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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - LUNDI 22 JANVIER 2018 - N°4775 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Des dizaines de personnes protestent Page 3. TIZI-OUZOU D ÉCHUES DE LA LISTE DES BÉNÉFICIAIRES DE LOGEMENTS SOCIAUX MAHFOUD KERBADJ DESTITUÉ LIGUE DE FOOTBALL PROFESSIONNEL L A GESTION CONFIÉE À UN DIRECTOIRE Sit-in de «dignité» du corps médical de l’hôpital BOUIRA U N TROISIÈME MÉDECIN AGRESSÉ EN MOINS D UNE SEMAINE Page 24. Page 2. Autofinancement des collectivités locales LES MAIRES DUBITATIFS La rencontre de jeudi dernier, qui a réuni les P/APC et les P/APW avec le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, a abouti à des recommandations, des orientations et un programme de formation destiné aux élus du peuple. Houda Feraoun dément leur retrait Page 5. BÉJAÏA SUPPLÉMENT Aujourd’hui votre cahier central en Tamazight Les parents d’élèves devant le siège de la wilaya Pages 11, 12, 13 et 14. Page 6. PROJETS DE LOIS SUR LES COMMUNICATIONS ET LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE Page 4.

Autofinancement des collectivités locales LES … · 2013-08-19 · QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - LUNDI 22 JANVIER 2018 - N°4775 - ALGÉRIE 20 DA ... P/APW avec le ministre

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - LUNDI 22 JANVIER 2018 - N°4775 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.comIS

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Des dizaines de personnes protestent Page 3.

TIZI-OUZOU DÉCHUES DE LA LISTE DES BÉNÉFICIAIRES DE LOGEMENTS SOCIAUX

MAHFOUD KERBADJ DESTITUÉ

LIGUE DE FOOTBALL PROFESSIONNELLA GESTION CONFIÉE À UN DIRECTOIRE

Sit-in de «dignité» du corps médical de l’hôpital BOUIRA UN TROISIÈME MÉDECIN AGRESSÉ EN MOINS D’UNE SEMAINE

Page 24.

Page 2.

Autofinancement des collectivités locales

LES MAIRES DUBITATIFSLa rencontre de jeudi dernier, qui a réuni les P/APC et les P/APW avec le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales,

a abouti à des recommandations, des orientations et un programme de formation destiné aux élus du peuple.

Houda Feraoundément leurretrait

Page 5.

BÉJAÏA

SUPPLÉMENT

Aujourd’hui votrecahier central en Tamazight

Les parents d’élèves devant lesiège de la wilaya

Pages 11, 12, 13 et 14.

Page 6.

PROJETS DE LOIS SURLES COMMUNICATIONS ET LECOMMERCE ÉLECTRONIQUE

Page 4.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 19 Max : 18 Max : 18 Max : 14

Min : 08 Min : 07 Min : 06 Min : 05QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION LUNDI 22 JANVIER 2018 N°4775

Élu en juillet dernier par lesreprésentants des 32 clubsdes Ligues 1 et 2 profession-

nelles pour un deuxième mandatde 4 années à la tête de la LFP,Mahfoud Ker badj, en disgr âceavec le nouveau bureau fédéral dela FAF, à sa tête le pr ésidentKheirdedine Zetchi, se voit doncofficiellement déchu de ses pou-voirs à la présidence de la LFP,dont le Conseil d’administration aété dissous, hier, par les membresdu BF, à l’issue d’une réuniontenue dans la ville de Sétif.Désormais, la LFP n’a plus le pou-voir de gérer les championnats desLigue 1 et 2, puisque la FAF adécidé la mise en place d’un direc-toire qui sera chargé de cette mis-sion jusqu’à la tenue de la pro-chaine Assemblée générale électi-ve d’une nouvelle Ligue de foot-ball professionnel. La FAF a uséde l’ar ticle 20 de la convention quitraite du retrait de la délégation,signée le 4 juillet 2011 entre l’an-cien pr ésident de la FAF,Mohamed Raouraoua, le prési-dent de la LFP, Mahfoud

Kerbadj, et le pr ésident de laLigue nationale de football(LNFA), Ali Malek, pour la ges-tion des deux championnats ama-teur et professionnel. «Mise enapplication avec effet immédiatdes dispositions de la conventionrelative aux relations FAF et LFPen procédant au retrait de la délé-gation de gestion des champion-nats de football professionnel auConseil administr ation de laLFP», a écr it la FAF sur soncompte Twitter, hier à l’issue de la

r éunion de son bureau fédéraldans la ville de Sétif. Une réunionconsacrée essentiellement à la dis-solution du Conseil d’administra-tion de la LFP, le retr ait deconfiance à son pr ésident,Mahfoud Kerbadj, et la désigna-tion d’un directoire en charge dela gestion des championnatsLigues 1 et 2. «En attendant latenue d’une assemblée généraleélective de la LFP, le BF va char -ger un directoire de gérer lesaffaires courantes», précise l’ins-

tance fédérale à l’issue de laditeréunion, marquée par la présencede 11 membres sur les 13 quecompte le BF.

Une AG élective

pour bientôt

Réagissant à cette décision,Mahfoud Kerbadj, qui a refuséd’assister à la réunion d’hier, aindiqué : «Le retrait de confianceà ma personne par les bureaufédéral et la délégation de la ges-

tion des championnats de Ligue 1et 2 à un directoire ne veut pasdire la mise à mor t de la LFP»,car, selon lui, «seule l’AG de laLFP a le pouvoir de dissoudre uneinstance élue». Kerbadj a toute-fois précisé qu’il compte remettresa démission devant les membresde l’AG de la LFP et qu’il necompte pas se présenter pour unnouveau mandat. «C’est bon, j’aidécidé de me retirer de la gestionde la LFP et je ne compte pas reve-nir sur ma décision de remettrema démission. Je ne peux plus tra-vailler avec des personnes qui neme font plus confiance au sein duBF», ajoute-t-il juste après l’an-nonce de sa destitution de la têtede la LFP. Une destitution, sommetoute, attendue depuis plusieurssemaines, en r aison du conflitouver t entre Kerbadj et Zetchi,amplifié ces derniers jours parl’affaire de la délivrance, par laLFP, de licences de joueur srecrutés par cer tains clubs lors dumercato, en dépit de l’interdictionde recrutement émise par la FAFcontre les clubs endettés auprès dela CRL. La FAF met ainsi fin aurègne du président de la LFP,Mahfoud Ker badj, pr ésenté àl’opinion spor tive comme l’un desoutiens for ts à l’ancien patron dela FAF, Mohamed Raouraoua.

M. L.

La Fédérationalgérienne de

football (FAF) aprocédé, hier,

au retrait de ladélégation de

gestion deschampionnats

de footballprofessionnel

au Conseiladministration de

la Ligue de footballprofessionnel

(LFP), qui étaitprésidée par le

désormais ex-président

Mahfoud Kerbadj.

KERBADJ DESTITUÉ LFP La gestion de la Ligue confiée à un directoire

JS KABYLIE La reprise prévue pour ce matin

Quatre jours pour préparer le PAC Après deux jours de repos, les Kabyles

reprendront, ce matin à 10 heures, lechemin des entraînements au stade du 1erNovembre. Les poulains du coach Saâdientameront, ainsi, la préparation du matchde vendredi prochain face au PAC, rentrantdans le cadre de la 18e journée du cham-pionnat. Le coach kabyle aura devant luiquatre jours pour préparer cette joute trèsimpor tante. Ayant raté sa première sor tie enchampionnat face à l’USMB, vendredi der -nier, le coach Saâdi mise sur un succès leweek-end prochain pour se racheter : «Lematch de vendredi sera très difficile face àune équipe qui pratique du beau football.C’est un rendez-vous très impor tant qu’on

se doit de préparer convenablement. Oncherchera un résultat positif pour se rache-ter apr ès le semi-échec concédé contrel’USMB», avait déclaré le coach kabyle à cepropos. Côté effectif, le staff technique kabyle utilise-ra, sans doute, toutes ses car tes gagnantesvendredi après-midi pour rafler la mise.Seule une victoire libérera la troupe de Saâdiqui souffre moralement, en raison des faux-pas successifs enregistrés. Les joueurs ne sedécouragent pas pour autant, puisqu’ils pro-mettent de réussir une belle opération àAlger et améliorer, par là, leur position auclassement général. Ce qui reste le souhait detous les amoureux du Jaune et Ver t

Départ pour Alger jeudi

Par ailleurs, la délégation kabyle ralliera lacapitale jeudi après-midi, en prévision dumatch du lendemain face au PAC, au stadede Bologhine. Le président Cher if Mellalcompte consacrer une belle pr ime auxjoueurs, histoire de les motiver pour ar ra-cher un résultat probant lors de cette joute.Le futur président kabyle s’occupera mêmedu déplacement des suppor ters de la JSK àBologhine, en réservant des bus, son seulobjectif étant que son club revienne avec unbon résultat et gagne des marches au classe-ment général.

M. L.

Autofinancement des collectivités locales

Le ministre a saisil’oppor tunité pour demanderaux maires et aux présidents

des assemblées de wilaya d’être plusentreprenants et plus créatifs, envue de créer de la r ichesse et del’emploi. Désormais, les élus sontmis devant leurs responsabilités etsont appelés à redoublerd’ingéniosité pour trouver les

finances nécessaires et ne pluscompter uniquement sur lessubventions de l’Etat. L’Etatcontinuera de subventionner maispas autant que par le passé. Lescollectivités locales doivent comptersur leurs propres ressources et leurspropres moyens. Mais plusieur sd’entre eux avouent la difficulté dela mission. C’est le cas de le direpour les trois maires que nous avons

approchés pour connaître leurr éaction. Mouloudj Mouloud,maire d’Aït Bouadou, pense que«les or ientations du ministre sont eninadéquation avec la réalité de noscommunes. Aujourd’hui, les mairesont besoin de plus de liber té et deprérogative. Les instructions quiviennent d’en-haut ne sont jamaisconformes à la réalité. Ce qui estvalable à Rouiba, Hassi Messaoud

et Oran ne l’est pas à Aït Irane et àAït Bouadou. Il faut encourager lesinitiatives locales chacun selon sesmoyens et la nature de sa commune.Nous sommes jaloux dudéveloppement de notre commune,nous avons quelques initiatives quenous allons discuter avec notrepopulation pour les mettre enœuvre. Nous espérons que l’on nenous bloquera pas». De son côté, lemaire des Ouadhias, M. AkkirYoucef, dira : «Pour créer de lar ichesse et de l’emploi, il nous fautau préalable du foncier. Alors quedans ma commune nous n’avonsaucun centimètre de foncierrelevant du domaine public. Il nousfaut donc de l’argent pour acheterdu foncier à mettre à la dispositiondes investisseurs, à ce moment-là onpour ra par ler de la création der ichesses et de l’emploi. La seuleusine que nous avons à Ouadhias,l’ex-Cometal, est à présent occupéepar l’ANP, si on nous la restitue, onpourra en effet créer des r ichesseset de l’emploi. La r ichesse ne se créepas à par tir du néant. Il faut

d’abord investir pour attendre lesretombées». Omar Cheballah,maire de Mechtr as, ir a dans lemême sens : «C’est bien de créer dela r ichesse mais comment ? Unecommune sans foncier, sans zoned’activité, sans zone industr ielle,sans marché, sans espacecommercial et sans aucune unitéar tisanale... Notre commune est unno mans land et ne fonctionnequ’avec les subventions de l’Etat.En l’absence du foncier, la missionest difficile», mar tèler a- t-il. Etd’enchaîner : «La seule unité quenous avons est la SNLB, elle estmise à la disposition de l’ANP.Maintenant que la sécur ité estrevenue, nous aimer ions récupérerce fleuron de Mechtras. Nous avonsune assiette de l’ordre de 7 hectaresà Vouavane, elle appar tient ausecteur de la for mationprofessionnelle, si on l’attr ibue à lacommune, on pour r a en effetramener des investisseurs. Mais enl’état actuel des choses, on ne peutr ien faire».

Hocine T.

La rencontre dejeudi dernier qui aréuni les P/APC et

les P/APW avecle ministre de

l’Intérieur et descollectivités

locales aabouti à des

recommandations,des orientations

et un programmede formation

destiné aux élusdu peuple.

Lundi 22 janvier 2018L’ÉVÉNEMENT2

Les maires dubitatifs

La Dépêche de Kabylie :Quel constat faites-vous surl’état des lieux de votre commune ?

M. Slimane Khermous : Disons que l’étatfinancier dont je viens d’hér iter est encoura-geant, puisque 10 milliards de centimes, attr i-bués dans les cadres des PCD et de subven-tions de wilaya, ne sont pas encoreconsommés. Des projets remontant à 2015non encore lancés, cer tains boiteux etd’autres en attente d’achèvement. À titred’exemple, l’APC a reçu une subvention del’ordre de 150 millions de centimes depuis2015, destinée à l’achat de matér iel au bénéfi-ce de la polyclinique, mais à cause d’un chan-gement d’intitulé, la subvention attend tou-jours d’être dépensée. Il y a lieu de constaterque même le peu d’argent que l’État nous aattr ibués, on trouve le luxe de ne pas leconsommer. Nous avons, dès notre installa-tion, commencé à assainir toutes les situa-tions. L’autre volet qui est catastrophique,c’est le manque de structures. Une communesans stade, sans maison de jeunes, sans sallepolyvalente aux normes, la cr ise de logement,l’anarchie au chef-lieu, le marché couver t enattente d’exploitation, un parc roulant telle-ment vieux qu’il faut à chaque fois le réparer,l’engin communal disparu pendant trois ansrefait sur face à la veille de notre installationmais en panne… C’est vous dire que les pro-blèmes et les manques sont énormes. C’est àse poser des questions sur ce qui a été fait lorsdu mandat précédent.

Parlez-nous du fonctionnementadministratif de l’APC ?

Nous avons hér ité d’une situation instable etde dysfonctionnements multiples. Nous avons

trouvé des affectationsaléatoires, desouvr ier s payés pourrester à la maisonalors que l’APC faitface à un manqueter r ible en matiè-re de personnel.Nous avons,donc, établi unlisting del’en sem b led e souvr iers etdes fonc-t i o n -naires dela mai-r ie. Nousavons, duc o u p ,r é o r g a -nisé l’en-semble denos services tout entenant compte des profils. L’assainissement sepoursuivra pour une rentabilité optimale.Toujours est-il que nous avons encore besoinde plus de personnel pour assurer l’ensembledes tâches impar ties à la commune.

Qu’en est-il du secteurde la santé publique ?

L’état des lieux n’est pas satisfaisant. La poly-clinique du chef-lieu n’est pas au mieux. Dèsnotre ar r ivée, nous avons été sollicités pourintervenir sur de petites opérations que nousavons d’ailleurs réalisées. Les trois unités desoins fer mées à Agouni Bouffal, TighiltMahmoud et Taghlit sont fer mées. Nousferons de notre mieux pour les rouvr ir dansles meilleurs délais. La solution définitive àl’amélioration du secteur de la santé dansnotre commune réside en la concrétisation duprojet d’EPH inscr it au profit de notre cir -conscr iption. Nous multiplions les démarchesavec nos députés pour le lancement effectifdes travaux. C’est une de nos pr ior ités.

Sans stade communal, sansmaison de jeunes, sans véritablesalle polyvalente..., que feriez-vous pour améliorer la situation ?

Hélas, c’est l’amère réalité. Ces secteurs sontles points noir s de notre commune. Nos jeunesn’ont pas d’espace pour s’occuper à bon

escient. Nous allons multiplier les démarcheset saisir toutes les oppor tunités pour avancer.Les directions concernées seront interpelléessans cesse. D’ailleurs, nous faisons des pros-pections de ter rains pour les proposer aux

directions concernées qui doivent prévoiraussi des indemnisations pour les pro-

pr iétaires, puisque le foncier de l’É-tat, au niveau de notre commune,br ille par son indisponibilité.Dans tous les cas de figure, nousne baisserons pas les bras.

Qu’en est-il du projetde réalisation d’une agencepostale et de la restructurationdu chef-lieu ?Le projet de l’agence postale, qui acoûté 1,5 milliar d de centimesentrant dans le cadre des PCD, est

en voie de travaux de finition. Il restedeux tranches pour l’achever complète-

ment avant de le réceptionner. Ce bien com-munal ne sera attr ibué que pour renflouer lescaisses de la commune en vue de contr ibuer àson développement. Concernant la restructu-r ation du chef-lieu, heureusement que laconvention n’est pas signée et que les travauxne sont pas lancés. Cette convention est àrevoir dans le fond et dans la forme. L’accordinitial est une catastrophe pour notre commu-ne. Nous ferons en sor te que notre communeen tire tous les dividendes.

L’habitat rural a beaucoup faitparler de lui à Souk El-Tenine. Pouvez-vous donner plus de précisions ?

En effet, le dossier de l’habitat rural n’est pasreluisant. Un quota de 100 unités a étéaccordé à l’APC, mais les normes d’attr ibu-tion n’ont pas été respectées. Les gens aisés enont bénéficié alors que les démunis sont tou-jours en attente. Le suivi du dossier n’a pasété assuré comme il se doit. Du coup, la com-mune a été pr ivée d’autres quotas puisqu’ellen’a pas avancé. Nous sommes sur le dossierpour l’assainir. Actuellement, nous avonsenregistré 600 dossiers ficelés en attente desatisfaction. Nous demandons, donc, à ladirection concer née de nous octroyer unquota impor tant pour diminuer la pressionqui s’exerce sur nous.

Le gaz naturel et l’AEP nesont pas non plus au beau fixe…

Concernant le taux de raccordement au gaz

naturel, il est insuffisant. Le chef-lieu n’estpas encore alimenté en plus de nombreux vil-lages et foyers omis ou éparses. Toutefois, lestravaux se poursuivent et nous suivrons etaccompagnerons les entrepr ises réalisatr icespour faire parvenir cette énergie à l’ensembledes foyers de la commune et ainsi, améliorersignificativement le taux de raccordement quidoit automatiquement se r approcher aumoins du taux de wilaya. Au sujet de l’ali-mentation en eau potable, il y a un vrai pro-blème de gestion. Cer tains villages ont del’eau et d’autres en souffrent, notammentdurant la saison estivale. Nous avons actuelle-ment un grand projet qui consiste en la réali-sation d’une nouvelle chaîne. L’entrepr ise estretenue et les travaux ne sauront tarder pourrégler définitivement le problème de la raretéde l’eau potable. Ce ser a une vér itablebouffée d’oxygène.

Que préconisez-vous pour améliorerl’état de l’environnement et endiguerl’anarchie qui sévit au chef-lieu ?

Au sujet de l’environnement, c’est une autrecatastrophe à laquelle nous devons trouverdes solutions. Nos ordures ménagères sontacheminées à Oued Falli alors que nous avonsun CET à Boghni, tout près de chez nous. À cetitre, j’invite la Direction de l’environnementà nous accorder un créneau pour les déposerà Boghni. Je rappelle que notre benne-tasseu-se est, elle aussi, en panne, nous n’avons quetrois camions en état d’usure qui tombentsouvent en panne. Il nous faut au moins unebenne-tasseuse. Malgré cela, nous avons deuxvillages lauréats au concours Aissat Rabah, de2017, à savoir Izaouiyene et TighiltMahmoud. Pour avancer dans ce domaine,nous avons déjà tenu une réunion avec l’en-semble des comités de villages pour les sensi-biliser à par ticiper au concours. Pour revenirà l’anarchie qui règne au chef-lieu, c’est uneéquation à plusieurs inconnues. Nous allonsessayer de mettre en place un plan de circula-tion. Les services de la sûreté urbaine serontsollicités pour veiller à son application et àaméliorer la sécur ité au niveau du chef-lieu.Pour terminer, j’aimerai lancer un appel àl’ensemble des habitants de Souk El Teninepour un travail collégial et concer té via leconseil consultatif que nous allons bientôt ins-taller. L’enjeu en vaut tous les sacr ifices, il yva de l’intérêt et du développement de notrecommune.

Entretien réalisé par Hocine T.

M. SLIMANE KHERMOUS, maire de Souk El-Tenine

Le maire FFS de SoukEl-Tenine, M. Slimane

Khermous, dans la daïrade Maâtkas au sud deTizi-Ouzou, parle dans

cet entretien de l’état des lieux qui prévaut dans sacommune. Une commune

totalisant 17 000 habitantsrépartis sur 14 villages

et hameaux.

«Les problèmes et les manques sont énormes»

Lundi 22 janvier 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

Hier, dès le début de lamatinée, des dizaines deprotestataires ont observé

un sit-in devant le por tail pr inci-pal de la wilaya, bloquant toutaccès à l’intér ieur du siège. Un desprotestataires dira : «Mon nomfigurait bien sur la liste renduepublique il y a une année et c’étaitpour moi et ma famille la déli-vrance. Mais lors du tirage au sor teffectué la semaine dernière, monnom avait disparu. J ’ai appr is queje faisais par tie des 352 rejetéspar la commission des recours.Pour tant, j’habite à la cité «LesKadi» dans un F2, avec mesparents, et je suis père de deuxenfants. Je demande aux respon-sables de me donner les raisons demon élimination, car je ne possèdeni un ter rain à bâtir ni encoremoins un quelconque logement enmon nom, et mon salaire ne dépas-se pas 22 000 DA». Un autrecitoyen lancera : «Le tirage ausor t s’est fait d’une manière ir ré-gulière et la nouvelle liste n’esttoujours pas affichée, pourquoi ?Nous avons été reçus jeudi par le

chef de cabinet du wali, mais il nenous a pas convaincus. Noussommes ici pour exiger des expli-cations et les raisons de notre dis-qualification par la commissiondes recours. Je suis père de deuxenfants et j’habite au lotissement«Lougar» avec mes parents. Nousne demandons que d’être rétablis

dans notre droit». Pour rappel, laliste affichée il y a plus d’uneannée comptait 2 180 bénéfi-ciaires, elle a été revue à la baissepar la commission des recours,constituée suite à la protestationdes citoyens. Le directeur del’OPGI a quant à lui expliqué :«Nous avons reçu une liste de 1

828 personnes validée par la com-mission des recours, alors que lapremière liste affichée en octobre2016 en comptait 2 180 bénéfi-ciaires. Ce sont 352 dossiers quiont donc été rejetés par la com-mission». Soulignons par ailleurs

que pr ès de 3 000 logementssociaux sont à l’ar rêt à travers lawilaya de Tizi-Ouzou et que 6 500seront distr ibués d’ici la fin del’année 2018, selon le même res-ponsable. Hocine T.

Des dizaines depré-bénéficiaires delogements sociaux

dans la daïrade Tizi-Ouzou(liste affichée

depuis plus d’uneannée) et qui ontété éliminés par

la commission des recours,sont montés

au créneaupour dénoncer

«l’injustice»dont ils se

disent victimes.

Le logement est un droit constitutionnel pour tout Algérien�du jourPointS. Ait Hamouda

Le logement, un droit constitutionnelpromoteur de soulèvement, de

méfiance, de protestation et tout letoutim, mais sa demande tombe sous lecoup de l’offre et de la demande. Quecela ne soit pas un paramètre sér ieuxpour mener à bon por t une analyse quisoit, somme toute viable, ça tient un peude la chance et de la veine qu’a chaqueindividu dans l’accession à une demeureviable. Les dernières protestations

inhérentes aux logements sont, d’unepar t, compréhensibles, venues de gensvraiment dans le besoin et, d’autre par t,incompréhensibles quand ils sont le faitde personnes pas du tout concernées parle problème, parce que plus que nanties.Le logement, un toit au-dessus de sa tête,c’est une obligation pour chacun etl’Etat doit veiller à ce que chaqueAlgér ien en possède un pour s’y abr iter.Mais là où le bât blesse, c’est lorsque desgens qui n’ont en pas besoin se soulèventpour en avoir un et le vendre ou le louer

aussitôt acquis. Ne nous mentons pasoutre mesure, il en existe des comme çaqui ne sont animés par aucun scrupuleenvers ceux qui n’ont en pas. Il va de soique ceux qui ont bénéficié d’une maisonne vont pas jubiler, pour la simple raisonqu’ils ont obtenu ce qu’ils espéraientdepuis longtemps, mais ce qu’ilsvoulaient depuis des lustres, leur soitenfin accordé, est la fin de la galère poureux et leur famille et de surcroit ilsgardent le silence, l’humilité et lasatisfaction d’avoir acquis un droit

constitutionnel. L’Etat doit, et c’est samission première, doter l’Algér ien duminimum vital, le logement, l’école, untravail, un loisir et de beaucoup dechoses encore qui ne soient ni un luxe niun don super fétatoire, mais un acquissubordonné à sa qualité d’Algér ien. Ily a ceux qui ont reçu l’essentiel et ceuxqui n’ont r ien obtenu malgré l’attente ;Des deux, il y a une marge qu’il fautapprendre à gérer avec sagesse etpondération.S. A. H.

Des citoyens bloquent la RN9

La route nationale n° 9, reliant Béjaïa à Sétif, a étéfermée, hier, à deux endroits à l’entrée de la ville

de Souk El Tenine en allant de Béjaïa, par deuxgroupes de citoyens de la commune. Le premiergroupe exige l’entame des travaux d’électr ificationde la cité balnéaire dite Tassabount, dont le projetaurait été approuvé et l’enveloppe financière dégagéedepuis belle lurette, alors que le deuxième groupe,dont l’action ne s’est pas limitée au blocage de laRN9 mais aussi de l’ex-RN9, reliant Souk El Tenineà Aokas via le village de Lota, revendique la remisedes clefs aux bénéficiaires des 200 logements publicslocatifs (LPL). Ces logements, dont la liste a été

annulée par le wali il y a une année de cela, ont étéune source de contestation de la par t de la populationqui soulève, à chaque fois, le cas de personnes por téessur cette liste alors qu’elles ont soit bénéficié aupara-vant, soit ne remplissent pas les conditions socialesd’éligibilité. C’est ce qui avait fait que le wali aitdécidé d’annuler la première liste suite, notamment,à une action corsée de la population. Il est utile derappeler que malgré qu’ils soient achevés depuislongtemps, l'attr ibution définitive de ces logementsde la discorde n’a pas pu avoir lieu car elle a suscité,à plusieurs repr ises, la colère des citoyens qui débor-de souvent dans la rue. A. Gana

SOUK EL-TENINE Pour réclamer l’attribution des 200 LPL

TIZI-OUZOU Déchues de la liste des bénéficiaires de logements sociaux

Des dizaines de personnes protestent

Le chef de la daïra de Béjaïa décède d’un arrêt cardiaqueLe chef de la daïra de Béjaïa, Mohamed Taleb, est décédé hier

matin suite à un ar rêt cardiaque, au CHU Khellil Amrane dela wilaya. Père de trois enfants, âgé d’une cinquantaine d’années,le défunt avait été admis aux urgences du même hôpital, durantle week-end, pour une pneumonie aiguë, indique-t-on. FeuMohamed Taleb avait rejoint Béjaïa pour remplacer l’ex-chef dedaïra, Hocine Attalah, décédé lui aussi, en juillet 2016, dans lemême hôpital des suites d’une longue maladie. La dépouille dudéfunt sera inhumé aujourd’hui à Fréha, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.A. G.

BOUIRA Un troisième médecin agressé en moins d’une semaine

Une agression qui intervientau lendemain d’une autrecommise sur une femme

médecin durant la nuit de vendredià samedi, et d’une pr écédenteenregistrée mercredi dernier. Lesmédecins et le per sonnelparamédical de cet EPH ont, de cefait, tenu à dénoncer une fois deplus l’insécur ité qui r ègne dansl’enceinte hospitalière enorganisant un sit-in hier matin :«Nous sommes regroupé pourexiger la sécur ité dans l’hôpital. Ilne se passe pas une journée, unenuit sans que nous soyons agressésverbalement et physiquement. Nousne sommes pas responsables si lespatients et/ou leur saccompagnateurs ne trouvent pasune radio qui fonctionne dans nosser vices», clame une infir mièredésespér ée par la tour nure desévénements à répétition. Pour M.Tr iki, responsable de la section SAPde l’hôpital Mohamed Boudiaf, iln’est plus possible de tr availlerdans de telles conditions : «C’est ledeuxième sit-in que nous organisonsen moins d’une semaine, après celuide jeudi inter venu suite àl’agression d’un médecin mercredisoir pendant sa garde. Dans la nuitde vendredi à samedi, un autremédecin femme a été agressédurant sa garde. Jeudi dernier, lorsde notre sit-in, la directr ice de la

santé est venue sur les lieux et atenu à nous rassurer verbalementque la DSP fera de son mieux pouraméliorer la sécur ité au niveau del’hôpital. Le chef de la sûreté dewilaya a, également, envoyé unémissaire pour nous rassurer enaffir mant que la police ser apr ésente dans l’enceinte del’établissement mais vous voyez, cespromesses n’ont abouti à r ien deconcret sur le ter r ain. Lesagressions continuent et c’est ladébandade. Ce matin, c’est notreophtalmologue qui a été agressé parl’accompagnateur d’un patient.

Nous en avons mar re de cettesituation d’insécur ité et de tous cesdépassements enregistr és auquotidien. Dans de telles conditions,per sonne ne peut tr availler etcomment voulez-vous que lesmédecins prodiguent les soinsadéquats dans cette atmosphère deviolence ? On travaille la peur auventre !» se plaint le syndicaliste. Cedernier affirme que le personnel nereprendra le travail qu’après avoirreçu des garanties. D’ailleurs, lepersonnel médical avait exigé queles autor ités se déplacent sur leslieux avant de reprendre leur

service. «Il s’agit là pour nous dedire stop à toute forme de violenceet de pression que nous subissonschaque jour. Aujour d’hui, noustenons un sit-in pour notre dignité»,clamera la femme médecin agresséevendredi soir. «Des voyous enmanque de drogue, des personnesen états d’ivresse, des dépressifs…sont autant de personnes que l’onrencontre chaque nuit dans lescouloir s de l’hôpital. Nous avonspeur pour nos vies et aucuneautor ité ne veut mettre un terme àce climat d’angoisse. Pourquoidonc? » se lamente une infirmière

désempar ée. Pour M. DjamelBoutmer, directeur de l’hôpitalMohamed Boudiaf de Bouira, laseule et unique solution pour mettreun terme à la pression subie par lepersonnel médical et paramédicalserait de désengorger l’hôpital : «Ilfaudrait que l’EPSP de Bouira nousassiste en s’or ganisant pourrecevoir les urgences qui n’en sontpas réellement. De même, il fautréfléchir à l’ouver ture d’un autrepoint d’ur gence en ville pourdiminuer le flux de malades quiviennent ici. Cet hôpital prend encharge toute la population du chef-lieu et ses alentours, soit plus de 200000 per sonnes. C’est immense»,déplore-t-il. Par ailleur s, notreinter locuteur souligne que chaquejour, des cas d’agressions sontsignalés dans l’enceinte de cetétablissement, et en général cinq àsix dépôts de plainte sont effectuéschaque mois par la direction del’hôpital pour des agressions ou descas de casse ou de dégradation. Uneinsécur ité flagrante qui a poussé lesprotestataires à réclamer une foisde plus, le renforcement des agentsde police. Une revendication exigéepar le per sonnel médical etparamédical qui regrette le fait que,depuis mai 2017, l’effectif despolicier s dans cette str ucturehospitalière a été revu à la baisse«malgr é les nombreux écr itsadressés au chef de la sûreté dewilaya qui n’ont pas été pr is encompte», souligne-t-on auprès desprotestataires.

Hafidh Bessaoudi

Pour la 3ème fois en moins

d’une semaine,un médecin,

ophtalmologue,a été agressé hier

matin à l’hôpitalMohamed Boudiaf

de Bouira.

Lundi 22 janvier 2018ACTUALITÉ4

Sit-in de «dignité» du corps médical de l’hôpital

Les secteurs de la santé et de l’éducation durement affectés

Pénurie de médecins généralistesLors d’un entretien, Mme. Ghalem Leila

Ilhem, DSP de Bouira, a fait état d’unmanque crucial de médecins généralistes,dont plusieurs postes restent à pourvoir aussibien dans le secteur de la santé que dans celuide l’éducation. «Pour les médecins généra-listes, nous avons des postes et on a tenté deles pourvoir, pas uniquement pour le secteurde la santé mais également pour le secteur del’éducation. Malheureusement, nous n’avonspas réussi à recruter, et ce, à cause de l’absen-ce de candidats», déplore Mme. Ghalem.Ainsi, la directr ice citera plusieurs localitésqui demeurent en attente de médecins généra-listes. Elle affirme : «À Ahnif, par exemple,sur 5 postes, seuls deux candidats se sont pré-sentés. Même ici, au niveau de la DSP, je n’aipas réussi à trouver un médecin généraliste.Si cela avait été dans une structure hospitaliè-re, j’aurais pensé que la réticence provient dufait d’assurer des gardes nocturnes, mais, ici,à la DSP, c’est un travail d’administration, etpour tant aucun candidat ne s’est présenté.Les généralistes vont peut être ailleurs, ou ilssuivent peut être des formations pour devenirdes spécialistes. Cependant, à tr aver s lawilaya de Bouira, les postes ne manquent pas;seuls les candidats font défaut. À Aïn Bessem,sur les 6 postes à pourvoir, seulement 2 méde-cins ont répondu», regrette la DSP. Il en va demême pour le secteur de l’éducation, malgrél’attractivité des congés et des vacances sco-laires qui ponctuent l’année. «Ces postes demédecins généralistes sont même boudés dansle secteur de l’éducation et ne suscitent aucunintérêt auprès des concernés. C’est vraimentun problème, pour ne pas dire un phénomène,

de voir sévir cette pénur ie de généralistes àBouira. Pour tant, l’État à débloqué des postesbudgétaires et on constate, actuellement, unedéperdition de plus d’une vingtaine de postes,pour cette année, à cause de l’absence de can-didats», se désole Mme. Ghalem, qui se sou-vient de son passage à Sidi Bel Abbes où «ilexistait une pléthore de médecins, et nous enavions même dans le cadre du pré-emploi»,ajoute-t-elle.

Plus de 400 cancéreux

pris en charge

Même si les généralistes font défaut, leursconfrères spécialistes semblent être suffisam-ment présents, selon la directr ice de la Santé,qui préconise, toutefois, une organisation plusr igoureuse dans la gestion des ressourceshumaines. «C’est la 6ème wilaya où je tra-vaille, dont trois wilayas universitaires, et pasdes moindres, notamment Tizi-Ouzou, SidiBel Abbes et Sétif, qui disposent de grandsCHU. J e peux vous dire que Bouir a nemanque pas de médecins spécialistes. Nousavons les moyens, il suffit juste de mettre enplace une organisation nécessaire. Je prendsl’exemple de cer tains spécialistes qui font unexcellent travail en oncologie. Il va falloir lesencourager, car nous drainons plus de 400malades de la wilaya. Il s’agit, là, d’un chiffredigne d’un service universitaire. Concernantla chimio et la chirurgie, les cancéreux sontpr is en charge à Bouira; il reste juste la radio,une thérapie pour laquelle les malades sontor ientés vers Alger. Nous avons un chirurgienqui fait un excellent travail, notamment dans

le cadre du traitement du cancer du sein»,indique Mme. Ghalem. À propos du person-nel paramédical, qui fait défaut dans cer -taines structures sanitaires de la wilaya, ladirectr ice de la Santé regrette cet état de fait,en soulignant que la pénibilité de cette profes-sion a fait qu’il y a eu un dépar t massif,notamment les dépar ts en retraite anticipée.«Le métier d’infirmier, de par le monde, estun métier concerné par la pénibilité. C’est unmétier pour lequel on a connu une grandehémorragie, à un cer tain moment dans lecadre des retraites anticipées. C’est vrai quele besoin en paramédical se fait ressentir aussibien à Bouira que dans d’autres wilayas.Cependant, nous avons des indicateurs, per -mettant de nous situer. Ainsi, à Bouira, onavoisine un paramédical pour 409 habitants,alor s que l’indicateur national est d’unparamédical pour 323 habitants. Nous nesommes pas très loin de la norme nationale.Toutefois, nous disposons d’un avantage àBouira, et pas des moindres, car nous avonsnotre propre institut de formation paramédi-cal. Un atout non négligeable qui permettra,prochainement, de revoir ce quota à la haus-se. Nous sommes en train de remédier à cemanque par le produit des écoles pr ivées quiforment également. Nous sommes, d’ailleurs,autor isés et obligés de puiser dans ce réser -voir. Nous déplorons le fait que nous ayons eudes structures ouver tes et pour lesquelles iln’y a pas eu de postes réservés. À l’EHS psy-chiatr ique de Sour El-Ghozlane, il aurait fallurecruter au moins deux ans avant son ouver -ture, chose qui, hélas, ne s’est pas faite entemps voulu», indique Mme. Ghalem. Ceci

dit, et d’après les indicateurs fournis par laDSP de Bouira, l’écar t entre la réalité du ter -rain et les normes nationales du ministère dela Santé n’est pas aussi impor tant qu’onpourrait le croire. Ainsi, en termes de lits, lesrecommandations mentionnent que la normenationale est de 1,75 lit pour 1 000 habitants.À Bouira, actuellement, les statistiques de laDSP font état de la disponibilité de 1,08 litpour 1 000 habitants. Un manque à gagnerqui devrait être rattrapé rapidement avec lestrois structures hospitalières en cours de réa-lisation, à savoir celle de M’Chedallah, d’AïnBessem et de Bordj Okhr iss. Pour les établis-sements publics de proximité, la moyennenationale est d’une polyclinique pour 24 118habitants. Bouira se situe dans les normesavec une polyclinique pour 24 288 habitants.En termes de salles de soins, la wilaya disposed’une structure pour 5 995 habitants, alorsque les normes établies sont d’une salle desoins pour 6 913 habitants. Concernant lamédecine, Bouira bénéficie d’un spécialistepour 1 668 habitants, au lieu d’un spécialistepour 1 366 habitants, comme préconisé par leministère de la Santé. Il en va de même pourles généralistes avec un médecin pour 1 606habitants, alors que la norme nationale sesitue à 1 268 habitants pour un généraliste.Bouira dispose d’un chirurgien dentiste pour3 673 habitants, alors que l’indice du ministè-re est d’un chirurgien dentiste pour 3 020habitants. Le pharmacien, à Bouira, est égale-ment confronté à un rush avec 4 416 habi-tants, alors que la norme nationale est de3 470 habitants pour un pharmacien.

H. B.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Projets de lois sur les communications et le commerce électronique

Lundi 22 janvier 2018 ACTUALITÉ 5

Houda Feraoun dément leur retrait

«Les deux projets delois sur le commerceélectronique et la

poste et les communications élec-troniques n’ont pas été retirés dupar lement», a assuré la ministre,hier, sur la chaine III de la radionationale. Mme. Feraoun a expli-qué que ladite loi sur les règlesgénérales de la poste et des com-munications électroniques «a étédiscutée en commission et débat-

tue en plénière et qu’un nombred’amendements a été demandépar cer tains députés», précisantque cette loi «est prête à passerau vote». La loi sur le commerceélectronique a fait la moitié duchemin, selon la ministre, il restele débat en plénière, «qui seraprobablement programmé cettesemaine ou la semaine prochaineen fonction de l’agenda du par le-ment». En effet, ces deux projetsde loi «seront présentés au voteen même temps dans les deux outrois semaines à venir», a affirméMme. Feraoun qui a tenu à sou-ligner que ces deux textes booste-ront le secteur des TIC. «Cesdeux projets de loi n’appor tentpas un changement radical à la

gestion des TIC et commerceélectronique en Algér ie, mais desrectifications et des mises aupoint», a-t-elle précisé. En ce quiconcerne la loi sur la poste et lescommunications électroniques,la ministre a fait état des nou-veautés technologiques qui ontouver t de nouveaux chantier s,notamment «l’ouver ture de laboucle locale qui aider a lesjeunes entrepreneur s dans lecadre du déploiement de l’accèsà Internet dans le résidentiel».S’agissant du commerce électro-nique, la responsable a soulignéla nécessité de protéger leconsommateur et le commerçantdans un cadre réglementaire :«Nous comptons sur cette loi

pour encadrer le commerce élec-tronique et nous laisserons labanque d’Algér ie mettre en placeles détails techniques en ce quiconcerne la plateforme de paie-ment électronique». Au sujet desterminaux du paiement électro-nique (TPE), elle dira : «Le com-merce optronique est nouveau enAlgér ie et le terminal du paie-ment électronique n’a jamaisexisté dans notre pays.Aujour d’hui, si on veut qu’ilrentre dans nos marchés, il fautfaire les bons choix», faisant étatd’un cahier de charge de 10000 à50 000 TPE qui a été préparé parAlgér ie Poste. Mais il ne faut pass’ar rêter là, selon la ministre,«car l’économie nationale ensouffr ira si on continue à acheterà l’international ces terminaux.Donc, on a demandé dans cecahier de charge pour qu’il y aitdes ver rous pour que seuls lesfabr icants puissent soumission-ner et une fois un fabr icant ouplusieur s sont identifiés, ilsseront démarchés et la conditionqui leur sera imposée sera decréer des par tenar iats technolo-giques avec des fabr icants natio-naux publics et pr ivés pour lesfabr iquer en Algér ie, ne serait-ceque dans le cadre du montagedans un premier temps», a-t-ellepr écisé, soulignant que leministère de l’Industr ie «a favo-rablement accueilli l’idée ».

Samira Saïdj

La ministre de laPoste, des télé-

communications,des technologieset du numérique,

Imène HoudaFeraoun, a faitsavoir que les

projets de lois surla poste et des

communicationsélectroniques et

le commerceélectronique

seront soumis au vote de

l’APN, dans deuxou trois semaines.

BÉJAÏA Gestion des ordures ménagères

«Seule la création d’un EPIC résoudra le problème»

Le constat est affligent, Béjaïaest devenue sale. Les trot-

toir s débor dent d’or duresménagères. Classée naguère pre-mière ville d’Algér ie en matièred’hygiène et de propreté, la villecroule aujour d’hui sous destonnes d’immondices nauséa-bondes. C’est devant ce constatque l’association «Les amis deGouraya-Béjaïa» a organisé unerencontre dans l’apr ès-midid'avant-hier, au centre culturelislamique d’Aamr iou, sous lethème «Quelle est la stratégie dedemain face à la santé publique».Plusieurs intervenants ont par ti-cipé à la manifestation : RachidMansour i, vice-pr ésident del’APC, chargé de l’hygiène et del’environnement, le directeur del’environnement de la wilaya, ledirecteur du parc national deGouraya et Ahmime Mourad, Dren biologie de la conservation et

du développement dur able.L’assistance était sur tout com-posée de présidents d’associa-tions de quar tiers. Les débats surle rôle des uns et des autres enmatière de propreté de la villefurent tr ès r iches, par foisacerbes à l’encontre de cer tainsresponsables accusés «d’avoirfailli à leur mission». Leséchanges ont été si houleuxqu’un directeur de wilaya,assailli de questions par le prési-dent d’une association, a menacéde quitter la salle. Le directeurdu parc national de Gouraya,également très cr itiqué sur sagestion, s’est défendu en expli-quant que sa mission est «deveiller à la préservation de lafaune et de la flore du parc et nonde ramasser les ordures». Il ajou-tera par ailleurs : «Les agents duparc ramassent chaque jour l’é-quivalent de 2 bennes d’or -

dures». Les interventions étaientnombreuses, mais la plupar t desintervenants se sont contentés defaire des constats sans proposerde solutions pratiques. RachidMansour i, vice-pr ésident àl’APC, a néanmoins reconnu quele ramassage des déchets ména-gers dans la commune se faitmal, «parce qu’il confié, à 80 % ,au pr ivé d’une par t, d’autre par tla commune ne dispose que de 6camions K120 à benne-tasseuseet le parc roulant de la communeest souvent en panne». Il expli-quer a encore : «Le nombred’agents de nettoiement pourune ville aussi grande que Béjaïan’est que de 70 éléments aux-quels il faut ajouter seulement 36balayeur s». La solution selonl’intervenant serait «de créer unEpic spécialisé dans la collectedes ordures, qui se chargera àterme du tr i des déchets, de leur

récupération et de leur mise envaleur». Un cahier des chargesest d’ailleurs en train d’être éla-boré entre l’APC et les orga-nismes concernés de la wilaya,apprend-on. D’un autre côté, ilsera procédé à la réouver ture duCET de Sidi Boudrahem qui serabien sûr doté d’un équipementadéquat pour le drainage cor rectdu lixiviats dont se plaignent lesr iverains. Cet équipement a étéacquis pour 70 milliards de cen-times et ser a bientôt mis enplace. Et c’est à ce moment-làque commencer a le tr i desdéchets, leur traitement et leurmise en valeur. La décharge deBoulimat ser a définitivementfer mée, assure-t-on encore.L’autre volet dont s’occuperontles agents de l’APC, ce sont lesespaces ver ts de la ville, complè-tement délaissés pour cer tains.

B. Mouhoub.

«Pas d’ouverture du capital d’Algérie Télécom et Mobilis !»La ministre de la Poste des télécommunica-

tions, des technologies et du numérique,Imene Houda Feraoun a assuré, hier, à Algerque le capital d’Algérie Télécom et de Mobilisne sera pas ouvert. «L’ouverture du capitald’Algérie Télécom et de Mobilis n’est pas àl’ordre du jour et est définitivement exclue, carces opérateurs de télécommunications publicssont des entreprises bénéficiaires et rentables»,a indiqué Mme Feraoun, lors de son passage

sur les ondes de la chaine III de la radio natio-nale, précisant qu’il est question de partenariatpublic-privé en ce qui concerne plusieurs ser-vices. Par ailleurs, au sujet de l’acquisition parl’Algérie d’un deuxième câble sous-marin, lamême responsable a fait savoir qu’après sondéploiement, «l’Internet partira de l’Afriquevers l’Europe et non l’inverse comme cela sefait depuis toujours», se félicitant que pour lapremière fois, un pays africain ait réussi de lui-

même à assurer ce type de raccordement.Interrogée sur les problèmes liés au manquedu personnel dans les guichets et celui des fac-teurs, l’invité de la radio a précisé qu’ils serontpris en charge suite au lancement d’un plan derecrutement, durant l’année en cours. «Algérieposte compte lancer un recrutement massif»,dira-t-elle.S. S.

Révision de la loides hydrocarbures

Un dossier «lourd», selon Ould Kaddour

La révision de la loi sur les hydrocarburesest un dossier «lourd» qui demande

«beaucoup de temps et d’exper tise», aindiqué à l'APS le P-dg de Sonatrach,Abdelmoumen Ould Kaddour. «La révisionde la loi sur les hydrocarbures est un dossierlourd et il faut prendre le temps de bien lefaire. Cette révision de la loi demande beau-coup de temps, d'attention et d’exper tise. Il faut qu'on cherche des gens qui connais-sent bien le domaine et il ne faut pas qu’onse trompe encore une fois», affirme M. OuldKaddour. Il ajoute, dans ce cadre, que«Sonatrach est une par tie prenante de larévision de la loi sur les hydrocarbures quiest toujours en cours. On est en train d'en-tendre tout le monde et on travaille ensembledans le cadre d'un groupe de travail com-posé de Sonatrach, de l'Agence nationalepour la valor isation des ressources en hydro-carbures (Alnaft) et du ministère de l'Éner -gie pour pouvoir sor tir une nouvelle loi.»S'agissant du délai de la finalisation de ceprojet de texte, M. Ould Kaddour considèreque «c'est difficile de donner une échéance,mais on espère que cela se fasse avant la finde l'année 2018.» A une question sur lesaspects qui seront concernés par cette révi-sion, le P-dg répond: «On est en train derevoir le tout et non seulement l’aspect fiscalmais aussi l’aspect légal, contractuel et tousles autres aspects relatifs à la loi.» «Il ne fautpas qu’on sor te avec une loi qui ne fonction-ne pas. Il faut que cette fois-ci on fasse uneloi qui attire plus d’étrangers et qu' ils puis-sent travailler», a-t-il avancé. Concernant leprojet de réorganisation de Sonatrach qu' ilavait annoncé en octobre dernier, il affirmeque ce projet est toujours en cours d'élabo-ration et se fait d’une manière «sér ieuse» vuson impor tance. «Maintenant on veut allervers le gaz, développer davantage la pétro-chimie et impor ter moins de carburants»,souligne-t-il. Pour rappel, le Premierministre, Ahmed Ouyahia, avait soutenu enoctobre dernier qu'une révision de la loi surles hydrocarbures en vigueur était nécessairepour attirer de nouveaux investisseurs etaméliorer les recettes financières du pays. À ce propos, le ministre de l'Énergie,Mustapha Guitouni, avait expliqué, il y aquelques mois, qu'une réflexion était engagéepour réviser la loi sur les hydrocarbures àl'effet d'améliorer l'attractivité de notrepays en direction des par tenaires étrangers,notamment dans la prospection et l'exploita-tion des hydrocarbures. Il avait relevé quela plupar t des appels d'offres lancés par l'Algér ie pour la recherche et l'explora-tion pétrolières s'étaient avérés infructueux. «Cette situation d' infructuositéde ces appels d'offres ne peut continuersans réagir alors que les revenus pétroliers s'amenuisent et les activités de recherche et d'exploration diminuent. Nous avions lancé quatre ou cinq appels d'offres pour l'exploration mais qui ontété infructueux. Face à cette situation, nousavons donc engagé une réflexion et noussommes en train de revoir la loi relative auxhydrocarbures en vigueur et ses aspects fis-caux, de façon que l' investisseur et l'Algér iesoient gagnant-gagnant», avait-il fait valoir.La loi actuelle sur les hydrocarbures, quidate de 2013 et qui a modifié et complétécelle du 28 avr il 2005, a introduit un systèmed’écrémage des superprofits applicables auxbénéficiaires du taux réduit de l’Impôt com-plémentaire sur le résultat (ICR), rappelle-t-on. Elle a aussi élargi le contrôle fiscal auxcompagnies pétrolières étrangères opérant enAlgér ie, alors qu'auparavant, seul le groupeSonatrach était considéré comme sujet fiscal,soumis aux obligations de contrôle desociétés, prévu par le code des impôts algé-r ien. La loi actuelle a également révisé laméthodologie de détermination du taux dela Taxe sur le revenu pétrolier (TRP) quiest, depuis 2013, basée sur la rentabilité du projet au lieu du chiffre d’affaires.

TIZI-OUZOU Le directeur du commerce l’a annoncé hier

«Le marché de gros opérationnel en mars»

«Le taux d’avancementde ce projet a atteintles 98 % », précise M.

Kada Adjaba. Le marché en ques-tion est réalisé par un pr ivé surune super ficie de 12 hectares auniveau de Tazmalt El Kaf, à la sor -tie-Est de la commune de Tizi-Ouzou. Ce marché de gros, selonle même responsable, obéira auxnormes régissant ce genre d’acti-vités. Il sera doté de toutes lescommodités, notamment unebalance, aménagement de car -reaux pour les mandataires, desespaces communs, des aires de sta-tionnements, des espaces pour lessaisonniers, des structures de fast-

food, un bureau de poste, unecafétér ia, un espace d’héberge-ment pour les marchands… Lacapacité d’accueil, selon toujoursle même responsable, est estiméeentre 2 000 à 3 000 personnes parjour et 800 à 1 000 véhicules. Et enmatière de contrôle, la direction

du commerce prévoit l’ouver tured’un bureau. Une fois l’infr a-structure achevée, elle sera soumi-se à un constat de la commissionde wilaya pour délivrer une auto-r isation d’exploitation, pr écisetoujours la même source. Une foismis en exploitation, ce marché

sera une bouffée d’oxygène pourles consommateurs, en agissantsur l’offre, la demande et la stabi-lité des pr ix, créant ainsi un pôled’échange en gros qui est contrôléet mettra fin, ou du moins limiterala spéculation. Concernant le pro-

jet de réalisation du marché degros de fruits et légumes prévu àTadmaït, à 17 km à l’ouest de Tizi-Ouzou, il a été annulé faute debudget, a-t-on appr is de la mêmesource.

Nadia Rahab

La wilaya deTizi-Ouzou sera

dotée d’un marchéde gros de fruits et

légumes. Sa miseen service est

prévue pour la finmars prochain,a indiqué, hier, le directeur du

commerce.

Lundi 22 janvier 2018ACTUALITÉ6

TOUDJA Ils réclamentleur part du développement

Les habitants de SoukEl Djemaâ ferment la mairie

Indignés par les promesses non tenues des autor ités locales, qui sesont engagées en novembre dernier à prendre en charge leurs

doléances inhérentes à l’amélioration de leur cadre de vie, des dizainesde citoyens de Souk El Djemaâ, une localité rurale relevant de la com-mune de Toudja, ont procédé, hier, à la fermeture du siège de leurAPC. «Nous constatons avec dépit et déception que les engagementssignés dans le PV de réunion du 7 novembre 2017 entre les habitantsde Souk El Djemaâ et les responsables locaux, à leur tête le chef dedaïra d’El Kseur, n’ont pas été respectés par les autor ités. À ce jour,aucune des promesses faites n’a été concrétisée, en par ticulier cellesrelatives à la scolar ité des enfants de notre région», lit-on dans ladéclaration-appel ayant sanctionné l’assemblée générale des villageoisde Souk El Djemaâ, tenue vendredi dernier. L’un des problèmes sou-levés avec acuité par ces r iverains a trait à l’absence de bus devantassurer le ramassage scolaire des élèves de cette région. À cela s’ajou-te, le manque de cuisiniers au niveau de la cantine de l’école pr imairede la même localité. Ces deux carences, déplore-t-on, influent négative-ment sur la scolar ité des élèves de Souk El Djemaâ. Par ailleurs, cesprotestataires, qui dénoncent «une marginalisation et un mépr is pro-grammés contre [eux]», se plaignent de l’absence des commodités élé-mentaires pour une vie décente. «Même l’eau, qui coule abondammentdans la région, n’est pas assurée pour les ménages. Plus de vingt vil-lages sont difficiles d’accès, alors que d’autres sont tout simplementinaccessibles à cause de la détér ioration des routes. Les pistes agr icolesne sont pas aménagées, le gaz de ville est inexistant, plusieurs foyersne sont pas encore raccordés en électr icité. La question de l’assainisse-ment n’est pas encore réglée, la salle de soin n’est pas équipée et laliste des carences est encore longue», dixit ces villageois en colère.Pour tant, les habitants de Souk El Djemaâ, un village fier de ses 122mar tyrs de la guer re de Libération, affirment «qu’avec toutes lesr ichesses naturelles que recèle la commune de Toudja, à l’instar deses sources d’eau minérales abondantes, 17 kilomètres de littoral etune flore luxur iante», ils ne sont pas condamnés à rester dans le sousdéveloppement et le marasme.B. S.

Béjaïa

Rassemblement des parents d’élèves devant le siège de la wilaya

Très inquiets de la per turbation de la scolar ité deleurs progénitures, suite aux grèves répétitives

qui frappent le secteur de l’éducation à Béjaïa depuisle début de l’année scolaire, des dizaines de parentsd’élèves se sont rassemblés, hier, devant le siège de lawilaya pour exiger une intervention urgente des res-ponsables locaux du secteur, afin de mettre fin à cettesituation inextr icable. «Si cela continue comme ça, onse dir ige droit vers une année blanche», s’alarme unparent d’élève. Ces parents, qui ont répondu à l’ap-pel de la fédération de wilaya des associations desparents d’élèves, craignent qu’un découragement

général finisse par gagner les élèves et que leur moti-vation pour les études soit éteinte. «Y en a marre deces grèves. Nos enfants n’ont r ien étudié depuis ledébut de l’année scolaire. À force de grèves, leurmoral est au plus bas. Mon fils, qui suit sa scolar itéau lycée, me dit qu’il est vraiment fatigué de cettesituation et qu’il ne veut plus continuer ses études»,s’indigne un autre parent d’élève. Pour rappel, leCNAPEST a entamé une nouvelle grève illimitée,mardi dernier, après celle du mois de novembre, quia duré deux semaines.

B. S.

BOUIRA Ils ixigent une augmentation des tarifs

Les transporteurs de Ras-Bouira protestent

Les propr iétaires de fourgonsasiatiques dénommées «cap-

sules», desser vant la ville deBouira à Ras-Bouira, ont observé,hier matin, un sit-in devant ladirection des tr anspor ts de lawilaya de Bouira pour exiger unenouvelle gr ille de tar ification.Selon ces der nier s, les tar ifsactuels, de l’ordre de 20 dinars, necor respondent pas aux frais qu’ilsassument : «Avec l’augmentationdu pr ix de l’essence, des piècesdétachées, de l’état de la route etde la cher té de la vie, nous ne par -venons plus à joindre les deuxbouts pour nourr ir nos familles.Nous voulons que la direction destranspor ts nous autor ise à uneaugmentation des pr ix pour pou-

voir assurer cette desser te, sinonnous serons contr aints d’aban-donner nos lignes et de trouver unautre métier», estime un des pro-pr iétaires de fourgons. Au niveaude la direction des transpor ts, unchef de service assure que cesdoléances seront rappor tées à quide droit. Toutefois, en l’état actuel

des choses et étant donné que ledirecteur des tr anspor ts est encongé, aucun responsable ne peutse prononcer pour décider d’uneéventuelle augmentation des pr ixsur cette desser te. Desser tedéser tée depuis plus d’une semai-ne par les transpor teurs.

H. B.

Une dame fauchée par un véhicule

Une dame qui venait de descendre d’un bus a été fauchée par un véhi-cule hier matin au quartier des 56 Logements. La piétonne qui allait

traverser la chaussée a été percutée de plein fouet par le chauffard qui rou-lait à vive allure en pleine agglomération. Immédiatement avertis, les élé-ments de la protection civile ont évacué la blessée vers les urgences del’hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira. Selon des sources hospitalières,la victime souffrirait d’un traumatisme crânien et de multiples contusions.H. B.

du jour

du jour

Un simple tour au pavillondes urgences de l’hôpitald’Aïn El-Hammam ren-

seigne sur la situation actuelle. Dejour comme de nuit, les voituresar r ivent en trombe et déversentleur flot de malades accompagnésde leurs proches. La minusculesalle d’attente est pleine demalades qui se ser rent sur lesquelques bancs placés, de par t etd’autre, à coté de la por te d’accèsdu service. Dans la salle d’attente,les patients se bousculent et veu-lent passer en pr ior ité, jugeantleur état plus cr itique que celui del’autre. Les yeux larmoyants, latête recouver te d’un châle, unevieille femme n’en finit pas de seplaindre. De l’autre côté, l’inquié-tude gagne les parents d’un enfanten bas âge. «Il dépasse 40 degrésde fièvre. Il r isque de convulser, etça r isque de le tuer», déclare lepère de l’enfant. Par ailleurs, desquintes de toux se font entendredehors. Il est à signaler que, danscette atmosphère infestée de virus,une contagion est inévitable. Lesaccompagnateurs, aujourd’hui enbonne santé, r isquent d’attraperune maladie et de revenir à leurtour, juste après la pér iode d’incu-bation du microbe. À l’intér ieur,plusieurs personnes sont retenuespar le médecin et mises sous per -fusion. On apprend que ce sont lesenfants en bas âge qui sont les plusatteints. Un pharmacien affirme :«Même mon fils est malade depuisune semaine. La fièvre ne le lâche

pas malgré les médicaments quenous lui administrons». Parailleurs, un directeur d’école pr i-maire fait remarquer que plus dela moitié de la classe du préscolai-re est absente pour cause de gr ip-pe. Les changements climatiquesde ces derniers temps semblentêtre la cause d’une épidémie de

gr ippe qui atteint les habitants detous âges. La propagation du virusincr iminé connaît une grande acti-vité dans toute la région. Tant queles conditions météorologiquessont favorables à sa circulation, levirus continuera d’affecter de plusen plus de personnes. Selon unpédiatre, cette maladie virale ne

présenterait aucun danger pour lasanté des jeunes patients.«Quelques jours de repos et untr aitement pour soulager lessymptômes semblent suffisantspour remettre sur pied lesmalades. Plusieur s per sonnesâgées, pour tant vaccinées, ont étéégalement atteintes. Pour l’heure,

on ne signale pas de décès pourcause de gr ippe». Elle ajoute : «Levirus de cette année est accompa-gné d’une bactér ie. Le traitementà base d’antibiotiques devr aitrésoudre le problème de ceux dontla maladie persiste malgré le trai-tement habituel». Les personnesdu troisième âge, les maladeschroniques, adultes et enfants,ainsi que les femmes enceintes ont,pour la plupar t, été vaccinés, dèsle début de l’automne. Pour lesautres, il est à rappeler qu’il n’estpas trop tard pour se prémunircontre ce virus. Il y a encore desdoses de vaccin antigr ippal dansles établissements de santé, où ilest administr é gr atuitement.Quant à ceux qui l’achètent enpharmacie, ils doivent savoir qu’ilest remboursable par la sécur itésociale. «Rien ne remplace la pré-vention», dit un médecin. Dans cecontexte, hormis le vaccin qui pré-vient la maladie, il est recom-mandé, entre autres gestes, de selaver fréquemment les mains avecdu savon liquide, d’utiliser desmouchoir s jetables, d’éviterautant que possible les lieuxpublics tels les transpor ts en com-mun ou encore les salles d’attente.

Lundi 22 janvier 2018 KABYLIE 7La

Kabyl

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IFERHOUNÈNE AHNIFTAMOKRA

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Une nouvelleambulance pourla polyclinique !

La route de la montagnefermée

Thafouthat, une bourgadeoubliée

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Même si lesautorités sanitaires

ne parlent pas d’épidémie, iln’en demeure

pas moins quele nombre de

personnesatteintes de grippeest très important,

en ce moment,dans la région

d’Aïn El Hammam.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:15 12:56 15:38 18:02 19:26FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 06:11 12:51 15:34 17:58 19:22Bouira 06:22 12:53 15:35 17:43 19:23

AÏN EL HAMMAM De nombreux cas de grippe signalés

BOUHIANE Cancer du sein

L’école pr imaire d’Amrouche Ali, sise auvillage rural de Bouhiane dans la commu-

ne de Melbou, à 40 kms de la wilaya de Béjaïa,a abr ité, vendredi dernier, une conférenceayant pour thème : Dépistage et prévention ducancer du sein. Cette louable initiative a étéorganisée par l’association Assirem dudit villa-ge, en collaboration avec la Fondation Béjaïapour la culture et les sciences, section de TiziN'Berber, et l’APC de Melbou. L’animation dela conférence a été assurée par Dr. Laib etMme. Boudjadja, spécialiste en gynécologie.Dans le but de réussir cette conférence, lesorganisateurs avaient placardé des affiches

dans le village ainsi que dans tout le ter r itoirede la commune pour informer les citoyens.«On a tenu à choisir le cancer du sein puisquec’est la pathologie du siècle, le but c’est de sen-sibiliser toutes les femmes à aller faire desconsultations et leur expliquer les avantages dela mammographie», a expliqué un organisa-teur. Le premier magistrat de la commune, M.Lyazid Benkhalfoune, a tenu, quant à lui, àexpr imer son soutien indéfectible pour toutebonne et louable initiative qui touche le domai-ne de la santé. Cette conférence, destinée à lagente féminine, a drainé une foule très nom-breuse composée de femmes et de jeunes filles

dudit village ainsi que des localités limitrophes.«Cette conférence est destinée à la catégor iedes femmes qu’on ne doit pas oublier puisquebeaucoup d’entre elles ne savent pas ce qu’estle cancer du sein. Plus de 80 femmes y ontassisté», déclare M. Boualem K., président del’association Assirem. Pour rappel, cette jeuneassociation a célébré Yennayer, en organisantune «Timchret», notamment avec le sacr ificede deux bœufs, une tradition ancestrale qui arassemblé les citoyens du village dans uneambiance bon enfant.

Aziz Khentous

Les villageoises sensibilisées

Branle-bas au pavillon des urgences

Lundi 22 janvier 2018BÉJAÏA8

De tous les produits alimen-taires à large consomma-tion, le lait subventionné

est celui qui soulève le plus d’in-ter rogation et suscite le plus deconvoitise. Distr ibuteurs et reven-deurs se retrouvent sur la mêmelongueur d’onde, pour pointer àl’index le rationnement des quotaslivrés par les unités de transfor -mation comme étant la source dumal. «Je ne peux livrer que lesquantités qu’on veuille bien medonner à l’usine. Celles-ci sont,hélas, loin de r épondre à lademande», affirme un distr ibu-teur agrée. «Il faut s’astreindre àde longues heures de poireau etfaire le pied de grue, pour se voir

refiler un quota dér isoire»,enchaine un autre distr ibuteur.Un commer çant, installé au

centre-ville d’Ighzer Amokrane,ajoute aussi: «les quotas de laitqu’on nous donne ont été sensible-

ment revus à la baisse, à telleenseigne que beaucoup deconsommateurs n’ar r ivent plus àse procurer leur sachet de laitquotidien», souligne-t-il. «Lespouvoirs publics rassurent sur lemaintien du volume de poudre delait concédée aux tr ansfor ma-teurs. Ces deniers soutiennent lecontr aire. Quant aux com-merçants, ils subissent le mécon-tentement, par fois la colère du

consommateur qui les soupçonnede pratiques douteuses», affirmele gérant d’une superette. Planquéen bout de chaine, le pauvreconsommateur fait le dos rond etsubit les effets négatifs de cettecr ise qui s’installe dans la durée.«Il faut guetter l’ar r ivée dulivreur pour avoir la chance deprendre sa r ation, limitée à 2sachets par personne. Ce calvaire,c’est notre pain quotidien, un eter -nel recommencement», déplore uncitadin. «Nous en avons assezd’attendre un hypothétique sachetde lait. Par fois, on a beau faire letour de toutes les épicer ies de laville», déclare un autre citoyen duquar tier Aghalad. Usé par unequête effrénée et souvent infruc-tueuse, le consommateur n’en estpas moins désabusé par la persis-tance de cer taines pratiques dontse rendent coupables cer tainsrevendeurs indélicats. «Ce n’estun secret pour personne, des com-merçants n’hésitent pas à fairedans le favor itisme et à pratiquerla vente concomitante, en impo-sant l’achat du lait de vache.D’autres commerçants décrètentavec désinvolture que le lait pas-teur isé est réservé pour leurs seulsclients, comme si un pacte occulteétait scellé entre les deux par ties»,affirme un autre habitant de laville.

N. Maouche

La tension sur lelait pasteurisé

perdure àOuzellaguen, tant

sa distribution estproblématique et

sa disponibilitéaléatoire.

Vendredi dernier, les bois etautres espaces sauvages,

situés dans la commune deBoudjellil, ont été pr is d'assautpar des randonneurs qui, en joi-gnant l'utile à l'agréable, ont pro-fité de cette journée ensoleilléepour cueillir des asperges. Leshabitants de Boudjellil ont profitéde ce redoux pour, entre autres,s' adonner à la cueillette desasperges qui ont fait récemmentleur appar ition. Des familles

entières se sont mises de la par tiepour récolter ce légume sauvageplein de ver tus. Assiégeant lesronces, trois habitants venus duvillage Tala Lbir s'échinaient àcueillir les asper ges dans uneambiance bon enfant. «Nousavons parcour u plus de 5kilomètres à la recherche d’as-perges. Il n'y en a pas beaucoup,puisqu’ ils commencent à peine àpousser. Cependant, nous avonsfait une récolte assez intéressante

et suffisante pour nous trois»,indique l'un de ces jeunots. «Lesasperges sont très appréciées dansnotre région. Ils constituent unappor t alimentaire impor tant.C'est un plat en plus qui garnitnos tables. Quant à la façon de lescuir, moi je les aime mélangéesaux œufs battus», affirme un habi-tant. Il est à signaler que les der -nières pluies diluviennes qui sesont abattues sur la région ontpermis aux asperges de pousser.

D'ores et déjà, la verdure tapisseles bois, les champs et autres prai-r ies où le cheptel s'en donne àcœur joie. «De l'herbe fraîche, il yen a à gogo», indique avec satis-faction le propr iétaire d'un trou-peau d'ovins paissant dans lehameau de Laâzib. Dans le mêmecontexte, il est à relever que desfemmes et des jeunes filles s'adon-nent aussi à la cueillette desasperges. La blette, le pissenlit etautres her bes comestibles sont

aussi ramassés avec soin par cesrandonneuses. Le soir, les légumescueillis sont mijotés dans diffé-rents plats pour garnir une tablede plus en plus difficile à remplir,à cause de la cher té de la vie. Danscette localité, on n’hésite pas àrécolter des légumes sauvages bioset non traités aux produits chi-miques, ceci garde leur goût etleur saveur est intacte.

Syphax Y.

Boudjellil

Cueillette d’asperges et randonnée pédestre

La polyclinique de Tamokra abénéficié, der nièrement,

d'une nouvelle ambulanceau grand bonheur de lapopulation locale. En effet,cet équipement médical aété octroyé par la wilayaau profit dudit établisse-ment de santé pour unemeilleure pr ise en chargedes malades, lors de leurtranspor t vers ou à par tirde cette structure sanitaire.Cette ambulance est venuepallier l' autre ambulance, petite etcomplètement vétuste. La nouvelle ambu-lance est équipée de tout le matér iel médicalnécessaire pour le traitement des patients en coursde leur évacuation. Cette nouvelle ambulance estdotée, entre autres, de deux stations fixes et mobilesd'oxygène, de défibr illateur cardiaque, du dispositifd'aspiration de mucosité, du matér iel pour per fu-sions et injections, d'appareil à tension automatiqueet d' électrocar diogr amme. La nouvelle de cetteacquisition a été reçue avec beaucoup de satisfactionpar la population locale qui voit, là, un geste trèsappréciable, d'autant plus que cette commune estsituée dans une zone montagneuse difficile d'accès,

où les villageois souffrentde l' isolement. «C'est

une bonne nouvellepour la popula-

tion de lamunicipa litéque de dis-poser d'uneambulances o p h i s t i -quée etm o d e r n e .Nous avonsv r a i m e n t

besoin de cegenre d'équipement

pour les transfer ts urgents des malades. Jepense aux accidentés et aux par tur ientes.

L'ancienne ambulance, même si elle fonctionne enco-re, est trop petite et ne dispose pas de tout le matér ielnécessaire pour une évacuation optimale desmalades. C'est aussi une bonne nouvelle pour leshabitants qui ne sont pas véhiculés. En effet, s’ilsavaient, par malheur, un malade à évacuer en urgen-ce, ils pour raient contacter les services d’urgences dela polyclinique pour une évacuation r apide dupatient», affirme un habitant du chef-lieu.

Syphax Y.

Tamokra

OUZELLAGUEN Le quota des distributeurs a baissé

La tension sur le lait perdure

Le nouveau P/APC d’Amizour a accordé à l’AssociationSpor tive des Handicapés de la commune d’Amizour un local

sis au niveau du stade communal. La section de volleyball assisde l’ASH a souffer t, pendant 5 ans, de l’absence d’un local où lesmembres peuvent se réunir et exercer leurs activités. Il est àsignaler que s’il n’avait pas été de la volonté et de la persévéran-ce de ses dir igeants, cette association aurait été dissoute depuislongtemps. Le président de l’association, Achour Bouhena, quenous avons joint par téléphone, a déclaré: «On remercie beau-coup le nouveau P/APC qui vient de nous accorder un siège,après 5 longues années d’attente et de souffrances. On n’avaitpas de lieu adéquat où travailler et se réunir. Tous les handicapésd’Amizour sont très contents après cette décision et sont motivésà décrocher d’autres bons résultats».Z. H.

Association sportivedes handicapés d’Amizour

Un local après 5 ans d’attente

Une nouvelle ambulance pour la polyclinique !

Lundi 22 janvier 2018 TIZI-OUZOU 9

AÏN EL HAMMAM Journée de la commune

Les élèves élisent leur assemblée

Tous les ser vices étaientouver ts, en ce jour fér ié, pouraccueillir des visiteurs d’un

nouveau genre. Exceptionnellement,cette fois, ce sont les élèves de cin-

quième année des écoles pr imairesde la commune qui ont été reçus parle président de l’APC et ses collabo-rateurs pour un programme de visi-te qui allait durer toute la journée.Ver s neuf heures, les enfantsconduits par leur s enseignants,ar r ivaient deux par deux, au siègede l’APC pour entamer la visite deslieux. Les différents étages du bâti-ment résonnaient des cr is de cesjeunes enfants, qu’ils avaient inves-tis. À tour de rôle, tous les élèves,accompagnés du maire, ont étédir igés sous la conduite de leursmaîtres, à tr aver s les différentsbureaux de la mair ie. Face à eux, les

agents se faisaient un plaisir de leurexpliquer les différentes tâches aux-quelles ils sont astreints quotidien-nement en recevant le public.Cer tainement préparées en classe,de nombreuses questions sur lenombre de travailleurs, le rôle dechacun, etc. ont été posées par lesécolier s. Mais c’est sur tout auniveau de l’état civil que les petits sesont attardés pour comprendre lesdifférentes étapes de la délivrancede divers documents. L’après midi,comme prévu, était réservée à l’é-lection de l’assemblée populairecommunale bis composée desapprenants qui doivent siéger,

comme les grands, trois fois par an.Des explications concernant le fonc-tionnement de l’Assemblée et le rôledes élus leur ont été données par leP/APC. Par ailleurs, il faut noterque deux élèves, choisis parmi lesmeilleurs de chaque établissement,ont été proposés comme candidatsaux élections qui se sont dérouléesdans une atmosphère de fête, ensacrant Ould Taleb Tilleli commepr ésidente de l’Assemblée desenfants. Notons que les élèves ontété tr anspor tés par les bus duramassage scolaire de la commune.

A.O.T.

Suivant lesinstructionsdu ministère

de l’Intérieur etdes collectivités

locales et del’aménagement du

territoire, l’APCd’Aïn El Hammam

a célébré, avant-hier, la

Journée de lacommune, au

niveau de la mairieen invitant les

élèves de toutesles écoles

primaires dela localité.

Timizart

Des villages dépourvus de la fibre optique Les habitants de la commune de

Timizar t, à 40 Km au nord-estdu chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, souffrent cruellement dumanque de moyens de communica-tion, ils déplorent sur tout l’absencedu réseau de la fibre optique dans laplupar t de leurs villages. La télé-phonie fixe et Internet sont de nosjours des outils nécessaires et indis-pensables dans les différentsdomaines de la vie. Les citoyensdemandent à ce que leurs villagessoient raccordés au réseau de latéléphonie fixe pour pouvoir accé-der à l’Internet via le service ADSL.«Aujourd’hui, le citoyen est dans ledroit non seulement de demander leraccordement à la fibre optique,mais aussi d’exiger sa disponibilitéet une meilleure qualité des ser -vices. Autrement dit, la fibreoptique devrait normalement êtreprésente dans nos foyers depuis delongues années déjà, malheureuse-ment ce n’est toujours pas le cas»,

déplore un jeune étudiant. Leshabitants se demandent pourquoiles localités voisines de leurs com-munes bénéficient de raccordementà l’ADSL et non pas leurs villages,alors qu’ils ne cessent de réclamercette technologie depuis très long-temps. La fibre optique présented’énormes avantages dans l’amélio-ration des conditions de vie descitoyens et dans les activités qu’ilsmènent. À défaut de quoi, les usa-ger s de la localité se voientcontraints de se tourner ver s lemobile ou bien les cybers café duchef-lieu communal afin d’effectuerdes recherches indispensables pourles études, dans le cas des étudiants,ou bien tout simplement naviguersur la toile. Malgré la disponibilitédes modems 4G mis sur le marchépar les différents opérateurs télé-phoniques, ces offres ne séduisentplus personne vu le coût d’accèsjugé très élevé et la faiblesse dudébit. «L’idée de mettre sur le mar-

ché d’Internet ce mode de serviceest une bonne chose, mais cela n’apas été pensé pour tout le monde, lecoût d’accès est trop élevé et laconnexion est faible. Combien decitoyens peuvent se permettre dedépenser une somme aussi impor-tante pour une seule charge ?» Diranotre inter locuteur. La fibreoptique est une commodité tr èsimpor tante que tout le monderevendique dans ces zones reculéesdu chef-lieu de la wilaya. Des repré-sentants de la société civile soutien-nent qu’il est impératif que l’entre-pr ise nationale Algér ie Télécom etles autor ités concernées prennentau sér ieux la requête des citoyensafin d’installer la fibre optique dansles villages, pour permettre aux usa-gers d’avoir accès à cette technolo-gie et répondre notamment à leursbesoins croissants, actuels et futurs,en matière de service téléphoniqueet l’Internet.

Oulagha Ahmed

Boghni

La fibre optique FTTH tarde à venir ! Choisie pour être une commune pilote pour expér imenter la

nouvelle technologie de télécommunication permettant l'accès àl’Internet, le projet de raccordement des cités 166 logements LSP, lacité Benakli et le bloc de logements sociaux d' Ichiouache de Boghni,a été concrétisé sur le ter rain. Sauf que sur un autre plan, la mise enservice de ce qui appelé FTTH, un réseau de fibre optique d'une gran-de per formance qui assurera le passage du haut débit au très hautdébit tarde à venir. Ainsi, l'espoir émis par des centaines de deman-deurs de bénéficier d'une ligne téléphonique et d'un modem Internet,se voit retarder de jour en jour au grand étonnement des citoyensconcernés. Pour tant, tout est fin prêt pour passer à la phase de com-mercialisation avec l'acheminement de la fibre et la mise en place despostes MSAN dans les quar tiers. Quant au retard consenti pour com-mercialiser ce nouveau produit dont le débit peut atteindre les 100mb/seconde, il se peut qu' il soit lié aux tar ifs qui seront appliqués àla nouvelle clientèle. Toutefois, il faudra répondre à l'attente de laclientèle qui se rabat sur la 4G pour avoir un accès à l’Internet, maisà un pr ix jugé excessif au vu de la qualité du service offer t. Enfin, ilfaut signaler qu'un autre équipement réalisé du côté d' IChiouacheattend toujours sa mise en service au profit des cités situées à la pér i-phér ie du centre urbain.Merzouk Haddadi

Iferhounène

La route de la montagne ferméeUne impor tante chute de pier re a obstrué la

route du col de Tirourda, dans la communed’Iferhounene à soixante kilomètres au sud-estde Tizi-Ouzou, depuis avant-hier matin. Desrochers qui avaient dévalé de la montagne auniveau du petit tunnel, appelé également la peti-te por te, par opposition à la grande qui se trouveà un kilomètre plus haut, se sont amoncelés surl’asphalte empêchant tout passage de véhicule.«C’est vers neuf heures que nous avons entenduun grand bruit venant du lieu-dit la car r ière

blanche», dir a un habitant du village deTirourda. Et de poursuivre : «Quelques minutesplus tard, nous avons appr is qu’un éboulementimpor tant venait de fermer la route». Notons quela RN15 reliant la wilaya de Tizi-Ouzou à celle deBouira par le col de Tirourda a été fermée. Lesautomobilistes coincés des deux côtés, ont eu lachance d’être guidés par les habitants du villagepour leur éviter de rebrousser chemin. En atten-dant le dégagement de la chaussée par les ser -vices concernés, les automobilistes se dir igeant

vers Bouira ou en revenant, prennent une dévia-tion en passant par le village de Tirourda pourrejoindre le CW253 du côté du village Khenssouset inversement. Cependant, cette traverse est dif-ficilement praticable pour les gros camions.Hormis ce contre temps, aucun dégât matér iel ouhumain n’a été signalé, sur tout à cette heure dela journée où la circulation est impor tante sur cetaxe.

A.O.T

TIZI-GHENIFFSolidarité

Un fauteuilélectriquepour Habib

«Aimer iez-vous qu'on vousconfine dans votre

chambre pour des années? Qu'onvous pr ive des rencontres ami-cales? Ou simplement que votrevie soit chamboulée du jour aulendemain?», ce sont en ces motsque les membres de l'associationscientifique Assirem ont lancé unappel de solidar ité pour aider unjeune homme victime d'un acci-dent de circulation depuis déjàhuit ans. Il s'agit de HabibTazekr it, âgé de 25 ans, paraplé-gique à cause d'une fracture com-plexe de la ver tèbre lombaire L1.L’appel qui a été lancé sur lesréseaux sociaux a sensibilisé plusd'un. «Nous avons collecté suffi-samment d'argent pour lui offr irun fauteuil roulant électr ique afinqu' il puisse se déplacer», diraMounir Lounis, membre de cetteassociation. Inter rogé si cetteaction a ciblé d'autres localités, ilrépondra que l'argent a été col-lecté uniquement à Tizi-Gheniffville. «Nous remercions vivementtous ceux qui ont contr ibué à cegeste. Vraiment, notre appel a euun écho formidable», poursuivra-t-il. Dernièrement, les membresde ladite association se sont ren-dus au domicile de ce jeunehomme. «Tout le monde étaitcontent. Notre ami Habib apleuré de joie, parce qu'avec cetappareil il retrouvera un peud'autonomie», signalera de soncôté Ghilas Hamoudi, présidentintér imaire d'Assirem. «De tellesactions, nous les mènerons tou-jours. Il y a forcément des gensqui souffrent et qui sont dans lebesoin, notamment lorsque leursituation sociale est délicate»,expliquera un autre membre. Parailleurs, cette même association apr is l’initiative de collecter desvêtements chauds afin de les dis-tr ibuer aux familles nécessiteuses.Son champ d'actions touched'autres volets tels les volonta-r iats, les conférences, les journéesde sensibilisation sur de nom-breuses maladies. Amar Ouramdane

Lundi 22 janvier 2018BOUIRA10

Pire encore, cer tains de ces pro-jets compor tent beaucoup demalfaçons. Aucun secteur

n'est épargné par ce phénomène debâclage des travaux, retard dans lelancement de ces travaux et leurlivr aison. Cette situation estaggravée dans cer tains cas par unemauvaise planification. C’est le casdes projets du secteur de la santé oùle projet d'un hôpital de 120 lits aconsommé le double de ses délais deréalisation de 28 mois sans dépasserles 70% de r éalisation. Dans lemême secteur, le projet de la poly-clinique de Sahar idj bien que livréedepuis l'année passée, cette structu-re n’est pas encore mise en service.Cet état de fait est dû à plusieursraisons dont celle d'une mauvaiseexécution des travaux sur cer tainslots qui sont en train d’être repr is etqui r isque de retarder encore sonouver ture. Le secteur des travauxpublics n’est pas non plus épargnépar ces retards d’exécution de pro-jets. Parmi ces projets, l’on peutciter celui consistant en la réhabili-tation du tronçon de la RN15 de 2km qui traverse le village Selloum,dans la commune d'Aghbalou. Ils'agit d'un projet de restaurationinscr it et retenu l'année dernièredont les travaux ne sont pas encorelancés. Cela au même titre que despoints noir s tant au niveau de cetteroute que celle de la RN30. Le sec-teur de l’habitat n’est pas en reste.Dans la localité de Raffour parexemple, le projet des 80 logementssociaux géré par l’OPGI accuse unénorme retard. La finalisation de ce

projet bloque actuellement l’opéra-tion de la distr ibution du quota des500 logements sociaux deM'Chedallah que les postulantsattendent avec impatience. Il estutile de préciser que la premièretranche de ces logements a été livréedepuis plus de trois ans. Le quotaachevé, subit à l'heure actuelle desagressions climatiques du fait de lanon-occupation des logements. Etcela pour ne citer que quelques pro-jets névr algiques. Il faut faireremarquer que même le secteur del’hydr aulique accuse les mêmesretards sur les ouvrages de canalisa-tion et distr ibution du bar r ageTilesdit qui comprend deux projets.Il y a celui de l' ir r igation et del'AEP. Le secteur de l’énergie dontune grande par tie des projets estgérée par la société de distr ibutionde l’électr icité et du gaz connait, deson côté, les mêmes difficultés. Àtitre d’illustration, il est constaté unretard dans le projet d'extension dugaz naturel au profit de plusieursvillages de Tamelaht dans la com-

mune d'Ahnif. Un retard qui est dû,selon des informations recueilliesdans cette région, à des oppositionsaggravées par un ter rain escarpé et

accidenté. À Sahar idj, c’est l'ouvra-ge de l'éclairage public flambantneuf réalisé depuis deux ans dans leprogr amme de l' aménagement

urbain qui est toujours frappé de«cécité» au même titre que celui del' installation du gaz naturel auCEM d'Ath Hamad livré depuis 4mois, mais non mis en service à cejour. Cela à cause d'un manque dedocuments, qui ne ser aient pasremis par l'opérateur à la SDC,celle-ci doit procéder au branche-ment. La mauvaise planification estconstatée à Raffour où un projetsouter rain de rénovation du réseaude distr ibution de l'AEP a démarréquelques mois après que celui del' aménagement ur bain de cettelocalité ne soit mené à terme. Ilconvient de souligner dans cetteoptique que l'obligatoire close deremise en l’état des lieux est rare-ment exécutée. Devant cette situa-tion pour le moins dommageable,les autor ités de wilaya doiventprendre les mesures qui s’imposentpour accélérer la cadence de lance-ment, de réalisation et assurer unsuivi r igoureux de la qualité des tra-vaux.

Oulaid Soualah

Dans la daïrade M’Chedallahqui compte sixcommunes, de

nombreux projetsde développement

réalisés cesdernièrs années,

sont réceptionnéstrès tardivement.

M'CHEDALLAH Projets de développement accordés aux communes

Que de retards de lancement et de livraison !

Ahnif

Les villages et autres bourgadesrelevant de la commune

d'Ahnif connaissent un état deslieux peu reluisant à cause descarences en tout genre, ainsi, lequotidien des habitants est desplus moroses. Les déficits tou-chent essentiellement l'aménage-ment urbain, les commodités debase (l'eau potable, l'électr icité, legaz de ville, l'assainissement,...), lasanté et la jeunesse et loisir s. Àl' instar de la petite bourgade deThafouthat, située à 5 km du chef-lieu communal d'Ahnif, où lescarences sont multiples. Abr itantune population d' environs 700âmes, cette localité est en proiesur tout à une pénur ie d' eaupotable chronique. «L'eau necoule qu'une fois chaque troisjours, voire plus par semaine. Dès

fois, nous n'avons pas une goutted'eau dans les robinets, ce quinous pousse à acheter l'eau desciternes à 1 000 DA le remplissage.Ce calvaire dure depuis desannées sans qu'une solution nesoit trouvée pour nous faire profi-ter de cette ressource vitale.Durant l'été, ce problème s'accen-tue de manière aiguë, laissant lapopulation dans le désar roi»,déplore un habitant de cette bour -gade, laquelle enregistre aussi undéficit en extension du réseau del'assainissement. Le problème secorse davantage pour les habita-tions isolées et éparses, lesquellesont besoin de rallonges pour leurraccordement au réseau d'évacua-tion des eaux des ménages. «Lesfosses septiques sont aménagéesdans ce cas de figure, car nos habi-

tations excentrées par rappor t aucentre du village ne sont pas enco-re raccordées à l'assainissement»,fait savoir un autre habitant. Cesont généralement les nouvelleshabitations constr uites dans lecadre de l'habitat rural qui atten-dent leur par t d’électr icité, d'as-sainissement et d'AEP. Il est demême pour le gaz de ville, même sicette commodité existe dans ce vil-lage, il n'en demeure pas moinsqu' il y subsiste des pâtés de mai-sons qui sont encore non r ac-cordées, indique-t-on. Le passagede la RN5 via cette bourgade estperçu comme un point positif, dumoment que le transpor t de voya-geurs n'enregistre aucun manque.

Y. S.

Thafouthat, une bourgade oubliée

Ath Mansour

La campagne oléicole dans la commune d'Ath Mansour est, de l'avisdes propr iétaires de vergers oléicoles, " médiocre" . Actuellement, peu

de familles sont en train de glaner les dernières olives, car cette saisonla récolte n'a pas été bonne comme escompté. «Cette année, la récolted'olives a été moyenne pour ne pas dire faible. Nonobstant le fait que larégion agr icole de Taghzouyt se trouve à proximité de l'oued Sahel, doncd'une nappe phréatique impor tante, cela n'a pas pour autant contr ibué àune bonne fructification des oliviers. La sécheresse a eu raison des olivierset beaucoup d'entre eux ont vu leurs olives tomber en pleine croissance,ce qui a influé négativement sur les récoltes. Pour ma par t, constatantcette sécheresse qui a sévi durant l'été et l'automne derniers, je ne pou-vais r ien faire étant donné que je n’avais pas les moyens pour ir r iguermes oliviers qui sont comptés en dizaines. Et le résultat est là: des récoltesmièvres et une production faible de l'huile d'olive. J 'ai eu à peine 180litres alors que d'habitude la production dépasse les 300 litres», constateamèrement le propr iétaire d'une oliveraie sise à Taghzouyt à quelque3 km du chef-lieu communal d'Ath Mansour. Ainsi, comme l'a soulignénotre inter locuteur, la production d'olives et de son huile a " dérogé"à la règle cette année dans la commune d'Ath Mansour, où beaucoup deménages ont constaté le recul de la production avec beaucoup de conster -nation. Lorsque l'on sait que l'huile d'olive, en plus de constituer un ali-ment de base pour ces ménages, elle est aussi source de revenus supplé-mentaires. Le pr ix de ce produit agr icole caracole entre 650 et 700 DAle litre.Y. S.

Baisse de laproduction de l'huile d'olive

Aghbalou

Les 50 locaux commerciaux à usage professionnelréalisés dans la commune d’Aghbalou dans le cadre

du programme présidentiel de 100 locaux par com-munes, sont à l’abandon depuis plusieurs années. Ceslocaux inoccupés ont subi beaucoup de dégradations etd’actes de vandalismes. La bâtisse réalisée en R+2 aaussi fait l’objet d’une sér ie de vols. Les fenêtres etpor tes en aluminium ont été littéralement ar rachées etvolées. De la structure, il ne reste que la carcasse quicommence elle aussi à montrer des signes de dégrada-tions en raison des actes de vandalismes et sous leseffets des éléments climatiques. Ces locaux réalisés àBouaklane, à 2 km du chef-lieu communal, sont éloi-gnés et situés loin de l’agglomération. Une situation quine ravit pas les jeunes qui sont peu enthousiastes àl’idée de les occuper pour en faire des locaux à usageprofessionnel. Les services de la commune comptentainsi y remédier. Selon le premier magistrat de la com-mune, Nacer Hamoum, et afin d’utiliser à bon escientces locaux et limiter leur dégradation, ses services ont

récemment fait une proposition au wali de Bouira pourfaire de ces locaux un siège de l’APC. Selon le maire, uncourr ier a été adressé au wali dans ce sens et n’attendque son aval. Cette proposition, dira l’édile de la com-mune, si elle venait à être validée, répondra au besoinimpér ieux d’aménager un nouveau siège pour l’APC.D’après lui, l’actuel siège est vétuste, exigu et loin d’of-fr ir un cadre de travail agréable. Il est à signaler quel’actuel siège de la commune date de 1957. Il a été édi-fié par les Français pour abr iter les services de la com-mune mixte. Pour le maire, si la proposition sera rete-nue, l’APC va engager des travaux de réaménagementpour transformer ces locaux en bureaux qui accueille-ront les différents services de la commune. Cettedémarche permettra de libérer les bureaux de l’actuel-le mair ie pour abr iter à l’avenir les antennes CNAS,CNR ou l’ADE, pr écise M. Hamoum. La mêmedémarche, poursuit le maire, va aussi permettre dedésenclaver le quar tier de Bouaklane.

D. M.

Un nouveau siège d’APC dans les 50 locaux commerciaux ?

T

Adaoun Abdelghani

LEZZAYER TAMANEƔT ɣ

Ad as-tuɣ tejmilt, azekka, i Cherif Kheddam

AA.A.

TIZI UZZU

S

Ali Zalouk

Tella-d tmerna deg ssuma n usiweḍ

A

M.K

Amalay war untiLlan kra n yismawen n umalay ur sɛin araunti: Akbal , Aman ,

Alim , Medden...

Sɣur Bouacherine

Sɣur SAID BOUDA

AratakI.Leḥsab.Abziz.II.Deg(Bel).Ṭṭef(Bel).Lawan n ṭṭlam.III.T-ttekkes aɣebbar.Aɣemmu.IV.Meǧǧed.D tazelɣa n yimir.D tazelɣa n tnila.Ri.V.Aqemmuc.Tussna n yiliktrunen.VI.Ḥemmel.VII.Yettmucɛal.Ka.VIII.Ri.Muqqel(Bel).IX.I win yelhan.Tazurant.X.Er.XI.Xuṣṣ-ent wallen-is.XII.Ma yella.Iḥemmel.Taɣect.XIII.Lefɛel.Kker.XIV.Tamezdaɣt n buɛadnan.Inu.XV.Ɣer.Ineqqir

Aglawan

1. D tazelɣa nyimir.Er.Ussan.Iɣzif (Bel).2. Nḥes.D imɣi yett-maččan.3.Idir.Nneqlab(Bel).Ka.Iɣab.4. D aceṭṭiḍ n sut nzik.Aqemmuc.Wer.5. Timrebbent.Ri.6. Dadda.Llun-in d llun n yigenni.7. D tazelɣa nyimir(Bel).Ddu.8. Yiwen seg watmaten di ddin.Lxaṭer.9. Lli imi-k siɛeggu.Ssekru.Naɣ (Bel).10. Ttawin deg sent tibexsisin.11. Ar.Jerred(Bel).Tagi.12. Ttwarucc.Walem.13. Ɣer(Bel).Kellex.14. Abeggen.Win.15. Tesɛa(Bel).Fafa.

S tezmert-nwen.Daya

Rrecta

Udem gar wudmawen

Ajdid deg tira

Mustapha Tidjet, d anemhal n ulmas n unadi n tmaziɣt

Ass-nni n lexmis iɛeddan, 18 deg yennayer 2018, i yuɣal swudem unsib Mass Mustapha Tidjet d anemhal n walmas n

unadi deg tutlayt akked yidles amaziɣ deg tesdawit n Bgayet.Mass Tidjet i yellan d aselmad deg tesdawit-agi, yettwasbeddsɣur anemhal amatu n unadi ussnan d unegmu, Pr Aourag Hafid,i d-yusan seg tneɣlaft, akked yimḍebber amezwaru n tesdawit nBgayet. Ɣef wakken i d-nnan, ad yili umahil n ulmas-agi, yerzaanadi d unegmu n tutlayt d yidles amaziɣ s wudem ussnan, ɣefwaya, dɣa, ara ilin 7 n yiḥricen ara teɛnu temsalt-agi : tasnislit,amawal, tarrayin, tasuqqit, tasekla, tazrigt akked tiklujid sumata. Ad yeqqim ulmas-agi ɣer Tenmehla tamatut n unadi uss-nan d unegmu ateknuluji (DGRSDT).

Deg wussan-agi kan, i d-yeffeɣɣer ssuq udlis wis sin n tma-

rut d tmazrayt Farida Sahoui, iwummi i tsemma Jugurta,Histoire d’un Peuple. Tulles-ddeg-s tudert akked yimuhal nugellid amaziɣ i d-as-yennan:“Ruma, i lbiɛ i win yebɣan ad tt-yaɣ”, wagi d agellid Jugurta neɣYugurten s yisem-is anaṣli, i d-yemmalen (yugar-iten).Temmeslay-d s telqayt ɣef tmed-durt-is, tallit s tallit. Tewwi-ddaɣen awal deg-s ɣef umennuɣ-isd ṭṭradat yexdem ɣef tmurt-is. Dadlis ara tafem deg temkerḍiyin swazal n 250 DA, seg tlemmast nwaggur-agi n yennayer d afella.

Ass-nni n lexmis 18 yennayer 2018, i d-tberreḥ s wudem unsib nussuffeɣ-ines ɣer ssuq, dɣa texdem yis-s asenzi s ubuddu amen-zu, deg rreḥba n udlis i d-yellan taggara n ddurt-agi yezrin degTizi Rached. Ad-d nesmekti kan belli, Massa Farida Sahoui, tluldeg useggas n 1972 deg Azazga. D wagi i d adlis wis sin ara d-tes-suffeɣ, umbeɛd mi d-tessazreg amenzu deg useggas n 2016,winna iwumi tga isem Familles Kabyles d’Algérié en Tunisie.

Isufar Aheggi

Jugurtha, Histoire d’un Peuple nFarida Sahoui

Arim, 22 deg yennayer 2018 Wali kan

[email protected]

Tameɣra-agi, ad tili d tajmilt iucennay ameqqran Ccix CherifKheddam, i lmend n wayen akk

i d-yefka i tezlit taqbaylit. D taneɣlaftn yidles i d-iheggan leqdic-agi adel-san, yettuneḥsaben d asmektimeẓẓiyen i urgaz meqqren aṭas, yuk-lalen ugar n wannect-a, maca wicqa.Tameɣa ideg ara cnun ddeqs n yicen-nayen imeqqranen n tezlit taqbaylit,yecban Medjahed Hamid, AliMeziane, Taleb Tahar, ArezkiOuali...atg. Ad d-nesmekti imeɣriyen-nneɣ s tmeddurt akked tesfifin nunaẓura-agi mucaɛen deg tmurt nLezzayer merra. Ilul ass n umenzu nyennayer deg useggas n 1927, degtaddart n Boumessaoud i ittekkin ɣertɣiwant n Imsouhel, deg lwilaya nTizi Uzzu. Yella d anaẓur s timmad-is,imi yella d amedyaz, d acennay yernad amẓawan. D netta i d acennayaqbayli i yesseqdacen aṭas n wallalenn lmusiga deg tuɣac-is. Yelmed aẓa-wan asmi yella d ilemẓi, asmi yelladeg tmurt n Fransa. Deg yiseggasen n1950, i yexdem tizlit-is tamezwarut“Yelli-s n tmurt”. Syin akkin deguseggas n 1953, i d-yessuffeɣ tasfift-istamenzut i wumi isemma “Nadia”,ideg llant 6 n tuɣac gar-asent: Sbaḥlxir, Qqim di lehna, Nesɛa lḥeqq...atg.Sakin deg useggas n 1958, yerna-d

album-is wis sin, iwumi iga azwel-a“Ǧerǧira”, ideg llant 15 n tezlatin,nezmer ad nebder gar-asent: Leḥbeq,Lɣerba, Lukan i d-ttuɣal temẓi,

Mennaɣ ad kem-sɛuɣ d lǧar, Fehmeta medden...atg. Tin ɣur-s, sin n yiseg-gasen kan, yerna-d aḍebsi wis tlata“Bgayet telha”. Tlata n yiseggasen

umebɛed, yerna tasfift tis rebɛa “Alemri”, ideg llant 10 n tezlatin, gar-asent: Ay itran, Anef i lemwaji, Andaluleɣ, Anda tleḥḥuḍ...atg. Deg useg-gas-nni dɣa yuɣal-d ɣer tmurt nLezzayer, yuɣal ixeddem yiwet n ted-wilt deg rradyu tis 2, iwumi fkan isemn “Iɣennayen n uzekka”. Syin akkinyeqqim alammi d aseggas n 1978, iwakken ad yessuffeɣ aḍebsi wisxemsa, i wumi yefka isem n “Sliɣ iyemma”, ideg llant 16 n tezlatin, adnebder gar-asent: Ẓriɣ lxir, Ttɣenniɣtamurt-iw, Tirga ufennan, Tasusmi,Tensa tafat. Deg useggas n 1980, i d-yessuffeɣ tasfift-is taneggarut iwumiisemma “A tilawin”, ideg llant 6 ntezlatin, gar-asent: A tin yuran, Yelli-s n tmurt-iw, Aḥbib n ddima...atg.Syin d afella, ixeddem kan timeɣri-win ɣef usayes. Ma deg useggas n

1995, yunag tikkelt-nniḍen ɣerFransa, i wakken ad idawi. Syin ass n23 deg yennayer 2012, yewweḍ leɛfuṚebbi deg sbiṭer n Paris, anida yellayettdawi yakkan. Ass n 26 deg yen-nayer 2012, wwin-t-id ɣer tmurt.Azekka-in n 27 yennayer yettwamḍeldeg taddart-is Imsouhel. Ulammaɛeddan tura 6 n yiseggasen ɣef lmut-is, maca mazal ṣṣut-is aḥlawan yesu-zun imeẓẓuɣen-nneɣ, mazal tugna-stressa deg wallaɣ, mazal imeslayen-isteddun-d deg wawal. Ihi xas sgunfudeg talwit a Cherif Kheddam, azal-ikmeqqer, amecwar-ik ɣezzif, ma d tij-milin ayen i d ak-yettwaxedmendrus. Xas teǧǧiḍ-aɣ, maca teǧǧiḍ-aɣ-d.

Adaounn Abdelghani

LEZZAYERR TAMANEƔTT Tameɣra n ccna deg tzeqqa Opéra B.Bassaïh

Add as-tuɣal tejmilt,, azekka,, ii Cheriff Kheddam

Azekka n ttlata, 23yennayer 2018, ɣef

lewhi n 19h00 n tmeddit, ad tili tmeɣra

meqqren n ccna degtzeqqa n “Opéra”Boualem Bessaih,

yellan deg temdint nLezzayer tamaneɣt.

Ad d-tili tezrigt n useggas-agi tag-gara n waggur n furar, imi deg

yiseggasen yezrin tettili-d ddima degtaggara n waggur n duǧember. Wid

iḥemmlen ssinima neɣ isura, tikkelt-agi, ad qqimen alamma d ass-n ssebt,24 deg furar 2018, i wakken ad ẓrentullya tunṣibt n tezrigt tis 16 n tfaska

tadelsant taɣelnawt n usaru amaziɣdeg uxxam n umezgun amniḍanKateb Yacine n temdint n Tizi Uzzu.Maca, ar tura ur d-wwiḍen ara waṭasn yisallen sɣur yidisan n yidles, mazalur d-iban ara iwumi ara tuɣal tejmiltn useggas-agi, mazal ur d-iban arawahil unsib n tfaska-agi. Yetturaǧuad yili deg wahil n tezrigt-agi tis 16,aṭas n leqdicat idelsanen ara d-yilin,gar usenɛet n yisura, isaragen ɣef ssi-nima, timsikniyin, isikwan…atg. Add-nesmekti kan belli, ass-nni n lḥed,31 deg waggur n duǧember 2017, i dazemz aneggaru n usersi n yisura arayettekkin deg temsizzelt n useggas-agi.

A.A.

TIZII UZZU Tazrigt tis 16 n tfaska n usaru amaziɣ

Seld timerna deg ssumat n lisans d lmazut, rray iddmen imḍebbren n tmurt, yuttujarden deg usaḍuf

n tedrimt n 2018, sutren wid ixeddmen deg uḥric-agi nusiweḍ deg tneɣlaft n usiweḍ ɣef tmarna deg ssuma nusiweḍ. Ayen, dɣa, i d-yeqbel uneɣlaf i d-yefka ttesriḥi tmerna n ssumat s wazal 5 DA i wid yessawaḍen s lki-ran deg tlemmast n temdinin. Ma wid yettawin garyigerzuyen, ad yili unerni s wazal n 10 ɣer 15% ɣefssumat tiqdimin. Deg ussan-agi ineggura, bdant ssu-mat deg tmerna deg waṭas n temḍiqin d tɣiwanin nugerzu n Tizi-Uzzu, gar tɣiwanin teɛna tmarna, ad naftaɣiwant n Lemɛatqa d wid yessawaḍen seg tɣiwant n

Lemɛatqa ɣer tɣiwant n Souk El Ténine, i iqesden adrnun i ssuma n usiweḍ s wazal n 5 DA ( 15 DA= 20 DA),aya daɣen yeɛna tamḍiqt n Betrouna d wid yettawinseg Betrouna ɣer temdint n Tizi-Uzzu, timerna tellad swazal n 5 DA. Deg Tɣiwant n Friḥa d Uɣrib, rnan issuma n usiweḍ s wazal n 10 DA. Timerna-agi n ssuman usiweḍ dayen i d-yeglan s usḥissef meqqren n yim-danen, aladɣa wid iteddun deg tawilat n usiweḍyemxalafen, imi d tikelt tis snat deg sin n yiseggasen innernant ssumat n usiweḍ deg tmurt n Lezzayer.

Alii Zalouk

Tizi Uzzu

Ad tili, aseggas-a, seg 24 ar 28 deg furar 2018

Tella-dd tmernaa degg ssumaa nn usiweḍḍ

Tafaska n tmedyazt n Ayt Smaɛel

Tiɣri i yimedyazenAm wakken i tt-tesɛa d tannumi yal amenzu n Yennayer, tger-d ussan-

a yezrin Tdukkla tadelsant Adrar n Fad tiɣri tansayant i tikkin degumsizwer n tmedyazt ara yemmaggen deg meɣres-a i d-iteddun 2018. Dayen yerran srid i lemsaq n tmedyazin d yimedyazen i yebɣan ad kkin swayen i d-snulfayen deg teẓrigt-a tis mraw d sḍis n tmedyazt tamaziɣt, dtajmilt, am dima, i umussnaw Dda Lmulud At Mɛemmer. I waya, ilaq fell-asen kan ad d-aznen kraḍ seg yisefra-nsen imaynuten, s sin n yimedyateni yiwen, i yuran s tira tamirant d wallal n uselkim, ɣer yiwet seg snat ntansiwin-a: Tiddukla tadelsant Adrar n Fad, cidex 3, BP105. Taregragt(06044) Ayt Smaɛel, Bgayet. Neɣ i tansa n umayel: [email protected]. Ma dazemz aneggaru n uceyyeɛ yettwaɛeyyen-d ɣer 26 deg furar 2018. Ad d-nesmekti kan d akken gar yisuḍaf n tikkin, yewwi-d ɣef yimekki ad yiliyessamed 18 n yiseggasen akken ad yezmir ad yekki deg umsizwer-a. Mad wid yebɣan ugar n yisallen, ama ɣef umsizwer-a s timmad-is neɣ ɣeftfaska s umata, zemren ad siwlen ɣer wuṭṭunen-a n tdukkla: Til/Fak: 03439 00 90. Amafus: 05 41 29 41 52. Am yal aseggas, deg tumert dima arayesnubget Udrar n Fad iqerdacen n wawal, meskud ttsemmiden deguzday n tektiwin d umennuɣ i uḥraz n wayen yettwabnan yakan degtgemmi-nneɣ timawit, d usnulfu n umur-nniḍen n lebni d amaynut.M.K

Amalay war untiLlan kra n yismawen n umalay ur sɛin araunti: Akbal , Aman ,

Alim , Medden...

Sɣur Bouacherine

Sɣur SAID BOUDA

AratakI.Leḥsab.Abziz.II.Deg(Bel).Ṭṭef(Bel).Lawan n ṭṭlam.III.T-ttekkes aɣebbar.Aɣemmu.IV.Meǧǧed.D tazelɣa n yimir.D tazelɣa n tnila.Ri.V.Aqemmuc.Tussna n yiliktrunen.VI.Ḥemmel.VII.Yettmucɛal.Ka.VIII.Ri.Muqqel(Bel).IX.I win yelhan.Tazurant.X.Er.XI.Xuṣṣ-ent wallen-is.XII.Ma yella.Iḥemmel.Taɣect.XIII.Lefɛel.Kker.XIV.Tamezdaɣt n buɛadnan.Inu.XV.Ɣer.Ineqqir

Aglawan

1. D tazelɣa nyimir.Er.Ussan.Iɣzif (Bel).2. Nḥes.D imɣi yett-maččan.3.Idir.Nneqlab(Bel).Ka.Iɣab.4. D aceṭṭiḍ n sut nzik.Aqemmuc.Wer.5. Timrebbent.Ri.6. Dadda.Llun-in d llun n yigenni.7. D tazelɣa nyimir(Bel).Ddu.8. Yiwen seg watmaten di ddin.Lxaṭer.9. Lli imi-k siɛeggu.Ssekru.Naɣ (Bel).10. Ttawin deg sent tibexsisin.11. Ar.Jerred(Bel).Tagi.12. Ttwarucc.Walem.13. Ɣer(Bel).Kellex.14. Abeggen.Win.15. Tesɛa(Bel).Fafa.

S tezmert-nwen.Daya

Rrecta

Udem gar wudmawen

Ajdid deg tira

Mustapha Tidjet, d anemhal n ulmas n unadi n tmaziɣt

Ass-nni n lexmis iɛeddan, 18 deg yennayer 2018, i yuɣal swudem unsib Mass Mustapha Tidjet d anemhal n walmas n

unadi deg tutlayt akked yidles amaziɣ deg tesdawit n Bgayet.Mass Tidjet i yellan d aselmad deg tesdawit-agi, yettwasbeddsɣur anemhal amatu n unadi ussnan d unegmu, Pr Aourag Hafid,i d-yusan seg tneɣlaft, akked yimḍebber amezwaru n tesdawit nBgayet. Ɣef wakken i d-nnan, ad yili umahil n ulmas-agi, yerzaanadi d unegmu n tutlayt d yidles amaziɣ s wudem ussnan, ɣefwaya, dɣa, ara ilin 7 n yiḥricen ara teɛnu temsalt-agi : tasnislit,amawal, tarrayin, tasuqqit, tasekla, tazrigt akked tiklujid sumata. Ad yeqqim ulmas-agi ɣer Tenmehla tamatut n unadi uss-nan d unegmu ateknuluji (DGRSDT).

Deg wussan-agi kan, i d-yeffeɣɣer ssuq udlis wis sin n tma-

rut d tmazrayt Farida Sahoui, iwummi i tsemma Jugurta,Histoire d’un Peuple. Tulles-ddeg-s tudert akked yimuhal nugellid amaziɣ i d-as-yennan:“Ruma, i lbiɛ i win yebɣan ad tt-yaɣ”, wagi d agellid Jugurta neɣYugurten s yisem-is anaṣli, i d-yemmalen (yugar-iten).Temmeslay-d s telqayt ɣef tmed-durt-is, tallit s tallit. Tewwi-ddaɣen awal deg-s ɣef umennuɣ-isd ṭṭradat yexdem ɣef tmurt-is. Dadlis ara tafem deg temkerḍiyin swazal n 250 DA, seg tlemmast nwaggur-agi n yennayer d afella.

Ass-nni n lexmis 18 yennayer 2018, i d-tberreḥ s wudem unsib nussuffeɣ-ines ɣer ssuq, dɣa texdem yis-s asenzi s ubuddu amen-zu, deg rreḥba n udlis i d-yellan taggara n ddurt-agi yezrin degTizi Rached. Ad-d nesmekti kan belli, Massa Farida Sahoui, tluldeg useggas n 1972 deg Azazga. D wagi i d adlis wis sin ara d-tes-suffeɣ, umbeɛd mi d-tessazreg amenzu deg useggas n 2016,winna iwumi tga isem Familles Kabyles d’Algérié en Tunisie.

Isufar Aheggi

Jugurtha, Histoire d’un Peuple nFarida Sahoui

Arim, 22 deg yennayer 2018TALLIT12

Aɣmiss nn Yimaziɣen:: Seldd arraznn Saint-Louiss dd umḍiqq wiss 2degg Grandd Chesss Tour,, urr telhifell-akk taggaraa nn useggas-a20177 aa Maksim.. Awall ɣerr waya??

Maksimm Vacyi-Lagrav: Ih, d tidet,maca s ujemmal, 2017 yella i nekk daseggas afessas. Llant-d tɣawsiwinyelhan maḍi, am tid i d-tbedreḍ,maca yella daɣen umḍiq wis sin iṭṭfeɣ deg usismel amaḍalan (classe-ment mondial) deg teɣzi n kra nwayyuren. D asḥissef, imi iswi ame-qqran n uɛeddi ɣer Tberza nYimazwaren ( Tournoi desCandidats) ur yettwaweḍ ; iban dakken yusa-d waya ad yessenquqeltacrawt taneggarut n useggas…

Mazal-ikk akkenn yebɣuu yilii garr 5nn yimurarenn ifazzenn degumaḍal.. Ayaa yesheddinn dɣa??

Yettban-iyi-d ssekneɣ-d s wudemyesfan d akken tura dayen aql-i garyimuraren ifazzen n tedɣert iizemren ad sirmen ad qqimen degumeqyas-a umdil. Dɣa ihi, aql-iqeɛɛdeɣ iman-iw deg tebdart n 5ifazzen, ssarameɣ ad d-ḥelliɣ aneg-gez amaynut deg 2018.

Maa yewwi-dd fell-akk add terreḍḍ i

usteqsii isehlenn nn ubujad,, araak-d-yinin:: aa Maksimm amekzemreɣɣ add rennuɣɣ tiram,, adaẓeɣɣ ɣerr sdatt degg ccatranj?Amekk araa tilii tririt-ik??

Ur ilaq ara ad nugad ad nurar, dimama yella wamek. Nezmer daɣen adnezrew urar, niḥqa, yelha kullecskud nesɛedday akud sdat tfelwit.

Daɣen, ur ilaq ara ad nekukru, adneɛreḍ iman-nneɣ i turart akkedwalbaɛḍ yeqwan fell-aɣ.

Ɣeff tmuɣli-k,, nezmerr add d-nuɣall dd Akerwaa (Maitre)ameqqran,, neknii neggar-daɣrumm anda-nniḍen.Yettusemmaa warr maa nefka

akkk akud-nneɣɣ ii ccatranj?? Ih niḥqa nezmer. Llan yimedyatenn medden i yessawḍen i waya, d acukan d tidet ad qqimen drus-it maḍi.Llan daɣen yisadaren i d-yettuɣalend ikerwaten imeqqranen, maca leḥ-qen deg tqacuct n wayen iwumizemren, ur yili wamek ara rnun, adalin ugar. Wi, zemren ad sɛun lebɣiad bedlen lḥirfa, meɛna ad ṭṭfenazwel-nsen i lebda akken yebɣu yili.

Mbeɛdd tibawtt degg Tberzaa nYimazwarenn araa yemmaggendegg kraa nn wayyuren,, dd acu-tenyisenfaren-ikk ii useggas-aa amaynutt nn 2018?

Ad yili d tidet 2018 d aseggas yem-garad, ulamma ad d-ilint deg-s kran temsizzlin tixatarin, am le GrandChess Tour d les Olympiads. Iswi-w,d asken n wudem yelhan deg tem-sizzlin-a, agerrez n usismel-iwamaḍalan cwiṭ, d uwenneɛ n wurar-iw ugar, akken ad iliɣ heggiɣ i tallittamaynut n telɣuɣa n umaḍal deg2019.

Tanemmirtt mii tqebleḍḍ add d-temmeslayeḍḍ ii yimeɣriyenn nuɣmis-nneɣɣ azwaw.. Awall ntaggaraa ii warracc ii yettmenninadd d-uɣalenn dd «« Maksimm »» ɣersdat...

Tazwara maḍi, sbennet tadfi degturart n ccatranj, zerɛet lebɣi i wad-dal-a igerrzen… D ayen i yesɛanazal.

Yesteqsa-tt Mhennii Khalifi

«Ilaqq add netturarr warr tugdi...»Aql-it akka tura gar 5

n yimuraren akk ifazzen n ccatranj degumaḍal. Ilul MVL deg

temnaḍt n Ile-de-France degFransa, aseggas n

1990. Ulamma yeḥrescwiṭ wakud-is imi

yezga yettinig, yeqbelMaksim ad d-yerr i

kra n yisteqsiyen-nneɣ deg tdiwennit-aɣef waddal d wurar n

ccatranj!

MAKSIMM VACYI-LAGRAV, uṭṭun wis 5 deg umaḍal deg ccaṭrenj

II kunwi,, ii kunnemti

Imeɣriyen,, timeɣriyinn nn Uɣmiss

nn yimaziɣen,, matebɣam(t)) add d-tekkimm degg

yisebtarr nn tmaziɣt,aznet-dd imagradenn

ɣerr :

Ẓaraa dd Daddaa YennayerCwiṭṭ segg tmucuhaa nn zikk

Ibedd Yennayer i usawen-ihi deg yigenni,yeṭṭalay-d d agessar, γur-s d ass yifen ussan:

Tineqqlin, γlin-asent wafriwen-nsent. Aḍu, yett-suḍ-d s tezmert-is, lgerra ugeffur, tessebzeg akkddunit. Ma d Mass Iṭij, yessules wudem-is,yebγa ad yeṭṭes ugeswaḥ. Yefṛeḥ, DaddaYennayer, yekmumes deg yiwen usigna d abel-bul d azuran, yettheyyi iman-is, ad yexxuc nnigyixxamen…Dγa mi yeṭṭes Dadda Yennayer, teẓ-rim amek: ṛṛεud-is ur ttağğan yiwen ad yeṭṭestanafa, wannag ticki i ijexxeṛ, asxerxer-ines,yessagad ula d ilfan, wannag tura, aman…andayufa. Ihi akka, Yennayer ad yeṭṭes, ad d-yernu

γur-s mmi-s, Furar, Meγres-nsen ad d-iγerresula d netta ticki i d-tewweḍ nnuba-s, nutni dikraḍ, ttarran ddunit am wakken nnsen kan.Tessun-tt akken i asen-yehwa, ssiriden-tt ticki iasen-yehwa, ssismiḍen-tt akken i asen-yehwa.Ẓara, yiwen wass, deg tlemmast n waggur nyennayer, telsa tabernust-is, terna tarkasin-is,tesbur taqelmunt, teγra i yemma-s:” a ye... adffγeγ ɣer tmazirt. « -Uh a yelli, ur yelli d ass ntuffγa ɣer tmazirt wagi! Aḍu, asemmiḍ, ageffur,agris…Ddem-d taεelğett-inem ad turareḍ, neγax imru ad tesxerbubceḍ γef lkaγeḍ, neγ yya adam-d-iniγ tamacahut ». Terra-as-d: « aha, aha,

bγiγ ad ffγeγ ad urareγ deg berra, ad azzleγ, adiẓifeγ... ». Tenna-as yemma-s : « Ulamek a yelli,deg tmazirt d aluḍ, ageffur, a-t-an wwet ma adtewteḍ…. ». « Acuγer a yemma akkit annect-a? »i as-tenna Ẓara. Tenna-as yemma-s : « Acku dtagrest a yelli, d yennayer ». Deg berra, d tidet,d tallast talellast, ma tmuqleḍ taleṭṭat-ik ur tt-tettwaliḍ ara. Adebbuz ahat ad t-twaliḍ, ackuzur. Alemmas gar-asen γezzif. Ameccaḥ teṛ-buyin, alma tuẓaḍ ɣer γur-s neγ yuẓa-d ɣer γur-k, wannag meẓẓi meẓẓi meskin ad tγileḍ ulac-itmaḍi...meskin... YYettkemmil

Tettwakkes-dd segg Imyura.net [email protected]

Yuseff Tuwwazi,, amedyazz amersimanAhat llan waṭas n yimedyazen i

yettwassnen s wudmawen dleqdicat-nsen, imi ttruḥun ɣer tfas-kiwin, neɣ ssufuɣen-d idlisen andayeqqar yimeɣri iznan-nsen, yettwa-li diɣ aswir ideg wwḍen. Ilaq ad d-nini d akken llan ula d imedyazen-nniḍen i yessefrayen s telqayt dlewqam, maca ur d-sbeyynen araisefra-nsen. Gar yineggura-a, ad d-nebder amedyaz amersiman(modeste) Mass Yusef Tuwwazi iyeddmen imru, ad yessefru segwacḥal d akud tura. Ilemẓi-a n bu31 n yiseggasen, i d-ilulen deg tem-naḍt n Sidi Ɛic, yefren ad yaru stsusmi, i yiman-is kan, ɣas isefra-ines ččuren d inumak, ccbaḥa, iḥul-fan, ladɣa d tidet. Imi amedyazAbgayti iḥemmel neɣ yesmenyif adyessefru ɣef tilawt ur nessin, urnqebbel tikerkas. War ma nettuasentel n tayri ideg yettgerriz Yusef

tifyar s wawalen icebḥen i d-yekkanseg uḥulfu azedgan, ama yella degwul neɣ d asugen i yesseftayentugniwin s wawal. Amedyaz-a, yeɣ-leb aṭṭan-is s tektiwin-is swayes i d-yesnulfay yal tikkelt. Mi ara yeqqaryiwen isefra-s simmal ad yettafiman-is yettwajbad ɣer tayeḍ n

tegnit amzun yettidir-itt. Deg-senad iwali talɣa iseggmen d tmeɣrutyeddukklen, tikwal ula d tinyeɣɣentren i sseqdacen yimedya-zen imeqqranen. Ɣas ma YusefTuwwazi werǧin yekki deg tfaski-win, maca yenǧer abrid i uswir-is sleḥmala-s i usefru aqbayli d usekkilamɛemri. Ddeqs n yisefra i yura, iyeǧǧa ttwaḥerzen i wiss melmi.Yenna deg yiwen:

“Yeggul wul-iw ur yendihYeqqim yettnezzihYeṭṭef aqeccab-is yewhemD ussan-aya ur yecrihƔef wayen ur yekrihYettagad ad t-id-yeddemLqum-agi ur yettnebbihUr yesɛi ara ccbihMelmi ak-id-yeḍsa, ad ak-yessen-dem.

Kaissaa Khalifi

Timlilit taseklant n MassMeḥmud BudaranSsebt-agi deffir-nneɣ, 20 deg waggur-a n yennayer ideg nella, ɣef 14h00

n tmeddit, tella-d temlilit taseklant s tewsit n “Café Littéraire” degWammas adelsan Ferḥat Remḍan n Buzgan deg lwilaya n Tizi Uzzu. Dtimlilit ideg yezzi wawal ɣef usentel-agi : turart s waṭas n wuraren degtansa n Internet neɣ s tefransist “Dépendance aux jeux en ligne et al’Internet”. Yewwi-d awal Mass Meḥmud Budaran awal ɣef lemḍaratswayes i d-tgellu turart n waṭas n wuraren deg Internet, ama ɣef tezmertn ugrud, ama ɣef unegmu-ines…atg. Am wakken daɣen i d-yemmeslayumaru d uduktur deg tussna n “biomedicales” deg udlis-is “La violencesociale en Algérie”, i d-yessazreg deg yiseggasen yezrin, ad yili diɣ usenzis ubuddu-ines i wid yebɣan ad t-aɣen. Ad d-nesmekti imeɣriyen-nneɣ,belli d tagi i d timlilit taseklant tis snat deg useggas-agi amaynut n 2018,nessaram ad idum leqdic n tiddukkla-a i lebda.G.. A.

Buzgan

Aḥric1

MAÂTKAS

Yuɣal uẓeṭṭa n yiberdan n tɣiwant deg yir liḥala

R

Ali Zalouk

A

Ass n useɛlem ɣef tfellaḥt di Boujima

Ghani Amazigh

Y

M.K

A

Dahlal Chanez

Tuɣalin ɣer usfugel n Yennayer 2968

A

Adaoun Abdelghani.

Drus n yimdanen i yerzan ɣer tezrigt tis 2 nrreḥba n udlis

Aɣmis n Yimaziɣen: Seld arrazn Saint-Louis d umḍiq wis 2deg Grand Chess Tour, ur telhifell-ak taggara n useggas-a2017 a Maksim. Awal ɣer waya?

Maksim Vacyi-Lagrav: Mazal-ik akken yebɣu yili gar 5n yimuraren ifazzen degumaḍal. Aya yesheddin dɣa?

Ma yewwi-d fell-ak ad terreḍ i

usteqsi isehlen n ubujad, araak-d-yinin: a Maksim amekzemreɣ ad rennuɣ tiram, adaẓeɣ ɣer sdat deg ccatranj?Amek ara tili tririt-ik? Ɣef tmuɣli-k, nezmer ad

d-nuɣal d Akerwa (Maitre)ameqqran, nekni neggar-daɣrum anda-nniḍen.Yettusemma war ma nefka

akk akud-nneɣ i ccatranj?

Mbeɛd tibawt deg Tberza nYimazwaren ara yemmaggendeg kra n wayyuren, d acu-tenyisenfaren-ik i useggas-a amaynut n 2018?

Tanemmirt mi tqebleḍ ad d-temmeslayeḍ i yimeɣriyen nuɣmis-nneɣ azwaw. Awal ntaggara i warrac i yettmenninad d-uɣalen d « Maksim » ɣersdat...

Yesteqsa-t Mhenni Khalifi

«Ilaq ad netturar war tugdi...»MAKSIM VACYI-LAGRAV

I kunwi, i kunnemti

Imeɣriyen, timeɣriyin n Uɣmis

n yimaziɣen, matebɣam(t) ad d-tekkim deg

yisebtar n tmaziɣt,aznet-d imagraden

ɣer :

Ẓara d Dadda YennayerCwiṭ seg tmucuha n zik

I

YettkemmilTettwakkes-d seg Imyura.net

Yusef Tuwwazi, amedyaz amersimanA

Kaissa Khalifi

S

G. A.

A ric1

MAÂTKAS

Yuɣal uẓeṭṭa n yiberdan n tɣiwant deg yir liḥala

R

Ali Zalouk

A

Ass n useɛlem ɣef tfellaḥt di Boujima

Ghani Amazigh

Y

M.K

A

Dahlal Chanez

Tuɣalin ɣer usfugel n Yennayer 2968

A

Adaoun Abdelghani.

Drus n yimdanen i yerzan ɣer tezrigt tis 2 nrreḥba n udlis

Aɣmis n Yimaziɣen: Seld arrazn Saint-Louis d umḍiq wis 2deg Grand Chess Tour, ur telhifell-ak taggara n useggas-a2017 a Maksim. Awal ɣer waya?

Maksim Vacyi-Lagrav: Mazal-ik akken yebɣu yili gar 5n yimuraren ifazzen degumaḍal. Aya yesheddin dɣa?

Ma yewwi-d fell-ak ad terreḍ i

usteqsi isehlen n ubujad, araak-d-yinin: a Maksim amekzemreɣ ad rennuɣ tiram, adaẓeɣ ɣer sdat deg ccatranj?Amek ara tili tririt-ik? Ɣef tmuɣli-k, nezmer ad

d-nuɣal d Akerwa (Maitre)ameqqran, nekni neggar-daɣrum anda-nniḍen.Yettusemma war ma nefka

akk akud-nneɣ i ccatranj?

Mbeɛd tibawt deg Tberza nYimazwaren ara yemmaggendeg kra n wayyuren, d acu-tenyisenfaren-ik i useggas-a amaynut n 2018?

Tanemmirt mi tqebleḍ ad d-temmeslayeḍ i yimeɣriyen nuɣmis-nneɣ azwaw. Awal ntaggara i warrac i yettmenninad d-uɣalen d « Maksim » ɣersdat...

Yesteqsa-t Mhenni Khalifi

«Ilaq ad netturar war tugdi...»MAKSIM VACYI-LAGRAV

I kunwi, i kunnemti

Imeɣriyen, timeɣriyin n Uɣmis

n yimaziɣen, matebɣam(t) ad d-tekkim deg

yisebtar n tmaziɣt,aznet-d imagraden

ɣer :

Ẓara d Dadda YennayerCwiṭ seg tmucuha n zik

I

YettkemmilTettwakkes-d seg Imyura.net

Yusef Tuwwazi, amedyaz amersimanA

Kaissa Khalifi

S

G. A.

A ric1

Arim, 22 deg yennayer 2018 TADDART/TAƔIWANT 13

MAÂTKAS S sebba n waman n ugefur i d-yeɣlin s ṭṭaqa

Yuɣall uẓeṭṭaa nn yiberdann nn tɣiwantt degg yirr liḥala

Rnu ɣef aya, isenfaren yemxa-lafen yeɛnan, ladɣa, lgaz ntemdint, d usenfar n uɛawed

n yiqadusen n waman n tissit. Garyiberdan yenṭarren aṭas, ad d-neb-der abrid n tɣiwant i icuddentalemmast n tɣiwant ɣer taddart nIzaruden. Taddart-agi yetabaɛenɣer tɣiwant n Termitin, yexserubrid, daɣen, i icudden ama ɣerwin n ugerzu neɣ ɣer tɣiwant nBoghni akked tɣiwant n Draa Ben

Khedda. Imsebriden iteddun degubrid-agi, yerkeb-iten lɣiḍ meqq-ren s sebba n yir liḥala-a. Seg-miara tebduḍ abrid ara d-ttafed imer-jen deg tlemmast-is akked uɣizi-isdeg yal tiɣmart. Liḥala-agi, terzaladɣa abrid n taddart n At Aḥmed,At Zɛim, Lbird Tajediwt, anda aranaf aɣizi n ubrid s waṭas. Asenfar n

uɛawed n ubrid-agi aɣiwan, yefeɣ-dyakan deg useggas iɛeddan, macaimezdaɣ n tudrin, ḥabsen-tasenfar-agi alamma yettukemmel usenfar nubedel n yiqadusen n waman n tis-sit i iḥebsen acḥal d aseggas-aya.Aɣbel n lexsara n yiberdan, ur yeɛniara kan abrid-agi i d-nebder, macayeɛna akk iberden n tɣiwant, ladɣa

iberdan imeqqranen, d yiberdenyellan deg tlemmast n tudrin.Liḥala yecban tagi, tezmer ad d-teglu s yibaxixen n yiberdan degtalit-agi dɣa n tegrest, tiɣri n yem-sebriden i yemḍebbren, teɛna tam-salt i uqɛed n yiberdan-agi n tɣi-want.

Alii Zalouk

Tuget n yiberden ntɣiwant n Lemɛatqa ,

taɣiwant i d-yezgandeg unzul n usamer ntemdint n Tizi-Uzzu, i

ibeɛden fell-as swazal n 20 n

yikilumitren, ha-ten-in deg yir liḥala s

sebba n ugeffur i d-yeɣlin s ṭṭaqa deg

wagguren iɛeddan.

Ayt Smaɛel

Sadeq Rebbaɛi « Nettraǧu tigawtn Tenmehla n tezmert tazayezt...»

Ass-nni n larebɛa, 17 deg waggur n yen-nayer 2018, ɣef lewhi n 08h00 n ssbeḥ,

tettwaker lbusṭa n tɣiwant n Timizart, yeta-baɛen ɣer dayra n Ouaguenune. Alaḥsab nyisallen ineggura i d aɣ-d-yewwḍen, tamedditn wass-nni n lexmis, tella-d takerḍa-agi nlbusṭa-a sɣur tarbeɛt n yimttakren. Ruǧanarmi yebda uxeddam-nni yellan di lxedma,dɣa sersen-as tanekḥalt ɣef umgerḍ-is, syinwwin akk ayen yellan din n yidriem. Din din,yessawel uselway n usqamu aɣerfan aɣiwan nTimizart i yimsulṭa n Ouagunenune, i wakkenad d-lhin s taluft-agi n takerḍ-agi n lbusṭa. Artura, mazal ur d aɣ-d-wwiḍen ara waṭas nyisallen ɣef temsalt-agi, ama d acḥal n yidri-men i wwin neɣ acḥal yid-sen i d-usan yima-karen-agi neɣ n wansa-ten yimdanen-agi i d-yellan deffir n taluft-agi.

Asss nn useɛlemm ɣeff tfellaḥtt dii Boujima

Ameẓlu (service) n tfellaḥt n usqamu aɣerfanaɣiwan (APC) n Boujima, s tallelt n tenmehlan tfellaḥt, heggan-d ddurt-agi iɛeddan yiwenwass n useɛlem d uwelleh ɣef wuguren n tfel-laḥt akked tifrat n wuguren-agi. D timlilitideg i d-wwin awal ddeqs n yimussnawen deguḥric-agi n tfellaḥt, ladɣa tafellaḥt tadigant

(local). Mmeslay-d s telqayt ɣef wuguren dyiɛewwiqen i d-ttmagaren yifellaḥen n tama-agi deg uxeddim-nsen. Am wakken i d-fkantifrat i tuget n wuguren yettidir uḥric n uneg-mu d usefti deg tfellaḥt. Ɣer taggara n temli-lit rran-d ɣef yisteqsiyen n yifellaḥen, i ifur-sen tagnit ula d nutni i wakken ad d-mes-

layen ɣef wayen ssuturen deg yimḍebbren-agi n tfellaḥt, yerna gren-d tiɣri i wakken adten-ɛiwnen yidisan-agi deg usali n tdamsa ntɣiwant-agi akked usefti n yilmeẓyen deguḥric-agi n wakal.

Ghanii Amazigh

Yella, acer-a iɛeddan, uselway n tɣiwant n Ayt Smaɛel,Mass Sadeq Rebbaɛi, d inebgi n yiwet n tedwilt deg

umaṭṭaf n Sumam ideg I d-yella wawal ɣef yiɣilifen dunegmu n tɣiwant deg wakud amiran. Deg teɣzi n qribasrag, aṭas i tlufa iɣef i d-yemmeslay uselway amaynut ntɣiwant armi ahat banent-d ugar tugniwin i yimezdaɣ nAyt Smaɛel i yettmesteqsayen ɣef waddad n taddart-nsend wanda kkan lecɣal n tneflit (développement). Degwawal-is ɣef usentel n waman, i yellan d aɣbel ageɛmir nyiɣermanen n temnaḍt-a, yenna-d Mass lmir d akken uryettɛeṭṭil yiṭṭij ad d-yali meskud asenfar n usiweḍ nwaman seg Lɛenser Azegza, teṭṭef-it yakan yiwet n tkeb-

banit. Tafada n keffu n lecɣal, yezmer lḥal ad truḥ kanarmi d sin n yiseggasen. Ma d ayen yerzan afud (énergie),iwekked-d uselway d akken ixus aṭas deg tɣiwant n AytSmaɛel seg waṭas-aya tura. Ihi ama d trisiti neɣ d lgaz,yezga uɣbel-nsen yettcewwil mačči ala agdud, wanag ulad ufrinen n tɣiwant. D acu, yenna-d Sadeq Rebbaɛi a-t-anteddunt tlufa kra kra ɣer ferru, ladɣa imi aẓeṭṭa n ubdawn lgaz yemmug seg-s 40% deg Ayt Smaɛel. Yetturaǧu turaad kemmlent aqeddic tkebbunay i t-yeṭṭfen, imi llant ḥeb-sent ddeqs n teswiɛt taggara-a. Deg umecwar n tedwilt,llan-d yisiwlen n kra n yimezdaɣ i d-ibedren abeɛda lex-sas n uqeddic izerben deg tzeqqa n udawi n Tizwal akked

uɛeṭṭel deg usiweḍ n lgaz. Dɣa ɣef uqeddic izerben i ssu-tren yimezdaɣ s tussda, tallit-a taneggarut, yenna-d Massaselway: “nutni xedmen ayen yellan fell-asen, uzzlen waraḥbas ɣer tamiwin i teɛna srid taluft-a n usbedd n uqed-dic izerben”. Yerna-d dɣa, meskud yettwaṛgem-asen aṭasn tikkal, yettraǧu deg ad tɛeddi Tenmehla n tezmerttazayezt seg umeslay ɣer tigawt s usiweḍ n wayen akk Iilaqen d iqeddacen, gar yimsujjiyen d yifiremliyen, akkenad yili daɣen uqeddic izerben deg temnaḍt-a tamsedrart.

M.K

Isallen n Wagennun

Ass-nni n, 12 deg yennayer2018, yella-d yiwen n wahil s

wazal-is i lmend n usfugel nunsay n Yennayer akken adikcem ussegas amaynut 2968 ɣefYimaziɣen s umata. Anect-a sddaw leɛnaya n tɣiwant nIbudraren, agraw n tsekla TiraTura n At Yanni, tiddukla tadel-sant n Iɣil n Wammas d uɣerbazalemmas n Ibudraren ƐMARA

Racid. Ihi di temlilit-a, yella-dusihar n yidlisen n tmaziɣt i d-xedmen yiferdisen n ugraw ntsekla Tira Tura n At Yanniakked temsikent n yiwen n tgurii d-yettmeslayen ɣef Yennayer id-yexdem umaṭṭaf wis rebɛa ntmaziɣt. Syin yella-d yiwen usa-rag ɣef umezruy n Yennayer sɣur Mass BACUCI Ali anida i d-yessegzi laṣel n unsay-agi si tal-

lit-nni n ugelid Cacnaq mi yen-nuɣ netta d ugelid aferɛunRamsis III di tallit 950 n yissega-sen uqbel tamasiḥt, yenna-ddaɣen amek i d-sfugulen ansay-agi di yal tamnadṭ n tmurt nLezayer neɣ berra n tmurt. Ɣef12h, ters-d tanalt, imdanen akkččan imekli n Yennayer, syinikemmel wahil s ufraq n warra-zen i kraḍ n tnelmadin n uɣerbaz

alemmas i d-yufrarin d timenzadi temsizelt n tzabut i d-yeḍrandi ddurt iɛeddan anida i ttekin 16n yinelmaden n yiswiren yemga-raden. Di tmeɣra-agi, yella-d aṭasn ccna sɣur icennayen d terbaɛintidiganin akked yisefra. Di tag-gara, imdanen akk, ferḥen s leq-dic-a, u ssaramen yal assegas adsfuglen akka. Assegas Ameggaz.

Dahlall Chanez

Tettwaker lbusṭa n Timizart

Tuɣalinn ɣerr usfugell nn Yennayerr 29688

Ass-nni n lexmis 18 degwaggur n yennayer 2018, i

tebda s wudem unsib tezrigttis snat n rreḥba n udlis, degtemkerḍit n tɣiwant n TiziRached. D timsikent s usenzi id- yellan ɣef teɣzi n tlatawussan, imi tebda ass-nni n18/01/2017, tekfa sendiḍelli nssebt 20/01/2018. D rreḥba nudlis deg tezrigt-is tis snat,ideg ttekkint kra n tezrigin iyexdmen timsikiyin n yidli-sen-nsent, ad d-nebder gar-asent: Arts Plume, La pensée(…). Am wakken daɣen i d-llan wazal n 10 yimura, i ixd-men azenzi s ubuddu n yidli-sen-nsen, gar-asen: AhcèneMariche, Idir Bellali, MohandNait Abellah, FaridaSahoui…atg. Leqdic-agi adel-san, thegga-t-id tddukklatadelsant “Tamussni” n tad-dart n Icheraiouen, d tagnit iwakken ad mlilien yimeɣ-riyen akked yimura. D tagnitdaɣen n tmussni akked ula-mad d ubeddel n tikta garyimdanen. Dɣa aselway n tid-dukkla-agi, Mass AmazighLaissaoui imeslay-d i uɣmis n“La Dépêche de Kabylie”, ɣeftemsalat-agi, dɣa yenna-d: “Nga tazrigt tis snat n rreḥba-agi n udlis, neɛreḍ ad naweḍ siswi-nneɣ, maca imdanen nTizi Rached ur d-cqin ara degudlis. D tamsalt iɣef nessḥasefaṭas, am tezrigt n yilindi amtin n useggas-as, ulac d acu iibeddlen”.Adaounn Abdelghani.

Tizi RachedDruss nn yimdanenn ii yerzann ɣerr tezrigtt tiss 22 nrreḥbaa nn udlis

T

Adaoun Abdelghani

LEZZAYER TAMANEƔT ɣ

Ad as-tuɣ tejmilt, azekka, i Cherif Kheddam

AA.A.

TIZI UZZU

S

Ali Zalouk

Tella-d tmerna deg ssuma n usiweḍ

A

M.K

TAMSIRT N Tmaziɣt

Deg tnewwalt n leqbayel

Amalayy warr untiLlann kraa nn yismawenn nn umalayy urr sɛinn araunti:: Akball ,, Amann ,

Alimm ,, Medden...

Sɣurr Bouacherine

IMESLAYEN INMIDAGEN Sɣurr SAIDD BOUDATARATSA UṬṬUN 82

AratakI.Leḥsab.Abziz.II.Deg(Bel).Ṭṭef(Bel).Lawann nn ṭṭlam.III.T-ttekkess aɣebbar.Aɣemmu.IV.Meǧǧed.DD tazelɣaa nn yimir.DD tazelɣaa nn tnila.Ri.V.Aqemmuc.Tussnaa nn yiliktrunen.VI.Ḥemmel.VII.Yettmucɛal.Ka.VIII.Ri.Muqqel(Bel).IX.II winn yelhan.Tazurant.X.Er.XI.Xuṣṣ-entt wallen-is.XII.Maa yella.Iḥemmel.Taɣect.XIII.Lefɛel.Kker.XIV.Tamezdaɣtt nn buɛadnan.Inu.XV.Ɣer.Ineqqir

Aglawan

1.. DD tazelɣaa nyimir.Er.Ussan.Iɣziff (Bel).2.. Nḥes.DD imɣii yett-maččan.3.Idir.Nneqlab(Bel).Ka.Iɣab.4.. DD aceṭṭiḍḍ nn sutt nzik.Aqemmuc.Wer.5.. Timrebbent.Ri.6.. Dadda.Llun-inn dd llunn nn yigenni.7.. DD tazelɣaa nyimir(Bel).Ddu.8.. Yiwenn segg watmatenn dii ddin.Lxaṭer.9.. Llii imi-kk siɛeggu.Ssekru.Naɣɣ (Bel).10.. Ttawinn degg sentt tibexsisin.11.. Ar.Jerred(Bel).Tagi.12.. Ttwarucc.Walem.13.. Ɣer(Bel).Kellex.14.. Abeggen.Win.15.. Tesɛa(Bel).Fafa.

Arim, 22 deg yennayer 2018AKKA D WAKKA14

-1 n uyaziḍ-2 n tbeslin-2 n tɣenjawin n lmakla n zzit-1 n tɣenjawt n lmaklan wudi-1 n wamud n lḥmmez-500 g n lleft -3 n tdeggar n zrudiya

- lmelḥ, ifelfel aberkan

Gezmet ayaziḍ-nni d ifta-ten, glut-t daxel n tasilt swudi, lebsel igezmen, ifel-fel aberkan akked lmelḥ.Terrem-as azal n litra nwaman, ternum-as lḥem-mez, syin teǧǧem-t ar d-yazyag. Rret recta daxel ntseksut, terremt s ufella ntasilt ad teww azal n 25’.

Kkset-d taselsut, teslexsemrecta s waman, syin, ter-rem-tt s ufella n tasilt, tɣu-mem-tt, ad tkemmel tiw-win. Mi ara yeww uzaziḍ-nni, rret lleft akked zru-diya, ad teww.

SS tezmert-nwen.Daya

Rrecta

Udemm garr wudmawen

Ajdidd degg tira

Mustaphaa Tidjet,, dd anemhall nn ulmass nn unadii nn tmaziɣt

Ass-nnii nn lexmiss iɛeddan,, 188 degg yennayerr 2018,, ii yuɣall swudemm unsibb Masss Mustaphaa Tidjett dd anemhall nn walmass n

unadii degg tutlaytt akkedd yidless amaziɣɣ degg tesdawitt nn Bgayet.Masss Tidjett ii yellann dd aselmadd degg tesdawit-agi,, yettwasbeddsɣurr anemhall amatuu nn unadii ussnann dd unegmu,, Prr Aouragg Hafid,ii d-yusann segg tneɣlaft,, akkedd yimḍebberr amezwaruu nn tesdawitt nBgayet.. Ɣeff wakkenn ii d-nnan,, add yilii umahill nn ulmas-agi,, yerzaanadii dd unegmuu nn tutlaytt dd yidless amaziɣɣ ss wudemm ussnan,, ɣefwaya,, dɣa,, araa ilinn 77 nn yiḥricenn araa teɛnuu temsalt-agii :: tasnislit,amawal,, tarrayin,, tasuqqit,, tasekla,, tazrigtt akkedd tiklujidd sumata.. Add yeqqimm ulmas-agii ɣerr Tenmehlaa tamatutt nn unadii uss-nann dd unegmuu ateknulujii (DGRSDT).H.M

Degg wussan-agii kan,, ii d-yeffeɣɣerr ssuqq udliss wiss sinn nn tma-

rutt dd tmazraytt Faridaa Sahoui,, iwummii ii tsemmaa Jugurta,Histoiree d’unn Peuple.. Tulles-ddeg-ss tudertt akkedd yimuhall nugellidd amaziɣ ii d-as-yennan:“Ruma,, ii lbiɛɛ ii winn yebɣann add tt-yaɣ”,, wagii dd agellidd Jugurtaa neɣYugurtenn ss yisem-iss anaṣli,, ii d-yemmalenn (yugar-iten).Temmeslay-dd ss telqaytt ɣeff tmed-durt-is,, tallitt ss tallit.. Tewwi-ddaɣenn awall deg-ss ɣeff umennuɣ-isdd ṭṭradatt yexdemm ɣeff tmurt-is.. Dadliss araa tafemm degg temkerḍiyinn swazall nn 2500 DA,, segg tlemmastt nwaggur-agii nn yennayerr dd afella.

Ass-nnii nn lexmiss 188 yennayerr 2018,, ii d-tberreḥḥ ss wudemm unsibb nussuffeɣ-iness ɣerr ssuq,, dɣaa texdemm yis-ss asenzii ss ubudduu amen-zu,, degg rreḥbaa nn udliss ii d-yellann taggaraa nn ddurt-agii yezrinn degTizii Rached.. Ad-dd nesmektii kann belli,, Massaa Faridaa Sahoui,, tluldegg useggass nn 19722 degg Azazga.. DD wagii ii dd adliss wiss sinn araa d-tes-suffeɣ,, umbeɛdd mii d-tessazregg amenzuu degg useggass nn 2016,winnaa iwumii tgaa isemm Familless Kabyless d’Algériéé enn Tunisie.A. A

Isufar Aheggi

Jugurtha,, Histoiree d’unn Peuplee nFaridaa Sahoui

Tarek regarda Djamel avecdes yeux dilatés par la stu-peur.

- Djamel qu’est-ce que tu fais là ?Gêné, Djamel sour it, se gratta latête et secoua sa tête plusieursfois.- Tu veux savoir, Tarek ?- Oui.- Eh bien, je ne le sais pas.Soudain, Djamila apparut der -r ière Tarek.- C’est moi qui lui ai dit de venir.Je savais qu’il passerait par là etcomme je sais qu’il mettrait aumoins deux heures pour sor tir deBab El Oued, je lui ai demandéde monter et d’attendre que laroute se désengorge. Cela lui évi-

tera le stress et la nervosité de lacirculation. Et puis, cela me per -mettra de lui dire de vive voixque le monde est finalement pluspetit encore qu’on ne l’imagine.Tarek regar da tour à tourDjamel et Djamila et leurdemanda :- Vous vous connaissez ?Djamel se mit à chercher lesmots adéquats pour répondre. EtDjamila qui avait apparemmentpr épar é ce qu’il fallait dire,répondit à sa place :- Nous nous connaissons depuishier après-midi sur l’autorouteEst-Ouest.- Elle m’a vue immobilisé sur laroute à cause d’un pneu crevé et

elle s’est ar rêtée pour me donnerun coup de main.Tarek regarda Djamila avec desyeux de nouveau exorbités.- Oh ! Mais ce que tu as fait là esttr ès dangereux, Djamila. Tuaurais pu tomber sur un cinglé,un maniaque ou un psychopathe.Djamila éclata de r ire tout enfermant la por te.- Nous n’allons pas par ler ainsiindéfiniment dans le couloir avecla por te ouver te.Puis, tous les trois entrèrent dansune pièce où un jeune comptableétait noyé dans une pile depapiers. Tarek lui tapota genti-ment sur l’épaule et lui dit :- S’il te plait, Rachid, laisse-nous

un petit moment.- Ah ! Si Tarek, tu as bien fait dem’ar r êter, parce que je com-mençais à avoir le ver tige à causedu relevé bancaire de cetteSARL et de ses G50.- Quel est le problème ?- Cette SARL dépense plus qu’el-le n’a d’argent dans le compte.- Oh ! Encore ? Cette société vanous rendre fous ! s’exclamaTarek. Le gérant a encore faitdes achats avec du liquide.Et Djamila de le r appeler àl’ordre :- Tarek, s’il te plait, accorde-nous cinq minutes ! Oublie unpeu le travail.

NNS (à suivre)

Histoires et légendes de chez nous

(7ème partie)

Sagesse et éducation ancestralesSept sœurs au fond d’un puits

Lundi 22 janvier 2018 DESTINS DE VIES 15

Le refus du patriarche (12ème partie)

Quelques jours après l’échec de lapremière tentative de se débar ras-

ser de ses sept filles, Rabah décida demettre en application l’idée qui lui étaitvenue. Le soir, lors du diner, il s’adres-sa à ses filles :- Demain, nous irons à une noce. J ’ai unami qui mar ie une de ses filles et il m’ainvité. De plus, il a insisté pour quej’emmène mes sept filles parce que,m’a-t-il dit, il a sept fils. Ils n’ont pasencore atteint l’âge de se mar ier maismon ami s’y prépare.- Et moi, je viens, ô mon cher époux ?- Non. Toi, tu restes. Il faut bien quequelqu’un garde la maison.- Oui, tu as raison, je garde la maison, ômon époux adoré. Et à votre retour,vous me raconterez comme la fête s’estpassée.Le père se tourna vers ses filles et leurdit encore :- Pour l’occasion, enfilez les plus bellesrobes et les plus belles chaussures que

vous avez.Les sept sœur s se regar dèrent etéchangèrent des sour ires complicesavant de répondre à l’unisson :- Oui, papa !Le lendemain matin, les sept sœurs s’enallèrent avec leur père. Après avoirmarché deux bonnes heures, ils ar r ivè-rent en vue d’un puits asséché depuisdes années et près duquel le père décidad’une pause. En réalité, c’était là la des-tination finale du voyage. Saadia regar -da au fond du puits, s’aperçut qu’il necontenait pas la moindre goutte d’eauet elle s’exclama :- Heureusement que chacune d’entrenous a ramené sa gourde pleine.- Pourquoi ? Il est à sec ? demandaRabah en simulant l’ignorance et ens’approchant du bord du puits.- Oui, papa. Tu n’as qu’à vér ifier,répondit Saadia En s’éloignant, Rabah scruta le fond dupuits et s’étant assuré qu’aucune de ses

filles ne le regardait, il enleva sa ché-chia rouge et la cacha quelque par t àl’intér ieur de son burnous blanc. Puis ils’écr ia :- Oh ! Quel maladroit je suis.Ses filles accoururent et lui demandè-rent ce qu’il venait de se passer, et illeur répondit :- En penchent la tête vers le fond dupuits, ma chéchia a glissé et elle esttombé dedans. Si je me présente à lafête de mon ami sans couvre-chef, ilr isque de se fâcher sans compter que jeserai la r isée de tout le monde.Tout en par lant, il enleva son burnouset ses chaussures. Une des ses filles luidemanda ce qu’il voulait faire, et il luirépondit :- En voilà une question, je vais essayerde récupérer ma chéchia ! Je ne suis pasaussi agile que je l’étais autrefois, maisje suis obligé de récupérer ma chéchia.

NNS (à suivre)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait

d’Oran où il participait àun salon professionnel. À

Chlef, l’un des pneus desa voiture éclate et il n’apas de roue de secours.Alors qu’il se demandait

ce qu’il y avait lieu defaire pour poursuivre sa

route vers Alger où ilhabite, quelqu’un

d’inattendu se proposede l’aider : une jeune ettrès belle automobiliste.Celle-ci lui offre un pneuavec une jante neuve et

lui apprend que son pèrevend des pneus et des

pièces détachéesautomobiles. En lui

offrant cette roue,en contrepartie, ellecompte sur lui pour

lui communiquerrégulièrement l’état

de son usure pour lesbesoins d’une étudequ’elle mène sur les

produits que son pèrecommercialise.

Arrivée devant unbarrage de police, la

jeune fille téléphone àDjamel. Celui-ci répond

sans réfléchir et il se faitretirer son permis de

conduite. Mais à sagrande surprise, la jeunefille intervient et parvientà le sauver une seconde

fois d’une situation très délicate.

Résumé

Rabah, père de sept filles est triste. Sa filleainée le remarque et lui en demande la

raison. En guise de réponse, elle a droit àdes propos ambigus. Pis, la tristesse du père

s’aggrave parce que sa fille n’a pas devinéles raisons de sa mélancolie. Puis, il expliqueà sa fille que sa tristesse est due au fait qu’iln’ait pas de fils. La tristesse du malheureuxpère s’aggrave lorsque son épouse meurt. Il

se remarie avec une femme qui s’avère aubout de quelques jours méchante avec ses

sept filles. Elle va jusqu’à exiger qu’il sedébarrasse d’elles. Rabah obéit à son

épouse, il emmène ses sept filles dans laforêt et les y abandonne. Grâce à une ruse,Amina parvient à retrouver le chemin de la

maison. Les sept sœurs à leur grandestupeur surprennent leur père en train de

diner tout en riant aux éclats, alors qu’ildevrait être inquiet d’être revenu

de la forêt sans elles.

Résumé

(Un conte de l’Est algér ien)

Ainsi, elle est bien en placepour réussir une accessionen inter-régions en fin de

saison, pour peu qu’elle fasse preu-ve de vigilance, le parcours étantencore long. Il reste, en effet, untotal de quarante-cinq points enjeu durant la seconde moitié duchampionnat. Les gar s de SourGhozlane sont appelés à bien négo-cier cette deuxième par tie, card’autres prétendants ne comptentpas lâcher pr ise, à l’image du CRBBordj Kiffan, qui a battu à l’exté-r ieur la JS Akbou (3 à 0), ou la JSTixéraine qui est revenue avec unmatch nul de son déplacement àTichy (0 à 0).

Les Marins s’offrent

les Communards

J oué avant-hier au staded’Azeffoun, le choc de la dernièrejournée de la phase aller du cham-pionnat Régionale 1, entre l’ESAzeffoun et le CRB Tizi-Ouzou, aété tr ès ser r é entre les deuxéquipes. Mais au final, le derniermot est revenu aux Ivahr iyen quiont eu le gain du match, en s’impo-sant par la plus petite des marges 1à 0. Une victoire ô combien pré-

cieuse pour la formation de l’ESAzeffoun, qui termine cette pre-mière manche sur une bonne note.A la faveur de ce succès, les Mar inss’éloignent de la zone rouge,contrairement aux Communardsdu CRBTO, qui restent à la derniè-re place au classement. Une situa-tion qui n’ar r ange guère lesaffaires de la bande de ChabaneMeftah, qui doit recharger ses bat-ter ies pendant cette pér iode detr êve, pour rebondir dur ant ladeuxième moitié de la saison.

Tizi Rached et Draâ

Ben Khedda défaits

Les deux autres équipes de lawilaya de Tizi-Ouzou évoluantdans ce palier, l’Olympique TiziRached et l’USM Dr aâ BenKhedda en l’occur rence, ont laissédes plumes lors de cette journée.Les gars de Tizi Rached sont reve-nus bredouilles de leur déplace-ment à Oued Smar, en s’inclinant 2à 0, alors que les Ciel et Blanc deDraâ Ben Khedda ont trébuché austade Oukil Ramdane devant leWA Rouiba (1 - 0). Deux défaitesinattendues, sur tout pour l’OTRqui restait sur une sér ie de bonsrésultats. L’USMDBK est désor -mais menacée de relégation. Dansles autres rencontres de la journée,la JS Boumerdès s’est illustrée enallant chercher les trois points endehors de ses bases, en battantl’ESM Boudouaou 3 à 0. Enfin,l’IR Birmandreis s’est imposé àl’extér ieur face au WB Saoula (2 -0). Massi Boufatis

Lundi 22 janvier 2018SPORT22

RÉGIONALE I (15e journée)

Sour Ghozlane champion d’hiver

Malgré un fauxpas à domicile

face au NR DelyIbrahim (0 - 0),l’ES Ghozlanes’offre le titre

honorifique dechampion d’hiver.

EN AMICAL RC Seddouk 3 - WRB Ouzellaguen 0

Un bon test d'évaluation Profitant de la trêve forcée du champion-

nat, la formation du RC Seddouk, pen-sionnaire de la division honneur Béjaïa, alivré une rencontre amicale face au WRBOuzellaguen, qui évolue dans le palier pré-honneur de la même wilaya. La par tie,caractér isée par un niveau de jeu for tacceptable, s'est achevée sur un score detrois buts à zéro (3 - 0) en faveur desprotégés du duo Hamlat – Louala, avec desréalisations signées Mouloudi, Benoudiba

et Hakim M'sili. Au-delà du résultat tech-nique, cette rencontre aura permis auxcoachs des deux équipes de jauger le niveautechnique de l’ensemble de leurs éléments.Elle a aussi permis à tout le monde d'avoirun volume de jeu consistant, avant d’effec-tuer les derniers réglages, afin de se prépa-rer le mieux possible pour la repr ise duchampionnat, fixée au vendredi prochain.En somme, ce fut une belle joute qui a étéplus que bénéfique aux deux formations,

qui jouent les premiers rôles dans leursgroupes respectifs et qui veulent améliorerleur cohésion, notamment les Ver t et Noirqui s’apprêtent à disputer un derby face auSRB Tazmalt. Il en est de même pour lesgars d’Ouzellaguen, occupant le troisièmerang en pré-honneur avec un match deretard, qui auront pour adversaire l’IRBBouhamza lors de la prochaine journée.

Z. A. H.

PRÉ-HONNEURTIZI-OUZOU(13e et 12e journées)

L’AS Imazgharènerate le coche

En concédant une lourde défaite,la seconde de suite, face au FC

Aït Zaïm, pour le compte de la 13èmejournée de la division pré-honneurdu groupe A, le dauphin l’ASImazgharène a laissé filer l’occasionde réduire l’écart sur le leader le DCBoghni, exempt de la journée. La per-formance des jeunots de Frikat a été,tout simplement, décevante face à uneéquipe d’Aït Zaïm, très entreprenantedurant tout le match. Toujours dansle haut du tableau, la JS Tadmaït aenchaîné les succès, en allant battre,cette fois, l’AC Tirmitine au stade deDraâ Ben Khedda. Pour sa part, l’ASAït Bouadou, qui restait sur un reversà domicile, s’est rachetée hors de sesbases, en empochant les trois pointschez la JS Mechtras. Un pactole quipermet aux jeunots du coach KarimMenad de conserver leur troisièmeplace, en compagnie de la JS Tadmaïtavec six longueurs de retard sur le lea-der, le DC Boghni, qui compte néan-moins un match en moins. De soncoté, l’IRB Souk El-Tenine n’a pas faitdans les détails, en étrillant son invitédu jour la JS Boumahni. Enfin, dans ledernier match, la JS Aït Yahia Moussaest allée enfoncer un peu plus l’OSMaâtkas. Une formation qui ferme lamarche au classement sans le moindresuccès, depuis le début de saison.

Timizart Loghbar

relance la course

pour le titre

En s’imposant devant le leader l’USBouhinoun, pour le compte de la pre-mière journée de la phase retour, l’OTimizart Loghbar relance la courseau titre. Un revers inattendu pour leshommes du coach Abderrazek Benidir,qui ne s’attendaient certainement pasà un tel scénario, venant de leur voisinqui n’a pas goûté, jusque-là, au succès.Cette grosse contre-performance faitbien évidement le bonheur du dauphin,l’O Taourirt Mokrane, qui réduit, àl’occasion, l’écart à une seule unitésuite à sa large victoire aux dépens duFC Ighil El-Mal. L’autre bonne opéra-tion du jour a été réalisée par l’USTala Athmane qui est allé s’imposer àl’extérieure, face à l’ES Aït Ouaneche.Un succès qui permet aux jeunots duprésident Arezki Houheche de conser-ver leur chance dans la course à l’ac-cession, eux qui n'accusent que quatrepoints de retard sur le grand perdantde la journée, l'US Bouhinoun. Dansle milieu du tableau, le FC Betrounaest allé damer le pion à la JS AïtAnane, au moment où l’US SidiBelloua s’est, lui, contenté d’unnul devant son hôte du jour, la JSDjurdjura. Dans le bas du classement,l’O Makouda s’est offert une balladede santé devant l’ES Nath Irathen.S. K.

INTER-RÉGIONS Moins d’une semaine avant la reprise du championnat

La JS Azazga qui a terminé laphase aller en division inter-

régions (groupe centre-est) à la 11eplace avec 18 points dans soncompte, se prépare activement enprévision de la suite du parcours.Les poulains de Hocine Chikhi onttravaillé dur pendant la trêve qu’aobservée le championnat de l’inter-région en se focalisant sur la pré-paration physique, ainsi que le tra-

vail technico-tactique. Le coach aessayé de recharger les batter ies deson groupe, tout en programmantdes matchs amicaux pour appré-cier le degré de préparation de l’é-quipe avant la repr ise qui se profi-le à l’hor izon. Celle-ci devra avoirlieu samedi prochain avec le dérou-lement de la première journée de laphase retour. Les gars d’Azazgareprendront le championnat en se

rendant à Alger au stade de Hydrapour donner la réplique au HAC,un pr étendant à l’accession enDNA. Ce test ne sera guère facilepour les coéquipier s deBenmokhtar, mais r ien n’estimpossible en football. Les joueursse préparent consciencieusement etavec une gr ande déter minationpour attaquer cette deuxième moi-tié avec force et panache. Un résul-

tat positif lor s de la premièrejournée de cette deuxième manche,ne sera que bénéfique pour le grou-pe qui pour ra entrevoir la suiteavec beaucoup d’assurance et deconfiance. Le staff technique auradevant lui quatre jours pour pré-parer son plan d’attaque qui seramis en exécution le jour du match.

Massi Boufatis

La JS Azazga affûte ses armes

HAMIDI BELKACEM, président du CSA/ESG

Le président du CSA/ESG, Hamidi Belkacem,qui a tenu à féliciter le staff dirigeant et les

joueurs pour le titre honorifique de championd’hiver, fait part, néanmoins, de ses appréhen-sions concernant la phase retour : «Nous avonsdifficilement terminé la phase aller à cause dumanque de moyens. Nous étions, à chaque fois,

obligés de trouver de l’argent, pour assurer ledéplacement et la restauration de l’équipe avecses différentes catégories», déclare-t-il. Lescaisses de l’équipe, enchaîne t-il, «sont vides, etce, depuis le début de la saison. Nous avons faitappel aux autorités locales, la wilaya et la DJS,afin de regarder en direction du club qui, ‘’foot-

ballistiquement’’ parlant, est en train de réaliserune bonne saison, tout en ciblant l’accession.Mais cette dernière n’est réalisable qu’avec lesmoyens nécessaires». Il faudrait donc, conclut-il,«trouver les ressources nécessaires pour maintenircette même dynamique et motiver les joueurs». M’hena A.

«La phase retour sera très difficile»

Les résultats

EC Oued Smar 2 - O Tizi Rached 0USMDB Khedda 0 - WA Rouiba 1ES Azeffoun 1 - CRB Tizi-Ouzou 0ES Ghozlane 0 - NRD Ibrahim 0ESM Boudouaou 0 - JS Boumerdès 3JS Akbou 0 - CRBB Kiffan 3JS Tichy 0 - JS Tixéraine 0WB Saoula 0 - IR Bir Mourad Raïs 2

Les résultats

Groupe AFC Aït Zaïm 3 - AS Imazgharène 0IRBS El Tenine 5 - JS Boumhani 1AC Tirmitine 0 - JS Tadmaït 1JS Mechtras 0 - AS Aït Bouadou 2OS Maâtkas 1 - JSAY Moussa 3

Groupe BUS Bouhinoun 0 - OT Loghbar 1ESA Ouaneche 0 - UST Athmane1US Sidi Belloua 1 - JS Djurdjura 1OT Mokrane 5 - FCI El Mal 0JS Aït Annane 0 - FC Betrouna 1O Makouda 4 -ESN Yirathen 1

Une repr ise qui, faut-il ledire, devait connaître, sansaucun doute, la présence

des suppor ter s du club,mécontents, voire très remontrés,après la défaite jugée indmissibleface à une équipe de «grévistes»,justifie-ton encore dans les fiefs duclub, comme pour accabler lesjoueur s d’avoir r até une belleoppor tunité de propulser leuréquipe aux por tes du podium. Unecolère du reste compr éhensiblequand on sait notamment que ladirection du club, pour motiverdavantage le groupe à ar racherune victoire à Aïn Fakroun ou, toutau moins, un nul, a versé les deuxpr imes de succès (WAT - RCR)

aux joueurs la veille du dépar tpour Aïn Fakroun. Hélas, force estde dire que ce semi-échec face à unadversaire qui ne s’est même pasprésenté au stade pour s’échaufferavant le début de la par tie aforcément laissé des séquelles,sachant que les Béjaouis r isquentfor t de regretter les points perduslors de cette empoignade. Cela dit,avec quatre points de retard sur le3e, tout reste jouable pour les garsde la Soummam. Mais seulement,il faut se rendre à l’évidence quel’accession ne se joue nullement de

cette manière, au moment oùd’autres concur rents pour lemême objectif reviennent en forceen ce début de la phase retour, àl’image de l’ASAM ou encore duCABBA. A présent, il va falloir seremettre en question et se dire quele chalenge de la montée exige bienplus de sacr ifices de la par t desjoueurs. Il faudra bien faire leplein de points à domicile et engr ignoter d’autres à l’extér ieur.Cela dit, le coach en chef, MounirZeghdoud, qui a déjà mis l’accentsur l’inefficacité de la ligne

offensive de son team pourjustifier le r atage de vendredidernier, est appelé à secouer lecocotier et à revoir tout sondispositif, en vue de permettre àson équipe de revenir vite aupremier plan, avant qu’il ne soittrop tard. La prochaine sor tie deson équipe à domicile contre le RCKouba, pour le compte de la 18ejour née, ser a peut-être uneaubaine pour renouer avec lesuccès et se remettre en confiance.

B Ouari.

Les joueurs de laJSMB avaient

rendez-vous, hieraprès-midi, avec

le staff techniquepour entamer lapréparation du

match contrele RC Kouba

Lundi 22 janvier 2018 SPORT 23

JSM BÉJAÏA Reprise des entraînements hier après-midi

Cap sur le RC Kouba

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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KARATÉ-DOAGE de la FAK

Slimane Mesdoui nouveau président

Slimane Mesdoui (MB Saïda) a été élunouveau président de la Fédération

algérienne de karaté-do (FAK) dont l'as-semblée générale élective (AGE) s'esttenue ce samedi à Tixeraïne (Alger). Lenouveau président de la FAK a obtenu 36voix devant Hamid Melouk (président del'OM Birtouta) 12 voix, Réda Benkedour(président de la Ligue de Sidi Bel-Abbès) 10 voix, tandis que Krim Samir(président de la Ligue de Boumerdès) n'aobtenu que 3 voix. La Fédération algé-rienne de karaté-do était gérée depuis finmai 2017 par un directoire, présidé parl'ex-président de la FAK, AboubakerMekhfi.

Tour de cyclismeDidouche MouradLe GS pétrolierdomine la 14e éditionL'équipe du GS pétroliers à dominé de

bout en bout le 14e tour national decyclisme El Chahid Didouche Mourad,qui s’est achevé samedi dans la commu-ne de Didouche Mourad(Constantine)Cette compétition sportive de trois étapesqu’organisent annuellement la communede Didouche Mourad, la fédération algé-rienne de cyclisme, la direction de la jeu-nesse et des sports et la ligue de wilayade la discipline, à l’occasion de lacommémoration de l’anniversaire de lamort de Didouche Mourad, s’est dérouléedans des conditions qualifiées par lesobservateurs d’’’excellentes’’ . Le cou-reur du GS pétrolier, Yacine Hamza aremporté la première et la troisièmeétape de ce tour, tandis que son coéqui-pier Azzedine Lâagueb s’est adjugé ladeuxième étape disputée vendredi entrela commune de Didouche Mourad et lawilaya de Skikda sur une distance de 148Km. Chez les juniors, l’union sportived’El kantra (wilaya de Biskra) n’a laisséaucune chance à ses concurrents, comp-tant dans ses rangs le très prometteurAissa Nadji , vainqueur des trois étapesde la compétition.

Le classement finalIndividuel1-Yacine Hamza du GSP (Alger )2-Azzedine Lâagueb du GSP (Alger )3-AbderahmaneMehdi Hamza de l’équipe Sovac ( Alger )Par équipe1-GS Pétrolier2-Sovac3-L’union spor tive d’El Kantra

MO BÉJAÏA Kadri Mehdi, milieu de terrain

«On va gérer match par match»

La Dépêche de Kabylie : On al’habitude de vous voir titulaire,mais lors du dernier match, lecoach vous a relégué au banc.Un commentaire ?

Kadir Mehdi : C’est le choix del’entraîneur que je respecte. Lecoach a pr is ses fonctions depuismaintenant une semaine, il neconnait de ce fait pas assez lesjoueurs. Il a dû avoir de bonnesimpressions, lor s des entr aine-

ments, sur cer tains de mescoéquipiers donc il a voulules voir sur le ter rain. Lesdécisions de l’entraineurne sont pas à remettre encause. De plus, à laseconde mi-temps,j’ai fait monentr ée, etHamdoullilah ona pu marquer,c’est le plusimpor tant.

Comment expliquez-vous lesdeux visages du MOB en pre-mière et deuxième mi-temps?

En première mi-temps, on a ratédeux occasions nettes de scorer. Sion avait mis à profit l’une des deuxoccasions, le cours du match auraitainsi changé. La seconde pér iode,on l’a entamés en force tout enar r ivant à inscr ire un but même sion aurait pu marquer plus d’un.

Quels sont les conseils que vousa donnés le coach avant votreincorporation ?Il m’a demandé de réguler lemilieu de ter rain, car on a été

un peu dominé dans cecompar timent en pre-

mière mi-temps. J ’aiessayé de répondre à

ses attentes en stabili-sant le milieu. Ce qui acontr ibué un tant soitpeu à la victoire.

Un match difficile vous attendsamedi prochain contre leMCEE. Comment l’abordez-vous ?

On va le pr éparer comme lesautres matchs même si on sait qu’ilsera encore plus difficile, à l’imagede celui du RCK qu’on a pu appré-hender. Nous sommes conscientsde la difficulté que revêtent lesmatchs de la phase retour.

Toutefois, il nous incombe de nousarmer de bonne volonté pour gla-ner le maximum de points. Cer tes,le championnat est un peu long, ilnous reste encore 13 rencontres àdisputer, mais pour atteindre notreobjectif, à savoir l’accession, ondoit faire le plein à domicile etrécolter quelques points à l’exté-r ieur.

Un message aux supporters ?Je les appelle à rester der r ière leuréquipe pr éfér ée, à soutenir lesjoueurs jusqu’au sifflet final del’ar bitre. Aussi, j’espère qu’ilscontinueront sur cette voie entenant leur rôle convenablement.Nous concernant, on se donnera àfond pour leur procurer de la joieà chaque match, ainsi, terminer lasaison en beauté avec une acces-sion en Ligue 1.

Entretien réalisé par Z. H.

Après deux jours de repos

Reprise aujourd’hui Après la précieuse victoire acquise devant la

cor iace équipe du RC Kouba (1 - 0), ven-dredi dernier, les joueurs du MO Béjaïa repren-dront du service cet après-midi, pour préparerle prochain match contre le MCEE, pro-grammé pour le samedi prochain à 16 heuresau stade de l’UMA. Le coach Bouarata exhor-tera, sans doute, ses capés à oublier vite le der -nier succès ar raché at home, afin de ne se

concentrer que sur la rencontre de samedi, quirevêt une grande impor tance pour les Crabes.Ces derniers sont déterminés à continuer surleur lancée de bons résultats et profiter du faitde recevoir dans leur antre une deuxième foisd’affilée, pour augmenter leur s chances deretrouver la Ligue 1 Mobilis. L’entraînementver ra la présence de la major ité des joueurs, àl’exception de Mouhli Anis et Cheklam Far id,

blessé à l’épaule. Ce dernier, qui a subi uneintervention chirurgicale avant-hier (hernieinguinale), est par ti pour s’absenter pendant aumoins 3 semaines. Le staff technique aura cinqjours devant lui pour peaufiner la préparationdu match du MCEE et cor r iger les lacunesconstatées lors de la dernière empoignade, pro-fitant de la disponibilité de la major ité desjoueurs. Z. H.

Le talentueux joueur duMO Béjaïa, Kadri Mehdi,

revient dans cetentretien de sur la

dernière victoire contrele RCK et aborde le

prochain match contrele MCEE