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Orientation diagnostique devant une
CÉPHALÉEA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 41
CÉPHALÉES PSYCHOGÈNES,
CÉPHALÉES TENSIVES
• Fréquentes (50% descas)
• Quotidiennes• Vertex et/ou nuque• Circonstances
favorisantes (dépression,névrose)
MIGRAINE
• ATCD familiaux• Crises céphalalgiques• Douleur ± unilatérale• Signes
d’accompagnement :nausées, troubles del’humeur, signesneurologiques (visuels)
HYPERTENSIONINTRA-CRÂNIENNE
• Deuxième moitié de la nuit
• Vomissements=
Tomodensitométrieet/ou IRM
• Tumeur cérébrale• Hématome sous-
dural chronique
MALADIE DE HORTON
• Sujet âgé• AEG ± fièvre• VS élevée• Biopsie d’une
artère temporale
SYNDROME SUBJECTIF POST-TRAUMATIQUE
• ATCD de traumatismecrânien
• Examen clinique ettomodensitométriquenormaux
HÉMORRAGIE MÉNINGÉE
GLAUCOMEAIGU
ENCÉPHALOPATHIE HYPERTENSIVE
CÉPHALÉES CHRONIQUES CÉPHALÉES RÉCENTES
BILAN CLINIQUE
• Ancienneté et rythme• Topographie• Examen neurologique et général
CONTINUES RÉCURRENTES INSTALLATION BRUTALE INSTALLATION PROGRESSIVE
CAUSES OCULAIRES
• Hétérophoriedécompensée
PHÉOCHROMOCYTOME
• Notion d’HTA paroxystique
Orientation diagnostique devant un
PARALYSIE FACIALEA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 42
Examens complémentaires :TDM cérébrale voire IRM
ÉTIOLOGIES• Accident vasculaire cérébral• Tumeur cérébrale
Examens complémentaires : test de SHIRMER, réflexe stapédien,EMG, TDM, voire IRM du rocher et de l’angle ponto-cérébelleux,PL selon le contexte clinique
ÉTIOLOGIES• Infectieuse : zona• Traumatique : fracture du rocher, plaie de la face• Tumorale : tumeur de l’angle ponto-cérébelleux, tumeur du
tronc cérébral, tumeur du rocher, envahissement de la base du crâne, méningite néoplasique
• Autres : polyradiculonévrite (GUILLAIN-BARRÉ), multinévrite, SEP
PARALYSIE FACIALE CENTRALE
• Prédomine sur le facial inférieur• Dissociation automatico-volontaire• Association à d’autres signes neurologiques
(hémiplégie ou hémiparésie, aphasie, hémianopsie…)
PARALYSIE FACIALE PÉRIPHÉRIQUE
• Atteinte du facial inférieur et du facial supérieur (signe de CHARLES BELL)• Association éventuelle à d’autres signes (hémiagueusie des
2/3 antérieurs de la langue, hypoesthésie de la zone RAMSAY-HUNT,tarissement des sécrétions lacrymales)
• Examen de la loge parotidienne, recherche d’une éruption zostérienne
EXAMEN NEUROLOGIQUE
PARALYSIE FACIALE
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME CONFUSIONNELA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 43
Toute infection (sujet âgé, éthylique)
Méningite (bactérienne ou virale)Encéphalite (herpès)
Accident vasculaire cérébral ischémique ou hémorragiqueAbcèsTumeur
Contusion cérébraleHématome extra-duralHématome sous-dural chronique
Confusion post-critique (EEG, TDM voire IRM)
Insuffisance rénale aiguëPré-coma myxœdémateuxCrise thyréotoxique aiguëHypoglycémieAcido-cétose diabétiqueInsuffisance surrénale aiguëInsuffisance hépato-cellulaire ou respiratoire aiguë
Ivresse aiguëSevrage (delirium tremens)Syndrome de GAYET-WERNICKE (troubles de l’équilibre et paralysies oculo-motrices)
Toxique professionnelIntoxication au COChampignons
PsychotropesCorticoïdes
SchizophrénieAccès maniaquePsychose puerpérale
Etat de mal confusionnelPetit malHypoglycémieHypercalcémieHyponatrémie
Ponction lombaireAvec fièvre
+ syndromeméningé
Avec signesneurologiques focaux
Post-traumatique
Post-comitial
Alcoolisme
Toxique
Iatrogène
Contexte psychiatrique
Contexte d’encéphalopathieendocrino-métabolique
• Mise en culture du LCR• Recherche d’Ag solubles• Dosage d’interféron dans
le LCR• Sérodiagnostics dans le
sang et le LCR
Confusion enapparence isolée
Tomodensitométriecrânienne et/ou IRM
Electro-encéphalogramme
Bilan sanguin
CONFUSIONMENTALE
Altération partiellede la conscience,
désorientationtemporo-spatiale,
troubles mnésiques,onirisme
Tomodensitométriecrânienne et/ou IRM
Orientation diagnostique devant des
HALLUCINATIONSA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
AventisInternat 44
A DIFFÉRENCIER DE :• Illusion : déformation de la perception d'un objet réel• Onirisme : - conscience altérée +++
- hallucinations surtout visuelles- charge affective massive- origine toxique fréquente
MÉCANISME D’UN DÉLIRE• Intuitif• Interprétatif• Imaginatif• Hallucinations
• Perception sans objet à percevoir (H.HEY)• Adhésion du sujet (pas de critique du délire)
HALLUCINATIONS
PSYCHOSENSORIELLES
• Sensorialité (tous les sens)• Perception en l'absence de stimuli externes• Conviction de la réalité
ÉTIOLOGIES ORGANIQUESÉTIOLOGIES PSYCHIATRIQUES
PSYCHIQUES• Représentation mentale sans
localisation spatiale• Acoustico-verbales (voix intérieure)
AUDITIVES• Bruits, voix (acoustico-verbales), sons,
mélodies• ± audible, ± compréhensible• Adressé ou non au sujet• Caractère : hostile ++, agréable, neutre• Réactions : attitude d'écoute, dialogue
hallucinatoire, protection (Walkman,coton), passage à l'acte auto ouhétéroagressif (dangerosité),participation affective et thymique
VISUELLES• Élémentaires :
photopsies, lueurs,taches colorées
• Complexes : visages,scènes
• Taille : normale,macropsie, micropsie
OLFACTIVESET GUSTATIVES
• Odeurs nauséabondes, désagréables ++
TACTILES• Décharge,
picotement,chaud/froid,grouillements,démangeaisons
CÉNESTHÉSIQUES• Transformation corporelle
(éclatement, possession)• Attouchement, viol à
distance, sensibilitéviscérales
AUTOMATISME MENTAL• Echo, vol, devinement
de la pensée• Commentaire des actes• Télépathie
SYNDROMED'INFLUENCE
• Actes et parolesimposées
• Episode maniaque oumélancolique- hallucinations congruentes
à l'humeur• Psychose hallucinatoire
chronique- hallucinations acoustico-
verbales, olfactives - automatisme mental
• Bouffée délirante aiguë- hallucinations multiples et variées- forte participation affective- conscience +/- altérée
• Schizophrénie- délire paranoïde (cf 244)
• Paraphrénie- mécanisme plutôt imaginatif- hallucinations psychosensorielles,
automatisme mental
• Hallucinogènes (visuelles ++)- cannabis, opium, LSD, mescaline,
STP (dérivé amphétaminique)• Médicaments
- corticoïdes, L-Dopa, isoniazide,digitaline, anticholinergiques(ARTANE®)
• Neurologiques- épilepsie temporale- atteinte corticale temporo-pariétale
(tumorale, infectieuse, inflammatoire)
• Hallucinose alcoolique- état hallucinatoire non critiqué- sans trouble de conscience- recrudescence nocturne
• Hallucinose- reconnue comme fausse par
le sujet- certaines ophtalmopathies,
lésions pédonculaires,épilepsie partielle
• Divers- métaboliques : déshydratation,
hypoglycémie- états infectieux et/ou
hyperpyrétiques- privation de sommeil- isolement sensoriel- hallucinations hypnogogiques
(physiologique àl'endormissement)
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
• Syndrome unilatéral- AVC ischémique- AVC hémorragique thrombophlébite
cérébrale (syndrome à bascule)- tumeur maligne- bénigne- abcès- lésion traumatique (HED, HSD ± contution)- SEP
• Syndrome bilatéral- SEP- AVC multiples (syndrome lacunaire,
CADASIL)- lésions traumatiques bilatérales
(contusions)- tumeurs multiples (métastases, lymphome)- abcès multiples- tumeur médiane (rare)- hémorragie méningée (syndrome réflexe)
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME PYRAMIDALA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 46
LÉSIONS DU TRONC CÉRÉBRALLÉSIONS HÉMISPHÉRIQUES LÉSIONS MÉDULLAIRES PATHOLOGIESDÉGÉNÉRATIVES
• Syndrome unilatéral- AVC ischémique :
. bulbaire paramédian (respect de la face)
. protubérantiel paramédian(ex : FOVILLE)
. mésencéphalique paramédian(ex : WEBER) (lacune)
- hématome localisé• Syndrome bilatéral
- ischémie : locked-in syndrome,lacunes multiples
- tumeur intra-parenchymateuse(ex : astrocytome) ou extra-parenchymateuse (tumeur de l’angle ponto-cérébelleux)
- hématome intra-parenchymateux
- malformation (ARNOLD-CHIARI)
• Syndrome unilatéral (± BROWN-SEQUARD)- compression (plutôt extra-médullaire
tumorale)- traumatisme (blessure) : rare
• Syndrome bilatéral- ischémie (artère spirale ant.)- compression tumorale (intra ou
extra-médullaire), mécanique (herniediscale, myélopathie cervicarthrosique) ou infectieuse
- traumatique- inflammatoire (SEP, granulome)- infectieuse (myélopathie vacuolaire du VIH,
paraplégie spastique tropicale de l’HTL VI)- carentielle (vit.B12 : sclérose combinée)- myélite transverse- iatrogène (hématome intra-rachidien par
complication des anticoagulants,chimiothérapie intra-thécale)
• SLA (combinaison d’une atteintedes faisceaux pyramidauxdonnant un syndromepyramidal et d’une atteintedes motoneurones �)
• Crise d’épilepsiegénéralisée (au décours)
• Hypoglycémie• Encéphalopathie
toxique
ANOMALIES DES RÉFLEXESOSTÉO-TENDINEUX
• Exagérés, diffusés, polycinétiques• Extension de la zone réflexogène
HYPERTONIE SPASTIQUE ANOMALIES DES RÉFLEXES CUTANÉS• Signe de Babinski• Abolition des réflexes cutanés abdominaux
EXPLORATIONS MORPHOLOGIQUES• Selon l’orientation clinique
• Souvent incomplet• Souvent associé à d’autres anomalies neurologiques
SYNCINESIES• Globales ou d’imitation
DÉFICIT MOTEURhémiplégie, paraplégie, tétraplégie
AUTRES PATHOLOGIES
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
SYNDROME PYRAMIDAL
(tomodensitométrie, IRM…)
Atrophie cérébelleuse
héréditaire iatrogène alcoolisme(lithium, hydantoïnes)
Orientation diagnostique devant un
TROUBLE DE L’ÉQUILIBREA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr D. SMADJAService de Neurologie
C.H.U. Pitié-Salpétrière, Paris
AventisInternat 47
• Cancer connu Métastase ousyndrome
paranéoplasique• Sujet jeune,
signes diffus, SEPévolution par poussées
• Sujet jeune SEP
• Prise de barbituriquesou d’aminosides
signes frontauxTumeur frontalecéphalées
• Polynévrite ataxique (abolition ROT)
alcoolisme IgM paranéoplasiquediabète monoclonale (DENNY BROWN)
• Maladie de Biermer • Tabès
troubles sphinctériens, Hydrocéphalieralentissement àintellectuel pression normale
• Isolé et sujet jeune Névrite vestibulaire(ou SEP)
• Évolution par pousséesVertige de Ménière+ signes auditifs
• Otite chronique Labyrinthite ou cholestéatome
• Syndrome alterne AVC du tronc
• HIC (céphalées, AVC du cerveletvomissements) (ramollissement
• Vertiges ou hémorragie)
• Troubles visuels,IVBdiplopie, vertiges
NAT
UR
E D
U T
RO
UB
LE
avec surdité unilatérale(± anesthésie cornéenne)
Neurinome du VIII(ou autres tumeurs de l’angle)
AIGU(quelques heures ou jours)
SUBAIGU(quelques semaines ou mois)
Cérébelleux statique• Élargissement du polygone
de sustentation• Démarche ébrieuse
Vestibulaire• Marche en étoile• Romberg latéralisé• Nystagmus
Apraxique• Élargissement du polygone
de sustentation• Marche à petits pas• Rétropulsion
Proprioceptif• Marche talonnante• Romberg non latéralisé• Anomalies du sens de
position segmentaire
MODED’INSTALLATION
CHRONIQUE(quelques mois ou années)
Orientation diagnostique devant un
TREMBLEMENTA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 48
Arrêt du neuroleptique
Efficacité du traitement anti-parkinsonien
“Atrophies multi-systémiques” (STEELE-RICHARDSON, SHY-DRAGER)
Tumeur cérébrale (frontale)
Post-traumatique, polyneuropathies
Tremblement essentiel
Iatrogène (anti-dépresseurs tricycliques,lithium, valproate), alcoolisme
Hyperthyroïdie, hypoglycémie
Sclérose en plaques, AVC vertébro-basilaire,Affections dégénératrices (AOPC,dégénérescence cérébelleuse)
Syndrome extra-pyramidal iatrogène(neuroleptiques)(± dyskinésies bucco-faciales)
Maladie de Parkinson
Avec association à d’autres signes neurologiques(syndrome frontal, syndrome cérébelleux,dysautonomie)
Maladie de WILSON
Selon le contexte pathologique
Isolé (± ATCD familiaux)
Exagération du tremblement physiologique(trémulations)
Syndrome cérébelleux cinétique
TREMBLEMENT DE REPOS
TREMBLEMENTD’ACTION
TREMBLEMENTS =“oscillations rythmiquesinvolontaires que décrit toutou partie du corps autour desa position d’équilibre”
SYNDROMEEXTRA-PYRAMIDAL(+ akinésie, hypertonie)
TREMBLEMENTD’ATTITUDE
TREMBLEMENTINTENTIONNEL(au mouvement)
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME MYOGÈNEA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A UA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
HoechstInternat 49
AMYOTROPHIE ou PSEUDO-HYPERTROPHIE
ABOLITION de la CONTRACTION
IDIO-MUSCULAIRE
PRÉSENCE ou ABSENCEde MYOTONIE
ENZYMES MUSCULAIRESLDH, CPK, Aldolases (N ou ↑ )
EMGNormal ou tracé anormalement riche avec potentiels de
faible amplitude, de durée brève et polyphasiques
BIOPSIE MUSCULAIRE(faite sur un muscle atteint et épargné par l’EMG)
⇒ étude histologique, histo-enzymologique et en microscopie électronique
CHEZ L’ADULTE AFFECTIONS LIÉES à unMODE de TRANSMISSION et à l’ÂGE
SURVENUE AIGUË ou SUBAIGUË
MYOPATHIESCONGÉNITALES
MYOSITE
• Myalgies +++, non systématisées,± signes cutanés
• Syndrome inflammatoire• Biopsie : infiltrat mononucléé• Causes : connectivites,
polymyosite, dermatopolymyosite(± cancer associé)
MYOPATHIEAIGUË TOXIQUE
• Ethylisme• Médicaments : lithium,
clofibrate, cimétidine
SYNDROMES CHRONIQUES
• Endocrinopathies : hyperthyroïdie ++,hypothyroïdie, hyperparathyroïdie, CUSHING
• Médicaments : corticoïdes, chloroquine• ± ostéomalacie
DYSTROPHIES MUSCULAIRES PROGRESSIVES
À CARACTÈRE GÉNÉTIQUE
• Sans myotonie :- Maladie de DUCHENNE
- DM type BECKER
- DM des ceintures- DM facio-scapulo-humérale- Myopathies oculaires et oculo-pharyngées
• Avec myotonie : maladie de STEINERT ++
MYOPATHIES MÉTABOLIQUES
GÉNÉTIQUES
• Maladie de MAC ARDLE
• Maladie de POMPE
• Myopathies par surchargelipidique
• Paralysie périodique avecdyskaliémie
MITOCHONDRIOPATHIES(MERRF, MELAS)
S. NÉGATIFS
• Pas de signes sensitifs• Pas de fasciculations• ROT présents
ATCD FAMILIAUX
d’atteinte musculaire
DÉFICIT MOTEUR
• Prédominant sur lamusculature axiale et proximale
• Bilatéral ± symétrique
SYNDROME MYOGÈNE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME MYASTHÉNIQUEA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 50
EMGBloc neuro-musculaire
MYASTHÉNIE
cause la plus fréquente• Révélation fréquente par une prise médica-
menteuse (curarisants, aminosides, �–…)• Adulte jeune• Atteinte oculo-bulbaire prédominante• EMG : bloc post-synaptique• Réponse franche aux anticholinestéra-
siques• Possible association à d’autres affections
auto-immunes
• Thymome : 20% des cas (scanner duthorax)
• Anticorps anti-récepteur de l’acétyl-choline : 85% des cas
SYNDROME DELAMBERT-EATON
BOTULISME SYNDROME MYASTHÉNIQUECONGÉNITAL
• Homme > 40 ans, tabagique• Atteinte prédominante des membres• EMG : bloc pré-synaptique• Association fréquente au cancer
bronchique primitif (si pas connu :recherche systématique+++)
• Pas d’anticorps anti-RACh• Test pharmacologique : peu ou pas
positif
Urgence +++• Contexte toxique
• Atteinte d’autres personnes
• Installation aiguë et diffuse destroubles (muscles des membres,oculo-bulbaires, respiratoires…)
• Dysautonomie+++ : bouchesèche, troubles de l’accomodation
• EMG : bloc pré-synaptique
exceptionnel• Début néo-natal et antécédents
familiaux
• EMG : dédoublement du potentielmoteur après une seule stimulation
• Pas d’Ac anti-RACh
SIGNES OCULAIRES(Diplopie, ptosis)
SIGNES ORLVoix nasonnée, fausses routes, mastication difficile
TEST PHARMACOLOGIQUEInjection d’un anticholinestérasique :
correction des déficits
DEFICIT MOTEUR CERVICAL
ÉLIMINER
• Autres causes d’atteintes oculo-motrices : anévrysmecarotidien, SEP, myopathie oculaire, ophtalmoplégiebasedowienne, mitochondriopathie
• Autres causes de troubles pharyngo-laryngés : SLA, atteintedu tronc cérébal (pathologie ischémique, tumorale, malformative)
FATIGABILITE MUSCULAIREDES MEMBRES
Signes exclusivement musculaires d’évolution fluctuante
SYNDROME MYASTHENIQUE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Orientation diagnostique devant des
TROUBLES de la MARCHE et CHUTE du SUJET ÂGÉA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 51
INTERROGATOIRE
• Antécédents• Mode de survenue• Facteurs déclenchants
• Séquelles d’AVC• Atteinte myogène :
- iatrogène (corticoïdes)- endocrinienne (Cushing,
hypothyroïdie)- métabolique (hypercalcémie)- carentielle (vitamine D)
• Myasthénie• Neuropathie motrice• Myélopathie cervicarthrosique• Séquelles de myélopathie
• Syndrome parkinsonien• Etat multi-lacunaire• Hydrocéphalie à pression
normale• Syndrome vestibulaire• Syndrome cérebelleux• Neuropathie sensitive
(proprioceptive)• Syndrome cordonal postérieur
• Cataracte• Maladie de la rétine• Séquelle de NORB
• Artérite des MI• Insuffisance veineuse
compliquée : ulcèrevariqueux, œdème
• Neuropathie sensitive• Canal lombaire étroit• Lombalgie aiguë ou
chronique• Arthrose (genou, hanche)
• Inégalité de longueur desMI (post-traumatique, post-chirurgicale…)
• Attitude vicieuse du genouou de la hanche (flessum)
• Rétraction tendineuse (pied équin)
• Maladie de Paget
• Troubles des fonctions cognitives (Alzheimer)• Troubles de la vigilance (iatrogènes++)• Hypotension orthostatique (iatrogène++,
dysautonomie, syndrome parkinsonien…)
• Perte de connaissance (origine cardiaque +++, épilepsie…)• Vertiges• Problèmes environnementaux : escaliers inadaptés, surfaces
glissantes, mauvais éclairage, chaussures inadaptées…
• Démence• Phobie de la marche
EXAMEN PHYSIQUE
• Examen neurologique et appareil locomoteur• Examen de la marche :
passage à la station debout, étude dynamique, boîterie…
EXAMENS COMPLÉMENTAIRESSelon le contexte
DÉFICIT MOTEUR TROUBLES POSTURAUXet/ou de la COORDINATION
TROUBLES VISUELS SYNDROME ALGIQUE TROUBLES STATIQUES desMEMBRES INFÉRIEURS
AUTRES CAUSES
PAR TROUBLES DE LA MARCHE
SANS TROUBLES DE LA MARCHE
TROUBLES DE LA MARCHE
CHUTES
ORIENTATION ÉTIOLOGIQUE
TRAITEMENTTRAITEMENT
MÉNINGITES INFECTIEUSES À LIQUIDE CLAIRÉpidémiologie, étiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 197
• Méningite subaiguë• Méningite basilaire• +/- signes de focalisation et syndrome confusionnel
• Méningites les plus fréquentes, d’étiologie le plus souvent virale• LCR : présence de cellules inflammatoires• Dépistage des étiologies nécessitant un traitement spécifique et urgent +++
• Lymphocytaire (200 à300 L/mm3)
• Hyperalbuminorachie(1 à 2 g/l)
• Hypoglycorachie• BK au direct (rare) ou
en culture
• Terrain, ATCD bacillaires• Altération de l’état
général• Autres localisations
(BK urines et tubages)• Hyponatrémie
• Contexte• Rhombencéphalite• Gravité +++ chez le
nouveau-né
• Lymphocytaire oupanaché
• Hyperalbuminorachie• Hypoglycorachie
(inconstante)• BG+ au direct (rare)
• Antituberculeux(quadrithéraphie)
• +/- corticoïdes (formesvues tardivement)
Amoxicilline IV(12 g/24 h)
du foyer infectieuxcausal
Associations si doute diagnostique
• Contage• Antibiothérapie préalable • Antigènes solubles (sang
+ LCR)
• Foyer ORL• Septicémie
• Lymphocytaire (< 500 L/mm3)• Glycorachie normale• Hyperprotéinorachie modérée
LCR
Variable en fonction des étiologies
• Tuberculose,brucellose, syphilis
• Foyer ORL chronique• Champignons
(Candida, cryptocoque)
• Signes focaux progressifsou pseudo-vasculaires
• Atteinte possible desnerfs craniens
• Fièvre parfois isolée
D’origine :• Virale (entérovirus, myxovirus, HIV...)
ou• Non virale (syphilis, brucellose,
leptospirose, borelliose)
En faveur :• Pas de signes focaux ni troubles
de la vigilance• Myalgies, exanthème ...
• PN sans germes(direct + cultures)
• PN altérés• Hypoglycorachie
• PN non altérés• Glycorachie normale
MÉNINGITE BACTÉRIENNEDÉCAPITÉE
RÉACTION MÉNINGÉE à un FOYER INFECTIEUX AU
CONTACT des méninges
MéningiteLYMPHOCYTAIRE AIGUË
TUBERCULOSE LISTÉRIOSE
SYNDROME MÉNINGÉ FÉBRILE
MÉNINGITE AIGUË MÉNINGITE CHRONIQUE
Antibiothérapie IV à largespectre en première
intention
LCR
MÉNINGITE PURIFORME ASEPTIQUE
LCR
TRAITEMENT TRAITEMENT
TRAITEMENT • Brucellose : Doxycycline + Rifampicine• Leptospirose : peni G• Borelliose : Ceftriaxone• Syphilis : peni G
FORMES SELON LE TERRAIN
BILAN NEUROLOGIQUEBILAN ÉTIOLOGIQUEBILAN BACTÉRIOLOGIQUE
MÉNINGITES PURULENTESÉpidémiologie, étiologie, diagnostic, évolution, traitement, prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 198
NOUVEAU-NÉ
• Accouchement difficile• Prématurité, souffrance
néo-natale, spina bifida• Hypo ou hyperthermie• Convulsions
PRÉVENTIF
• Fermeture d’une brèche ostéo-durale• Éradication d’un foyer infectieux• Épidémie de méningococcémie : Rovamycine® 2 à 3 g/j,
Rifampicine• Vaccination anti-Hæmophilus chez l’enfant
SYMPTOMATIQUE
• Rééquilibrationhydro-électrolytique
• Traitement d’un chocinfectieux, d’une CIVD,d’une hypoxie ...
DE LA MÉNINGITE = URGENCE
• AB large spectre IV puis adaptée àl’antibiogramme, à poursuivre 10jours après apyrexie - Faire 2ème PLà 24/48 h
• Guérison si apyrexie pendant 10jours avec PL de contrôle : < 30éléments, protides normaux
DES COMPLICATIONS et SÉQUELLES
• Empyème sous-dural etabcés : neurochirurgie
• Coma : réanimation• Hydrocéphalie : valve• Epilepsie : traitement anti-
épileptique
NOURISSON
• Tableau de gastro-entérite ou dedéshydratation fébrile
• AEG et troubles comportementaux• Convulsions, coma• Purpura fébrile
LCR
• Opalescent ou purulent• Nombreux PN altérés• Hyperprotéinorachie (1 à 3 g/l)• Hypoglycorachie• Germe (direct et/ou culture)
• Recherche de contage ou épidémie• Recherche de porte d’entrée (ORL, brèche
ostéo-durale, respiratoire, digestive, urinaire,valvulopathie, valve cérébrale) surtout siméningite récidivante
• Méningocoque +++ :épidémies hiverno-printanières
• Pneumocoque +++ : 1ère causechez l’adulte - Origine ORL
• Hæmophilus influenzæ
• Entérobactéries (Proteus, E. Coli)• Listeria• Pseudomonas• Staphylocoque, streptocoque
• TDM cérébral et/ou IRM (avant PLsi signes focaux)
• EEG (si crise d’épilepsie et/outroubles de vigilance : encéphalite)
Prélèvements multiples (en plus du LCR :HC, ECBU, coproculture, gorge...)
SYNDROME MÉNINGÉ FÉBRILE VARIANTES CLINIQUES
• Formes comateuses• Formes avec signes focaux (abcés ou
méningo-encéphalite)• Formes septicémiques (purpura fulminans)
CURATIF
MÉNINGITE PURULENTE
TRAITEMENT
NEUROPATHIES PÉRIPHÉRIQUESÉtiologie, diagnostic
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AventisInternat 221
• Atteinte sensitivo-motrice• Bilatérale et symétrique• A prédominance distale• Débutant aux membres inférieurs
• Atteinte successive, asynchrone etasymétrique de plusieurs troncsnerveux
• Atteinte possibles des nerfs crâniens
CLINIQUE
• Paresthésies oudysesthésies
• Hypoesthésie enchaussette
• ± Déficit de la loge antéro-externe (steppage)
• Amyotrophie
CARENCES
• Vitamine B1(alcool)
• Vitamine B6 (INH,D-Pénicillamine)
• Vitamine B12• Acide folique
HÉRÉDITAIRES
• CHARCOT-MARIE
• Porphyrie• Amylose familiale• Maladie de
THEVENARD
• Maladie de REFSUM
DIABÈTE
• Neuropathievégétative
• Formesdouloureuses
AUTRES CAUSES
• Paranéoplasiques(anti-HU, anti-Yo,anti-Ri)
• Dysglobulinémies• Polyarthrite
rhumatoïde
MALADIES SYSTÉMIQUES
• PAN, angéitede CHURG etSTRAUSS
• Lupus, SJÖRGEN
• WEGENER
• PR
AUTRES CAUSES
• Dysglobulinémies• Amylose• Porphyrie• Sarcoïdose• Toxicomanie• OSLER
• Néoplasies• Paralysie tronculaire
familiale
TOXIQUES
• Métaux lourds(arsenic, plomb,thallium)
• Médicaments +++
EMG
• Potentielssensitifs abolis
• ± VCN motricesralenties (selonl’étiologie)
CLINIQUE
• Systématisationtronculaire
• Signessympathiques rares
EMG
• Potentiels sensitifsaltérés
• Processus neurogènedans le territoire deplusieurs troncs
• VCN motricesralenties ou normales
BIOPSIE NEURO-MUSCULAIRE
(non systématique)
BIOPSIE NEURO-MUSCULAIRE
possible angéite
INSUFFISANCE RÉNALE
CHRONIQUE
DIABÈTE LÈPRE
LCR
(non systématique)normal ou
hyperprotéinorachie(diabète)
AXONO-MYÉLOPATHIE
Perhexiline, sels d’or
AXONOPATHIE
Vincristine, métronidazole, cysplatine, disulfirame,nitrofurantoïne, phénytoïne, dapsone
LCR
normal ou
hyperprotéinorachie(diabète)
MULTINÉVRITEPOLYNÉVRITE
SYNDROME NEUROGÈNE PÉRIPHÉRIQUE
COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES IMPUTABLES à la CONSOMMATION d’ALCOOLDiagnostic, traitement
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AventisInternat 222
CENTRALES• Encéphalopathie de GAYET-WERNICKE
- Syndrome confusionnel, troubles de l’équilibre,troubles oculo-moteurs
- Traitement : urgent ++- Vitaminothérapie B1++, B6 et PP
• Syndrome de KORSAKOFF
- Souvent séquellaire d’une encéphalopathie de GAYET-WERNICKE
• Atrophie cérébelleuse - État le plus souvent irréversible
• Encéphalopathie de MARCHIAFAVA-BIGNAMI
- Tableau polymorphe (démence, état confusionnel,hypertonie, astasie-abasie, dysarthrie, signes dedysconnexion calleuse à la phase d’état)
• Myélinolyse centrale du pont- Tétraparésie et syndrome pseudo-bulbaire
PÉRIPHÉRIQUES• Polynévrite alcoolo-carentielle
- Vitaminothérapie parentérale B1, B6 (+B5 et PP) à la phase aiguë
• Névrite optique- Bilatérale- Sevrage éthylique et tabagique, vitaminothérapie B
COMPLICATIONS DE L’INTOXICATION AIGUË
• Ivresses banales (levée d’inhibition, incoordination motrice)• Ivresses pathologiques (formes agressives, violentes,
formes hallucinatoires, délirantes, formes comateuses)• Crises d’épilepsies (en règle généralisées tonico-cloniques)
COMPLICATIONS DE L’ÉTHYLISME CHRONIQUE
COMPLICATIONS DU SEVRAGECHEZ L’ÉTHYLIQUE CHRONIQUE
DELIRIUM TREMENS• Sevrage complet ou relatif à l’occasion d’une
intervention chirurgicale, d’une maladie infectieuse…• État confuso-onirique +++• Syndrome général avec fièvre, déshydratation,
sueurs +++, tachycardie• Traitement = urgence
- Réhydratation +++- Rééquilibration électrolytique- Calmer l’agitation (méprobamate, tiapride…)- Vitaminothérapie B1, B6- Traitement d’un état pathologique associé
ÉPILEPSIE• Crises généralisées tonico-cloniques
le plus souvent• Traitement d’un état de mal• Pas de traitement anti-épileptique
en dehors de l’état de mal sisevrage non obtenu
ÉTHYLISME
POLYRADICULONÉVRITE AIGUË INFLAMMATOIRE(SYNDROME DE GUILLAIN ET BARRÉ)
Diagnostic, évolutionA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
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AventisInternat 223
SIGNES POSITIFS
• Aréflexie• Troubles sensitifs modérés• Atteinte possible des nerfs crâniens• +/- dysautonomie• Signe de LASÈGUE
SIGNES NÉGATIFS
• Pas de niveau sensitif• Pas de signes pyramidaux
Dissociation albumino-cytologique dans le LCR +++
SIGNE NÉGATIF :Pas de PN dans le LCR
En milieu spécialisé - Si atteinte, transfert en réanimation
ÉVOLUTION
Imprévisible
Ralentissement des VCN + allongement des latences distales
BIOLOGIE EMGEXAMEN CLINIQUE
CONDUITE À TENIR
SURVEILLANCE DE LA VENTILATION SURVEILLANCE CARDIAQUE TRAITEMENT ANTICOAGULANT PLASMAPHÉRÈSE et/ouIMMUNOGLOBULINES IV
• Déficit progressif +/- symétrique• Parfois précédé d’un épisode fébrile• D’évolution ascendante
COMPLICATIONS
• Complications respiratoires• Phlébites• Troubles du rythme cardiaque
(dysautonomie)
RÉCUPÉRATION
• D’évolution descendante, 2 à 4 semaines après arrêt de laprogression des symptômes
• Restitution ad integrum le plus souvent (sauf si potentiels defibrillation à l’EMG : atteinte axonale et séquelles possibles)
GUILLAIN - BARRÉ
ENCÉPHALITE HERPÉTIQUEDiagnostic, traitement
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AventisInternat 224
DÉFICITSsensitif et/ou moteur
APHASIE,AMNÉSIE
IRM CÉRÉBRALE
• Plus sensible que le scanner• En T2 : hypersignal d’une ou
des régions limbiques ettemporales internes avecréaction œdémateuse
• En T1 : gadolinium : prise decontraste de même topographie
SCANNER CÉRÉBRAL AVEC INJECTION
PONCTION LOMBAIRE BIOPSIE CÉRÉBRALESTÉRÉOTAXIQUE
SÉROLOGIEEEG
Si IRM impossible en urgence• Hypodensité prenant le
contraste après injection(même topographie que pour IRM)
• Foyer(s)temporal(aux)(80% des cas)
• Activité périodiquevers le 3e jour
• Hypercytose panachée• Protéines > 1g/l• Glucose normal ou diminué• Recherche d’antigènes viraux
et d’anticorps spécifiques• Cultures virales• PCR
• Seulement si réponseinadéquate au traitement (autre diagnostic ?)
COMITIALITÉ TROUBLESDE LA VIGILANCE
ÉLIMINER
SYNDROME MÉNINGÉ
• Céphalées, vomissements• Syndrome infectieux
Notion d’herpès recurrents
Urgence +++
• Aciclovir : 30 mg/kg/j en 3 perfusions/24 heures x 10 jours• Anticonvulsivant• Traitement de l’hypertension intracrânienne si besoin
• Abcès cérébral en phasepré-suppurative
• Thrombose veineuse cérébrale• Syndrome de REYE
(chez l’enfant)
• Tuberculose, listériose• Encéphalites post-infectieuses
et post-vaccinales• Autres encéphalites virales :
VZV, EPSTEIN-BARR, CMV…
• HSV-1
ENCÉPHALITE HERPÉTIQUE ?
TRAITEMENT
HYPERTENSION INTRACRÂNIENNEPhysiopathologie, diagnostic, traitement d’urgence
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AventisInternat 225
URGENT +++• Radiographies du crâne et EEG• TDM cérébrale (sans, puis avec injection de
produit de contraste• IRM, voire angio-IRM selon le contexte
• ATCD néoplasiques, installation progressive, signesneurologiques en foyer, foyer d’ondes lentes à l’EEG,diagnostic TDM et/ou IRM
• Le plus souvent : glioblastome, astrocytome,métastase, voire méningiome
• Traitement : corticothérapie par voie générale,exérèse chirurgicale (ou radiothérapie éventuelle si inopérable)
• Cas particulier des abcés (toxoplasmose +++ chezséropositifs HIV - Traitement médical)
• Contexte évocateur• Diagnostic TDM• HED, HSD aigu ou
chronique, contusion• Urgence chirurgicale
si HED
� Causes vasculaires : HTA maligne,éclampsie, thrombophlébite cérébrale,ramollissement cérébral étendu,hématome intra-cérébral
� HIC bénigne• Début brutal, sujet jeune• Examen neurologique normal en
dehors du FO (œdème papillaire)• PL, diurétiques, dérivation du LCR
� Causes infectieuses : méningo-encéphalites
� Autres : intoxication au CO, plomb,arsenic, œdème allergique
� Par blocage• Diagnostic TDM et/ou IRM• Tumeur de la fosse postérieure ou intraventriculaire,
malformation (sténose de l’aqueduc, DANDY WALKER)• Traitement : dérivation du LCR, puis traitement
étiologique� Par troubles de résorption
• ATCD d’hémorragie méningée ou de méningite• Hydrocéphalie quadriventriculaire• Dérivation ventriculo-péritonéale
PRÉCOCÉMENT
• Céphalées récentes, rebelles au traitement médical, à recrudescencenocturne, accentuées par efforts et mobilisation céphalique
• Vomissements faciles, matinaux, calmant la céphalée• Diplopie, éclipses visuelles• Sensations vertigineuses, acouphènes• Troubles de l’humeur et de la mémoire• Fond d’œil : œdème papillaire à bords flous, veines dilatées (inconstant)
TARDIVEMENT
• Céphalées et vomissements importants• Troubles de la vigilance (obnubilation, coma)• Troubles neurovégétatifs, voire signes d’engagement• Fond d’œil : hémorragies en flamèches et exsudats, voire
atrophie optique (cécité)
CAUSES TUMORALES HYDROCÉPHALIE TRAUMATISME AUTRES CAUSES
BILAN ÉTIOLOGIQUE
HYPERTENSION INTRACRÂNIENNE
CAUSES TUMORALES
• Métastase vertébrale• Tumeur primitive extra-médullaire (neurinome, méningiome, tumeur osseuse)• Localisation vertébrale d’une hémopathie maligne (myélome +++)• Tumeur intra-médullaire secondaire ou primitive (astrocytome,
épendymome…)• Épidurite néoplasique
COMPRESSION MÉDULLAIRE NON TRAUMATIQUEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic
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AventisInternat 226
rapide car risque de non récupération
MANIFESTATIONS DÉFICITAIRES DES MEMBRES INFÉRIEURSOU DES 4 MEMBRES SELON LE NIVEAU DE LA COMPRESSION
• Troubles de la marche• Hypoesthésie
SYNDROME LÉSIONNEL (selon la cause)
• De topographie radiculaire (⇒ périphérique)
• Déficit sensitivo-moteur + aréflexie ostéo-tendineuse
• Valeur localisatrice +++ du niveau de lacompression
SYNDROME SOUS-LÉSIONNEL
• Atteinte centrale• Para (ou tétra) parésie spastique avec
syndrome pyramidal et niveau sensitif +++• Troubles génito-sphinctériens• Tardivement : déficit sensitivo-moteur
complet avec aréflexie et triple retrait
SYNDROME RACHIDIEN (selon la cause)
• Douleur rachidienne loco-régionale à lapalpation
• Valeur localisatrice ++
INTERROGATOIRE
• ATCD néoplasiques• Mode de survenue :
brutal ou progressif• Contexte infectieux
CAUSES INFECTIEUSES
= Spondylodiscites
CORTICOTHÉRAPIE± pamidronate en perfusion± Chirurgie
(± radiothérapie etchimiothérapie)
Chirurgie
Antibiothérapie +immobilisation
(parfois chirurgie simenace neurologique)
BIOLOGIE
• Syndrome inflammatoire• Bilan phospho-calcique, EPP• Prélèvements bactériologiques, sérologies ...
IMAGERIE
• Clichés standards : atteinte lytique ou condensantecorporéale ou pédiculaire - Pincement discal avecplateaux vertébraux irréguliers ...
• Scanner centré sur le niveau concerné• IRM +++ÉLIMINER
• Myélite radique• SEP, SLA ...
DOULEURS
• Rachidiennes et/ou radiculaires• De rythme non mécanique• Rebelles au traitement médical
TROUBLES SPHINCTÉRIENS
inconstants
EXAMEN NEUROLOGIQUE
COMPRESSION MÉDULLAIRE
BILAN ÉTIOLOGIQUE
STÉNOSE RACHIDIENNE
• Hernie discale• Myélopathie
cervicarthrosique
SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVALDiagnostic
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Hôpital Beaujon, Clichy
BILAN ÉTIOLOGIQUE
RHUMATOLOGIQUE
Difficile si patient hyperalgique• Raideur rachidienne lombaire +++
AventisInternat 227
SYNDROME DOULOUREUX SYNDROME DÉFICITAIRE
rapide car risque de non récupération
INTERROGATOIRE
• Circonstances déclenchantes, mode de début• ATCD (lombalgiques, tumoraux, infectieux ...)
BIOLOGIE
• Syndrome inflammatoire• Calcémie, EPP• Prélèvements bactériologiques,
sérologies
IMAGERIE
• Radiographies standard : atteinte lytique ou condensante, corporéaleou pédiculaire - Pincement discal avec plateaux vertébraux irréguliers
• IRM +++ (étude globale du rachis lombaire)• A défaut : TDM (remontant jusqu’au cône terminal) ou myélographie
par voie haute
• Tumeur de la queue de cheval +++(lipome, épendymome, neurinome)
• Métastase, myélome : plus rares
• Pelvispondylite rhumatismale• Paget• Hernie discale médiane volumineuse
(L4/L5 ou L5/S1)• Traumatisme
= Spondylodiscites
• Radiculalgie crurale et/ou sciatique• Lombalgie inconstante
• Troubles de la marche, puis douleur et/ou déficit moteur, uniou pluriradiculaire, d’un ou des 2 membres inférieurs
• Troubles sphinctériens : miction difficile, rétention vésicale
NEUROLOGIQUE
= atteinte périphérique +++• Déficit sensitivo-moteur crural ou sciatique +
aréflexie ostéo-tendineuse• Hypoesthésie ou anesthésie en hémi-selle ou en selle• Hypotonie du sphincter anal
CAUSES TUMORALES CAUSES INFECTIEUSES AUTRES
EXAMEN CLINIQUE
SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL
DÉFICIT NEUROLOGIQUE NON RÉGRESSIF
• Brutal ou en quelques heures• D’installation bégayante
DIAGNOSTIC LÉSIONNEL DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUEDIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE
ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ISCHÉMIQUE CONSTITUÉÉpidémiolohgie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
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AventisInternat 228a
• AVC = 3ème cause de mortalité• Incidence : 15 ‰ par an• Facteurs de risque = HTA, cardiopathie, diabète,
hyperlipémie, tabac, obésité, contraception orale • Facteurs de risque• ATCD d’AIT
DÉFICIT FOCAL
Avec territoire artériel connu
PRÉCOCE
AVC MAJEUR• Traitement symptomatique• Lutte contre l’œdème cérébral• Nursing• Prévention de la récidive dans un autre territoire
AVC MINEUR ou ÉVOLUTIF• Héparinothérapie en fonction de la cause• Traitement d’un trouble du rythme
cardiaque
THROMBOSE VEINEUSE• Traitement anticoagulant si pas
de contre-indication• Traitement d’un foyer infectieux
À DISTANCE• Rééducation• Prévention des récidives : antiagrégants ou
AVK, traitement de l’HTA, endartériectomiecarotidienne si plaque sténosante
LACUNETraitement de l’HTA
PHYSIOPATHOLOGIE• Occlusion artérielle +++, mais aussi migraine compliquée, spasme• Embolie venant d’une plaque ulcérée (artère extra ou intra-crânienne)• Embolie d’origine cardiaque (infarctus, AC/FA)• Occlusion artérielle thrombotique in situ
ÉVOLUTION - PRONOSTIC• A court terme : régression, stabilisation ou aggravation secondaire du déficit
- Pronostic mauvais si coma prolongé, > 65 ans, déviation oculo-céphalique• A long terme : mortalité (50 % de décès dans les 5 ans)
morbibité : état lacunaire, démence
= SCANNER CÉRÉBRAL• Eliminer une hémorragie• Normal si trop précoce• Hypodensité localisée à un territoire artériel• Effet de masse• Prise de contraste (maximale vers le 10ème jour)• Mauvaise visualisation des AVC du tronc (IRM +++)
• AVC sylvien superficiel antérieur : hémiplégie brachio-faciale +aphasie motrice si lésion gauche
• AVC sylvien superficiel postérieur : HLH + confusion + aphasiede WERNICKE (lésion gauche) ou trouble visuo-spatial (lésion droite)
• AVC sylvien total• AVC cérébral antérieur : déficit pseudo-crural + mutisme
akinétique si lésion bilatérale• AVC cérébral postérieur : HLH ± déficit sensitif• AVC vertébro-basilaire : WALLENBERG, trouble de la latéralité du
regard, syndrome cérébelleux, locked in syndrome
• Infarctus par athérosclérose (écho-Dopplerdes vaisseaux du cou ± angiographie)
• Infarctus d’origine cardiaque (FA, embolieparadoxale) : échographie trans-thoracique ±trans-œsopgagienne, ECG ± Holter
• Lacune• Thrombose veineuse• Dissection artérielle traumatique ou spontanée• Hémopathies, artérites infectieuses ou
inflammatoires
ÉLIMINER• Hématome intra-parenchymateux• Tumeur à révélation pseudo-vasculaire• Epilepsie avec déficit post-critique• HSD chronique
AVC CONSTITUÉ
TRAITEMENT
228b
BILAN ÉTIOLOGIQUEBILAN LÉSIONNEL
ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ISCHÉMIQUE TRANSITOIREÉpidémiolohgie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
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AventisInternat 228b
• Incidence : 3 ‰ par an (= 6 % des AVC)• 75 % des AIT surviennent avant 65 ans• Mêmes facteurs de risque que AVC constitués
ÉLIMINER
• Epilepsie partielle• Migraine accompagnée, syndrome vertigineux d’origine ORL• Tumeur cérébrale à révélation pseudo-vasculaire• HSD chronique• Malformation artério-veineuse• Hypoglycémie
PHYSIOPATHOLOGIE
• Embolie (plaque athéromateuse des artèresextracraniennes, cardiopathie emboligène)
• AIT hémodynamique
PRONOSTIC
• 25 % de décès dans les 4 ans (IDM, AVC)• 30 % d’AVC constitué dans les 5 ans
ATHÉROSCLÉROSE CERVICALE
• Anticoagulants initialement si doute sur origine embolique• Anti-agrégants plaquettaires• Traitement des facteurs de risque• Chirurgie = endartériectomie carotidienne ou chirurgie
d’un ostium vertébral (plus rare)
EMBOLIE D’ORIGINE CARDIAQUE
• Héparinothérapie, puis relais par AVK• Traitement de la cardiopathie : tentative de réduction
d’une FA, valvulopathie, endocardite (contre-indication aux anticoagulants)
• Cécité monoculaire transitoire• Syndrome optico-pyramidal• Déficit moteur et/ou sensitif, brachio-facial
ou cheiro-oral• Trouble du langage
• Trouble visuel bilatéral• Déficit moteur et/ou sensitif bilatéral ou
touchant un hémi-corps puis l’autre• Ataxie• Drop-attack• Vertige vrai, diplopie
• Déficit focalisé isolé• A début brutal• Régressif en moins de 24 H
STÉNOSE ARTÉRIELLE CERVICALE
• Recherche de souffle cervical• Echo-Doppler des vaisseaux du cou +
trans-crânien• Angiographie éventuelle (ou angio-IRM)
ORIGINE CARDIAQUE
(AC/FA, thrombus mural après infarctus, embolieparadoxale, valvulopathie, endocardite)
• ECG ± Holter• Echocardiographie transthoracique ± transœsophagienne• Recherche de phlébite
= TDM et/ou IRM• Normal ou séquelles d’AVC anciens
AIT CAROTIDIEN AIT VERTÉBRO-BASILAIRE
AIT
TRAITEMENT
228c228a
ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL HÉMORRAGIQUEÉpidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
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Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
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AventisInternat 228c
AVC HÉMORRAGIQUE
AVC
• HBPM à doses préventives pour préventiondes complications thromboemboliques
• Nursing• Lutte contre l’œdème cérébral
• Hématome lobaire• Hématome cérébelleux• Hématome du tronc cérébral (protubérance ++)• Hématome des noyaux gris ou capsulaire (HTA ++)
• Traitement de l’HTA• Dérivation du LCR en cas d’hématome de la
fosse postérieure compressif avec hydrocéphalie
• Traitement d’une malformationvasculaire (neuroradiologieinterventionnelle, chirurgie)
• Rééducation• Antispastiques
PRÉCOCE À DISTANCE
DÉFICIT NEUROLOGIQUE• Proportionnel le + souvent, persistant• Installation brutale• Céphalées ± vomissements (50 % des cas)
FACTEURS DE RISQUE VASCULAIREHTA +++
TROUBLES DE LA CONSCIENCESimple obnubilitation → coma
PHYSIOPATHOLOGIE• HTA : rupture d’artérioles (ou micro-anévrismes)• Rupture d’anévrisme• Autres malformations vasculaires (angiomes, fistules artério-
veineuses, cavernomes, télangiectasies)• Hémorragie intra-tumorale• Complications des anti-coagulants• Troubles de la coagulation• Endocardites bactériennes = rupture d’anévrysmes mycotiques• Angiopathie amyloïde• Artérites inflammatoires
ÉVOLUTION - PRONOSTIC• Décès rapide si hématome volumineux avec coma.
Mortalité globale : 20 à 37 %• Récupération à début tardif et lente chez les survivants• Pronostic lié aux possibilités de prévention des
récidives par traitement d’une éventuelle malformation vasculaire
ARTÉRIOGRAPHIE CÉRÉBRALE (ou angio-IRM)Selon l’état clinique et si la topographie de
l’hématome fait évoquer la rupture d’uneéventuelle malformation vasculaire à rechercher
SCANNER CÉRÉBRAL SANS INJECTION• Hyperdensité spontanée• ± effet de masse• ± inondation ventriculaire
DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE
TRAITEMENT
228b
HÉMORRAGIE MÉNINGÉE NON TRAUMATIQUEÉtiologie, diagnostic, évolution
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Dr D. PIERRONService de Neurochirurgie
Hôpital Beaujon, Clichy
AventisInternat 229
HABITUELLEMENT
• Céphalée à début brutal ±nausées et vomissements
• Syndrome méningé sans fièvre ni signe neurologique en foyer
TRANSFERT EN MILIEU NEUROCHIRURGICAL +++
• Car risque d’aggravation brutale• Isolement, voire surveillance en USI• Contrôle de la TA• Perfusion de nimodipine (prévention du spasme artériel)
PLUS RAREMENT
• Désorientation temporo-spatiale isolée• Coma avec hémiparésie (hématome
intracérébral associé)
• Présence de sang (hyperdense) dans les espacessous-arachnoïdiens sur les clichés non injectés
• ± inondation ventriculaire ou hématome intra-cérébral
si doute persistant ++• LCR rouge ou rosé, incoagulable dans les 3 tubes• Parfois, liquide xanthochromique si diagnostic retardé
le problème = la date opératoire• En urgence si hématome intra-cérébral compressif• Dans la 1ère semaine si bonne tolérance neurologique• De façon retardée si spasme artériel cérébral
(doppler trans-crânien, angiographie) ou coma sans hématome cérébral associé (angiographieégalement retardée)
(15 à 20 % des cas)• HTA• Intoxication au CO• Complication d’une endocardite• Malformation vasculaire masquée par un spasme
(nouvelle angiographie à distance)
• Urgence chirurgicale si hématome intracérébralcompressif
• Traitement retardé si bonne tolérance neurologique :chirurgie (exérèse de la malformation), embolisationsupra-sélective ou irradiation multifaisceaux enfonction des cas
SCANNER PONCTION LOMBAIRE
ANÉVRYSME CAROTIDIEN ouVERTÉBRO-BASILAIRE
MALFORMATIONARTÉRIO-VEINEUSE
ANGIOGRAPHIENORMALE
BILAN ÉTIOLOGIQUE = ANGIOGRAPHIE DES 4 AXES
SCLÉROSE EN PLAQUESÉpidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution
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JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
AventisInternat 230• Liée à la présence de lésions plurifocales et d’âge
différent dans la substance blanche du SNC• Touche surtout la femme de 20 à 40 ans• Incidence : 3 à 8 pour 10.000 (Europe de l’Ouest)• Association inconstante à HLA A3 B7 DW2 DRW2
ÉLIMINER
• Myélopathies compressives (tumorales,cervicarthrosiques), virales (HTLV-1),syphilitiques, vasculaires (angiomes, fistulesdure-mériennes), sclérose combinée
• Malformations de la charnière cervico-occipitale
• Tumeurs de la fosse postérieure (méningiomes)• Syndromes vasculaires du tronc cérébral• Myasthénie• Affections systémiques : lupus, sarcoïdose,
Behcet• Encéphalomyélite aiguë, dégénérescence
spino-cérébelleuse
FORMES DE DÉBUT
• Atteinte des voies longues surtout sensitives (picotements, engourdissements ...)• Atteinte du tronc cérébral (syndrome vestibulaire, névralgie du V, ophtalmoplégie
internucléaire, paralysie faciale ...)• Névrite optique rétrobulbaire (NORB)• Troubles génito-sphinctériens
FORMES PARTICULIÈRES
• Forme médullaire• Forme hémiplégique• Neuromyélite optique aiguë
Visuels, auditifs,somesthésiques
= recherche de lésions infra-cliniques
• Hypersignaux en T2
disséminés dans lasubstance blanche
• Prise de contraste en T1
si lésion active
PRONOSTIC
• Formes à début tardif (> 40 ans) : plus sévères car formes progressives(évoluant d’un seul tenant) plus fréquentes
• Formes bénignes (invalidité nulle à 10 ans) : plus fréquentes lorsque le débutest précoce
• Invalidité corrélée au délai séparant les poussées et non influencée par le sexe
ÉVOLUTIONSéquelles avec tableaux polymorphes.
Semble influencée par les traitements par �-interféron (1b ou 1a)
• Signes pyramidaux• Signes cérébelleux• Troubles sensitifs, oculaires, vestibulaires, génito-sphinctériens• Dysphorie
• Recherche de poussée antérieure(NORB, diplopie, paresthésies ...)
• Recherche de signesincompatibles avec une lésionunique (nystagmus, FO, signespyramidaux, troubles sphinctériens
• Pléïocytose modérée• Hyperprotéinorachie modérée
avec distribution oligoclonaledes gammaglobulines àl’électrophorèse et synthèseintra-thécale d’IgG
CLINIQUE POTENTIELS ÉVOQUÉS LCR
Avec dissémination dans le temps (évolution parpoussées) et l’espace (signes plurifocaux) +++
IRM CÉRÉBRALE
SCLÉROSE EN PLAQUES ?
MÉDICAMENTS• L-DOPA + inhibiteur de la dopa décaboxylase périphérique :
- MODOPAR® 125 (formes immédiate, dispersible et LP), 250 (forme immédiate)- SINEMET® 100 (formes immédiate et LP), 200 (formes immédiate et LP)
• Agonistes dopaminergiques : - Bromocriptine (PARLODEL®),- Lisuride (DOPERGINE®), - Ropinirole (REQUIP®), - Piribédil (TRIVASTAL®)- Pramipéxole (MIRAPEXIN®)
• IMAO-B : Sélégiline (DEPRENYL®)• ICOMT : inhibiteur de la catéchol-O-méthyl transférase (COMTAN®)• Autres : Amantadine, anticholinergiques, antidépresseurs
ÉVOLUTIONMaladie évolutive, le traitement n’est que symptomatique.
• Plusieurs années d’équilibration sous traitement simple : “lune de miel”• Apparition de difficultés d’équilibration avec effet “on-off”, dyskinésies• Grabatisation progressive selon les difficultés d’équilibration et les
troubles des fonctions cognitives
CHIRURGIEStimulation thalamique
ou sous-thalamique
KINÉSITHÉRAPIE +++
MALADIE DE PARKINSONPhysiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
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TRIADE SYMPTOMATIQUE• Akinésie• Hypertonie plastique• Tremblement de repos
(souvent asymétrique +++)
AUTRES SIGNES• Micrographie, troubles de la marche, réflexe naso-palpébral inépuisable• Difficulté de réalisation des mouvements fins alternatifs rapides (adiadococinésie)• Syndrome anxio-dépressif, démence sous-corticale• Troubles de l’adaptation posturale, dysarthrie• Hypersialorrhée, hyperséborrhée
ÉLIMINER• Syndrome parkinsonien des neuroleptiques• Maladie de STEELE-RICHARDSON-OLSZEWSKI
• Syndrome parkinsonien traumatique (boxeurs)• Syndrome parkinsonien tumoral• Syndromes parkinsoniens toxiques (CO, Mn)• Atrophies multi-systématisées
Imagerie cérébrale (TDM et/ou IRM) = RAS
À adapter en fonction du profil oscillométriquedes performances motrices de chaque patient
TRAITEMENT
MALADIE DE PARKINSON
PHYSIOPATHOLOGIEDégénérescence des neuronesdopaminergiques de la substancenoire entraînant une interruptionprogressive de la voie nigro-striéeet désafférentation dopaminergiqueprogressive du striatum.
TRAITEMENT
MALADIE D’ALZHEIMERDiagnostic, évolution
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• Inhibiteur de l’acétylcholine estérase (tacrine) : semble avoirun effet freinateur sur le cours évolutif de la maladie
• Traitement anti-dépresseur si syndrome dépressif associé• Traitement anti-épileptique si épilepsie associée• Aménagement du domicile afin de permettre le maintien à
domicile le plus prolongé• Prise en charge sociale : aide à domicile, système de repas
à domicile, etc• Traitement psychotrope si manifestations psychotiques• Traitement sédatif si troubles du sommeil
ÉVOLUTION
• Aggravation progressive des troublescognitifs, des troubles du comportement etdu syndrome aphaso-apraxo-agnosique
• Comitialité possible• Inversion du cycle veille-sommeil• Agressivité• Décès en 10 ans en moyenne
TROUBLES DE LA MEMOIRE(d’installation progressive)
AUTRES DEFICITS COGNITIFS(selon le stade évolutif)
• critique, jugement, calcul…
BILAN NEURO-PSYCHOLOGIQUE
• Recherche d’un syndrome aphaso-apraxo-agnosique• Evaluation sur une échelle de type MMS, Blessed
dementia scale, BEC 96, ADAS-Cog,…• Tests psychométriques• Evaluation d’un éventuel syndrome anxio-dépressif
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
• Hémogramme• Bilan inflammatoire• Calcémie-phosphorémie• Vit B12 - folates• Bilan hépatique• TPHA-VDRL• TSH• EEG : normal ou ondes lentes diffuses et symétriques• Scanner cérébral avec injection : atrophie cortico-sous-corticale
d’intensité variable selon le stade évolutif• Ponction lombaire : non systématique, normale
• Alzheimer = cause de démence la plus fréquente(5% des sujets > 65 ans)
• Etiologie non connue
• Trois lésions neuropathologiques caractéristiques :- dégénérescence neuro-fibrillaire- plaques séniles- dégénérescence granulo-vacuolaire
• Chez un patient de 50, 60 ans• Sans troubles de la vigilance
ÉLIMINER
• Une démence symptomatique éventuellement curable :- hydrocéphalie à pression normale- hématome sous-dural chronique- intoxication- insuffisance thyroïdienne- démence artériopathique- déficit en Vit B12- PG- BINSWANGER
• Une démence dégénérative autre qu’Alzheimer :- maladie de Pick- maladie de Parkinson- maladie de STEELE-RICHARDSON-OLZEWSKI
- démence à corps de LOEWI
• Maladie de CREUTZFELD-JAKOB
• Syndrome confusionnel : bilan étiologique différent
SYNDROME DÉMENTIEL : ALZHEIMER
MALADIE D’ALZHEIMER
BILAN ÉTIOLOGIQUE
ÉPILEPSIESÉtiologie, diagnostic, évolution, pronostic, traitement
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• Somatomotrices• Bravais-Jacksoniennes• Adversives• Phonatoires• Somato-sensitives• Visuelles• Auditives• Olfactives
• Trouble isolé de la conscience• Mnésiques• Idéatoires (pensées forcées)• Instinctivo-affectives (faim,
soif, angoisse)• Psycho-sensorielles
• Grand mal (phases tonique,clonique, stertoreuse)
• Spasmes en flexion• Crises toniques, cloniques,
atoniques
• Simples• Complexes
• Généralisé tonico-clonique• État d’absence• Partiel• Syndrome de KOJEWNIKOFF
Aucune cause détectée dans 20 % des cas
NOUVEAU-NÉCauses anté, péri ou
post-natales(mauvais pronostic)
Urgence si état de mal
• Clonazepam IV• Valproate de Na IV• Phénytoïne IV
• Chirurgie d’une lésion épileptogène (si épilepsie noncontrôlée par le traitement médical et lésion accessibleà la chirurgie)
• Sevrage éthylique• Correction d’un trouble métabolique
NOURISSON et PETIT ENFANT• Si fièvre : convulsion fébrile isolée
(banale), méningite et/ou encéphalite• Absence de fièvre : HSD, hypocalcémie,
syndrome de WEST
• Ethosuximide• Epidione (si rebelle)
• Phénobarbital• Carbamazépine• Hydantoïnes• Valproate de Na• Benzodiazépines
• Gamma Vinyl GABA• Gabapentine• Lamotrigine• Topiramate• Tiagabine
GRAND ENFANT et ADOLESCENT• Épilepsie généralisée primaire• Épilepsie généralisée secondaire
(LENNOX-GASTAUT)• Épilepsie partielle à paroxysmes
rolandiques (bon pronostic)
ADULTE• Épilepsie généralisée primaire• Éthylisme chronique• Tumeurs• Post-traumatique• AVC, malformations vasculaires• Encéphalopathies hypertensives• Hypoglycémie, hypocalcémie• Causes infectieuses
SUJET AGÉ• AVC• Démences dégénératives• Tumeurs• Troubles métaboliques
• Existence ou non de signes de localisation• Fièvre• Signes d’éthylisme
• EEG (pointes, polypointes ou pointes-ondes)• TDM cérébrale et/ou IRM
ÉTAT DE MAL
EXAMEN CLINIQUE EXAMENS PARACLINIQUES
CRISES GÉNÉRALISÉES CRISES PARTIELLES
ABSENCES
SYMPTOMATOLOGIEMOTRICE DOMINANTE
ÉLÉMENTAIRES
COMPLEXES MOTRICES
SENSITIVES OUSENSORIELLES
VÉGÉTATIVES
PETIT MAL
AUTRES CRISES ÉTIOLOGIQUESYMPTOMATIQUE TRAITEMENT
CRISE CONVULSIVE DE L’ADULTEDiagnostic et conduite à tenir en situation d’urgence
avec la posologie médicamenteuseA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
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PERTE DE CONNAISSANCE D’EMBLÉE
PHASES TONIQUE PUIS CLONIQUE
PHASE STERTOREUSE
CRISE GÉNÉRALISÉE TONICO-CLONIQUE• Confusion post-critique• Révulsion oculaire• Morsure du bord latéral de la langue• Perte d’urine
ÉTAT DE MAL COMITIAL⇒ Urgence thérapeutique
• Clonazépam IV : 3 à 6 mg/24 h à la SE• Valproate de Na : 15 mg/kg/j en IV lente puis 1 à
1,5 mg/kg/j à la SE• Phénytoïne IV : 250 mg en IV lente (1 g/24 h max)
sous ECG continu
MONOTHÉRAPIES• Valproate de Na (DEPAKINE®) : 1 à 2 g/j• Phénobarbital (GARDÉNAL®, ALEPSAL®) : 100 à 200 mg/j• Carbamazépine (TEGRETOL®) : 600 à 1 600 mg/j• Phénytoïne (DIHYDAN®) : 200 à 300 mg/j• Lamotrigine (LAMICTAL®) : 200 à 500 mg/j• Gabapentine (NEURONTIN®) : 1 600 à 3 600 mg/j
POLYTHÉRAPIESpossibles si épilepsie rebelle à la monothérapie
• Association de 2 des médicaments pré-cités• Adjonction à l’un des médicaments pré-cités de :
- γvinylGABA (SABRIL®) : 2 à 4 g/j- Tiagabine (GABITRIL®) : 15 à 30 mg/j- Topiramate (EPITOMAX®) : 200 à 600 mg/j
Si 2ème crise, sans cause retrouvée
TRAITEMENT
SI 1ère CRISE• Recherche d’un trouble métabolique • Alcoolémie• Recherche de toxiques• EEG• Scanner cérébral avec injection• IRM si début partiel (en cas de négativité du scanner)
SI MALADIE ÉPILEPTIQUE CONNUE• Dosage d’anti-comitiaux• Alcoolémie
BILAN ÉTIOLOGIQUE
ÉTHYLISME• Crise d’intoxication
aiguë massive• Crise de sevrage
ÉTIOLOGIE VASCULAIRE• Après AVC ischémique ou hémorragique
(surtout si atteinte corticale)• Hémorragie méningée
TUMEUR5 % des crises généralisées
d’emblée, 25 % si début partiel• Tumeurs primitives• Métastases• Abcès
AUTRES CAUSES• Crise sans cause retrouvée
(abaissement du seuil épileptogène)• Post-traumatique• Encéphalite
HYGIÈNE DE VIERespect des règles d’hygiène de vie(éviction de l’absorption de boissons
alcoolisées, sommeil…)
EXAMEN NEUROLOGIQUE
NÉVRALGIE DU TRIJUMEAUDiagnostic
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ÉLIMINER
• Algie vasculaire de la face• Algie symptomatique d’une affection
dentaire, faciale ou ORL• Algie d’origine psychique
DOULEUR NÉVRALGIQUE FACIALE
CATACTÉRISTIQUES
• Unilatérale• Paroxysmes douloureux brefs et
répétitifs (décharges électriques)• Déclenchement par une zone
gachette ou certains mouvements
NORMAL
⇒ Névralgie essentielle du V= maladie de TROUSSEAU
(Adultes > 50 ans)
ANORMAL → IRM CÉRÉBRALE
⇒ Névralgie symptomatique (douleur souvent plus continue)• SEP ++• Tumeurs de l’angle ponto-cérébelleux (neurinome du VIII,
malformations vasculaires)• Tumeurs du tronc cérébral• Syringobulbie• Zona• Sarcoïdose• Syndrome de SHARP
• Tumeurs de la paroi externe du sinus caverneux(méningiome, anévrysme de la carotide interne)
TOPOGRAPHIE
Une seule branche du V au début(maxillaire supérieure +++)
NÉVRALGIE DU TRIJUMEAU