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1 Bulletin d’information du bcpf BAD’NEWS Chers adhérents ! Que vous soyez badistes débutants ou confirmés, fraî- chement « convertis » au badminton ou mordus de longue date, le Badmin- ton Club du Pays de Fougères est heureux de vous accueillir pour cette nouvelle saison 2015-2016. Nous mettons à votre disposition tout notre savoir-faire badistique à travers des cours encadrés par niveau, des soirées inter-associatives à thème, nos écoles de badminton labellisées quatre étoiles, des Trophées de Pays jeunes et adultes, des plateaux minibad, des stages de vacances scolaires… L’équipe 1 du BCPF, évoluant en championnat national 2, vous offrira tout au long de la saison un spectacle de haut niveau à couper le souffle. Je vous invite et je vous encourage à profi- ter de ces nombreuses opportunités. Une association vit avant tout grâce à l’investissement et au dévouement de ses bénévoles. A ce titre, je voudrais saluer ici le travail accompli durant ces quatre années par Zbigniew Roszczypala et son équipe. C’est aujourd’hui à mon tour de poursuivre ce travail en restant fidèle aux valeurs du BCPF et à tout ce qui fait sa force et sa richesse : son ancrage dans le pays, sa tradition de formation, son atta- chement à l’animation du territoire et son ouverture envers tous les publics. C’est un vaste programme qui nécessite l’implication de tous. Venez rejoindre l’équipe des bénévoles du BCPF et partici- pez à la construction de cette belle œuvre qu’est le Badminton Club du Pays de Fou- gères. Bonne saison à tous ! Editorial Octobre 2015 - N°15 Sommaire Nouvelles de la N2, R1 et R3 Nations du bad : l’Angleterre Reprise des compétitions Collectif handibad La typologie des « coachés » Nouvel épisode de l’histoire du badminton Témoignage d’une mère Les rencontres amicales TDP adultes : victoire de St Etienne Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ... La saison 2015/2016 a commencé depuis un mois déjà. Un peu partout dans le pays de Fougères, comme ici à Saint Etienne, les équipes de bénévoles se mobilisent pour assu- mer divers engagements et responsabilités associatifs.

Bad'news 15

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Un nouveau Bad'news encore original qui présente un peu plus les bénévoles, les équipes de notre club !

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

Chers adhérents !

Que vous soyez badistes débutants ou confirmés, fraî-chement « convertis » au badminton ou mordus de longue date, le Badmin-ton Club du Pays de Fougères est heureux de vous accueillir pour cette

nouvelle saison 2015-2016.

Nous mettons à votre disposition tout notre savoir-faire badistique à travers des cours encadrés par niveau, des soirées inter-associatives à thème, nos écoles de badminton labellisées quatre étoiles, des Trophées de Pays jeunes et adultes, des plateaux minibad, des stages de vacances scolaires… L’équipe 1 du BCPF, évoluant en championnat national 2, vous offrira tout au long de la saison un spectacle de

haut niveau à couper le souffle. Je vous invite et je vous encourage à profi-ter de ces nombreuses opportunités.

Une association vit avant tout grâce à l’investissement et au dévouement de ses bénévoles. A ce titre, je voudrais saluer ici le travail accompli durant ces quatre années par Zbigniew Roszczypala et son équipe. C’est aujourd’hui à mon tour de poursuivre ce travail en restant fidèle aux valeurs du BCPF et à tout ce qui fait sa force et sa richesse : son ancrage dans le pays, sa tradition de formation, son atta-chement à l’animation du territoire et son ouverture envers tous les publics.

C’est un vaste programme qui nécessite l’implication de tous. Venez rejoindre l’équipe des bénévoles du BCPF et partici-pez à la construction de cette belle œuvre qu’est le Badminton Club du Pays de Fou-gères.

Bonne saison à tous !

Editorial

Octobre 2015 - N°15

Sommaire• Nouvelles de la N2, R1 et R3

• Nations du bad : l’Angleterre

• Reprise des compétitions

• Collectif handibad

• La typologie des « coachés »

• Nouvel épisode de l’histoire du badminton

• Témoignage d’une mère

• Les rencontres amicales

• TDP adultes : victoire de St Etienne

• Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

La saison 2015/2016 a commencé depuis un mois déjà. Un peu partout dans le pays de Fougères, comme ici à Saint Etienne, les équipes de bénévoles se mobilisent pour assu-mer divers engagements et responsabilités associatifs.

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Stage d’été

L’AG 2015 du BCPF s’est déroulée à Saint Georges de Chesné à l’issue de la journée vétéran. Une trentaine de personnes venues de toutes les associations du BCPF y ont participé. Outre classiques et incontournables bilans et comptes rendus de différentes commissions retraçant les réussites et les échecs de la saison écoulée, l’AG 2015 a été marquée par le changement à la tête du BCPF. En effet, au terme de son mandat de quatre ans, Zbigniew Roszczypala a fait le choix de passer la main. C’est Patrick Lopez, licencié à Livré sur Chan-geon, qui a été élu nouveau président du BCPF.

L’AG 2015

Deux associations ont quitté le BCPF à l’issue de la saison 2014/2015 pour continuer en solo leur aventure badistique : Romagné – Saint Sauveur et Gosné. Nous sommes donc désormais dix associations à porter le projet d’un club fédérant les passionnés de badminton à l’échelle du pays de Fougères. Un projet toujours aussi riche et passionnant, un défi de taille dans un contexte marqué par l’individualisme et l’attitude consommatrice grandissants.

Un stage a été organisé cet été à Saint Malo en partenariat avec l’association Jeanne D’arc Saint Servan (JASS). Douze courageux moussaillons, tous garçons, venus de la Bouëxière, Bruz, Tinténiac, Fougères et Saint Lunaire, ont pu s’adonner du matin au soir à leur sport favori, leur passion – le badminton. D’autres activités ont été également proposées durant le stage : blackminton,

pêche, chasse au trésor, karting, char à voile, paddle, balade intramuros sans oublier l’unique et inoubliable concert d’un certain Marco qui a brillamment exécuté (sans l’assassiner toutefois) le Concerto Brandebourgeois No.3 de Bach, premier mouvement en Fa majeur. Comme quoi, le sport et la culture peuvent faire bon ménage.L’encadrement et l’animation du stage ont été assurés par Mike et Joris avec la complicité de Jacky, la légende vivante du badminton bretilien, l’homme qui fait trembler encore tous les vétérans du grand Ouest et à qui on voudrait dire un grand merci pour son aide bénévole à l’encadrement de

séances de badminton, pour sa patience et sa pédagogie avec les enfants. Un grand merci également à la famille Justel qui nous a ouvert les portes de leur maison. Merci à Catherine pour la gestion de la logistique et à Yannick pour ses grillades.

Merci pour ces moments…

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Labellisées quatre étoiles (sur une échelle de cinq) par la Fédé-ration Française du Badminton, les écoles de badminton (EFB) du BCPF forment depuis de nombreuses années des jeunes badistes du pays de Fougères aspirant à la pratique compétitive. Il existe trois écoles bien identifiées dans le pays de Fougères : EFB de Saint Etienne en Coglès, EFB de Fougères et EFB de Saint Aubin du Cormier. Depuis cette année, tous les entraînements de nos écoles de bad seront assurés par Mickaël. Nul doute que ses connaissances, son savoir-faire et son approche pédagogique permettront à des jeunes qui fréquentent nos écoles de bad d’at-teindre les sommets de l’art badistique.

Les écoles de bad

Accompagner son enfant dans une activité sportive, que ça soit le badminton ou un autre sport, est une réa-lité pour des nombreux parents. Mais, si les bienfaits de la pratique sportive chez les jeunes sont nombreux et bien identifiés, on se demande parfois : Comment les parents vivent cette expérience ponctuée par des temps de transport, d’attente dans les salles de sport mal ou pas du tout chauffées ? Comment apprécient-ils des réveils matinaux un dimanche matin après une semaine de travail ? Que veut dire « être un parent de badiste » ? Isabelle a accepté d’éclairer un peu nos lanternes en nous livrant son précieux témoignage.

« Mes enfants, Natty et Marco ont commencé le bad vers 6 ans, à la base, sans doute, pour pratiquer le même sport que moi. Maintenant Marco a 10 ans et est dans le top 8 des meilleurs joueurs de la région Bretagne, Natty a presque 9 ans et a participé pour une première fois à un tournoi régional.

Mes enfants font du bad…

Accompagner mes enfants dans leur pratique du badminton me demande beaucoup de temps (entrainements, stages, compétitions) et notamment plusieurs dimanches dans l’année, voire quelques week-ends ! C’est aussi pas mal de stress lors des compétitions car on veut tellement que nos enfants gagnent pour les voir heureux !On a souvent du mal à parler de l’argent, mais il faut savoir que quand vos enfants pratiquent le badminton, cela coute de l’argent - trajet entrainements, stages, inscriptions compétitions, hébergement, restauration, sans parler des volants, plumes bien évidement, qui ont, eux aussi, un coût.Partager la même passion que vos enfants est aussi excellente pour l’humilité. C’est une prise de conscience de mon niveau quand mon fils de 9 ans remporte le match en me faisant courir de droite à gauche et de devant au fond du terrain ! Ouf, je gagne encore contre ma fille mais pour combien de temps encore !

Mais ce qui est certainement le plus important, ce qui a plus de valeur que l’argent qu’on y laisse ou les grasses matinées de dimanche matin qu’on y perd, c’est d’être avec mes enfants, les voir grandir, tomber et se relever, accepter la défaite, se lier d’amitié avec les autres. Suivre mes enfants dans leur activité sportive est une occasion unique et inestimable de les accompagner dans leur passion. Quand tu poses une question à ton enfant : « si tu as trois vœux, que voudrais-tu ? » et qu’il te répond : « être champion du monde de bad », tu com-prends sa motivation ! Et tu as beaucoup de fierté de les voir progres-ser année après année. C’est un échange permanent sur une passion, sur un sport partagé. Être là dans leurs défaites et leurs victoires, ça n’a pas de prix.

Par ailleurs, accompagner ses enfants dans leur passion permet de formidables rencontres avec d’autres familles sans oublier des décou-vertes culinaires comme la teurgoule (merci Etienne). »

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Journée vétéran

La traditionnelle journée vétéran clôturant la saison sportive 2014-2015 a eu lieu cette année à Saint Georges de Chesné. Une vingtaine de membres du collectif vétéran du BCPF a fait le déplacement pour s’adonner, une dernière fois avant la trêve estivale, dans la joie, la bonne humeur et la chaleur de gueux à leur passe-temps favori. Un temps convivial, agrémenté par des grillades et par des salades composées dont seul Mike connait le secret, a permis à nos anciens de souffler un peu et de reprendre les forces avant de reprendre les hostilités, bien

sûr toujours dans la joie, la bonne humeur, la chaleur de gueux mais aussi dans la douleur, avec les crampes et quelques bobos ici et là. Une panoplie habituelle de vétérans qui refusent obsti-nément de passer aux sports de leur âge. Heureusement que la présence d’étiopathes a pu apaiser quelque peu les vielles blessures et remettre d’aplomb nos chers anciens.

Ils ont bien raison de serrer les poings les joueurs de Saint Etienne en savourant leur victoire en Trophée de Pays adultes 2014/2015. Jean-Mic-kael en a rêvé, les supporteurs l’ont désirée ardemment depuis plusieurs saisons et l’équipe d’Arnaud l’a fait, certes dans la douleur et tremblant jusqu’au dernier point, mais l’a fait quand même.C’était une rencontre, une finale épique, interminable dont le résultat ne fût déterminé qu’au terme du dernier match, le mixte en or. Le suspens

a été préservé jusqu’au bout, tellement le duel entre Parigné et Saint Etienne était équilibré et indécis. Chaque équipe a fait valoir ses points forts et ses atouts ; a utilisé ses jokers (sauf peut-être le 50/50 et l’appel à un ami) ; a profité des conseils de ses coachs et s’est appuyée sur ses supporters qui n’ont pas ménagé leurs voix.Mais si l’équipe de Saint Etienne sort victorieuse de cette confrontation, l’équipe de Parigné n’a pas démérité, loin de là. Elle s’est battue vaillamment, courageusement, jusqu’aux ultimes volants.Merci à tous pour ce magnifique spectacle et RDV en 2015/2016 pour encore beaucoup plus d’émotions.

On se demande depuis tou-jours à quoi servaient tous ces pots avec des plantes figées en plein milieu d’une salle de sport. Officielle-ment, il s’agit de la déco-ration mais en vérité, les buissons permettent de réa-liser des rencontres du deu-xième, troisième ou énième type à l’abri des paparazzis et des regards indiscrets. N’est-ce pas Christine et Etienne ?

En bref

TDP adultes 2014/2015Saint Etienne remporte le Trophée

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Après l’Antiquité, direction le Moyen-Age afin de poursuivre notre tentative d’histoire du badminton. A quoi pouvait bien ressembler le bad au temps des châteaux forts et des chevaliers ?

Ce n’est un secret pour personne, le Moyen-Age a été marqué par des années de guerre. Et pas seulement par celle de 100 ans... Les tensions politiques de l’époque ont engendré des conflits mémorables – enfin,

Tentative d’histoire du badminton – Épisode 3

by Lucie Gely

On peut être à la fois fou du volant et du guidon. Fred et Yann, deux membres du BCPF – Biker Club du Pays de Fougères, le prouvent aisément.

En bref

pour ceux qui y survivaient et qui pouvaient donc s’en souvenir. Et quand on ne faisait pas la guerre, on s’y entraînait. Ce qui limitait par conséquence très forte-ment les temps de loisirs !

Cependant, tout était bon à prendre pour garder la forme et travailler son endurance. En effet, il fallait se montrer à la hauteur (et pas seulement au sens propre

contredira : quand on dispute un match de badminton, on court, on saute, on fait de grands gestes, on crie, ce qui permet à la fois de faire travailler les muscles des jambes et des bras et de se chauffer la voix, un organe particulièrement important dans les combats pour impressionner l’adversaire. C’est d’ailleurs encore aujourd’hui le cas sur les terrains : et si vous en doutez, allez assister à un match, les cris résonneront à vos oreilles dans le gymnase.

Les rares archives que nous avons retrouvées nous indiquent pourtant un problème de taille auquel se sont trouvés confrontés les chevaliers et fantassins : comment jouer au badminton, comment continuer à s’entraî-ner une fois le jour tombé ? En été, pas de problème, les journées sont longues, ce qui laisse suffisamment de temps pour échanger de nombreux volants. Mais l’hiver ? La nuit arrive vite, et vous conviendrez que jouer au bad à la lumière de la bougie peut se révéler particulièrement dangereux. Rappelons pour tous ceux dont les souvenirs d’école sont loin, très loin, que l’électricité n’a été découverte qu’au XIX° siècle.

Nous n’avons aucune trace de la solution qu’ils avaient trouvée afin de remédier à ce problème. Et c’est la raison pour laquelle chaque année, au club de Saint Etienne en Cogles, plusieurs férus de bad-minton et de recherche scientifique se rassemblent, à la tombée de la nuit, pour expérimenter le badminton sans lumière. Le « black-minton », puisque c’est le nom donné à ces soirées, contribue ainsi fortement aux avancées de la science. N’hésitez pas à participer à cette expérience lors d’une prochaine édition si le cœur vous en dit.

Encore un peu de patience, et nous arriverons à la Renaissance. Ren-dez-vous donc dans le prochain numéro de Bad’news.

sur les courtines et remparts des châteaux forts, mais aussi au sens figuré!) des attentes placées par les demoiselles dans les preux chevaliers qui défendaient « la veuve et l’orphelin » selon l’expression de l’époque. Il était donc nécessaire de toujours œuvrer à augmenter son habilité et son agilité au combat.Et quoi de mieux que le badminton pour cela ? Nous le savons bien, nous sportifs d’aujourd’hui: le badminton convient parfaitement. Au Moyen-Age, on l’avait compris aussi. Personne ne me

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« Habemus presidentam !!! »

Sans trop de surprise, la fumée blanche est sortie fin juin de la cheminée de la salle de sport de Saint Georges de Chesné à l’issue de l’AG du BCPF 2015. Nous avons un nouveau pré-sident au BCPF et nous en sommes très heureux car, qui dit « nouveau président », dit éga-lement « des énergies nouvelles, des idées nouvelles, un nouvel élan », c’est beaucoup plus « d’audace, encore de l’audace et toujours de l’audace » comme disait Danton quand il avait encore toute sa tête sur les épaules.Nous avons au moins quatre ans (c’est la durée du mandat présidentiel) pour faire la connais-sance du nouveau « boss » et apprécier ses nombreux talents. Voici donc juste une petite fiche signalétique :Nom – LopezPrénom – PatrickAge – 48 ansAssociation d’origine – Livré sur ChangeonProfession – ingénieurPassion autre badminton – jardinage

Bon courage au nouveau président !

Fidèle à sa devise du « badminton pour tous », le BCPF vient d’accueil-lir sur le créneau du lundi soir au COSEC de la Chatière un groupe de quatre badistes sport adapté. Anaïs, Jérôme, Agnès et Gildas viennent ainsi toutes les semaines pour découvrir le badminton, pour transpirer et se dépenser sans compter et pour goûter aux joies de la pratique d’une activité sportive au sein d’une association. Le créneau du lundi est mixte et permet le brassage entre les différents types de pratiques : pratique compétitive des jeunes élites du BCPF, pratique compétitive para-bad-minton et découverte sport adapté. Les séances sont animées par Lydie, soutenue et conseillée par Michaël qui en connait un rayon sur la pra-tique para-badminton.

Tous les ans, la deuxième quinzaine du mois d’août, les compétiteurs du BCPF évoluant en championnat régional et national se retrouvent ensemble pour peaufiner leur préparation physique en vue de la nouvelle saison sportive. Entre les séances de renforcement musculaire et le gainage, le « fractionné » dans la forêt ou sur la piste d’athlétisme, les routines dans la salle de sport et les différents exercices alliant la vitesse et l’endurance, chacun a réussi à trouver de quoi améliorer sa condition physique après une période de repos estival.

Elite senior, une reprise en douceur

Badminton sport adapté

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Tout le monde connait les grandes nations des traditionnelles disciplines sportives. Quand on parle de foot, on pense tout de suite au Brésil, à l’Allemagne ou à l’Angle-terre. Quand on évoque les exploits hanballistiques, c’est la France qui vire en tête. Pour le basket, ce sont les Etats Unis et l’Inde pour le criquet. Mais, seriez-vous ca-pables de citer les grandes nations du badminton ? Pas si sûr. C’est justement pour cette raison que le Bad’news voudrait vous proposer une nouvelle rubrique : Les na-tions du bad. Cette rubrique sera animée par Corentin. Le premier volet est consacré à l’Angleterre, berceau du badminton

Quelles sont les plus grandes nations du badmin-ton ? BAD’NEWS fait un tour d’horizon des pays qui excellent dans l’art de la raquette et du volant. Quoi de mieux, pour commencer ce tour du monde, que de partir en Angleterre, nation-mère du badminton !Commençons par un peu d’histoire ! Dès 1887, le premier club de badminton voit le jour, à Bath, dans le sud-ouest de l’Angleterre, qui édicte dès lors, les premières règles écrites de ce sport. Pas étonnant, qu’en 1893, la première fédération de Badminton, la « Badminton Asso-ciation of England » soit créée. Le premier All-England a lieu en 1899 et ce tournoi annuel tiendra lieu de Championnat du Monde officieux jusqu’aux premiers « vrais » Championnats du Monde de Badminton, en 1977, à Malmö.Vous l’aurez compris, nos voisins outre-manche avaient une belle lon-gueur d’avance sur le reste du monde au début du XXème siècle. Mais qu’en est-il aujourd’hui, à l’heure de la domination asiatique ?Ces dernières années, l’Angleterre est la seule nation européenne, avec le Danemark, à avoir des résultats notables sur la scène internationale. Mais c’est surtout dans les doubles que les britanniques excellent. Au début des années 80, Nora Perry avait initié le mouvement en enlevant deux titres de championne du monde en double dames et double mixte. Mais plus récemment, c’est le duo Nathan Robertson et Gail Emms qui a brillé. Médaillés d’argent aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004, la paire de mixte britannique a ensuite obtenu le titre de champion du monde en 2006, à Madrid.Depuis, le badminton britannique peine à retrouver des couleurs. Après un fiasco complet aux J.O. 2012, à la maison, les Anglais tenteront de renouer avec les podiums olympiques à Rio en 2016. Et les meil-leures chances de médaille viendront encore probablement du double mixte. La paire composée de Chris et Gabrielle Adcock, actuellement 6ème au classement BWF, semble en effet la mieux placée pour porter les espoirs de la délégation britannique !

Coacher un coach n’est pas une mince affaire, ça ne s’impro-vise pas. Le message doit être clair sinon on risque de croi-ser un regard dépité qui en dit long sur le conseil prodigué. A moins qu’il ne s’agisse d’une blague racontée furtivement entre deux coachings. Dans ce cas, il faut tout de même soi-gner sa chute, sinon le risque reste le même.

En bref

Les nations du badL’Angleterre, berceau du badminton

by Corentin Simonot

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Guillemette était durant plusieurs années arbitre départementale et juge-arbitre du BCPF. Nous l’avons perdue de vue depuis quelque temps alors qu’elle vit toujours à Fou-gères. Cette passionnée de handball est tombée dans le badminton par hasard ou plutôt par Jérôme, un handballeur badiste. Sans jamais pratiquer le badminton Guillemette est devenue directement arbitre et juge-arbitre. Elle a accompagné l’équipe une du BCPF, la Nationale 3 de l’époque, sur les journées de championnat et a participé à l’organisation de nombreux tournois BCPF.« J’ai gardé de bons souvenirs et de bons amis des années passées au BCPF. Il y avait une bonne ambiance et je me sentais bien intégrée. J’aimais bien arbitrer. D’ailleurs, je reçois toujours en début de chaque saison des messages de la CRA (Commission Régionale d’Arbi-trage) par rapport à mes disponibilités. »Sa maladie évolutive (la sclérose en plaque) l’éloigna progressivement des terrains de

badminton et du siège d’arbitre. Si aujourd’hui Guillemette quitte très peu son appartement, elle n’est pas complétement coupée du BCPF.« Je suis le bad sur Facebook. Je regarde des nouvelles de joueurs. Je ne publie pas beaucoup d’infos mais je suis l’actualité des autres. J’ai aussi parfois des nouvelles par Fanny qui vient me voir et m’aider dans le cadre de son travail. Et puis, il y a Jérôme. Il m’arrive aussi de venir voir la N2 quand elle joue à domicile. La dernière fois, c’est Fanny qui m’a accompagnée. J’espère renouveler cette expérience, ça me fait plaisir de retrouver des amis et des gens que je connais. »Diminuée par la maladie, Guillemette garde le moral et reste active.« Aujourd’hui ma maladie continue à progresser. Je ne marche pratiquement plus. Par contre, je ne souffre pas physiquement et c’est déjà pas mal. On peut avoir une vie même avec cette maladie. C’est vrai que je reste beaucoup dans mon apparte-ment mais je passe du temps à dessiner. Je m’occupe de la pape-rasse administrative et je passe pas mal de temps sur l’Internet avec ma tablette. Il y a un nouveau traitement qui devrait sor-tir bientôt et donc il y a de l’espoir. »Merci Guillemette et bon courage.

Perdue de vue…

Plusieurs rencontres amicales entre les équipes départementales et celles évoluant en Trophée de Pays de différentes associations du BCPF ont été organisées en début de saison. C’est une idée simple et brillante

à la fois. Il fallait juste y penser et surtout la mettre en pratique. C’est probablement la chose la plus délicate. On n’a jamais manqué d’idées au BCPF mais plutôt des gens prêts à les porter.L’idée des rencontres amicales a jaillit de la tête de Jean-Mickaël au détour d’un rayon de charcuterie de son « U Express Beauregard », un lieu propice aux rencontres entre deux tranches d’un saucisson sec Justin Bridou et deux rondelles d’une andouille du Coglais fumées au bois de hêtre.L’objectif premier de ces rencontres reste la préparation de la saison sportive dont l’ou-verture aura lieu après les vacances de la Toussaint, il n’empêche, ces rencontres per-mettent également aux joueurs du même club de mieux se connaitre.

Les rencontres amicales

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Scoreur et fier de l’être…

Voilà le portait d’un homme qui a tracé le chemin vers le haut niveau mondial à des générations entières de jeunes badistes français. C’était en 2008, aux Jeux Olympiques de Pékin. En battant au premier tour l’Australien Stuart Gomez, après avoir sauvé un volant de match, et ensuite le Zambien Eli Mambwe, Erwin est devenu le premier joueur français à passer deux tours et à atteindre le 1/8 de finale dans un tournoi olym-pique. Une performance inégalée jusqu’à présent par les badistes français.Mais ce Rennais d’adoption n’est pas seulement « l’homme de Pékin ». Son impressionnant palmarès compte pas moins de trente-deux médailles, dont treize en or, au championnat de France toutes catégories et tableaux confondus. Il est également médaillé de bronze en double homme, associé à Svetoslav Stoyanov, au championnat d’Europe 2008.

La carrière d’Erwin Kehlhoffner débute en 1990 à Strasbourg.« J’ai commencé le badminton à l’âge de 6 ans, se souvient-il. Nous allions souvent jouer en famille le dimanche matin. » Vient ensuite le temps des premières compétitions avec des victoires et surtout le plaisir. « Je n’ai jamais fait de projet à long terme. C’est de fil en aiguille que cela s’est fait. » En classe de 3éme il intègre le Pôle espoir de Strasbourg. Il y restera pen-dant deux ans. À 14 ans, il accède au Pôle France avant l’Insep de Paris. L’apothéose, c’est Pékin 2008 ! Il devient numéro un français et comptabilise une cinquantaine de sélections en équipe de France. À l’issue des Jeux de Pékin 2008, Erwin met un terme à sa carrière internationale malgré son statut de joueur du Top 10 français. Il continue néanmoins à jouer dans le championnat interclub en France successivement à Strasbourg, Guichen (N1) et Fos sur Mer (Top12) et il participe aux divers tournois.

Erwin est aujourd’hui cadre technique régional et partage son temps entre la formation des futurs stars du badminton breton au Pôle Espoir de Dinard, l’accompagnement des jeunes bretons sur les compétitions et les stages.

Ces gens-là…… qui œuvrent pour le bad

La nouvelle saison a démarré depuis quelques semaines déjà en nous apportant, outre le dur labeur badistique des entraînements, son lot habituel de compétitions individuelles et par équipe. Et quand on dit « compétition », on pense aussitôt : « joueurs, juge arbitre, table de marque, sup-porters » et on oublie souvent, trop souvent, l’importance des scorers dans le bon déroulement d’une compétition. Car le scorer est à la compétition et aux supporters qui la suivent ce qu’un GPS est à un navigateur de la Route de Rhum. Le scorer, et plus exactement le score qu’il affiche, est un repère permettant aux supporters, quelques fois distraits, d’apprécier à tout moment la gravité de la situation sur le terrain et d’agir en conséquence en soutenant leurs protégés.

Alors, en ce début de saison, on voudrait dire merci à tous les scorers du BCPF que l’on espère nombreux tout au long de la saison lors des évènements organisés par le BCPF.

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Pères et supporters

On a parlé à plusieurs reprises dans les pages de Bad’news des diffi-cultés que rencontrent nos jeunes badistes (et moins jeunes aussi) à gérer leurs émotions sur le terrain. Mais les supporters, eux-aussi, en bavent et en voient de toutes les couleurs, surtout quand ils ont un lien particulier, un lien de sang, avec les joueurs sur le terrain.Dur dur d’être en effet un père supporter se trouvant en première loge avec une vue imprenable sur le Waterloo de son fils ou la Bere-zina de sa fille. Mais ce qui est probablement plus dur encore, c’est de constater que notre bambin, un enfant calme, réservé et sans histoire par ailleurs, se fait déborder non seulement par son adversaire ( cela fait partie du jeu) mais également par ses émotions qui finissent par s’exprimer plus ou moins bruyamment à travers des chorégraphies inattendues, des bruitages insoupçonnés, des objets volants tout à fait identifiés et qui, le comble de tout, nous font douter de la réussite de l’éducation que nous avons essayé de transmettre à notre enfant. C’est un vrai spectacle, un one man (ou one woman) show dont les nom-breux pères se passeraient amplement.

Trophée Régional Jeunes

Voilà un homme, un bénévole qui soutient le BCPF depuis de longues années, depuis toujours, pourrais-je le dire, et qui, à ma connaissance, n’a jamais mis les pieds sur un terrain de badminton ou alors juste pour enrouler les tapis. On ne l’a jamais vu non plus raquette à la main taquiner un volant ou alors celui de sa 806 bordeaux inusable, incre-vable, infatigable comme lui. Certes, Manuela et Gaëtan, ses deux enfants, étaient autre-fois des nôtres, mais l’attachement de Jean-Yves au BCPF dépasse largement des raisons familiales. Ça faisait longtemps que l’on cherchait un moyen de lui dire merci pour ces barbeucs impecs, ses coups de main à la buvette et aux navettes. Désormais, c’est chose faite. Cette coupe, Jean-Yves, tu l’as bien méritée et avec elle toute notre reconnaissance et notre gratitude.

Un ami fidèle

La saison a démarré de bonne heure pour nos jeunes compétiteurs. Alexandre, Marco, Nathy, Clé-ment, Raphael et Victor ont été sélectionnés pour participer au premier Trophée Régional Jeunes (TRJ) de la saison 2015/2016 qui s’est déroulé le 13 septembre 2015 à Bain de Bretagne. Présents dans les quatre catégories (poussin, benjamin, minime et cadet) les Fougerais obtiennent deux podiums et profitent de ce RDV pour confronter leur niveau à celui des meilleurs badistes bretons.

L’impossibilité d’intervenir pour abréger les souffrances du public est insupportable, rageante et conduit certains, les plus sensibles, à quitter la salle en les poussant vers un tabagisme salutaire ou des crêpes Nutella. Certes, il existe des pères « indignes » qui restent stoïques, calmes, détachés, sirotant paisiblement leur café, mais ils sont rares, très rares ces zenards ou autres adaptes de tai chi chuan et, la plupart de temps, leur zen-attitude n’est qu’une apparence, une vitrine car intérieurement, eux-aussi, vibrent et souffrent avec leur progéniture.Le badminton se révèle ainsi une vraie école de vie où chacun peut peaufiner à sa guise la maitrise de ses émotions. Un savoir-faire indis-pensable pour vivre en société.

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Ceux qui ont participé ne serait-ce qu’à un seul tournoi de badminton dans leur vie ont été sûrement confrontés à la gestion des temps morts entre les matchs. Ces temps, chacun essaie de les combler à sa manière. Les badistes rivalisent d’ailleurs d’ingéniosité et de créativité pour tuer l’ennui avant que l’ennui ne les tue. L’ennui nuit la nuit (souvent le jour aussi) et tue à petit feu et en toute impunité les passions les plus brulantes. Tandis que le tabac tue au grand jour, l’ennuie opère en toute discrétion, en catimini et non en mini Cathy ou encore moins en Mimi Mathy.Il y a donc des badistes, des morfales de dimanche, qui se saisissent de ce temps d’inactivité pour se remplir la panse, casser la croûte et boire un petit coup car il est toujours agréable de le faire et doux.Le badiste est un animal sociable et la pratique du badminton favorise la création des liens. Adversaires sur le terrain, la plupart des badistes sont amis dans la vie. Nombreux sont ceux qui consacrent les temps morts entre les matchs pour aller voir les copains ou nouer des nouvelles relations.Les accros à la technologie numérique s’évadent dans le monde virtuel

d’une super Nintendo, d’une Game Boy ou d’une tablette numérique.Mais il y en a aussi qui profitent de ce temps libre pour se cultiver, bouquiner, pour apprendre. Elles sont rares ces bosseuses, ces acharnées du travail se moquant allégrement du repos dominical. Assises sagement dans les gradins à l’écart du bruit et de l’agitation, le livre ou le cahier à la main, imperturbables, elles rappellent à tout le monde que la réussite dans la vie ne se limite pas aux seuls terrains de badminton.

Envie d’apprendre

Le collectif para-badminton du BCPF a repris les entraînements début septembre. Si le cadre reste le même – le créneau du lundi soir 18h30-20h au gymnase de la Chattière encadré par Mickael – il y a tout de même un changement de taille : 1m55 au lieu de 1m81. Lydie Monfort devient la nouvelle responsable coordina-trice du collectif. 26 centimètres en moins mais la pêche d’enfer, la banane d’une oreille à l’autre, la frite du matin au soir et la tête pleine de projets.En hibernation badistique depuis six ans, cette spécialiste du double et du mixte à la fibre sociale bien reconnue, aborde la saison 2015/2016 avec des objectifs clairement affichés : réaliser le déplacement au championnat de France Para-badminton, équiper l’ensemble du collectif en tenue BCPF, créer une équipe de bénévoles gravitant autour du collectif, continuer d’associer des jeunes élites à l’encadrement du créneau, proposer un tableau para-badminton lors du tournoi national du BCPF, trouver des sponsors et bien sûr communiquer le plus possible en interne et en externe sur la vie du collectif. Tout un programme.

La 3SB à fond la caisse

Créée il y a trois ans par le Badminton Club du Pays de Fougères en partenariat avec le Lycée Jean Guéhenno de Fougères, la sec-tion sportive scolaire badminton (3SB) est passée cette saison à la vitesse supérieure en accueillant treize jeunes lycéens : six en classe de seconde, cinq en première et deux en terminale. Tous font par-tie du BCPF. La majorité vient du pays de Fougères. Deux jeunes viennent de la Manche. Deux séances hebdomadaires de deux heures intégrées à l’emploi du temps des lycéens sont proposées par Michaël. C’est toujours Anne Donzé, le professeur d’EPS du lycée, qui est la référente de la section.

Le « Para » du BCPF

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La typologie des « coachés »Comme promis, après la typologie des coachs présentée dans notre dernier numéro de Bad’news, voici celle des « coachés ». Globalement, on peut distinguer trois grandes catégories-types des « coachés ».

Les « attentifs » boivent religieusement, entre deux gorgées de flotte, la sainte parole du coach comme si c’était l’enseignement d’un prophète ou un Jack Daniel’s de 30 ans d’âge. La compré-hension des consignes n’est pas toujours au RDV, peu importe, la foi en coach est inébranlable, le « coaché » reste tout ouïe, il s’imprègne du message délivré par le coach et repart au combat transformé, en mission, tel un croisé à la conquête de la ville sainte assiégée par les infidèles.

Les « absents » ont la tête ailleurs. Pourquoi ? Les raisons en sont multiples et tout aussi valables : « je suis de la merde », « il m’a grugé sur plusieurs points », « l’arbitre est de son côté », « les lumières sont mauvaises dans la salle »…Les « absents » ont du mal à tourner la page, ils s’en veulent trop, ils ressassent encore et encore des volants litigieux. Ils sont incapables à prendre du recul par rapport à leur prestation. Ils n’arrivent pas à s’ouvrir à la parole du coach tellement ils sont centrés sur eux-mêmes. La preuve qu’il ne suffit pas d’avoir des oreilles pour entendre.

Les « démissionnaires ». Avec leurs têtes basses fixant le sol, ils ressemblent aux agneaux conduits à l’abattoir et à qui tout espoir de s’en sortir a été enlevé. Le corps est bien là mais le cœur n’y est plus. Et quand on n’y croit plus, il est très dif-ficile, voire impossible, de laisser un peu de place et un chouya de crédibilité à la parole du coach. Les « démissionnaires » sont prêts à descendre au prochain arrêt de bus ; prêts à quitter le navire qui sombre. Le ciel s’assombrit au-dessus de leur tête. Les conseils du coach s’envolent avec les feuilles mortes ici et là en s’écrasant par terre, inutiles, trop tardifs, car ils ont déjà plié les armes et se pré-parent à sortir des larmes.

Pratiquer le badminton pieds nus sans basket est tout à fait possible. Des milliers de badistes en Asie le font et en plus sans chaussette.Jouer au badminton sans réfléchir, sans sa tête en enchaî-nant des boulettes est à la portée de n’importe quel ath-lète.Faire la compète pour les pépètes et bien plus chouette que de la faire pour des cacahuètes.Avec le soleil dans les yeux, jouer à l’aveuglette en refu-sant de porter une casquette, c’est parfaitement réalisable mais un peu bébête.Franck nous a prouvé récemment lors de la première

journée de régionale qu’il pouvait aisément jouer sans ses lunettes en enchaînant des sauts péril-leux et des plongeons au ras des pâquerettes, un vrai esthète.

Franck et ses lunettes

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Il y a différentes façons de se préparer à affronter un adversaire sur le terrain de bad. Nombreux sont ceux qui s’échauffent en utilisant la corde à sauter ou en effectuant un petit jogging à l’extérieur de la salle. La technique d’Horace, minoritaire pour le moment, mise avant tout sur le sommeil répara-teur. Car les bienfaits du sommeil sont nombreux. Dormir est essentiel pour notre organisme ! C’est grâce à ces périodes de repos que nous consolidons notre mémoire et gardons notre cerveau au meilleur de sa forme. S’pieuter un petit cas permet à notre corps de recharger ses batteries ! Dormir n’est pas uniquement destiné au repos du corps et de l’esprit. Au contraire ! Le sommeil permettrait à nos neurones de résoudre les problèmes. Loin de se relâcher, notre cerveau serait toujours au tra-vail. Un petit somme porte conseil, c’est prouvé ! Remplacerait-il un jour le coaching ? Une petite sieste entre les sets serait-elle plus efficace que des longs discours du coach ? Des questions sans réponses pour l’instant. En tout cas, Horace y croit dur comme fer.

Une page d’histoire du BCPF Tremblay se tourne avec le départ de Christophe Champion de la présidence. L’homme à la plus longue adresse mail de l’Ouest (36 caractères), la locomotive (quelque peu essoufflée ces derniers temps) de la dernière décennie du badminton tremblaysien, champion du relationnel et du convivial, gar-dien des clefs des équipements sportifs, figure emblématique du service automobile du canton d’Antrain et j’en passe et des meilleurs, Christophe a quitté la présidence après plus de 10 ans de loyaux services et il mérite toute notre reconnaissance pour ce geste courageux et bien sûr pour le travail réalisé.

« Il fallait que ça change… »

Qui dort…

C’est Damien L’Homme qui lui succède.Timide et réservé, grand gaillard fin comme un oiseau, « Hisse et ho, Santiano! », passionné par le sport en général (adepte du VTT, marche à pied, piscine, musculation) et par le badminton depuis une dizaine d’années, Damien reprend la barre car, comme il nous l’explique : « Il fallait que ça change. On avait besoin de retrouver l’ambiance convi-

viale, amicale. La gouvernance de l’association était trop centralisée. Il fallait changer ça, ouvrir, élargir, impliquer les autres adhérents. Ce n’est pas parce qu’on est président qu’on doit tout diriger et tout faire soi-même. Accepter de devenir président, c’était un peu aussi un défi personnel me poussant à dépasser ma timidité naturelle, ma façon d’être parfois trop en retrait. »

Le nouveau président affiche clairement ses objectifs de la sai-son : « L’objectif premier, c’est de retrouver une bonne ambiance où chacun ait envie de venir faire du badminton et de passer du temps avec les autres membres de l’association. Que chacun prenne du plaisir sur le terrain, c’est primordial. Côté sportif, côté résultats, ça serait bien de maintenir nos équipes à leur niveau actuel (D1 et D4). Il nous manque des filles. J’imagine que partout c’est la même chose. Peut-être qu’on participera cette saison au championnat interclub 100% masculin créé par le Codep35. On va également essayer de maintenir la même dynamique en terme d’organisation des tournois avec pour commencer notre tournoi nocturne mixte du mois de novembre auquel vous êtes tous cordialement invités. »Bon courage Damien !

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Le calme est retombé sur Jakarta. Après une semaine d’un vacarme hystérique l’heure est aux souvenirs pour les fans indonésiens. Et même si aucun boys band n’a fait le déplacement -simplement les meilleurs joueurs de badminton du globe, si personne n’a pu entendre un smash de Chen Long ni les cris de Carolina Marin (à part quelques un), le spectacle proposé valait bien une foule en délire. Pour ceux qui étaient en vacances, ceux qui ignoraient l’évènement ou encore ceux qui ont été découragés ne parvenant pas à pirater le live des matchs, Bad News fait un modeste bilan du championnat du monde qui s’est déroulé à Jakarta, berceau des slices, des spins, des lifts et compagnie.

Berceau peut-être, mais le lit du badminton de haut niveau est bien made in china. Avec 3 titres sur 5, la Chine domine toujours le débat mondial. A commencer par le tableau de double mixte et sa finale 100% chinoise remportée par Zhang Nan et Zhao Yun-lei. Victoire également, en double dame, de Zhao Yunlei associée à Tian Qing face à la paire Pedersen/Rytter Juhl. Les danoises, bien que valeureuses, ne sont pas parvenues à mettre fin à la terrible série de la Chine qui a gagné les 13 derniers championnats du monde en double dame. C’est encore la jeune espagnole Carolina Marin qui a le mieux défendu les couleurs européennes. Cham-pionne du monde l’an dernier, elle conserve son titre.

En revanche, en simple homme, les espoirs européens ont déçu. En plus de la contre-performance de notre Brice national (défaite contre le 83è mondial), le danois Jorgensen, tête de série 2, a été

privé de la finale par un Lee Chong Wei en fin de carrière certes, mais toujours présent. Il s’accroche, il s’accroche l’ex numéro 1 mondial mais quatre fois devient coutume, il a perdu en finale. La faute à Chen Long, la relève chinoise. Désormais double champion du monde en titre, Chen Long confirme sa domina-tion sur la discipline reprenant ainsi le flambeau de la légende Lin Dan qui quant à lui montre de plus en plus ses limites. On notera tout de même le parcours prometteur du jeune Axelsen qui tint tête au vainqueur du tournoi en quart de finale. Celui qu’on nous a vendu comme le digne successeur de Gade pointe enfin le bout de son nez dans l’élite mondiale.

Les championnats se sont conclus en apothéose pour le public local dont le bruit assourdissant est parvenu à porter la paire Ahsan/Setiawan sur la plus haute marche du podium. Après s’être faits peur en début de compétition contre la paire française Carême/Labar (nos français réalisent toutefois un match de très haut niveau), les indonésiens ont fait un parcours sans faute. Et plus forts mentalement que la concurrence danoise, chinoise et coréenne, ils retrouvent, pendu à leurs cous, le même or étincelant qu’ils portaient déjà fièrement en 2013.

Décidément, les déplacements dans le Finistère réussissent bien ces derniers temps aux joueurs du BCPF. Pour leur première sortie cette sai-son en compétition individuelle au traditionnel tournoi des Manchots « Retour sur la Banquise », les frères Roszczypala (Thomas et Daniel)

remportent le tableau double homme en catégorie reine N1 face à Gurvan Lescan (ST Brieuc) et Martin Boivent (Rostrenen) et en deux petits sets. A ce beau résultat, Daniel rajoute une victoire en simple contre Romain Flepp de Guichen sur un score 21-17 21-19.Jean-Charles monte sur le podium en simple homme en s’inclinant en demi-finale contre Romain Flepp.Quant à Margaux engagée dans les trois tableaux, en simple, double avec Juliette Wattebled et mixte avec Benjamin Slanka, elle monte également sur le podium en terminant deuxième en double et troisième en mixte.Une belle entame de la saison.

Six podiums à Brest

Retour sur le championnat du mondeby Daniel

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Pour la première journée du championnat l’équipe Nationale 2 du BCPF s’est rendue à Brest pour y affronter les Manchots de la Rade. Arrivés à l’heure à la salle de sport chauds comme la braise, prêts à en découdre illico presto, les Fougerais ont dû patienter jusqu’à l’arrivée des Manchots dont la légendaire ponctualité commence à être connue dans le grand Ouest.La rencontre a commencé par les doubles hommes et femmes. Jean-Charles et Daniel peinent à rentrer dans le match et laissent filer le premier set. Il faudra attendre la deuxième partie du second set pour que les deux compères retrouvent la confiance et reviennent à un set partout. Une fois lancés, ils gèrent le troisième set et s’imposent au final 21-13 14-21 16-21.Sur le terrain d’à côté, Justine et Mélanie remportent sur le fil, 22-20 19-21 20-22, leur confrontation avec le double manchot composé d’Alice Wattebled et Darragh Rachael,

la recrue irlandaise des Brestois. Le BCPF mène logiquement 2 – 0. Place aux deux simples, celui de Margaux et de Thomas. Sans rien lâcher, Margaux s’incline face à l’Irlandaise. Quant à Thomas, il perd contre Anthony Chayer, après avoir rem-porté le premier set. Les Manchots reviennent à la hauteur du BCPF.S’en suivent deux autres simples. Malgré quelques difficultés Daniel s’impose face à Tanguy Gouez tan-dis que Justine s’incline face à Juliette Wattebled.

RégionalesContrat rempli pour la Régionale 1

La réserve du BCPF qui évolue en première division du championnat régional s’est déplacée dimanche dernier dans le Morbihan, à Vannes, pour y affronter les équipes de Saint Brieuc et de Lanester. La jeune équipe du BCPF, dont la moyenne d’âge avoisine 18 ans, s’impose largement 6-2 contre les deux for-mations. Ainsi, les Fougerais entament de la plus belle manière la saison 2015/2016 en s’emparant de la première place du classement. Beaucoup de raisons de satisfaction pour cette première à com-mencer par la bonne intégration dans l’équipe des jeunes joueuses issues du centre de formation du club – Manon Legros (15 ans) qui gagne ses quatre matchs et Myriam Roszczypala (14 ans) qui en remporte deux sur quatre en s’imposant en double dame et en mixte. De bon augure pour la suite du championnat.

Démarrage difficile pour la R3 L’équipe Régionale 3 du BCPF termine la première journée du championnat sur deux défaites : 2-6 contre Saint Brieuc (avec tout de même quatre matchs perdus en trois sets) et 0-8 contre Guichen Bourg des Comptes. Les deux seuls points fougerais ont été glanés par les deux benjamines de l’équipe : Tifenn Bertin en simple dame 1 21-7 23-21 et Coleen Doger 21-7 21-11 en simple dame 2.

Il reste deux mixtes à jouer. Mélanie et Jean-Charles entament leur match comme il se doit et le concluent en beauté en apportant le quatrième point au BCPF. La pression est dans le camp des Brestois

avant l’ultime match, le mixte Margaux / Tho-mas vs Juliette / Anthony. Deux mixtes qui se connaissent très bien. Les Fougerais gagnent le premier set mais la paire brestoise portée par son public réussit à revenir au score et à s’imposer finalement en permettant aux Man-chots d’arracher le résultat nul 4-4.Ce fût une belle rencontre, pleine d’intensité et d’engagement de part et d’autre.

Nationale 2Un bon 4-4 à Brest

by Thomas

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16Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

Responsable de la publication : Patrick Lopez

rédacteur en chefZbigniew Roszczypala

Mise en page : David Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Guillemette de Foucault

Thomas RoszczypalaDaniel RoszczypalaDamien L’HommeCorentin SimonotIsabelle Pennetier

Lucie Gely

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L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis deux ans partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gratifie de

son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi, celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le mécanicien du corps humain, ne vous veut que du bien.

Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui demandez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous pro-curer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com

Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien.Vive le bad ! Vive l’étiopathie !