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Bulletin de veille N°55 du réseau Formation AgroAlimentaire – Octobre 2015 1 Bulletin de veille N°55 Réseau Formation Agro-Alimentaire Septembre -Octobre 2015 Evénements Les rencontres MADE in VIANDE du 25 au 31 octobre 2014 Partout en France, la filière fera à nouveau découvrir ses métiers du samedi 21 au mercredi 25 mai 2016. Visitez http://www.la-viande.fr/made-in-viande pour visionner les 6 vidéos qui résument l’édition 2014 Prochaine édition d'ALIMENSCENE : Mardi 24 novembre 2015 à partir de 14h00 à la Mairie d'Avignon Un évènementiel incontournable sur l'attractivité des métiers de l'industrie alimentaire en Provence Alpes Côte d'Azur ! Rappel de l'édition 2014 en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=D_sI3N9AQx0&feature=youtu.be 19 novembre à Paris : 1°séminaire du RMT Alimentation Locale, Chaînes alimentaires courtes de proximité pour une alimentation durable. Actualités sur le secteur agroalimentaire Fier de travailler dans l'agroalimentaire ? À vous de jouer ! « Redonner de la fierté à celles et ceux qui travaillent au quotidien au service de l’alimentation des autres », tel est le cheval de bataille de Jean-Philippe Girard, président de l’Ania. Pour donner corps à cette ambition, l’association porte-parole de l'industrie agroalimentaire lance l’opération « Ils font l’alimentation ». Comment ça marche ? Sur cette plate-forme collaborative, chacun a la possibilité de créer et de publier une affiche qui est composée : de sa photo associée à un message de 140 caractères façon Twitter. L’objectif du texte : exprimer de manière très brève sa fierté d’être au service de l’alimentation. Par exemple, en expliquant en quoi l’alimentation a de la valeur à ses yeux et comment on y contribue. On retrouve donc sur l’affiche la photo, le message, le prénom, le métier et l’entreprise (facultatif). Une volonté de fédérer « Redonner de la valeur à l’alimentation, c’est aussi mettre en avant les compétences et la fierté de celles et ceux qui travaillent chaque jour dans l’industrie agroalimentaire. Notre secteur est parfois vu comme une industrie désincarnée. Or près de 500 000 salariés mettent leurs compétences au service d’une noble mission : nourrir les autres ! », commente Amaury Bessard, directeur communication de l’Ania. Cette plate-forme va pouvoir donner un visage à l’industrie agroalimentaire et par la même occasion fédérer ses salariés. Un premier objectif de 2500 affiches est fixé. « Une fois cette barre passée, on pourra promouvoir la plate-forme à l’extérieur auprès de nos partenaires dont les Pouvoirs publics et montrer que l’on n'a pas à rougir de notre métier », précise-t-il. La plate-forme est ouverte aux salariés des industries alimentaires et à tous ceux qui se reconnaissent dans le secteur. Un moteur de recherche permet de faire des requêtes par prénom, région et secteur d’activité. Donc, si vous êtes fier de travailler dans l'agroalimentaire, à vous de jouer sur la plate-forme "Ils font l'alimentation" ! http://www.processalimentaire.com/A-la-une/Fier-de-travailler-dans-l-agroalimentaire-C-est-a-vous- de-jouer-!-27017 Les Français mangent de plus en plus d'aliments transformés Une étude de l’Insee publiée le 9 octobre 2015 dresse un portrait des habitudes alimentaires des Français et de leur évolution : Moins de viande, de fruits et légumes, de pain, plus de plats préparés et d'aliments transformés. Et moins de temps consacré à la cuisine. En cinquante ans, les plats préparés, les produits transformés ont fait irruption dans les foyers. La consommation de plats préparés progresse chaque année de 4,4 % depuis 1960, alors que la consommation alimentaire à domicile n’a progressé que de 1,2%. La raison tient au fait que le temps disponible pour la cuisine n’a cessé de baisser : -25 % en vingt-cinq ans. Dans le détail, la part de la viande baisse depuis 35 ans : 20% en 2014, à comparer à 26% en 1967. Elle reste malgré tout la principale dépense alimentaire en 2014.

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Bulletin de veille N°55 du réseau Formation AgroAlimentaire – Octobre 2015

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Bulletin de veille N°55 Réseau Formation Agro-Alimentaire

Septembre -Octobre 2015

Evénements

Les rencontres MADE in VIANDE du 25 au 31 octobre 2014 Partout en France, la filière fera à nouveau découvrir ses métiers du samedi 21 au mercredi 25 mai 2016. Visitez http://www.la-viande.fr/made-in-viande pour visionner les 6 vidéos qui résument l’édition 2014 Prochaine édition d'ALIMENSCENE : Mardi 24 novembre 2015 à partir de 14h00 à la Mairie d'Avignon Un évènementiel incontournable sur l'attractivité des métiers de l'industrie alimentaire en Provence Alpes Côte d'Azur ! Rappel de l'édition 2014 en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=D_sI3N9AQx0&feature=youtu.be 19 novembre à Paris : 1°séminaire du RMT Alimentation Locale, Chaînes alimentaires courtes de proximité pour une alimentation durable.

Actualités sur le secteur agroalimentaire

Fier de travailler dans l'agroalimentaire ? À vous de jouer ! « Redonner de la fierté à celles et ceux qui travaillent au quotidien au service de l’alimentation des autres », tel est le cheval de bataille de Jean-Philippe Girard, président de l’Ania. Pour donner corps à cette ambition, l’association porte-parole de l'industrie agroalimentaire lance l’opération « Ils font l’alimentation ». Comment ça marche ? Sur cette plate-forme collaborative, chacun a la possibilité de créer et de publier une affiche qui est composée : de sa photo associée à un message de 140 caractères façon Twitter. L’objectif du texte : exprimer de manière très brève sa fierté d’être au service de l’alimentation. Par exemple, en expliquant en quoi l’alimentation a de la valeur à ses yeux et comment on y contribue. On retrouve donc sur l’affiche la photo, le message, le prénom, le métier et l’entreprise (facultatif). Une volonté de fédérer « Redonner de la valeur à l’alimentation, c’est aussi mettre en avant les compétences et la fierté de celles et ceux qui travaillent chaque jour dans l’industrie agroalimentaire. Notre secteur est parfois vu comme une industrie désincarnée. Or près de 500 000 salariés mettent leurs compétences au service d’une noble mission : nourrir les autres ! », commente Amaury Bessard, directeur communication de l’Ania. Cette plate-forme va pouvoir donner un visage à l’industrie agroalimentaire et par la même occasion fédérer ses salariés. Un premier objectif de 2500 affiches est fixé. « Une fois cette barre passée, on pourra promouvoir la plate-forme à l’extérieur auprès de nos partenaires dont les Pouvoirs publics et montrer que l’on n'a pas à rougir de notre métier », précise-t-il. La plate-forme est ouverte aux salariés des industries alimentaires et à tous ceux qui se reconnaissent dans le secteur. Un moteur de recherche permet de faire des requêtes par prénom, région et secteur d’activité. Donc, si vous êtes fier de travailler dans l'agroalimentaire, à vous de jouer sur la plate-forme "Ils font l'alimentation" ! http://www.processalimentaire.com/A-la-une/Fier-de-travailler-dans-l-agroalimentaire-C-est-a-vous-de-jouer-!-27017 Les Français mangent de plus en plus d'aliments transformés Une étude de l’Insee publiée le 9 octobre 2015 dresse un portrait des habitudes alimentaires des Français et de leur évolution : Moins de viande, de fruits et légumes, de pain, plus de plats préparés et d'aliments transformés. Et moins de temps consacré à la cuisine. En cinquante ans, les plats préparés, les produits transformés ont fait irruption dans les foyers. La consommation de plats préparés progresse chaque année de 4,4 % depuis 1960, alors que la consommation alimentaire à domicile n’a progressé que de 1,2%. La raison tient au fait que le temps disponible pour la cuisine n’a cessé de baisser : -25 % en vingt-cinq ans. Dans le détail, la part de la viande baisse depuis 35 ans : 20% en 2014, à comparer à 26% en 1967. Elle reste malgré tout la principale dépense alimentaire en 2014.

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En 50 ans, la part des boissons alcoolisées a elle aussi diminué ; les ménages privilégient de plus en plus les vins de meilleure qualité. Ainsi, ceux de qualité supérieure progressent au détriment des vins de consommation courante (+ 1,8 % par an en volume par habitant contre - 2,7 %). Par ailleurs, les achats d'alcools forts sont orientés à la hausse (+ 2,2 % par an). La part des fruits et légumes a reculé depuis 1960 ; certes entre 2006 et 2008, la consommation de légumes a progressé de 0,6 % par an et par habitant en volume, mais celle de fruits a reculé de -2,3 %. Ces évolutions sont une mauvaise manière faite aux campagnes officielles qui conseillent notamment de « manger 5 fruits et légumes par jour ». Les aliments céréaliers (dont le pain) sont eux aussi en retrait : -13 % en 2014 contre 15 % en 1960. Après avoir pris de l'ampleur entre 1960 et 1990 sous l'effet des hausses de prix, la part de la consommation en œufs et laitages stagne ; celle de poisson aussi. D’une manière générale, le budget alimentaire des Français a diminué : en 1960, l’alimentation représentait 35 % des dépenses des ménages. Elle ne représente plus aujourd’hui que 20 % du budget. Mais depuis 2007, la baisse du budget alimentaire est enrayée. http://www.lanutrition.fr/les-news/1960-2014-ce-qui-a-change-dans-lalimentation-des-francais.html#.Vh0NuqR7UUE.twitter http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1568 Le bio progresse encore de 10 % La progression des ventes est estimée à 10 %, partagée par tous les circuits de distribution et en restauration commerciale. Un temps malmenés par la grande distribution, les magasins spécialisés retrouvent des forces avec une hausse des ventes de 15 % depuis le début de l’année grâce à des ouvertures de magasins et des agrandissements de surface. Une dynamique qui devrait se voir renforcée par l'arrivée de nouveaux concepts, à l'instar du premier magasin 100 % vrac (sans emballages) de l'enseigne Biocoop (Lire ici), qui ouvrira ses portes à Paris prochainement. En grande distribution (hors discount), la progression des ventes (à poids fixe) se maintient, sans l’éclat de ces dernières années, avec une hausse de 7,4 % par rapport au premier semestre 2014, selon le panéliste Iri. Des ventes qui pèsent aujourd’hui 30 % du total bio. Les trois progressions les plus nettes proviennent des rayons épicerie (+9,8 %), liquides (+5,3 %) et produits frais en libre service (+5,8 %). Point crucial pour les transformateurs, les filières de production continuent de se renforcer. Au cours des six premiers mois de l’année, le nombre de fermes bio a progressé de 8 % comparativement à 2014. « Soit l'équivalent de 16 producteurs qui décident chaque jour de convertir leur ferme en bio ! », souligne Elisabeth Mercier, directrice de l'agence bio. D’ici la fin de l’année, les surfaces bio devraient avoir augmenté de 10 % pour dépasser 1,25 million d’hectares. Signe encourageant, les conversions progressent de 40 % en surface, soit 200 000 hectares au total. La part du territoire agricole français dédié au bio sera fin 2015 de 4,6 % contre 2 % fin 2007. De fait, 76 % des produits bio consommés en France sont « made in France ». Une « autosuffisance » qui n’était que de 56 % il y a cinq ans. Une belle progression qui devrait encore croître, car 20 % des importations proviennent de produits bio encore peu disponibles en France mais avec des perspectives d’augmentation de l’offre à moyen terme. Ce contexte favorable donne confiance aux opérateurs. Ainsi, Léa Nature vient d’annoncer un investissement de 4,5 M€ dans une nouvelle usine de production de sachets repas individuels bio, sans gluten et sans lactose http://www.processalimentaire.com/A-la-une/Le-bio-progresse-encore-de-10-27088 L'agroalimentaire, c'est le n° 1 de l'emploi en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon La fusion Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon va donner naissance à la troisième région de France dans le domaine agroalimentaire, secteur qui sera le premier employeur de la nouvelle entité. Treize départements sur 73 000 km2 : au 1er janvier 2016, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon fusionnés deviendront la deuxième région de France quant à la taille... et quant à l'agriculture, avec 3,5 millions d'hectares de superficie agricole utilisée et 140 000 emplois permanents. De fait, le secteur agroalimentaire y occupera donc aussi une part prépondérante, en troisième place au niveau national partie intégrante de ce paysage sur lequel on recensera alors 78300 exploitations, la première production «bio» nationale, le premier vignoble mondial en superficie pour les vins d'origine ainsi que des grandes cultures de blé et de maïs, au premier plan également. L'Association régionale des industries alimentaires de Midi-Pyrénées (ARIA) résume ainsi ce futur poids-lourds : 1500 entreprises (800 en Languedoc-Roussillon (LR), 700 en Midi-Pyrénées (MP)) qui pèseront 36000 emplois (20000 en LR, 16000 en MP) pour un chiffre d'affaires de 14,5 milliards d'euros (8,5 milliards en LR, 6 en MP). Données qui ne prennent en compte «que» l'industrie. Car, au-delà, en ajoutant les commerces de gros aux professionnels qui transforment et conservent les produits de l'agriculture et de la mer... on atteindra les 7000 établissements pour près de 45000 emplois, selon les prospectives de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la

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forêt ( DRAAF) de Languedoc-Roussillon ; grande région qui sera alors au-dessus de la moyenne nationale avec 4% d'actifs dans la filière agricole contre 2% sur le reste du territoire. Un secteur économique qui sera d'autant plus important, qu'il ne reposera pas sur ses seuls géants tels que Nestlé Waters dans le Gard, Andros dans le Lot, pour les fruits, ou Euralis Gastronomie dans les Hautes-Pyrénées, leader du gras... mais sur un réseau d'acteurs diversifiés et complémentaires, d'établissements nombreux, mais de petite taille, les PME et TPE de moins de 20 salariés étant majoritaires à 80%. Montagne, mer, régions céréalières ou maraîchères... La force de cette filière restera ainsi d'être implantée sur l'ensemble du territoire et de proposer une très large gamme de produits. Elevage, lait, grandes cultures prépondérants en Midi-Pyrénées ; viticulture, fruits et légumes ou poisson en Languedoc-Roussillon : ses produits transformés continueront aussi à avoir pour atout, sur le marché, d'être le reflet d'un patrimoine culinaire reconnu et bénéficiant d'une bonne notoriété, côté «authenticité», avec ses huîtres, ses anchois, son cassoulet, ses salaisons, ses fromages ou ses vins... dans un contexte de demande croissante et rapide de plats cuisinés et de produits élaborés estampillés «terroir». Une image et une dynamique positives qui se retrouve à travers un autre chiffre : en 2014, l'agroalimentaire a créé des emplois, + 2,5% et conserve donc un gros potentiel de développement, a fortiori s'il sait répondre aux attentes sociétales de respect de la qualité et de l'environnement. http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/08/2193459-l-agroalimentaire-c-est-le-n-1-de-l-emploi.html Etude CREDOC : "Restauration collective au travail - Le bon équilibre alimentaire face à la concurrence commerciale" Publiée en Août 2015, une note de synthèse Consommation et modes de vie du CREDOC analyse la restauration collective au travail. Concurrencée par d'autres modes de restauration, la fréquentation de la restauration collective au travail connait aujourd’hui des difficultés avec une part de marché avoisinant seulement 20% des déjeuners des actifs.

A peine 1 actif sur 5 déjeune à la cantine. Ils ne sont plus que 20% en 2013 à s'y rendre au moins une

fois par mois contre 26% en 2010. Les actifs d'aujourd'hui se tournent vers d'autres solutions pour se restaurer. Ils sont effectivement 40% à déjeuner sur leur lieu de travail alors qu'ils étaient 34% en 2007, ils sont 29% à déjeuner au moins une fois par semaine en restauration rapide en 2013 contre 18% en 2007, avec des circuits qui se diversifient tels les boulangeries, traiteurs, sandwicheries qui proposent une offre de restauration rapide et variée à prix attractifs. Le profil des actifs Les catégories de cadre, professions libérales, chefs d'entreprises et professions intermédiaires sont les catégories qui fréquentent le plus les restaurants d'entreprises. Les foyers dont le niveau de vie est supérieur à 30490€ par an sont plus nombreux dans ces lieux. La région et le lieu d'habitation influencent également le taux de fréquentation des cantines puisque 34% des déjeuners en restaurants d'entreprise se font en région parisienne contre 16% en région Nord par exemple. Les motivations

la variété et la diversification des repas selon les jours de la semaine

l'équilibre alimentaire avec des repas complets entrée-plat-dessert proposant des fruits et légumes, poissons ...

la convivialité et le partage

la régularité des prises alimentaires dans la journée, respectant ainsi le modèle alimentaire français

la rapidité, praticité et proximité

le rapport qualité / prix Les freins

le cadre et l'ambiance des lieux pas toujours agréables et souvent bruyants

la non coupure avec son environnement de travail

le temps d'attente aux heures de pointes

la monotonie des menus qui reviennent toutes les semaines Afin d'améliorer la fréquentation de ces établissements, la restauration collective doit s'adapter à la concurrence et proposer d'autres formes de prises alimentaires au déjeuner. Elle doit également pouvoir proposer une offre plus large et diversifiée avec des plats exotiques ou des plats typiques par exemple. L'organisation en interne doit être également plus fluide avec par exemple une organisation en îlots afin de freiner les temps d'attente. synthèse de cette étude : http://www.themavision.fr/upload/docs/application/pdf/2015-10/277.pdf visualiser l'intégralité de l'étude : http://www.themavision.fr/upload/docs/application/pdf/2015-10/integralite_de_letude.pdf

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Amazon peut-il croquer le marché de la distribution alimentaire ? L'alimentaire fait saliver Amazon. Aux Etats-Unis, le géant de Seattle multiplie les annonces en ce sens depuis plusieurs semaines. Prime Now, un service de livraison dans la journée disponible dans plusieurs grandes villes américaines (et Londres), permet d'apporter jusqu'au "mobinautes" sushis, paniers de fruits du marché ou bien crèmes glacées, selon les partenariats signés avec des acteurs locaux. Dans sa ville d'origine, il propose même de l'alcool. Même Google s'y met. A San Francisco et "une autre ville" américaine dont le nom n'est pas indiqué, le groupe prévoit de lancer d'ici la fin de l'année un service de livraison de produits alimentaires, comprenant des fruits et légumes. Deux très grandes enseignes américaines sont de la partie: Whole Foods cible les produits bio et "naturels" et Costco, numéro deux mondial de la distribution, chaîne de magasin en libre-service de gros ouvert aux particuliers (qui prévoit d'ouvrir un magasin en France en 2016). Pour d'autres produits comprenant de l'alimentaire "sec" (céréales, épicerie etc.), moins sensible à transporter, son service de livraison Google Express étendra en outre son rayon d'action dans d'autres zones du pays. Il s'agit pour l'instant d’expérimentations cantonnées aux Etats-Unis, même si Londres est désormais concernée par l'offre Amazon Prime Now. Et des rumeurs récurrentes circulent à propos de l'éventuelle extension d'Amazon Fresh en Grande-Bretagne voire même en France. Des "menaces" réelles pour les distributeurs classiques? Pour l'instant, le modèle sur lequel repose les circuits de distribution du frais peut en faire douter. Personne dans le monde n'a vraiment prouvé la viabilité économique de la livraison alimentaire. Auchan a l'un des meilleurs modèles de click & collect, et les distributeurs britanniques sont également forts dans ce domaine. Mais la livraison à domicile est chère et ne représente nulle part la majorité des ventes. Aux-Etats-Unis, c'est un gouffre financier. Mais l'investissement perdurera tant qu'il y a un appétit pour continuer à perdre de l'argent pour le faire. Personne n'a radicalement changé d'approche ni permis de dégager des sources de profits pour justifier de financer ces modèles", juge Sucharita Mupurru , analyste au sein du cabinet Forrester, et spécialiste de la grande distribution. La logistique du frais reste en effet beaucoup plus coûteuse que pour les autres produits, notamment en raison du transport en camion frigorifique. Même pour des volumes relativement importants, le prix au kilomètre coûte encore "au moins 50% plus cher", dans le frais, commente ainsi Jean-Baptiste Renié, fondateur d'Envoimoinscher, qui vend des offres de livraisons pour les e-commerçants indépendants.Cependant le paysage connait une évolution rapide. "La filiale de la Poste, Chronopost, développe des offres dédiées", ajoute-t-il. De grandes enseignes réfléchissent par ailleurs à nouveaux schémas logistiques de façon à réduire le chemin entre le producteur et le consommateur. Carrefour, par exemple, a lancé en ce sens un programme baptisé Caravelle. Quant à la gestion du fameux "dernier kilomètre", la partie la plus coûteuse de l'opération qui consiste à transporter les produits jusqu'aux clients, est elle aussi transformée par de nouveaux acteurs (français , belges ou allemands) , qui se cantonnent pour l'instant à la livraison de repas préparés en ville. Pour cet observateur du marché de la logistique, note pourtant que "l'alimentaire représente une tendance forte dans l'e-commerce. les grands distributeurs n'ont d'autre choix que de suivre le mouvement". Car, si face à cette offre complexe à rentabiliser, la demande reste marginale, elle serait vouée à croitre rapidement. Dans l'alimentaire, la part de marché des distributeurs classique reste écrasante. En France, la vente à distance ne représentait en 2013 que 2,2% du volume total des biens alimentaires vendus au détail en France d'après les derniers chiffres de l'Insee disponibles. Plus de 66% des ventes étaient réalisé en grande surface, la proportion étant plus élevée encore parmi les consommateurs aux revenus les plus faibles. Et même si la formule "Drive" ou "click and collect" (commande en ligne, retrait en magasin) se développe très vite en France, elle reste minoritaire parmi les choix des consommateurs pour effectuer leurs courses. >> Les Drive, coûteux moteurs de croissance de la grande distribution Pour les clients, les barrières à l'achat en ligne de produit frais sont multiples. Outre des prix trop élevés ou des horaires de livraison incommodes, il faut aussi prendre en compte d'autres difficultés très pratiques. "Le problème de l'achat sur internet, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de proposer des produits de substitution", avance ainsi Frank Lheureux, responsable européen en charge de la distribution pour l'éditeur de logiciels de logistique JDA. Autrement dit, s'il manque la marque de yaourt ou le fruit désiré parmi les choix proposé, le client aura tendance à abandonner plus rapidement son panier. Malgré ces freins, les habitudes semblent changer. Outre-Atlantique, le marché de la vente alimentaire en ligne est évalué à 10.9 milliards de dollars par un le cabinet spécialisé IbisWorld. Ce dernier prévoit une croissance de près de 10% par an d'ici 2019. Tandis qu'en France, au cours des

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douze derniers mois, 46% des Français interrogés par l'ObSoCo pour le forum dédié aux innovations en distribution alimentaire (Fodali) ont affirmé avoir effectué un achat alimentaire en ligne. Les intentions d'achat, à prendre bien sûr avec des pincettes car elles ne sont que déclaratives, signalent un appétit pour les offres de formule en ligne, surtout pour les sites qui vendent en direct aux producteurs. Capter le premier cette demande potentielle, voilà tout l'enjeu puisque sont justement sur les volumes que comptent les nouveaux acteurs pour tenter de rentabiliser leurs modèles. Brian Elliot, directeur de Google Express reconnait ainsi, dans une interview à Bloomberg: "Si je dois payer quelqu'un pour apporter le produit d'un point A à un point B, plus le panier est grand, plus je dégage de chiffres d'affaires plus je peux compenser ce coût". Pour l'instant, ce serait plutôt le groupe de Jeff Bezos qui serait de nature à "inquiéter" les grands distributeurs. "Bien sûr Amazon est une menace parce qu'ils acceptent de perdre de l'argent sur de nombreuses activités. C'est difficile de rivaliser quand les concurrents ne réalisent pas de profits. Reste que cela n'est pas rentable. Cela finit par se transformer en course vers le bas", juge à cet égard Sucharita Mulpurru. De quoi maintenir la fameuse "guerre des prix" qui coûte tant aux agriculteurs. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/amazon-peut-il-croquer-le-marche-de-la-distribution-alimentaire-506525.html

Innovation

Frigo Magic: l'appli culinaire rennaise décolle déjà ! Lancée en mai 2015, l’application rennaise (Ille-et-Vilaine) Frigo Magic permet de concocter des recettes simples avec les produits disponibles dans son réfrigérateur et ses placards. Le modèle économique ? « Les entreprises peuvent payer pour être visibles pendant un ou plusieurs mois. C’est du placement de produit, un modèle de publicité différent, plus léger que les traditionnelles bannières qui apparaissent dans les applis », explique Christophe Boisselier, cofondateur de Frigo Magic avec Sébastien Burel et Olivier Clanchin. Une technique publicitaire moins intrusive et donc adaptée à la cible première de l’application : les jeunes, que les marques ont plus de mal à toucher via la télévision et les médias traditionnels. La première marque à apparaitre appartient ainsi à Triballat Noyal, société dirigée par Olivier Clanchin : ce sont notamment des visuels de la crème fraiche et des fromages blancs de la marque Vrai qui apparaissent dans l’application pour illustrer certaines recettes. L’équipe est actuellement en discussion avec d’autres marques pour de nouveaux placements de produits. Elle travaille aussi sur le développement de nouvelles fonctionnalités (partage de photos sur les réseaux sociaux, indications sur la valeur énergétique de chaque recette, des recettes élaborées par de grands chefs etc.). À la fin de l’été, l’application affichait déjà plus de 10.000 téléchargements. Frigo Magic espère que ce chiffre sera multiplié par 10 d’ici décembre 2015. Les entrepreneurs escomptent un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros d’ici dix-huit mois, et pensent déjà à un déploiement à l’international (Pays-Bas, Espagne, Italie, Allemagne, …). Source : « Frigo Magic. L’appli magique de Christophe Boisselier » (Virginie Monvoisin), Le Journal des Entreprises de septembre 2015 - édition de l'Ille-et-Vilaine http://www.bretagne-innovation.tm.fr/Actualites/Frigo-Magic-l-appli-culinaire-rennaise-decolle-deja-!_20151002_94042 Découvrez les lauréats d'EcoTrophelia Europe 2015

EcoTrophelia d'Or : VeSage, un saucisson de légumes à apport nutritionnel élevé, créé par des étudiants de l'université Corvinus de Budapest (Hongrie)

EcoTrophelia Europe d'Argent : Fresh-App, une boisson éco-innovante issue de pelures de pommes et d'oranges imaginée par des étudiants de l'université de Naples Federico II.

EcoTrophelia Europe de Bronze : Gréneo, des pépites croustillantes de légumineuses, version lentilles corail ou pois cassés, créées par l'ENSAIA de l'université Lorraine-Nancy.

Le "coup de cœur innovation" a été décerné par le Conseil départemental de Vaucluse au fil comestible Unita The Edible Thread développé par des étudiants de l'université de Zagreb (Croatie).

http://www.processalimentaire.com/Phototheque/EcoTrophelia-Europe-2015-27316 11 000 kilomètres parcourus et 120 start-up rencontrées pour l'accélérateur 33entrepreneurs aux Etats-Unis L'accélérateur bordelais « 33entrepreneurs », qui veut détecter les meilleurs start-up du monde en matière de vin, de gastronomie et de tourisme, a fait le plein de rencontres lors d'un road-trip en Amérique du nord en juillet. http://www.usine-digitale.fr/article/11-000-kilometres-parcourus-et-120-start-up-rencontrees-pour-l-accelerateur-33entrepreneurs-aux-etats-unis.N344629

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Une boisson pour entrepreneurs, Soylent 2.0, veut remplacer vos repas La start-up Soylent a présenté "Soylent 2.0", une boisson nutritive végétalienne à base de soja, qui est supposée remplacer les repas traditionnels. "Soylent 2.0 est conçue pour fournir les vitamines, les minéraux, les matières grasses, glucides et protéines dont le corps a besoin - le tout dans un paquet prêt-à-boire pratique," affirme la start-up. Le nouveau produit est vendu 29 dollars pour un paquet de 12 (soit un peu plus de deux dollars la bouteille). Les livraisons commencent à partir du 15 Octobre. Soylent a réussi à créer le buzz surtout parmi les étudiants et la communauté high-tech, qui prenaient cette boisson à la place de leurs repas quand ils étaient trop occupés à développer des applications ou à réviser pour manger. Soylent ne compte toutefois pas que des admirateurs et les réactions au nouveau produit sont mitigées. http://www.usine-digitale.fr/article/du-hashtag-qui-casse-les-prejuges-a-la-boisson-qui-remplace-vos-repas-une-semaine-dans-la-silicon-valley.N344194

Actualités emploi

Lors de la première commission de l’Apecita Lorraine Champagne-Ardenne, l’équipe régionale a présenté les résultats d’une enquête sur les moyens de recrutement dans les industries agroalimentaires. Résultat : un tiers des entreprises sondées ont recours à des agences d’intérim, notamment pour des postes en production http://www.apecita.com/Documents/Medias/Pdfs/Recrutement%20IAA%20LOR%202015.pdf La Friaa PACA dévoile son baromètre de l'emploi agroalimentaire La Friaa (Fédération Régionale des Industries Agro-Alimentaires) a publié son baromètre de l'emploi agroalimentaire en PACA. Il est le fruit d’examen des offres d’emploi émises par les entreprises agroalimentaires sur la région et visibles sur les sites internet de recrutement. Il en ressort que : -75 % des offres d’emploi en agroalimentaire concernent les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. -les trois quart des offres d’emploi concernent le commerce, la production et la maintenance. Le tiers des recrutements en agroalimentaire sur la région concerne un poste en commerce. Deux tiers des offres d’emploi en maintenance et 60% des offres d’emploi en logistique viennent des Bouches-du-Rhône. -Un tiers des offres d’emploi concerne quatre postes : Chef de secteur, Technicien de maintenance, Commercial et Opérateur de production. 90% des offres d’emploi de Chef de secteur et de Commercial sont des CDI, et à eux deux, ils pèsent 50% des offres d’emploi en Commerce. http://www.processalimentaire.com/Flash/La-Friaa-PACA-devoile-son-barometre-de-l-emploi-agroalimentaire-26920 L’inspection générale des affaires sociales identifie 99 métiers d’avenir en manque de formation 1 LES FACTEURS D’EVOLUTION La filière alimentaire, qui regroupe les secteurs de la coopération agricole, des industries agroalimentaires et de l'artisanat alimentaire emploie environ 820 000 salariés dans un peu plus de 79 000 entreprises, ce qui fait de cette filière un des premiers employeurs de France. Elle est composée à 97 % de TPE/PME qui emploient environ la moitié des salariés. La filière fait face à plusieurs évolutions susceptibles d’impacter les métiers:

Une évolution des modes de consommation : une exigence de qualité accrue, un développement des produits biologiques et des circuits courts. Des compétences en agro-écologie, en éco-emballage seront nécessaires;

Une évolution des modes de production: dans un contexte de concurrence mondialisée, les producteurs agricoles et industries agro-alimentaires sont confrontés à un impératif d’augmentation de la productivité qui conduit à davantage de robotisation. Les métiers du machinisme agricole sont directement impactés (robotique mais aussi électronique embarqué, numérique..) ;

Parallèlement, la filière fait face à des difficultés de recrutement, certains métiers souffrant d’un déficit d’image (métiers de la boucherie). En outre, pour certains métiers, la pyramide des âges conduira à des remplacements dans les prochaines années alors que d’autres se caractérisent par une moyenne d’âge relativement peu élevée (dans la viticulture notamment).

Les partenaires sociaux ont conscience de ces enjeux et ont signé avec l’Etat une Charte portant notamment sur la sécurisation des parcours et le développement des compétences. En outre, l’observatoire de la coopération agricole a identifié dès 2012 des emplois Stratégiques Sensibles ou en Tension de Branche. Les formations peuvent mobiliser des plateaux techniques importants, notamment dans le secteur de l’agroalimentaire ou du machinisme agricole

2 METIERS EN DEVELOPPEMENT ET/OU D’AVENIR

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http://www.actualite-de-la-formation.fr/IMG/pdf/les_besoins_de_foramtion_non_satisfaits_au_regard_des_besoins_de_l_economie_rapport_igas_.pdf Emploi : un accord pour le recrutement de 100 000 CDI entre 2014 et 2016 Dans le prolongement du Contrat de la filière alimentaire et de l’accord relatif au contrat de génération signés en 2013, les partenaires sociaux de la filière agroalimentaire ont abouti à un accord historique pour le développement des compétences et de l’emploi dans l’alimentaire. Cette accord de

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grande ampleur a été signé par 36 branches patronales et quatre organisations syndicales de salariés (FO, CFE-CGC, CFTC, CFDT). Il couvre 720 000 salariés et 72 établissements, avec pour principaux engagements: le recrutement de 100 000 personnes en CDI et la formation en alternance de 170 000 jeunes. Dans le détail, il prévoit : - le recrutement de 100 000 personnes en CDI entre 2014 et 2016, dont 50 % de jeunes de moins de 30 ans et 5,5 % de seniors de plus de 50 ans. Des objectifs mieux disants par rapport à ce que prévoyait le Contrat de la filière (90 000 CDI, dont 33 % de jeunes et 5 % de seniors). - La formation en alternance de 170 000 jeunes entre 2014 et 2017 (contre 150 000 prévus initialement dans le Contrat de la filière de alimentaire), - La fusion des observatoires des métiers. - L’harmonisation des certifications qualifiantes visant à reconnaître les compétences des salariés entre les grands secteurs de la filière. Un atout pour la mobilité professionnelle. « Avec tous les acteurs de la filière alimentaire, nous nous mobilisons activement en faveur de l'emploi en France. Nous avons rempli nos engagements dans le cadre du Pacte de Responsabilité. La progression des perspectives d’embauche passe par le renforcement de la compétitivité de nos entreprises et le maintien d’un environnement législatif et réglementaire favorable à leur développement », ont réagi Jean-Phillipe Girard, président de l’Ania, Philippe Mangin, président de Coop de France et Jean-Pierre Crouzet, président de la CGAD (artisans). Du côté des organisations syndicales, la FGA-CFDT se félicite de voir les partenaires sociaux faire vivre un dialogue social constructif permettant de s’engager et d'avancer. Frédéric Malterre, le secrétaire national, nous avait confié en début d'année vouloir avancer sur cet accord, dans un esprit de rénégociation des objectifs à la hausse. Ce qui a finalement été le cas. Aujourd'hui, il pointe néanmoins le fait que les financements mutualisés ne permettent pas d’atteindre les objectifs de formation. Le syndicat revendique l'augmentation de la contribution mutualisée. Du côté de la FGTA-FO, cet accord est qualifié d'historique. Christian Crétier, secrétaire fédéral FO en charge du dossier, tient toutefois à préciser : « Si pour certains ça a la couleur du Pacte de responsabilité, ce n'est pas le pacte de responsabilité ! C'est le contrat de filière alimentaire » ! Le syndicat FO est en effet opposé à la démarche du Pacte de Responsabilité.

http://www.processalimentaire.com/Flash/Emploi-un-accord-pour-le-recrutement-de-100-000-CDI-entre-

2014-et-2016-27339 Danone met ses profils au régime hackathon "Les candidats à un recrutement ont globalement une image positive de l’entreprise, mais leur connaissance du groupe et de ses métiers n’est pas très concrète", regrette Christine Gas, la directrice de la communication interne et corporate RH de Danone. Pour y remédier, elle a inscrit son entreprise au premier HRackathon organisé par le cabinet de conseil Talentys, les 27 et 28 mars à Paris. Cette compétition réunissait des salariés de la Société générale, d’Axa France, de Danone, et des étudiants de l’école 42, réunis pour développer en temps limité une application mobile innovante pour les ressources humaines. Le groupe agroalimentaire a présenté trois équipes de sept personnes chacune, soit trois étudiants, trois salariés du groupe (un responsable RH, un informaticien et un stagiaire RH) et un étudiant venant de Télécom ParisTech. Ils ont bûché pendant deux jours pour développer une appli à même de rapprocher les candidats d’un emploi au sein du groupe. Mission accomplie avec le projet proposé par l’équipe Gravity de Danone, qui met en relation des salariés ambassadeurs et des candidats en fonction d’affinités communes. Ce projet a même obtenu le Grand Prix. D’ores et déjà, Christine Gas envisage d’utiliser cette appli en interne, "notamment pour les salariés qui veulent une mobilité". Toutefois, si la responsable RH Corporate estime "intéressant de voir qu’il est possible d’arriver à un résultat très abouti dans un temps aussi limité", quelques développements seront encore nécessaires avant que l’application ne soit véritablement opérationnelle. http://www.usine-digitale.fr/article/danone-met-ses-profils-au-regime-hackathon.N324425

Actualités formation

Infographie : L'enseignement agricole, un levier pour l'avenir de l'agriculture française http://minagri-infographies.tumblr.com/post/130202949012 Naissance de CLEA, la certification « socle de connaissances et de compétences professionnelles » C’est ce qu’a décidé le Copanef (Comité interprofessionnel pour l’emploi et la formation) en précisant le calendrier de mise en place de cette certification qui sera accessible à compter du 1er janvier 2016 pour les salariés et à des dates variables pour les demandeurs d’emploi.

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L’instance paritaire publiera d’ici la fin du mois d’octobre 2015 des brochures pour les salariés, les demandeurs d’emploi et les prescripteurs afin de faire mieux connaître Cléa tandis qu’une campagne de communication spécifique sera mise en œuvre début 2016. http://www.debatformation.fr/tendance-formation/le-copanef-annonce-la-naissance-de-clea La formation, fil rouge de la conférence sociale 2015 Création du compte personnel d'activité, insertion des jeunes et des chômeurs, accompagnement des transformations de l'économie, de la transition énergétique et de la révolution numérique, plan de formations prioritaires : tous ces sujets ont marqué les débats de la 4e conférence sociale pour l'emploi qui s'est tenue au Palais d'Iéna le 19 octobre 2015. La formation figure en bonne place de la feuille de route sociale 2016. Sécuriser " mieux encore " les parcours professionnels Un document d'orientation sur le CPA, qui englobera le CPF, sera envoyé aux partenaires sociaux d'ici la fin octobre. " Je souhaite que vous puissiez engager rapidement des discussions interprofessionnelles pour définir le calendrier et la méthode de mis en place du CPA" a-t-il ajouté. Faciliter la formation des demandeurs d'emploi Chaudronniers, forgerons, aides à domicile... "près de 300 000 postes sont aujourd'hui non pourvus faute de candidats qualifiés. Il faut faciliter la rencontre entre l'offre et la demande en permettant aux demandeurs d'emploi d'avoir davantage accès à la formation notamment celle qui concerne les métiers de demain dans le numérique ou l'énergie." Les Régions et les partenaires sociaux se rencontreront fin novembre pour discuter du financement d'un nouveau plan de formations prioritaires pour les demandeurs d'emploi. Ce plan prévoit l'ouverture de 150 000 places supplémentaires en 2016. De l'industrie à la transition énergétique Manuel Valls a annoncé d'autres mesures en matière de formation professionnelle comme :

Une cartographie des métiers industriels,

l'abondement du CPF des demandeurs d'emploi,

l'abondement du CPA pour les jeunes sans qualification,

les perspectives d'emploi et de formation pour favoriser la transition énergétique. http://www.afpa.fr/actualites/fil-info/details/article/conference-sociale-pour-lemploi-la-formation-comme-fil-rouge.html

Outils

MOOC Ma Pédagogie à la Sauce Web Ce Mooc se présente comme une exploration des médias sociaux avec pour objectif de mieux connaître les enjeux pédagogiques du web 2.0 et de maîtriser une panoplie d’outils au service de l’enseignement, de l’apprentissage et de la recherche. Il s'agit pour les participants de : - se familiariser avec les réseaux sociaux et les utiliser, - mesurer les enjeux des nouveaux usages du Web 2.0 et des médias sociaux, - dynamiser les dispositifs de formation grâce aux outils du Web 2.0. Public visé : - les enseignants et les formateurs, - toute personne souhaitant découvrir les outils du web 2.0 et commencer à s’en servir, http://cursus.edu/institutions-formations-ressources/formation/26160/mooc-mpsw-pedagogie-sauce-web-2/?utm_source=Thot+Cursus+-+Bulletins+hebdomadaires&utm_campaign=60b896b761-UA-5755289-1&utm_medium=email&utm_term=0_3ba118524c-60b896b761-13498645#.Vi7CtOyyOm4 Pour s'inscrire : https://hub5.ecolearning.eu/course/mpsw-ma-pedagogie-a-la-sauce-web-20/

Prospective

Agriculture : la France a dix ans pour renouer avec la compétitivité Pour rester dans la course, l'agriculture française doit mettre le cap sur le numérique et intensifier ses recherches sur la biodiversité et la génomique.Un rapport remis ce jeudi à Stéphane Le Foll trace les pistes à suivre. A l'heure où 70 % des agriculteurs disposent déjà d'une connexion Internet, on ne s'étonnera pas de voir que le développement de la numérisation du monde agricole figure en bonne place parmi les leviers évoqués dans le rapport. « A chacune de nos rencontres, la question du numérique est apparue dans les trois premières minutes, quand ce n'était pas dans les dix premières secondes », note Pierre Pringuet. http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021420852506-agriculture-la-france-a-dix-ans-pour-renouer-avec-la-competitivite-1167982.php#Xtor=AD-6000

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Usine du futur Dans la smart factory, l’usine 4.0 ou l’usine du futur, les opérateurs, les machines, les produits, les chaînes et les sites de production communiquent et interagissent entre eux. Et le chef d’orchestre de tous ces échanges n’est autre que la supply chain. http://www.themavision.fr/jcms/rw_458648/l-usine-du-futur-propulse-la-supply-chain-au-premier-plan?cid=rw_340732&portal=rw_416133 Voir la video de la future usine d’Airbus Automatisée à l'extrême, ergonomique, flexible, intégralement numérisée avant de sortir de terre… l'usine qu'Airbus a présenté lors des journées de l'innovation de l'avionneur (les 10 et 11 juin 2014) laisse pantois. "Chacune de ces technos correspond à une brique technologique existante ou en développement", assure pourtant Michel Roboam, directeur de l'ingénierie de production du groupe. Dans son viseur : 2025. Visite vidéo de l'outil de production du futur (juin 2014) http://www.usine-digitale.fr/article/video-l-incroyable-usine-qu-airbus-prepare-pour-2025.N268567 Note d'analyse - Demain, l'Internet des objets Internet se transforme progressivement en un réseau étendu, appelé « Internet des objets », reliant tous les objets devenus connectables. Cette évolution soulève de nombreuses questions concernant la croissance économique et les mutations sociales, mais aussi les libertés individuelles et la souveraineté nationale, auxquelles les décideurs publics devront au plus tôt répondre. http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/notes_danalyse_22.pdf http://www.strategie.gouv.fr/publications/demain-linternet-objets Comment mangera-t-on dans 10 ans ? En se basant sur un observatoire (2.000 personnes en France, interrogées tous les ans sur tous les sujets de société), et sur un travail de veille documentaire, Rémy Oudghiri, directeur général adjoint de Sociovision tendances culinaires qui ont émergé, et celles qui vont émerger. La France, ce cas particulier Dans l’Hexagone, où la gastronomie est un pilier de la culture, « ça évolue à la fois vite et pas vite. Les cultures alimentaires ne sont pas évidentes à changer », constate Rémy Oudghiri. Pour comprendre l’alimentation du futur, il est important de comprendre que la France est à la fois un bon et un mauvais indicateur. Bon, parce que « c’est un modèle fort et traditionnel ». Mauvais, parce que « les Français sont assez réfractaires à l’innovation culinaire », constate le prévisionniste. Pour analyser les pratiques alimentaires en France, il se base sur quatre « piliers » : plaisir, santé, convivialité, et tradition. Dans un pays où « ce que vous mangez est une forme d’identité », analyse-t-il, ce sont ces quatre mots qui reviennent le plus lorsque les Français évoquent la nourriture. Ainsi, le produit ou la marque qui additionne ces quatre caractéristiques est assuré de séduire un maximum de Français. Voici selon le travail de Rémy Oudghiri, les cinq tendances majeures qui vont dessiner l’alimentation du futur. Ainsi qu’un point sur six autres, plus petites, mais amenées à se développer. 1. Le bio, bien parti pour durer «  Tout ce qui tourne autour du naturel et du bio, c’est bien-sûr une tendance qu’on observe déjà, mais surtout, c’est évident qu’elle va continuer », plante Rémy Oudghiri qui affirme que la consommation de nourriture bio n’a cessé d’augmenter. Et ça se vérifie dans les chiffres : entre 2014 et 2015, le marché du bio devrait gagner 500 millions d’euros, pour atteindre 5,5 milliards .[…] 2. Le « sans », pour la santé Sans gluten, sans huile de palme, sans colorant, sans lactose... Choisissez votre camp. Si elle n’est pas majoritaire, cette tendance se développe et « ça va monter », assure le prévisionniste. Pourquoi ? « En raison des allergies, de la pollution etc... Et parce qu’à chaque fois qu’on enlève quelque chose - des ingrédients un peu chimiques ou simplement qu’on simplifie - on va vers plus de santé », explique-t-il. D’ailleurs la tendance du « sans » est en lien avec celle du naturel ou du bio : « Les consommateurs prennent de plus en plus conscience que moins il y a de choses ajoutées, plus on se rapproche du naturel ». 3. L’enrichi... pour la santé aussi A l’inverse du « sans », il y a « l’enrichi » : lorsqu’on ajoute des ingrédients, là aussi dans une optique de santé et/ou d’énergie. « Par exemple aux Etats-Unis, depuis quelques années, il y a les eaux protéinées : des eaux enrichies en protéines. Mais vous ne voyez pas ça en France ». Dans l’Hexagone, nous avons toutefois un produit similaire : Vitamin Water, qui appartient à Coca-Cola . Sauf que le produit « stagne depuis des années », précise Rémy Oudghiri. Et pour cause, « les Français sont très réfractaires » à l’enrichi. A l’image du Red Bull, qui n’a pas bonne presse, et dont « les Français se méfient ».

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Ainsi, cette tendance se développe davantage dans les pays anglo-saxons et au Japon, où, d’un point de vue culinaire, les consommateurs sont « plus ouverts ». Les Japonais consomment par exemple « un certain nombre de boissons, de soupes, ou de plats au collagène, parce que c’est supposé rendre plus beau », explique-t-il. Adieu l’allégé Un point sur l'allégé, qui n'est pas une tendance qui monte, mais plutôt qui baisse. Il est même « en perte de vitesse depuis des années », selon Rémy Oudghiri. 4. Le snacking sain : le compromis On le voit surtout dans les grandes villes. Le snacking sain, comme l’appelle Rémy Oudghiri, «  c’est vraiment une tendance qui va monter ». Et pour cause, elle réconcilie deux préoccupations des contemporains qui n’ont pas beaucoup de temps, mais qui sont soucieux de leur santé. «  D’où les problèmes que rencontre McDonald’s » en France, relève-t-il. Car si les gens y trouvent leur compte en terme de rapidité, niveau santé, ce n’est pas la panacée. C’est ainsi que ces dernières années, plusieurs franchises qui jouent sur les deux tableaux se sont développées. Rémy Oudghiri cite le Belge Exki ou le Français Cojean, « mais il y en a plein d’autres. Ca reste une tendance massive ». Les Français et la déstructuration des repas «  Ce que l’on sait aujourd’hui en prospective, c’est que les gens ont de moins en moins de temps, et ils continuent d’en avoir de moins en moins », affirme Rémy Oudghiri. Or, les Français sont très attachés à leur patrimoine gastronomique et aux traditions qui vont avec : trois repas par jour, entrée-plat-dessert, manger à table etc. Pour cette raison, la France résiste plus que les autres pays à la déstructuration des repas. Toutefois, elle n’échappe pas au phénomène et la dynamique va vers moins de tradition. Par exemple, sur les trois plats, l’entrée est de plus en plus passée à la trappe, et on s’assoit moins qu’avant pour manger (recul de 10 à 15% sur 15 ans). 5. Le plaisir sain Mis en avant seul, l’argument de santé ne fonctionne pas, constate Rémy Oudghiri : « A part pour ceux qui sont vraiment malades, c’est très compliqué de proposer aux gens quelque chose simplement sur la promesse de la santé ». D’abord parce que les consommateurs « n’y croient pas, ou de moins en moins. Ils ne font plus confiance au marketing santé ». Mais aussi parce qu’ « ils ont besoin de plaisir ». Ce phénomène a notamment pu être observé avec l’effritement du nombre de produits estampillés « seniors » sur les linéaires des supermarchés. D’ailleurs, les seniors ont même disparu des publicités pour la margarine anti-cholestérol. Car en 2015, « plus personne n’est vieux », plaisante le prévisionniste. Les petites tendances qui montent, qui montent Le végétarisme. Aujourd’hui en France, les végétariens purs et durs représentent 3% de la population. Ce qui est peu, et n’augmente pas beaucoup. Mais « si vous ajoutez les 7% qui sont végétariens de temps en temps, vous avez 10% », calcule-t-il. En fait ce qui augmente, c’est la part de ces « flexitariens ». L’idée selon laquelle « manger trop de viande est nocif commence à entrer dans les tête des consommateurs », explique le spécialiste. Le cru. « C’est petit en France, le pays du cru c’est plutôt l’Allemagne, avec tout un courant qui s’appelle le “Rauwkost” », précise-t-il. La tendance crue est liée à celle du naturel ou du bio. Il s’agit « de revenir à l’origine ». L’alimentation connectée. L’idée étant que la technologie est « un assistant à votre alimentation », résume le prévisionniste. Il s’agit donc d’intégrer les données (aliments ingérés, calories dépensées etc.) et de les stocker et/ou les analyser grâce à son smartphone, sa tablette ou son ordinateur. Verdict : « C’est tout petit, en France en particulier. Mais avec le vieillissement de la population, et le fait que de plus en plus de gens auront des problèmes de santé - notamment de diabète, qui augmente - ces outils vont s’avérer de plus en plus utiles ». L’anti-régime. En France, 15% des personnes sont obèses, et « on est plutôt dans une dynamique qui continue », indique-t-il. Pour autant, une idée se dégage : celle qu’« il n’y a pas un régime miracle qui peut s’appliquer à tous, mais au contraire, chaque individu a sa morphologie ». « Ce phénomène profite du développement du courant intuitif qui consiste à faire confiance à son corps sur ce dont il a besoin, il a donc de l’avenir ». L’alimentation hollistique. Ici, l’alimentation fait partie d’un tout qui englobe des exercices physiques et des exercices de psychologie positive. Les ateliers. Ils émanent du désir de se réapproprier les recettes, réapprendre à manier les aliments. « cette tendance est solide. Elle est largement portée par le fait que les gens veulent de plus en plus faire eux-même, et pas seulement en cuisine » En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/021337125465-comment-mangera-t-on-dans-10-ans-1157254.php?Q0CMG3DJ8T91eR1A.99

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Développement durable

Rapport d'information de la commission des affaires économiques sur les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires

"La souveraineté alimentaire a été inscrite dans la loi du 13 octobre 2014 d'avenir de l'agriculture, de l'alimentation et de la forêt. Cette loi dispose en particulier que l'ancrage territorial de la production est l'un des objectifs de la politique agricole et alimentaire. Ce rapport met en lumière les freins au développement de l'ancrage territorial de la production et cherche à dégager des pistes et propositions pour favoriser le développement de filières agricoles et alimentaires localisées en France." ALLAIN Brigitte ; Assemblée nationale. Commission des affaires économiques. Assemblée nationale, Collection : Documents d'information de l'Assemblée nationale. Juillet 2015. (170 pages) http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/circuits_courts_filieres_agricoles_alimentaires.asp « Mes courses pour la planète » édition 2015, l'observatoire de la consommation responsable : Chiffres clés de l'économie collaborative Le manque de chiffres de marchés de la consommation collaborative rend la mesure difficile mais quelques belles réussites collaboratives comme Blablacar, Airbnb ou encore La Ruche qui dit Oui traduisent un certain engouement. Selon une récente étude de PwC, le marché mondial de l'économie collaborative repésenterait en 2014, 15 milliards de dollars et devrait mesurer 335 milliards d'ici 2025 ! Les consommateurs sont en attente, vis à vis des marques de preuves formelles de leurs engagements envers la société et l'environnement. Au vu des chiffres exponentiels du marché dans les années à venir et des nouvelles exigences des consommateurs les marques ont tout intérêt à s'engager. D'autant plus que les entreprises qui suivent cette piste afficheraient de meilleurs résultats financiers. Effectivement selon une étude de Havas Media, les marques qui placent au coeur de leur mission, l'amélioration du bien être individuel ou collectif et de la qualité de vie, font une performance boursière supérieure de 133% au marché. http://www.themavision.fr/upload/docs/application/pdf/2015-10/chiffre2015_web.pdf La responsabilité sociétale des entreprises agroalimentaires Coop de France a mis en ligne le site rseagro dédié à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) agroalimentaires et la norme Iso 26000. Le site est à la fois une vitrine des démarches RSE des entreprises et une plate forme d’animation du réseau national et régional de Coop de France. Il présente une large gamme d’outils à disposition des entreprises souhaitant s’engager dans la RSE, que ce soit en matière d’achats responsables, de communication, de reporting ou d’évaluation. Une rubrique est également consacrée aux bonnes pratiques alors qu'une autre permet de consulter des rapports de développement durable et RSE.

http://www.rseagro.com

Insolite

Le saviez-vous ? SPAM est formé des initiales : « Shoulder Porkand HAM » ou « SPiced HAM… » Ce mot désigne un aliment conditionné en boîte à base de viande épicée aux vertus diététiques contestées, qui inspire à sa seule vue l’indigestion. Plusieurs questions se posent… Pourquoi diable SPAM, est employé pour évoquer en informatique un e-mail indésirable ? Par quelle vertu du langage en est-on arrivé là ? Quel est donc le dénominateur commun ? La réponse est simple : un sketch des Monty Python, célèbres humoristes anglais des années 1970. Ce sketch diffusé dans le programme télévisé, « The Monty Python Flying circus », se déroulait dans un restaurant miteux, que d’aucun qualifierait de bouiboui… Il mettait en scène, outre une équipe de joyeux viking, une vieille dame, son époux et un restaurateur acariâtre… Tous les menus de la carte proposaient du SPAM. Le sketch se terminait dans la plus grande cacophonie avec la chanson suivante : « Spam, spam, spam, spam, spam, spam, spam, spam, lovely spam ! Wonderful spam ! » L’informatique ayant un penchant pour les phrases courtes et la contre-culture, SPAM fut vite adopté pour désigner l’indigestion d’une boîte aux lettres électroniques face à un envoi massif d’e-mails. Le caractère répétitif et incessant des paroles de la chanson reflète parfaitement cette idée.

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La guerre des oursons La Cour fédérale de justice, plus haute juridiction d’Allemagne, a débouté, mercredi 23 septembre, le confiseur allemand Haribo qui reprochait depuis 2012 au groupe suisse Lindt de copier ses oursons en gélatine. « La vente par Lindt de figurines en chocolat ayant une forme d’ours emballées dans un papier doré avec un ruban rouge ne représente pas une atteinte ni à la marque “L’ours d’or” de Haribo ni une imitation illicite des

produits gélifiés », a expliqué la cour dans un communiqué. L’allemand Haribo, connu particulièrement en France pour ses fraises Tagada, mais en Allemagne pour ses oursons en gélatine aux différents goûts de fruits baptisés « Goldbären » (« les ours en or »), avait porté plainte à la fin de 2012 contre le chocolatier suisse Lindt & Sprünglin pour avoir copié sa célèbre marque. http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/09/23/bataille-d-oursons-haribo-perd-face-a-lindt_4768166_1656994.html

Eliott Sarrey remporte le prix "incubateur" du Google Science Fair grâce à son robot jardinier Le principe de Bot2karot est simple: un robot doté d'un bras capable de prendre des pots, creuser la terre et arroser les plantes. Il se déplace dans des serres spécialement adaptées et, cerise sur le gâteau, est commandé très facilement par smartphone. Même plus besoin de se salir les bottes!

Leçon de communication avec la petite video : https://youtu.be/Z0dBpjbvalQ A 1min 47 , intervention de la petite sœur !! http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/22/eliott-sarrey-google-science-fair-gagnant-robot-jardinier-bot2karot_n_8174448.html