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Coordination: Sophie Bellé Textes: Andrea Branzi, Nadine Labedade Traduction: Étienne Schelstraete Conception graphique: Sébastien Morel Impression: Copie 45 

Les œuvres reproduites

ont fait partie de l’exposition:

 Andrea Branzi FRAC Centre, Orléans 

15 octobre – 30 décembre 2004  Avec la participation du Musée National d’Art  Moderne et du Centre de Création Industrielle (Centre Georges Pompidou, Paris), du CSAC (Centro Studi e Archivio della Communicazione Universita degli Studi di Parma, Italie).Vifs remerciement à Andrea Branzi  pour les prêts accordés.

FRAC Centre12, rue de la Tour Neuve45000 Orléans - France

T : 33 (0)2 38 62 52 00F : 33 (0)2 38 62 21 80e : [email protected]

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FRAC Centre :

Directrice: Marie-Ange Brayer Adjointe de Direction: Sophie Bellé Secrétaire de direction: Delphine Mensac Service des publics: Camille de Singly (chargée des publics), Rozenn Morizur (chargée des  publics scolaires), Nadine Labedade (professeur détaché)Régisseurs: Nicolas Royer, Manuel Brillault Webmaster: Paul Laurent 

© FRAC CENTRE - 2004

Le FRAC Centre bénéficie du soutien du Conseil régional du Centre et du Ministère de la Culture et de la Communication (Délégation aux Arts plastiques (DAP) ; Direction Régionale des Affaires Culturelles du Centre ; Direction de l’Architecture et du 

Patrimoine (DAPA)).

PhotographiesCourtesy Andrea Branzi Coll. FRAC Centre, Photographies Philippe Magnon 

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Une architecture moins portée vers la composition et plus enzymatique,c’est-à-dire une architecture capable de s’insérer dans les processus de

transformation du territoire sans prédisposer des codes de figurationextérieure, mais plutôt des qualités environnementales intérieures,dispersées sur le territoire et non enfermées dans le périmètre dubâtiment.

Une architecture, donc, qui entend dépasser les limites du bâtimentcomme concentration structurelle et typologique pour activer desmodalités et des prestations répandues dans l’environnement, au-delàdes limites traditionnelles du bâtiment individuel, et qui devient ainsiun système ouvert de composants environnementaux.

Une architecture qui n’est plus liée à l’idée de solutions définitives, maisqui est réversible et légère, capable de s’adapter à l’évolution rapide des

besoins, même provisoires et imprévus, en suivant les logiques de l’éco-nomie relationnelle, du travail dispersé et de l’entreprise de masse.

Une architecture traversable qui garantit la pénétration du territoire etde l’espace, non plus marquée par des frontières fermées, mais par desfiltres ouverts, à la façon d’une agriculture tridimensionnelle.

Une architecture évolutive, où la variable temps est un élément struc-turel et dynamique, intégrée, en symbiose avec la nature.

Une architecture abstraite, non figurative, correspondant non pas à unlieu, mais à une condition, une condition sociale qui ne produit pas uneimage, mais un buzz d’images , fruit d’un développement moléculairequi se réalise sans modèles d’ensemble.

Un architecture correspondant à une société démocratique, fluide, faible, élastiqueet dépourvue d’idéologies, qui produit des projets comme résultat d’une énergie

génétique diffuse et privée de métaphysique.

Andrea Branzi

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Réalisé à Interlaken en Suisse, où Andrea Branzi séjournait suite à unaccident de ski, ce pastel date de la période de collaboration avec

 Archizoom. Reprenant un grand nombre des thématiques du groupeflorentin, Autoritratto (autoportrait) exprime une remise en question dela culture, des formes de l’architecture ainsi que de ses conditionsd’exercice dans le contexte d’une nouvelle société post-industrielle ; surun mode ironique, Branzi y confronte des représentations hétérogènesallant de l’iconographie pop (BD, objets de consommation, etc.) - dont     A

    u     t    o

    r     i     t    r    a     t     t    o    1    9    6    8    A   n    d   r   e   a

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nombre de signes renvoient à des éléments architectoniques de la série des« lits » - à des motifs inspirés par l’Islam entre autres. Organisé sous forme detriptyque, ce pastel affiche des espaces cubiques neutres mais colorés à droite etun ensemble de cubes sur desquels évoluent des objets sans rapports hiérar-chiques à gauche, ces deux volets étant connectés par un ruban puissammentondulé: l’architecture ne se définit pas là comme composition architectoniquespécifique mais davantage comme système de relations dynamiques répondant àdes réalités plus proprement affectives.

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Ce projet théorique de la période radicale, d’abord publié dans la revueCasabella en 1970 sous le titre « Ville chaîne de montage du social :

idéologie et théorie de la métropole », exprime, ainsi que le déclare Andrea Branzi, « l’idée de la disparition de l’architecture à l’intérieur dela métropole ». Utopie critique, non-architecture fondée sur la représen-tation symbolique des dégâts engendrés par une société de consom-mation dans laquelle tout y est objet, y compris l’individu, No-Stop City en réfère à la typologie des usines et supermarchés, seuls lieux où lesystème industriel s’organise librement et de manière optimale sur une

surface continue. A leur image, la « ville sans fin » propose un schémarépétitif aux centres multiples, un ruban de béton porté par une trame depoteaux, une structure neutre, égale et continue, sorte de parking aménagé non pas d’immeubles mais de meubles habitables, utilisablesselon les circonstances. « Objets, instruments, biens deviennent les prota-gonistes de la scène urbaine : l’architecture devient une réalité abstraite,liquide, inexpressive » explique Branzi. Dans ce système diffus, l’archi-tecture s’envisage comme espace cognitif où c’est le corps qui, direc-tement impliqué, peut déployer ses possibilités expressives.

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Dans ce projet de reconversion du vaste site des entreprises Philips àEinhoven, Andrea Branzi développe son concept d’urbanisation faible,réversible et franchissable. Prenant modèle sur l’agriculture, ce parcproductif, sorte de Silicon Valley européenne pour jeunes chercheurs

dans les domaines de la science, de l’art et des loisirs, déploie une sériede strates qui se superposent en totale autonomie: les services, leshabitats, les jardins, l’éclairage, les commerces, le réseau de parcoursentrecroisés pour piétons, cycles et trams sont pensés séparément. Mais,contrairement aux anciens zonings industriels, ce déploiement favorisedes typologies toujours changeantes et d’intenses relations émanant deces juxtapositions. Concevant la ville comme un système d’objets, Branziparle de « meta-design » et étend la pratique du design à l’échelle duterritoire métropolitain.

Dans le cadre de la Domus Academy qu’il fonde en 1982, Andrea

Branzi réalise Agronica (1994-95) avec Dante Donegani, AntonioPetrillo, Claudia Raimondo, Tamar Ben David, un projet théoriquepour Philips Corporation. Première expérimentation de ceque Branzi nomme l’«urbanisme faible»,  Agronica  concilieplanification urbaine et dimension rurale : la ville, dont l’organi-sation morphologique et structurelle obéit à un développement detype cellulaire, se fonde sur l’idée d’un parc agricole productif.

Système ouvert et changeant avec le temps, espace relationnel,cette ville se compose d’éléments architecturaux mobilescohabitant avec le sol agricole. Agronica assure ainsi la survivancedu paysage naturel par des services urbains développés mais nonplus globalisants. Sans forme préétablie et définitive, l’architecturese module en fonction des nécessités. « Le concept est de réaliserdes projets réversibles et franchissables, pour une architecturerationnelle qui peut prendre différentes formes, sans périmètrefixé ni forme définie » explique Andrea Branzi.      E

     i    n     d     h    o    v    e    n    2    0    0    0    A   n    d   r   e   a    B   r   a   n

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Ce projet de maisons à plan central renverse l’organisation tradi-tionnelle de l’habitat fondée sur des schémas distributifs etfonctionnels pour se tourner vers un espace domestique définid’abord par sa dimension poétique et affective. Dès le début desannées quatre-vingt, Andrea Branzi met en avant la « faiblesse »du projet architectural et focalise sa recherche sur les objets de

l’environnement. Obéissant à une logique qui situe l’individusensible au centre de son milieu, ces maisons mettent en effet enavant le rôle fondamental des éléments d’ameublement, l’archi-tecture n’étant que ce qui se trouve « autour » des objets.Cherchant à inventer de nouvelles manières d’utiliser l’espace etd’engendrer des relations inédites, l’architecte part ainsi de l’objetdomestique (une table, un tapis placés au cœur émotionnel dufoyer) pour donner tout son sens et sa pertinence culturelle auxautres fonctions de la maison.     C

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Maquette du projet de thèse d’Andrea Branzi à la facultéd’Architecture de Florence, Luna Park permanente a Prato fut montré dans le cadre de l’exposition Superarchitettura à Pistoia

en 1966 dont le texte d’introduction définissait la « superarchi-tecture » comme « architecture de la superproduction, de lasurconsommation, de la surincitation à la consommation, dusupermarché et de l’essence super ». Ce parc d’attractionspermanent, composé d’un supermarché situé à l’intérieur d’uneimmense discothèque, le tout traversé par un grand huit, estemblématique des recherches d’Archizoom et des positions du

mouvement radical. Résolument pop, ce « Luna Park » situé àPrato entendait conférer au centre commercial le rôle de nouveaumonument dans la ville : dans une société où l’augmentation dutemps libre générait la nécessité de reconsidérer le phénomèneurbain, ce projet s’attachait à comprendre les nouvelles modalitésde vivre et consommer la ville.(Sous la direction d’Andrea Branzi, la maquette de Luna Park de1966 fut reconstituée pour l’exposition « les Années Pop » en 2001au Centre Georges Pompidou, MNAM).     L

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« Le vase comme présence anthropologique, toujoursprésent dans l’histoire de l’humanité. Il y a eu des sociétéssans architecture et sans ville; mais il n’y a jamais eu desociété sans vase. La rotation des tours renvoie à celle ducosmos. Les grands vases sont des sortes de présencesparfaites dans une ville toujours changeante. » A.Branzi 

Réalisé avec Paolo Pagani pour le showroom de Cassina àMilan en 1989, ce prototype fait partie d’une série d’objetsconçue autour du thème de l’oreille, cet organe capabled’entendre les données sonores de la ville, ce symbole de

la Révolution Sensorielle. Suspendue au plafond dushowroom, la grande oreille constituait le point de focali-sation majeur dans l’espace.

Ces « contes génétiques » émanent d’« un programmegraphique sur le thème de la génétique comme énergie

motrice du monde, de l’histoire, de l’économie, lagénétique comme technologie naturelle produisant desséries variées et sans fin d’hommes, d’animaux, defruits ». A partir de ce programme, deux projets ont étédéveloppés: d’une part, la publication d’un ouvrageintitulé Genetic Tales , et d’autre part une série de 20 000

  vases produits par Alessi, comportant chacun un petit visage à chaque fois différent et dessiné à la main par Andrea Branzi.     G

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En collaboration avec le Centre International de Recherche sur le Verre(CIRVA) de Marseille, Andrea Branzi développe un travail mettant enœuvre de nouvelles modalités d’utilisation du verre dans l’art et le design.Modulables, ces vitrages s’organisent en bandes horizontales ondulées

 variant leur degré de transparence et d’opacité en trames plus ou moinsrégulières. Le passage de la lumière et les jeux des reflets créent alorsune surface sans cesse changeante, souple et mobile comme les vagues.     M

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