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Avril 2008

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* Travailler dans une tente en 10 points * Explorer les stratégies incontournables pour amener les autres à agir * Le Canada : un univers de recompenses * Comment Internet peut enrichir votre expérience lors de salons ? * Traiter ses clients de façon juste et égale : un mythe remis en cause * Tout nouveaux, brûlants et branchés, des restos de Toronto

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Avril ’08 3LePLANIFICATEUR

Notre brin de causette avec unconcierge se passe, ce mois-ci,avec Virginia Casale, conciergede l'hôtel Sofitel de Montréal. Ellea été présidente des Clefs d’OrCanada à trois reprises (la pre-mière Québécoise et la premièrefemme à le faire), et est actuelle-ment la secrétaire générale del'Union Internationale des

Concierges d'Hôtels, les « Clefs d’Or ». Elle a été conciergedans quatre grands hôtels au cours de ses 24 années de carrière à Montréal, dont le prestigieux Hôtel Vogue.

1. Que pouvez-vous fournir d’unique, comme services,aux planificateurs ? Nous allons nous occuper de toute réser-vation, quelle qu’elle soit, du golf à la coiffure, jusqu’aux billetspour le hockey des Canadiens. Nous aiderons nos clients avectout ce qui est légal et moral.

2. Quels restaurants recommandez-vous dans votre villepour les groupes ? Les restaurants que nous recommandons ont,habituellement, des salles pour les groupes. Il s'agirait notam-ment de Cavalli, Café Ferreira, Bice et Piment Rouge. Quelques-uns de ces endroits offrent également des services de traiteur.Pour quelque chose qui sort de l'ordinaire, j’aime bien envoyerles gens au Time supper club ou au O. Noir où les hôtessavourent leur repas dans l'obscurité totale. Il y a même desrestaurants similaires à Paris et à New York.

3. Que recommandez-vous pour ce qui a trait à la vie noc-turne dans votre ville ? Dans la mesure du possible, nousessayons de proposer à nos hôtes des lieux qui se trouvent près durestaurant de leur choix. Donc, s'ils mangent au Buonanotte, je vaisleur recommander quelque chose sur le boulevard St-Laurent. S'ilsmangent en ville, je pourrais les envoyer à l'Altitude 737. Et biensûr, il y a toujours la grande scène des bars sur la rue Crescent.

4. Quels lieux intéressants, hors de l’ordinaire ouuniques recommandez-vous aux planificateurs ? Le restau-rant Schwartz est mondialement reconnu et très unique. Par ailleurs, peut-être une tournée de la partie supérieure de Westmount pour y voir les fabuleuses demeures, et la vue spectaculaire. Le spectacle de son et de lumière, « Et La LumièreFut », à la basilique Notre-Dame, est fortement sous-estimé et deplus, il se tient presque tous les soirs pour seulement 10 $.

5. Quels sont selon vous, les endroits à voir et à ne pasmanquer ? Il y en a tellement, mais pour en nommer quelques-uns : le Lac des Castors et le belvédère sur le Mont-Royal,

ainsi que le Vieux-Montréal, y compris le Musée de la Pointe àCallière et la place Jacques-Cartier.

Au niveau des Clefs d'Or, nous travaillons tous ensemble pourfaire en sorte que nos clients soient satisfaits, et ce, en nous aidantmutuellement afin de leur offrir une expérience formidable.

6. Quels sont les meilleurs circuits de marche ou de jog-ging que vous recommandez ? En fonction de l'aptitude de lapersonne, je recommande toujours le campus de l'UniversitéMcGill, car du Sofitel, il est juste en bas de la rue Sherbrooke.Sinon je les envoie vers le nord de la rue Peel où il peuventaccéder aux marches qui mènent au haut du Mont-Royal.

7. Combien coûte/devrait coûter un taxi de l'aéroport versle centre-ville ? Nous sommes situés à 20 minutes de l'aéroportinternational Trudeau (anciennement l'aéroport de Dorval) et ilen coûte 35 $ CAN pour un taxi.

8. Parlez-nous de vos demandes les plus extravagantes,de la part de vos invités. (Rires) Eh bien, il y en a eu quelques-unes. Une fois, alors que je travaillais au Vogue, l'épouse d'uncélèbre pilote de course de F-1 a demandé à voir un rodéo. Je luiai expliqué qu’elle serait envoyée à Calgary et elle m’a alorsdemandée si elle serait de retour à temps pour son rendez-vouschez le coiffeur plus tard dans la journée. Une autre fois, unclient a demandé trois têtes d'orignal pour son chalet enAllemagne, que nous avons trouvées et faites expédier !

Une autre client a demandé d’expédier deux huskies à sonépouse, qui séjournait dans un hôtel de New York. J’ai alorsengagé un chauffeur pour 2000 $ qui a ramassé les chiens et lesa emmenés à l'hôtel avec des boucles sur leurs colliers et une let-tre d'amour que j'avais retapée pour le monsieur.

Enfin, un client a voulu demander en mariage sa petite amiealors il a ordonné 24 douzaines de roses afin qu’elle soit « comblée ». J'ai été submergée, essayant de trouver un endroitpour toutes ces fleurs !

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> ENTRETIEN AVEC UNE CONCIERGE

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2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282Vos commentaires sont appréciés : [email protected]

Le printemps, si simple

Chaque année, le printemps annonce un nou-veau départ. C'est simple, pur et vivifiant. Le

succès est aussi simple : il s'agit de faire ce qu’ilfaut, de la bonne façon et au bon moment.

Trop d'éléments de notre vie sont devenus biencompliqués - nous drainons notre énergie sans forcément nous revivifier.Alors, comme la nature, essayons de rester simples - en fait, je suis sûr quevous aimeriez encourager la simplicité « tout le temps ». Avec cette penséeen tête et au profit de tous les planificateurs, le Hilton Montréal Bonaventureparrainera le concours L’art de faire affaire simplement et facilement, quivous sera envoyé par courriel. Prenez le temps de nous faire part des com-pagnies avec lesquellles il est facile de faire affaire. Nous publierons certainesréponses obtenues à travers ce concours dans la parution du mois de maidu Planificateur.

Alors que la récession économique se dirige vers le nord pour frapperle Canada, elle ne devrait toutefois pas être aussi dure que ce que nosvoisins du sud connaissent, mais certainement assez forte pour que lesentreprises cherchent à nouveau des moyens de faire des économies. Lasimplicité peut toutefois sauver la mise. En effet, elle maintient les coûtsbas, donc commencez à chercher des moyens de simplifier vos tâches etles sacrifices seront moins nécessaires dans les prochains mois. Commetoujours, nous tenterons de vous fournir des idées qui peuvent vousaider à rendre votre travail et votre vie plus simples. Voici une petitepensée pour vous : N’avez-vous jamais réfléchi au fait que l’énergiedépensée à se préoccuper de quelque chose qui n'est pas réalisé estgénéralement supérieure à l'effort nécessaire pour le faire ?

Donc, sur ces paroles de sagesse, oublions l'hiver 2008 et savouronsles moments plus simples que nous offrira ce printemps.

Nous apprécions vos commentaires et suggestions. S’il vous plaît, con-tinuez à nous en faire part.

– Leo Gervais

> Note de l’éditeur

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Influence : moded’emploi Si vous souhaitez inciter votre interlocuteurà passer à l’action, il est essentiel d’attirerson attention dès que vous prenez laparole, explique Stacey Hanke dans uneautre de ses chroniques.

Le Canada a de quoiattirer l’attentionLe monde canadien des affaires a évolué, sibien qu’il est de plus en plus judicieux d’or-ganiser des congrès et des voyages-récom-pense dans les limites de nos frontièresplutôt qu’à l’étranger, explique notrehabituelle corédactrice Jyl AshtonCunningham, dans un article où elle motiveson constat.

Encore mieux grâce à Internet Il fût un temps où les organisateurs defoires et les exposants redoutaient l’arrivéedes foires commerciales virtuelles. Or,Internet aura plutôt contribué à améliorerl’expérience des visiteurs venus sur place.

Un autre mythe remisen causeL’extraordinaire conférencier Jeff Mowattaffirme haut et fort que l’on se trompe entraitant chaque client de la même façon.Dans sa dernière chronique Influence withEase, il appuie cette déclaration de solidesarguments.

Une question d’influenceSi on a eu un tant soit peu de chance, on acroisé des personnes qui, parfois à leurinsu, ont joué un rôle important dans notrevie. Dans son dernier article, SharonWorsley s’attarde aux différentes façonsdont les gens peuvent nous marquer, enbien ou en mal, et elle explique commenton peut soutenir les autres de façon positive.

LEPLANIFICATEURRÉDACTEUR Leo Gervais [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Camille Lay [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Jyl Ashton Cunningham [email protected] Matt RiopelADMINISTRATION Julie Hébert, Tania Joanis, Patricia LemusCONTRIBUTEURS Stacey Hanke, Jeff Mowatt, Barry Siskind, Sharon Worsley,

Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionelscanadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %.Poste-publication No. 40934013

Dans ce numéro

Photo montage en page 1 realisé par Matt Riopel et Leo Gervais.

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Travailler dans une tente en 10 pointsBrian Newman, de la société Acme Location de tentes, con-seille de se poser les questions suivantes lorsqu’on souhaitelouer un chapiteau en prévision d’une activité.

Brian suggère aux gens de considérer plusieurs pointsquand ils pensent à organiser un événement dans une tente :

1. Quel est votre budget ?Plusieurs aspects entrent en ligne de compte dans l’organisa-tion d’un événement sous une tente. Par exemple, il estimportant d’être tout à fait honnête à propos du montant quevous pouvez dépenser. Des entreprises de location de tentes,tel qu’Acme, présentent des albums photos qui montrent lesexcellentes réalisations faites au fil des ans pour donner uneidée sur le rapport qualité/prix.

2. Où a lieu l’événement ?Une visite des lieux est toujours recommandée pour déterminerl’espace disponible et les obstacles. Brian élabore des plansprécis détaillés au mètre près pour ses clients, ce qui permetd’avoir un aperçu en deux dimensions.

3. Y’aura-t-il un bar, un orchestre ou un DJ ?La disposition de ces éléments est importante dans le plan. Lenombre de places assises entre aussi en ligne de compte.

4. De combien d’espace avez-vous besoin ? Comparez le site au nombre d’invités sur la liste. Essayez également d’estimer l’espace supplémentaire disponible. Par exemple,les espaces Cocktail/Danse sont habituellement situés prèsl’un de l’autre.

5. Vérifiez s’il vous faut un plancher. Brian recommande fortement de prévoir un plancher si l’onattend la visite de femmes qui pourraient porter des chaus-sures à talons hauts ou s’il y a des risques que le sol soit

détrempé (par exemple, si le terrain n’est pas parfaitementnivelé). C’est une bonne précaution à plus d’un égard.

6. Mettez l’argent où il est nécessaire.Il est important d’envisager les dépenses selon leurs priorités.Le client qui investit un peu moins dans la décoration ou lesaccessoires du chapiteau aura peut-être assez d’argent pourfaire installer un plancher.

7. Comment évaluer mes besoins en courant électrique ?Si vous faites appel à un traiteur ou des musiciens ou si vouscomptez faire de la photographie ou de la vidéo ou brancherdu matériel audiovisuel, assurez-vous d’avoir accès aux installations électriques nécessaires. Si le courant n’est pas suffisant, vous devrez peut-être utiliser une génératrice. Évitez à tout prix d’avoir des problèmes d’approvisionnementen courant !

8. Vous faut-il du chauffage ou de la climatisation ?Selon le temps qu’il fera, vous devrez peut-être chauffer votrechapiteau ou offrir un brin de fraîcheur à vos visiteurs.

9. Voyez ce qui s’est fait ailleurs.Les locateurs de chapiteau professionnels comme ACME peu-vent vous montrer des photos, vidéos ou sites Internet quivous donneront un aperçu des installations qu’ils sont enmesure de vous offrir.

10. Faites appel à des professionnels.Vous n’avez qu’une chance de réussir votre activité. Mettez donc toutes les chances de votre côté en vous entourant de spécialistes réputés, dont l’expérience et la fiabilité ont été éprouvées.

Pour en savoir plus long, lisez notre autre article à la page 21.

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Explorer les stratégies incontournablespour amener les autres à agir

Peut-être vous retrouvez-vous dansl’unes des situations suivantes lorsque

vous essayez de décider de la façon dontvous commencerez votre message : vousêtes-vous déjà dit : « Je ne sais jamaiscomment commencer et finir », « J’ai ten-

dance à divaguer », ou encore « Une fois parti, ça va ». Le dernier exemple est effrayant car il ramènerait à dire : « Laissez passer les deux premières minutes. Attendez que jedémarre. Ensuite, ce que je vais dire devient vraiment intéres-sant ». Si vous voulez amener vos auditeurs à agir, vous devezcapter leur attention dès les premières secondes et votre con-clusion doit être à la fois un résumé et un appel à l’action spé-cifique.

Clarifiez votre objectif – ceci est la première étape d’unmessage clair et concis qui ira droit au but et incitera les audi-teurs à agir. Évitez le « Bonjour, je m’appelle… Aujourd’hui, jevais vous parler de… ». Votre interlocuteur sait qui vous êteset pourquoi on lui a demandé de vous rencontrer. Évitez lespropos vides de sens, formulez clairement votre objectif en 45secondes ou moins.

Pour clarifier votre objectif, sachez d’abord :• à qui vous vous adressez ;• quelle est votre opinion ;• ce que vous voulez que ces personnes fassent ;• quels sont les avantages de votre message.

Une fois votre objectif clarifié, vous pouvez structurer ledébut et la fin de votre message.

VOTRE OPINIONSi les gens ont l’impression que vous n’y croyez pas vrai-

ment, pourquoi devraient-ils eux-mêmes le faire ? Pour lesinfluencer, exprimez d’abord ce que vous, vous ressentez.Sinon, votre interlocuteur risque de ne pas trop savoir ce quevous attendez de lui. Donner votre opinion rend le messageplus fiable et plus crédible. Vous pouvez, pour vous guider,utiliser les exemples suivants :

• Si on ne sait pas communiquer, on ne peut pas fairepasser un message ;

• Avec notre position actuelle sur le projet ABC, notrebudget passe ou casse ;

• Le lancement du nouveau produit est essentiel au succèsde l’entreprise

N’hésitez pas à donner votre opinion au début et à la findu message. Ainsi, la personne qui vous écoute retiendra plusd’information et sera plus encline à agir.

MARCHE À SUIVRE GÉNÉRALE ET SPÉCIFIQUE Quand vous annoncez directement aux gens ce que vous

attendez d’eux, vous augmentez vos chances d’obtenir lesrésultats recherchés. Rappelez-vous que l’information est lapremière raison d’être de la communication.

Si vous avez du mal à identifier ce que vous voulez que lesgens retiennent, peut-être devez-vous vous demander : « Y’a-t-il une manière plus efficace d’utiliser mon temps et celui demes auditeurs pour transmettre l’information ? »

MARCHE À SUIVRE GÉNÉRALELe terme général évoque ici ce que vous voulez que les

auditeurs fassent pendant que vous livrez votre message. Ilfait partie de l’introduction, par exemple :

• Rester ouverts aux compétences et aux techniques quenous aborderons ;

• Envisager d’appliquer ces nouvelles stratégies ;• Explorer les occasions.

MARCHE À SUIVRE SPÉCIFIQUE Il s’agit là d’identifier un acte spécifique, mesurable et

quantifiable. Un acte spécifique suscite l’engagement desauditeurs. Pour être amenés à agir, ils doivent repartir ensachant clairement ce que vous leur demandez. Vous le leuraffirmerez à la fin de votre présentation. Par exemple :

• Fixez un objectif avant vendredi soir, précisez commentvous appliquerez les habiletés et les techniques discutéesaujourd’hui et comment vous obtiendrez de la rétroaction ;

• Avant la fin de la journée, décidez de la stratégie quevous voulez appliquer dans votre service.

AVANTAGES À COMMUNIQUERQuand vous demandez aux gens d’agir, ils veulent savoir ce

que cela leur apportera. Si vous pouvez leur démontrer les avan-tages d’agir, vous augmenterez les chances qu’ils le fassent.

Identifiez ainsi deux ou trois avantages que les genstireront de vos recommandations, par exemple :

• En vous fixant un objectif d’ici vendredi en précisant surla façon dont vous allez adopter ces nouveaux comporte-ments, vous réaliserez que vous augmenterez votre niveau deconfort et que vous y gagnerez en crédibilité et en confiance.

DE STACEY HANKE

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• Une fois identifiée la stratégie que vous voulez appli-quer, vous commencerez à améliorer votre rendement.

Rappelez à vos auditeurs la valeur de l’information quevous leur communiquez. Ses avantages peuvent vous semblerévidents, mais vos auditeurs ont besoin de les entendre et deles comprendre. Souvenez-vous que les avantages sont leséléments les plus convaincants de votre allocution.

Les auditeurs se souviendront de la première et de ladernière chose qu’ils auront entendues. Par conséquent,assurez-vous que votre message inclut un début et une findynamiques qui ont de l’impact et qui incluent votre opinion,les actes à poser et les avantages à en retirer.

Dès cette semaine, appliquez ces recommandationslorsque vous préparerez une présentation, une réunion ouune visite de ventes ou que vous rédigerez un courriel. Lapuissance du concept « le moins vaut le plus » pour amenerles gens à agir vous surprendra sûrement.

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Stacey Hanke est consultante de direction, auteure, formatrice et conféren-

cière chez 1st Impression Consulting, Inc. à Chicago, Ill. Pour la joindre :

[email protected] ou (773) 209-5970.

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Le moins vaut le plus, ça marche

Le Ritz-Carlton fermera ses portes le21 juin pendant plus d’un an

Le Ritz-Carlton de Montréal, le plus vieil hôtel de luxe dela ville, sera rénové au prix de plus de 100 millions de dol-lars. La transformation comprendra la rénovation complète del’hôtel et le développement de quelque 35 condos de luxe etde 15 suites condominiums. La bonne nouvelle est que l’hô-tel, qui annonçait récemment une promotion « 3 nuits » à par-tir de 625 $ pour la fin de semaine du Grand Prix les 6-8 juin,sera encore ouvert jusqu’en juin. Alors, le temps presse pouraller prendre le thé dans le célèbre jardin du Ritz ou bavarderavec Tommy Ciriello, leur extraordinaire concierge.

Sur le Web : www.ritzmontreal.com

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chaque année et beaucoup plus sont oubliés dans les hôtels,les taxis et les restaurants. Depuis 1999, les bagages Tumioffrent un service gratuit très appréciable, le Tumi Tracer.Conçu à partir d’un code barres unique de 20 chiffres etsolidement fixé, il a aidé des milliers de clients de Tumi àrécupérer bagages et mallettes.

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> Pour votre info

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DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

Notre pays a su évoluer

Pour de nombreuses raisons, l’organisation de voyages-récompense et de congrès au Canada plutôt qu’à l’é-tranger est un choix qui tombe sous le sens. Pas de

problème de passeport, pas d’inquiétude quant aux fluctua-tions du taux de change qui pourraient se répercuter sur lebudget, pas de vaccin, l’accès à un transport sécuritaire etfiable et des conditions climatiques assez prévisibles. Enfaisant affaire au Canada, on se trouve en outre à soutenirnotre économie tout en permettant aux planificateurs profes-sionnels d’œuvrer en terrain connu.

À ces excellentes raisons de faire valoir le Canada, s’en ajoute une encore plus importante : le Canada est toutsimplement l’un des plus beaux pays de la planète. Nousavons quelque chose à offrir à tous, plus précisément desactivités à faire tant à l’extérieur qu’à l’intérieur sans devoirsillonner le pays de long en large pour y accéder.

Nous disposons de quelques-unes des plus belles mer-veilles du monde, certaines étant naturelles, d’autres érigéespar l’homme. Nous avons aussi des installations sportives decalibre olympique (notamment en ski), des beautés naturellesexceptionnelles et un Grand Nord incomparable, qui devientde plus en plus une destination touristique en tant que telle.

Afin d’avoir une idée de ce qui suscite le tourisme dans lesprovinces et territoires du Canada, nous avons invité 20 per-sonnes, n’œuvrant pas nécessairement toutes dans le domainedes congrès et des voyages-récompense, à nous dire ce quileur venait immédiatement à l’esprit lorsqu’elles pensaient àl’intérêt touristique que pourraient présenter diverses grandesvilles. Pour des raisons d’espace, nous avons regroupé lesréponses obtenues selon la région.

OUEST CANADIENLes Rocheuses ; les sports nautiques et le ski; les vignobles de

la C.-B. ; son climat tempéré ; les Jeux olympiques d’hiver de 2010; son mode de vie sain ; le stampede de Calgary et divers autresfestivals ; ses villes modernes et animées entourées de paysagesmajestueux ; les arts et la culture ; le centre commercial WestEdmonton Mall ; les pittoresques traversées à bord des trains deVia et du Rocky Mountaineer ; son plein air ; sa vie nocturne.

CANADA CENTRALLa beauté et l’immensité des paysages environnants des

Prairies ; son grand nombre de lacs ; son importante activitéartistique et culturelle ; sa vie nocturne ; ses festivals ; l’atmosphère qui règne dans ses collectivités ; la présence depersonnes accueillantes en provenance de tous les coins du

globe ; les chutes Niagara ; les vignobles de l’Ontario ; ses fes-tivals gastronomiques ; l’abondance de fruits et légumes deprovenance locale ou biologique ; la tour du CN ; le Festivalcanadien des tulipes et le Bal de neige d’Ottawa.

PROVINCE DE QUÉBECSa joie de vivre ; ses quartiers historiques et son patrimoine

; sa vie cosmopolite ; sa touche française ; son élégance ; leFestival international de jazz de Montréal ; le festival Justepour rire ; le Grand Prix du Canada à Montréal ; sa vie noc-turne animée et sa fine cuisine.

CÔTE ESTSon hospitalité sans pareille ; les grands voiliers du Tall

Ships Festival ; ses traditions encore vivantes ; sa grande fierté; ses paysages vierges ; sa vie nocturne et la belle atmosphèrequi règne un peu partout ; l’observation de baleines.

LE NORD (LES TERRITOIRES)L’appel de l’aventure ; son parfum de danger et d’exalta-

tion ; l’attrait de l’inconnu.

Ce petit sondage bref mais révélateur permet de constaterque le pays est surtout apprécié pour l’atmosphère qui yrègne et la place accordée aux festivals, à l’art et à la culture.Ajoutez à cela la possibilité d’accéder aisément à la campagne(généralement à moins d’une heure de route) peu importe dela ville où l’on se trouve, et le Canada a de quoi séduireencore plus. Même au cœur des grandes villes, la présence denombreux et beaux parcs et jardins donne l’impression defaire un avec la nature. Victoria, Hamilton, Niagara etMontréal peuvent se targuer d’avoir des jardins botaniques decalibre international et un excellent ensemble d’installationsextérieures offertes en location. Halifax dispose du plus vieuxjardin à la française au pays, et Vancouver a la fierté de pro-poser l’un des meilleurs exemples de jardin classique chinoishors de Chine, le Jardin du docteur Sun Yat-Sen.

Le parc immobilier des stations de villégiature du Canadafigure parmi le plus beau au monde, et les prix y restent assezaccessibles en comparaison des tarifs pratiqués ailleurs. Il estindéniable que les hôtels du CN font partie des premiers inter-venants à avoir attiré les gens riches et célèbres au Canada, grâceà la construction de bon nombre d’établissements de grand luxeun peu partout au Canada (maintenant propriété de la chaîneFairmont). Pour de nombreux visiteurs étrangers, le ChâteauLake Louise, le Banff Springs et le Château Frontenac de Québec(pour ne nommer que quelques membres de la chaîne)témoignent éloquemment du charme des bâtiments qui tra-versent les ans avec grâce et ils méritent à coup sûr un détour.

Le Canada : un univers de récompenses

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Le Canada n’a jamais craint d’évoluer en période difficile.Lorsque le marché du pétrole est tombé dans les années 1980,l’Ouest s’est rapidement transformé en point tournant desentreprises de TI. Lorsque celles-ci ont à leur tour vu lemarché s’atténuer, le pétrole a connu un regain de vitalité quia attiré de nouvelles vagues de familles dans l’Ouest, suscitantune énorme demande en logements et des emplois.

De même, lorsqu’on a cru que le tourisme n’allait plus attirer de visiteurs au Canada, l’industrie hôtelière s’est rapi-dement transformée et mise à proposer des destinations auxorganisateurs de congrès d’entreprise ou de voyages-récom-pense. Faisant valoir qu’ils pouvaient recevoir des congrès etconférences, les établissements hôteliers ont alors créé despartenariats avec les centres de congrès avoisinantsdépourvus d’installations hôtelières.

De nombreux éléments permettent d’établir que, si leCanada est réputé de par le monde comme un endroit qui seprête aux activités en plein air, ses festivals et autres manifes-tations de calibre international lui donnent de plus en plus d’a-vance dans cette course à la séduction des visiteurs potentiels.

Quel que soit le moment de l’année, on trouvera toujoursun festival en cours dans l’une et l’autre de nos régions, sus-citant l’intérêt des visiteurs et procurant de précieux revenusà des régions qui, autrement, ne s’en sortiraient sûrement pasaussi bien. Montréal illustre parfaitement dans quelle mesurel’organisation de festivals et autres activités à des périodesmoins achalandées de l’année peut revitaliser l’économie etl’atmosphère d’une localité. Le Festival Montréal en lumière,par exemple, se tient en février et propose un superbe amal-game de cuisine gastronomique, musique et feux d’artifice.Winnipeg accueille le Festival du Voyageur, soit 10 journéesconsacrées à célébrer le courage et l’esprit d’innovation descommerçants de fourrures, au cœur de son quartier français.Quant aux « pow-wows » et festivals gravitant autour desPremières nations, ils représentent l’occasion par excellencede mettre en valeur une partie de notre patrimoine, et on enorganise dans toute région à proximité d’une réserve.

Chacun, sans exception, devrait s’assurer de visiter legrand Nord canadien une fois dans sa vie. En plus de sespaysages grandioses et de ses immenses étendues, cetterégion propose des activités qui sortent de l’ordinaire et quine s’expérimentent que sur place. Par exemple, Polar SpringAdventures offre des excursions de neuf jours à Pond Inlet,un village situé aux confins du Grand Nord. Spectaculaire, l’it-inéraire fait vivre à tous une expérience saisissante.

Comme l’excursion comporte un volet « camping », elle nepourra peut-être pas convenir à tout le monde.

La Commission canadienne du tourisme a fait des pas degéant dans sa promotion du Canada à l’étranger. Son site Webpropose une foule d’activités à faire un peu partout au pays,avec non seulement une mention des dates, mais aussi unebrève présentation et des liens Internet.

Assurez-vous de consulter ce site : www.corporate.canada.travel.

QUAND L’ATTRAIT NE SUFFIT PASS’il est certes souhaitable que tout le monde tienne ses con-

grès et ses voyages-récompense ici même au Canada, il resteratoujours des situations où cette destination n’est pas pertinente.Dans le cas où la majorité des participants vivent en Europe etque le temps comme le budget sont serrés, il ne sert à rien depenser qu’on pourrait emmener tout ce beau monde ici. Et sil’on souhaite profiter de la rencontre de février pour faire le plein de sable et de soleil, nous n’avons pasce qu’il faut non plus (Quoique… si Dubaï peut s’arranger pourproposer une piste de ski intérieure, qui sait si un entrepreneurparticulièrement audacieux et fortuné ne pourrait pas oser défier mère Nature en bâtissant un petit coin ensoleillé en pleinmilieu de notre hiver enneigé ?) Enfin, lorsque vous organisezun voyage-récompense au Canada, pensez à en faire l’évalua-tion une fois qu’il est terminé afin de savoir ce que leclient n’a peut-être pas aimé de son séjour.

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Les festivals, au coeur de la culture canadienne

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Comment Internet peut enrichirvotre expérience lors de salons ?

Pendant un moment, dans les années90, l’idée des « salons virtuels » a

donné des sueurs froides à certains ges-tionnaires de salons et à certainsexposants qui ont cru qu’Internet seraitl’arrêt de mort du plus vieil outil de mar-keting du monde.

Eh bien, 10 ans et demi après, noussavons que toute cette panique ne

rimait à rien. Non seulement les salons prospèrent mais ils lefont côte à côte avec Internet.

Le recours à Internet est logique. Cela peut épargner dutemps, nous aider à y voir plus clair et nous assurer que nousparticipons au bon salon.

Voici quelques tuyaux et quelques sites intéressants à visiter avant votre prochain salon.

1. TROUVER LES BONS SALONSFini le temps des répertoires de salon sur papier, gros

comme un annuaire de téléphone. Des sites commewww.tsnn.com, www.expotop.com ou www.eventseye.compermettent aux exposants de naviguer sans encombre pourdécouvrir des milliers de salons possibles.

2. VOUS RENSEIGNER SUR VOTRE SALONTous les salons ont leur site Web. Certains ont abandonné

le guide encombrant de l’exposant et mis en ligne tout ce qu’ilfaut savoir : plan des pavillons, programme, horaire, liensavec les fournisseurs, profil des visiteurs, règlements, etc.

3. FAIRE VALOIR VOTRE PRÉSENCE Vous avez deux manières de promouvoir en ligne votre

présence au salon : le site Web de votre entreprise et celui dusalon.

a. Dans votre plan marketing, prenez soin de guider lesgens vers votre site Web. C’est une façon excellente et gratuite d’annoncer votre présence sur un salon. Une bannière publicitaire sur la première page de votre site dira àvos lecteurs où vous exposerez.

b. Les directeurs de salon offrent souvent cinq liens entrele site Web de l’exposant et le site Web principal du salon.

4. VOUS RENSEIGNER SUR LE DIRECTEUR DUSALON ET LES MEILLEURES PRATIQUES

Partout dans le monde, de nombreuses associations ontdes sites Web extraordinairement utiles. En voici quelques-uns pour vous donner une idée de ce qu’ils vous réservent.

International Association of Exhibits and Eventswww.iaee.org

Union des Foires Internationales www.ufi.org

Association canadienne de gestion d’expositionswww.caem.org

Hong Kong Exhibition and Convention IndustryAssociationwww.exhibitions.org.hk

Center for Exhibition Industry Researchwww.ceir.org

5. LES MÉDIASDe nombreuses publications sont consacrées au secteur

des salons. Elles traitent, par exemple, des tendances et desstatistiques dans le secteur, des meilleures pratiques, d’étudesde cas et de profils de chefs de file de l’industrie. En voiciquelques-unes ; voyez ce que leurs sites Web en disent.

Trade Show Week – www.TradeShowWeek.comExhibitor Magazine – www.exhibitornews.netTrade Show Expo – www.trade-show-expo.comExpone Magazine – www.revistaexpone.comFeira & Cia – www.feiraecia.com.brExhibit and Events – www.exhibit-event.com

6. LES SALONS PROFESSIONNELS DU SECTEUROù vont les exposants désireux d’apprendre ? En plus des

sites mentionnés ci-dessus, ils peuvent participer à de raressalons spécialisés dans l’éducation des exposants.

Pour découvrir ces événements annuels, allez consulter dessites comme : www.exhibitoronline.com/exhibitorshow,www.tsea.org et www.exposystems.com.br.

DE BARRY SISKIND

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7. LES FOURNISSEURSIls sont faciles à trouver : recherchez sur Google le type de

fournisseur que vous désirez approcher. Un bon point dedépart ? Essayez www.tradeshowstore.com

8. QUE FAIRE DE VOTRE MATÉRIEL DÉPASSÉ ?Votre matériel date ou est un peu fatigué et prend de la

place dans votre entrepôt ? Il existe des sites où vous pouvezles vendre. Pour en savoir plus, consultez le www.exhibittrad-er.com et le www.boothfinder.com.

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Repris avec l’aimable autorisation de l’auteur. Barry Siskind est le

plus grand expert nord-américain en matière de salons pour les profes-

sionnels et les consommateurs. Il est président de l’International

Training and Management Company et auteur de plusieurs livres.

Visitez son site Web www.siskindtraining.com ou écrivez-lui à

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Sur le Web : www.siskindtraining.com/

Les exposants participent aussià un salon pour apprendre La FAA punit Southwest

La Federal Aviation Administration des É.-U. essaiede percevoir une amende de 10,2 millions de dollars deSouthwest Airlines pour avoir exploité 46 avions sanseffectuer les inspections obligatoires pour déceler desfissures de fatigue sur le fuselage. Selon la FAA,Southwest a continué d’utiliser ses avions même aprèss’être rendue compte qu’elle n’avait pas fait ces inspec-tions entre juin 2006 et mars 2007. Selon la FAA, l’im-portance inhabituelle de l’amende reflète « la naturesérieuse de ces violations délibérées. » QuandSouthwest a finalement inspecté les avions, six avaientdes fissures de fatigue.

Plus de monde à l’EIBTML’EIBTM, le salon mondial des réunions et des

voyages de stimulation a finalement confirmé leschiffres vérifiés de son salon 2007 qui a pris place àBarcelone (Espagne). Selon la vérification d’ABC, lafréquentation a augmenté de plus de 20 pour cent parrapport à 2006, atteignant 7 218 (3 892 visiteurs et 3 326acheteurs invités). Plus de 400 compagnies ont exposépour la première fois en 2007 et les rendez-vous prévusont augmenté de 17 pour cent, à 40 094.

Sur le Web : www.eibtm.com

> Les nouvelles de l’industrie

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12 Avril ’08LePLANIFICATEUR

Traiter ses clients de façon juste et égale : un mythe remis en cause

DE JEFF MOWATT

Je vais oser le dire. Je pense que c’est une erreur de traiterles clients de manière juste et égale. Ce n’est pas rentable.

Cela rabaisse les clients et les employés. Et c’est contraire àl’éthique. Ça y est, je l’ai dit.

Bien sûr, nous devons traiter les gens de manière juste –mais pas de manière égale. Je ne parle pas d’un quelconquedécret orwellien disant que « certains animaux sont pluségaux que d’autres ». Cela n’a rien à voir avec la valeur duclient comme personne. C’est une question d’adapter de soi-disant règles pour donner aux clients exceptionnels le servicespécial qu’ils méritent.

Après des années d’expérience comme consultant et forma-teur auprès de douzaines de sociétés et de bureaucraties, jeregrette de rencontrer encore des employés qui croient à lavertu du traitement égal de tous les clients. Cela fonctionne-t-il de la sorte chez vous ? Imaginez la scène suivante…

Tous les jours, vous allez chez le dépanneur près de chezvous pour acheter un café et un journal. L’employé vous connaîtde vue. Un jour, vous vous retrouvez avec un billet de 100 $.Vous entrez, prenez quelques articles et présentez le billet decent. Le magasin a une politique – pas de billets de cent – et l’em-ployé refuse alors que vous savez fort bien qu’il fait plus que celaen monnaie par quart d’heure. Vous savez aussi qu’au cours desannées, vous y avez dépensé au total des centaines sinon desmilliers de dollars. Pourtant, on vous refuse cette petite faveur.Comment, client fidèle, vous sentez-vous maintenant ?

Refuser votre billet de 100 $ aurait été une décision incroyablement mauvaise de la part de l’employé, commecelle qu’a prise la direction en créant une « règle » qui neprévoit aucune exception pour les meilleurs clients du maga-sin. Le problème, c’est que, par définition, une règle traitetout le monde de manière égale – que cela soit juste ou pas.

ET SI NOUS TRAITIONS NOS ENFANTS COMME CELA ?Imaginez ce qu’il se passerait si un parent traitait de la

même manière ses enfants de six et de dix-sept ans. Celavoudrait dire avertir le petit de première année qu’il a besoind’être rentré avant minuit ! La plupart des gens comprennentla logique de traiter les enfants de manière juste. Mais ceserait une erreur de les traiter de la même manière et de leurappliquer les mêmes règles, quel que soit leur âge. Ce seraitplus qu’une erreur ; on pourrait même parler d’immoralité.

NOUS TRAITONS DÉJÀ LES GENS DIFFÉREMMENTAU BUREAU

Il est un peu ironique d’adopter cette approche au travail.Les mêmes personnes qui présument qu’il faut traiter tous lesclients de la même manière trouvent souvent normal que l’or-ganisation offre des places de stationnement et des salles detoilettes adaptées aux clients handicapés. Pourtant, c’est uncas flagrant de traitement juste mais pas égal. Je ne connaispersonne qui s’objecte à ce qu’une organisation donne demeilleures places de stationnement aux personnes handi-capées. Pourtant, tous les jours, nous entendons desemployés faire des remarques ineptes comme : « Si je faisaiscela pour vous, il faudrait que je le fasse pour tout le monde. »Le problème des propriétaires d’entreprises et des gestion-naires, c’est de donner au personnel de première ligne la for-mation et l’autorité dont il a besoin pour prendre sur-le-champ des décisions de service appropriées.

LA VÉRITÉ AU SUJET DU BOUCHE-À-OREILLE« Et si les clients se parlaient ? » Cela demeure une des

inquiétudes récurrentes des employés dans mes cours de for-mation quand nous abordons ce sujet. Ils craignent, s’ilsacceptent une demande spéciale d’un client, que celui-ci enparle à d’autres et qu’ils se trouvent contraints de faire lamême chose pour tout le monde, ce qui leur est impossible,bien sûr. En d’autres termes, ils redoutent de faire de nom-breux mécontents s’ils acceptent des demandes spéciales.C’est le genre de logique alambiquée née de la croyance sous-jacente qu’il faut traiter tout le monde de manière égale (pasnécessairement juste). Autrement dit, « J’ai peur, si j’offre un service supplémentaire à un client (parce que nous avons faitune erreur ou que c’est un gros client), de décevoir d’autresclients dont la situation ne justifie pas un tel service. » Alors,pour ne pas décevoir certaines personnes, nous allonsadopter la règle « pas de traitement spécial pour qui que cesoit ». Ainsi, nous décevrons tout le monde, y compris lesclients dont la situation unique justifie un service spécial.

Les clients comprennent le concept de l’équité. Si je veuxde la monnaie pour un billet de cent dollars dans un dépan-neur où j’entre pour la première fois, il y a peu de chancesque je m’offusque quand l’employé m’expliquera qu’il n’a pas

SUITE À LA PAGE 17

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Avril ’08 17LePLANIFICATEUR

assez de monnaie et ne peut pas m’aider. Par contre, il y aplus de chances que je me fâche si le dépanneur où je vaistous les jours et dont je sais qu’il fait plus de cent dollars demonnaie toutes les quinze minutes refuse mon billet. Et s’il « oublie » la règle pour moi, un bon client, je ne vais pas sor-tir en courant et crier à tous mes amis : « Hé ! mon dépanneurm’a fait la monnaie alors que d’habitude, il n’accepte pas lesbillets de cent ! » Les clients se dérangent rarement pour par-ler du bon service. C’est plutôt quand il est mauvais qu’ils enparlent. Par conséquent, les employés n’ont pas à s’inquiéterde ramifications potentiellement négatives pour avoir traitéaux petits oignons un bon client. Ils ont bien plus de raisonsde s’inquiéter de l’effet négatif produit quand ils traitent tousles clients de la même façon.

SUITE DE LA PAGE 12

Les clients ne partagent queleurs mauvaises expériences

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Page 18: Avril 2008

18 Avril ’08LePLANIFICATEUR

Maintenant que j’ai atteint la quaran-taine, je fais parfois un petit retour

en arrière pour penser à tous les gens quiont déjà fait partie de mon « monde ». J’yretrouve des enseignants, des employeurs,des amis, des mentors, des collègues de

travail, des membres de ma famille et même, quelques bonslivres écrits par des auteurs particulièrement bien inspirés.

Ces personnes ont toutes, à leur manière, contribué à maréussite professionnelle et à faire de moi une citoyenne dumonde. Certaines sont conscientes de l’empreinte qu’elles ontlaissée sur moi, d’autres ont traversé ma vie si rapidement queje n’ai constaté leur influence qu’après leur départ.

Pourtant, chacune m’a servi des leçons de vie profondé-ment imprégnées dans toutes mes cellules, ou a simplementsu être présente lorsque j’ai eu besoin d’elle.

Si vous preniez quelques minutes pour vous demander quisont ces personnes qui ont eu un effet sur votre vie et con-tribué à faire de vous la personne que vous êtes, quels nomsfigureraient à votre liste ? S’agirait-il de collègues qui vous ontaidé à faire vos premières armes au travail ? d’une enseignantede première année qui a su alléger votre deuil de la mater-nelle ? D’un voisin venu vous consoler le jour où vous vousêtes éraflé le genou en tombant de votre première bicyclette ?Bon nombre d’entre nous avons pu profiter du soutien de nospairs au travail. Compte tenu du nombre d’heures que nousconsacrons au travail, il est tout à fait naturel d’y trouver nonseulement diverses influences, mais du soutien.

Peut-être que vous vous souvenez aussi d’un collègue plusâgé et plus au fait de votre profession, qui a agi – officielle-ment ou non – comme mentor auprès de vous. Quoi qu’il ensoit, des gens vous ont guidé et aidé dans votre cheminement.

Si vous vous arrêtiez aux répercussions de ces rencontressur votre vie, pourriez-vous formuler clairement en quoichaque relation vous a touché ? Que diriez-vous à chacun ?

Par exemple, si vous aviez l’occasion de revoir une person-ne qui a effectivement modifié quelque chose dans le coursde votre vie, que voudriez-vous lui dire ? Y a-t-il quelquechose qu’elle devrait savoir ? Comment le lui diriez-vous ?

On ignore vraiment à quel point de tels propos peuventfaire plaisir à des gens qui ne savent probablement même pasque vous vous souvenez d’eux. Imaginez leur surprise s’ilssavaient que ce que vous avez partagé a eu plus d’importancepour vous que ce qu’ils n’auraient jamais imaginé.

L’idéal serait peut-être d’essayer de vous rappeler avec pré-cision comment vous étiez avant de les rencontrer, puis de cequi a changé par la suite. Le tout ne peut probablement passe mesurer en dollars ni en chiffres concrets, mais vous savez

que votre vie a été transformée du fait que vos routes se sontcroisées, même si ce ne fût que brièvement.

Peut-être avez-vous été l’une de ces personnes qui se fait direà quel point elle a eu de l’importance dans la vie de quelqu’un.Le cas échéant, qu’avez-vous ressenti en apprenant que vousaviez influencé ou procuré un précieux soutien à quelqu’un ?

LES CIRCONSTANCES PEUVENT CHANGER LE MONDENon seulement les gens, mais les circonstances peuvent avoird’importantes conséquences sur le cheminement d’une per-sonne. Vous avez peut-être déjà travaillé dans un milieu posi-tif et encourageant, où vous pouviez apprendre et progresserprofessionnellement. Inversement, vous avez peut-être traver-sé des moments de grandes difficultés et de tristesse, qui ontfait de vous ce que vous êtes maintenant.

La bonne nouvelle, c’est que vous êtes la seule personne àdécider de ce que vous effacerez des événements vécus. Oui,vous avez bien lu. Il y a en effet une chose dont je suis per-suadée : nul n’a le pouvoir de nous faire ressentir quoi que cesoit. Chacun est seul maître de ses émotions !

Vous pouvez tirer parti d’un événement négatif ou d’uneréaction négative et en profiter pour apprendre. Le cadeauque vous vous ferez ce faisant (car toute interaction - positiveou négative - a des avantages cachés), ce sera de décider d’eneffacer des éléments.

QUI FAIT PARTIE DE VOTRE MONDE ?Je me suis rendue compte qu’il était important de s’attarder

à ceux qui composent notre « monde ». S’agit-il de personnesqui veillent à vos intérêts même lorsque vous n’y êtes pas ?Sont-elles prêtes à vous poser ces questions difficiles que nuln’osera formuler, afin de vous aider à aller de l’avant?

Y’a-t-il, dans votre entourage, des gens auprès desquelsvous devez toujours faire attention à ce que vous dites oufaites ? Avez-vous l’impression de ne pas vraiment avoir enviede vous retrouver auprès d’elles ? Vous arrive-t-il même par-fois de tenter de les éviter ? Après les avoir vues, avez-vousl’impression de ne plus avoir d’énergie, de voir les choses defaçon négative ? Vous avez peut-être là des indices qu’il seraitpréférable de ne pas trop fréquenter ces personnes.

S’il s’agit de parents ou de collègues de travail, vouspensez peut-être ne pas avoir le choix. S’il vous faut vraimentpasser du temps avec eux, faites que ce soit aussi rarementque possible et, lorsque vient le moment, voyez comment sepassent les interactions. Si la conversation devient négative,vous n’avez pas à tomber dans le panneau et à l’alimenter.

Lorsque surviennent les difficultés, votre « monde » est-il à voscôtés ou a-t-il plutôt tendance à prendre la poudre d’escampette ?

Qui a su vous influencer ?DE SHARON WORSLEY

SUITE À LA PAGE 19

Page 19: Avril 2008

Avril ’08 19LePLANIFICATEUR

SUITE DE LA PAGE 18

En cas de besoin, votreentourage est-il présent ?

Les experts affirment que l’on devient le « produit » des 5à 10 personnes dont on s’entoure. Advenant que cette affir-mation soit vraie ne serait-ce qu’en partie, que vous permet-elle d’apprendre à votre sujet ? Dans quelle mesure cela pour-ra-t-il orienter votre avenir ? Qu’est-ce que cela vous permetd’apprendre sur votre « monde » ?

QUEL SOUTIEN APPORTEZ-VOUS AUX AUTRES ?Dans le même esprit, que nous apprend cette affirmation

à votre sujet, quand on s’attarde aux personnes autourdesquelles vous gravitez ? Peut-on compter sur votre soutienen cas de besoin ? Si vous vous attendez à ce que votreentourage agisse d’une certaine manière, qu’apportez-vous personnellement à celui des autres ?

Sharon Worsley, PDG de la société Live With Intent, est coach per-

sonnel en leadership et conférencière motivatrice. Sa philosophie

personnelle, qui se résume à « vivre dans le choix et non le hasard »,

aide les particuliers et les organisations à voir comment assurer une

qualité de vie personnelle ou d’entreprise. On peut la joindre à

[email protected].

Page 20: Avril 2008

L’Hôtel de Glace, une magieéphémère pour un succès durable

Si l’Hôtel de Glace sera bientôt réduit à l’état de poussièreen ce temps de l’année, son succès, lui, promet de rester. Eneffet, l’hiver 2008 marque une saison record en termes denombre de visiteurs et de personnes en nuitées. Les derniersvisiteurs de la saison qui ont pu franchir les portes encorebien érigées de l’établissement devenu culte au Québec ontporté à 87 500 le nombre de visiteurs, soit 41 pour cent deplus que l’an passé. 4 100 nuitées ont aussi permis aux moinsfrileux, en grande partie de la grande région de Québec,largement ciblée par la campagne marketing de l’hôtel, devivre une expérience inoubliable. Avec une augmentation dela clientèle québécoise et ontarienne, compensant la baisse dunombre de visiteurs américains, l’hôtel a plié bagages avecnostalgie, se réjouissant cependant de la saison prochaine !

Sur le Web : www.hoteldeglace.qc.ca

Un hiver qui s’étire, qui s’étire…Certes, la neige va bien finir par fondre en totalité, mais

son abondance cette année a fait des chanceux côté ski ! LeMont-Sainte-Anne a enregistré un record de 640 cm de neigeaccumulés cet hiver, qui lui permettront de garder sesremonte-pentes en activité jusqu’au 27 avril. Une date quipeut paraître bien tardive à tous les urbains qui ne voientguère plus de neige en ville, mais qui promet encore à tousconnaisseurs de joyeuses fins de semaine sur les pistes.Appartenant au groupe Resorts of the Canadian Rockies, lastation compte 66 pistes et trois domaines skiables (sud, nordet ouest). Bien que les activités fort accueillantes tenueschaque fin de semaine tirent à sa fin, c’est un rendez-vous àne pas manquer l’hiver prochain.

Sur le Web : www.mont-sainte-anne.com

En attendant, le seul hôtel se situant au bas des pistes, leChâteau Mont-Sainte-Anne, en profitera pour se refaire unesanté. En effet, près de cinq millions de dollars ont été investisdans l’établissement par ses nouveaux propriétaires, Sébastienet Henri Roy. Cette somme qui servira à la rénovation et lamodernisation des 240 chambres, de son hall et de son restau-rant, sera injectée dans les travaux sur plusieurs années.

Sur le Web : www.chateaumontsainteanne.com

Tradition et amusement ? La Rondese prête au jeu !

Ceux pour qui l’hiver est bel et bien de l’histoire ancienne,La Ronde rejaillira le 17 mai pour proposer des activités

époustouflantes en plein air, sous les thèmes incontournablesde la tradition et de l’amusement. Tradition pour replonger lesplus grands qui ont connu La Ronde à son ouverture lors del’Expo 67 dans leur tendre enfance avec des attractionscomme La (fameuse) Pitoune, à laquelle la nouvelle généra-tion pourra s’initier, et amusement, avec plus de 40 manèges,des événements spéciaux et des spectacles réinventés pourtous. Cette année, le parc vous offre un tout nouveau specta-cle de plongeon de dauphins, une piste de karting et unetoute nouvelle marina. De plus, les amoureux de feux d’arti-fices ne manqueront pas le rendez-vous annuel del’International des Feux Loto-Québec, du 21 juin au 6 août,qui mettra au défi neuf pays afin d’impressionner leurs spec-tateurs. La France ouvrira la danse le 21 juin.

Sur le Web : www.laronde.com, www.internationaldes-feuxlotoquebec.com

Des améliorations frontalières favoriseraient les concurrents deL’Aéroport Montréal-Trudeau

Si les résultats de trafic de passagers d’Aéroports deMontréal (ADM), révélés début mars 2008, révèlent unehausse de fréquentation de l’aéroport de Montréal-Trudeau de8,5 pour cent en 2007, ce dernier n’est pas à l’abri d’un recul.Avec 12,4 millions de passagers, ce nouveau record démontreune hausse de 13 pour cent de passagers embarquant etdébarquant à l’international, tandis que les trafics intérieurs ettransfrontaliers ont connu une hausse de 9,8 et 1,2 pour centrespectivement. Alors que ces résultats paraissent promet-teurs, les aéroports concurrents ont trouvé une nouvellestratégie afin de gagner en nombre de passagers, notammentQuébécois.

En effet, les aéroports de Plattsburgh et Burlington pour-raient bien bénéficier des travaux d’amélioration des postesdouaniers américains de Lacolle au Québec, en les incitant àréserver des voies aux voyageurs détenant un billet d’avion audépart de Plattsburgh ou Burlington. Desservi par six lignesaériennes majeures et offrant une quarantaine de départs quo-tidiens vers de grandes villes américaines, l’AéroportInternational de Burlington est de plus en plus utilisé par lesQuébécois. À 100 km de Montréal, l’aéroport de Plattsburghsurnommé « l’Aéroport américain de Montréal » est moinsimportant que celui de Burlington, mais promet de gagner enpopularité.

Si AMD ne s’est pas prononcé sur la question, sa vigilancene devrait pas s’amenuiser, compte tenu de son recul déjàapparent derrière les aéroports de Toronto, Vancouver etCalgary.

> Ici et là de Camille Lay

20 Avril ’08LePLANIFICATEUR

SUITE À LA PAGE 21

Page 21: Avril 2008

De petites attentions qui font la différence

Dans la catégorie des aéroports accueillant 5 millionsde passagers et moins, Halifax s’est une fois de plusdémarqué avec la nomination de l’aéroport internationalRobert L. Stanfield de meilleur aéroport au monde. Parmiles 112 aéroports qui ont participé au classement annueldu Conseil international des aéroports, les effortsd’Halifax pour offrir un service de qualité à ses passagersont porté fruit dans trois catégories lui allouant la pre-mière place.

Ottawa le suit de près et Vancouver a obtenu le qua-trième rang dans la catégorie des aéroports de 15 à 35millions de passagers.

• • •

Avril ’08 21LePLANIFICATEUR

Auvent de réception : Abri léger destiné à protéger du soleil ou d’une

pluie de faible intensité, généralement offert en location à petit prix

puisqu’on peut le monter soi-même. Comprend au moins un mât central.

Auvent pliant : Petit auvent à armature légère recouverte de tissu,

destiné à protéger d’une pluie de faible intensité, généralement offert

à des gens qui l’installeront eux-mêmes, puisque son montage et

démontage sont rapides.

Chapiteau à armature : Chapiteau dont le toit en toile ou vinyle est

accroché à une armature métallique dépourvue de mât central. L’installation

d’un chapiteau à armature doit être confiée à des professionnels.

Chapiteau à mât : Chapiteau robuste en toile ou vinyle, soutenu par des

mâts fixes en périmètre et au centre. L’installation d’un chapiteau à mât

doit être confiée à des professionnels. Ce genre de chapiteau protège de

la plupart des intempéries.

Marquise : Structure en toile longue et étroite, généralement

utilisée pour abriter un passage piétonnier ou pour signaler l’entrée

d’un chapitea

Debout Assis Assis

CocktailService

aux tables Buffet

16’ x 16’ 45 26 35

20’ x 20’ 65 40 55

20’ x 30’ 100 60 85

30’ x 30’ 180 100 125

40’ x 40’ 350 240 280

Tentes : Termes à connaître et capacités

> Ici et là de Camille Lay

SUITE DE LA PAGE 20

N’oubliez jamais vos amisDans son livre The Anatomy of Buzz, Emanuel Rosen affirme

que les amis et la famille sont la première source d’information sur lesendroits à visiter, les vols, les hôtels ou la location de voitures selonla Travel Industry Association. Pour 43 pour cent des personnes inter-rogées, les amis et la famille étaient une source d’information.

« Mon père disait toujours que si, au moment de mourir, onavait cinq vrais amis, alors on avait eu une belle vie. » Lee

Iacocca

Sur le Web : www.leplanificateur.ca

Page 22: Avril 2008

22 Avril ’08LePLANIFICATEUR

Du 18 au 20 avril 2008Meeting Professionals International, European Meetingsand Events Conference, ExCel London, R.-U.. Contact :(972) 702-3000, www.mpiweb.org.

Du 22 au 24 avril 2008IMEX, Worldwide Exhibition for Incentive Travel,Meetings & Events, Messe Frankfort, Allemagne. Contact :(011) 44-1273227311, www.imex-frankfurt.com.

11 mai – La Fête des Meres

Du 18 au 20 mai 2008L’Art de Négociation avec Barb Taylor Carpenter, Hôtel W, Montréal, Qué., Contact : (514) 493-9835.

19 mai – Journée nationale des Patriotes

Du 18 au 20 mai 2008Association of Corporate Travel Executives, GlobalConference, Grand Hyatt, Washington, D.C., Contact :(703) 683-5322, www.acte.org.

Du 11 au 14 juin 2008Society of Government Meeting Professionals, ConférenceAnnuelle d’Éducation, The Anatole Hotel, Dallas, TX.Contact : (703) 549-0892, www.sgmp.org.

24 juin – Saint-Jean-Baptiste

1 juillet – Fête du Canada

Du 25 au 29 juillet 2008International Association of Assembly Managers,Conférence Annuelle d’Éducation et Salon, AnaheimConvention Centre, CA. Contact : (972) 906-7441,www.iaam.org.

Du 27 au 30 juillet 2008National Business Travel Association, ConférenceAnnuelle Internationale & Exposition, Los AngelesConvention Centre, CA. Contact : (703) 684-0836,www.nbta.org.

Du 9-12 août, 2008Meeting Professionals International, ConférenceMondiale d’Éducation , Mandalay Bay Resort ConventionCenter, Las Vegas, Nev. Contact : (972) 702-3000,www.mpiweb.org.

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AAGGEENNDDAA

Page 23: Avril 2008

PKF REVOIT SES PRÉVISIONS Peut-être que la récession nous guette après tout.Le rapport Hotel Horizons de PKF pour le premier

trimestre revoit ses prévisions pour le secteur hôtelier améri-cain. Le groupe de recherche et de consultation sur l’héberge-ment avait initialement prévu une hausse de 4,5 pour cent desrecettes par chambre disponible par rapport au RevPAR de2007 mais l’a ramenée à 3 pour cent. De plus, seules 29 des50 grandes villes suivies par PKF vont atteindre ou dépasser3 pour cent. On prévoit maintenant une baisse de 1,6 pourcent des niveaux d’occupation en 2008 ; les plus durementtouchés seront les hôtels de luxe, à mesure que les sociétéstenteront de resserrer les dépenses de déplacement dans laperception d’un ralentissement économique. On s’attend à ceque le tarif journalier moyen augmente de 4,7 pour cent parrapport à 2007.

LE PLAZA ROUVRE À NEW YORKLe Plaza, hôtel historique de 282 chambres à New York, a

rouvert samedi après deux ans et 400 millions de dollars derénovation. La grande salle de bal et ses 500 à 700 placesassises a rouvert en janvier, avec ses caractéristiques néoclas-

siques restaurées, une nouvelle cuisine et un équipement d’é-clairage et de sono revu.

L’inauguration de la semaine dernière a révélé 21 000 piedscarrés de nouvel espace de réunion. À venir au cours de l’an-née : une série de boutiques, le Caudalie Spa, un centre d’ex-ercice physique, un salon et la réouverture de la Oak Roomet du Oak Bar.

Sur le Web : www.fairmont.com/theplaza

UN SERVICE VOITURIER HAUT DE GAMMESIGNÉ GROUPE GERMAIN

Quoi de mieux que de bien cerner les attentes de sa clientèle ? En partenariat avec Audi Canada, le GroupeGermain propose un service voiturier Audi maison, offert enexclusivité à la clientèle des hôtels Le Germain de Montréal etde Toronto. Ce service unique en son genre témoigne de lagrande qualité de service à la clientèle que ceux quifréquentent le Groupe Germain s’attendent à retrouver dansses établissements.

Dans le même esprit, les Hôtels W et Acura ont récemmentlancé un programme appelé « Acura Experience », qui proposeun service voiturier en livrée offert exclusivement à la clien-tèle des Hôtels W. Les 18 établissements de la chaîne enAmérique du Nord permettront ainsi aux clients désireux dese déplacer en zone urbaine d’accéder à une voiture AcuraMDX 2008 avec chauffeur.

Pour en savoir davantage :www.groupegermain.comwww.whotels.com

CHUTE DES BÉNÉFICES DU MARCHÉ HÔTELIERLes hôteliers du Canada peuvent s’attendre à voir leurs

bénéfices diminuer de près de 26 %, soit à 822 millions dedollars en 2008, à cause de la réduction constante des dépens-es des touristes américains.

Source : Conference Board du Canada, Canadian IndustrialOutlook, « Canada’s Accommodation Industry », hiver 2008.

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SOLUTION SUDOKUFACILE PAGE 17

SOLUTION SUDOKUMOYEN PAGE 17

Avril ’08 23LePLANIFICATEUR

Nouvelles hôtelières

Page 24: Avril 2008

La charme du Nouveau-Brunswick

24 Avril ’08LePLANIFICATEUR

Capitale du Nouveau-Brunswick, Fredericton fait partiedes sept villes les plus « intelligentes » du monde, selon

une liste compilée en 2008 par le Intelligent CommunityForum de New York. Il s’agit également de la première villecanadienne à offrir un accès gratuit au sans fil grâce à sa Fred-eZone, un réseau Wi-Fi de propriété municipale.

INFO EN VRAC SUR FREDERICTON• Par avion : vols directs en provenance et à destination deToronto, Montréal, Ottawa, Halifax et du Royaume-Uni• Plus de 1 700 chambres d’hôtel, dont le Delta Fredericton,le Crowne Plaza Fredericton Lord Beaverbrook Hotel et leFredericton Inn (qui constituent certains des plus grandshôtels de congrès de Fredericton grâce à une offre totale de41 salles de réunions pouvant accueillir des réceptions allantjusqu’à 1 200 personnes). • On prévoit avoir construit un nouveau centre de congrès aucentre-ville d’ici 2010. • À l’est de Fredericton, se trouve Moncton. Plus grandeagglomération urbaine du Nouveau-Brunswick, cette villeconnaît actuellement une superbe ascension.

INFO EN VRAC SUR MONCTON • Plus de 65 salles de réunions et 3 000 chambres d’hôtel,

de même que la plus grande installation de foires commer-ciales du Canada atlantique, grâce à une superficie d’exposi-

tion de 125 000 pi2 • Par avion : vols directs en provenance et à destination de

Montréal, Toronto, Calgary et Newark (New Jersey)

Au sud se trouve Saint John, plus grande ville du Nouveau-Brunswick, reconnue pour avoir accueilli un nombre record decongrès et de rassemblements en 2007, affirme SallyCummings, de Venue Saint John. Disposant de plus de 123 000pi2 de locaux de congrès et d’exposition liés par un réseaupiétonnier toutes saisons, Saint John à beaucoup à offrir.

INFO EN VRAC SUR SAINT JOHN• L’un des plus grands ports de chargement au Canada• Par avion : vols directs en provenance et à destination deToronto, Montréal, Halifax et Ottawa• La plus ancienne ville constituée du Canada (1785)• Plus de 1 700 chambres d’hôtel

Les sites intéressants sont nombreux et situés un peupartout dans la province – des musées comme la superbe col-lection de la Galerie d’art Beaverbrook de Fredericton ou duMusée du Nouveau-Brunswick de St. John, jusqu’à la soiréefolklorique au son des violoneux et arrosée de bière Moosehead,en passant par une soirée au resto sous le thème des Maritimes, ily en a pour tous les goûts.

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D’ailleurs, on ne peut parler du Nouveau-Brunswick sans mentionner la brasserieMoosehead. La plus vieille brasserie indépen-dante du Canada a été fondée en 1867 parSusannah Oland, et c’est toujours la familleOland qui la fait fonctionner. Comme les troisplus grands brasseurs du Canada (Labatt, Molsonet Sleeman) appartiennent désormais à desintérêts étrangers, Moosehead se trouve à constituer la plus grande brasserie entièrementcanadienne au pays. La bière Moosehead se vendpartout au Canada et si vous ne l’offrez pas déjàdans vos événements songez-y sérieusement.

Précisons que, les 2 et 3 mai, les exploitantsd’entreprises touristiques et autres intervenantsdans le domaine viendront de partout auNouveau-Brunswick pour participer à la TourismIndustry Annual Conference, qui se tiendra àMoncton. Imaginez : tout le monde dans ledomaine se réunit une fois l’an non seulementpour causer « tourisme », mais aussi pour explor-er des façons novatrices d’assurer la vigueur et lecaractère concurrentiel à long terme de cemarché. Tous tiennent comptent d’un planstratégique de développement touristique élaborépar leurs pairs, afin d’assurer la viabilité de l’in-dustrie du tourisme au Nouveau-Brunswick.

Sites Web à consulter :Ville de Fredericton www.tourismfredericton.caVille de Moncton www.gomoncton.comVille de Saint-John www.tourismsaintjohn.comTourisme Nouveau-Brunswickwww.tourismnewbrunswick.ca

La « Moosehead » est toutce qu’il y a de plus canadien

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Nous avons récemment lu un article concernant les cartes que l’onretrouve dans les salles de bains d’hôtels, qui suggère que faire denos serviettes de bain. Certaines mentionnent de suspendre cellesque nous désirons réutiliser, ou de mettre dans la baignoire cellesque nous souhaitons changer. Nous retrouvons sur chacune deces cartes une phrase selon laquelle ces mesures sont prises pourprotéger l’environnement. Cependant, la plupart des hôteliers rap-portent aussi que ce système ne fonctionne pas vraiment, et cepour diverses raisons.

Nous avons trouvé le sujet intéressant, ce qui nous amène à notrequestion verte du mois : Réutilisez-vous vos serviettes ?(Nous avons envoyé le questionnaire à 1 791 lecteurs et reçu 152réponses.)

Les réponses : Oui 92 % Non 8 %

Commentaires de planificateurs :

« Oui, je le fais, pendant 2-3 jours et je pense que les cartes sontun bon rappel. Si je reste plus longtemps, j'ai tendance à les fairenettoyer. »

« Je crois qu'il est parfaitement raisonnable d'utiliser une serviettedeux fois. Pourquoi utiliser une serviette fraîche à chaque fois ?C'est du gaspillage et stupide. Elles ne sont pas sales, elles sontsimplement mouillées !

« Bien sûr ! Et tout le monde que je connais le fait aussi ! »

« Je demande également de ne pas changer la literie tous lessoirs. »

« Je réutilise toujours mes serviettes et je demande également dene pas changer nos draps si nous séjournons à l'hôtel pour unedeuxième nuit. »

« Oui, mais je me demande combien de fois le personnel d’entre-tien y prête attention. J’ai souvent reçu des serviettes fraîchesalors que j’avais dit que je désirais les réutiliser. »

« Oui, je réutilise mes serviettes. Mais je constate que bien sou-vent, la femme de ménage les retire du crochet afin de les rem-placer par des serviettes propres ! Hm…

« Oui, mais ils changent les serviettes malgré tout... »

« J'ai toujours ESSAYÉ de réutiliser mes serviettes, mais je n'aijamais une seule fois, dans n'importe quel hôtel, dans n'importequelle ville, dans n'importe quel pays, vu le personnel respecter lapolitique verte figurant sur la carte. Peut-être que c'est la raisonpour laquelle les hôteliers trouvent que ça ne fonctionne pas. »

« Oui, en réponse à votre question, je réutilise toujours mes servi-ettes, sans me préoccuper de savoir s'il y a une carte de rappel ounon. »

« Je sais que cela ne fonctionne pas toujours car il y a eu desmoments où j'ai accroché ma serviette afin de la réutiliser, mais oùle personnel d’entretien la remplaçait par une serviette propre. »

« Plus que cela, je trouve que le personnel d’entretien les change,et ce, peu importe ce que je fais. Ils changent aussi le lit souvent. »

Serviettes de toilette dansles hôtels — Sondage

26 Avril ’08LePLANIFICATEUR

SONDAGE SITES D’ÉVÉNEMENTS(CONCOURS DU MOIS DE MARS)La gagnante du certificat de

voyage de 250 $ de Via Rail est :Betty Hoffart, CMA, FCMA

Chief Executive OfficerCMA Canada

Regina, Saskatchewan

Félicitations et merci à tous les participants !

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