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Octobre, Novembre, Décembre 2014 Revue N° 103 Belgique Belgïe P.P. 5640 METTET BC10781 P605011 Compagnons du souvenir des alliés Groupement d’Histoire et de reconstitution seconde Guerre Mondiale A.S.B.L. Association en Affiliation avec le Régiment de la Chaudière Expéditeur EDITEUR RESPONSABLE Maurice Robens Rue de Fenal 83 5641 Furnaux Destinataire Affilié à la FBVA, Fédération Belge des Véhicules Anciens, contacts : [email protected] Site Internet : http://www.lescompagnonsdusouvenir.be Respect et Souvenir

Association en Affiliation avec le Régiment de la … · 2015-03-27 · Administrateur Serge Cherville [email protected] Rue Charles Jaumotte, 98 Tel ... Mai : 8,9 et 10 notre

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Octobre, Novembre, Décembre 2014 Revue N° 103

Belgique – Belgïe P.P.

5640 METTET

BC10781

P605011

Compagnons du souvenir des alliés Groupement d’Histoire et de reconstitution seconde Guerre Mondiale A.S.B.L.

Association en Affiliation avec le Régiment

de la Chaudière

Expéditeur EDITEUR RESPONSABLE Maurice Robens Rue de Fenal 83 5641 Furnaux

Destinataire

Affilié à la FBVA, Fédération Belge des Véhicules Anciens, contacts : [email protected]

Site Internet : http://www.lescompagnonsdusouvenir.be

Respect et Souvenir

Compagnons du souvenir des alliés :

A.S.B.L. Groupement d’Histoire et de Reconstitution seconde guerre Mondiale. Siège social

83 rue de Fenal 5641 Furnaux

Administrateur Maurice ROBENS. A.H.B. [email protected] Rue de Fenal 83 Tel : 071/72.55.71 Président 5641 - Furnaux GSM : 0497/234906 Administrateur Serge Cherville [email protected] Rue Charles Jaumotte, 98 Tel : 010/419883 1300 Limal GSM : 0476/399883 Administrateur Michaël MONIN [email protected] Rue de la prévoyance 11 TEL : 081/358595 5000 – Namur GSM : 0494/991512 Administrateur Gérard XHIBITTE [email protected] Rue Hof-ten-berg 21 A Tel: 02/3600912 1640 - Rhode St Genèse GSM : 0479/404184

Sommaire

PAGE : 1: Calendrier, et les petites annonces.

PAGE 2: Les bons vœux des Administrateurs PAGES ; 2 à 11 : Notre Marshaling Area 2014. PAGES : 12 à 29 : Le 70ème anniversaire du D-Day en Normandie. PAGES : 30 à 34 : Notre Marshaling Area 2015. PAGES : 34 à 43 : Dernière minute, une récompense pour les Compagnons.

Editorial

Chers membres et amis, Dans ce numéro nous allons renouer avec des récits des sorties que nous avons déjà faites cette année ; il me reste encore des articles intéressant sur l’histoire du second conflit mondial que je garde en réserve pour les périodes ou nous ne faisons plus de sortie. Pour vous mettre l’eau à la bouche, la photo de couverture lors de notre présence à Bastogne pour le 70ème anniversaire de la bataille des Ardennes. Pas tout à fait d’actualité : le récit de notre Marshaling Area 2014 ; suivi du récit de notre présence en Normandie pour le 70ème anniversaire du D-Day. Enfin le récit d’un événement tout à fait exceptionnel qui nous est arrivé : notre parrainage par le Régiment de la Chaudière ; ainsi que ma nomination au titre d’Ambassadeur Honoraire du Régiment de la Chaudière en Belgique.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Maurice Robens. A.H.B.

En lieu et place des réunions mensuelles : Comme vous le savez désormais, à moins qu’une activité future ne soit en projet et nécessite réellement une réunion mensuelle de coordination, par manque de participants et à cause d’une situation géographique difficile du local mis à notre disposition, les réunions mensuelles n’auront plus lieu et seront remplacées par le développement des points qui devaient y être traités via le « Sword ».

Ordre du jour : - Les bons vœux des Administrateurs. - Notre Marshaling Area. - Le 70ème anniversaire du D-Day en Normandie. - A propos de notre Marshaling Area 2015. - Dernière minute : une récompense pour les compagnons. Calendrier des Activités et les petites annonces :

Mars :

Avril : 3,4 et 5 Télévie Baisy-Thy Mai : 8,9 et 10 notre Marshaling Area parc des Ducs Florennes. Du 20 au 24 Journées du Souvenir Court Saint Etienne.

.Les petites Annonces : De Michael Monin : GSM: 0494/991512, Tel: 071/68.63.92; à vendre le livre La jeep Un défi au temps pour le prix de 40 euros.

De Serge Cherville : tel 010/419883, GSM 0476/399883 : Dodge Command CAR WC 57 (avec treuil), bon état général, prix de mise en vente = 19.500€ Une paire de Brodequins, armée anglaise, neuf, taille 43, après guerre, mais parfaitement identique : 50 € - ceinturon anglais WWII Très bon état 20 € - Un lot de quatre petites tentes anglaises WWII, 220 €. - Une grande tente anglaise 8 place, 4 m x 4 m, 500 €.

De Jean Elleboudt : "Cherche calot (side cap) de la Force Aérienne Belge, insigne pas nécessaire. Tour de tête 59 cm. Jean ELLEBOUDT tél. 059 / 23 37 26 et 0474 299 612 ".

De Louis Giusti : (France) à vendre un Dodge ½ Ton Pick Up en cour de restauration ; pour des informations complètes contacter Maurice Robens tel : 071/725571, mail [email protected] .

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Joyeux noël et bonne Année

L e Conseil d’administration des Compagnons du Souvenir des Alliés vous souhaite à vous et vos familles

un joyeux Noël et une Bonne Année.

Que l’an nouveau vous apporte joie, santé et prospérité ; que ce hobby que nous avons en commun vous procure la plénitude que vous en attendez dans un esprit de cordialité et de camaraderie, mais toujours avec le respect et le souvenir de ceux qui ont œuvré pour notre liberté. Nous vous souhaitons une

motivation accrue dans vos participations aux activités que nous organisons.

1- Les bons vœux des Administrateurs :

L’arrivée d’une nouvelle année signifie aussi l’arrivée du moment de payer sa cotisation qui constitue une quote-part importante dans la santé financière de notre association ; le montant reste de 25€ et de 15€ pour les épouses, compagnes ou enf ants vivant sous le même toit . Le numéro de compte de l’association : BE94 3630 6101 0414, BIC: BBRUBEBB, et l’intitulé : Compagnons du Souvenir des Alliés A.S.B.L. Nous demandons de régler votre cotisation dans les meilleurs délais de manière à pouvoir remettre une liste de nos membres complète aux greffes du tribunal de commerce. Autre point important : dans la communication ne pas omettre de noter : Cotisation 2015, nom et prénom , et ce pour éviter que notre trésorier n’arrache ses derniers cheveux en essayant de savoir qui a payé pour qui. 2- Notre Marshaling Area 2014 : Dans notre revue N° 101, vous avez déjà été mit au courant de ce nous pourrions appeler un acte de sabotage à l’encontre de l’organisation de notre concentration annuelle ; à ce jour aucune

Voici un aperçu de l’espace qui nous a été imparti pour monter nos installations et à nos invités pour monter leurs tentes et parquer leurs véhicules.

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explication plausible ne nous a été donnée par qui que soit du côté de la « défense ». E t comme annoncé notre Marshaling Area 2014 a bien eu lieu les 11,12 et 13 juillet dans le parc du château

des Ducs, derrière l’hôtel de ville de Florennes. Toutes les facilités nous ont été accordées par l’administration communale pour organiser notre événement dans les meilleures conditions. Comme vous pouvez constater sur les deux photos ci-dessus l’espace qui nous a été imparti est quand même conséquent, ce qui nous permettra de recevoir nos invités dans les meilleures conditions ; toutefois un gros problème nous attendaient = aucune infrastructure en dur n’est disponible pour abriter le bar et le réfectoire. Heureusement tout n’est pas perdu, au milieu du parc, existe un petit bâtiment en dur mit à la

disposition du club colombophile pour en faire leur local et les négociations avec les occupants des lieux furent assez positives pour pouvoir disposer de leur local pour le week-end. Ces donc sur ces bases que nous avons lancé les invitations et prit les mesures nécessaires pour que cette solution trouvée à la hâte, se révèle vivable pour l’organisation de notre marshaling. La date du rappel des troupes fut donc fixée pour le 11 juillet ; préalablement nous avions chargé mon Bedford et Ford Canada avec tout qui nous serait nécessaire pour l’installation du camp. Ce jour là, je n’oserais pas dire à la fine pointe l’aube, mais tout de même tôt assez pour faire un maximum de montage avant la tombée de la nuit ; le rassemblement fut fixé chez moi, heureusement l’effectif était là presque au complet, à savoir : Gérard, Mika, Quentin, Thomas, Maxime, Alexandre et moi-même. Ce mini convoi prit donc la direction de Florennes et de son parc des Ducs, sur place nous n’avions le temps trainé car le brasseur est déjà annoncé, nous montons donc la tente anglaise simple toi qui abritera les réserves de boisson le matériel de brasserie. De part et d’autre de cette tente nous avons monté les tentes logements (les deux tentes anglaises doubles toit). Gé quand à lui logera dans sa petite tente anglaise. A proximité de la barrière qui matérialise l’entrée du camp, nous montons la tente command post qui sera occupée par les préposés aux inscriptions. Reste encore à monter un grand auvent qui servira de réfectoire au cas où un miracle se produisait, pour abriter nos invités. Un petit auvent agrémentera le décor et sera un poste de premier secours. Entre temps et pour compléter l’effectif, Jacky et son papa Ignace son venu nous renforcer.

Seule installation en « dure » : le local des colombophiles.

Les tentes logements et réserve boisson L’auvent réfectoire 3

Une fois l’ensemble des tentes montées, comme d’habitude nous nous sommes occupé des détails des installations ; comme flécher l’itinéraire d’accès simplifié qui amènera les participants au parc des Ducs ; monté toutes les commodités nécessaires à la vie du camp, et manière à recevoir nos invités dans les meilleures conditions. En ce qui concerne les participants ayant choisi de monter leur tentes pour passer les nuits dans le périmètre du camp, nous en avons deux, plus précisément un couple, des amis français avec qui nous avons l’habitude de collaborer en Normandie, à Bernières sur mer, il me plait de citer Sylvain Harel et son épouse Valérie ; ils sont arrivé ce vendredi 11 juillet en fin de journée. Tout l’effectif avait décidé de passer ola nuit sur place, en autre pour assurer la garde des installations. Samedi 12 au matin après un petit déjeuné délicieux préparer par Ignace et son équipe, il ne nous restait plus qu’a peaufiner nos installations en l’occurrence aménager le local des colombophiles qui en définitif nous suffira pour servir de réfectoire, de bar et de bureau d’accueil. Au fur et à mesure de la matinée nos participants arriveront ; il ne nous a fallu guère plus que nos dix doigts pour les compter, naturellement ceux qui étaient venu compte parmi nos plus fidèles amis, comme une délégation du 703TD, une de la 3rd Armored Division Spearhead, une des Buddies, Daniel Charlier et son équipe, un couple représentant des gardes frontière russes avec leurs deux chiens ; sans oublier Willy Dellisse et Odette qui feront un peut nombres parmi nos membres. Pour le reste, il serait bien mesquin de tenir rigueur à ceux qui ne sont pas venu compte tenu des circonstances. Nous accueillons très chaleureusement tout ce petit monde et leur expliquons comment va se dérouler la journée. Pour rester dans nos habitudes l’après midi il y aura la traditionnelle randonnée, avec toujours un point ou s’est déroulé un événement historique, en l’occurrence ici le crash d’un avion allié. Encore tous me remerciement à André Debusschere qui nous à fait l’itinéraire et le road book, de plus il nous a fait çà juste avant d’entrer en clinique pour y subir une intervention chirurgicale.

Quatre photos pour donner une idée de l’ensemble des tentes montées

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L’objectif de notre randonnée fut Yves-Gomezée, qui est aussi l’endroit du crash du Lancaster dont je vous retrace ci après sa dernière mission. La fin Tragique de l’équipage du Lancaster ED 800 . Skellingthore, Lincolnshire, vendredi 16 avril 1943. Il est environ 21h00 quand le sergent John Gilchrist Duncan et son équipage s’installent à bord de l’Avro Lancaster III ED 800, numéro de code : VN-U. La nuit s’annonce claire et peu nuageuse au départ de l’Angleterre car nous somme en période de pleine lune. Cette situation n’est pas la plus favorable pour atteindre l’Allemagne sans subir la Flak et la chasse de nuit allemande d’autant plus que la mission se compose de 197 Lancaster et 130 Halifax. Dès lors, très difficile de rester discret et d’espérer passer inaperçu. 10 Lancaster III du 50th squadron font partie de la mission dont celui du sergent Duncan. Objectif : les usines Skoda de Pilsen en Tchécoslovaquie. 21h42, après le check point, Duncan lance ses moteurs les uns après les autres. Les quatre Packard Merlin tournent rond, tout est o.k.. L’avion commence à rouler sur la piste, prend de la vitesse, le pilote tire le stick vers lui et pour leur sixième mission, Ducan et son équipage s’envolent vers l’inconnu. Nul ne le sait à ce moment mais l’appareil codé VN-U ne reviendra plus jamais en Angleterre. La difficulté de l’entreprise allait amener certaines confusions au niveau de la mission de bombardement. C’est ainsi que la force principale ne devait pas bombarder entre les marquages des Pathfinders mais seulement s’en servir comme guide et confirmer visuellement l’objectif avant de lâcher les bombes. En principe en agissant de cette manière, les équipages pouvaient doubler leur chance de toucher les usines. Mais la fatigue, la tension nerveuse engendrée par le vol sera telle que cette manière de procéder causera une forte confusion et cette mission de bombardement tournera à l’échec. Par la force des choses, nous ne possédons aucune information précise sur le vol de l’ED 800. Vu l’heure de sa perte, nous pouvons tout au plus dire qu’il était sur le chemin du retour et avait donc

La silhouette du Lancaster avec les photos des « sept sergent » schématiquement aux endroits ou ils se trouvaient dans l’avion, tous victime de cette tragédie et qui reposent toujours dans ce bois d’Yves-Gomezée.

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participé à l’attaque. Vers 02h00, l’ED 800 a dû atteindre Pilsen. Duncan et son équipage étaient-ils parmi les premiers appareils ? Se sont-ils guidé sur les marquages de Pathfinders ou sur les incendies allumés par les bombes et de leurs prédécesseurs ? Aucune information précise à ce sujet. Nous pouvons imaginer l’ouverture des portes de la soute à bombes et la cargaison lâchée

sur le sol tchèque. Une chose est sûr, l’objectif de la mission sera totalement raté, les usines Skoda ne recevront pas une seule bombe ! Débute alors le voyage retour vers l’Angleterre. Nous savons que la nuit est très claire et la lune pleine. Ces conditions atmosphériques vont être les alliées de la Luftwaffe. A Florennes, le I/NJG 4 a été mit en alerte. Cette unité est équipée à cette époque du bimoteur Messerschmitt Bf 110. Vers 04h00, un Bf 110 du I./NJG 4 est amené par les services de guidage au sol vers un des bombardiers entré dans son secteur d’opérations. La nuit claire

permet au chasseur allemand d’identifier sans aucun doute un quadrimoteur Lancaster, il s’agit de notre ED 800 du 50th Squadron. Son équipage est fatigué, les hommes sont en train de vivre la plus longue opération de leur courte carrière d’aviateur. Sept heures de vol plein d’angoisses ont dû émousser leurs réflexes.les savent pourtant qu’ils traversent uns zone dangereuse, celle ou les chasseurs de nuit sont les plus actifs. Les yeux fatigués par une longue veille n’ont sans doute pas repéré le petit bimoteur allemand peint en noir qui s’est approché discrètement. Ce dernier a réussi à se placer en position d’attaque sans se faire repérer. Au moment opportun il pousse les 110 chevaux de ses deux Daimler Benz, prend rapidement de l’altitude et déclenche ses armes de bord. Le pilote allemand est un homme expérimenté, il sait comment procéder, il connaît le point faible de cet appareil Anglais qui ne possède pas de mitrailleur ventral d’où un « angle mort » important pouvant échapper à toute observation de l’équipage du bombardier.

Stèle à la mémoire des 7 Sergents

Le convoi dans les bois d’Yves-Gomezée

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Dès les premiers obus, un réservoir à dû être touché car des témoins au sol ont vu le VN-U s’enflammer en un clin d’œil. L’incendie a sans doute soufflé directement le poste de pilotage et Duncan a perdu le contrôle de son lourd quadrimoteur. Le bombardier s’est directement mis en piqué, ne laissant aucune chance à ses occupants de s’échapper.

Le Lancaster percute alors le sol belge, dans une gigantesque explosion, emportant à tout jamais les corps des sept malheureux sergents. Au dessus d’Yves-Gomezée et des restes en feu de l’appareil britannique le Bf 110 du Hauptmann Wilhelm Herget et de son équipage ne s’attarde guère, ses victoires de la nuit du 17 avril seront confirmées dès le lendemain. En effet, au cours de cette même nuit Wilhelm Herget va abattre un second appareil. Le Halifax II HR 663 codé DT-T du 102nd squadron qui s’écrasera à Eppes-Sauvage, commune située en territoire français à +/- 20 kms d’Yves-Gomezée.

Après bien des tentatives, aucun des corps ne pourra être retrouvé ! Pourquoi ? : Lors de sa chute ED 800 est arrivé quasi verticalement, a donc percuté le sol à très grande vitesse et avec une extrême violence. Il a littéralement été avalé par la terre car au XIXème siècle, cette région avait tété exploitée comme mine. Minerai et terre plastique avait été extrais et le sous sol était toujours truffé par une multitude de galeries d’extraction. Plusieurs tentatives de récupération des corps, par les allemands et par les britanniques, resterons vaines. Duncan et son équipage sont y toujours aujourd’hui et y resteront probablement à tout jamais enfuis dans les débris de leur appareil à Yves-Gomezée. L’intégralité de ce récit a été lu à tout les participants présents à cette randonnée ; cet endroit est non seulement le lieu d’une tragédie, du sacrifice de tout un équipage composé de 7 sergents, donc tous des jeunes gens ; mais encore est devenu un cimetière du Commonwealth. Une stèle rappelle au passant que des jeunes gens reposent en ce lieu, victime de leur sacrifice à la cause de notre liberté. Nous y avons déposé une gerbe de fleurs, y avons récité l’acte du souvenir et observé une minute de silence. Nous Nous souviendrons d’eux.

Gérard et ses jeunes recrues !!!

Un bon Tireur Bren

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Nous avons poursuivi notre itinéraire qui devait nous ramené au camp et donné l’occasion à nos invités de boire un bon verre pour étancher leur soif. Les années précédentes c’est aussi le moment ou le jury chargé d’évaluer la qualité de reconstitution des différentes équipes qui se sont inscrites pour rivaliser de qualité avec les autres ; cette année faute de concurrents cet aspect de

notre concentration n’eu pas lieu. Par contre les prix attribués aux véhicules les plus remarqués et aux uniformes les plus réalistes ont été distribués. Pour la troisième fois si j’ai bonne mémoire Daniel Charlier emporta les premier prix, cette fois avec sa voiture Peugeot, un de ses camarades obtiendra le second prix pour son Bedford OYD ; et enfin les troisième prix sera emporté par de ses compères pour une jeep particulièrement bien restaurée. Les prix pour les tenues seront eux attribué à une petite dame en tenue civiles d’époque et à nos deux gardes frontières Russes.

Tout çà nous a ouvert l’appétit et cet avec plaisir que nous avons dégusté le repas préparé par Denis, notre traditionnel traiteur qui depuis toutes ces années qu’il est à notre service, ne nous a jamais déçu, mais nous toujours surpris. Bien repu les participants sont dans les conditions idéales pour se laisser tenter par quelques pas de danse sur la piste si astucieusement aménagée par nos jeunes sous la houlette de Mika. La remise des prix terminée, c’est à présent le moment des réjouissances, avec notamment le bal aux lampions, heureusement la météo nous fut favorable et c’est aussi sous les étoiles que quelques couples que je ne sais si je dois les qualifier de courageux ou de hardis, l’ambiance aurait put être bonne si nous avions eux un peut plus de danseurs. Un couple en particulier nous a laissé interrogatif !!! à ce jour nous ne connaissons toujours le fond de l’histoire, en effet Mika et Quentin que rien ni personne ne pouvait déranger, tendrement enlacés dansaient des slows. La soirée dansante ne dura pas bien longtemps ; pour ne pas laisser retomber les ardeurs, Gaëlle et Mika lancèrent le jeu de nuit qu’ils avaient mis au point, ce genre d’activités amusent toujours beaucoup les jeunes. Nous n’avons jamais su exactement qui avaient gagné, chacune des deux équipes a voulu faire une surprise à l’autre tant et si bien que tout le monde a été surprit ; mais enfin tout le monde s’est bien plu. Les protagonistes se sont lancés dans un débriefing sans fin en sirotant un avant dernier, puis un dernier verre, au terme de quoi les silence revint dans le camp.

La remise des prix

Nos gardes frontières russes

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Dimanche matin, pas vraiment le temps de faire la grasse matinée, et pour cause, pour respecter notre tradition nous sommes allé au cimetière, à la pelouse d’honneur ou reposent des aviateurs du Commonwealth, déposer une gerbe de fleur et nous recueillir. Nous avions même réussi à rassembler une fanfare, deux échevins de la commune nous ont aussi fait l’honneur de leur présence. Comme les autres années, musique en tête et en cortège nous avons gagné le cimetière. Au retour les échevins nous ont invités dans le café sur la place de l’hôtel de ville pour nous payer « le verre de l’amitié ». Cette foi notre marshaling touchait vraiment à sa fin, nous sommes rentrés au camp pour y prendre notre dernier repas, et ensuite procéder au démontage du camp. Les conclusions que nous pouvons en tirer, c’est que ce ne fut pas une réussite pour cause de manque de participant. La cause, nous en avons déjà parlé : le fait que nous avons été obligés par la force des choses auquel je donnerai le nom d’une forme de sabotage du au refus du commandement de province de nous octroyer l’usage des aires nord. Il me plait de remercier à la foi ceux qui se sont dévoué pour que envers et contre tout le Marshaling 2014 aie eu le mérite d’exister, merci aussi à nos fidèles amis qui sont venu nous rendre l’honneur de leur présence.

Avant de terminer ce récit, il me plait d’annoncer un événement peut courant dans les concentrations : Mika qui comme ont le sait n’avait plus comme véhicule que son Bren Carrier flambant neuf, à fait l’acquisition ce week-end du Bedford OYD de Daniel Charlier….ont ne peut que se réjouir pour lui de cette acquisition.

Un couple de danseurs peut commun !!!

Le bal aux lampions

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Galerie Photos, de gauche à droite et de haut en ba s : -Un délicieux petit déjeuner. -Nos précieux bénévoles Nancy et Ignace. -Dimanche matin rassemblement sur la place de l’égl ise pour se rendre au cimetière. -Le cortège en route pour la pelouse d’honneur. -La fanfare ouvrait le défilé. -L’escorte au drapeau et les échevins se recueillen t aux tombes du Commonwealth. -La sonnerie aux morts retentis. -La gerbe de fleurs au pied du monument. -La Peugeot de Daniel Charlier. -Un tir du six pounders. -Une petite famille comme d’époque. -Gérard fraternise avec un chien « russe ». Maurice Robens. A.H.B.

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3- Le 70ème anniversaire du D-Day en Normandie : .

70 ans déjà qu’une gigantesque armada traversa la manche pour venir déverser sur les plages normandes cette marée humaine composée pour la plupart de milliers de jeunes gens provenant de toutes les nations alliées et unies dans cette entreprise de chassé de nos pays opprimés les hordes nazies venue nous asservir.

Cet anniversaire, il y a déjà plusieurs années que nous en parlions que nous faisions des projets pour le célébrer dignement. Les Compagnons du Souvenir des Alliés seraient parmi ces milliers de reconstituants qui iraient en Normandie pour y accomplir leur devoir de mémoire. Vous ne pouvez pus l’ignorer l’endroit que nous avons choisi depuis plusieurs années déjà pour ces célébarations, est Bernières sur Mer, sur Juno Beach, ou ont débarqué les « Chauds », ainsi surnommé les fantassins du Régiment de la Chaudière. Se rendre en Normandie, invités par les élus de la municipalité de Bernières, pour y monter un bivouac représentatif, cela implique de se déplacer avec un volume de matériel assez conséquent, et que le prix du transport est à la hauteur du matériel transporté ; pour faire face à cette dépense un cagnotage préalable a été lancé deux ans auparavant. Avant de se lancer dans l’aventure, bien des choses sont à mettre au point, comme les contacts avec la mairie, les autorisations à

Chargement de la 3ème Jeep

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obtenir, plein de détails pratiques a régler, comme l’accès a la douche et les toilettes ; l’électricité, l’eau, nos participations au diverses cérémonies, j’en passe et des meilleurs. Comme Serge était rôdé à ce genre d’exercice et s’en tirait toujours avec brio, c’est à lui que j’en ai confié la tâche. Première difficulté à surmonté : le maire et le conseil municipale que nous connaissions bien n’est plus, et oui même en France il y a des élections. Enfin lors de premières prises de contact, l’ancien conseil municipal était toujours en place.

Autre organisation et non des moindres : le transport des véhicules et du matériel, là aussi c’est Serge qui est sur le pont, par chance nous avons encore put avoir recourt à Monsieur Collard qui fait nos déplacement depuis le début. Pour avoir un transport rentable il faut remplir le camion, depuis notre dernier déplacement avec les véhicules en Normandie pour le 65ème anniversaire, nous avons deux jeep en moins ; celle de notre regretté Willy Martin, qui comme vous savez est décédé ; et aussi celle de Willy Docq qui lui a décidé de ne plus être du voyage. Heureusement c’est avec deux Jeep des Buddies que nous avons comblé ces trous. Autre défi à relever c’est la première foi que nous sommes amenés à emporter mes deux camions et forcément à les transporter. D’après les calculs de monsieur Collard, çà allait devoir marché ; je ne vous cacherai pas que c’est seulement tous les véhicules chargés que j’ai eu mes apaisements ; je peux vous assurer qu’il n’aurait pas fallu avoir besoin ne fusse que de 5 cm supplémentaire. Rendez-vous compte, avec le volume de matériel emporté, et avec çà rien

de trop pour pouvoir loger tous le monde et entre poser tout le matériel. Pour la seconde fois nous nous avions emporté ma tente hôpital qui s’était révélée bien utiles en 2009 pour faire office de salle à mangé et abrité nos invités lors des différentes réceptions ; et rien que çà, il y à tout de suite moins de place disponible. En ce qui nous concerne, nous avions comme véhicules : le Command Car de Serge et sa remorque ¼ de ton, la Jeep de Pascal Feuillebois, mon Bedford OYD et mon Ford Canada F60S + deux Jeep des Buddies. Cette année nous avions décidé d’être sur place plusieurs jours avant le 6 juin ; nous avions constaté ultérieurement qu’avant la date du D-Day, la côte était plus fréquentée et il y avait plus de choses à voir et que à première vue la grande majorité des clubs de reconstitution ont adopté la même manière de précéder. Le jour du départ est donc fixé et nous avons rendez-vous avec notre transporteur sur l’ère d’autoroute de Spy ; quand nous arrivons le camion était déjà là et était configuré pour commencer

Serge engage son Command car sur la rampe du camion

C’est au tour du Bedford à présent.

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le chargement directement. Le premier véhicule chargé sur l’étage supérieur sera la Jeep de Pascal, suivie par celle de un des Buddies avec la remorque de Serge attachée. Ont en revient au réez de chaussée avec d’abord la Jeep d’André Debuschere suivie du Command Car de Serge. Jusqu’à présent çà a été de la rigolade, les choses sérieuses vont seulement commencer : le chargement des camions ; en suivant les instructions du chauffeur un premier essai est réalisé en

chargeant d’abord le Ford Canada (en marche

arrière)…..exercice acrobatique, ont charge ensuite le Bedford…..le chauffeur et son convoyeur examine sérieusement la situation…non çà n’ira pas. Ont re décharge les deux camions et ont recommence : le Bedford en premier lieu (en marche avant ensuite le Ford Canada (en marche avant) ; ouf çà y est tout est chargé, reste maintenant à faire un arrimage sérieux et minutieux, çà c’est le travail du chauffeur

et de son convoyeur. La soirée était déjà bien entamée quand le chargement fut terminé ; le chauffeur devait faire ses heures de repos et ensuite prendre la route de la Normandie. En ce qui nous concerne, avec Serge, Mika et Michèle nous sommes rentrés à Furnaux prendre quelques heures de repos, mais pas trop longtemps, levé à l’aurore un solide petit déjeuner et nous prenons aussi la direction de Bernières. Quelques heures plus tard nous arrivons à destination, notre transport était aussi là et n’attendait plus que nous pour commencer le déchargement ; juste le temps de se dégourdir un peut les jambes et nous mettons à la besognes. Nous mettons les véhicules sur le terrain au fur et à mesure, une petite heure plus tard la cause était entendue et nous pouvons commencer à décharger les tentes, elle avaient été chargées de manière à être directement accessibles ; sans tarder nous commençons leur montages. Pour l’instant l’équipe n’est pas encore bien grosse : Serge, Mika, Jean Elleboudt et moi-même, mais en étant un minimum organisé nous y arrivons ; il faut dire que nous n’en sommes pas à notre coup d’essais, avec tous les déplacements que nous avons fait depuis la fondation des Compagnons, et tous les montages de camp y affairant, nous sommes rôdé à la manœuvre. De plus si nous n’avons pas quatre soleils, la météo nous est tout de même favorable ; et puis pour monter des tentes il ne faut pas qu’il fasse trop chaud. J’ai encore en mémoire lors d’un montage d’un bivouac à Beauvechain à l’occasion d’un meeting, nous travaillions ¼ d’heure et puis nous allions vite nous mettre un peut à l’ombre. Mais enfin ici les conditions sont idéales ; pour faire quelque chose de convenable, nous avions au préalable tendu un cordeau de manière à ce que les tentes soient alignées convenablement.

Même le Ford Canada est aussi chargé ; comme vous pouvez le constaté, 5 cm de plus et c’était foutu !!!.

Serge peaufine le montage de sa Wall Small

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La première fois que nous sommes allé à Bernières pour les commémorations du 6 juin, ce fut en 2006 ; depuis cette année nous n’avons pas manqué une année, nous avons été présent chaque fois, pas toujours avec la même intensité des années anniversaire charnière comme le 65ème et 70ème ou nous avons développé un maximum de display, pour rendre la visite de notre camp attrayante et nous avons réussi chaque foi. Notre première prestation en 2006 a été décidée suite au 60ème anniversaire décevant que nous avons encore passé dans les rangs de la « 101 AB Belgium Friendly ». Ce projet j’en avais fait part à un ami canadien Guy Bordeleau, un soir dans le camp à Hiesville ; je lui avais confié : dans deux ans en 2006 nous venons en Normandie à Bernières et nous y montrons un bivouac canadien ; il me répondit : si tu fais çà, je reviens aussi, et il tint parole, non seulement il revint, mais aves lui toute une délégation de Trois Rivières, désormais connue sous l’appellation : « Compagnons d’une terre à L’autre ». Et ce fut un réel succès et ceux qui y étaient présent en ont encore des beaux souvenirs plein la tête ; même la météo fut avec nous, pendant tout notre séjour nous avons eus droit à un climat méditerranéen.

L’année 2006 fut pour nous le début d’une belle histoire d’amitié avec les habitants de Bernières sur Mer ; cette année en 2014, à peine sommes nous sur le terrain sur l’îlot des français, que des habitants viennent nous saluer et prendre de nos nouvelles ; parmi la population nous avons des véritables amis, je ne vais pas en cité pour éviter de risquer de laisser transparaitre du favoritisme. Entretemps notre effectif s’est quelque peut étoffer, Pascal, Marie-Line, Odette et Willy sont arrivé, du coup le montage a prit un coup d’accélérateur ; notre objectif monté un maximum avant la fin de la journée, en tous les cas que les commodités de chacun soit installées, et nous avons atteint notre but. Sur le même terrain, vis-à-vis de nous doivent encore venir monter leurs tentes l’association française « Devoir de Mémoire », mais ils arriveront plus tard. Sur l’autre moitié du terrain, cette année il a été prévu qu’un club représentant des américains viendrait s’installé, quoique d’un point de historique cela n’aie aucun fondement, leur présence ne fut en aucun cas dérangeante, ils ont eus une bonne conduite, mais n’apportèrent rien de particulier,

Le camp est à présent monté complètement

Un autre aspect du camp

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ils étaient composé dans une très large mesure de « collectionneurs de véhicules » et ne firent pas de reconstitution. Je dois même dire que nous avons eux des relations de bon voisinage.

En attendant que l’effectif se complète et que nous ayons du renfort pour monter la tente hôpital ; particulièrement pour ceux qui ne sont jamais venu, ou en tous les cas peut souvent, nous avons décidé de faire un peut de tourisme, en particulier de nous rendre visiter la batterie de Merville. Pour les anciens c’est naturellement du connu, mais reste toujours intéressant à revoir. D’autre part, ces petits périples nous permet aussi de voir un peut tout ce qu’ont est susceptible de rencontrer aussi bien en véhicules que en uniformes. Dans cette partie des plages du débarquement il est tout a fait rassurant de constater que les gens qui reconstituent du « Commonwealth » ont une conduite

plus respectueuse que du côté américain ; pour citer un exemple malheureux, dans la région de Sainte Mère Eglise, ou ont peut voir de tout et n’importe quoi, mais surtout du n’importe quoi ; je n’hésiterai pas à nommer cela des manques de respects caractérisés ; ces gens ne semble pas se rendre compte que par leur conduite ils insultes les vétérans et tous ceux qui ont laissé leur vie. Autre forme de visite qu’il nous été possible de faire, grâce à Monsieur Mottin (l’époux de Madame Mottin l’ancien Maire) ce dernier étant pilote d’avions de tourisme, nous a offert de faire un survol des plages du débarquement, en décollant de Carpiquet, direction l’embouchure de l’Orne, longer les plages jusqu'à la pointe du Hoc et retour ; en faisant des 360° pour survoler les sites intéressants. Nous l’avons fait entre autre au dessus de notre bivouac ; de même à Bénouville, nous avons survolé le dispositif ou le jour du 6 juin se déroulerait la plus grosse commémoration, y serait présent un nombre impressionnant de chefs d’états, dont le Roi Philippe et la Reine Mathilde. Et naturellement aussi un grand nombre de vétérans qui étant encore assez valide sont venu pour cet anniversaire important. Vint enfin le jour ou une météo favorable nous était annoncée, condition nécessaire pour le montage de la tente hôpital ; pour cela il faut du monde, en particulier pour dresser l’ensemble mature et le toit, pour cela il ne nous faut pas moins de 15 personnes ; pour l’occasion Serge avait crié « au secourt » du côté de la Mairie, son appel fut entendu car nous avons put bénéficier de la présence d’ouvriers municipaux pour compléter notre effectif insuffisant. Une fois la mâture debout

La journée commence par un délicieux breakfast

L’entrée de notre camp

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tout notre effectif est mobilisé pour parachever le montage, placer les côtés et surtout haubaner solidement le tout pour éviter une catastrophe si le vent devait prendre de la force. Notre tente hôpital est bien commode pour y prendre nos repas, ou y recevoir des délégations, comme nos amis canadiens de Trois Rivières, qui le 6 juin seront présent à pas moins de 65 personnes. Un coin cuisine à été aménagé pour que tout un chacun puisse y préparer son repas,

ou tout simplement que nos repas collectifs y furent préparer ; un jour nous avons put bénéficier d’un moules-frites ; un autre soir ce fut des fruits de mer ; ne vous méprenez pas nous ne sommes pas laisser mourir de faim. Un Jour au matin, nous venions de terminer notre petit déjeuner, qu’un monsieur et deux charmantes jeunes filles nous aborda ; à entendre l’accent du monsieur, il n’y avait pas à se tromper, c’était bel et bien un canadien d’expression française. Il nous expliqua qu’ils faisaient

partie d’une équipe cinématographique et qu’ils devaient tourner un film qui devait être projeté à trois endroits des plages le soir du 6 juin ; et recherchaient la collaboration des groupes de reconstituants pour étoffer leur film avec de nos membres et de notre matériel ; la réponse qu’ils reçurent fut un « OUI » unanime En fait l’équipe que nous avions devant nous réalisait un film racontant une brève histoire d’un soldat canadien ; il y avait d’autres équipes sur des

Vue aérienne de notre bivouac.

Petite délégation à la batterie de Merville

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autres plages qui évoquaient des récits des américains, des allemands, des anglais, des résistants et français.

Nous voila donc embarqué dans le tournage d’un film ; au départ leur équipe n’était pas bien grosse : un réalisateur cameraman, une assistante, une script girl et deux acteurs ; de chez nous il y avait : Serge, Mika, Willy et moi-même. Notre désormais nouvel ami canadien nous expliqua ce qu’il attendait de nous ; les premières scènes se déroulèrent sur la plage, normal il fallait bien commencer par le débarquement, coup de

chance Serge avait emporté avec lui son bateau pneumatique « suisse », mais il a très bien fait l’affaire, l’équipe avait emporté avec eu des similis barbelé et un peu de matériel. Les deux acteurs portaient bien évidement l’uniforme du Régiment de la Chaudière ; car oui j’avais oublié de vous le dire, mais l’équipe tournait son film dans le Régiment de la Chaudière, ils ne pouvaient mieux tomber en venant chez nous. Les acteurs n’étaient évidement pas des spécialistes en matière d’uniforme ; nous avons du les faire profiter de notre expérience pour éviter qu’ils ne ressemblent à des tirailleurs pachtounes. Et puis des groupes constitués qui représentaient du canadien çà ne couraient pas vraiment les plages. Le tournage commença donc, mais qui dit film et tournage de scènes entend inévitablement des scènes recommencées de nombreuse et de nombreuse fois ; aucune n’a été bonne du premier coup. Tant et si bien que ce court métrage qui au final durerait quatre grosses minutes, le tournage dura toute la journée. L’obscurité était tombée quand nos amis cinéastes vinrent prendre l’apéro sous la tente hôpital ; quand à nous, nous allions seulement pouvoir souper ; nos étions rompus, mais quelle belle journée nous avions passé, et quelle expérience nous avions vécu ; nous avions apporté notre pierre à l’édifice de ce jour du souvenir du 70ème anniversaire du D-Day 1944. Notre présence sur l’îlot des français donne lieu à des scènes de fraternisation, des voisins, des bernièrais à force de nous voir en ces lieux années près années, dès qu’ils nous voient viennent nous saluer chaleureusement, nous sommes en quelques devenus des leurs. Ont nous apporte des présents, du vin, du calvados, des biscuits, enfin un peut de tout ; comme Alain Sallard et son épouse qui sont devenus des vrais amis, nous apportes des poissons fruit de leur pèche ; ou encore nous invite chez eux pour prendre un apéritif à rallonge….enfin que du bonheur.

Petite visite dans lieu hautement historique.

Marie Line…..pas touché hein !!!

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Au plus nous nous rapprochions de cette date du 6 juin, au plus nous avions des activités. Entretemps nos amis français du Devoir de Mémoire étaient venu renforcer notre effectif et monter leurs tentes, à présent le terrain qui nous avait été attribué était bien remplit. A oui j’oubliais, notre effectif était lui aussi au complet et j’ai négligé de vous en donné sa composition, la voici= Jean

Elleboudt, Willy Dellisse, Odette l’épouse de Willy, Serge Cherville, Michael Monin, Pascal Feuillebois, Maryline, l’épouse de Pascal, Gaëlle Collard, Michèle, ma compagne et moi-même ; nous étions tout de même à dix, l’honneur est sauf. Autre événement marquant qui s’est déroulé à notre proximité, en face de la maison des canadiens : le 4 juin, les jeunes de l’association Westlake Brother Souvenir avaient monté une tonnelle, ils ont, sans arrêté, jour et nuit fait l’appel aux morts des

47.000 soldats canadiens victimes du conflit, il fallait le faire, toute mes plus vives félicitations. De notre côté, nous allions aussi encore vivre un événement : l’intronisation d’un nouveau membre dans la Légion Royale Canadienne, Filiale 35 de Trois Rivières. Le temps nous a manqué pour pouvoir respecté à la lettre le protocole d’initiation, mais l’essentiel fut fait. Son nom : Alain Manoury, un normand des alentours de Dieppe ; il a ainsi put vivre son premier D-Day en uniforme de la Légion. Autre charge et non des moindres qui était venue alourdir le fardeau de Serge : je ne vous l’avais pas encore dit, mais une délégation de nos amis canadiens de Trois Rivières avaient traversé l’océan pour venir vivre en Normandie ce fameux 70ème anniversaire du D-Day ; ils étaient pas moins de 65.Ils avaient cru pouvoir se rendre à Sainte Mère Eglise l’après midi du 6 juin, ils s’étaient là bercé d’une douce illusion, car se rendre à Sainte mère Eglise le 6 juin, alors que les commémorations principales se sont déroulées à Bénouville était tout simplement un espoir vain. Du coup leur programme était contrarié, pour y

Au cimetière de Bény, jonction avec notre groupe de canadiens

Commémoration au cimetière canadien de Bény sur Mer

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remédier ils demandèrent à Serge d’organiser dans notre camp, un buffet pour 100 personnes, rien que çà, un soir de 6 juin !!!. Et pourtant nous y sommes arrivés, en faisant appel naturellement à toutes les bonnes volontés disponibles.

Nous sommes à présent le 5 juin, début d’après midi, c’est ce jour que nous allons faire jonction avec nos amis de Trois Rivières, l’après midi se déroulait au cimetière canadien de Bény sur Mer, une cérémonie commémorative de grande importance, il était convenu que nous y allions avec les deux camions et que au retour nous ferions un échange de passagers : des belges dans l’autocar des canadiens et des canadiens dans les camions….et çà a fonctionné. Mais revenons un peut en arrière, nous arrivons au cimetière de Bény en croyant béatement que pour pourrions nous y stationné, c’était sans compté les dizaines d’autocars et de voitures qui allait y déverser leur cargaison humaine. Comme tout le monde, nous avons gentiment obéi aux forces l’ordre et nous somme allé nous stationné dans le village suivant, des navettes affrétées pour la cause nous ramena au cimetière. Maintenant ce fut le moment suprême des retrouvailles avec nos amis canadiens, comme d’habitude c’est toujours un grand moment qu’il me serait difficile de décrire, mais qui traduit bien la grande, non, l’immense amitié qu’il existe entre nous, et ce depuis 2002 et notre premier voyage au Canada. La cérémonie fut grandiose, empreinte d’un profond respect et d’une grande ferveur à la

hauteur de ce nous sommes redevable à tous ce valeureux soldats canadiens qui reposent ici à nos pied ; cueilli à la fleur de l’âge dans les premiers jours qui suivirent le débarquement, il y en a de tous les horizons du vaste Canada, de tous les régiments, des très jeunes et de plus âgés ; et pourtant ce n’était que le prélude à la reconquête de l’Europe. L’itinéraire qu’ils ont emprunté dans leur marche glorieuse du sacrifice, est jonché de cimetières semblables à celui-ci, certains plus petits, certains plus grands, ou

Un vétéran de la Chaudière

La remise des souvenirs

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tout simplement quelques tombes dans des petits cimetières de village. Comme dans toutes les cérémonies il faut toujours attendre les autorités, celle-ci n’a pas échappé à la règle. Mais à part cela tout se déroula suivant le protocole prévu sans faillir à la réputation des

organisations de Commonwealth. En plus d’avoir le plaisir et de ressentir la fierté d’accomplir ici notre devoir de mémoire, nous avons eus l’opportunité de rencontrer une délégation du Régiment de la Chaudière, de parler et fraterniser avec eus, de leur expliquer et porter à leur connaissance qu’il existe chez nous des gens qui perpétue la mémoire de leur glorieux prédécesseurs. Ils nous exprimé leur profonde satisfactions. La cérémonie terminées faisant preuve d’un

héroïsme sans faille nous sommes allé récupérer nos véhicules et armé d’une patience de moine bouddhiste nous avons fait la file qui devait nous ramené au cimetière et prendre en charge nos passagers canadiens pour ramener à notre camp. La journée n’est pas encore finie, nous allons recevoir nos amis au sein de notre camp et leur offrir le verre de l’amitié ; c’est aussi l’occasion rêvée pour continuer à dire bonjour à nos amis, dire quelques mots à chacun, et pour ceux qui les connaissent depuis plus longtemps, c’est aussi le moment de se remémorer quelques souvenirs agréables, car il est bien certain nous n’avions pas encore eus l’occasion de les voir tous et de les saluer. Autre moment important pour ceux d’entre nous qui sont membre de la Légion Royale Canadienne ; les dirigeants de la filiale 35 ont décidé de récompenser certains membres de la Section Belgo-Française qui se sont distingué plus particulièrement à la cause du souvenir. Le président de la Filiale va remettre une médaille pour service rendu à la Légion aux membres suivants : Kristof Jacobs (comme il n’est pas avec nous, c’est moi qui suis chargé de lui remettre), Serge Cherville, Michael Monin, Willy Dellisse et moi-même.

Tournage du court métrage

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Nos amis prennent congé de nous, ils doivent encore rejoindre leur hôtel, et demain ce sera « le 6 juin » et ce sera une journée chargée, émotion et en fatigue. Le 6 juin, un peut plus tard que l’aube, tout les monde est debout, c’est la première cérémonie aura lieu à 08h00 précise à la

maison des canadiens ; et que avant cela, il faut que chacun fasse sa toilette, rasé de frais, que tous aie prit le petit déjeuner et surtout que tout le monde soir en tenue correcte. Comme j’avais l’habitude d’entendre à l’armée : l’heure c’est l’heure, avant l’heure ce n’est pas l’heure après l’heure c’est plus l’heure ; ici nous étions avant l’heure et pourtant nous avons eus toutes les peines du monde de se frayer un passage pour arriver à notre emplacement, c'est-à-dire assez proche du premier rang puisque nous participons

activement à la cérémonie, nous faisons un dépôt de fleurs. Bref pour huit heures il était impossible de se frayer un chemin pour ceux qui devaient encore arrivé à pied d’œuvre, comme nos amis canadiens, seul le Colonel Bruneau y est arrivé. L’emplacement était noir de monde entassé les uns contre les autres, il y avait même foule sur la plage. Tout à coup des sons de cornemuses percent les brouhahas de la foule rassemblée ; il n’en faut pas plus pour que le silence s’installe. Le band de tambours et cornemuses est obligé de s’approché par la plage. Les jeunes du Westlake Brother Souvenir, comme de coutume prenne en main le protocole de la cérémonie, ils font des lectures qui rappel les événements qui se sont passé en ces lieux, le matin du 6 juin 1944. La première vague débarquée à Bernières furent les fantassins des Queens Riffle Of Canada, ce sont eus qui les premiers ont fait connaissance avec les feu nourri des allemands occupants les points fortifiés ; beaucoup sont tombés, et pourtant ils ont prit pied sur la plage et sur la digue, il ont investi cette maison à l’époque à moitié détruite et qu’ont nommes toujours : la « maisons des canadiens », qui est toujours là, habitée par une famille qui perpétue la

Le museau agressif du Command Car de Serge

Mais que les femmes sont sages !!!

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mémoire de ceux qui l’ont libérée, tel un mausolée à la paix. La sonnerie aux morts retenti, suivi de la minute de silence, du réveil (à la cornemuse) et enfin la lecture de l’acte du souvenir.

Commence alors le long défilé des dépôts de fleurs qui se déroule dans le bon ordre suivant les instructions du maitre de cérémonie ; heureusement car sans cela il y a gros risque que cela ne tourne en cohue. Le Colonel Bruneau et moi déposeront une gerbe au nom de la filiale 35. Tout doucement la cérémonie se termine, elle s’est déroulée dans un recueillement profond de la foule présente, consciente du devoir de mémoire qu’elle a à accomplir. Petit à petit les gens quitte l’endroit, avec je suis sur ou fond du cœur la phrase que nous avons pour

coutume de dire : « Nous nous souviendrons d’eux ». Neuf heures vient à peine de sonner au clocher de l’église, que nous avons déjà vécu nos premières émotions en se remémorant de tous ces jeunes des premières vagues, dont beaucoup ont déjà perdu la vie. Nous nous rendons à présent vers le monument aux artilleurs, route de Bény ; ici nous allons commémorer des équipages de canons automoteurs, tombé sous le feu d’une pièce de 88 m/m allemandes qui interdisait la sortie du village, ici encore des jeunes victimes de leur bravoure. Plusieurs d’entre nous se souviennent encore, lors de notre première venue à Bernières en 2006, nous avions participé à l’inauguration de cette stèle, et depuis lors chaque année nous sommes présents pour rendre hommage à ces jeunes artilleurs. Ici la commémoration a toujours un caractère plus confidentiel, je n’en connais pas la raison, mais l’assistance est moins nombreuse, mais non moins fervente et recueillie. Ici le détachement du Régiment de la Chaudière était présent et y déposerons aussi une gerbe de fleur. La cérémonie terminée nous allons parmi les rangs des différentes délégations, pour les remercier de leur présence et de leur prestation recueillie. Toujours à pieds nous regagnons notre bivouac, nous aurons le temps de souffler un peut en attendant la suivante qui se déroulera à 11h00. La délégation de nos amis de Trois Rivières sera présente. Ici première cérémonie d’une plus grande importance qui sera organisée par la nouvelle

C’est ici que se déroula la cérémonie principale

Les jeunes des Westalke Brother ont fait l’appel aux morts de 47.000 soldats canadiens qui laissèrent leur vie pour notre liberté

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équipe de la Mairie qui devra faire ses preuves. Par prudence nous n’attendons la dernière minute pour rejoindre la l’esplanade du Canada. En arrivant sur place, nous constatons effectivement qu’une certaine confusion régnait ; heureusement le Capitaine Granotier qui bien rôdé à la manœuvre, apporte à la nouvelle équipe une aide salvatrice. Il faut dire que coordonner tout ce

monde ne fut pas chose commode, à plus forte raison pour un anniversaire important comme ce 70ème ; l’esplanade du Canada était noire de monde, et l’emplacement réservé au déroulement de la cérémonie s’était considérablement réduite ; mais enfin nous allions nous en sortir. La cérémonie suivant le protocole habituel, de discours, de sonneries, et de dépôts de gerbes, le tout dans une ferveur collective et avec le plus grand respect. Une foi terminée l’esplanade du Canada reste fort occupée, à présent ce sont des vétérans ou différentes délégations qui tout à tour veulent se faire photographier devant l’une ou l’autre des stèles de l’endroit. Il est à présent midi bien sonné, en principe nous sommes au milieu de la journée, mais bien des événements allaient encore émailler cette journée ; à présent nous nous dirigeons vers la salle de la mer ou le verre de l’amitié allait nous être servi, suivi d’un buffet offert par la mairie. Il est bon de se rappeler que nous sommes le 6 juin, le jour des grosses commémorations officielles, il faut aussi se rappeler que nous ne sommes pas loin de Bénouville, ou va se dérouler « la » grosse cérémonie officielle ; cela veut dire que dans notre secteur la circulation ne

sera pas aisée toute la fin de la journée. Nos amis canadiens étaient présents à Bernières ce matin sur l’esplanade du Canada ; cet après midi ils seront au centre Juno Beach à Courseules sur Mer, pour aussi une commémoration importante et pour 18h00 ils doivent être de retour dans notre camp pour le buffet de fruits de mer. Il est bon de savoir que beaucoup des personnalités du Commonwealth qui sont présentes l’après midi à Bénouville le seront aussi à Juno Beach. Dans ce genre d’organisation il y a toujours bien un coin ou çà coince à un moment ou l’autre ; ici c’est à Bénouville que le retard à commencé ; il est donc aisé d’imaginer que ce retard se répercuterait à Courseules, ce qui fut le cas. Le buffet qui était initialement prévu pur 18h00, ne commença qu’a pratiquement 22h00.

Remise des décorations pour services rendu au Légionnaires

Les quatre décorés

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Les plats nous ont été livré vers 17h00 ; vous pouvez imaginer nos craintes pour garder tous les plats au frais….mais nous y sommes arrivé.

Malgré l’énervement accumulé à cause de ce retard et nos craintes pour garder les vivres au frais, nous avons tout de même passé une soirée inoubliable, il faut dire que la météo nous a été plus que favorable. Nous avons déployé toute notre science et tous nos moyens en luminaire pour éclairer un maximum de notre bivouac, ce qui produisait une ambiance intime, chaude et feutrée. Une ombre tout de même au tableau : ces retards accumulés nous ont fait

raté la cérémonie à la lanterne à la maison des canadiens ; certains d’entre nous y ont tout de même assisté, mais nous pouvions quitter le repas et abandonner nos amis canadiens, d’autant plus que c’était eux qui invitaient. Nos amis ont prit congé de nous, ils avaient encore beaucoup de route à faire avant de retrouver leur lit, et le lendemain leur voyage continuait et il fallait se lever tôt. De notre côté nous avons attendu minuit et le feu d’artifice qui fut tirer tout le long des cinq plages du débarquement, comme apothéose de ce 70ème anniversaire de tant de souffrance et de sacrifice, mais aussi le début de l’espoir de voir mettre un terme à ce deuxième conflit mondiale. Le 7 juin pensait-ont serait synonyme de calme et de repos, pour se remettre de nos émotions de la veille ; pensez-vous, le jour du 6 juin l’après midi, nous avons bien sur eus des visiteurs, mais en nombre restreint ; c’est facile à comprendre, avec toutes les restrictions à la circulation qui étaient établies un peut partout, il n’était pas aisé de circuler. Comme il est aisé de comprendre ceux qui avaient parcouru parfois des grandes distances pour venir en Normandie pour ce 70ème anniversaire, n’allaient pas retourner bredouille et sans visiter un maximum de site. C’est comme cela que notre camp fut envahi de visiteurs toute la journée ; et nous de rester sur la brèche pour donner des explications, mais aussi pour surveiller de près le matériel exposé.

Le camp submergé de visiteurs

Cérémonie à 8heures à la Maison des Canadiens

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Mine de rien, sans vraiment qu’ont s’en rende compte, particulièrement avec les différentes activités qui se succède les jours passent oserai-je dire pratiquement à notre insu. La journée du 7

juin touche à sa fin, nous avons eus de la visite pratiquement toute la journée. Pour le repas du soir nous avions rassemblé tous nos amis du coin pour essayer de faire un sort à ce qui restait du buffet de la veille ; le repas nous remettait en mémoire cette soirée du 70ème. Aujourd’hui soir, si ils ont du temps libre nous aurons la visite de « chauds » des actuels ; nous avions fait leur connaissance le 5 juin au cimetière de Bény. Et bien oui ils ont tenu parole, ils sont venu nous

rendre visite, et nous avons fait une veillée sous la tente hôpital, je ne dirais pas que nous avons refais le monde, mais presque quand même, pas mal de sujets concernant ce régiment qui nous chers furent soulevés, que ce soit dans l’histoire que du présent. Des bouteilles de Calvados ont été extirpées du dessous des lits de camps…le débarquement fut dur….que dis-je la soirée fut dure et se termina aux petites heures. Comme prévu, le lendemain matin pour certain, je dirais plus justement pour « un » le réveil fut difficile, il faut dire qu’il avait encore tenté de me tendre une embuscade, et….fut prit qui croyait prendre !!!. Le 8 au matin, il nous faut commencer à planifier le démontage du camp, en particulier la tente hôpital ; la météo annoncée est favorable…il faudra donc y mettre un coup. Le petit déjeuner prit et les ablutions matinales faites, la totalité de notre effectif est mobilisé tout d’abord pour vider la tente de tous les accessoires de cuisine, des tables et mobilier qui la meublait. Ensuite démonter tous les panneaux latéraux et les rouler. Pour le montage nous avions eus recours aux bons soins des ouvrier municipaux pour dresser et arrimer l’ensemble mâture et toit ; que ce soit pour le montage ou le démontage, pas moins de 15 personnes sont nécessaire. Pour le démontage nous avons de la chance, nos amis français de « Devoir de Mémoire » sont toujours là, pour le reste, Serge à fait appel à la bonne volonté des joueurs de volley du terrain tout proche qui se ont prêté à la manœuvre de bonne grâce.

Commémoration au monument aux artilleurs

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Cette opération terminée reste à désolidariser les toiles du toit et désassembler la mâture ; ensuite replier le tout et les remettre dans leur sac respectif. Enfin recharger le tout dans mon Bedford. Ouf nous avons réussi cette opération avec le soleil au zénith ; tout est replier et recharger, et

surtout tout est sec. Encore un effort, dispatcher le matériel de la tente hôpital dans les tentes toujours montées. J’allais oublier, dans la foulée nous avons fait subir les mêmes sorts aux deux auvents, celui qui servait de poste de secours et l’autre d’auvent cuisine. La journée sera bonne pour aujourd’hui, heureusement la main d’œuvre est lasse. Ce soir plus rien que des réjouissances, en effet pour respecter la coutume, Alain Sallard et épouse Nadine, nous ont invité a un apéritif à rallonge comme ils en ont la

spécialité. Je dis pour respecter la coutume parce qu’il s’agit bel et bien de cela, depuis les nombreuses années que nous revenons à Bernières pour la commémoration du jour « J » la tradition s’est installée. En plus de nous ils invitent chaque fois des personnes connues et qui nous sont devenues familières au fil des années, et avec qui il nous est toujours agréable de converser. Cette années, ils ont invité des personnes qui nous particulièrement familières, à savoir Madame Mottin l’ancienne Maire avec qui nous avons toujours entretenu des relations amicales et collaborer de manière constructive pour la réussite des anniversaires successifs ; et sont époux, Monsieur Mottin, notre pilote qui nous emmène faire le survol des plages du débarquement. L’ambiance est bonne, entre les moments ou Alain et Nadine font circuler les plats de zakouskis et remplissent les verres qui se vident au rythme de l’animation des conversations animées, principalement orientées vers des anecdotes vécues au fil des années et que nous revivons en souvenir avec plaisir ; commenter les différents événements qui ont émaillé ce 70ème anniversaire. Quant ont se plait bien, le temps passe toujours inexorablement vite, voila que nous approchons des petites heures et avec regret nous prenons congé de nos hôtes qui une foi de plus nous ont reçu avec chaleur et amitié. Nous regagnons donc nos lits de camp si accueillants et très vite nous sombrons dans un sommeil réparateur. Le soleil levant nous fait écarquiller les yeux, une nouvelle journée est là, malheureusement la dernière journée entière de ce séjour. Même si personne n’étale ses sentiments, une ambiance de morosité flotte dans l’air ; ces derniers moments d’un séjour chargé de souvenirs d’intensités différentes suivant ceux qui le vive, sont toujours difficile à vivre, l’ambiance n’est plus vraiment à la plaisanterie ; chacun vaque à ses occupations, range sont matériel. Tout ce qui ne sera plus

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nécessaire est rechargé dans les véhicules, ont garde seulement ce qui sera nécessaire au cours de cette dernière journée. Pour terminer dignement ce séjour, nous clôturerons la journée en

allant prendre notre dernier repas dans un restaurant à Courseules, sur le port, peut-ont trouvé un plus bel endroit ; Alain et Nadine sont de la partie, de même que Pascal Nado, un ami français qui a été avec nous pratiquement toute la durée du séjour. Ce repas de l’au revoir se passa dans les meilleures conditions ; malgré que l’ambiance fût morose nous étions heureux d’être là tous ensemble, entre amis à partager un dernier repas et à savourer ce derniers moments ensemble. L’aube du dernier jour se lève,

comme pour ajouter de la tristesse à ces dernières heures à Bernières…. Il pleut, ça va être gai pour replier les tentes. Après un petit déjeuner sur le pouce, chacun replie ses derniers effets, ferme ses sacs et boucle ses males. Nous procédons aux démontages des tentes…nous sommes à l’heure, notre camion arrive ; pendant que le dernier camion se charge, les jeeps sont embarquées, ensuite le Command Car de Serge, et enfin le Ford Canada et le Bedford. Au fur et à mesure le chauffeur procède avec minutie à l’arrimage de chaque véhicule. Nous embarquons dans nos voitures respectives…au revoir Bernières, à l’année prochaine ; en route pour la Belgique, dans quelques heures nous retrouverons nos véhicules sur l’air d’autoroute de Spy ; nous en avons prit possession et en silence nous avons regagné nos maisons, la tête remplie de plein de souvenirs. Avant de clôturer ce récit, il me plait de remercier et de féliciter nos membres qui étaient présents pour cet événement exceptionnel et ce pour leur esprit d’équipe, pour leur participation au différentes tâches, leur dignité pendant les commémorations, pour leur gentillesse et leur bonne humeur que ce soit entre nous ou envers nos visiteurs. Une mention toute particulière pour serge qui bien avant le départ avait déjà prit la tâche en main pour l’organisation, les transports et le buffet offert par nos amis canadiens.

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Commémoration au monument du Régiment de la Chaudière esplanade du Canada.

Hommage à Georges Isabelle

Buffet du 6 juin offert par nos amis canadiens

Le jour « J » 70ème anniversaire a vécu. Maurice ROBENS 29

4- A propos de notre Marshaling Area 2015 :

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Invitation Marshaling area 2015

Par la présente, nous avons le plaisir de vous inviter à notre concentration annuelle. Notre but est de rassembler des personnes qui vivent comme nous ce merveilleux hobby, et ce en toute simplicité et dans un esprit de franche camaraderie. A notre concentration nous avons donné le nom qui définissait les zones de rassemblement des troupes alliées en Angleterre en vue de l’opération Overlord, à savoir : Marshalling area.

Elle se déroulera les 8, 9 et 10 mai 2015 Nous atti rons votre attention sur le fait que l’activité

n’aura plus lieu aux aires nord de la base de Flore nnes comme précedemment, mais au Parc des Ducs du château de Florennes

Au programme, en plus des retrouvailles entre amis : Le samedi, un périple nous conduira par un itinéraire pittoresque dans la région du Viroin au Chemin

de fer des 3 Vallées ou vous aurez l’opportunité de voyagez dans un train à vapeur qui aura pour thème « le train de la victoire », vous aurez également droit à une visite du musée du CF3V. Egalement le samedi, une soirée animée par un groupe musical.

Comme pour les années précédentes, pour les adeptes de la reconstitution il leur sera loisible de se

mesurer à d’autres groupes en faisant preuve d’authenticité ; les trois meilleurs se verront remettre un prix ; des prix seront également attribués aux 3 véhicules les plus remarqués. (voir programme détaillé en annexe, joint au bulletin d’inscription )

Seulement dans un but historique, la reconstitution allemande sera autorisée, mais suivant des règles

bien établies et après entretien avec le comité organisateur (voir règlement en annexe ) Il sera loisible à ceux qui le désirent de nous rejoindre dès le vendredi 08 mai à partir de 14h00, pour

ce jour il n’y aura pas de repas, mais une petite restauration sera à votre disposition Il ne nous sera pas possible de fournir un logement en dur, soyez donc prévoyants. Toutefois, un

nombre limité de places seront disponibles sous tente et sur réservation.

Respect et souvenir

Les Compagnons du Souvenir des Alliés Groupement d’histoire et de reconstitution Seconde Guerre mondiale, A.S.B.L.

Siège Social 83 rue de Fenal, 5641 Furnaux

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Règlement d’ordre intérieur

1) Chaque participant est tenu de respecter le présent règlement. 2) L’accès du camp est réservé aux reconstituants et aux collectionneurs de véhicules et matériel Seconde Guerre mondiale et visiteurs civils. 3) Toutes armes et munitions sont tenues d’êtres conformes avec la loi belge en la matière, seules les armes démilitarisées ou factices sont autorisées. 4) Interdiction de sortir en dehors du périmètre du campement avec des armes à feu, même démilitarisé ou factices, de même pour les armes blanches 5) Seules les tentes d’époque seront admises dans le camp, un emplacement sera réservé aux tentes civiles ou d’après guerre. 6) Seules les véhicules types et modèles Seconde Guerre mondiale seront admis dans le camp, un emplacement spécifique sera prévu pour les véhicules civils. 7) Tout participant est tenu de se soumettre aux formalités administratives dès son arrivée au camp. 8) Tout propriétaire de véhicule participant est tenu d’être en conformité avec la loi belge en la matière. 9) Tout participant est tenu de respecter l’environnement, et de remettre dans l’état où il se trouvait l’emplacement qu’il a occupé avant de le quitter. 10) Tout participant s’engage à suivre les règles élémentaires de bienséance et de respect d’autrui. 11) Le comité organisateur se réserve le droit de refuser l’inscription d’un participant. 12) Les uniformes seront portés avec respect et dignité. 13) Le comité organisateur décline toutes responsabilités en cas de vol, pertes ou dégradations aux véhicules ou matériel. 14) Le comité organisateur se réserve le droit d’exclure tout participant qui mettrait en péril les bonnes mœurs ou le bon déroulement de la manifestation. 15) Une permanence sera assurée dans la tente « Command Post » afin de répondre à toutes les questions des participants et le cas échéant, tenter de trouver une solution à leurs problèmes. 16) Pour le respect de la nature et des participants les chiens seront tenus en laisse. 17) Il pourra être fait appel aux forces de l’ordre pour réprimer toutes infractions à la loi ayant pour conséquence de menacer le bon déroulement de la manifestation 18) La vitesse de circulation des véhicules à l’intérieur du camp est limitée strictement à 10 kilomètres/heure. 20) La signature du bulletin d’inscription vous engage au respect du présent règlement

Nous vous souhaitons une agréable participation à notre organisation

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Dispositions particulières relatives aux troupes a llemandes en reconstitution Lignes de conduite : Les troupes allemandes autorisées à participer aux reconstitutions devraient répondre aux critères suivants :

- Les uniformes des troupes régulières sont seuls autori sés . Les uniformes de la SS, de la gestapo, des SA, de la Feldgendarmerie ou tout autre uniforme assimilé sont INTERDITS.

- Les fanions, étendards, drapeaux ou autres objets arborant la croix gammée sont interdits. Néanmoins, les croix gammées qui pourraient apparaître sur les uniformes de la Wehrmacht sont bien sûr admises (Ex : aigle allemand sur la vareuse.)

- Si le son est utilisé (vieille radio, gramophone, etc.…), les enregistrements de propagande ou chants nazis sont interdits. Les chants militaires de tradition de la Wehrmacht sont autorisés après consultation avec le comité organisateur de la reconstitution. Les chansons d’époque des artistes allemands sont admis si hors propagande et hors nazi : Exemple : Marlène Dietrich. !

- Les « Allemands » doivent avoir un comportement de troupe régulière normale en campagne au même titre que les troupes « alliées » présentes sur le campement. Seules des scènes de troupes campées de la Wehrmacht sont autorisées. Toutes scènes tendant à rappeler les sévices de l’occupation SONT INTERDITES !

- Les « Allemands » auront un comportement correct et pédagogique avec les visiteurs. Ils répondront aux questions, dans la mesure du possible, dans la langue où celle-ci est posée (FR/Nl/GB) et n’utiliseront la langue allemande que dans le cadre des reconstitutions de scènes quotidiennes : commandement de drill, conversations entre eux pour l’authenticité des scénettes, etc.…

- Il sera de « bon ton » que ponctuellement des Allemands soient vus « en camarade » avec des Américains et/ou Anglais pendant la journée ; déjà pour l’aspect pédagogique, montrant ainsi au public les différents belligérants ensembles. Les « scènes » représentant des prisonniers sont in terdites, d’un côté comme de l’autre !

- L’usage des armes se fera dans le même cadre établi par le règlement et qui s’adresse à toutes les troupes campées sur le périmètre de la reconstitution ; toutes nations confondues.

- Les « Allemands » refuseront toutes demandes venant du public visant à reproduire les interdictions ci-dessus énoncées. Si pareille demande est faite de la part d’un visiteur, il lui sera rappelé les règles de bonne conduite établies dans le cadre de l’activité de reconstitution et le comité organisateur sera averti, sans délai, que pareille demande leur a été faite et désignera si possible la personne afin que le comité organisateur puisse expliquer la raison du refus.

- En cas de doute ou pour toutes questions, le représentant du groupe « allemand » prendra contact avec le comité organisateur.

- Toute transgression aux règles établies, de la part du groupe ou d’un membre du groupe « allemand » entraînera de facto, l’expulsion immédiate de tout le groupe de la zone de reconstitution. Le dirigeant de ce groupe sera averti par le comité organisateur et celui-ci fera connaître aux autres groupes de reconstitution le comportement inadapté et répréhensible du groupe « allemand » pendant la reconstitution.

- Nous demandons aux reconstituants représentant l’armée allemande de ne pas sortir en dehors du périmètre du camp en uniforme allemand, notamment dans le centre-ville.

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5- Dernière minute : une récompense pour les compag nons : Le Chemin qui nous a conduits à la reconnaissance : Bruxelles le 02 mars 2015. Personnellement je représente le Régiment de la Chaudière depuis début 2002, à la veille de notre expédition au Canada, qui pendant 3 semaines allait nous faire parcourir une boucle de 2800 Kms en Ontario et au Québec, avec un passage naturellement par le manège de Lévis, base du Régiment de la Chaudière.

Au lendemain de cette expédition, alors que les Compagnons du Souvenir des Alliés n’était pas encore né, les quelques « Chauds » (appellation commune des fantassins du Régiment de la Chaudière) commencent à faire des émules. Janvier 2005, les Compagnons du Souvenir des Alliés voient le jour, avec pour thème principal : le Régiment de la Chaudière. Ce choix a été fait d’abord parce qu’il est d’expression francophone, mais aussi parce qu’il a combattu en Belgique en

octobre novembre 1944, dans ce qui été appelé la bataille de l’Escaut, visant à rendre libre l’estuaire du fleuve rendant possible la navigation vers le port d’Anvers, en raccourcissant par le fait même les lignes de ravitaillement vers le front en pleine bataille des Ardennes. Entre temps notre point de chute en Normandie avait changé, nous allions désormais à Bernières sur Mer, sur Juno Beach, ou les Chauds le matin du 6 juin 1944 ont débarqué. En août 2006 en accord avec la mairie de Bernières, nous faisons notre premier bivouac sur les lieux ou les Chauds ont débarqué 62 ans plus tôt. Cerise sur la gâteau nous y faisons jonction avec une délégation de 65 amis canadiens de Trois Rivières, avec parmi eux celui qui allait devenir un grand ami : Georges Isabelle, un bouillant vétéran du Régiment de la Chaudière. A cette occasion je fus présenté au Colonel Belleau, ancien Commandant du Régiment de la Chaudière et à cette période devenu Colonel Honoraire du même régiment.

Madame Monique Leroux Lt Colonel Honoraire du Régiment de la Chaudière.

Avec la délégation du Régiment de la Chaudière au monument aux artilleurs.

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Cette même année au mois d’août nous retournons au Canada avec Willy Martin et Suzanne, à cette occasion nous serons intronisés dans la Légion Royale Canadienne Filiale 35 de Trois rivières. A notre intronisation, comme invité fut présent le Colonel Belleau, avec qui nous convenons d’un rendez-vous à Lévis ; lors de notre visite il me remettra un exemplaire du nouveau livre sur l’histoire du Régiment, dédicacé de sa main. A cette époque nous

rêvions déjà d’un parrainage des Compagnons du Souvenir des Alliés avec le Régiment de la Chaudière ; j’en profitais pour faire par de notre projet avec le Colonel Belleau, le résultat de mes négociations ne fut pas négatif, mais pas assez positif non plus pour voir le jour. Le temps passe, nous voila en 2009 et son 65ème anniversaire du D-Day, nous retournons à Bernières, montons un bivouac, recevons à nouveau une délégation de Trois Rivières de plus de 60 personnes. Nous recevons au sein de nos installations un invité de marque, en la personne du Colonel Francis Roy (Commandant du Régiment de la Chaudière), il signera notre livre d’or ; nous lui parlerons aussi de notre projet de parrainage, ce qui éveilla son intérêt, mais pas assez de positif pour voir le jour. Au mois d’août de la même année je retourne au Canada, avec bien sur au programme une visite au manège de Lévis, accompagné de Georges Isabelle, sur place je suis reçu par le Capitaine Marmen, est aussi présent : Gervais Lajoie, ancien Commandant du Régiment et ancien Colonel Honoraire. J’avais fait sa connaissance un 6 juin à Bernières et nous étions devenus ami. Notre projet fut encore soulevé, mais toujours avec le même résultat. Je fini par me résigné, je ne voyais plus comment concrétisé notre vœux.

Remise du Certificat d’affiliation au Régiment de la Chaudière. Les Compagnons du souvenir des Alliés

Remise du titre d’Ambassadeur Honoraire du Régiment de la Chaudière en Belgique

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Arriva l’année 2014 et son 70ème anniversaire du débarquement ; le 5 juin au cimetière de Bény sur Mer alors que nous étions venu assister à la commémoration en formant un petit détachement du Régiment, nous rencontrons et faisons connaissance avec une délégation de Régiment de la Chaudière, notre présence suscite naturellement leur intérêt ; nous fraternisons prenons des contacts et des rendez-vous au sein de notre bivouac. Michaël s’approche de moi et

m’exhorte de leur parler de notre projet, je lui dis que ce n’est ni le moment ni l’endroit ; au fond de moi j’étais échauder par mes tentatives infructueuses. Nous les avons eus en visite dans nos installations et nous avons même vidé trois bouteilles de Calvados (la boisson officielle du Régiment). Au cour du séjour nous fréquenterons encore la délégation du Régiment, je déposerai même une gerbe de fleur au monument aux artilleurs avec la nouvelle Colonel Honoraire du Régiment, à savoir Madame Monique Leroux. Le 70ème anniversaire à vécu, chacun est rentré chez soit ; il y a une quinzaine de jour (vers le 25 février, Michaël me contact et me dit : j’ai envie de faire un mail au Capitaine Marmen pour lui parler d’éventuels rapprochements avec le Régiment de la Chaudière ; je lui dit fait comme tu veux, l’un et l’autre nous n’y croyons guère !!!. Si ma mémoire est bonne, le 24 février, je me lève, il est 08h00, le téléphone sonne, je décroche, Michaël à l’autre bout du fil, qui m’interpelle : bonjour Monsieur l’Ambassadeur…suis-je bien éveillé je lui réponds : tu as déjà bu (réponse appropriée connaissant l’esprit farceur de Mika) . A grand effort il se montre persuasif et m’explique : tu vas être nommé Ambassadeur Honoraire pour la Belgique du Régiment de la Chaudière, et au cour de la même séance les Compagnons du Souvenir des Alliés vont être parrainé par le Régiment.

Remise des attributs d’Ambassadeur Honoraire

Remise du souvenir des Compagnons du Souvenir des Alliés pour le Régiment de la Chaudière

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Nous raccrochons, j’avais l’impression de ne plus toucher terre et avais toute les peines du monde à retrouver mes esprits….et pourtant c’était bien vrai. Le mail de Mika était arrivé à point nommé à Lévis au moment ou le Commandement du Régiment, conscient de notre mérite et de notre sérieux avait décidé de nous parrainer et de faire de moi l’Ambassadeur du Régiment. Commença alors un échange fébrile de courriels entre la Belgique et le Canada, entre le Capitaine Marmen coordinateur de l’événement,

Mika et moi-même : la séance des remises de titres aurait lieu à Bruxelles en l’hôtel amigo, le lundi 2 mars à 10h30 ; cette séance sera présidée par Madame la Colonel Honoraire du Régiment de la Chaudière Monique LEROUX ; Cette dame n’est rien d’autre que la fille du Capitaine Leroux (officier de renseignement du Régiment de la Chaudière au moment du débarquement) et dans une grosse partie de la campagne. Ce sont les notes de cet officier qui sont à la base du livre « La Normandie en flamme », livre très intéressant et agréable à lire, qui alterne des faits d’armes du Régiment et des anecdotes avec les populations locales.

Le souvenir des Compagnons du Souvenir des Alliés.

La lithographie de Georges Isabelle reposant sur le drapeau régimentaire du Régiment de la Chaudière.

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Malgré que le délai avant la remise de nos titres fut assez court, nous étions assez fébriles d’arrivé à ce mardi 2 mars. Nous avions quand même pur rassembler une délégation de 12 compagnons ; certain était en uniforme d’époque de la Chaudière, d’autre en civile et enfin 3 étaient en uniforme

de la Légion. Tout le monde avait fait les efforts nécessaires pour être sur place avec une petite avance. Parmi les membres présents il est bon de souligner la présence de Quentin qui demanda une facilité se service à l’école Royale militaire, Jacquy Marie, Mika, Céline et Manu qui prirent congé, Jean Elleboudt qui avait fait le déplacement depuis la côte. Tout çà n’enlève en rien le mérite des « retraités présents ». Nous avions amené de quoi orner un peut la salle, comme le drapeau Régimentaire et la lithographie de Georges Isabelle ; il nous tenait à cœur quelle soie présente pour ce moment important. Le lieu de rendez-vous était la salle Hergé de l’hôtel amigo à proximité de la grand place de Bruxelles. Nous y étions tous rassemblé et attendions l’arrivée de Madame la Colonel Honoraire, qui fit sont entrée accompagnée de sa secrétaire ; tout de suite le ton fut donné, cette cérémonie se déroulerait naturellement avec tout le respect requit et nécessaire, mais aussi et surtout dans une ambiance chaleureuse empreinte d’une grande simplicité, souvent comme il en est de mise avec nos amis canadiens. La parole fut naturellement d’abord à Madame la Colonel, qui nous expliqua brièvement les tenants et aboutissants de ces remises de titres. Le titre de parrainage des Compagnons du Souvenir des Alliés, me fut d’abord remit, suivi de l’énumération des motivations qui justifie cet honneur ; l’énumération aussi de tous les droits et devoirs liés à ce titre. La parole me fut ensuite donnée ; j’en ai profité pour décrire la motivation et le respect que constitue la doctrine de Compagnons. Madame la Colonel me remit à présent mon titre d’Ambassadeur Honoraire du Régiment de la Chaudière pour la Belgique ; je ne vous cache pas que mon émotion est à son comble, je me demande ce qui m’a bien valu ce titre. Mais en parlant avec Madame la Colonel, comme il en fut de même avec des membres de la délégation du Régiment en Normandie, nous pouvons ressentir

Photo de famille Le Régiment de la Chaudière et les Compagnons du souvenir des Alliés

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que ces titres ne nous ont pas été attribué au hasard, il apparaît que nous étions discrètement observé dans nos faits et gestes, dans notre sérieux et dans nos convictions. De notre côté, nous avons voulu laisser un souvenir qui irait au Régiment de la Chaudière : un cadre souvenir qui selle notre attachement au Régiment à l’occasion de cette journée importante ; Madame la Colonel en perdit presque la voie, ayant de grosses difficultés de cacher son émotion. Les moments plus protocolaires passés, l’ambiance passe à la détente et à la camaraderie ; chacun eu l’occasion de s’entretenir avec Madame la Colonel, Willy Dellisse avait eu l’excellente idée d’emporter avec lui son album photo de notre expédition de 2002, qui suscita un vif intérêt auprès de la Colonel. Nous sommes ensuite passés aux photos de groupe, pour fixer pour la postérité ces moments importants. Malheureusement comme toujours dans de tels moments, le temps passe toujours inexorablement trop vite, et nous fîmes bientôt privé de la présence du Colonel Leroux ; avec naturellement des promesses de se revoir. Nous n’allions pas nous quitter comme çà, sans autre forme de procès ; un événement pareil, çà se fête, nous somme allé dans un restaurant prendre un repas bien mérité, mais surtout conviviale, pour fêter dignement ce double honneur qui fut fait à notre association. Maurice ROBENS. A.H.B.

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