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Mai 2013 BLUMA /// Mai 2013 /// 1 SOMMAIRE Ont participé à ce numéro : Pascale, Marie, Thierry, Laurent, Franck, Marc P.1 Edito P.2 Suite de l’édito Consignes de vote P.3 Notre Europe P.4 Qui sommes nous? Mariage pour tous voté Nous rejoindre Agenda Jeudi 6 Juin : Vote des adhérents dans toutes les sec- tions de 17h à 22h Samedi 15 Juin : Forum des progres- sistes européens Dimanche 16 juin : Convention nationale Cher(e)s camarades, Nous le constatons chaque jour un peu plus sur le terrain. La crise ne cesse de se propager, et les perspectives de progrès et d’espoir sont de plus en plus difficiles à voir. Car derrières les chiffres, les statistiques et les objectifs, ce sont des hommes et des femmes, qui au bout du chemin, subissent le chômage et la précarité. Trop de discours et d’actes ont déconnecté les politiques écono- miques à la réalité de nos concitoyens. Comme si l’économie tait devenue un domaine au-dessus des hommes et des lois de no- tre pays. Les gouvernements n’auraient alors que comme seule possibilité d’agir à la marge ou de choisir les options d’une logi- que décidée par d’autres. Il faut rassurer les marchés plutôt que les hommes, quitte même à envisager tous les reculs sociaux et toutes les trahisons. Combien de plans sociaux pour un point en moins pour nos em- prunts sur les marchés ? Combien de services publics en moins pour un triple A chez Standard et Poors ? Combien de chômeurs pour réduire notre dette ? Ce n’est pas ce chemin du fatalisme qu’a choisi d’emprunter François Hollande.

Bluma59 numéro 4

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spécial convention Europe

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Mai 2013

BLUMA /// Mai 2013 /// 1

SOMMAIRE

Ont participé à ce numéro :

Pascale, Marie, Thierry, Laurent, Franck, Marc

P.1 Edito P.2 Suite de l’édito Consignes de vote P.3 Notre Europe P.4 Qui sommes nous? Mariage pour tous voté Nous rejoindre

Agenda Jeudi 6 Juin :

Vote des adhérents dans toutes les sec-tions de 17h à 22h Samedi 15 Juin : Forum des progres-sistes européens Dimanche 16 juin :

Convention nationale

Cher(e)s camarades,

Nous le constatons chaque jour un peu plus sur le terrain. La crise ne cesse de se propager, et les perspectives de progrès et d’espoir sont de plus en plus difficiles à voir. Car derrières les chiffres, les statistiques et les objectifs, ce sont des hommes et des femmes, qui au bout du chemin, subissent le chômage et la précarité. Trop de discours et d’actes ont déconnecté les politiques écono-miques à la réalité de nos concitoyens. Comme si l’économie tait devenue un domaine au-dessus des hommes et des lois de no-tre pays. Les gouvernements n’auraient alors que comme seule possibilité d’agir à la marge ou de choisir les options d’une logi-que décidée par d’autres. Il faut rassurer les marchés plutôt que les hommes, quitte même à envisager tous les reculs sociaux et toutes les trahisons. Combien de plans sociaux pour un point en moins pour nos em-prunts sur les marchés ? Combien de services publics en moins pour un triple A chez Standard et Poors ? Combien de chômeurs pour réduire notre dette ? Ce n’est pas ce chemin du fatalisme qu’a choisi d’emprunter François Hollande.

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Suite de l’édito

Son élection a soulevé de nombreux espoirs en Europe. Un socialiste à la tête de la 5ème puissance mondiale ne peut être un fait anecdotique. C’est au contraire un élé-ment puissant du rapport de force qui joue à notre faveur pour une réelle réorientation des politiques économiques en Europe. Ne nous sous estimons pas, sentons nous ca-pables, capables d’ouvrir une nouvelle et historique sé-quence politique en Europe. Nous sommes socialistes. Le-vons la tête.

La convention sur l’Europe est évidemment un outil de débat et d’échange, mais elle doit également être un soutien au rapport de force progressiste européen. Le texte soumis au vote des adhérents va clairement dans le bon sens et prend bien compte de la situation d’impasse où nous conduit l’austérité en Europe. Nous avons, avec d’autres, pesés utilement sur l’orientation générale du parti. Mais certains points, fondamentaux selon nous, méritent encore précision ou éclaircis-sement de la part des socialistes. Nous avons déposé plusieurs amendements incarnant ce qui nous semble être des priorités absolues pour redresser l’Euro-pe. Notre démarche se veut constructive et nous souhaitons participer active-ment et positivement à la construction d’une nouvelle alternative européenne.

Ce journal se veut un outil de conviction auprès des militants socialistes et je sais compter sur votre soutien pour que nos amendements recueillent une adhésion large au sein de notre parti.

Amicalement,

Guillaume Balas

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Consignes de vote

Nous appelons tous les militants du courant ainsi que tous ceux qui le souhaitent à voter pour nos amendements.

- n°5 : Budget européen et pacte de stabilité - n°8 : Politique de l’euro - n°10 : Traité transatlantique

Les autres amendements nous semblent également positifs à l’exception de l’amendement n°9 qui substitue à la politique de change une redite sur le principe de réciprocité commerciale. Nous invitons les camarades à ne pas voter pour cet amendement.

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Convention du Parti Socialiste : « Notre Europe » Notre parti a lancé il y a quelques semaines une convention nationale « Notre Europe ». Les camarades auront à se prononcer début juin sur le texte de base et les amendements soumis par les différentes sensibilités et courants du Parti. Guillaume BALAS le disait clairement lors du Conseil national consacré à l’Eu-

rope : « cette Europe dont on parle théoriquement par-fois, est très concrètement celle que vivent aujourd’hui les habitants des villes dont nous allons, là, dans un an, réclamer les suffrages pour pouvoir conquérir des municipalités, pour pouvoir les garder ». Il est de la res-ponsabilité de notre sensibilité d’être à l’origine de la dynamique autant sur les questions européennes que

sur l’appui de nos camarades, aujourd’hui touchés par la sinistrose ambiante. L’Europe, ce n’est pas qu’une affaire de négociations feutrées dans les salles de réunions de la commission européenne ou les couloirs du Parlement euro-péen. Aujourd’hui il faut que les luttes des sala-riés et des camarades contre l’austérité et les combats que nous me- nons en interne des ins-titutions européennes soient assumés politi-quement par le gouver- nement autant que par le Président de la Répu- blique et notre Parti. Car l’Europe, ce n’est pas un « objet politique non-identifié », l’Europe est politique et le débat eu-ropéen doit être ré- idéologisé. L’objectif que cette convention « Notre Europe » doit s’assigner n’est pas de rendre un texte plein de bonne volonté mais plutôt d’énoncer clairement de quelle Europe nous rêvons, quelle est la stratégie précise que notre Parti doit adopter concernant l’Europe. Nous devons être offensif et poser les débats sur la relance européenne, sur le refus de l’austérité généralisée en Europe, cette austérité encouragée par Mme Merkel et l’ensemble de ses amis libéraux et conservateurs européens. Il existe

un clivage entre la droite et la gauche en Europe et il est temps pour nous de le réinvestir. Le réinvestir dès aujourd’hui

pour montrer à nos concitoyens qu’il existe une alter-native à l’austérité et au repli nationaliste. Nous avons besoin de marquer nos différences idéologiques dès maintenant, préparer les conditions de prochaines victoires pour orienter clairement l’Europe à Gauche.

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Qui sommes nous?

"Un Monde d'Avance" se caractérise par sa volon-té d'ancrage à gauche et de renouvellement du Parti Socialiste. Ancrage à gauche car, à l’heure où la crise financiè-re met à jour les ravages du capitalisme financier, nous considérons que c’est la gauche qui incarne la modernité, loin du diktat libéral du « toujours moins d’État ». Nous voulons également renouveler le Parti Socialis-te pour en finir avec la no-tabilisation afin de renouer avec la société mobilisée et les classes populaires. À nous de reconstruire

l’espoir à gauche !

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Mariage pour tous enfin voté!

Le mardi 23 avril, les députés ont voté pour l’adop-tion du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Sur 566 votants et 556 suffrages exprimés, il y a eu 331 votes pour et 225 votes contre. Ouvrir le mariage civil aux personnes homosexuel-les, avec les droits, les devoirs et les protections qu’il comporte, c’est permettre à chacun de choisir libre-ment et sans discrimination la façon dont il souhaite vivre son couple. Ouvrir l’adoption aux couples homosexuels mariés, c’est reconnaître l’existence légitime des familles homoparentales qui sont autant capables que les familles hétéroparentales d’élever des enfants en leur donnant un cadre structurant. Si cette loi est une avancée incontestable et cruciale pour notre République et dont tous les socialistes peuvent être fiers, elle ne protègera pas de tout. La lutte contre les discriminations et les actes homo-phobes devra continuer.