suptah"qui dort", etc.

III. 3. i. StJlT^qT ^ 1 ^ I!Les suffixes du groupe " un J3 ( —,^u) (enseignés dans le traité

dit Unâdisûtra) valent de manière diverse (c'est-à-dire après desracines autres que celles qui sont nommément posées) (quand ils'agit du présent, et pour former des Noms).

Page 226: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

j j j a 3 LA GBAMMAIRE BS PÂNINI . 221

Exemples : vâyuh "ventJ? karenuh "éléphant". Ces suffixes, dontl'emploi est limité par l'usage, ont en outre ce trait que le lien desens entre la racine et le dérivé n'est pas ou n3est que peu apparenteIls comportent enfin diverses irrégularités de formation.

2, rçifefô mw% si(Lesdits suffixes) sont attestés aussi (contrairement à 1) quand

il s'agit du passe-varima "chemin", propr.ee qui a été établi ; bhasma "cendres",

propr. ce qui a été consumé.

3.

Les mots du groupe garni " qui doit aller ?î valent quand ils'agit du futur (en raison de la 6é diversité " qui s'attache auxsuffixes du groupe " un ") (et ce futur est celui du non-aujourds

hui 15).âgâml ccce qui adviendra" (demain) bhâvl " futur "

4. ^ï^g*ïfaqra^<r nLes désinences du "lat" (—présent) (valent contrairement

à I I I . 23 123 quand il s'agit du futur, s'il y a (pour mots complé-mentaires) les particules yàvat et purà.

yâvad bhuhhte "il mangera cependant" ou ''tandis qu'il mangera"na gacchâmi para lankâm "je n'irai pas à Lanka".

5. ïkwm w^i^wh n(Les désinences du lilat '9 valent) concurremment (à celles des

deux futurs selon 13 ou 15) (quand il s'agit du futur) quand il y a(pour mots complémentaires les invariants) Icadâ " q u a n d ? "harki id.

Jcadâ bhavati me prU^hjbhavisyatï ou (suivant le cas) bhavitâ"quand aura-t-il de l'amour pour moi?59

(Les désinences du 4É lat?> valent concurremment à celles desdeux futurs, quand il s'agit du futur), s'il y a (pour mot complémen-taire le pronom) Icim * quoi ? " ou ses dérivés ( = Jcatarali Jcatamah

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222 . L A GRAMMAIRE DE PÀNINl IXL g

V. 3, 92 sq.), pour exprimer le sens de " désir de gagner, d'acquérir*1

(sous forme d'une question posée par le sujet parlant).

kas te hhiksâm dadâti "qui te donnera l'aumône?'*/ dâsyati ou(suivant le cas) dâtâ.—S&na "désir de gagner"; kah pâtaliputramgamisyat'b "qui ira à P°?>!

(Les désinences du " lat" valent concurremment à celles desdeux futurs, quand il s'agit du futur.) aussi (hors de la présence deJcim ou de ses dérivés,) s9il y a (notion) d'un succès (conforme à) cequ'on désire gagner.

yo dadhyodanavi dadâti (Idâsyati/dâtâ, suivant le cas), sa svargamgacchati (Igainisyati/gantâ, suivant Je cas) "celui qui donne du riz aulait, il ira au ciel". Un encouragement est donné ici au donateurqui aura pour "succès" le svarga en donnant la chose désirée,à savoir 1© riz.

(Les désinences du " lat1' valent concurremment à celles desdeux futurs, quand il s'agit du futur), aussi quand (l'action verbale)est le signe (d'une autre action) ayant le sens de l'affixe du " lot"(= irnpératifj L62 sq., i.e. notant un ordre, une invitation^ etc.).

upâdhyâyas ced àgacchati ( IâgamisyatiIâgantâ, suivant le cas),atha tvam chando 'dhïsva "si le maître vient (dans l'avenir), lis lamétrique". La phrase subordonnée (conditionnelle) est le "signe"de l'action notée par la phrase principale,

9.

(Les désinences du " lat") ainsi que celles du "Hii" ( — optatif)(valent quand il s'agit du futur, concurremment aux désinences desdeux futurs, quand l'action verbale est le signe d'une autre actionayant le sens de.l'affixe du H lot "), pour exprimer (un futur) d'iciune heure (imûiûrta).

muhûrtasyopari, gurus ced âgacchatijagacchet (/agamisyati/'âgantâ),atha tvam chando 'dhïsva, <c si le maître doit venir d'ici une heure,lis la métrique". Il s'agit donc d'un temps voisin de l'actuel.

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,-JJ- o: LA GRAMMAIRE DE PÂN1NI 223

10- TOWj^ Bpqiqï f%?|lOTï^ S!Les suffixes 'c tumun" (_^_ù/m) et u nvul." (—La/ki) (valent

quand il s'agit du futur,) s'il y a (pour mot complémentaire uneforme verbale notant) l'action faite en vue de Faction (notée àl'aide desdits suffixes), "

odanani bhoktum (ou: bhojako) vrajati " il va ('mot complém.)pour manger (action future) le riz".

ii. iRim^wM H(Les suffixes, tels que " ghan î? 18,) servant à exprimer l'état

( = suffixe3 de noms d'action, selon 16) valent aussi (quand il s'agitdu futur, s'il y a pour mot complémentaire » . . de^dits suffixes).

lâbhâya sthitah " il se tient prêt pour le gain".

12.

Le suffixe ''an11 ( *_a) (vaut, par entrave de toute autrerègle, quand il s?agit du futur, s'il y a pour mot complémentaire; . . dudit suffixe) et que (ledit mot terminé par an a lui-mêmepour mot complémentaire en composition) un objet-direct»

satrulâvo vrajati " il va (mot complém») pour détruire (actionfuture) l'ennemi (objet-direct) ' \ i(an *' en cet ex6 résultait déjà deIII. 2, 1.

13. ^z m ^ HLes désinences du " Irt " ( — futur) (valent quand il s'agit du

futur as9il y a pour mot complémentaire une forme verbale notant1'-action faite en vue de l'action notée par lesdites désinences), ainsique Mans les cas restants (i.e. comme futur pur et simple).

a) natani draksyâmUi vrajati il il va pour voir la pièce de théâtreb) karisyati k'il fera".

Les suffixes (dits selon I I I . 2, 127) sant sont optionnellement(les substituts) des désinences du "Irt " (dans les conditions définiesIIL 2, 12-t sqq., c'eakà-dire nécessairement aux cas autres que leNom., optionnellement au Nom., etc.)*

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224 L A GRAMMAIRE DE PÂNINÏ Jj^ 3

karisyanjkarlsyati devadattah UD° fera"; karisyantam deva*daitcwi paéya "vais D° qui a l'intention de faire",

15. 3FÎ?ïcH 1 ^ S!Les désinences du a lut " ( = futur pêriphr.) valent (par entrave

du " Irt " 13, quand il s'agit d'un futur) qui n'e^t pai d'aujourd'hui.parasvo bhoktâ "il mangera après-demain"-Vt.: et aussi (même en cas de futur indéterminé) quand il s'agit

d'une chose lamentable : iyam nu kadâ ganta yaivain pâdau nida-dhâti " q u a n d d o n c ID a rche r a-t-el le, elle qui dispose ainsi ses pieds ?*'*

16. q^^fwtWt 33J IILe suffixe " glian 5J ( __jL.a) vaut après les racines pad- i& se

produire v ruj- u affliger " vis- " entrer '9 sprs- u toucher ?î9

pâdah "pied" rogah "maladie"" sparsah "chose éprouvée, souf-france"; au sens de "contact", sparsah est formé avec le suff."ac" III, lj 134 ou en admettant une option (récurrente de 14)conditionnée.

17. ^

(Le suffixe u ghans' vaut quand il y a par-devant) la racinesr- H se mouvoir " pour exprimer (un agent) stable.

sârah " moelle, essence". Sinon : sartâ il qui se meut9> sârakah"mobile",

Vt.: le mot désigne aussi une maladie (aUsârah "dysenterie" VI3,122); un poisses (visâraJi) ; ''la force" (sârah). Certains fontrécurrer ici le ca de 14;

18. R H(Le suffixe ^ ghan " vaut après une racine quelconque) quand

il s'agifc d'un état (autrement dit, pour former un nom d'action),

pâkah " cuisson " rogah '' maladie " râgah "coloration, couleur".(VI. 4,26 sq.).

19. mM ^ ^11% çif \m${ \\(Le suffixe u ghan"' vaut) aussi quand il s?agit d'une rection

verbale efficiente autre que celle d'agent, pour former un Nom.

Page 230: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

J J J 9 3 LA GRAMMAIRE DE PÂNINÎ 225

prâsah adard" = ce qu'on lance (Ace) âhârah " nourriture " ~ c eà quoi l'on puise (Àb.). L'énoncé " pour former un Nom" n'estpas de validité absolue, car on trouve cîâyah au sens de "donné '9

lâbhah au sens de "gagné". La r©ction d'agent est exclue8, uneforme comme niesah "bouc" = uceluï qui rivalise" (Nom.) s'expliquepar le suff. "&c" III . 1, 13i.—dârâh "épouse" s'explique comme unin.sixnm.eni~dïryante taih; de même jârdh "amant" =zjïr'yate tenq*

20. qft^ l^Rl ^M^l ||(Le suffixe " glian ^ vaut) après toutes racines (par entrave

cT "• ap î?) quand il s'agit de désigner une mesure do capacité»ekas tandulaniscâyah "une mesure de Yiz^.—pratyayah "suffixe"

dans astâdaêa pratyayâh "dix-huit affixes95 etc» ge justifie du pointde vue de la formation (, non du sens)0

. 21. flF«? 1!(Le suffixe " ghan" vaut) aussi (par entrave de " a c " 56)

après la racine i- " étudier >J (= adhï- I I . 37)8

adhyâyah il leçon".Vt.: le féminin est en "nïs" ou en "ôp" : upâdhyâyllupâdhyâyâ

"femme du maître",Vt. : même suffixe après la rac. êf- poar désigner le vent {éârah),

une couleur (s0 "bigarré") ; une enveloppe (nïsârah). Certainstirent ceci du iseo/\

22. ?WÏ ^l II(Le suffixe " Tzav ' ; vaut par entrave do " ap" 57) après la

racine ru- 'c hurler " quand elle est précédée d'un préverbe.samrâvah ^clameur". Sans préverbe : ravali

23. HÎÏÏ 3 | f ^ t H(Le suffixe u gTiafi" vaut) après les racines ^ - " j o i

dru- a courir " du- " brûler " précédées du préverbe sam.samdâvah "incendie".

24, f ? r ^ i % 3 q ^ 1S(Le suffixe " ghan" vaut par entrave de " ac " .56) après les

racines éri- u aller î? ni- " conduire ?î 6M- " devenir î? quand ellesne sont pas précédées d'un préverbe.

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228 LÂ GRAMMAIRE DE PÂNINI J j | g

hhâvah "état". Mais après préverbe: prabhavah "origine".prabhâvah "splendeur" s'explique par bhârah, à quoi s'ajouteultérieurement pra. Inversement nayah "conduite" s'expliquepar 18.

25. é WSfâi Sî(Le suffixe " glian v vaut par entrave de " ap " 57) après les

racines lisu- " éternuer " à ru- "entendre" précédées du préverbe vi.visrâvah "renommée".

26. ^ H

(Le suffixe a ghan " vaut) après la racine ni- " conduire "précédée des préverbes ava et ud»

unnâyah "élévation" ; unnayah " id.", avec suff. uap'i% s'expli-que comme râvah "b ru i t " (contraire à 22) et analogues parlau diversité " (1).

27. à ^ ^ r s r : il(Le suffixe " ghan" vaut) après les racines dru- (C courir ?3 stu-

" louer " sru- £s couler " précédées du préverbe pra.

pradrâvah "fuite".

28. f^F#: ^€î: ||,(Le suffixe "ghan " vaut) après les racines pu- iC purifier5' lu-

Ét couper " (précédées respectivement des préverbes) ni s et ahhi.nispàvah ''souffle du van" abhilâvah "'fauchage"»

29,

(Le suffixe éC g'/zrm 1? vaut) après les racines gr- S4 résonner" eta avaler " précédées des préverbes ucl et ni (par entrave de "ap" 57).

udgârah "ronflement" nigârah "avalement."

30. cp

(Le suffixe "ghan" vaut quand il y a par devant) la racineÂT- " disperser " (précédée des préverbes ud et ni), pour désignerdes graines.

utkâro dhânyânâm "le vannage des grains".

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a 3 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 227-

31. q tf[ *§T II(Le suffixe " ghan" vaut) après la racine *fof- "louer"

précédée du préverbe sam, pour désigner (qqch. en relation avec) lesacrifice.

sa?nstâvas chandogânâm " lieu où les chantres du Sâmavedaopèrent ".

32. S

(Le suffixe " ghaîï" vaut) après la racine sif- ' 'étendre"précédée du préverbe pra, excepté (pour désigner qqch. en relationavec) le sacrifice.

puspaprastârah <l tapis de fleurs ", mais barkisprastarah, dit de lalitière rituelle.

33.

(Le suffixe "ghan" vaut après la racine sir-) précédée dupréverbe vi pour exprimer une extension, excepté s'il s'agit de sons(articulés),

vârivistârah iC l'étendue de l'eau s\ Mais viêtarah, dit de 3a"prolixité " dans la parole.

34. 3ï=?taïfçr r il(Le suffixe Ci glian " vaut après la racine str- précédée du pré-

verbe vi) aussi pour former le nom d'un mètre.vistârapanktih nom d'un mètre.

39, ^% ïffî SI(Le suffixe H gitan" vaut par entrave de " ap 'J 57) api es la

racine grah- u saisir " précédée du préverbe ud.udgrâhah (e fait de soulever "•

Vt. : dans le Veda on forme aussi udgrâbhah (e fait d'élever (lacuiller rituelle) " nigrâbhah li fait d'abaisser (îa cuiller) " (VIII . 235 vt.).

36. .çrfîr g â H(Le suffixe u ghan JJ vaut après la racine grah-) précédée du

prêverbn sam pour désigner le poing*

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228 ' L A GRAMMAIRE DE PÀNINI T J J g

aJio mallasya samgrâhah " ô la manière dont l'athlète serre lepoing '\

37. qfti##%feïïk#: H(Le suffixe " glwji" vaut) après les racines ni- ê* conduire 3S

i- " aller '9 (II. 36) précédées des préverbes pari et ni pour désigner(respectivement) un jeu ou la non-infraction (a la loi).

parinâyah " mouvement de pièces au jeu d'échecs " nyâyahil justice ".

38.

(Le suffixe " ghan 3Î vaut) après la racine i- " aller f3 (IL 36)précédée du préverbe pari pour désigner qqoh. qui n'enfreint pas(une succession dans Tordre régulier)»

tava paryâyah <£ c'est ton tour". Mais kâlaviparyayah "unlaps de temps ".

39. o(Le suffixe " ghan " vaut) après la racine si- u être couché "

précédée des préverbes vi et upa pour désigner un. tour de rôle,tavâdya visâyah " c'est ton tour de dormir '\

40.

(L^ suffixe " ghan " vaut) après la racine ci- " assembler " poursignifier prendre par la main, excepté s'il s?agit d'un vol

phaloccâyah "cueillette des fruits". Mais: puspapracayascauryena "fait de cueillir des fleurs en îes volant".

41. H ^ W R I d ^ W N ^ M H ^ Î ^ ^ ^ î H(Le suffixe "ghan" vaut après la racine ci- ) pour exprimer

les sens de résidence, bûcher funèbre, corps, accumulation, et lephonème h est le substitut (de c).

nikâyah (l maison ; feu ; amas " Jcâyah " corps !\

w(Le suffixe " ghanV vaut après la racine ci-} et le phonème k.

est le substitut de c) aussi pour désigner une réunion (de personnes),excepté s'il s'agit d'une (foule) confuse.

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3 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 229

bhiksuniJcâyah iC assemblée des mo ines î?e M a i s : éûkaranicayah

" t r o u p e de porcs 5S0

43.

Le suffixe " M " ( -*_a) (vaut après une racine quelconque)pour exprimer la réciprocité de l'action, (et le nom ainsi forméest) au féminin.

vyâkrosî ''reproches mutuels" V« 4, 14 VII. 3, 6. La règles'applique parfois même à des formes munies de suffixes entra"vants5

ainsi vyâvacorï li vol mutuel ", où l'on attend coranâ par 107,

44. 3*faMt WQ f ^ IILe suffixe " inwn " ( *_iyi) (vaut après une racine quelcon-

que) quand il s'agit d'un état (par entrave de " glian ?î 18) pourexprimer une co-extension.

sânirâvînam iS tumulte général " V. 4, 15 VI. 4S 164 (élargisse-ment par "an").

45. 3?î#%S^ïî|: \\(Le suffixe " glian " vaut) après la racine grah- " saisir "

précédée des préverbes ava et ni, pour exprimer une malédiction.nigrâhas te vrsala bhûyât {S malédiction soit à toi, ô hors-caste ! "

46. $

(Le suffixe '* glian " vaut après la racine grah-) précédée dupréverbe pra pour exprimer le désir de gagner qqch*

pâtrapragrâhena carati bhiJcsuh pindârthl '"le mendiant désireuxd ' a u m ô n e va, t e n a n t en m a i n s u n récipient ? ?*

47. m u(Le suffixe 'é glian n vaut après la racine grah-) précédée du

préverbe pari pour désigner (qqch* en relation avec) le sacrifice.uttaraparigrâhah " l'enceinte nord (de l'autel) '\

(Le suffixe u ghan " vaut quand il y a par devant) la racine vr<ç couvrir " et "choisir" précédée du préverbe m, pour désignerdes grains (; par entrave de " ap " 57).

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230 LA GRAMMAIRE DE PANINÏ J JJ g

nîvàrâh " grains de riz sauvage ".

(Le suffixe^ u g haïï " vaut) après les racines s H- "aller" yu-" joindre " pu- " purifier 5' dru- u courir " précédées du préverbe ud(; entrave de uac" 56).

ucchrâyah " lever (d'une planète)", samucchrayah s'explique parl'influence anticipée de la teneur " optionnellement " du su. qui suit,ou par 18,

50. pRIfffe ^^tl H(Le suffixe "ghan" vaut) concurremment (à uac" ou "ap") après

les racines ru- "hurler " (par limitation à 22) plu- Ci flotter " quandelles sont précédées du préverbe à.

ârâvahlâravah u rumeur".

51. %à ïïfï ^ f c f ^ H(Le suffixe "ghan" vaut concurremment à ' W ou "ap") après

la racine grah- £C saisir" précédée du préverbe ava9 pour exprimerun obstacle à la pluie.

avagrâho/avagraho meghasya i! le nuage retient la pluie'9» Excep-tion à 58.

5 2 . sr ^ u(Le suffixe "ghau" vaut concurremment à "ac" ou uap" après

la racine grah-) précédée du préverbe pra peur exprimer (qqch.ayant trait) aux commerçants.

tulâpragràhah/'tulâpragrahdh " l e cordon de la balance",

53.

(Le suffixe "gkaïi" vaut) aussi (concurremment à "ac" ou "ap"après la racine grah- précédée du préverbe pra) pour désignerune rêne.

pragràhah Ipragrah ah.

5 4 , t K ^(Le suffixe ''ghaïï'1 vaut concurremment à ( W ou "ap") après

la racine t;r- u choisir '? (précédée du préverbe pra) pour désignerune couverture.

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LA GRAMMAIRE DE PÂNÎNI 23 l

prâvârah I prav arah. L'option s'appuie sur 58.

§5.(Le suffixe "ghaïï" vaut concurremment à ' W ou "ap")

après la racine bhû- u devenir v précédée du préverbe pari pourexprimer le mépris»

paribhâvahlparibhavak "humiliation". Mais parihhcwah seul:" entourage ",

56, ^ H

Le suffixe "ac" (a, fém. a) vaut après (une racine terminéepar) i ou % (par entrave de "gliari" 18, quand il s'agit d'un état oubien d'une rection verbale efficiente autre que celle d5agent5 pourformer un Nom, cf. 19).

siloccayah " accumulation de pierres55 (nom d'action) pranayahu inclination55 Jesayah u perte ".

Vfc. : ajouter les formes bhayam ie peur " et analogues, qui sontneutres : ce vt. a pour effet d'entraver le suffixe " Jeta " quid'ailleurs reste valable optionnelîement en vertu de III. 1, 94:bhïtani sisunâ " l'enfant a peur ".

Vt, : javah (i vitesse " savah {i impulsion s>, par entrave de " ap "dans le Veda.

57. ^ i q \\

Le suffixe "ap" (a) vaut après (une racine terminée par) f u û(; entrave de "ghan" 18» quand il s'agit . . . pour former un Nom)o

bharah " charge " stavali £{ louange "o

58. ^(Le suffixe "ap" vaut) aussi après les racines grah- "saisir" w-

"choisir*' et "couvrir" dr- "fendre" ci-"amasser" précédée dupréverbe ni, gain- " aller59 (; entrave de "glian" i8, quand il s'agit, . . pour former un Nom).

varah " faveur " niscayah îê certitude 9Î (entrave de 56)»Vt, : ajouter les racines vas- "vouloir" ran- "combattre":

ranah ft combat " ; ce que certains tirent de l'énoncé <{ ca ". Par

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232 L A GRAMMAIRE DE PÂNiNI * Jjj. g

suite de la rubrique bahulam (1) on forme aussi svayamgrâhahil fait de s'emparer de ".

Vte°o le suffixe u ha " (-—— a) vaut au sens de " ghaïi" après lesracines sthâ- '£ se tenir " ênâ- " se baigner " pâ- u boire" vyadh-" percer " h an- " tuer " yudh- " combattre " : vighnah Ci obstacle "âyudhah " arme ".

59, ^TOTÎS^Î 11(Le suffixe ilap" vaut) après la racine ad- "manger" quand

elle est précédée d9an préverbe (; entrave de c& glian î7 18, quand ils9agit . » . pour former un Nom)»

praghasah " qui dévore ". Mais, sans préverbe : gkâsah "four*rage ". CL IL 45 38,

60, f ^ !|(Le suffixe tlap" vaut) ainsi que "na" ( ±.a) (après la racine

ad- "manger") quand elle est précédée du préverbe ni ( ; entrave delighan" 18, quand il s'agit » . . pour former un Nom),

nighasah (II. 4, 88) " nourriture".

61. sq^qtfgq^n 1!(Le suffixe "ap" vaut) après les racines vyadh- u percer ?? jap-

u murmurer" quand elles ne sont pas précédées de préverbe(; entrave de u glian" 18, quand il s?agit * . . pout1 former unNom).

vyadhah iC blessure". Après préverbe âvyâdhah "incision".

62.

(Le suffixe u ap" vaut) concurremment (à H ghan" 1.8) après.les racines svan- " résonner " lias- u rire ?3 (quand elles ne sont pasprécédées de préverbe; entrave optionnelle de ughan 3? 18, quandil s'agit . . . pour former un Nom)o

svanak/svânali " son"'.

63. ^^l ^gqfï#!| ^ 11(Le suffixe " ap " vaut concurremment à Cê glian '* 18) après la

racine yam- '* tenir 5? précédée des préverbes sam upa ni vi^ ainsi

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JJI, 3* L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 233

que (non précédée de préverbe) ( ; entrave optionnelle de i(> gh18, quand il s'agit . . . pour former un Nom).

samyamah/samyâmah i( contrôle *\

an'3

64.

(Le suffixe '* ap f5 vaut concurremment à " ghan " 18) après lesracines gad- C4 parler" nad- "résonner" path- " l i r e" svan-"retentir" précédées du préverbe ni (; entrave optionnelle deil ghan " 18, quand il s'agit . . . pour former un Nom).

nigadahjnigâdàh il récitation "0

65. ^of|" o^Ojfqj ^ |j

(Le suffixe *6 ap" vaut concurremment à H ghan 5? 18) aprèsla racine hvan- " tinter " (précédée du préverbe ni ou non précédéede préverbe? et) aussi (avec un autre préverbe) pour désigner (leson) de la cithare ( ; entrave optionnelle de ^ ghan M 18, quand ils'agit . . . pour former un Nom).

nikvanahjnikvânah "ton musical1" prakvanahjprakvânah "son (dela cithare) ".

66. Î^T mx qtww il(Le suffixe *é ap " vaut) nécessairement après la racine pan-

" trafiquer " quand il s'agit d'une mesure de capacité (; entrave de6i ghan " 18, quand il s'agit . . . pour former un Nom).

sâkapanah ci une certaine quantité de légumes (à vendre) "•

67.(Le suffixe i& ap " vaut) après la racine mad- iS s'enivrer "

' quand elle n'est pas précédée de préverbe (; entrave de H ghan " 18,quand il s'agit . . . pour former un Nom;.

vidyâmadah " orgueil de la science ". Par suite de l'énoncébahulam (1), on forme mâdah " ivresse ".

' 68. S[3?^HW ^ II(Les formes toutes-faites irrégulières) pramadah sammadah

valent pour exprimer la joie.L'irrégularité est dans le sens. On forme pramadah i( négli-

gence 5! sammadah " folie'\

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23.4 L Â GRAMMAIRE DE PÂNINI • H J . 3

69. CT53K5ÏÎ q ^ 5 H

(Le suffixe u ap1' vaut) après la racine aj- " mener " précédéedes préverbes sam ud pour exprimer (qqch. ayant trait) au bétail( ; entrave de "ghalî" 18, quand il s'agit . . , pour former un Nom).

samajah "troupeau (de bêtes domestiques)95 udajah "fait depousser devant soi (les bêtes) ".

• 7 0 . ;

(La forme toute-faite irrégulière) glaliah vaut pour exprimer(qqoh. ayant trait) au jeu de dés*

Dérivé de grah- ci saisir ?5, au sens de "coup (de dés)". Mais :grahah "fait de saisir" (en général). Certains tirent le motrégulièrement, de glah- u jouer " avec suffixe " ap ".

71. SFïft ïïHî SI(Le suffixe " ap " vaut) après la racine sr~ " couler 9? pour

exprimer le fait de saillir (en parlant d'un animal) ( ; entrave deu ghan " 18, quand il s'agit . . . pour former un Nom).

upasaràh li fait de couvrir (une vache) ".

72, i

(Le suffixe " ap 5> vaut) après la racine hve (hvâ-) "appeler"précédée des préverbes ni abhi npa vi9 et il y a vocalisation (de ven u) (; entrave de " ghaïï" 18, quand il s'agit . . . pour formerun Nom).

nihavah ''invocation55 VI. 1, 108 (VIL 3 84 VI. 1, 78). Maisprahvâyah u appel ".

(Le suffixe " ap 5' vaut après la racine hve) précédée dupréverbe à (avec vocalisation de v en u) pour exprimer le sens decombat ( ; entrave de kl ghan " 18, quand il s'agit . . . pour formerun Nom).

âhavah (évolution comme sous 72). Mais: âhvâyah " appel 55e

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III. "3 • LA GRAMMAIRE DE PÂNÎN1 §35

74,

(La forme toute-faite irrégulière) àhàvah vaut quand le sensest " abreuvoir ".

Vocalisation et vrddhi. C'est proprement le lien où les bêtes sont" appelées " à boire de l'eau.

75.

(Le suffixe " ap JS vaut après la racine hve) non précédée depréverbe (et avec vocalisation de v en u) quand il s'agit de l'état(seulj selon 18, par entrave de " ghan ") (non des valeurs enseignéessous 19).

havah " appel ".

(Le suffixe " ap?î vaut) après la racine han- " tuer fS (nonprécédée de préverbe, quand il s'agit de l'état seul5 selon 18, parentrave de il ghan") et l'élément vadh- (est le substitut de han-cf. IL 4,42 sqq.).

vadhah çi meurtre s>. La teneur " ca " signifie que u ghan J' estvalable aussi : ghâtah u coup " VIL 3? 32 ; 54«

77,

(Le suffixe u.ap1J vaut après la racine han- '' tuerfJ) pourexprimer le sens de "forme solide, masse >f ghan- (étant le substitutde han-) (; entrave de H ghan " 18).

abhraghanah u masse de nuages " ; ghanani dadhi " lait caillé "s'explique par l'indistinotion entre la substance et la qualité.

78. Wm^t \% II(Le suffixe "ap" vaut après la racine han-) précédée de l'inva-

riant antar, ghan- (étant le substitut de han-\ pour désigner unpays ( ; entrave de ilghan" 18).

antarghanah (selon certains: antarghanah), n, de pays {—antarhanyante prânino 'tra).

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINÏ ]QIC g

79. S

(Les formes toutes-faites irrêgulières) praghanah et praghànah(valent) pour désigner une portion de la maison.

"Perron ". L'irrégularité est dans la substitution de gh»

80, 3^Ï ÏSOTH^ SI(La forme toute-faite irrêguliere) udglianah vaut pour désigner

ce sur quoi on place (des objets)." Table, établi ". Même irrégularité.

81.

(La forme toute-faite irrégulière) apaghanah vaut pourdésigner un membre du corps.

Même irrégularité.

82. SR%^fel |t(Le suffixe uap%l vaut après la racine han-) précédée des mots

ayali "fer" vi (préverbe) dru u bois " pour désigner un instrument(et ghan- est le substitut de han-) ( ; entrave de "ghan " 18).

ayoghanah "marteau" drughanah (°ghanah selon certains)" hache '\

Vt. : au féminin, suff. anl : ayohananï.

Le suffixe u/ta"(—— a) ainsi qu9 ("ap", lequel entraîne lasubstitution de ghan- à han-) (valent pour désigner un instrument),s'il y a (pour mot complémentaire en composition) stambah "touffed'herbes" ( ; entrave de ughan" 18).

stambaghnah (suff. " Je a ")/ stambaghanah (suff. " ap ") "faucilleà gazon ". -

84. qft m II(Le suffixe uapu vaut après la racine han-) précédée du pré-

verbe pari (pour désigner un instrument, et) gha- (est le substitutde han-) ( ; entrave de "ghaîï" 18).

parighah (ou pâli0 VIII. 23 22) " barre de fer "e

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I . 3 L A &RAMMAIER DE PÂNINI 237

85.

(La forme toute-faite irrégulière) upaghnaJi vaut pour expri-mer qqch. qui s'appuie sur, qui avoisine.

parvatopaghnah " le flanc de la montagne ". L'irrégularité estdans l'amuissement de îa voy. radicale devant le suff. " ap ".

86. ^%â ÏÏWff^Rh II(Les formes toutes-faites irrégulières) samghah udgliah valent

pour exprimer les sens (respectifs) de "troupe'5 et de "(chose, indi-vidu) louable"*

Suff. " ap ", substitution de gh à &. —Mais : samghâtah " union ".

87.

(La forme toute-faite irrégulière) nighdh (vaut quand le sensest) "qui mesure autant en hauteur qu'en largeur".

Même irrégularité.

88. %fl: fe: net: A

Le suffixe "Mri" (— —tri) (vaut après une racine quelconque)munie de l'exposant "du" (quand il s'agit d'un état ou bien d'unerection verbale efficiente autre que celle d'agent, pour former unNom, cf. 18 sq.) (le suffixe secondaire "map" IV. 4, 20 étant ajouténécessairement à "Jctri") ( ; entrave de "ghan" 18).

krtrimam " artificiel " de Jcr-, DhP. dukrn i( faire "; labdhrimami( obtenu " de dulabhas.

89. fkitSW% I!Le suffixe "athuc" (atliù) (vaut après une racine) munie de

l'exposant "tu" (quand il s'agit . . . former un Nom) ( ; entrave de"gkan" 18)'.

vatnathuh " vomissement " de vam- il vomir ", DhP. tîivdmd.

90.Le suffixe unanJ1 (—— na) vaut après les racines yaj- "sacri-

fier" yâc- "demander" yat- "s'efforcer" vicch- "briller" (10e cl.)pracch- "demander" ralîs- "défendre" (quand il s'agit . . . former unNom) ( ; entrave de "ghan" 18).

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238 LÂ' GRAMMAIRE DE PÂNINI J J J g

yajnah "sacrifice "• On attend le samprasârana selon VI. 1, 16pour la rac. pracch-: l'absence du samprasârana dans pras?iah"question" s'explique par l'autorité de la teneur pâninéenne(cf. III . 2, 117).

•91. ÇRt ^ II

Le suffixe "na?i" (-±- —.na) vaut après la racine svap- "dormir?

(quand il s'agit . . . former un Nom) ( ; entrave de "glian" 18),svapnah u sommeil ".

92, m ft ||Le suffixe "A-i" (—-=•&) vaut après une racine dite "ghu" (I. 1,

20) précédée d'un préverbe (quand il s'agit . . . former un Nom)( ; entrave de "ghan," 18).

àiih i{ commencement ". Par diversité (1) on a en valeurd'agent, contrairement à 19, vidhih " ordonnateur (du monde)".

93. W ^ Î ^ W ^ U(Le suffixe "/a" vaut après une racine dite "ghu") aussi quand

il y a (pour mot complémentaire en composition) un objet-direct,(la rection efficiente étant celle de) location (seule ; entrave de"ghan" 19).

jaladhih " océan", proprt "lieu où l'eau est contenue."

94.

Le suffixe "ktin"(-L-— ti) (vaut après une racine quelconque,quand il s'agit d'un état ou bien d'une rection verbale efficienteautre que celle d'agent? pour former un Nom, selon 18 sq. ; ledérivé ainsi formé étant) au féminin ( ; entrave de "ghan" "ac"

etÊV).sritih " recours " érutih " audition " (aussi, avec valeur d'instru-

ment, " oreille ").Vt. : ledit suffixe est traité comme la nisthâ (VIII. 2, 42) après

les racines en f ainsi qu'après lu- " couper " et analogues ; hlrnih" dispersion " dhûnih " agitation *\

Vt. : même suffixe ni après les racines glâ- " être épuisé " mlâ-u se faner " jyâ- " vieillir " hâ- "laisser'1 : glânih " épuisement".

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3 LA GKAMMAIRE DE PÂN1NI 239

Vt. : le suffixe "Min" vaut aussi après les rac. âp- "atteindre ÎS

et analogues : prasastih "éloge" (mais, par "diversité" 1, on formesâstih "commandement", avec maintien de la voyelle radicale),

Vt. : suff. "kvip" aprèâ les mots sampat et analogues : sampat"perfection", Mais "Min" est admis aussi: sampatiih "id."

95. wTTOq^ ïïïir n(Le suffixe "Min" vaut) après les racines stlià- "se tenir" gà-

"chanter" pâ- "boire" pac- "cuire" quand il s'agit (selon 18) d'unétat (seul, non des valeurs enseignées 19, le dérivé étant au féminin)( ; entrave de "arc" 106).

âpïtih "fait de boire jusqu'au bout"* —On forme âsthâ "situation,etc." et vyavasthà "relation temporelle ou spatiale, etc." en vertude l'autorité de l'usage, conformément à 106.

96. ÏF=T f T O W ^ r a ^ K Ï ^ ÎTT : siDans le Formulaire sacré (le suffixe "Min") à ton aigu (vaut,

quand il s'agit d'un état seul, le dérivé étant au féminin); lesracines sont vr§- "pleuvoir" is- "désirer" pac- "cuire man- "penser"via- "savoir" hhû- " devenir" m- "aller, etc." râ- "donner" (pardéveloppement de 94 fait pour enseigner une fixation du ton).

vrstih "pluie"-

97.(Les formes toutes-faites irrégulières) ùtih "secours" yùtih

"jonction" jûtih "rapidité" sâtih "destruction" Jietih "arme" Jcïrtïh"renommée" valent aussi (avec le ton aigu sur le suffixe "Min").

L'irrégularité' est dans l'allongement ou la substitution de lavoyelle radicale. Ainsi hetih dérive de M- ou de han-.

98. pR^^rfè ^m n"Le suffixe ukyap" (— —ya) vaut après les racines vraj-

"marcher" yaj- "sacrifier" quand il s'agit (selon 18) d'un état (seul,le dérivé étant au féminin, le ton aigu sur le suffixe) ( ; entrave de"Min" 94).

vrajyâ "voyage". Par l'effet de la "diversité" (1), on forme istih"sacrifice".

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L A G-RAMMAIBE DE PÂNÏNÏ

99. #fRî f(Le suffixe "kyap" vaut) pour former UD Nom après les racines

aj- "aller" précédée de sain, sad- 44 s'asseoir*' précédée de ni, pai-utomber " précédée de ni, man- "penser"-vid- "savoir" su- "presserle soma" il- "être couché" bhr- "porter" i- "aller" (II. 36) (le dérivéétant au féminin, avec le ton aigu sur le suffixe)6

samajyâ "assemblée" bhrtyâ "gages" (mais bhâryâ "épouse" avec"nyat"). II s'agit ici en fait de noms d'état ou de location oud'instrument. Par suite de la "diversité" (1) on obtient samasyâ"jonction ; supplétion de vers55 selon certains. D'antres forment icibhâryâ comme nom d'objst-direct.—Les formes bhrtih "salaire'9

tnatih "pensée5' âsûtih "pressurage" s'expliquent par l'autorité de lateneur pâninéenne où elles figurent (III. 2, 22 ; 188 V. 2, 115).

100. f s r : sr ^ S!Le suffise "ia" (a, sur base de présent) vaut après la racine

îcr- "faire", ainsi que ("Jcyap" et selon 94 "Jctin") (le dérivé étant anféminin).

hriyâ (III. 1, 67 VII. 4, 28)lkrtyâ (VI. 1, 71)Ikrtih "action^

101. %*&\ ||

(La forme toute-faite irrégulière) icchà "désir" (vaut après laracine is- "désirer").

L'irrégularité est dans l'absence de "yak" attendu par III. 1, 675

On a -ch" par VII. 3, 77. Au sens d'objet, la formation est régulière:istih "chose désirée"»

'5Vt. : les mots paricaryâ "service55 parisaryâ "circulationmrgayâ "chasse" atâtyâ "errance55 jâgaryâ "veille" jâgarâ "id/?

sont des formes irrégulières avec suff. usa'\

wLe suffixe a vaut après (une racine terminée par) un affixe

( — une racine dêverbative ou dénominative, cf. I I I . 1? 3-2), (ledérivé étant au féminin, autrement dit avec suffixe utâp" IV, 1. 4).

ciklrsâ "désir de faire55 (désid.) kandùyâ "chatouillement55

(dénoinin. III . 1, 27).

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I. 3 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 241

103. T^m %$: \\(Le suffixe a vaut) aussi après une racine comportant une

voyelle lourde et terminée par une consonne, (le dérivé étant auféminin ; entrave de "Jctin" 94).

siksâ "apprentissage" de sifcs-.-—Par l'effet de la "diversité" (1) onformera ûdh%h "chargement". Par l'effet de l'énoncé "cd\ onformera êobhâ "beauté", de la racine hubhr qui n'entre pas dans lesconditions requises.

104.

Le suffixe "an" (—~a? fém, a) vaut après les racines muniesd'an exposant s et après celles du groupe bhid- "fendre" ( , ledérivé étant au féminin).

pacâ "cuisson55, rac. du DhP. dupacàs ; trapâ "honte", de trapus.Par suite de la "diversité" (1) on a aussi upalabdhih "perception"de dulabhas.

Après les rac. du groupe bhid-, c'est l'usage qui décide : on a bhidâau sens de "fait de percer", bhittih avec d'autres acceptions3 etc.

105. ^

(Le suffixe "ah11) ainsi que ("yuc" 107) valent après les racines(de la 10e cl., donc par entrave optionnelle de 107) cint- "penser"pùj- "honorer" Jcath- "narrer" kumb- "couvrir" carc- "réciter" ( , ledérivé étant au féminin).

cintâjointanâ ''réflexion" (cintanâ manque BhV.).

106. SM^RFT I!(Le suffixe "an" vaut) aussi après une racine terminée par à

quand elle est précédée d'un préverbe ( , le dérivé étant au féminin ;entrave de "ktin" 94).

pramâ "norme". Par l'effet de la "diversité" (1) on a cependant

aussi pramitih là.• Vt. : aussi dans èraddhâ ''foi" antardhâ I, 4, 59.

107. ^Le suffixe "yuc" (anà) vaut après une racine à aïfixe "ni"

(causatifs et 10e cl.) ainsi qu'après as- "être assis " dranth- "relâ-cher" ( , le dérivé étant au féminin; entrave de a 102).

31

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242L A GRAMMAIRE DE PANINI JJ^ g

bhâvanâ ^action de faire devenir" codanâ "injonction", âsyàs'explique comme fera, de âsyah obtenu par III . 1, 124, Par l'effetde la "diversi té" (1) on forme pàktih *'action de faire cuire'5 (caus.).

Vt. : même suffixe après les racines gliatt- "mouvoir" vand-''louer" et analogues (vedanâ ''sentiment") ; après is- ne signifiantpas "désirer" (anvesanâ "recherche") ou précédée de pari, mais ence cas à titre optionnel (paryesanâ/panstih "investigation''). Ontire aussi ces résultats du bahulam (1).

108. qTff^ïFÏÏ ojp^ppi j |

Le suffixe "nvul" ( _ J^akcv) vaut de manière diverse (aprèsune racine) pour désigner un nom de maladie ( , le dérivé étant auféminin, c'est-à-dire ikâ selon Vi l . 35 44) ( ; entrave de "ktin" 94et autres).

praskandikâ "diarrhée". Mais, en raison du ''diversement":êiro'rtih ''mal de tête".—Le bahulam implique qu'il y a outrepasse-ment des règles suffixales usuelles,

Vt. : même suffîxe pour noter le sens d'une racine: âsikâ ''actionde la rac. as- "s'asseoir"".

Vt. : suffixes "ik" et "stip" ( = i et ti)} également pour noter lesens d'une racine t bhidih "action de bhid- " karotih "action de &r-'\

Vt. : suffixe kâra, s'attachant à un nom de phonème : akârahHle phonème a\ Certains expliquent evakârah et analogues parun composé ayec kârah, dérivé à suff. "ghan** — Suff. ipha après lenom du" phonème r(a) : rephah "/-(a)'3.

Vt. : suffixe "cha" ( = îya) après le mot matvarthah "qui a le sensdu suffixe mat{îtp)" : matvarbhîyah Hià^

Vt. : suffixe liin' après les racines du groupe aj- "mener" : âjih"lice'\

Vt. : suffixe "«&" après les racines du groupe krs* "tirer" ; krsih''culture"»

L'ensemble développe le bahulam de l'énoncé,

109.(Le .suffixe "nvul" vaut après une racine) pour former un

Nom ( , le dérivé étant au féminin, c'est-à-dire ika).

puspabhanjikâ "jeu où l'on brise des fleurs".

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3 LA GRAMMAIRE DE PAN INI 243

110. HïïM^^wRsrç^fe ilLe suffixe "iîï" (_^ _*_i) vaut (ainsi que "nvul") concurremment

(aux autres suffixes enseignés ci-après) quand il s'agit d'unequestion et d'une réponse ( , le dérivé étant au féminin).

kâm ivam kârim/kârikâm (aussi kriyâmjkrtyâmlkrUm) akârslh. (question); sarvâm kârimlkârikâm (etc.) akârsam (réponse) "quelleaction as-tu faite ? J'ai fait toute action9'. Les suffixes optionnelssont usaî? "kyap" "ktin\

111.

Le suffixe "nvuc" ( *-.aka) (vaut concurremment à "in"unvul" et autres) pour signifier aun tour de rôle bune chose qu'onmérite cune chose due dune chose qui s'est produite ( , le dérivéétant au féminin).

a) bhavatah sâyikâ "c'est votre tour de vous coucher55 b) arhasiîvmn iksubhaksikâm '*ta mérites de manger le sucre'5 e) dhârayasime tilamodakakhâdikcmi "tu nie dois une tranche de gâteau ausésame" â) utpannâ me payahpâyikâ "j'ai eu (la chance) de boiredu lait". Les suffixes optionnels ne sont pas donnés BhY*

112. mmïm wmi \\Le suffixe ani vaut après une racine (qui a pour élément

complémentaire en composition le préfixe privatif) a(n) pourexprimer une malédiction { ; entrave de uhtin" et autres).

îasyâja-ncuiir evâstu "pût-il n'être jamais né !"

Les suffixes dits krtya (Ilî. 1, 95, verbal d'obligation) et lesuffixe " lyut" ( L_a?ia, fém. i) valent de manière diverse (i.e.pour des rections efficientes diverses, outre celles définies sous 18 sq.et sous 115 et 117).

Section d'agent: locanalobhanïyâ sasyapanktih "une rangée decéréales qui rend les yeux avides"; de dation: dânlyo bhiksuh"un moine auquel il faut donner53; de location: ramyam HohVon se plaît". — Pour le "lyuf\ rection d'agent: gunavacanah"qui exprime une qualité"; d'instrument : râjâcchââanânî vâsâmsî"costumes propres à être portés par Ie roi".

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244 L Â GRAMMAIRE DE PÂNINÎ J H , 3

Le suffixe "Ate (— — fa, verbal passé passif) (vaut après uneracine) quand il s'agit de Pétat ( = pour former un nom d'action),(le dérivé étant) un neutre,

hasitam bhiksoh "le rire du moine'",

115. 555 xf 11Le suffixe "lyut" (113) vaut aussi (quand il s'agit de l'état, le

dérivé étant un neutre).karanam "instrument " gamanam ''fait d'aller".

116.(Le suffixe "lyut" vaut quand il s'agit de l'état, le dérivé

étant un neutre,) aussi quand il y a (pour mot complémentaire encomposition) un objet-direct (indiquant ce) par le contact de quoil'agent éprouve un plaisir physique ( , le composé étant nécessaire ;par développement de 115).

payahpânanb bhujangânâm sukham "boire du lait est îe plaisirdes serpents".

117.

(Le suffixe "lyut" vaut) ausri quand il s'agit ade l'instrumentou bde la location.

a) upamiânam "comparaison" ^yenopamlyate ; b) râjadhânl"capitale5 ' , propr. lieu où le roi se t ient .

Le suffixe "gha" (a) vaut de manière générale (mais nonabsolue3 quand il s'agit ade l'instrument ou Me la location) pourformer un Nom ( , le dérivé étant) au masculin.

a) karah "main55; b) âkarah "mine", propr. Heu où les hommestravaillent (â-kr-).

119.

(Les formes toutes-faites irrégulières) gocarah "domaine"samcarah "passage" vajiah £'vêhicule" vrajah "parc aux befces"

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J j j e 3 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

vyajah Ê'éventailîf àpanah "marché" nigamah "passage du Veda5î

valent aussi (avec le suffixe " cffaa%\ par exception à 121).li s'agit de formes à valeur d'instrument ou de location. La

teneur iica1i permet d'englober âhvayah "appel" et analogues.

120.

Le suffixe "ghan" ( __±_a) vaut après les racines tr- "traverser'*str- "étendre51 précédées du préverbe ava (quand il s'agit de l'instru-ment ou de la location, pour former un Nom) ( ; entrave de"gha" 118).

avatar ah "descente" (de la divinité). Au sens appellatif de "des-cente" (en général), la forme s'explique par récurrence de l'énoncéprâyena 118.

121.(Le suffixe "ghan" vaut) aussi après une racine terminée par

une consonne, (quand il s'agit de l'instrument ou de la location,pour former un Nom, le dérivé étant au masculin ; entrave de"gha" 118).

lekhah "écriture" bandhah "lien", La règle vaut "de manièregénérale" (118).

122. 37^I^^Ï#^HÏÏ|RM II(Les formes toutes-faites irrêgulières) adhyâyah "leçon" nyàyah

"règle" udyàvah "mixture" samhârah "destruction11 (ainsi queàdhârah " support" âvàyah "tissage") valent aussi (avec le suffixe"ghan" par entrave de ligha" 118).

L'irrégularité est que, contrairement à 121, les racines en questionsont terminées par une voyelle, ainsi adhyâyah de adhi-i-, proprt"ce dans quoi on étudie".—L'énoncé "ca" permet d'engloberavahârah "fait de porter en bas1' etc.

123. ^'fT S 5 # II(La forme toute-faite ïrrégulière) ndankah ("récipient") vaut,

excepté pour exprimer (qqch* relatif à) l'eau.L'irrégularité consiste en l'exception concernant l'eau : udako-

dancanah "seau à tirer de l'eau", udankah s'appliquant par ex, aughrta 'beurre", au taila "huile5'-

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246 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI JJI6 3

124. sn^THW !!(La forme toute-faite irrêgulière) dnâycm vaut (quand elle

signifie) "filet".

Bac« ni- "conduire", suff. "ghan\ L'irrégularité est dans le sens.

Le suffixe "gha" (a) ainsi que ("ghan" 120) -valent après laracine khan- "creuser" (quand il s'agit de l'instrument ou de lalocation? pour former un Nom).

âkhanah I âkhânah *'bêche". Les formes âkhah âkharah âkhani-kah âkhanikavakah, de même sens, sont formées avec divers suffixesunâdi.—De l'énoncé teca" on tire d'autres formes, comme jpadatn"iieu" bhagam "amour", etc.

126. l^iftMS ^ ^ ^ f ^ ^ f ^ g ?3Q5 ||

Le suffixe "khaV1 (—>-a) (vaut après une racine quelconque)

quand il y a (pour mots complementaireB) les invariants Isai dus

su, pour exprimer le sens de "difficile à?? ou "non difficile â ' \

duskarah "difficile à faire" subhojah "facile à manger".

127. ^spWter I f STtï U(Le suffixe "khal" vaut) aussi après les racines bhû- "devenir" '

Ter- "faire" (quand il y a . . . non difficile à) et qu'il s'agit (respec-tivement) Me l'agent kle l'objet-direct.

a) ïsadâcJJiyambhavam hhavatâ "vous vous enrichissez aisément'= akrechram âdhyena bhùyate hhavatâ ; b) ïsadâdhyamkaro deva-datto bhavatâ "vous enrichissez aisément Don = akrechram âdhyaskriyate d° bh°.

128* Siïaî ^ ^ H

Le suffixe "yuc" (a?ià) (vaut par entrave de "khal") après uneracine terminée par à (quand il y a . . . non difficile à).

dtirjnàno diirupasihâno guruh "maître difficile à connaître, àaborder".

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LA GRAMMAIRE DE PÂNIHï 247

129,

(Le suffixe "yuc" vaut, par entrave de "hhal",) dans le Vedaaprès une racine ayant le sens de ase mouvoir", (quand il y a . .non difficile à).

sîijpasadano 'gnih " feu facile à approcher'9.

130.

(Le suffixe " yuc1' dans le Veda) est attesté après d'autresracines encore (et notamment dans les conditions susdites^ à savoirquand il y a . . . difficile à),

suvedanah "aisé à trouver5'.Vt. : par l'effet de l'énoncé "api"\ tontes les limitations sont

outrepassées, et dans la langue parlée on trouve le même suffixeaprès sas- " commander'9 yudh- combattre'3 drs- "voir" dhrs- "oser"mrs- "supporter" : diirmarsanah "insupportable55.

131. ^ H ^ I % | sréïiRsisj ilQaand il s'agit d'une proximité par rapport au présent (soit dans

le passé, soit dans le futur), (l'affixe valable est respectivement celuidu passé ou du futur), ou bien il est considéré comme un affixe duprésent (autrement dit5 pour signifier le passé ou le futur proches,on emploie outre les affixes de passé ou de futur, ceux de présentdécrits de III . 2, 123 à I I I . 3S 1).

ayam âgacchâmï/âgamani " je viens d'aller" ; ayani àgacchâmi/gamisyâmi " je vais aller".

132. ^refarei *q^mm \\Quand il s'agit (du futur à nuance d5) espoir, (l'affixe valable

est celui du futur, ou bien il est considéré comme un affixe duprésent) ou encore du passé (autrement dit, on peut avoir l'aoristeIII. 23 110, le présent I I I . 2, 123, concurremment au futur, enphrase "optative" (conditionnelle) ).

upâdhyâyas ced âgacchatijâgamisyatilâgamat9 eie chando 'dhwiahe/adhyesyâmaheladhyagïsmahi " si le maître venait, nous apprendrionsla métrique", Eventuellement aussi â-jatah. adhîtavan1 ah ouencore (BhV.) âgantâ ; âgacchet.

Page 253: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PÂNIN1 III. 3

133,

Les désinences du "Irt" ( = futur) (valent seules, contrairementà 132, dans les conditions susdites,) quand il y a (pour mot com-plémentaire) l'invariant Icsipram "vite" ou un mot de même sens.

sa cet hsipram âyâsyati, tvaritam adhyesye "s'il vient rapide-ment, j'aurai bientôt appris".

134. ^Les désinences du "lin" ( = optatif) (valent seules, contraire-

ment à 133 et 132, dans les conditions susdites,) quand il y a (pourmot complémentaire) le mot àéamsâ "espoir" ou un mot demême sens.

sa ced âgacchet, Jcâmaye yukto 'dhïyïya * s'il venait j 'apprendraisj'espère, avec zèle".

135.Quand il s'agit d'une continuité du procès ou d'une proximité

(dans le temps), (les affixes valables) ne sont pas considérés commeceux du non-aujour d'hui (i.e. celui du passé non-d'aujourd'hui =imparfait I I I . 2, 111 et celui du futur non-d'aujourd'hui = faturpériphr* 16), (mais bien ceux du passé ou du futur général,soit l'aoriste III . 2> 110 et le futur simple 13).

Continuité: yâvajjlvam bhrêani annam adâd dâsyati ca "il adonné et il donnera de la nourriture abondamment sa vie durant".Proximité : anantarâyâm paurnamâsyâm gurur dharmam avocat(ou: vaksyati) "le maître a dit (ou : dira) la Loi à la pleine luneimmédiate (ment précédente ou suivante)".

136. ïTfspsqfêT ï R f c ï S R ^ SSRfaR; |jQuand il s'agit du futur comportant notation d'une limite (et)

d'un en-deçà (par rapport à cette limite), (l'affixe valable n'est pasconsidéré comme celui du futur du non-aujourd'hui, c'est-à-dire lefutur périphr. selon 15, mais bien cel'ui du futur général, soit lefutur simple 13).

yo 'yam à parvatâd gantavyah panthâs tasya yad avaram nadyâstaira tilaudanam bhoksyâmahe ''le chemin qui va jusqu'à la mon-tagne, la partie en deçà de la rivière (marquant la limite), c'est làque nous mangerons la bouillie de sésame".

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jTj s 3 LA GEAMMAIBE DE PÂNINI 249

137. sprefèmtà ^Rf^TSTMi^ II(Quand il s'agit du futur comportant notation d'une limite et

d'un en-deçà, la limite) étant une division du temps, excepté unmot signifiant "jour" ou "nuit" (l'affixe valable n'est pas) non plus(considéré comme celui du futur du non-aujourd'hui, c'est-à-dire lefutur périphr. selon 15, mais bien celui du futur général, soit lefutur simple 13).

âgâmivaisarasya y ad avaram vaisâkhyâs taira gayâm yâsyâmah"nous irons à Gayâ dans la période en deçà du mois de vaiéâkha deTannée à venir". Mais dans yo 'ymn m as a âgâmî, yo 'yam trimsadahorâtra âgâml €'le mois à venir, les trente jours-et-nuits à venir",le futur périphr. seul est valable.

138.- q^^Tl^f ||(Quand il s'agit du futur comportant notation d'une limite et

d'un) au-delà (par rapport à cette limite, laquelle est une divisiondu temps, excepté un mot signifiant "jour" ou "nuit'', l'affixevalable est considéré comme celui du futur du non-aujourd'hui,c'est-à-dire le futur périphr. selon 15), ou encore (celui du futurgénéral, soit le futur simple 13).

âgâmivatsarasyâgrahâyanyâh parasmin dhar?na?n srosyâmijsrotâsmi "j'entendrai îa Loi dans la période au-delà du mois d'agra-hàyana de Tannée à venir".

139, Ï ^ R W T F Çgf I^ïmqTiï i!Les désinences du "Zrâ" ( — conditionnel) (valent quand il

s'agit du futur), pour exprimer l'outrepassement de l'action, (autre-ment dit en phrase hypothétique-irréelle), là où il y avait lieud'avoir les désinences du "Zw" ( = optatif) (c'est-à-dire dans les casdécrits 156 sqq.).

yadi varsa$ahasra?n ajïvisyam, tadâ putrasatam ajanayisyavi"si je vivais mille ans, je mettrais au monde cent fils".

140. ^Jq ^ H

(Les désinences du "Irh" valent) aussi quand il s'agit dupassé, (pour exprimer l'outrepassement . . . les cas décrits 156 sqq.)(autrement dit en phrase irréelle du passé).

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25Q LA GBAMMAIRE DE PÂNINÎ J j j 6 g

yadi silâh komalâ ahhavisyams, tadâ krosiubhir evàbhaksayisyanta"si les rochers avaient été tendres, ils auraient été dévorés par leschacals".

IILes mots : (les désinences du " Irh " valent) concurremment (à

celles de l'aoriste attendu, quand il s'agit du passé? pour exprimerl'outrepassement . . • les cas décrits 156 sqq.) (valent comme énoncéde gouvernement) jusqu'à 152.

Autrement dit, dans les su. de 142 à 1525 outre les tempsenseignés, on peut avoir le conditionnel s'il s'agit d'un outrepasse-ment de l'action.

142, TTfkï ^ifq^ï#: nLes désinences du " lat" (=présent) (valent par extension de

leur emploi habituel) pour exprimer un blâme, quand il y a(pour mots complémentaires) les particules api " est-ce que? " jâtu"peut-être " (sans qu'il y ait applicabilité de 141).

api sa bhavân sûdrain yâjayati "est-il possible que vous fassiez(cet acte blâmable* de faire) sacrifier par un sûdra ?5'

143. f i f ï ïM 5RRT fef ^ 11(Les désinences du "lat") ainsi que celles du illih" (™optatif)

valent concurremment (à celles des temps du passé ou du futuréventuellement attendus, et à celles du conditionnel selon 141)quand il y a (pour mot complémentaire) l'invariant katham "com-ment ? " (pour exprimer an blâme).

sa Jcatharn sûdrain yâjayatijyâjayet "comment se peut-il qu'ilfasse sacrifier par un sûdra?". Les options implicites donnent lestemps du passé (ayïyajat, yâjayâin cakâra), du futur (yâjayisyati,yàjayitâ), le conditionnel (ayâjayisyat)*

144.

Les désinences du "lin" ( = optatif) et celles du ulrt"( —futur) (valent par entrave des autres affixes possibles, sauf leconditionnel selon 139 et 141) quand il y a (pour mot complémen-taire) le pronom Mm " q u o i ? " ou un dérivé (de Mm] pourexprimer un blâme).

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J$ 3 LA GEAMMAIRE DE PÂNINI 251

ko nâma sûdrani yâjayetjyô,jayisyati "qui en vérité ferait sacrifierpar un éùdra?" L'application de 139 donne le conditionnel néces-sairement ; celle de 141, optionneliement.

145, S H ^ ^ ^ N ^ R I ^ T J S N !S

(Les désinences du "Zw" et- celles du "Zr£" valent par entravedes autres affixes possibles, sauf le conditionnel selon 139 et 141)quand même il n'y a pas (pour mot complémentaire) le pronomkini "quoi ? " ou un dérivé (de'&im), pour exprimer une chose qu'onne croit pas possible ou qu'on ne tolère pas.

na sraddadhe, na ksame durjanah pratisthâni lahheia/lapsyaie"je ne crois pass je ne supporte pas que le méchant trouve un.appui"»

146,

Les désinences du "Irt" (= futur) (valent par entrave del'optatif, et sans applicabilité de 141) quand il y a (pour mots com-plémentaires) les invariants him-Mla (associés) ou une forme verbaleau sens de Éé il est (possible) " (pour exprimer une chose qu'on necroit pas possible ou qu'on ne tolère pas)8

kim kila sa bhavân surâni pâsyaéi "se peut-il donc qu'il boive dela sur à ? "

Les désinences du "Zw" ( = optatif) (valent par entrave dufutur), quand il y a (pour mots complémentaires) les formes jâtu''peut-être y ad "que" (pour exprimer une chose qu'on ne croit paspossible ou qu'on ne tolère pas) ( ; éventuellement le conditionnelpar 141),

jâtu taira bhavân vrsalavi yâjayei "se peut-il qu'il fasse sacrifierpar un hors-caste ? ". De l'énoncé api 145 il se déduit que la règlevaut aussi quand il y a yadâ et yadi.

(Les désinences du " lin ?5 valent par entrave du futur), quandil y a (pour mots complémentaires) les formes yac ca "que" yatra"quand, là où" (pour exprimer une chose qu'on ne croit pas possibleou qu'on ne tolère pas) ( ; éventuellement le conditionne] par 141).

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252 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI I]X 3

yac ca tvam evani huryâ na marsayami "je ne supporte pas que tuagisses ainsi". Aussi avec y ad yadâ yadi*

149. i(Les désinences du "lin" valent par entrave des autres affixes

possibles, sauf le conditionnel selon 139 141, quand il y a pour motscomplémentaires yac ca, yatra) aussi pour exprimer un blâme.

yac ca taira bhavân vrsalam ycvjayed garhâmahe "nous blâmonsle fait que vous fassiez sacrifier par un hors-caste'1.

' 150»

(Les désinences du "lin" valent par entrave des autres affixespossibles3 sauf le conditionnel selon 189 141, quand il y a pour motscomplémentaires yac ca^ yatra) aussi pour exprimer un etonnement.

yac ca taira bhavân vrsalam yâjayed âscaryam état " il estétonnant que vous fassiez sacrifier par un hors-caste5',

151. è% r^ft ilDans les autres cas (c'est-à-dire quand il n'y a pas les mots yac

caJ yatra,) les désinences du "Irt" ( = futur) (valent pour exprimerTétonnernent. par entrave de l'optatif et sans applicabilité de 141),excepté s'il y a (pour mot complémentaire) yadi "si".

adbhutam andho nâma girim âroksyati "il serait surprenant qu'unaveugle gravît une montagne". Avec yadi : ârohet,

162, Scn^î: H^wtW 1!Les désinences du "Un" ( = optatif) valent quand il y a (pour

mots complémentaires) les particules uta et api, si elles ont le mêmesens Tune que l'autre, (c'est-à-dire "sans doute ") ( ; avec entrave detous autres affixes).

uta huryât "il le fait sans doute",

153,

(Les désinences du "Un" valent) pour faire connaître un désir(du sujefe parlant), excepte s'il y a (pour mot complémentaire) l'in-variant- kaccid "est-ce que par hasard ?5 (lequel comporte les dési-nences du présent) ( ; avec entrave de tous autres affixes),

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j j j s 3 LA GBAMMAIEE DE PÂNINI 258

kàmo me srnuyâd bhavân "je souhaite que yous entendiez15. Mais :kaccij jlvati te mcUâ "est-ce que, comme je le souhaite, ta mère estvivante ? '\

154, mm s^fafêr % f e r s r a ^ il(Les désinences du "Un" valent) pour exprimer qu'on suppose

(que qq'un est capable de faire telle chose), excepté si le mot qlam"capable de" est employé, (le sens dudit mot) se réalisant (commes'il était présent) (ou, selon une autre interprétation : excepté sil'action envisagée se réalisait effectivement) ( ; avec entrave dufutur).

api sirasâ girim bhindyât " il semble qu'il soit de taille àbriser la montagne avec sa tête'* (action qui ne se réalise paseffectivement). Avec alam, on a le futur seul : alani hastinavihanisyaii "'il est de force à tuer un éléphant59. Le domaine du su.,par rapport à 157, est caractérisé par l'absence de terme complé-mentaire (upapada),

155. Wmm mé wmm^ww^ w(Les désinences du "lin" valent) concurremment (à celles du

futur), quand il y a (pour mot complémentaire une autre) racineverbale exprimant qu'on suppose (que qq'un est capable de fairetelle chose), excepté s'il y a (pour autre mot complémentaire) yad"que" ( , par limitation de 154) ( ; excepté enfin si le mot alam . . .).

sainbhâvayâmi sa hhunjïïajbhoksyate "je suppose qu'il est capablede manger *'\ Mais l'optatif est nécessaire s'il y a yad : êraddadhey ai sa bhunjlta ie je crois qu'il est capable de manger5'.

Les désinences du iÇ lin" (valent concurremment à celles dufutur attendu), pour exprimer la cause et la chose causée à la. fois(c'est-à-dire la proposition conditionnelle et Tapodose correspon-dante) (quand il s'agit du futur; avec entrave des antres affixes),

dahsinain ced yâyân na sakaiam paryâbhavet/paryâbhavisyati"s'il allait à droite, le chariot ne se renverserait pas".

157. i |^ t%ït | !Ç51J^fd| HLes désinences du "lin" et celles du "lot" ( — impératif) valent

quand il y a (pour mots complémentaires des racines verbales)ayant le sens de "désirer" ( ; avec entrave de tous autres affixes).

Page 259: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

254 L Â GRAMMAIRE DE PlNINI JJL 3

Jcâmaye tvam bhunjUhàhlbhtin'ksva "je souhaite que tu manges55.

158. ^ H ^ t % 3 1 3 ^ ilLe suffixe "tmnun" (-JL. —tum, infinitif) vaut quand il y a

(pour mots complémentaires des racines verbales ayant le sens de" désirer",) si l'agent (desdites racines et de celle à quoi s'attache"tumun") est le même.

icchati bhoktum "il désire

159. fe q HLes désinences du "lin" ( = optatif) valent aussi (au lieu de

"tumun" 158, c'est-à-dire quand il y a pour mots complémentaires. . .si l'agent est le même).

gaccheyam iti vânchaii "il désire aller".

160. f - ^ I ^ % fsRïGTÏ SRTïfH H(Les désinences du "lin" valent) concurremment (à celles du

présent selon I I I . 2, 123) quand il s?agit du présent, après lesracines ayant le sens de " désirer",

icchetlicchati "il désire".

161. fLes désinences du "lin" valent pour exprimer aune injonction

bune invitation cune autorisation dun souhait eune interrogationfune requête (; avec entrave de tous autres affixes).

a) dânani dadyât "qu'il fasse no cadeau" b) iha hhunjlthâh "mangeIci39 G) yathâruci bhunjlta 'equ'il mange à son gré" à) adhyâpayetSije souhaite qu'il enseigne" e) him nu tarkam adhïyïya "appren-drai-je la logique ? " f) labheya bhihsâm "je voudrais obtenir uneaumône ' \

Les désinences du "lot13 ( = impératif) valent ainsi que (cellesdu "lin" 161 pour exprimer aune injonction • . . fune requête).

Jcarotu "qu'il fasse; fera-t-il ? etc."

Page 260: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

III, 3 L Â GRAMMAIRE DE PÂNINI 255

Les suffixes dits krfcya ( — verbaux d'obligation I I I . 1, 95) ainsique (les désinences du "lot" valent) pour exprimer aune incitationbune permission cune opportunité.

tvayâ katah kartavyahjtvam kaiani kuru u a) tu devrais faire . . .b) tu peux faire . . . c) il est temps que tu fasses . . . une natte".

164. feLes désinences du "lin" ( = optatif) ainsi que (les krtya et le

"lot" valent pour exprimer une incitation, une permission, uneopportunité) pour exprimer (qqch. qui se situe) dans le futurde "d'ici une heure'5 [muhùrta).

muflier tasyopari katmn kuryâhlkatam kuru/katas tvayâ kartavydh"tu devrais . . . tu peux . . . il est temps . . . que tu fasses la natted'ici une heure".

165. $ ^\

Les désinences du "lot" (—impératif) valent (par entrave du"lin" et des krtya, pour exprimer une incitation, une per-mission, une opportunité, s'il s'agit de qqch. qui se situe dansau-delà d'une heure), quand il y a (pour mot complémentaire) laparticule sma.

muhûrtasyopari katam kuru sma, mêmes sens.

166. 3?# i ^ S!

(Les désinences du ulofJ valent par entrave du "Un") aussipour exprimer un souhait (quand il y a pour mot complémentairela particule sma.)

bhavân mâni pâthayaiu sma "faites moi lire ! "

167,

Le suffixe "tumun" (158) vaut quand il y a (pour mots com-plémentaires les expressions temporelles) Jcàlah "temps" samayah"moment11 velà "id."

kâlo bfioktum "il est temps de manger". Aussi : kâlo bhojanasyaavec "lyii'f, par application de III, 1, 94.

Page 261: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

256 L A GBAMMAIRE DE PÂNINI U j î g

168. ï^ iFqt^ SILes désinences du ^ Un" ( = optatif) (valent quand il y a pour

mots complémentaires, d'une part les expressions Jcâlah samaydJivélâ, d'autre part) y ad " que " (par entrave de *' tumuri").

halo ''y'ain y ad bhunjlthâh "voici le temps pour toi de manger".

Ib9. ^ilq ^^qi^ lb i II

(Les désinences du "lin") ainsi que les suffixes dits krtya (163)et "ire" (ir XXL 1,133) valent pour exprimer (que l'agent) est apteà (faire telle chose).

yûnâ kanyâ vodhavyâjyuvâ kanyâyâ vodhâjyuvâ kanyâm vahet"le jeune homme est digne d'épouser la jeune fille".

170,

Le suffixe unini" (_-±_-m 1X1= 1, 134) vaut pour exprimer (quel'agent) a!ait nécessairement (telle chose) bdoit (telle somme).

a) avasyainkârl (composé selon 11.1,72) katasya "il doit fairenécessairement la natte" b) satam dâyl rnasya "il doit donner cent(pièces d'argent,) comme dette".

171.

Les suffixes dits krtya (163) valent aussi (pour exprimer quel'agent . . .)•

tvayâvasyamkatah kâryah "tu dois faire nécessairement la natte'V

172,

Les désinences du ulih" ( — optatif) ainsi que (les krtya) valentpour exprimer une capacité (a faire l'action notée par le verbe).

sci hliârani vahetjtenavâhyo hhârah uil est en état de porter le faix".

178.

Les désinences du i{lin" et du "lot" ( = impératif) valent pourexprimer une bénédiction (et l'optatif ainsi entendu est le "pré-catif55).

kalyânam vah kriyâsuh "qu'ils vous soient propices! " sivah pâtu"que Siva (vous) protège ! "„

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINX 257

17 4. ^ f ^ i lLes suffixes "htic" ( — =-ti) et "Ma" (——ta) valent aussi (pour

exprimer une bénédiction), s'il s'agit d'un Nom.

tantih "tisserand", le sens propre étant t(mutât "qu'il tisse59 ;devadattali "dieudonné", proprt devâ enam deyâsuh "que les dieuxveuillent le donner ! "

Les désinences du " luh" ( = aoriste) valent quand il y a (pourmot complémentaire la particule) ma "que . . . ne . . . pas93 ( ; parentrave de tous autres affixes).

ma tvani kârslh pâpam " ne fais pas le mal ! " L'amuissement del'augment a lieu par VI. 45 74.

176. ^ ^ ^ ^ \\

Les désinences du ulan" ( = imparfait) ainsi que (celles du"lun" 175) valent quand (le mot complémentaire ma) est suivi dela particule bma.

ma sma karotjkârslt "qu'il ne fasse pas ! 9i Même remarque.

in. 4. i. ^ p s r ô sraPïï: IILes affixes valent pour exprimer une relation entre (les valeurs

impliquées par) les racines verbales (à savoir, la valeur du verbepersonnel et celle de la racine à laquelle s'attachent lesditsaffixes) ( ; non pour exprimer indépendamment la valeur pourlaquelle ils sont instruits, même quand il y a par ex. différenceentre le temps grammatical noté par le verbe personnel et celuinoté par le dérivé nominal)»

Dans pitrvyaghâtî putro janitâ "un fils naîtra qui tuera sononcle", le dérivé °ghâtl est futur selon III. 3. 3 lorsqu'il est prisindépendamment, mais il est en l'occurrence "présent" par rapportau futur janitâ; seul compte ce second rapport.

33

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258 L A GBAMMAIEB DE PÂNINI JJJ

2.

Les désinences du "Zof ' ( = impératif) valent pour exprimerune insistance dans Faction (par entrave de tous autres affixes), efeles désinences 2e sg. M (actif) et sva (moyen), ou bien 2e pi. ta(actif) et clhvavi (moyen) (sont indifféremment les substituts) duulot" ( , la formation ainsi obtenue étant répétée),

lunîhi lunïhïtyj'limita lunltety evâyam alâvlt (ou lunâti lavisyatietc. on encore ity évente lunanti etc.), "il coupait de façon répétée"(ou: il coupe, il coupera, ils coupent etc.), litt. "il coupa (commesi qq'un l'invitait à le faire en lui disant :) coupe, coupe35. De mêmeadhlsvâdhlsvety evâyam adkyaglsta (etc.) "il étudiait de façonrépétée".

3. çrg^ s-w^ne; n(Les désinences du " lot " valent) concurremment (à celles du

présent, etc., pour exprimer une insistance dans l'action,) quand il ya accumulation (de racines verbales différentes? et les désinences . . .sont indifféremment les substituts du "lot" mais sans que la forma-tion soit répétée)»

odanam hhunJcsva sahtûn piba dhânâh khâdety evâyam ahhyava*harati "il consomme sans cesse (comme si on l'invitait à le faire enlui disant:) mange le riz, bois l'orgeat, mâche les grains". En option :odanam bhunhte . . . etca

\\

Dans le premier cas ( = le cas du su. 2) la proposition subsé-quente emploie (la même racine verbale) que celle (pour laquellel'impératif) est prescrit»

On dira lunîhi . . . l-unâti^ rnais non lunïhi » «, * chinatti.

s.Dans le cas de l'accumulation ( = le cas du su. 3) (la proposition

subséquente emploie une racine verbale) qui possède un sens com-mun (à celui de chacune des racines pour lesquelles l'impératif estoptionnellement prescrit),

Ainsi abhyavaharati "il consomme'3 (englobant bhuj- pâ- Jc-hâd-),ex, cité 3.

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GRAMMAIRE DE PÂNINI 25g

6, ^

Dans le Veda les désinences du "lun" ( = aoriste), du "lah"( = imparfait), du "lit" ( = parfait) valent (indifféremment pour tousles temps).

Dans devo devebhir cigamat, l'aoriste a valeur d'impératif "que ledieu vienne avec les dieux ! " ; dans adyâ mamâra, le parfait a valeurde présent irù est mort maintenant'5, etc.

7. fe^if èî IILes désinences du "let" ( — subjonctif) valent dans le Veda

(concurrt à celles de l'optatif) pour exprimer le sens du a lin1"( = optatif) (c'est-à-dire injonction etc. selon I I I . 3, 161).

patâti vidyut "puisse la foudre tomber"; concurremment à pat et.

(Les désinences du "let" valent dans le Veda) aussi pourexprimer aun accord mutuel bane appréhension.

a) aham eva pasûnâm Isai "quant à moi je régnerai sur les bêtes'9

b) nej jihmâyanto narakavi patâma "de crainte que, nous détournantdu droit chemin, nous ne tombions dans l'enfer",

9,

(Dans le Veda, valent) avec le sens de l'affixe " tumun " (-JU_tum, infinitif) (c'est-à-dire pour désigner l'action verbale elle-même)(les suffixes d'infinitifs suivants) : se 6i*en" (_! se) ase "asen" (_L__ase) "Jcse" (—— se) "Jcasen" (-L~-=~ase) adhyai tl adhyain" (_2 _a-dhyai) ''Jcadhyai" (——adhyai) "Jcadhyain" (~L--=-adhyai) "éadhyai"(adhyai sur . base de présent) "éadhyain" (_Î adhyai sur base deprésent) tavai "taven" (——iavè) "taven" (_i tave).

vahse ése jlvdse jïvase presé sriydse prnadhyai prnddhyai àhuvd-dhyai sriyadhyai pibadhyai mâddyadhyai pâtavai sûtavê kdrtave.

^

(Les formes toutes-faites irrégulières) prayai "avancer" rohi-syai " monter" avyathisyai "ne pas trébucher " (valent commeinfinitifs dans le Veda).

Page 265: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

260 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI J j j e ^

Les formes employées dans la langue parlée étant prayâtumrohanâya avyathanâya.

H.

(Les formes toutes-faites irrégulières) ârse "voir" vikhye u con-sidérer fJ valent aussi (comme infinitifs dans le Veda).

Les formes régulières étant drastum vikhyâtum.

12.

Les suffixes (d? infinitif) unamid" (_Xam) "kamul" (-^J^(valent dans le Veda) quand il y a (pour mot complémentaire) laracine éak- "pouvoir ' \

agnim vai devâ vibhâjam nâsahnuvan "les dieux n'étaient pas©apables de diviser Agni".

Les suffixes (d'infinitifs) "tosun" ( j ._ ios) "hasun1' (-u.z±as)(valent dans le Veda) quand il y a (pour mot complémentaire) lenom iévarah "capable de ".

lêvaro vitrdah "il peut transpercer"»

1-1 l ^ ï q çft%?%?^cRt 11Les suffixes lavai (déjà nommé sous 9) ukeri' (^~é) "kenya"

(-. ^enya) "tvan" (jL—tva) (valent dans le Veda) avec le sens dessuffixes d'obligation (III. 3, 113; 163 ; 169; 171 etc.)»

anvetavai = anvetavyam "à suivre" nâvagâhai =»nâvagâhitavyam"à ne pas s'(y) plonger" didrhsenyah^didrksitavyavi "digne d'êtreTU" kartvam^kartavyam "à faire",

15.

(La forme toute-faite irrégulière) avacakse "qui doit être vu "vaut aussi (dans le Veda avec le sens des suffixes d'obligation).

= avakhyâtavyam.

16. m^^ï w^^m^^r^mèwi nLe suffixe "tosun" (_i -fo.s, infinitif) (vaut dans le Veda) pour

caractériser l'action verbale après les racines sthà- "se tenir" i-

Page 266: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

Ujô 4 LA GBÀMMAIRE DE PANINI 281

''aller" h;- "faire'1 vad- "dire" car- ''marcher" hu- ''offrir en obla-tion" tam- ''être épuisé'9 jan- "naître".

purâ sûryasyodetoh "avant le lever du soleil".

17.

Le suffixe "hasun" (_i_ — as, infinitif) (vaut dans le Veda pourcaractériser l'action verbale) après les racines srp- "ramper" trd-"percer".

visrpah "se répandre" âtrdah "transpercer".

18. 3 ^ # î STfèpNpih STRÏ TRÏ HLe suffixe "Jctvâ" (— —tvcï, absolutif) vaut selon les Orientaux

(au sens de l'infinitif) quand il y a (pour mots complémentaires) lesparticules alam "assez" khalu "id«'? exprimant une prohibition.

alam (ou : khalu) krtvâ "assez faire * . / \ La mention desOrientaux rend la règle optionnelle (en sorte que, dans l'autre partiede l'alternative, on a alam rodanena "assez pleurer") ou bien estfaite dans le seul souci d'un hommage.

19.(Le suffixe ikktvà") vaut selon les Septentrionaux (au sens de

l'infinitif) après la racine ma- ''mesurer" pour exprimer un échange(par exception anticipée à 21).

apamitya yâcate "il demande à échanger" ( = apamâtum). Selond'autres que les Septentrionaux: yâcitvâpamayate "ayant demandéil échange \g

^ w(Le suffixe " ktvà " vaut) aussi quand il y a jonction avec qqch,

qui est au-delà ou en-deçà (de telle autre chose) (par exception à 21).bàlyam atikramya yauvanam "la jeunesse est au-delà de l'enfance"

aprâpya nadlm girih e'la montagne est en-deçà du fleuve".

21. HHR^fe(Le suffixe Ciktvâ" vaut après la racine notant celle de deux

actions qui se situe) dans un temps antérieur, quand (deux actionssuccessives) comportent le même agent.

Page 267: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

262 L A GRAMMAIRE DE PÂNINÏ J j j 9 ^

pltvâ hasati "il rit après avoir mangé". De même quand il y a

pins de deux actions successives. Si l'agent n'est pas le même, onemploie le Loc, absolu : bhuJctavati brahmane vrajaii devadattak"le brahmane ayant mangé, D° s'en va",

Vt. : même emploi dans jhanafkrtya patati " il tombe en faisantjhanat" (et cas analogues), Dans snâlvâ suJchani bhavati (et analo-gues) "on est à son aise quand on s'est baigné", sous-entendresthitasya.

22. 3!f#p| q g ^ H(Les suffixes "Mvà") ainsi que " namulSJ ( _ J_ am> absolutif)

yalent pour exprimer la répétition (après la racine notant . . .comportant le même agent) (et ladite racine est elle-même répétée).

bhojam-bhojamlbhuhtvâ-bhuhtvâ vrajaii ui\ marche après avoirmangé à plusieurs reprises".

23, ^ ^^^w4:f$ w(Les suffixes "ktvâ" ainsi que "namul") ne valent pas quand il y

a pour mot complémentaire yad "que" ( , mais on a les affixestemporels usuels9) excepté si (les deux racines envisagées 21) re-quièrent (une troisième racine pour compléter le sens de la phrase.)

yad ayam bhunhtô iatah paihaii "il mange, puis il lit". Mais, s'ily a une troisième racine, l'absolutif reprend sa place : yad ayambhuhtvâ vrajati nûnam ayani pathisyati "étant donné qu'il partaprès avoir mangé, c'est qu'il Ya lire maintenant",,

24.

(Les suffixes "Ictvâ" ainsi que "namul" valent) concurremment(aux affixes temporels usuels, quand il y a selon 21 deux actionssuccessives comportant le même agent, lesdits suffixes s'attachant àla racine qui note celle des deux actions qui se situe dans un tempsantérieur), s'il y a (pour mots complémentaires) les invariantsagre prathamam pûrvam "d'abord n.

agre bhojamlbhuJctvà vrajati "ayant d'abord mangé, il s'en va-(ensuite)". L'énoncé ''concurremment'5 permet ici agre bhunhtetatah vrajaii etc.

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L A GRAMMAIRE DE PÀN1NI 263

25. w^ î fs i td fsr: 3??3>f HLe suffixe iCkhamunh (_!_-!L.am, absolutif) vaut après la racine

1er- "faire" quand il y a (pour mot complémentaire en composition)un objet-direct, pour exprimer un blâme.

coramkâram âksipati "il lui reproche d'être un voleur".

28. ^ f r pLe suffixe "namul" (22) (vaut après la racine 1er- quand les

deux actions, celle notée par la racine à laquelle s'attache "leditsuffixe et celle du verbe personnel, ont le même agent), s'il y a(pour mot complémentaire en composition) le mot svâduli " doux"avec l'accrément m (ou un mot de sens analogue).

svâdwnikâram bhunkte "il mange après avoir sucré (ses aliments)";lavanainkâram "après les avoir salés".

27. 3 F ^ W # R % fe^iTO^T^ I!(Le suffixe "namul" vaut après la racine Jcr-) quand il y a

(pour mots complémentaires en composition) les invariants anyathâ"autrement" evam "ainsi" Jcatham "comment?" ittliam "ainsi'^si le non-emploi (de ladite racine) réalise (le même sens)»

anyathâkâram bhunkte est licite quand la locution signifie anyathâbhunMe "il mange d'autre manière".

28.

(Le suffixe éS namul " vaut après la racine /b'-) quand il y a(pour mots complémentaires en composition) les invariants yathâ"de la manière que " tathâ "de cette manière'5? pour exprimer uneréponse indignée ( , si le non-emploi de ladite racine réalise lemême sens).

yathâkâram bhunkte, kim tavâtra "voilà comment il mange( — yathâ bhunkte) : qu'est-ce que cela peut te faire ? "

29,(Le suffixe "namul" vaut) après les racines drs- "voir" vicl-

"savoir" quand il y a (pour mot complémentaire en composition)un objet-direct, pour exprimer une totalité.

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264 LA G-EAMMAÎBE DE PÂNINI U I e 4

brâJimanadarsani pranamati "il s'incline toujours en voyant unbrahmane, à chaque b° qu'il voit'\

30.

(Le suffixe "namuV vaut) après les racines via- "trouver" jïv-"vivre" quand il y a (pour mot complémentaire en composition)l'invariant yàvat "durant que".

yâvajjîvam adhïte "il étudie sa vie durant".

s si .(Le suffixe "namul" vaut) après la racine pur- "emplir" (10e

cl.) quand il y a (pour mots complémentaires en compositionles objets-directs) canna "peau" udaram "ventre".

carmapùram tilân dadâti "il donne du sésame à emplir (le sac de)peau".

32.

(Le suffixe "namul" vaut après la racine pur-) pour exprimerune mesure (de hauteur) de pluie, et il y a optionnellement l'amuis-sement de la voyelle û dudit (mot pur).

gospadapûram/gospadapram vrsto devah "il pleut de quoi emplir(l'empreinte) du sabot d'un bœuf"»

33. ^ gptqf: ||(Le suffixe unamuln vaut) après le causatif de la racine k?vù(y)-

c*être humide" (pour noter une mesure de hauteur de pluie) quandil y a (pour mot complémentaire en composition un objet-directsignifiant) costume.

vastrahnopam (VII- 3, 38) vrsto devah "il pleut à tremper lesvêtements".

34.

(Le suffixe "namul" vaut) après la racine Jcas- "grattery'quand il y a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs) nimûlam H jusqu'à la racine " samûlam "y compris laracine" (le su. étant gouverné par 46).

nimûlahâsam kasaii "il gratte jusqu'à la racine"*

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]jf# 4 LA GEAMMAIPvE DE PÂNINI ' 285

35. ^ ^ f j î ç ^ fqq": ||(Le suffixe "namul" vaut) après la racine pis- " écraser " quand

il y a (pour mots complémentaires en composition les objets-directs)éusTîah'^ sec î9 cûrnam "poudre" rîiksah "sec" (le su. étant gouvernépar 48).

cûrnapesavi pinasti "il écrase en poudre".

36, tfïj^ï(Le suffixe "namul" vaut) après les racines Tian- éCtuer" hr-

'faire" grah- "saisir" quand il y a (pour mots complémentaires encomposition les objets-directs, respectivement) samûlam "jusqu'à laracine" akrtam c<non-fait '? jlvam "vivant" (cf. 46).

samûlaghâtam (VII* 3, 32 ; 54) hanti "il détruit jusqu'à, la racine".

37. ^WÏ ^ : H(Le suffixe "namul" vaut) après la racine Kan- " tuer'7 quand

il y a (pour mot complémentaire en composition un nom à valeurcT) instrument (cf. 46),

pânighâtam hanti~pâtpinâ h° u il frappe avec la main "•

38» # | ^ i!

(Le suffixe "namul" vaut) après la racine pis- ''écraser" quandil y a (pour mot complémentaire en composition un nom à valeurd'instrument) qui est un liquide (cf. 46),

ghrtapesani pinasti = ghrtena p° "il écrase avec du beurre fondu'9.

39. ^ qï%|b 1!(Le suffixe "namul" vaut) après le causatif de la racine vrt-

" se tenir " et après la racine grah- ''saisir" quand il y a (pour motcomplémentaire en composition un nom à valeur d'instrument)signifiant " main " (cf. 46).

hastavartani vartayati = hastena v° "il fait tourner avec la

40. # 3^: il(Le suffise "namul" vaut) après la racine pus- "nourrir "

uand il y a (pour mot complémentaire en composition un nom àvaleur d'instrument) signifiant "soi ou ses biens", (cf. 46).

14

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LA GRAMMAIRE DE PÂNIN1

svaposam apusat = svenapnsat "il s'est nourri de lui-même, il aprospéré de ses biens. Par extension ; pitrposam pusnâti liil pros-père par son père'9»

41. SlfWOt 5f?ï(t \\(Le suffixe "namul" vaut) après la racine bandh- " lier" quand

il y a (pour mot complémentaire en composition un nom à valeurde) location (cf. 46).

cakrabandhaon badhnâti "il attache à la roue" —cahre b°. Maismayûrikàbandham et analogues "en faisant un noeud à forme depaon" s'explique par 45 (et 42).

42.

(Le suffixe "namul" vaut après la racine bandh-} pour formerun Nom,

Ex, précité.

43, ^#^w^%#: 11(Le suffixe "narnul" vaut) après les racines nas- "périr" vah-

"charrier " quand il y a (pour mots complémentaires en composi-tion les noms à valeur <T) agent, (respectivement) jlvah " vivant"puruçàh "personne" (cf. 46).

jïvanâêani nastah "il a péri vivant" =jlvann eva»

44.

(Le suffixe "namul" vaut) après les racines sus- "sécher." pur*"emplir n quand il y a (pour mot complémentaire en compositionle nom à valeur d'agent) ûrdhvah "droit".

ûrdhvasosani susyati "(l'arbre) sèche tout debout" = ûrdhvah»

45.

(Le suffixe "namul" vaut après une racine quelconque) quandil y a (pour mot complémentaire en composition un nom à valeurd') aobjet-direct ainsi que b(<Tagent), pour exprimer une com-paraison»

a) rainanidhàyanb nihitah "déposé en secret comme (on dépose)un trésor (Àcc.)" b) mrganàêain nastah "il a péri comme unegazelle (Nom.)".

Page 272: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

III, 4 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 267

46.

Dans le cas des racines Icas- 4t gratter" et suivantes (~du su, 34à 45 inclus), la ^racine) subséquente est (la même) que celle (pourlaquelle l'absolutif) est prescrit.

Voir les ex. précités. On peut avoir un mot inséré entre le verbepersonnel et l'absolutif: ghrtanidhâyam udakam nidadhâti "ildépose de l'eau comme on dépose du beurre fondu".

47.

(Le suffixe "namul" vaut) après la racine dams- "mordre"précédée du préverbe upa quand il y a (pour mot complémentaire,soit en composition soit à l'état libre, un nom) au troisième cas( = Instr.).

mûlakopadamsamlmûlakenopadamsam bhunkte "il mange enassaisonnant avec du radis". En vertu de III, 1, 94 on forme aussimûldkenopadasya.

48.

(Le suffixe "namûl" vaut) aussi (quand il y a . . . un nom autroisième cas) pour ce qui est des racines ayant le sens de " faire dumal", si (les deux actions verbales, celle du verbe personnel et cellede l'absolufcif) ont le même agent.

dand paghâtam/dandenopaghâtam gâh kâlayati "il rassemble lesyaches en les frappant du bâton".

49.

(Le suffixe "namul" vaut quand il y a . . . un nom autroisième cas) aussi bien qu'un nom au septième ( = Loc), après lesracines pïd- *cpresser" rudh- "bloquer" Jcr§- "tirer" (le classe) pré-cédées du préverbe upa.

pârsvopapïdani sete "il dort en se serrant les poings" /pârsvayc rupapîdam (Loc.)/Ipârsvâbhyâm u° (Instr.).

(Le suffixe "namul" vaut après une raoinef quand il y a . . «un nom au troisième cas aussi bien qu'au septième), pour exprimerune contiguité immédiate.

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L Â GBAMMAIRE DE PÂNINI

kesagrâham/heêêsu gràhamlkesair grâham yudliyante " ils sebattent en se saisissant aux cheveux".

51. WWI ^ U(Le suffixe ^namul" vaut après une racine, quand il y a . . .

un nom au troisième cas aussi bien qu'au septième)^ aussi pourdésigner une mesure (de longueur),

dvyangul'jtkarsain dandikâin chinatti "il coupe un bâtonnet de lalongueur de deux doigts'5j dryangidej dvy angtilena,

52, OTcfiR qffWWi SI(Le suffixe "namuV1 vaut après une racine,) quand il y a (pour

mot complémentaire en composition ou librement un nom d')ablation ( = à valeur d'Ab.), pour exprimer une hâte,

sayyotihâyani bhunkte "il mange sitôt après s'être levé du lit55/sayyàyâ ntthâyain bh°.

53. %iF!mt ^ Si(Le suffixe "namul" vaut après une racine, pour exprimer une

hâte) aussi (quand il y a (pour mot complémentaire en compositionou librement un nom) au deuxième cas ( — Ace),

lostagrâhani yudhyahte "ils se battent en saisissant des mottes deterre" îostâni g0,

(Le suffixe "namul" vaut après une racine quand il y a pourmot complémentaire en composition un nom à PÀcc), pour désignerun membre du corps (du sujet parlant)? mais non essentiel

aksinikoeani hasati ''il rit en contractant les yeux1', Ivïais? avecun membre essentiel: utksipya sir ah kaihayati "il raconte-enlevant la têteM. Essentiel est ce qui, coupé, entraîne la mort.

55a qft%^|liH ^ ||(Le suffixe "namul" vaut après une racine quand il y a pour

mot complémentaire en composition un nom à l'Ace, pour désigner)aussi (un membre du corps) totalement affecté (par Faction verbale).

urahpratipesain yudliyante é£ils se battent en s'écrasant toutela poitrine". Entendre : un membre essentiel»

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jjl. 4 LA GBAMMAIKE DE PÂNINI 269

(Le suffixe unainiiV vaut) après les racines vis- "entrer" pat-"tomber; voler" pad- "aller" skand- "gravir", (quand il y a pourmot complémentaire en composition un nom à l'Ace), pourexprimer aune pénétration distributive bune assiduité.

a) gehapravesaon âste "il s'assied après être entré dans chaquemaison5' l ) " , , , après être entré de façon répétée dans la maison".

(Le suffixe "ndmul" vaut) après les racines as- ''jeter" trs-"avoir soif" pour exprimer une interruption dans Faction? quand ily a (pour mot complémentaire, en composition ou librement? unnom à FAcc.) notant le temps.

dvy aliâty âsain geth pâyayati i(ï\ fait boire les Taches après unlaps de deux jours'7 dvyaham atyâsam,

58.

(Le suffixe "namul" vaut) après les racines dis- "indiquer"précédée de à et grah- "saisir" quand il y a (pour mot complémen-taire en composition à l'Ace, le nom) nclrna "nom1'.

nâinâdesam âcasie "il parle en indiquant son nom".

Les suffixes (d'absolutif) "ktvâ" ( — —tvà) et "namnl" valentaprès la racine kr- "faire55 quand il y a (pour mot complémentaire,soit en composition avec "lyap" substitut de CtJctvâ" et avec"namuV\ soit à Tétat libre avec ^Mvâ'^) un invariant, pour com-muniquer qqchu d'une manière non conforme à ce qui est sou-haitable.

hirn tarhi vrsalo nïcaihkrty a \'nicailikâram /'nïcaih krtvâcaste"pourquoi donc le hors-caste annonce-t-il à voix basse (la naissanced'un fils) ? ".

8o. Tm^mm H(Les suffixes d'absolutif Ciktvà" et "namul" valent après la

racine kr- quand il y a . . . à l'état libre avec "ktvà") l'invarianttiryak aà l'écart1' pour exprimer le sens de mener à terme.

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270 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI U l e 4

tiryakkrtyajtiryakkâramltiryak krtvâ gatah "il partit, ayantachevé".

6i. çrrf(Les suffixes d'absolutif "ktvà" et "namul" valent) après les

racines 1er- ''faire" et bhû- "devenir" quand il y a (. . . à l'état libreavec "Mvà" un nom désignant) un membre du corps (du sujetparlant, auquel s'attache selon V. 43 45) le suffixe tas.

mukhatahkrtyalmukhatahkâranil??iukkatah krtvâ gatah "il partit,ayant fait face".

62. î^4srafà " 5 ^ H(Les suffixes d'absolutif ''Ictvâ" et "namul" valent après les

racines Ter- et bhù- quand il y a . . . à l'état libre avec CiMvâ" uninvariant terminé par) le suffixe nà (V. 2,27) ou par un suffixe ausens de dhà (V. 3, 42) (dhâ dhyam dliam edhâ), quand ils ont lesens de Paffixe "evi" (V. 4, 50) ( = "faire" ou ''devenir" ce qui n'apas été auparavant'9).

nânàjkrtya\nânâkâYam\nânâ krtvâ gatah "il partit en rendantdifférent (ce qui n'était pas différent auparavant)".

63.(Les suffixes d'absolutif uMvà" et "namul" valent) après la

racine bhû- "devenir*1 (quand il y a . . . à l'état libre avec CiMvâ")l'invariant tûsnïm a silencieusement ' \

tûs7il7nbhûyaltûsninibhâvamltûs?il7n bhûtvâste "il est assis ensilence".

64. 3F^ÏÏ;Pt^ il(Les suffixes d'absolutif u]ctvà" et anamul" valent après la

racine bhû-) quand il y a (. . . à l'état libre avec "Jctvâ" l'invariant)anvak ("favorablement") pour exprimer une disposition favorable-

anvagbhûya/'anvagbhâvam/anvag bhûtvâste "il est disposé favora-blement".

65.

Le suffixe (d'infinitif) "tumun" (_i tum) vaut (après uneracine quelconque) quand il y a (pour mot complémentaire une

Page 276: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

jjl 4. LA GBAMMAIKE DE PÂNINI 271

racine) aj^ant le sens de èak- "pouvoir" dhrs- ''oser" jnà con-naître'9 glâ- "êtie épuisé" ghat- "s'efforcer" rabh- "commencer9'labli- "obtenir5' Jcram- "marcher" sah- "supporter" arh- "mériter"as-." être".

sahnoii bhohtum "il peut manger" vidyate bhoJctwn "il y aà manger ".

68.

(Le suffixe "tumun" vaut après une racine) quand il y a (pourmots complémentaires) alain (" assez") ou un mot de même sens,pour signifier ''aptitude (à faire telle chose) ".

alam bhoktum "en état de manger" bhohtum parayati "il peutmanger".

67. W4& ^ \\Le suffixe (dit I I I . 1, 93) Jcrt vaut quand il s'agit de l'agent

(à moins qu'une autre valeur ne lui ait été assignée, par ex. I I I .% 56).

odanasya pâcaJcah " celui qui fait cuire le riz " ' iiatidanah" quiréjouit".

Vt.: les suffixes Jcrt invariants ont le sens d'étatl

68. ^ô^R5R^q^I^^?qigicqiqiçqr m \\(Les formes toutes-faites irrêgulières) bhavyah é'qui existe ;

existé; existence " geijah ei qui chante; chantant; chant" prava-canlyah qui explique; qui est à expliquer ; explication " upasthânï-yah "qui sert ; qu'il faut servir ; service" janyah *£qui donne nais-sance ; naissance ; né " àplàvyàh "qui immerge; qui est à im-merger ; immersion" âpàtyah "qui tombe sur; chute, etc."(valent quand il s'agit do l'agent) concurremment (aux valeursd'action ou d'objet).

L'irrégularité est dans les valeurs exprimée?. Ex. geyo syamsâmnâmlgeyâny anena sâmâni "il chante des mélodies rituelles ".

69. $: HWI ï tà-^ï^^T: IILes affixes (temporels-modaux notés par l'indice) " l " valent

aquand il s'agit (de l'agent) ainsi que Me l'objet-direct ( = valeursactive-transitive et passive); et, après les racines intransitives,

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L A GRAMMAIRE DE PÂNINI H l . 4

cquand il s'agit (de l'agent) ainsi que dde l'état (= valeurs active-intransitive et passive-impersonnelle).

a) pacati " il cuit" b) pacyate "il est cuit" c) èete ''il se couche'5

d) êayyate viprena " le prêtre se couche ".

70.

Les suffixes (dits) krtya (verbaux d'obligation), ulda'n (— ~ia,?

verbal passé passif) et ceux ayant le sens de "khal" [(III. 3, 128)valent seulement quand il s'agit ade l'état et Me l'objet-direct.

a) hhavitavyam anena "il-doit devenir" âdtam bhavatâ "vousêtes assis" b) kartavyah katah "la natte doit être faite5' krtah"(elle) est faite".

71. 3#pi5#Jl TEÎ mTl ^ HLe suffixe ilkta" vaut quand il s'agit ade l'agent ainsi que (bde

l5êtat et cde l'objet-direct), pour exprimer une action incipiente.a) prabhukta odanam viprah "le prêtre a commencé à manger le

vizs? b) prabJiuktaon viprena "le prêtre a commencé à manger'9

c) prabhukta odano viprena — a).

72, ^(Le suffixe "kta" vaut quand il s'agit ade l'agent) ainsi que

(Me l'état et cde l'objet-direot) après les racines ayant le sens de semouvoir, après les intransitives, après élis- ''embrasser" si- "secoucher33 sthà- Hse tenir5' as- "être assis" vas- "habiter" jan-ê* naître u mil- *:monter" jr- "vieillir".

a) gato devadatto grâmam " D ° e s t a l l é a u v i l l a g e " glâno bhavàn

"vous êtes fatigué" b) gatam devadattena "D° est allé" âsitanibhavatâ (cf. sous 70) c) devadatte-na grâmah gatah ( = a) ârûdhovrkso bhavatâ ''vous êtes monté sur l'arbre". —Par récurrence de£'ec&" 71, il suit que vyavasitah ''résolu" pratipannah "arrivé"tombent sous l'effet du présent sû0

73. 3Ri*TïÉ mmn w(Les formes tontes-faites irrégulières) ddéah 'éle donataire" (=

celui à qui l'on donne) goghnah «Thôte" ( = celui pour qui Ton tuela vache) valent quand il s'agit de la dation (== valeur du Dat.)(contrairement à 87).

L'irrégularité est dans l'emploi.

Page 278: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GBAMMAIRE DE PAN1NI £73

74.

(Les formes toutes-faites irrégulières) du groupe bhïmah "re-doutable 9? ( = ce dont on a peur) valent quand il s'agit de l'ablation( = valeur de l'Ab.) (contrairement à 75 et 67).

bhûmiîi " terre" samudrah "océan" sruk "cuiller". Ce sont desunâdi (III. 35 1).

75. cfî^ï^q^I^i IILes suffixes du groupe "un" (III. 33 1) valent qu^nd il s'agit

d'une (rection verbale efficiente) autre que ces deux-ci (i.e. que ladation et l'ablation)? (autrement dit ils valent quand il s'agit del'agent, de l'objet-direct, de l'instrument, de la location, par exten-sion de 67 et réserve faite pour 74).

hhasma ctcenàves'9 = bhasitam (objet-direct) tantuh "fil" (instru-ment) carma "peau" (location).

76. xitsP^^t ^ srNqirïcw^çnïïiîNq: nLe suffixe "Jeta" (— ~ta3 verbal passé passif) vaufe après les

racines ayant le sens de situation fixe, de mouvement, de fait deprendre (ou : de consommer) quand il s'agit de (diverses rectionsefficientes) ainsi que de location (= valeur du Loc,).

âsitah ''il s'assit" (agent) anenâsitam "id." (état) idam ahehsrptam "ici rampa le serpent" (location).—La valeur apparented'agent dans pltâ gâvah "les saches ont bu" s'explique par le faitqu'on a un suffixe possessif (a) ajouté au suffixe "Ma" en valeurd'état —pltam esâm asti selon IV. 2, 85a

77.

(Les désinences qui vont être énumérées sont les substituts) dePaffixe-indice aV\ (et ledit énoncé sert de gouvernement jusqu'à lafin du Livre).

78. %H^f#^^*TO^Ï^ II(Les désinences qui suivent sont les substituts de UV\ autre-

ment dit servent de désinences temporelles-modales, à savoir, pourla voix active) : (3e pers.) "iip" (ti) tas "jhi" (anti9 ati selon VIL1, 3) ; (2e pers.) usip" (si) thas tha; (Ire pers.) Clmip" (mi) vas mas;

35

Page 279: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

274 L Â GRAMMAIRE DE PÂNINI U I e ^

(pour la voix moyenne) (3e pers.)te àtàm ajha" (anta, ata VII.1, 3) ; (2e pers.) thâs dtliâm dhvam ; (Ire pers.) "it" (i) vahi"mahin" (maliï) (formant l'ensemble des désinences dites ti. . . n).

hhavati bhavatah bhavanti% etc. Les modifications sont donnéespar les su. suivants*

79,

La voyelle e est le substitut de la dernière voyelle (avec,éventuellement, la consonne qui suit) dans les désinences moyennes(qui sont elles-mêmes les substituts d'un affixe temporel-modal 4T')muni de l'exposant t (soit les désinences du uk<£"-présent, du "lit"-parfait, du "lut*' -futur périphr., du ulrP' -futur simple, du ulot"-impératif, du "Ut" -subjonctif)

On a ainsi pacate, avec te final substitut de ta ; pecâte avec âtesubstitut de âtàm*

80. «nçr:& ilL'élément se est le substitut de la désinence thâs (2e sing.

moyen) (dans les substituts d'un affixe 4T' muni de l'exposant t).pacase, avec te final substitut de thâs, " tu cuis".

si.Les éléments 6ies" ( = e substitué à une désin. entière) et "ireo"

(ire) sont les substituts (respectifs) des désinences ta (3e sing9

moyen) et "jha" (3e plur. moyen, cf. 78) (comme substituts elles-mêmes) de Taffixe du "lit" (=parfait).

pece avec e final substitut de ta, pecire avec ire substitut de• ujha\ "il a cuit ; ils ont cuit".

82.

Dans les désinences actives (substituts de l'affixe du ulif), lesdésinences 6' ndl" (—-L a) atus us (3e pers.) " thaï" (. t^tha)athics a (2e pers.) ; "nal" (—-L.a) va ma (Ire pers.) (sont respective-ment les substituts des désinences "tip" . . . mas énumérées 78).

cakâra, etc. "il a fait, etc." avec a final substitut de {itip\

Page 280: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I I I . 4 LA GEAMMAIRE DE PlNINI 275

83.

(Dans les désinences actives, lesdites désinences sont respective-ment) à titre optionnel (les substituts de "tip" . . . mas énumérés78) pour Paffixe du &ilaf (~au présent) après la racine vid-''savoir?9 (autrement dit, le présent de vid- peut emprunter lesdésinences du parfait).

veda (avec a final substitut de "tip")lvetti (sans substitut) "Usait"»

(Dans les désinences actives,) les cinq premières (desditesdésinences sont respectivement à titre optionnel les substituts descinq premières désinences énumérées 78, au présent,) après la racinebrû~ "parler", et l'élément aha est le substitut de brù.

âha (a final substitut de "tip" et base àh(a) substitut de brûjbravîti (sans Tune ni l'autre de ces substitutions) "il dit".

85. à à 3 ^ , II(Les désinences substituts de l'affixe) du "lof7 ( = impératif)

sont comme celles du "lan" ( — imparfait) (données 99 sqq.).

Sûtra d'extension. On forme pacâma "cuisons" avec ma final,comme on a l'imparfait apacâma*

86.

L'élément u est le substitut de l'élément i (final d'une dési-nence substitut de l'affixe du "lot").

pacatic "qu'il cuise ! " avec u final en regard de pacati "il cuit"»Vt. : le sûtra ne s'applique pas aux désinences hi et ni (87 sqq.)e

87. %ê$m ilL'élément hi est le substitut (dans Taffixe du "lof) de la

désinence (2e sing. actif) si, mais (ledit hi) n'a pas l'exposant p (quepossède l'original si) (autrement dit il porte le ton aigu)6

lunlhi "coupe" en regard de lunâsi (78) "il coupe". Applicationde I. 2, 4.

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276 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI

sa. sn f ç ? ilDans le Veda (rêlément hi a) ou bien (n'a pas l'exposant p que

possède l'original si (autremement dit porte ou non l'aigu).

prïnâhi/prïnïhi ''satisfais".

S9,

L'élément ni est le substitut (dans l'affixe du "lot") de ladésinence (Ire sing. actif) mi (par entrave de 88 et de 100),

bhavâni "que je devienne'* en regard de bhavâmi. Cf. 92»

90.

L'élément âm est le substitut (dans l'affixe du Ciloi") de lavoyelle e (acquise par 79 dans les désinences moyennes).

pacatâm "qu'il cuise" en regard de pacate.

L'élément va est le substitut (dudit e) après un s, et l'élémentam (est le substitut dudit é) après un v (dans l'affixe du "lot") (parentrave de 90),

Autrement dit on a pacasva "cuis" pour pacase, pacadhvam"cuisez55 pour pacadhve.

92, ^ïfTfTO ftm nL'élément "àf (a) (est l'accrément situé devant les désinences

actives et moyennes) de la dernière personne ( — notre Ire pers.)(dans l'affixe du Lilot"\ et (la désinence ainsi obtenue) a l'exposantp ( = ne porte pas le ton).

karavâni "que je fasse5' avec à devant ni obtenu par 89,

93. ççr nL'élément ai (est le substitut) de la voyelle e (en tant qu'elle

est acquise par 79 pour les désinences de Ire pers. moyen) (dansTaffixe du ^lof1) (par entrave de âm 90).

tanavai "que je tende/' en regard de ta?ive.

Page 282: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

III . 4 LA-0BAMMAIRE DE PÀNIHï 277

H.Les accrêments " a f (a) et i&âiï* (â) valent (devant les dési-

nences substituts de l'affixe) du ^lef1 (—subjonctif) (dans le Veda).josisat "qu'il se plaise" aTec a devant la désin, t ; patâti "qu'il

tombe" avec â.

95. SïTcT Ç 1!L'élément ai (est le substitut de la portion) à (des désinences

moyennes, aux 3e et 2e pers. du duel dans Paffixe du "let").mantrayaite -aiihe "vous délibérez, ils délibèrent tous deux'1.

96. t%^5[ 11(L'élément ai est) optionnellement (le substitut) de e ailleurs

encore (qu'aux désinences susdites dans l'affixe du ulet").Ire sing. sayai, 3e plur. ucyântai ; mais 2e sing. dadhase.

97. |

Dans les désinences actives il y a aussi amuissement de l'élé-ment i (dans Taffixe du "let"), à titre optionnel.

josisat (cf» 94) avec t final au lieu de H. Mais patâti (cf. 94) avec iimaintenu.

98. H

(II y a amuissement à titre optionnel) de l'élément s (terminant)la dernière personne ( = notre Ire pers.) (dans l'affixe du " let ").

Ire plur. karavâma/Jcaravâmah "faisons".

99. fq^zr fecïi IS •II y a nécessairement (amuissement de l'élément s terminant

la dernière personne = notre Ire pers., dans les désinences qui sontles substituts d'un affixe temporel-modal " l ") muni de l'exposantn, (c'est-à-dire les désinences du 'é lan "-imparfait, du "foïz"-optatif,du "Z?67i"-aoriste, du ^Zm^-conditionnel).

apacânia "nous ayons cuit", finale ma au lieu de mas. De mêmeapacccva, Ire pers. duo

Page 283: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

278 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI JXï. 4

100. ^m \\II y a aussi (amuissement) de l'élément i '(terminant les

désinences actives selon 78? quand elles sont les substituts d'unaffixe temporel-modal a l " muni de l'exposant h)m

apaoat "il cuisait", avec finale l au lieu de ti.

l o i . cŒÏÇïfïRÏ cfERTTO: IILes finales tàm tant ta am sont les substituts (respectifs) des

désinences tas (3e du.) thas (2e du.) tJia (2e plur.) umip" (mi) (Iredng.), (quand elles sont les substituts . . . l'exposant h).

apacatâm '£iis cuisaient tous deux" en regard de pacathah.

102. fe^î $\^% \\L'accrêment iksiyut" (sïy) vaut devant les désinences du alih"

( — optatif) (quand l'optatif a valeur de bénédiction selon 116,autrement dit quand il est un précatif, alors que dans les autresemplois s est amui par VII. 2, 79).

hrslsta "puisse-t-il faire!" (préc), en regard de kurvïta "qu'ilfasse!" (opt.). Amuissement de y par VI. 1, 66. Sur paceran, Y.sous 105.

\\

L'accrêment "yâsuf (yas) vaut devant les désinences actives(du "lin" quand l'optatif . , . amui par VII. 2, 79); (ledit accré-ment) porte le ton aigu et est muni de l'exposant n (en sorte que leguna manque à paraître, cf. I. 1, 5) ( ; entrave de "sïyut" 102).

Optatif Jcuryât "qu'il fasse!" Jcuryuh "qu'ils fassent !" (108 etVI. 1, 96). Pour le précatif, v. le su. suivant.

io4.

(L'accrêment "yâsut" vaut devant les désinences actives du"Zm") quand celui-ci exprime la bénédiction ( = au précatif) ; (ilporte le ton aigu et les désinences qui le suivent sont considéréescomme) munies de l'exposant h (en sorte que le guna manque àparaître et que le samprasârana se produit» cf. I, 1, 5 VII. 85 85VI. 1, 15 sq.)-

Page 284: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

J # 4 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 279

ijyât "puisse-t-il sacrifier ! " Mais i jâgaryàt "puisse-t-il s'éveil»1er!" VIL 3,85.

105.

L'élément ran est le substitut de la désinence "jha" (78) (dansPaffixe du "lin" = optatif-précatif) (par entrave à'anta VIL 1, 3),

paceran "qu'ils cuisent ! " et au précatif krslran "puissent-ilsfaire ! ".

106.

L'élément a est le substitut de la désinence i (78) (à la Iresing. moyen, dans Paffixe du "lin").

kurvïya "que je fasse ! ", et de même au précatif : krslya "puissé-je faire ! "

107.

L'accrément "sut" (s) (vaut devant les désinences comportant)un t ou un th (dans l'affixe du ulin%\ c'est-à-dire en fait dans leprécatif seul, s étant amui dans Poptatif proprement dit selonVIL 2, 79).

Jcrsïsta "puisse-t-il faire ! " (préc.) en regard de kurvïta £<qu'ilfasse ! " (opt.).

108. è ^ Ç IIL'élément iÇ jus " (us) est le substitut de la désinence "jhi"

(78, 3e pars. plur. act.) (dans Paffixe du "lin") ( ; par entrave de"jka" VIL 1, 3).

paceyuh "qu'ils cuisent ! ", ©t de même au précatif : hhûyâsuh"puisseDt-ils devenir!" (104).

109. fÇFSF^fôf^W îl(L'élément "jus" est le substitut de la désinence "jhi") aussi

(dans les affixes en " l " munis de l'exposant n, cf. 99, à savoir, enfait,) aaprès un aoriste à affixe "sic" ( = aor. sigmatique) baprès(l'imparfait d'une racine) redoublée °après (l'imparfait de) la racinevia- ''savoir".

a) akârsuh "ils firent" b) ajâgaruh "il s'éveillaient " c) aviduh"ils savaient ".

Page 285: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

280 L Â GRAMMAIRE DE PÀNIN1

no. mw> il(L'élément "jus" est le substitut de la désinence "jhi" après

un aoriste à affixe "sic") d'une racine terminée par un à (Paffixeétant amui par II . 4? 77).

aduh Ciils donnèrent " de dâ**, mais abhûva?i (i ils devinrent'9

de bhù-.

Selon Sâkatâyana (l'élément {ijus" est le substitut de ladésinence "jhi") dans l'affixe du Hlan" ( = imparfait) (d'une racineterminée par un a), mais (selon les autres maîtres, "jhi9' est main-,tenu, c'est-à-dire anti VII. 1, 35 que remplace an(t) I I I . 4, 100),

ayuh "ils allaient" de j/â- selon Sâkatâyana. Mais selon lesautres : ayàn.

112. %$n \\(Selon Sâkatâyana l'élément "jus" est le substitut de la

désinence "jhi" dans l'affixe de l'imparfait) aussi de la racine dvis-"haïr"s (mais selon les autres maîtres . . . an{t) I I I . 45 100),

advisuh "ils haïssaient ". Selon les autres : advisan.

us.(Toute désinence comprise dans renoncé condensé) " ti . . . ii"

= désin. personnelle) et (tout affixe) muni de Pexposant è( = affixe primaire régi par I. 1 55) (portent le nom de) sârvadhâtuka(" propre à la totalité de la racine") (il s'agit notamment des affixesformant les thèmes de présent et les suffixes primaires s'attaohantà des thèmes verbaux) (à l'exception des formations 115 sq.).

ti dans nayati "il conduit9' ; te dans pacyate "il se cuit" ; a dansutpibah £'qui boit entièrement " ; an a dans kurvânah "faisant poursoi" ; ant dans kurvan "faisant". Le nom de sârvadhâtuka a poureffet pratique d'exclure l'élément "it" (i de liaison). Le domaine enest restreint par 115 et 116.

ii4. ansraipî $m \\Le reste (des affixes, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas sârva-

dhâtuka) porte le nom de ârdhadhâtuka ("propre à la moitié de la

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III , 4 ^A GEAMMAÏBE DE PÂNINI 281

racine") (il s'agit notamment des affixes verbaux autres que ceuxdu présent, des absolutif, et infinitif etc.)»

ta dans bhavitâ "il deviendra" et "'celui qui devient"? tum dansbhaviium "devenir" sya dans bhavisyati c'ii deviendra ". Le nom apour effet pratique d'amener Yi de liaison selon VII. 2, 35O

115. fe ^ H(Les désinences substituts de Taffixe) du "lit" ( = parfait)

portent aussi (le nom de ârdhadhâtukaf contrairement à 113)»En sorte que certaines d'entre elles reçoivent Yi de liaison :

peoitha 'c tu as cuit'9. Dans jagle "il s'est fané55 de glai (glà*), â finalest amui selon VI. 4? 64 parce que la désinence est ârdhadhâtuka.

i i6.(Les désinences substituts de l'affixe) du "lin" (—optatif) ayant

valeur de bénédiction ( — en tant que précatif) (portent le nom deârdhadhâtuka, contrairement à 113).

En sorte qu'elles reçoivent éventuellement Yi de liaison i lavisïstaÉtpiiiase-t-il couper !" ; et que les affixes verbaux du présent n'yapparaissent pas, cf. l'optatif correspondant limita ''qu'il coupe !"

117. ^f^pTW ilDans le Veda (la distribution des afBxes sàrvadhàtuka et ârdha-

dhâtuka se fait) des deux manières (autrement dit, est indistincte).II arrive qu'une finale comme antu soit traitée en ârdbadhâtuka

d'où vardhantu "qu'ils accroissent ", avec amuissement de l'affixe"nie* selon VI. 4, 51 (en bhâsâ : vardhayaniu)* II arrive inverse-ment qu'une finale comme ire soit traitée en sàrvadhàtuka (malgré115), d'où viérnvire " ils se propagèrent " avec présence de l'affixeCisnu" (III. 15 74 VI. 4, 87) (en bhâsâ : visrnvate). Dans upas-theyâm " puissé-je 'assister ! 9'5 ramuissement de s (selon VII» 2s

79) est un traitement sàrvadhàtuka; la substitution de e à l'a finalde sthâ- (VI* 4, 67) est un traitement ârdhadhâtuka. Dans svasti,le suffixe est traité en sàrvadhàtuka, en sorte que la substitution(attendue par II. 4? 52) de bhù- à as- ne se produit pas»

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282 L Â GRAMMAIBE DE PANINÎ 1V3 1

(Depuis le sùtra suivant jusqu'à la fin du Livre V5 il s'agit dumot en tant que) termine par un suffixe uhV (c'est-à-dire "hïp"= ^ "rôïs" = % "hln" = ^ l) ou bien "dp" (c'est-à-dire êê(ôp" =à, "dâp" = â avec thème réduit, "ca£>" = i), ou consistant en unthème nominal (pràtipadilca, défini I. 2, 45sq.).

Bubrique-gouvernante.—Autrement dit, l'enseignement qui "vasuivre concerne la base (prakrti) du mot, la portion à laquelles'appliquent les désinences casuelles (cf. 2) et les suffixes instruitsde 3 à V. 45 151.

2. ^ ^ % ^ S 1 ^ ^

q(Après un mot, en tant que terminé par les suffixes "ni" ou

udp'\ ou consistant en un thème nominal, les éléments suivantssont valables9 agissant comme désinences casuelles) : (Nom.) su( = s), au, jas ( = as) (Ace.) am9 aut ( = au), sas ( = as )(Instr.) ta ( = à), bhyâm, bhis _ (Dat.) ne ( = e), bJiydm, bhyas(Abl.) nasi (as), bhyàm, bhyas (Gên.) nas ( = as\ os5 dm (Loc, •ni ( = i)9 05} sup ( = m).

nadl (Nom. sing.) "rivière ", nadyau (Nom. duel), nadyah (Nom,plur.).

3.

Quand il s'agit du féminin (les suffixes suivants sont valables)après un thème nominal).

Rubrique-gouvernante, valide jusqu'à 8i0

(Quand il s'agit du féminin), le suffixe iltàp" (=â) est valableaaprès les mots du groupe ajah "bouc" ; ^après les thèmesnominaux terminés en -a (bref).

a) ajâ 4'chèvre59 asvâ "jument55, mots d'espèce (et qui? sans leprésent sû:s auraient eu le suffixe l par 63) ; pûrvahâyanâ "del'année précédente", mot à indice "t" (et qui, sans le présent su.9aurait eu le suffixe l par 15) ; jyesthâ "(épouse) aînée", mot

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jy e l LA GKÀMMÀÏEE DB PANINI 288

indiquant une relation maritale (et qui, sans le présent su., aurait eule suffixe l par 48).

Vt. : même suffixe après le mot phalam précédé de sam, bhastrâ,ajinam, sanah, pindah : sainphalâ " couverte de fruits ".

Vt.: même suffixe après puspani précédé de san (sat°), prâkkânda?n, prântam, satam, eJcahi satpuspâ "celle qui est en fleurs"

Vt.: après mûlam précédé de a(n)° : amûlâ "qui est sans racines*'II s'agit dans ces trois cas de dérogations à 64.

Vt. : on forme sûdrâ pour désigner une espèce, sauf si le mot estprécédé de mahâ0 (mahâsûdn "femme de l'espèce des mahâsûdra ").

b) devadattà, m propre.

(Quand il s'agit du fémmin)9 le suffixe "nïp" (= l) est valableaprès un thème nominal termine en -r ou en -n.

hartrl "celle qui fait ", dandinl "munie d'un bâton9'*

(Quand il s'agit du féminin, le suffixe "hïp" est valable) aussiaprès (un thème nominal terminé par un suffixe à indice) "uk'*(= n, r ou Z).

gomatl "pourvue de vaches", suff. "niatup" IV. 2, 85 etc.; pacantî"celle qui cuit", suff. "satr" III. 2, 126»

Vt. : le su. ne s'applique pas à une racine verbale à indice liu¥% iukhâsrat "celle qui laisse tomber le pot " (III. 2,76).

Vt. : le su. s'applique au nom-racine anc-: prâcl "orientale55.

7. Ï T ||(Quand il s'agit du féminin, le suffixe "hïp" est valable) aussi

après (un thème nominal terminé par le suffixe) -van-, r étantalors (le substitut de la finale dudit suffixe).

plvarl "grasse", de pïvan-; svarlokadrsvarï "celle qui voit lemonde céleste", sahakrtvarï "celle qui agit avec". Comment sefait-il qu'on ait atisunl nihsunl? C'est que, dans évâ ''chien",l'élément -van- n'est pas suffixal.

Vt.: le su, ne s'applique pas si -van- est précédé d'une consonnesonore : râjayudhvâ "celle qui combat le roi", sarvarl '*nuitSÎ

s'explique par appartenance aux unàdisùtra, suff. livaraf\

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2 8 i LA GRAMMAIRE DE PÂNINI jy^ |

8, q ï % - T O ^ 11(Quand il s'agit du féminin, le suffixe Cihïp" est valable) con-

curremment (à la forme inchangée du masculin) après (un thèmenominal terminé par le mot) pàt "pied"»

dvipadï/dvipât "(femelle) bipède". CL V. 4, 140 VI. 4, 130,

(Quand il s'agit du féminin), le suffixe iltàp" (= à) est valable(par entrave de "nïp'\ après un thème nominal terminé par lemot pât ''pied") pour désigner un verset du Egveda.

là rk "verset à deux pieds". Cf. ibich

(Les suffixes du féminin) ne sont pas valables après ales thèmesdits sat (I. l s 24) ; Mes mots du groupe svasâ ''sœur".

a) panca striyah "cinq femmes9'. Même au membre ultérieur decomposé: priyapancânah "femmes qui ont cinq amis", b) duhitâ"fille". Bhâguri enseigne le fém. naptâ "petite-fille"; d'autres,naptrî.

i l . \\

(Le suffixe "hip" quand il s3agit du féminin, n'est pas valablecontrairement à 5) après (un thème nominal terminé par l'élément)- man -.

pâma (fém.), n, de maladie. Même au membre ultérieur decomposé: atipatimâ, cfa 13.

12,

(Le suffixe um#>J\ quand il s9agit du féminin, n'est pas valable)après un composé possessif terminé en - an - (cf. 28).

suparvâ "(femme) aux belles articulations ", Contre-ex. ativar-vanî, avec suff. "nlp\ comme composé déterminatif. Cf. VI. 4, 137»

13. ST

(Quand il s'agit du féminin), le suffixe Cidâp" est valable con-curremment (à la forme inchangée du masculin) après l'une et

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I V . 1 ^A GRAMMAIRE DE PÀNINI 285

l'autre (formations, ales thèmes en -man- et bles composés possessifsen -an -).

a) Nom, plui\ sïmâh/sïmânah "bordures"; b) suparvâh/stipar-vânah "(femmes) aux belles articulations ". Aussi après -iman-supatimâhl supatimânah "très habiles".

L'option s'applique aussi à 7, lorsqu'il s'agit d'un composé posses-sif : hahusutvarljbaliusutvâ "fertile",

14. 3igq^5?iTÎ^ II(Ce qui suit, jusqu'à 77, est valable) après (un thème nominal)

qui n'est pas membre subordonné (dans un composés selon I. 2, 43).

Bubrique-gouvernante.—Ainsi le féminin de bahukukkutah "où ily a beaucoup de coqs " n'emploie pas le suff. "nïs" attendu par 68.parce que kukkuta- est membre subordonné; on forme bahukuk-kutâ selon 4.

15.

(Quand il s'agit du féminin » le suffixe ''nîp" est valable aprèsun thème nominal terminé par a- bref, si le suffixe) aa pour indiceH" (par dérogation à 4); ou s'il est *"dha" (éya), oUan" (-*-— à),&"an" (-* a) *"dvayasac" (dvayasà), ti&daghnac" (daglina)^&*mâtrac" (mâtrà), ^"tayap" {iaya), £" thaïe" (_* ika ou _• Te a)f'than" (_i ika ou A la), ^Jcaïi" (-> a), l"kvarap"( vara).

/>niikhyun" (_Î an a) a été ajouté à la liste par la BhVrtti —a) kurvearî (III. 2, 16); b) vainateyl "fille de Vinatâ " ; c) kumbha-kâr% "potière"; d) autsl "située dans le puits5'; m) subhagam-karanl "(femme) qui porte chance", etc.

Vt. : il faut ajouter les suff. "nan1 (-*—na), "gnan" (J sna),ilî~kak" (-£ ikâ), ainsi que tarwiah/talunah : strainl "féminine",târUylkl "relative au troisième", tarunljtaluni "jeune femme5',,

16. ^WA II(Quand il s'agit du féminin, le suffixe u nlp " est valable) aussi

après (un thème nominal terminé par le suffixe) "yan" (—-!__ya, 105).

gârgl <ffemme descendant de Garga (épouse de Gârgya)". Cf.VI. 4, 150.

Page 291: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

gsgg LA GBAMMAIBE DE PÂNIN1 JY e ]_

17. sfi<f ^ sfecT: SSSelon les Orientaux, le suffixe "(s)pha î? ( — qyana) est valable

(quand il s'agit du féminin3 avec surimposition du suffixe "nïs"selon 41, après un thème nominal terminé par le suffixe "yan" ; etledit "spha" est considéré comme) un suffixe secondaire»

gàrgyayanl " (femme) descendant de Garga" ; selon les non-Orientaux : gârgl. "{s)plia" (VII. 1, 2) est appelé "suffixe secon-daire"- afin que le mot ainsi formé puisse recevoir le nom de thèmenominal selon I. 2, 46*

(Le suffixe "spha" est valable) en tout cas (quand il s'agit duféminin^ avec surimposition de a nïs " 41), après les groupes allantde lohitah "rouge" à Imtah nom propre, (à l'intérieur du groupe demots commençant par gargah nom propre, formé selon 105).

ïauhityâyanï "femme de Lauhitya". Le mot "en tout cas"implique que la règle vaut aussi dans le domaine du suffixe "cap",ex0 âvatyâyanl "descendante d'Âvata", mot de Smrti.

19,

(Quand il s'agit du féminin3 le suffixe "splia", avec surimposi-tion de "nïs" 41? est valable) aussi après les mots Jcauravyah n.propre, mândûltah id.

kauravyâyanï "femme de Kauravya" ; hauravl sert de féminin àkauravah formé avec suff. "an" IV, 3, 120.

Vt. : il faut ajouter âsurâyanï "descendante d'Àsuri". X/amuîs-sement de V-i- résulte de VI.-4, 148.

ft20, SPTRT srcft n(Le suffixe "hïp", quand il s'agit du féminin3 est valable

après un thème nominal terminé en a- et notant) Je premier âge.

"Premier" implique "situé avant le dernier"; humârl (dehumârah) "jeune fille", vadhûtl "femme encore jeune",

Jcanyâ "fille" s'explique par le fait que le mot figure en sûtra (116),

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j y a 1 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 287

(Le suffixe "nïp"t quand il s9agit du féminin, est valable) aprèsun (thème nominal terminé en -a et membre ultérieur d'uncomposé) dvigu (IL 1, 52).

paficapull (de pûlah) "groupe de cinq gerbes", sadaksarl "groupede six syllabes".

îriphalâ n. d'un remède s'explique par îa tradition médicale,

(Le suffixe "hîp", contrairement à 21,) n'est pas valable (quandil s'agit du féminin, après un membre ultérieur de dvigu) aautrequ'un nom de mesure ou Consistant en les mots vistah, âciiam,Jcambalyah (noms de mesure), là en outre où un suffixe secondaires9est amui (selon V. 1, 28).

a) pancâsvâ "achetée au prix de cinq chevaux" : le suffixesecondaire "ftian' (V. 1, 37) s'est amui ici selon V. 1, 28. Là où iln'y a pas amuissement, on forme par ex» dasasatl "dix centaines".

b) dvivisiâ "achetée pour deux mesures d'or"."Mesure" n'englobe pas les unités de temps ni les numéraux.

23.

(Le suffixe " nip" contrairement à 21, n'est pas valable quandil s'agit du féminin,) après un membre ultérieur (de dvigu consis-tant en le mot) Jcdndam "section" employé au sujet d'un champ,(là en outre où un suffixe secondaire e'est amui).

dvikânaâ Jcsetrabhaktih "une division du-champ mesurant deuxh0*1 ; le suff. secondaire "mMrac" (V. 1, 37 vt>) s'est amui ici, Con-tre-ex, : dvikândï rajjuh "corde de deux &05\

2 1

(Le suffixe "nïp") peut optionnellement s'employer (contraire-ment à 227 quand il s'agit du féminin,) après (un membre ultérieurde dvigu consistant en le mot) purusah "homme", au sujet d'unedimension (à instruire, là en outre où un suffixe secondaires'est amui).

dvipurusï/dvipurusâ parikhâ "une tranchée de deux longueursd'homme'9*

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ggg LA GRAMMAIRE DE PÂNINI JY s

25, 5 f |É^WF #K S!Le suffixe "SM§" est valable (quand il s'agit du féminin, par en-

trave de 12, 13 et 28) après un composé possessif (dont le membreultérieur est le mot) ûdhah "mamelle".

hundodhni "(femme) aux seins gonflés'9, Formation selonV. 4, 131.

26,

Le suffise " hïp " est valable (quand il s'agit du féminin,contrairement à 25, après un composé possessif dont le membre)antérieur est a un nom de nombre ou bun invariant,

a) caturùdhnl "ayant quatre mamelles"; b) nirûdhmmamelles'5. La différence entre "nïs" et 'Yiïjp" est accentuelle.

27. ^ | R i l F c î ï ^ II(Le suffixe "nip" est valable) aussi (, quand il s'agit du

féminin, contrairement à 115) après (un composé possessif dont lemembre antérieur est un nom de nombre, le membre) ultérieurétant ^dâmcL "corde" ou" hliâyanali "année".

a) dvidâmnl ''attachée par deux cordes"; le présent su, entraveaussi Vô et, par anticipation, 28» b) dvihâyanl iÇ âgée de deux ans"(hâyanah désigne l'âge, dans cette règle, et la cérébralisation de nn'a lieu qu'après tri0 et catur0).

28.

(Le suffixe "hïp" est valable, quand il s'agit du féminin), con-curremment (à "dàp" 13 ou à la forme inchangée du masculin,)après (un composé possessif terminé par) l'élément -an- à pénul-tième ( = a) amuie.

surâjnljsurâjâ (plur. surâjâh ou surâjânah) "ayant un bon roi",bhûridhâmnl "ayant beaucoup de sièges'* cf. VI. 43 134. Contre-ex. :suparvâ "ayant d® belles articulations" (amuissement prohibé parVI. 45 137).

29.

(Le suffixe "nïp" est valable, quand il s'agit du féminin), demanière nécessaire, adans un nom technique ou Mans le domaine du

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iYs; ! LA GBAMMAIRE DE PÂNINI 289

Veda (par dérogation à 28? après un composé possessif terminé parl'élément -an- à pénultième amuie).

a) surâjnï comme n. de ville ; b) ekamûrdhnl "dont la iêie estdans une même direction".

30. %^^m^^ï^^qiqîq?^Rrffai^|^^^M II(Le suffixe "nip" est valable, quand il s'agit du féminin, de

manière nécessaire, adans un nom technique ou Mans le domaine duVeda) aussi après les mots Jcevalah "seul", mâmakah "mien", bhâga-dlieyam "part", pdpah "méchant", aparah "autre", samdnah "égal",âryaJcrtah Ê'fait par un Ârya ", sumangalah Hde bon augure"?bhesajam "remède".

a) Jcevalï, ru d'un jyotis (on mot védique); samànl n« d'un mètre.b) sumaiïgall *'de bon augure".

31. OT^srcfî li(Le suffixe Cihïp1J est valable, quand il s'agit du féminin, adans

un nom technique ou Mans le domaine du Veda) aussi après lemot râtrih "nuit", excepté devant la désinence de nominatif pluriel.

râtrl "nuit5', mais Nom. plur. râtrayah.Vto : il faudrait dire : "excepté devant la désinence de Nom, plur»

et les suivantes" : râtrim, râtribhih. Le Nom, plur. râtryah estfait sur le suffixe slnïsVi (45).

32.

L'accrêment "nuk" (= n) est valable pour les formes antarvatet pativat (en présence du suffixe "nip", quand il s?agit du féminin).

antarvatnî au sens de "femme enceinte", pativatnl de ''(femme)dont le mari est vivant"» Le-v-résulte de l'autorité de la teneur,étant irrégulier.

33. q ^ î qftf^în HL'élément - 72 - est le substitut (de Yi final) du mot patih

époux" (en présence du suffixe "hïp", quaijd il s'agit du féminin),pour désigner une participation (de l'épouse) au sacrifice.

pat ni ''épouse (d'un brahmane)9'» Comment'se fait-il qu'on aitpatnl pour désigner l'épouse d'un sùdra ? Par analogie ou transfert,

37

Page 295: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PANIN1 I V , 1

34.

(L'élément » n - peut être) optionnellement (le substitut de Pidu mot patih en présence du. suffixe "hïp" quand il s'agit duféminin), ledit {patih) étant précédé (d'un membre antérieur).

vrddhapatnïlvrddhapatih iêvieille épouse", râmapatili "épouse deEâma",

35,

(L'élément -n- est) de manière nécessaire (contrairement à 34,le substitut de Vi de patih, en présence du suffixe "mp", quand ils'agit du féminin) dans le groupe de mots commençant par sapatni"épouse rivale5'.

vlrapatnl "épouse d'un héros",

36, ^wm ^ nL'élément -au est aussi le substitut (de la finale du mot)

pûtaîcratuh n, propre (en présence du suffixe Hnïp*\ quand il s'agitdu feminin)a

pûtaTcratâyl au sens de "épouse de Pût&kr&tu'9.

37. t^ï^^ifffecffçfteH(g3Rr: I!(L?élément -ai-) portant le ton aigu est le substitut (de la finale

des mots) vrsakapih^ agnih, Jcusitah, Jcusïdah, noms propres (en pré-sence du suffixe uhlp'\ quand il s'agit du féminin).

vrsâkapàyi "femme de Vfsâhap%\

38. ïRtf t cïï (|L'élément -au- est aussi le substitut, concurremment à (-ap-

portant le ton aigu, du mot) manuh nB propre (en présence dusuffixe "m#", quand il s'agit du féminin).

manâyllma?iâvï "femme de Manu". Certains ajoutent manuh(fém.) et d'autres rejettent cette forme.

39e

(Le suffixe "nïp", quand il s'agit du féminin, est valable, con-curremment au suffixe -â-,) après (un thème en a- bref désignant)

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IY, 1. LA GEAMMAIRE DE PÂNINI 9,9 ]_.

une couleurs (terminé par une voyelle à ton) grave, ayant -t- pourpénultième, -n- étant le substitut de -tf- (dans ladite forme).

énï/étâ "bigarrée". Gontre-ex, svetâ "blanche", éitih "noire",Vt. : la règle ne s'applique pas à asitaJi "noir" et palitaJi "gris551

asitâ*Vt. : selon certains, palitah fait au fém. palihnl.Dans le Veda, on forme palihnl et asihnl*Vt. : il faut ajouter pisangah "rougeâtre" : pisangl*

40 3F f# # ï 11Le suffixe "ms" est valable (quand il s'agit du féminin) après

(tout thème nominal désignant une couleur et terminé par unevoyelle à ton grave) autre (que ceux ayant t pour pénultièmeselon 39).

sârangl ÎCxnoucheiéessa

4L(Le suffixe "hïs" est valable? quand il s'agit du féminin,)

aussi après a(un thème nominal terminé par un suffixe à) indice §,et après Mes mots du groupe gaurah "fauve".

a) nartakî "actrice55, formé avec "svwi" selon III, 1, 145.b) gaurl "fauve", prthivl "terre", etc.

42. ^ R q f f Q ^ ^

(Le suffixe "nis" est valable? quand il s'agit du féminin) après(les onze mots qui suivent :) jânapadah, Jeun dam, gonaJi, sthalam,bhâjam, nàgam, Jcàlah, nllah, hi-éah, 'kâmu'kaJi, kavarah, (aux sensrespectifs de :) mode de vie ; récipient ; sac à grains; terrain vierge;bouillie de riz; obésité; nom de couleur (noir) ; nom de couleur(bleu), employé pour autre chose que pour un vêtement ; soc ;amante ; tresse de cheveux.

jânapadl "(mode de vie) populaire" ; Jcundl "bol" ; hall "noire"9

etc.

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292 LA GRAMMAIRE-DE PÂNINI YVo \

Vt. : en fait, nlll "bleue" se dit d'une plante (indigo) ou d'unanimal. Selon certains5 comme nom technique, on forme option-nellement

43,

(Le suffixe " w " est valable, quand il sfagit du féminin) aprèsle mot sonah "rouge" selon les Orientaux.

sonl "rouge". Selon les non-Orientaux : éonâa

si(Le suffixe unïs" est valable, quand il s'agit du féminin,) con-

curremment à (la forme inchangée du masculin,) après (un motterminé en) u- (bref) et exprimant une qualité ( = adjectif qualifi-catif).

patvljpatuJi "habile (fém.)".Vt. : le su* ne s'applique pas au mot hharuh "(femme) qui choisit

elle-même son mari", ni aux mots ayant pour pénultième uneconsonne jointe : pânduh "blanche".

45. srfit^qar is(Le suffixe eihïs" est valable, quand il s'agit du féminin, con-

curremment à la forme inchangée du masculin?) aussi après lesmots du groupe hahuh "nombreux71.

bahvljbahuh "nombreuse13, yasU/yastih "bâton", yuvatllyuvatih(yuni est non-pàninéen).

En outre? 1) après des mots en i- notant le corps d'un êtreaniaié : sronl "hanche" ; 2) après des mots en i- où la finale appar-tient à un suffixe primaire autre que "Jctin" III. 3? 94: dharanl"terre"; 8) selon certains, après tout mot en i- ne comportant pasla valeur due au suffixe uktin"\ rajanl "nuit55»

46, fi^4 ^ ^ % |ï

(Le suffixe "ws" est valable) de manière nécessaire (contraire-ment à 45) dans le domaine du Veda (quand il s-'agit du féminin,après les mots du groupe bahiih "nombreux".

ly mot védique (n. d'une herbe).

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IV , 1 LA GBAMMAISB DE PÂNINI 293

(Le suffixe uhls^ est valable de manière nécessaire dans ledomaine du Veda? quand il s'agit du féminin,) aussi après le motbhu "qui est".

prabhvï (de: prabhuli) "puissante". Mais on forme svayambhûh"qui existe par soi-même", parce qne le mot vient de bhû (avec ùlong),

48.

(Le suffixe "nïs" est valable, quand il s'agit du féminin) pourdésigner (une femme) par rapport à un homme (dont elle estl'épouse).

ganakl "femme d'un astrologue *\ mais: ganakâ ''femmeastrologue ".

Vt.: la règle ne s'applique pas aux mots du gioupe gopâliJcah"bouvier": gopâlihâ "femme du bouvier".

Vt.: on a le suffixe "côp" ( = a) après le mot sûryah "soleil"employé comme n. de dieu : sûryâ "femme du Soleil", mais : sùrl n.de Kuntï (épouse humaine du Soleil).

49. f^^^

*im\$% siL'accrément "ànulc" est le substitut (en présence du suffixe

"yns", quand il s'agit du féminin? de la finale) des mots indrahvarunah, bhavah, sarvah, rudrah, mrdah (noms de divinités), ainsique himah "neige", aranyam. "forêt ' \ yavah " orge ", yavanahSigrec ", mâtulah 4'oncle maternel", àcâryah "précepteur".

indrânï £'feinme d'Indra", etc. Pour les mots de indra- à mrda-, ils'agit de désigner l'épouse (selon 48). Pour himah et aranyam, ils'agit de noter quelque chose de grand : himânï "amas de neige",aranyânî "grande forêt". Pour yavah, un défaut : yavânï "grainsde qualité inférieure." Pour yavanah, une écriture : yavanâni "écri-ture grecque". Pour mâtulah et upâdhyâyah, on forme option»nellement mâtulânï/mâtulî, upâdhyâyanljupâdhyâyï. Pour âcâryah,il n'y a pas cérébralisation de n: âcârymvh "femme du précepteur,"

Pour aryah "membre de la 3 ème classe " et ksatriyah " membrede la 2 ème classe", la règle s'applique optionnellement : aryânï/aryâ,

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294 L A G-BAMMAIEE DE PÂNINI jys ^

hsatriyânïj hsatriy â ; mais on a aryl s9il s'agit de désigner |(la femmed'un arya" et hsatriy l "la femme d'un hsatriy a "•

Enfin, dans le Veda, tnudgalânl "femme de Mudgala".

5G.

(Le suffixe "iils" est valable, quand il s?agit du féminin,) après(un composé dont le membre ultérieur est) Icrïtah "acheté", lemembre antérieur notant le moyen (par lequel s'effectue Tachât).

dhanahrUl ''achetée par de l'argent", manasâhrïtï. dhanahrltàs'explique en partant de h-i'ïtà, suff. "tâp", à quoi s'ajoute ultérieu-rement dhana-.

51. xEï^qr^I^R H(Le suffixe " ?m" est valable, quand il s'agit du féminin,) après

(un composé dont le membre ultérieur est terminé par) le suffixe"Ma" (= — •=-£& I. 1, 26), (le membre antérieur notant le moyen etle nom ainsi formé) désignant une petite quantité»

ahsaraviliptl jihvâ "une langue légèrement ointe de syllabes".

52. ^|É|^F^?rai^ il(Le suffixe ''nïs" est valable, quand il s'agit du féminin,) après

un composé possessif ayant aussi (le membre ultérieur terminé parle suffixe "Jeta" et) portant l'aigu sur la voyelle finale (cf. VI. 2517O,type suràpïtàh).

Il s'agit de mots où le membre antérieur est une partie du corps,cf. 53. kesavilïun "qui a les cheveux arrachés". On forme aussipânigrhltï, mais seulement BAI sens de "épouse". Les moisdantajâtâ "qui a eu une dent55

s ahrtâ mâsajâtâ, hsanajâtâ sulcha*jâtci suhrtâ et autres, s'expliquent par appartenance au groupeajâdi (4).

53. 3T^Tf geSq^TgJ il(Le suffixe "nïs", contrairement à 52, est valable) concurrem-

ment à (-à-, quand il s'agit du féminin, après un composé possessifayant le membre ultérieur terminé par le suffixe "Ma" et portantl'aigu sur la voyelle finale), si le membre antérieur n'est pas unnom de partie du corps du sujet.

Page 300: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

a 1 LA GRAMMAIBE DE PÂNINI 295

sârangajagdhï/sârangajagdhû, "(femelle) ayant mangé uneantilope5'.

Vt* : il y a des applications diverses dans le Veda et pour lesvaleurs techniques : pravrddhavilûnïjpravrddhavilûïiâ "grandie puisdéchirée" (qui n'est pas un composé possessif).

54.

(Le suffixe "ms" est valable) aussi (concurremment à -à-,quand il s'agit du féminin) après (un composé possessif dont lemembre ultérieur est) un nom de partie du corps du sujet, subor-donné (par rapport au membre antérieur et) n'ayant pas de con-sonne jointe â la pénultième.

candramukhllcandramuhhâ "(femme) qui a un visage de lune",Mais : mgulphâ "qui a de belles chevilles" (gulphâ a une consonneconjomte)? dlrghaéikhâ "à la longue aigrette" (sikhâ n'est passubordonné à dlrgha*)»

Vt. : selon certains, la règle s'applique à un compovsé dont lemembre antérieur est ahgam "membre", gâtrani id«, netram "œil",hanthah "gorge": mrdvangljmrdvangâ "aux membres doux".

55.

(Le suffixe "hïs" est valable concurremment à -à- par entravede 54 et 56, quand il s'agit du féminin,) aussi après (un composépossessif dont le membre ultérieur est) nâsihâ "nez", udaram"ventre ", osthah "lèvre ", janghâ "jambe", dantah "dent", Jcarnah"oreille", érngam " corne ".

tanûdarljtanûdarâ ("femme) an ventre mince".Vt. : Ja règle s'applique aussi à pucchah "queue" et nécessaire-

ment dans kavarapucchl "paonne", manipucchl id.5 visapuccM"scorpion", êaràpucchl "(bête) à la qutue de flèche" ; ainsi qu'àpaksah "aile53 et pucchah employés comme termes de comparaison:ulûkapaksl "(maison) aux ailes de chouette"*

(Le suffixe "his") n'est pas valable (quand il s'agit du féminin,après (a un composé possessif dont le membre ultérieur est un nomde partie du corps) appartenant au groupe Jcrodd "flanc du cheval î?

f

ni après bun mot polysyllabique*

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296 LA GRAMMAIRE DE PÂNIN1 jy j

a) sukrodâ "(jument) aux beaux flancs95; b) prbhujaghanâ"(femme) aux belles hanches'9»—!! s'agit d'un gana illustratif.

57, ^ | P r(Le suffixe "ms" n'est pas valable) non plus (par entrave éven-

tuelle de 54 et 59, quand il s'agit du féminin, après un composépossessif dont le membre ultérieur est un nom de partie du corps, le)membre antérieur étant saha aavecs?

3 nan (= a priv.), vidyàmanahCêse trouvant".

sakesâ "(femme) qui a des cheveuxJ?0

\\

(Le suffixe "ms" n'est pas valable, quand il s'agit du féminin,)après (un composé possessif dont le membre ultérieur est) le motnakham "ongle" et mukham uvisage'\ le nom ainsi formé étant unn* propre»

dlrghanakhâ "Celle aux ongles loBgs9\

Le mot (tout-formé) dïrghajihvï uCelle à la langue longue55

est aussi (valable comme nom propre, avec suffixe " hls'\) dans ledomains du Veda.

60» f^^^q^ï?#tq 11Le suffixe "nïp" est valable (quand il s?agit du féminin^ par

entrave de 54-58,) après (un composé possessif dont) le membreantérieur est un nom de direction ( , le membre ultérieur étant unn, de partie du corps).

prânmukhl udont la face est vers l'Est" (ou, optionnellement selon54 : prânmukhâ). Etant donné que "nïs 5 se réalise par 54, "nip"est enseigné ici en raison de l'accent (suffixe -l- atone)»

61. sïTf: I!(Le suffixe "hïs" est valable? quand il s?agit du féminin,) après

(un composé dont le membre ultérieur est) le mot vdh "qui porte"(selon III» 25 64) (de vcûi-vahà L 1053).

Su. védique d'après la Bhâsâvr. (mais non d'après la Kàsikà),dityauhl "(bête femelle) de deux ans" (VI* 4, 132).

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a 1 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 297

62. ^WWÏcf WFÏR !!Dans la langue parlée les mots sakhï "amie", aèîèvl Elsans

enfant5' (sont valables comme mots tout-formés, quand il s*agit duféminin).""

Mais dans le Veda (où on les trouve aussi parfois), on a en généralsaJchâ et asisuh.

63. 5

(Le suffixe "nïs" est valable, quand il s'agit du fêminin3) aprèsun nom d'espèce qui n'est pas un féminin par nature et n?a pas ypour pénultième*

kukkutï "poule", mais mahsikâ "mouche" (féminin par nature,)Vt. : " même suffixe après Jiayah "cheval") gavayah "gayal",

muhayah n. d'animal, matsyah "poisson", manusyah "homme"(malgré leur -y - pénultième) : hayl "jument".

64- qï^^oiqoî2^q^^^^ï#^q^ïW II(Le suffixe "nï§" est valable) aussi (quand il s'agit du féminin,)

après (un composé possessif, constituant un nom naturellementféminin,) le membre ultérieur étant un des mots pdlcah "cuit",lcarnam "oreille", parnam "iBm\le",puspam "ûeut",phalam "fruit",miïlam "racine" ou bàlah "jeune homme".

èlistaparnl n. de plante (''dont les feuilles s'enroulent").

65.(Le suffixe "ni§" est valable, quand il s'agit du féminin)*

après un thème nominal terminé en -i et désignant une espècehumaine.

avantl "femme du pays d'Ayanti ". La reprise du mot ''espèce"(6) implique que la règle vaut même quand il y a un y pénultième.La règle s'applique aux roots à suffixe "in" (_* i) IV. 2, 80? mêmene désignant pas une espèce : sautamgamï, nom de ville.

Le suffixe "un" (= û) est valable (quand il s'agit du féminin)après un thème nominal terminé en u- bref, (désignant une espècehumaine et n'ayant pas y pour pénultième),

88

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ggg LA GRAMMAIRE DE PÂH1NÎ XV. 1

kurùh "femme du pays des Kuru ?î ; bhlrûh "femme (en général,proprt : craintive)3'*

Vt.: de même après. un moi désignant une espèce inanimée,autre que les mots du groupe rajjuh *' corde " : karkandhûh "juju-bier", niais hanuh "menton".

67. ^iffcrï^ïTi^ si(Le suffixe "un" est valable, quand il s'agit du féminin,) après

(un composé possessif dont le membre) ultérieur est &à7m7//c'brasM,pour former un nom propre.

bhadrabâhûh nom de femme»

68. q^te îi(Le suffixe *cwz," est valable3 quand il s'agit du féminin,) aussi

après le mot pahguh ''paralytique".pangûh "fymme paralysée'9,Vt. : de même après le mot svaèurah "beau-père", aYec amuisse-

ment de u et de a : évasrûh (avec entrave de 48) ^belle-mère ".

69. 3ÏÇ?cRq^I^q^ \\ ..(Le suffixe uûn" est valable, quand il s'agit du féminin,) après

(un composé posse'ssif dont) le membre ultérieur est ùruh "cuisse",(en cas où le membre antérieur exprime) une comparaison.

rambhoruh "(femme) dont la cuisse est comparable à un fût debananier*9»

70,(Le suffixe uûhJ1 est valable, quand il s?agit du féminin, après

un composé possessif dont le membre ultérieur est ûruh "cuisse")aussi quand il y a pour membre antérieur (l'un des mots) samhiiah"joint7V saphah "sabot", laksanam "marque" ou vàmali "gracieux".

vâmorïih £S(femme) aux cuisses gracieuses"»

Vt. : de même quand le membre antérieur est sahiiah ou saha"joint": sahorûh "aux cuisses jointes".

71. ^ |^^o^^^^% y ' .

(Le suffixe "un" est valable, quand il s'agit du féminin,) dansle domaine du Yeda après les mots kadruh "brun" et Jcamandalùh

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j y a i LA GRAMMAIRE DE PÂNINI . 2-99

kadrûh, n. d'un vase à ioma, Hors du Veda : kadruh etkamandaluh.

Vt. : aussi dans guggulûh n, d'une Apsaras, madhûh "douce"jatûh "chauve-souris", patayâlûh uqui tombe" (emplois du Veda)»

72.. tffram 11(Le suffixe uûn" est valable, quand il s'agit du féminin, après

kadruh et kamandaluh) en valeur technique.kadrûh n. de femme, kamandaluh n. d'un aaimal.

Le suffixe ' W est valable, (quand il s'agit du féminin,) aprèsafes mots du groupe èàrhgaravàh n. d'homme, et après Mes motsterminés par le sjaffixe "an" ( = -L _ a ) (; entrave éventuelle de 63et suiv.).

a) êârngaravî n. de femme, _pw n "fille"; b) baidï "descendant(féminin) de Bida" (selon 86)e

II y a vrddhi avec nr- et ^ara- "homme": wân "femme".La règle? en tant qu'elle s'applique aux n» d'©spèce5 entrave 68

et suiv.

74.

Le suffixe "côp" (= i) est valable, (quand il s'agit du féminin),après (un thème nominal terminé par un) suffixe du type "yah"(= *unyan" 171 et *"çyah" 78).

a) âmhasihyâ "femme au pays Âmbastha", b) vârâhyâ "descen-dant (féminin) de-Varàha".

75. aHISREn^ II(Le suffixe ^âp55 est valable, quand il s'agit du féminin,) aussi

après le mot âvatyah, descendant d?Âvata.âvatyâ "descendant (féminin) d'Àvata" ; on forma aussi âvatyâ-

yanl selon 17.

76, cïfeçn: \\Les suffixes secondaires (sont l'objet des règles qui suivent

jusqu'à la fin du Livre V).

Page 305: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

300 L Â GKBAMMÀIRE DE PANINI XYO J

Rubrique-gouvernante. Le pluriel implique que des suffixes nonénumérés peuvent être inclus, ainsi "dimac*7 (cf. IV» 3, 23 vt.).

77.

û est valable (comme suffixe secondaire» au féminin,) après lethème nominal yuva(n)- "jeune homme15 (par entrave de 5).

yuvatih "jeun© fille".

78,

"Dans les patronymiques (selon 162) ne notant pas des Sagesvédiques et ayanfc une syllabe pénultième lourde? le suffixe "syan"{= y a) est le substitut des suffixes "an" (=-*__&) et "iïï" ( = Î J L ^ )(en présence du suffixe féminin "câf1 selon 74)*

karlsagandhyâ (proprt: "ayant l'odeur de-la bouse de vache")"femme du petit-fils de Karîsagandhi ". Mais, pour un patronymi-que tiré d'un nom de Sage : vâsisfhl "descendant (féminin) de

• Vasistha "« Pour un mot à syllabe pénultième légère: aupagavl"descendant (féminin) d'Upagp. ". La règle s'applique aux motsqni sont an moins irisyllabiques,

i lAprès un patronymique au sens large (comprenant le descen-

dant immédiat) (le suffixe "syan" est le substitut des suffixes &ian"et u w" en présence du sufiixe féminin iQcâpJJ 74).

paunihyâ "femme du fils de Punika39* On comprend aussi le su.comme signifiant "après un patronymique secondaire, c'est-à-direpeu connuSJ

s non enregistré dans les Pravara.

80.

Âpres les noms (patronymiques) du groupe Jcraudih (le suffixeHsyan" est) aussi (valable en présence du suffixe féminin l'câp" 74).

kraudyâ "femme de Kraudi ".

81, % ^ % 1 ? ^ $1

Après les noms (patronymiques à suffixe 'Hn") daivayajniJj*éaucivrJcsih, sâtyamugrih, kântlieviddhih (le suffixe, ''syan" estvalable en présence du suffixe féminin ^càp" 74) concurremmentau (suffixe anïs" 65)e

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LA GRAMMAIRE DE PÂNIN1

dawayajnyàjdaivayajnl £'£emme de Daivayajni??e

82. ÇR^Î^Î wmm n(Les suffixes secondaires sont valables) concurremment à (la for-

mulation par phrase analytique ou par composé. Et ils s'attachentdans une teneur de sntra) au premier* d'entre les termes mutuelle-ment connectés par le sens..

Kubrique-gouvernante valable jusqu'à V. 3, 1. Dans tasy apatyamIV. 1, 92, le suffixe s'attache au premier rnot3 c'est-à-dire au motTÏsé par la teneur iasya, d'où par ex. aupagavah, formé sur upagorapatyam.

D'autre part, aupagavah s'emploie concurremment à upagorapatyam (phrase) et à upagvapatyam (composé). 81 les termes nesont pas connectés, on n'emploie pas le suffixe: Tcanibalam upagorapatyam dfoadatiasya "le vêtement d'Upagu, le descendant deDevadatta".—• Ce su. s'appelle Grande Option et s'applique à nombrede cas.

Le suffixe secondaire "an" ( = -•._&) est valable jusqu'à IV. 4 3 1.Eubrique gouvernante, ou bien règle interprétatoire ou encore

règle prescriptive.

84,

. (Le suffixe secondaire *'an" est valable) aussi (par entraveanticipée de 85) après les noms (patronymiques) du groupa aéva-patih (aux sens qui seront enseignés avant IV- 4, 2),

àévapatah "descendant d'ÂSTapati",

85. t^rt^qiï^ïï^TïW^^: i!Le suffixe secondaire i%nya" ( = _* y a) est valable (aux sens

qui seront enseignés avant IV. 43 2) après ales noms (propres)ditih, aditih, âdityah et bceux où le membre ultérieur est patih

a) daiiyah "descendant de Diti", b) gârhapatyatn ê£office dumaître de maison9"'.

Vt. : de même après le nom yamah : yâmyam "relatif à Yama$*8

Page 307: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PÂNINÎ YV, \

Vt. : on a les suff. "fia" (J-—a) et "aft" (id., avec féminin en -$-)après prthivl "terre" : pârthivah "roi".

Vt. : on a les suff. " y cm1 (J-— j/a) et " aft" après d^aA c'dieu1f :daivyam " ou daivam ''divin".

Vt.: ors a le suff, l6yan9 avec amuissement de -£s- après bahis"dehors": bâhyah "extérieur". Ou bien suff - "ïkak" i bâMkdh ida

(emploi du Veda d'après la Kàsikâ),Vt. : on a un a final (au lieu de an) après sthâma "place" : asvat-

thâmah n. propre,, De même après loma u poil'', mais seulementau pluriel et en patronymique : ûrdhvalomâh "descendants detJrdhYâîoman39»

Vt, : on aie suif» iCyat" (yà) comme substitut de tout suffisecommençant par Toyell®5 après gauh "vache" : gavyam "troupeaude vaehes"8

Vt,: dans le Veda, suff» "nya" après vâk "çarole", matih"pensée", pitrmân "pourvu d'un père" : mâtyam.

Le suffixe secondaire "an" ( = J a) est valable (par entravede uan" 83 et suiv.) après les mots du groupe utsah '6puits" (auxsens qui seront enseignés avant IV. 45 2).

auisah "situé dans un puits, etc " (IV. 3, 535 etc.).

Les suffixes secondaires ''nan" (=-* na) et "snaîi" (=_l ,sna) sont valables après les mots a stri " femme9Î et hpumdnl*homme" (respectivement? aux sens qui seront enseignés) avantV. 23 1.

a) strainam "groupe de femmes ; existant chez les femmes ; pro-venant des femmes;' convenant aux femmes5 etcs" ; b) paummam"groupe d'hommes, etc.3'-(l's de pums étant amui par VIII. 25 23)*strwat, strltvam et analogues se justifient par la teneur I. 2, 66 quiréyèie l'inconstance du.présent sûtra.

88. ï%3Tto§Wlà II(Un suffixe secondaire commençant par une voyelle, attaché) à

un composé dvigu (selon I I . 1, 51) est amui par 'Huk" (I. 1, 61)

Page 308: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I Y . 1 LA ©RAMMAIBB DE PÂNINÏ 3Q3

(quand il a les sens qui seront enseignés avant IV. 45 2), sauf s'ildésigne un descendant.

pancakapâlah "préparé sur cinq tessons" (sens enseigné IV. 2,18) comporte ie "luk" du suff. ilan* attendu par ledit sïitra. Maisquand il y a désignation d'un descendant : pâncanâpitih "descendantde cinq barbiers " (95).

^ liL'amuissement par "luk" (attendu par II . 45 83 et suiv.) dans

un patronymique (restreint, type 162, employé au pluriel) n'a paslieu en présence d'un suffise commençant par une voyelle (et dontles sens seront enseignés avant IV. 4,. 2).

On forme gârglyâh (plur.) "disciples des Garga", non sur le "luk"gargâh II. 4, ,.64, mais sur le thème gârg(ya)"a Autrement •-dit,quand il s'agit d'appliquer -lya- IV. 2, 114? le thème garga- estconsidéré comme ayant la forme non amuie gârg(ya)».

90. ^ft § ç HII y a amuissement par iCluk" du suffixe patronymique du

type yuvdn (163) (quand il y a à attacher un suffixe commençantpar une voyelle et enseigné avant IV. 4, 2),

phântâhrtâh "disciples de Phàntâhrta, descendant yuvan dePhântàhrtî (95) ". Pour former ce mot, on amuit mentalement lesuff. una' (150) désignant }e yuvan, et Ton applique directement àphântàhrti le suff» "an* (IV- 2, 112) désignant un disciple Si Tonavait procédé autrement, le suff. eût été uchau IV. 2, 114.

(II y a amuissement par uluÏÏ\ en entrave partielle à 90,)optionnellement, des suffixes (du type yuvan) "phak" ( = -*_—..àyana)efe "phin" ( ~ J âyanï) (quand il y a à attacher un suffixesecondaire commençant par une voyelle et antérieur à IV. 49 2).

gârglyâh (avec uluk" du suff, -âyana- de gârgyâyanak)/gârgyâya~nlyâh (sans "luk" dudit suff.) " disciples de Gârgyâyana" (le gotraétant Gârgya) ; formés avec suff, "cha" IV. 2, 114»

92. çRqiqçq^ ||(Le suffixe secondaire "an" 83 et les suffixes enseignés ensuite

ont le sens de) : qui descend d'&n tel.

Page 309: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

304 LA GRAMMAIRE DE PANINI . IV» J

aupagavah "descendant d'Upagu'9.—Eubriqne gonYernante,valable jusqu'à la fin du pâdae

M HUn seul et même (suffixe secondaire est valable pour désigner)

le patronymique (restreint? type gotra 162).Eègle restrictive. Ainsi gârgyah désigne à \% fois le petit-fils de

Garga (105) ou son arrière petit-fils (îe fils étant désigné parGârgi 95).

Dans un patronymique du ty^eyuva?i (163), le suffixe s'attacheau thème du patronymique restreint, excepté pour le féminin.

Eègîe restrictive. Le fils de Gârgya (gotra), qui est un yuvan,se note par un suff. attaché au thème gârgya-, soit gârgyâyanahselon 101. Mais, pour le féminin, dâhsl note aussi bien le fémininde dàksih (gotra) que celui de dâksâyanah (yuvan). Bref, les suff.du type yuvan ne sont pai ©mployés au féminin,

95. 3ffi ?3T SILe suffixe "in" ( = J_ _ i) est valable (par entrave de uan"

88? pour noter un descendant,) après un thème terminé en a- bref.dâksih "descendant de Daksas\ dâéarathah "descendant de Dasa-

ratha3S s'explique par IV. 3, 120,

(Le suffixe ''iîï'' est valable pour noter un descendant) aussiaprès les mots du group© bahuh n. propre (employés comme n. dechefs de famille).

La règle est restreinte par 114. bâhavih "descendant de Bâhu"La liste est illnstrative.

97, § « n g ^ ^ il(La suffixe "inn est valable pour noter un descendant) après le

nom Sudhàtr, et l'élément "akah" (est le substitut de r- final)..saudhâtaJcih "descendant de Sudhâtr".Vt. : de même après vyâsah, varudah, fiisâdah, candâlah, bimbafi •

vaiyâsahih "descendant de Vyâsa".,

Page 310: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 1 L A GKAMMAIRE DE PÂNIN1 305

9a ÏTHT f ^ïf^re^sr ilDans un patronymique (restreint, type gotra 162), le suffixe

secondaire "cpliau" (~ _* àyana) est valable après les noms dugroupe hunjah { , par entrave de ^iîV1 95).

kaunjâyanah "petit-fils de Kunja". Le mot gotra sert de ru-brique-gouvernante jusqu'à 112, mais ce qui est enseigné, pour ungotra vaut aussi pour un yuvan (163). L'adjonction obligatoirede -ya° (à -âyana-) résulte de V. 3, 113, kavfLJâyanyah, mais aup 1 ur kaunjœyan âh

99,

Le suffixe secondaire "phak" ( = ~* „ àyana) est valable (pourformer un patronymique restreint) après les noms du groupe nadah.

nâdâyanalïfJ1petit-fils de Nada/' (le fils étant nâdih selon 95). Onforme sCdankàyanali sur salankah et non sur salanknh.

ioo.(Le suffixe secondaire "phak" est valable, par entrave de "w"

95, pour former un patronymique restreint) après les noms dugroupe haritah en tant qu'ils se terminent par le suffixe "an"( = -*. jL-a) (selon 104).

hâritâyanah "descendant de Hàrita". En fait, bien que la règleconcerne théoriquement les suff. de gotra, icphak" est ici un suff.de yuvan i163).

101. q ||(Le suffixe secondaire t(phaik" est valable, pour former un

patronymique restreint,) aussi après un thème nominal terminepar les suffixes "y an" (=-*--!_ y a) et "w" (= _-_ _L_ %).

vâtsyâyanah "descendant de Vâtsya ". Ici aussi, "phak" est enfait un suff. de yuvan.

102. ^ ^ l ^ ^ % ? F ^ w r a % 11(Le suffixe secondaire "phak" est valable, pour former un

patronymique restreint,) apvès les noms éaradvat, hinalali% darbhah,quand il s'agit (respectivement des clans issus de) Bhygu, Yatsa etÂgrâyaria*

Page 311: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

306 L A GBAMMAIRE DE PÂNI-NI " j y -,

éàradvaiâyanah " descendant de Saradvat, du clan bhàrgava]^\

103. ^ O ] q % ^ c f ^ | ^ q ^ ^ i ^ y

(Le suffixe secondaire "phak" est valable, par entrave de uinu

95? pour former un patronymique restreint,) concurremment à("w") après les noms dronah, parvatah et jlvantali,

draunây anah jdrau nih "petit-fils de Drona".

Le suffixe secondaire uan)) (= ._*_. _±_ a) est valable (pour formerun patronymique restreint) aaprèa les noms du groupe bidah; maisbaprès eeux de ces noms) ne désignant pas des Sages védiques^ (leditsuffixe note le descendant) immédiat.

a) baidah " petit-fils de Bida" ; b) pautrak " fils du filss\

1050 TFlîî^t ^ !!Le suffixe secondaire "yan". (= ^ s^ya) est valable (pour

former un patronymique restreint) après les noms du groupegargalu

gârgyah "petit-fils de Garga".

io6. ^ ^ * ™ w t o ^ H(Le suffixe secondaire "yan" est valable pour former un

patronymique restreint) après les noms madhuh et bahhruh quand(les mots ainsi formés notent respectivement) un brahmane etKausika.

mâdhavyah c'brâhmane (descendant de Madhu)", bâhhravyah,autre nom de Kausika,

107.

(Le suffixe secondaire glyaïï" est valable pour former unpatronymique restreint) après les noms Jcapih et bodhah quand ils'agit du clan des Angiras.

Jcâpyah "petit-fils de Kapi, des A-ngiras", baudhyah "petit-fils deBoâha".

Page 312: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 1 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 307

108.

(Le suffixe secondaire "yan" est valable pour former unpatronymique restreint) aussi après le nom vatandah (quand il s'agitdu clan des Angiras).

vâtandyah i(petit-fils de Vatanda, des Angiras".

109.

(Le suffixe secondaire "yan") est àmui par "luk" (L 1, 61)(pour former un patronymique restreint) au féminin (après le nomvatandah, quand il s'agit du clan des Angiras).

vatandl ''femme du petit-fils de Vatanda",

110. 3raïfq*q: ^ IILe suffixe secondaire "pJiaîï" (= -*. -L^âyana) est valable (pour

former un patronymique restreint) après les noms du groupe aévah.âsvâyanah "petit-fils d'Asva".

ni.(Le suffixe secondaire "pilian" est valable pour former un

patronymique restreint) après le nom bhargah, quand il s'agit d'unTraigarta.

bhârgâyanah "petit-fils-de Bharga, des Traigarta", Sinon bhârgih.

Le suffixe secondaire "an" (= -iL._a) est valable (par entravede) 'Hn9' 95 et autres, pour noter un descendant,) après les noms dugroupe sivah.

saivah "descendant de Siva ".

On forme vatéravancih (comme nom de Eâvana) " descendant deVisravas ".

113,

(Le suffixe secondaire kCan" est valable, par entrave anticipéede "dhak" 120, pour noter un descendant,) après des noms aderivières ou Me femmes, employés comme tels, et dont la premièrevoyelle n'est pas à, ai, ni au.

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308 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI j y # j

a) yâmunah "fils de la Yarnunâ'1, b) cainiitah udescendant deCintitâ". Pourquoi dit-on : employés comme tels? G est que si lethème de base est une épithète et non une désignation, la règle neyaut pas, ainsi dans saubhaneyah au sens de ''fils d'une belle femme'4.

114.(Le suffixe secondaire "an" est valable, par entrave de "in"

95? pour noter un descendants) aussi après aun nom de Sage védi-que ou b(le nom d'une personne appartenant au clan) des Andhaka,des Vrsnij des Kuru.

a) vâsisthah "descendant de Vasistha'*-; b) sâhadevah, n. dJunindividu du clan des Kuru,

115. ^ ^ H ^ T ^ ^ ^ T : n(Le suffixe secondaire é<a??-M est valable pour noter un des-

cendant) après le mot màtâ {|mère", le membre antérieur eLant aunnom de nombre ou h$am "avec" ou hhadrah "heureuxv, et lephonème u bref (est le substitut de la voyelle finale),

a) dvaimâturah "fils de deux mères"; b) sâmmâturah "né(s) dela même mère".

^ u(Le suffixe secondaire "an" est valable, par entrave anticipée

de "dhak" 120, pour noter un descendant) après le mot Jcanyâ"fille", et-la forme Jcariîna (est le substitut de hanya).

hânlnah "fils de la vierge "\

117. ^^f^SfTT5^Wï§J5ÎI&5 ÎI(Le suffixe secondaire ' W J est valable» pour noter un descen-

dant,) après les noms vïkarnah, éu-hgah, chagalah^qaBind il s'agifc(des clans respectifs) de Vatsa, Bharadvâja, Atri.

vaikarnah "descendant de Vikarna, clan des Vatsa"»

118. fftereT sri si(Le suffixe secondaire "an" est valable, par entrave anticipée

de 121,) concurremment à ("dhaîc", pour noter un descendant,)après le nom pUâ*

pailah/paileyah *'fiîs de Pïlâ *\

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L A GEAMMAIRE DE PANIN1 309

119. S^R ^ 'Le suffixe secondaire "dhak" ( = . J L . _ eya) est valable (pour

noter un descendant), ainsi que ("an" et "w"), après le nom

m^ndûkeyahlmândûkahjmândûkih "descendant de Mandùka ".

120. Wl^ï Sf ||Le suffixe secondaire "dhak" est valable (pour noter un descen-

dant) après les noms termines par un suffixe du féminin (3sqq.).sauparneyah ''descendant de Suparnf \

Vt. : de même après vadavâ "jument", pour désigner un taureauvâdaveyah.

Vt. : on a le suff. "an" ( = _*-—à) après les mots kruncâ "courlis3"et kokilâ ''coucou M: krauncah "descendant du courlis".

121. 5 ? j ^ : y(Le suffixe secondaire "dhak" est valable, par entrave de *'an?

113,) après (un nom terminé par un suffixe du féminin et) corn-portant deux syllabes.

dâtteyah ''descendant de Datta ". pârthah "descendant de Prthâ"s'explique par les sivâdi 112.

122.

- (Le suffixe secondaire "dhak" est valable pour noter un des-cendant) aussi après (un nom comportant deux syllabes et terminépar un) i- bref, autre que le suffixe "in" ( _L _ i) 959

âtreyah "descendant d'Àtri". Mais: dâksâyanah de dàksih forméselon 95.

123. l ^ ï % ^ ^ I!(Le suffixe secondaire "dhak" est valable pour noter un des-

cendant, par entrave de uin" et autres,) aussi après les noms dugroupe éubhrah,

éaubhreijah "descendant de Subhra". La liste est ilJustrative, Onforme gâiïgeyah et gœhgdyanih (154), selon certains, la base gangâétant aussi du groupe tilcâdi.

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310 L Â GRAMMAIRE DE PÂNINI I Y e

124.(Le suffixe secondaire adhaku est valable pour noter un des-

cendant) après les noms vikarnah et hiisliakah^ quand il s'agit duclan de Kâsyapa.

vaiharneyah "descendant de Vikarna".

125.(Le suffixe secondaire "dhaJt" est valable pour noter un des-

cendant) après le nom bhruh^ et il y a l'accrément "vuk" ( =* v)bhrauveyah "descendant de Bhrn'\

128, ^Ç^Î^Ï^^îW^^i* ^ \\

(Le suffixe secondaire "dhaJc" est valable pour noter un des-cendant après) les noms du groupe Jcalyànl et l'élément "inan"{— in) est le substitut (de la finale desdits noms).

Jcalyànineyah "descendant de Kalyânï'*»

127. |p53H! m \\(Le suffixe secondaire "dkak" étant valable selon 120 pour

noter un descendant) après le mot Jculatâ "femme de mauvaise vie"5

(l'élément '"inan" est) optionnellement (le substitut de la finaledudit mot)»

JcaulatineyahlJcaulateyah "fils d'une kulata\ En outre, kaida-terah selon 131.

128,Le suffixe secondaire "airak" (= aira) est valable (pour

noter un descendant) après le nom cataJcâ.câtakairàh "'fils de Catakâ (ou : du passereau femelle)".Vt, : pour désigner le féminin, le suff» est amui : catakâ "fille de

Catakâ".

129. ïïfaraï s ^ tiLe suffixe secondaire "dhrak" (= eyra aboutissant à _*_

VI. 1, 66) est valable (pour noter un descendant) après le motgodhâ "varan".

gaudhtrah "fils du varan9', On forme aussi gandheyah selon

Page 316: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 1 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 3U

130,

Le suffixe secondaire "àrak" (= _* cira) est valable (pournoter un descendant, après le mot godhà,) selon les Septentrionaux.

gaudhârah id.

131. %W% STT i!(Le suffixe udhrdku est valable pour noter un descendant),

concurremment à ("dhak" 120) après des mots féminins notant desêtres (physiquement ou moralement) diminués.

hânerahjhâneyàh "fils de la femme borgne".

132.

Le suffixe secondaire "chan" (= -*__-?.î/a) est valable (parentrave de f'an" 83 pour noter un descendant) après le motpitrsvasd "sœur du père ".

paitrsvasrlyah '*fils de la sœur du père".

133. 5 % 55fo: HII y a amuîssement (de la voyelle finale du mot pitrsvasd) en

présence du suffixe "flhak" (employé concurremment à "chan" pournoter un descendant),

paitrsvaseyah icL

134. *TR£Scrçj3ï H

(Le suffixe "chan" est valable pour noter un descendant) aussi-après le mot mâtrsvasâ "sœur de la niera" (et il y a amuissementde la voyelle finale en présence du suffixe "dhak" employé concur-rimment).

mâtrsvasrîyanjmâtrsvaseyah "fils de la sœur de la mère",

135. x T ^ q i ^ S5J IILe suffixe secondaire "dhan" (~J^^.eya) est valable (par

entrave de "an", etc., pour noter un descendant) après des motsdésignant des quadrupèdes.

kâniandcileyah "fils de l'animal ka?nandalû" (VI, 4, 147)-

Page 317: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GBAMMAIBE DE PÀNINi j y ]_

136. qgsnf^T^ H(Le suffixe secondaire "rlhan" est valable, par entrave de "an"}

etc., pour noter un descendant,) aussi après les mots du groupegrstih &i vache qui a un seul veau ?î

9

gârsteyah "fils d'une femelle monopare *\

137.

Le suffixe secondaire liyat" ( = yà) est valable, (par entraverespective de ua?in et de "an", pour noter un descendant,) après lesmots râjà "roi" et èvasurah ''beau-père".

râjanyah ''homme de la 2ème classe" ; au sens de "fils de roi"on forme râjanah.

138. çrsns;: HLe suffixe secondaire ligha" ( = ?,£/#,) est valable (pour noter un

descendant) après le mot ksairam-"pouvoir séculier".Jcsatriyah, comme nom d'espèce "homme de la 2ème classe"..

139.

Le suffixe secondaire ''klia'3 ( = ïna) est valable (pour noter undescendant) après le mot hulam "famille", (employé soit en simple,soit comme membre ultérieur de composé).

Jcullnah "fils de bonne famille",

140.

Les suffixes secondaires "yat" ( = yà) et ikdhdkan^ ( = j _eyaka) sont valables concurremment à ("kliay\ pour noter un des-cendant? après le mot kiilam) non précédé d'un membre de composé,

kulyahlkauleyakah/Jcullnah id°

141, ^ ïLes suffixes secondaires uaïï" ( = _L a) et "JcJiaïï" ( = _• ma)

sont valables (conourrement à "lâia" pour noter un descendant)après le mot mahâkvlam "grande famille".

mâhâkulaJilmâhâkullJiaJijnhahâkuUnaTi (139) ''appartenant à unegrande famille ".

Page 318: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

, 1 LA G R A M M A I R E D E P Â N I N I ••• 3 ]

142, ^spsresf HLe suffixe lidhak" (=-*- eya) est valable (concurremment à

"kha", pour noter un descendant?) après le mot duskulam ''mauvaisefamille'1.

dauskuleyahlduskulînah "appartenant à une mauvaise famille".

H3. mwim 11Le suffixe secondaire "cha" ( = ïya) est valable (par entrave de

i%an*\ pour noter un descendant,) après le mot svasâ "sœur".svasrlyah "fils de la sœur".

144, ST ÏgS^ IILe suffixe- secondaire livyat" ( = z> y à) est valable ainsi que

(<Kcha"9 par entrave de "aw'\ pour noter un descendant), après lemot bhrâtà "frère ".

hhrâtrvyahjbhrâtrlyah uiils du frères'e

145. z^mi 11Le suffixe secondaire ^vyan" (= -L~ —vya) est valable (après le

mot bhrâtà) pour signifier ''rival"*

bhrâtrvyah "ennemi",

146.

Le suffixe secondaire "thak" (= JL —. (i) ia) est valable (parentrave de ildhak" etc.» pour noter un descendant,) après les noms-du groupe revati.

rawatikah "fils de Eevatï".

Le suffixe secondaire "ça" ( = -*-_a) ainsi que ("tJiak") estvalable (pour noter un descendant, en fait un yuvan 163,) après unpatronymique (restreint* type 162) du genre féminin, lorsqu'il y anuance péjorative,

gârgahIgârgikah "méchant fils de Gârgï". S'il n'y a pas blâme :gârgeyah 120.

40

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314 " LÀ GRAMMAIRE DE PÂNÏNI iy

Le suffixe secondaire "thaïe" est valable diversement (pournoter un descendant) après (un patronymique) ayant pour premièrevoyelle à ai ou au, quand il s'agit du clan des Sauvïra (et qu'il y anuance péjorative).

bhâgavitiikah "(méchant) fils de Bhâgavitti ° ; par suite de la"diversité", on forme aussi bhàgavittâyanah, avec suff, "phak'*selon 101.

149.

Le suffixe secondaire "cha" (îya) ainsi que ("thalmt est valablepour noter un descendant) après un thème termine par ie suffixeiC2jhi3' ( = ayant) (quand il s'agit du clan des Sauvïra et qu'il y anuance péjorative).

yâmundâxjanlyahjyàmundâyani'kah "(méchant) fils de Yâmrmdâ-yani"e

150, ^Fdl|%îîïiiïïF^ÎLes suffises secondaires "na" (= -*. à) et 'phin" (= A .

ayant) sont valables (par entrave de ''phalc", pour noter un descen-dant) après les noms phântâhrtih et mimatah.

phânÈâhrtahlphàntâhrtâyanih "fils de Phàntàhrti".

151. fLe suffixe secondaire "nya" ( = -* .ya) est valable (pour noter

un descendant) après les noms du groupe kurulj.,

kauravyah "descendant des E/arn i? ; le pluriel est kauraryah et s&distingue ainsi du pluriel âe kawavyah formé selon 172*

^ ^ l ^ î ! •

(Le suffixe linya" est valable pour noter un descendant) aussiaprès a un (thème nominal composé dont le membre) ultérieur estsenâ c'armée", après ble nom laksanah et après cdes noms d'artisans.

a) hârisenyah 4I descendant de Harisena; b) lâksanyah ; c) tanin-vâyyoii "descendant du tisserand5'.

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XV. 1 L A GRAMMAIRE DE PiNINJ g-j

153,

Selon les Septentrionaux, le suffixe secondaire "in1* ( = - * _ _ i)est valable (pour noter un descendant, après lesdits noms),

a) hârisenih ; b) lâksanih; c) tântuvâyih.

154. %spTf^j: fer !!

Le suffixe secondaire ''phin" ( = _i àyani) est valable (pournoter un descendant) après les noms du groupe tilcah.

taikâyanih "descendant de TikaJ?»

155,

(Le suffixe secondaire "phin" est valable, par entrave de <fwM,pour noter un descendant,) aussi après les noms kaiisalyah etkârmâryah*

hausalyâyanih "descendant de Kausalya".Vt. : on enseigne S'accrément ciyufs ( = ?/) devant liphiîi" après

ies noms daguh, kosalah, karmârah, châgah (var. : chagalah) etvrsah i dâgavyâyanih "descendant de Dagu". En ce cas, kausalyà-yanih et kâr-inâryâyanih sont à expliquer "descendant de Kosala, deKarmâra", contrairement au sûtra.

156. g y(Le suffixe secondaire ilphinn est valable, par entrave de "in",

pour noter un descendant,) après un nom dissyllabique terminepar le suffixe "aw" (= -* a).

yâskâyanih "descendant de YâskaJ\

Vt. : après un pronom du groupe tyad-, on a les suff. "phin" ou"an* i tâdâyanihjiâdah "descendant de ta(d) '\

157. mm i^iîsrra; IISelon les Septentrionaux, (le suffixe secondaire " phin" est

valable pour noter un descendant) après un mot ayant pour premiersvoyelle cï? ai ou au et n'étant pas un patronymique restreint(type 162).

sâlaguptàyanih "descendant de Sâlaguptass9 Selon les

Septentrionaux : sâlaguptih.

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3X6 &A GRAMMAIRE DE PÀNINI j y a |

La règle s'applique aussi aux noms d'artisans (152) : nâpitàyanih5efils de barbier".

158- gif%ïïï^ï f 3R \\Et (en présence du suffixe secondaire "phin", selon les Septen-

trionaux,) l'accrément iilaclcn ( = A:) est valable pour les noms dugroupe vâJïinah.

vàkinakàyanih. Selon les non-Septentrionaux vâkinih 95.

159.

(L'accrêment "htk" est valable) optionnellement (selon lesSeptentrionaux, en présence du suffixe secondaire "phin}\) après un(compose dont le membre) ultérieur est putrah "fi]s'? ( , le membreantérieur ayant pour première voyelle à ai ou ait).

vâtsïpiitrakâyanihjvâtsïpittrâyanih ''descendant de Vâisïputra".Selon les non-Septentrionawx : -vàtslputrih 95»

fs

loO. ÏÏRffil^îk^^l^^ 11Selon les Orientaux5 le suffixe secondaire "phîn" (= _* .

âyani) est valable diversement (pour noter un descendant) après unmot n'ayant pas pour première voyelle à, ai ou au.

glucukâyanih e<descendant de Giucuka", Selon les non-Orientaux:glatiGukih. En raison de la **divei'8ité" : dâJcsih 95,

161. î?#3îfera^â l^R !!Les suffixes secondaires "an" ( = A . a) et "yat" (= y à) sont

valables après le nom manuh et Paccrément "$uk" ( = s ) (s?yattache, si le nom ainsi formé désigne) une espèce,

mânusahjinaniisyah "homme (espèce humaine)*'. Par additionau su, : mânavah (avec ~n-), même sens, avec nuance péjorative.

162, srccq qT^snjtrr rrr^H ilLe descendant à partir du petit-fils porte le nom technique de

goira (ou patronymique restreint).

gârgyah "petit-fils, arrière petit-fils, etc. de Garga" (le fils étantdésigné aut r e m ent : g ârgih ),

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x y s 1 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 317

163. ^TR% g ^ gcfï il

Mais si un membre de la lignée (père, grand'père, etc.) estvivant, (le descendant du petit-fils et ultérieurs porte le nomtechnique de) yuvan ("cadet").

gârgyâyanah "fils de Gârgya", si par ex, Gârgi, père de Gârgyaet fils de l'éponyme Garga, est encore vivant; sinon, le fils deGârgya s'appellera Gârgya.

164. ïHcfR ^ s^FTfèr ï!Si le frère aîné (est vivant, le descendant du petit-fils et

ultérieurs porte) aussi (le nom technique de yuvan)»

gârgyâyanah est ainsi appelé si son frère aîné Gârgya est vivant.

165. cïFTf^Fçrft0! ^r feft sïfafïï ilSi un parent (jusqu'au septième degré) plus important, autre

(que le frère aîné) est vivant, (le descendant du petit-fils etultérieurs) porte concurremment au (nom de gotra (162) celui deyuvan).

On désignera par gârgyâyanah (comme yuvan) ou par gârgyah(comme gotra) le neveu d'un Gârgya vivant, ou le petit-neveu d'unGârgi vivant. Sinon, seul vaudra gârgyah.

166, f ^ xT ^ H ï ^ H(Le nom technique de yuvan) peut être le substitut (du

patronymique restreint) dit vrddha quand il y a intention d'honorer.

vrddha "vieux" est un autre nom, traditionnel, de gotra 162« Onappellera, pour l'honorer, gârgyâyanah quelqu'un qui est en réalitéun gârgyah,

167. 3Jrfa* ^ f^TTTOt II(Le nom technique de vrddha) peut être le substitut du nom

de yuvan quand il y a intention de critiquer.

On peut appeler, pour le blâmer, gârgyah quelqu'un qui est enréalité un gârgyâyanah. Car celui qui devient autonome, duvivant de son père, est un méchant.

Page 323: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

GRAMMAlKE DE PÂNIN1 jy -,

188.

Le suffixe secondaire "an" ( = .A- _ a) est valable (pour noterun descendant) après un nom de contrée (qui désigne en mêmetemps) le clan royal (qui y règne),

pâûcâlah ^descendant du Pancâla; appartenant au clan royal (des)Pancâla; habitant du pays Pancâla"; enfin, aussi "roi du (des)Paiieâla"*

169. tfl5%?ïïn?snR*qî ^ îi(Le suffixe secondaire Haun est valable, pour noter un descen-

dant») aussi après les noms sdlveyah et gândhàrîh (, noms decontrée et en même temps du clan royal).

sâlveyah "descendant de Sâlveya ; appartenant au clan royal desSâlveya; habitant du pays Sàlveya" ; enfin, aussi "roi du (des)Sâlveya35»

IILe suffixe secondaire *'an" ( = -*__<&) est valable (par entrave

de uan^$ pour noter un descendant.) aaprès un mot dissyllabiquef

ainsi qu? baprès les noms magadhah, kalingah7 sûrcwiasah (, noms,de contrée et en même temps du clan royal),

a) ângalb "descendant d'Anga ; appartenant au clan royal desAiiga : habitant du pays Anga" ; enfin, aussi "roi des Aiiga".b) niâgadhah ^habitant du pays Magadha,»etc."

uLe suffixe secondaire "nyah" (=_£__ va) est valable (par

entrave de Han}% pour noter un descendant) aaprès un nom ayantpour première voyelle à, ai ou.au; baprès .un nom terminé en i-bref ; °après les noms kosalah et ajddah ( , noms de contrée et enmême temps du clan royal).

a) âmbasthyah "descendant, habitant, roi d'Ambastha" ; b) âvan-tyah '^descendant, habitant, roi d'Avanti 5 ; c) kausalyah 'descen-dant, habitant, roi de Rosala 3S.

Vt. : on a le suff. "dyan" {= -2 - yd avec thème réduit) après lenom pânduh comme nom de contrée ou de clan royal ; pândavah,comme nc d'homme.

Page 324: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 1 ^A GRAMMAIRE DE PÂNINI 31g

172, f f % % q ||

(Le suffixe secondaire "nya" ( = _*_ —ya) est valable (parentrave de "an" et uaîi3' pour noter un descendant) aaprès le nomhiruh et baprès un nom commençant par n- (et désignant unecontrée et en même temps un clan royal).

a) kauravyah "habitant et roi du pays Kuru" ; la forme kauravahs'explique, soit quand on ne veut pas désigner la contrée, soit par IV2,52, soit enfin, selon certains, par IV, 3, 120.

b) naisadhyah uhabitant et roi du Nisadha".

173. ^MR^qWïîî^W^fïl^^lfeïï HLe suffise secondaire "w n ( = -i ) est valable (pour noter un

descendant) aaprès un nom désignant Tune (des six) portions dupays Sâlva, ^ou après les noms pratyagrathah, îcàlalcùtah, aémaJcah(, noms de contrée et en même temps du élan royal).

a) aiidumharih "habitant ou roi d'Udumbara, section des Sâlva >J

b) prâtyagrathih £'habitant ou roi de Pratyagratha".

174. ^ ^Wûl \\Ces (suffixes instruits 188 et suivants) portent le nom techni-

que de tadrâja (êroi de tel (pays ou peuple)".Exemples aux su. précédents-»Vt. : au pluriel, on a l'amuissement du suffixe selon IL 45 62S ex.

pancâlâh " descendants ou rois du

II y a amuissement par Hlukn (I. 1, 61) (du suffixe tadrâja)après le nom kambojah ; (en l'occurrence du suffixe "an").

karnbojah "descendant ou roi du Xamboja", La règle s'appliqueaussi après cola%9 sakah, keralah, yavanah*

176. f&qrosrfccrf fëïf ^ r s r il(II y a amuissement par "luk" du suffixe tadràja, en l'occur-

rence "nyan" 171) aussi après les noms avantihs Jcuntih et fairuh,quand il s'agit du féminin»

avantl " descendante ou reine d'Avanti".

Page 325: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

320 LA GRAMMAlBB DE PÂNiNI l y # 2

177,

(II y a amuissement par ^ luk" du suffixe tadràja) aussi s'il setermine en a- bref (, quand il s'agit du féminin).

êûrasenî comme féminin de êaurasenah "descendante on reine deSûrasenaJ\

178, ^ m^WMHNf^J HII n'y a pas (contrairement à 177 amuissement par " luh " du

suffire tadràja terminé en a- bref, quand il s'agit du féminin,)aaprès des noms de (princes) orientaux, bou après des noms dugroupe bhargah ou cyaudheyah.

a) pâncâll "princesse du Pancâia" ; b) bhârgl "princesse duBharga" ; mais, à côté de kaiheyï, on forme kekayï en partant de labase originelle kekaya-, avec suff. selon 73 ; c) yaudheyl "princessedu Yaudheya" (mot formé selon V. 3, 117, mais sans interventionde IV. 1, 177),

IV. % 1.

(Le suffixe * W ? ~ J L _ _ renseigné IV. 1, 83 est valable)après un nom de teinture, pour signifier : qui est teint de(instrumental)»

kaunkumam "teint de safran"*

Le suffixe secondaire "thait" ( = ~* ika) est valable (parentrave de ua?y\ pour signifier: teint de) après les mots làksâMaque". rocanâ "orpiment 3>

5 iakalam "pigment noir35, kardamah"boue" (en valeur d'instrumental).

lâksikam "teint de laque"» Les deux derniers mots émanent d'unvârttika, et seion certains, on peut former aussi êâkalam et kârda-

Vt. : on a le suff. "an" ( = - i_ .a) après le mot nlll "indigo":nilam ^teint d'indigo55»

Vt, : suff. "kan" ( = -JL..— ka) après pltah "jaune": pïtakam "teintde jaune".

Vt. : suff. uan" (=JL—a) après haridrâ {fsafran" et maharaja*nam "carthame" : hâridram "teint de safran".

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-LA. GRAMMAIRE DE PlNINI 321

3.

(Le suffixe secondaire "an" IV- 1, 83 est valable quand il s'agitd1) une période de temps connectée à une mansion lunaire (quenote le thème de base en valeur d'instrumental).

pausl fi:(rmit) où 3a lune est pleine en conjonction avec la mansionPusya ".

II y a amuissernent par "htp" (I. 2, 51) (dudit suffixe) quandil n'y pas spécification (d'une période de temps déterminée).

adya pusyah "aujourd'hui (en général) a lieu (la conjonction avec)Pusya".

(Ii y a amuissement par "lup" dudit suffixe) après les nomssravanah et asvaithah quand (le mot ainsi formé) est un nom propre(, et même s'il y a spécification selon 3).

sravanâ râtrih £'nuit appelée Sravanâ, où la lune est en conjonc-tion avec la mansion Sravanâ".

6- 5 * 3 ^ : IILe suffixe secondaire " cita" ( = iyà) est valable (contrairemenfc

à 4) après un composé copulatif (formé de deux noms de mansionslunaires, pour signifier une connexion âuxdites mansions, qu'il yait ou non spécification selon 8).

râdhânurâdhlyàh "(temps précis ou temps général) connecté auxmansions Kâdhâ et Anuràdhâ",

(Le suffixe secondaire "an" IV. 1, 83 est valable pour désigner)une mélodie védique en tant que vue (par un Sage dont le nomfigure comme thème de base en valeur d'instrumental),

vâsisthain "mélodie vue par Vasistha".

8. ^àlf I!Le suffixe secondaire "dhak" ( = -± eya) est valable (par

entrave de "an" pour désigner une mélodie védique en tant que vuepar un Sage?) après le nom J:alih en valeur d'instrumental).

aa

Page 327: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

322 L À GRAMMAIRE DE PÂNINI j y # 2

kâleyam ''mélodie vue par Kali"e

Vfc. : même sufL, en tous emplois, après agnih et Jcalih: âgneyamiC vu par Agni, issu d'Agni, situé dans Agni, etc.",

V i : le suff. "an" est traité comme ayant optionnellement l'indiced ( = réduction de la finale du thème), au sens de "mélodie vue par":ausanam\ausanasam "mélodie vue par Usanas" ; aussi au sens de"issu de": sâtabhisah/sâiabhisajah "né sous la constellation Sata-bhisaj ".

Vt> : suff. "îkak" (=iiJca) explétif après les mots terminés en-tïya-: dvaiilylham ^second"*

Yt. : suif» ''vuri' (128) après un patronymique restreint (IV, 1162) : aupagavakam "mélodie vue par Àupagava'9.

9,Les suffixes secondaires udyat" ( = y à avec finale du thème

réduite) et "dya" ( — yà, id.) sont valables après le nom vâmadevah(ponr designer une mélodie védique en tant que vue par ledit Sage;par entrave du suffixe "art"). ;

vâmadevyam ''mélodie vue par Vâmadeva ".

10. qRfÉ V® II(Le suffixe secondaire ' W * IV. 1, 83 est valable pour désigner)

un char9 en tant qu'enveloppé d'(un objet dont le nom figurecomme thème de base en valeur d'instrumental).

vâsirah "(char) enveloppé d'un tissu35.

IL ^ ^ ^ S ^ < £ î î ? W i HLe suffixe secondaire kHni" (= m) est valable (par entrave de

''an" après le mot pàndukambalah "tapis blanc " (pour désigner unchar en tant qu'enveloppé dudit objet).

pândukamball "(char) recouvert d'un tapis blanc".

Le suffixe secondaire "an" (= _±_ a) est valable (par entravede "an'1) après les mots dvaipah 6éde panthère1' et vaiyâghrah "detigre'5 (pour désigner ua char en tant qu'enveloppé de peau de cetteprovenance)» ' -

dvaipah "(char) recouvert d'une peau de panthère".

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IV . 2 L Â GBAMMAIBE DE PÂNINI 323

13. ^ q R T ^ s p ^ HLe mot kaumârah (est tout-forme, sur kumàrï "vierge" avec

suffixe "an") quand il signifie: (époux d'une femme) qui n'a pasantérieurement (appartenu à un autre homme).

Aussi féminin kaumârl °femme prise en mariage étant vierge".

(Le suffixe secondaire uarin est valable) pour signifier ; posésur* après des noms de récipient (en valeur de locatif).

kârparah "(bouillie) mise dans un chaudron".

(Le suffixe-secondaire uann est valable) après le mot slliandilamSfsol nu" pour désigner quelqu'un qui dort (sur ledit soi)? quand ily a exercice d'un vœu.

sthandblah, type d'ascète.

16, ^W^ Wïî II(Le suffixe secondaire 4<an" est valable, en parlant de) choses

comestibles? pour signifier : préparé culinairement (avec un instru-ment? dont le nom est noté par le thème de base en valeur delocatif).

paitharâh "(mets) cuits dans une poêle".

17.(Le suffixe secondaire ^yat" ( — y à) est valable (par entrave

de "aw", IV. ls 83, pour signifier : préparé culinairement) après lesmots êûlah '"broche" et uklià ''marmite11 (en valeur de locatif),

éïdyani "(viande) cuite à la broche'Je

18. mïïgft HLe suffixe secondaire "thak" (= -* h à) est valable (pour

signifier : préparé culinairement) après le mot dadhi "petit lait"(en valeur de locatif)»

dâdhikam "fait de lait caillé51.

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324 LA GRAMMAIRE DE PÀNINÏ

19. ^!%^î5^ai^tn, 11(Le suffixe secondaire "thak" est valable pour signifier : préparé

culinairement,) concurremment à ("an"), après le mot udasvit"babeurre" (en valeur de locatif).

audasvitJçam ''fait de babeurre" ; on bien: audasviiam»

20. sïfàffSTLe suffixe secondaire "dlian" (=-*-_<_ eya) est valable (par

entrave de Han'\ pour signifier: préparé culinairement) après lemot hslram "lait" (en valeur de locatif).

hsaireyam "fait an lait".

(Le suffixe secondaire "an" est valable, après le nom d'unemansion lunaire) pour signifier : la nuit de pleine lune tombe danscette (mansion, le nom ainsi formé) étant une désignation technique(de la période concernée).

pausah "(mois, quinzaine) où la nuit de pleine lune tombe sous laconstellation Pnsya".

22. ^- Le suffixe secondaire "thah" (= ._* Je à) est valable (par

entrave de i$an^) après les noms àgraJiâyam et aévatthah (poursignifier : la nuit de pleine lune . . . de la période concernée).

âgrahâyanikah "(mois, quinzaine,'année) où la nuit de pleine lunetombe sous Àgrahàyanï".

23. f§mm ^î^^^!^i f%^î%5n^^: H(Le suffixe secondaire "thait" est valable)? concurremment à

("an)"* après les noms •fphâlgunïi êravanà, JiârttiJd^ caitrl (pour signi-fier : la nuit de pleine lune . . . de la période concernée).

phâlgimikahlphâlgunah "(mois, quinzaine) où la nuit de pleineiune tombe sous PhàJgunï",

(Le suffixe uaw"- IV 1., 83 est valable après un nom de divi-nités pour signifier) : à la divinité en question appartient telle(oblation, etc.).

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o 2 LA.GRAMMAIRE DE PANINI 325

II -s'agit du don de gâteaux rituels et autres au cours du sacrificeet de ia célébration par des formules, aindram "(oblation) dont ladivinité est Indra".

-Le su. sert de rubrique-gouvernante jusqu5à 35.

25.

L'élément i- bref est le substitut (de Va final) du nom kah(= Prajâpati) (en présence du suffixe Lia?i" instruit selon 24).

hâyam "(oblation) dont la divinité est Ka".

26.

Le suffixe secondaire uglian" (= -± iya) (est valable? parentrave de ''an",) après le nom èukrah (pour signifier : à la divinitéen question appartient telle oblation, etc.).

suJcriyah ''(récitation de formules) dont la divinité est Sukra".

27.

Le suffixe secondaire ç'glian (= iya) (est valable? par entravede "an", après les noms aponapàt, apâmnapât (pour signifier : à ladivinité en question appartient telle oblation, etc.)»

aponaptriyam (i(oblation) dont la divinité est Aponapàt" (sur labase naptr-).

28. ^ ^ \\

Le suffixe secondaire ilcha" (~ iya) est aussi valable (aprèslesdits noms aponapât, apâmnapât (pour signifier: à la divinité enquestion appartient telle oblation? etc.).

aponaptriyam id.Vt. : aussi après les noms du groupe paingâhslputrah : paingâksï-

putrlyam "consacré au fils de Paingâksï'\Vt. : suffixes "gha" ou "cha" après le nom satarudrah : satarud-

rïyamjèaiarudriyam "consacré aux Cent-Kudra5'.

29. ïïlï^Rt ^ 11Les suffixes secondaires "gha" et "an" (ainsi que ^cha" sont

valables) après le nom mahendrah (pour signifier : à la divinité enquestion appartient telle oblation, etc.).

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328 L A GEAMMAÎBE DE PÂNINÎ j y # g

mahendrlyainlmahendriyamlmàhen-dra'iïi ''(oblation) dont la divi-nité est Mahendra".

30. etaïfqoj î!Le suffise secondaire "iyan" ( = - * _ _ ya> fém. ï) (est valable,

par entrave de Cian"9) après le nom somah (pour signifier : à ladivinité en question appartient telle oblation, etc.).

saumyain "(oblation) dont la divinité est Soma",

31. ^f^fq^TOT ^ ||Le suffixe secondaire "yat" ( = 2/à) (est valable? par entrave de

"an",) après les noms vàyuh, rtuhypità, usâh (pour signifier : à ladivinité en question appartient telle oblation5 etc.).

vâyavyah "(formule) dont la divinité est Vâyu".

m\^ ^ n * •Le suffixe secondaire "clia" (== lya) est valable ainsi que "(yat"

= y à) (par entrave de "an",) après les noms dyàvâprtJiivi, èunà-sirahj marutvàn, agnisomau, vàstospatih, grhamedhah (pour signi-fier: à la divinité en question appartient telle oblation, etc.).

dyâvâprthivïyamldyâvâprthivyam s<dont la divinité est Dyâvâ-prthivï".

33, ^Le suffixe secondaire "dhak" (= „*. eyà) (est valable, par

entrave de ''an",) après le nom agniïi (pour signifier : à la divinitéen question appartient telle oblation, etc.).

âgneyah "(gâteau) dont la divinité est Agni ".

34.Après des mots désignant le temps, (les suffixes valables pour

signifier : à la divinité en question appartient telle oblation) sontles mêmes que ceux signifiant : qui se trouve à tel endroit (selonIV. 3, 53) ( , suffises instruits de IV, 3, 11 à 53).

Autrement dit, un dérivé comme mâsikam qui signifie "mensuel,etc.'Vd'après IV» 3,11 signifiera aussi ^(oblation) consacrée à unMois".

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, 2 L A GRAMMAIRE DE PÀNINI g27

35, ïïiRTsratof^sg ilLe suffixe secondaire lithan" ( =-JÊ-JL. ika) est valable après les

noms mahàràjah et prosthapaddh (pour signifier : à la divinité enquestion appartient telle oblation, etc.).

mâhârâjikani "dont la divinité est Maharaja".Vt.: après les mots du groupe navayajndk "oblaiion des prémices'5,

ledit suff. signifie "où se produit telle chose": nàvayajnikah"(période) où a lieu l'oblation des prémices5'"

Vt. : suif, "an", au même sens^ après fïirnamàmh "pleine lune " :paurnamâBl "(jour lunaire) où la lune est pleine".

36. ..fqgsaTïn^TRïro^fàm^ï: HLes mots piirvyah ''frère du père", mâtulah "frère de la mère",

màtâmahah "père de la mère 5Î (fém. -ï), pitâmahah "père du père îf

(fém. -ï) (sont des mots tout-formés).

Vt, : les suff. sôdha, dusa et ondrlsa s'attachent au. mot avili"brebis" pour signifier : lait : avisoclham "lait de brebis ?J

S

Vt. : les suff, pinja et pêja s'attachent an mot tilah "sésame"pour signifier : stérile: tilapînjah "sésame stérile" ; iilpinjah dansie Veda.

37.

(Le suffixe "an" IV. 1, 83 et ses substituts sont valables pourdésigner) une collection de tels ou tels objets,

hâham " collection de corneilles".—Bubrique-gouvernante jus-qu'à 51.

Vt.: suff. grcmia après les mots du groupe gunah "qualité": guna-grâmah "collection de qualités ",

38.

Le suffixe secondaire "an" (est valable? en dépit de touteentrave? pour désigner une collection de tels ou tels objets) après lesmots du groupe bliiksâ "aumône'V

bhaiksam "produit d'aumônes collectées". Sur yuvatih "jeunefille55 on forme yauvatam " collection de jeunes filles 5' ; ou yauva-nam selon VI* 3, 35 yt. (Bhâgavrtti).

Page 333: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

g28 LA GRAMMAIRE DE PÀÎjTINI I V . 2

39. ^#Ér^R^^f^3^^i^ï^g^ ilA. SS> \

Le suffixe secondaire Hvuïï" ( = J~ _ aka) est valable (pourdésigner une collection de tels ou tels objets) aaprès un patronymique(ordinaire) et baprès les mots uJcsà "taureau*1, ustrah "buffle",urabhrah ''bélier", râjâ "roi" râjanyah "seigneur'3 ràjaputrah**fil3 de roi", vaisah "veau", mannsyah "homme" ajah "bouc1'.

a) dâksakavi " collection de DàksiV ; b) râjanydkam "collectionde seigneurs ".

Vt. : aussi après le mot vrddhah "vieux": vârddhakam "collec-tion de vieillards".

40.(Le suffixe secondaire "vnn") ainsi que "yan" ( = A y a)

(sont valables, par entrave de "tkak" 47, pour désigner une collec-tion de telfl ou tels objets), après le mot kedàrah "champ irrigué".

kaidâryainjkaidârakam "collection de champs irrigués ' \Vt, : aussi après ganikâ "courtisane " : gânikyam "collection de

courtisanes".

\\

Le suffixe secondaire "than" (= -i ika) est valable (pourdésigner une collection de tels ou tels objets, après le mot kedàrah)ainsi qu'après le mot kavacï "possédant une armure".

kâvacikam "collection de gens en armure" (VI. 4, 144).

42. ^ I f iq^ iq^ I^ôf ï^ HLe suffixe secondaire ltyan" (= _£ y a) est valable (pour

désigner une collection de tels ou tels objets) après les motsbràhmanah "brahmane", mânavah *'jeune homme", vâdavah"brahmane".

hrâhmanyam "collection de brahmanes".

Vt. : aussi après prsthah n, d'une récitation \ prsthyam "série deprstha's"*

Vt.-: suff. "kha" (~ïna) après ahah "jour" au sens de «'sacrifice":'ahlnah ''collection de jours rituels",

Vt. : suff. "nas"(=-£—d, sans modification de la finale duthème) après paréah "'côte" : pârèvam "collection de côtes".

Vt. :. suff. ùla après vâtah 'JventJ> : vâtùlah "tempête". ::

Page 334: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V , 2 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 32g

43, ^

Le suffixe secondaire "taV (~ >-tâ) est valable (pourdésigner une collection de tels ou tels objets) après les mots gràmah"village", janah ''individu", bandhuh "parent", sahàyah "allié".

grâmatâ *'collection de villages "Vt-: aussi après gajah "éléphant": gajatâ "collection d'éléphants1'.

44. S^RTÏ^T fiLe suffixe secondaire "aÏÏ" (==_£ a) est valable (pour désigner

une collection de tels ou tels objets) après les mots ayant le tongrave sur la syllabe initiale»

kâpotcwi "collection de pigeons", sur kapôtah.

45.(Le suffixe secondaire "an" est valable pour désigner une

collection de tels ou tels objets) aussi après les mots du groupelilianclilîali " (élève) qui apprend par sections" (qui ont le ton gravesur la syllabe initiale).

khândikam ''collection de (tels) élèves ".

46,

Apres des noms d'écoles védiques, (les suffixes valables pourdésigner une collection de tels ou tels objets) sont les mêmes queceux qui notent une règle (relative auxdites écoles, en extension deIV. 33 126 et suiv.).

kâthakam "règle de l'école Katha'5 signifiera en même temps" collection d'adeptes du Katha",

47, ^

Le suffixe secondaire "thak" ( = -2 (i)kà) est valable (parentrave de "an" et "&-;T'> pour désigner une collection de tels outels objets,) aaprès des mots désignant des choses inanimées, betaprès les mots hastl 4(éléphant" et dhenuh "vache".

a) âpûpikam "collection de gâteaux"; h) dhainukam "collectionde vaches'*; on forme aussi dhainavani et (après a(n) priv.)âdhenavam*

Page 335: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

330 L A GRAMMAIRE DE PÂNINÎ I V . 2

48, .

Les suffixes secondaires "y an" (= s y a) et "cha" (ïya) sontvalables* en concurrence (respective à "tliak" et "arç", pour désignerune collection de tels ou tels objets^ respectivement) après les motsheèah "cheveu" et asvah "cheval55.

kaisyavilkaiêikam " collection de cheveux" ; aêvïyamlâsvam"collection de chevaux3'*

49. qrenfëwft q: HLe suffixe secondaire yà est valable (pour désigner une collec-

tion de tels ou tels objets) après les mots du groupe pàéali "lien".pâsyâ "collection de liens".

50. ^ % g f ï ^ | |(Le suffixe secondaire yà est valable, pour désigner une collec-

tion de tels ou tels objets*) après les mots 'hhalah "aire à battre'9,gauh "vache" et rathah "char". :

khalyâ "collection d'aires à battre ".

Les suffixes secondaires "ini" ( = ra), ira et iêhatyac"( = Jcatyà) sont valables aussi (pour désigner une collection de telsou tels objets? respectivement après les mots khalah, gauh et rathah).

hhalinl ida5 gotrâ "collection de vaches", rathakatyâ li collectionde chars'"',

Vt. : suff. uini* aussi après les mots du groupe khalali (et nonaprès khalali seul) : ulùkinl "collection de chouettes",

Vt. : suff, " khanda(c)" après les mots du groupe kamalah"lotus" : kamalakhandam "collection de lotus".

Vt. : suff. ''skandhaffl après les mots narali "homme555 karih

"éléphant" et turaiïgaJi "cheval": naraskandhah ''collectiond'hommes55 ; suff. hànda après les mots du groupe•• pûrvah.

52. Tm% \m ii(Le suffixe secondaire aan" IV» 1, 83 est valable pour désigner)

la résidence (de tel individu ou groupe, noté par le thème de base?)quand il est question d?un lieu*

âhgah "pays oa résident les Ânga",

Page 336: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 2 LA GRAMMAIRE DE PÂNIN1 331

53, T î ^ 3 F ? T l f ^ 1 ^ ilLe suffixe secondaire "vun" ( = J aA'a) est valable (par

entrave de uan"3 pour designer la résidence . . , quand il estquestion d'un lieu,) après les mots du groupe ràjanyah, n. deshommes de la 2ème classe.

râjanyakah "(pays) où résident les hommes de la 2 ème classe59.

54,

Les suffixes secondaires "vidhal" (= L_ vidha) et "bkaktal"( = L_ bhahta) sont valables (par entrave de "an1*, pour désignerla résidence . . . quand il est question d'un lieu, lespeotivement)après les noms du groupe blmurikili et ceux du groupe aistiJcârih.

bhauriJcividhah "(lieu) où réside Bhauriki", aimhâribhahiali"(lieu) où réside Aisukâri"*

55.(Le suffixe secondaire "awn IV. I, 83 est valable) après un

nom de mètre pour signifier : ledit (mètre) en forme le début, quandil est question des strophes dites pragàtha*

pânktah " (strophe) commençant par le mètre pankti".

Vt. : même suffixe, en valeur explétive, après un n. de mètre, lenom ainsi formé étant neutre : traistubham "une tristubh":

58, tfgstà SR^R^ÇPT: ÎI(Le suffixe secondaire "an" est valable) quand il est question

d'une bataille, après un mot notant aJe motif, ou Me combattant,a) draup ad ah "(bataille) pour Draupadï" ; b) strainah "(bataille)

de femmes".

57. cfîf^t 5Ff^im% W$ïSm\ q : HLe suffixe secondaire iÇna'> (= -* . à, féin. à) est valable

quand il est question d'un jeu, pour signifier: dans ledit (jeu) tellearme est employée.

pâilavâ "(jeu) mené avec des bâtons 559

Page 337: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

332 LA GBÂMMAIRE DE PÂNINI I V . 2

58. SET: mm\ i f â % ST: IILe suffixe secondaire "na" ( = -* .a, fém. â) est valable après

un nom d'action terminé par le suffixe primaire Cighan" (= _L_ -*_ a)pour signifier : dans ledit (nom) a lieu telle action.

èyainampâtù, "(chasse) qui a lieu avec des faucons qui foncent (surle gibier) ' \ formé sur êyenapâtah (-m- résultant de VL 3$ 71).

59. ^ ^ çfgif |)

(Le suffixe secondaire "an" IV. 1, 83 est valable après un motdésignant l'objet d'une étude, pour signifier) : tel est ce qu'il étudie5

ce qu?il connaît»jyautisah ''qui étudie ou connaît l'astronomie'9

60, sB^qff^rifçniç siLe suffixe secondaire "thak" ( = -* ihà) est valable (par

entrave de "an" pour signifier : tel est ce qu?il étudie, ce qu'ilconnaît,) aaprès le nom d9un sacrifice ; baprès les mots du groupeuTctham, n. d'une récitation ; cet après un (mot composé dont lemembre) ultérieur est sûtram "aphorisme" ( , par entrave de "an").

a) âgnistomikafi "qui étudie TÀgnistoma9'; b) auMhikah "quiétudie les uktha" ; c) sâmgrahasûtrikah "qui étudie les aphorisinesdu Samgraha" (exception: kâlpasûtrah "qui .étudie les Kalpasûtr&5\avec suff. "an"). Même suff. dans dhânurvidyikah uqui étudie leDhanurveda" et analogues (mais suff. "an" dans câturvaidyah iCqulétudie les quatre Veda5' selon IV. 3, 38; dans traividyah "qui étudieles trois Veda'\ âhgavidyah "qui étudie la chiromancie'5); dansgaulaksanikah "qui étudie les marques des vaches", etc.

Vt. : même suff. après des noms de récits et analogues : paurâni*koJi "qui étudie les Purâna".

Vt. : suff. illa" ( = uà) après des composés dont le membreantérieur est sarvah "tout" ou sa "avec", ou après des dvigui sarva-vedah "qui étudie tous les Veda5' pancakalpali "qui étudie lescinq rituels"-

Vt, : suff. "ikan" (= -± ika) après un composé dont le membreultérieur est pad(a) "section" : pûrvapadikali "qui étudie la pre-mière section"»

Page 338: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

IV. 2 LA GKÀMMAIKE DE PÂNINÎ 333

Vt, : suff. "sikan" ( = _i £&#, fém. iM) après les mots sata~patham, n, d'un texte, sastipatham id. : satapathikaJi "qui étudie leSatapatha" ; la Kâsikâ ajoute ici ''diversement", et en tire sâta-pathali, id9

61. SRïflf^qt 1 ^ HLe suffixe secondaire "vun" ( = -i a&a) est valable (par

entrave de uan'\ pour signifier: tel est ce qu'il étudie, ce qu'ilconnaît) après les mots du groupe Tcramah^ n. d'un mode derécitation.

JeramakaJi '"'qui étudie le hrama ".

Le suffixe secondaire "ini" ( = in) est valable (par entrave de' l ^ " 3 pour signifier : tel est ce qu'il étudie, ce qu'il connaît) après•le mot anubràhmanam, n. d'un Brâhmana secondaire.

anubrâhnianl "qui étudie un Anubrâhmana",

Le suffixe secondaire "thaïe** ( = _*-, ileà) est valable (parentrave de ikan"\ pour signifier : tel est ce qu'il êtudie5 ce qu'ilconnaît) après les mots du groupe vasantah ''printemps".

vâsantikah "qui étudie un texte relatif au printemps",

II y a amuissement par "luit" (I. 1, 81) (des suffixes signi-fiant : tel est ce qu'il étudie, ce qu'il connaît) quand ils s'attachent(à un mot terminé par un suffixe désignant selon IV. 3, .101 unobjet d'étude) promulgué par (tel auteur, dont le nom figure commethème de base).

pâninlyah "qui étudie la grammaire de Pânini59 est formé, sansnouveau suffixe, sur pâninlyam (selon IV. 3, 101) "traité de gram-maire de Pânini"*

65. ^\m #McTx II '(II y a amuissement par <çluk" des sjiffixes signifiant: tel est

ce qu'il étudie, ce qu'il connaît) aussi quand ils s'attachent à (unobjet d?êtude? consistant en un texte rédigé en) aphorismes, et ayantTe pour pénultième»

Page 339: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

3 3 4 L A &BAMMAIRE DE PÂNINI JY a g

dvâdasakah " qui étudie le texte Dvâdasaka ( — la Mïrnânisâ)". Larègle s'applique en fait à une base comportant un nom de nombre,

88.Les noms 'de textes du Yeda ou des Brâhmana (terminés par

un suffixe désignant selon TV. 3, 101 un objet d'étude promulguepar tel-auteur) ont en fait le domaine ci-dessus (à savoir, de servirde base à l'emploi signifiant ; tel est le texte qu'il étudie, qu'ilconnaît).

Ce qui revient à dire que les suffixes instruits par IV. 3, 101 nesont employés qu'aux sens donnés IV. 2, 59 si leur thème de baseest un n. de texte du Veda, ou des Brâhmana. De JcathaJi, texte duVeda, on tire hathâh (suff. "nini" IV. 3, 104 amui par 107 ; puis,suff. "arç" de nouveau amui par IV. 2, 64) qui n'a que le sens de''ceux qui étudient (ou : connaissent) le Katha".

D'après certains, la règle s'applique aussi à des textes du Rituel ourédigés en Sùtra : hàsyapinah "ceux qui étudient le Kâsyapa".

67. flsfwRcftfàr ^%>§ïïfe is(Le suffixe secondaire "an" et ses substituts IV. 1, 83 et suiv.

signifient, par entrave de "matup" V. 23 943) que la chose (notéepar le thème de base en valeur de nominatif) existe en tel endroit,quand il s'agit d'une localité tirant son nom de cette (spécification).

audumbarah " (localité) où existent des figuiers dits udumh%ra\—Ce su, et les trois suivants décrivent les câturartki'ka, "(suffixes)aux-quafcre-significations"-

68. çR RfTfï^ fi(Le suffixe secondaire "an" et ses substituts signifient que

telle chose) a été exécutée par la personne (notée par le thème debase en valeur d'instrumental, quand il s'agit d'une localité tirantson nom de cette spécification).

kausâmbï, nom d'une ville nommée d'après Kusâmba, par qui ellea été exécutée*

89,

(Le suffixe secondaire "an" et ses substituts signifient que) ladersonne (ou le groupe, notés par le thème* de base envaleur de

Page 340: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

XV, 2 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 335

génitif) a pour résidence (tel endroit, quand il s'agit d?une localitétirant son nom de cette spécification).

saibah u (pays) de résidence des Sibi'5.

70-

(Le suffixe secondaire Cian" et ses substituts signifient) encore(que telle chose) est située non loin (de l'objet noté par le thème debase en valeur de génitif, quand il s9agit d'une localité tirant sonnom de cette spécification),

(bois) situés non loin de îa Pampà".

uLe suffixe" secondaire "an" ( = -* a) est valable (par entrave

de "an" avec les quatre significations susdites 67-70) après unthème nominal terminé par u- (Ù).

kârkatavam "(pays) où. se trouvent des grues nommées karkatu".

72. iï ssï spï f ra; is(Le suffixe secondaire "an"'est valable, par entrave de iCan"}

aux quatre significations susdites) aussi après un mot terminé parle suffixe secondaire "matup" ( — mant) et dont le thème est poly-syllabique.

aikatâvatah "(pays) tirant son nom de ekatâ-vaf9.

(Le suffixe secondaire ^an" est valable, par entrave de uanJ\aux quatre significations susdites) après un mot polysyllabique,quand il est question d'un puits.

vârksamûlah "(puits) situé non loir* de la racine de l'arbre".

74.

(Le suffixe secondaire "an7* est valable, par entrave de ltan'\aux quatre significations susdites) aussi (après un mot quelconque,quand il est question d'un puits situé) sur la rive nord de la Vipâse

dâttah {5(puits) exécuté par Datta'\

Page 341: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

338 L A GRAMMAIKE DE PÀNIN1 jy 2

79,

(Le suffise secondaire "an" est valable, par entrave de uarÇ\aux quatre significations susdites) aussi après les noms du groupesavilialah.

pauskalah "(pays) où réside Puskala".

76.

(Le suffixe secondaire "an" est valable, par entrave de "an'\aux quatre significations susdites? le nom formé étant) un féminin,(et l'endroit en question étant) achez les Sauvira, bchez les Sâlva,°ohez les Orientaux.

a) dâttâmitrl "(ville) fondée par Dattâmitra" ; b) vaidhùmâgni ic) mâkandï, noms de villes.

77.

Le suffixe secondaire "an" (=-* a) est valable (par entravede 71 et 735 aux quatre significations susdites,) après les noms dugroupe suvàstuh.

sauvâstavl ''(ville) située non loin de la Suvâstu'9,

78. î

(Le suffixe secondaire uan" est valable, par entrave de "an"74, aux quatre significations susdites,) quand le nom ronï (sert debase, en simple ou en fin de composé).

raunah u(puits) exécuté par Eonî" ; âjaJcaronah.

79,

(Le suffixe secondaire Qian" est valable, par entrave de "an" 71et 73, aux quatre significations susdites,) aussi après un nom ayanth pour pénultième.

irai s aiiK avant "(lieu) tirant son nom de Trisariku*3,

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I V . 2 LA GRAMMAIRE DE PÀNINI 337

80.

(Aux quatre significations susdites sont valables, par entrave de"an", les M suffixes secondaires suivants): iCvun" (='-* aka)"chan" (=-± ïya) kâ iCthac" ( = ikà) %la sa liini" (= in) râlidhan" ( = -i eya) unyav (= _* y a) y a "phak" (= -±_ àyana)

(= ^ ^a) iCthak" (=-* i&a) (respectivement) après lesdes groupes arïhanah (n. propre ?), kréâsvah ici., rsyah sorte d'anti-lope", kumudam "nymphêe", kâèdh sorte d'herbe, trnam uherbe",preksahÇ?), aima "pierre", sakhâ "amin, samkàêah "apparence",balam ''force" paksah 'éaile'\ karnah ^oreille", sutamgamah n.pre5 pragadï(?)9 vardhali "sanglier", "kumudam |lnymphée".

ârlhanakam ; sâkheyam ; prâgadyam, noms de localités.

81.II y a amuissement par iklup" (T. 2, 51, c'est-à-dire sans

modification de genre ni de nombre)? (des suffixes munis des quatresignifications susdites, quand la localité à désigner selon 67) est unnom de pays (et non pas simplement une épithète désignant unpays).

Le pays où résident les Pancâla (d'après 69) porte ie nom dePancâlâh (masculin pluriel), cf. I. 2, ôl.

82.

(II y a amuissement par "Zwy" des suffixes munis des quatresignifications susdites)» aussi après les noms du groupe varanà.

khalatikani (neutre sing,) vanâni '*boïs nommés Khalatika".

83, ^kim\ m ii(II y a amuissement par "lup") à titre optionnel (des suffixes

munis des quatre significations susdites) après le mot sarkard"gravier",

43

Page 343: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

ggg LA GRAMMAIRE DE PÂNINI I V , 2

sarkarâh (avec Hlup')\hârkarar)i (sans "Zwjp"), n. de localité tiréede îa présence du "gravier". On forme aussi èarJcarikam etéârkarakam, sarkarâ faisant partie de deux groupes cités sous 80.

84.

Les suffixes secondaires "thaïe" (= .*- — ?'M) et S (ck" (lya)sont valables (aux quatre significations susdites) aussi (après le motéarharâ).

sârkarikamlsarkarlyam id9

85. ^^\ ffgq |îLe suffixe secondaire "matup" (= mani) est valable (aux

quatre significations susdites) quand il s'agit d'une rivière.udmnbarâvatï n8 d'une rivière» ainsi nommée parce que des

figuiers udumbara en sont proches.

86.

(Le suffixe secondaire "matup" est valable aux quatre signifi-cations susdites) aussi après les mots du groupe madliu ''miel" (quine sont pas inclus dans 85).

madhumân ''(pays) où se trouve du miel.19

87. ^ g ^ ^ % ^ # ^ q SILe suffixe secondaire "dmatup" (= mant avec réduction de la

finale d_u thème) est valable (aux quatre significations susdites)après les mots humudam "nymphêe", nadah "roseau" et vetasam"jonc".

kumudvân "(lieu) pourvu de nymphées >9 ; nadvân; vetasvân."Vt. : de même après le mot mahisah "buffle" : mahismân "(pays)

riche en buffles ".

Le suffixe secondaire "dvalac" (= valà avec diminution de îafinale du thème) est valable (aux quatre significations susdites)après les mots nadah "roseau" et sddah "herbe".

nadvalah "(lieu) pourvu de roseaux'9 ; sâdvalah*

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I V . 2 LA GBAMMAIKE DE PÂNINI ggg

Le suffixe secondaire "valac" (= flaZa) est valable (aux quatresignifications susdites) après le mot èiklià "aigrette".

sikhâvalam "(ville) qui tire son nom de l'aigrette".

Le suffixe secondaire "cha" (= ïya) est valable (aux quatresignifications susdites) après les mots du groupe utkarah '$reniblai'\

utkanyam "(lieu) où se trouve le remblai9'.

91.

L'accrément ^kuk^ (=&) est valable aussi pour les mots duroupe nadali Roseau95 (en présence dudit suffixe ''cha").

nadaklyam "'(lieu) pourvu de roseaux''; kruncaMyam (de hruncâ''courlis", avec »c&- bref) "(lieu) fréquenté par les courlis " ; iahsa«hlyam (de taJcsan-, avec amuissement de -n-) "(lieu) où résident lescharpentiers".

92.(Les suffixes secondaires qui vont être instruits jusqu'à IV. 3

134 portent des significations) autres (que celles instruites de IV.1, 92 à IV. 2, 67-70).

Sûtra gouvernant et prescriptif. Les significations précisesseront données IV, 8} 25 et passim.

93. ffgfcfRqRRM IILes suffixes secondaires 6igha" ( = %ya) et ilJcha" (= ma) sont

valables (respectivement) après les mots râstram éfiroyaumeÎJ etavârapàrah "cette rive-ci et la rive opposée".

ràstriyah "né dans le royaume " (selon IV. 3, 25), avârapârlnah"qui appartient aux deux rives5' (selon IV. 3, 53). On admet aussiavârïnah, pârmah et, avec inversion, pàrâvârïnali.

Les suffixes secondaires y a et "khan" (= -± .-iwia) sontvalables (aux sens autres que ceux précédemment donnés) après lemot grâniah "village".

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340 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI XV. 2

gràmyah et grâmlndh "propre au village, villageois"*

99a sFçsrqrî^t S^ST nLe suffixe secondaire "dhalan" ( = J~ — eyaka) est valable

(aux sens autres que ceux précédemment donnés) après les mots dugroupe kattrih 5'les trois (objets) blâmables".

kâttreyakah ''qui appartient aux kattri".

96. f ^(Le suffixe secondaire "dhakan" est valable) après les mots

kulam "famille", kuksih "gaine", grïvàh "cou", quand (les nomsainsi formés désignent respectivement) un chien5 une épêe, unornement ( , aux sens autres que ceux précédemment donnés).

kauleyakah "chien" (proprfc "qui appartient à la famille51).

97. ^Hîf^% 5$ IILe suffixe secondaire ^dliaV* ( = _* eya) est valable (aux

sens autres que ceux précédemment donnés) après les mots dugroupe nadl "rivière".

nâdeyam "qui appartient à la rivière ".

98. '^f%qiq^R3flT^f I!Le suffixe secondaire "tyak" (= ^_ _ iya) est valable (aux

sens autres que ceux précédemment donnés) après les invariantsdàksinâ "au sud", pascât "derrière" et pur a s "devant".

dâksinâtyah "méridional "•

99,Le suffixe secondaire "sphak" ( = - * _ _ àyana) est valable (aux

sens autres que ceux précédemment donnés) après le nom de villekâpisi.

Jtâpiêâyanî drâksâ 6iraisin de Kâpisî'5.Vt. : aussi après les n. propres bàhliîi, urdih, pardiJi : bâhlâyanl"de Bâhli (Balkh)".

îoo. ^ ^ 3 ^ 5 ° ^ il(Le suffixe secondaire ''sphak") aussi bien que "an" (= _* a)

est valable (aux sens autres que ceux précédemment donnés) après

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IY # 2 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 341

le mot rankuh, sorte d'antilope, quand il n'est pas question d'unêtre humain (en connexion avec ledit mot).

rànkavaJi/rânkavâyanafi "(animal) pourvu d'une peau de rankii\

101. ^siro^^Nt ^^i^ nLe suffixe secondaire "yat" ( = y à) est valable (aux sens autres

que ceux précédemment donnés) après les mots dyauh (cliv-) "ciel",prak ''tourné vers Test", apàic "tourné vers le sud", udak "tournévers le nord", pratyah "tourné vers l'ouest".

divyam "'céleste " ; prâcyam £fappartenant à Test55 ; on formeaussi prâktanam IV. 3, 33 et analogues. On lit qqf. avâk au lieude apâk.

Le suffixe secondaire "thaïe" (= _* ihâ) est valable (auxgens autres que ceux précédemment donnés) après le mot kanthâ,n. de ville.

kânthikah ('habitant de Kanthà'\

103. cfuff cpç il

Le suffixe secondaire "vulc" (=.*__&&<&) est valable (parentrave de kHhaV\ aux sens autres que ceux précédemment donnês5

après le mot hanthà,) quand il est question (du pays de) la Varan(n. de rivière).

kânthakam "situé à Kanthâ? dans le pays de la Varnu'\ .

104. ^ Q ^ Î W ? !!

Le suffixe secondaire "tyap" (= tya) est valable (aux sensautres que ceux précédemment donnés) après un invariant.

La règle vaut en fait après amâ, iha, kva, tatas et analogues,atra et analogues : amâtyah "ministre".

Vt. : après ni, au sens de "fixé5? : nityah éi permanent".Vt : après nis} au sens de "sorti95 : nistyah i( extérieur'9.Vt. : après avis dans le Veâa : àvistyah "manifeste".Vt : suff. lina' (~-^—^) après aranyam "forêt": âranyali °àe la

forêt"-

Page 347: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

312 LA GEAMMAIRB DE PANINÎ

Vt.: suff. 6^/a après dûrah "éloigné" s dûreiyah ''situé au loin55

Vt. : suff. àha{n) après uttardh "ultérieur": auttarâhaJi <édulendemain ".

105. ^ % r t ^ # S ? T O ^ l ^ II(Le suffixe secondaire "tycup" est valable, aux sens autres que

ceux précédemment donnés), concurremment à ÇHyu tyul" IV. 3, 23ou éventuellement "tha.îî" IV. 3, 15) après les invariants aisamas"de cette année-ci", hyas "hier", évas "demain".

aisamastyamj' aisamasta-nani "appartenant à cette année " ;svasiyamjsvasta?iamIsauvastikam " de demain ' \

108.

Les suffixes secondaires ''aîZ" (= J- — a, fém. l) et ' % "(= J a5 fém. â) sont valables (par entrave de "an", aux sensautres que ceux précédemment- donnés,) après (un mot composédont) le membre ultérieur est (respectivement) tlram "rive" etrûpyam ''argent".

vârhatlram (fém. l), vârkarûpyain (fém. â) ''provenant deVrkatîra 59 ou " de Vrkarûpya".

107.

Le suffixe secondaire CéSa" est valable (par entrave de "an", auxsens autres que ceux précédemment donnés,) après (un mot com-posé dont) le membre antérieur est un nom de direction? si (le motainsi forme) n'est pas un nom propre,

paurvasâlah c*qni est dans la salle orientale". Mais : pûrvai-°sukâmasamah (VIL 3,14) " situé dans risukâmasamî-de-rest".

108.

Le suffixe secondaire iùann est valable (contrairement à 107,aux sens autres que ceux précédemment donnés, dans un composédont le membre antérieur est un nom de direction), après le motmadrah n* de peuple*

paurvamadrah ''appartenant aux Madra de Test" (cf. VII» 33 13)»

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I V . 2 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 343

109.

(Le suffixe secondaire "an" est valable, par entrave de "an",aux sens autres que ceux précédemment donnés), aussi après unmot polysyllabique, ayant le ton aigu sur la finale et désignant unvillage du nord*

mâhânagaram ci du village Mahânagarâ".

no. sr#TRq?q^?nf^qsn?oT HLe suffixe secondaire "an" est valable (en dépit de toute

entrave virtuelle et par entrave de "an" 109, aux sens autres queceux précédemment donnés), aaprès (un mot composé dont) lemembre ultérieur est prasthah ^plateau", baprès les noms du groupepaladl, et Gapres un mot à pénultième &.

a) niâdrlprasihah "du village Madrïprastha " ; b) pâladah "de lalocalité Paladî " ; c) vaidhâtaJcah,

111. ^ o ^ i f ^ f ijFW ||

(Le suffixe secondaire i4aw" est valable, par entrave de kicha"114, aux sens autres que ceux précédemment donnés,) après lesnoms du groupe "kanvah (quand ils sont terminés par un suffixe)

/patronymique (selon IV, 15 105)»Jcânvâîi "les élèves de Kânvya, petit-fils (selon IV. 1, 105) du

Sage Kanva" ; application phonétique de VI» 4, 148 et 152.

112, |3TS? ||

(Le suffixe secondaire "an" est valable, par entrave de "cha"r

aux sens autres que ceux précédemment donnés,) aussi après (unmot terminé par) le suffixe secondaire t(in" (— -i i) (employécomme patronymique de type gotra IV. 1, 95).

dâksâh "élève de Dâksi, descendant de Daksa".

113. ^ gsre: 5r^¥ï^3 y(Le suffixe secondaire "an", aux sens autres que ceux précé-

demment donnés,) n'est pas valable (contrairement à 112 après unmot terminé par le suffixe secondaire "in" IV. 1, 95 et) dissyllabi-que, quand il s'agit des Bharata de l'est. (Mais bien le suffixe"cha" Ii4).

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LA GRAMMAIRE DE PÂNXNÏ 1 V4 2

vainkïyâh "élèves de Vainki *' ; mais5 dans un polysyllabe: pan-nâgârâlp " élèves de Pânnâgâri ".

: ilLe suffixe secondaire "cha" (= i#a) est valable (par entrave de

"an", aux sens autres que ceux précédemment donnés,) après unmot dont la première voyelle est à, ai ou au.

âcârylyah "appartenant an maître ?? ; tvadlyah "ton, tien ".

us. ^^s^tft ilLes suffixes secondaires JLihaJc" ( = >* Je à) et "chas" ( = ï^a,

avec traitement du thème selon I. 4, 16) sont valables (par entravede "cha'\ aux sens autres que ceux précédemment donnés), après lemot bJiavdn "vous".

bhâvatkaJtjbhavadlyah "votre", bhavant- est assimilé aux motsà première voyelle â, ai, aie (114) d'après I. 1, 74.

116. ^ R ^ f % ^ # ^ \\

Les suffixes secondaires "than" (= -i A-a) et "nitJi" (= _isont valables (aux sens autres que ceux précédemment donnés)

&près les noms (à première voyelle à» ai, a^ ou assimilés selonI. 1, 75) du groupe Jcâêih.

kâsiH (IV. 1, 15)/kâsikâ{IY. 1, 4) "de Kâsi" (adjectif féminin).

(Les suffixes secondaires "than" et "nith" sont valables, parentrave de "clia" 114, aux sens autres que ceux précédemmentdonnés) aussi après (les mots à première voyelle à ai, au9 notant)des localités des Vâhïka.

sâkalikîlêâkalikâ (au fém-) "de la localité de Sâkala".

118.

(Les suffixes secondaires iêthan" et "nith" sont valables) con-curremment à (ucha'\ aux sens autres que ceux précédemmentdonnêsj après des mots à première voyelle â, ai5 au, notant deslocalités des Vâhïka) dans le pays des Usïnara.

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I V . 2 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 345

âhvdjâliJâlâhvajâliJcâlâhvajâllyâ (au fém.) "de la localité d'Àhva-jâla".

119.

Le suffixe secondaire "than" est valable (aux sens autres queceux précédemment donnés) après un mot terminé par -u (-%),.quand il s'agit d'une localité»

sâvaraj ambukah "de Savarajambu",

120. f^RSfRï^iî(Le suffixe secondaire "than" est valable, aux sens autres que

ceux précédemment donnés) après un mot dont la première voyelleest à, ai ou auy (terminé par -u -û} quand il s'agit d'une localité)des Orientaux.

âdhak aj ambukah "d'Âdhakajambu".

121. «F5Rtq«nS^T IILe suffixe secondaire "vun" ( = -i-_a^a) est valable (aux sens

autres que ceux précédemment donnés)? après un mot (dont lapremière voyelle est â, ait ou aui) notant asoit un désert, bsoit(une localité) ayant un y pour pénultième»

a) pâredhanvahali "situé à Pâredhanvan J' ; b) sâmTcâsydkàli iCàeSâmkâsya55.

H(Le suffixe secondaire "vun" est valable, par entrave de achan

114, aux sens autres que ceux précédemment donnés,) aussi après(un mot composé dont la première voyelle est â, ai, au, notant unelocalité et dont) le membre ultérieur est pmsthah "plateau"? puram"ville", va'hah "qui conduit",

mâlâprasthakaJi É'de Mâlâprastha".

123. Tïtâiïi: wm^ y(Le suffixe secondaire "vun" est valable, par entrave de "cha",

aux sens autres que ceux précédemment donnés,) après un mot(dont la première voyelle est â ai, au, notant une localité) desOrientaux et aayant r pour pénultième, bou bien ï (pour finale),

444

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LA GRAMMAIKE DE PÂN1NI XVS 2

a) pâlaUputrakah *Êde Pâtaliputra " ; b) mâkandakah c'deMâkandï",

124. ^Hq^^S* !!(Le suffixe secondaire "vun" est valable, par entrave de "cha"}

aux sens autres que ceux précédemment donnés,) aussi après (unmot dont la première voyelle est â, ai, au, notant) aune contrée oubien b (une autre contrée servant de) limite à ladite (contrée).

a) âbhisâra'kah 0 de la région des Abhisâra"; b) iraigartakah"de la région (limitrophe) des Trigarta".

125, 3 i f ^ i f W ^|oC

(Le suffixe secondaire 6iviin^ est valable, par entrave de u

et u an", aux sens autres que ceux précédemment donnés, aaprès unmot dont la première voyelle est à, ai, au) et aussi baprès un motdont la première voyelle n9est pas à5 ai, au, (qui notent une contréeou la limite à ladite contrée, et sont) du domaine (nécessaire) dupluriel.

B>) jâmbakaii "du pays des Jâmbâh"; b) whgahah "du pays desÀïigàh",

126, ^

(Le suffixe secondaire J f « " est valable, par entrave de uchah

et "an", aux sens autres que ceux précédemment donnés?) après unmot (composé dont la première voyelle est ou n'est pas â, ai, au,notant une localité, et) dont le membre ultérieur est Jcacchah"marais"» agnih "feu", valctram "face", gartah "siège59.

dâruhacchakoh 6irelatif à Dâ rukaccha s \ On lit aussi varia pour

garta.

127.

(Le suffixe secondaire "vun" est valable? par entrave de "an"et autres, aux sens autres que ceux précédemment donnés) aussiaprès les mots du groupe dhûmah (, notant une localité).

dhaumaJcah "relatif à Dhùma"« daksinâpaihï "du Dekkan", auféminin, est contestable. On forme sâmudriJcah "de mer î5 quand ils'agit d'un bateau ou d'un homme, sinon sâmudrah.

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I V . 2 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI

128. ^ Ï Î ^ Ç R S r % T O t : I!(Le suffixe secondaire "vun" est valable, aux sens autres que

ceux précédemment donnés) après le mot nagaram "ville", quandil y a intention de blâmer ou (d'indiquer) une habileté.

nâgarakah au sens? soit de is fripon", soit de ''homme du monde,habile homme". Sinon, nâgarah*

129. 3^ t°^F^3^ H(Le suffixe secondaire "vun" est valable, aux sens autres que

ceux précédemment donnés, et par entrave de "na" ou ua?i'\) aprèsle mot aranyah ''forêt" quand il s'agit d'un être humain»

âranyakah "(homme) habitant la forêt ".Vt. : même forme quand le mot s'applique à un chemin; à une

leçon; à une règle ; à un jeu; à un éléphant ; enfin, à titre option»nel, quand il s'applique à une bouse de vache, Ailleurs: âranyah.

130. fsrercn f ^ g n w ^ n(Le suffixe secondaire "vun" est valable, aux sens autres que

ceux précédemment donnés3) concurremment à ("an" qui, sans leprésent sûtra, serait entravé par 125) après les mots Icuruh etyugatndharah, n, propres.

katiravakahl kauravah "appartenant aux Kuru"»

131. q^psft: ^ !!Le suffixe secondaire liJcan" (= JL Tca) est valable (par entrave

de "vun" 125, aux sens autres que ceux précédemment ,donnês?)après les mots madrah et vrjih% n. de contrées.

madrakah "né au pays des Madra".

132, ^tTORiJF HLe suffixe secondaire "an" (=_* a) est valable (par entrave

partielle de "vun" 124, aux sens autres que ceux précédemmentdonnéss) après (un mot notant une localité et) ayant le pourpénultième.

ârsikah llnê au pays des Eslka5\ Aussi après un mot terminé en-ii, par entrave de 119 : aiksvâlcah linê an pays dlksvâku" (VL 4,174),

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g4g LA GBAMMAIKE DE PANIHI

133,

(Le suffixe secondaire %kan" est valable, par entrave de iCvunh

et autres, aux sens antres que ceux précédemment donnês?) aussiaprès les noms du groupe Jcacchah (notant une localité).

kâcchah "né au Cutch, relatif au Cutch ", etc.

134. ïi

Le suffixe secondaire "vun" est valable (par entrave de "an'\aux sens autres que ceux précédemment donnés, après les mots dugroupe Jcacchah)) aquand il s'agit d'un être humain ou bd'un(phénomène) qui a lieu chez ledit (être humain).

hâcchakafy a) C( (homme) né au Cutch" on "(fait) b) propre auxgens du Cutch".

185. 3?q^ï# çnçgic^ !!(Le suffixe secondaire ' W est valabîe3 par restriction de 134f

aux sens autres que ceux précédemment donnés), après le nomsàlvah (quand il s'agit d'un être humain ou d'un phénomène qui alieu chez ledit être humain)5 s

9il n'est pas question d'un fantassin.

sâlvakah 'cné au pays des Sàlva", mais sâlvah "un soldat desSâiva".

136. ïïïqsnïcït^f SI(Le suffixe secondaire "w-n" est valable, par entrave de uan%\

aux sens autres que ceux précédemment donnés), aussi (après lemot sàlvah) s'il est question d?un bœuf ou d'un gruau d'orge.

sâlvahah "(bœuf ou gruau) provenant du pays des Sâlva"8

137.

Le suffixe secondaire, "cha" (= vya) est valable (par entravede **a^", aux sens autres que ceux précédemment donnés), après(un mot composé notant une localité et dont) le membre ultérieurest gartàh "siège ".

hastagartlyaJi iSné à Hastagarta" ; il y a aussi entrave de 117.

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2 ' LA GRAMMAIRE DE PÂNINÎ 34g

138. ïT|ïf^TSr II(Le suffixe secondaire ucha" est valable, par entrave de "an" et

autres, aux sens autres que ceux précédemment donnes), aussi après,les mots du group galiah "caverne" (?).

gahlyafa '"propre à une caverne "(?).—Liste illustrative, qu'onpeut compléter par des mots tels que pûrv airâsiddhlyah '"propreaux sûtra VIII. 2, 1 et suiv, de Pânini*'.

Vt. : même suff. après madhyamafa "médian" au sens de "qui estsitué au milieu de la terre '3 ; même forme (madhyamïyah), ainsi quemadhyamah, quand il s'agit d'une école védique : "qui appartientaux Madhyamïyah ". Âpres mukhatas et pârêvatas, on formemukhatlyafa "situé en face5' et pârsvatlyafa "situé sur le côté", avecamuissement de la finale du thème. Après janafa et parafa, il y al'accrément "Jcuk" ( = k): janaklyam "relatif aux gens", paraMyam,"relatif à autrui'5; de même encore devahlyam "relatif à la divi-nité". Les Cândra ajoutent râjaklyain (cf. 140) et svdklyam ''rela-tif à soi", mais VàrnaDa enseigne sauvam id. (selon VIL 3, 4)*Enfin, après venukafa et analogues, avec vrddhi : vainuklyam "(lieu)où poussent les bambous55»

139.

(Le suffixe secondaire "clia" est valable, par entrave de "an"'aux sens autres que ceux précédemment donnés,) après les noms dugroupe katah (notant des localités) des Orientaux.

katanagarlyam "de la ville des Kata".

140,Le phonème k est aussi (le substitut de la finale) du mot râjâ

"roi" (en présence dudit suffixe "cha" 114),râjakïyam '^appartenant au roi ".

141. ^!#^Fa^q^i^ u(Le suffixe secondaire "cha" est valable, par entrave de uanJ\

aux sens autres que ceux précédemment donnés,) après un motdont la première voyelle est â9 ai, au ( 3 notant une localité,)Hermine par aka- ika- ou %yant kh pour pénultième.

Page 355: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

350 L Â GBAMMAIBE £E PANINI

a) âèvatthiklyani "issu du fruit de TasTO^W9; b) Tcautasikhlyam*Aussi après sausukah et analogues : sausuJcïyam,.

142. ^^ï^^îlîïfl^^ÎTît^^I^ H(Le suffixe secondaire uclia" est valable, par entrave de 117,

aux sens antres que ceux précédemment donnés,) après nn (motcomposé dont la première voyelle est â, ai, cm, notant une localité,et ayant pour) membre ultérieur Tcanthâ, sorte de vêtement,paladàh(?), nagaram "ville" grdmah "village"» hradah "étang".

dâksiJcanthïyaJp "relatif à Dâksikanthâ"0

143.

(Le suffixe secondaire kicha" est valable, par entrave de "an",aux sens autres que ceux précédemment donnés,) aussi après lemot parvatah îémontagne î?.

parvatlyaJi {iàe la montagne".

144.

(Le suffixe secondaire acho?\ attendu par 143)» est valableconcurremment à (an}\ aux sens autres que ceux précédemmentdonnés, après le mot parvatah) quand il ne s'agit pas d'un êtrehumain.

parvatlyamlpârvatam "(fruit) de la montagne".

145.

(Le suffixe secondaire "cha" est valable aux sens autres queceux précédemment donnés) après les mots Jcrkanah et parnah(notant des localités) dans le pays des Bhâradvâja<,

hrhamyam "de Krkanaf\

Page 356: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

Y, 3 LÀ GRAMMAIRE DE PÀNINI 351

IV, 35 1. ^ ^

Le suffixe secondaire iCkJian" (= J-^Jna) ainsi que f ( ek" sontvalables, aux sens autres que ceux précédemment donnés,) con-curremment à ("an",) après les pronoms yusmad- "vous" et asmad-"nous".

yausmâkïnamjyusmadïyamlyaiismâJcam (ce dernier, avec "a^")"vôtre".

2,

Les formes yusmâka- et asmàka- sont (les substituts respectifsde yusmad- et asmad-) en présence dudit (suffixe "khan") ainsi quede "arç".

Exemples précédents.

Pour désigner un singulier, les formes tavalca- et mamaka-sont (les substituts respectifs de yusmad- et asmad- en présence deéXkhan" ainsi que de "aw").

tâvaklnamltâvaham "tien".

4

Le suffise secondaire uyain {= y à) est valable (par entrave de"an*\ aux sens autres que ceux précédemment donnés,) après lemot ardhah *'moitié u« .

ardhyam ''provenant cfune moitié"»

Vt. : quand il y a un membre antérieur, le suff. Hihan" ( = JL_ika) est valable : gautainârdhikam £Sen moitié avec Gautama9',

5. ^l^l^M^f^ fi(Le suffixe secondaire "yat" est valable, aux sens autres que

ceux précédemment donnés, après le mot ardJiah,) aussi (quand il ya pour membre) antérieur par ah "sis au-delà", avarah "sis endeçà'9, adhamah "sis en bas", uttamah "sis en haut15*

parârdhyam "qui se trouve sur la moitié la plus éloignée"»

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352 L Â GRAMMAIRE DE PANIHÎ I V . 3

6, f^Fjgq^i^ IILe suffixe secondaire iHlian) ( = - * _ ika) est valable ainsi que

(yaï", par entrave de iian3\ aux sens autres que ceux précédemmentdonnés? après le mot ardhah,) quand le membre antérieur est unnom de direction.

pauvvârdhihamjpûrvàrdhy am ''moitié antérieure5\

7. ^îf^qf^^ï^Sot SILes suffixes secondaires ''an" ( = -£._a) et "than" sont valables

(par entrave de i&yaf\ aux sens autres que ceux précédemmentdonnés, après le mot ardhah, quand le membre antérieur est unnom de direction), s'il s'agit d'une portion de village ou de pays.

paurvârdhàhlpaurvârdhikâh "gens de la moitié orientale (dupays)".

Le suffixe secondaire ma est "valable (par entrave de "cm", auxsens autres que ceux précédemment donnés,) après le mot madliyah"milieu".

madhyamah c<situé an milieu".Vt. : aussi après âdih "commencement " : âdimah ''situé an

commencement ' \Vt. : aussi après les invariants avas et adhas "en basSÎ

5 avec amuis-sèment de s, selon certains : avamaJb et adhamah "le plus bas".

9. 3? ÇTÏSTEtô IILe suffixe secondaire à est valable (par entrave de ??m, aux

sens autres que ceux précédemment donnés, après le mot madhyah,)quand il est question d'une convenance,

madhyali, dit d?un logicien "ni trop raffiné, ni obtus".

io. ^q i ^ rgs r qoj S!Le suffixe secondaire ''yan" (=A ya) est valable (par

entrave de ''an" et ^vun" IV. 2, 133 et 134? aux sens autres queceux précédemment donnés,) après le mot dvïpah é'île"? pourdésigner la proximité de la mer.

dvaipyah "(marchand) des bords de la mer".

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# 8 L A GRAMMAIRE DE PANINÎ 353

11. mwi^ u(Le suffixe secondaire lithan'> { = J—ilca) est valable (par

entrave de "an" et de "cha" IV. 2, 114, aux sens autres que ceuxprécédemment donnés,) après (des mots notant) Je temps.

mâsiJïah "mensuel". Le mot Tcàla va jusqu'à 25,

(Le suffixe secondaire "than" est valable, par entrave de "an"16, aux sens autres que ceux précédemment donnés,) après le motsarat "automne", quand il s'agit du rite funéraire.

êâradikam iÊ(ïite funéraire) d'automne35,

13.

(Le suffixe secondaire "than" est valable, par entrave de "an",16, aux sens autres que ceux précédemment donnés,) concurrem-ment à ("an", après le mot éarat,} quand il s'agit d'une maladie oude la chaleur.

éâradiJcahléaradali ''(maladie ou chaleur) automnale".

14. f^Wfhp^ î «Ef 11(Le suffixe secondaire "than", attendu seul par 11, est valable)

aussi (concurremment à Han'\ aux sens autres que ceux précédem-ment donnés,) après les mots nié à et pradosah "crépuscule".

naisamfnaisikam i^nocturne9'.

(Le suffixe secondaire ^than" est valable aussi concurremmentà "an'\ aux sens autres que ceux précédemment donnés^ aprèsl'invariant évas "demain", et il y a Faccrément "tut" (= t devantle suffixe),

sauvastikahlêvastyaJi "concernant le lendemain"; on formeaussi êvastyamj'svastanam IV. 2, 105 et IV» 3, 238

18. ^ f w ^Le suffixe secondaire uan" (=.* a) est valable (par entrave

de "than", aux sens autres que ceux précédemment donnés,) aaprès45

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354 LA GRAMMAIRE DE PÀNINI IV* 8

les mots du groupe sanidhivelâ *'période de jonction (aube, etc.)",et après ceux notant bune saison ou G une mansion lunaire.

a) pauniamàsam "relatif à la pleine lune"; b) graismam "esti-val"; c) taisam "relatif à Tisya" (VI. 4, 149 vt.)«

Vt.: après samvatsarah, pour désigner un fruit ou un parvan:sâmvatsara "annuel".

17. map ÇRT: 11Le suffixe secondaire enya est valable (par entrave de "an" 16,

aux sens autres que ceux précédemment donnés,) après le motprâvrt "saison des pluies".

prâvrsenyah "propre au temps des pluies'9»

18. srqrî^sç uLe suffixe secondaire 'Hhak" (=-* ~ika) est valable (par

entrave de "an" 16, aux sens autres que v ceux précédemmentdonnés?) après le mot varsâh 4'pluies".

vârsikam fibon pour les pluies".

19.

Dans le domaine du Veda, le suffixe secondaire "than"( = J iJca) est valable (par entrave de 'Hhah" aux sens autres queceux précédemment donnés, après le mot varsâh).

vârsilcah "propre aux pluies".

20. 3[SRïra il(Dans le domaine du Veda, le suffixe secondaire "than" est

ej par entrave de "an" 16, aux sens autres que ceux précé-demment donnés,) aussi après le mot vasantah êCprintemps??*

vâscmtihah "prinianier".

\ u(Dans le domaine du Yeda, le suffixe secondaire "than" est

valable par entrave de "an" 16, aux sens autres que ceux précédem-ment donnés?) aussi après le mot hemantah <éhiver"B

hoÂmant'ikah "hivernal ". La Bhâsâv. donne la forme commevalable aussi pour la langue usuelle (bhâsà)»

Page 360: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

XV. 8 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 355

22, mm^ ^inm \\Le suffixe secondaire "an" ( = . • - _ a) est valable (après le mot

hemantah, aux sens autres que ceux précédemment donnes) danstout le domaine (Yeda et non-Veda), et il y a amuissement du t(final).

havmanam "hivernal". On admet aussij sans amuissement?haimantam (selon 16),

23.

Les suffixes secondaires "tyu" ( = àna) iem.ï) a tyul"( = L_ ana, fém. i) sont valables (aux sens autres que ceux pré-cédemment donnés) aaprés les invariants sàyam "au soir", ciram*'pour longtemps", praline "dans la matinée", prage "à l'aurore", etCâpres (autres) invariants (notant le temps), et il y a Faccrémenfc"tut" ( = t devant le suffixe).

a) sâyamtdnam et sâyàmtanam ''vespéral" ; b) prâtastanam"matinal". Jayâditya donne le suff. tnd après cira, parut "1 acnéeprécédente", parâri 'Tannée d'avant " : ciratnam "qui dure depuislongtemps"; en outre pratnam ''ancien ", de prage, dans le Veda.

On a le suff. "diinac" {~imd avec finale du thème réduite) aprèsagrafa "en tête", âdih ''début", paécât "derrière": agrimam "situéen tête", (cette forme, ainsi que pascimam, étant du Veda d'après laBhâgavrtti). Enfin, d'après Jayâditya, antimam "ultime", surantafa "£inS5o

24. Tmim(Les suffixes secondaires "tyu" Hyul" et Taccrément "tuf9

sont valables, aux sens autres que ceux précédemment donnés,)concurremment à ("than" 11) après les mots pûrvàhnah "partieantérieure du jour'5 et aparàhnah "partie ultérieure du jour".

pûrvàhneidnanilpûnmhnétana??i (-e- d'après VI. 3, 17) ''situé dansla partie antérieure du jour"; aussi paurvâhnikafa*

25. m 5ïïcr: !!(Les suffixes secondaires (ian" et les suivants, ci-dessus et

ci-dessous instruits depuis IV.. 2, 92, signifient) : qui est né à telendroit (ou moment? noté par le thème de base).

Page 361: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

ggg LA GRAMMAIRE DE PÂNINI jy^ 3

Exemples passim} type mâihurah uné à Mathurà". Taira estvalable jusqu'à 51.

26. FFpg ||Le suffixe secondaire Cithap" (= ika) est valable (par entrave de

enya 17) après le mot prâvrt "temps des pluies'5 (au sens de: quiest né à tel endroit ou moment).

prâvrsikah icnê dans la saison des pluies'\

•27.

Le suffixe secondaire k'vunn (=_• alto) est valable (parentrave de "an") après le mot sarat "automne" (au sens de : qui estné à tel endroit ou moment, le mot ainsi formé étant) un nomtechnique.

sâradakah cinè en automne", n8 de plante. Ailleurs: éâradah.

28. ^%NTïff^ig^g^î^!5:^îI^ïI HLe suffixe secondaire 4Vim" (=-i- dlia) est valable (par

entrave de divers suffixes, au sens de : qui esfc né à tel endroit oumoment? le mot ainsi formé * étant un nom technique) après lesmots pûrvalmah |4partie antérieure du jour", aparàhnah ^partieultérieure du jour", àrdrâ9 n. de constellation, mîilam, id,3 pradosahC|soiréef', avaskarah "ordure".

purvâhnakah ''né dans la partie antérieure du jour9' et aparâh-nakali (entrave de 24); ârdrakah et mulakah (entrave de 16);pradosakah (entrave de 14) ; avaskarakah (entrave de -"an" engénéral), tous noms propres (n, de personnes ?).

29. qm q?gf ^ Si(Le suffixe secondaire "vun" est valable, par entrave de éia?f\

au sens de : qui est né à tel endroit ou moment,) après le mot path-(panthàh) ''chemin1* et la forme pantTia- (est le substitut de path-)>

panthaJcah "né dans le chemin".

30. SWÏSÏRZTTCÏ efï if

(Le suffixe secondaire "vun" est valable, par entrave deuan" 16,' au sens de : qui est né à tel endroit ou moment?)

Page 362: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

IV, 3 LÀ GRAMMAIRE DE PANINI 357

concurremment à (uann) après le mot amâvàsyâ îênuit de lanouvelle lune".

amâvâsyakahlâmâvâsyah i(né la nuit de nouvelle lune"»

31, 3Î ^ H

Le suffixe secondaire à est valable aussi ( , au sens de: qui estné à tel endroit ou moment, après le mot- amâvàsyâ).

amâvâsyah id., outre les deux formes citées sous bO.

32. fêFesraW*TÏ ^ 11Le suffise secondaire "Ican" ( = -i. Au) est valable (par

entrave de *W' ou éventuellement de { W IV. 2, 138, au sensde ; qui est ne à tel endroit ou moment,) après les mots sindhuh^fleuve? Sindli9' et apakardh n. propre.

sindhuJcah "né au Sindh".

33.

L e s suff ixes s e c o n d a i r e s ê £ a n î ; ( = _± .à) eh Céan" {~ A .a)sont valables aussi (au sens de : qui est ne à tel endroit ou moment,après les mots sindhith et apaharali).

saindhavah id*

34. %#gt^3?^^^

Il y a amuissement par "Iule" (selon I. 2, 49) (du suffixesecondaire "aw" au sens de: qui est né à tel endroit ou moment)après les mots êravisthâ, phalgunl, anurâdhâ, svâtih, tisyaii^pimarvasuh} hastah, vièâ¥liâ% asâdiiâ, bahulah (= lirttikà) (noms demansions lunaires).

êravisthah "né sous l'astérisme Sravisthâî96

Yt. : aussi après les n. d'astérisme citrâ, revatl. rohinï, quand lemot ainsi formé est un féminin : citrâ "femme née sous Ci t râ";après l'amuissement, on a suivant le cas, le suff» â ou l.

Vt. : suff. "ta" ( = a, fém. ï) et "an" ( = -J. -a) après phalgunl etasâdhâ, quand le mot ainsi formé est un féminin : phalgunl "femmenée sous Phalgunï".

Page 363: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

L A GRAMMAIRE DE PlNINl

Vt. : suff. "chan" («= _*-—tya) après êravisthâ et asâdhâ : srâ-•visthlyah ' 'né sous Sravisthâ 3?»

35.

(II y a amuissement par |£Z«i" du suffixe secondaire "an" ausens de : qui est né à tel endroit ou moment) aussi après (un motcomposé dont le membre) ultérieur est sthânam "place"i et aprèsles mots gosâlam "êtable", kharaéâlam "écurie pour ânes".

gosthânah "né dans une étable",

36.

(Il y a amuissement par i{luk" du suffixe secondaire ''an" ausens de: qui est né à tel endroit où moment), à titre optionnel,après les mots vatsaéâlam *'étable à veaux", ahhijit, asvayulc,éatahhisa~k,, noms de mansions*

vatsasâlahjvcdsaêâlah (ce dernier? avec "an") Hnê dans uneétable à veaux ". Développement du bahuïam 37»

87. î ^ f t ^ SfipïïN S!Il y a de manière diverse (amuissement par "Iule" du suffixe

secondaire "an"1 16, au sens de: qui e-*t né à tel endroit oumoment?) après des noms de mansions lunaires.

rohinah, on, par "diversité *\ rauhinah "né sons Bohinï".

38. f c f ^ ^ Ç f ^ ^ l ; |S(Les suffixes précédemment instruits, depuis IV. 2, 925 sont

éventuellement valables aux sens de :) qui a été fait ; obtenu ; *acheté à (tel endroit); qui exerce son art à (tel endroit, noté commethème de base à valeur de locatif).

sraiighnah "fait, etc, à Srughna".

39. WlW^l \\

(Les suffixes précédemment instruits? depuis IV. 25 92? sontéventuellement valables au sens de :) qui existe de manière générale(c'est-à-dire en grand nombre à tel endroit)»

sraughnah "qui existe abondamment à Srughna59»

Page 364: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

, 3 L Â GRAMMAIRE DE PÂNINI 359

40.

Le suffixe secondaire "thaïe". ( = -±—{i)kà) est valable (parentrave de ^an"? au sens de: qui existe de manière générale) aprèsles composés (avyayzbhàva) upajânu 'êprès du genou1', upakarnamêsprès de l'oreille", upanlvi "près do la ceinture".

aupajânukah ''situé près du genou ".

41. ^ 11(Les suffixes précédemment instruits, depuis IV. 2, 92? sont

éventuellement valables) au sens de : qui est convenable pour (telobjet, noté comme thème de base à valeur de locatif).

sraughnah ''convenant au pays de Srughna ". D'après la Bhâsâv.,le mot du. êûtra signifie ici "situation".

42. SFRrF§53T \\

Le suffixe secondaire Hdlian" ( = .-* eya) est valable (parentrave de "an", au sens de : qui est convenable pour) après le motJcoéah fécocon".

kauseyani "approprié au cocon". Mais en fait le terme se ditd'un vêtement et signifie "fait de soie, produit par le ver à soie".

43.

(Les suffixes secondaires "anh et autres précédemment instruitssont valables) après un nom de temps (à valeur de locatif) aux sensde @bon pour, bqui fleurit, cqui mûrit.

a) haimanah ''approprié pour l'hiver" ; b) vasanti 6f(liane) fleuris-sant au printemps" ; c) éâradâh "(légumes) qui mûrissent l'hiver".•—Le mot kâîa vaut jusqu'à 53e

44.

(Les suffixes secondaires "an" etfautres précédemment instruitssont valables après un nom de temps à valeur de locatif) aussi ausens de : qui a été semé,

haimanah "semé en hiver ".

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360 LA GRAMMAIRE DE PANINI JY 0 3

45e

Le suffixe secondaire iiroun^ ( = - i _ _ a J a ) est valable (parentrave de "than", au sens de : qui a été semé) après le nomàivayujï, pleine lune sous la mansion Asvayuj.

âsvayujakah "qui a été semé en âsvayujï '*.

46, 3 f t^^- iR^^^l^ il(Le suffixe secondaire uvun" est valable, par entrave de "an"

16,) concurremment à (aan3\ au sens de: qui a été semé) après lesmots grïsmah 'éêté5? et vasantah "printemps".

graisinaJcah/graismah " semé en été ' \

47.

(Les suffixes secondaires précédemment instruits sont valablesaprès un mot notant le temps, à ^valeur de locatif) au sens de : quiest à rendre (après tel délai), s'il s'agit d'une dette»

mâsikam "(argent) dû au terme du mois9'.

48.

Le suffixe secondaire çcvun}* (=^_L«_ aie a) est valable (au sensde : qui est à rendre après tel délai, s'il s'agit d'une dette,) après lesmots (notant le temps5 à valeur de locatif) kalâpï, (temps où) lespaons (étendent leur queue), aêvatthah, (temps où) les figuiers(mûrissent)3 yavabusam, (temps où) la balle d'orge (est séparée dugrain),

kalâpaham "(dette à rembourser) quand les paons étendront leurqueue".

49.

Le suffixe secondaire "vun" ( = .-L aha) est valable (parentrave de kian9' et "than", au sens de : qui est à rendre après teldélai, s'il s?agit d'une dette.) après les mots (notant le temps, àvaleur de locatif) grïsmah "été", avarasamah "échéance inférieureà un an*'.

avara'samaham " (dette à rembourser) avant un an *\

Page 366: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

# 3 LA GRAMMAIRE DE PÂNINÏ g g l

50. é^^îïïf Ï^Wï 3H \\Le suffixe secondaire uthan" ( = J _ _ iica) est valable ainsi que

("vun'\ par entrave partielle de "an" 16, au sens de : qui est àrendre après tel délai, s'il s'agit d'une dette,) après les mots (notantle temps) samvatsarah "année" et dgràhàyanl "pleine lune du moisAgrahâyana".

sâinvatsarikam/scùnivatsaraham "(dette à rembourser) dans un an".

si. sqiftf?r ?un si(Les suffixes secondaires précêdeniment instruits sont valables

éventuellement après un mot notant le temps, à valeur de locatif,au sans de :) qui circule (à tel moment), (le mot ainsi formé se réfé-rant à) une bêtë sauvage.

naisah "(bête sauvage) circulant de nuit " ; aussi naisikali.

52.

(Les suffixes secondaires précédemment instruits sont valableséventuellement après un mot notant le temps, à valeur de nomi-natif, au sens de:) qui s'est accoutumé à tel effort (en tel moment).

naisikahjnaisah "(étudiant) qui s'est astreint à étudier de nuit".

53. çfsc *rsr: îi(Les suffixes secondaires précédemment instruits sont valables

éventuellement après un mot à valeur de locatif, au sens de : ) quise trouve à tel endroit.

sraughnah "qui se trouve à Srughna ". Bubrique valablejusqu'à 74, .

54. Î^ITÏRWÏÏ ®l^ II

Le suffixe secondaire ''yat" (= y à) est valable (par entrave de"an" et de "cha", au sens de : qui se trouve à tel endroit) après lesmots du groupe dik "région".

disyam "qui se trouve dans (telle) région5'. Même emploi aprèsudakani "eau" pour former un n, technique ; udakyâ "femme qui ases règles"; sinon audakah»

46

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362 L Â GRAMMAIRE DE PANlNï jy^ g

(Le suffixe secondaire "?/&#" est valable, par entrave de "an",au sens de : qui se trouve à tel endroit) aussi après un mot notantune partie du corps.

mûrdhanyam "qui.se trouve au cerveau, (phonème) cérébral".

58,

Le suffixe secondaire ''dhan" ( = -i - £?/&) est valable (au sensde : qui se trouve à tel endroit) après les mots drtïli ''peau", huksihJ'ventre"s kalasih ''jarre", vastih i4vessie"j astih fiexistence9'5 o}iïh"serpent",

dârieyam "qui se trouve dans une outre de peau".

57,

Le suffixe secondaire aan)J (=.* à) ainsi que ("dhari") estvalable (par entrave de "yat"}55f au sens de: qui se trouve à telendroit) après le mot grlvàh "nuque".

graiveyamjgraivam "situé à la nuque ".

58.Le suffixe secondaire tCnya" ( = J y a) est valable (par entrave

de ê W ' 5 au sens de: qui se trouve à tel endroit) après le motgamblnrah ''profond".

gâmbhlryain " qui se trouve dans un lieu profond ?\Vt. : de même après bahis "hors de", devait "dieu", pancajanâîb

"les cinq types d'hommes" : bâhyam "qui se trouve dehors" (aireeamui esèment de is final selon IV. 1, 85 vt.)«

Vt, : de même après catiirmâsain "les quatre mois95 quand il s'agitd'an sacrifice: cctturmâsyah "(sacrifice) quadrimestriei59»

59. S(Le suffixe secondaire "nya" est valable, par entrave de &ianf\

an sens de : qui se trouve à tel endroit) aussi après un composéinvariabilisé.

pârimnJchyam "qui-se trouve en présence de'5? sur paviniukliam.La règle s'applique aux mots du groupe pariviuJchatiiy mais non à

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IY- g : LA GRAMMAIRE DE PANINI 363

upakûlam et analogues, qui forment: aupakûlah " situé près dela rive".

Le saffixe secondaire ^than" ( = -*-_ IJca) est valable (parentrave de Haif\ au sens de ; qui se trouve à tel endroit) après (uncomposé invariabilisê ayant) le mot antar "entre" comme membreantérieur.

ântardehikah "qui se trouve à l'intérieur du corps".

Vt. : de même après les mots du groupe adhyâtmam ccen ce quiconcerne Vâtman" : âdhyâtmikam, *'concernant Yâtman\

Vt. : de même après samânah "égal" et un composé où samânahest membre antérieur : sâmânikah "de même rang", sâmânagrâmikah^appartenant au même village ".

Vt. : de- même après ûrdhvamdamah il maison en haut " etûrdhvamdehah "corps par t i " : aurdhvamdamikah "qui habiteune demeure élevée",

Vt. : de même après un composé dont le membre ultérieur estlokah "monde39: aihalaukikah "de ce monde-ci".

Vt.: après mukhatas "en face" et pârsvatas "de côté", on a lesuff. lya, avec amuissement de la finale du thème des invariantsdevant suffixe : mukhatïyah "situé en face" (cf. IV. 2, 138 vfc.).

Vt. : suff. ïya aussi après janah "homme" et parah " autre", avecaccrément "kuk" : janaklyah "relatif aux gens " (cf. IV. 2S 138vt,)» De même après madhyah "milieu"; madhylyah "situé aumilieu" (aussi mâdhyamah et madhyamïyah) ; on forme enfininâdhyamdinam " au milieu du jour".

Vt. : amuissemenfc du suffixe après sthâma ci place" et après lescomposés dont le membre ultérieur est ajinam "peau d5antiiope?? :asvatthâmâ ne d'homme? krsnâjinaii çi qui se trouve sur une peaud'antilope noire".

61. ÏFÏîïRq%^TcXl!(Le suffixe secondaire ilthan" est valable, par entrave de l'a?i"

au sens de: qui se trouve à tel endroit,) après îe mot gràmah ''vil-lage" précédé des préverbes pari ou ami (formant un composé inva-riabilisê). •

pârigrâmikah ''situé autour du village", sur parigrâmarn.

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364 LA GBAMMAIRE DE PÂNINI IY a 3

62. fèïf f i ^ ï f ïfa&i IILe suffixe secondaire ucha'n ( = iya) est valable (par entrave de

ayaiJ1 55, au sens de: qui se trouve à tel endroit) après les motsjihvâmnïam "racine de la langue" et ahgulih "doigt".

jihvâmùllyani "situé à la racine de la langue ".

63. s ro ten^ si(LQ suffixe secondaire "cha" est valable* par entrave de "an*',

au sens de: qui se trouve à tel endroit) aussi après (un composedont le membre) ultérieur est vargah "groupe homogène deconsonnes".

kavargïyah "qui se trouve parmi les gutturales ".

64Les suffixes secondaires "yai" ( = yà) et ukha" ( = ma) sont

valables concurremment à ("cha" 83S au sens de : qui se trouve àtel endroit, après un composé dont le membre ultérieur est vargah^}s'il ne s'agit pas de phonèmes.

mitravargyalilmitravargïnalilmitravargiyah *cqui se trouye dansîe groupe d'amis".

65.Le suffixe secondaire "Jean" ( — J> Jm) est valable (par entrave

de i6yaf 55, au sens de: qui se trouve à tel endroit?) après les mots •harnah ''oreille55 et lalâiam 4*frontî?3 quand il s'agit d'un ornement.

karnikâ "ornement d'oreille9'.

66. OT S^T^TR ffçr ^ sqï^ffisqïïiçr: SI(Les suffixes secondaires précédemment instruits sont valables

éventuellement) au sens de: telle en est l'interprétation, aussi bien(qu'an, sens de: qui se trouve là,) après la désignation de la chosequi requiert interprétation,

saupah Ét(^xte) interprêtant les affixes casuels9\

67.Le suffixe secondaire "than" (—-i .iha) est valable (par

entrave deMarÇ\ aux sens de: qui se trouve à tel endroit, et : telle

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IY # 3 LA GRAMMAIRE DE PÂNINï . 385

en est l'interprétation,) après (la désignation de la chose quirequiert interprétation, consistant en) un mot polysyllabique etayant l'aigu sur la finale..

kâriiaddhitikah u(texte) interprétant les suffixes primaires etsecondaires'1, de krttaddhitàu.

68. ^ p ^ ||(Le suffixe secondaire "than" est valable, par entrave de "arç",

aux sens de : qui se trouve à tel endroit? et : telle en est l'inter-prétation,) après (la désignation de la chose qui requiert interpréta-tion* consistant) aussi en aun nom de sacrifice solennel5 ou bdesacrifice domestique.

a) âgnistomikah "(texte) interprétant TÂgnistoma" ; h) nâvàyaj-nikah "(texte) interprétant le rite des prémices".

69.

(Le suffixe secondaire 'Hhan" est valable, par entrave de "an",aux sens de : qui se trouve à tel endroit, et : telle en est l'inter-prétation,) après (la désignation de la chose qui requiert interpréta-tion, bâtie sur le nom ds) un Sage védique, mais seulement quandil s*agit des chapitres (d'un texte).

vâsisthikah (i (chapitre) d'un (texte) interprétant les hymnes deVasistha".

70.

Le suffixe secondaire u§than" ( = .jL-_^a, fêm. l) est valable(aux sens de : qui se trouve à tel endroit, et : telle en est l'interpré-tation) après les mots (désignant la chose qui requiert interpré-tation) paurodàèah "(versets) sur la consécration du gâteau rituel"et purodâéah "gâteau rituel".

paurodâsikl (féminin selon IV. 1, 41) "(texte) interprétant lesdîtsversets " ; ptirodâMM "(texte) relatif au gâteau rituel".

HLes suffixes secondaires "yat" ( = yà) et "an".(=_* à) sont

valables (par entrave anticipée de uthakn 725 aux sens de : qui se

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LA GRAMMAIRE DE PANîNï j y , 8

trouva à tel endroit^ et : telle en est l'interprétation) après le mot(désignant la cliose qui requiert interprétation) chandah uYeà^\

cha?idasyahlchândasah "(teste) interprétant le Veda (on: lesmètres védiques)".

72. ppjfipq^^ï^^g^^qmi^^ïiïïïf^ HLe suffixe secondaire ''thaïe" ( = -i__ (i)Jcâ) est valable (par

entrave de "an" et autres, aux sens de : qui se trouve à tel endroit,et : telle en est l'interprétation,) aaprès un mot dissyllabique ; t>unmot terminé en -r ; cles mots hrahmanam, n. de textes, rk "versetdu Egveda?s

5 prathamah ''premier", adhvarah ''rite'*, puraécaranamèCrite préliminaire", nàmakhyàtam wnom et verbe" (désignations dela chose qui requiert interprétation).

a) naisthikah "(texte) relatif aux devoirs de l'étudiant per-manent" ; h) GâturhotrJcah "(texte) relatif à îa litanie des QuatreHoir" ; c) ârcikah "(texte) interprétant le Rgveda". Aussi aprèsnâma "nom" et âWiyâtam "verbe" pris séparément: nâmikah*\texte) interprétant les noms-*.

73. ^qq^it^q: HLe suffixe secondaire "an" (= J± a) est valable (par entrave de

"than" et autres et en dépit de toute entrave éventuelle, aux sensde : qui se trouve à tel endroit, et : telle en est l'interprétation,)après un mot du groupe rgayanam "cours des études sur le Rgveda"(désignant la chose qui requiert interprétation)»

ârgayanah "(texte) interprétant le rgayana\

74, cffi(Les suffixes'secondaires précédemment instruits sont valables

éventuellement au sens de:) qui est venu de (tel endroit, de tellesource; endroit ou source notés par un thème de base à valeurd'ablatif^.

sraughnah "venu de (la ville de) Srughna".—àgaiah est valablejusqu'à 82 : iatah jusqu'à 84»

75. g î T ï ^ ^ n ^ : yLe suffixe secondaire "tliak" ( = .i._(i)/i;a) est valable (par

entrave de "an" et de "cha", au sens de: qui est venu de tel

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:y9 g LÀ GRAMMAIRE DE PANÏNÏ g

endroit, de telle source) après un mot notant les sources durevenu.

âpanikah ''(revenu) émanant du commerce".

78.

Le suffixe secondaire aan" (=-*__ à) est valable (par entravede 'Hhak", au sens de : qui est venu de tel endroit, de telle source,)après les mots du groupe iundikah "tavôrne".

saundikah ''produit du revenu des tavernes".

77. f%^f#f^^% 137 SîLe suffixe secondaire "vun" (=_£._ aJca) est valable (par

entrave de "#n", au sens de : qui est venu de tel endroit, de tellesource^) après un mot notant la personne connectée (à telle autre)apar la discipline ; bpar les liens du sang,

a) aupâdhyâyakain ''provenant du maître" (dit d'une Bcienceacquise par l'élève) ; b) mâtulakam "provenant de l'oncle maternel'5.

78. sj^gôT !!Le suffixe secondaire ^tfian" (==-• Jca) est valable (par

entrave de "vun", au sens de : qui est venu de tel endroit, de tellesource,) après un mot terminé en--r (et notant une personne con-nectée apar la discipline ou bpar les liens du sang).

à) hautrkam "provenant du hoir'1; b) svâsrkam "provenant àe lasœur".

79.

Le suffixe secondaire "yat" (= y à) aussi bien (que uthann estvalable au sens de: qui est venu de tel endroit, de telle source,)après le mot pitâ *cpère".

• pitryamlpaitrJcam "paternel" (VII. 4, 27 VI. 4, 49)«

8Q0

(Les suffixes secondaires au sens de : qui est venu de telendroit, de telle source sont traités) après un mot terminé par unpatronymique (général) comme (les suffixes au sens de :) telle en est

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368 L A GRAMMAIRE DE PÂÏpNî jy. 3

îa marque (126 et 127) ; (autrement dit, les suffixes 126 et 127 sontvalables après un patronymique au sens de : venu de* . , ),

aupagavakah (avec èlvuû" selon 126) signifie aussi "provenantdes descendants d'TJpagu'3»

î!Le suffixe secondaire riïpya est valable concurremment (à

("cha" IV. 23 138 et "an" IV. 1, 83, au sens de : qui est venu detel endroit^ de telle source,) après un mot signifiant acause ou bêtrehumain (pris en tant que cause)»

a) êamarûpyarfilsanilyam ''provenant d'une cause semblable" ;devadaUarûpyamjdevadaUlyam "émanant de Devadatta",

82,

Le suffixe secondaire "mayat" (= maya, fém. % selonIV.-1,15) est valable (au sens de: qui est venu de tel endroit, detelle source,) aussi (après un mot/signifiant cause ou être humain)»

samamayam et devadattamayani^ id.

83. SRSïfôr II(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV» 1, 83 sont valables éventuellement au sens de :) qui surgit (detel endroit, noté par le thème de base à valeur d'ablatif).

haimavatl "(le Gange) provenant du Himalaya".

84. fsr^ïSSq; H

Le suffixe secondaire "nya" (= -L_ya) est valable (parentrave de uarÇ\ au sens de : qui surgit de tel endroit) après le motvidûrahj n. de ville»

vaidûryah "(pierre précieuse) venant de Vidùra".

85. rrçprafrr qfèïlcrch îl(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV. 1, 88 sont valables éventuellement au sens de :) qui va vers tel(endroit? noté par le thème de base à valeur d'accusatif), s'il s'agitd'une route ou d'un messager.

sraughnah "(route ou messager) allant vers Srughna".

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LA GRAMMAIRE DE PANINI 369

(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuisIV. 1, 88 sont valables éventuellement au sens de :) qui regardevers (tel endroit, noté par le thème de base à valeur d'accusatif ; ditdf) une porte (par emploi métaphorique).

sraughnah "(porte) regardant rers Srughna".

87. 8#f f9? f?c! 5F% ||(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV. 1, 83 sont valables éventuellement) quand il s'agit d'un textequi a été composé en référence à (tel sujet, noté par le thème debase en valeur d'accusatif),

saubhaâfah "(texte) relatif à Subhadrâ". En parlant d'un ioman,on a selon la règle bhaimarathl "(histoire) relative à Bhîmaraiha",mais aussi, sans suffixe, vâsavadattâ, kâdambarï, urvaéï.

SILe suffixe secondaire "cha" (= ïya) est valable (par entrave

de Han'\ quand il s'agit d'un texte qui a été composé en référenceà,) aaprès les mots êisuhrandah *'lamentation des enfants'9, yama*-sabharn "assemblée de Yarna", baprès un composé copulatif, °aprèsles mots du groupe indrajananam "naissance d'Indra5' (en valeurd'accusatif).

a) sièuJcrandïyah "(texte) relatif à la lamentation des enfants'5 ;b) vâkyapadîyam "{texte) sur les phrases et les mots J ' ; c) indra-jananlyam "(texte) sur la naissance d'Indra".

Vt. : la règle ne s'applique pas aux composés copuîatifs du groupedevâsuram "dieux et Asura's" : daivâsuram "(texte) sur les guerresentre les dieux et les Asura's'5.

89, mm HTO: II(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV. I, 83 sont valables éventuellement au sens de .) telle est sarésidence (notée par le thème de base en valeur de nominatif),

sraughnah "qui réside à Srughna". So 'sya est gouvernantjusqu'à 101.

47

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370 L A GRAMMAIRE DE PÂNIK1 jy g

90.

(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis]V. 1? 83 sont valables éventuellement) aussi (au sens de: telle estsa) patrie (notée par le thème de base en valeur de nominatif.)

sraughnah "qui a pour patrie Srughna'1.

91. 3ïï

Le suffixe secondaire "cha" (= ïya) est valable (au sens de :

telle est sa patrie,) après un mot notant les gens qui vivent dumétier des armes, quand il est question d'une montagne,

lohitagirlyàh "(soldats) dont la patrie est le mont Lohita".

92,

Le suffixe secondaire i{nya" ( = J_ ya) est valable (par entravede uan*\ etc, au sens de; teller est sa patrie,) après les mots dugroupe êandiJcah, n. de lieu* ;

sândihyah i{qui a pour partie Sandika "•

93.

Les suffixes secondaires "an" (~_± . a) et "an" ( = j a)sont valables (par entrave partielle de "vun" 17. 2? 1349 au sensde : telle est sa patrie, respectivement) après les mots du groupesindhuh n.'de pays et ceux du groupe iaksasilah n. de ville.

samdhavah "qui a pour patrie le Sindh " ; tâksaéilah "qui a pourpatrie Taksasila'\

Les suffixes secondaires " dhak" ( = _* .eyâ), " chan"( = -* . ïya), "dlian" ( = - • eyd) et "yak" ( = . * . y a) sontvalables (par entrave de '*aw>J, au sens de : telle est sa patrie, res-pectivement) après les mots tùdï, èalâtiiralh varmati et kûcavârah,noms de localités.

iaudeyah "dont la patrie est le district de Tûdf ; sâlâtunyali,etc*

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a g LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 371

99. E ||(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV. ls 83 sont valables éventuellement au sens de : qui a pour)objet de culte (la personne ou la chose notée par le thème de baseen valeur de nominatif),

éaivah H qui révère Siva".

96. ^ Ï ^ ™ " ^ p l ç 5 1 § % II

Le suffixe secondaire "thah" (= ^__ (i) ha) est valable (parentrave de "an"9 au sens de: qui a pour objet de culte,) après unmot notant un inanimé, qui n'est ni un nom de lieu ni un nomde tempsa

maudahiîcah "qui aime les gâteaux"; mais: graismah "qui aimel'été11.

97. ïrarcRTRST ilLe suffixe secondaire 'Hhan" ( = JL iJca) est valable (par

entrave de "arç", au sens de : qui a pour objet de culte,) après lemot mahârâjah "grand roi".

?nâhârâjihah "qui aime le grand roi"-

Le suffixe secondaire "vunn { — _> . aha) est valable (parentrave de ''cha" et de "an", au sens de : qui a pour objet de culte,après les mots vàsudevah et arjunah, noms de personnes divines.

vâsudevahah " qui vénère Vàsude?a9îe

Le suffixe secondaire " w " ( = - aha) est valable diverse-ment (par entrave de "an" et %*cha?\ au sens de : qui a pour objetde culte,) après un mot désignant aun patronymique (général) oubun membre de la 2ème classe (connus pour tely),

a) aupagavahah "qui honore le descendant d'Upagu"; b) nâkic-laJcaJp "qui honore le héros Nakula53* Mais du fait de la "diversité"©n forme par ex, pâninlyah *'qui honore Pâninï5\

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372' L A GRAMMAlEE DE PÂNINI I V 3

100,

Un mot entier (base et suffixe, désignant) les chefs d'un pays,(le sens étant : qui a pour objet de culte), est traité comme un motdésignant le pays lui-même, pourvu que celui-là ait au pluriel lamême forme que ledit mot désignant le pays (autrement dit : lessuffixes au sens de : qui a pour objet de culte sont les mêmes queceux instruits IV. 2, 124 et suiv., quand ils s'attachent à des n. dechefs qui ont au pluriel la même forme que des n. de pays),

Sur angâh désignant un chef des Ânga ou le pays lui-même, onforme ângakah selon IV. 2, 125, qui signifiera aussi "qui aime lepays ou le chef des Ànga".

101. CFÏ STnftï i!(Les suffixes secondaires^ précédemment instruits depuis

IV. 1, 83 sont valables éventuellement au sens de:) (objet d?étude)promulgué par (tel auteur, dont le nom est noté comme thème debase à valeur d'instrumental).

mâthurl "(commentaire) promulgué par Mâthura". La règles'applique aux cas où il y a un promulgatenr (ou : révélateur) detexte, distinct de l'auteur (dans le cas du Veda, il n'y a pas d'auteurdu tout).

\ fLe suffixe secondaire "chan" (= -±. lya) est valable, par

entrave de "an" au sens de : promulgué par,) après les nomstittirih, varatantuh, Jehanflihah, ukhdh.

taittirlyah "qui étudie (IV, 23 64) le Veda promulgué par Tittiri"La règle s'applique à des œuvres védiques seules d'après la

Kâsikâ,

103.Le suffixe secondaire "nini" ( = -* in) est valable (par entra-

ve de Cicha'\ au sens de : promulgué par?) après les noms kàsyapàhet hausikah notant des Sages védiques.

kâsyapinah "ceux qui étudient le rite promulgué par Kàsyapa "•La règle concerne des œuvres védiques (Kâsikâ).

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IV. 3 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 373

104, ^^fR^i^l^^kd^fïÇf^^ il(Le suffixe secondaire "nini" est valable, par entrave de "an"

et ucha'% au sens de: promulgue par,) aussi après des noms désig-nant les groupes de quatre) élèves (directs) de Kalâpin et (de neuf)élèves (directs) de Vaisampâyana.

hâridravinah "élèves de Kalâpin étudiant îe texte promulgué parHaridru". Ici aussi il s'agit de textes védiques.

<*\ «s

105. gn*ïsrÎT&!(Le suffise secondaire "nini1' est valable au sens de : promul-

gué par) quand il s'agit d'un Brâhmana ou d'un texte rituel quiont été promulgués par d'anciens Sages.

bhâllavînah "(Brâhmana's) promulgués par Bhàllavin". Mais :yâjnavalkâni hrâhmanâni "Bràhmana's promulgués par Yâjna-yalkya", parce qu'il s'agit de textes non anciens (interprétation dela Kàsikâ).

• 1 0 6 ,

(Le suffixe secondaire "nini" est valable, par entrave de "an"et iichd>\ au sens de : promulgué par,) après les mots du groupeéaunalcah (n. de personne), quand il s'agit du Veda*

saunahinah "ceux qui étudient le Veda promulgué par Saunaka".

Il y a amuissement par eiluk" (L 1, 61) des suffixes ("nini" et"an'\ au sens de: promulgué par.) après les mots iwMiah et caraJcahn, de personnes.

Jcathâh "les gens qui étudient le Veda promulgué par Katha5',

108, ^^I1%1ÎS°I SI

Le suffixe secondaire c*aw" (=_• .a) est valable (par entravede "nini" 1O45 au sens de : promulgué par) après le mot Jcaldpi, n,de personne.

kâlâpâh "ceux qui étudient le texte promulgué par Kalâpin". Ily a amuissement de la finale et de la pénultième du thème (selonVI. 4, 144 vi.) comme après une série de mots en -in-)

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374 L A GRAMMAIRE DE PÂNINÎ 1Y8 8

109.

Le suffixe secondaire "dhinuli" ( = -*—eyi>n) est valable (parentrave de linini" 104? au sens de : promulgué par,) après le motohagalïj n. de personne.

châgaleyinah "ceux qui étudient le texte promulgué par Chaga-lin" ; même amuissement que ci-dessus.

110.

(Le suffixe secondaire Çtnini' (=-± An) est valable, au sens de:promulgué par) après les mots pâràsaryah et éilâli, n. de: per-sonnes? quand il s'agit des aphorismes (respectifs) asur les devoirsdes moines mendiants, et bsur les règles des acteurs.

a) pârâsarinah "gens qui étudient les Bhiksusùtra promulguéspar Pârâsarya " ; h) sailâlinah "gens qui étudient les Natasûtrapromulgués par êi\&\m\—parâsarin- est formé selon VI. 45 148et 150e-—Ailleurs, pârâèarlyâh (sloJcâh)

m.Le suffixe secondaire ''ini" ( = in) est valable (au sens de : pro-

mulgués par) après les mots harmandah et 'krêàèvah, n. de personnes(quand il s'agit des aphorismes respectifs sur les devoirs des moinesmendiantsf et sur les règles des'acteurs).

Jcarmandî "qui étudie les Bhiksusùtra promulgués par Kar-manda" ; krêâsvl ''qui étudie les Natasûtra promulgués par Krsàéva".

Les régies 108 à 111, comme les précédentes, s'appliquent à destextes du Veda ou assimilés métaphoriquement au Veda,

112. cfàq^p(Les suffixes précédemment instruits depuis IV» 13 83 sont

valables éventuellement au sens de :) qui a même direction que tel(objet noté par un thème de base à valeur d'instrumental).

sandâmanï "(éclair) qui est dans la même direction que le montSudàman'5.1

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XV. 3 L A GBAMMAIKE DE PÂNINI ,37 g

us.Le suffixe secondaire invariant utasi" (= tas) est valable (au

sens de: qui a même direction que,) en sus des (suffises "an*' etautres, précédemment instruits depuis IV. 1, 83).

sûryatas "venant de la même direction que le soleil ".

114.

Le suffixe secondaire teyat" (= y à) ainsi que ("tasi") sontvalables (au sens dn : qui a même direction que,) après le mot urah£époitrineî5 (par entrave de "an").

urastasfurasyah "ayant même direction que la poitrine ss ( = situésur la poitrine).

115. ^q f â IS(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV. 1, 83 sont valables éventuellement) au sens de ' qui a étédécouvert (c'est-à-dire fait pour la première fois, sans enseignementreçu d'ailleurs, par une personne dont le nom est noté par un thèmede base à valeur d'instrumental).

pâninlyam "(grammaire) composée par Pànini ".

l l o .(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV. lj 83 sont valables éventuellement au sens de :) qui a été fait(par un auteur dont le nom est noté par le thème de base à valeurd'instrumental^ quand il s'agit d'un texte,

vârarucâh "(versets) faits par Vararuci".

H T . tf^nraT^ il(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV. 1> 88 sont valables éventuellement au sens de : qui a été faitpar tel être3 quand le mot ainsi formé est) un nom technique.

mâksikam "qui a été fait par les abeilles", dit du

l 13Le suffixe secondaire i{vun" (=- i aJca) est valable (au sens

de: qui a été fait par tel êbre5 quand le mot ainsi formé

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376 L Â GRAMMAIRE DE PÂNINI j y # g

est un nom technique), après les mots du groupe kulàlah" potier ">

kaiilâîakam "fait par un potier" = poterie.

Le suffixe secondaire ''an" (= - i__ a) est valable (par entravede "an", au sens de: qui a été fait par tel être, quand le mot ainsiformé est un nom technique^ après les mots ft§wrfrâ4lpetite (abeille)",bhramarah "abeille", vatarah id., pàdapah id*

Jcsaudram "fait par les abeilles"— miel ; id, bhrâmaram, vâtaram%

pâdapam.

120. Ç

(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuisIV. 1, 83 sont valables éventuellement au sens de :) qui appartientà telle (personne ou tel objet, notés par un thème de base à valeurde génitif).

aupagavam "qui appartient à Upagu".Vt.: suff. <£<m"( = -*- ci) attaché à une finale itr après la racine

sa?n-vah- "charrier": sâmvahitram "qui appartient à celui quiconduit un charroi"»

Vt. : suff. "ran" (»-*.—ri) après agnït, n, d'un officiant, quandII s'agit d'un refuge : âgnldhram "(refuge) de Yagnldh" (-dh estmaintenu contrairement à VIII, 2, 39),

Vt. : suff. "senyan" ( = _*.—énya, fém. î) après samit "bûche"quand il s'agit de disposer des bûches pour le feu sacré : sâmidhenl(férn.) "(versets) récités durant le placement des bûches".

Le suffixe secondaire "yat" (= y à) est valable (par entrave de"an", au sens de : qui appartient à un tel,) après le mot rathah"char".

rathyam "appartenant an char ". Aussi quand rathah figure enfin de composé : paramarathyam.

122. ^c^WJSpÏÏ IfLe suffixe secondaire "an" ( = -* - a) est valable (par entrave

de c'yat"/ au sens de: qui appartient à un tel? après un mot

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XYe 3 LA GRAMMAÏEE DE PlNINX 377

compose dont le membre ultérieur est ratlwh, le membre) antérieurétant le nom (Tune bête de trait»

âsvarathani "appartenant à un char à chevaux",

123.

(Le suffixe secondaire "an" ( = « L _ a) est valable, par entravede aan%\ au sens de : qui appartient à un tel,) aussi après un motnotant une bête de trait ainsi qu'après les mots adhvaryuh n.d'officiant et parisat ''assemblée".

âsvatn "propre à un cheval'5; pârisadah ''propre à uneassemblée "•

124. fççffaïfgLe suffixe secondaire "thaïe" (=»*._ î&a) est valable (par

entrave de "an", au sens de: qui appartient à un tel,) après lesmots lialah |Ésoc" et slrah "charrue".

hâliham "apppartant au soc".

125. g^g^ l? l^%fï ï^ ï IILe suffixe secondaire "vun" ( = -*__ dka) est valable (par

entrave de "an" et "cha"9 au sens de: qui appartient à un tel)après un composé copulatifs quand il s'agit ad?hostilité, ou bde com-merce sexuel.

a) asvamahisihâ "état d'hostilité ectre cheval et buffle " ; h) atri-bhâradvâjikâ "union charnelle entre Àtri et Bhàradvâjï". Il s'agitdonc de dérivés féminins, sur la base de dvandva neutres selonIL 4, 9.

Vt. : la règle ne s'applique pas aux dvandva du groupe devâsuramdaivâsuram "(inimitié) entre dieux et ÂsuraV (cf. IL 4, 9 etIV. 3, 88).

126. ÏT^RTOT^ 1 ^ ||Le suffixe secondaire ^vun" ( = - i - _ a i a ) est valable (par

entrave de- Cian" et "cha" au sens de: qui appartient à un t.l,)aaprès un nom patronymique ou bun nom d?école védique.

a) aupagavakam "propre aux descendants d'Upagu"; 6) "kàthakam"propre à l'école des Katha". Ecole signifie ici, en fait, règlesnormatives et tradition: "règles ou tradition des Katha''.

48

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378 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI j y s g

Le suffixe secondaire "an" (™_±__ a) est valable (par entravede Hvun'\ au sens de : qui appartient à un tel, après un nompatronymique terminé) par les suffixes "an" (™_±»_ a), "yan"(=_*__ y a) ou " w " (=-i - i), quand il s1agit adJune réunion degens, M'un signe (matériel, par ex, une marque sur une vache)scd?un trait caractéristique.

baiclah "(réunion, signe on tr8.it caractéristique) des descendantsde Bida". II faut ajouter: quand il s'agit d'un parc à bétail ou d'unhameau,

128. ^np^ïgj !!(Le suffixe secondaire "an" est valable, par entrave de "

et) concurremment à (avun"i quand il s'agit d'une réunion de gens,d'un signe, d'un trait caractéristique) après le mot êàkalah, n. depersonne»

sâJcalah/sâhalahah "(réunion de gens qui étudient) le texte pro-mulgué (selon 101) par Sâkala".

129. ^^f tpRpqï%^^fLe suffixe secondaire "nya" ( = A _. ya) est valable (par entrave

de Çian" et uvuîV\ au sens de : qui appartient à un tel, ou, selond'autres, au sens de : règles et tradition, selon 126,) après les motschandogah n. d'un officiant du Sâmaveda, aukthikah "qui connaîtles récitations uMha", yâjnikah "qui connaît le sacrifice'9, bahvrcah"qui porte les versets multiples du Rgveda", natah "acteur".

chândogyaru "propre aux Chandoga3' ou "tradition des Chandoga".

% \\

(Le suffixe secondaire kivun", attendu par 120,) n'est pasvalable (après un nom patronymique ou un nom d'école védique)quand il s'agit acTun écolier manié an bâton (= débutant), ou bd9anétudiant (avancé) ( ; mais bien le suffixe ^an").

a) gaukaksâh "élèves de Gokaksa3S ; b) dàksâh "étudiants deDâkfû'5. La Kâéikâ ne supplée que gotra.

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I V . 8 LA GRAMMAIBE DE PÂNINî 379

131.

Le suffixe secondaire "cha" (= lya) est valable (par entravede Ctvun" 128, au sens de: qui appartient à un tel, ou de : règles ettradition 126) après les noms (patronymiques) du groupe raivatikah.

raivatikïya?n "propre à Raivatika" ou " règles et tradition desadeptes de Raivatika'5,

132.

Le suffixe secondaire ''an" ( —-* à) est valable (par entravede "vun" 128) au sens de : qui appartient à un tel, ou de : règles ettradition 128) après les noms Tcaupinj alah et hâstipadah.

Tcaupinj alah "propre à Kupinjala" ou "règles et tradition desadeptes de Kupinjaîa".

183. 3if^|M^^#FW II(Le suffixe secondaire *W J étant valable? par entrave de

"vun" 126, au sens de : qui appartient à un tel, ou de: règles ettradition 126) pour le nom àtharvanihah, il y a en outre amuis-sement de la finale iJca.

âtharvanah "propre aux Àtharvanika5, ou "règles et tradition desÀtkarvanika",

134.(Les suffixes secondaires précédemment instruits depuis

IV. 1» 83 sont valables éventuellement au sens de :) modificationde tel (objet noté par le thème de base à valeur de génitif).

âsmah (avec suff. "cm")» dit d'une maison "de pierre", proprement"modification de la pierre".

135. 3!SR% ^ S f F ^ f W f l ^ ^ : !!(Les suffixes secondaires précédemment instruits çont valables

éventuellement au sens de : modification de tel objet,) et aussipour désigner une portion (dudit objet), après les mots notant unêtre anime, une plante? un arbre (à valeur de génitif),

kâravïram, dit par ex, des cendres (émanant du bois de l'arbrehâravlra), ou du tronc (dudit arbre).

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380 L A GBAMMAIRE DE PÂNINI jy^ 3

136.

Le suffixe secondaire "an'9 ( = -JI-_ à) est valable (par entravede "a?ïn et "mayat" 143, aux sens de: modification de tel objet ouportion de tel objet) après les mots du groupe bilvah, n* d'arbre.

bailvah "modification ou portion de l'arbre bilva".

137.

(Le suffixe secondaire "an" est valable, par entrave de "an",aux sens de : modification ou portion,) aussi après un mot à pénul-tième h

màdhùTcam u produit de l'arbre madhùJca"•

138. mpigfti ^f ||L'accrément c'?uk" ( = s en fin de thème) est valable (en pré-

sence de "an") au sens de : modification, par entrave anticipée de139,) pour les mots trapu "étain" et jatu ulaque".

trâpusam "fait d'étain",, .•

139.

Le suffixe secondaire "an" ( = -*-_ a) est valable (par entravede iÇan") aux sens de : modification ou portion) après un mottermine en u bref ou long.

daivadâravam "produit de l'arbre devadâru'\

3 îi(Le suffixe secondaire "an" est valable, p^r entrave de llan'\

aux senr^ de : modification ou portion,) aussi après un mot ayant leton grave sur la première syllabe.

Jcâpitthain "produit de l'arbre Jcapitthd".

141,(Le suffixe secondaire "an" est valable) concurremment à

("an"* aux sens de: modification OJJ portion,) après les mots dugroupe palàêah, n, d'arbre*

pàlâsam "produit de l'arbre palâsa" (accentué pâlâsam oupâlàsdm).

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IV. 3 L A GBAMMAÏEE DE PANINI 381

142. ^

Le suffixe secondaire l'tlan" (=-* 7a, fém. ï) est valable (parentrave de aaiï\ aux sens de i modification on portions) après lemot samï, n. d'arbre.

sâmllam "(cendres issues du bois) de l'arbre samï". Certainslisent slan.

143.i

Le suffixe secondaire "mayat" (=• maya, fém. l) est valableconcuiremment à ("arç" 135 et suiv., y compris 154 et autresemplois suffixaux particuliers) dans ces deux sens (modification etportion), s'il ne s'agit ni de chose à manger, ni de chose pour sevêtir, et quand on est dans le domaine de la langue parlée,

asmamayamjâsmam "fait de pierre" ; de même kapotamayam(cf. 135 et 154) "fait de pigeon". Mais : maudgdh "(soupe) de hari-cots " ; Jcârpâsam " (vêtement) de coton"»

144. $m ^mf^m \\(Le suffixe secondaire kimayat" est valable) à titre nécessaire

(aux sens de : modification ou portion, s'il ne s'agit ni de chose àmanger, ni de chose pour se vêtir,) aaprès un mot dont la premièrevoyelle est ci, ai, au; ou baprès les mots du groupe êarah "roseau".

a) âmramayam "fait de manguier"; b) saramayam <cfait deroseau", " A titre nécessaire" signifie qu'après les monosyllabes, lesuff. est employé, même si le mot n'appartient pas aux êarâdi imrnmayam "fait d'argilê"0

145. ÏT|W Sffô î!(Le suffixe secondaire "mayat" est valable) aussi après le mot

gauh "vache", pour signifier "bouse" (en extension de 143),gomayam. "bouse". Ailleurs: gavyam "lait", avec suff, "yat" 160

146.

(Le suffixe secondaire umayat" est valable? par entrave deit%arÇ\ au sens de: modification,) aussi après le mot pistah "moulu"(et à titre nécessaire).

pistamayam "fait de substance moulue".

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332 L A GRAMMAIRE DE PÂNIN1 l~\T, g

Le suffixe secondaire "Jean" ( = -jL._7<;a) est valable (par entraveàQ^maycif 146, au sens de : modification, après le mot pistàh)quand il s'agit d'un nom technique»

pistakah "gâteau de farine'".

148, i | :(Le suffixe secondaire ''mayat" est valable? par entrave âe"<m

136) après le mot vrlhih "rizn3 quand il s'agit d'un gâteau rituel.

vrîhimayah ("gâteau rituel) fait de riz".

149.

(Le suffixe secondaire ilmayat" est valable aux sens de : modi-fication ou portion,) après les mots tilah ''sésame" et yavah "orge",quand il ne s'agit pas de former un nom technique..

tilatnayam "fait de sésame". Mais : taîlani "huile59.

150, H^i y^?^l t f ||

Dans le domaine du Veda (le suffixe secondaire "mayat" estvalable, par extension de 143, aux sens de : modification ouportion,) après un mot dissyllabique.

parnaniayah "fait du bois de pana ou palâscu\

151c ^lî^USlW^ïc^ ||(Le suffixe secondaire "mayat") n'est pas valable (dans le

domaine du Veda, contrairement à 150,) aaprès un mot (dissyllabi-que) contenant un u bref, bni après les mots vardhrah "cuir" etbilvah, n. d'arbre (; mais bien le suffixe "an").

a) gânnutam "fait de la fève dite garmut" ; b) vârdhrl (fém.)''lanière de cuir",

152, cfîÇ5ïî^:^îî"5^ï 11

Le suffixe secondaire "an" ( = -± à) est valable (par entravede "mayat" et autres, aux sens de : modification et portion) aprèsles mots du groupe tâlah ''palmier".

tâlam "en bols de palmier"»

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IV. 3 L A GKRÀMMAIRE DE PÂNINI 3Q3

153. ^ra^ter: ifoïrôf II(Le suffixe secondaire "an" est valable? par entrave de "mayat"

et autres, au sens de: modification,) après un mot signifiant "orM,quand il s'agit d'une mesure de poids.

hàtakah "fait d'or15, dit du poids appelé niskaJi. Mais : hâtaka-mayl yastih "baguette d'or"»

154. ïïf^^ff^%ïLe suffixe secondaire "an" (~ -i a) est valable (par entrave

de "arç", etc., aux sens de : modification ou portion,) aaprès desmots notant des êtres animés, ou baprès les mots du groupe rajatam''argent'1 (autres que ceux de 140).

a) syainam "produit du faucon 9' ; b) râjatam "d'argent".

155.

(Le suffixe secondaire "an" est valable? par entrave de ''mayaf,aux sens de : modification ou portion,) aussi après un mot terminépar un suffixe à indice n ("an" 139, 154 etc., l<vun" 157 etc., "yan"168, ''flan" 1425

lidhan" 159) qui lui-même (a les sens de : modifica-tion ou portion).

daivadctravah "(poteau) fait en âaivadârava, bois de l'arbredevadâru ".

156,

(Les suffixes secondaires valables au sens de : modification)sont les mêmes que les suffixes (instruits par V. 1, 18 et suiv. ausens de :) qui a été acheté par (d'après Y. 1? 37), lorsqu'ils s'atta-chent à un nom de mesure (comme il est prévu V6 1, 19; en sortequ'il y a entrave des suffixes "an" et analogues). (Autrement dit,les suffixes V9 1, 13 et suiv. sont valables aussi au sens de; modi-fication, après un nom de mesure).

On a ainsi satyah ou satikah "acheté au prix de oent", qui signi-fiera aussi "fait de cent (unités de mesure)".

Page 389: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

384 L A GBAMMAIBE DE PÀNIN1 I V . 3

157. OTPT HA ss ~\

Le suffise secondaire iCvun" (=_L_al&) est valable (parentrave de aan" 154, aux sens de : modification ou portion) aprèsle mot îistrah i£chameau'\

austrakah "produit par le chameau"»158.

(Le suffixe secondaire "vun" est valable aux sens de : modifica-tion ou portion) concurremment à {"an"), après les mots umà "lin"et ûrnâ "laine".

aiimakamlaumam "de lin".

159. %pm -^ \\Le suffixe secondaire "dhan" (=J__e^/a) est valable (par

entrave de "ara", aux sens de: modification ou portion,) après lemot enl ''antilope (femelle)".

aineyam "(viande) d'antilope'% Au masculin; ainam.

160.

Le suffixe secondaire tlyat" ( = yà) est valable (aux sens de :modification ou portion,) après les mots gaxih s'vache'? ou payah"lait".

gavyam "produit de la vache", "lait" (145)- Sur le phonisme, cf.VI. 1, 79.

i6i. sîfër H(Le suîfixe secondaire "yat" est valable, par entrave de "an"

139, aux sens de; modification on portion^) aussi après le mot dru"bois".

dravyam "fait de bois". Cf. VI. 1, 79.

162.

Le suffixe secondaire vaya est valable (par entrave de "yat",aux sens de : modification ou portion? après le mot dru,) quand ils'agit d'une mesure,

druvayam "(mesure) en bois".

Page 390: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 3 - L A GRAMMAIRE DE PÂNINï ggg

163. Tè ^ f HII y a amuissement par uluk" (L 1, 61) (des suffixes secondaires

attendus aux sens de: modification ou portion) quand il s'agit d'unfruit.

badaram "fruit de l'arbre badarï".

164. ^ T Ï l V W T -IILe suffixe secondaire "an" ( = _*._a) est valable (par entrave

du "luk" 163V aux sens de : modification ou portion, quand ils'agit d'un fruit,) après les mots du groupe plaksah, n. d'arbre.

plâksam "fruit du plaksa". Entrave de "afb" d'après la Kâsikâ.

165. fTScTT 5TT H

(Le suffixe secondaire "a??" est valable, par entrave de '"an"189 amui par le "luk" 183)? concurremment au ("libk?\ quand ils'agit d'un fruit,) après le mot jambû, n. d'arbre.

jâmbavam (avec "an'^ljanibu (avec le ltluk") "fruit de l'arbrejambu\

166. ^ q ^ | |

(II y a amuissement par) "lup" (I. 1, 61) aussi (du suffisesecondaire attaché au mot jambû3 quand il s'agit d'un fruit, con-curremment au "luk" et à l'emploi du suffixe "aw").

javibûh phalam, plur. jambùh phalâni (avec le "lup")j jambùphalam, plur. jambûni phalâni (avec le liluk", selon 165)/ jâmbavam(selon 165); le illuk' pose le genre et le nombre conformes à ceuxdu substantif.

Vt« : il y a i(lup" du surf» notant un fruit, après les n, de plantesqui se flétrissent quand le fruit est mûr : le fruit des yavâh "orge"s'appelle yavâh "grains d'orge".

Vt. : il y a diversité quand il s'agit des n. de fleurs et de racines(Bhâsâv* ajoute: de fruits): on a ainsi, tantôt avec tllup"9 mallikâ"fleur de la mallikâ n \ tantôt avec un suffixe : âêokam * "fleur deVasokcb\

167.(II y a amuissement par "lup" du suffixe secondaire, par

entrave du uluk'\ quand il s'agit d'un fruit,) aussi après les mots dugroupe haritakh n. de plante6

49

Page 391: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PÂNIN1 JY é 4

harltakl "fruit de la harîtakl", plur. JiarUakyah phalàni.

168. %^q^^#qs i ^ ^=3 ISLes suffixes secondaires "yan" (= J—ya) et "an" ( = _£_ _ a)

sont valables (au sens de : modification, respectivement) après lesmots hamsïyam "bronze" et paraéavyam 44fer"3 et il y a amuisse-ment par "ZîtJ" (des suffixes respectifs "cha" et "yat" desdits mots)a

kânisyah "fait de bronze", pârasavah "fait de fer".

iv. 4, i. w^aS^P IILe suffixe secondaire "thaïe" (=-*._($)&&) est valable (aux

sens qui seront instruits) jusqu'à 769

Biègle gouvernante. •.'.

Vt. : même suff. au sens de "qui a dit telle chose513 après les mots

du groupe mâ-sabdah i mâsabdikah "un qui dit i pas de bruit ! %\ Demême après les adverbes du type prabhûtam: prâbhûtikah "qui dit ibeaucoup ! ' \

Vt. : même suff. au sens de "qui demande39, après les mots dugroupe susnâtam i sausnàtikah "qui demande si l'on a pris un bonbain".

Vt. : même suff. au sens de "qui fréquente (sexuellement)'9, aprèsles mots du groupe paradârâh : pâradàrikah "qui va avec la femmed'autrui".

11(Le suffixe secondaire "thak" est valable encore aux sens de:)

qui joue ; qui creuse; qui vainc; qui est vaincu au moyen de (telobjet3 noté comme thème de base à valeur d'instrumental),

àksikah "qui joue avec les dés ; est battu par les dés"; hâlikah"qui creuse avec le soc" ; maudgarikah <cqui vainc à l'aide d'unemassue'9. Bien qu'instruit à l'aide d'une forme au verbe personnel",le suffixe secondaire met l'accent, par nature, sur la notion d'ins-trument'.

Page 392: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 4 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI 3§7

3. é^fci^n(Le suffixe secondaire utl\xik" est valable encore au sens de :)

qui a été préparé culinairement (ou : assaisonne) avec (tel objet,noté comme thème de base à valeur d'instrumental),

dâdhikam ''préparé avec du lait caillé9.

Le suffixe secondaire *'an'f (=_*._<!&) est valable (parentrave de ilthaïe"% au sens de : préparé culinairement avec),aaprès le mot hulaithah, sorte de pois ; baprès un mot à pénul-tième le.

a) kaulattham "préparé avec des kulattha" ; b) taintidlkam "pré-paré avec du tamarin'\

5. c ï# SI(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de:) qui tra-

verse (avec un objet noté par un thème de base à valeur d'instru-mental).

târnaplavikah "qui traverse avec une embarcation cTherbess>ô

Le suffixe secondaire ''than" (= -i- _ ilea) est valable (parentrave de "thaïe", au sens de : qui traverse avec) après le motgopucchah 'squeue de vache".

gaupucchikaîi "qui traverse avee une queue de

7, i % J ^ HLe suffixe secondaire *Hhan" (=_!__ (i)ha) est valable (par

entrave de "thak", au sens de : qui traverse avec)f aaprès le mot

nauh 4tbateau" ; baprès les mots dissyllabiques»a) nâvikah "batelier" ; b) kumbhikah "qui traverse au moyen

d'une outre".

s, Trcfêr il(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de :) qui va

(avec5 par tel moyen, noté comme thème de base à valeur d'instru-mental).

Page 393: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

ggg LA GBAMMAIEB DE P À N I N I jy, 4

sâkaiikah "qui va en char" ; aussi dâdhikah "qui va se nour-rissant de lait caillé53

8

9. « S ^ !!Le suffise secondaire "sthal" ( = «L. ïka, fém. £) est valable

(par entrave de HtliaK\ au sens de ; qui va avec ou par tel moyen)après le mot àliarsah "pierre de touche (pour l'or)".

âkarsikah "qui procède à l'aide d'une pierre de touche".

Le suffixe secondaire ''sthan" (= ^ —iJca, fém. l) est valable(par entrave de ^thak", au sens de : qui va avec ou par tel moyen)après les mots du groupe parpam "chaise portée"»

parpikah "(infirme) qui se meut à l'aide d'une chaise5'.

11. SOTHÏf^ II •Le suffixe secondaire ailian\ (= A . ika) ainsi que ('Hhan"

BliY* ou "sthan" Kâs.) est valable (par entrave de "t)iaV\ au sensde : qui va avec ou par tel moyen) après le mot èvaganah umeutede chiens"»

svàganikah "qui se sert d'une meute"jsvaganiJcah.

(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de:) qui vitde (tel moyen5 noté par un thème de base à valeur d?instrumental)?

après les mots du groupe vetanam "gages3'.vaiianikah uqui "vit de gages".

Le suffixe secondaire "than" est valable (par entrave deiCthak'\ au sens de : qui vit de tel moyen.) après les mots vasnani•'salaire", krayah "achat" et vïkrayah ''vente" (ces deux dernierspouvant être conjoints: kmyavikrayam)? (à valeur d'instrumental).

vasnîkah "salarié".

14. 3 i I 2 W Î ^ ^ HLe suffixe secondaire i6cha" ( = %ya) ainsi que {"Hhan" est •

valable au sens de : qui vit de tel moyen) après le mot âyudhani6 Carme'5 e

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I V . 4 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI 389

âyudhlyahlâyudhikah "qui vit du métier des armes"«

15. f ^ ^ f if ïï: H(Le suffixe secondaire iCthah" est valable au sens de :) qui

emmène (au moyen de tel objetf noté par un thème de base àvaleur d'instrumental) après les mots du groupe utsahgali "giron".

aitisangikah "qui emmène dans son giron".

18.. £f^{%^

Le suffixe secondaire "sthan" est valable (au sens dé: quiemmène au moyen de tel objet,) après les mots du groupe bhastrâ"outre" (à valeur d'instrumental).

bhastrikah "qui emmène dans une outre de peau".

(Le suffixe secondaire "sthan" est valable) concurremment à("thak", au sens de : qui emmène au moj'en de tel objet) après lesmots vivadhah et vïvadliah ''joug" (pour porter les fardeaux) (àvaleur d'instrumental).

vivadhikahjvaivadhikah "qui porte les fardeaux à l'aide d'unjoug55» vivadhah provient d'un vârtiika.

18. 3*of fèfê^ïïïï: !!Le suffixe secondaire *'an" ( = _*_, à) est valable (au sens de i

qui emmène j^u moyen de tel objet) après le mot Jcutilikâ ^mouve-ment tortueux" (à valeur d'instrumental).

kautilikah a (chemin) plein de détours"»

19. f^|%r4î'laî%^f: 11(Ls suffixe secondaire "thaïe" est valable) au sens de : qui a

été achevé par (une chose notée comme thème de base avec valeurd'instrumental) après les mots du groupe aksadyùtam ''jeu de dés".

âksadyûiikam "(inimitié) qui s'achève par le jeu de dés"a

20. 5Le suffixe secondaire "map" (= ma) est valable (au sens de :

qui a été achevé par,) à titre nécessaire, après (tout mot terminépar) le suffixe primaire tri (III. 3? 88).

Page 395: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

ggg LA GRAMMAIRE DE PÂNINI jy 4

pdktrimam "qui s'achève par la cuisson'5. Autrement dit, le suff.£ra ne peut s'employer sans le suff. ma.

Vt.: le suff, "imap" (=wia) est valable après un mot terminé parun suff. d'état : kârimah "achevé (ou obtenu) par l'action".

21. 3?qfe^ffw^f W^\ IILes suffixes secondaires "kalc" ( — _*._ M) et "Jean" (=-i-_fta)

sont valables (respectivement? au sens de : qui s'achève par,) aprèsles mots apamityam "dette (à restituer)15 et yàcitdkam ''produitd'une quete!?

8

âpamityakam ''(richesse) produite par une dette (restituée)".

2% ^ | H(Un suffixe secondaire3 en l'occurrence "thaïe", est valable) au

sens de % qui a été mélangé avec (tel objet, noté par un thème debase à valeur d'instrumental).

gaudikam cc(lait) mêlé de sucre".

Le suffixe secondaire "inï" (= m) est valable (par entrave deikthaV\ au sens de : qui a été mélangé avec,) après le mot cûrnam"poudre".

(gâteau) mélangé d'une substance en poudre".

24.

II y a amuissement par uluk^ (I. 1*J>1) (du suffixe secondaire"thaïe" 22) après le mot lavanam "sel".

lavanah u(soupe) salée55,

25. 3^î^0î HLe suffixe secondaire { W ' ( = .»-_ â) est valable (par entrave

de "thaW\ au sens de* qui a été mélangé avec) après le motmudgah, sorte de fève*

maudgdh * 'mélangé de fèves55»

26. 5 ^ ^ % q % # 11(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable après un nom de .

condiment) au sens de : qui a été arrosé de tel condiment (notécomme thème de base à valeur d'instrumental).

Page 396: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 4 LA GRAMMAIRE*DE PÂNÏNÏ 391

satipiham "arrosé d'une sauce'8*

(Le suffixe secondaire "thak" est valable au sens de :) qui esfcpourvu de ojah avigueur1î

5 sahah "violence", qui existe grâce àambliah "eau" (après lesdits mots notés comme thèmes de base àvaleur d'instrumental)*

aujasihah "homnie doué de vigueur, héros", âmbhasikah"poisson".

28, cf^^5^î^!^f^^ H(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de : qui

existe) de telle manière (notée par un thème de base à valeurd'accusatif) aaprès la forme -ïpam ("eau"), ^après les mots loina'*poil" et hùlam "rive", précédés des préverbes prati et anu (for-mant des avyayîbhàva IL 1, S et suiv.).

a) prâtïpikah "qui est contre le sens de l'eau (pratlpam), défavo-rable", b) prâtilomikah "qui est contrôle sens du poil, i.e. contrela norme", pratlpam et autres sont des adverbes, l'accusatif estvalable en extension de II. 3,2, le suffixe a le sens instruit IV. 4, 47.

29.

(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable an sens de : qui existede telle manière) après l'invariant parimuicham "en face de"IL 1» 12j ainsi qu' (après des mots analogues),

pârimukhihah ''qui est (toujours) eB face (du maître) " = un ser--viteur- On explique aussi : "qui évite de regarder le maître"»

30. src^fêr m^ \\(Le suffixe secondaire "thaïe11 est valable au sens de :) qui donne

(de l'argent à telles conditions)5 quand la chose est blâmable (aprèsun thème de base à valeur d'accusatif).

dvaigunihah "(usurier) qui donne (pour être remboursé) audouble," L'élément blâmable provient du peu de temps (laissé audébiteur pour s'exécuter)*

Vt«: devant ledit suffixe, le mot vrddhih "intérêts" a pour sub*stitut vrdhusi-: vârdhusikah "usurier".

Page 397: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PANINÎ j y # 4

31. fLes suffixes secondaires "§than" ( = . i __ ika9 fém. t) et sthac"

( = y^ ? fém. t) sont valables (par entrave de "thak", respective-ment au sens de : qui donne, la chose étant blâmable,) après lesmots Jcusldam 4iprêt à intérêts", dasaikâdasam "(prêt) de dix à con-dition que l'emprunteur paiera onze (au bout du mois)55.

kusldikah "prêteur à intérêts (usuraires)", dasaikâdasikl fém.

32. 3 5 $ % S!(Le suffixe secondaire "thak" est valable au sens de :) qui glane

(tel objet, noté comme thème de base à valeur d'accusatif).êâkikah "qui ramasse des légumes".

33. rçrfçr H(Le suffixe secondaire "thak" est valable au sens de :) qui

protège (tel objet, noté comme tfième de base à valeur d'accusatif).sâmâjikah "qui protège l'assemblée par sa présence" = un spec-

tateur.

34. SlS^t* ^ ^ H(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de :) fqui fait

du bruit (par un instrument ou par sa voix) ; bqui produit (unbruit comparable à un) coassement (après les mots Habdah <4bruit"et hlarduraJi "grenouille", ayant valeur d'accusatif).

a) èâbdikahy dit cTun tambour ou d'un écolier; b) dârdurikah, ditd'un }otier.

35. q%^fP|ïTPfpTÏ lî(Le suffixe secondaire ilthak" est valable au sens de:) qui tue

des oiseaux^ des poissons? des bêtes sauvages (après des nomsdésignant ces êtres? ayant valeur d?accusatif)8

pâksikah "tueur d5oïseaux9?*

36. qftqi% ^ % % ||(Le suffixe secondaire "thak" est valable au sens de :) qui se

tient sur le chemin (de manière à le barrer, après le mot paripan.tham> ayant valeur d'accusatif,) ainsi qu* (au sens de: qui tue),

Page 398: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 4 L A GBAMMAIRE £>S PÂNINI g93

pcbripanthikah dit d'un voleur "qui se tient barrant la route93 ou"qui tue les voyageurs".

37,

(Le suffixe secondaire "thak" est valable au sens de :) quicourt, aaprès (un mot composé dont) le membre ultérieur est mâtliah"chemin", baprès padavl "sentier" et anupadam "pas à pas",

a) dàndamâthikah "qui court sur les grands chemins" (?) ;b) pâdavikah "qui court sur la sentier".

38. 3?f5p^î§1f |i

(Le suffixe secondaire "thaïe") ainsi que "than" ( = J—ïka)est valable (au sens de : qui court) après le mot akrandah "champde bataille ou lieu de lamentation51 (à valeur d'accusatif)»

àkrandikah/ âkrandikdh "qui court à l'endroit où il entend deslamentât!onSj qui va au secours"»

39. q^RWC ^fPîcf |i(Le suffixe secondaire ^thak" est valable au sens de:) qui

prend (un objet à valeur d9accusatif$ noté par un mot composé dont)le membre ultérieur est padam "mot".

prâtipadiftam "forme qui prend chaque mot5' = thème nominal

40. TO^OT^R ^ 1!(Le suffixe secondaire "thaJc" est valable) aussi (au sens de: qui

prend un objet à valeur dfaccusatif9 noté par le composé invariabi-îisé) pratikantham "contre la gorge" et par les mots arthah c*sens"et. lalâmah "ornement frontal".

prâiikanthikah "qui saisit à la gorge*5.

4L m xf# y(Le suffixe secondaire "thah" est valable au sens de:) qui pra-

tique la loi (après le mot dharmah Céloi5? ayant valeur d'accusatif),dhârmikah £'qui pratique la loiss°

Vt.: aussi après adharmah i âdharmikah "qui ne pratique paslalor*

50

Page 399: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

394 LA GRAMMAIRE DE PÂNINÎ XYe 4

42, STRTWrtcf 3«ï li(Le suffixe secondaire "thak") ainsi que 'Hhan" ( = -i__(î.)7sa)

sont valables au sens de : qui va le long du chemin (après le motpratipatham éie long du chemin35 ayant valeur d'accusatif).

prâtipathikahlpratipathikah "qui va le long du chemin".

48, OTsniremâfçT H(Le suffise secondaire 'Hhak" est valable au sens de:) qui se

groupe dans tel ou tel groupe (après des mots signifiant ''groupe", àvaleur d'accusatif),

sàmavâyikah "qui fait partie d'un rassemblement"*

44. ft IfLe suffixe secondaire "nya" (j=-*=_?/&) est valable (par entrave

de "thaïe", au sens de : qui se groupe dans tel au tel groupe), aprèsle mot parlât ^assemblée55.

pârisadyah "qui fait partie du conseil conseiller",,

49, %mm en si(Le suffixe secondaire "nya" est valable, par entrave de

€ithak'\) concurremment à (ilthak") après le mot senâ "armée" (ausens de : qui se groupe dans tel ou tel groupe)-

sainyahlsainikah c's

(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de:) quiregarde le front et : qui regarde la poule (après les mots respectifslalàtam êéfront'? et huMuti "poule", ayant valeur d'accusatif), quandle (mot ainsi formé est) un nom technique.

lâlâtikah dit d'un serviteur négligent "qui regarde le front dumaître de loin, sans s'occuper de son propre travail"; hanhhuiihahdit d'un moine mendiant "qui marche, jetant un regard sur l'espacérestreint ou la poule peut voler sans retomber" (le mot signifieaussi "qui va les yeux baissés, hypocrite").

Page 400: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I Y 4, LA GKAMMAIBE DE PlNINI 395

4?. cf^r s p q ^ |J

(Le suffixe secondaire Citha~kiJ est valable an sens de ;) propreaux règles ou usages (de telle chose, notée par un thème de base àvaleur de génitif).

saulkikam "ce" qui concerne les impôts".

Le suffixe secondaire "a^M( = _* à) est valable (par entravede "thaïe", au sens de : propre aux règles ou usages,) après les motsdu groupe mahisi "reine principale".

mâhisam "ce qui concerne les droits et devoirs de îa reine".

49.

Le suffixe secondaire "an11 (=-i- a) est valable (par entravede "thaïe", au sens de : propre aux règles ou usages) après un motterminé en -r.

hautram "ce qui concerne les règles du hotr, prêtre officiant",Vt. : de même après narah "homme9' et nâ (wr-) id.: nâram

"propre aux lois humaines 5>.Vt. : après le mot visasitâ " gouverneur", il y a amuissement de

-i- : vaiéastram "propre au gouvernement",Vt. : après le mot vibhâjayitâ "distributeur", il y a amuissement

de -ay- : vaibhâjitram "propre à la distribution".

(Le suffixe secondaire *'thaïe" est valable au sens de : dont) lerevenu (est celui de tel objet, noté par un thème de base à valeurde génitif).

èaulkikah "qui a pour revenu (le produit) des taxes".

51. cT^pT qoqïï ||

(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de:) par quiest à vendre tel (objet noté par un thème de base à valeur de nomi-natif).

maudakikah "qui a des gâteaux à vendre".

Page 401: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

3 9 8 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI ÏV» 4

52,

"tLe suffixe secondaire "than" ( = -£._ i£a) est valable (parentrave de i%thaW\ au sens de : par qui est à vendre tel objet,) aprèsle mot lavanam ''sel".

lâvanihah "qui a du sel à vendre "0

53* f%fR!f^i gg HLe suffixe secondaire "çthan" (= JL. _(i)£fô)j3st valable (par

entrave de kHhaW\ au sens de : par qui est à vendre tel objet3) aprèsles mots du groupe Jcîsarah n. de parfum.

hisafihah "qui a du kisara à vendre59.

54. $raï^rs?*ïcre^ il(Le suffixe secondaire Hsthanu est valable, par entrave de

ilthaïe" et) concurremment à ("thalt", au sens de: par qui est àvendre tel objet?) après le mot èalalit n* de parfum.

èalâlukdhj'sâlâlukah lfqui a du salâlu à vendre"*

(Le suffixe secondaire 'Hhak" est valable au sens de : qui apour) art (tel instrument, noté par un thème de base à valeur denominatif).

màrdangikah "joueur de tambourin'5.

56. ï^^TfRl^?qÇï^qi^ SiLe suffixe secondaire êian" ( = jL._a) est valable (par entrave

de "thait" et) concurremment à ("thah") après les mots madcluhahjharjharah, n, de sortes de tambour (au sens de i qui a pour artlesdits instruments),

mâddukahlmâdduhikah "joueur de madduka".

57, q ^ J i ^ il

(Le suffixe secondaire "tliak" est valable au sens de : qui apour) arme (après un nom d'arme, à valeur de nominatif)»

âsikah "armé d'une épée95B

Page 402: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 4 L A GRAMMAIBE £>E PÂNINI 397

58. ^ f ||Le suffise secondaire "than" (=-£-_ i£a) ainsi que ("thaïe"

sont valables au sens de : qui a pour arme,) après le mot paraéva-dJiah "hache".

pârasvadhikdhlpâraêvadhikah "armé d'une hache39.

59.

Le suffixe secondaire "ïkak" ( = - * . _ Ikà) est valable (au sensde: qui a pour arme,) après les mots êalctih "sabre" et yastihCÊbâton" ( ; par entrave de "thakh).

éâktlkah "armé d'un sabre".

60.(Le suffixe secondaire "thak" est valable aux sens de :) qui a

pour opinion il est (un autre monde ou un Dieu); il nfest pas ; lafatalité (est prévalente), (après les mots asti é'il est19, ndsti É'il n'estpas59, distain "fatalité").

âstikaJi "qui croit à une existence (dans l'autre monde)", asti etnâsti sont des formes verbales, selon certains, ou, selon d'autresdes particules à semblance de verbes.

si. mw^ si(Le suffixe secondaire Cithak" est valable au sens de : qui a

pour) habitude (telle chose* notée par un thème de base à valeur denominatif).

pârusikah "qui a coutume de parler grossièrement".

62.

Le suffixe secondaire '*wa" ( = _*_„ a) est valable (par entravede "thak"3 au sens de: qui a pour habitude) après les mots dugroupe chattram csabri3\

châttrah "qui use pour abri (du maître)", n, de l'élève.

63. ^ ^ ^ f TP^ îl(Le suffixe secondaire 'Hhak" est valable au sens de :) auquel

arrive (telle chose notée par un thème de base à valeur de nomi-natif), quand il s'agit d'un aote (qui est arrivé) au cours de l'étude.

Page 403: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

398 L A GRAMMAIRE DE PÀNINI j y # 4

oAkanyihah É'(élève) qui commet une erreur (d'accentuation? etc.)au cours de lsétude?s i composé de eka et anyat selon II, 1, 518

64. ^f^q^If^ HLe suffixe secondaire "thac" est valable (par entrave de "thak*9

au sens de : auquel arrive telle chose . . . au cours de Péfmde) aprèsun composé dont le membre antérieur est un mot polysyllabique»

dvâdasânyikah "(élève) qui commet douze erreurs au cours del'étude".

65. ffé(Le suffixe secondaire "thak" est valable au sens de : à la santé

duquel) conviennent tels aliments (notés par un thème de base àvaleur de nominatif).

audanikah "qui a pour régime alimentaire le riz".

66. ÇRft$ Sfatà f ^ x f ^ H(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de :) qui est

qualifié à recevoir telle chose (notée par un thème de base à valeurde nominatiff le nom du bénéficiaire ayant valeur de datif).

âgrabhojanikah "qualifié à s'asseoir entête pendant le repas" =Jcalpitam agrabhojanam asmai dïyate*

679

Le-suffixe secondaire 'Hithan99 ( = .!„—ï^a, fêm. l) est valable(par entrave de ilthaïe" au sens de : qualifié à recevoir telle chose)après les mots êrânâ **mets bouilli" et màmsaudanam lsriz à laviande".

mâmsaudanikah "qualifié à recevoir du riz avec de la viande"a

On forme aussi, en séparant: mâmsilcah et audanikah*

68.

Le suffixe secondaire K*an" ( = _*,_a) est valable (par entravede KHhak" et) concurremment à ("thak", au sens de : qualifié àrecevoir telle chose?) après le mot bhalctam "mets".

bhâktaJijbhâktilcah "qualifié à recevoir de la nourriture", dit duserviteur.

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LA GKRAMMAIRE DE PÂNINI ggg

69a ^ p^xE: H

(Le suffise secondaire iCthak" est valable au sens de :) qui aété appointé à tel endroit (noté comme thème de base à valeur delocatif),

dauvârilcah "appointé à-la porte, huissier".

708 3iiTl?;F^ïM IILe suffixe secondaire *' than " est valable (par entrave de

uthak",&a sens de: appointé à tel endroit), après un (mot composédont le) membre ultérieur est agàr-am "maison55,,

devâgârikah "serviteur du temple35* Après agâra seul: âgârikah*

7i. 3(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable pour désigner quel-

qu'un) qui étudie (à tel endroit) après un mot (à valeur de locatifnotant) un lieu ou un temps impropres (à l'étude).

câtuspathikah "qui étudie à un carrefour31; âstamihah "qui étudieau huitième jour (de la quinzaine)35.

72. spfèïïï^OTTWÇÏÏ^g STSÏftfïï SI(Le suffixe secondaire '* thaïe" est valable au sens de:) qui

exerce une activité commerciale (à tel endroit), après les motsJcathinam "fourré" comme membre ultérieur de composé, prastàrahc< jungle" et samsthânam "place publique".

vâmsakathinUcah "qui trafique dans un fourré de bambous".

73.(Le suffixe secondaire "thaïe" est valable au sens de:) qui

habite quand il y a (pour thème de base l'adverbe) nilcate "près".naihatihah "(type de moine) qui vit près (des habitations

humaines)95.

74.

Le suffixe secondaire "§thaV ( = . tJhka^ fém. i) est valable(au sens de : qui habite à tel endroit) après le mot âvasathah^habitation95 (à valeur de locatif).

âvasathihah uqui habite la maison, laïc".

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LA GRAMMAIRE DE PÂNINI ] YB 4

75, S- Le suffixe secondaire Hyai" ( = yà ou juya) est valable d'ici à

Y, 1, 59

Sûtra gouvernante

(Le suffixe secondaire "yat" est valable au sens de:) quiconduit un char, qui porte un joug (après les mots rathah "char",yugam ê4joug?î et prâsahgah^ sorte de joug, à valeur d'accusatif)*

dviraihyah "qui tire deux voitures" : composé dvigu selonIL 1, 51. La Smrti n'admet pas que la règle se réalise après lemot rai-hali employé en simple (mais la Kâsika cite: rathyah"cheval d'attelage").

77. ^ qfgSfl i|Les suffixes secondaires uyat" et ''dhak" (=jL._eya) sont

valables au sens de: qui conduit ou porte) après le mot dhuh"timon" (a valeur d'accusatif),

àhuryalifàhaureyah "bête attelée au timon". Pour le phonisme* v,VIII. 2, 79.

Le suffixe secondaire èihhaf1 ( = wia) est valable (au sens de :qui conduit ou porte) après sarvah suivi de dhurah (à valeurd'accusatif).

sarvadhîirlnah "(animai) portant toute sorte de charge". Certainscoupent le sûtra et forment ainsi utiaradhurî7iah$ dcbksinadhuTv*nah ; d'autres dhwnnali,

(Le suffixe "Jcho," .est valable au sens de : qui conduit ou porte)après ekah suivi de dhurah^ et il y a optionneliement amuissemenfcpar "Ul" (selon I. 1, 61 du suffixe "Icha").

ehadhurlnahj'ekadhuraJi "qui porte une seule et même charge".

80. ^T^ïf^^ï fiLe suffixe secondaire ilanh ( = -*-_â) est valable (au sens de :

qui conduit ou porte) après le root sakaiam *'chariot'' (à valeurd'accusatif).

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4 LA- GRAMMAIRE DE PÂN1N1

éâkatah "(bœuf) tirant un chariot ". La forme pouvant se tirerde IV. 3, 120, ie présent sûtra vise des cas comme dvaisaJcatah "quitire deux chariots55.

si. f^efaïf^ ilLe suffixe secondaire "tha,Tc" ( = -±-_tta) est valable (au sens

des qui conduit ou porte) après les mots halah et sir ah "charrue" (àvaleur d'accusatif)»

hâlikah "qui tire une charrue". La forme pouvant s'obtenir parIV. 3, 124, le présent sûtra vise des cas comme dvaislrikah "qui tiredeux charrues9'.

*F*ÏÏ: ilLe suffixe secondaire ''yat" { — yà) est valable (au sens de: qui

conduit ou porte) après le mot janl '6jeune maïiée"5 quand II s'agitd9un nom technique.

janyah "qui conduit la jeune mariée", dit d'un ami du mari*

83. ta^gsn H(Le suffixe secondaire "yat" est valable au sens de :) qui perce

au moyen de quelque chose qui n'est pas un arc (après un motnotant la chose percée, et ayant valeur d'accusatif).

padyah "qui perce les pieds", dit du gravier.

84. « R l M ^SEfl ||(Le suffixe secondaire "yat" est valable au sens de:) qui obtient

(quand le thème de base9 à valeur d'accusatif), est le mot dhanam"argent" ou gandh ''troupe".

dhanyah "qui acquiert de l'argent"; ganyah "qui accède autroupeau"»

85. 3[?rPJU HLe suffixe secondaire C W" (=_±._aO est valable (au sens de :

qui obtient) après le mot annam ''nourriture" (à valeur d'accusatif)*ânnah "qui reçoit la nourriture", dit de l'écolier»

86. 3RT ÎRTî II(Le suffixe secondaire k<yat" est valable au sens de:) qui va sous

la sujétion (de telle personne) (après le mot, à valeur d'accusatif?vasah 6'sujétion5î)e

51

Page 407: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

402 LA GBAMMAIBE DE PÂNïKl jy^ 4

vasyah "qui va sons la sujétion (du maître) " « serviteur •

87. q ^ ï ? f k ? S ^ il(Le suffixe secondaire "yat" est valable au sens de:) sur quoi

on peut voir des marques de pas (quand le thème de base§ à valeurde nominatif, est padam "(marque du) pied5')*

padyah '''(poussière, boue) dans laquelle on peut voir les marquesde pas".

88,

(Le suffixe secondaire "yat" est valable au sens de :) dont laracine se laisse arracher (, quand le thème de base* à valeur denominatif, est mûlam "racine")-

r/iùlyâh, sorte de pois dont la racine, en raison de sa fragilité,se laisse arracher par le seul fait qu'on la saisit ; ou bien (Kàs.) :dont ii faut arracher la racine si Ton veut en faire la récolte.

Le mot dhenusyâ (est tout-formé, la valeur étant celle d') unnom technique.

"Vache ou bufflesse, en tant qu'elle a été donnée en gage pourune dette de lait '\

90* ^'fqfcHï H2% sq: !!Le suffixe secondaire "nya" (=-i__^&) est valable au sens de:

qui est en connexion avec le maître de maison1' (après le motgrhapatiJi iC maître de maison" à valeur d'instrumental ; le nomainsi formé étant un nom technique).

gârhapatyah no d'un des feux sacrés, celui où le maître demaison sacrifie (ou bien : où sont récitées les formules ditesgrhapati).

91.

(Le suffixe secondaire "yat" est valable) après les mots (àvaleur d'instrumental) nauh "bateau", vayah ''âge", dharmah "loimorale", visam ''poison", mûlam ''racine", mûlam "capital", sltâ

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I V . 4 L A CÏBAMMAIRE DE PANINÎ 403

"sillon", tnlà "balance"» aux sens respectifs de "qui peut êtretraversé par"? êéqui est pareil quant à", u qui doit être atteintselon", "qui mérite la mort par (tel moyen)", éêqui ne peut êtresubjugué par'' (ou: qui doit être surmonté par), "équivalent à",•'mesuré par'1 (ou: uni à), "conforme (en poids) à" (les noms ainsiformés étant des noms techniques).

nâvyam "rivière (navigable)" ; vayasyah "ami (d'âge)9' ; dharmyah"(récompense) légitime ss ; visyah "(ennemi) à mettre à mort par lepoison " ; mûlyam "(champ) qui ne peut être amendé en raison desracines (?)îs (ou: le prix d'une chose, en tant que susceptible d'êtresurmonté par la racine = par le capital ?) ; mùlyah "(tissu) équivalentan capital" ( = résultant de l'emploi intégral du capital) ; sltyam (etdvisltyam et analogues) "le champ labouré", en tant que: mesurépar les sillons, ou: connecté à des sillons); tulyam "égal à >?, pro-prement "mesuré par la balance".

92.(Le suffixe secondaire "yat" est valable) au sens de: qui ne

s'écarte pas de9 après les mots (à valeuï d'ablatif) dharmah "loi'%panthâh "chemin", arihah ééintérêt?î et nyâyah "règle" (les nomsainsi formés ayant valeur technique),

dharmyah "(prince) attaché à la loi'9*

93. 3Fc?# faffà IS(Le suffixe secondaire uyat" est valable) au sens de: qui a été

fabriqué par* après le mot chandah "désir'1' (à valeur d'instru-mental).

chandasyam "(monde), en tant que fait par le libre désir (de ladivinité) ".

Le suffixe umf secondaire ( = ^ _ a ) e s t valable, ainsi que(uyaf\ au sens de: qui a été fabriqué par,) après le mot urah"poitrine" (le nom ainsi formé ayant valeur technique).

aurasah/urasyah "(fils) légitime", proprement- fabriqué par lapoitrine (du père).

Page 409: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIEB DE PÂNïNî I V . 4

99, | ^ ^ r tsR: 11(Le suffixe secondaire u#a#M est valable an sens de:) cher au

cœur (après le mot hrdayam |gcœur"? à valeur de génitif, le nomainsi forme ayant valeur technique).

hrdyah "(pays, etc) cher au cœur"; l'expression ne s'emploiepas pour qualifier nn fils. Sur le phonisme, v* VI. 3, 50,

96, ^

(Le suffixe secondaire "yat" est valable après le mot hrdayam)aussi au sens de : qui lie (le cœurJ, quand il s'agit d'un Voyantdu Veda (= d'un texte védique).

hrdyah ^(mantra) servant à lier le cœur (de quelqu'un à le sou-mettre à la volonté de celui qui récite ou qui fait réciter)3',

97, ^^^^f^R^tJI^q^% Si(Le suffixe secondaire ''yat" .est valable) après les mots matam

•'connaissance", janah "individu*' et halah **charrue", quandil s'agit (respectivement) d'un moyen (pour réaliser), du faitde bavarder et du fait de labourer,

matyam "moyen de connaissance" ; janyah ''rumeur publique'5;haly ah "ch&mç labouré ou : labourage'5; aussi enfin de composé:dvihalyah*

98.

(Le suffixe secondaire "yat" est valable après un mot au sensde :) qui est bon pour telle (chose) (notée comme thème de base àvaleur de locatif).

Bon pour signifie : apte à ou approprié à. Irahmanyah f£bon pour(l'étude du) brahman'\ Phonisme^ v. VI, 4? 168,

Le suffixe secondaire "khan" (=J-_ÏT2a) est valable (parentrave de uyaV\ au sens de : bon pour telle chose,) après les motsdu groupe pratijanah "adversaire1' (ou : pratijanam "pour chaqueindividu5'),

prâtijanïnah'"bon pour l'adversaire ou: pour chaque personne".

Page 410: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

jy 4 LA GRAMMAIRE BS PÂNINI 405

ioo 0 B HLe suffixe secondaire "na" ( = -£ - à) est valable (par entrave

de c'yatf\ au sens de: bon pour,) après le mot bhaktam ''nourriture".

bhâhiâh "(grains) bons à manger" ==riz.

101. f ||Le suffixe secondaire iÇnya" (=^__^â) est valable (par entrave

de Ctyat", au sens de : bon pour) après le mot parisat "assemblée".

pârlsadycbh "membre de l'assemblée". La Kâsikâ admet aussipârisadah.

102, qîSïïf^ïgç 11Le suffixe secondaire "thaTc" ( = _* . (i) Jcà) est valable (par

entrave de "yaV\ au sens de : bon pour) après les mots du groupeJcathà "rêcit'\

kâthihah t5bon pour le récit".

108. g?f%^g^ yLe suffixe secondaire "tlian" (=-L—(i)ha) est valable (par

entrave de Hyaf\ au sens de : bon pour,) après les mots du gr*gudah "mélasse".

gaudihah "(canne) à sucre",

104. qs^îïïfeïïfïï^qM^ \\Le suffixe secondaire ''dhan" (= J — eya) est; valable (par

entrave de "yat'\ au sens de : bon pour telle chose) après les motspanthdh "chemin", atithih "hôte95, vasaiih "demeure" et svapaiîh£Êson maître".

pâtheyam "bon pour le chemin: viatique^

m wLe suffixe secondaire ya est valable (par entrave de Ciyaf\ au

sens de : bon pour telle chose) après le mot sabhà "société".

sabhyaJi "propre à une société, apte à figurer dans une réunion".

Page 411: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

LA GRAMMAIRE DE PÂNIHÏ I V , 4

Le suffixe secondaire "dAa" (= êya) est valable (par entravede ya9 an sens de : bon pour3 après le mot sabhà) dans le domainedu Veda0

h "propre à une réunion".

(LQ suffixe secondaire isyat" est valable au sens de :) qui habitechez le même maître (après le mot samânah "même" suivi deiïrthali "personne faisant autorité39 en valeur de locatif),

êatlrthyâh "(disciples) qui ont le même maître9'* Sur le substitutsa0, cf. VI. 3S 87,

108. *RHfà[ srfêRr aft #qrat il(Le suffixe secondaire "yat" est valable au sens de s) qui a

reposé dans le même ventre (après le mot samânah t4même" suivide udaram *fventre", en valeur de locatif) et la voyelle o porte leton aigu.

samânàdaryah "(frère) utérin".

109, # ^ M : 11Le suffixe secondaire y a est valable après le mot sodarah

Ssutérinî? (à valeur de locatif, le sens étant : qui a reposé dans lemême ventre).

sodaryah id,s avec application de VI. 3, 88 (passage de samâna0

à sa°)B

110,

(Le suffixe secondaire "yat" est valable, par entrave de "an"et "gha", eta IV. 85 53) au sens de : qui se trouve (dans tel endroit),dans le domaine du Veda (après un thème de base à valeur delocatif),

medhyah 'êqui se trouve tdans la sagesse"s épithète d'Âgni. Par,suite de la diversité qui règne dans le Veda, on trouve aussi lessuff. ' W , "gha", etc.

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I V . 4 ^A GRAMMAIRE DE PÂNINI 4Q7

111.

Le suffixe secondaire "dyan" (=-*. 2/â avec réduction "de lafinale) est valable (dans le domaine du Veda au sens de: qui setrouve à tel endroit) après les mots pdihah "séjour" et nadï"fleuve" ( ; entrave de "yat").

pâthyah "qui se trouve au séjour (céleste)5', avec amuïssement de-as- final du thème.

112, ^ ^ f f l ^ W ! ^ lîLe suffixe secondaire Han" (=_•__ à) est valable (par entrave

de "yat," dans le domaine du Yeda5 au sens de: qui se trouve danstel endroit) après les mots veèantah £éétang?? et himavân "mont desneiges'*.

vaisantïh ''(eaux) qui sont dans l'étang" ; haimavatlh "(eaux) duHimalaya"»

lis, #cï# fsRM f # 1!Les suffixes secondaires "dyat" (= y à avec réduction de la

finale) et "dya" (= y à avec réduction) sont valables concurrem-ment à (liyat'\ au sens des qui se trouve à tel endroit) après le motsrotah "courant" (dans le domaine du Veda).

srotyàhlsrotydh/srotasyah (avec "yat") 6£qxx'\ est dans le courant dufleuve59.

114. ^ Ï Ï ^ÇT^RT^ ÎT^ 11Le suffixe secondaire "yan" ( = _L^_ y a) est valable (par

entrave de ''yat", dans le domaine du Yeda, an sens de : qui setrouve dans tel endroit) après les mots sagarbhah "de mêmematrice"t sayûthah "de même troupeau" et sanuta(r) *'au loin",

sagarbhyah "frère (de même père et mère)" ; sanutyah "loin-tain" ; sur le passage de samâna0 à sa0 dans le Veda, v* VI. 3, 84,—Le sùtra est commenté dans la Bhâsâvrtti,

Le suffixe secondaire "gTian" ( = . * - _ iya) est valable (dans ledomaine du Veda, par entrave de ''yat", au sens de: qui se trouvedans tel endroit) après le mot tugrah (n« propre ?).

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408 LA GRAMMAIRE DE PÂNINI j y o

iugriyah "qui se trouve chez Tugra" (?). On a aussi iugryah,

116.

Le suffixe secondaire "yat" est valable (dans le domaine duVeda, par entrave anticipée de 117, au sens de: qui se trouve danstel endroit) après le mot agrah ''pointe".

agryah "qui est en tête". Le sûtra est commenté dans laBhâsâvrtti-

Les suffixes secondaires "ghac" ( = iyà) et ucha"- ( = ïya) sontvalables (dans le domaine du Veda, au sens de: qui se trouve danstel endroit) aussi (après le mot agrah)»

agrîyahlagriyah id9 Commenté Bhâsâvrtti.—La Kâs. donneaussi dgriyah.

us. HgsCFlïs:: II :•Le suffixe secondaire "gha" {—'iya) est valable (dans le

domaine du Veda, au sens de: qui se trouve à tel endroit, parentrave de "yat",) après les mots samudrah "océan9* et abhram

samudriyah "qui est dans l'océan". On a aussi le suff. "cha" :samudrlyah. Commenté Bhâsâvrtti»

119.

(Le suffixe secondaire "yat" est valable dans le domaine duYeda, au sens de:) qui a été donné sur la jonchée rituelle (après lemot barhih "jonchée'' en valeur de locatif).

barhisydh "(oblation) offerte sur la jonchée"»

120. fcTÇT * î m ^ W I!(Le suffixe secondaire "yat" est valable dans le domaine du

Yeda pour désigner:) le rôle ou la fonction du messager (après lemot dûtah ''messager1' en valeur de génitif)*

dûtyam "rôle on fonction du messager9'. Commenté BhàsâvrttL

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I V . 4 LA GRAMMAIRE DE PÀN1NI

121.

(Le suffixe secondaire "yat" est valable dans le domaine duVeda pour signifier:) tueuse de démons et de sorciers (après lesmots raksah £tdémon?> et yâtuh 4'sorcier" en valeur de génitif).

rahsasyâh ''(manifestations â'Agni) destructrices de démons"*

122.

(Le suffixe secondaire "yat" est valable dans le domaine duVeda) pour signifier: qui fait l'éloge de? après les mots revatï,jagatlj havisyâ, n- de personnifications (en valeur de génitif).

revatyam "qui fait l'éloge de Bevatî".

123. arçpçr ^ n(Le suffiie secondaire l<yat"'est valable par entrave de "an"

dans le domaine du Veda, pour signifier:) la propriété de l'Asura(après le mot amrah n. propre? en valeur de génitif).

asuryam "appartenant à l'Asura".

121. ^Le suffixe secondaire uan" (=_*._â) est valable (dans le do-

maine du Yeda, par entrave de "yaV\) au sens de: illusion fantas-magorique (après le mot asurah en valeur de génitif),

âsurl (fém.) "magie (propre à l'Asura)".

125. ^ H W ï i ^(Le suffixe secondaire tÇyatv est valable dans le domaine du

Veda après un mot à valeur de nominatif terminé par le suffixe"matup"), le sens étant: qui a telle formule sacrée servant à lesdisposer, quand il s'agit de briques (à disposer pour l'autel), et il y aamuissement par "luh" (I. 1» 61) du suffixe secondaire ''matup"( = mant vaut).

varcasyâh "(briques) disposées à l'aide de la formule contenant lemot varcas".

126. ïfèRïrçLe suffixe secondaire "an" est valable (dans le domaine du

Veda, par entrave de * yat", après le mot terminé par le suffixe52

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410 L A GKRAMMAIBE DE PÂNINI j y # 4

^matup") asvimàn "pourvu des Asvin", (le sens étant: qui a telleformule sacrée contenant le mot aêvinau n, de divinités? quand ils'agit de briques à disposer à l'aide de cette formule» et il y amuis-sèment par "lui" du suffixe secondaire "matup").

âêvinlh "(briques) disposées à l'aide de la formule contenant lemot Asvin's".

1279

Le suffixe secondaire "matup" ( = inant, vaut) est valable(dans le domaine du Veda? par entrave de "yaf\) après le motmûrdhâ "bête'S quand il s'agit (de briques à disposer avec laformule) contenant le mot vaydh ''force".

mùrdhanvaMh "(briques) disposées à l'aide de la formule contenant(les mot mûrdhan et) vaya*'*-

128. W^ TOcF^h 11(Le suffixe secondaire "yat" est valable dans le domaine du

Veda3 par entrave de "matup"-et analogues) avec le sens d'unsuffixe "matup" ( = sens d'appartenance) quand (le nom ainsi formédésigne) ale mois ou bqualifie une manifestation du corps,

a) nabhasyàlp "qui possède des nuées", n. d'un mois; b) teja§yâ(tanuh) "corps pourvu d'éclat". Sûtra commenté par la BhâsàvrttL

129. ^%^ ^ 11Le suffixe secondaire ^na" (=^L_»a) ainsi que ("yat" est

valable dans le domaine du Yeda5 au sens du suffixe "matup",)après le mot madhu "miel" (pour désigner un mois).

mâdhavahjmâdhavyah n8 d'un mois.

Vt. : On trouve aussi le "luk" au suff., ainsi que les finales a,et ra : madhu ("Zwi") ; isah (finale a); sucih et sukrah, nom demois, Sûtra commenté par la Bhâsâvrtti.

Les suffixes secondaires "yat11 et "Jcha" (= ma) sont valables(dans le domaine du Yeda? au sens du suffixe "matup''') après le ,mot ojah "force", quand il s'agit d'un jour.

ojasyamjojasmiain "(jour) ayant la vigueur".

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I V . 4 L A GKRAMMAIRE DE PÂNINî

131. W F W ^ H Ï Ï Ï ^ II

Le suffixe secondaire "yal" (—_L»_ ya) est valable (dans ledomaine du Yeda» au sens du suffixe "matwp*\) après (un motcomposé dont le membre ultérieur est) bliagah "fortune"f (lemembre) antérieur étant vesah (sens ?) et yaidh "gloire".

vesobhagyah (sens?).,

132. m ^ \\

Le suffixe secondaire ''kha" est valable (dans le domaine duVeda) aussi (après les mots vesobhagah et yaéob7iagah9 au sens d'unsuffixe ''matup").

vesobhaglndh (sens?)*

133. gff: ^ r f t o # ^ ||Les suffixes secondaires wa et y a, ainsi que ("Ma") sont vala-

bles (dans le domaine du Vedaf au sens de :) qui a été fait par lesanciens (après le mot pùrvah "ancien*' à valeur d'instrumental).

pùrvbiahlpûrvyah/pûrvïnah, dit d'une route "'faite par lesanciens''. Certains lisent dans le sûtra i?ii=in (au lieu de in a).

134. 3?fg: Hff ^ l!(Le suffixe secondaire "yat" est valable dans le domaine du

Veda au sens de :) qui a été consacré par les eaux (après le motàpah "eaux" à valeur d'instrumental).

''apyavi "(offrande) consacrée par les eaux'5.

135.

Le suffixe secondaire ^ghau ( = lya) est valable (dans ledomaine du Yeda) pour signifier: une égalité de mesure avec.mille(après le mot sahasram "mille9' à valeur d'instrumental).

sahasriyah "égal à mille'5.

136. q # T? H

(Le suffixe secondaire "gha" est valable dans le domaine duYeda) au?si (après le mot sahasram9) au sens du suffixe secondaire"matup" (= manU vaut). (Entrave anticipée de "vini"9 "ini'\"an" attandus par Y. 2, 102 et 103)

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412 LA GRAMMAIRE DE PÂNÏNÎ j y e 4

gahasriyah upossédant nnlle?90

137. ^t^^i^ m \\Le suffixe secondaire y a est valable (dans le domaine du Vedaf

au sens de :) qui mérite le soma (après le mot somah n. de la liqueursacrée? à valeur d'accusatif).

somyah dit d'un brahmane digne d'exécuter les rites à soma.

138. [ „(Le suffixe secondaire ya est valable dans le domaine du Veda

après le mot bornah) aussi au sens du suffixe "mayat" (= mayaIY. 3, 143).

somyah "fait de sorna" = somamayah»

139,

(Le suffixe secondaire "yat" est valable dans le domaine duVeda, au sens du suffixe "maycùb") après le mot madhu "miel".

madhavyali "fait de miel" = madhumayah.

140.

(Le suffixe secondaire "yat" est valable dans le domaine duVeda) après le mot vasu "biens" quand il s?agit d'une collection* etaussi (au sens du suffixe "mayat")*

vasavyah "collection de biens95 et "fait de biens",Vt.: même suff. après chanddh "mètre", quand il s'agit d'une

collection de syllabes: chandasyah "consistant en nn mètre (de tantde syllabes".

Vt,: même suff. après vasu "biens", au sens de vasu ( = explé-tivement): vasavyah "biens".

141.

Le suffixe secondaire "gha" est valable (dans le domaine duVeda après le mot nalcsatram "mansion lunaire" (sans modificationdu sens du thème).

nahsatriyam — na'ksairani. La Bhâsâvrtti commente le sûtra etdonne optionnellement "cha" : naJcsatrïyam.

Page 418: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

I V . 4 L A GRAMMAIRE DE PÂNINI

142. H%raife nLe suffixe secondaire "tàtil" ( = _ L - tàti) est valable (dans le

domaine du Yeda) après les mots sarvam "tout" et devah "dieu"(sans modification du sens du thème).

sarvatâtih ''totalité". Sûtra cité par la Bhâsâvrtti,

143.

(Le suffixe secondaire "tàtil" est valable dans le domaine duVeda) pour désigner celui qui fait une chose favorable? auspicieuse,exempte de mal (après les mots èivah "favorable"» éam "auspi-cieux", aristah "exempt de mal" à valeur de génitif).

sivatâtih ''bienfaiteur". La Bhâsâvrtti commente le sûtra etobserve que selon le Trikânda des mots védiques s'emploient par-fois aussi dans la langue parlée, et qu'on admet aussi que les motssont valables dans les deux domaines, soit par l'autorité de Bhâguri,soit parce qu'ils ont le caractère de mots techniques non analysables.

144.

(Le suffixe secondaire ''tàtil" est valable dans le domaine duVeda, après les mots êivah, éam et aristah,) aussi quand il s'agitd'un état.

sivatâtih "état de bien-être".

Page 419: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

PUBLICATIONS DE I/'ÉCOLE FRANÇAISE

D'EXTREME-ORIENT

Dépositaire: ADRIEN-MAISONNEUVE, 11 rue Saint-Sulpiee,Paris (6e)

BULLETIN DE L'ECOLE FRANÇAISE D'EXTRÊME-ORIENT

Toutes les communications concernant la rédaction du Bulletindoivent être adressées à M. le Directeur de l'Ecole Françaised'Extrême-Orient c/o Collège de France, 11 boulevard Mareeiin-Berthe-lot, Paris (5e).

BIBLIOTHÈQUE DE L'ÉCOLE FRANÇAISE

D'EXTRÊME-ORIENT

I. Eléments de sanscrit classique, par Victor Henry, Paris,Leroux, 1902, in-8û.

IL Précis de grammaire pâlie, accompagné d'un <'Choix de textesgradués", par Victor Henry, Paris, Leroux, 1904, in-8û.'

III. L'Inde classique, Manuel des études indiennes, par L. Renotiet J. Filliozat, tome II avec le concours de P. Demiévilîe,Qe Lacombe, P, Meile. Paris, Imprimerie Nationale, 1958,in-8f°.

MEMOIRES ARCHEOLOGIQUES PUBLIES PAR L'ECOLEFRANÇAISE .D'EXTREME-ORIENT

I. Le temple d'Içvarapura (Bantay Srei9 Cambodge), par L. Finot,H. Parmentier et V. Golpubew. Paris, G. Van Oest,. 1926,in-4û.

II. Le temple d'Angkor Vat6 Ire partie : "L'architecture au monu-ment". Paria,.G. Van Oest, 1929, 2 vol. in-4»û.2e partie: c'La sculpture ornementale du temple*'. Paris, G. Van

Oest, 1930, 2 vol. in-4û.3e partie : "La galerie des bas-reliefs'5. Paris, G, Van Oest,

1932, 3 vol. in-4a.

Page 420: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

COLLECTION DE TEXTES ET DOCUMENTSSUE L'INDOCHINE.

I. Ngan-nan tche yuan. Texte chinois édité et publié sous ladirection de Léonard Aurousseau. Avec une étude sur leNgan-nan tche %}%ian et son auteur, par E. Gaspardone. Hanoi,1932, in-8û.

II, Les stèles royales de Lam-so'n, par E. Gaspardone* Planches.Hanoij 1935, in»pL

III. Inscriptions du Cambodge, éditées et traduites par G. Cœdès.Vol. I, avec un volume de planches formant le tome VI desInscriptions du Cambodge, publiées sous les auspices de1*Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Hanoi, 1937.

Id. Vol. II, 1942; vol. III, Paris, 1951; vol. IV, Paris, 1952 ;vol. V, Paris, 1953; "vol. VI, Paris, 1954; vol.'VII, Paris,1964.

IV. Becueil des coutumes rhadées du Daiiac, Eecueillies par L.Sabatier. Traduites et annotées par' D. Antomarchi. Hanoi,1940, in-8û. •'•

V. Eecueil des chants de mariage thô de Lang-so'n et Cao-bang,par Nguyen-Van-Huyen. Hanoi, 1041 in-8fl

VI. Eelevé des monuments anciens du Nord Viet-Nam, par L.Bezacier. Paris, 1959.

VII. Texte nom n-1 . Phan Trân, roman en vers* Texte, traductionet notes par Maurice Durand. Tome I? texte et traduction ; II,notes. Paris, 1962.

VIII. Prières jarai, par P. B. Lafont. Paris, 1963'

PUBLICATIONS HOBS SERIE

Atlas archéologique de l'Indochine. ''Monuments1 du Champa et duCambodge", par E. Lunet de Lajonquière. Paris, Leroux, 1901, in-8û.

Premier Congrès international des! études d'Extrême-Orient.Hanoi, 1902, in-812.

Guide du Musée de l'Ecole Française d'Extrême-Orient par HenriParmentier. Hanoi, 1915, in-16.

Listes générales des inscriptions et des monuments du Champa etdu Cambodge. Inscriptions, par George Oœdès; Monuments, par HenriParmentier, Hanoi, 1923, in-8-a.

Page 421: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

Liste générale de classement des monuments historiques de l'Indo-chine. Hanoi, 1930,

Inventaire du fonds chinois de la Bibliothèque de l3 Ecole Françaised'Extrême-Orient. Hanoi, 1929-1943, in-Sû. T. I, fasc. 1 et 2.—T. II ,fasc. 1 et 2.—T. III, fasc 1 et 2.

Bibliographie de l'Indochine française, 1927-1929. par Paul Boudetet Eémi Bourgeois, Hanoi, 1932, in-8-,

H., 1930. Hanoi, 1933, in»8û.Praehistorica Âsiae Orientalis. I. ''Premier Congrès des Préhis-

toriens d'Extrême-Orient, Hanoi (1932) ". Hanoi, 1932, in-8û.

Cahiers de l'Ecole Française d'Extrême-Orient, Nos. 1-33. Hanoi,1934-1944, in-8û.

Musée Louïs-Finot, La Collection tibétaine, par Claude Pascalis.Hanoi3 1935, in-16.

Id. La Collection khmère, par Henri Marchai. Hanoi, 1939, in-16,Vocabulaire français-thay blanc et éléments de grammaire, par

George Minot, Hanoi, 2 vol., 1949, ïn-4û.Le Cinquantenaire de l'Ecole Française d'Extrême-Orient, par Louis

Malleret. Hanoi, 1953, in-8û*Connaissance du Viêt-Nam, par P. Huard et M. Durand» 1 vol..

Hanoi-Paris, 1954, in-8û.Croyances et pratiques religieuses des Vietnamiens, par Léopold

Cadière/vol.II, 1955; vol. III, 1957.L'Hémoglobine E au Cambodge, par le Docteur Sok Heangsun.

Paris, 1958-La Thalassémie au Cambodge, par le Docteur Thor-Peng-Thong.

Paris, 1958,Anthropologie des Tamouls du Sud de l'Inde, par le Docteur Georges

Olivier. Paris, 1961.Etudes anthropologiques tibétaines, par E» C. Bûchi, A. Guibaut et

G, Olivier, Paris, 1985.

PUPLICATIONS DE L'ECOLE FBANÇAISE

D'EXTREME-ORIENT

I. Numismatique annamite, par Désiré Lacroix* Saigon, 1900?

1 vol. in*8-5 accompagné d'un album de 40 planches.

Page 422: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

II. Nouvelles recherches sur les Chams, par Antoine Cabaton*Paris, Leroux, 1902, in 8Û.

III. Phonétique annamite (Dialecte du Haut Annam), parL. Cadière. Paris, Leroux, 1902, in-8û.

IV. Inventaire archéologique de l'Indochine* 1. MoDurnents duCambodge, par E. Lunet de Lajonquière. Tome I. Paris,Leroux, 1902, in-8û-

V. L'Art gréco-bouddhique du G-andhâra, "Etude sur lesorigines de l'influence classique dans l'art bouddhique del'Inde et de l'Extrême-Orient", par A, Poucher. Tome I."Introduction. Les Edifices. Les Bas~reliefs!\ Paris,Leroux, 1905, in 8-û.

VI* Id. Tome II, Ire partie: "Les Images", Paris^ Leroux,1918, in~8û.

2e partie; "L'Histoire, Conclusions1'. Paris,Leroux, 19225 in-8û.

3e partie : "Additions et. corrections. Index".i\ Paris, Imprimerie Nationale,

1951.

VII. Dictionnaire cham-français, par Etienne Aymonier etAntoine Gabaton. Paris, Leroux, 1906, in-8-.

VIII» Inventaire archéologique de l'Indochine- I. Monumentsdu Cambodge, par E. Lunet de Lajonquière. Tome II.Paris, Leroux, 1907, in-8û.

IX- Id, Tome III. Avec un cartable. Paris, Leroux, 1912, in-8û:X. Eépertoire d'épigraphie jaina, précédé d'une "Esquisse de

l'histoire du jainisme d'après les inscriptions", parA, G-uérinot. Paris, Leroux, 1908, in-8û.

XI-XIL Inventaire archéologique de l'Indochine. II. Monumentschams de l'Annam, par Henri Parmentier. Paris, Leroux,1909—1918. Texte, tomes I-II, in-S^.

XI bis-XII bis. Id. Planches, 2 albums in-8û.

X-IIIXIV. Mission archéologique dans la Chine septentrionale, parEdouard Chavannes. Tome I, Ire partie: "La sculptureà l'époque des Han19. 2° partie: "La sulpture bouddhique".Paris, Leroux, 1913-1915, 2 vol in-8-, (tout ce qui a paru).

XIII bis-XÏV bis, Id. Planches, 2 albums in«4û3 Paris, Leroux, 1909.

Page 423: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

XVe Bibliotheca indosinica. "Dictionnaire bibliographiquedes ouvrages relatifs à l'Indochine", par Henri Cordier.Tome I. "Birmanie, Àssam,. Biam et Laos". Paris,Leroux, 1912, in-8û..

XVI. Id. Tome II. "Péninsule malaise". Paris* Leroux, 1913S

in 8Û.

XVII. Id. Tome III . «'Indochiné française". Parip, Leroux, 1914,in«8û.

XVIII. 4tId. Tome IV. "Indochine française5'. Paris, Leroux,1914, in-8û.

XVIII bis. Id. "Index", par Mme M-A. Eoland-Cabaton. Paris, G. VanOest, 1932, iû-8û.

XIX-XX. Etudes asiatiques3 publiées à l'occasion du "25e anniver-saire de l'Ecole Française d'Extrême Orient"' par sesmembres et ses collaborateurs. Paris, G. Van Oest, 1925,2 vol. in-8û.

XXI-XXIL L'Art khmèr primitif, par Henri Parmentier. Paris,G. Van Oest, 1927, 2 vol. in-8û-

XXIII-XXIV. Le Thanh-hoa. "Etude géographique d'une provinceannamite" par Ch. Kobequain. Paris, G. Van Oes.t, 1929?2 vol. in-8û.

XXV-XXVL Les Mégalithes du Haut-Laos, par Mlle M. Colani, Paris,Les Editions d'Art et d'Histoire, 1935, 2 vol, in-8û.

XXVII. Les paysans du Delta tonkinois, par P. Gourou. Paris,Les Editions d'Art et d'Histoire, 1936? in~8û.

XXVIII. Esquisse d'une étude de l'habitation annamite dansrAnnam septentrional et central, du Thanh-hoa auBinhdinh, par P. Gourou. Paris, Les Editions d'Art etd'Histoire 1936, in-8û.

XXIX-XXIX bis* L'Art khmèr classique. "Monuments du QuadrantNord-Est'5, par Henri Parmentier, Paris,. Les Editionsd'Art et d'Histoire 1939, 2 vol. in-8û

XXX» Eecherches préhistoriques dans la région de Mlu-Prei(Cambodge), par Paul Lévy= Hanoi, Imprimerie d'Ex-trême-Orient? Ihà3s in-8û .

XXXI, Entretiens du maître de Dhyâna Chen-houei du Ho-tsô(868-760), par J. Gernet, Hanoi, 1949, in-8û.

Page 424: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

XXXII* Coutumier de la tribu Bahnar, des Sedan g et des Jarai dela province de Kontuin, par Paul Guilleminet. Paris-Hanoi,2 vol.- in-8fl, 1952.

XXXIII. Prières accompagnant les rites agraires des Muong deMân-Duc, par Jeanne Cuisinier, Paris-Hanoi, in-8° 1952.

XXXIV. Les régimes matrimoniaux du Sud-Est asiatique, "Essaide droit Indochinois", tome I, par Bobert Lingat. Paris-Hanoi, in-8a , 1952; tome II, Paris 1955.

XXXV* L'Art du Laos, par Henri Parmentier. Paris-Hanoi, 2vol. in-8û, 1954,

XXXVI. La version rnône du Nârada-Jàtaka, par P. Dupont»Paris, 1954-

XXXVII, La statuaire khmère et son évolution, par Jean Boisselier.Paris, 1955-

£XXVIII. Les sectes bouddhiques du Petit Véhicule, par AndréBareau. Paris, 1955.

XXXIX. Les aspects économiques du bouddhisme dans la sociétéchinoise du Ve au Xe siècle, par Jacques Gernet. Paris,1956.

XL, Dictionnaire bahnar, par P. Guilleniinet tome I, irepartie (A-K). Paris, 1959; Tome II (L-TT). Paris, 1963.

XLI. L'Archéologie mône de Dvâravatï, par Pierre Dupont.Paris, 2 vol ïn-Sa, 1959.

XLII. Syntaxe de la langue vietnamienne, par Léopold Cadière.Paris, 1958.

XLIIL L'Archéologie du Delta du Mékong, par Louis Malleret-Tome I "L'exploration archéologique et les fouillesd'Oc-èo". Pans % vol., 1959, Tome II "La civilisationmatérielle d'Oc-èo". Paris, 2 vol., 1980; Tome III "Laculture dn Fou-nan". Paris, 2 vol 1962; Tome IV £<LeGisbassac". Paris, 1963.

XLIV. Les céramiques à base chocolatée du Musée de Hanoi,.par K. Y, Lefebvre d'Argencé. Paris, 1958.

XLV. Technique et Panthéon des médiums vietnamiens, parMaurice Durand. Paris, 1959.

XLVI. Les miroirs de bronze du Musée de Hanoi, par LéonVanderrneersch, Paris, 1960,

Page 425: Ashtadhyayi - La Grammaire de Panini - Louis Renou - Volume I

XLVII. Imagerie populaire vietnamienne, par Maurice Durand»Paris, I960.

XLVIIL La Kàéikà-vrtti, par Yutaka Ojihara et Louis Benou.-Ire partie, Paris, 1960. 2e partie, Paris, 1962.

XLIX. Les Beiigions brahmaniques dans l'ancien Cambodge?d'après l'épigraphie et l'iconographie, par KamaleswarBhattacharya. Pari, 1961.

L. Bibliographie du Laos, par P.-B. Lafont. Paris, 1964.LL Toloi Bjuatj, coutumier de la tribu Jarai, par P. B. Lafont.

Paris, 1963.LIL Etudes instrumentales des techniques du Yoga, (expéri-

mentation psychosomatique), par le Dr Thérèse Brosse*Paris, 1963.

LUI. Becherches sur la biographie du Buddha, par À. Bareau.Paris, 1963.

LIV. La statuaire du Champa* par J* Boisselier. Paris, 1963.LV. Etude iconographique sur Manjusrï, par Marie-Thérèse de

Mallmann. Paris, 1964.LVI. La formation du légisme. aBecherches sur la constitution

d'une philosophie politique, caractéristique de la Chineancienne", par Léon Vandermeersch. Paris, 1965-

LVII. Le vocabulaire Bê du F, M. Savina, présenté parÂ. G. Haudricourt, Paris, 19658

LVIIL L'empereur Wou des Han dans la légende taoïste, parK. M, Schipper. Paris, 1965.