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1 Bulletin d’information du bcpf BAD’NEWS Janvier 2015 - N°12 Sommaire Nouvelles de la N2, R2 et R3 Retrouvailles avec Joris Au coeur de l’asso de Tremblay Légende du bad : Xie Xingfang Sortie aux SuperSeries Soirée V&B Rencontre avec David Toupé Collectif handibad Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ... visage 2014 du Badminton Club du pays de Fougères 2014

Bad'news 12

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12ème édition du Bad'New made in BCPF. Un superbe travail à nouveau de la comm du club.

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWSJanvier 2015 - N°12

Sommaire• Nouvelles de la N2, R2 et R3

• Retrouvailles avec Joris

• Au coeur de l’asso de Tremblay

• Légende du bad : Xie Xingfang

• Sortie aux SuperSeries

• Soirée V&B

• Rencontre avec David Toupé

• Collectif handibad

• Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

visage 2014 du Badminton Club du pays de Fougères

2014

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Des jeunes chez les seniors

La première soirée au profit du club a rassemblé dans les locaux de V&B plus de 200 personnes, licenciés, amis du BCPF et de la bonne bière. L’animation musicale a été assurée haut la main par Manu, le DJ de la radio Galaxie de Fougères. Les saucisses ont frétillé de plaisir, une fois de plus, entre les mains de Jean-Yves, le meilleur rôtisseur de Fougères. Des paparazzis déchainés ont flashé tout ce qui bougeait tout au long de la soirée, à la recherche d’un scoop improbable ou d’une relation extraconjugale permettant d’arrondir les fins de mois.Smashy a fait une brève mais remarquée apparition au cours de la soirée. Vêtus de blanc, nos jeunes bénévoles n’ont pas chômé en distribuant des hectolitres du précieux liquide ambré et des

kilomètres de saucisses emmitouflées pour l’occasion dans les délicieuses galettes d’antan. Bref, pour une première, ce fut une belle première, bien réussie, qui a tenu ses promesses.

Merci à Benjamin et Jean-Charles ainsi qu’à leur équipe de « ouf » qui ont assuré « grave » pour le bon déroulement de la soirée. Merci à Guillaume, notre partenaire V&B de nous avoir accueilli chez lui.

Depuis la toute récente suppression des surclassements (fin de saison 2013-2014) les tournois seniors sont devenus plus accessibles aux jeunes, qu’ils soient cadets, minimes ou même benjamins. Ainsi, de plus en plus de jeunes vont défier les adultes dans de nombreux tournois proposés en Ille et Vilaine. C’est aussi le cas de nos jeunes compétiteurs du BCPF qui ont participé depuis le début de la saison à plusieurs tournois senior : REC, St Jacques, Retiers, Auray, Liffré, St Méen le Grand, Tremblay et plein d’autres.

Certes, sur le terrain, la confrontation avec un adulte ressemble parfois à un affrontement de David contre Goliath, mais comme dans l’histoire biblique, le petit arrive très souvent à faire valoir ses atouts qui le conduisent vers la victoire. La plupart des jeunes qui découvrent les compétitions seniors passent par un temps d’adaptation. L’adulte est souvent moins technique mais ne lâche rien. Il ne sait faire que trois coups mais il les fait bien et surtout sans fautes. Il manque parfois de vitesse mais il a un gros bras et sait s’en servir. L’adulte tient bon dans les points décisifs en fin de set ou fin de

match, il ne craque pas, il ne se pose pas de questions à 20-20, il est au taquet. Quoi que l’on dise, participer aux tournois seniors est une expérience très positive qui fera certainement progresser nos jeunes.

Certains diront que Jean-Philippe a beaucoup perdu de sa vitesse de déplace-ment, qu’il a pris de la brioche, qu’il a du mal au-jourd’hui à suivre le rythme imposé par un Didier Leduc lancé à pleine vitesse, qu’il prend de plus en plus de temps entre les points…Balivernes !Sornettes !Calembredaines !Fariboles !Billevesées !(La richesse de la langue française est infinie)J’ai juste une seule chose à dire à toutes ces mauvaises langues : C’est encore et toujours Jean-Philippe qui est l’homme le mieux sapé du circuit

En bref

Soirée V&B & galettes saucisses & musique & plus… si affinité

badistique d’Ille et Vilaine et même de la Bretagne, preuve à l’appui.

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Nous n’étions pas au 1er jour des soldes, et pour-tant, le début de cette journée parisienne en avait tout l’air! Après 4 heures de route et une petite pause pour permettre à Joris de prendre son petit déjeu-ner, nous nous sommes amassés puis rapprochés de plus en plus des portes vitrées de la splendide salle de Coubertin, prêts à courir à l’ouverture…Nous avons attendu ainsi pendant ¾ d’heure, nous ne pen-sions plus à manger, notre pique-nique était passé au second plan, tellement l’impatience d’entrer dans ce stade était grande ! Premier moment fort : le joueur para-badminton François Nalborczyk de Thonon les Bains, dernièrement médaillé aux championnats d’Europe, nous a rejoints aux portes de l’arène et a accepté de prendre quelques photos. A 13h30, voici enfin les portes qui s’ouvrent, laissant entrer la masse humaine, et parmi elle, le groupe du BCPF. Comme des stars (mais, au grand regret de Christine, pas d’entrée sur le tapis rouge…), on nous guide vers nos places. Après l’installation, chacun sort son paquet de chips, ses tomates cerises et son sandwich pour reprendre des forces.

Enfin, à 14h, arrive le moment tant attendu : musique d’entrée, présentation très officielle des champions et des arbitres sur chaque terrain. A partir de ce moment, c’est un défilé de points plus spectaculaires les uns que les autres. Les volants fusent à une vitesse incroyable, les joueurs et joueuses sautent à des hauteurs impressionnantes, des plongeons et des grands écarts à n’en plus finir, les tee-shirts se mouillent très vite, des serpillières épongent régulièrement le sol...Pendant ce superbe spectacle, les jeunes sont bien occupés. Ils ont bien sûr encouragé les athlètes. Mais ils ont aussi essayé de traquer les grands joueurs afin d’obtenir des auto-graphes et, pourquoi pas, des objets leur appartenant. Deux d’entre eux ont même réussi à se faire offrir chacun une raquette ! Deux mamans, quant à elles, ont essayé d’échanger

leur quatre-quarts contre une raquette, mais en vain… Les demoiselles, elles, ont fouiné un long moment dans les bacs de tee-shirts à vendre (et si, c’était un peu les soldes, finale-ment !!).

Chacun, jeune ou moins jeune, avait aussi la possibilité de gagner des petits lots dans la salle de jeux réservée pendant un temps dé-terminé rien que pour le BCPF ! Nous avons tous « joué le jeu » et essayé de récupérer un maximum de tapis de souris pour le club, Christine ayant eu

l’idée d’offrir ces tapis lors des prochains trophées de pays. Parmi ces jeux, des questionnaires sur le badminton, des jeux d’adresse, de rapidité… Nous avons été tellement bons que plus de 200 tapis ont été rapportés !Seul petit bémol durant cette journée : nous aurions bien aimé voir gagner nos français !Bref, une journée bien remplie, qui fait encore plus aimer le badminton et qui montre à nos jeunes qu’il y a encore un peu de travail à faire pour atteindre ces niveaux de jeux…

Le match de badminton se gagne avant tout sur le ter-rain mais le rôle du public dans l’accomplissement des exploits sportifs est reconnu unanimement par toutes les disciplines sportives.

Horace peut compter sur le soutien inconditionnel et les encouragements de Ca-role et d’Ophélie, quelques fois soucieuses de l’évolu-tion du score et de la tour-nure des événements.

En bref

BCPF au Super Seriesby Nathalie

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A chaque rencontre de la Nationale 2 à domicile, les plus jeunes de nos licenciés se donnent RDV à la salle Justy Specker de Fougères pour participer, sous les re-gards admiratifs de leurs parents, aux plateaux mini-bad. Coordonnés par Marc Loquen dont l’engagement bénévole au sein du club n’est plus à démontrer, ces après-midis badistiques offrent à nos graines de cham-pions une occasion d’améliorer leur pratique et de se défouler sur le terrain de badminton. Les plateaux se terminent par le goûter et la traditionnelle photo avec les joueurs de N2 et la mascotte du club.

Nocturne à Tremblay

Le tournoi nocturne double et mixte du BCPF Tremblay a remporté une fois de plus un franc succès. Pour le constater, il suffit de regarder ces quelques chiffres : 3 ligues et 20 clubs représentés, 94 joueurs, 81 matchs, 560 minutes (entre 19h et 2h du matin) d’un beau et intense spectacle sportif. Les badistes du pays de Fougères ont répondu présent en s’y ins-crivant, certes, tardivement, mais en masse. 29 participants (dont 9 de Tremblay) sont venus participer à la fête.

L’édition 2014 a été marquée par un net rajeunissement des participants avec la présence de nombreux cadets et cadettes. La buvette tournait à fond tout au long de la nuit en proposant aux assoiffés et affamés de quoi se restaurer. Les amoureux de tombola ont été comblés par de nombreux lots distribués généreusement par notre Seb national, le maitre incontestable de la discipline. Bravo aux bénévoles de Tremblay pour ce bel événement parfai-tement bien organisé.

Une cinquantaine d’adeptes de la zumba a bravé le froid hivernal et sacrifié une grasse matinée dominicale bien méritée pour se retrouver un dimanche matin de décembre au centre culturel de Val d’Izé afin de participer à une « zumba party » au profit du BCPF.Pour moi, qui découvrais cette discipline à mi-chemin entre le step, l’aérobic, le haka des All black, la nuit de folie de Début de soirée, la danse de rabbi Jacob, le flashmob, la danse d’épaule de Cyril Hanouna et j’en passe, la surprise a été totale. Dans une ambiance de folie, avec un engagement absolu et sans retenue, les dames et les demoiselles ont exécuté haut la main (parfois même haut les deux mains) de nombreuses cho-

régraphies dignes d’une Joséphine Backer, de Fred Aster, Maurice Béjart et Mickael Jackson réunis.Certaines badistes de Saint Georges, dont je ne citerais pas le nom, venues soutenir l’événement, ont démontré tout leur talent en accomplissant des déhanchés à couper le souffle.Un petit groupe de « zumbistes » hors-piste a tenté de suivre, tant bien que mal et inventant de nouvelles figures, le rythme endiablé des différentes chorégraphies propo-sées par les animateurs de cette matinale de zumba.Merci à Carole et à l’association de zumba de Val d’Izé pour cette belle initiative.

Y a d’la zumba dans l’air…

Plateau mini-bad

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Lundi, 18h30. J’ai rendez-vous au gymnase de la Chattière, avec Julien et Jordy. Objectif : découverte et pratique du handibad. Julien et Jordy viennent de Pontmain, ils pratiquent le handibad tous les lundis soirs à Fougères, car le BCPF est l’un des clubs de badminton – encore peu nombreux – à disposer d’une section handisport. Julien et Jordy apprécient beaucoup l’ambiance du club, l’accueil qui leur est fait. Ce soir, ils vont me faire découvrir une autre manière, adaptée au handicap, de jouer au badminton.Le handibad, je connais un peu. Dans mon ancien club en région toulousaine, j’ai déjà eu l’occasion d’échan-ger, en loisir, quelques volants avec une amie en fauteuil roulant.

Mais ce soir, c’est du sérieux : 1h30 d’entraînement. Cyril, entraîneur spécialisé, commence en douceur. Enfin, en douceur pour Jordy et Julien. Pour moi, c’est déjà plus compliqué... Le premier exercice consiste à faire des allers-retours en fauteuil dans le gymnase – en marche avant et en marche arrière - pour s’échauffer (bras et buste) et s’entraîner à faire pivoter le fauteuil à la seule force des épaules et du haut du corps. Expli-cations de Cyril : le fauteuil se déplace, bien sûr, en poussant les roues avec les mains. Mais pour aller plus vite en cours de match, il est essentiel de pouvoir donner au fauteuil un certain élan qui lui permet, grâce à un « simple » mouvement du buste du joueur, de pivoter. Si Jordy et Julien peuvent aisément faire la course, j’ai beaucoup plus de mal : je ne suis pas habituée au fauteuil ! Je précise que les fauteuils utilisés pour le sport handi sont adaptés : les roues sont plus écartées, afin d’aider au pivotement, et une roulette est fixée sur la

barre transversale arrière pour éviter la chute en arrière.Cyril décide ensuite de différencier l’entraînement : Julien doit se préparer pour les championnats de France para-badminton (ils auront lieu les 6 et 7 décembre à Colomiers, dans la Haute-Garonne). Au programme ce soir : le service. Bien servir court et bien servir long, les clés de la réussite, en handi comme en valide !! Julien doit donc alterner les services longs et les services courts, et surtout se replacer immédiatement au centre du terrain pour être prêt à renvoyer tous les volants de l’adversaire.

Jordy, quant à lui, travaille ses déplacements avant – arrière : il renvoie les volants que lui

envoie Cyril, une fois en fond de court, une fois au niveau de la zone de service. Même si la zone de rivière ne compte pas en handibad (le terrain handi correspond à un demi-terrain de joueur valide, auquel on enlève toute la zone «de rivière », située avant la ligne de ser-vice), il faut réussir à se déplacer, surtout en arrière. Ensuite, on change. Jordy prend la place de Julien, Julien celle de Jordy. Mêmes exercices !Julien et Jordy ont parfois des difficultés à coordonner leurs mouvements ; quant à moi, le plus dur est de déplacer le fauteuil, d’avancer et de reculer. Et encore, j’ai la chance de pouvoir m’aider de mes – quelques – abdos pour me pencher et aller chercher des volants un peu lointains. Ce n’est pas le cas de tous les joueurs handi, qui pour certains n’ont pas d’abdos et qui doivent donc toujours se placer juste sous les volants s’ils veulent les rattraper.La fin de l’entraînement est consacrée à quelques échanges de volants entre Julien, Jordy et moi, dans une ambiance sympathique, avec la même rage qu’un valide d’attraper tous les volants et de les renvoyer, et la même déception quand le volant tombe à terre.

L’entraînement se termine, Julien en profite pour discuter dans la bonne humeur avec Cyril à propos des championnats de France. Ce qui compte pour Julien, qui pratique le handibad depuis plusieurs années, c’est de « participer, de s’amuser, de prendre du plaisir en cours de jeu, de se comparer aux autres joueurs ». C’est un véritable challenge pour lui, et une vraie fierté d’être inscrit. Et bien sûr, « si je fais une performance, ce n’en sera que plus beau ! » Julien se classera finalement 5° dans sa catégorie, un beau début pour une première participation. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine ! D’ici là, je remercie Jordy, Julien et Cyril pour leur accueil et les volants échangés.

Handibadby Lucie

Il existe différentes façons pour se préparer à un match de badminton, pour se mettre dans les meilleures conditions physiques et mentales. Will en a trouvé une très personnelle, très zen et très « V » comme la victoire.

En bref

Jordy, Lucie et Julien

Serge

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Le « collectif vétérans » poursuit ses RDV mensuels qui attirent de plus en plus de monde. Il faut dire que l’offre est attractive et parfaite-ment adaptée aux plus de 35 ans. Les soirées sont consacrées à la pra-tique du double et du mixte. Toujours aussi motivés pour apprendre (il n’y a pas d’âge), continuellement prêts à se remettre en question et à quitter des mauvaises habitudes acquises pourtant souvent au terme de longues années de dur labeur badistique, les vétérans poursuivent leur apprentissage du double et du mixte. Petit à petit ils apprivoisent la zone de divorce et se mettent à poser le volant (un peu de douceur

dans ce monde des brutes) pour la plus grande satisfaction du coach investi à 100% dans l’éducation badistique de nos vieux. Le « collectif vétérans » est un concept, un groupe, un lieu où on vit et expéri-mente l’esprit BCPF. Ceux qui l’ont testé, y deviennent « accros ». Venez les rejoindre, il y a de la place pour tout le monde.

Comme de nombreux jeunes du BCPF Jean-Philippe enchaine des tournois seniors à la vitesse grand « V ». Mais le tournoi qui tient une place toute particulière dans sa jeune carrière badistique, est sans doute celui du REC, son premier tournoi remporté chez les seniors. Il nous en parle en quelques mots :

« Lorsque j’ai gagné mon premier tournoi senior, j’étais forcément très content, même si ce n’était qu’en D3/D4. C’était mon premier et j’espère maintenant en gagner d’autres rapidement. C’était loin d’être facile car les adultes ont de l’expé-rience que je n’ai pas. Tous mes matchs étaient très serrés au niveau du score et souvent en trois sets. Je préfère jouer contre les adultes, je suis assez à l’aise. Ce qui est bien quand on joue contre les adultes, c’est qu’ils sont fair-play, te sou-haitent un bon match et ne s’énervent pas comme certains jeunes. Le coaching de Ronan et Mike m’a beaucoup aidé en me montrant la diago faible de mon adversaire. »

Jean-Phil s’impose sur le fil

L’association de Parigné compte, en ce début de saison 2014-2015, pas moins de 25 licenciés. Elle comporte 2 équipes compétitrices : l’une en championnat départemental et l’autre en championnat Trophée du Pays. A Parigné, on pra-tique le badminton avant tout pour le plaisir. Le « Petit Poucet » du BCPF par son nombre de licenciés, l’association de Parigné résiste et résiste encore, telle un irréductible bad-village, et mise sur l’avenir en relançant cette saison un

créneau «jeunes badistes » qui a lieu tous les jeudis soir de 18h30 à 20h. Il y a actuellement 8 jeunes de 9 à 14 ans. Le créneau est encadré par Bertrand et Christelle, deux bénévoles dynamiques, sympathiques et motivés pour transmettre leur savoir-faire badistique. Les entrainements se passent

dans une super ambiance. Les jeunes prennent beaucoup de plaisir à pratiquer le badminton et ça se voit sur les terrains. Evidemment, tous les nou-veaux jeunes sont les bienvenus pour découvrir ou redécouvrir le badminton.

Les vieux et le bad…

Il y a des jeunes à Parignéby Christelle

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Nouvel équipement handi au BCPF

Depuis sa création en juillet 2003 le BCPF a su rester fidèle à sa devise du « badminton pour tous » y compris pour les personnes en situation de handicap. Le BCPF a joué un rôle important dans le développement de la pratique handisport en France en devenant en 2004 le club pilote de la pratique handibad. S’en est suivi l’accompagnement par Mickael de David Toupé et de Sébastien Martin sur les différents tournois, la préparation aux championnats d’Europe et du monde, l’organisation des tournois para-badminton sur le pays de Fougères, mise en place d’un stage handi, l’ouverture d’un créneau hebdomadaire spé-cifique handibad.

Deux joueurs du BCPF ont participé à la première édition du cham-pionnat de France Para-badminton qui a eu lieu à Colomiers, près de Toulouse, le week-end des 6 et 7 décembre.Julien, en simple finit 5eme de sa catégorie. Il a également pu jouer en double et en double mixte, les disciplines qu’il ne pratique pas à l’entrainement. Déçu de son résultat, mais satisfait d’avoir pu se me-surer aux autres joueurs, Julien sait que sa participation lui a permis de travailler ses déplacements. Il pense d’ores et déjà à sa prochaine compétition.Quant à Thérèse, sa médaille de bronze – en forme de volant évi-

demment ! – brille de son éclat autour de son cou. Obtenue en simple, Thérèse est d’autant plus fière de sa troisième place qu’elle a joué sur terrain entier, alors qu’elle joue habituellement sur demi-terrain.Pour leur première participation, Julien et Thérèse peuvent être fiers d’avoir porté haut les couleurs du BCPF.

Entre le maitre incontes-table de la discipline alias « Mike grande diagonale » et le petit scarabée en train de découvrir et d’apprendre toutes les ficelles du métier, le coaching a un bel avenir au sein du BCPF.

En Bref

Cette implication dans le développement de la pratique handibad a été récompensée en 2013 par les pou-voirs publics et le Comité Régional Olympique et Sportif qui nous ont octroyé le label « Sport Handicap Bretagne ». Le BCPF est le seul club de badminton d’Ille et Vilaine à avoir obtenu cette reconnaissance.

La pratique handibad nécessite des équipements spécifiques, adaptés, du sur mesure et cela représente un coût non négligeable. Un fauteuil de sport antibascule coûte environ 2500€.Grâce à la générosité du Lions Club Fougerais qui a décidé de soutenir notre projet de développement de la pratique handibad, nous allons acquérir prochainement un fauteuil de sport qui sera mis à disposition des personnes à mobilité réduite désirant pratiquer le badminton au sein du BCPF. La remise du chèque a eu lieu le 17 octobre 2014 au cours d’une soirée mémorable où l’ensemble des participants ont pu apprécier une démonstration de la pratique handibad réalisée par Julien Agin du BCPF et David Toupé, la figure emblématique du handibad français.

France Para-badmintonby Lucie

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Ces gens-là …..qui œuvrent pour le badminton

Pour ce douzième numéro aux couleurs de Noël, la rédaction de Bad’news vous offre un magnifique cadeau: la rencontre avec un homme d’exception dont la gentillesse et la disponibilité n’ont d’égale que sa volonté d’avancer dans la vie et de se dépasser, quoi qu’il arrive.David n’est pas douillet pour un sou, sinon il serait assis tranquillement aujourd’hui devant sa télé (ou dans un fauteuil de ministre) à contempler les exploits sportifs des autres.David n’est pas quelqu’un d’attentiste et s’il guetta dans sa vie le moindre geste de soutien ou d’encourage-ment, il préféra de loin faire évoluer les regards des autres plutôt que de les subir.Son histoire est faite de deux passions : celle pour le badminton et celle pour la tolérance et l’acceptation des différences. Mais, revenons au début de l’histoire… Son histoire commence en Bretagne, à Saint Méen le Grand. Enfant, David aime le sport. Il fait du judo. Puis, il essaie le badminton. C’est un coup de foudre. Le badminton devient sa passion. Il intègre l’INSEP et ensuite l’équipe de France. Il décroche ses premiers podiums nationaux en 1991, chez les minimes. S’en suivront les 7 titres nationaux chez les jeunes et 7 podiums chez les seniors.Mais en 2003, David se retrouve privé de l’usage de ses jambes suite à un grave accident de ski. Devenu paraplégique, il pense tout arrêter mais le volant le rattrape. David : « Suite à mon accident de ski je me suis retrouvé en fauteuil roulant. Au départ, je ne voulais pas faire du bad en tant qu’handi. Je voulais juste développer la pratique du badminton pour les personnes en fauteuil car il n’y avait rien en France à l’époque. J’ai vu dans mon centre de rééducation, après mon accident, des per-sonnes handicapées jouer au badminton. Du coup, je suis allé sur internet et j’ai vu qu’il y avait une fédération internationale de para-badminton. Je me suis rapproché de la fédé et on m’a dit qu’il y avait une autre personne au nom de Mickael Erabit qui cherchait également des renseignements sur le para-badminton. C’est là que la fédé nous a missionnés, Mike et moi, d’aller sur un tournoi international pour découvrir la pratique handibad, voir pour les règles. C’était en 2004, un an après mon accident. A la suite de notre déplacement en Allemagne, nous avons importé les règles sur le sol français. Du coup, dans la foulée, on a travaillé avec Mickael sur le contenu d’une formation d’initiateur handibad qui d’ailleurs est toujours en vigueur. »

Investi dans le développement de la pratique handibad, David retrouve petit à petit le plaisir, le bonheur de pratiquer à nouveau le badminton. Lui qui croyait tout arrêter. Et quand David s’engage quelque part, il ne le fait pas à moitié.

David : « Quand j’ai repris le bad, j’avais toujours la maitrise de la raquette. C’est plutôt le fauteuil que j’ai dû apprivoiser, que j’ai dû apprendre à contrôler. Ce fut long et compliqué mais avec le temps et l’entrainement j’y suis finalement arrivé. »

Des résultats viennent tout naturellement et assez rapidement. En 2007, Da-vid décroche une médaille de bronze au championnat du monde à Bangkok. En 2009, au championnat du monde en Corée, il obtient déjà une médaille

d’argent en double hommes et une médaille de bronze en simple. Les deux premières médailles d’or de sa carrière seront glanées en 2010 en Suisse, où il devient champion d’Europe en simple et double mixte. Lors de cette édition, il remporte également la médaille d’argent en double hommes avec son compatriote Sébas-tien Martin. En 2011, David empoche trois médailles : deux de bronze et une d’argent au championnat du monde.Le jour de gloire arrive ce 10 novembre 2013, à Dortmund, où il décroche, avec son partenaire allemand Thomas Wandschneider, le titre mondial en double hommes.David se retrouve le porte-drapeau d’une pratique du badminton peu ou mal connue.

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« Disons que, historiquement parlant, j’étais le premier handi à avoir des résultats sportifs à l’international. Le fait d’avoir été sur les podiums de championnat d’Europe et du monde m’a mis devant les projecteurs, même s’ils étaient plutôt rares et discrets. Mais aujourd’hui, on a une vraie équipe en France, on a un vrai staff qui nous accompagne. Il y avait 14 joueurs au championnat d’Europe et 8 médailles. Donc, le temps où j’étais tout seul sur les tournois, j’espère qu’il est définitivement révolu. Aujourd’hui, on est une vraie équipe. »

Avec autant d’excellents résultats l’évolution du handibad en France a le vent en poupe, les sections handibad poussent comme les champignons après la pluie, la fédé vous soutient à fond et les partenaires se bousculent devant votre porte.

David : « Les choses évoluent doucement dans le bon sens mais il y a encore beau-coup de choses à faire. Grâce à la convention entre la FFBad et la Fédération Han-disport on a pu enfin organiser le championnat de France Para-badminton. C’est une bonne chose.La pratique handibad ne sera jamais une pratique de masse. Il y a environ une cen-taine de joueurs handi recensés sur poona même si on sait qu’il en existe bien plus. On a du mal à savoir combien de clubs accueillent le public handi. Le para-badmin-ton coûte cher. Si on veut rester dans la course aux Jeux Paralympiques, il va falloir se déplacer, parfois loin, pour rencontrer les meilleurs joueurs dont beaucoup évoluent en Asie. Depuis l’année dernière nous avons une aide fédérale pour le championnat d’Europe et du monde mais le déplacement reste à notre charge.Le fait de devenir une discipline paralympique va certainement nous aider à trouver plus facilement des parte-naires et des sponsors. L’évolution est dans l’ensemble positive mais il faut continuer à promouvoir le para-bad-minton. On ne peut pas tout changer du jour au lendemain. »

David vit aujourd’hui à Tarbes, dans les Hautes Pyrénées où il s’entraine et entraine les autres. N’empêche, nous avons souvent l’occasion de le voir dans le pays de Fougères.

David : « J’ai un lien particulier avec Fougères à travers Mickael qui m’accompagne depuis le début de ma pra-tique handibad. On se connait depuis 2004. J’ai régulièrement été accueilli à Fougères pour pouvoir m’entrainer. A l’approche du dernier championnat du monde qui a eu lieu à l’automne 2013, je suis venu peaufiner ma pré-paration avec Mickael et les joueurs du pays de Fougères. Donc, vous êtes associés à mon titre de champion du monde. Quand je viens voir mes parents à Saint Méen, je profite parfois pour venir taper le volant à Fougères. C’est chouette de savoir qu’on sera toujours bien accueilli et qu’on pourra faire du bad. »

Plusieurs titres et podiums au championnat du monde, d’Europe et depuis cette année de France ; la recon-naissance fédérale de la pratique handibad ; le développement des sections handibad à travers la France… David pourrait prétendre à une retraite bien méritée et pourtant cet infatigable « apôtre » du para-badmin-ton est loin de raccrocher sa raquette.

David : « Le sport est un moyen de se dépasser et un excellent vecteur d’intégration. Le badminton a la particu-larité d’être un sport mixte qui permet de se faire plaisir, valide ou non, sur un même terrain. Chaque discipline doit trouver sa recette. Si aujourd’hui je cours encore après les podiums c’est aussi pour avoir cette vitrine médiatique pour développer le para-badminton. On a besoin du relai des médias pour sensibiliser, pour montrer qu’on n’est pas contraint de rester chez soi après un accident, avec un han-dicap. Il faut continuer de promouvoir le para-badminton. Si on arrive à avoir, ne serait-ce qu’une personne handi par club, ça ferait 1800 joueurs en France et ça serait énorme. Et aussi, il faut mutualiser mais ça, vous savez le faire à Fougères. »

Merci à David Toupé pour la gentillesse avec laquelle il a répondu à nos questions.

David champion du monde de double 2013

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Trophée de Pays adultesC’est parti pour le TDP adultes édition 2014-2015.10 équipes sont engagées cette saison en championnat du pays dont le niveau ne cesse d’augmenter année après année. Et on dit qu’il nous manque au BCPF l’esprit de compétition…La N2 n’a qu’à bien se tenir !Les compétiteurs du BCPF sont en marche.

Il y a une sacrée ambiance cette année chez les vétérans et il n’est pas rare que les vieux se lâchent et s’enflamment brusque-ment sans raison apparente, mais avec une détermination digne d’un ultime baroud d’honneur. Ils entament alors une hola de ouf qui fait frissonner les gradins de plaisir et qui réveille, malheureusement, quelques douleurs ici et là, quelques vieilles blessures mal soignées sans oublier les rhumatismes, fidèles compagnons des sportifs qui avancent en âge.

La hola de ouf !

On avait l’habitude de le voir sur le terrain raquette à la main ou encore à la table de marque en maitre de céré-monie du tournoi de Tremblay et voici que l’on découvre au pied d’une chaise d’arbitre, concentré et attentif, en train de suivre la formation d’arbitrage. Pour une surprise, c’est une vraie bonne surprise. Car nul doute qu’avec l’expérience badistique acquise sur le terrain et la formation de la ligue de Bretagne Sébastien enfilera aisément le polo vert d’arbitre, en attendant, qui sait, le rouge, celui de juge arbitre. Mais ça, c’est une autre affaire à faire.

Dans la famille Montfort, je demande le fils, la mère et le père.Vous connaissez certainement Ronan, joueur de la régionale 3 qui se déplace plus vite que son ombre.Vous devez connaitre sans doute aussi la pétillante Lydie, spécialiste du mixte et reine de la galette à la buvette de Justy.

Je vous propose aujourd’hui de faire connaissance avec Yannick, l’entrepreneur en bâtiment tra-vaux publics et depuis peu partenaire du BCPF. Et c’est un partenaire précieux qui nous a rejoint après de longs mois d’âpres négociations et quelques lumbagos soignés par notre étiopathe.Yannick, l’homme qui fouille et qui terrasse, nous montrera-t-il comment terrasser nos adver-saires dans notre course au maintien ? Professionnel de l’enrobé et du stabilisé, nous aidera-t-il à stabiliser enfin notre cap, notre projet associatif ? L’avenir nous le dira.En attendant, nous sommes ravis d’accueillir Yannick parmi nos partenaires. Désormais, 75% de la famille Montfort est enrobée dans le bad et cela jusqu’au cou.

Un nouveau partenaire

Seb arbitre…

TDP Livré

TDP ST Etienne TDP Parigné

TDP Parigné

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Entamé il y a trois ans déjà le tour des associations du BCPF nous amène aujourd’hui à Tremblay. La parole est à Christophe Champion, l’homme aux multiples engagements et nombreuses responsabilités qui a su trouver au milieu de toutes ses occupations un peu de temps pour nous brosser le portrait de l’association de Tremblay dont il est le président depuis plusieurs années.

« Comme dans de nombreuses associations, le badminton à Tremblay a démarré par la pratique loisir. Après quelques années de pratique en loisirs, les joueurs de badminton de Tremblay se sont mobilisés, en 1996, pour la création du Badminton Club de Tremblay. Louis Bertin, devenu le premier président et Didier Renaut, l’animateur du conseil géné-ral, ont joué un rôle capital dans le développement du badminton dans un secteur où cette activité était absente.

En 2000, après quelques années de présidence, Louis Bertin a passé le relais à Marie-Paule Bourdin. C’est sous sa présidence que s’amorce la réflexion autour de la création du BCPF, d’un club du pays.En 2003 le BCPF voit le jour. L’association de Tremblay fait partie des membres fondateurs et entre logiquement au BCPF.En 2005, Marie-Paule Bourdin quitte la présidence. Je deviens alors le troisième président de l’associa-tion de Tremblay et mon engagement se poursuit encore aujourd’hui.

A l’assaut des assos…

Depuis plusieurs années, on maintient nos effectifs autour de 50 adhérents dont une vingtaine de jeunes. Nous avons de la chance de bénéficier de deux très beaux équipements – salles de sport d’An-train et de Tremblay. Ces équipements accueillent plusieurs entrainements hebdomadaires. L’entraînement des jeunes a lieu le samedi matin avec deux niveaux d’entraînement : La partie loisirs est encadrée par Johan, animateur sportif et Didier Renaut prend en charge les jeunes compétiteurs. Les adultes, quant à eux, bénéficient d’un entraînement un jeudi tous les 15 jours assuré par Mickaël Erabit.

L’association de Tremblay soutient les compétitions internes jeunes du BCPF en accueillant régulière-ment une étape du Trophée de pays. La progression, la motivation et les performances des jeunes, sont pour nous source d’une grande satisfaction. Certains jeunes, c’est le cas d’Alexandre Jeanne, intègrent le créneau espoir du BCPF. D’autres, à l’exemple d’Emeline Launay et d’Anna Bobon, se placent en tête du TDP jeunes.

Le niveau des joueurs est plutôt satisfaisant puisque 2 équipes sont engagées dans le championnat départemental (en D1 et en D4) et une en Trophée de Pays. L’équipe 1 se maintient en D1 depuis 3 ans, ce qui fait la fierté de son capitaine Sébastien Ros-

signol. L’équipe 2 dirigée par Damien Lhomme fait son retour en D4 cette saison. Jusqu’à aujourd’hui, l’équipe de TDP a remporté 3 fois le trophée (saisons 2008/2009, 2012/2013, 2013/2014).

De nombreux joueurs participent aux tournois départementaux et rapportent des victoires. L’association a un beau palmarès avec, pour les saisons passées, un titre de champion de Bretagne (série simple D, en 2008) pour Sébastien Rossignol et plusieurs victoires en simple et double de Sébastien Rossignol, Nicolas Destais, Justine Blanchet ou encore Camille Jamet…

Depuis sa création, l’association a toujours organisé des tournois, en loisirs d’abord, puis homologués à partir de 2009. Et cette année encore, le club propose un tournoi adulte de double-homme et double-mixte et un tournoi jeunes le 15 mars 2015 à destination des minimes.Nous remercions les Mairies d’Antrain, de Tremblay, de St Ouen la Rouërie, et Antrain Communauté pour leur soutien ainsi que nos partenaires lors de l’organisation de nos tournoisAu club, l’ambiance est très conviviale…D’ailleurs, nous avons hâte de fêter nos 20 ans en 2016 ! »

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Parmi les différentes compétitions fédérales jeunes, juste entre le Trophée Régional (TRJ) et le Trophée National (TNJ) se trouve le Trophée Interrégional Jeunes (TIJ). Le TIJ offre aux meilleurs badistes de diffé-rentes régions, différentes ligues, une occasion de confrontation de leur niveau de pratique et une possibilité de qualification pour le Trophée National. Pour participer au TIJ, il faut être sélectionné par la ligue, le Codep ou s’inscrire directement via son club.Pour la première fois un groupe de jeunes espoirs du BCPF a fait un déplacement en « candidat libre » pour participer au TIJ de Clisson en Loire Atlantique. En dehors de l’intérêt purement sportif, cette « virée » à

Clisson a permis à nos jeunes fougerais de vivre des moments inoubliables, de goûter au charme inouï d’un paisible gîte niché au creux d’un paysage féérique et d’apprécier les talents culinaires de leur coach. C’est aussi ça, le bad.

Organisée par le BCPF St Etienne, la Nuit de Noël a pris l’al-lure d’un tournoi interne intergénérationnel par équipe. Une trentaine de participants répartis en 6 équipes se sont affron-tés en simple, double et mixte. Et pour la réussite de cette belle nuit de Noël rien n’a été laissé au hasard, à commencer par les pères et les mères Noël qui sont descendus du ciel avec leurs raquettes et les volants par dizaines. La nuit était douce. Le vent d’hiver soufflait modérément dans les grands sapins verts sans perturber les trajectoires des volants. Les petits papas Noël, avant de repartir, se sont couverts comme il faut pour ne pas avoir froid mais ils ont surtout consommé et pas seulement du lait et des cookies. Bref, c’était une belle nuit de Noël et de badminton. Merci à Jean-Mickael et à son équipe.

Nuit de Noël à Saint Etienne

TIJ de Clisson

Ceux qui fréquentent assidûment les tournois homologués de badminton ont remarqué sans doute qu’il y avait à chaque extrémité d’un demi-terrain deux chaises destinées à accueillir les honorables et plus ou moins enveloppés postérieurs des coachs.

Il y a deux chaises, pas une de plus et pas une de moins, sauf évidemment si l’espace réduit l’impose aux organisateurs. Ce n’est pas le fruit de hasard, pas plus d’ailleurs que le fruit d’un désir non avoué des organisateurs d’improviser un speed dating à la bonne franquette. Les deux chaises ont une signi-fication, un sens bien précis. Elles représentent le double objectif du coaching : tactique (aider le joueur à trouver des solutions pour arriver à bout d’un adversaire coriace, lui montrer ses failles et faiblesses) et mental (redonner au joueur la confiance, regonfler son moral).L’exemple du coaching de Jean-Philippe au tournoi du REC en est une parfaite illustration. Je vous laisse deviner les compétences respectives de nos deux coachs.

Le coaching

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« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » écrivait penché sur une falaise d’Etretat Alphonse de Lamartine. Ce sentiment de solitude commun à tous les humains, Pierre Desproges a su l’exprimer avec davantage de fi-nesse, de subtilité et de profondeur : « Je me sentais seul, aussi seul que Dec-ker quand Black est aux putes ». Qui peut rester insensible à tant de poésie exprimée en si peu de mots ? Certainement pas ceux qui, depuis le départ de Joris pour ses études à Tarbes, se posent inlassablement les mêmes questions : Comment fait-il ? Comment survit-il loin de sa Bretagne natale, sans la galette saucisse, l’omelette de la mère Poulard et les fondants caramel beurre salé de Justine ?Alors, pour rassurer tous ses fans, voici des nouvelles fraîches qui nous sont parvenues des Hauts Pyrénées, du pays de Ferdinand Foch et d’Yvette Hor-ner, deux exemples de courage, encore que, jouer « Le petit vin blanc » à

tue-tête à l’accordéon avec la tête en flamme demande beaucoup plus de courage que d’envoyer les soldats se faire casser la gueule à Verdun. La parole est à Joris :

« Alors les études se passent bien, les exams du 1er semestre ne vont pas tarder à arriver mais je ne suis pas sur-chargé en cours, ni en révision. Je m’entraine, enfin c’est du jeu libre, deux fois par semaine dans mon nouveau club l’ASM Pau Badminton. Je joue en Régionale 1 où j’ai pu faire ma 1ère rencontre le 16 novembre. Cette jour-née d’interclub s’est vraiment bien passée, l’ambiance est sympa et je me suis bien intégré à l’équipe. Nous avons gagné nos deux rencontres contre Blanquefort et Talence. Le niveau est aussi élevé qu’en Bretagne avec toutes les équipes bordelaises que nous rencontrons (je jouerai probablement un T50 la prochaine journée «Mohamed Belarbi»). J’essaie de faire des tournois mais ce n’est pas simple lorsque le tournoi le plus proche est à 1h30 de Tarbes. Pour le moment, j’en ai fait que deux en gagnant un en « B » du côté de Toulouse.

Autrement, j’entraine les créneaux jeunes du club de Tarbes - Badminton Athlétic tarbais «BAT». Je suis l’entrai-neur des Bat-man :) Je suis en charge d’une quarantaine des jeunes de niveau très hété-rogène allant du niveau TIJ au débutant. J’accompagne également la ligue Midi-Pyrénées sur les stages et les compétitions, tout cela en relation avec l’université. Pour ce qui est de l’entrainement de David Toupé, nous travaillons sur des créneaux de jeu libre de Tarbes ce qui ne nous permet pas de travailler énormément, mais c’est déjà ça.

Du coup avec toutes mes occupations, je n’ai pas beaucoup de temps libre, je n’ai même pas eu le temps de pouvoir me balader en montagne. La neige ne devrait plus tarder ici, on voit les sommets blanchir de jour en jour, peut être l’occasion d’aller skier pour la 1ere fois.Les gens du sud sont vraiment très accueillants, il est très facile d’aller vers les gens pour discuter et rigoler. Cela doit être dût au temps. Il fait vraiment très beau depuis que je suis arrivé (cela doit être exceptionnel). »

Perdu de vue…

« Je n’y comprends plus rien ! Chaque fois que j’envoie le volant de l’autres côté du filet, il me revient tout aussi sec et en plus là où je l’attends le moins. A croire que le gars d’en face fait exprès. » Ça s’appelle le badminton, Olivier.

En bref ...L’équipe de régionale 1 de Pau

Olivier Frouin au tournoi du REC

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Ca flashe grave au BCPF

Vous avez sûrement remarqué qu’on est en train de battre cette saison tous les records en terme de couverture photographique de nos événements. Pas moins de 25 albums photos (pour cette saison) sont aujourd’hui disponibles et consultables sur notre site internet (dont voici l’adresse : http://www.bcpf.fr/site_principal/media/photos.html) et nous ne sommes qu’à la moitié de la saison. Nos photographes chasseurs d’images sont partout et à votre place je me méfierais d’un buisson qui bouge ou d’une moto qui vous prend en filature. Personne n’est à l’abri, alors sortez couverts, bien coiffés et maquillés et faites attention à vos fréquentations.Mais, blagues à part, il faut dire un grand merci à nos photographes Nathalie et Isabelle pour toutes ces belles images qui témoignent de la vitalité du BCPF. Car, que serions-nous sans images, je vous le demande ? Serions-

nous tout aussi sages ? Pas sûr ! « Image est primordiale – disait Fernand Déligny. C’est une mode d’être enfoui sous le langage. Les mots du langage peuvent cerner l’image, non l’exprimer. » L’image va au-delà du langage.Alors, maintenant on comprend mieux tous ces lecteurs et lectrices qui ne regardent que les images de notre bulletin. Ils vont à l’essentiel sans s’encombrer des paroles, paroles, paroles…qui brouillent parfois l’image.

A Noël on ne fait pas que boire, manger, ouvrir les cadeaux, boire, manger…Certains d’entre nous, les plus courageux, je vous l’accorde, avaient du mal à res-pecter la trêve de fin d’année et ont continué à faire du bad entre deux morceaux de dinde aux marrons et la bûche glacée de Noël. Il faut croire que pour certains les vacances de Noël sont une occasion de plus pour revoir et travailler leurs gammes badistiques.

Dans la grande famille des supers héros des temps mo-dernes sauvant de la destruction la Terre plusieurs fois par jour et de préférence outre Atlantique, le Super Ar-thur tient une place toute particulière. Habillé de vert et haut perché, il perpétue de mère en fils, la grande tradi-tion des supers arbitres de Bain de Bretagne.

Deux nouveaux visages ont rejoint l’équipe de bénévoles du BCPF.Commençons par Cindy, la galanterie oblige, qui depuis plusieurs mois déjà seconde Mélanie dans ses tâches de trésorière du BCPF. Toujours souriante et décontractée, cette fougeraise d’adoption et grenobloise de naissance pratique le badminton à St Etienne mais vous pouvez aussi la croiser à l’entrainement des compétiteurs au COSEC de Fougères.Quant à Laurent, licencié à Gosné, il vient tout naturellement remplacer Sébastien Maraux (également de Gosné) à la coordination du Trophée de Pays adultes.Merci à Cindy et Laurent pour leur engagement bénévole.

Bénévole et fier de l’être

Super Arthur…

Le stage de Noël

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Bad’night, 7ème édition

Nous avons évoqué déjà, et cela à plusieurs reprises, l’importance du look et des tenues vesti-mentaires sur les terrains de badminton. Le badminton est un sport jeune, dynamique, haut en couleurs et pourtant la plupart des joueurs que l’on croise sur les tournois restent extrême-ment sobres dans leur manière de se vêtir. Ils se contentent du noir réglementaire des ados boutonneux en pleine déprime existentielle ou alors ils se satisfont d’un blanc immaculé qui renvoie irrémédiablement à Coluche et sa fameuse lessive OMO pour un lavage plus blanc que le blanc. Certes, le badminton, c’est avant tout le jeu mais un peu de couleurs sur les tapis verts ne nuit en rien à la qualité du spectacle, bien au contraire. Bravo à Apolline et Horace pour leurs tenues printanières sorties tout droit de l’atelier de Pierre Cardin.

Vive les couleurs

La traditionnelle soirée Bad’night réunissant les dif-férents collectifs espoir et élite, jeunes et seniors du BCPF a eu lieu le dernier vendredi avant les vacances de Noël. Une quarantaine de jeunes et d’adultes ont tenté de remporter la prestigieuse coupe et d’y inscrire ainsi leur nom aux côtés des vainqueurs des éditions précédentes. C’est finalement la paire Victor / Léo qui s’impose sous les regards de nombreux pères Noël cli-gnotant joyeusement de leurs couvres chefs de circons-tance.

Véritable légende du badminton, la chinoise Xie Xingfang fait partie des grandes joueuses ayant mar-qué de leur empreinte le simple dame, et d’une manière générale le badminton. Née le 8 janvier 1981 à Guangzhou (Chine), Xie ne fait pas exception à la majorité des grands cham-pions de son pays, repérée très jeune et formée intensément à toucher du doigt la perfection badistique depuis ce jour, dans l’esprit de la méthode d’entraînement chinoise.Virtuose du simple dame, son chemin ne s’est pourtant pas tout de suite orienté vers cette discipline. C’est d’abord en double que Xie s’illustre sur la scène internationale en remportant le championnat du monde junior de 1998 en double dame (associée à Zhang Ning) et en décrochant une modeste médaille de bronze à cette même occasion en double mixte (avec Cai Yun).Depuis son entrée dans l’équipe nationale chinoise, elle est finalement poussée à se spécialiser en simple dame (son petit 1m78 représentant indéniablement un atout pour cette discipline). Xie Xing-fang gravit alors rapidement les échelons et commence à s’affirmer parmi les meilleures joueuses du globe avant de finalement s’imposer comme la référence du simple dame à partir de 2004. Cette année

est en effet le début de l’apogée de la jeune chinoise qui prend de plus en plus d’ampleur en remportant notamment 4 tournois majeurs internationaux. Cette montée en puissance conduit naturellement Xie Xingfang à prétendre au sacre de championne du monde. Les années suivantes donneront raison à cette prétention puisque Xie s’illustre coup sur coup à Anaheim en 2005 puis à Madrid en 2006 se faisant sacrer championne du monde en simple dame ces deux années consécutives, et lui offrant au passage la place de numéro 1 mondiale.Depuis son sacre à Madrid, Xie n’a plus remporté de championnat majeur international, n’obtenant notamment pas mieux qu’une médaille d’argent aux jeux olympiques. Elle n’a pas su depuis, retrouver la place qu’elle occupait en 2005 et 2006. A l’instar de nombreuses autres grandes joueuses du simple dame, cette immense championne n’est pas parvenu à maintenir son rang plus de quelques années.Pour les amatrices et amateurs de potins sachez que Xie Xingfang est mariée au héros national Lin Dan, formant ainsi un des couples people les plus convoités du pays.

Légendes de bad… Xie Xingfangby Daniel

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16Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Lucie Gely

Nathalie LedruJoris Messé

Jean-Philippe LoiselDaniel RoszczypalaChristelle Lécrivain

David ToupéDaniel Roszczypala

Christophe ChampionMarie-Odile Reniero

PHOTOS :Nathalie Ledru

Isabelle PennetierZbigniew Roszczypala

Mise en page : David Roszczypala

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L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis plusieurs années partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gra-

tifie de son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi, celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le mécanicien du corps humain, ne vous veut que du bien.

Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui demandez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous pro-curer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com

Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien.Vive le bad ! Vive l’étiopathie !