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Avec la section fribourgeoise de l'ARTM Une activite de bord ante La section fribourgeoise de l'Association romande des troupes motorisees (ARTM) a tenu son assemblee annuelle ä. Broc , dans la grande salle de l'Hötel de Ville , sous Ia presidence de M. Michel Bussey. On doit constater d'emblee que cette section cantonale de l'ARTM manifeste une activite debordante, que beaucoup de jeunes s' y Interessent et que son effectil d'environ 800 membres denote un taux de croissance de 7 °/o. C'est ce aue devait nous confirmer M. Jean-Philippe Ribaux, President central de l'ARTM qui groupe environ 4000 membres. A ses cötes, deux invites de marque : le colonel Pierre Piller, president de l'Union fribourgeoise des societes militaires du canton de Fribourg, et le colonel Gilles Chavaillaz , President de la Societe fribourgeoise des officiers. Ces diverses personna- lites furent saluces par M. Conrad Bertherin , President de la section Gruvere-Vevevse. ortranisatrice de l' assemblee. M. Michel Bussey, entoure de son comite , Dans son rapport presidentiel, M. Si Michel Bussey se plut ä relever la R presence constante de Fribourg dans CE les competitions et manifestations. CE L'enthousiasme regne et la Situation T de la section est enviable. La Com- M mission sportive cantonale doit res- Si ter le moteur , de la Section. Le President remercie tous ceux qui se snnt mis nn spr^ripe rle TAPTTVT T .a r? revision des Statuts de l'Association fribourgeoise a et6 confiSe k une Commission qui a commence ses travaux. Chaque president ou delegue des sous-sections des districts fit en- suite un rapport succinet de leur activite. A noter ä ce sujet l'excel- lent film sur lp «c Safari » nrpanise par la sous-section de la Sarine , exercice qui ne demanda pas moins de 200 h. de travail pour la prepara- tion du parcours de 500 km en foret dans la region de Grolley-Rossens. Ce parcours, seme de difficultes de plus en plus grandes, se deroula gräce au film en couleurs projete et fut un test incontestable de l'adresse pt. HPQ nnnapitec Hoo pVunrffouro Aa l'ARTM. M. Jean Jungo, President de la Commission sportive cantonale, re- leve que la Section fribourgeoise de l'ARTM, avec 29 equipes , a participe ä toutes les manifestations sportives cantonales, romandes et suisses, ce qui represente, pour 1973, 25 compe- titions. Le del«§gu6 k la Commission du tir. M. Marcel Krhnwpv narlo egalement ä son tour du Tir romand qui se deroulera ä Mora t le 31 aoüt 1974. Afin de stimuler la partieipa- tion aux diverses competitions spor- tives, le president propose de desi- gner un responsable Charge de rea- liser un film sur les diverses mani- festations de chaque annee. Cette täche est confiee ä un specialiste qui a dejä fait ses preuves , M. THavm TJoinntvirrt UN PROGRAMME CHARGE POUR 1974 L'assemblee a poursuivi ses deli- börations en procedant ä l'election du comite. Peu de changements. Le vice-president Antonio Alberti ayant demissionne, il sera remplace par M. Andre Chanex. D'autre part , le President Michel Bussey ayant de- man rip ä ^tro 5APnr,f.o rnon rinnt nnA certaine periode , il lui est ad Joint deux copresidents ad interim, soit MM. Jean Jungo et Michel Weber Le programme pour l'annee en cours est passablement Charge. Tout au long des mois s' echelonneront manifestations et competitions : ral- lye d' entrainement, 1er safari pour Chauffeurs militaires, rallye de Zoug, d'Aarau, du Canton de Vaud , Aa nla,inn&ial ralhra CHT * aaminno Aa e , presente Ie rapport presidentiel. (Photo Albert Schmidt) Schaffhouse, Gamkhana de Bäle , de Rennaz , de plusieurs sous-sections cantonales, Military sur jeeps et sur camions, etc. Et , bien sür , le grand Tir romand sur lequel rapporterent MM. Louis Bulliard et Marcel Schuwey. Enfin , l'assemblee applaudit ä la nnminatinn Ao Ifi mpmhros Trete— rans , soit : MM. Arthur Brulhart , Estayayer-le-Lac ; Sylvian Caille , Romont ; Josef Corpataux, Tafers ; Gerard Descloux ,, Fribourg ; Paul Grivel , Grolley ; Fröderic Haenni , Fribourg ; Ernest Herre n, Estavayei ' - le-Lac ; Paul Jaquet , Givisiez ; Jo- sef Jungo, Fribourg ; Rene Kilchoer , Bonnefontaine : Jules T.nsev. Mon- tet-Broye ; Bernard Mooser , Bulle ; Hermann Riedo , Fribourg ; Raymond Zamofing, Romont ; Jean Brech- bühl , Fribourg et Michel Weber , Bourguillon. A tous , nos felicita- tions. Comptes et budget , presentes par le caissier M. ' Norbert Berger , fnren t annmnuöc INCROYABLE RECRUTEMENT DE CHAUFFEURS MILITAIRES L'intervention , aux divers , de M. Robert Brugger, reprenant un pos- tulat Godel et s' exprimant au nom de la sous-section de la Broye , fit un peu l'effet d' une bombe. M. Brugger posa la question du recru- tement des Chauffeurs militaires. Sur quels criteres se base-t-on pour l'inrnrnnratinn ? T? .t il n /ianc lata mains tout un dossier , cet orateur qui ne mäche pas ses mots. II cite l'exemple d' un Chauffeur profes- sionnel de poids lourds , experimen- t«§ , voyageant dans toute l'Europ e, connaissant ä fond sa profession et qui , bien qu 'etant au benefice d' un permis de conduire pour vehicules lourds , s'est vu refuser l'incorpora- tion dans les troupes motorisees anr öc «anD7-irnnc Viion ? ann echec ä l' examen psycho-technique ! Cet exemple en est un parmi d' au- tres. Mais il demontre bien que toute la question du recrutement, de l'acheminement des jeunes dans les troupes motorisees, doit etre revue. L' assemblee a evidemment largement soutenu le point de vue de M. Brugger et decide d'entre- prendre une demarche , aupres des faite dans le sens du , postulat Godel et Brugger. Ce dernier fut d' ailleurs felicite par le colonel Gilles Cha- vaillaz et , ä ses paroles de felicita- tions ä l' egard de la section fribour- geoise de l'ARTM s' associa le colo- nel Pierre Piller. Fructueuse assem- blee qui fait bien augurer de l'ave- nir de cette sociötö militaire active , jeune et dynamique. Concert pour l'inauguration de l' eglise de Bulle Des executions de tres grande valeur Un public tres nombreux etait reuni dimanche en fin d'apres-midi pour le concert donne par la Maitrise de St-Pierre-aux-Liens ä l'occasion de l'inauguration de l' eglise restaure e de Bulle. Le programme que nous presentait ce remarquable chceur de jeunes sous la direction de son chef Roger Karth avec le concours de l'ensemble instrumental Ch. Baidinger ainsi que de nombreux solistes etait de choix. En effet, le concert debutait par la cantate no 78 de Bach « Jesus, der du meine Seele » suivi d'un concerto pour orgue et orchestre en fa majeur de Haen- del avec , en soliste, Rene Oberson. Le concert s' est termine sur une page d'un compositeur italien , Ie « Magnificat » en si bemol majeur de Francesco Durante (1684-1755). Ce concert nous a permis, une fois de plus , d'apprecier les grandes qualites de la Maitrise de Bulle et de son chef Roger Karth qui a interprete les trois ceuvres avec beaucoup de musicalite et une grande ferveur qui fai- saient oublier les auelaues faiblesses aui sont apparues ici et lä. Des la premiere intervention du chceur dans la premiere parti e de la cantate, les qualitös de cet ensemble apparaissaient clairement. Le contre- point des trois voix qui entoure le can- verture « Magnificat anima mea domi- num » ötait rendu avec beaucoup de ferveur par les chanteurs de la Maitrise de Bulle. Leur execution etait pleine de vie , cela d' autant plus que le chef a remarquablement su faire ressortir les particularites de la partition. notam- ment cette phrase « Magnificat anima mea dominum » qui revient plusieurs fois tout au long de la piece. Le quatuor de soliste a encore une fois laisse une bonne impression d' ensemble, nous relevons le tres beau duo pour le so- prano et l'alto , rendu avec sensibilite tus firmus, confie au soprano , etait rendu avec un constant souci de clarte. Les lignes melodiques etaient ar- ticulees avec soin et toute l' execution etait marquee par un dosage tres sub- til de la puissance des registres. Roger Karth ne cherchait nullement les ef - fets , mais il a su faire ressortir de ma- niere saisissante l' architecture de l' ceu- vre dans cette premiöre partie , comme H' aillpnrs dan.s le« snivant.es. Tl etait bien servi par le quatuor de solistes compose de Karin Rosat , soprano , Hanna Schaer , alto , Vincent Girod , te- nor et Michel Brodard basse. Karin Rosat nous a fait une eblouissante de- monstration de virtuosite vocale, cer- tes , mais surtout de musicalite dans l' aria qui suit le chceur d' ouverture. Son aisance, la finesse de son phrase etaient d' autant plus impressionnantes aue sa partenaire. H. Schaer, avait , nous semblait-il, quelques difficultös ä mai- triser avec une ögale subtilite les em- büches nombreuses de la partition. Cer- tes , Hanna Schaer dispose d'une belle voix , ample et chaleureuse, mais eile n'a pas cette ögalite de timbre du gra- ve ä l'aigu, cette facilite dans l' arti- culation des coloratures qui nous ont impressionne chez Karin Rosat. Vin- cent Giro d ne nous a pas entiere- ment rnnvaineu dans son grand recita- tif suivi d' un air il dialogue avec la flute. Son indeniable musicalite n 'a pas suffi ä nous faire oublier les fai- blesses de sa voix dans l' aigu. Michel Brodard nous a une fois de plus de- montre ä l'övidence combien il etait maitre de sa voix et surtout comment il savait donner d'intensite ä ses inter- pretations. Son interoretation de l' air « Nun , du wirst mein gewissen stil- len » etait pleine d'intensitö et marque par un sens prononce des nuances. Le Choral « Herr , ich glaube , hilf mir schwach en » , par lequel se termine cette splendide cantate, nous a encore une fois rövelö les grandes qualites de la maitrise de Bulle. Roger Karth a su choisir un tempo calme, tout en con- servant ä la niece une Brande fluidite. T.n TVTnifric p Aa Rnlla CONCERTO POUR ORGUE ET ORCHESTRE DE HAENDEL Rene Oberson avait choisi un con- certo pour orgue et orchestre de Haen- del , celui en fa majeur op. 5 no 5, qui cadrait fort bien avec le reste du Pro- gramme. L'ceuvre qui compte quatre mouvements, se distingue par une ecri- ture concise et alerte dans les mouve- ments rapides, Rene Oberson a su trOU- Trer les tpmni rnri-PQnnnHant. a l' esnrit des differents mouvements de la piece. Alors que son jeu etait alerte et pre- cis dans les mouvements lents , il nous a semble que le soliste restait quelque peu raide dans l' articulation des lignes mölodiques. Toutefois , l'interpretation de Renö Oberson s' est distingue par une rePistrat.inn tirant. le mavimnm du ne- tit instrument ä disposition et par une indeniable clarte dans la coneeption. Le concert s' est acheve par l' audition d' une ceuvre fort belle du compositeur napolitain Francesco Durante. Ce ma- gnificat en si bemol majeur met non seulement en valeur les solistes mais aussi le chceur auquel des täches im- nnrta n tes srmt pnnfiees. T.e rhnenr n "ou- Ce soir ä Fribourg : une lecture de Germain Clavien On a dejä pu voir deux , trois fois Germain Clavien ä Fribourg, lors de lectures d' ecrivains au theätre du Stal- den. Cette fois c'est au Seminaire de litterature romande qu 'on doit l'initia- tive de cette rencontre avec l' auteur valaisan. Ainsi l' aprös-midi , Germain Plavion cora_+_il interrr»cy£ nar Tee ptn- diants sur divers aspects de sa Lettre ä l'Imaginaire, et le soir , en salle A, le public pourra l'öcouter lire quelques poömes recents et des passages de son dernier volume en prose, Les Filles , re- cemment paru en Valais et commentö dans ces colonnes par Görald Vaudan en janvier dernier . Une discussion suivra ä quoi le pu- blic est invitö ä participer. L'entröe est libre. et finesse par Karin Rosat et Hanna Schaer. L'ceuvre se termine par deux splen- dides pages chorales qui ont laisse une bonne impression maigre certaines pe- tites faiblesses, dues sans doute , ä la fatigue des jeunes chanteurs . UN HAUT NIVEAU Ce concert nous a permis de nous rendre compte du tres haut niveau qu 'a atteint Roger Karth avec la maitrise de St-Pierre-aux-Liens. Dans leur en- semble, toutes les executions etaient d'une tres haute qualite tant technique que musicaie. Les interpretations ont avant tout convaineu par leur valeur d' ensemble, et les quelques faiblesses que nous avons pu relever sont , en definitive, la preuve de ce trös haut niveau. Car ni la cantate de Bach , ni le magnificat de Durante, ni le con- certo de Haendel ne presentaient de veritables lacunes. Et , en fait , ces fai- blesses , s'estompaient derriere l'inten- se ferveur qui animait toutes les execu- tions. M. Fl. (Photo Michel Drouxl « FESTIVAL GUITRY » , A BULLE De l' amertume de Pauline Carton ä la piece « Le mot de Cambronne » Salle comble ä l'Hötel de Ville de Bulle vendredi soir pour assister au « Festival Guitry ». Festival ? Encore un mot dont on use et abuse, car sur les deux actes presentes par Ia troupe « Theätre du Rideau bleu » , que dirige Leslie Dreey, un seul etait du bon Guitry. Et puis, ä l'affiche , le nom de Pau- line Carton , il faut bien Ie dire, un atout majeur qui fit gagner la partie aux organisateurs, mais... J'ai eu Ie plaisir , avant Ie spectacle, de m' entretenir avec eile. En toute simplicite. Elle me fit l'impression d' une bonne vieille de chez nous, aimable, enjouee et je me demandais comment, apres tant d' an- nees, sa memoire pouvait rester aussi fraiche. Quand eile fut sur scene , je decouvris un autre personnage, farde , une prefete engloutie dans un costu- me de dniiairierp. im neu fat.iiriipp . . pt rntninp nn In. nnnrinrpnd * Pauline Carton fut plus alerte dans l'interview qui ouvrait le spectacle. Aux questions de Claude Mariau , eile repondit avec bonne humeur et une legere pointe d' amertume. Cette confession, par exemple : « Ce que je connais du theätre, dit-elle, c' est un peu sordide. » Ou bien : « C'est de- nloieant rl' rtheir fniiv tnettpiirs pn Pauline Carton dans «Le mot de Cambronne ». Debout , Leslie Derrey. IT>hn4a Ti/Tiahal Tina,,vi scene) ä des gens plus bötes que soi ! » Elle debuta dans la carriere ä Marseille alors qu 'elle avait 23 ans , incarnant un personnage qui s'appelait Carton. Dans ce temps-lä , precisa-t-elle, « les acteurs crevaient de faim mais comme ils jouaient les gens riches , ils se croyaient million- naires » . En resum6, un lever de ri- deau plein de Philosophie. T>nn~.inn nnAn An in nninAn . .. TT« n ni« quand on est seul » . Pourquoi avoir choisi cette piece mineure parmi les 125 ceuvres de Sacha Guitry ? Dia- ble ! dans un Festival , l' on s'attend ä la fine fleur du repertoire. Paul Pas- quier joua avec aisance, entoure de quatre fort jolies filles. On pensait ä Geraldy ; c'etait du Guitry mais sans l' etincelle. « Le mot Cambronne » , c'est autre nnaca CZnnna n,iiimT än^i '.rif na4 nnin en 1935. Son epouse etait alors Jac- queline Delubac ä propos de laquelle il disait : «J' ai 50 ans , eile 25. Je peux bien en faire ma moitie. » II lui confia le röle d' un mot , d' un seul mot celebre : le mot de Cambronne, qui tombe ä la fin de la piece dans les flots du rideau qui se ferme. Claude Mariau dans le röle du ge- neral ramhrnnno pt T.pclip florrau dans celui de sa femme se donne- rent la replique avec brio. Nina Fe- lix , mine de talent , lächa le mot fi- nal que tout le monde attendait et Pauline Carton expedia sa tasse de the froid et ses biseuits mous avec un dedain prefectoral. La Troupe du Rideau bleu aeheva la soiree dans un tonnerre d'applaudissements. SiropdesVosges Gaze

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Avec la section fribourgeoise de l'ARTMUne activite de bord anteLa section fribourgeoise de l'Association romande des troupes motorisees(ARTM) a tenu son assemblee annuelle ä. Broc, dans la grande salle del'Hötel de Ville, sous Ia presidence de M. Michel Bussey. On doit constaterd'emblee que cette section cantonale de l'ARTM manifeste une activitedebordante, que beaucoup de jeunes s'y Interessent et que son effectild'environ 800 membres denote un taux de croissance de 7 °/o. C'est ce auedevait nous confirmer M. Jean-Philippe Ribaux, President central del'ARTM qui groupe environ 4000 membres. A ses cötes, deux invites demarque : le colonel Pierre Piller, president de l'Union fribourgeoise dessocietes militaires du canton de Fribourg, et le colonel Gilles Chavaillaz,President de la Societe fribourgeoise des officiers. Ces diverses personna-lites furent saluces par M. Conrad Bertherin, President de la sectionGruvere-Vevevse. ortranisatrice de l'assemblee.

M. Michel Bussey, entoure de son comite ,

Dans son rapport presidentiel, M. SiMichel Bussey se plut ä relever la Rpresence constante de Fribourg dans CEles competitions et manifestations. CEL'enthousiasme regne et la Situation Tde la section est enviable. La Com- Mmission sportive cantonale doit res- Siter le moteur, de la Section. LePresident remercie tous ceux qui se n«snnt mis nn spr^ripe rle TAPTTVT T .a r?revision des Statuts de l'Associationfribourgeoise a et6 confiSe k uneCommission qui a commence sestravaux.

Chaque president ou delegue dessous-sections des districts fit en-suite un rapport succinet de leuractivite. A noter ä ce sujet l'excel-lent film sur lp «c Safari » nrpanisepar la sous-section de la Sarine,exercice qui ne demanda pas moinsde 200 h. de travail pour la prepara-tion du parcours de 500 km en foretdans la region de Grolley-Rossens.Ce parcours, seme de difficultes deplus en plus grandes, se deroulagräce au film en couleurs projete etfut un test incontestable de l'adressept. HPQ nnnapitec Hoo pVunrffouro Aal'ARTM.

M. Jean Jungo, President de laCommission sportive cantonale, re-leve que la Section fribourgeoise del'ARTM, avec 29 equipes, a participeä toutes les manifestations sportivescantonales, romandes et suisses, cequi represente, pour 1973, 25 compe-titions. Le del«§gu6 k la Commissiondu tir. M. Marcel Krhnwpv narloegalement ä son tour du Tir romandqui se deroulera ä Mora t le 31 aoüt1974. Afin de stimuler la partieipa-tion aux diverses competitions spor-tives, le president propose de desi-gner un responsable Charge de rea-liser un film sur les diverses mani-festations de chaque annee. Cettetäche est confiee ä un specialistequi a dejä fait ses preuves, M.THavm TJoinntvirrt

UN PROGRAMME CHARGEPOUR 1974

L'assemblee a poursuivi ses deli-börations en procedant ä l'electiondu comite. Peu de changements. Levice-president Antonio Alberti ayantdemissionne, il sera remplace parM. Andre Chanex. D'autre part , lePresident Michel Bussey ayant de-man rip ä ^tro 5APnr,f.o rnon rinnt nnAcertaine periode, il lui est ad Jointdeux copresidents ad interim, soitMM. Jean Jungo et Michel Weber

Le programme pour l'annee encours est passablement Charge. Toutau long des mois s'echelonnerontmanifestations et competitions : ral-lye d'entrainement, 1er safari pourChauffeurs militaires, rallye deZoug, d'Aarau, du Canton de Vaud,Aa nla, inn&ial ralhra CHT* aaminno Aa

e, presente Ie rapport presidentiel.(Photo Albert Schmidt)

Schaffhouse, Gamkhana de Bäle, deRennaz, de plusieurs sous-sectionscantonales, Military sur jeeps et surcamions, etc. Et, bien sür, le grandTir romand sur lequel rapporterentMM. Louis Bulliard et MarcelSchuwey.

Enfin, l'assemblee applaudit ä lannminatinn Ao Ifi mpmhros Trete—rans, soit : MM. Arthur Brulhart,Estayayer-le-Lac ; Sylvian Caille,Romont ; Josef Corpataux, Tafers ;Gerard Descloux,, Fribourg ; PaulGrivel, Grolley ; Fröderic Haenni,Fribourg ; Ernest Herren, Estavayei'-le-Lac ; Paul Jaquet, Givisiez ; Jo-sef Jungo, Fribourg ; Rene Kilchoer,Bonnefontaine : Jules T.nsev. Mon-tet-Broye ; Bernard Mooser, Bulle ;Hermann Riedo, Fribourg ; RaymondZamofing, Romont ; Jean Brech-bühl, Fribourg et Michel Weber,Bourguillon. A tous, nos felicita-tions.

Comptes et budget , presentes parle caissier M. ' Norbert Berger,fnrent annmnuöc

INCROYABLE RECRUTEMENTDE CHAUFFEURS MILITAIRES

L'intervention, aux divers, de M.Robert Brugger, reprenant un pos-tulat Godel et s'exprimant au nomde la sous-section de la Broye, fitun peu l'effet d'une bombe. M.Brugger posa la question du recru-tement des Chauffeurs militaires.Sur quels criteres se base-t-on pourl'inrnrnnratinn ? T?.t il n /ianc latamains tout un dossier, cet orateurqui ne mäche pas ses mots. II citel'exemple d'un Chauffeur profes-sionnel de poids lourds, experimen-t«§, voyageant dans toute l'Europe,connaissant ä fond sa profession etqui, bien qu'etant au benefice d'unpermis de conduire pour vehiculeslourds, s'est vu refuser l'incorpora-tion dans les troupes motoriseesanröc «anD7-irnnc Viion ? annechec ä l'examen psycho-technique !Cet exemple en est un parmi d'au-tres. Mais il demontre bien quetoute la question du recrutement,de l'acheminement des jeunes dansles troupes motorisees, doit etrerevue. L'assemblee a evidemmentlargement soutenu le point de vuede M. Brugger et decide d'entre-prendre une demarche , aupres des

faite dans le sens du , postulat Godelet Brugger. Ce dernier fut d'ailleursfelicite par le colonel Gilles Cha-vaillaz et , ä ses paroles de felicita-tions ä l'egard de la section fribour-geoise de l'ARTM s'associa le colo-nel Pierre Piller. Fructueuse assem-blee qui fait bien augurer de l'ave-nir de cette sociötö militaire active,jeune et dynamique.

Concert pour l'inauguration de l'eglise de BulleDes executions de tres grande valeurUn public tres nombreux etait reuni dimanche en fin d'apres-midi pour le concertdonne par la Maitrise de St-Pierre-aux-Liens ä l'occasion de l'inauguration del'eglise restauree de Bulle. Le programme que nous presentait ce remarquablechceur de jeunes sous la direction de son chef Roger Karth avec le concours del'ensemble instrumental Ch. Baidinger ainsi que de nombreux solistes etait dechoix. En effet, le concert debutait par la cantate no 78 de Bach « Jesus, der dumeine Seele » suivi d'un concerto pour orgue et orchestre en fa majeur de Haen-del avec, en soliste, Rene Oberson. Le concert s'est termine sur une page d'uncompositeur italien, Ie « Magnificat » en si bemol majeur de Francesco Durante(1684-1755). Ce concert nous a permis, une fois de plus, d'apprecier les grandesqualites de la Maitrise de Bulle et de son chef Roger Karth qui a interpreteles trois ceuvres avec beaucoup de musicalite et une grande ferveur qui fai-saient oublier les auelaues faiblesses aui sont apparues ici et lä.

Des la premiere intervention duchceur dans la premiere partie de lacantate, les qualitös de cet ensembleapparaissaient clairement. Le contre-point des trois voix qui entoure le can-

verture « Magnificat anima mea domi-num » ötait rendu avec beaucoup deferveur par les chanteurs de la Maitrisede Bulle. Leur execution etait pleinede vie, cela d'autant plus que le chefa remarquablement su faire ressortirles particularites de la partition. notam-ment cette phrase « Magnificat animamea dominum » qui revient plusieursfois tout au long de la piece. Le quatuorde soliste a encore une fois laisse unebonne impression d'ensemble, nousrelevons le tres beau duo pour le so-prano et l'alto, rendu avec sensibilite

tus firmus, confie au soprano, etaitrendu avec un constant souci de clarte.Les lignes melodiques etaient ar-ticulees avec soin et toute l'executionetait marquee par un dosage tres sub-til de la puissance des registres. RogerKarth ne cherchait nullement les ef -fets, mais il a su faire ressortir de ma-niere saisissante l'architecture de l'ceu-vre dans cette premiöre partie, commeH'aillpnrs dan.s le« snivant.es. Tl etaitbien servi par le quatuor de solistescompose de Karin Rosat , soprano,Hanna Schaer, alto, Vincent Girod , te-nor et Michel Brodard basse. KarinRosat nous a fait une eblouissante de-monstration de virtuosite vocale, cer-tes, mais surtout de musicalite dansl'aria qui suit le chceur d'ouverture.Son aisance, la finesse de son phraseetaient d'autant plus impressionnantesaue sa partenaire. H. Schaer, avait , noussemblait-il, quelques difficultös ä mai-triser avec une ögale subtilite les em-büches nombreuses de la partition. Cer-tes, Hanna Schaer dispose d'une bellevoix, ample et chaleureuse, mais eilen'a pas cette ögalite de timbre du gra-ve ä l'aigu, cette facilite dans l'arti-culation des coloratures qui nous ontimpressionne chez Karin Rosat. Vin-cent Girod ne nous a pas entiere-ment rnnvaineu dans son grand recita-tif suivi d'un air oü il dialogue avecla flute. Son indeniable musicalite n 'apas suffi ä nous faire oublier les fai-blesses de sa voix dans l'aigu. MichelBrodard nous a une fois de plus de-montre ä l'övidence combien il etaitmaitre de sa voix et surtout comment ilsavait donner d'intensite ä ses inter-pretations. Son interoretation de l'air« Nun, du wirst mein gewissen stil-len » etait pleine d'intensitö et marquepar un sens prononce des nuances. LeChoral « Herr, ich glaube, hilf mirschwachen », par lequel se termine cettesplendide cantate, nous a encore unefois rövelö les grandes qualites de lamaitrise de Bulle. Roger Karth a suchoisir un tempo calme, tout en con-servant ä la niece une Brande fluidite.

T.n TVTnifric p Aa Rnlla

CONCERTO POUR ORGUE ETORCHESTRE DE HAENDEL

Rene Oberson avait choisi un con-certo pour orgue et orchestre de Haen-del, celui en fa majeur op. 5 no 5, quicadrait fort bien avec le reste du Pro-gramme. L'ceuvre qui compte quatremouvements, se distingue par une ecri-ture concise et alerte dans les mouve-ments rapides, Rene Oberson a su trOU-Trer les tpmni rnri-PQnnnHant. a l'esnritdes differents mouvements de la piece.Alors que son jeu etait alerte et pre-cis dans les mouvements lents, il nousa semble que le soliste restait quelquepeu raide dans l'articulation des lignesmölodiques. Toutefois, l'interpretationde Renö Oberson s'est distingue par unerePistrat.inn tirant. le mavimnm du ne-tit instrument ä disposition et par uneindeniable clarte dans la coneeption.

Le concert s'est acheve par l'auditiond'une ceuvre fort belle du compositeurnapolitain Francesco Durante. Ce ma-gnificat en si bemol majeur met nonseulement en valeur les solistes maisaussi le chceur auquel des täches im-nnrta n tes srmt pnnfiees. T.e rhnenr n"ou-

Ce soir ä Fribourg :une lecturede Germain Clavien

On a dejä pu voir deux, trois foisGermain Clavien ä Fribourg, lors delectures d'ecrivains au theätre du Stal-den. Cette fois c'est au Seminaire delitterature romande qu'on doit l'initia-tive de cette rencontre avec l'auteurvalaisan. Ainsi l'aprös-midi, GermainPlavion cora_+_ il interrr»cy£ nar Tee ptn-diants sur divers aspects de sa Lettreä l'Imaginaire, et le soir, en salle A,le public pourra l'öcouter lire quelquespoömes recents et des passages de sondernier volume en prose, Les Filles, re-cemment paru en Valais et commentödans ces colonnes par Görald Vaudanen janvier dernier.

Une discussion suivra ä quoi le pu-blic est invitö ä participer.

L'entröe est libre.

et finesse par Karin Rosat et HannaSchaer.

L'ceuvre se termine par deux splen-dides pages chorales qui ont laisse unebonne impression maigre certaines pe-tites faiblesses, dues sans doute, ä lafatigue des jeunes chanteurs.

UN HAUT NIVEAUCe concert nous a permis de nous

rendre compte du tres haut niveau qu'aatteint Roger Karth avec la maitrisede St-Pierre-aux-Liens. Dans leur en-semble, toutes les executions etaientd'une tres haute qualite tant techniqueque musicaie. Les interpretations ontavant tout convaineu par leur valeurd'ensemble, et les quelques faiblessesque nous avons pu relever sont , endefinitive, la preuve de ce trös hautniveau. Car ni la cantate de Bach , nile magnificat de Durante, ni le con-certo de Haendel ne presentaient deveritables lacunes. Et, en fait , ces fai-blesses, s'estompaient derriere l'inten-se ferveur qui animait toutes les execu-tions.

M. Fl.

(Photo Michel Drouxl

« FESTIVAL GUITRY », A BULLE

De l'amertume de Pauline Cartonä la piece « Le mot de Cambronne »

Salle comble ä l'Hötel de Ville de Bulle vendredi soir pour assister au« Festival Guitry ». Festival ? Encore un mot dont on use et abuse, car surles deux actes presentes par Ia troupe « Theätre du Rideau bleu », que dirigeLeslie Dreey, un seul etait du bon Guitry. Et puis, ä l'affiche, le nom de Pau-line Carton, il faut bien Ie dire, un atout majeur qui fit gagner la partie auxorganisateurs, mais . . . J'ai eu Ie plaisir, avant Ie spectacle, de m'entreteniravec eile. En toute simplicite. Elle me fit l'impression d'une bonne vieille dechez nous, aimable, enjouee et je me demandais comment, apres tant d'an-nees, sa memoire pouvait rester aussi fraiche. Quand eile fut sur scene, jedecouvris un autre personnage, farde, une prefete engloutie dans un costu-me de dniiairierp . im neu fat.iiriipp . . pt rntninp nn In. nnnrinrpnd *

Pauline Carton fut plus alerte dansl'interview qui ouvrait le spectacle.Aux questions de Claude Mariau ,eile repondit avec bonne humeur etune legere pointe d'amertume. Cetteconfession, par exemple : « Ce que jeconnais du theätre, dit-elle, c'est unpeu sordide. » Ou bien : « C'est de-nloieant rl'rtheir fniiv tnettpiirs pn

Pauline Carton dans «Le mot deCambronne ». Debout, Leslie Derrey.

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scene) ä des gens plus bötes quesoi ! » Elle debuta dans la carriereä Marseille alors qu 'elle avait 23ans, incarnant un personnage quis'appelait Carton. Dans ce temps-lä,precisa-t-elle, « les acteurs crevaientde faim mais comme ils jouaient lesgens riches, ils se croyaient million-naires ». En resum6, un lever de ri-deau plein de Philosophie.

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quand on est seul ». Pourquoi avoirchoisi cette piece mineure parmi les125 ceuvres de Sacha Guitry ? Dia-ble ! dans un Festival, l'on s'attend äla fine fleur du repertoire. Paul Pas-quier joua avec aisance, entoure dequatre fort jolies filles. On pensaitä Geraldy ; c'etait du Guitry maissans l'etincelle.

« Le mot Cambronne », c'est autrennaca C Z n n n a n , i i imT än^i'.rif na4 n n i n

en 1935. Son epouse etait alors Jac-queline Delubac ä propos de laquelleil disait : «J 'ai 50 ans, eile 25. Jepeux bien en faire ma moitie. » II luiconfia le röle d'un mot, d'un seulmot celebre : le mot de Cambronne,qui tombe ä la fin de la piece dansles flots du rideau qui se ferme.Claude Mariau dans le röle du ge-neral ramhrnnno pt T.p clip florraudans celui de sa femme se donne-rent la replique avec brio. Nina Fe-lix , mine de talent , lächa le mot fi-nal que tout le monde attendait etPauline Carton expedia sa tasse dethe froid et ses biseuits mous avecun dedain prefectoral. La Troupedu Rideau bleu aeheva la soiree dansun tonnerre d'applaudissements.

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