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Bac Français Juin 2012

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Page 1: Bac Français Juin 2012

BACCALAUREAT GENERAL

Session d’avril 2012

MATHEMATIQUES

- Série S -

Enseignement Obligatoire

Pondichéry

EXERCICE 1

Partie A

1) Le nombre de groupes différents de 5 coureurs est encore le nombre de tirages simultanés de 5 numéros de dossardsparmi 50 numéros. Ce nombre est

(

50

5

)

=50 × 49× 48 × 47× 46

5× 4× 3× 2× 1= 10× 49 × 2× 47× 46 = 2 118 760.

2) (a) L’algorithme démarre avec 5 nombres égaux à 0 puis, tant que les 5 nombres ne sont pas deux à deux distincts, ilgénère 5 nombres au hasard entre 1 et 50. L’algorithme s’arrête quand les 5 nombres générés sont deux à deux distincts.Par suite, l’algorithme peut fournir les ensembles L2 et L4 mais pas les ensembles L1 et L3.

(b) L’algorithme permet de tirer au sort 5 coureurs parmi les 50 pour subir un contrôle anti-dopage.

3) Il y a 50 choix possibles de 1 coureur parmi 50 et 5 choix de 1 coureur parmi les 5 qui subissent un contrôle. Laprobabilité qu’un coureur subisse un contrôle est donc

p =5

50= 0, 1.

4) (a) La variable aléatoire X est régie par un schéma de Bernoulli. En effet,• 10 expériences identiques et indépendantes sont effectuées ;• chaque expérience a deux issues : « le coureur subit un contrôle » avec une probabilité p = 0, 1 ou « le coureur ne

subit pas de contrôle » avec une probabilité 1− p = 0, 9.La variable aléatoire X suit donc une loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 0, 1.

On sait alors que pour tout entier k tel que 0 6 k 6 10,

p(X = k) =

(

10

k

)

(0, 1)k(0, 9)10−k.

(b) • p(X = 5) =

(

10

5

)

(0, 1)5(0, 9)5 =10× 9× 8× 7× 6

5× 4× 3× 2× 1(0, 09)5 = 3 × 2 × 7 × 6 × (0, 09)5 = 0, 0015 arrondie au dix

millième.

La probabilité que le coureur soit contrôlé 5 fois exactement est 0, 0015 arrondie au dix millième.

• p(X = 0) =

(

10

0

)

(0, 1)0(0, 9)10 = (0, 9)10 = 0, 3487 arrondie au dix millième.

La probabilité que le coureur ne soit pas contrôlé est 0, 3487 arrondie au dix millième.

• p(X > 1) = 1− p(X = 0) = 1− (0, 9)10 = 0, 6513 arrondie au dix millième.

La probabilité que le coureur soit contrôlé au moins une fois est 0, 6513 arrondie au dix millième.

http ://www.maths-france.fr 1 c© Jean-Louis Rouget, 2012. Tous droits réservés.

Page 2: Bac Français Juin 2012

Partie B

1) L’énoncé fournit p(T) = 0, 05, pD(T) = 0, 97 et pD(T) = 0, 01. Posons p(D) = p. Représentons la situation par un

arbre :

D

D

T

T

T

T

p

1− p

0, 97

0, 03

0, 99

0, 01

La formule des probabilités totales fournit :

p(T) = p (D ∩ T) + p(

D ∩ T)

= p(D)× pD(T) + p(

D)

× pD(T),

et donc 0, 97p + 0, 01(1 − p) = 0, 05 puis 0, 96p = 0, 04 et finalement

p(D) =0, 04

0, 96=

4

96=

1

24.

p(D) =1

24.

2) La probabilité demandée est pT

(

D)

.

pT

(

D)

=p(T ∩D)

p(T)=

p(

D)

× pD(T)

p(T)=

(

1−1

24

)

× 1

100

5

100

=23

24× 1

100× 100

5=

23

120.

pT

(

D)

=23

120.

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Page 3: Bac Français Juin 2012

EXERCICE 2

Proposition 1. VRAI

Proposition 2. FAUX

Proposition 3. VRAI

Proposition 4. VRAI

Justification 1 Un vecteur directeur de la droite D est le vecteur −→u de coordonnées (−2, 2, 2). Un vecteur normal auplan P est le vecteur −→n de coordonnées (1,−1,−1). On remarque que −→u = −2−→n et en particulier −→u est colinéaire à −→n .On en déduit que la droite D est orthogonale au plan P. La proposition 1 est vraie.

Justification 2 La distance du centre O de la sphère S au plan P est

d =|0− 0− 0− 2|

12 + (−1)2 + (−1)2=

2√3.

La distance d n’est pas égale au rayon de la sphère S et donc la sphère S n’est pas tangente au plan P. La proposition2 est fausse.

Justification 3 Un vecteur normal au plan P ′ est le vecteur −→n ′ de coordonnées (1, 1, 3). Les vecteurs −→n et −→n ′ ne sontpas colinéaires car s’il existe un réel k tel que −→n ′ = k−→n alors k = 1 et aussi k = −1 ce qui est impossible.On en déduit que les plans P et P ′ ne sont pas parallèles et donc que P et P ′ sont sécants en une droite ∆.

Notons ∆ ′ la droite de représentation paramétrique

x = 1− t ′

y = −1− 2t ′

z = t ′, t ′ ∈ R.

Pour tout réel t ′,

(1− t ′) − (−1− 2t ′) − (t ′) − 2 = 0 et (1− t ′) + (−1− 2t ′) + 3(t ′) = 0.

Donc tout point de la droite ∆ ′ appartient au plan P et au plan P ′ ou encore la droite ∆ ′ est contenue dans le plan P

et dans le plan P ′. Finalement, ∆ ′ est la droite ∆ d’intersection des plans P et P ′ ou encore un système d’équations

paramétriques de ∆ est

x = 1− t ′

y = −1− 2t ′

z = t ′, t ′ ∈ R. La proposition 3 est vraie.

Justification 4 Un vecteur directeur de ∆ est le vecteur −→u ′ de coordonnées (−1,−2, 1). Les vecteurs −→u et −→u ′ ne sontpas colinéaires et donc les droites D et ∆ ne sont pas parallèles. On en déduit que les droites D et ∆ sont sécantes ou noncoplanaires.

Déterminons alors l’intersection de D et ∆. Soient M(−3− 2t, 2t, 1+ 2t), t ∈ R, un point de D et M ′(1− t ′,−1− 2t ′, t ′),t ′ ∈ R, un point de ∆.

M = M ′ ⇔

−3− 2t = 1− t ′

2t = −1− 2t ′

1+ 2t = t ′ (∗)⇔

t ′ = 1+ 2t (∗)−3− 2t = 1− (1+ 2t)

2t = −1− 2(1+ 2t)

t ′ = 1+ 2t

−3 = 0

2t = −1− 2(1+ 2t)

Ce système n’a pas de solution et donc D et ∆ n’ont aucun point commun. Finalement, les droites D et ∆ sont noncoplanaires. La proposition 4 est vraie.

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EXERCICE 3

1) (a) Soit n ∈ N. La fonction fn est continue et positive sur [0, 1]. Donc, In est l’aire du domaine du plan Dn délimitépar les droites d’équations respectives x = 0 et x = 1 d’une part, l’axe des abscisses et la courbe représentative de lafonction fn d’autre part.

Il semble que pour chaque entier naturel n, le graphe de fn soit au-dessus du graphe de fn+1 sur [0, 1] et donc que l’aire dudomaine Dn soit plus grande que l’aire du domaine Dn+1. En résumé, il semble que pour tout entier naturel n, In+1 6 Inou encore, il semble que la suite (In) soit décroissante.

(b) Soit n ∈ N.

In − In+1 =

∫1

0

e−nx

1+ xdx −

∫1

0

e−(n+1)x

1+ xdx =

∫1

0

(

e−nx

1+ x−

e−(n+1)x

1+ x

)

dx (par linéarité de l’intégrale)

=

∫1

0

e−nx − e−(n+1)x

1+ xdx =

∫1

0

e−nx(1− e−x)

1+ xdx.

Soit x ∈ [0, 1]. On a e−nx > 0 et1

1+ x> 0. Ensuite, −x 6 0 et donc e−x 6 1 puis 1− e−x > 0. Finalement,

e−nx(1− e−x)

1+ x> 0.

Ainsi, pour tout réel x de [0, 1],e−nx(1− e−x)

1+ x> 0. Par positivité de l’intégrale, on en déduit que

∫1

0

e−nx(1− e−x)

1+ xdx > 0

ou encore que In − In+1 > 0 ou enfin que In+1 6 In.

On a montré que pour tout entier naturel n, In+1 6 In et donc que

la suite (In) est décroissante.

2) (a) Soit n ∈ N. Soit x ∈ [0, 1]. Alors 1+ x > 1 puis1

1+ x6 1. En multipliant les membres de cette inégalité par le réel

positif e−nx, on obtient

e−nx

1+ x6 e−nx.

En multipliant les deux membres de l’inégalité1

1+ x6 1 par le réel positif

e−nx

1+ x, on obtient aussi

e−nx

(1+ x)26

e−nx

1+ x.

Enfin,e−nx

(1+ x)2> 0 et on a montré que

Pour tout n ∈ N et tout x ∈ [0, 1], 0 6e−nx

(1+ x)26

e−nx

1+ x6 e−nx.

(b) D’après la question précédente et par positivité et croissance de l’intégrale, pour tout entier naturel n on a

0 6

∫1

0

e−nx

(1+ x)2dx 6

∫1

0

e−nx

1+ xdx 6

∫1

0

e−nx dx. (∗)

Mais pour tout entier naturel non nul n,

∫1

0

e−nx dx =

[

e−nx

−n

]1

0

=e−n

−n−

1

−n=

1− e−n

n.

On sait que limn→+∞

e−n = 0 et d’autre part, limn→+∞

1

n= 0. Par suite, lim

n→+∞

1

n(1− e−n) = 0× (1− 0) = 0.

Les inégalités (∗) montrent que pour tout entier naturel non nul n, on a 0 6 In 61

n(1−e−n). Le théorème des gendarmes

permet alors d’affirmer que la suite (In) converge et que

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Page 5: Bac Français Juin 2012

limn→+∞

In = 0.

Les inégalités (∗) montrent aussi que pour tout entier naturel non nul n, on a 0 6 Jn 6 In. Le théorème des gendarmespermet alors d’affirmer que la suite (Jn) converge et que

limn→+∞

Jn = 0.

3) (a) Soit n > 1. Pour x dans [0, 1], posons u(x) =1

1+ xet v(x) =

e−nx

−n. Les fonctions u et v sont dérivables sur [0, 1]

et pour x dans [0, 1], on a

u(x) =1

1+ xv(x) =

e−nx

−n

u ′(x) = −1

(1+ x)2v ′(x) = e−nx

De plus, les fonctions u ′ et v ′ sont continues sur [0, 1]. On peut donc effectuer une intégration par parties et on obtient

In =

∫1

0

1

1+ x× e−nx dx =

[

1

1+ x× e−nx

−n

]1

0

∫1

0

−1

(1 + x)2× e−nx

−ndx

=1

2× e−n

−n− 1× e0

−n−

1

n

∫1

0

e−nx

(1+ x)2dx (par linéarité de l’intégrale)

=1

n−

e−n

2n−

1

nJn

=1

n

(

1−e−n

2− Jn

)

.

On a montré que

pour tout entier naturel non nul n, In =1

n

(

1−e−n

2− Jn

)

.

(b) Pour tout entier naturel non nul, nIn = 1−e−n

2− Jn. Puisque lim

n→+∞

e−n = 0 et limn→+∞

Jn = 0, on en déduit que

limn→+∞

nIn = 1.

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Page 6: Bac Français Juin 2012

EXERCICE 4

Partie A

Soient z1 et z2 deux nombres complexes. On sait que z1z2 = z1 × z2 et donc

|z1z2|2 = z1z2(z1z2) = z1z1z2z2 = |z1|

2|z2|2.

En résumé, |z1z2|2 = |z1|

2|z2|2. Puisqu’un module est un réel positif, en prenant la racine carrée des deux membres de

l’égalité précédente, on obtient |z1z2| = |z1||z2|. On a montré que

pour tous nombres complexes z1 et z2, |z1z2| = |z1||z2|.

Partie B

1) (a)

zC ′ =1− zC

zC − 1=

1− (−2+ i)

(−2− i) − 1=

3− i

−3− i=

(3 − i)(−3+ i)

(−3− i)(−3+ i)

=−9+ 6i + 1

(−3)2 + (−1)2=

−8+ 6i

10= −

4

5+

3

5i.

zC ′ = −4

5+

3

5i.

(Voir figure page suivante)

(b) OC ′ = |zC ′ | =

(

−4

5

)2

+

(

3

5

)2

=

16

25+

9

25=

√1 = 1. Donc

le point C ′ appartient au cercle de centre O et de rayon 1.

(c) Le point A a pour coordonnées (1, 0), le point C a pour coordonnées (−2, 1) et le point C ′ a pour coordonnées(

−4

5,3

5

)

. Par suite, le vecteur−→AC a pour coordonnées (−3, 1) et le vecteur

−−→AC ′ a pour coordonnées

(

−9

5,3

5

)

.

On en déduit que3

5

−→AC =

−−→AC ′ et donc les vecteurs

−→AC et

−−→AC ′ sont colinéaires. Ceci montre que

les points A, C et C ′ sont alignés.

2) Soit M un point du plan distinct de A. On note z son affixe (z est donc un nombre complexe distinct de 1). Posonsz = x+ iy où x et y sont deux réels tels que (x, y) 6= (1, 0).

f(M) = A ⇔1− z

z− 1= 1 ⇔ 1− z = z− 1 (et z 6= 1)

⇔ z+ z = 2 (et z 6= 1)

⇔ x+ iy+ x− iy = 2 (et (x, y) 6= (1, 0))

⇔ x = 1 (et (x, y) 6= (1, 0))

L’ensemble ∆ est la droite d’équation x = 1 privée du point A.

3) Soit M un point du plan distinct de A dont l’affixe est notée z.

OM ′ = |z ′| =|1− z|

|z− 1|=

|− (z − 1)|

|z− 1|=

|z− 1|

|z− 1|= 1.

Donc M ′ appartient au cercle de centre O et de rayon 1 ou encore M ′ appartient au cercle C .

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−→u

−→v

O

b

b

b

b

bD

D ′

A

C ′

C

C

(

(

4) Soit z un nombre complexe distinct de 1. Posons z = x+ iy ou x et y sont deux réels tels que (x, y) 6= (1, 0).

z ′ − 1

z− 1=

1− z

z − 1− 1

z− 1=

(

1− z

z − 1− 1

)

× 1

z − 1=

(1− z) − (z − 1)

(z − 1)(z − 1)=

2− z− z

(z − 1)(z − 1)

=2− (x + iy) − (x− iy)

|z − 1|2=

2− 2x

|z− 1|2.

Le nombre2− 2x

|z − 1|2est un nombre réel et donc le nombre

z ′ − 1

z − 1est un nombre réel. Notons k ce nombre réel.

z ′ − 1

z − 1= k ⇒ z ′ − 1 = k(z − 1) ⇒ z−−−→

AM′= kz−−→

AM⇒

−−−→AM ′ = k

−−→AM.

Ainsi, les vecteurs−−→AM et

−−−→AM ′ sont colinéaires ou encore les points A, M et M ′ sont alignés.

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Pour tout point M distinct de A, le point M ′ appartient à la droite (AM).

5) D’après la question 3), le point D ′ appartient au cercle C . D’après la question 4), le point D ′ appartient à la droite(AD) et d’après la question 2), le point D ′ n’est pas le point A puisque le point D n’appartient pas à ∆. D ′ est donc lepoint d’intersection de la droite (AD) et du cercle C autre que le point A. Voir figure page précédente.

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