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7/24/2019 bci-001_1984-1985_52-53_17_a_001_d
1/7
Les essais de convenance pour dterminer laformule du mlange du bton
Autor(en): Trb, U.
Objekttyp: Article
Zeitschrift: Bulletin du ciment
Band (Jahr): 52-53 (1984-1985)
Heft 17
Persistenter Link: http://dx.doi.org/10.5169/seals-146113
PDF erstellt am: 26.02.2016
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http://retro.seals.ch
http://dx.doi.org/10.5169/seals-146113http://dx.doi.org/10.5169/seals-1461137/24/2019 bci-001_1984-1985_52-53_17_a_001_d
2/7
BULLETIN
DU
CIMENT
MAI
1985
53e
ANNEE
NUMER017
Les
essais
de
convenance
pour
dterminer
la
formule
du
mlange
du
bton
Raison
d tre
des
essais,
limitations.
Problme
de la
reproductibilit.
Distinction
entre
les
valeurs
entrant
en
ligne
de
compte
Les
mlanges
d essai
ou
essais de
convenance servent,
compte
tenu
des
matriaux
disponibles,
trouver
la
formule
de
mlange
qui
procure
le
bton
rpondant
le
mieux
aux
exigences poses
par
l ouvrage
construire.
Ces
essais
sont
comme
un
pont
entre
deux
appuis
fixes,
d une
part
des matriaux
bien
dfinis
et d autre
part
des
qualits
galement
bien
dfinies
obtenir.
Le
pont peut
tre
troit,
large,
court,
long,
lourd
ou
lgant,
il
n y
pas
de
rgle
ce
sujet.
Il
est
donc
utile
d examiner
plus
fond
la
nature
et
la
signification
des
essais
de
convenance
pour
le
bton.
A
partir
de
ces
essais
on
doit
pouvoir
tablir
des directives
et
des
recettes
permettant
de raliser
un
ouvrage
en
bton
ayant
les
qualits exiges.
A
cet
aspect
technique,
il
faut
ajouter l aspect
conomique,
en
ce sens
que
les
essais doivent
galement permettre
de
trouver
le
moyen
le
plus
avantageux
d atteindre
le
but
fix.
Il
est
possible,
par
exemple,
de
comparer
entre
eux
des
matriaux de
diffrentes
provenances
en
ce
qui
concerne
leurs
qualits
et
leur
cot.
Les
essais
de
convenance
peuvent
donc
tre
un
lment
important
de
la
planification
gnrale,
mais
ils
peuvent
aussi
devenir
trs
coteux.
Il
ne
faut
donc
pas
les
faire
systmatiquement
sans
discernement,
mais
les
limiter
aux
besoins
rels,
savoir:
-
Pour
des
ouvrages
exigeant
des
qualits
particulires
du
bton
que
ne
peuvent
sans
autre
garantir
les
fournisseurs,
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3/7
-
pour
des
ouvrages
de
grandes
dimensions
avec
de
grandes
quantits
de
bton
justifiant
une
optimalisation
du cot
de
ce
dernier,
-
pour
l emploi
de
matriaux
dont
on
ne
connat
pas
encore
les
qualits
et les
caractristiques.
Les
essais
de
convenance
ne
sont
concluants
que
dans
la
mesure
o
ils
indiquent
qu avec
telle
formule
de
mlange,
avec
tel
ou
tel
procd,
on
peut
obtenir
un
bton de telle
ou
telle
qualit.
Mais
ces
informations
ne
reposent
que
sur
quelques
rsultats
plus
ou
moins
pertinents.
Il
y
a
d autre
part
des
informations,
parfois encore
mieux
tayes,
qui
proviennent
de
l exprience
acquise
par
les
fournis
seurs
de
bton
dans
leurs
propres
entreprises.
Elles
peuvent
donc
parfois
remplacer
des
essais
de
convenance,
condition
que
les
types
de
mlange
soient
bien
prciss
et
que
les
btons obtenus
soient
contrls
rgulirement.
Des
difficults
en
relation
avec
les
essais de
convenance se
mani
festent
ds
le
moment
o
il
s agit
de
raliser
sur
le
chantier
le
mlange
optimum,
avec
ses qualits
particulires
bien
dfinies.
Dans
la
ralisation
pratique,
il
est
en
effet
des
caractristiques
qui
peuvent
varier
d une
manire
parfois
visible,
mais
souvent
cache.
Il
y
a
aussi
sur
le
chantier des
gens
qui,
dans
leur
travail,
ont
d autres
manires
de
voir
les
choses et
il
y
a
aussi
diffrentes
faons
de
faire
les
contrles
de
qualit,
notamment
les
mesures
de
la
consistance
et
la
fabrication des
prouvettes.
La
question
dterminante
est
celle-ci: Peut-on
vraiment
reproduire
sur
le
chantier
le
mlange
choisi
et
prouv
dans les essais
de
convenance?
Il
est
difficile
de
rpondre
cette
question
car
le
bton
est
htro
gne
et
ses
caractristiques
sont soumises
des
influences varies
plus ou
moins fortes.
Il
s agit
de
la
rgularit
des
matriaux
utiliss
et
de
leur
mlange,
de
la
dure
et
de
l intensit
du
malaxage,
de la
sgrgation
au
cours
du
transport
ou
lors
de
la
mise
en
uvre,
des
intensit,
dure
et
moment
d application
de
la
vibration,
des
influences
climatiques,
etc.
Ces
influences,
les
unes
matrisables,
d autres
pas,
font
que
dans
l ouvrage,
les
qualits
telles
que
la
rsistance
la
compression peuvent
tre
plus
leves
ou
plus
basses
que
celles
qui
avaient
t
dtermines
lors
des
essais
de
convenance
et
que
leur
dispersion
est
plus
grande.
Les
points
dont
la
qualit
s carte
de
celle
qui
a
t
fixe
par
les
essais
sont
rpartis
au
hasard
dans
tout
l ouvrage,
en
sorte
qu on
ne
connat
ni
leur
position
ni
la
valeur de
leur
qualit.
La
reproductibilit
des
caractristiques
de
qualit
n est
pas
assure
pour
le
bton
aussi
bien
que
pour
d autres
matriaux.
Le bton
n est
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4/7
pas
aussi
homogne
ni
aussi conforme
une
formule donne
que
l acier
ou
la
matire
plastique,
par
exemple.
Le
problme
du
maintien
d une
qualit
rgulire
du
bton
est
rendu
encore
plus
difficile
par
le
fait
que
ce
matriau
est
prpar
par
gches
successives
et
qu il
est
soumis
aux
alas
d un
durcissement
progressif.
Etant
donn
sa nature,
le
bton
n est
donc
pas
un
matriau
de
prcision.
On
connat
les
difficults
qu il
y
a
dfinir
ses
qualits
d une
faon
prcise.
Mais,
en
compensation,
le
bton
est
un
mat
riau de
masse,
simple,
pratique
et relativement
bon
march.
On
peut
donc
aisment
compenser
les
fluctuations
de
la
qualit
par
un
surdimensionnement
des
lments.
Il
est
aussi
possible
de mainte
nir
les
fluctuations des
qualits principales
dans
des
limites
admissi
bles,
ceci
au
moyen
d un
seul
et
simple paramtre,
savoir
le
facteur
eau/ciment.
A
partir
de
ces
diffrentes considrations,
on
peut
noncer
trois
rgles
permettant
de
dfinir
la
qualit
et
de
garantir
la
scurit des
ouvrages
en
bton:
-
Fixer
un
critre
de
qualit
principal,
la
rsistance
la
compression
sur
cube
28
jours
pour
dfinir
le
niveau
gnral
de
qualit);
-
surdimensionner
les
ouvrages
pour
compenser
les
carts de
la
qualit);
-
planifier
un
droulement
rgulier
des
travaux
pour
rduire
la
dispersion
des
caractristiques
en
gnral
et
prvenir
des
atteintes
visibles
ou
caches
la
qualit).
On
reconnat dans
ces
rgles
une
manire
pragmatique
de
voir
les
choses
qui
correspond
bien
la
nature
du bton.
La
rsistance
moyenne
la
compression
sur
cube
28
jours
est
donc
le
critre de
qualit
principal
car
elle
est facile
dterminer
et
qu elle
a
aussi
une
signification
pratique importante.
Les
autres critres
ne
peuvent
pas
jouer
ce
rle.
Ils
compltent
la
valeur
de
la
rsistance
en ce
sens
qu ils
ont
avec
elle
une
relation
troite
qui
ne
varie
pas
des
essais de
convenance
jusqu
l ouvrage
termin.
L utilit
des
essais de
convenance
peut
tre
illustre
par
une
image.
Ils
sont
comme
un
calcul
pralable
de
trajectoire
de
tir. En
effet
il
est
peu
prs
certain
qu un
tir
ratera
la
cible
si
sa
trajectoire
n a
pas
t
dtermine
l avance,
aucune
correction
n tant
possible
aprs
le
dpart
du
coup.
Pour
compenser
la
dispersion,
il
faut
largir
la
cible,
c est--dire
dans
notre
cas
dimensionner
plus
largement.
Dans
le
tableau
1
on
a
essay
de
reprsenter
la
situation
avec
ses
interac
tions.
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5/7
Tableau
1
Proprits
Exigences
A
Essais
de
convenance
Mlange
d essai
B
Prparation
du
bton
C
Mise
en
uvr
1)
Matriaux
p.
ex.
liant,
granulat, ajouts)
Description
exacte
Contrle des
matriaux
selon
A,
Contrle de
la
rgularit
Phases
du
btonnage
Dtermination
de
la
consis
tance
optimale
en
relation
avec
A3
Rglage
de
la
consistance
au
moyen
d adjuvants
Mesures
rgulir
consistance
en
c
avec
B2
Contrle
de
la
r
2)
Consistance
du
bton
3)
Rsistance
la
compression
-
consistance)
-
facteur
e/c)
-
dosage
en CP)
Dtermination
de
la
consis
tance
optimale
et
de la rsis
tance
la
compression
cor
respondante
Vrification
du
maintien de
la
formule
du
mlange
Contrle
de
rgularit
Prparation
des
pour
la
mesure
d
tance
la
compr
Contrles
de
rc
4)
Exigences
contrles
rapidement
p.
ex.
Air
occlus)
Choix
des
procds,
p.
ex.
pour
le
contrle
de
la
gros
seur
et
de
la
position
des
bulles
d air
occlus
Mesure
de
la
teneur
en
air
occlus
selon
A4
et correction
ventuelle
Ev.
comme
B4
5)
Exigences
qu on
ne
peut
contrler
immdiatement
p.
ex.
permabilit)
Choix des
procds
permet
tant
de
contrler
certains
cri
tres
spciaux
Prparation
d pr
pour
contrle
de
ques
spciales
Essais de
rcepti
Acquisition
d exp
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6/7
Rsum
1.
Le
problme principal pos
par
les
essais
de
convenance
est
de
pouvoir
reproduire
sur
le
chantier
le
bton
ayant
les
proprits
fixes
au
pralable.
2.
Il
y
a
trois
sortes
de
critres
de
qualit
qui
sont
dtermins lors
des
essais
de
convenance,
des
essais
de
contrle
et des essais
de
rception
des
ouvrages
termins:
-
Valeurs
connues
immdiatement et
qui
peuvent
tre
corriges
sans
dlai,
p.
ex.
composition
granulomtrique,
consistance,
facteur eau/ciment.
-
Valeurs
qui
rvlent
le
niveau
gnral
de
qualit
et
ses
varia
tions,
p.
ex.
-
la
rsistance
moyenne
la
compression
sur
cube
comme
valeur
principale,
-
divers
essais
de
compression
avec
diffrents
chantillons
et
dlais
ou
au
moyen
du
sclromtre
comme
contrle
auxi
liaire.
-
Valeur
de
certaines
proprits
spciales
qui
exigent
pour
tre
connues
un
long
dlai
entre
la
prise
d chantillon
et
le
rsultat,
p.
ex.
permabilit,
rsistance
au
gel,
rsistance
aux
sels
de
dgel.
Ces
diffrentes
caractristiques
se
distinguent
aussi
par
leur
degr
de
reproductibilit.
3. La
sret
avec
laquelle
des
proprits
du
bton
peuvent
tre
reproduites
sur
le
chantier
ne
dpend
pratiquement
que
d un
droulement des
oprations
strictement
conforme
aux rgles
tablies.
Ce
principe
concerne
les
contrles des
matriaux,
de la
mise
en
uvre
et
des influences extrieures.
U.
Trb
7/24/2019 bci-001_1984-1985_52-53_17_a_001_d
7/7
Pour
tous autres
renseignements
s adresser
au
TCR
SERVICE
DE
RECHERCHES
ET CONSEILS
TECHNIQUES
I
PD
DE
L INDUSTRIE
SUISSE
DU
CIMENT WILDEGG/SUISSE
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