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Saints de chez nous Frère André un saint! Le thème de l’année pastorale 2010-2011 est l'appel universel à la sainteté. Ce qui est surprenant, c’est que l'Église au Canada a choisi de célébrer la mémoire de la première sainte née en terre canadienne, sainte Marguerite d'Youville le 16 octobre, la veille de la canonisation du premier homme né au Canada, André (Alfred) Bessette. Cette femme et cet homme, chacun à leur manière, ont fait en sorte que leur vie rayonnante dans le Christ, commencée au Bap- tême, resplendisse de leur être. Chacun a fait transparaitre la gloire du Christ ressuscité dans leurs tâches quotidiennes, dans les soins prodigués aux démunis et dans leur vie de prière. Nous pourrions être tentés, dans notre marche vers la sainteté, d'imiter de près les saints et les bienheureux de notre Église ca- nadienne : les Martyrs canadiens, Marguerite Bourgeoys, André Grasset, etc. Pourtant, chacun de nous est appelé à refléter le visage du Christ à notre propre manière, à notre façon, et non par l’imitation servile des saints et saintes. Le pape Jean XXIII l'a bien expliqué dans son journal: « De la vertu des saints je dois prendre la substance et non les accidents. Je ne suis pas saint Louis, et je ne dois pas me sancti- (Suite à la page 2) On peut apercevoir sur les murs de l’Oratoire Saint-Joseph, de nombreuses béquilles qui témoignent d’autant de guérisons attribuées aux prières de frère André Bessette, avant et après sa mort. En 1872, le frère André commença à visiter les mala- des afin de prier avec eux et leur redonner courage. Il profitait de l’occasion pour frotter les malades avec une huile qu’il pui- sait dans une lampe située devant la statue de saint Joseph. Dès les premiers cinq ans, des personnes ont attribué leur guérison aux prières que le frère André avait dites pour eux. Ainsi, en 1916, au moins 435 guérisons étaient déjà attribuées à frère André. Le frère André travailla sans relâche et recueilli des fonds pour la construction d’un sanctuaire dédié à saint Joseph. Il construi- sit d’abord, de ses propres mains, une chapelle qui s’avéra bientôt trop petite. Il entreprit ensuite la construction d’une église beaucoup plus grande, un lieu de prières dont les travaux (Suite à la page 2) Vitrail des Martyrs canadiens dans l’église Holy Canadian Mar- tyrs, Ottawa Les prêtres d’Ottawa lors de la canonisation de frère André à Rome; De gauche à droite: Mgr André Drouin, M. l’abbé Joe Mul- doon, Mgr Terrence Prendergast, M. l’abbé Daniel Berniquez, Mgr Jose Bettencourt, M. l’abbé Michel Pommainville AUTOMNE ET HIVER 2010 Les prêtres d’Ottawa lors de la canonisation de frère André à catholique ottawa

AUTOMNE ET HIVER 2010 CATHOLIQUE OTTAWA … · Saints de chez nous CATHOLIQUE OTTAWA AUTOMNE ET HIVER 2010 Frère André un saint! ... Reconnu pour sa grande dévotion, renommé pour

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Saints de c hez nous

CATHOLIQUE OTTAWAA U T O M N E E T H I V E R 2 0 1 0

Frère André un saint!

Le thème de l’année pastorale 2010-2011 est l'appel universel à la sainteté. Ce qui est surprenant, c’est que l'Église au Canada a choisi de célébrer la mémoire de la première sainte née en terre canadienne, sainte Marguerite d'Youville le 16 octobre, la veille de la canonisation du premier homme né au Canada, André (Alfred) Bessette.

Cette femme et cet homme, chacun à leur manière, ont fait en sorte que leur vie rayonnante dans le Christ, commencée au Bap-tême, resplendisse de leur être. Chacun a fait transparaitre la gloire du Christ ressuscité dans leurs tâches quotidiennes, dans les soins prodigués aux démunis et dans leur vie de prière.

Nous pourrions être tentés, dans notre marche vers la sainteté, d'imiter de près les saints et les bienheureux de notre Église ca-nadienne : les Martyrs canadiens, Marguerite Bourgeoys, André Grasset, etc. Pourtant, chacun de nous est appelé à refléter le visage du Christ à notre propre manière, à notre façon, et non par l’imitation servile des saints et saintes. Le pape Jean XXIII l'a bien expliqué dans son journal:

« De la vertu des saints je dois prendre la substance et non les accidents. Je ne suis pas saint Louis, et je ne dois pas me sancti-

(Suite à la page 2)

On peut apercevoir sur les murs de l’Oratoire Saint-Joseph, de nombreuses béquilles qui témoignent d’autant de guérisons attribuées aux prières de frère André Bessette, avant et après sa mort. En 1872, le frère André commença à visiter les mala-des afin de prier avec eux et leur redonner courage. Il profitait de l’occasion pour frotter les malades avec une huile qu’il pui-sait dans une lampe située devant la statue de saint Joseph.

Dès les premiers cinq ans, des personnes ont attribué leur guérison aux prières que le frère André avait dites pour eux. Ainsi, en 1916, au moins 435 guérisons étaient déjà attribuées à frère André.

Le frère André travailla sans relâche et recueilli des fonds pour la construction d’un sanctuaire dédié à saint Joseph. Il construi-sit d’abord, de ses propres mains, une chapelle qui s’avéra bientôt trop petite. Il entreprit ensuite la construction d’une église beaucoup plus grande, un lieu de prières dont les travaux

(Suite à la page 2)

Vitrail des Martyrs canadiens dans l’église Holy Canadian Mar-tyrs, Ottawa

Les prêtres d’Ottawa lors de la canonisation de frère André à Rome; De gauche à droite: Mgr André Drouin, M. l’abbé Joe Mul-doon, Mgr Terrence Prendergast, M. l’abbé Daniel Berniquez, Mgr Jose Bettencourt, M. l’abbé Michel Pommainville

Saints de c hez nous

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Frère André un saint!

Le thème de l’année pastorale 2010-2011 est l'appel universel à la sainteté. Ce qui est surprenant, c’est que l'Église au Canada a choisi de célébrer la mémoire de la première sainte née en terre canadienne, sainte Marguerite d'Youville le 16 octobre, la veille de la canonisation du premier homme né au Canada, André (Alfred) Bessette.

Cette femme et cet homme, chacun à leur manière, ont fait en sorte que leur vie rayonnante dans le Christ, commencée au Bap-tême, resplendisse de leur être. Chacun a fait transparaitre la gloire du Christ ressuscité dans leurs tâches quotidiennes, dans les soins prodigués aux démunis et dans leur vie de prière.

Nous pourrions être tentés, dans notre marche vers la sainteté, d'imiter de près les saints et les bienheureux de notre Église ca-nadienne : les Martyrs canadiens, Marguerite Bourgeoys, André Grasset, etc. Pourtant, chacun de nous est appelé à refléter le visage du Christ à notre propre manière, à notre façon, et non par l’imitation servile des saints et saintes. Le pape Jean XXIII l'a bien expliqué dans son journal:

« De la vertu des saints je dois prendre la substance et non les accidents. Je ne suis pas saint Louis, et je ne dois pas me sancti-

(Suite à la page 2)

On peut apercevoir sur les murs de l’Oratoire Saint-Joseph, de nombreuses béquilles qui témoignent d’autant de guérisons attribuées aux prières de frère André Bessette, avant et après sa mort. En 1872, le frère André commença à visiter les mala-des afin de prier avec eux et leur redonner courage. Il profitait de l’occasion pour frotter les malades avec une huile qu’il pui-sait dans une lampe située devant la statue de saint Joseph.

Dès les premiers cinq ans, des personnes ont attribué leur guérison aux prières que le frère André avait dites pour eux. Ainsi, en 1916, au moins 435 guérisons étaient déjà attribuées à frère André.

Le frère André travailla sans relâche et recueilli des fonds pour la construction d’un sanctuaire dédié à saint Joseph. Il construi-sit d’abord, de ses propres mains, une chapelle qui s’avéra bientôt trop petite. Il entreprit ensuite la construction d’une église beaucoup plus grande, un lieu de prières dont les travaux

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Vitrail des Martyrs canadiens dans l’église Holy Canadian Mar-tyrs, Ottawa

Les prêtres d’Ottawa lors de la canonisation de frère André à Rome; De gauche à droite: Mgr André Drouin, M. l’abbé Joe Mul-doon, Mgr Terrence Prendergast, M. l’abbé Daniel Berniquez, Mgr Jose Bettencourt, M. l’abbé Michel Pommainville

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Frère André un saint!

Le thème de l’année pastorale 2010-2011 est l'appel universel à la sainteté. Ce qui est surprenant, c’est que l'Église au Canada a choisi de célébrer la mémoire de la première sainte née en terre canadienne, sainte Marguerite d'Youville le 16 octobre, la veille de la canonisation du premier homme né au Canada, André (Alfred) Bessette.

Cette femme et cet homme, chacun à leur manière, ont fait en sorte que leur vie rayonnante dans le Christ, commencée au Bap-tême, resplendisse de leur être. Chacun a fait transparaitre la gloire du Christ ressuscité dans leurs tâches quotidiennes, dans les soins prodigués aux démunis et dans leur vie de prière.

Nous pourrions être tentés, dans notre marche vers la sainteté, d'imiter de près les saints et les bienheureux de notre Église ca-nadienne : les Martyrs canadiens, Marguerite Bourgeoys, André Grasset, etc. Pourtant, chacun de nous est appelé à refléter le visage du Christ à notre propre manière, à notre façon, et non par l’imitation servile des saints et saintes. Le pape Jean XXIII l'a bien expliqué dans son journal:

« De la vertu des saints je dois prendre la substance et non les accidents. Je ne suis pas saint Louis, et je ne dois pas me sancti-

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On peut apercevoir sur les murs de l’Oratoire Saint-Joseph, de nombreuses béquilles qui témoignent d’autant de guérisons attribuées aux prières de frère André Bessette, avant et après sa mort. En 1872, le frère André commença à visiter les mala-des afin de prier avec eux et leur redonner courage. Il profitait de l’occasion pour frotter les malades avec une huile qu’il pui-sait dans une lampe située devant la statue de saint Joseph.

Dès les premiers cinq ans, des personnes ont attribué leur guérison aux prières que le frère André avait dites pour eux. Ainsi, en 1916, au moins 435 guérisons étaient déjà attribuées à frère André.

Le frère André travailla sans relâche et recueilli des fonds pour la construction d’un sanctuaire dédié à saint Joseph. Il construi-sit d’abord, de ses propres mains, une chapelle qui s’avéra bientôt trop petite. Il entreprit ensuite la construction d’une église beaucoup plus grande, un lieu de prières dont les travaux

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Vitrail des Martyrs canadiens dans l’église Holy Canadian Mar-tyrs, Ottawa

Les prêtres d’Ottawa lors de la canonisation de frère André à Rome; De gauche à droite: Mgr André Drouin, M. l’abbé Joe Mul-doon, Mgr Terrence Prendergast, M. l’abbé Daniel Berniquez, Mgr Jose Bettencourt, M. l’abbé Michel Pommainville

Saints de c hez nous

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Frère André un saint!

Le thème de l’année pastorale 2010-2011 est l'appel universel à la sainteté. Ce qui est surprenant, c’est que l'Église au Canada a choisi de célébrer la mémoire de la première sainte née en terre canadienne, sainte Marguerite d'Youville le 16 octobre, la veille de la canonisation du premier homme né au Canada, André (Alfred) Bessette.

Cette femme et cet homme, chacun à leur manière, ont fait en sorte que leur vie rayonnante dans le Christ, commencée au Bap-tême, resplendisse de leur être. Chacun a fait transparaitre la gloire du Christ ressuscité dans leurs tâches quotidiennes, dans les soins prodigués aux démunis et dans leur vie de prière.

Nous pourrions être tentés, dans notre marche vers la sainteté, d'imiter de près les saints et les bienheureux de notre Église ca-nadienne : les Martyrs canadiens, Marguerite Bourgeoys, André Grasset, etc. Pourtant, chacun de nous est appelé à refléter le visage du Christ à notre propre manière, à notre façon, et non par l’imitation servile des saints et saintes. Le pape Jean XXIII l'a bien expliqué dans son journal:

« De la vertu des saints je dois prendre la substance et non les accidents. Je ne suis pas saint Louis, et je ne dois pas me sancti-

(Suite à la page 2)

On peut apercevoir sur les murs de l’Oratoire Saint-Joseph, de nombreuses béquilles qui témoignent d’autant de guérisons attribuées aux prières de frère André Bessette, avant et après sa mort. En 1872, le frère André commença à visiter les mala-des afin de prier avec eux et leur redonner courage. Il profitait de l’occasion pour frotter les malades avec une huile qu’il pui-sait dans une lampe située devant la statue de saint Joseph.

Dès les premiers cinq ans, des personnes ont attribué leur guérison aux prières que le frère André avait dites pour eux. Ainsi, en 1916, au moins 435 guérisons étaient déjà attribuées à frère André.

Le frère André travailla sans relâche et recueilli des fonds pour la construction d’un sanctuaire dédié à saint Joseph. Il construi-sit d’abord, de ses propres mains, une chapelle qui s’avéra bientôt trop petite. Il entreprit ensuite la construction d’une église beaucoup plus grande, un lieu de prières dont les travaux

(Suite à la page 2)

Vitrail des Martyrs canadiens dans l’église Holy Canadian Mar-tyrs, Ottawa

Les prêtres d’Ottawa lors de la canonisation de frère André à Rome; De gauche à droite: Mgr André Drouin, M. l’abbé Joe Mul-doon, Mgr Terrence Prendergast, M. l’abbé Daniel Berniquez, Mgr Jose Bettencourt, M. l’abbé Michel Pommainville

c at h o l i q u e o t tawa

fier comme il l’a fait, mais comme le requièrent ma nature différente de la sienne, mon caractère et mes conditions de vie. Je ne dois pas être la reproduction raide et étriquée d’un modèle, si parfait soit-il.

Dieu veut qu’en suivant les exemples des saints nous absorbions le suc vital de leurs vertus en le changeant en notre sang et en l’adaptant à nos aptitudes particulières et à nos conditions de vie. Si saint Louis était l’homme que je suis, il se sanctifierait d’une manière différente de celle qu’il a suivie. » (Journal de l’âme)

Que Dieu nous vienne en aide par l’intercession de la Vierge Marie et de tous les saints, alors que nous poursuivons notre cheminement vers la sainteté en reflétant le Christ dans nos vies. - +Terrence Prendergast, s.j. Archevêque d’Ottawa

(suite de la page 1) - Saints de chez nous

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n’étaient pas encore complétés lorsqu’il est décédé en 1937 à l’âge de 91 ans. Reconnu pour sa grande dévotion, renommé pour ses guérisons miraculeuses

et loué pour son dévouement à vouloir construire un sanctuaire en l’honneur de saint Joseph sur le Mont-Royal, saint frère André est le premier homme né au Canada à joindre le rang des saints.

Le frère André s’est rendu dans notre archidiocèse à de nombreuses reprises. Plusieurs de nos aînés l’ont connu et témoignent encore des paroles d’encoura-gement qu’il leurs adressait et des guérissons obtenues grâce à l’intercession de frère André; ce dernier priait Dieu, en mettant sa pleine confiance en saint Joseph, le père adoptif de notre Seigneur.

J’ai été très heureux de pouvoir me rendre à Rome pour participer à la canoni-sation de frère André, d’autant plus que je connaissais bien son histoire, l’ayant apprise de ma grand-mère et lors de mes nombreuses visites à l’Oratoire durant mon enfance. Le 30 octobre dernier, les évêques du Canada ont également célébré une messe d’action de grâce en son honneur au Stade olympique.

Je vous invite maintenant à notre messe diocésaine d’action de grâce qui se tiendra le premier jour de la fête de saint frère André le 6 janvier 2011.

- +Terrence Prendergast, s.j. Archevêque d’Ottawa

(suite de la page 1) - Frère André un saint!

Tous les f idè les sont inv i tés à la

Récept ion d’Avent -Noël de l ’Archevêque Le d imanche 12 décembre, 2010

15 h Concer t à la cathédrale Notre -Dame 16 h Récept ion à la Sal le paro iss ia le

de la cathédra le

Le mercredi 20 octobre dernier, Mgr Prendergast était l’hôte du souper-bénéfice de l’archevêque au Centre de conférence Hampton Inn, Ottawa. Plus de 700 invités étaient présents à cet événement qui s’est tenu à guichet fermé. Trois groupes ont été choisis pour profiter des fruits de cet événement. Voici quelles sont leurs missions :

Le Centre Marguerite de Prescott Russel a pour mission d’aider les personnes désireuses de se trouver un em-ploi et/ou d’améliorer leur bien-être total en développant leurs compétences académiques, sociales, profession-nelles et leurs aptitudes à la vie quotidienne. Les services bilingues sont offerts à deux pavillons : 1 - Résidence Notre-Dame de la Guadeloupe où demeurent des femmes enceintes ou avec jeunes enfants, afin de trouver la guérison et la possibilité de devenir autonome; et 2 - Place l’Assomption : Centre de développement intégral.

Lieu de formation où jeunes gens acquièrent une expérience de travail, continuent leur éducation et retrouvent une famille

Le Centre Miriam offre un appui émotionnel et spirituel ainsi que de l’aide matérielle à toute personne qui est confrontée à une grossesse difficile. Il assure un suivi après la naissance de l’enfant. Le Centre accueille avec amour et compassion les personnes qui pleurent la perte d’un enfant par suite d’une fausse couche, d’un avortement ou de

la mort d’un bébé. Son personnel expérimenté offre à ces personnes un accompagnement qui les aide à trouver la guérison et la paix. Le Centre Youville offre un environnement éducatif qui encourage les jeunes mères et leurs enfants à devenir des citoyens autosuffisants qui apportent une contribution à la société. Les services du Centre Youville incluent : une éducation secondaire; un service de garde d’enfants agréé; l’orientation professionnelle; un service

qui aide les mères à trouver du logement; le counselling en matière de toxicomanie et de santé mentale; des cours de nutri-tion et de la formation au rôle parental ainsi que la possibilité d’avoir accès à une gamme de services spécialisés. Ses pro-grammes desservent 48 mères à risque, âgées de 15 à 21 ans et leurs enfants âgés de 2 mois à 2 ans et demi.

Souper -bénéfice au profi t de la v ie

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COMMANDITAIRES OR Vincent Dagenais Gibson LLP

National Bank Financial Group COMMANDITAIRES ARGENT

Deloitte, HKMB Hub International Cimetière de l’espoir, Kelly Funeral Home

COMMANDITAIRES BRONZE Allegra Print & Imaging, Aramark

Catholic Mutual Canada, Club Optimiste de Vanier Edward J. Cuhaci & Associates Architects

Green Shield Canada, Cimetière Notre-Dame TD Waterhouse, UBS Global Asset Management

Vice Hunter Labrosse LLP, Vinci Park REMERCIEMENTS SPÉCIAUX À Ottawa Catholic School Board

Conseil des écoles catholiques du Centre-Est Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien

M. Alvarez Gaulin

Nous adressons nos remerciements à nos commanditai-res ainsi qu’à ceux et celles qui ont participé au Souper-bénéfice de l’Archevêque 2010. Mgr l'Archevêque a pu of-frir près de 25.000 $ à chacun des trois bénéficiaires de l’événement de cette année : le Centre Marguerite de Pres-cott-Russell, le Centre Miriam, Orléans, et le Centre Youville.

Planifiez d’assister au Souper-bénéfice 2011 qui aura lieu

en Octobre 2011 Au Centre de conférences Hampton Inn Ottawa De plus amples renseignements vous seront communi-

qués au cours de l’année sur notre site internet www.archottawa.ca sous Archevêque/Souper-bénéfice de l’archevêque.

Merci à nos co mmanditaires de 2010

Le 19 septembre dernier, les parois-siens et paroissiennes de Sainte-Anne se sont déplacés en très grand nombre pour la première eucharistie dominicale, dans leur église, en dix-sept mois. Celle-ci fut présidée par le pasteur Père Édouard Ntiyankundiye, accompagné de l’ancien vicaire, l’abbé Lucien Charbonneau. Bien qu’il ne s’agissait que d’une réouverture partielle, de la nef seulement, ce fut comme un soir de Noël pour l’ensemble de la communauté. Les fidèles ont re-mercié leur chère patronne, sainte Anne et ont entonné de tout cœur la prière qui lui est dédiée. Suite à la chute d’une par-tie de la voute de leur église, les fidèles se rassemblaient pour la messe domini-cale, dans un gymnase que le Patro avait gracieusement mis à leur disposition.

Il convient de raconter ici ce que certains appellent «le petit miracle de Sainte-Anne». L’accès à l’église était interdit depuis l’accident du 2 avril 2009. Pourtant, une plante tropicale a survécu plus de sept longs mois dans la sacristie, sans eau et sans soins, exposée, à la poussière, au froid et à la chaleur. Il ne restait que le tronc principal. Une nouvelle pousse se nourrissant à partir de la plante mère est apparue. Comment ne pas établir un parallèle entre cette plante, si belle, puis réduite à presque rien, qui se bat pour la vie et qui finale-ment renaît, avec celle de la communau-té de Sainte-Anne, qui espère renaître et grandir ?

La vie renaî t à Sainte - Anne

Deux paroisses réunies sous un nouveau nom La dernière célébration, vivante et accueillante en l’église

Saint-Charles reflète bien les 102 années d’existence de cette paroisse. L’accueil chaleureux qui a caractérisé sa vie paroissiale est bien évident dans cette dernière Action de grâce. L’assemblée chante avec la chorale aux rythmes de la communauté congolaise qui célèbre aussi à cet endroit depuis cinq ans. À voir l’église bondée, on a peine à croire que c’est la fin….mais le cierge pascal et la pierre d’autel sortent en procession générale et c’est sur le parvis de l’é-glise que Monseigneur Prendergast donne la bénédiction finale. Les cloches sonnent, sonnent… et les gens chantent : «Ce n’est qu’un au revoir».

Et c’est bien vrai, les gens de la paroisse Saint-Charles n’ont pas fini de célébrer ensemble : désormais, c’est à l’é-glise de Marie Médiatrice qu’ils se rencontrent. Le 9 octobre, à 16 h 30, sous la présidence de l’abbé Da-niel Berniquez, vicaire épiscopal, ces deux paroisses se réunissent et prennent un nouveau nom, celui de Communauté chrétienne Saint-Frère-André.

Bien sûr il y a un deuil et des changements à vivre. Depuis 2009, les conseils paroissiaux réfléchissent, planifient et prient ensemble. Guidés par l’Esprit, ils recommandent à l’unanimité la fermeture temporaire de l’église Saint-Charles. D’ici la fin de décembre 2011, ils étudient la possibilité de développer, en parte-nariat, le site de l’église Saint-Charles, en un complexe contenant une petite église. Certains promoteurs ont déjà exprimé de l’intérêt pour ce projet. Tous sont conscients du besoin de faire naître une nouvelle façon de faire Église et de relancer l’élan missionnaire s’inspirant de frère André.

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Les F i l les de la Sagesse fêtent 125 ans au Canada

La retra i te des prêtres — septembre 2010

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Saint Louis-Marie de Montfort veut fon-der une communauté de femmes s’inspi-rant de la Sagesse biblique, au cœur même du monde à une époque où les religieuses et religieux vivent dans des monastères ou des cloîtres.

Il rencontre Marie-Louise Trichet, qui veut devenir religieuse et lui propose de briser avec les formes traditionnelles de la vie religieuse en demeurant au cœur de l’hôpital général de Poitiers. Dix ans plus tard, le 2 février 1703, cette congrégation prendra naissance en France. Marie-Louise Trichet sera la pre-mière Fille de la Sagesse.

L’année de sa mort, en 1759, les Filles de la Sagesse comptent déjà 35 hôpi-taux, écoles et hospices dans l’Ouest de la France. Depuis, plus de 17 000 Filles de la Sagesse ont suivi la route tracée par Marie-Louise.

Au Canada, c’est en 1884 que sept pionnières sont arrivées de France à

Montfort, village faisant alors par-tie du diocèse d’Ottawa.

Les Filles de la Sagesse d’Ottawa ont voulu rendre témoignage à ces femmes qui ont su poursuivre au fil des ans leur tâche d’éducatrices, d’infirmières et de travailleuses sociales. C’est le 25 septembre dernier qu’elles ont célébré une messe d’action de grâces (télédiffusée par Radio-Canada) avec parents, amis et toute la famille montfor-taine. Après l’eucharistie, ce fut le dîner champêtre et le dévoilement d’une pla-que commémorative.

Les Filles de la Sagesse, présentes de nos jours dans 21 pays, tentent de dé-couvrir les nouveaux besoins de la socié-té, de l’Église d’ICI et d’AILLEURS. Elles sont prêtes à accueillir des jeunes, à leur transmettre l’héritage de la grande fa-mille montfortaine, à les inviter à créer un peu d’histoire...oui un autre 125e!

Les prêtres francophones réunis du 27 septembre au 1er octobre à la Maison de la Madone, au Cap-de-la-Madeleine Thème : Le grand mystère de l’Église éclairé par la lettre aux Éphésiens; Animatrice : Sœur Lorraine Caza, c.n.d.

Plus de 500 participants de partout au Canada se sont rassemblés à Ottawa le long week-end du 21 au 24 mai dernier. La Montée Jeunesse a été un grand moment d’Église, grâce à la générosité des collaborateurs et col-laboratrices, au travail d’équipe des jeunes et du grand comité organisateur des secteurs anglophone et franco-phone.

Restent gravés dans nos cœurs : la grande procession eucharistique de Gatineau à Ottawa, l’accueil en fête du Patro, les ateliers, conférenciers, temps réflexion, de prières, de partages, et les témoignages; les familles d’accueil qui ont hébergé les jeunes, les groupes chré-tiens en spectacle au parc Lansdowne, le cardinal Marc Ouellet, nos archevêques Terrence Prendergast, s.j., et Roger Ébacher. Pour obtenir le cd souvenir de la Montée Jeunesse: Manon Chevalier 613.738.5025 poste 219 [email protected]

Qu’es t -ce q ui se passe chez les jeunes?

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Le dimanche 17 octobre dernier, notre amie Laura a prononcé ses premiers vœux chez les sœurs de Sainte-Marie. C’est en acceptant l’invitation d’une amie pour assis-ter à la prière de Taizé à l’église Sacré-Cœur d’Ottawa que tout a commencé. Laura s’est impliquée dans plusieurs activités de la pastorale jeunesse : animation du chant à la paroisse Ste-Famille d’Ottawa, Journée mondiale de la jeunesse. Elle priait, elle entendait déjà cet appel… pour cet Amour, pas n’importe quel amour, celui qui l’habi-tait et qui va jusqu’à donner sa vie…

Pour en savoir plus consultez le couriel@courriel d’octobre 2010 ou joindre Manon Chevalier pour s’abonner au 613.738.5025 poste 219 ou [email protected]

Laura Hughes fa i t ses premiers voeux

Montée Jeunesse

Depuis quelques mois déjà les démarches sont entamées dans le diocèse d’Ottawa pour se préparer à vivre la 26e Journée Mondiale de la Jeunesse à Madrid en Espagne du 16 au 21 août 2010. Les pèlerins partiront du Centre diocésain d’Ottawa le 10 août 2010 pour aller vivre 4 jours en diocèse. Ils finiront par une retraite de 2 jours en présence de Mgr Ter-rence Prendergast. Ainsi, le pèlerinage proposé aux jeunes se déroulera du 10 au 24 août 2010. Pour en savoir + Manon Chevalier 613.738.5025 poste 219 ou [email protected]

L’éducat ion de la foi des adultes

« Connaissons

mieux notre foi ...

Nous nous en

porterons mieux.

Et notre

communauté

chrétienne

aussi. »

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Depuis plusieurs années les paroisses qui forment l’Unité pastorale Paul VI collaborent à un projet commun d’éducation de la foi. Catholique Ottawa a voulu en savoir plus sur ce projet et sur ses méthodes de fonc-tionnement.

Entrevue avec Langis Sirois, président du CEFA (Conférences sur l’édu-cation de la foi des adultes), réalisée par Gilles Marleau, Coordonnateur diocésain de la formation des laïques.

GM Parlez-nous un peu des origines de vos conférences. LS Il semble que l’inspiration soit venue du Processus synodal du dé-

but des années 1990. On invitait les paroissiens à participer à des grou-pes de réflexion sur la foi. À Saint-Thomas-d’Aquin, un groupe a été formé et a commencé à organiser des conférences à l’automne 1994. La pa-roisse Sainte-Geneviève s’est jointe à cette activité en 2001, et la Nativi-té-de-Notre-Seigneur-Jésus-Christ en 2002.

GM Comment fonctionne votre comité? LS Le Comité conjoint adopte le programme. Chaque paroisse est res-

ponsable des conférences qui se déroulent dans ses locaux; le Président assure la coordination générale. La présidence est assumée à tour de rôle, généralement pour une période de deux ans; actuellement, c’est la paroisse Saint-Thomas-d‘Aquin qui coordonne le projet; l’an prochain, ce sera la paroisse Sainte-Geneviève.

GM D’où provient votre clientèle? LS Les conférences sont ouvertes à tous. Les participants viennent surtout des paroisses

de l’Unité pastorale, mais au cours des années on a noté une forte augmentation d’audi-teurs d’autres paroisses. L’an dernier au moins 14 paroisses du diocèse ont été représen-tées.

GM Quels sont les buts visés par votre groupe? LS Voici comment Mgr Gilles Lavergne, curé à Saint-Thomas-d‘Aquin à l’époque, invitait

les paroissiens en novembre 1996 : « Connaissons mieux notre foi; nous pourrons mieux la savourer et mieux la partager. Nous nous en porterons mieux. Et notre communauté chré-tienne aussi. » Ces rencontres offrent aux participants la possibilité d’approfondir leur foi et de réfléchir à leur rôle dans l’Église et dans le monde.

GM Parlez-nous de la série 2010-2011. LS Le thème général, Notre Église dans le monde d’aujourd’hui, se veut un peu la conti-

nuation du thème de l’an dernier, qui portait sur le Concile Vatican II. En octobre nous avons commencé par nous demander « Qui est Jésus pour le monde

d’aujourd’hui », avec le père Normand Provencher. Ensuite, le père Louis Roy nous fit décou-vrir les encycliques de Benoît XVI. Le 29 novembre, le théologien Marco Veilleux, répondra à nos questionnements sur le dialogue interne dans l’Église. Le 24 janvier 2011, l’Abbé Jac-ques Kabangu, délégué à l’œcuménisme et au dialogue interreligieux pour le diocèse, et la théologienne Catherine Clifford feront le point sur le dialogue avec les autres Églises chré-tiennes. Le 28 février, Manon Chevalier, responsable de la pastorale jeunesse au diocèse, nous entretiendra sur l’Église et les jeunes. La série se terminera le 28 mars 2011 avec une présentation du théologien Didier Caenepeel, sur l’éthique comme lieu de dialogue entre l’Église et le monde.

Qui n’a jamais souhaité connaître un saint, une sainte de son milieu, marcher dans ses pas, fouler la même terre? Tel est l’avantage que nous vivons aujour- d’hui dans notre archidiocèse d’Ottawa depuis que la Cause de Béatification de la Servante de Dieu Élisabeth Bruyère fut présentée à Rome.

Cette femme remarquable s’est illus-trée par la pratique de la charité-compassion jusqu’à l’héroïsme. Arrivée à Bytown (Ottawa) en 1845, sensible aux signes des temps et entièrement aban-donnée à la divine Providence, elle ré-pond sans tarder aux besoins urgents du milieu. Bientôt, les enfants sont instruits, les pauvres sont visités et assistés, les malades, même les plus contagieux, sont soignés, les orphelins et les vieillards trouvent un abri, les émigrés son accueil-lis. Soumise aux autorités ecclésiales, elle jette les bases d’une nouvelle congrégation religieuse, les Sœurs de la Charité d’Ottawa. L’œuvre gigantesque accomplie dans une foi inébranlable dé-passe les capacités humaines et impose un respect teinté de vénération.

Depuis 1978, sa Cause de Béatification est introduite à Rome. Les étapes préli-minaires, très brièvement décrites ici, ont toutes été parcourues. En 1983, l’obten-tion du Nihil Obstat permet la poursuite des travaux en vue de la Béatification. En 1989, un procès diocésain où compa-raissent plusieurs témoins est mis sur pied et les résultats sont expédiés à Rome. Suit la rédaction de la Positio, œuvre qui démontre comment la Ser-

Él isabeth Bruyère , Ser vante de Dieu

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vante de Dieu a pratiqué les vertus théo-logales, cardinales et morales dans sa vie. L’écrit volumineux est déposé et en-registré officiellement à la Congrégation pour les Causes des Saints en 2002, en attente de l’approbation finale qui confé-rera à Mère Élisabeth Bruyère le titre de Vénérable.

Actuellement, les demandes d’images, de reliques, et de bandes dessinées, l’abondante correspondance et les ap-pels téléphoniques touffus de requêtes de prières et de récits de faveurs obte-nues, démontrent combien la dévotion populaire se répand. La Servante de Dieu Élisabeth Bruyère est de plus en plus connue et aimée, son nom est diffu-sé à la grandeur de la planète grâce à l’internet. Mais l’étape ultime vers la Béatification, soit l’obtention d’un mira-cle, reste à franchir. Ici, la balle est lan-cée dans le camp de tous les fidèles. L’heure est venue de demander, dans un grand acte de foi et par des prières fer-ventes et persévérantes, un miracle par l’intercession de la Servante de Dieu Élisabeth Bruyère. Par ce miracle, Dieu confirmera la sainteté de sa fidèle ser-vante.

Unissons nos prières pour l’obtention prochaine de ce miracle. À cette condi-tion seulement, l’Église offrira aux fidèles un nouveau modèle de sainteté et certi-fiera sa puissance d’intercession auprès de Dieu. À cette condition également, il nous sera permis d’invoquer cette femme de chez-nous sous le titre de BIENHEUREUSE!

Conseil général des Sœurs de la Charité, élu en octobre 2010 - De gauche à droite : Sr. Monique Boucher, Sr. Agnès Gagnon, Sr. Lorraine Desjardins, Sr. Gisèle Vadebon-coeur, Sr. Yolande Campbell

Mgr Hugo Bressane de Araujo, évêque de Marilia dans l’état de São Paulo, Bré-sil, fait la demande, par l’intermédiaire du Nonce apostolique, à Mgr Marie-Joseph Lemieux, archevêque d’Ottawa de prêtres, de religieux et religieuses pour répondre aux besoins des populations catholiques grandissantes. Mgr Lemieux, ancien missionnaire, accepte immédiate-ment le défi et, avec Mgr Limoges de Mont-Laurier, envoie les 5 premiers prê-tres pour la Mission du Brésil en 1960. Le diocèse de Gatineau-Hull, né en 1963, poursuivra l’effort missionnaire. Le groupe de prêtre sera regroupé sous le nom de: « Société Saint-Dominique ».

Les premiers prêtres missionnaires ont pris en charge 7 paroisses de campagne dans le diocèse de Marilia. Le Concile Vatican II qui débute en 1962 apporte une nouvelle vision de l’Église où tous les fidèles doivent se sentir à part entière Peuple de Dieu, ce qui influencera l’ac-tion missionnaire de l’équipe des prêtres canadiens. À partir de 1964, répondant au besoin des paroisses plus près de la capitale, certains s’installent en milieu

urbain dans le diocèse de Mogi dase Cru-zes. Dans les années ‘70, l’équipe des prêtres canadiens est de plus en plus présente au niveau paroissial, régional et aussi diocésain : les groupes de réflexion à partir de la vie et de la Bible, la forma-tion de catéchètes, l’accompagnement vocationnel et spirituel, la formation de jeunes brésiliens au séminaire, la pasto-rale ouvrière, la défense des pauvres, des prisonniers, des sans-terres, le comi-té des Droits humains, etc.

C’est pendant près de 50 ans, jusqu’en 2009, que 24 prêtres, dont 10 d’Ottawa, répondront généreusement à cet appel missionnaire.

En conclusion l’équipe des prêtres ca-nadiens a su s’adapter aux changements religieux et s’est impliquée à tous les niveaux de la pastorale.

L’Esprit de Dieu pousse son Église vers de nouveaux horizons. L’équipe mission-naire rend grâce à Dieu pour sa présence fidèle dans tout ce cheminement et re-mercie les gens de chez-nous pour leurs prières et leur appui fraternel.

- Gilles Marcil, prêtre

mondiaux pour le soutien qu’il apporte à l’Église, pour ses programmes d’évangéli-sation et d’enseignement catholique.

La vision fondatrice de l’abbé McGivney incluait un programme d’assurance vie pour subvenir aux besoins des veuves et des orphelins. Les membres travaillant dans des conseils locaux accomplissent la plus grande partie du travail de bien-faisance. Il y a plus de 1,8 million de membres à travers le monde. Toutes les bonnes œuvres que nous faisons sont inspirées de nos quatre principes : chari-té, unité, fraternité et patriotisme .

- Ron Viau

Le 2 octobre 1881, un petit groupe d’hommes se rencontrent dans le sous-sol de l’Église St. Mary, à New Haven, au Connecticut. Rassemblés là par leur curé, âgé de 29 ans, l’abbé Michael J. McGivney, ces hommes forment une so-ciété fraternelle qui deviendra un jour l’organisme de service fraternel pour la famille catholique le plus grand au monde. Ils sont liés par l’idéal de Christo-phe Colomb. Leurs efforts aboutissent avec l’incorporation des Chevaliers de Colomb le 29 mars 1882. L’Ordre a été appelé « le bras droit fort de l’Église » et a été loué par les papes, des chefs d’état

Des prêtres d iocésains missionnaires au Brési l - i l y a 50 ans

Char i té , uni té , f raterni té et patr iot isme

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Le dimanche 8 août dernier, plus de 700 femmes se sont réunies à la basili-que St-Patrick pour participer à la messe d'ouverture du 90e Congrès national de la Catholic Women’s League.

Après les salutations d’usage par les dignitaires, la présidente nationale du CWL a procédé à l’ouverture officielle du congrès. C'est ainsi qu'ont débuté trois jours de conférences, de réflexions spiri-tuelles, de séances de travail, et de ren-contres entre femmes de foi de partout au Canada.

Les liturgies quotidiennes compre-naient : des intentions de prières pour les membres et conseillers spirituels dé-funts, la nomination de nouveaux mem-bres à vie, une célébration à l’intention des femmes de l’Inde et d’Afrique et une célébration pour rendre grâce pour les béatitudes que nous rencontrons en no-tre temps.

Le mardi, les membres ont fait don de plus de 2600 $ pour aider le Refuge pour femmes St. Joseph’s d’Otta-wa. L’année 2010 étant année d’élection, un nou-veau conseil exécutif natio-nal a été choisi mercredi. Velma Harasen de la Sas-katchewan est devenue pré-sidente nationale. Mgr Mar-tin Curie, archevêque et conseiller spiri-tuel du CWL a procédé à l’installation du nouveau conseil exécutif au terme d’une célébration eucharistique à la cathédrale Notre-Dame.

Le thème pour l’année 2010-2012 « Centré dans la foi et la justice » a été dévoilé lors du banquet de clôture qui s’est déroulé avec brio à Hôtel Crown Plaza.

- Helen McRae

aux activités. Grâce à la géné-rosité de nombreux commandi-taires, l’encan silencieux a connu un grand succès. Un kiosque réunissant des albums photos, une vidéo et des livres assuraient le côté historique du centième. Plusieurs anciens paroissiens s’étaient joints à la fête, au grand plaisir de tous.

Le 18 septembre 2010, dans le cadre du centième anniver-saire, les Chevaliers de Colomb ont orga-nisé une épluchette de blé d’inde suivie de la messe et d’un repas.

Les profits de ces deux événements aideront à défrayer le coût d’un monu-ment érigé en l’honneur de notre patron saint Laurent.

Le 13 juin 2010, la paroisse Saint-Laurent célébrait son centième anniver-saire canonique.

Le 16 mai 1881, Mgr Thomas Duhamel bénit une nouvelle chapelle et le 17 fé-vrier 1896, la construction de l’église terminée, sa bénédiction fut faite par Mgr. J.O. Routhier. En 1910, la mission Saint-Laurent devient officiellement pa-roisse.

Depuis, les paroissiens ont profité des connaissances spirituelles et des bons conseils des curés passés ainsi que de leur curé actuel l’abbé Michel Pommain-ville.

La messe du 13 juin fut suivie d’un barbecue et diverses activités se sont déroulées sous la responsabilité des dif-férents organismes de la communauté.

Jeunes et moins jeunes ont participé

90e congrès nat ional de la CWL

Saint -Laurent fête son centenaire

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Mon nom est Hezuk Shroff, et je suis séminariste pour l’Archidiocèse d’Ottawa. Je suis né à Calcutta en Inde, de parents non-chrétiens qui ont immigré au Canada quand j’avais quatre ans. En 1990, j’ai étudié à l’Université McGill où j’ai fait un baccalauréat et ensuite une maîtrise en biochimie. C’est là, à Montréal, que je me suis converti à la foi catholique, et que j’ai été reçu dans l’Église le 15 avril 1995.

À partir de ce moment, j’ai commencé à sentir en moi un appel très fort à servir le Christ et son Église. Je sentais que Dieu m’appelait à me consacrer à lui, alors j’ai passé quelques années à discerner ma vocation dans différentes communautés religieuses. Après quelques années d’é-tudes en France, j’ai été envoyé aux Phi-lippines pour une expérience mission-

naire, et c’est là où il est devenu clair que le Bon Dieu voulait que je serve l’Église comme prêtre, en paroisse.

Je suis entré au séminaire en septembre 2006, et j’ai été ordon-né diacre en mai 2010. Si le Bon Dieu le veut, je serai ordonné prê-tre en mai 2011 à la cathédrale Notre-Dame à Ottawa.

Mon cheminement, rempli de grâce, m’a appris l’importance de mettre toute ma confiance en Jésus-Christ, car c’est son travail que j’accomplis et non le mien. De le servir me rempli de joie, joie que je suis incapable d’exprimer en paro-les. Rien ne donne plus de joie et de paix intérieure que lorsque vous donnez votre vie toute entière à Dieu.

Trois publications célèbrent Sainte-Anne-de-Prescott. Un livret décrit la fondation de la paroisse jusqu’au 75e anni-versaire en 1960. Un livre détaillé sur l'histoire et la gé-néalogie des familles pionniè-res a été publié lors du cente-naire en 1985. La troisième publication, de qualité profes-sionnelle, documente l’archi-tecture, la symbolique et la valeur artistique des éléments de l’église.

Toujours tournés vers l’avenir, les résidents viennent de se doter d’un « gentilé ». Les gens de Sainte-Anne-de-Prescott s’appellent doré-navant des Annaprescottois et Annaprescot-toises.

Les activités du 125e continueront jusqu’en décembre 2010. Elles sont affichées, en fran-çais et en anglais, sur le site web communau-taire www.ste-anne.ca

Telle est la devise du 125e anniver-saire de la paroisse de Sainte-Anne-de-Prescott, le village le plus à l’Est dans le diocèse. Le village n’aurait pas existé sans la détermination et la foi des pion-niers qui ont obtenu leur paroisse au terme de 20 années de démarches au-près du diocèse. Les paroissiens actuels ont organisé une trentaine d’activités pour marquer l’année du 125e en 2010.

Le lancement officiel des festivités a eu lieu à la messe de minuit, célébrée par le Père Yves Beaulieu, c.s.v., natif de Sainte-Anne.

Le point culminant des festivités a été la messe célébrée par Mgr Terrence Prendergast, le 14 août, suivie d’un grand banquet de 500 convives sous une tente marquise. Le président d’honneur fut M. Jean-Roch Vachon, généalogiste de grand renom, originaire de Sainte-Anne.

Appelé à ser vir le Chr is t et son Égl ise

F iers de nos racines … foi en l ’avenir

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Communion et Libération est un mou-vement ecclésial dont l'objectif est l'édu-cation dans la maturité chrétienne de ses adhérents et la collaboration à la mission de l'Église dans tous les milieux de la société contemporaine.

Le mouvement est né en Italie en 1954 quand don Giussani fonda une expé-rience chrétienne dans le lycée Berchet de Milan avec un groupe appelé Gioventù Studentesca ou GS (Jeunesse Étudiante). Le nom actuel du mouvement, Commu-nion et Libération (CL), est apparu la pre-mière fois en 1969. Il synthétise la conviction que l'événement chrétien, vé-

cu dans la communion, est le fonde-ment de la libération authentique des hommes et femmes.

Aujourd'hui, le mouvement est pré-sent dans 70 pays, sur tous les conti-nents. Il n'y a pas de carte de membre, mais simplement la libre participation des personnes.

Un instrument fondamental de la formation des adhérents s'appelle "École de communauté", et correspond à une catéchèse hebdomadaire. La revue officielle du mouvement est le magazine international TRACES – Litte-rae Communionis.

seignement au séminaire pour enseigner dans les écoles secondaires supérieures. Pendant dix ans, de 1954 à 1964, il en-seigne au Lycée G. Berchet de Milan et, ensuite, il a la responsabilité de la chaire d’Introduction à la Théologie, à l’Université du Sacré-Cœur de Milan.

Durant ces années, naquit l’expérience qui devient connue comme Communion et Libération, un mouvement dont Luigi Gius-sani a été à la tête jusqu’à sa mort en 2005.

Il est l’auteur de nombreux livres, et ses œuvres ont été traduites en plusieurs lan-gues.

Luigi Giussani est né en 1922 à Desio, un village des environs de Milan. Très jeune, Luigi Giussani entre au séminaire diocésain de Milan, poursuivant ses étu-des et les complétant ensuite à la Fa-culté de théologie de Venegono.

Ordonné prêtre, don Giussani se consa-cre à l’enseignement dans ce même sé-minaire de Venegono. Pendant ces an-nées, il se spécialise dans l’étude de la théologie orientale et de la théologie pro-testante américaine, et dans l’approfon-dissement du fait que l’adhésion à la foi et à l’Église est rationnelle.

Au milieu des années 50, il quitte l’en-

Communion et l ibération

… et son fondateur Luigi Giussani

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Tous sont inv i tés à cé lébrer

la r ichesse cul ture l le en notre Ég l ise à la Messe mul t icu l ture l le

le d imanche 16 janv ier 2011 à 14 h 30 à la cathédrale Notre -Dame

En 1855, quelques courageux colons des comtés de Beauharnois, de Deux-Montagnes, de Vaudreuil et de plusieurs lieux du Québec, décidèrent de partir s’établir dans les forêts incultes du com-té de Russell. La rareté du travail expli-que en partie cet exode. Les gens du «Brook», comme on les nomme à l’épo-que, parcourent une vingtaine de kilomè-tres pour aller à l’église à Curran puis, à partir de 1858, à la chapelle construite sur le site actuelle de l’église de Clarence Creek. C’est en 1876 que les gens au sud du canton demandèrent à Mgr Duha-mel de fonder une paroisse séparée. Ce-lui-ci céda à leurs instances deux ans plus tard. Les Brookois bâtirent enfin leur propre lieu de culte en 1885.

Le jubilé débuta avec une messe télévi-sée pour le «Jour du Seigneur» et un brunch communautaire le 7 février. L’ou-verture fut suivie d’un Méga Whist Mili-taire le 24 avril, de la bénédiction des motocyclettes le 30 mai, du défilé et du spectacle de la St-Jean-Baptiste de Pres-

cott-Russell le 20 juin, d’une rencontre de golf le 10 juillet, du tournoi de balle les 20, 21 et 22 août, de la rencontre des familles souches le 12 septembre ainsi qu’un vin et fromage le 16 oc-tobre.

Nos festivités prirent fin avec «Le retour aux origines» les 26, 27 et 28 novembre, un weekend où les Bour-getins se costument pour revivre l’his-toire de notre paroisse. Le vendredi soir, on offrit deux représentations d’un mini-spectacle intitulé «Petit ruisseau devien-dra grand», devise de notre paroisse. Samedi soir, les fêtards se régalèrent d’un souper de mets traditionnels et gambillèrent aux airs de la troupe folklori-que «La ligue du bonheur». Le tout se termina dimanche matin avec une messe d’antan. Quoi de mieux que de remercier le Seigneur à la mode de nos ancêtres?

125e de Sacré-Coeur de Bourget

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La fondation de la paroisse St. Leopold Mandic remonte aux années cinquante, peu après la création de l'organisme « Croatian-Canadian Club of Ottawa. »

Grâce à l’initiative de cet organisme, des prêtres croates en provenance d'autres villes canadiennes venaient présider la messe une fois par mois pour la communau-té croate locale. Dans les années soixante-dix, la messe du dimanche était célébrée par les pères dominicains, en croate lorsque possible, à la chapelle de Saint-Jean-Baptiste sur l'avenue Empress. Des prêtres croates de Montréal, Toronto, Hamilton venaient prêter main-forte lors des jours de fête et autres occasions spéciales.

Comme la communauté s’accroissait, le Père Vinko Delinac du diocèse akovo (Croatie) fut nommé le premier leader spirituel permanent. Peu de temps après, Mgr Joseph-Aurèle Plourde a offert à la communauté l'église Notre-Dame-des-Anges sur la rue Hinchey. La paroisse fut fondée par décret de l'archevêque d'Ottawa le 15 Juin 1986. Il y avait environ 150 familles à l’époque; ce nombre a doublé depuis.

Parmi les événements spéciaux prévus pour souligner le 25e anniversaire de fondation de la paroisse : une exposition de photos et une messe spéciale qui sera célébrée le dimanche 8 mai 2011.

Des noces d ’argent pour la paroisse croate

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État des revenus et des dépenses de l'exercice terminé le 31 décembre 2009 Revenus Taxe d'administration diocésaine Propriétés et stationnement Placements Pastorale anglophone Pastorale francophone Dons et legs Tribunaux diocésain et régional Conférences épiscopales Chancellerie Divers Campagne pour le régime de retraite des prêtres et le Fonds de Compensation Dépenses Bureau de l'Archevêque Chancellerie et archives Administration Propriétés Conférences épiscopales Communications Pastorale anglophone Pastorale francophone Dons Tribunaux diocésain et régional Éducation des prêtres Honoraires professionnels Intérêts Paiement spécial pour le régime des prêtres (1) Bureau de développement Excédent des revenus avant l'incidence des postes ci-dessous Amortissement des apports reportés - immobilisations corporelles Amortissement des immobilisations corporelles EXCÉDENT DES REVENUS SUR LES DÉPENSES

Notes complémentaires aux états financiers du fonds d'administration géné-rale: (1) Paiement spécial pour le régime de retraite des prêtres - représente l'augmentation de 1% de la taxe d'administration diocésaine contribuée par les paroisses afin de réduire le déficit actuariel du Fonds de retraite. (2) Avances aux Fonds de la Corporation - Solde à fin 2009 comme suit: $5,766,834 au Cimetière de l'espoir ($5,766,834 en 2008), $1,075,136 au Fonds de Prêts aux Paroisses ($1,417,370 en 2008), $455,807 au Cime-tière Notre-Dame ($455,807 en 2008). (3) Actif et passif des Fonds en fiducie - Montant gardé en fiducie selon les règles du Gouvernement provincial de l'Ontario pour assurer l'entretien per-pétuel des 48 cimetières sous notre juridiction. Nous ne pouvons pas utiliser le capital qui est administré par notre gestionnaire de placements. Les intérêts sont utilisés pour l'entretien de nos cimetières. Le montant gardé en fiducie est identifié comme un actif de même qu'un passif. (4) Transferts aux Fonds de la Corporation - Montants transférés en 2009 comme suit: $46,999 au Fonds de Compensation ($56,986 en 2008), $764,906 au Fonds Immobilier des Paroisses ($nul en 2008) et $342,235 aux Fonds de Prêt des Paroisses ($nul en 2008).

CORPORATION ÉPISCOPALE CATHOLIQUE ROMAINE D'OTTAWA - FONDS D'ADMINISTRATION GÉNÉRALE

Bilan au 31 décembre 2009 ACTIF ACTIF A COURT TERME Encaisse Débiteurs Intérêts à recevoir Frais payés d'avance PLACEMENTS IMMOBILISATIONS CORPORELLES AVANCES AUX FONDS DE LA CORPORATION (2) CRÉANCES A LONG TERME ACTIF DES FONDS EN FIDUCIE (3) PASSIF PASSIF A COURT TERME Créditeurs et charges à payer REVENUS REPORTÉS APPORTS REPORTÉS - IMMOBILISATIONS CORPO-RELLES EXIGIBLE A LONG TERME PASSIF DES FONDS EN FIDUCIE (3) SOLDES DE FONDS Investi en immobilisations corporelles Solde cumulé des pertes non réalisées sur actifs financiers Affecté d'origine interne Non affecté État de l'évolution des soldes de Fonds de l'exercice terminé le 31 décembre 2009 SOLDE AU DÉBUT Excédent des revenus sur les dépenses Contribution de terrain provenant d'une donation de propriété Variation des gains et pertes non réalisés sur actifs financiers disponibles à la vente Transferts aux Fonds de la Corporation (note 4) SOLDE À LA FIN

Le rapport vérifié par Deloitte & Touche est disponible au Centre diocésain

2009

$2,345,082 935,676 264,577 312,008 149,932

1,664,278 35,916 66,505

5,127 13,961

46,999

$5,840,061

297,789 124,079 424,194

1,441,045 150,583

56,590 612,372 324,888

84,073 179,814 158,183

88,429 9,527

167,505 128,279

4,247,350

1,592,711

46,980

-195,848

$1,443,843

2008

$2,460,668 915,290 225,274 249,759 179,317 673,820

47,040 62,857

4,761 15,657

56,986

$4,891,429

275,542 113,471 423,367

1,445,990 145,603

52,030 638,746 378,578

91,312 247,486

96,415 136,984

4,704

175,762 139,162

4,365,152

526,277

46,980

-182,667

$390,590

2009

$235,585 775,016

9,375 54,634

1,074,610

3,695,690 3,253,637 7,297,776

651,436 9,619,241

$25,592,390

$808,462 900,654

699,738 227,267

9,619,241

12,255,362

2,553,899

-14,781 6,222,641 4,575,269

13,337,028

$25,592,390

2009

$12,968,883

1,443,843

78,442

-1,154,140

$13,337,028

2008

$842,481 1,334,203

9,911 48,883

2,235,478

2,337,536 3,284,819 7,640,011

675,558 8,928,086

$25,101,488

$1,425,831 723,528

746,718 308,442

8,928,086

12,132,605

2,538,101

-93,223 6,222,641 4,301,364

12,968,883

$25,101,488

2008

$12,597,961

390,590

100,000

-62,682

-56,986

$12,968,883

Les gouvernements fédéral et provincial encouragent les dons à l’Église catholique en permettant aux individus de réduire leurs impôts pour les dons faits aux organis-mes de charité, soit par des crédits d’impôt ou par des exemptions de gains en capi-tal. Voici quelques considérations à se rappeler : 1. Si vous avez déjà fait un don de 200,00 $ à des organismes de charité cette an-née, tous dons additionnels à l’Église en 2010 vous donneront droit à des crédits d’impôts non remboursables variant entre 41% et 46% . 2. Tous reçus non-utilisés peuvent être reportés sur les cinq années suivantes. 3. Pourquoi ne pas considérer faire un don d’actions cotées en bourse dont la valeur a augmenté? Ainsi, vous obtiendrez un reçu d’impôt pour la valeur marchande des titres et vous serez exempté du gain en capital – un double avantage. 4. Maximisez les crédits d’impôt pour tous vos dons. Si vous planifiez laisser des legs testamentaires à des organismes de charité, étudiez la possibilité d’en donner une partie maintenant afin de bénéficier de crédits d’impôt. 5. Si vous détenez une police d’assurance dont l’Église est bénéficiaire, vous pourriez également nommer l’Église comme propriétaire. Cela pourrait vous donner droit à un crédit d’impôt dans l’année où l’Église devient propriétaire. 6. Vous pourriez considérer les avantages de donner une rente en don de charité. Le don d’une assurance vie pourrait aussi protéger le capital et vous donner droit à des crédits d’impôt. 7. Vous pourriez avoir droit à des reçus d’impôt de l’Église pour les primes d’assu-rance vie que vous payez. 8. Si vous posséder des biens tels que : terrains, objets d’art, etc., que vous n’utilisez pas, vous pourriez considérer faire un don à l’Église et profiter des crédits d’impôt. Vous pourriez également considérer faire un don de tels biens maintenant, tout en continuant de les utiliser, ce qui pourrait réduire vos impôts.

Cette période de l’année est propice à revoir vos plans en matière de dons. Il nous fera plaisir de répondre à vos questions. Toutefois, dans chaque situation, il est im-portant de consulter votre conseiller financier professionnel.

- Ted Prowse

Trop souvent, lors du décès d’une personne, la famille ne connaît pas les dernières volontés du défunt ni l’état de ses finances; il peut même arriver que le défunt n’ait pas laissé de testament.

Pour venir en aide à la famille ainsi qu’aux exécuteurs testamentaires, l’Archidio-cèse d’Ottawa a conçu un Organiseur successoral afin de regrouper en un seul lieu toute l’information pertinente. Vous pouvez obtenir gratuitement un exemplaire de l’Organiseur successoral en cochant la case appropriée sur le coupon ci-joint ou en communiquant avec le bureau de développement au 613-738-5025, poste 235.

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afin de bénéficier de

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Archidiocèse d’Ottawa 1247 place Kilborn Ottawa ON K1H 6K9

Ce bulletin de nouvelles est publié par le bureau des Communications de l’Archidiocèse d’Ottawa.

1247 place Kilborn, Ottawa K1H 6K9, Tel: 613-738-5025; Fax: 613-738-0130

Les photos sont la gracieuseté de: Gary Bourgeois, John Glover, Heri Riesbeck

Act ivi tés d iocésaines . . .

Rangée du haut : Montée Jeunesse, Messe Igbo Rangée du milieu: Célébrations commé-moratives au Cimetière Notre-Dame et au Cimetière de l’espoir Rangée du bas: Souper-bénéfice de l'Ar-chevêque, Visite de l'Archevêque en Syrie et au Liban