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1ère phase : ANALYSEUne « Cité internationale universitaire » à la mode bruxelloise …

Encadrement : Enseignants : Hugo Bauwens, Maud De Rijck, Luc Deleuze, David Erkan, Christine Godfroid (coordinatrice),

Benoit Moritz, Dany Poncelet, Jean-Marc Simon, Bertrand Terlinden.Elèves assistants : Cynthia Deckers, Andrzej Gwizdala, Elsa Marchal, Nelson Van Campenhout.

Objectif : L’exercice proposé a pour objectif de s’interroger sur le logement pour étudiants en lien avec un campus universitaire (avec pour référence la Cité internationale universitaire à Paris).Il interroge des questions d’urbanisme :

Quelle forme urbaine pour se liaisonner au contexte existant? Quelle densité  pour développer un nouvel ensemble résidentiel attractif côtoyant des bâtiments patrimoniaux?

En même temps que des questions d’architecture :Quelles typologies de logements groupés: logements pour étudiants, mais aussi intergénérationnels et/ou alternatifs et/ou… ? Quelles spatialités spécifiques développées pour accueillir la population estudiantine ?

Le site proposé est le site des « Casernes – Couronne », sur le territoire de la Commune d’Ixelles.

L’exercice de projet sera séquencé en trois temps. 1. Le premier temps (3 semaines) sera consacré à une analyse du contexte existant, tant à l’échelle du site

qu’à l’échelle du quartier dans lequel celui-ci s’inscrit, et du programme qui s’y rapporte.2. Le deuxième temps, (3 semaines) sera consacré à un exercice d’élaboration d’un plan d’aménagement du

site sous la forme d’un plan-masse : ses enjeux seront précisés à l’issue de la phase préliminaire.3. Le troisième temps (7 semaines) sera consacré à l’élaboration complète d’un projet d’architecture portant sur un

immeuble d’au minimum une vingtaine de logements et inscrit dans le plan-masse développé au cours du deuxième temps.

PHASE 1 : ANALYSE CONTEXTUELLE ET PROGRAMMATIQUEAMBITIONCette 1ère partie de l’exercice de l’atelier de BA3 – Semestre 5 – a un double objectif :

- Permettre aux étudiants d’appréhender le contexte urbain dans lequel ils auront à développer ultérieurement  un projet urbanistique et architectural;

- Prendre connaissance des enjeux programmatiques à travers l’analyse d’exemples existants et pertinents de projets d’urbanisme et de logements groupés développant des préoccupations similaires ou proches à celles invoquées par le site.

En effet, avant d’intervenir, l’architecte se doit de comprendre : - « Où sommes-nous ? », à savoir quelles sont les particularités contextuelles, urbanistiques, architecturales,

mais aussi historiques, politiques, sociales, culturelles, économiques,… du site sur lequel il a à intervenir;- « Comment faire ? », à savoir, à travers l’étude d’exemples remarquables réalisés ailleurs, tenter d’élargir la

compréhension de la question posée : appréhender les modèles actuels d’urbanisation de sites comparables et saisir les opportunités réelles d’occupation du sol, et les modèles contemporains de logements groupés pour étudiants et autres, pour réfléchir à de nouvelles façons « d’habiter ensemble »

Dans la pratique professionnelle, ce type d’exercice peut être effectué par des spécialistes et généralement dans un temps plus long que celui qui nous est imparti.Cet exercice ne se veut donc pas exhaustif, mais vise néanmoins, grâce à la l’énergie collective des groupes, à permettre à chaque étudiant d’aborder les phases suivantes (deuxième et troisième temps) de l’exercice avec les outils nécessaires pour le faire.

Les objectifs de cet exercice sont donc de donner à chaque étudiant la méthodologie pour aborder une question de ce type : « apprendre à observer », mais aussi « apprendre à transcrire l’information », et enfin «  apprendre à communiquer cette information ».L’exercice a également une vocation générale plus large : apprendre aux étudiants à manipuler des outils graphiques de description d’un contexte urbain donné, et ce en considérant que la description et les éléments qui en émergent constituent non seulement des éléments de compréhension mais aussi des éléments de projet pour le site. Pour ce faire, des modalités de fonctionnement précises sont proposées sous l’encadrement des enseignants, afin de maximiser au mieux l’énergie et le potentiel du groupe d’étudiants, en vue d’informer et de nourrir au mieux chaque étudiant du projet à suivre. ÉLÉMENTS GÉNÉRAUX DE CONTEXTE :

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Le besoin de logements étudiants en Région bruxelloiseUn besoin de logements étudiantsLe 12 décembre 2012, le Brussels Studies Institute (BSI), en partenariat avec l’ULB, la VUB et les FUSL, organisait le colloque « Bruxelles Ville étudiante ! » qui avait pour objectif de mettre en exergue la richesse et les multiples conséquences de cette forte présence étudiante à Bruxelles. Avec plus de 70.000 étudiants dans l’enseignement supérieur et 14.000 enseignants et professeurs, chercheurs, personnels administratifs et techniques travaillant dans cinq universités ou départements universitaires et dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur, Bruxelles est le plus grand pôle académique du pays. Pourtant, à plusieurs niveaux, des besoins se font sentir pour dynamiser ce statut de ville étudiante et répondre aux besoins identifiés.Sur le plan du logement, Bruxelles compte, proportionnellement, 6 fois moins de kots que Leuven.En effet, chaque année et rien que pour l’ULB, environ 7.000 demandes de logements sont enregistrées alors que seuls 2000 logements étudiants sont disponibles. Suite aux différents projets en cours, de nombreux logements verront le jour dans les prochaines années mas il restera néanmoins environ 1.500 logements à pourvoir pour répondre aux besoins identifiés. Quant à la VUB, il lui faudra encore construire 300 logements pour subvenir aux besoins de ses étudiants.

Les Casernes, des sites à l’avenir incertainEn décembre 2010, la Police Fédérale annonçaient vouloir concentrer l’ensemble de leurs services en un lieu unique, à savoir la Cité Administratives, et de quitter dès lors éventuellement, pour tout ou partie, les sites des Casernes qu’elles occupent actuellement, situées en face du Campus de la Plaine.En plein cœur du pôle universitaire bruxellois majeur en nombre d’étudiants, ces sites sont situés de plus à un véritable nœud de communication, à côté de la gare d’Etterbeek, le long d’axes routiers desservis par les transports en communs (Boulevard Général Jacques et Avenue de la Couronne) et à proximité des Institutions Européennes.Destinées à abriter la cavalerie de la gendarmerie, il s’agit d’un ensemble de 3 casernes, les casernes « Lieutenant Général Baron de Witte de Haelen », « Major Geruzet » et « Couronne », implantées selon le plan d’aménagement de 1875 émanant du plan d’ensemble de l’agglomération bruxelloise de V. Besme établi en 1866.Afin de relier les casernes à l’avenue Louise, elles furent précédées par la réalisation d’une large avenue, le boulevard Militaire (l’actuel boulevard Général Jacques).Les casernes ont été bâties entre 1875 et 1882 d’après l’exemple du Champ-de-Mars à Paris, face au terrain de manœuvre militaire de la garnison militaire aménagé en même temps.Sur un plan rectangulaire, les casernes furent construites dans un style éclectique d’après les plans (1870) de l’architecte F. Pauwels en collaboration avec les services du génie militaire, et furent agrandies en plusieurs phases avant et après la 1ère guerre mondiale.

Suite à la réforme des services de gendarmerie et de police, l’ensemble du site est aujourd’hui occupé exclusivement

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par certains services de police.

Nous vous proposons, d’un point de vue théorique, d’étudier une future affectation du site permettant de répondre aux besoins en termes de logements pour étudiants exprimés ci-dessus mais également l’opportunité d’accueillir une mixité de fonctions créant de nouveaux liens entre universités et citoyens : - Des logements pour des chercheurs internationaux,

- Des salles d’études,- Les archives des bibliothèques,- Des activités de recherche,- Des animations de vulgarisation scientifiques (Printemps des Sciences,…)- …

Et donc éventuellement aussi toutes une série d’équipements publics (écoles, crèches,…), culturels, sportifs ou de services (restaurants et cafés, commerces, cabinets médicaux, logements intergénérationnels et sociaux,…),… accessibles, bien entendu, aux habitants du quartier également.

ÉLÉMENTS PARTICULIERS DU PROJET :La question complète sera exposée lors de l’énoncé des Phases 2 et 3.Aujourd’hui ne seront dévoilés que l’implantation du projet, la présentation générique du programme et la phase d’analyse.• Site : Périmètre concerné :La désaffection du site des « Casernes Couronnes » étant envisagée dès juin 2014, ce site présente un intérêt tout particulier.Formant un îlot d’environ 4 hectares (200Mx200M), situé entre le boulevard Général Jacques, l’avenue de la Couronne, le rue Fritz Toussaint et la rue Juliette Wytsman, la caserne comprend une trentaine de bâtiments dont certains s’organisent symétriquement autour d’une cour d’honneur, et est ceinte d’un mur avec des portes d’entrée dans les axes principaux.A partir de 1950, certains bâtiments sont démolis, d’autres rénovés, de nouveaux sont construits.Depuis près de 10 ans, une partie de ceux-ci sont inutilisés.

• Programme:

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Il comprendra une analyse contextuelle et programmatique, suivi de l’élaboration d’une hypothèse urbanistique visant à densifier l’îlot existant tout en préservant bien entendu le patrimoine architectural de qualité, et le développement ensuite d’un des volumes capables en y intégrant donc prioritairement des logements pour étudiants.Même s’ils ne feront pas l’objet du développement du projet d’architecture, les fonctions complémentaires nécessaires aux universités (salles d’études, archives des bibliothèques, activités de recherche,…) seront prises en compte dans l’étude du plan masse.Accessoirement, certaines autres affectations mentionnées ci-dessus (telles que des équipements de services : commerces,… ou publics : crèche, maison de quartier, polyclinique, etc…) à vocation locale, pourront également être intégrées complémentairement au programme de base.

MODALITES D’ORGANISATION

L’analyse aborde 7 thématiques.Chaque thématique, encadrée par un (ou plusieurs) enseignant(s), est prise en charge par des groupes de 7 étudiants, dont le nombre est déterminé ci-dessous.Chaque étudiant, en fonction de ses intérêts et de ses compétences, s’inscrit dans la thématique de son choix (en fonction des disponibilités).Sous les instructions précises des enseignants, chaque groupe récolte, traduit et transmet les informations.Ce travail se termine par une présentation collégiale visant à informer le plus directement possible le projet (présentation Power Point + CD + Dossier papier A3)

CONTENU DE L’ANALYSE : 7 THEMATIQUES

Pour chaque thématique, l’étude se concentrera sur les échelles suivantes :- l’échelle de l’environnement (périmètre élargi dans un rayon donné autour du site du projet).- l’échelle de la parcelle.

L’objectif est d’identifier les caractéristiques du lieu et leurs implications actuelles et à venir sur l’environnement direct mais aussi à l’échelle de la ville, de la Région.

1. CONTEXTE (8 groupes)

° Retranscription de cadre physique immédiat

Cette phase est essentielle avant d’entamer tout projet d’architecture. Elle permet d’appréhender une réelle prise de conscience du site et de disposer de documents précis et complets du cadre dans lequel le projet s’inscrit. L’objectif est donc d’appréhender toutes les dimensions du cadre bâti et non-bâti du site et de les retranscrire sur tous les supports propres à l’exercice de l’architecture.Arpenter le site et ses abords immédiats permet de prendre réellement conscience de toutes les dimensions, échelles et topographies des lieux. La retranscription des données recueillies sur place seront échangées afin d’aboutir à quatre types de documents :

- représentation graphiques en 2 D   : relevé dimensionnel et retranscription en plans, coupes, profils, fronts bâtis,…, à l’échelle de 1/500 tout en précisant la nature des éléments (matériaux, végétations, nature des sols, équipements, mobiliers, etc.)

- représentation graphiques en 3 D   :restitution en modèles 3D (sketchup) des données recueillies et échangées

- relevé photographiques   : relevé photographique d’ensemble sous forme de montages et prises de vues sur les éléments les plus significatifs du site

- réalisation de maquettes   : réalisation de 4 maquettes du site au 1/500ème. . Les périmètres exacts seront définis en atelier.

° Analyse des espaces publics limitrophes

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L’ilot participe à la continuité du tissu urbain par la succession des pleins/vides, contractions/dilatations. Les espaces publics environnants déterminent la manière dont le quartier est organisé et vécu. Il importe de prendre conscience de la variété des espaces publics et de l’usage qu’il en est fait par les habitants.La stratégie de l’analyse est structurée selon 3 axes:

- analyse physique: relevé des différents espaces publics du quartier, de leur identité, fonctions, échelles, dimensions, topographie, équipements, mobiliers, … Les informations seront retranscrites sur des plans urbanistiques mettant en valeur l’importance des rapports pleins/vides du quartier.

- collecte de perceptions : il s’agira de collecter à la fois des perceptions de l’étranger qui découvre le quartier (par le biais d’étudiants effectuant des dérives urbaines) et des perceptions des usagers familiers du quartier (par le biais de courtes interviews sur le terrain). Les résultats seront communiqués sous forme de cartes mentales, soit des cartes du quartier customisées par des collages, des photos, des dessins mettant en évidence les ressentis des lieux, les sentiments divergents ou convergents.

- observations des usages   : par groupe de deux, les étudiants se verront attribuer une zone spécifique d’espace public dans laquelle ils mèneront des observations répétées. Il s’agira pour eux de détailler la configuration des lieux ainsi que les usages qu’ils auront pu y observer. Les résultats seront communiqués sous forme d’une cartographie et d’un album des espaces publics du quartier détaillant à la fois les caractéristiques matérielles des lieux observés ainsi que les usages ayant pu y être observés.

2. MORPHOLOGIE URBAINE (2 groupes)

Avant d’intervenir dans un site, il est indispensable de prendre le recul nécessaire pour en comprendre les différentes composantes spatiales essentielles.Pour ce faire, l’objectif de cette phase de travail est d’appréhender le site et son quartier environnant (dont le périmètre sera à déterminer préalablement) à travers les particularités de sa morphologie urbaine.

Deux approches sont proposées : ° Caractéristiques typologiques :

Sachant qu’il vous sera ultérieurement nécessaire de proposer une intervention architecturale dans ce lieu, il vous est proposé d’en étudier les composantes typologiques existantes.Il vous faudra donc successivement les identifier, les répertorier, les analyser.L’objectif étant de réaliser des planches pour chacune d’entre elle, selon une même grille de lecture : datation, inscription dans le tissu urbain, relation avec l’espace public, caractéristiques spatiales…

° Lectures urbaines : La ville étant constituée d’une succession d’atmosphères spatiales particulières (dans lesquelles vous aurez à vous inscrire ensuite), il vous est proposé d’arpenter ce quartier de ville afin d’en analyser les différentes séquences visuelles, et ce en particulier, entre le site et les différentes implantations universitaires. Il s’agira d’identifier les différents parcours urbains et d’en analyser les composantes spatiales : homogénéité / hétéroclisme, continuité / rupture, forte densité / faible densité,…, et ce quelles que soient les circonstances : jour / nuit, semaine / weekend, heure de pointe / heure creuse…L’objectif final étant de partager cette lecture urbaine à travers un reportage photographique cartographié.

Chacune des 2 approches sera abordée par un groupe d’étudiants distincts.Chaque groupe établira sa stratégie de travail avec son enseignant de référence.L’ensemble de ces résultats sera compilé dans un dossier qui respectera les règles normatives communes, et sera également présenté oralement à l’ensemble des étudiants.

3. AFFECTATIONS / USAGES DU SOL / MOBILITE (2 groupes)° Affectation :

Puisque l’objectif consiste en l’élaboration d’un quartier dédié principalement aux logements étudiants, il s’agit de vérifier son adéquation et son influence avec/sur son environnement. Ce travail permet de parfaire l’intégration voire de le qualifier comme un moteur de développement, de renouveau à une échelle qui dépasse la notion de voisinage direct.

Il s’agit de croiser un ensemble de données : juridiques d’une part (situation de droit) avec l’usage réel des lieux, la réalité de terrain, d’autre part (situation de fait).Le travail commence par une collecte minutieuse des documents de planification réalisés par la Région de Bruxelles-Capitale, la Commune d’Ixelles et tout autre étude et relevé concernant les alentours du site étudié (Plan Régional de Développement, Plan Régional d’Affectation du Sol, Contrats de quartier, etc.).

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Ces données sont ensuite croisées avec un relevé de l’usage des espaces bâtis et non bâtis dans un périmètre défini par les auteurs (groupe d’étudiants). La définition de ce périmètre et les thématiques choisies (Affectation, espaces verts, mobilité, qualité des espaces privés et publics, etc.) peut s’avérer déterminante pour élaborer la structure spatiale et programmatique du nouveau quartier.

° Mobilité :Dans un contexte où l’accessibilité deviendra une question majeure, ce point fait l’objet d’une attention particulière et devra être décliné (éventuellement sur base d’une analyse AFOM : Atout, Faiblesse, Opportunité, Menace).

Le travail présente ces données sous forme de cartes qui complètent aisément les autres domaines d’analyse. Il se conclut par une synthèse subjective/prospective que la cartographie illustre.Pour chaque groupe, un canevas de travail est présenté et discuté en atelier avec l’enseignant de référence.

4. TRANSFORMATIONS (2 groupes)° Le site des « Casernes Couronnes » :

Ce site a connu de nombreuses transformations depuis sa construction jusqu’à ce jour.Il s’agit de les étudier et de les retranscrire.Il forme aujourd’hui un vaste ensemble bâti qu’il y a lieu d’analyser, afin d’en comprendre les enjeux patrimoniaux, à l’aube d’une éventuelle nouvelle mutation.

° Exemples de casernes transformées en logements :Il existe de nombreux anciens sites militaires ayant été réaffectés, à Bruxelles, en Belgique et ailleurs.Il s’agit de les inventorier et d’en analyser la mutation.

Le groupe « transformations» aura donc pour objectif de mettre en lumière les différentes dynamiques de transformations urbaines :

- passées d’une part, à travers des recherches historiques permettant de mieux comprendre la situation actuelle du site;

- mais aussi futures, qu’elles soient en cours de réflexion ou de réalisation.

A travers une mise en comparaison avec la réalité sociale du terrain qui nous occupe cette fois, ce groupe fera émerger les tensions et controverses liées à ces dynamiques de transformations, passées et futures.

5. LES CAMPUS ULB et VUB (2 groupes)° Patrimoine foncier :

L’ULB et la VUB dispose chacune d’un patrimoine foncier ayant également connu une forte évolution ces dernières années, se développant principalement sur les Campus « Solbosch », « La Plaine » (et « Erasme »).Il s’agit de les analyser, d’en faire connaître la situation actuelle, mais également les ambitions futures.

° Besoins programmatiques :Le nombre d’étudiants est en constante évolution et, on constate un manque cruel de logements adaptés.Parallèlement, les ambitions pédagogiques des 2 universités évoluent rapidement également.

Il y a lieu de prendre connaissance plus en détail de leurs nouveaux besoins et projets éventuels, afin d’identifier ceux qui pourraient éventuellement être repris dans notre programmation, et de déterminer la typologie des bâtiments qui devraient les abriter.

6. EXERCICE D’ANALYSE HYPERACTIVE DE REFERENCES URBANISTIQUES EXEMPLAIRES (8 groupes)Afin que les étudiants puissent saisir les tenants et aboutissants de l’élaboration d’un plan-masse, l’exercice visera ici à analyser une série de références considérées comme exemplaires en termes d’aménagement de tailles plus ou moins similaires à celle du site ixellois et situés dans un contexte urbain. Ces références sont construites (sauf exceptions) et sont situées dans un environnement géographique (Belgique, France, Pays-Bas) proche permettant aux étudiants de les visiter, et ainsi d’être confrontés directement à la réalité construite des ces architectures. Ces références ont été choisies par les enseignants parce qu’elles constituent aujourd’hui des modèles exemplaires d’exploration et d’exploitation d’occupation d’îlots. Chaque référence fera l’objet d’une analyse poussée à trois échelles :

l’échelle du contexte morphologique du projet; l’échelle du site même ; l’échelle architecturale d’un immeuble de logements faisant partie du projet.

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Les analyses s’attacheront à faire émerger tant des problématiques spatiales que des problématiques programmatiques et économiques (modalités fabrication du projet). Il s’agira de sensibiliser les étudiants aux éléments de cohérence multiscalaire, entre les échelles urbanistiques et les échelles architecturales.

Les étudiants seront répartis en groupe de 7. Chaque groupe se verra attribué un modèle de la liste des références.

4.1. Liste des références   :

MODELE BUREAU D’ETUDEArchitectes et/ou urbanistes

PROJETurbanisme

Bâtimentà étudier

ANNEE PAYS VILLE ADRESSE

1. en bandes

Xaveer De Geyter Achitects

Ilot Saint Maurice

Immeuble Stefan Beel

1996-2005 France Lille Rue du Faub. de Roubaix/ Rue d’AthènesRue de Luxembourg

2. îlots ouvert

Christian de Portzamparc

Quartier Massena

Beckman N’Tépé 1995-2010 France Paris Entre la rue Tolbiac et la rue Watt (à 2 pas de la bibliothèque de France)

3. peigne François Leclercq

Euralille 2 Hondelatte-Laporte

2011-2014 France Lille Rue Jules Vallès-Rue André Guide

4. plots autour d’un parc

Christian de Portzamparc

Les Hautes Malesherbes

Edouard François 1994 France Paris Rue Albert Roussel

5. En couches

OMA OMA Christian de Portzamparc / immeuble Citadelle

1994-95 Pays-Bas Almere Centre urbain d’Almere

6. Ilot restructuré

Stephan Beel architect + Achtergael architect

Hôpital Militaire

Stephan Beel architect + Achtergael architect

2004-2013 Belgique Ostende Forststraat, Ostende

7. plots dans un parc

Architekten Cie

The funen park

Dick Van Gameren

1999 (concours)

Pays-Bas Amsterdam Cruquiskade/keerwal

8. Blocs libres compactes

Sanaa Sanaa + Extra-Muros

Logements à Paris 2006-en cours

France Paris 45/47 avenue du Maréchal Fayolle, Paris (XVIe)

4.2. Grille d’analyse:L’analyse des implantations et immeubles de logements se fait sur base d’une liste exhaustive d’éléments, commune à tous les groupes de la thématique afin de permettre une comparaison des projets :

- Documents à remettre:

1/ Implantation dans son contexte large : plan et coupes (1/2500)2/ Implantation aux limites du projet : plan et coupes de gabarits (1/500)3/ Schémas urbanistiques:

- Analyse du bâti et non bâti (projet versus contexte) - Analyse des statuts : publics (espaces non bâtis) - privés- Gabarits des immeubles (en plan)- Type de logements : privés – sociaux – conventionnés – autres- Programmes complémentaires + localisation et pourcentage- Nombre d’architectes impliqués dans la réalisation du projet d’urbanisme- Qualité spatiale et paysagère du contexte du projet- Nombre de logements au total et par immeuble - Système d’accès vélo aux logements depuis la rue- Système d’accès piétons aux logements depuis la rue- Système d’accès voitures aux logements depuis la rue- Modalités d’organisation du parking aérien / souterrain- Nombre d’accès piétons par immeubles- Système de distribution interne aux immeubles de logements

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4/ Analyse des logements :- Nombre à déterminer en fonction de la pertinence : plans+ coupes 1/100- Type d’appartements : nombre de chambres- simplex-duplex-triplex,…- Orientation des logements- Qualités des espaces intérieurs et extérieurs des logements

5/ Roman photos de la visite du projet et croquis6/ Maquette (3D): Maquette de masse à 1/500

Remarques générales   : - échelle graphique sur tous les documents + Nord vers le haut (sur les plans et maquettes)- les éléments à analyser sont présentés en dessins d’architecture et schémas, avec des mots clefs (éviter les textes).

7. REFERENCES ARCHITECTURALES EXEMPLAIRES (2 groupes)

Ces groupes auront donc pour objectif de mettre en lumière les différentes manières « d’habiter ensemble », et ce à travers l’analyse d’exemples remarquables.Une attention toute particulière sera portée sur les logements pour étudiants, afin d’en déterminer les besoins spécifiques en termes de fonctionnalités, de particularités spatiales, de relations avec l’environnement immédiat,…

D’autres typologies seront analysées également : logements de courte durée (chercheurs), intergénérationnels, alternatifs, sociaux,…Afin de vérifier l’intérêt d’une mixité de logements et d’envisager des façons prospectives d’améliorer la vie en ville, en intégrant les nouveaux enjeux auxquels elle est confrontée aujourd’hui.

Remarque : Une liste d’exemples complémentaires de logements groupés remarquables, « pour étudiants » entre autres, sera établie afin que les étudiants puissent y puiser à l’occasion du workshop qui se tiendra à ce sujet lors de la semaine tampon.Idéalement des exemples qu’il est possible de visiter.

>>> De façon pragmatique, il vous est demandé de former les groupes de 7 étudiants et de choisir une thématique, et de transmettre ces informations à 12H30 ce mardi 17 septembre.

Durant cette journée, vous seront présentés successivement le projet et le calendrier pédagogiques, et la 1ère partie du programme de ce semestre.Pour ce faire, différents conférenciers se succéderont tout au long de la journée pour étayer notre propos.Ensuite, une courte séance d’information sera organisée ce même jour pour un premier briefing vous informant des conventions graphiques d’application pour cet exercice et de vos tâches respectives, et ce pour chaque thématique. L’objectif est de pouvoir lancer ce travail d’analyse, très limité dans le temps, au plus vite !

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES______________________________________________________________________________________________

- Apprendre à observer un contexte, et déterminer ses spécificités ;- Traduire de façon objectivable son ressenti ;- Expérimenter une méthodologie de travail analytique ;- Apprendre à travailler efficacement en groupe ;- Apprendre à mettre en forme les informations récoltées ;- Apprendre à communiquer de façon efficace en vue de transmettre le fruit de son travail.

TEMPORALITÉS

Mardi 17-09 (au Solbosch – UA6 – Local de JURY):

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• 9H00 :  Projet pédagogique de l'atelier BA3 - semestre 5 (Christine Godfroid) • 10H00 :  Présentation de la phase analytique (Benoit Moritz) • 11H00 : Présentation du projet BUA (conf.: Cécile Stalzberg) • 11H45 : Problématique « logements pour étudiants » (conf.:Bénédicte Lampin) • 12H30 : Récolte de la formation des groupes et du choix des thématiques

• 14H00 : Présentation élargie du contexte (conf.: Yves Rouyet) • 15H00 : Présentation du site des casernes (conf.: Bertrand Terlinden) • 16H00 : Présentation des conventions graphiques (David Erkan + élèves assistant) • 16H30 : Rencontre des enseignants avec leurs groupes respectifs (consignes de travail pour vendredi 20-09)

Vendredi 20-09: • 8H45-18H: Visite du site (par groupe de 21 ou 28 étudiants – horaire de visite à déterminer).

Séance de travail par thématique (selon modalités définies avec les enseignants).

Mardi 24-09 : • 8H30 : Séance de travail par thématique (selon modalités définies avec les enseignants).

Vendredi 27-09: CONGE

Mardi 01-10 : • 8H30 : Séance de travail par thématique (selon modalités définies avec les enseignants).

Vendredi 04.10 – 9H : JURY • 9H00 : Présentation par chaque groupe des résultats de son analyse contextuelle (projection) + remise des

documents PDF sur CD et des carnets A3. • 17H00 : Exposé de l'énoncé de la phase 2 (Parti urbanistique)

Voir calendrier pédagogique joint au « Projet pédagogique ».