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Aurélien MauplotVilledeau23500 Saint-Frion06 18 03 59 92
[email protected]°MDA : MC19306N°SIRET : 823 849 51 00019
sommaire
bilan
ExpositionsPalazzo LucariniGaleria NacGalerie des marchesTopographie de l’artArtothèqueMuseo laboratorioMucemLa ligne bleue
WorkshopAcademia albertinaCollège e.Jamot
TextesPaul ArdenneMaurizio CocciaJerome bel
CV
[...] l’îlE N’EST SuR AuCuNE CARTE. lES ENDRoITS VRAIS N’y SoNT jAMAIS.
IshmaëlMoby dickHerman Melville
bilan 2018 / 2019
Contextualisation.
les expositions illustrent le récit de Moana Fa’a’aro, grande épopée qui commence en Chine au XVème siècle et se terminera dans quelques années.
l’accès au récit s’effectue via une micro-édition imprimée du résumé de l’histoire distribué librement dans les espaces.
les expositions s’organisent selon la chronologie du récit. Elles se composent d’installations, de photographies, de peintures, de vidéos, de sculptures et de sons qui illustrent et témoignent d’une période, d’une péripétie ou du rêve d’un personnage.
les expositions accompagnent les spectateurs dans des univers oniriques et réalistes, dans lesquels la géographie et la science sont des outils générateurs d’imaginaires. les installations peuvent être immersives (Apnée, Fenua, Les absences flottantes) autant que témoins (Compositions naturalistes, Paoratu mato). l’esthétique commune génère un environnement qui favorise l’abandon au voyage et à la curiosité.
l’œuvre traite entre autres de l’histoire du monde à travers sa colonisation, la relation à l’autre et l’aboutissement des rêves.
Chiffres
1 artiste11 commissaires
8 lieux7 résidences5 soloshows
3 expositions collectives150.000 visiteurs
12 assistants5 mois de résidences
850m2 d’expositions (italie)+ 100 œuvres créés
2 textes critique10 micro-éditions (1500 ex.)
19 partenairesenv. 41.536 km parcourus
Bilan Carbone...
partenaires
Drac Nouvelle AquitaineRégion Nouvelle Aquitaine
Institut FrançaisRégion Sud
Agence culturelle DordogneDos Mares
Galeria NACEspai Colona
Galerie des marchesPalazzo lucarini
Museo laboratorioAcademia di l’Aquila
Quartier Rougeles arts au mur
léo MarinMaurizio Coccia
la ligne bleueDocuments d’artistes N-A
Galerie Eponyme
œuvres
Compositions naturalistesCarnet des pans célestes
Arbres recomposésksé
BougainvillierMiroir -مرآة
Ha’ariLes eaux obscures
Les organiquesforêt fossile
Apnée Tumù
Fenua 1Fenua 2
Ara - NuagesAharu - charbon
Terre de feuLes éternelles
Les absences flottantes...
EXPOSITIONS2018 / 2019
Carte de Moana Fa’a’aro (1839)Crayon sur papier
20 x 14 cm2018
Au XVèME SIèClE, EN CHINE, uNE éToNNANTE BouSSolE EST FABRIQuéE. SuR SoN éCRIN, lE MoNDE ET l’ANTARCTIQuE y SoNT PRéCISéMENT DESSINéS.
EN 1839, lE CAPITAINE PIERRE DE KARCouëT ET SoN éQuIPAGE DéCouVRENT MoANA F’A’A’Aro, uNE îlE Du PACIFIQuE INDIQuéE SuR AuCuNE CARTE. IlS y SéjouRNENT PluSIEuRS SEMAINES, RENCoNTRENT lES INSulAIRES, DéCouVRENT DES SCulPTuRES MySTéRIEuSES ET uN FéMuR GAuCHE, N’APPARTENANT à AuCuNE ESPèCE CoNNuE. lE jouR Du DéPART, lE CAPITAINE S’éToNNE : lA BouSSolE N’INDIQuE PluS lA MêME DIRECTIoN Qu’à l’ARRIVéE... l’îlE SEMBlE S’êTRE DéPlACéE.
EN 1904, uNE EXPéDITIoN PoSE lES PIEDS EN ANTARCTIQuE. PENDANT DES MoIS, IlS S’EFFoRCENT DE CREuSER lA GlACE PouR TouCHER TERRE. Au TERME DE lEuRS EFFoRTS, IlS DéCouVRENT uN FéMuR DRoIT, ISSu D’uNE ESPèCE INCoNNuE.
EN 2004, DEuX BâTIMENTS SoNT AFFRéTéS: l’uN à lA RECHERCHE DE MoANA FA’A’ARo, l’AuTRE EN DIRECTIoN Du CoNTINENT AuSTRAl. MAIS SEul L’ANTiCHToNe ACCoSTERA EN ANTARCTIQuE ET RETRouVERA l’îlE PERDuE APRèS uN loNG VoyAGE AuTouR Du MoNDE.
Moana Fa’a’aro : du polynésien, signifie l’endroit au large où aucune terre n’est en vue.Antichtone : signifie le continent hypothétique
Moana fa’a’aro - Primo canto
Palazzo LucariniTrevi (Pg), Italie. 30/06 - 15/09/2018
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Entrée0
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Moana Fa’a’aro - Primo canto.
1. l’exposition s’ouvre dans une obscure chapelle désafectée. une légère douche lumineuse éclaire un bouquet de Bougainvillier d’un mètre vingt de diamètre. Au fond, une seconde douche de lumière illumine le vide. une fois dessous, le spectateur découvre son reflet révélé dans le miroir posé sur l’autel.
2. le second espace présente deux micro-éditions contenant le résumé du récit. En entrant, on découvre une photographie de paysage puis une ligne de noix de coco, disposées comme des visages aux expressions singulières.
3/4. un couloir. une boite du XIXème et un fémur gauche (découvert en 1839 sur l’île de Moana Fa’a’aro) sont fixés sur un mur peint en rouge pour l’occasion, en face d’un autre recouvert d’un planisphère présenté à l’envers (nord en bas et Autralie au centre), dessiné et colorié au charbon (300x200 cm).
5. la salle centrale accueille les Paoratu mato, série de huit sculptures de plus de quatre mètres de haut : troncs d’arbres coupés en deux reformés avec une pierre volcanique au centre. Elles témoignent d’une tradition ancestrale destinée à protéger l’île de Moana Fa’a’aro du réveil d’Ahi Nui, le volcan.
6. Antarctique. une vidéo d’archive du début du XXème apporte un contexte et sonorise l’espace. Trois tableaux (200x100cm) dominent la salle. Ils représentent la vue de dessus du Pack (banquise) Antarctique qui se délite au printemps. Au centre, un fémur droit (découvert en 1904 sur le continent austral).
7. l’espace de documentation. Pause. le spectateur peut consulter des documents, des livres, écouter au casque des récits de voyages.
8. la salle est haute, 5, 6 mètres de hauteur. Des troncs d’abres noirs, carbonisés, flottent dans l’espace. Vaste échos d’une forêt fossilisés et brûlée découverte en Antarctique en 2008.
9. Apnée. obscurité. lumières noires. Plusieurs milliers de points blancs apparaissent aux murs, au plafond, au sol. Ils forment comme des volumes en mouvements, doux souvenir d’un plongeon dans l’océan au milieu du plancton bioluminescent (10x5x4,5(h) mètres).
10. Au fond d’Apnée, un vague halo lumineux attire le spectateur. Dans la salle, Tumù, un arbre majestueux, découpé en plusieurs dizaines de morceaux est recomposé, accroché au mur. le tronc part du sol et les branches envahissent le plafond. une discrète ampoule éclaire la sculpture.
11. Programmation vidéo. Illustration des paysages et des fonds marins de l’île de Moana Fa’a’aro.
12. Au centre de la salle obscure, éclairée par une légère douche de lumière et disposé sur un haut et fin socle noir, un bocal de verre conserve de la cendre et des ossements prélevés sur le site de Ha’amana ora’a, lieu de mémoire de Taïa, la nuit du réveil du volcan de l’île de Moana Fa’a’aro. (XV/XVIème).
FIN.
Moana fa’a’aro - Primo canto
Palazzo Lucarini
Commissaire : Maurizio CocciaProduction : Drac limousin, Région
Nouvelle Aquitaine, Institut Français.
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 1
BougainvillierBranches de
Bougainvilliers, vase, lampe.
120cm de circonférence
130cm de hauteur2018
Miroir -مرآةMiroir (XIXème), lampe, humain.
2018
En hautHa’ari (noix de coco)23 noix de cocodimensions variables2018/2019
Ci-contreFémur gauche (1839)Plâtre, enduit, boîte (XIXème)2018
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 2 et 3
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 4 et 5
En hautTerre de feuCharbon de bois sur mur300 x 2002018
Ci-contreSalle 5Vue d’ensemble
Paoratu matoBois, basalte, acier
400 cm de haut2016
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 5
En hautLa possibilité d’un monde vivantAcrylique sur toile200 x 100 cm2016
Ci-contreVue d’ensemble
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 6
Forêt fossileBois, acier
Dimensions variables2018
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 8
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 9
Apnée est un rêve. un plongeon dans l’océan, au milieu du plancton phosphorescent.
C’est un rêve de Giulia, la veille de son départ pour le continent Austral.
ApnéePapier, acier
10x5 x 4,5h m2018
Production Drac Nouvelle Aquitaine, Région Nouvelle Aquitaine, Institut Français
Ci-contreTumùArbre, acierdimensions variables2018
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 10
En hautHa’amana Ora’a
Vase en verre, ossements, cendreDimensions variables
2018
Moana fa’a’aro - Primo canto
Salle 12
Né’é est le fruit de deux mois de résidence au Chili. on y découvre les prémices des futures grandes compositions naturalistes : un mur présentant une série de prélèvement de terre et autres éléments organiques, accompagnés de photographies et de cartes. les arbres abordent les mouvements des graines et la transformation des écosystèmes, naturels et modifiés par les sociétés humaines.
Ne’e
Galeria nacSantiago, Chili - Août 2018
Commissaire : Nicole AndreuProduction : Drac limousin, Région Paca, Institut Français, Dos Mares, Espai Colon,
Galeria Nac
Composition naturalisteMatériaux divers
Dimensions variables2018
KseFeuille
dimensions variables2018
Arbres recomposéarbre, bougainvillier,
ficelle2018
Photographies Valentina osnovikov
Ne’e
Galeria nac
Vue d’ensemble 2018
A droiteHa’amana Ora’aCendre, ossement, minéraux, vitrine2018
Motu
Galerie des marchesAubusson. 10/10 - 20/11/2018
Commissaire : jérôme BelProduction Drac limousin,
Galerie des marches
Composition naturalistePhotographies, carte, terres,
peintures, minéraux, végétaux...450x220
2018
TumùArbre, acier
450 x 4002018
Motu
Galerie des marches
Mapping at last - a plausible island
Topographie de l’artParis. 10/02 - 20/03/2019Commissaire : léo Marin
Cette composition naturaliste s’organise selon la chronologie du récit : 1839/1904/2004/2008.le miroir, les étagères, les éternelles (cartes à la feuille d’or) et une boîte à rêves y sont présentés pour la première fois. un voyage visuel et organique vers l’île de Moana Fa’a’aro.
Composition naturalisteEnv. 350 éléments : photographies, miroir, bocaux,
cartes, terres, peintures, minéraux, végétaux, ossements...
700x250 - 2019Production Drac limousinPhotographie : Catherine Rebois
Eclipses
Les arts au murArtothèque, Pessac. 10/05 - 22/09/2019Commissaires : Pomme Boucher et Anne Peltriaux
Cette nouvelle version des Composition naturalistes présente une majorité de nouvelles productions. Elle se concentre sur les pages du carnet quotidien de Giulia Camassade, dont les feuillets retrouvés sont ici exposés. Elle y raconte ses escales et leurs découvertes et nous plonge au cœur des mystères de son expédition.
Composition naturaliste Carnet des pans célestes #1
Env. 300 éléments : photographies, carnets, cartes, terres, peintures, minéraux, végétaux, ossements...
500x250 - 2019
Exposition en duo avec laurie-Anne Estaque.Production les arts au mur, Quartier Rouge, Astre (réseau art contemporain Nouvelle Aquitaine), Drac et Région Nouvelle Aquitaine.Partenaire : Documents d’artistes Nouvelle Aquitaine
Moana fa’a’aro - Canto due
Museo Laboratorio
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Entrée
Commissaires : Maurizio Coccia et Enzo de leonibus
Production : Région Nouvelle Aquitaine, Institut Français, Drac
limousin, ville de Città Sant’Angelo
Moana Fa’a’aro - Canto due.
1. les portes du musée semblent fermées. Passée la première, le spectateur pénètre dans une salle sombre et fraîche. le parfum d’humidité s’extrait des murs en briques friables et du sol recouvert d’une couche de terre meuble et noire.
Au centre de la pièce, une ampoule gît, suspendue à 5 mètres sous le plafond.
Aux murs, on distingue plusieurs miroirs de poche, dont les contours sont dorés disposés à différentes hauteurs, sur différents murs. Fenua (terre en polynésien), ouvre les portes de l’exposition.
2. Au fond de la salle, Ara (nuages) est projeté sur un mur noir. les images montrent des nuages défilant sous un ciel bleu, balayé par des rafales de vent incessantes. En se retournant, le spectateur déouvre un miroir, à hauteur d’adulte, dans lequel se reflète le mouvement du film.
3. Pour la troisième salle : la troisième version de Tumù. l’abre est découpé en une dizaine de morceaux. les branches et les troncs foncés sont accrochés au mur blanc.
4. Composition naturaliste une. 1838. Pierre de Karcouët ignore le Cap de Bonne Espérance pour privilégier le Cap Horn. le passage du détroit de Blake d’est en ouest ne pardonne pas. Trois semaines d’enfer et six mois de dérive. C’est en février 1839 qu’il découvre Moana Fa’a’aro. Cette première composition rend compte des découvertes, des cartes de l’île, d’objets et d’éléments récoltés.
5. Au premier abord, la salle est vide. Seuls trônent sur un socle éclairé par dessus, un crâne et un fémur. Sur la droite, dans le fond, sous un plafond aux voûtes croisées, près d’un millier de morceaux de charbon de bois lévitent, stagnant dans l’éternité. le contraste entre le noir végétal et le blanc minéral est radical. les artifices disparaissent. juste demeure l’envie de s’y arrêter et de se laisser aller comme sous les étoiles.
6. Antarctique. les packs, acrylique sur toile (200x100cm), intitulés La possibilité d’un monde vivant, sont accrochés à côté de la composition naturaliste deux, consacrée à l’expédition du Commandant lerrouge, en 1904, missioné par la Société Géographique Nationale pour construire
Moana fa’a’aro - Canto due
Museo Laboratorio
la première base scientifique française sur le continent austral. Eléments naturalistes, dessins et cartographies se cotoient, au-dessus d’un poste de télévision diffusant des images d’archives du début du XXème en Antarctique.
7. l’espace suivant est une impasse au fond de laquelle sont projetées des images tournées en Terre de feu. l’ensemble des vidéos présentées dans l’exposition provient d’un fond documentaire issu de l’expédition sur L’Antichtone, mené par Giulia Camassade entre 2004 et 2008.
8. une nouvelle série de vidéo, études des fonds marins et forêts de Moana Fa’a’aro, tourne en boucle.
Au milieu de la salle : un banc; au fond : un dais noir; au-dessus : une lampe rouge réfléchit. un cartel invite le spectateur à patienter le temps que la lumière s’éteigne, signal d’invitation à passer le rideau.
9. l’espace est noir. les murs, le sol et le plafond disparaissent au profit d’un doux vertige. Puis vient sans doute cette sensation lumineuse que l’œil perçoit dans les profondes obscurités* : laisser apparaître le visible. D’abord des tâches puis des formes vertes. une quarantaine de balançoires phosphorescentes flottent dans l’espace opaque. Certaines sont à plusieurs mètres de hauteurs, d’autres rasent le sol imaginé. Ballet sensible de nos souvenirs profonds, les absences flottantes touchent nos yeux comme les larmes qui caressent nos visages.
10. Enfin, la dernière salle offre l’ultime composition naturaliste intitulée Carnet des pans célestes (450x220cm). Composée de près de 400 éléments, elle présente des photographies, des cartes, des éléments naturalistes en plus des pages retrouvées extraites du journal quotidien de Giulia Camassade. Elle y décrit toute l’expédition, du banal «temps clair, pétole» à la découverte la plus étonnante. Ce carnet est une ressource inestimable qui n’aura sans aucun doute comme seule résultante, la retrouvaille du Capitaine Camassade.
FIN.
* jules Verne, Voyage au centre de la Terre
FenuaTerre, lampe, miroirs, feuille d’or500 x 600 x500 H2019
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 1
Ara - Nuages Video 1’45
2019
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 2
TumùBois, acierDimensions variables2019
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 3
Composition naturaliste (1839)Photographies, cartes, dessins, ossements, terres,
bocaux, végétaux...450 x 110
2019
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 4
Arahù - charbonCharbon de bois, nylon, lampe
500 x 3002019
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 5
Composition naturaliste (Antarctique) et La possibilité d’un monde vivant2019
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 6
En hautTerre de feu 1Video 2’15 - 2019
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 7
Ci-dessusVue panoramique de trois salles
Composition naturalisteCarnet des pans céleste #2Carnet, cartes, bocaux, terres, minéraux, végétaux, peintures photographies, terres, ossements... 500x200 - 2019
Ci-contre et au centreMeddo carte polynésienne traditionnelle de navigation.Bois, roseaux, ficelle2019
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 10
Moana fa’a’aro - Canto due
Salle 9
les chutes, les souvenirs, les oublis.
Les absences flottantes sont nos rêveries, nos tragédies; les profondeurs d’un temps que l’on avait oublié et qui, l’espace d’un instant, nous fait sourire, une larme juste pour soi.
Les absences flottantesBois, nylon, vernis phosphorescent
10x6 x5(h) m2019
Production Région Nouvelle Aquitaine, Institut Français
Le temps de l’île
MucemMarseille. 15/06 - 11/11/2019Commissaires: G. Monsaingeon et j-M Besse
Des pays, des îles et des archipels sont représentés sur les pages du livre de jules Verne, Le tour du monde en 80 jours.
Ce planisphère rompt avec les frontières. les pays ne sont plus que de vulgaires pièces d’un puzzle non pas à reconstruire mais à repenser.
Les PossessionsImpressions numériques sur 331 feuillets extraits du Tour du monde en 80 jours de jules Verne, éditions
de poche (env.1966)2014Production Drac limousin
Vahi ahoaho
La ligne bleue Carsac-Aillac. 28/09 - 15/11/2019 Commissaire : jean-jacques Payet
Vahi Ahoaho présente une composition naturaliste en deux parties, révélant entre autre la suite du Carnet des pans célestes présenté à Pessac six mois plus tôt.une nouvelle version inédite des Paoratu mato est également exposée en plus d’une série de six films projetée en boucle.
Composition naturalisteEnv. 500 éléments : photographies, carnets, cartes,
terres, peintures, ampoules, minéraux, végétaux, ossements...
900 x 270 cm - 2019
Production Drac Nouvelle Aquitaine, Agence culturelle Dordogne-PérigordPartenaire : Documents d’artistes Nouvelle Aquitaine.
les Paoratu Mato sont les vestiges d’une tradition issue de Moana Fa’a’aro. Ces sculptures construites depuis 400 ans sont le symbole de la réconcialiation de la terre avec le volcan (ou de l’Humain avec son environnement). Celles-ci ont été offertes à Giulia Camassade en 2008.
Paoratu mato20 trons d’arbres (250 cm de haut), calcaire,
ossements, basalte, ficelle2019
Vahi ahoaho
La ligne bleue Carsac-Aillac. 28/09 - 15/11/2019 Commissaire : jean-jacques Payet
Production Drac Nouvelle Aquitaine, Agence culturelle Dordogne-PérigordPartenaire : Documents d’artistes Nouvelle Aquitaine.
WORKSHOPS
Recherches collectives (J1)Carte des déplacements2019
Moetua
Academia AlbertinaTurin. 22/03 - 28/03/2019
Ce workshop mené à l’Academia Albertina de Turin, équivalent d’une école des Beaux-arts en France, est une réponse à l’invita-tion de Franko B, artiste et profes-seur.Nous y avons exploitées notions d’espace et de collectifs, en se basant sur les théories de Fernand Deligny et de joseph Beuys. Trois jours intensifs de recherches, de constructions, de déstruction et de restructuration pour aboutir à un objet performatif collectif.
Recherches collectives (J3)Carte des déplacements
2019
Moetua
Academia Albertina
Carte des déplacementsRecherches collectives2019
Moetua
Collège e. jamotAuubusson. Mars 2019
Cet atelier mené en collège est une invitation dans le cadre d’un EAC (enseignement artistique et culturel).Nous y avons abordées les questions de déplacements et d’imaginaire pour traiter de l’espace et du rêve.Selon une méthodologie singulière, l’élève est invité à s’investir et partager ses doutes et ses convictions, à inventer, seul et à plusieurs, un monde qui lui ait finalement propre.
Carte des déplacements Recherches collectives
2019
Moetua
Collège e. Jamot
TEXTESCRITIQUES
Du réel à l’imaginaire et vice-versa
En 2011, Aurélien Mauplot (France, 1983) propose avec Caverne une œuvre à la fois sibylline et déclarative. Soit un livre canonique, La république de Platon, dans son édition Flammarion, que l’artiste dépiaute et expose page à page sur un panneau. De ce livre, l’artiste a isolé les pages qui correspondent au chapitre VII de la république, qu’il recouvre toutes de peinture acrylique noire à l’exception du terme « Caverne ». Que dit Platon du mythe de la Caverne, devenu comme l’on sait un incontournable de la réflexion esthétique ? Il y a ce que nous voyons et il y a ce que nous croyons voir, les apparences sont trompeuses. le monde est moins le monde que sa représentation.
Aurélien Mauplot, maître des faux-semblants, fait du concept de leurre sa matière première artistique. le monde existe mais nous le percevons qu’imparfaitement ? Tous les coups, alors, sont permis. Avec son Cycle d’explorations du Monde à distances, l’artiste invente ainsi un univers dense à la croisée de multiples domaines : l’aventure, l’exploration, le récit de voyage, la mythologie, l’imaginaire pur. Dans ce grand cycle comptant plusieurs développements (quatre à présent, «Géographie instable», «le renversement du monde», «Subisland», «Moana Fa’a’aro»), l’univers tout entier semble destiné à être repensé dans sa globalité, ainsi que le suggère le cycle « le renversement du monde », au titre explicitement inspiré de Marco Polo. Quant à «Moana Fa’a’aro», cet autre cycle de l’œuvre, celui-ci commence par une expédition dans l’océan Pacifique, au 19ème
siècle, et par un récit de voyage : la découverte d’une île inconnue bientôt disparue, Moana Fa’a’aro (du polynésien, « l’endroit au large où aucune terre n’est en vue »), et dont la position affole l’aiguille des boussoles. Entremêlant références crédibles et inventions, l’artiste développe autour de ce récit inaugural une suite riche en personnages (Giulia Camassade, qui dirige une mystérieuse expédition sur le navire l’Antichtone), en découvertes archéologiques (le fémur d’une espèce inconnue), en mystère aussi (l’ennuyeux, selon la formule
consacrée, c’est de tout dire). Décliné en divers épisodes sous l’espèce protéiforme de carnets de voyage, d’expositions de type Palais de la Découverte ou de photographies scientifiques, « Moana Fa’a’aro » met le spectateur aux prises avec les pouvoirs intenses de la fiction, ici plus vraie que la réalité, dans une perspective où le fantastique ne déborde jamais le réel mais l’enrichit.
Reconfiguration, réappréciation, l’art a cette finalité d’abord, pour Aurélien Mauplot, inventer des métamondes. Citons, entre ceux-ci, le cycle «Subisland» cité plus avant, une exploration encore, sur le modèle du «Renversement du monde» mais consacrée cette fois aux abysses, ou encore « Géographie instable », qui s’inspire de la vision du monde colonial du 19ème siècle, utilitariste et occidentalocentrée. l’offre de ces mondes à côté du monde, imaginaires peut-être mais sources toujours de réflexion, est l’occasion de repositionner notre regard, notre sens de la condition humaine, notre pulsion aussi aux mythologies. Protéiforme (peinture, dessins, montages, vidéo), l’œuvre se déploie ici sous forme élargie comme l’équivalent d’une documentation. l’artiste y tire les leçons de l’art conceptuel – qui, en son temps, goûtait d’exposer des idées plus que des formes – en y adjoignant une part d’interprétation libre et ouverte, jouant de ce principe d’équivalence, l’irréel vaut le réel.
Paul Ardenne.
Texte commandé et publié par Documents d’Artistes Nouvelle Aquitaine
dda-aquitaine.org
Texte critique
Paul Ardenne
illuminismo 3.0
Nella cultura francese c’è una lunga tradizione a proposito del racconto di viaggio: Verne, Rimbaud, leiris, fino ad arrivare ai giorni nostri con Houellebecq. E solo per fare alcuni tra i nomi principali. lo stesso vale per l’aspetto - dicammo così - più deteriore del tema, cioè l’esotismo: nella musica, nel cinema, eccetera.Tuttavia, questo diffuso interesse ha radici tanto profonde, che credo vada al di là del retaggio colonialista. Se c’è stata la missione “Dakar-Gibuti”, nel 1931, empirica e venata di paternalismo, vanno però ricordate anche le ricerche e i film di jean Rouch, senza dimenticare che, dopo il Musée de l’Homme, a Parigi è stato aperto anche il Musée du Quai Branly.Il tema del diverso, insieme alla curiosità per i malati di mente e i bambini, tramite la diffusione degli studi freudiani è stato assimilato e rielaborato dal movimento surrealista. Breton e compagni, infatti, sviluppando il tema dell’inconscio, della spontaneità del sogno hanno condizionato una buona fetta dell’arte nata nell’ultimo secolo.
Aurelien Mauplot, con Moana Fa’a’aro sintetizza tutte queste suggestioni con sorprendente originalità. Il viaggio e la scoperta di culture “altre”. l’invenzione narrativa e la documentazione scientifica. la finzione e la ricerca d’archivio. la rappresentazione paesaggistica e lo scavo interiore.Senza sottovalutare una dose - salvifica - di autoironia.Quella di Moana Fa’a’aro è una trama articolata nel tempo e nello spazio, che a più riprese s’intreccia con le vicende personali di Mauplot. Anche nella fase ideativa, ch’è durata diversi anni e si è andata perfezionando nel corso dei numerosi spostamenti dell’artista francese.Tuttavia, l’aspetto autobiografico è marginale. Il plot, infatti, passa in rassegna svariate epoche e continenti. Si susseguono personaggi inventati e altri realmente esistiti. la fantasia s’intreccia con la Storia. le scoperte scientifiche incontrano l’avventura, la leggenda, la fiaba. Moana Fa’a’aro, che in polinesiano significa “Il posto al largo dove nessuna terra è in vista”, diventa allora un dispositivo post-storico che coagula tutti i miti - letterari, visivi, antropologici - associati ai luoghi fantastici, da omero a lost, da lewis Carrol a Saint-Exupéry, Defoe, Eco e così via.
la forza esemplare del racconto di Mauplot si sviluppa secondo una pratica artistica multidisciplinare. Egli si
muove agevolmente tra installazione e video, fotografia, disegno, scultura. usa liberamente materiali naturali, manufatti originali, oggetti extra-artistici senza bisogno di tributare riconoscimenti particolari a movimenti o artisti. la storia dell’arte, per Mauplot, è un repertorio di forme e procedimenti che valgono come altrettanti ready-made, sia conoscitivi sia operativi.Mauplot pare invece focalizzato sull’atto stesso del narrare. Come se per lui fosse un’esigenza primaria, una necessità atavica della civiltà umana. Dal suo racconto sembra sprigionarsi un’inarrestabile ansia di conoscenza congiunta a un supplemento di chiarezza. Nominare e catalogare le “cose del mondo”. Il logos che si oppone al caos. Conoscere il mondo per conoscere il proprio Sé più profondo.l’enciclopedismo di Mauplot unisce scienza, tecnica ed esoterismo. Documenti d’archivio e superstizione. Diderot e jung. l’atmosfera di Moana Fa’a’aro è onirica, ma l’esposizione dei dati è rigorosa. A un’estetica vintage corrisponde un immaginario sovra-storico, dotato di tutte le nevrosi del nostro tempo.Moana Fa’a’aro ondeggia tra cioè che è, e ciò che potrebbe essere. un repertorio di conoscenze liquido e malleabile, estremamente adatto all’epoca buia che stiamo vivendo. Come in una nuova Storia Infinita dove l’atto di raccontare diventa la miglior difesa contro il Nulla che ci minaccia.
Maurizio Coccia, giugno 2018
Texte critique
Maurizio Coccia
« on dirait que le monde est à peine plus âgé que l’art de faire le monde »
Paul Valéry, Variété I , p. 136 (1924)
En abordant la démarche créatrice de Aurélien Mauplot et l’ensemble d’une oeuvre qu’il explore presque plus qu’il ne l’expose au fur et à mesure des déplacements successifs d’une forme singulière de récit, à la fois esquisse de sens et collecte de sensations, autant mouvement qu’effort de mémoire et ainsi produit à partir de la découverte itinérante des ressources de cette oeuvre même, à considérer alors et entre autres « objets d’art » l’exceptionnelle existence d’une boussole chinoise du 15ème siècle aussi unique que celle de l’île pacifique de Moana Fa’a’aro, à traduire par « cet endroit au large où aucune terre n’est en vue », il est aisé de songer derechef à la formule poétique de john Donne écrivant dès 1624 : « No man is an island entire of itself ».Car ce qui s’élabore ici et là depuis une dizaine d’années, en une pérégrination créative de la sorte à peine moins ininterrompue que « le journal du pèlerin » de john Bunyan qui établissait déjà en 1678 une grande tradition occidentale pour le voyage littéraire, cet univers artistique en expansion, opère donc entre cosmogonie factice et véritable cosmologie ; l’une et l’autre aussi méthodiques que la fameuse « utopie » (1516) de Thomas More dont l’artiste reconduit aujourd’hui à sa manière l’aspiration humaniste à un certain idéalisme, au travers duquel la réalité de la fiction propose donc une recomposition du réel participant encore d’une beauté toujours intrinsèquement exotique.C’est à dire que, en suivant la modernité qu’Edgar Allan Poe livra, dans la dérive vers l’Antarctique de son personnage marin Arthur Gordon Pym ou avec sa nouvelle « l’homme des foules » (1840), comme «étrangement inquiétante » avant Mallarmé puis une célèbre formulation par le prisme freudien issue du fameux « unheimlich » du romantisme allemand, cette beauté reste malgré tout potentiellement réconciliatrice et ainsi porteuse de cette « valeur ajoutée » que la méthode japonaise du Kintsugi procure par exempleaux porcelaines ou aux céramiques brisées.Et, de ce souci de réparation, entre perception du dommage et recherche d’ajustement, mais aussi de cette « intranquillité » portuaire dont Fernando Pessoa fera ensuite le livre, posthume, pour dire tout le désenchantement du monde de Bernardo Soares, resté à quai comme son semi-hétéronyme, processus de signature auquel Aurélien Mauplot emprunte d’ailleurs partiellement pour la création de ses propres personnages, et s’il demeure comme acquis de langage que « exister » c’est avant tout sortir de la concrétude du point, donnée initiale de toute cartographie identitaire ou identification cartographique, ce que nous rappela encore récemment et fort à propos le philosophe jean-luc Nancy à partir de cet « ex-istere » qui meut toujours bien au-delà du seul fait d’écrire ou de tracer, il est possible de noter que l’orientation psycho-géographique qu’Aurélien Mauplot s’est jusqu’à présent proposée ainsi comme trajectoire, voire comme direction d’un soi « artiste » à la fois acteur et narrateur, presque conteur d’une expédition quasi
spectaculaire qui projette alors la précarité du réel jusqu’à sa prestidigitation, que ce choix de sextant néanmoins non illusionniste - rien de «houdinesque» dans ses réalisations - procède de fait d’un cap tout méridional comme profonde altérité : celle qui se trouve littéralement « du côté d’où souffle le vent du midi », l’Auster.un tel azimut esthétique, auquel le nom de la goélette l’Australe fait donc écho dès que l’artiste y embarque notre attention, participe en effet du goût du rêve d’un périple maritime où l’attirance pour les indolentes lumières des mers du sud ne peut toutefois se satisfaire d’un cabotage en mélancolie dans lequel le songe poétique de Gauguin finit par s’égarer. jusque dans son archéologie, cette quête ne sacrifie d’ailleurs pas plus à la fixité obsessionnelle d’un souvenir inoubliable qui, entre autres renommées figures littéraires, paralyse jusqu’au trépas l’ex-capitaine de vaisseau Geoffrey Firmin, devenu sentimentalement un consul pied-à-terre par une sombre magie « sous le volcan » dans le roman-culte éponyme et néanmoins lui aussi en recherche toujours de la saisie des liens qui pourraient harmonieusement réunir les grands continents ésotériques de l’humanité.Inspiré d’imprévus atmosphériques plutôt qu’exclusivement nourri de la savante horlogerie de tel ou tel mouvement de balancier décrypté, l’art de Aurélien Mauplot ne tangue pas dans les eaux troublées d’une hypothétique rédemption à la « lord jim » : son aristocratie navigue sans monstrueuse culpabilité initiale, sans aucun quiproquo discriminatoire pouvant par exemple provoquer l’assassinat d’un james Cook sur une plage hawaïenne, presque à l’instar de celle du meurtre de « l’étranger » chez Camus.Elle s’établit au contraire d’une curiosité du monde en tant que lieu d’expérience de mesures physiques bien plus qu’en tant qu’univoque volonté de représentation morale.Après alors Schopenhauer, l’articulation gigogne des objets de son récit, mécanisme précis dont l’artiste soumet les images à un interventionnisme pratique et justement sans tabou, gîte ainsi comme un processus d’évaluation relative, à l’horizon plutôt scientifique et au travers duquel c’est le niveau de flottaison de la parole tenue qui est héroïque avant tout ; de la sorte poussant l’aventure en deçà d’un seuil borgésien, son « réalisme magique » à lui tangue encore avec le climat et les saisons, au rythme alterné de l’embacle et de la débâcle de notre conscience d’archétypes de civilisation comme autant d’archipels.la seule insularité fictive qui puisse en émerger concernant dès lors chacune de nos responsabilités face à l’enfermement d’un « présentisme» contemporain qui ne permet à personne « d’être présent au futur de notre passé » et ainsi que le pointe aujourd’hui l’historien Patrick Boucheron pour souligner combien nous avons à nouveau besoin d’une vraie histoire.
jMB / des marches - 2018
texte critique
Texte jérôme Bel résidenCes
2020Eclaircies, Montguyon (17)
2019La ligne bleue, Carsac-Aillac (24)Museo Laboratorio, Citta Sant’Angelo (Pe), Italie
2018Dos Mares, MarseilleTotoral Lab, Algarrobo / Espai Colonna, Chiloé / Galeria NAC, Santiago, ChiliPalazzo Lucarini, Trevi, Pg, Italie
2017La Métive, Moutier-d’Ahun (23)Palazzo Lucarini, Trevi, Pg, Italie
2016Festival Contemporary, Donori, SardaigneEremi Arte, ABAQ, Palombaro, Ch, ItalieL’attrape-couleur, Lyon.Ramdam, un centre d’art, Sainte-foy-lès-lyon (69)La Chambre d’eau, le Favril (59)Musée Picasso d’Antibes et Centre International de Valbonne (06).
Bourses
2019 : AIC DRAC Nouvelle Aquitaine2018 : Bourse Institut Français / Nouvelle Aquitaine2017 : AIC DRAC Nouvelle Aquitaine.2015 : Aide à la mobilité, Région limousin2014 : AIC DRAC limousin
textes / presse (séleCtion)La possibilité d’une île, Daphné Betard, Beaux-Arts MagDu réel vers l’imaginaire (et vice-versa), texte de Paul Ardenne.Les carnets de la Création, Aude Lavigne, France Culture.La Carte et le Territoire, Article d’Emmanuelle Lequeux, in Le Quotidien de l’ArtLes Mondes renversés, texte de Mathilde Villeneuve,
Workshops
2019 : lycée d’Arsonval (Brive), Artothèque (Pessac), Academia Albertina (Beaux-arts de Turin, Italie), EAC, Collège Eugène jamot, (Aubusson)2018 : Preac, CIAP de Vassivière, Frac-Artothèque du Limousin2017 : officine per l’ombria, Palazzo lucarini 2016 : Musée Picasso d’Antibes et Centre International de Valbonne
réseau, ConférenCe, divers
2018 / 2019 : Visuel «Les Rencontres à l’éechelle», festival des Bancs Publics, Friche Belle de mai, Marseille.2017 : Publication du dossier dans le fond documentaire ddana
C.V.
Résidences / PRESSE / aides / ws
2020Solo, Moana Fa’a’aro - Terzo Canto, Galerie Eponyme, Bordeaux
2019Solo, Vahi Ahoaho, La ligne bleue, Carsac-Aillac (24)Collective, Le temps de l’île, Mucem, MarseilleSolo, Moana Fa’a’aro - Canto due, Museo Laboratorio, Città Sant’Angelo (Pe, Italie).Duo. eclipses, Les arts au mur, Arthotèque, Pessac Coll. Mapping at last, a plausible island, Topographie de l’art, ParisColl. Vers l’hiver, Ciap, île de Vassivière (87)
2018Coll. Le chuchotement des rêves, De-hors, Vence (06)Solo, Motu, Galerie des Marches, Aubusson (23)Coll. Cabinet Nucléaire, Maison Abandonnée, NiceSolo, Ne’e, Galeria NAC, Santiago, ChiliSolo, Moana Fa’a’aro, Palazzo Lucarini, Trevi (Pg), ItalieColl. Nouvelles acquisitions, Arthotèque, PessacSolo, Fenua, Galerie Eponyme, Bordeaux
2017Performance, Moana Fa’a’aro, la Métive, Moutier-d’AhunSolo, Fenua, Galerie Eponyme, BordeauxSolo, La vitrine, LAC&S, limogesColl. Das Contemporary, Schillerstraße 106, Berlin (A)Duo, Souvenirs d’étés, Palazzo Lucarini, Trevi (Pg), Italie
2016Coll. L’attrape-couleurs, manifestement, l’Attrape-couleurs, lyon.Coll. Contemporary, Donori, Sardaigne (It)Coll. eremi arte, ABA di L’Aquila, Palombaro (Ch, Italie)Coll. Juste avant l’horizon, le paysage, Galerie d’art contemporain du théâtre, Privas (07) Performance, Moana Fa’a’aro, Ramdam, Ste-Foye-lès-lyonDuo, Australes et Faustine, L’attrape-Couleur, lyon. Coll. eclectic(s) Campagne, la Chambre d’eau /50°Nord, le Favril Coll. Le précieux pouvoir des pierres - expo co. - MAMAC, Nice.
2015Solo, Subisland, Marégraphe de Marseille, Journées du Patrimoine, Solo, Subisland, La Maison Abandonnée [Villa Cameline], Nice
2014Solo, Des Horizons, Petit Lieu d’Art Contemporain, ToulonColl. 59ème Salon de Montrouge, Montrouge. Solo, Des illusions, Galeria Cinica, Trévi (Pg) Italie. Coll.Topologie(s), Galerie Florence Leoni, Paris
EXPOSITIONS
2012 : coordonner une résidence d’attistes, CIPAC, Paris2008 : master 2 métiers de la culture, université d’Amiens2007 : master 1 communication, université de Paris XIII2005 : licence art et communication, univeristé de Nice2004 : deug art et communication, univeristé de Nice
Formations
Aurélien MauplotVilledeau23500 Saint-Frion06 18 03 59 92
[email protected]°MDA : MC19306N°SIRET : 823 849 51 00019