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Bonjour

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PATRICIA MIGNONE 00 32 478 43 68 48

[email protected]://www.patriciamignone.com

Atelier : 30, rue du Basson, 6001 – Charleroi – Belgique

SYLVIE MAGRISattachée de presse 00 32 497 462 403

[email protected]

PATRICIA MIGNONE - PORTRAITS

Patricia Mignone est peintre, formatrice, animatrice de conférences et auteur de documents ayant trait au domaine de la peinture.

Sa formation polyvalente en fait une artiste et une formatrice hors pair dont on parle dans des revues, des livres et à la télévision ainsi que dans des blogs répu-tés.

Patricia Mignone a débuté son activité de peintre en 2000. Depuis, elle a • décoré des maisons de caractère, des commerces et des lieux publics, • réalisé des décors dans des hôtels, des hôtels particuliers, des maisons patricien-nes• restauré des décors dans des lieux privés et publics,• réalisé des portraits pour des particuliers, • assemblé une bibliothèque de livres de référence dont ceux des éditions FMR,• animé des stages et ateliers au sein desquels elle enseigne différentes techniques liées à ses savoir-faire,• aidé des débutants et des étudiants à trouver un style et parfaire leur pratique.

Elle a acquis son métier de peintre en 1999 à Bruxelles au sein de l’Institut Van der Kelen-Logelain, un établissement séculaire qui jouit d’une réputation mon-diale et dont les étudiants viennent de partout. Elle a parfait ses savoir-faire auprès de Jean-Pierre Poidevin, un maître français d’aujourd’hui qui a été formé en compagnonnage et l’a initiée au rendu réaliste en technique mixte telle que la

pratiquaient les Primitifs flamands. Elle a également suivi des cours d’Histoire et Esthétique de l’Art moderne et contemporain et de la photographie et elle fait de l’infographie.

Avant d’être peintre, Patricia Mignone a été chargée de cours de communication pour des publics d’adultes. Elle est l’auteur de publications individuelles et col-lectives parues dans des revues telles que Alternatives théâtrales et Les Cahiers internationaux de Symbolisme ainsi que des recueils coordonnés par des insti-tutions culturelles belges comme le Ministère de la Communauté française, la Ville de Bruxelles et le Centre de Sociologie du Théâtre de l’Université libre de Bruxelles. Patricia Mignone a également été jurée de prix littéraires et dramatiques et lec-trice dans l’édition ainsi que copywriter et rewriter pour différentes institutions et artistes.

En formations initiales, Patricia Mignone est licenciée en lettres de l’Université de Liège et licenciée en Etudes théâtrales de l’Université catholique de Louvain. Elle a également obtenu deux diplômes universitaires de troisième cycle, l’un en Communication (UCL) et l’autre en Histoire des Religions (ULg).

LA TECHNIQUE PICTURALE

Patricia Mignone pratique la technique des frères Van Eyck, peintres et alchi-mistes, à laquelle elle s’est initiée auprès de Jean-Pierre Poidevin en 2002. Cette technique entièrement artisanale permet un rapport à la matière brute : à l’ex-ceptions des tubes de peinture à l’huile, le peintre fabrique chacune des matières mises en œuvre, qu’il s’agisse des enduits comme du médium. La technique mixte (gras/ maigre) telle que la pratiquaient les Primitifs flamands est une technique à l’huile aussi appelée « peinture en glacis ». Elle repose sur l’alternance de couches grasses et de couches maigres.Les couches grasses sont des voiles colorés appelés « glacis ».Dans le glacis frais, on « accroche » les blancs associés au medium maigre. Ce dernier médium est une émulsion composée d’œuf auquel on a additionné du medium gras. Pour obtenir de subtils effets de volume, on renouvelle cette alternance à de nombreuses reprises en commençant par travailler avec une seule teinte. On tra-vaille en couleurs quand les volumes sont dessinés.Pour suivre l’évolution de l’une des réalisations de Patricia Mignone, depuis le panneau vierge jusqu’au stade final suivez ce lien.

Il est clair que cette technique demande du temps. Ce temps qu’exige la réalisa-tion de ses tableaux, Patricia Mignone l’éprouve comme un temps de recueille-ment.

LE LANGAGE PICTURAL

LES FLAMANDES

Une série de 3 + 2 tableaux.Au départ il y a « l’effet Kuleshov », un principe lié au constat que nous sommes fondamentalement des êtres de récit. De ce fait, il n’est pas nécessaire de s’enten-dre raconter une histoire pour qu’il y en ait une : la simple juxtaposition de deux images nous fait entrer dans la dimension narrative. Voyez une illustration en cliquant ici.Non seulement cela : Kuleshov a montré que la même photo associée à 3 images différentes se chargeait de connotations liées à la seconde photographie. Cette démonstration indique combien l’attribution du sens est le fait du spectateur.La série des Flamandes associe la copie de portraits féminins de Primitifs fla-mands à des corps de filles d’aujourd’hui. La posture de ces filles ne vient pas seulement contraster avec le hiératisme des jeunes femmes de la pré-Renaissance : elle suggère du récit pour aujourd’hui.Le premier tableau ayant partiellement été réalisé en public, les réactions ont permis de constater que la plupart des gens ignorent la référence aux Primitifs flamands et construisent leur propre décodage en référence à la culture de masse : on y voyait donc des migrantes des pays balkaniques, des musulmanes, ce qui attribuait une dimension politique inattendue au projet.Les portraits de deux jeunes Turques voilées en ont résulté.Les visages des modèles de Robert Campin, Petrus Christus et Roger Van der Weyden nous sont parvenus parce qu’elles appartenaient à des familles aisées. Par contraste, prendre pour modèles deux jeunes migrantes prend l’allure d’un acte politique.

LE TRIPTYQUE

Ici encore, l’effet Kuleshov imprime un sens particulier au triptyque suivant que les tableaux représentant les adultes sont accrochés en position centripète ou centrifuge.

PIERCINGS, TATOUAGES ET TROPHEES

Un ensemble composé de six tableautins de 14/15 cm dont chacun figure un frag-ment d’une jeune femme piercée et tatouée. Cette série est complétée par deux portraits de jeunes femmes piercées et deux trophées (série inachevée).Le sujet : attributs d’une esthétique et d’une vision en marge, les piercings et ta-touages revêtent, aux yeux des modèles, le statut de parures corporelles au même titre, disent-elles, que des bijoux classiques. Elles arborent leurs piercings avec l’évidence laiteuse des Vierges renaissantes à cela près que ce que tait la chair soyeuse des Vierges, celle de ces filles le clame : leurs parures à elles sont serties dans la chair et valent leur pesant de douleur.Le supplice minuscule figuré ici métaphorise la violence faite au corps de la femme – y compris sur un mode spéculaire : la violence qu’elle se fait elle-même - dans ses représentations stéréotypées. A ce titre, même si la valeur qui leur est attribuée n’est autre que cosmétique, les tatouages et piercings revêtent une di-mension initiatique qui s’ignore.

La technique : tout en mettant en œuvre la même technique picturale que la série des Flamandes, cette série fonctionne en contrepoint. En effet, la même minutie appliquée à un gros plan met en évidence le caractère vivant, organique et im-parfait de la chair. On obtient ainsi l’effet contraire de celui auquel ont abouti les précédents.D’un point de vue historique, à ses débuts, la technique des glacis était, en effet, au service d’une vision euphémisante qui avait pour effet de conférer aux person-nes représentées l’aura d’une perfection éternelle. Le contexte politique et socio-logique qui a vu naitre la technique mixte en dit pourtant long sur l’état sanitaire de la population de l’époque et permet d’apprécier l’empreinte du peintre. A ce titre, la technique mixte est l’équivalent cosmétique d’un logiciel actuel tel que Photoshop.

Adoptée par la peinture académique, cette technique subit l’influence des séismes idéologiques et humains qui ont ébranlé le XXeme siècle : sous l’em-preinte d’artistes aussi turbulents qu’Otto Dix, Salvador Dali, René Magritte ou Lucian Freud, elle manifeste une vision tragique qui l’éloigne de sa voca-tion initiale.Sans recourir à la défiguration, la pratique actuelle de la technique mixte dont témoigne cette série s’inscrit dans cette ligne récente marquée par la dou-ble certitude que l’existence est un chaos et que la vie est un processus qui s’achemine vers sa désorganisation.

LES CHANTOURNES

Clin d’œil à l’histoire de l’art, ils renvoient à une pratique mineure ludique qui eut son heure de gloire à partir du XVIème siècle et en particulier aux Pays-Bas. Il s’agit d’un portrait en pied d’un personnage - qui n’est pas représenté sur un fond décoratif figurant sur un panneau orthogonal mais - dont la silhouette est découpée. Le dispositif est posé à même le sol.Ces chantournés jouent avec l’illusion du réel et fonctionnent d’autant mieux qu’ils sont perçus en vision périphérique.

LES VANITES

Mettant en œuvre une esthétique traditionnelle, les vanités sont les premières réalisations que l’on doit à Patricia Mignone.

EXPOSITIONS

• Septembre 2007 - Galerie des Malouines – Charleroi – Solo• Février-mars 2009 – Galerie du Placard à Balais – Liège – Solo• Mars 2009 – Galerie du Parc – Charleroi – Collective• Juin-septembre 2009 –Passaporta – Bruxelles – Collective• Septembre 2009 – Galerie du Chaff – Bruxelles – Solo• Juin 2010 - Maison de la Mémoire – Mons – Collective• Mai 2011 – Galerie du Crabe – Jodoigne - Solo• Exposition virtuelle sur le site www.lagalerie.be

REVUE DE PRESSE

Pour parcourir la revue de presse et regarder les capsules télévisées qui ont été consacrées au travail de Patricia Mignone, cliquez ici.