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des IAA Revue de l’Observatoire La N° 136 - FÉVRIER 2020 ISSN 1299 - 8095 FLASHS : TOUS LES FAITS MARQUANTS Quintin Viandes s’agrandit Nouveaux bâtiments pour Grain de Sail Fantou veut développer ses boucheries Maurice Minoterie Paulic tente une levée de fonds p.17 Générations de salariés : comment travailler ensemble ? Retour sur les interventions de la journée du 6 décembre 2019 p.24 TENDANCES AGROALIMENTAIRES DOSSIERS VIENT DE PARAÎTRE ACTIVITÉ Les entreprises du secteur agroalimentaire breton se démarquent de la tendance nationale au troisième trimestre 2019. p.2 EXPORTATIONS Les exportations bretonnes augmentent au troisième trimestre 2019 portées par le dynamisme de la demande en produits laitiers et en viande porcine. p.4 EMPLOI Léger rebond de l’emploi dans l’agroalimentaire breton au troisième trimestre 2019 p.6 INTERVIEW : MAGALI GUIRRIEC, YENEA Créer une dynamique intergénérationnelle dans les entreprises pour mieux travailler ensemble p.7 ABATTAGE PORCIN BRETON EN 2019 Activité stable et orientations diverses des acteurs pour leurs produits p.10 NUDGE MARKETING La mise en oeuvre des sciences du comportement p.14 Service Économie-Emploi, Chambres d’agriculture de Bretagne Rue Maurice Le Lannou - CS 74223, 35042 RENNES Cedex www.chambre-agriculture-bretagne.fr DOSSIER : LE GROS PLAN L’approche du travail par les différentes générations de salariés Le secteur agroalimentaire breton souffre d’un manque d’attractivité. Les difficultés de recrutement dont font état les entreprises du secteur nous le rappelle, le monde du travail change avec l’arrivée de nouvelles générations de salariés. Il faut donc s’y adapter, du point de vue du manage- ment, mais tous les salariés sont concernés. Magali Guirriec nous explique que quand une dynamique intergénérationnelle est mise en place au sein d’une entreprise, tout le monde y gagne pour travailler ensemble !

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EXE RevueObs136_2020.inddFLASHS : TOUS LES FAITS MARQUANTS • Quintin Viandes s’agrandit
• Nouveaux bâtiments pour Grain de Sail
• Fantou veut développer ses boucheries Maurice
• Minoterie Paulic tente une levée de fonds p.17
Générations de salariés : comment travailler ensemble ? Retour sur les interventions de la journée du 6 décembre 2019 p.24
TENDANCES AGROALIMENTAIRES
ACTIVITÉ
Les entreprises du secteur agroalimentaire breton se démarquent de la tendance nationale au troisième trimestre 2019. p.2
EXPORTATIONS
Les exportations bretonnes augmentent au troisième trimestre 2019 portées par le dynamisme de la demande en produits laitiers et en viande porcine. p.4
EMPLOI
Léger rebond de l’emploi dans l’agroalimentaire breton au troisième trimestre 2019 p.6
INTERVIEW : MAGALI GUIRRIEC, YENEA Créer une dynamique intergénérationnelle dans les entreprises pour mieux travailler ensemble p.7
ABATTAGE PORCIN BRETON EN 2019 Activité stable et orientations diverses des acteurs pour leurs produits p.10
NUDGE MARKETING La mise en oeuvre des sciences du comportement p.14
Service Économie-Emploi, Chambres d’agriculture de Bretagne Rue Maurice Le Lannou - CS 74223, 35042 RENNES Cedex
www.chambre-agriculture-bretagne.fr
DOSSIER : LE GROS PLAN
L’approche du travail par les différentes générations de salariés Le secteur agroalimentaire breton souffre d’un manque d’attractivité. Les difficultés de recrutement dont font état les entreprises du secteur nous le rappelle, le monde du travail change avec l’arrivée de nouvelles générations de salariés.
Il faut donc s’y adapter, du point de vue du manage- ment, mais tous les salariés sont concernés. Magali Guirriec nous explique que quand une dynamique intergénérationnelle est mise en place au sein d’une entreprise, tout le monde y gagne pour travailler ensemble !
DOSSIER
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NUDGE MARKETING, LA MISE EN ŒUVRE DES SCIENCES DU COMPORTEMENT
1 Des sciences du comportement au Nudge
Les sciences traditionnelles de la décision, dont l’éco- nomie, se fondent sur la rationalité des individus. Cette conception largement répandue a un impact important sur la façon dont nous appréhendons les comportements de consommation, et sur la façon dont nous pensons pouvoir les influencer, que ce soit à travers des politiques publiques ou des stratégies privées. Les hypothèses sur lesquelles reposent la rationalité sont que les individus sont pleine- ment informés des possibilités qui se présentent à eux et de leurs conséquences ; qu’ils vont conduire des analyses logiques ; qu’ils cherchent à optimiser leur satisfaction ; et que leurs préférences, leurs goûts sont stables.
Selon le principe de rationalité des consommateurs, comment faire lorsque les comportements observés n’y répondent pas, c’est-à-dire lorsque le consommateur adopte des comportements non-adaptés ou considérés comme néfastes ?
Les principaux outils basés sur le principe de rationalité sont au fondement de la plupart des politiques d’interven- tions, publiques ou privées. Le premier moyen consiste à agir sur les prix (ou les coûts) à travers le jeu des taxes / subventions, de promotions, d’efforts à fournir, etc.
La deuxième action consiste à augmenter le niveau de connaissance à travers la diffusion d’informations (campagnes de préventions, campagnes publicitaires, etc.). La troisième action consiste à agir sur les règlements et normes, à travers des modifications législatives, réglemen- taires ou des normes privées et, par conséquent, agir sur le fonctionnement d’un marché et sur l’information.
Cependant, cela ne fonctionne pas toujours. La raison est que les hypothèses sous tendant la rationalité sont peu réalistes. En effet, tout le monde n’est pas informé de l’ensemble des possibilités qui s’offrent à lui, ni de leurs conséquences. Par ailleurs, nos goûts peuvent dépendre du contexte dans lequel nous prenons une décision. L’homo economicus n’est pas aussi rationnel que cela. Nous sommes plutôt partisans du moindre effort et choisissons donc le plus souvent l’option la plus simple. Nous sommes aussi plutôt des suiveurs, dans la mesure où il est plus facile d’agir en fonction des autres, pour leur ressembler ou pour s’en distinguer. Par ailleurs, nous préférons les plaisirs immédiats, nous pouvons agir sans réfléchir ou être impulsifs. Enfin, nous faisons des erreurs de jugement, de perception. Cela ne veut pas dire que nous soyons irration- nels. Simplement, nous économisons notre énergie, nous limitons notre rationalité.
L’économie comportementale propose de prendre en consi- dération ces variations de rationalité, en l’enrichissant des
Nudge marketing, la mise en œuvre des sciences du comportement Youenn Lohéac, enseignant-chercheur en Economie comportementale (Brest Business School). [email protected] Camille Chédotal, enseignante-chercheure en Marketing (Brest Business School). [email protected]
Sur la base de la conférence « Nudge Marketing » organisée le 15 octobre 2019 par la Breizh Marketing Akademi (une initiative du Réseau Produit en Bretagne).
Pour mener à bien leurs actions, les décideurs, qu’ils soient publics (élus, agences de politiques publiques) ou privés (entre- prises, organisations non gouvernementales), doivent comprendre les comportements de ceux à qui ils s’adressent (citoyens, consommateurs). Le marketing, traditionnel ou social, propose de nombreux outils pour étudier les comportements et pour agir sur ceux-ci. L’un de ces outils, plus récent, est moins connu et pourtant très intéressant pour comprendre et agir sur les comportements : le Nudge marketing. Il pourrait apporter des réponses à des questions du type : comment expliquer les dynamiques de consommation de produits gras et sucrés alors que les individus connaissent leur impact négatif sur la santé et comment inverser cette tendance ?
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DOSSIERNUDGE MARKETING, LA MISE EN ŒUVRE DES SCIENCES DU COMPORTEMENT
motivations psychologiques des individus. Cela permet d’améliorer l’explication et l’anticipation des comporte- ments afin de mieux définir, notamment, les politiques publiques. Par exemple, là où la théorie économique nous dit : « Donner c’est donner et reprendre c’est reprendre », la réalité psychologique nous dit quelque chose de bien plus connu : « Donner c’est donner et reprendre c’est voler ». L’économie comportementale va s’appuyer sur l’identifica- tion de biais comportementaux afin d’améliorer la compré- hension des décisions individuelles :
Il existe un certain nombre de biais. Nous en citons quelques-uns accompagnés d’exemples.
- Le biais de diagnostic est le déni de toute évidence qui vient contredire une perception initiale : si un produit est en tête de gondole, c’est qu’il est en promotion.
- L’effet de dotation est la tendance à demander plus pour renoncer à quelque chose que ce qu’on donnerait pour l’acquérir : la valeur que l’on accorde à sa maison est plus importante au moment de la vente que lors de son achat.
- L’effet de présentation consiste à définir un problème à partir d’une perspective biaisée qui limite les choix sur lesquels portent les décisions : laisser le prix de départ lorsqu’un produit est vendu moins cher.
- L’aversion aux pertes nous conduit à prendre des risques pour éviter des pertes : nous nous mettons à courir pour profiter d’une promotion.
- Enfin, l’effet d’ancrage agit lorsqu’une impression initiale limite la prise en considération d’autres alternatives : effet d’une marque connue sur la perception de sa qualité.
Ces biais comportementaux sont associés au système 1 décrit par Daniel Kahneman (Prix de la Banque de Suède en l’honneur d’Alfred Nobel en 2002). Il définit deux systèmes de pensée qui cohabitent en nous. Le système 1 est rapide et basé sur l’intuition, il est au cœur des opéra- tions automatiques (aller de son domicile à son travail). Le système 2 est lent et basé sur le raisonnement, il est au cœur des opérations contrôlées, nécessitant de la concen- tration, un effort (aller de son domicile à un nouvel endroit).
Que pouvons-nous tirer de ces connaissances et dévelop- pements pour influencer des comportements, notamment ceux des consommateurs ?
2 Les Nudges
Les travaux en économie comportementale, en psycho- logie, en sciences cognitives, les méthodes expérimentales et les neurosciences ont donné naissance au concept du Nudge (Figure 1). Sunstein et Thaler (2009) le définissent de la manière suivante : « Une architecture de choix visant à modifier un comportement actuel et promouvoir un comportement vertueux pour l’individu ou la société, fondée sur une logique comportementale humaine dans
une situation donnée et non sur une logique d’information rationnelle supposée convaincante, laissant la liberté aux individus de se comporter comme ils le souhaitent, dont le coût de mise en place est faible et la conséquence compor- tementale forte. ». Les Nudges agissent ainsi sur l’organi- sation des choix afin d’accompagner les décisions à travers les mécanismes des biais comportementaux. Leur mise en œuvre peut jouer sur différents éléments :
- faciliter les actions nécessitant peu d’effort (coller une mouche factice dans un urinoir pour encourager à bien viser et ainsi augmenter la propreté),
- anticiper les potentielles erreurs de choix (positionner les fruits à proximité de la main dans un self, et les gâteaux un peu plus loin),
- pratiquer le retour d’informations sur les comportements (informer sur la consommation moyenne d’eau et sur celle des autres personnes du quartier),
- donner des points de repères (mettre des pas au sol indi- quant le chemin vers une poubelle),
- aider lors de choix complexes en structurant et présentant clairement les options (dans une déclaration d’impôts),
- inciter par des récompenses non monétaires (amusement à lancer un détritus dans une poubelle en forme de panier de basket).
Un Nudge repose sur différents principes : la liberté de choix car il doit toujours y avoir plusieurs possibilités proposées ; l’absence de contrainte puisqu’aucune obli- gation n’est appliquée quant au comportement à adopter ; l’activation d’un levier au moment de la prise de décision et la promotion d’un comportement vertueux en mettant en évidence une optique d’intérêt général ; et est peu coûteux pour l’utilisateur. Les Nudges sont par essence non culpabilisants et non prescriptifs. En effet, les individus ont toujours la possibilité de ne pas les suivre.
Figure 1 : le Nudge
Source : illustration des auteurs
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NUDGE MARKETING, LA MISE EN ŒUVRE DES SCIENCES DU COMPORTEMENT
3 Le Nudge marketing
Le Nudge marketing vient renforcer l’efficacité des actions marketing en agissant sur des biais comportementaux dans l’intérêt final du consommateur ou de la société. Il est mobilisé afin d’inciter les consommateurs à adopter des comportements responsables. Il joue ainsi sur les prises de décision rapides, routinières et instinctives (Système 1), en complément des techniques traditionnelles. Le Nudge marketing va donc s’inscrire dans une optique de marke- ting responsable, de RSE ou d’amélioration de l’expérience utilisateur ou encore de la qualité de service. Par exemple, les Nudges peuvent avoir pour objectif la propreté ou la facilité de circulation dans le métro.
Des travaux de recherche sur l’alimentation portent sur le recours au Nudge marketing pour favoriser une alimenta- tion plus saine, et interrogent leur efficacité. La mobilisa- tion de la facilité d’accès aux produits sains a été étudiée afin de déterminer la localisation à privilégier pour ces produits dans les magasins ou les restaurants : la consom- mation de produits plus sains est favorisée s’ils sont placés face aux yeux et au niveau des mains, ou à gauche des produits moins sains dans un rayon, sur un menu, dans un
self (Romero et Biswas, 2016)1. Par ailleurs, différents types de Nudges ont aussi été testés pour réduire la consomma- tion de produits mauvais pour la santé : l’efficacité du choix de la position du produit est aussi montrée mais n’arrive qu’en seconde position derrière la réduction de la taille des portions (Cadario et Chandon, 2019)2. Dans ces exemples, les Nudges sont bien des outils d’incitations agissant au moment du comportement.
La démarche marketing peut intégrer des principes d’éco- nomie comportementale, en utilisant les biais comporte- mentaux, sans pour autant faire des Nudges, c’est-à-dire sans respecter tous les principes des Nudges. En effet, les travaux issus de l’économie comportementale aident à une meilleure compréhension des mécanismes de prise de déci- sion et aide à formuler un plan marketing plus incitatif.
En marketing, les apports de l’économie comportementale existent dans la publicité (jouer sur l’affect par exemple), le merchandising (biais de présentation), la promotion des ventes (l’aversion à la perte). Mais il convient de les renforcer à travers le développement de l’approche Nudge marketing.
La démarche est la suivante : savoir quels biais mobiliser et dans quel objectif, bien comprendre les mécanismes d’achat (observation, ethnologie, neurosciences) pour déterminer le mécanisme d’incitation, d’influence à utiliser, puis expérimenter. Si le recours à ces biais décisionnels se fait dans un cadre où le choix est possible, l’individu est libre et l’objectif est son bien-être ou celui de la société, alors il s’agira bien d’une démarche de Nudge marketing. Précisons enfin que les Nudges doivent toujours se baser sur des informations réelles.
Les ouvrages de référence
Ariely D. (2016). C’est (vraiment ?) moi qui décide. Clé des Champs.
Gurviez P., Raffin S. (2019). Nudge et marketing social. Clés et expériences inspirantes pour changer les comportements. Dunod.
Kahneman D. (2012). Système 1, Système 2. Les deux vitesses de la pensée. Flammarion.
Singler E. (2018). Nudge management. Pearson.
Singler E. (2019). Nudge marketing. Pearson.
Thaler R. (2018). Misbehaving. Les découvertes de l’économie comportementale. Seuil.
Thaler R., Sunstein C. (2010). Nudge. Vuibert.
1 https://academic.oup.com/jcr/article-abstract/43/1/103/2379632 2 https://theconversation.com/sept-facons-pour-les-restaurants-dinciter-les-gens-a-mieux-manger-sans-en-avoir-lair-119885 et https://www.hbrfrance.fr/chroniques- experts/2020/01/29172-collaborer-pour-promouvoir-des-comportements-alimentaires-plus-sains/
Figure 2 : Métro parisien ou comment encourager à la propreté
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Gilbert BLANCHARD Expert associé
Roland CONANEC CBB Capbiotek
Gwénola FLOC’H PENN Chambres d’agriculture de Bretagne
Kristina FRETIERE DRAAF Bretagne
Youenn LOHEAC Brest Business School
Valérie MARIETTE INSEE Bretagne
Guillaume MILLAU Chambre de commerce et d’industrie de région Bretagne
Catherine MINIOT Chambre de commerce et d’industrie Ille-et-Vilaine
Sandrine MOUTAULT DRAAF Bretagne
Patrick ROLANDIN Banque de France
Hervé THIBOULT Chambre régionale d’agriculture de Bretagne (Collège salariés)
Joël TINGAUD Atelier de l’Argoat
Dépôt légal 4ème trimestre 2019
Directeur de la publication : André SERGENT
Responsable de la rédaction : Julie RIO
Maquette et exécution : PYGMALION - Rennes
La reproduction des informations contenues dans cette revue est autorisée sous réserve de la mention de la source : “Revue de l’Observatoire des IAA des Chambres d’agriculture de Bretagne”.
Cette revue trimestrielle d’informations bénéficie du soutien financier du Conseil Régional de Bretagne.
A C T U A L I T É S
Générations de salariés, comment travailler ensemble ?
Le 06 décembre 2019, les Chambres d’agriculture de Bretagne ont réuni à Pontivy une cinquantaine d’élus des instances représentatives du personnel de l’agroalimentaire de Bretagne pour apporter du contenu et partager sur l’approche du travail par les différentes générations de salariés, un enjeu majeur dans un monde du travail qui change et où le manque d’attractivité des entreprises des secteurs de la filière alimentaire est une vraie problématique.
Les industriels agroalimentaires bretons résistent en 2019 mais restent prudents. Toujours prêts à embaucher, ils rencontrent toutefois des difficultés de recrutement : 64 % des recrutements sont jugés difficiles en 2019 d’après l’enquête BMO de Pôle Emploi… dans l’agriculture, c’est le même constat…
Si les témoignages apportés, tout au long de la journée, par le public, mais également lors de la table ronde, ont été l’occasion d’évoquer l’existence de leviers à activer par les entreprises pour améliorer leur attractivité, du recrutement à la fidélisation des salariés, néanmoins la compréhension des attentes des uns et des autres, jeunes et moins jeunes, vis-à-vis du travail et de l’entreprise méritent d’être mieux appréhendées.
Dans ce sens, les participants ont été particulièrement interpellés par l’intervention de Magali Guirriec, consultante YENEA sur l’intérêt de l’approche intergénérationnelle au sein de l’entreprise, et pas uniquement du point de vue du management. Cette préoccupation ne concerne effectivement pas uniquement les équipes en charge des ressources humaines des entreprises, mais bien tous les salariés de l’entreprise.
A l’occasion de la table ronde qui a clôturé la journée ont été largement débattus les thèmes des démarches collectives amont-aval à l’échelle territoriale pour pallier les difficultés de recrutement, d’amélioration des conditions de travail et de l’employabilité des salariés, de mobilité, de besoins en formation et enfin de lutte contre l’agri/agro-bashing.
Retrouvez les contenus des présentations de la journée sur le site internet des Chambres d’agriculture de Bretagne : http://www.synagri.com/synagri/iaa-evenements-retour-sur-des-temps-forts-pour-les-iaa