Bilan de la session plénière mai 2013

7/30/2019 Bilan de la session plnire mai 2013

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VOTES INTERVENTIONS

COMMUNIQUS

Votre EuropeCompte rendu de la session du mois de mai 2013

Crdit photos : Parlement europen


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LeParlementeuropens'est prononcaujourd'huienfaveurdumandatdel'accordde partenariatdecommerceetd'inves8ssementavecles Etats-Unis,quiseradonnlaCommissionparleConseildesministresenjuinprochain.

Grce au travail ralis en commission du commerce interna8onal, leseurodputs socialistes ont apport une contribu8on majeure pouramliorer le texte de ce mandat et faire reconnaitre les proccupa8onsfranaises.Ils ontobtenuuneimportante victoireenralliantles suffragessurl'exclusiondelaCultureetdel'audiovisuelduchampdesngocia8ons;maisle compte n'y est pas et les socialistes franais nont pas soutenu ceersolu8ondanssonensemble.

Enltatactuel dumandat,les lu-e-ssocialistesauParlementdeStrasbourgmeentengardecontreunengocia8onautermedelaquelle l'Europeseraitperdanteparexcs denavet,manquedevigilanceetd'ambi8on.Propritintellectuelle, indica8ons gographiques, rgles sanitaires, protec8on desdonnes, services publics, dfense, normes environnementales, OGM,...

autant de sujets sur lesquels nous aurions souhait que le Parlementeuropenseprononcepourdesexigencesplusfortes.

Face une ini8a8ve prcipite de la Commission de s'engager dans desngocia8onsavec nos partenairesamricains, nousrappelons que l'Uniondoitavoiruneposi8onexigeantepourladfensedesesspcificits,desesprfrencescollec8ves,desonmodlesocial.

Labataillenefaitquecommencer.Ladlga8onsocialistefranaiseveillera,toutaulongduprocessus, cequelesngocia8ons soienttransparentes etdbouchent sur un partenariat commercial qui prserve les intrtseuropens. Quand viendra, et cela prendra du temps, le moment de seprononcersur l'accord,ilsn'ysouscrirontqu' condi8onquel'EuropeetlesEuropensensortentrenforcs.

Communiqu de presse de la dlgation socialiste franaise jeudi 23 mai 2013ACCORD COMMERCIAL UE-USA : LA RUE VERS LOR , SUEURS FROIDES OU

APOCALYPSE NOW ?

Henri Weber+ 32 (0)2 28 45788+ 33 (0)3 88 17 57 88www.henriweber.eu

Catherine Trautmann+ 32 (0)2 28 45425+ 33 (0)3 88 17 54 25www.catherinetrautmann.eu
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Un bref sommet europen a permis aujourd'hui quelques avances enma8redefraudeetd'vasionfiscales,maisces pe8ts pas sonten-de desaentes descitoyenseuropens.Pourtant, Strasbourg,les eurodput-e-sontfaitdesproposi8onsconcrtes,fortesetambi8euses,soutenuesparuneimmense majorit, notamment : la mise en place d'une liste noire

europennestrictedesparadis fiscauxetdesobjec8fs chiffrsderduc8ondespertesfiscales.

Le rapport de notre camarade Mojca Kleva s'inscrit pleinement dansl'objec8fdeFranoisHollande:"ceuxquipensaientchapperl'imptenserfugiant dans des paradis fiscaux doivent comprendre que le temps de

l'impunit est termin". Le Luxembourg et l'Autriche doivent maintenantcesser de s'arcbouter sur leur secret bancaire. Les droga8ons doiventdisparatre car elles perturbent le march intrieur, la concurrence et lasitua8onbudgtairedesEtats.

Sur l'nergie, lesprogrs sont l encore trop8mides: il faut desobjec8fs

contraignants.Enfin, nous saluons les promesses d'avances franco-allemande sur lesnouvelles tapesdel'intgra8ondel'euroqui devraienttreprsentesauConseileuropendejuin:nousespronsqueceConseilseraplusdensequecesommet.

Communiqu de presse de la dlgation socialiste franaise mercredi 22 mai 2013SOMMET EUROPEN : L'AUTRICHE ET LE LUXEMBOURG DOIVENT METTRE FIN L'OMERTA

BANCAIRE

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Aujourd'hui mercredi 22 mai, les reprsentantsdela pchedomienneontt accueillis par Patrice TIROLIEN et ses collgues eurodputs auParlementeuropen afinde prsenter leurs dolances quant auprojet derformedelapoli8quecommunedelapchepourlapriode2014-2020.

"La situa8on des pcheurs guadeloupens est aujourd'hui trs dlicate,notamment face l'invasion dupoisson lion et les interdic8onsdepcheliesauchlordcone.Nous avonsfait cedplacement Strasbourgafindenousassurerque nousob8endronsdel'Europeles aidesncessaires faireface ces dfisquimodifient la structure mme denos pcheries. Nousresterons doncvigilants,mais nous avonstoutdemmenotdes progrsconsidrables dans la prise en compte de nos enjeux de dveloppementspcifiques" a expliqu Nicolas DIAZ, secrtaire gnrale de la CRPMEMGuadeloupe.

"Aprs ma premire confrence organise l'an dernier Bruxelles, j'aisouhaitqueceenouvellerencontrepuisseavoir lieupourfaireunpoint

surla rformeettenterunenouvellefoisd'influencerlesdiscussionencours.J'aiun dialoguepermanentetdequalitavec lessocioprofessionnels et jecroisfermementau main8entdes pcheriesendpitdes cueils rcents"acommentPatriceTirolien.

"Larencontred'aujourd'hui apuruniruntrslargespectrededputsdergionssouventbienloigns desntres maisdontle poidsseracertaindansle vote final. Il ne faut pas qu'un projet construit pour rsoudre uneproblma8que des eaux con8nentales europennes contrevienne notremodlede dveloppementd'unepchetradi8onnelleet durable. J'ai, cepropos, tenu rappeler aux reprsentants de laCommissionetdesEtatsmembresleursengagementspasssetl'exigence depriseencompte denos

spcificitsenvertudel'ar8cle349duTraitdeLisbonne"aconcluPatriceTIROLIEN.

Communiqu de presse jeudi 23 mai 2013LES PCHEURS DES DOM VEULENT VITER LA NASSE EUROPENNE

Patrice Tirolien+ 32 (0)2 28 45829+ 33 (0)3 88 17 58 29www.patricetirolien.fr
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Alertepardesu8lisateursdesitesinternetd'achatdevoyagesenlignesurdepossiblespra8quesd'IP-tracking[1],l'eurodputeFranoiseCastexavaitdans un premier temps saisi la Commission europenne, puis la CNIL(Commissionna8onaledel'informa8queetdesLiberts).

Dans sa rponse adresse l'eurodpute, la CNIL confirme que "ce


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1000 milliards deuros : cest la sommecolossale qui chappe limptchaque anne en Europe. Lquivalent de 100 000 kmde voie TGV parexemple.

Les socialistes europens sont la pointe du combat contre les paradis

fiscaux et la fraude fiscale : le Parlement europen a aujourd'hui

massivement soutenu le rapport denotre camaradeslovne,Mojca KlevaKekus,quiaproposunelistedeproposi8onsconcrtesvisantradiquerceproblmemajeur.

Alorsquela crisede ladee frappedenombreuxEtatsmembres, ceux-cidoiventavoir les moyensdepoursuivreles fraudeurs,et lEuropedoit toutfairepourempcher lecontournementdelimpt.Ceepoli8quedoittreprioritairesurlaustritetlaugmenta8ondesimpts.

Lesespritssont mrs,c'estpourquoi il esttempsde prendreles mesuresadquatesafind'assurer:

-l'labora8onparlaCommissioneuropenned'unelistenoiredesparadis

fiscauxsurlabasedecritresplusstrictsqueceuxretenusparl'OCDE;

- une coordina8on des poli8ques fiscales dans l'Union europenne pourempcher la concurrence dloyale et sa consquence d irecte ,lop8misa8onfiscale;

-uneharmonisa8ondesassieesfiscales,notammentcelleliel'imptsurlessocits;

-unengocia8onauniveaudel'Unioneuropennedesconven8onsfiscalesaveclespays8ers;

-unagendaambi8euxdanslesinstancesinterna8onales(G20,G,OCDE);

- la publica8onpar lesentreprisesmul8na8onalesdumontant des imptspaysdanschacundesEtatsmembres;

- la mise en uvre de la direc8ve sur le blanchiment de capitaux et larvisionrapidedeladirec8vesurlafiscalitdel'pargne;

- le retrait des licencesbancairesdesbanques qui favorisent la fraudeetl'vasionfiscale;

-lchangeautoma8quedesinforma8onsfiscalesaveclespays8ers.

Lacampagnequeles socialistes europensetla Confdra8oneuropennedes syndicats (CES) mnent sur ce sujet a permis dinscrire ce point au

prochain Conseil europen. Nous exigeons des acJons concrtes pourrduiredemoiJcespertesderessourcesdici2020etmereun terme

lenferdesparadisfiscaux.

Communiqu de presse mardi 21 mai 2013METTRE UN TERME LENFER DES PARADIS FISCAUX


Lim Hoang-Ngoc+ 32 (0)2 28 45435+ 33 (0)3 88 17 54 35www.liemhoangngoc.eu

Pervenche Bers+ 32 (0)2 28 45777+ 33 (0)3 88 17 77 77www.pervenche-beres.fr
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Il est beaucoup quesJon de plateformes offshores aujourdhui au

Parlementeuropen:enplusdu rapportvisant luercontrelesparadis

fiscaux, les eurodput-e-s ont adopt ce jour leur posiJon sur une

direcJvevisantprotgerl'environnementdesforagesdeptroleetdegaz

enmeretlascuritdeceuxquiytravaillent.

Cest le 20 avril 2010 que la plateformeDeepwater Horizon a explos,occasionnant,surlesctesdeLouisianeetdesEtatsvoisins,desdgtsdelammeimportancequeceuxquenousavonsconnus lorsdelacatastrophedelAmocoCadiz.70millionsdelitresdeptrolesesontdverssdans leGolfeduMexique.

Cetextearriveparailleurspointnommetilaccompagneralarformeducode minier franais que Delphine Batho, Ministre de l'cologie, duDveloppementdurableetde l'nergiea annoncpourl'automne2013.Aumoment o les explora8ons ptrolires au large de la Guyane sepoursuivent,ildensifielesdisposi8fs de scuritpar8culirementimportants

dans ces cosystmes fragiles. Ce rglement prsente ds lors uncertain nombre d'innova8on qui ne demandent qu' tre approfondieslorsque lareprsenta8on na8onale se saisira de la ques8on l'automneprochain.

PourempcherunetellecatastrophedansleseauxdelUnioneuropenne,

lessocialistesont exigds2010un renforcement dela lgislaJon etont

avancdesproposiJonsconcrtesds2011.

C'estfinalementsurunedirec8ve,etnonunrglementcommeini8alementpropos,queleParlementdoitseprononceraujourd'hui.

Actuellement,largulaJondecesacJvitsoffshoreestparcellaireetcee

fragmentaJon est source d'incerJtudes sur les obligaJons et laresponsabilit des oprateurs de plateformes. C'est cee situaJon peut

scurisantequeladirecJveentendprofondmenttransformer.

Lesentreprisesseront tenuesdeprouver leur capacitfinancire rparertout dommage caus l'environnement par leurs opra8ons. Avant depouvoir obtenir un permis de forage, elles devront aussi prsenter desrapports sur les "dangers majeurs" prendre en compte et des plansd'interven8on d'urgence qui devront tre conus en troite collabora8onaveclepersonnel.

Les Etats membres devront galement laborer un plan de rac8on

con8ngent pour toutes les installa8ons sous leur juridic8on, et desprocdures de consulta8on publique seront gnralises avant toutenouvelleinstalla8on.

Enfin, l'agenceeuropennedescuritmari8meverra ses missionslargiesavec,enpar8culier,l'examendesplansna8onauxd'urgence,etlesautoritsna8onalesdergula8onvoientleurindpendanceaccrue,enpar8culiervis--visdesrisquesdeconflitd'intrt.

Parce que les entreprises ont tendance privilgier les profits aux

invesJssements dans la scurit, nous soutenons une rglementaJon

ambiJeuse. Aujourdhui, toutes les plateformes offshores doivent tre

strictementencadresetsurveilles!

Communiqu de presse mardi 21 mai 2013FORAGES EN MER : JOURNE OFFSHORES LEAKS AU PARLEMENT EUROPEN

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INTERVENTION D'HENRI WEBER DANS LE DBAT SUR L'ACCORD COMMERCIAL UE-USA

Henri Weber (S&D). Monsieur le Commissaire, Madame laministre, chers collgues, l'Union europenne a toujours exclu lesservices audiovisuels du champ de la ngociation des accords delibre-change, qu'ils soient bilatraux ou multilatraux. Les derniersexemples en date sont les accords avec le Japon, la Core et le

Canada. Cette exclusion n'a jamais empch les ngociations deprogresser et les accords de se conclure.

Monsieur le Commissaire, pour quelles raisons avez-vous rompuavec cette ligne de conduite constante de l'Union europenne, l'occasion de l'accord de libre-change avec les tats-Unis? Quellesconcessions tes-vous prt leur faire? Si vous ouvrez les servicesaudiovisuels la ngociation, ce n'est pas titre dcoratif, ce n'estpas pour les poser sur la table pour qu'on les contemple. Si vousouvrez cette ngociation, c'est que vous avez quelque chose ngocier. Qu'avez-vous ngocier, Monsieur le Commissaire? Allez-vous libraliser et drglementer les nouveaux services, et accepterles nouveaux supports audiovisuels? Henri Weber

+ 32 (0)2 28 45788+ 33 (0)3 88 17 57 88www.henriweber.eu

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INTERVENTION DE LIEM HOANG NGOC DANS LE DBAT SUR LES FUTURES PROPOSITIONSLGISLATIVES DE L'UEM

Liem Hoang Ngoc (S&D). Monsieur le Prsident, mes cherscollgues, l'Europe est la croise des chemins: ou bien elle sortdu pige de l'austrit et ralise un saut vers la dmocratie, oubien les peuples finiront par la dtester. Il faut agir vite. LePrsident du Conseil a remis sa feuille de route, la Commission a

rdig son blue print, Franois Hollande vient d'en appeler la miseen uvre d'un vritable gouvernement conomique. Le Parlementeuropen doit prendre part ce processus. Il n'a malheureusementpas t consult pour Chypre et ne peut rien faire face la troka.

Mes chers collgues, un gouvernement sans parlement, n'est-cepas le propre d'une dictature? Le Parlement l'a rappel dans lerapport Thyssen. Il doit tre prsent toutes les tapes dusemestre europen, du dbat sur l'AGS au contrle desrecommandations spcifiques par pays.

Il doit tre au cur du contrle du futur budget de la zone euro.C'est pourquoi la contractualisation bilatrale entre la Commission et

les tats doit absolument tre rejete. Elle revient gnraliser danstoute l'Union la mthode d'une troka qui s'est trompe sur toute laligne. La troka n'est pas une exprience imiter, c'est uneaberration supprimer.

Enfin, face au renforcement du gouvernement de la zone euro, le Parlement doit se doter desa propre structure "zone euro" pour faire face aux tats qui ne manquent jamais de faireprvaloir leurs intrts particuliers sur l'intrt gnral du citoyen europen.

Mes chers collgues, la dmocratie doit tre au cur de l'Union conomique et montaire.Nous devons construire une Europe des citoyens, pas une Europe des contrats!

Lim Hoang-Ngoc

+ 32 (0)2 28 45435+ 33 (0)3 88 17 54 35www.liemhoangngoc.eu

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INTERVENTION DE PERVENCHE BERS DANS LE DBAT PRPARATOIRE AU CONSEILEUROPEN, NOTAMMENT SUR LA FRAUDE ET L'VASION FISCALES

Pervenche Bers (S&D). Monsieur le Prsident, Monsieur leCommissaire, vous le savez, ce Parlement europen est dterminpar rapport ce qui est, aujourd'hui enfin, une priorit de l'Unioneuropenne. Mais, vous le savez, le dernier Conseil ECOFIN nous alaiss un got amer parce qu'au moment o la pression sur le

budget des tats membres est telle, comment imaginer larsistance de deux d'entre nous, au motif qu'il faudrait attendrel'accord des autres. Ce petit jeu du mistigri, nous le connaissonsdepuis trop longtemps. Il ne nous a mens nulle part.

Pendant ce temps-l, les tats-Unis, avec lesquels certains veulentdfinir de grands accords stratgiques, ont pris de l'avance. Il esttemps que nous rattrapions ce retard. Il est temps que nousadoptions nos propres dfinitions, comme nous y invite l'excellentrapport de ma collgue Kleva Keku en faveur d'une dfinitionauthentique d'une liste noire et des territoires non coopratifs. Il esttemps, aussi, que nous nous dotions de ce fameux changeautomatique d'informations, sans le faire dpendre d'hypothtiquesaccords avec des pays tiers sur lesquels nous n'avons pas decapacit d'intervention. Il est temps galement que les tats membres suivent enfin l'exempledu Parlement europen qui, depuis tant d'annes, a adopt sa position pour une rvisionefficace de la directive sur la fiscalit de l'pargne car, sinon, tous les efforts que nous ferons enfaveur d'une reprise de l'activit, en faveur d'une reprise de l'investissement, se traduiront pardavantage d'vasion, et tel n'est pas l'objectif de notre mobilisation.

J'ajoute enfin que, sur le plan de la mobilisation, la Confdration europenne des syndicats,dans la position qu'elle a adopte pour clairer les travaux du prochain Conseil europen, aclairement identifi cette lutte contre l'vasion et la fraude fiscale en tant que premire priorit.

Nous avons une obligation collective d'agir et d'obtenir des rsultats. Bon courage, Monsieur le

Commissaire!


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INTERVENTION DE PERVENCHE BERES DANS LE DBAT SUR L'AUTORIT BANCAIREEUROPENNE

Pervenche Bers (S&D). Monsieur le Prsident, Madame laMinistre, Madame la Prsidente, Monsieur le Commissaire, la crisefinancire a mis en lumire les failles du systme europenprexistant cette crise, savoir celui fond, ici comme ailleurs,sur des principes d'autorgulation des activits par les acteurs de

march soumis des supervisions nationales clates dans uncadre rglementaire parcellaire et fragment.

Pourtant, le secteur bancaire europen constitue depuis longtempsl'un des marchs des services les plus intgrs de l'Unioneuropenne, travers les multiples activits transfrontalires quis'exercent au sein des nombreux tablissements bancaires.

En raison de l'internationalisation de ces activits et d'un cadrerglementaire dfaillant, la crise a galement mis en vidence, intervalles rguliers, le risque majeur de contagion existant entretablissements bancaires et la taille significative de ces derniers,ainsi que leur interconnexion essentielle.

Un pas essentiel a aussi t accompli en dcembre 2012, lorsque la question de l'union bancaireest apparue comme une pice indispensable au fonctionnement de l'Union conomique etmontaire elle-mme.

C'est dans cette voie que l'quipe de ngociation du Parlement europen s'est engage avecdtermination, et je l'en remercie, mais chacun doit le savoir, ici, il nous manque deux pices ce dispositif pour vraiment dconnecter la question du financement du systme bancaire desdettes des tats. C'est d'abord la possibilit de doter l'Union d'un systme de garantie desdpts et, ensuite, la question des restructurations des institutions financires.

Depuis le Conseil europen de dcembre 2012, bien des vnements sont venus nous confirmer

nouveau encore ces tapes ncessaires. Ai-je besoin de mentionner la crise chypriote ou lancessit pour les tats membres d'utiliser le MES afin d'tre soutenus, y compris dans larecapitalisation des tablissements en difficult? Nous le comprenons, mais au Conseil, certainstats membres ne le voient pas de la sorte. Je pense que l'initiative, qui a notamment tengage par le Prsident de la Rpublique franaise, doit tre soutenue pour que, enfin, l'Unioneuropenne dispose de ce systme d'union bancaire dont nous avons besoin pour fairefonctionner l'Union conomique et montaire.




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INTERVENTION DE PERVENCHE BERS DANS LE DBAT SUR LE PILIER SOCIAL DE L'UNIONCONOMIQUE ET MONTAIRE

Pervenche Bers, au nom du groupe S&D. Madame la Prsidente,Monsieur le Commissaire, vous avez reu, le 14 dcembre, lamission de prparer une feuille de route pour l'achvement del'Union conomique et montaire, en partenariat avec le prsidentVan Rompuy. Cette feuille de route comportait quatre dimensions.

Le collge a mis sur la table deux propositions sous votreresponsabilit et se refuse mettre sur la table le texte que nousattendons sur le volet social. Or, lorsque je vois la situation entermes de chmage au sein de l'Union europenne, je constatequ'elle marque l'chec de votre politique. Et le silence du Collge enmatire de dimension sociale de l'Union conomique et montairemarque l'chec de la prsidence de M. Barroso, de cetteCommission.

Vous ne sortirez pas de la situation de dsquilibre dans laquellenous sommes, qui n'est pas qu'un dsquilibre macro-conomique.Cessez de garder l'il riv sur les dficits publics et la dette. Laquestion des dsquilibres sociaux est tout aussi importante. Parfois,le pire et le meilleur nous viennent des tats-Unis. Regardezcomment les tats-Unis ont reconstruit leur conomie. C'est grce aux stabilisateursautomatiques. Eh bien, nous vous demandons de faire la mme chose en matire sociale, auplan europen, car cette crise a des origines sociales, elle a des consquences sociales, et vousne sortirez pas de cette crise sans introduire cette dimension sociale, sans mettre en place unstabilisateur automatique en dfinissant un minimum d'indemnits-chmage. C'est une mesurejuste, c'est une mesure efficace, et c'est celle qui vous permettra, justement, de corriger cesdsquilibres macro-conomiques que vous n'arrivez pas, avec votre politique, compenser.

Aprs la Deuxime Guerre mondiale, nous tions aussi dans des situations de crise quasimentaussi graves que celles que nous connaissons aujourd'hui. Et c'est grce au Welfare state quenous avons rtabli la situation. Vous avez aujourd'hui la chance, la possibilit, si le Prsident

Barroso voulait bien nous entendre, de mettre en place l'quivalent et l'embryon de cela; c'estce stabilisateur automatique. Nous vous demandons de lancer, non pas vous, car nous ne vousfaisons pas confiance pour le faire, mais la Commission europenne, sous la responsabilit ducommissaire Andor, la mise en place de ce stabilisateur automatique. Travaillez-y! Il y avait unembryon dans le blue print. Voil une bonne ide que vous avez immdiatement abandonne. Ilfaut la relancer. Il faut que cette Commission prpare le travail du prochain mandat, avec unlivre vert sur le stabilisateur automatique.




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INTERVENTION DE SYLVIE GUILLAUME DANS LE DBAT SUR LA RPARTITION DESBNFICIAIRES D'UNE PROTECTION INTERNATIONALE

Sylvie Guillaume, au nom du groupe S&D. Monsieur le Prsident,Madame la Commissaire, la solidarit a toujours t un principedirecteur de la politique europenne d'asile. La rpartition desbnficiaires d'une protection internationale entre les tatsconstitue trs certainement une des manifestations les plus

concrtes de l'expression de cette solidarit intra-europenne.Mais un bref examen des statistiques rend bien compte desdiffrentes cartographies possibles de la situation de l'asile enEurope. Malte, l'un des pays dont la densit de population est laplus forte au monde, accueille le plus grand nombre dedemandeurs d 'as i le nous en avons dj par l proportionnellement au nombre de ses habitants. Les dernierschiffres relvent un taux de quasiment 22 demandeurs d'asile pour1 000 habitants c'est un autre calcul que celui qui a t faitprcdemment, mais il revient au mme , alors que la moyenneeuropenne se situe environ 0,5. La France, par exemple, qui estle deuxime pays destinataire de demandes d'asile au sein del'Union europenne, en valeur absolue, apparat la quatorzimeplace, quand on privilgie comme indicateur la population totale despays concerns.

La rpartition a donc un rle important jouer en soutenant lestats dont les systmes d'asile n'auraient pas ou plus les capacitsncessaires pour accueillir dignement les demandeurs.

Dans l'attente de cette proposition lgislative, le Parlement a, parailleurs, invit la Commission explorer quelques pistes innovantes,en examinant notamment les diffrentes options d'une rpartitionsur la base d'indicateurs appropris. Jusqu' prsent, la rpartition

s'applique un seul tat Malte et elle est limite en termes denombre de personnes concernes vous y avez fait allusion , endpit toutefois de l'engagement de certains tats membres, qu'ilfaut saluer cet gard.

Cette mise en uvre une chelle rduite n'offre, par voie deconsquence, qu'une visibilit trs limite de l'intrt de larpartition comme outil efficace. Dans ce contexte, qu'est-ce quipermettrait d'expliquer, entre autres, le retard qu'a mis laCommission publier une proposition mme si vous en faites uneaujourd'hui de mcanisme volontaire et permanent? Est-ce lafrilosit de nombreux tats membres, alors que ce mcanisme

fonctionnerait, rappelons-le, sur une base volontaire. Certains tatsmembres disent craindre notamment que les tats bnficiant detelles mesures de solidarit ne se dfaussent ainsi trop facilementde leurs responsabilits en matire d'asile et n'engagent pas lesrformes ncessaires.

Cette situation dmontre quel point la solidarit avec tous et laresponsabilit de chacun doivent aller de pair. La mise en uvre duprincipe de solidarit ne peut pas se concevoir sans uneharmonisation effective des pratiques d'asile et la rciproque estaussi vraie.

Sylvie Guillaume

+ 32 (0)2 28 45433+ 33 (0)3 88 17 54 33www.sylvieguillaume.eu
http://www.sylvieguillaume.eu/http://www.sylvieguillaume.eu/mailto:[email protected]?subject=mailto:[email protected]?subject=http://www.deputes-socialistes.eu/?p=9239http://www.deputes-socialistes.eu/?p=9239http://www.deputes-socialistes.eu/?p=9239http://www.deputes-socialistes.eu/?p=9239


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INTERVENTION DE SYLVIE GUILLAUME DANS LE DBAT SUR LE TRAIT DE L'OMPI

Sylvie Guillaume (S&D). Monsieur le Prsident, mes cherscollgues, Mesdames et Messieurs, tous ceux qui se sont intresss cette question le confirment: seuls 5 % des livres publis enEurope sont accessibles aux personnes malvoyantes, dans desformats comme le braille, l'audio ou l'impression en gros

caractres. Ne parlons mme pas de la situation des pays les plusen difficult o les personnes aveugles ou ayant des problmespour lire les caractres imprims, comme celles d'ailleurs sujettes la dyslexie, souffrent au quotidien d'une vritable pnurie de livres!Il est ncessaire d'agir dans ce domaine pour mettre fin ladiscrimination dont sont victimes les personnes concernes.

Favorable l'amlioration de l'accs des malvoyants aux uvres, laFrance, son niveau, par le biais de son Conseil suprieur de laproprit littraire et artistique, vient de lancer, en mars dernier,une mission pour, justement, mieux organiser la circulationtransfrontire des uvres dans un format adapt. Mais pourassurer la mise en place de normes efficaces dans ce domaine, ilfallait une impulsion europenne, voire mondiale, forte.

Seule l'adoption d'un trait international imposant aux tats demettre en place une exception et facilitant le partage, au niveaumondial, des ressources ncessaires la production de formatsd'uvres publies accessibles aux personnes ayant une dficiencevisuelle, permettra, en effet, de faire voluer la situation. Ce traitest indispensable puisque seul un tiers des pays dans le mondeprvoit une exception aux droits d'auteur permettant de fabriquer etdistribuer des livres dans un format accessible.

La commission des droits d'auteur de l'Organisation mondiale de la

proprit intellectuelle y rflchit depuis 2009. Son assemblegnrale, comme vous l'avez signal, a dcid d'organiser en juinprochain une confrence diplomatique Marrakech en vue deconclure un trait. L'Union europenne devra donc y participeractivement pour parvenir enfin des solutions efficaces etpermettre un meilleur accs des personnes malvoyantes auxuvres dans le monde et dans le plein respect des principes dudroit d'auteur.

Il s'agit d'un test important ne pas manquer pour prouver que lalutte contre les discriminations ne se limite pas un discours, maisqu'elle se traduit aussi dans les actes, et l'Union europenne doit

montrer son engagement atteindre cet objectif.

Sylvie Guillaume



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INTERVENTION DE SYLVIE GUILLAUME DANS LE DBAT SUR LE PROGRAMME DESTOCKHOLM

Sylvie Guillaume (S&D). Monsieur le Prsident, comme leprogramme de Tampere, en 1999, et celui de la Haye, en 2004, leprogramme de Stockholm est un programme ambitieux. Maisl'valuation mi-parcours a un arrire-got de regrets parce que,prs de quatre ans aprs l'entre en vigueur du trait de Lisbonne,

nous avons encore le sentiment, en tant que parlementaires, detravailler comme si nous tions sous une autre re, l're du traitde Maastricht, une poque o le Parlement europen n'tait qu'unsimple organe consultatif.

Or, ce comportement parfois distant, disons, des autres institutions l'gard du Parlement constitue une entrave de taille dans ladfense des droits des citoyens europens. C'est donc une prisede conscience de cette nouvelle donne que j'appelle le Conseil.

J'emploie le terme "regrets" galement parce qu'on ne peut queconstater que des pans entiers de la stratgie pour la scuritintrieure ou la gestion des frontires extrieures, soit autant de

politiques majeures pour nos concitoyens, sont de fait transfrsvers des agences europennes et d'autres rseaux, sur lesquels lecontrle dmocratique est plus restreint.

On peut regretter, enfin, que le principe de solidarit entre lespersonnes et entre les tats, qui figure pourtant l'article 80 dutrait, reste lettre morte, et les difficults que nous avonsrencontres pour parvenir un systme europen d'asile communmontrent que les questions de politique interne continuentfortement dominer, au dtriment de cette solidarit que nousappelons de nos vux.

Bref, ce sont l un bilan et des rsultats insuffisants, et le dlai estbien court pour parvenir atteindre certains objectifs concrets etimportants, comme la moindre avance connue sur la directive anti-discrimination, qui constitue un exemple frappant.

Aussi, Monsieur le Commissaire, cher collgue, j'aimerais que nouspuissions vous entendre sur les renforcements raliser pouramliorer la crdibilit de ces institutions europennes.

Sylvie Guillaume



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Ce webjournal, mensuel,est enregistr la fin dec h a q u e s e s s i o nparlementaire Strasbourg.Lobjectif est de rsumerdune faon claire et rapidenotre regard sur la dernireplnire. Il vous prsente,en 15 minutes, les thmesq u e n o u s e s t i m o n simportants et sur lesquelslun de nos 14 lus sestimpliqu au cours du travail

lgislatif.

Nous lavons appel Votre Europe cardans la priode de crise que traverseactuellement la construction europenne,prise tort comme bouc missaire parcertains, nous voulons souligner quel point

lEurope telle quelle est en partie, et tellequelle devrait tre encore davantage,appartient tous les citoyens europens.
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