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1 Bulletin d’information du bcpf BAD’NEWS Nous sommes à deux mois à peine de la fin de la saison sportive 2013/2014 mais l’heure n’est certainement pas au repos ni au sirotage de quelque diabolo menthe à l’ombre d’un parasol au bord de la piscine. La mobilisation reste de rigueur. En effet, le printemps du BCPF s’annonce riche en événements à commencer par le Trophée National Jeunes qui fera pour la cinquième année consécutive une escale à Fougères les 25/26/27 avril. Un mois plus tard, les 24/25 mai, le BCPF organise son 13ème Tournoi National et Para-badminton. Le tournoi sera précédé d’un stage de perfectionnement réservé aux sportifs à mobilité réduite. Le 7 juin, les jeunes du Pays de Fougères (poussins, benjamins et minimes) vous donnent RDV à la salle de Justy Spec- ker de Fougères pour la finale en grande pompe - tapis, buvette et mascotte y com- pris. Alors, surtout, ne vous privez pas de ces belles manifestations sportives qui n’at- tendent que vous pour que la fête soit pleinement réussie. En attendant, vous pouvez toujours prendre la mesure du dynamisme et de la richesse de notre club en feuilletant ces quelques pages du nouveau numéro de Bad’news. Editorial Avril 2014 - N°9 Nouvelles de la N2, R2 et R3 Retrouvailles avec Jeff Au coeur de l’asso de Fleurigné Une bénévole hors catégorie L’astuce de Christian Résultats des jeunes Petites annonces Collectif handibad Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ... Sommaire Dernier plateau mini-bad avec les équipes du BCPF et St Barthélémy lors de la J10 de Nationale 2

Bad'news 9

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9ème Bad'news avec encore un gros boulot de la comm du club qui à nouveau de paraître un numéro au top !

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

Nous sommes à deux mois à peine de la fin de la saison sportive 2013/2014 mais l’heure n’est certainement pas au repos ni au sirotage de quelque diabolo menthe à l’ombre d’un parasol au bord de la piscine. La mobilisation reste de rigueur. En effet, le printemps du BCPF s’annonce riche en événements à commencer par le Trophée National Jeunes qui fera pour la cinquième année consécutive une escale à Fougères les 25/26/27 avril.Un mois plus tard, les 24/25 mai, le BCPF organise son 13ème Tournoi National et Para-badminton. Le tournoi sera précédé d’un stage de perfectionnement réservé aux sportifs à mobilité réduite.

Le 7 juin, les jeunes du Pays de Fougères (poussins, benjamins et minimes) vous donnent RDV à la salle de Justy Spec-ker de Fougères pour la finale en grande pompe - tapis, buvette et mascotte y com-pris.Alors, surtout, ne vous privez pas de ces belles manifestations sportives qui n’at-tendent que vous pour que la fête soit pleinement réussie.En attendant, vous pouvez toujours prendre la mesure du dynamisme et de la richesse de notre club en feuilletant ces quelques pages du nouveau numéro de Bad’news.

Editorial

Avril 2014 - N°9

• Nouvelles de la N2, R2 et R3

• Retrouvailles avec Jeff

• Au coeur de l’asso de Fleurigné

• Une bénévole hors catégorie

• L’astuce de Christian

• Résultats des jeunes

• Petites annonces

• Collectif handibad

• Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

Sommaire

Dernier plateau mini-bad avec les équipes du BCPF et St Barthélémy lors de la J10 de Nationale 2

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Alice Wattebled (LMR Brest)

TNJ – on remet le couvert

Quatre licenciés du BCPF : Audrey, Patricia, Jimmy et Jean-Louis (sur la pho-to sur la chaise d’arbitre) ont suivi cette saison la formation d’arbitre. C’est

exceptionnel et cela arrive à point nommé pour pal-lier aux départs progressifs ces dernières années de Pierre, Eric, Guillemette et Anthony.

La relève officielle des officiels

Pour la cinquième année consécutive le BCPF accueille les 25/26/27 avril le Trophée National Jeunes de badminton. Il est inutile de vous présenter cette compétition fédérale qualificative pour le championnat de France, vous la connaissez si bien.

Il est inutile de vous rappeler qu’elle rassemble les meilleurs jeunes badistes français dans les catégories benjamin, minime et cadet. Ça va de soi.Il est superflu de vous en faire la pub, car vous savez qu’il y aura du spectacle et de l’engagement sur le terrain et de l’ambiance dans les gradins.

Côté bénévoles, on ne change pas une équipe qui gagne. Vous retrouverez donc aux postes clefs de l’organisation, à peu de chose près, les mêmes têtes s o u r i a n t e s , compétentes et disponibles.Côté sportif, nous allons

suivre de près et soutenir nos jeunes Bretons (ils seront 24) et tout spécialement Manon Legros à qui on souhaite beaucoup de réussite dans cette confrontation avec les meilleurs badistes français.

Les «non–compétiteurs» en compétition

Trophée de Pays de Fougères adultes (TDP) est le premier niveau de compétition senior par équipe organisé tous les ans par le BCPF depuis sa création. Cette compétition s’adresse surtout aux joueurs débutants, non classés. Pour certains, c’est un tremplin vers les compétitions et les interclubs départementaux, la D5 et la D4, par exemple. Pour d’autres, c’est une occasion de se confronter avec les joueurs du même club qu’ils n’ont pas l’habitude de croiser à l’entrainement. Pour le BCPF, c’est une opportunité de mettre en relation des licenciés du même club, leur faire sentir la richesse et la dimension du plus grand club de France qui dépasse largement les frontières de leurs clochers.9 équipes sont engagées cette saison dans ce championnat interne dont le règlement, inspiré des interclubs départementaux, permet de faire le maximum de matchs et donc de prendre un maximum de plaisir, car la compétition n’empêche pas de s’éclater sur un terrain avec des amis qui partagent la même passion.

Benjamin Venisse et Tangi Gouez

Ainoa Desmonds, Thomas LeCardinal, Méline Métaireau, Baptiste Azais-Davy, B. Venisse

TDP St Georges TDP St Etienne TDP Livré

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Le talent n’est pas rare. Tout le monde en a un, voire plusieurs. Plus rares sont : le courage de suivre le talent là où il nous mène et la volonté de tout mettre en œuvre pour y parvenir.Membre du groupe « avenir » du BCPF, Manon n’a pas froid aux yeux, elle aime faire du bad-minton et elle ne le fait pas qu’à moitié. Du coup, les résultats suivent.Il faut dire que toutes les conditions sont réunies pour la réussite de son projet sportif : l’envi-ronnement familial porteur, l’offre associative à la hauteur et surtout l’envie, la motivation per-sonnelle sans faille de Manon.

« C’est vrai que je suis très bien soutenue par ma famille. Mes parents m’accompagnent sur pratiquement toutes les compétitions. En plus, papa s’est mis récemment au bad et maman profite pour taper quelques volants lorsqu’elle aide à l’entrainement des petits à Saint Aubin. Actuellement je m’entraine plusieurs fois par semaine : le lundi et le vendredi avec Mike, le mercredi, quand je peux, je vais au CLE de Rennes, le mercredi soir j’aide à l’entrainement des petits et parfois, je joue le jeudi soir avec les adultes à Saint Aubin. »

Mais en fait, qu’est-ce qui lui plait dans le badminton ?

« J’aime le bad parce qu’on bouge partout. J’aime bouger, me défouler, je suis quelqu’un d’actif. Ça fait 5 ans que j’ai commencé le bad, avec Didier et Marc, et j’aime toujours autant, peut-être même plus, faire du badminton. »

A 13 ans, minime première année, Manon a déjà accumulé pas mal d’ex-périences badistiques : TRJ, TIJ, TNJ, championnat de France individuel

et avec l’équipe du Codep35, top 16 national, divers stages régionaux, championnats interclub jeunes et depuis cette saison plusieurs tournois sénior. Elle en garde plein de souvenirs.

«Mon meilleur souvenir ça a été le TNJ de Bourges de la saison dernière quand on avait gagné avec Emma en double dames. Et puis bien sûr la finale de l’intercodep 2013 où on était devenus les champions de France. Un grand moment et de très bons souvenirs ».

Cette fille calme, posée et souriante est une compétitrice née qui ne lâche rien sur le terrain. Et même si elle n’aime pas perdre, elle ne se prend jamais la tête face à une défaite.

« Une défaite, ça sert à se remettre au travail pour améliorer son jeu. Moi, je suis une bûcheronne sur le ter-rain. Je tape fort. Quand je peux smasher, je smashe. J’aime bien le fond de court, surtout quand on joue en double. Par contre, je manque parfois de jambes et je suis encore trop juste au filet, mon toucher n’est pas bon. Il reste encore du boulot ».

La pratique intensive du badminton sollicite énormément le corps humain. Rares sont les sportifs épargnés par les blessures et Manon, malgré son jeune âge, n’échappe pas à la règle.

« J’ai eu quelques entorses à la cheville et aux genoux mais ça ne me décourage pas du tout. J’ai toujours envie de recommencer. J’aimerais continuer tout le temps le bad. J’espère pouvoir participer à d’autres championnats de France. »

C’est tout le mal qu’on lui souhaite. Et vu son application et son assiduité aux entrainements, tout reste possible.

Manon – à fond le bad

Les «non–compétiteurs» en compétition

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Bad à l’école primaire

Le BCPF poursuit la promotion du badminton auprès des enfants scolarisés dans les écoles primaires publiques du Pays de Fougères. Plusieurs étapes, plusieurs cycles vont se suc-céder jusqu’à la fin de l’année scolaire touchant pas moins de 500 jeunes. Des rencontres intra-scolaires USEP sont prévues en guise de conclusion des cycles de découverte. Ces rencontres sont organisées par le BCPF en collaboration avec le Codep35.

A l’assaut des assos……BCPF Fleurigné

Situé à quelques kilomètres à peine de Fougères, sur la nationale 12, Fleurigné mène une vie paisible entouré des champs de maïs et des prairies vertes fréquentées assidument par des ruminants de toutes les couleurs. Ici, tout le monde se connait. Ici, personne ne va pas chercher midi à quatorze heures. Ici, on sait qu’il en faut peu pour être heureux. Ici, on est fier d’être d’ici et on le revendique haut et fort.

Créée en 2004, l’association de badminton de Fleurigné est à l’image de Fleurigné – familiale, conviviale, sans prétention, sans grosses aspirations et surtout fière de son ancrage local. Le Bad’news a rencontré pour vous ces irréductibles « Fleurinois ». Ils vous présentent leur asso.

« Tout a commencé en 2004 avec Christophe Ferron, le premier président de l’asso. Nous étions 18 au départ et on est monté jusqu’à 56. Cette année on est une quarantaine (43) dont 31 gars et 12 filles, 24 seniors et 19 jeunes de moins de 18 ans.Nous sommes une association de taille et d’esprit familiaux. On se connait, on s’apprécie tous et on aime faire du bad ensemble, à Fleurigné ou à la Chapelle Janson, de préférence, car nous bénéficions de ces deux équipements municipaux.

Nous avons actuellement trois équipes d’adultes : deux en D4 et une en Trophée de Pays. Les effectifs sont à peu près stables d’une année sur l’autre, avec un petit renouvellement chaque année. Point positif – aujourd’hui il y a plus de jeunes qu’avant. Par contre, il nous manque des filles senior.Il y a plusieurs créneaux d’entrainement jeunes et adultes par semaine. Certains sont encadrés par Benjamin et Miguel et d’autres en jeu libre.On est plus à l’aise dans l’organisation des tournois non homologués, sans contraintes et qui privilégient l’esprit convivial plutôt que la pure compétition.

Le noyau de bénévoles qui portent l’association est stable et fidèle depuis plusieurs années à l’exemple d’Angélique qui a grandi avec l’association. Seulement deux pré-sidents en 10 ans d’existence, Christophe Ferron et Thierry Salmon, c’est également un signe d’une certaine continuité et stabilité de la vie associative. Il faut citer aussi André Despinas qui s’est beaucoup investi au démarrage du bad à Fleurigné.

L’association est née avec le BCPF et elle est liée avec le BCPF depuis ses débuts. Nous participons autant que cela est possible à la vie du BCPF en apportant notre aide à l’organisation des Trophées de Pays jeunes. On soutient également l’équipe nationale 2 lors des journées à domicile. Il y a certainement encore beaucoup de choses à faire, mais, tu sais bien, on ne peut pas être partout.

Quant aux projets d’avenir, nous espérons augmenter un peu nos effectifs et remon-ter en D3. Le changement de notre maillot que tu apprécies tant, n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour. »

D4 de Fleurigné

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Le point sur les IC Régional et National

Le championnat interclubs senior national et régional saison 2013/2014 vient de se terminer il y a quelques jours à peine. Voici un point rapide sur les performances de nos équipes.

Nationale 2

Pour sa première saison en Nationale 2, l’équipe une du BCPF a parfaitement rempli son contrat en terminant sur le podium, troisième de sa poule, juste derrière Brest et La Chapelle sur Erdre. Rap-pelons-nous que l’objectif fixé en début de la saison était le maintien. Il faut saluer donc cet excellent résultat, qui plus est, a été obtenu par une équipe 100% BCPF, préparée et coachée par Mike et sou-tenue lors des journées à domicile par des supporters déchainés et surtout de plus en plus nombreux. Bravo à tous !!!

Régionale 2

La Régionale 2 finit la saison également sur le podium, troisième de sa poule. Composée de joueurs jeunes mais assez expérimentés, la R2 laissait entrevoir en début de saison quelques légitimes aspirations pour jouer la montée en R1. Manque de régularité, quelques absences et quelques partiels mal placés ont eu raison des aspirations de cette belle équipe. La R2 fait une bonne saison même si elle nous laisse un peu sur notre faim.

Régionale 3

La Régionale 3, quant à elle, finit avant-dernière de sa poule, et croise donc les doigts pour bénéficier d’un repêchage. Pour cette jeune équipe constituée en bonne partie de cadets découvrant la compétition senior et le niveau régional, la tâche s’est avérée difficile, malgré le soutien de quelques vieux briscards. Cela étant, cette saison a permis à nos jeunes d‘emmagasiner plein d’expériences, de s’aguerrir au contact de seniors souvent plus tactiques et plus puissants. Nul doute, qu’avec tous ces acquis, la R3 renouera la saison prochaine avec la victoire.

La première Coupe des Ecoles de Badminton a eu lieu au mois de mars 2014. Cette nouvelle compétition jeunes par équipe cherche à appuyer et à soutenir le développement des écoles de badminton dans nos associations. Plusieurs équipes constituées de joueurs de diffé-rentes catégories d’âge se sont affrontés dans la salle de Tremblay. Comme toute compétition par équipe, la Coupe des Ecoles de badminton permet à nos jeunes de découvrir une autre facette d’un sport pratiqué habituellement en individuel.

1ère Coupe des Ecoles de Bad-minton du BCPF

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Et un, et deux, et trois salariés…On l’a connu poussin tout jeune et tout jaune, à peine sorti de sa coquille de Calimero raquette de badmin-ton à la main. Puis, on l’a vu grandir, on l’a vu explorer éperdument, avec Yannick, son père et coach person-nel, la course de fond, le tennis, la natation et le judo jusqu’à en perdre le plaisir et l’envie de faire du sport. On l’a perdu de vue jusqu’à ce 1 décembre 2013, le jour où Jimmy a rejoint Mike et Cyril en tant qu’éducateur sportif salarié du BCPF. Ils sont désormais trois à assurer les tâches liées à l’animation sportive du club et à la promotion du badminton dans le Pays de Fougères. Mais enfin, comment ça va Jimmy dans ton nouveau boulot ?« Ça va plutôt bien. J’apprends beaucoup de choses en accompagnant Mike, Cyril et Joris sur les créneaux d’en-trainement et les stages. Je sais que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre mais le travail me plait, je suis motivé, j’aime le badminton donc il n’y a pas d’inquiétude, je vais y arriver. Ce qui est difficile pour le moment, c’est de voir ce qui est acquis et ce qui ne l’est pas chez les personnes que j’encadre. Je ne vois pas très bien encore ce qu’il faut travailler, corriger. Il faut que je développe ma capacité d’observation.Travailler seul, en autonomie, gérer un groupe, c’était un peu difficile au début. J’ai galéré un peu. Mais assez vite je me suis senti à l’aise. Il faut dire que le groupe du lundi soir est très sympathique. Ils m’ont bien aidé.Je fais aussi un peu de secrétariat mais je préfère de loin être sur le terrain, au contact avec les gens ».

Le développement d’un sport surtout chez les jeunes passe inévitablement par un temps de confrontation de sa pratique avec les autres, un temps qui donne tout son sens aux heures parfois ingrates d’entrainement.Avec nos 313 compétiteurs pour 728 licenciés (43%) le BCPF se situe derrière des nombreuses clubs d’Ille et Vilaine en terme de pratique compétitive du badminton – 48% à Guichen, 51% au FIB, 53% à Saint Jacques, 62% à Maure de Bretagne. Ce taux baisse davantage lorsqu’on regarde la participation de nos jeunes aux tournois départementaux homologués.Mais les choses évoluent petit à petit et on observe avec satisfaction chez nos plus jeunes licen-ciés, minibad et poussins, une réelle envie d’aller vers la compétition où chacun peut mesurer le

chemin parcouru en confrontant son niveau de jeu avec celui des jeunes des autres clubs du département. C’était le cas au tournoi de Saint Grégoire où 13 jeunes du BCPF ont défendu vaillamment les couleurs du BCPF.Merci donc à ces jeunes et merci aussi aux coachs et parents qui rendent cette évolution possible.

Jeunes, compétiteurs et fiers de l’être…

Avec le temps…

Bad’news lance un défi aux physionomistes du Pays de Fougères : trouver qui se cache derrière ce visage d’ange ?Il y en a, certainement, qui ont déjà trouvé.Pour les autres, voici quelques indices permettant d’identifier notre jeune inconnu :- le badiste qui se déplace plus vite que son ombre- champion de Bretagne cadet 2009- membre de l’équipe de la Nationale 3- auteur d’un match épique aux play-offs qualificatifs en N2- futur kinéPas mal pour ce petit gars…

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Le Bad pour tous…

Depuis sa création en septembre 2013, le collectif para-badminton du BCPF ne cesse de s’agrandir. Avec l’arrivée récente de Fabrice et de Sylvie, cinq sportifs s’entrainent désormais tous les lundis soirs au gymnase du COSEC de Fougères. Le créneau accueille également, depuis janvier 2014, des compétiteurs départe-mentaux du BCPF venus de Gosné, Saint Etienne, Fleurigné et Fougères. Cela permet une meilleure intégration des sportifs à mobilité réduite au sein du club. Mais l’entrainement sans la possibilité, sans le courage d’affronter un adversaire, sans le désir de conquérir des lauriers de victoire a un goût d’inachevé, d’inac-compli. Il est comme une mille-feuille privé de sa crème pâtissière, autant le dire, sans saveur.Les compétitions para-badminton sont encore très / trop rares dans le paysage badistique français. Alors, quand il y en a une qui se présente à vous et de sur-croît pas trop loin, la question d’y aller ou pas est vite réglée.

C’est ainsi que nos trois sportifs – Franck, Julien et Fabrice, ont répondu sans hésitation à l’invitation du Codep35 pour participer au tournoi de la Saint Patrick qui a eu lieu fin mars. Le bilan du week-end est très encourageant. Côté résultat - en simple, dans la catégorie Handibad debout, Fabrice accroche un podium et une très belle seconde place. En fauteuil, Franck et Julien ne sortent pas de poule malgré de bons matchs et une victoire à l’actif de Franck qui accroche le médaillé de bronze de l’épreuve !Côté expérience – chacun a pu se jauger face aux meilleurs joueurs français.Côté humain –de belles rencontres, des échanges entre les sportifs dans le respect et le souci de faire progresser l’autre. Tout ce qu’on aime dans le badminton.

Le bénévolat associatif est de plus en plus difficile à renouveler. Les besoins sont énormes et les candidats ne se bousculent pas. « La moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux » (Mt 9,37), parole d’aumônier. Il faut donc reconnaitre à sa juste valeur l’engagement de Patricia, pour la deuxième année consécutive, à la buvette de la N3 puis de N2. Certes, elle avait des raisons pour suivre l’équipe une du BCPF : Thomas et Daniel.Certes, son mari de président comptait sur elle.N’empêche, elle aurait pu très bien rester dans les gradins et admirer tranquillement les exploits de ses gars. Au lieu de ça, elle s’est pliée en quatre, souple qu’elle est, pour nous sortir à chaque ren-contre à domicile un apéro quatre étoiles qui a impressionné plus d’une équipe cette saison. Bravo et merci Patou !

Merci Patou !!!

Franck

Serge

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Parole de… joueur, coach, bénévole

Voici la rencontre avec un homme qui a grandi avec le BCPF ; le fils spirituel de notre Mike national ; le globetrotter de différents championnats (départemental, régional, national) ; l’homme qui a usé ses pompes et le parquet dans toutes les salles du Pays de Fougères ; le joueur puissant, « the killer » pour qui le terrain semble souvent trop petit.

Tombé dans le bad à l’âge de 10 ans (l’âge à laquelle Mozart avait déjà composé ses trois opéras, mais on ne s’appelle pas tous Wolfgang Amadeus et tant mieux), Joris a très vite compris qu’il était fait pour le bad-minton et que le badminton était fait pour lui, enfin, que cela pouvait marcher entre eux. Et ce fut le cas.

« Ça fait 11 ans que je pratique le badminton. J’ai commencé directement avec Michael, Antoine, Corentin et Timothée. Je n’ai pas fait beaucoup de compétitions régionales ou nationales en étant jeune. J’ai fait juste un TIJ lorsqu’il était organisé par le BCPF. J’ai dû faire un TRJ en double et le championnat de Bre-tagne jeunes à Ploërmel. C’était ma première sélection en compé-tition régionale. J’étais remplaçant en double homme et en mixte en cadet et j’ai réussi à remporter les deux titres. »

Pas de sélection alors chez les jeunes, mais depuis le début un esprit de compétition, de la gagne et une application, un travail sérieux à l’entrainement.

« Ce qui m’a toujours plu dans le badminton, c’est la compétition et l’exigence de ce sport qui demande beau-coup de travail pour arriver à bien maitriser la technique. Je suis assez perfectionniste. J’aime répéter le même geste jusqu’à ce qu’il soit acquis et bien maitrisé. Ça me correspond assez bien. D’ailleurs, tout me plait dans le bad. A partir du moment où tu aimes quelque chose, même les gestes les plus difficiles te semblent plaisants et utiles. Il n’y a pas d’exercice ou de routine que je n’aime pas. Il y a juste celles qui me font transpirer plus que d’autres. »

Après la compet’ chez les jeunes, la plupart du temps indiv, vient celle des seniors, par équipe…

« J’ai commencé avec les adultes en D1 de Fougères. J’étais alors cadet 2. Et puis, je suis passé directement en nationale 3, pendant 2 ans, pour atterrir ensuite en régionale 2. Au début, ça fait un peu bizarre de descendre en régionale. Ce n’est pas la même ambiance dans la salle, pas de présentation des équipes, moins de public. Mais au final, on s’y fait. J’ai plein de bons souvenirs de la Nationale avec mes deux perfs contre les « A » alors que je n’étais que « C » et surtout celle contre « A4 », à domicile. Ça donne des frissons. »

Et puis arrive le jour où on bascule du côté, pas forcément obscur, de l’encadrement. Ça peut aussi arri-ver la nuit mais c’est beaucoup plus rare, la nuit on ne bascule que très rarement, la nuit, on baille, on se

Le bad, c’est contagieux…

La plupart des virus qui se baladent impunément incognito dans la nature nuisent au bon fonctionnement des systèmes humains qu’ils soient digestifs, respiratoires, neuro-logiques ou informatiques. La plupart, mais pas tous. Il en est tout autrement du virus du badminton que viennent de choper Jeanne, Victor et Lucas Reichert. Certes, il est extrêmement contagieux et tenace et il n’existe pas de traitement efficace mais les seuls dégâts qu’il occasionne s’appellent : le plaisir, le dépassement de soi, la persévérance, l’envie de progresser. Alors, pas d‘inquiétude pour nos trois contaminés. Ils vont bien, s’éclatent avec les copains et cela risque de durer.

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Parole de… joueur, coach, bénévole

Trois joueurs du BCPF et étudiants à la fac de Rennes – Margaux, Justine et Joris, ont participé au champion-nat de France universitaire 2014 qui s’est déroulé cette année à Nantes.

Nos jeunes décrochent trois médailles de bronze : 2 par équipe, pour Margaux et Joris et 1 pour Margaux en double dame avec Julie Grall.Bravo à nos étudiants qui réussissent brillamment à concilier leurs études avec la pratique du sport de haut niveau.

Des étudiants en bronzeretourne sur l’oreiller, on vérifie si tous les chats sont gris, la nuit

porte conseil et parfois même le Sauveur quand elle tombe le 24 décembre. Après avoir donc basculé de l’autre côté, on se retrouve avec deux casquettes : celle de joueur et celle d’entraineur.

« Ça fait au moins cinq ans que j’aide à l’encadrement de la pratique du badminton au BCPF. J’ai commencé avec Mike et Arnaud pour les seconder sur les créneaux jeunes. A partir de 18 ans, j’ai commencé à animer seul les créneaux mini-bad et adultes. La rencontre avec le handibad était aussi une expérience très riche qui m’a donné envie de suivre une formation d’initiateur handibad. J’aime toujours jouer au bad, je reste compétiteur et j’aime ça mais j’aime aussi transmettre et former les autres. Les deux rôles sont passionnants mais pas toujours faciles à concilier ».

C’est aussi à force d’essayer, d’expérimenter, d’observer les professionnels à l’œuvre qu’on se découvre une autre passion, celle de transmettre des connaissances, d’accompagner et de guider les apprentissages des autres. Après, il ne reste plus qu’un petit pas pour en faire son métier.

« La pratique du badminton m’a permis de me découvrir petit à petit et de préciser mon pro-jet professionnel. Je voudrais être éducateur sportif. Je pars l’année prochaine à Tarbes pour préparer un master en prépa physique et mentale, tout en gardant bien sûr le contact avec le badminton. Transmettre ce qu’on sait, être avec les gens, communiquer autour du sport que j’aime, rencontrer du monde – j’aime ce côté humain et relationnel.J’ai beaucoup appris au contact de Mike durant toutes ces années. C’est quelqu’un d’exigeant,

un grand bosseur, toujours en formation continue. »

Deux ans dans les Pyrénées, ça passera vite. Et après…

« J’espère retrouver la Bretagne, Fougères et le BCPF. Je ne voudrais pas vivre trop loin de tous ces gens que j’aime et de ma famille. Côté boulot, si jamais il y avait une place au BCPF, ça serait vachement bien. Après 11 ans passés à pratiquer le bad avec Mike, je crois qu’on

devrait réussir à bien s’entendre et à bien travailler ensemble ».

Joyeux anniversaire Mike !!!

C’est grâce à Facebook que la nouvelle a fait le tour du monde et de la planète en touchant tous les membres de la grande famille du bad-minton jusqu’au fin fond de Kirghizistan à l’exception de notre président qui, comme à son habitude, était le dernier informé de cette événement planétaire.Entouré par les amis du BCPF et Saint Barth venus spécialement pour l’occasion, Mike a fêté ses 24 ans (il ne les fait pas du tout) sobrement,

en toute simplicité, sans grand discours et avec un gâteau qui manquait de volume. Peu importe, le cœur y était.

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En regardant de près les différentes rubriques proposées depuis 2 ans par Bad’news, l’équipe de la rédaction s’est rendu compte qu’il manquait à notre journal les immanquables et indispensables « Petites Annonces ». Etant donné l’emploi de temps extrêmement chargé d’Elie Semoun, nous avons décidé de relever le défi avec nos propres moyens.

Petites annonces

« Homme et femme, il les fit » (livre de la Genèse chapitre 1, verset 27) mais il ne s’attendait certainement pas à ce qu’ils se mettent à jouer au badminton ensemble. Remarquez, ça ne s’est pas fait tout de suite non plus. Il a fallu plusieurs millions d’années marquées par des événements de la seconde importance comme quelques changements climatiques, la maîtrise du feu, l’invention de l’écriture et du vaccin et j’en passe et des meilleurs, pour que homme et femme comprennent enfin qu’ils étaient faits pour jouer au badminton.

La femme, plus maline, plus futée l’a compris la première. L’homme, plus têtu, plus fier (parait-il) avait beaucoup de mal à accepter cette idée qui ne venait pas de lui. Frustrée par l’attitude de son compagnon, la femme a fini, selon une vielle légende inuit, par mettre les raquettes aux pieds en attendant que l’entêtement de l’homme fonde comme la neige au soleil.

Le badminton est aujourd’hui l’un de rares sports qui laisse la place sur le terrain à cette complémentarité homme - femme. Elle s’exprime parfaitement dans le mixte. Un bon mixte est savante alchimie entre deux badistes, deux êtres regardant dans la même direction (celle du volant), se faisant mutuellement confiance et pratiquant à merveille l’art de la communication. C’est une grande leçon de vie.Et quand tous ces ingrédients sont réunis, une complicité s’installe entre elle et lui. Il n’y a plus de mouvement inutile ou de parole de trop. Il n’y a qu’un spectacle de toute beauté, plein de grâce et d’harmonie.

Le mixte – une histoire vielle comme le monde

Annonce N°1Vous êtes unijambiste ou vous cherchez à pratiquer le badminton sur une seule jambe ? C’est désormais possible grâce aux cours personnalisés dispensés par nos meilleurs techniciens du BCPF.

Annonce N°2La vitesse vous manque ? Vous pouvez toujours vous abonner à Free. Sinon, faites comme Marina ! Prenez des cours de rattrapage avec Justine, à condition bien sûr qu’elle se laisse rattraper.

Annonce N°3Vous avez un mur en train de s’effondrer, une armoire traditionnelle bretonne qui dégringole ou un arbre qui penche ? Pas de panique ! Mathieu s’en charge pour que vous puissiez dormir sur vos deux oreilles.

Annonce N°4Vous êtes badiste et fan inconditionnel du Petit Prince et vous voulez le dire au monde entier ? Pas de problème ! L’atelier « Echarpacher » a conçu spécialement pour vous ce modèle adapté à la pratique du badminton et homologué par Antoine de Saint Exupéry lui-même.

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Plateau mini-bad

Ce troisième volet de notre saga des « ex » du BCPF est consacré à Jeff, joueur de la Régionale 3, de la D1 de Fougères et de la D2 de St Etienne. C’est une jolie carte de visite pour quelqu’un qui n’est resté que trois ans au BCPF. C’est aussi Jeff, alors directeur de l’agence de la Société Générale de Fougères, qui est à l’origine de notre partenariat avec la banque pour laquelle « rien n’est plus beau que l’esprit d’équipe ». Etabli aujourd’hui à Brest, Jeff évoque pour nous, une larme à l’œil, sa parenthèse fouge-raise et son quotidien brestois.

« J’ai quitté le BCPF pour des raisons professionnelles. Mon employeur m’a proposé une mutation à la fois au poste que je souhaitais et dans ma ville d’origine, Brest. J’ai quitté la famille du BCPF à contre cœur. Je me suis vraiment plu dans mes deux équipes d’adoption

à Fougères en D1 puis en R3, et à Saint Etienne en D2. J’ai particulièrement apprécié l’accueil au BCPF. Jeune arrivant à Fougères, à 25 ans, je ne connaissais personne. L’intégration s’est faite rapidement d’abord lors des entraînements et ensuite dans les équipes avec une superbe ambiance.En tant que grand sportif, j’appréciais particulièrement les pots d’après match ou la petite bière d’après jeu libre le jeudi, les bonnes parties de rigolades lors des entraînements et des rencontres ;-)Je suis très heureux de compter aujourd’hui des actuels et anciens joueurs, joueuses, du BCPF, parmi mes amis. J’ai plaisir à revenir à Fougères pour revoir tout le monde et supporter l’équipe de N2 (même quand ils viennent à Brest mais chhuut il ne faut pas le dire trop fort ;-)

Aujourd’hui, je pratique toujours le badminton. Je suis inscrit aux manchots de la Rade et fait par-tie de l’équipe de D1. Malheureusement à la fois une petite blessure et l’apprentissage de mon nouveau job ne me permettent pas de m’investir autant que je le souhaiterai dans le club. J’aurai plus de temps la saison prochaine et compte bien m’y investir.L’ambiance est également très sympa à Brest. Mais malheureusement, je n’ai pas pu m’y engager autant que je l’aurai souhaité pour le moment. La saison prochaine, j’espère.Je voudrais profiter de l’occasion pour transmettre le bonjour à tous les licenciés, joueuses, joueurs, et leurs proches que je connais ! »Merci Jeff, on a juste un mot à te dire :

Non Jeff, t’es pas tout seul…Mais arrête tes grimaces ! Je sais qu’t’as le cœur grosMais il faut que tu saches

Que tu sois à Brest ou à Rio,T’auras toujours au BCPF une place.

Le dernier plateau mini-bad a eu lieu le samedi 12 avril, en ouverture de la dernière journée du championnat de nationale 2. Une vingtaine de jeunes badistes du BCPF âgés de 5 à 8 ans étaient présents sur ce plateau. Cinq ateliers étaient proposés pour approfondir la technique. Entre la « mitraillette » main haute, saut à la corde, mise en jeu, jongles et échanges dirigées, ces badistes en herbe ont montré leurs progrès réalisés depuis le début de la saison. L’après-midi s’est terminé par des matchs. Certains ont même pu jouer sur les tapis installés pour la ren-contre de la N2.

Perdu de vue…

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La p’tite astuce de ChristianNous avons entendu ici et là, d’ailleurs plus là qu’ici, même si ailleurs on pense pareil alors que là-bas, ça va et ça vient et ça ne mange pas de pain. En tout cas, il parait qu’il manquerait à Bad’news une rubrique servant à autre chose qu’à discourir sans fin pour le plaisir des mots et pour occuper notre président qui a trop de temps libre. C’est une remarque juste et nous allons combler ce manque en vous proposant « La p’tite astuce de Christian », notre chef cuisinier.

Votre rôti de bœuf perd son jus de cuisson lors de la découpe… pas de panique !!!A la fin de la cuisson, laissez reposer votre rôti hors du four, protégé dans du papier aluminium pendant 20 minutes. Ainsi, le jus de viande qui a été concentré au milieu lors de la cuisson se répartira entièrement dans le morceau de bœuf et ne coulera plus à la découpe.

Pour info : cuisson d’un rôti de bœuf ¼ d’heure par livre (500 g !) à 200°C, four chaud. Bon appétit !

Personne n’a oublié, j’en suis sûr, ce jeune et courageux vétéran donnant ré-gulièrement de sa personne pour soutenir la N3 durant la saison 2012/2013. C’était encore lui qui fut le joker aux Play-offs contribuant à la montée en N2. Ceinture noir en « slice », « rush » et « kill », modèle d’endurance au jeu du « petit train » qui a usé plus d’un jeune le lundi soir au COSEC, Sébastien est toujours là, fidèle au poste et à sa philosophie : « dans la vie, faut pas s’en faire ».

Un partenaire « sur-vitaminé »

Un nouveau partenaire a rejoint la grande famille du Badminton Club du Pays de Fou-gères – François et Marie et leurs « Fruits du bocage ». Personne ne conteste aujourd’hui l’importance des fruits dans l’alimentation de tout un chacun et d’un sportif en particu-lier. Alors, que vous soyez sportif ou non, badiste loisir ou compétiteur de haut niveau, faites le plein de vitamines en profitant tout au long de l’année d’un large choix de fruits proposés par François tous les samedis matin au marché de Fougères.

Papy fait de la résistance…

En attendant qu’on l’appelle pour les play-offs vers la N1, Sébastien s’entraine avec les meilleurs compétiteurs du BCPF, tel « un papy » au milieu de tous ces jeunes appréciant grandement sa compagnie, sa bonne humeur et sa joie de vivre qui ne le quittent jamais.

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Elle est vraiment incontournable !

Le contre-pied est une arme redoutable qui fait perdre pied à plus d’un. C’est une stratégie facile à mettre sur pied. Il suffit d’obliger l’adversaire à changer brusquement la direction de son déplace-ment pour le mettre dans une position inconfortable au moment où il va frapper le volant. Du coup, l’adversaire ne sait plus sur quel pied danser. Il se prend les pieds dans le tapis, même si celui n’est pas déroulé pour l’occasion, et il joue le volant d’arrache-pied, à la va vite, à viens que je te renvoie comme je peux. Le geste est moins précis, moins agressif, moins percutant et nous offre une possibilité de prendre l’initiative. Le contre-pied n’est pas un coup décisif mais il permet de prendre l’avantage au cours de l’échange et normalement de conclure quelques coups plus tard.

Haut les cœurs !Ceux qui pratiquent le badminton savent que ce n’est pas la taille qui compte le plus pour réussir et ce n’est pas Jean de la Fontaine, fervent badiste, l’homme de vers et de re-vers, qui nous dira le contraire. Véro a d’autres atouts et non les moindres pour se rendre indispensable à son équipe : l’expé-rience et le coup d’œil sur le terrain, l’intelligence de jeu qui lui permet de sélectionner avec précision les volants qu’elle va jouer, la décontraction et la gentillesse naturelles, la combati-vité du premier au dernier coup de la raquette, un cœur gros

comme ça et beaucoup, beaucoup d’humour. Elle est de taille à affronter n’importe lequel adversaire, peu importe sa taille.

Une compétition de badminton ressemble parfois à un vrai laby-rinthe, surtout pour des parents de jeunes badistes qui n’ont jamais pratiqué eux-mêmes. Prenons par exemple un tournoi départe-mental ordinaire avec ses tableaux affichés dans un endroit pas tou-jours facile à trouver sans GPS, des catégories espoir et élite, les 20 minutes de repos obligatoire entre les matchs, l’apéro, la consolante, le coaching à 11, puis à 21 et encore à 11… Il y a de quoi se perdre et ne plus jamais se retrouver. Les cas de parents ainsi perdus sont plus fréquents qu’on ne le pense.Alors si vous avez

besoin d’un petit renseignement au sujet du déroulement du tournoi, de savoir le nombre de sortants par poule, de retrouver un objet précieux dans les gradins, d’un coach pour vos enfants ou d’une photo souvenir – Nathalie est votre homme, enfin, elle est la personne qu’il vous faut. Elle aura plaisir à vous aider, à vous initier, à vous introduire dans ce monde passionnant des compétitions de badmin-ton.

Le contre-pied ou comment mettre l’adversaire dans le vent ?

Le développement du bad-minton passe par les séances de découverte, la promotion en milieu scolaire, l’organi-sation des événements, la médiatisation…Et le panda dans tout ça ???En tout cas chez nous au BCPF, le panda joue un rôle primordial

En bref

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Oh capitaine, mon capitaine !!!

Beaucoup d’équipes au début de chaque saison sont confrontées à ce dilemme : qui va prendre et assumer la responsabilité d’être capitaine ? La charge parait lourde et les candidats peu nombreux. Pourtant, il en faut un à chaque équipe, qu’elle soit départementale ou nationale.Une équipe sans capitaine est comme la révolution sans la Liberté la guidant sur la barricade, parole d’Eu-gène. Et Dieu seul (ou Robespierre) sait où arriverait la révolution sans la Liberté qui la guide. Irait-elle dans le décor, à la chasse au risque de perdre sa place ? Irait-elle vite en besogne ou se faire cuire un œuf, ou pire encore, à sa perte ? Allez savoir !Etre capitaine n’est pas de tout repos. Il faut suivre à la lettre le règlement, envoyer les convocations, remplir la feuille de rencontre, envoyer par la poste les résultats… Certes, mais le rôle du capitaine va bien au-delà.Bad’news a voulu en savoir davantage. Voici quelques éléments de réponse à la question : « qu’est-ce que ça veut dire être capitaine ? », apportés par les capitaines de différentes équipes du BCPF en exercice.

« Gérer les individualités de chacun pour réussir à créer un groupe uni. Il est indis-pensable de prendre le temps pour entendre chacun avant de trancher définitive-ment au niveau de la composition de l’équipe et mettre tout le monde d’accord. Cela suppose une certaine crédibilité. Il faut aussi être présent et suivre l’ensemble de l’équipe lors des rencontres » (Daniel, capitaine de la N2)

« Etre capitaine, ça permet de prendre et d’assurer une responsabilité. Ça fait un peu peur au départ et fina-lement quand on suit bien les choses, ça se fait. Il était parfois difficile, cette saison, de motiver tout le monde pour qu’ils viennent. Faire la compo, c’est une affaire d’équipe. J’ai toujours essayé d’y associer tout le monde. Etre capitaine est une expérience à vivre, ça permet d’apprendre à gérer une équipe » (Marina, capitaine de la Régionale 3)

« Etre capitaine, c’est manager une équipe, la conduire vers un objectif, que ce soit le maintien ou la montée. Le capitaine doit motiver ses troupes. Il doit être un leader et pour cela il faut qu’il soit déjà motivé lui-même. Ce n’est pas toujours facile de rester motivé soi-même quand on a des soucis personnels. Le capitaine doit aussi veiller à la bonne ambiance dans l’équipe, la construire. Il a aussi besoin de connaitre le règlement du championnat. Sans oublier qu’il doit parfois gérer son angoisse lorsqu’il manque un joueur à l’appel à dix minutes du début de la rencontre. » (Géraldine, capitaine de la D4 du BCPF Saint Etienne)

On connait tous un tas de clichés et d’idées reçues, comme par exemple : « les hommes politiques sont tous mal-honnêtes ». Ces idées font partie de notre vie à tel point qu’on ne remarque même plus leur présence. Eh bien, nous au BCPF on dit « STOP ! » aux idées reçues. Ça ne peut plus durer. Nous allons engager un combat contre les clichés et idées reçues. En voilà une, choppée au hasard : « la pratique du badminton aide à garder la ligne ». Ta-ra-ta-ta !!! La photo parle d’elle-même.

Halte aux idées reçues!!!

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Stages jeunes

A chaque période de vacances scolaires des stages d’approfondissement et de perfectionnement sont pro-posés à tous les jeunes badistes du BCPF qui le souhaitent – stage de trois journées pour les benjamins, minimes et cadets ; stage d’une journée pour les poussins et les mini-bad.

Ces stages permettent de travailler avant tout les différents aspects techniques du badminton. D’autres disciplines sportives comme le handball, le volley et l’ultimate sont également proposées afin de pouvoir travailler d’une manière différente et complémentaire l’ensemble des gestes techniques et les déplace-ments. C’est aussi une occasion pour les jeunes les plus motivés de passer leurs plumes.

Ces stages ont, par ailleurs, pour vocation de préparer nos jeunes licenciés pour les compétitions dépar-tementales. La bonne fréquentation de ces stages nous encourage à poursuivre dans cette direction.

Avec l’arrivée du nouveau président à la tête de la Fédération Française de Badminton (FFBad), on voit bien que les choses se mettent à changer. Le projet fédéral reconnait, enfin, le rôle et l’impor-tance du travail réalisé par les clubs pour le développement et la promotion du badminton. Et la fé-dération ne rechigne pas sur les moyens pour apporter son soutien aux clubs comme en témoigne ce magnifique cadeau porte document noir, ergonomique et fonctionnel, permettant aisément d’écrire débout, fournit avec un stylo bille, une clé USB et un exemplaire du projet 3.0. « C’est un geste qui a changé ma vie », témoigne sous couvert de l’anonymat le président d’un club d’Ille et Vilaine. Si avec ça on n’explose pas le box-office des meilleurs disciplines sportives de l’Hexagone, c’est qu’on n’est vraiment pas doué.

Le changement, c’est maintenant…

Le sport rapproche les gens, c’est évident.Rien d’étonnant, alors, de voir, assis côte à côte et regardant dans la même direction, un étiopathe et un kiné.

Vive la diversité et la com-plémentarité des différentes approches de la santé.

En bref

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16Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Marie-Odile Reniero

Cyril BouvetJoris Messé

Manon LegrosDaniel Roszczypala

Marina JourdainGéraldine

Jean-François Le GraëtThierry SalmonChristian Ledru

Jimmy Prudor

Mise en page : David Roszczypala

Retrouvez-noussurwww.bcpf.fr

Envoyez-nousvos remarques, suggestions,

propositions d’articles à :

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L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis deux ans partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gratifie de

son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi, celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le mécanicien du corps humain, ne vous veut que du bien.

Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui demandez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous pro-curer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com

Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien.Vive le bad ! Vive l’étiopathie !