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13, Rue de la République - Boîte 99 - 85000 LA ROCHE-SUR-YON N°54 Avril 2013 Sissinghurst Castle te Y YO SU SUR Y R-Y Y Y Y ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUESTs064963da5bd32918.jimcontent.com/download/version/...les Jardins du Marais. Joël BERTRAND Contact : LES JARDINS DU MARAIS - Hoscas

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  • 13, Rue de la République - Boîte 99 - 85000 LA ROCHE-SUR-YONN°54 Avril 2013

    Sissinghurst Castle

    te YYOSUSUR YR-YYYR Y

    ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

  • les jardins du Marais

    Conservatoire du Bégonia Kermoureau

    Kermoureau

    Kermoureau

    le jardin d’Alcime

    les jardins du Marais

    les jardins du Marais

    le jardin d’Alcime

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    Dans ce bulletin, vous allez découvrir notre périple dans la perfideAlbion. Perfide, elle l'a été pour le car mais quant à nous, ellenous a enchantés tout au long de ces 4 jours.

    Nous avons pu améliorer nos connaissances linguistiques : le premiersoir, certains d'entre nous (ils se reconnaîtront) à la recherche de l'annexe de l'hôtel et ayant mal compris les explications en anglais, sesont engouffrés dans une maison de retraite ! Fou rire à la clé !

    Nous avons pu nous faire les dents sur le légendaire et redoutable rosbeef à la mode anglaise . Le chef n'a toujours pas compris, pourquoi,la quasi totalité des asphodéliens n'avaient pas mangé la viande ! Et pourcause , elle était dure comme une semelle ! Encore heureux, elle n'étaitpas accompagnée de sauces étranges : seulement de petits pois vertfluorescent !

    Nous avons pu sillonner à bord de notre car malmené la si jolie campagne anglaise avec ses ravissantes maisonnettes ornées de coquetsjardins. A tout moment, nous nous attendions à voir surgir l'inspecteurBarnaby en pleine enquête .

    Nous avons surtout pu admirer de magnifiques jardins avec un coupde cœur tout particulier pour celui de Christopher Loyd pour la majorité d'entre nous. Les jardiniers anglais ont vraiment le sens del'association des couleurs et de la décoration. Il y a de quoi rendre jaloux même si c'est un vilain défaut !Je vous laisse donc savourer ce numéro spécial Angleterre qui va vousdonner envie de traverser le Channel sans tarder ! Mais attention à la conduite à gauche, aux demi-routes bordées de talus, aux ponts sournois et autres calamités ….

    Happy reading !

    Isabelle SANCHO

    Comité de rédaction : Impression : Alliance Imprimerie La Roche sur Yon

    Les Jardins du Marais . . . . 4 - 5

    Kermoureau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

    Mosaïque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

    L’ Aspérule odorante . . . . . . . 8

    Au jardin d’ Alcime . . . . . . . . . 9

    Conservatoire du Bégonia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

    Coup de Coeur chez Les filles du vent . . . . . 11

    Les Livres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

    SPÉCIALANGLETERRE

    Pashley Manor Garden. . . . 14

    Marle Place Garden . . . . . . . 15

    Jardin de Sissinghurst . . . . . 16

    Jardin de Great Dixter . . . 17

    Merriments . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

    Chartwell Garden . . . . . . . . . 19

    Penshurst Place . . . . . . . . . . . . 20

    A Borough Green . . . . . . . . . . 21

    Mont Court Farmhouse . 22

    Promenade dans la campagne Anglaise . . . . . 23

    Directrice de rédaction : Isabelle SanchoImpression : Alliance Imprimerie La Roche sur Yon

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    Je constate que certaines asphodéliennes sontassez excitées à l’idéede rencontrer un jardinierremarquable (nous enconnaissons qui ressentent cesmêmes émotions avec undénommé Gilles Clément). Pourtout vous dire, certaines sontvenues avec un livre* et jedécouvre le portrait de notrehôte sur la première decouverture. Plutôt bel homme,amant idéal pour certaines etgendre non moins idéal pourd’autres. Mais bon… les photostrahissent souvent la réalité… !On verra bien une fois sur place,car c’est chez Yves GILLEN etplus particulièrement dans sonjardin que nous allons êtreaccueillis.

    Arrivés sur les lieux, Yves nousaccueille chaleureusement. Quand nous pénétrons dans sonjardin, nous ne savons où donnerde la tête : « Il y en a partout !».Il est surprenant de découvrirtout ce bric à brac judicieusement utilisépour mettre en valeur potées et plantesdiverses. Moi, comme plusieurs d’entre-nous le feront, je repartirai avecune idée à mettre en place dans monjardin.

    Avec un avec un soleil qui commenceenfin à se manifester - que c’est agréa-ble ! - Yves nous fait prendre place, ilnous raconte son aventure commencéeen 1970. Durant 5 années, Yves GILLENet Annick BERTRAND ont parcouru lesroutes de France en roulotte avecUlysse leur cheval. Cette période a étéentrecoupée de haltes lucratives. C’estau cours de ce périple sans eau, sansélectricité, en communion permanenteavec la nature, qu’ils se sont initiés à l’ali-

    mentation biologique etaux médecines

    alternatives.

    Puis en 1975, ils ont acquis, dans le marais briéron, une parcelle de terre enfriche et ils ont fini par y poser laroulotte. Un dur labeur les attendait. Lesapprentis jardiniers ont bien du mal àréussir le démarrage de leurs cultures.En effet le terrain est ingrat etrégulièrement inondé de plus leursconnaissances en matière de jardinagesont très limitées. Yves nous dit : « aujardin, je ne savais pas reconnaître unpoireau d’une carotte » ! Mais grâce à lalecture du livre de Claude AUBERT "lepotager biologique"**, ils s’orienterontvers une pratique écologique etnaturelle. Plus de bêchage mais uneterre travaillée à la grelinette puiségalisée au croc à fumier et enrichie decompost et enfin paillée avec desroseaux ramassés dans le marais etcoupés au hache-paille. « Mais il est

    génial cet outil pour hacher lapaille ! ». J’ai cherché partout pouren trouver un, mais rien. Ilsemblerait qu’il y en ait en Inde,ça fait un peu loin. Grâce aupaillage qui peut être épais, Yvesn’arrose pratiquement pas etn’utilise aucun produit chimique.Au fil du temps, la ténacité a finipar porter ses fruits. L’objectifétait de produire la nourritureafin d’être indépendant de lasociété de consommation.Aujourd’hui une grande partie del’alimentation est assurée par lepotager et le verger.

    Ce petit paradis est composé à 4 mains. Annick y travaille à mi-temps en se consacrantprincipalement au jardind’ornement. Tandis qu’Yves s’yréalise à temps complet, quelleque soit la saison. Le jardins’étend sur plus d’un hectare, (13 000 m² exactement). Il estconstitué d’un potager, d’un jardind’ornement et au fond d’un petit

    bois bordant deux étangs. Près duverger et du jardin expérimental setrouve un troisième étang. La dernièreinondation de 2001 a obligé Yves àcreuser à la main de nouveaux canauxafin de surélever les parterres facilitantainsi leur drainage.

    Dans ce jardin se trouve aussi leurrésidence. Avec le temps, près de leurroulotte, ils en ont ajouté d’autres afind’agrandir leur espace de vie. Depuis 35 ans, ils sont en autonomie complète.Pas de service d’eau - seule la source àproximité leur fournit le nécessaire - niréseau électrique - leur énergie estproduite par un aéro-générateur et des panneaux photovoltaïques, l’eauchaude grâce à des capteurs solaires et des bouilloires sur le poêle durant lasaison hivernale.

    Les Jardins du MaraisCe dimanche 6 mai 2012, aux aurores, accompagnés d’un soleil bien timide, nous voilàquelques asphodéliens en déroute en direction de La Brière.

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    Nous sommestous interpellés par ladouche africaine. C’est vrai qu’elle paraîtgéniale cette douche, mais combiend’entre-nous pourrait l’utiliser auquotidien ? Me concernant, avançant enâge, c’est perdu et en plus je suis devenuun addict du confort. La douche

    africaine, je la veuxbien, mais uniquement l’été

    et durant les vacances !

    Nous remercions Yves, artiste-jardinier-philosophe, qui a animé la visite de sonjardin avec des anecdotes des plusburlesques. Cet homme a fait face à bien

    des épreuves, il s’est forgé un caractèrebien affirmé mais n’a rien perdu de sasensibilité. En arrivant ici, sa compagneet lui, n’y connaissaient rien au jardin, ilssont passés pour des marginaux.Maintenant, ils sont considérés commedes précurseurs dans leur mode de vie.À tel point qu’Yves a été sollicité pourdonner des cours de Potager au naturelaux étudiants de l’Ecole NationaleSupérieure du Paysage de Versailles.

    Enfin, le jardin se visite depuis 1996.

    Nous apprenons qu’Annick a rejointprématurément le paradis des jardiniers.Nous ne savons pas ce que deviendrontles Jardins du Marais.

    Joël BERTRAND

    Contact : LES JARDINS DU MARAIS - Hoscas - 44410 HERBIGNAC - Tél : 02 40 91 47 44 Ouverts au public de mai à octobre de 16h à 19h, et le matin sur RDV. Visite guidée à 16hHoscas se situe sur la D51 entre St Lyphard et la Chapelle des Marais, à 8 Km d’Herbignac, 20 Km de la Baule, 67 Km de Nantes et 25 Km de St Nazaire.

    Références : * LES AFFRANCHIS JARDINIERS – Un rêve d’autarcie - d’ Annick Bertrand-Gillen aux éditions Ulmer - collection les nouvelles utopies. ** LE JARDIN BIOLOGIQUE de Claude Aubert – Le courrier du livre.

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    La propriété, acquise il y a plusde trente ans, comportait àl’époque une longère bretonneen ruine, huit hectares de prairiesnaturelles et de belles haies bocagères.Bernard & Lise Vailland, après avoirrestauré les bâtiments, se sont occupés,en paysagistes autodidactes, del’aménagement extérieur.

    Aujourd’hui, dans la partie sauvage, untrès ancien chemin creux, bordé dechênes plusieurs fois centenaires, nousmène de la mare-miroir à l’étang auxnénuphars et longeant la prairie auxchevaux, à la ruine qui abrite un jardinde plantes d’ombre et de fougères.Nous passons par le jardind’aromatiques pour rejoindre devant lamaison, le jardin contemporain. Lescheminements, sur une pelousefraîchement tondue, y sont larges etdégagés. Là nous déambulons entrechambres de verdure, haies de buis ettopiaires, arbres et arbustes (plus d’unecentaine de rhododendrons et autantd’hydrangéas) et quantité de follesvivaces qui apportent du flou à cetensemble bien structuré.

    Ici le jardinage se pratique sans herbicideni pesticide, le désherbage se fait à lamain. La terre est mulchée et nourrieavec le compost maison fait de feuillesmortes, tonte de pelouse, paille etdéchets ménagers. La faune et la floreindigènes, préservées et protégées,participent à ce bel équilibre.

    Dans ce jardin il faut savoir flâner et s’yperdre pour découvrir les différentspoints de vue, prendre le temps decomprendre le fonctionnement dusuperbe cadran solaire. Il faut y revenir,comme dans la plupart des jardins, auxdifférentes saisons pour en apprécier lesmultiples floraisons, la couleur desfeuillages et les lumières si changeantessous ce ciel breton.

    Ce jardin a été bien reposant pourcertains, preuve Joël s’est assoupi sur unbanc noyé dans un océan cuivré de la trèsvagabonde d’Euphorbia griffithii ‘ Dixter ‘.

    Depuis la précédente visite del’Asphodèle, Monsieur Vailland a rejointle paradis des jardiniers. MadameVailland, assistée de son fils, présidedésormais seule aux destinées de sonjardin et régulièrement de nouveauxaménagements y sont réalisés.

    Pauline DOMINICY

    Les Jardins de KermoureauSitués dans la presqu’île guérandaise et dans le périmètre du Parc Naturel Régional de Brière, les Jardins de Kermoureau, classés "Jardin Remarquable", sont ouverts aupublic depuis 2007.

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    Pour en savoir plus :

    Madame Lise VAILLAND44410 Herbignac02 40 91 43 23

    www.lesjardinsdekermoureau.com

    Bulletin de l’Asphodèle - N° 44 -Article de Guy DEGRENDEL pour la

    visite du 24 août 2008 (sous la pluie !).

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    Le temps n’étant pas de lapartie, avec François elle atransformé le salon en atelier,la table de ping-pong avantageusementconvertie en plan de travail collectif puisen table de déjeuner quelques heuresplus tard. Assistée de Sylvia et Jacquelineelle nous a proposé la réalisation d’unepremière «œuvre» (au choix : plaque demaison, petit pot, etc…). La panoplie debase du petit mosaïste nous attendaitpréparée dans une boite individuelle à emporter (carreaux de mosaïque,pince, colle) pour d’éventuelles finitionsavant le rendez-vous du 2 septembreconsacré à la pose du joint final.

    Après 3 heures de concentration surnos œuvres, pendant lesquelles on auraitpar moments pu entendre les mouchesvoler, nous avons partagé un repascomposé des plats apportés par lesapprentis du jour et nos guides.

    À la faveur d’une éclaircie bienvenuenous avons flâné un petit moment dansle jardin de Brigitte dont une desoriginalités est de comporter en soncentre plusieurs «carrés-jardinets»donnant une nouvelle vie à de grandescaisses à pommes et permettant detravailler debout. Chacune est garnie devégétaux d’une même gamme decouleur mais de différents types(vivaces, mini arbustes et rosiers, etc…)le tout associé à de nombreux objetsdécoratifs. Parmi les dizaines de rosiersdu jardin du Bois de la Barre, un a attirémon regard, il s’agit de ‘Clematis’ rosierliane à petites fleurs en pompons d’unrouge sang très subtil et peu communqui grimpe à l’assaut d’un support.

    L’après-midi a été consacrée à la finitiondes collages de carreaux de mosaïquesur nos supports d’inspirations trèsdiverses comme vous pouvez le

    constater sur l’échantillon ci-dessus.

    Un grand merci à Brigitte, Sylvia etJacqueline pour leur patience, sans oublierFrançois qui a largement contribué à lamise en place du chantier !

    Marie Françoise GAONAC’ H.

    Dimanche 10 juin 2012, dès 9h30, nous nous sommes retrouvés 13 à la douzaine chez Brigitte Mandin qui nous accueillait pour une première séance d’initiation àla mosaïque.

    Mosaïque

    Suite

    LEnfin, ce 2 septembre le beautemps est de la partie, et nousvoilà revenus avec notreouvrage du mois de juin. Les uns, plussérieux, ont terminé le travail et lesautres comme nous, qui avons profité del’été, allons devoir terminer sur place.

    Cette fois-ci, nous pouvons nousinstaller à l’extérieur et profiterpleinement du jardin. Nos objets sontenfin prêts, nous attendons le feu vertde Brigitte pour les maquiller de jointgris.

    Puis il est l’heure d’allerse restaurer sous latonnelle, nos ventrescrient famine. Après ladégustation de toutes cesvictuailles, il nous estimpossible de réagir,heureusement la visite dujardin nous permet deretrouver nos esprits.

    Dans l’après-midi nous achevons nosœuvres en s’échangeant des conseilsque Brigitte complète par d’autresdétails.Photo finale obligée, les artistesrepartent bien fiers de leurs réalisations.Vivement l’année prochaine pour unnouvel atelier.Merci à nos trois monitrices.

    Pauline, Mathilde et Florian DOMINICY.

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    De la famille des rubiacées, sonnom savant est Galiumodorata, elle doit son nomcommun d’aspérule au latin ‘asper’ :rugueux comme le bord de ses feuilles.On l’appelle aussi reine des bois, muguetdes dames, thé suisse, belle étoile et enMoselle germanophone ‘Waldmeister’,maître de la forêt.

    L’aspérule odorante est une petiteplante tapissante des sous-bois, surtoutde hêtres. Ses feuilles verticillées etlancéolées sont d’un vert frais. Ses fleursodorantes très petites, d’un blanc pur,sont composées de 4 pétales disposésen croix, elles sont groupées en cymesombelliformes. Les tiges quadrangulairessont fines mais solides. La plante peut semultiplier par semis ou par division detouffe. Lors de la cueillette il est bon deprendre quelques précautions pour lavoir revenir l’année suivante : couperaux ciseaux à une dizaine decentimètres de la base, ne pas tirer surles tiges ni essayer les casser à la main,car même si elle fait de beaux tapis biendenses ses racines sont fragiles. Si onutilise la plante glanée dans le milieusauvage, il faut trier la récolte avec soincar elle pousse dans le même milieu qued’autres plantes toxiques. Le séchagedoit se faire très vite dans un endroitsombre et bien ventilé, sous peine de

    perdre la récolte. La plante ne doit pasfermenter, devenir noire ou moisir, elledoit prendre cette bonne odeur de foincoupé, de vanille et de miel qui la faitutiliser pour chasser les mites desarmoires. Écrasée fraîche sur lesblessures elle est adoucissante etvulnéraire.

    Elle a aussi de bonnes vertusmédicinales, elle est digestive, elle calmel’excitation du système nerveux, lutteefficacement contre l’insomnie, mais ellecontient de la coumarine (comme lafève tonka) et donc doit être utiliséeavec précaution en cas de traitementanticoagulant.

    L’aspérule odorante est à la base d’uneboisson créée par un moine nomméWandalbert en 854 et typique de la villebelge d’Arlon et de la région frontalièrede la Belgique et du Luxembourg.

    Christiane DELAIRE

    L’aspérule et le MaitrankLe 17 juin dernier, lors de la visite au jardin du Cormier,j’avais promis un article sur l’aspérule odorante, nous y voilà.

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    Sirop d’Aspérule• 1 l d’eau bouillante sur 2 poignéesd’aspérule

    Laisser reposer 2 heuresFiltrerAjouter 800 g de sucre et faire bouillir 5 mn.

    L’Aspérule

    Le Maitrank ou Vin de mai.• 12 brins d’aspérule odorante fraîche, tiges etfleurs non encore écloses.

    • 1 litre de vin de Moselle, Elbling, Rivaner ouRiesling.

    • 50 g de sucre.• 5 cl de cognac.• 1 orange coupée en tranches fines.

    Laisser macérer 2 jours. Filtrer et garder au réfrigérateur(se conserve 1 mois environ).Le vrai Maitrank ne se sert qu’en mai−juin, frais, avec une rondelle d’orange, en apéritif ouau dessert.

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    F lorian se précipite, Alcimen’est pas loin, il le collera toutau long de la visite.Les voitures n’en finissent pas d’arriver,plus de 60 personnes… Mais qu’a-t-ildonc ce jardin (et ce jardinier) pourattirer autant de monde? Florian sauraitvous le dire mieux que moi – « Alcime,lui il a fait ci, il a pas fait ça, et puis tu saissa sauge… » - mais attention la visitecommence.

    Alcime et Sylvia sont arrivés dans cevillage il y a plus de trente ans. En 2000ils ont agrandi le jardin de 5000 m². Lepotager, bordé par un muret de pierressurmonté d’une grille en fer forgé,s’ouvre sur notre gauche. Des rangéesde légumes divers et variés y apportentdes touches de couleur, on y trouve descloches en grillage faites maison et unepetite serre pour protéger lesnombreuses boutures et plusparticulièrement la collection de sauges.

    Furtivement nous passons devant le lieuoù nombre de vendéens aiment à seretrouver… vous avez deviné, il s’agitbien sûr de la cave, c’est là que seprennent les grandes décisions quibousculent le monde !

    Revenons à nos fleurs. En parlant decelle-ci, nous admirons la table réaliséepar Alcime et Sylvia – pieds en fonte et

    dessus béton décoré de… 8 fleurs enmosaïque qui valent des ah ! et des oh !pour l’artiste, sans compter le baind’oiseau en construction que Sylviadécore de libellules et de lotus toujoursen mosaïque. On en oublierai les bacsoù une collection de sedums se plait àmerveille. L’ambiance du sous-boiscommence à la porte de la maison, avecle figuier dont les belles branchestortueuses supportent des potées defougères, il y a là une Davallia fejeensis, lafougère araignée ou patte de lapin qui sereconnaît à ses rhizomes épais etcoriaces, frangés de longs poils bouclés.Elle résiste à -7°.

    Le sureau pourpre - Sambuscus nigra -fait ressortir les plantes à feuillage clair.Puis en levant les yeux, une Bignoniacapreolata nous montre des feuilles deplus de 20 cm de long, encore un trocde nos asphodéliennes ! Puis l’artiste"Alcimus" nous comble par ses fleurs enacier, ses sculptures de bois… sonsecret, de la récupération et du savoir-faire.

    Nous arrivons dans le cloître délimitépar une haie taillée où trône un Ginkgobiloba, ce petit de 12 m provient d’unjardin nantais. C’est un mâle, fortheureusement, car le fruit, produit parl’exemplaire femelle sent la fosseseptique. Puis au dessus de nous, lacabane en bois, installée dans deux très

    beaux chênes – à quil’honneur, qui veut ymonter ? – pour mapart c’est plutôt haut !

    Dans le coinjaponisant, nousdécouvrons le rareAcer conspicuum ‘Silvercardinal’, un érableargenté à peau deserpent. Le hérisson,

    confectionné dans une scie, nousregarde bizarrement. À vous de venirvoir si les oies et les grenouilles quigardent le bassin, sont vraies ou pas. Lestourterelles, les pinsons et les grives,compagnons de tous les jours dujardinier, bien réels ceux-là, ont fait nidun peu partout dans le jardin. CetAlcime, il n’a rien oublié, la tonnelleornée de rosiers grimpants, la balançoireaccrochée dans l’arbre, la cabane destoilettes sèches et son toit végétalisé.Nous terminons avec la collection desauges, qui ont bien résisté à l’hiverrigoureux. Avec Florian, nous espéronsvous avoir fait voyagé et rêver dans celieu où un grand enfant s’amuse toujoursde ses créations et s’enchante de sesnouvelles plantes. Nous aurions puénumérer chaque plante, mais il y a unetelle variété dans ce jardin, des rares, desétonnantes, des…, des… qu’il nousfaudrait un bulletin entier (sans compterles photos !).

    Merci Sylvia et Alcime pour votre accueilchaleureux et votre patience.

    Au fait, quand est-ce qu’on revient ?

    Pauline & Florian DOMINICY

    Il est 10 heures, Florian et moi, sommes les premiersdans le domaine d’Alcime l’enchanteur.

    Au jardin d’Alcime

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    Ces plantes y sont entretenues,cultivées et multipliées.L'enrichissement s'effectue àpartir d'échanges avec des collectionsfrançaises ou étrangères ou directementà partir des forêts tropicales d'origine.

    Je pourrai bien sûr vous faire la longueet frustrante énumération des plantesprésentées mais je préfère vousraconter l’histoire de cette aventure quipourrait, qui sait, devenir un jour celled’un asphodélien ? Car en fait cettevisite a surtout suscité chez moi (endehors d’un incontrôlable et viscéralbesoin de serre) l’admiration enverstous les acteurs à l’origine et à l’œuvredans ce Conservatoire.

    Tout d’abord qu’est un Conserva-toire ? Et pourquoi les Bégonias etprécisément à Rochefort ? Et comment celui-ci a-t-il vu le jour ?

    Un Conservatoire est une collectionvégétale publique ou privée répondantaux critères définis par une charte descollections établie par le Conservatoiredes Collections Végétales Spécialisées(CCVS). Créé en 1989 à l'initiative descientifiques et d'amateurs passionnés,le CCVS s'est donné pour mission derassembler tous ceux qui souhaitentœuvrer contre la disparition de larichesse et de la biodiversité.

    Mais l’aventure avait commencé il y abien longtemps. Dès le début du XVIIIesiècle, Rochefort était devenu leprincipal port d'arrivée des végétauxexotiques, en particulier des coloniesd'Amérique. Il s'agissait au départ de

    cultiver les plantes

    médicamenteuses, de les étudier, de lesclasser et naturellement d'en définir lespropriétés thérapeutiques. Pour ce fairela marine française créa dans les ports,près de ses hôpitaux, des jardinsbotaniques. En dehors d’expérimenteret étayer l'enseignement prodigué dansles écoles de chirurgie des hôpitauxmaritimes, toutes ces plantes nouvelleset ces jardins botaniques servirent derelais d'acclimatation pour les végétauxexotiques ramenés vivants des grandesexpéditions maritimes.

    Il nous faut également saluerl’opiniâtreté, le courage et la passion de3 hommes en particulier :

    Michel Bégon né à Blois en 1636, passesa jeunesse à fureter dans les collectionset bibliothèques paternelles. Après sesétudes, de nomination en nomination,missionné par Colbert, remarqué parLouis XIV, il est envoyé « aux îlesfrançaises d’Amérique » pour y occuperle poste d’intendant. De retour enFrance il est nommé intendant desgalères à Marseille d’où il commanditeune expédition botanique confiée auxmains d’un Père minime Charles Plumieret du médecin-apothicaire Surian. Puis ilgouverne pendant vingt et un ansRochefort, le grand port du Ponant. Ilmourut à son poste en 1710.

    Nous ne savons que peu de choses surCharles Plumier. Il entre à 16 ans dansl’ordre religieux des Minimes où ilpoursuit ses études s’intéressant auxmathématiques et à la physique. Il se faitrapidement remarquer par ses talents

    de dessinateurs et de peintre et estenvoyé à Rome où il est initié à labotanique. De retour en France,Charles Plumier se consacre à l’étudedes plantes de Provence et duLanguedoc avant de croiser le cheminde Michel Bégon qui a besoin d’unbotaniste pour son expédition auxAntilles. Il se livre à cette tâche avecgrandes rigueur et précision, faisantpreuve de son esprit original et éruditdans sa taxonomie et classement desgenres.

    À son retour son zèle et la grandequalité de son travail sont récompenséspar l’obtention du titre de Botaniste duRoi. Il retourne deux fois encore enAmérique pour des expéditions toutaussi fructueuses : nous lui « devons »entre autres le magnolia, le fuchsia, le

    lobelia, le marsonia et bien sûr lebégonia. C’est lui en effet qui le premierpense à donner à ses découvertesbotaniques le nom de botanistes, devoyageurs ou de naturalistes qu’iladmire et à qui il veut rendre par là undélicat hommage.

    À sa mort prématurée, son œuvreimmense (plus de 6000 gravures) estdispersée dans les grandes bibliothèquesd’Europe où elle constitua une sourced’inspiration pour de nombreux savantsen particulier pour Linné qui en a retenula plus grande partie - Tournefort luirendit à son tour hommage en luidédiant le genre Plumeria, désignant lefrangipanier.

    Conservatoire du Bégonia de RochefortLe 1er septembre nous avons visité le Conservatoire du Bégonia de Rochefort qui détient la plus importante collection de bégonias d’Europe avec plus de 500 variétésbotaniques et 1000 hybrides.

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  • 11

    Ce premier jour de septembre,notre petit grouped’asphodéliens, déjà, avant lavisite de la pépinière, est tombé enadmiration devant l’Andropogon gerardii.Qu’est-ce que cette bête là ? Eh biendu jamais vu pour ma part… unegraminée violette !

    L’Andropogon tire son nom des ‘cils’soyeux qui ornent les épillets florauxde certaines espèces dont on compteune centaine d’annuelles ou vivaces.L’Andropogon gerardii pousse dans dessols sableux, riches, perméables, ensituation ensolleillée. Elle peut mesurerde 1,50 m à 2,00 m. Ses couleurschangent au fil des saisons : vert, bleu,violet en été puis virant en automne àl’orange soutenu et au rouge cuivréjusqu’à des tons bordeaux. La naturedu sol, ici limoneux et sableux, enaccentue les nuances. Lesinflorescences apparaissent à la finaoût, elles se divisent au cours de la

    croissance jusqu’à ressembler à unepatte de dinde à l’envers. Originairedes prairies d’Amérique du Nord, laplante est rustique jusqu’à -30°, ellese naturalise très bien et est parfaitepour former des écrans de feuillagecaducs dans les jardins sauvages. Ellese multiplie par semis ou division detouffes seulement au début duprintemps.

    Pour la voir en situation, avecbeaucoup d’autres, arrêtez-vous àCourçon et faites comme nous,essayez-là dans votre jardin.

    Pauline & Florian DOMINICY

    Je vous laisse le soin de visiter le site de cette pépinière pour découvrir la largegamme de graminées ornementales, arbustes et vivaces proposée à la vente.

    Notre coup de cœur chez les Filles du Vent

    Les Filles du Vent - Guy Vaultier -Route de la ronde

    17170 COURÇON

    Tel : 05 46 00 20 72

    www.lesfillesduvent.fr

    Mais le Conservatoire de Rochefortdoit également son existence à un autrepassionné tout aussi modeste : VincentMillerioux, horticulteur dans le Vald'Oise. Mais qui était Vincent Millerioux ?Un homme simple qui a consacré sa vieà sa passion des plantes en général etdes plantes rares en particulier. Fils devigneron, il avait d'abord été maraîcherpuis s’est tourné progressivement versles plantes tropicales. Parti en captivitéau début de la seconde guerremondiale, il revient pour constater ledésastre : tout a gelé, rien n'a survécu. Ilne se décourage pas, et recommence,quelques châssis, une serre et il se lancedans la culture de plantes jusque-làinconnues ou peu commercialisées.

    En 1961, il commence à s'intéresser auxBegonia. En 1985, à sa cessationd'activité, il en possédait plus de 400espèces et hybrides. Vincent Millerioux

    s'est éteint au début de 1991, sans faireplus de bruit qu'il n'en avait fait sa viedurant. En 1986 la ville de Rochefortachète la collection de VincentMillerioux.

    C’est ainsi que la boucle est bouclée :Rochefort rend ainsi justice à celui quifut à la fois son bâtisseur et le parrainde la plante, et à tous ces anonymespassionnés sans lesquels rien n’estpossible.

    P.S. : Si vous êtes « bégoniaphile », vouspouvez admirer les magnifiques photossur le site de l’Association Française desAmateurs de Bégonia (AFABEGO) quevous trouverez facilement sur internetet en y adhérant vous pourrez mêmebénéficier d’un service d’échange degraines.

    Rachel ROBIN

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

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    COMPOSTS ET PAILLAGES - Denis Pépin - Éditions Terre vivante. Pour un jardin sain et productif. Nouvelle édition revue et complétée par le spécialiste du genre. Cet ouvragefait le point de toutes les fabrications et utilisations des composts – individuels, collectifs, lombricompost,toilettes sèches – et des différents paillages utilisables au jardin pour économiser temps et arrosage.

    JARDIN VINTAGE - Sally Coulthard - traduit de l’anglais - Éditions du ChêneConsidérer le jardin comme un extension de la maison, comme une nouvelle pièce à vivre. Commentutiliser les trésors glanés dans les brocantes ou les vide-greniers. De nombreuses illustrations et unefoule d’idées pour les jardiniers fous de récup.

    INSPIRATIONS CONTEMPORAINES AU JARDINAndréa Jones & James van Sweden - Éditions Ulmer. Puisqu’il n’y a pas que les gamelles et les bidons pour décorer un jardin. Ce livre avec des centaines dephotos judicieusement organisées pour proposer au lecteur de multiples solutions contemporaines.

    MANUEL PRATIQUE DU PETIT JARDIN - – Andrew Wilson – Éditions Ulmer. Les petits jardins sont souvent un défi : se protéger de la vue des voisins, gérer les expositions extrêmes.Tous les conseils pour en faire un lieu beau et fonctionnel.

    JARDINER SANS SE PLANTER – Patricia Beucher – Éditions Ulmer.Le jardin bio version tranquille, ou l’art de décomplexer les jardiniers débutants ou non, par une journaliste-jardinière que nous rencontrons régulièrement à la manifestation du 1er mai à Champdeniers(79) Jardiniersdu Paradis (édition 2013-Rêve de jardin). Pour que le jardin devienne lieu de plaisir et de ressourcement.

    La collection ULMERIUM – Ulmer – propose 2 nouveautés de Didier Willery.

    ARBUSTESDécouvrir tous les arbustes de A à Z, les courants ou les plus rares, les classiques ou les nouveaux, lesmeilleures espèces à fleurs, à fruits ou pour leur écorce décorative. Tous rustiques jusqu’à -10°. Uneprésentation inédite proposant 170 genres classés par affinités pour des comparaisons faciles.

    PLANTES VIVACESDans le même esprit les meilleurs vivaces, mais aussi les bulbes, les graminées et les fougères.

    QUELQUES LECTURES…

    Pour ne pas quitter le monde des livres, j’aimerai vous faire part d’une idée très originale :

    Aux Jardins des Sambucs (Gard), Agnès & Nicholas Brückin mettent à disposition desvisiteurs une bibliothèque uniquement composée d’ouvrages sur le jardin. Les livres sontconsultables sur place et tout est mis en œuvre pour le confort du lecteur. Cette bibliothèque,très bien fournie, est installée directement dans le jardin où l’on peut également se restaurer deproduits faits maison.

    Christiane DELAIRE

  • Du 20 au 23 /09 / 2012Du 20 au 23 /09 / 2012Du 20 au 23 /09 / 2012

    Brighton

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    Les conditions météo sontbonnes, pas de pluie et unetempérature de 18°.Le jardin est entouré d'un manoir, avecdes douves, qui a été construit en 1262.En 1543 la maison de style Tudor a étérajoutée. La façade arrière, du stylegéorgien, fut ajoutée en 1720 .

    L'entrée du jardin se fait sous laprotection d'un chêne plusieurs foiscentenaire. La pelouse principale trèsverte, est dominée par des pinssylvestres, elle descend en pente doucevers le lac. Le jardin de la piscine estbordée de nombreux arbustes ainsi quepar des roses blanches.

    ARBRES :

    Chênes, frênes, bouleaux, araucaria,tulipier de virginie, cerisier... Tousrespirent la santé et sont d'une taille

    impressionante, ce qui fait penser que larégion est très favorable à la végétationavec des hivers relativement doux.

    ARBUSTES et FLEURS :

    Rhododendron, piéris, azalées, camélias,houx, viburnum....Rosiers de toutes dimensions auxcouleurs variées, dahlias multicolores,sauges diverses, hémérocalles,alstrœmères, agératum, renouées,rudbeckias, asters, hortensias, cosmos,anémone, verveine de Buenos Aires,armoise, schizostylis, acanthes,kniphofias, sedum, helenium,penstemons, cistes, cornouillers.

    POTAGER :

    Le potager, qui subvient aux besoins dela famille, est trés bien entretenu. Onpeut y voir choux, céléri, salade,carotte, poireau, tomate,framboisier... tout ce qu'il fautpour nourrir un bon... français.

    AUTRES AMÉNAGEMENTS :

    On trouve des terrasses, des étangs etun terrain de criquet.

    APPRÉCIATION GENERALE duJARDIN :

    Ce jardin, qui était le premier d'unesérie de 9, m'a paru très intéressant aumoment de la visite, surtout à cause del'exubérance de la végétation que nousallons rencontrer partout au cours des4 journées ; mais, pour moi au final, c'estcelui qui m'aura laissé le moins bonsouvenir.

    Maurice BÉNUREAU.

    Pashley Manor GardenC'est avec beaucoup d'attente et d'enthousiasme que les asphodéliens arrivent sur lesol britannique pour la découverte du premier jardin.

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    Il s’agit d’un jardin privé, quijoint à sa visite, une expositiond’œuvres d’art intégrée.À notre descente du car, sur une petiteroute de campagne, nous sommesaccueillis par le propriétaire qui nousconte l’historique de son jardin et de sajolie maison, cottage typique de larégion.Très aimablement, il accompagne nospas dans son jardin. Nous foulons ungazon ras et à peine humide.

    Le jardin est commencé vers la fin duXIXe siècle, continué au fil desgénérations. Il est constitué d’une partietrès rigoureuse avec des chambresbordées d’haies d’ifs et fleuries

    d’ensemble de bordures. Pas devégétaux extraordinaires, au premierregard, mais de belles associations,(asters, saponaires, clématites, dahlias,).Le tout en bandes cernant un espace degazon très vert et très bien découpé.D’autres chambres comportent desespaces d’eau à la place du gazon et là,le minéral est plus présent. Au fur et àmesure nous descendons la colline pourarriver vers un jardin plus naturel avecde grands arbres et de nouvellesplantations arbustives qui suivent levallon. Nous remontons par le potageramusant, avec ses cages où les perruchescohabitent avec les longberries.

    Pour les œuvres d’art, elles étaient dediverses factures, en général assez bienintégrées au jardin ; certaines ontretenues l’attention de créateurs, nousverrons peut-être des fleursdémesurées dans quelques jardinsvendéens, qui sait !Mais l’ensemble préféré est sans aucundoute les personnages d’Alice au paysdes merveilles, la petite fille étaitravissante et le lapin aussi, mais ils sontrestés de bronze.

    Après un passage, à l’incontournabletea-room et sa minuscule pépinière où

    certains ont trouvé bonheur, nousretrouvons le car, pour la suite de notrepériple.

    Mon ressenti est double - un agréablejardin où l’on sent la présence despropriétaires - un bel écrin pour de jolisobjets.Quelques plantes remarquées : cistes,marronniers sans marron, asters.

    Annick BOUGAULT.

    Deuxième jour de voyage, premier jardin de la matinée,premier matin d’automne, doux, un peu gris, nous visi-tons Marle Place.

    Marle Place Garden

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    C’est donc enchantée - au senspropre - que je suis arrivée surplace dans notre car toutcabossé.

    Dans ce jardin magnifique, on déambuleà travers les pièces à ciel ouvert dans celieu qui reste un des joyaux dupaysagisme anglais. On peut y admirerde multiples associations végétalesvariées et originales et le choix descouleurs est source d'inspiration.

    Vita et son mari - Harold Nicolson - ontcréé un jardin avec de longuesperspectives matérialisées par des alléesbordées de part de d'autre par de petitsjardins réguliers. Si le tracé est d'unerigueur absolue, les plantations sontd'une liberté totale.

    Dans la partie du jardin nommée"Haute-cour", Brigitte et moi sommesrestées bouche bée d'admiration devantun mur de pierre palissé par le rosier‘Blossomtime climbing’ lui même enlacépar une Cobaea scandens de toutebeauté.

    Je ne décris même pas les autres plantescar vous allez pâlir de jalousie.

    Le fait est que j'ai eu du mal à quittercette "chambre" mais le temps était limitéet il y avait encore beaucoup à voir.

    La très grande tour élisabethaine quidomine l'ensemble du jardin abrite lebureau de Vita : j'ai trouvé émouvant detrouver cette pièce telle qu'elle était duvivant de la romancière, j'avaisl'impression qu'elle venait juste d’ensortir.

    Le "jardin de cottage" héberge unecollection de plantes aux couleurschaudes : des hedychiums, des cannas etdes sauges exotiques exposent unepalette de couleur dans les teintes ducouchant. Les dahlias flamboient aumilieu des Kniphofia et des miscanthus.Les couleurs des fleurs s'harmonisent àla perfection avec la pierre et la briquedes allées et de la bâtisse. C'est toutsimplement superbe.

    Je suis allée bien évidemment voir lefameux jardin blanc où Vita – pionnière- avait planté une collection de végétaux

    aux feuillages gris et aux floraisonsblanches. Ceux-ci bordaient le cheminqui menait à la chambre de Vita etd'Harold et resplendissaient à la lueurde la lune. De jour, le côté féerique étaitforcément moins flagrant.

    Dans une autre partie du jardin, j'ai puobserver un Euonymus cornatusquinquecornantus près d'un de sescongénère l'Euonymus planipes. Leurscouleurs étaient somptueuses.

    Et puis voilà c'était déjà l'heure de courirau car. Quoi ? Mais je n'ai même pas toutvu !!!

    Il aurait fallu une journée entière pourtout inventorier, pour tout admirer.Comme d'habitude, je suis restée un peusur ma faim mais il y avait d'autresmerveilles qui m'attendaient ailleurs …

    Isabelle SANCHO

    d'après mes notes et le livreprécédemment cité.

    .

    Sissinghurst CastleJ'avais lu il y a déjà longtemps le livre de Taylor Lord "le jardin anglais de Vita Sack-sville-West" (édition Albin Michel) et je rêvais de visiter ce lieu mythique.

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    Le porche penché nous intrigueet la multitude de pots auxplantes variées est d'un trèsjoli effet. De quoi faire changer d'avis lesplus sceptiques d'entre nous quin'apprécient pas les pots.

    En voyant toutes ces couleurs et cemélange de fleurs, nous comprenonsmieux Christopher Lloyd quand il écrit :

    «On ne devrait pas avoir peur dejuxtaposer deux couleurs vives quine sont pas complémentaires etjurent entre elles... tout dépend del'arrangement».

    Plus loin nous nous engageons dans unesuite de petites chambres cernées debuis taillés et de murs en briques. Nousadmirons au passage les paons, topiairesemblématiques de Great Dixter. Ensuiteun passage entouré de Clerodendronbungii embaume l'air ; au centre unemosaïque de galets représentant deuxteckels attire l'oeil. Après recherche, ils'agit de Dahlia et Canna les chiens deChristopher qui ont remplacé la pelouseen 1998.

    Quelques marches nous descendent aubassin de forme géométrique, entouréde plantes exubérantes avec, entreautres, des sauges bleues des marais etdes dahlias jaunes. Des petits bancsincitent à se reposer bien au calme. Pleinde surprises nous attendent à chaquedétour de la promenade, ainsi cemagnifique escalier rond dessiné parEdwin Lutyens, agrémenté de plantesgrasses qui nous conduit à l'exoticgarden.

    En cette fin d'été, celui-ci déploie toutesa luxuriance. Appuyé sur une anciennegrange, ce petit jardin se découvrederrière une haie d'ifs qui protège les

    plantes fragiles des frimas de l'hiver. Ildéborde de couleurs et de formes. Latouche exotique est donnée par leslarges feuilles des bananiers et desgroupes de yucca. Les annuelles et lesvivaces plantées très denses donnentl'exubérance ; les grimpantes, l'effetvolubile.

    Au fond du jardin se trouve unepépinière très bien fournie où beaucoupse sont laissés tenter, ce qui a contribuéà remplir la soute du bus.

    Ce jardin extraordinaire où ChristopherLloyd a commencé à jardiner tout petitavec sa maman Daisy s'admire, seregarde. Malgré la profusion de fleurs etde couleurs il est reposant, sans doutegrâce à l'alternance de calme et de flou(comme dans les compositions florales).

    Merci à Isabelle - Madame la Présidente- de nous avoir conseillé de faire lecommentaire de ce jardin. Pour nous,c'était le plus beau et le plus original detous.

    Claudine FOURNIER et Christiane GUÉDON

    Great Dixter

    Marle Place Garden

    Le Jardin de Christopher LloydColchiques dans les prés... le ciel s'assombrit, le jardin de Great Dixter nous accueillechaleureusement avec la magnifique façade du manoir construit en 1460.

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    C’est le jardin d'exposition d'unepépinière familiale qui a étécréé en plein champ il y a vingtans. L'entrée se fait par la "Nursery" oùl'on est accueilli par des murs de sachetsde graines multicolores.

    On avance sur des chemins de pelouseparfaite au milieu de mixed-bordersorganisés par thèmes de couleurs,destinés à enchanter le visiteur tout aulong de l'année. Un savant dédale révèledes surprises sans cesse renouvelées.

    L'entretien est exemplaire. Les massifssont composés de manière à susciterl'envie d'acheter : « Une plante bien miseen valeur se vend 200 fois dans lanursery »!

    Il y a plus de 2000 variétés de plantesdont une cinquantaine de dahlias. 8000 bulbes sont plantés chaque année.

    Un Escallonia resinosa nous interpelle, unparfum de curry se dégage de la résine

    de l'arbuste.

    Beaux exemplaires deCrateagus persimilisprunifolia, Acer griseum,Euonymus planipes.

    Beaucoup d'arbustes, graminées, rosiers,vivaces, et annuelles qui se ressèmenttoutes seules.

    Les remarques fusent : «Il m'en faut un -j'ai plus de place - moi il est déjà toutgrillé - t'es sûr que c'est un reptans? - jesavais bien que c'était un cerinthe major- houah, j'ai le même en jaune ... »

    Toutes les plantes sont étiquetées, ce quinous donnera le bonheur de lesretrouver à la pépinière tout à l'heure...

    Et nous repartons comblés, la soute ducar si fleurie que l'on se demande oùl'on mettra les bagages dimanche!

    Muriel de CURZON

    .

    MerrimentsLe car entier aurait écourté les visites de la journée pour arriver plus vite à MerrimentsGardens.

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    Parc Chartwell

    Statue placée à l'endroit préféré du couple Churchill

    ou “le Churchill intime”

    La piscine à gauche et cette pelouse très anglaise

    D ans ce circuit parfait nousavons visité un superbe domaine du milieu du XVIème siècle, surtout des bellespierres, et une belle statue !!

    Car pour ce qui est des jardins, la saisonn'était pas propice peut-être mais rienne nous a fait rêver ! Tout nous a semblédéfraîchi.

    Ce qui nous a fait rêver c'est le musée dujouet rempli de pièces exceptionnelles,

    dommage les photos étaient interdites !Donc pour immortaliser cette visite il est possible de vous montrer unephoto, la bienséance ne me laissera vousmontrer qu'une face !!

    France LEMAÎTRE

    U n premier indice du fort ca-ractère du grand homme : il se fâche avec l'architectequi lui propose une rénovation à 55 000 livres qui, finalement lui en coûte70 000 !

    Prétextant de ne pouvoir faire face auxfrais d'entretien, il fait acheter la pro-priété par le National Trust (égalementpropriétaire des Palais de la familleroyale) et en obtient habilement l'usagejusqu'à sa mort en 1964.

    La configuration du parc (et sans doutede la maison que nous n'avons pas visi-tée) offre d'autres indices de la nature

    de cet illustre personnage : Entrée mas-quée par une allée de topiaires, puisgrands espaces sur la partie gauche don-nant sur un étang avec ses Gunneras et

    arbres centenaires et une grande piscinecréée et chauffée dés 1930 qui domineplusieurs hectares engazonnés. Par ladroite, nous traversons la roseraie deLady Churchill et contournons la mai-son par l'immense terrasse qui dominele parc et presque en continu le paysagebocager du Kent. Au delà de la grandedemeure et de ses dépendances, un trèsgrand potager avec ses nombreux frui-tiers que National Trust prend soin d'en-tretenir selon les idées de l'illustrelocataire.

    Guy DEGRENDEL

    l'etang et sa vegetation luxuriante

    Située à 2 pas du périphérique londonien, ce fut la propriété des Churchill de 1923 à 1946.

    La visite de PenshurstPlace & Gardens

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    I l faut dire que juste avantd’arriver sur les lieux, nousnous sommes fait quelquesfrayeurs… Un car trop large ou untunnel trop étroit, bref une vitre du carcôté Isabelle a explosé sous la pressionde l’acier tordu !

    La visite commence, passage obligatoirepar la nursery. Chacun se précipite surles paniers pour mettre de côté demagnifiques sauges, au cas où en 2 heures de temps tout aurait été vendu !Il faut préciser que le conservateur dujardin n’est autre que William DYSONpassionné de Salvia et créateur denouvelles variétés.

    Le propriétaire M. Rodérick CAMERONemménage à Great Comp en 1957. Ilréalise les "ruines" qui parsèment cejardin avec des morceaux de minerai defer déterrés puis cimentés. Ellessemblent pourtant authentiques.

    Devant la façade en briques de cettegrande demeure,

    une pelouse

    taillée au millimètre est entourée departerres rectilignes très denses etcolorés en cette période de l’année.

    Quelques marches plus bas, descend uneallée très large aux contours sinueuxcernés de magnifiques conifères d’uncôté et de nombreux arbustes de l’autre.

    Ce jardin accueille plus de 30 variétésde magnolias dont le très beau Veitchiide 15 mètres de haut qui peut produirejusqu’à 2000 fleurs en une saison.

    A droite de la grande allée, un jardin àl’italienne héberge les plantes les plusfragiles qui prospèrent grâce à laprésence de murs en briques leuroffrant une protection contre le froidhivernal de cette partie méridionale del’Angleterre.

    Nous terminons la visite par le retour àla nursery pour récupérer et régler nosachats, voire même ajouter aux paniersdes plantes qui auraient échappées ànotre vigilance au premier passage…puis direction l’hôtel à Maidstone.

    Alcime RAVELEAU

    A Borough GreenNous nous présentons aux environs de 15h30 pour la visite du jardin de GREAT COMP GARDEN.

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    Lorsque Mme Fletcher pritrendez-vous pour la visite,Géraldine Fish lui répondit : «Iln’y a rien d’intéressant, chez moi !».C’est ce que nous allons voir.

    Situé sur la route du retour, à Acrise,près de Folkestone, ce jardin d’une acreet demi* est entouré de terres agricoles.Il y a 30 ans, des haies de houx, decharmes et de buis ont été plantées toutautour de cet ancien paddock pour leprotéger des vents. Puis Mme Fish a pulaisser libre court à son imagination.

    Ce qui frappe tout de suite, c’estl’impression d’harmonie et de netteté.Tout est à sa place, les arbustes etvivaces bien étagés, les masses decouleurs bien réparties. Le plusétonnant, ce sont les allées, tapis vertimpeccablement tenu se déroulant sousnos pas. Les bordures des massifs ontété réalisées sur mesure en fibre deverre, ce qui permet un tracé net etsouple et facilite l’entretien (uniquetravail de Monsieur).

    Comme dans les précédents jardins, lespastels des asters sont à l’honneur,accompagnés des tons chauds desHelianthus ‘Limelight’ et des Helenium‘Moerheim Beauty’, des phlox et desgéraniums vivaces.

    La mare au fond du jardin est bordéeharmonieusement de Miscanthus sinensiset d’un Darmera peltata aux grandesfeuilles rouges. Des crocosmias ‘Star ofthe East’ se penchent sur les galets.

    Nous remarquons également unMuehlenbeckia en arbre, très graphique,un élégant Salix purpurea aux tigesrouges, et devant la maison, deux Betulaermanii dont l’écorce se desquame. UnHeptacodium miconioïdes aux fleursodorantes retient toute notre attention.

    Mme Fish nous présente le système derécupération d’eau de pluie qui permetde conserver 20 000 gallons* d’eau dansle réservoir.

    Six composteurs en bois s’alignent dansle petit potager. Géraldine y placed’abord 4 cm de polystyrène, puis poseune toile, et y entasse le gazonfraîchement tondu, les déchets de boiset les mauvaises herbes, en alternanceavec six couches de tapis. Quelquessemaines plus tard, elle retourne le tout,ajoute un peu d’eau, laisse passer 2 ou 3mois, et le compost est prêt à enrichirles massifs.

    Passage obligé dans la petite pépinière(mais oui, il y a encore quelques enviesà assouvir !!) où je remarque unRhodochiton atrosanguineus aux curieusesfleurs lie de vin.

    Pour clore la visite, nos hôtes nous ontoffert thé et petits gâteaux, bienappréciés à l’abri de la pluie.

    Nous raccompagnant au car, Mme Fishs’est inquiétée : «Après avoir vu tous cesbeaux jardins, vous devez être déçus parle mien.» !!!!! Je vous laisse deviner laréponse.

    Danièle CLERGEAUD

    *1 acre = 4046,85642 m² *1 gallon = 3,78541178 litres

    Jardin de Mount Court FarmhouseDernier matin, dernier jardin. Mais cette fois-ci, c’est un jardin privé que nous allonsvisiter.

    Annexe : HEPTACODIUMMICONIOÏDES

    Magnifique arbuste originairede Chine, de la famille desCaprifoliaceae. On n’en connaitqu’une seule espèce, cultivéedepuis 1980. Beau toutel’année, grâce à son écorce quis’exfolie en lambeaux. Floraisonen septembre-octobre depetites fleurs étoilées blanches,parfumées. Emplacementensoleillé, sol léger sans trop decalcaire. Rustique jusqu’à -15°.

  • ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    L e poète anglais Milton, à la findu XVIIIe siècle, décrivait dansle "Le Paradis Perdu" l'imagedu premier jardin de l'hommesemblable à la campagne anglaise :«Contrées délicieuses où la main duTout Puissant a tracé des jardins millefois plus délicieux encore» !....

    Les anglais, amoureux du jardinage(comme nous également !) ont supréserver ce patrimoine qui faitaujourd'hui la renommée du pays.

    Grâce à la compétence de Moniquenotre guide et du respect par tous deshoraires qui nous étaient impartis,nous avons pu effectuer la visite sansaucun stress de tous les jardins prévusau programme.

    Au cours de ce voyage, ce sont doncdes moments intenses de sérénité et derêve qui nous furent offerts tant à ladécouverte des jardins qu'à celle deslieux chargés d'histoire dans lesquels ils

    ont été créés.

    De l'émotion... ressentie lors de ladécouverte dans le parc de Chartwellde la maisonnette que WinstonChurchill avait fait construire pour sadernière fille et aussi dans le château dePenshurst ayant appartenu à Henri VIIIcomme demeure de chasse et souventloué par des cinéastes et dans lequel labande de son de Harry Potter a étéréalisée ; les portes qui claquent et lesparquets qui grincent ont étéenregistrées dans certaines pièces duchâteau.....

    Nous garderons un souvenir reposantde la campagne anglaise, des petitsvillages, manoirs, châteaux et maisonsavec leur charme d'antan s'intégrantparfaitement dans le paysage dans uneunité architecturale avec leurs façadesen briques et toits en tuiles patinés parle temps.

    Il sera également difficile d'oublier lespaysages ruraux caractérisés par dessentiers et des petites routes decampagne parfois trop étroites à notresens mais tellement ravissantes.

    L'ensemble ponctué par l'accueilchaleureux et élégant de nos hôtes lorsdes visites des jardins et en particulierla gentillesse de

    Margaret décrivant avec précision tousles détails de son jardin, la mise en placedes bordures en fibre de verre, lafabrication du compost recouvert decouches de moquette nécessaires pourgarder une température constante, lapetite réception pour le thé et les petitsgâteaux ….

    Pour tous ces moments passésensemble, merci à toutes et tous qui ontcollaboré de loin ou de près pour nousoffrir cette pause délicieuse de quatrejours.

    Mary LIMBOUR.

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    Pasley Manor

    Marle Place

    Promenade dans la campagne Anglaise

    du 20 au 23 septembre 2012

    Pasley Manor

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    Pashley Manor

    Marle Place

    Great Dixter

    Great Dixter

    Marle PlacePashley Manor

    Marle Place

    Great Dixter

  • Rédaction du N° 54

    Pauline Dominicy - Joël Bertrand - Rachel Robin.

    La signature en bas de chaque article marque à la fois la responsabilité de l’auteur et la reconnaissance de la rédaction.

    Directrice de rédaction : Isabelle Sancho : [email protected]

    Pour les prochains bulletins, merci d’envoyer vos articles àla directrice de rédaction

    Isabelle SANCHO Présidente Le Solitaire 85540 St Avaugourd des Landes 02 28 15 92 52

    Alain GUIBERT Vice-Président 13, rue Ravel 85000 la Roche sur Yon 02 51 05 21 21

    Marie-France PICORIT Secrétaire 22, rue du Stade 85280 la Ferrière 02 51 98 43 39

    Guy DEGRENDEL Trésorier 27, jardin des campanules 85000 Mouilleron le Captif 02 51 38 02 37

    ASSOCIATION DES AMIS DES PLANTES DU CENTRE-OUEST

    Rassemble tous les amateurs et passionnés de plantes (ornementales, fruitières, potagères ou indigènes…)

    Cette association se donne pour buts de :• Permettre aux adhérents de se rencontrer pour échanger leurs expériences et connaissances horticoles ou botaniques, leurs

    plantes (graines, plantules, boutures…) dans un esprit de grande convivialité et sans but commercial.

    • Elle aide à l’amélioration des connaissances horticoles et botaniques de ses membres.• Elle contribue, par l’action de ses adhérents, à la protection du patrimoine végétal et à la biodiversité.

    Voile arachnéenLumière du matinArt de l’éphémère au jardin !