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Juin 2014 Au fil du SDIS La lettre d’information du service départemental d’incendie et de secours d’Eure-et-Loir # 14 Dossier Les femmes sapeurs- pompiers À la une Hygiène des véhicules de secours Lettre Info n° 14.indd 1 01/07/2014 09:34:58

Au fil du SDIS · et intègre le centre de secours principal de Dreux « à nouveau je suis la seule femme, » évoque-t-elle amusée De 2003 à 2006, elle est moniteur de

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Juin 2014

Au fil du SDISLa lettre d’information du service départemental d’incendie et de secours d’Eure-et-Loir

# 14

Dossier Les femmes sapeurs-pompiers

À la uneHygiène des véhicules de secours

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: Sommaire

À la une 3L’hygiène de nos véhicules de secours : une préoccupation au quotidien Dossier 4 La mixité chez les sapeurs-pompiers : quatre portraits de femmes engagées

À la rencontre... 6 de l'adjudant-chef Pascal Bulois

Activité opérationnelle 7

Brèves 8

La lettre d’information du SDIS 287, rue Vincent Chevard28000 Chartres

Directeur de la publication : Colonel Dominique VandenhoveRédacteur en chef : Lieutenant-colonel Vincent AllardRédaction : Claire GirardAvec la participation de : Sylvie CornetRémi LadameGérard MignotRéalisation : Aurélien FerrerasClaire GirardCrédit photo :Pascal BoulardMartial DorardClaire GirardPascal LebenoîtJérôme NéeEn couverture :Angélique CandelCarole MajewskiImpression : Imprimerie ChauveauTirage : 4 000 exemplairesN°ISSN : 1968-2891Dépôt légal : Décembre 2007

« Au quotidien le service départemental d’incendie et de secours (SDIS)

d’Eure-et-Loir assure ses missions avec efficacité. Soyez-en remerciés.

Il convient de souligner que ce niveau de performance repose sur les femmes et les hommes qui constituent l’ensemble de nos effectifs et ce, quels que soient vos statuts, sapeurs-pompiers volontaires (SPV) - sapeurs-pompiers professionnels (SPP) ou personnels administratifs et techniques (PATS)

Nous évoquons souvent la complémentarité sapeurs-pompiers volontaires - sapeurs-pompiers professionnels Ce numéro « Au fil du SDIS 28 » nous permet aujourd’hui d’avoir un éclairage particulier sur l’engagement des femmes dans nos rangs Vous découvrirez dans le dossier qui leur est consacré, d’une part que l’Eure-et-Loir, au plan national, n’est pas en reste quant au recrutement des premières femmes sapeurs-pom-piers et d’autre part, que nous avons su les accueillir et qu’elles représentent actuellement 14 % de nos effectifs sapeurs-pompiers volontaires et 4 % au niveau sapeurs-pompiers professionnels

Pour pérenniser nos organisations de secours, nous nous devons de garder à l’esprit qu’il convient de préserver la richesse de la complémentarité hommes-femmes d’accueillir et d’accompagner dans les meilleures conditions toutes celles et ceux qui souhaitent rejoindre nos rangs

Ce numéro de juin 2014 nous permet également, de découvrir le nouveau processus d’hygiène destiné à nos véhicules de secours à victimes (VSAV), expérimenté et mis en œuvre dans nos unités

Au sein des SDIS, les techniques, les matériels et les équipements évoluent L’adju-dant-chef Pascal Bulois peut en témoigner Vous découvrirez, si vous l’ignoriez à ce jour, qu’il suit passionnément l’organisation de notre collection départementale de matériels, uniformes, casques et autres objets portés et utilisés par nos prédéces-seurs

Pour conclure, je tiens à vous rapporter toute la satisfaction des autorités départe-mentales qui ont assisté samedi 14 juin à la Journée nationale des sapeurs-pompiers à Chartres Je remercie très sincèrement d’une part, toutes celles et tous ceux qui se sont déplacés et d’autre part l’ensemble des personnes qui ont œuvré à la pleine réussite de cette cérémonie départementale »

Colonel Dominique VANDENHOVE,Directeur départemental des services d'incendie et de secours d’Eure-et-Loir

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À la une…

À l’heure où la société pense écologie et tri des déchets, le SDIS 28 dote ses centres de secours de lingettes réutilisables.

Le médecin-colonel, Jean-Luc Serrano, chef du pôle de san-té et de secours médical du SDIS 28 et initiateur du projet, explique : « nous souhaitons limiter les volumes de déchets et que les sapeurs-pompiers adoptent une conduite éco-responsable tout en limitant les coûts. »

Depuis 2006, les centres de secours étaient équipés de lin-gettes à usage unique aussi bien pour nettoyer les parois des véhicules de secours à victime (VSAV) que des ban-deaux pour nettoyer le sol « Jusqu’ici, les lingettes réuti-lisables n’étaient pas rentables, » précise le médecin-colo-nel, « à présent elles sont plus économiques et de meilleure qualité. » En effet, le budget est divisé de moitié

Afin d’appréhender au mieux les retours d'expérience des utilisateurs, le pôle santé et secours médical a demandé à quatre centres de secours de bien vouloir les utiliser pen-dant trois mois « Les centres de secours (CS) concernés (Brezolles, Illiers-Combray et Bonneval) ainsi que le centre de secours principal (CSP) de Châteaudun, ont tout de suite accepté de tester les nouvelles procédures d'hygiène, bous-culant ainsi leurs habitudes », détaille Jean-Luc Serrano

« C’est un projet qui doit être accompagné et porté par l'ensemble des chefs de centres », appuie le commandant Pascale Taureau, pharmacienne au pôle santé et secours médical

« Sur les quatre sites expérimentaux, les sapeurs-pompiers ont adhéré à cette démarche car les lingettes sont faciles d'utilisation, plus efficaces et génèrent moins de déchets, » détaille le commandant Taureau

Au terme de cette période dite « test », le médecin-colo-nel et son équipe ont distribué des questionnaires afin de connaître les retours d'expérience des utilisateurs Le résul-tat est positif : les sapeurs-pompiers ont réservé un bon accueil à ce nouveau process de désinfection

Au regard de cette expérimentation pleinement réussie, le SDIS 28 déploiera durant l'été les lingettes réutilisables à l'ensemble des centres de secours disposant de VSAV

S’inscrivant dans une politique de développement durable, le SDIS 28 équipe tous les centres de secours de lingettes réutilisables. Économiques et écologiques, les lingettes permanentes remplacent les lingettes à usage unique.

L'hygiène de nos véhicules de secours : une préoccupation au quotidien

La méthode de désinfection de l’ambulance demeure identique avec les nouvelles lingettes.

Du fond de la cellule vers les portes-arrières de l’ambulance, le sens de nettoyage est inchangé.

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Dossier…

La mixité chez les sapeurs-pompiers :

Malgré une percée timide des femmes dans les corps de sapeurs-pompiers depuis leur intégration, les chiffres sont en constante évolution cette dernière décennie. L'Eure-et-Loir est un département où la féminisation n'est pas en reste, aussi bien chez les sapeurs-pompiers volontaires que professionnels.

Sergent Murielle Leclercq, sapeur-pompier volontaire

Sergent Morgane Wyns, sapeur-pompier professionnel« Enfant, j’habitais à côté de la RN 154 et il y avait tout le temps des accidents », se rappelle le sergent Wyns, « de là est née l’idée de devenir sapeur-pompier. » Elle n’a que 16 ans quand elle s’engage en tant que sapeur-pompier volontaire en 1997 au centre de première interven-tion (CPI) de Berchères-Saint-Germain où elle était la seule femme au centre de secours Elle obtient son concours de sapeur-pompier professionnel en 2001 et exerce au centre de traitement de l’alerte et au centre opérationnel dépar-temental d'incendie et de secours (CTA-CODIS) en tant qu’opératrice jusqu’en 2004 « Il n’y avait aucune femme lorsque

j'ai pris mes fonctions d'opératrice au CTA-CODIS en 2001 », confie-t-elle.En septembre 2004 elle devient caporal et intègre le centre de secours principal de Dreux « à nouveau je suis la seule femme , » évoque-t-elle amusée De 2003 à 2006, elle est moniteur de secourisme et intègre l’équipe spéciali-sée du groupe de recherche et d’inter-vention en milieu périlleux (GRIMP) en 2009 « La vie de caserne me convient, mes collègues me traitent d’égal à égal et j’effectue toutes les tâches qui me sont confiées, au même titre qu’un homme, » souligne-t-elle

« À présent, mes cinq enfants sont élevés, ils sont grands, je peux me lancer dans ce que j’ai tou-jours voulu faire : devenir sapeur-pompier ! » s'exclame le sergent Leclercq Sapeur-pompier volontaire à Vil-lemeux-sur-Eure depuis 2004, le sergent Leclercq espère être nom-mée chef de son centre de secours en octobre prochain « De métier, je suis mécanicienne automobile dans l’armée. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré mon mari, » explique-t-elle, « j’ai mis ma carrière entre parenthèses pour construire ma vie de famille.

Maintenant que mon mari est en retraite, je me réalise profes-sionnellement. » Depuis 2005, cette maman ac-complie est chef d’équipe d’un service sécurité-incendie dans un établissement recevant du public (ERP) à Chartres « Je suis aussi formatrice de jeunes sapeurs-pompiers (JSP) depuis 2009, » ajoute-elle En somme, le sergent Leclercq se réalise pleinement dans ses fonctions de sapeur-pompier volontaire »

C ’est en 1976 que les Françaises ont eu le droit d’inté-grer, sous certaines conditions, les corps de sapeurs-pom-piers comme volontaires ou professionnels. La présence des femmes chez les sapeurs-pompiers en France est en constante évolution : en 2003 elles représentaient 6 % des effectifs contre 14 % en 2013.Lors du dernier congrès national des sapeurs-pompiers à Chambéry, un bilan a été effectué. Il en est ressorti qu’il faut

diversifier et féminiser le volontariat sur le territoire natio-nal. Le 1er octobre 1979 voit l’arrivée de la première femme sapeur-pompier professionnel en Eure-et-Loir : il s’agissait d’Annie Poullain née Gigot, affectée au corps communal de Dreux. Elle a été suivie de près par Catherine Chedozeau, sa-peur-pompier professionnel, toujours à Dreux. En 2013, les femmes représentent 14 % des effectifs sapeurs-pompiers volontaires euréliens et 4 % des personnels professionnels.

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Depuis une dizaine d’années, les mentalités ont

évolué grâce à la présence croissante des femmes

de tout grade chez les sapeurs-pompiers

Capitaine Patricia Vandenhove, sapeur-pompier professionnel et chef du service CTA-CODIS

Sergent-chef Virginie Canitrot, sapeur-pompier volontaire et opératrice au CTA-CODIS

« J’ai découvert le monde des sapeurs pompiers alors que je suivais des études en hygiène et sécurité Les deux tiers de la promotion étaient composés de jeunes volontaires », explique le capitaine Vandenhove « Leur passion pour cette activité m’a de suite séduite, » confie-t-elle.Le capitaine Vandenhove s’est enga-gée en tant que sapeur-pompier volon-taire en 1986 après avoir obtenu l’en-semble des diplômes de secourisme et le permis poids lourd Les femmes volontaires étant rares à cette époque, elle souhaitait proposer une candida-ture susceptible de retenir l’attention du chef du centre de secours de sa commune « Les critères de mon enga-gement ont été très stricts : aucunaménagement spatial lié à ma condi-

tion féminine » se souvient-elle Elle devient lieutenant en 1988 après avoir obtenu son concours « J’ai été recrutée en qualité d’officier de sapeur-pompier responsable du ser-vice prévention à la direction du SDIS de la Haute-Marne À l’époque, il n’y avait pas de femme sapeurs-pompiers professionnels en caserne encore moins d’officier féminin. J’ai ensuite exercé dans d’autres départements et construit ma vie familiale Tout au long de ma carrière, j’ai enten-du un certain nombre de réflexions en rapport avec ma condition de femme mais depuis une dizaine d’années, les mentalités ont évolué grâce à la pré-sence croissante des femmes de tout grade chez les sapeurs-pompiers »

« J’ai toujours voulu être sapeur-pompier, » lance le sergent-chef Canitrot, mais petite, je n’osais pas en parler parce qu’on ne voyait pas de femme sapeur-pompier, je pensais que ça n’était réservé qu’aux hommes. » En 1995, elle n’a que 15 ans lorsqu’elle s’engage en tant que jeune sapeur-pompier (JSP) « C’est en 1997, alors que j’habi-tais Dreux, que j’ai voulu m’enga-ger en tant que sapeur-pompier volontaire au centre de secours de ma ville. Mais je me suis heurtée à des réticences. Je me suis donc tournée vers un autre centre, celui de Châteauneuf-en-Thymerais, ville de mes grands-parents.

Ce centre était dirigé par Suzanne Gault, seule femme chef de centre du département à cette époque-là. » Le sergent-

chef Canitrot y sera affectée jusqu’en 2010, avant de déména-ger et de s’engager au centre de secours de Lucé « En parallèle, je me suis engagée à l’unité d’instruction et d’interven-tion de la sécurité civile de Nogent-le-Rotrou. Je suis restée militaire durant six ans, avec pour spécia-lité les risques technologiques et naturels. » C’est en 2006 qu’elle intègre le SDIS 28 où elle s’épa-nouit en tant qu’opératrice au CTA-CODIS

quatre portraits de femmes engagées « »

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: Interventions en imagesÀ la rencontre…

« Tout m’intéresse, » lance l’adjudant-chef Pascal Bulois, « du simple bouton d’uniforme au casque en passant par les engins, je suis preneur du moindre objet. » Pascal Bulois est sapeur-pom-pier de métier. Mais au-delà de son tra-vail, il s’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à cet univers qui lui est si familier : les uniformes, les en-gins, les fanions…

Le point de départ de cette histoire d’amour entre Pascal et le matériel du milieu sapeur-pompier est assez simple : « en 2005, j’ai remarqué que d’anciennes motos-pompes étaient en train de s’abimer dans un centre de

secours. J’ai demandé à mon supé-rieur si on pouvait les abriter et petit à petit beaucoup de pièces se sont ac-cumulées. De là est née l’idée de tout répertorier », confie-t-il.

De découverte en découverte, la col-lection historique s’agrandit et la pro-blématique du stockage est alors sou-levée. « C’est à ce moment là, en 2010, après avoir rencontré le directeur départemental, le colonel Dominique Vandenhove, que la collection du SDIS devient officielle, » explique Pascal. En effet, il a travaillé de concert avec des personnels administratifs et tech-niques (PATS) du SDIS 28 pour légali-ser la collection. "J’avais déjà réperto-rié les pièces de la collection mais sans cadre juridique,» précise-t-il. « Avec des collègues du service administration générale, nous avons travaillé cet as-pect afin de protéger le patrimoine du SDIS 28, » détaille-t-il.

De plus il constitue un album pho-tographique des anciens arsenaux

d’Eure-et-Loir. « Je vais dans chaque commune pour prendre en photo l’an-cien arsenal,» explique Pascal, « et je les répertorie au même titre que les pièces de la collection historique.»

Pascal sillonne le département à la recherche de la perle rare. « Parfois, je découvre des trésors : une moto-pompe qui sommeille depuis des dé-cennies sous un hangar ou d’anciens casques, » ajoute-il.

Mais il ne se contente pas de retrou-ver d’anciens objets. Il les restaure. Et rien ne l’arrête. Il fait aussi bien de la couture que de la mécanique. « J’aime réparer, rapiécer, nettoyer, peindre et remettre en état de marche, » confie-t-il. D’un tas de ferraille, il le transforme en carrosse. Une fois passés entre ses mains, les objets reprennent couleurs et vie.

Ce magicien continue son épopée sur les routes d’Eure-et-Loir et son vœu le plus cher est très certainement celui de voir un musée s’ouvrir un jour

L’adjudant-chef Pascal Bulois est sapeur-pompier depuis 37 ans. Son métier est une véritable passion à laquelle il consacre tout son temps. C’est un univers qu’il connaît sur le bout des doigts. Ou presque. Il glane, collecte, recense tous les objets du milieu sapeur-pompier. Rencontre avec ce passionné.

de l'adjudant-chef Pascal Bulois

La collection historique

lection compte près de 680 pièces. Sa dernière trouvaille est assez exceptionnelle : il s’agit de cinq casques datant de 1855 qu’il a découverts à Luigny. Le bouche à oreille est l’une des meilleures ressources pour dénicher des objets rares.

La collection historique est à ce jour parfaitement réperto-riée. Parmi le matériel qui la compose, voici les plus belles pièces : un casque de 1805, un ensemble complet de pompe à bras tirée par des chevaux de 1880, une petite pompe à bras

La collection historique du SDIS 28 existe depuis 2005, année où l’adjudant-chef Pascal Bu-lois a commencé à stocker les premiers objets. L’objectif pre-mier est de protéger le patri-moine historique du SDIS 28. La direction départementale régularise le cadre juridique de chaque pièce en contactant , par exemple, une mairie afin d’obtenir les délibérations si le bien est issu de leur commune. Ainsi, la collection va être ré-intégrée à l’actif comptable et sera présentée au prochain conseil d’administration. La col-

unique et qui date de 1811 ainsi sur brouette qui est une pièce que le canon d’alerte de Courville-sur-Eure de 1850 ou encore les sabots-bottes qui montaient jusqu’à mi-cuisses dans les années 1700.

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Interventions en images: Interventions en images

Feu d’habitation à Coudray-au-Perche

Le samedi 12 avril 2014, à 05h17, les secours sont appelés pour un feu d’habitation sur la commune de Coudray-au-Perche Il s’agit d’un pavillon d’environ 100m², totalement embrasé à l’arrivée des secours Deux personnes se trouvaient à l’inté-rieur au moment des faits et sont parvenues à sortir par leurs propres moyens Cette intervention a mobilisé une vingtaine de sapeurs-pompiers et duré trois heures Le feu a été maîtrisé et éteint au moyen de trois lances à débit variable (LDV) de 500 litres par minute L’un des occupants de l’habitation a été brûlé superficiellement aux membres supérieurs ainsi qu’au visage et le second a inhalé de la fumée Tous deux ont été transpor-tés sur le centre hospitalier de Nogent-le-Rotrou

Feu d’un silo à Clévilliers

Le mardi 18 mars 2014 à 11h30, le centre de traitement de l’alerte (CTA) et le centre opérationnel départemental d’incen-die et de secours (CODIS) ont été appelés pour un incendie qui s’est déclaré sur la commune de Clévilliers L’établissement concerné produit et conditionne des litières pour animaux à partir de sous-produits de l’industrie du bois À l’arrivée des sapeurs-pompiers, le feu se propageait dans un séchoir rotatif utilisé pour déshydrater les copeaux de bois Les connaissance des risques liés aux silos ont permis d’intervenir sur cet incen-die particulier L’intervention aura duré 12 heures et mobilisé 20 sapeurs-pompiers

Accident mortel d’un véhicule léger à

La Chapelle d’Aunainville

À 18h23, le 30 mars 2014, les sapeurs-pompiers sont appe-lés pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger (VL) seul sur la commune de La Chapelle d’Aunainville, à hauteur de la D 24 Le véhicule, en sortie de route, s’est retrouvé encastré entre le mur du cimetière et un arbre Dix-huit sapeurs-pompiers étaient sur place et l’intervention a duré plus de trois heures Malheureusement, la jeune victime âgée seulement de 21 ans, n’a pas survécu à ses blessures

Feu de garage à Champrond-en-Gâtine

Il est 07h13, ce mercredi 12 mars 2014, quand les sapeurs-pompiers interviennent sur la commune de Champrond-en-Gâtine pour un feu de garage contigu à une longère d’envi-ron 200 m² À l’arrivée des secours, le feu se propageait sur l’habitation par la toiture Les 30 sapeurs-pompiers sur place ont déployé de nombreux moyens pour éteindre cet incen-die dont trois lances à débit variable (LDV) de 500 litres par minute Fort heureusement, les occupants n’ont pas été blés-sés Au total, l’intervention aura duré près de neuf heures

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Brèves…

La journée nationale des sapeurs-pompiers

Recrutements Philippe BLAIzOT, adjoint administratif, à la direction

depuis le 1er janvier 2014

Stéfan CACERES, sapeur 1re classe, au groupement territorial Nord depuis le 1er janvier 2014

Alexandre CHAuVEAu, sapeur 1re classe, au groupement territorial Nord depuis le 1er janvier 2014

Paul DELAuTRE, technicien, au service informatique depuis le 1er janvier 2014

Antoine GuERIN, sapeur 1re classe, au groupement territorial Nord depuis le 1er janvier 2014

Guillaume HAyE, sapeur 1re classe, au groupement territorial Nord depuis le 1er janvier 2014

David LETOuRNEux, sapeur 1re classe, au groupement territorial Sud depuis le 1er janvier 2014

Guillaume SIMONET, sapeur 1re classe, au groupement territorial Nord depuis le 1er mars 2014

Christelle BACLE, adjoint administratif, au groupement territorial Centre depuis le 1er avril 2014

Marie-Ange BARON, attaché à la direction depuis le 1er juin 2014

Delphine LEQuIEN, adjoint administratif 2ème classe, à la direction depuis le 1er juin 2014

Mouvements internes

Mickaël MONTES, lieutenant, à la direction depuis le 1er mars 2014

Alexis BADAIRE, caporal, au groupement territorial Centre depuis le 1er mars 2014

La journée nationale des sapeurs-pompiers (JNSP) s’est tenue le 14 juin dernier place des Epars Cet évènement majeur a pour but de rendre hommage à celles et ceux qui se dé-vouent au quotidien pour porter secours à leurs concitoyens ainsi qu’aux sapeurs-pompiers dé-cédés en service commandé En présence des autorités, des sapeurs-pom-piers ont été mis à l’honneur En effet, le pré-fet d’Eure-et-Loir, Nicolas Quillet a décoré le lieutenant Christophe Breton, le sergent-chef Jean-Pascal Nicol, le caporal-chef Sylvain Mon-simier et le caporal-chef Frédéric Dessenne de la médaille de sécurité intérieure échelon bronze Trois sapeurs-pompiers, l’adjudant Sé-bastien Wyns, le caporal-chef Ronan Pelletier et le caporal-chef Alexandre Triguelont ont reçu la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement échelon bronze suite à leur acte de bravoure pour sauver un père et son fils pri-sonniers des flammes le 31 mars dernier. Par ailleurs, les lieutenants Prévotat et Sanchez ont été promus au grade de capitaine

Infos-travaux

Les travaux du futur centre de secours principal de Chartres ont bien avancé depuis le 20 janvier dernier, date à laquelle la première pierre a été posée.L’élévation des bâtiments est amorcée depuis plusieurs semaines et la charpente vient d’être mise en place.À court terme, l’objectif est de couvrir et clore tous les bâtiments avant fin juillet en installant toutes les portes et fenêtres.Le chantier doit s’achever durant l’été 2015. Le SDIS 28 finalisera les équipements techniques ainsi que l’aménagement du mobilier.

Les élus locaux et le président du conseil d’administration du SDIS 28, Albéric de Montgolfier étaient accompagnés du préfet d’Eure-et-Loir Nicolas Quillet, du directeur départemental, chef de corps, le colonel Dominique Vandenhove (au centre) et du président de l’Union départe-mentale, le lieutenant Emmanuel Dupont (à droite) lors de la cérémonie.

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