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INNOVATION :
O EN ESTL'INDUSTRIEAGROALIMENTAIRE ?
LE BAROMTRE OUEST2014 VALORIAL KPMG
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leuron de lconomie franaise, l'industrieagroalimentaire est confronte de multiplescontraintes qui sont autant de dfis relever :atomisation des acteurs, volatilit du prix desmatires premires agricoles, trs forte pression
sur les prix de vente, renforcement de la concurrenceinternationale. Dans un contexte conomique mouvant et ouvert
sur linternational, linnovation est un des leviers essentiels decomptitivit, de rentabilit et de prennit de ces entreprises.
Limplication de Valorial dans la ralisation de plus de 300projets dinnovation collaborative depuis la cration du plede comptitivit en 2006, a conduit au constat quil existeune grande htrognit dans les pratiques dinnovation etnotamment un besoin de plus en plus pressant de devoir mesurerle ROI (Return On Innovation). En permanence, les stratgiesdes industries agroalimentaires sont revisites, impactant lespratiques, les organisations, lallocation des ressources financireset des moyens. La question de linnover moins vers linnovermieux ? est de plus en plus au cur des dbats.
Parce que l'innovation est cratrice de valeur et d'espaces dedveloppement, elle doit tre place au cur de la dmarcheet des mtiers de l'entreprise. Fort de ces convictions,KPMG accompagne les porteurs de projets et les crateursdentreprises innovantes. galement fortement ancr dansla filire agroalimentaire, KPMG semploie favoriser et mettreen place les pratiques dinnovation au sein des organisations.
Pour mieux comprendre la manire dont linnovation estapprhende dans l industrie agroalimentaire, Valorial et KPMGont dcid de mettre en commun leurs expertises rciproques etleurs moyens humains pour raliser ce baromtre. De la conduitedes entretiens la production finale de ce document, lambitionpremire de Valorial comme de KPMG a t dtre des agitateursdides et faire de ce baromtre un outil de rflexion, debenchmark de pratiques et dinterpellation des entreprises.
Les rsultats de ce baromtre permettent de relayer deux messagesextrmement positifs, ports par les industriels eux-mmes :leur apptence forte pour linnovation. Linnovation est la
transition entre le futur et le prsent selon lun des industrielsinterrogs ;
une confiance dans lavenir fonde sur les perspectivesde dveloppement lexport. Linnovation conduit linternational et linternational nourrit linnovation .
On dcouvre aussi dans cette enqute que les entreprisesinterroges ont tendance rduire le champ de leurs innovationsaux nouveaux produits, tires par les demandes des marchsalimentaires extrmement diversifis. Cette approche largement Market Pull plutt que Technology Push masque unprimtre dinnovation bien plus large dont les entreprises elles-mmes gagneraient prendre plus pleinement conscience.
Ce baromtre fait ressortir une stratgie dinnovation pastoujours clairement dfinie, une absence quasi gnrale demesure de la performance de linnovation alors que celle-cidevient une exigence de plus en plus forte. Il devient doncdifficile de choisir les bons projets dinnovation en labsencede mesures et dobjectifs sur la performance des prcdents.Si un cadrage plus important est peru comme un risque lacrativit ncessaire linnovation, la mise en uvre doutilsde pilotage de linnovation constitue un enjeu majeur pour
les entreprises agroalimentaires.Enfin, ce baromtre met en lumire limportance croissanteaccorde par les IAA linnover avec . Que ce soient desprojets collaboratifs soutenus par les ples de comptitivitou sous la forme de consortium plus resserrs avec un centrede recherche, un client ou un fournisseur, les entreprisesinterroges voient dans ces nouvelles formes de collaborationun levier pour dcupler les moyens, apporter des gagessupplmentaires de bonnes fins, y compris commercialeset optimiser les cots de ces projets.
Nous renouvelons nos remerciements chaleureux celleset ceux qui nous ont accueillis lors des entretiens raliss
au cours du 1er
trimestre 2014. Nous esprons que ce documentreflte la qualit de nos changes et quil puisse concourir consolider le socle industriel agroalimentaire des rgionsde louest de la France et du pays tout entier.
Bonne lecture,
F
Pierre Weill, Prsident ValorialVincent Broy, Associ KPMG
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29LA MISE EN UVREDES ACTIVITSDINNOVATION
37LE FINANCEMENTDE LINNOVATION
41SYNTHSE ETRECOMMANDATIONS
21Jean Luc Perrot
Directeur - [email protected]
Vincent BroyResponsable IAA - Associ KPMG
VOS CONTACTSPOUR CETTE TUDE
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CADREDE RFRENCE
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Tout processus de cration davantagesconcurrentiels dans les procds, produits,
services, mthodes, organisations partir de technologies ou savoir-fairenouveaux pour lentreprise
BPI Innovation
Linnovation est un
tat d'esprit tournvers les besoinsdes consommateurs
Un interview
Linnovation, cest amener
des nouveaux produitspour augmenter la valeurvis vis des clients
Un interview
Linnovation estune alliance entrerecherche, marketing,
instinct, imagination,produit et courageindustriel.
Antoine Riboud
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LINNOVATIONSELON LE MANUEL DOSLOLa dfinition de linnovation retenue pour cette tudeest celle donne par le Manuel dOslo de lOCDE qui
rassemble les principes directeurs proposs pourle recueil et linterprtation des donnes sur linnovation.
La dernire dition du Manuel dOslo dfinit linnovation comme la mise enuvre dun produit (bien ou service) ou dun procd nouveau ou sensiblementamlior, dune nouvelle mthode de commercialisation ou dune nouvellemthode organisationnelle dans les pratiques de lentreprise, lorganisationdu lieu de travail ou les relations extrieures.
Toute innovation doit comporter un lment de nouveaut. Le Manuel dOslodistingue trois formes de nouveauts:
nouveaut pour lentreprise, qui dsigne la diffusion dune innovationexistante auprs dune entreprise linnovation peut avoir dj t miseen uvre par dautres firmes, mais elle est nouvelle pour lentrepriseconsidre,
nouveaut pour le march, qui dsigne linnovation que lentrepriseest la premire mettre en uvre sur son march,
nouveaut pour le monde entier, quand la firme considre est la premire la lancer sur tous les marchs et dans tous les secteurs dactivit.
Linnovation ainsi dfinie est donc lvidence une notion beaucoup plus largeque la seule R&Det est parfois influence par des facteurs trs divers.
Linnovation peut sexprimer dans nimporte quel secteur de lconomie, ycompris les services publics comme la sant ou lducation. Cependant, lecadre de mesure actuel sapplique linnovation dans lentreprise (mme silinnovation est galement importante pour le secteur public).
La dfinition du manuel dOslo propose 4 typologies dinnovation dcritesci-contre.
Linnovation produit dsigne lintroduction d'un bien ou d'un service nouveau.
Cette dfinition inclut les amliorations sensibles des spcificationstechniques, des composants et des matires, du logiciel intgr,de la convivialit ou autres caractristiques fonctionnelles.
LINNOVATION DE PRODUIT
LINNOVATION DE PROCD
Linnovation de procd dsigne la mise en uvre dune mthodede production ou de distribution nouvelle ou sensiblement amliore.
Cette notion implique des changements significatifs dans les techniques,le matriel et/ou le logiciel.
LINNOVATION DE COMMERCIALISATION
Linnovation de commercialisation dsigne la mise en uvre dune nouvellemthode de commercialisation impliquant des changements significatifsde la conception ou du conditionnement, du placement, de la promotionou de la tarification dun produit.
LINNOVATION DORGANISATION
Une innovation dorganisation est la mise en uvre dune nouvellemthode organisationnelle dans les pratiques, lorganisation du lieude travail ou les relations extrieures de la firme.
LES 4 TYPOLOGIES DINNOVATION PROPOSES :
Source : OCDE et Eurostat (2005), Manuel dOslo Principes directeurs pour le recueil et linterprtation des donnes sur linnovation, OCDE, Paris.
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IAA, UNE INDUSTRIE AUSSI INNOVANTEQUE BIEN DAUTRES SECTEURSSelon une enqute de lINSEE, entre 2008 et 2010, dans un contexte de crise, 55 % des entreprises de 20 salaris ou plusde lindustrie agroalimentaire ont innov. Les entreprises des industries agroalimentaires ont moins innov entre 2008et 2010 quau cours des priodes prcdentes. Sil reste suprieur la moyenne des entreprises franaises (46 %), le tauxdinnovation de lindustrie agroalimentaire se rapproche de celui des autres industries manufacturires (54 %). Les industriesagroalimentaires conservent nanmoins la spcificit dinnover fortement dans le domaine du marketing, avec un tauxdinnovation de 31 % contre 22 % pour les autres industries manufacturires.
LINNOVATION DOIT PERMETTREDE RPONDRE AUX DFIS MAJEURS DES IAA :
Le dveloppement durable, qui cre un nouvelle chane de valeurau long de la chane alimentaire et qui appelle loptimisationou la cration de nouveaux procds.
Le rapprochement entre lalimentation et la sant, qui crentde nouveaux marchs : le secteur des aliments fonctionnels,les nouveaux procds physiques ouvrant la voie de nouveauxproduits forte demande (vins faible teneur en alcool,smoothies), les matriaux demballage actifs capablesdinteragir avec le contenu alimentaire
PART DU CHIFFRE D'AFFAIRESLI AUX PRODUITS INNOVANTS
% des ventes 2009 lies des produits innovants et % de cellesconcernant les produits inchangs ou changs de manire marginale.
Source : enqute statistique publique, Insee - CIS 2010, traitements SSP
INDUSTRIEDES VIANDES
INDUSTRIELAITIRE
INDUSTRIEDES BOISSONS
AUTRES INDUSTRIESAGROALIMENTAIRES
TOTAL INDUSTRIESAGROALIMENTAIRES
Produits inchangs ou de manire marginale
Produits innovants
11 %89 %
16 %84 %
10 %90 %
23 %77 %
18 %82 %
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UN COSYSTMEDINNOVATION FAVORABLEMAIS ENCORE TROPPEU EXPLOIT :
Lco-systme dinnovation est denseet completpermettant en particulier desefforts dinnovation importants en amontdes IAA via des structures de recherchepubliques et professionnelles:des organismes de recherche :
INRA, IRSTEA, IFREMER, ANSES,CIRAD, universits, tablissementsdenseignement suprieur mobilisant12 100 agents dont plus de 6 000scientifiques, 820 enseignants-chercheurs de lenseignement suprieuragricole, 1 000 ingnieurs des institutstechniques agricoles et agroalimentaires.
Les organismes daccompagnementde linnovation auprs des entreprisessont toutefois encore trop peu utilisspar les entreprises:18 instituts techniques agro-industriels
coordonnes par lACTIA : maillonsincontournables du processusdinnovation, ils ralisent des activitsde recherche caractre collectif et desmissions dappui technologique auprsdes entreprises en leur garantissant
laccs aux nouvelles technologies,10 Rseaux Mixtes de Technologies
(RMT) et 15 Units Mixtes deTechnologies (UMT) qui favorisent lespartenariats entre instituts techniques,organismes de recherche et structuresdenseignement suprieur,
12 ples de comptitivit (cf. carte).
LES 12 PLES DE COMPTITIVIT DU SECTEUR
VALORIALBretagne, Pays-de-la-Loire,
Basse-Normandie
Aliment de demain, Nutrition sant,
Qualit & scurit des aliments,Technologies innovantes, Ingrdients
fonctionnels, Usages & marketingalimentaire
VGPOLYSPays de la Loire,
Centre, Bretagne
Slection varitale,
Horticulture,Marachage, Vgtalspcialis, Paysages
CRALES VALLEAuvergne
Crales, Semences& transformation
AGRI SUDOUESTINNOVATION
Midi-Pyrnes, Aquitaine
Agro-chanes
QUALITROPICLa Runion
Production & transformationdes produits agricoles tropicaux
et des produits de la mer
QUALIMDITERRANELanguedoc-Roussillon
Fruits & lgumes, Vigne& vin, Crales & culturesmditerrannennes
TERRALIAProvence-Alpes-Cte-d'Azur,Languedoc-Roussillon, Rhne-Alpes
Fruits & lgumes : productionet transformation
PASSProvence-Alpes-Cte-d'Azur, Rhne-Alpes
Plantes parfum & aromatiques,Armes, Parfumerie, Cosmtique& chimie : production et transformation
VITAGORABourgogne, Franche-Comt, le-de-France
Got, Nutrition, Sant
IARChampagne-Ardenne, Picardie
Valorisation de la biomasse,Chimie du vgtal, Bioraffinerie
NUTRITION SANT LONGVITNord-Pas-de-Calais
Nutrition, Sant, Biotechnologies, Maladies mtaboliques,Cadiovasculaires et lies au vieillissement
AQUIMERNord-Pas-de-CalaisPche-aquaculture : production, transformationet valorisation des produits aquatiques
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RAPPEL DES OBJECTIFSET DMARCHE
MTHODOLOGIQUE
* BBVP : Boulangerie, biscuiterie, viennoiserie, ptisserie
Le baromtre de linnovation agroalimentaireValorial-KPMG a pour ambition de contribuerau dveloppement des entreprisesde la filireagroalimentaire et la rsolution de leursproblmes oprationnels court terme.
Les objectifs affichs sont de :
comprendre les enjeux et les besoins courtterme des entreprises de lagroalimentaireen matire dinnovation,
mettre en vidence les principaux verrousresponsables des problmes oprationnelsdes entreprises et mesurer la capacit deces dernires les lever,
identifier les travaux collaboratifs potentiels mettre en place ainsi que les actions individuellesdamlioration de la performance des entreprises,
fournir des lments de benchmark aux entreprisespour leur permettre dvaluer leur niveau deperformance en matire dinnovation.
Ltude a t mene auprs de 60entreprises du Grand Ouest du PleValorial. Le primtre retenu du GrandOuest comprend la Bretagne, les Paysde la Loire et la Basse-Normandie.
Les entretiens ont t raliss par lesquipes du Ple Valorial et de KPMGauprs des Directeurs Gnraux et/oudes Directeurs R&D des entreprises.
Lchantillon retenu est reprsentatifde la diversit de filire agroalimentaire:toutes les tailles dentreprises, et tousles secteurs de lagroalimentaire sontreprsents : Lait et produits drivs,Viande de boucherie, Charcuterie -salaison, Plats cuisins traiteur, BBVP*,
Fruits et lgumes, Produits de la mer,Alimentation animale, Autres.
OBJECTIFS DMARCHE
MTHODOLOGIQUE
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PROFIL DES ENTREPRISESINTERROGES
* Plusieurs marchs de destinations possibles
ENTREPRISES PAR EFFECTIF ENTREPRISES PAR CHIFFRE D'AFFAIRES
33 %
TPE et PE< 50 personnes
34 %
ETI et GE> 250 personnes
33 %
ME50 249 personnes
La segmentation retenueci-contre a t effectueselon les effectifs dclars.
GE :Grandes Entreprises
ETI :Entreprisesde Taille Intermdiaire
ME :Moyennes Entreprises
PE :Petites Entreprises
TPE :Trs Petites Entreprises
6 %
27 %
43 %
17 %
6 %> 1500 MNC
< 2 M
2 M- 49 M
50 M- 1499 M
APPARTENANCE UN GROUPE
42 %Oui
58 %Non
EXPORT
23 % Non
Oui
77 %
MARCHS DE DESTINATION*
57 %5 %
13 %
55 %
35 %
52 %
3 %
Grossistes
RHF / RHD
B to C
B to B
Autre
Rseaux traditionnels
GMS
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LENVIRONNEMENT
MARCH DES IAADU GRAND OUEST
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PERSPECTIVES DE CROISSANCEDU MARCH FRANCE / EXPORTLes entreprises interroges mettent en avant une atonie du march franais, mais de bons relais de croissance lexport.Perspectives de croissance des marchs et des entreprises dans les 3 prochaines annes.
EN FRANCE LEXPORT
* Ovoproduits, crales, picerie,complments alimentaires,condiments, etc.
Alimentation animale
Fruits et lgumes
Plats cuisins traiteur
Ingrdients
Produits de la mer
BBVPLait et produits drivs
Charcuterie - salaison
Viande de boucherie
Autres*
Croissance du march
EXCELLENTE
EXCELLENTE
BONNE
BONNE
STABLE
STABLE
LGREBAISSE
LGRE BAISSE
Croissancedel'entreprise
Croissance du march
EXCELLENTE
EXCELLENTE
BONNE
BONNE
STABLE
STABLE
LGREBAISSE
LGRE BAISSE
Croissancedel'entreprise
Les perspectives sont peu favorables avec uneatonie de la croissance sur le march franaispourla plupart des filires : 72 % des entreprises anticipentune stabilit voire une lgre baisse du march.
Les perspectives lexport sont meilleuresque celles sur le march franais: 55 %des entreprises estiment que les perspectivessont bonnes, voire excellentes.
Les entreprises anticipent globalementune tendance de croissance similaireou meilleure que celle du march.
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OPPORTUNITS ET MENACES DU MARCHLes clients et les volutions technologiques apparaissent comme les deux opportunits majeures pour les entreprises du Grand Ouest.
OPPORTUNITS ENVIRONNEMENT MENACES ENVIRONNEMENT
La source dopportunit la plus cite est la demande, avec :la croissance de la demande trangre, notamment en provenance dAsie
et des tats-Unis,lmergence de nouveaux modes de consommation, notamment
autour du bio et des produits labors : La demande se dveloppepour les produits bio et les produits alternatifs, lco conception , Demande pour les algues alimentaires en hausse , Nouvelledemande pour les produits labors .
Lvolution technologique est cite comme la seconde opportunit ;c'est un bon support au dveloppement de nouveaux produits: Possibilit de proposer des nouveaux produits, damliorer la performance , Le march est en demande de produits innovants, dingrdients nouveaux .
Le cadre rglementaireapparat de plus en plus contraignant, notamment
en ce qui concerne les normes sur les origines et les tiquetages: Les aspects normatifs sont de plus en plus contraignants (ISO, BPF) , Le renforcement des tiquetages obligatoires sur la viande franaise
est une vraie menace .
Les tensions conomiquespersistantes sont cites comme une des premiresmenaces pour les entreprises : baisse du pouvoir dachat et de la consommation,hausse des prix des matires premires, volatilit des marchs La pression des clients sur les prix , Le contexte de crise et les taux de change , Les prix et la volatilit des matires premires , Les cots de main duvre et lcotaxe .
Demande
Demande
Technologique
Technologique
Social
Social
conomique
conomique
Cadre politique et rglementaire
Cadre politique et rglementaire
Fournisseurs
Fournisseurs
Concurrents
Concurrents
Produits de substitution
Produits de substitutionNouveaux entrants
Nouveaux entrants
Matriser / Rduire les cots,aussi bien les matires premiresque les cots de production
Proposer sans cessede nouveaux produits / services.NB : la hausse de la qualit des produits ressortaussi comme facteur cl de succs.
Avoir une prsence commercialetrs forte1 2 3
FACTEURS CLS DE SUCCS
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2/3 desentreprisesinterrogesperoivent le marchde lIAA comme innovant
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APPTENCE DU MARCHPOUR LINNOVATION
ET POSITIONNEMENTDES ENTREPRISESLes entreprises sestiment majoritairement plus innovantes que le secteur,lui-mme peru comme plutt innovant pour les 2/3 des entreprises interroges.
Le march de lIAA est peru comme innovant pour 2/3 des entreprises interroges:les entreprises estiment majoritairement leur march plutt innovant (31 entreprises)
voir trs innovant (9).Globalement, les entreprises sestiment plus innovantes que leur secteur :
les entreprises sestiment majoritairement innovantes (22 entreprises)voire les plus innovantes de leur secteur (24).
Apptence du secteurpour l'innovation
TR
S
INNOVANT
TRS INNOVANT
PLUTT
INNOVANT
PLUTT INNOVANT
PEU
INNOVANT
PEU INNOVANT
TRSPEU
INNOVANT
TRS PEU INNOVANT
Capacitd'innovation
desentreprises
interrogesparsous-filire
* Ovoproduits, crales, picerie, complments alimentaires, condiments, etc.
Alimentation animale
Fruits et lgumes
Plats cuisins traiteur
Ingrdients
Produits de la mer
BBVP
Lait et produits drivs
Charcuterie - salaison
Viande de boucherie
Autres*
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UNE TENDANCE MARQUE AU RENFORCEMENTDES ACTIVITS DINNOVATION
Prs de 2/3 des entreprises souhaitent renforcer leur activit dinnovation dans les 3 prochaines annes pour dvelopperde nouvelles offres et accrotre leur comptitivit. Les entreprises qui ne souhaitent pas renforcer leur activit dinnovationvoquent la ncessit damliorer la performance des activits dinnovation avec des moyens similaires.
TENDANCESSUR LES 5 DERNIRES
ANNES
TRAJECTOIREDANS LES 3 PROCHAINESANNES
La trajectoire globale des entreprises est aurenforcement des activits dinnovation, mme sides efforts consquents ont t allous dans le pass :prs de 2/3 ont renforc leurs activits dinnovation
dans les 5 dernires annes ; et 2/3 dclarentgalement vouloir accentuer cette tendancepour les 3 prochaines annes. Linnovation restele fer de lance du dveloppement des entreprises.
Ces entreprises voquent :la ncessit dinnover pour dvelopper ou
accentuer un avantage concurrentiel, assurerla visibilit de la marque : Nourrir la marque ,
pour certains, il sagit dun besoin vital pour assurer la rentabilit de lentreprise,
la ncessit de rpondre une demandecroissante de nouveaux produits et/ou procds.
Les entreprises en renforcement dactivitdinnovation sur les 5 dernires annes quiprojettent de stabiliser leur efforts dinnovationvoquent :la ncessit damliorer la performance
et atteindre le retour sur investissementdes activits dinnovation : On souhaiteune innovation mesure (moins intense
et plus contrle) , Innover plus et garderdes effectifs constants , Maintien touten adoptant une nouvelle technique ,
le manque de moyens,des investissements actuels jugs adquats
et suffisants,la priorit donne dautres axes, en particulier
le dveloppement de la force commerciale.
Une seule entreprise sur les 60 interroges souhaiterduire ses efforts en matire dinnovation on advelopp plusieurs produits, maintenant on veutvendre .
32 %Pas de changement
63 %Renforcementde l'activit
5 %Mise en sommeildes projets d'innovation
33 %Maintien
65 %Renforcement
de l'activit
2 %Rduction de l'activit
d'innovation
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LES PERSPECTIVESDINNOVATION
TENDANCES SUR LES 3 PROCHAINES ANNESSELON LA TAILLE DENTREPRISE
La segmentation retenue ci-contrea t effectue selon les effectifs dclars.
GE :Grandes Entreprises
ETI :Entreprises de Taille Intermdiaire
ME :Moyennes Entreprises
PE :Petites Entreprises
TPE :Trs Petites Entreprises
Pas deffet taillesur la trajectoirefuture dinnovation.
ETI et GE> 250 personnes 30 %70 %
ME50 249 personnes
40 %60 %
TPE et PE< 50 personnes
30 % 5 %65 %
Renforcement de l'activit
Maintien
Rduction de l'activit
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LA PLACEDONNE L'INNOVATIONDANS LASTRATGIEDES ENTREPRISES
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LINNOVATION, DE MULTIPLES DFINITIONSLes entreprises interroges adoptent une vision davantage market pull que technology push .
LES 3 PRINCIPALES CATGORIES DE DFINITIONS DE LINNOVATION DONNES PAR LES ENTREPRISES INTERROGES :
Une vision davantage market pull que technology push
Plus de 20 % des entreprisesont une vision market pull :le point dentre de linnovation
est la demande du marchpour des nouveauts.
Seulement 15 % des entreprisesdfinissent linnovationcomme tant une innovationtechnologique, adoptantun vision technologypush pour laquellelinnovation est dabordguide par la technologie.
Moyen de modifier loffrepour le client
Amener des nouveaux produitsaux commerciaux pour augmenterla valeur vis--vis des clients
Satisfaire plus le client
Rpondre un besoin clientqui tait inexistant ou rpondre 100 % des besoins/attentes
tre capable de proposer ses clients des produitsqui n'existent pas
Un tat d'esprit tourn vers lesbesoins des consommateurs
Changer les rgles du jeu
C'est un tat d'esprit :en progrs, en continu
Une prise de risque, on casseles codes
Faire d'une contrainteune opportunit
C'est le fait de crerdes nouveaux produits
Innovation de rupturesur le produit
Dvelopper des produitsnouveaux / Crer le besoin,produit et technologie
Un produit qui par lui-mme estadopt : produit utile qui s'impose
Mettre sur le march un produitnouveau soit en terme marketingou technique
UN MOYEN DE CRERUNE NOUVELLE OFFRE
POUR RPONDRE L'VOLUTIONDE LA DEMANDE
UN TAT D'ESPRIT /UNE CULTURE
UNE INNOVATIONPRODUIT
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LA R&D COMME SUPPORT LINNOVATIONLa R&D est perue comme une fonction support linnovation, sans forcment dinteractions entre la recherche et le march.
LES 3 PRINCIPALES DIFFRENCES PERUES ENTRE LINNOVATION ET LA R&D :
La R&D peruecomme un outil techniqueau service de linnovation
23 %des entreprises peroiventla R&D comme une fonctionsupport linnovationayantpour objectif de dvelopperla recherche et la technologie.
18 % des entreprises dissocientla vision market pull -innovation tire par le march de la vision technologypush - innovation tirepar la R&D. Les entreprisesnvoquent pas de conciliationR&D - Marketing, combinaisonncessaire pour aligner
la R&
D sur les besoinsdu march.
La R&D sert linnovation
Innovation : la tte ;R&D : les jambes
La R&D est en amont,cest un processus qui amnel'innovation
La R&D est l'origine del'innovation, linnovation pluttperue comme une finalit
La R&D est lapplication, faireque l'innovation soit ralisable
La cellule R&D travaille en amontsur les procds, les ingrdients,emballages, nutrition, toxicologie ;linnovation travaille avec le marketinget lquipe de production
Linnovation est le produit,la R&D est le dveloppement
La R&D dveloppe le savoir-faire,l'innovation doit tenir compted'une approche marketing
LInnovation est tire parle march, la R&D est tirepar la recherche
Ils vont de paire
Ce sont les mmes
Lgre diffrencemais ils sont trs lis
Pas de diffrence,les deux sont lis
Non pas vraimentde diffrence entre les deux
LA R&DEST AU SERVICE
DE LINNOVATION
LINNOVATIONEST TIRE PAR
LE MARCH, LA R&DPAR LA RECHERCHE
IL NY A PASDE DIFFRENCE
ENTRE LES DEUX
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LINNOVATION, UN OUTIL AU SERVICE DELA STRATGIE GLOBALE DE LENTREPRISE
Pour 42 %desentreprises interroges,la stratgie globalerepose sur linnovation.Pour les autres,linnovation est unebrique parmi dautres.
PLACE ACCORDE LINNOVATION DANS LA STRATGIEDENTREPRISE SELON LEUR TAILLE
Aucune entreprise nexclut linnovationde la stratgie dentreprise
Pour 42 % des entreprises, la stratgie dentreprise repose sur linnovation :les entreprises qui se qualifient dinnovantes sont majoritairement
dans ce cas. Lintgration de la dimension de linnovation dans la stratgiepermet en effet un alignement de la stratgie dinnovation avec la stratgieglobale de lentreprise,
les TPE, plus agiles, sont galement dans ce cas.
Pourla grande majorit des entreprises prs de 60 % - linnovation faitpartie intgrante de la stratgie dentreprise mais au mme titre que dautresaxes stratgiques :lambition primaire gnralement voque par ces entreprises est le maintien
ou dveloppement de lactivit, le renforcement du positionnement. Lesentreprises qui se qualifient comme peu innovantes sont majoritairementdans ce cas,
cette tendance est particulirement marque dans les moyennes entreprises.
ETI et GE> 250 personnes
40 %
60 %
ME50 249 personnes
35 %
65 %
TPE et PE< 50 personnes
48 %
52 %
La stratgie de l'entreprise repose sur l'innovation
L'innovation est une brique parmi d'autres au servicede la stratgie d'entreprise
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LES PRIORITSDONNES
LINNOVATIONLinnovation est majoritairement tourne vers le produit,2/3 des entreprises interroges la citant en priorit N1.Ces rsultats refltent la culture mtier ancredans lindustrie agro-alimentaire.
Des innovations de produits et de procds prioritaires
La majorit des entreprises 67 % donnent priorit aux innovationsde produits.
Les innovations de procds arrivent en seconde priorit. Ces rsultatsrefltent la culture mtier produits et procds trs marque danslindustrie agroalimentaire ; la perception de linnovation pouvant mmetre rduite ces deux aspects pour certaines entreprises.
Les innovations organisationnelles,bien quarrivant en dernire positionen terme de priorit, sont omniprsentes dans lindustrie agro-alimentaire.Les nouveauts organisationnelles ne sont gnralement pas peruescomme des innovations en tant que telles.
LA PRIORIT DONNE AUX DIFFRENTESTYPOLOGIES DINNOVATIONS
1 2 3 4Innovationproduit
Innovationde procds
Innovationmarketing
Innovationorganisationnelle
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LES MOTEURS DE LINNOVATIONLe dveloppement commercial et la visibilit marketing sont les moteurs de l'innovation.
LES RAISONS INCITANT LES ENTREPRISES INNOVER
Des motivations innover enpremier lieu lies au march
Les premiers moteursde l'innovation sont :le dveloppement commercial
(43 entreprises) : ces entreprisesinnovent dans lobjectif deconqurir de nouveaux marchs,et/ou pour augmenter les partsde march actuelles,
le dveloppement marketing(39 entreprises), confirmantla vision market driven des entreprises et limportanceaccorde aux attentes du march.
Les entreprises interrogesinnovent pour amliorer la valeurdusage pour le client, amliorerla qualit des prestations et desproduits, largir ou renouvelerla gamme de produits.
Des raisonsinternes secondaires
Lamlioration du processusoprationnel, la valorisation
des brevets, limpactenvironnemental apparaissentcomme secondaires.
Commerciale
Environnementale
Cration d'actifs immatriels
Industrielle
Culturelle
Marketing
Autre
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LA MISEEN UVREDES ACTIVITSD'INNOVATION
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LE PILOTAGE ET LA DIFFUSIONDE LINNOVATIONLinnovation est majoritairement pilote par la Direction Gnrale, en particulier dans les petites entreprises. Les responsabilitssont plus diffuses dans les grandes entreprises, o linnovation est gre par plusieurs services.
PILOTAGE DE L'INNOVATIONAU SEIN DE L'ENTREPRISE
2 %
62 %20 %
13 %
3 %MarketingAutres
Service R&D
Plusieurs servicesDirection gnrale
LA DIFFUSION DE LA CULTUREDINNOVATION AU SEIN DE LENTREPRISE
Plusieurs services 59 %Direction gnrale 49 %
Service R&D 28 %Autres 4 %
Marketing 3 %
Une innovation majoritairement top down
Pour la majorit des entreprises, linnovation est pilote par la DirectionGnrale (62 %). Cette implication de la direction est ncessaire afinde pousser linnovation dans toutes les composantes de lorganisation :
le pilotage par la Direction Gnrale sobserve en particulierdans les petites entreprises (100 % des TPE).
Pour 20 % des entreprises, les responsabilits sont plus diffuses,linnovation tant pilote par plusieurs services :les grandes entreprises sont majoritairement dans ce cas.
Une culture dinnovation encore peu diffuse
La part des effectifs concerne par linnovationest en moyenne de 46 %dans les entreprises interroges.
Cette propension est plus leve dans les entreprises adoptant un pilotage responsabilit diffuse (59 %). Les directions gnrales peinent encore
diffuser linnovation (49 % des effectifs concerns par linnovation).Un facteur cl de succs pourtant clairement identifi
Dans les entreprises les plus innovantes, la part des effectifs concernspar linnovation slve 63 % alors quil est seulement de 15 %dans les entreprises peu innovantes.
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LES MOYENS HUMAINS ET FINANCIERSALLOUS LINNOVATIONSeulement 26 % des entreprises interroges dclarent bien connatre le budget de lentreprise consacr linnovation.
Une bonne connaissance des moyens humains ddis linnovation
Plus de 70 % des personnes interroges connaissent bienles moyenshumains affects l'innovation.
30 % des effectifs des TPE et PE de 50 salaris sont affects linnovation.Ce taux est de 7 % pour les moyennes entreprises, et 0,85 % pour les grandsgroupes.
Une plus faible connaissance du budget ddi linnovation
Plus de 70 % des personnes interroges ne connaissent pasou connaissent approximativementla part du chiffre daffairesddie linnovation.
50 % des grandes entreprisesen particulier dclarent ne pas connatrela part du budget ddi linnovation.
ETP AFFECTS LINNOVATION BUDGET CONSACR LINNOVATION
ETI et GE> 250 personnes
ME50 249 personnes
ME50 249 personnes
TPE et PE< 50 personnes
TPE et PE< 50 personnes
75 %
25 %
30 %35 %
40 %
20 %25 %
35 %60 %
35 %
5 %
85 %
10 %5 %
Connait bien
Approximativement
Ne sait pas
ETI et GE> 250 personnes
50 %
30 % 35 %
Connait bien
Approximativement
Ne sait pas
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LA MESURE DE LA PERFORMANCEDE LINNOVATION
38 %
22 %
40 %De manire
approximative
Non
Oui
C'est la note que s'attribuent les entreprises interrogesdans l'auto-valuation de la performance de leur processus d'innovation.
MESURE DE LA PERFORMANCE DU PROCESSUSDINNOVATION AU SEIN DES ENTREPRISES
Un manque de mesurede la performancede linnovation
Plus de 60 % des entreprisesnemesurent pas linnovation ou lamesurent de faon approximative.
Lorsque linnovation est mesure,les 3 principaux indicateurs sont :les revenus gnrs par les
nouveaux produits/services,le nombre de produits/services
mis sur le march,la satisfaction client.
Manque de savoir-faire et decomptences : lentreprise nesait pas comment procder.
Les entreprises voquent desdifficults prendre du reculsur la mesure de linnovation,notamment au regard ducaractre diffus de linnovation.
Le suivi et la mesure delinnovation ne sont pas jugsimportants et prioritaires.
Des indicateurs indirectementlis au processus dinnovationexistent et sont jugs suffisants.
LES PRINCIPALES RAISONS
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DU MANQUE OU DE L'ABSENCE
Le manque doutils de pilotage pertinents.
Le manque de SI performants et d'outils informatiques(notamment logiciels de suivi de projets).
Le manque de moyens humains et financiers.
LES VERROUS LEVER POUR METTRE
EN PLACE UNE MESURE DE L'INNOVATION
DE MESURE DU PROCESSUS D'INNOVATION
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LES FACTEURS CLS DE SUCCSDUNE INNOVATION RUSSIE
Une organisationtransverse
Des moyens depilotage adquats
Une ouverture
Des hommes et des comptences
Un tat d'esprit / une culture
Knowledge / veilleDes outils /infrastrucutres adquats
Des moyensfinanciers
Les principaux facteurs cls de succs sont les quipes, la capacit de lentreprise diffuser une culture de linnovation et crer des
partenariats/collaborations propices linnovation. Ce dernier point est particulirement peu matris par les entreprises interroges.
1
2
3
4
5
FACTEURS CLS DE SUCCSNIVEAU DE MATRISE /NIVEAU DIMPORTANCE REQUISNOTE SUR 5
Les hommes et les comptences 3.8 / 4.4Ltat desprit 3.9 / 4.2
Louverture sur linnovation collaborative 3.2 / 3.8
PRINCIPAUX VERROUS LEVER PRINCIPAUX CHANTIERS EN COURS OU SOUHAITS
Louverture sur linnovation collaborative
Raliser des partenariats avec les clients
Adhrer des associations de groupements dentreprises des IAA pour favoriser les partenariatsDvelopper la culture du rseau
L'organisation transverseRorganiser linnovation, trouver un nouveau mode dorganisation plus propice linnovationCrer une organisation transverseAmliorer la gestion de projets
Le knowledge sharing Structurer des ateliers de crativit, organiser des groupes de travailMettre en place des outils de crativitRenforcer linformation en interne
Niveau moyen d'importance pour russir l'innovation
Niveau moyen de matrise
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LES JALONS DU PROCESSUS DINNOVATIONUne matrise ingale des tapes du processus d'innovation par les entreprises et des ingalits selon la taille des entreprises.
AUTOVALUATIONDES ENTREPRISESSUR 5 SUR CHAQUE
BRIQUE DU PROCESSUSDINNOVATION
(moyenne des entreprises)
Les entreprises estiment bien matriser lamontdu processus dinnovationet disposer duntrs bon savoir-faire relatif lalignement duportefeuille dinnovation sur la stratgie : vision
prospective des enjeux de march, analyse desnouveaux usages et centricit clients, laborationdes territoires dinnovation.
Les entreprises estiment avoir un bon savoir-fairesur le dveloppement et lindustrialisation delinnovation.
Les entreprises estiment disposer dun moinsbon savoir-faire sur :lvaluation de linnovation : audit dligibilit
des projets aux financements publics, montage
et gestion de projets collaboratifs, optimisationfiscale,la mise en march :dialogue avec le march,
valuation et valorisation de linnovation,gestion de la proprit intellectuelle.
Les grands entreprises ont une meilleure matrisesur le dveloppement, lindustrialisation et lamise en march des innovations alors que lespetites entreprises ont un meilleur savoir-faire
sur lamont du processus.
METTREEN MARCH
RALISER,INDUSTRIALISER
DVELOPPERET METTREAU POINT
VALUERLES CONCEPTS
ET CHOISIR
GNRERDES OPPORTUNITS
ET DES IDES
EN FONCTION DE LA TAILLEDES ENTREPRISES
Savoir-faire moyenTrs b on savo ir-faire Bon savo ir-faire
4,1
4,3
4,0
3,9
3,0
3,4
2,9
2,8
3,9
3,6
3,8
4,2
3,6
3,3
3,5
3,9
3,1
2,7
3,2
3,4
TPE et PE < 50 personnes
ME 50 249 personnes
ETI et GE > 250 personnes
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BEST PRACTICES ET PRINCIPAUX VERROUS
TOP5
VERROUSLEVER
TOP5FACTEURS
CLSDESUCCS
Manque de moyens financiers Diffusion de la culture dinnovation
Manque de vision stratgique Proximit avec les consommateurs
Manque global de comptence Comptences commerciales
Manque de temps Motivation de l'entreprise / Implication des salaris
Organisation non adapte et/ou non optimise Comptences techniques et savoir-faire
Des limites structurelleset financires qui impactentngativement le potentieldinnovation des IAAdu Grand Ouest
25 % des entreprisessoulventdes difficults de type organisa-tionnellies la taille insuffisantede lentreprise, au manque depersonnel ddi linnovation,
un manque de communicationentre services.
Les entreprises voquent galementle manque de moyens financiers.
Les entreprises voquent
un frein linnovationenraison de labsence potentiellede retombes conomiquesde lactivit dinnovation.
Un manque de stratgiedinnovation
17 % des entreprisessoulignentle manque de vision stratgiquedinnovation , li des difficultsinternes (problmatiques demanagement, manque dagilit)ou un manque dcoute dumarch (vision partielle du marchne permettant pas de dfinir lesbesoins et attentes du march).
Les facteurs clsde succs : les quipes,la culture dinnovationet la comprhensiondu march
22 % des entreprises fontspontanment figurer lescomptences techniqueset le savoir-faire de lentreprisecomme un lment dterminant
dans la russite du processusdinnovation de lentreprise :la matrise des outils et desprocessus industrielsest peruecomme un facteur cl de succs
pour oprer des innovations la fois sur les produits etsur les modes de production.
La culture dentrepriseestgalement un lment cl dela performance dinnovation.
La connaissance du march etla comprhension des attentesdes consommateursest enfinun facteur cl de succs : lesentreprises adoptent une visionmarket pull, elles souhaitentlimiter les risques financierslis aux investissementsen innovation.
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LE FINANCEMENTDE L'INNOVATION
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LES DISPOSITIFS DE FINANCEMENT PUBLICSDE NOMBREUX OUTILS NATIONAUX ET COMMUNAUTAIRES PERMETTENTDE CONTRIBUER AU FINANCEMENT DE CHAQUE TAPE DU PROCESSUS DINNOVATION :
Des dispositifs qui sadressent aux entreprises : aides BPI France, aides des collec-tivits territoriales, dispositifs fiscaux incitatifs (Crdit dimpt recherche, CrditdImpt Innovation, Jeunes entreprises innovantes).
Des dispositifs daccompagnement de projets collaboratifs : Programme des inves-tissements davenir, Agence nationale pour la recherche, Programme cadre de re-cherche et dveloppement de lUnion europenne, fonds FEDER et FAEDER, aidesde soutien la recherche applique et linnovation dans le cadre des Contrats deProjet tat-Rgion (2007-2013), aides lexprimentation de France Agrimer, aidesdes collectivits territoriales
Les aides BPI FranceAides pouvant financer le montage
collaboratifde projets de R&D,des tudespralables aux activitsde dveloppement exprimental,le partage du risque et laccs aupremier march (prototypes, bancsdessais, preuves de concept).
Le CIR/CII, encore peuutiliss par les entreprisesagroalimentairesLes IAA reprsentent seulement
1,26 % des dpenses dclaresau titre du CIR de lensembledes secteurs de lconomie. Lessecteurs ayant le plus recours auCIR sont ceux de lindustrie laitire,
de la boulangerie, ptisserie et desptes et des aliments pour animaux.
Les IAA utilisent toutefois deplus en plus ce dispositif pourintensifier leur effort de recherche.
Le dispositif Jeunesentreprises innovantes Ce dispositif permet dapporter
de trs jeunes entreprises trsactives en R&D un soutien fiscalsignificatif, pour leur permettre
de passer le cap difficiledes 1resannes dexistence
Trs peu dentreprises delagroalimentaire ont toutefoisrecours ce dispositif (seulement7 en 2010).
FUI et Ples de comptitivitLe fond finance des projets de
recherche et de dveloppementcollaboratifs soutenus par desples de comptitivit.
Les projets doivent contribuer audveloppement de produits, deservices ou de procds qui ont pour
vocation tre commercialiss courtou moyen terme. Ces projets doiventassocier au moins deux entrepriseset un organisme de recherche.
Le Programmedes Investissements dAvenirLe PIA consacre prs de 22 milliards
deuros la recherche et linnova-tion. Laccs au financement se faitessentiellement au travers des appels projets lancs par divers oprateurs deltat(ANR, BPI France, CDC, Ademe).
Le PIA soutient des projets de R&Dstructurants des Ples de Comptitivit,des projets de plateformes mutualisesdinnovation, des instituts dexcellenceen nergie dcarbones, des SATT,France Brevets
Agence Nationalede Recherche (ANR)Lagence intervient financirement
dans le dveloppement deprogrammes de recherchevia des appels projets.
Les PME sont encourages candidater en partenariat avec
des organismes de recherchedans une optique de collaborationentre les acteurs.
Enfin, lagence intervient aussidans le cadre des contrats deprojets tat/Rgion et les aides lexprimentation de FranceAgrimer.
Programme Cadre Horizon 2020Programme de financement de la
recherche et de linnovation de lUEpour la priode 2014 -2020.
Accent mis sur la participation
industrielle avec notamment lamise en place doutils financiersfacilitant linvestissement dansles projets dinnovation et plusparticulirement pour les PME,le renforcement de nouveaux outilsde partenariats Publics-Privs.
DISPOSITIFS DESTINS AUX ENTREPRISES
DISPOSITIFS D'ACCOMPAGNEMENTDE PROJETS COLLABORATIFS
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LES SOURCES DE FINANCEMENTLes entreprises auto-financent majoritairement leur innovation.
Auto-financement
Crditsbancaires
Autres
Subventionset avances
remboursables
CIR
RECOURS PRVU AUX DIFFRENTS MODESDE FINANCEMENT POUR LES 3 PROCHAINES ANNES
RECOURS PRVU AUX DIFFRENTS DISPOSITIFSDE FINANCEMENT POUR LES 3 PROCHAINES ANNES
Auto-financement Financement public Financement priv
Entreprises ayant eurecours au moinsun dispositif de financementpublic ou priv
Oui
Prs de 80 % des entreprisesont eu recours au moins unmode de financement public,le financement priv tant lemoins utilis avec seulement30 % des entreprisesayanteu recours au moins undispositif de financement privsur les 3 dernires annes.
Le CIR est le dispositif de
financement public le plusutilis. Parmi les dispositifsde financement priv, le Crditbancaire est le plus utilis.
Pour les 3 prochaines annes,les entreprises comptentrduirele recours au financement interneet bancaire, et augmenter lerecours au CIR, aux subventionset avances rembourses et auxautres modes de financementpriv(business angels, capital
investissement, corporatefinance, bourse).
Auto-financement
Crditsbancaires
Autres
Subventionset avances
remboursables
CIR
RECOURS AUX DIFFRENTS MODESDE FINANCEMENT SUR LES 3 DERNIRES ANNES RECOURS AUX DIFFRENTS DISPOSITIFSDE FINANCEMENT SUR LES 3 DERNIRES ANNES
Auto-financement Financement public Financement priv
Entreprises ayant eurecours au moinsun dispositif de financementpublic ou priv
OuiNon
Non
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SYNTHSE ETRECOMMANDATIONS
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PISTES DE RFLEXIONPOUR RENDRE LINNOVATIONPLUS PERFORMANTE
INNOVERMIEUX
INNOVERPLUS
Raccourcir les dlaisde mise en uvre.
Benchmarkervos pratiquesde managementde l'innovation.
Investir dansdes outils de pilotage.
Dfinir votre ROI(Return On Innovation).
Placer l'innovationau cur de la stratgiede votre entreprise.
Renforcer vos moyenshumains et techniques.
Segmenter votre offreselon de nouvellesunits de besoins.
Transversaliser entre services,directions oprationnelles, quipes
Partager avec vos clients, et les clientsde vos clients.
Oser associer des comptencesnouvelles : designers, anthropologues,ergonomes, sociologues
INNOVERAVEC
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Le
pilotagede linnovationconstitue un des enjeuxde demain pour les entreprisesde la filire.
KPMG
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KPMG
Premier cabinet franais daudit, dexpertise comptable et de conseil, KPMG compte8 300 professionnels au service de plus de 70 000 clients, dont 13 400 dans lOuest.
Avec une connaissance pointue du secteur et des diffrentes filires, KPMG apportede fortes comptences sectorielles afin de garantir une rponse spcifique auxproblmatiques des entreprises de lagroalimentaire, de la fourche la fourchette .
De plus, les professionnels de KPMG accompagnent les entreprises tout au
long de leur processus dinnovation, chaque phase de leur dveloppement(projet, lancement, croissance) afin quelles puissent grer leurs innovationsdans les meilleures conditions, avec une conviction : linnovation est un vritable passeport pour sortir de la crise et assurer le dveloppement de demain.
VALORIAL
Ple de comptitivit agroalimentaire du grand Ouest, Valorial rassemble 270membres, industriels, centres de recherche et tablissements denseignementsuprieur.
Cur de mtier : identifier, monter et accompagner des projets de R&D collaboratifsinnovants, dans 5 domaines dexpertises : nutrition sant animale et humaine, qualitet scurit des aliments, technologies innovantes, ingrdients fonctionnels, usageset marketing alimentaire.
Chane de services : de lide au march, en passant par lingnierie de projetet lingnierie financire. Service personnalis, ractivit et confidentialit sontau cur des proccupations de Valorial et de son rseau, pour inventer avec vous,vos aliments de demain ! Plus de 300 projets collaboratifs innovants labellissdepuis 2006, pour un montant total investi en R&D de prs de 500 M.
hippocampe.com
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Crditsphotos:Thinkstock