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Conseil de l’Ordre des Médecins 11, rue des Dîmes 01000 Bourg en Bresse Tél. 04 74 23 07 14 Fax 04 74 24 61 31 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : Dr Jacques RASCLE Impression AGB print’ 04 74 45 52 80 Agitation au Conseil national A propos du secret médical partagé Pauvreté infantile Conseil de l’ Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin Juillet 2012

Bulletin Juillet 2012 Conseil de l’Ordre des …...6 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 E lles sont basées sur le code de la santé publique,

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Conseil de l’Ordre des Médecins 11, rue des Dîmes01000 Bourg en BresseTél. 04 74 23 07 14Fax 04 74 24 61 31E-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Dr Jacques RASCLE

Impression AGB print’ ✆ 04 74 45 52 80

Agitation au Conseil national

A propos du secret médical partagé

Pauvreté infantile

Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain

Bulletin Juillet 2012

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’AinÉDITORIAL page 3

• Résultats des élections départementales du 26 février 2012 Dr Jacques Rascle

A propos des travaux du Conseil national de l’Ordre des médecins réuni en séminaire au mois de mai à Biarritz Dr Jacques Rascle

• Réflexions sur le secret médical Dr Jacques Rascle

INFORMATIONS DEPARTEMENTALES page 8• Réseau ASRA Dr Jacques Baradel• Journée mondiale des Soins Palliatifs Dr Jean-Pierre Bucher• Retraite des médecins libéraux Dr Puech et Dr Bocquet• Comité de l’Ain de la Ligue contre le Cancer : bilan de l’assemblée générale du 10 mai 2012 Dr Jean Bruhière

• Grossesse et alcool M. Christian Kovac• Ouverture d’un accueil de jour à Oyonnax Dr Dufey et Mme Harmel• L’ambroisie : un problème environnemental de Santé Publique• Présentation de l’association ALMA 01 M. Michel Venet• Pauvreté infantile en régions Dr Philippe Petitbon

INFORMATIONS GENERALES page 17• Réflexion sur la chute chez la personne âgée Dr Philippe Petitbon

INFORMATIONS DU CONSEIL NATIONAL page 18• Dossier type d’admission en EHPAD• Qualification de spécialiste en médecine générale• Obtention d’un DESC de groupe I par validation de l’expérience professionnelle- Modification du Code de déontologie médicale

UN PEU D’HISTOIRE page 20• Rue Bouveret Dr Bernard Bocquet

ANNONCES page 22

NÉCROLOGIE page 24Dr Jean Foëx - Dr Dimitri Mélinioti – Dr André Lafaure - Dr Jean-Charles Loyer Dr Louis Jannel - Dr Marcel Billereau - Dr Jean-Paul Diss.

MOUVEMENTS DE TABLEAU page 29

Numéros utiles Dernière page

Ce bulletin est remanié dans sa forme et sa présentation. Nous sollicitons vos suggestions et critiques afin d’en poursuivre l’amélioration et le rendre plus attractif.N’hésitez pas à nous transmettre votre avis. Dr Bernard Bocquet

Vice-Président, chargé de la Commission du BulletinAdresse e-mail : [email protected]

Chaque article du Bulletin est écrit sous l’entière responsabilité du signataire.Les articles non signés sont écrits sous la responsabilité du Comité de Rédaction prêt à recevoir vos observations.

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 3

Le dimanche 26 février 2012 a eu lieudans notre département le premierrenouvellement par moitié des

conseillers ordinaux.

Auparavant avait lieu tous les 2 ans un renouvellement par tiers, soit 6 conseillers.

Pourquoi avoir changé ?

Pour des raisons économiques, bien sûr !

Cela coûtera, en effet, moins cher de renouveler tous les 3 ans plutôt que tousles 2 ans, mais comme les candidats ne se« bousculent » pas, il est plus difficile d’en« recruter » 9 que 6…

De plus, la « stabilité » nécessaire à unConseil risque d’être plus secouée avec 9 conseillers « arrivants » qu’avec 6.

En bref, les avantages attendus de cechangement ne sont qu’économiques, mis à part 3 années entre 2 élections, un Conseil, un Bureau, un Président, éluspour 3 ans au lieu de 2.

Chez nous, dans le département de l’Ain,la participation des médecins a « tourné »

autour des 50%, ce qui est peu, à mon aviscar, en somme, un médecin sur deux s’estdésintéressé du scrutin, mais c’est beau-coup !!... nous dit-on, pour des électionsprofessionnelles, les autres départementsayant des taux d’abstention encore beau-coup plus élevés, jusqu’à 75 %.

A titre personnel, ma « déraisonnable »candidature a eu, en écho, votre très ami-cale indulgence et m’a honoré, comme àl’accoutumée, de près de 80 % de suf-frages positifs ce qui, bien sûr, flatte monégo mais, surtout, m’apporte une im-mense joie en me prouvant, s’il en étaitbesoin, toute l’indulgente amitié dontvous m’honorez. Un grand merci doncpour cette démonstration de confianceconfraternelle.

Pour conclure ce chapitre électoral, je diraiqu’il nous faut, pour l’avenir, plus de can-didats et plus de participation.

Je vous remercie de bien vouloir m’en-tendre.

Dr Jacques Rascle

Docteur Jacques

RASCLEPrésident du Conseil

départemental de l’Ordredes Médecins de l’Ain

Renouvellement des conseillers ordinaux

Le Président rappelle qu’il est à l’écoute des confrères et à leur disposition permanente, il peut être joint sans aucun problème et à tout moment sur son portable 06.12.21.84.46.

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4 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

Ont été élus titulaires : Ont été élus suppléants : Dr. Jacques RASCLE 516 voix Dr Jean-Pierre ILLIANO 178 voixDr. Jacques BARADEL 414 voix Dr Denis NICOLAÏ 167 voixDr Anne-Lise LEMAY 368 voix Dr Guylain HERVE 158 voixDr Monique PELLETIER 363 voix Dr Eric LAZARD 131 voixDr Eric PIQUERAS 285 voix Dr Michel BOVE 129 voixDr Jean BRUHIERE 275 voixDr David MOURIESSE 251 voixDr Guy COUTURIER 242 voixDr Loïc BIOT 236 voix

Résultats des électionsdu 26 février 2012

COMPOSITION DU CONSEIL DEPARTEMENTALDE L’ORDRE DES MEDECINS DE L’AIN(suite aux élections du 26 février 2012)

PRÉSIDENT D’HONNEUR Dr. MONIER Bernard BOURG EN BRESSE Généraliste retraité

PRÉSIDENT Dr. RASCLE Jacques OYONNAX Gynéco-Obst. - retraité1er VICE-PRESIDENT Dr. LACOMBE Robert LAGNIEU Généraliste2e VICE-PRESIDENT Dr. ARNOULD Hervé BOURG EN BRESSE Chirurgien Orthopédiste3e VICE-PRESIDENT Dr. BRIQUE Serge BOURG EN BRESSE Neurologue4e VICE-PRESIDENT Dr. BOCQUET Bernard BOURG EN BRESSE Médecine Interne - retraitéSECRETAIRE GENERAL Dr. PARRENIN Andrée VILLEREVERSURE Généraliste - retraitéeSECRETAIRE ADJOINT Dr. PETITBON Philippe COLIGNY Généraliste – retraitéTRESORIER GENERAL Dr. BARADEL Jacques MAILLAT GénéralisteTRESORIER ADJOINT Dr. MOURIESSE David BOURG EN BRESSE Médecin Urgentiste

MEMBRES TITULAIRES : Dr. BIOT Loïc BOURG EN BRESSE Anesthésiste-RéanimateurDr. BRAGONI Annie OYONNAX Médecin du Travail – retraitée Dr. BRUHIERE Jean SAINT REMY Gastro-Entérologue - retraitéDr. COUTURIER Guy REPLONGES GénéralisteDr. FOREST Gilles AMBERIEU EN BUGEY Chirurgien VasculaireDr. LEMAY Anne-Lise MARBOZ GénéralisteDr MASSON-SEYER M-F ST-DENIS LES BOURG GénéralisteDr PELLETIER Monique BOURG EN BRESSE GénéralisteDr. PIQUERAS Eric BOURG EN BRESSE Cardiologue

MEMBRES SUPPLEANTS Dr. BOVE Michel JASSANS RIOTTIER Généraliste - retraité Dr. HERVE Guylain BOURG EN BRESSE Médecin ConseilDr. ILLIANO Jean-Pierre FERNEY VOLTAIRE Généraliste – retraité Dr. JOMARD Bernard BOURG EN BRESSE Psychiatre Dr. LAZARD Eric OYONNAX PédiatreDr. LUCIANI Jacques COLIGNY GénéralisteDr. NICOLAI Denis BOURG EN BRESSE Médecin du Travail

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 5

Séminaire de BiarritzA propos des travaux du Conseil national de l’Ordre des médecins, réuni en séminaire au mois de mai à Biarritz

Docteur Jacques

RASCLE

Je vous dois quelques mots d’expli-cation puisque vous avez été saisispar la presse de communiqués

émanant de notre président national, leDocteur Michel Legmann.

Vous devez savoir que les conseillers na-tionaux, au cours de ce séminaire, ont ré-fléchi sur le problème de l’accès aux soinset cherché à trouver des solutions afin delimiter les graves conséquences de la dé-mographie médicale déclinante.

Ils ont également travaillé sur la délicatequestion de ce que certains appellent desdépassements d’honoraires, alors qu’il nes’agit que des « honoraires libres » qui caractérisent l’appartenance au secteurconventionnel n°2.

Nos conseillers nationaux ont réfléchi, ontparticipé à des ateliers sur les sujets préoc-cupants et en sont arrivés à évoquer desvoies de recherche avec toute la bonne foique nous leur reconnaissons.

Ainsi, pour les problèmes de démographiemédicale, une voie de recherche avec la-quelle 80 pour 100 des Conseils départe-mentaux affichent une franche hostilité,notre conseil de l’Ain notamment, auraitpu s’orienter vers une activité médicale,dès le doctorat obtenu, d’une durée detrois à cinq ans à réaliser obligatoirementdans des régions en difficulté.

Cette proposition qui méritait, bien sûr,d’être discutée sérieusement, a malencon-treusement été présentée à la presse, sanstenir compte de l’avis des médecins repré-sentés par leurs conseils départementaux,sans même avoir évoqué ce sujet avec lesorganisations syndicales d’étudiants enmédecine, des jeunes internes, des CCA(chefs de Clinique Assistants).

Ces deux faits ont justifié une assembléegénérale extraordinaire qui s’est tenue lesamedi 23 juin 2012 à Paris. Cette assem-blée a fait remarquer au Conseil nationalde l’Ordre des médecins qu’une atteinte àla liberté d’installation ou qu’unecontrainte de 3 à 5 années d’exercice obli-gatoire discréditait l’Ordre des médecinstout entier, les discussions se sont dérou-lées dans le calme bien que des reprochestrès durs aient été formulés dans les limitesdu confraternel respect que nous éprou-vons pour notre président.

Un moratoire a été voté et nous repren-drons contact en octobre.

Nous sommes nombreux à penser que laliberté d’installation indispensable à nosjeunes confrères doit être protégée, dé-fendue par l’Ordre et surtout pas mise enpéril par ce dernier.

Jamais cette liberté d’installation n’auraitdû être inscrite au programme de ce sémi-naire de travail du Conseil national de l’Or-dre des médecins.

Jamais notre président n’aurait dû laisserfiltrer à la presse les réflexions du Conseilnational de l’Ordre des médecins sur unsujet aussi important.

Il n’en est pas moins vrai que l’Ordre desmédecins, dans sa globalité, se doit dechercher des solutions pour diminuer lesconséquences de ce drame de santé pu-blique que certains d’entre nous dénon-cent depuis plus de vingt ans sans pourautant être entendus de nos élus (dedroite comme de gauche).

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6 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

Elles sont basées sur le code de la santépublique, en son article R 4127-4, surmon expérience, sur la loi du 4 mars

2002 et, bien sûr, inévitablement, mon res-senti personnel…

Avant toute chose, je souhaite attirer votreattention sur le secret partagé, différent dusecret médical que le médecin isolé se doitd’observer sans qu’aucune « faille » ne soitautorisée.

Le secret partagé s’impose en dehors dela notion de colloque singulier dans la me-sure où le médecin travaille au sein d’uneéquipe, d’un réseau, où les divers acteursdans leur orientation professionnelle quiles distingue et les caractérise, œuvrent,chacun pour ce qui le concerne, à mettreen route, dans l’intérêt bien compris dupatient, ses connaissances et ses proprescompétences.

Le médecin, « chef » de l’équipe ou du ré-seau, se doit de rappeler régulièrementaux membres de l’équipe, du réseau, leurdevoir du respect absolu de la confidentia-lité due au patient.

Ce qui veut dire :Que le médecin, patron de l’équipe desoins, devra veiller à ce que le partage del’information soit effectué avec précaution,parcimonie mais… suffisamment, afin queles membres de l’équipe, chacun en ce quile concerne, en sache suffisamment pourœuvrer… dans l’intérêt des patients ; le« chef » sachant régulièrement attirer l’at-tention des membres de l’équipe en rap-pelant que le soignant, par respect pour lesoigné, se doit de veiller à ce que, lui-même, sache « tenir sa langue » en dehorsdes nécessités du travail de soin.

Ce qui ne veut pas dire : Que les informations médicales sortent dugroupe des soignants et arrivent aux admi-nistratifs (qui prennent prétexte de statis-tiques ou autres études… de coût de la

« maladie »), ou arrivent à certains travail-leurs sociaux qui n’ont pas besoin deTOUT savoir pour être utile aux patients oumême à certains soignants à qui on doit nedire que l’essentiel.

Ce qui est certain :C’est que nous, médecins, sommes engarde et en responsabilité de la protectiondu secret médical qui est plus profond etplus vaste que le banal secret profession-nel que l’article 226-13 du code pénal pro-tège cependant sans équivoque. Pourquoidonc ? Est-ce un privilège d’autrefois etqui ne serait plus justifié de nos jours ? …sûrement pas… mais il est au dessus du« banal secret professionnel » car « il cou-vre tout ce qui est venu à la connaissancedu médecin dans l’exercice de sa profes-sion, c’est-à-dire, non seulement ce qui luia été confié, mais aussi ce qu’il va vu, en-tendu ou compris »

Sans oublier que notre patient, dans l’inti-mité et le secret du colloque singulier, auraété amené, du fait de la confiance dont ilnous honore, à nous faire des révélationsqui vont justifier l’ampleur de notre discré-tion et qui ne regardent personne d’au-tres.

Le secret médical ne reste pas comme unprivilège des médecins et/ou une survi-vance d’un quelconque pouvoir médicalmais une nécessité, un devoir impératif dediscrétion, à l’avantage du patient.

Pour les enfants mineurs, les parents ontbien sûr, sans réserve, accès à la connais-sance de toutes les données médicalesconcernant leur enfant.

En cas de couples parentaux séparés,chacun des deux parents, s’ils disposentl’un et l’autre de l’autorité parentale, ontaccès à la connaissance des données mé-dicales.

Confrères, attention ! dans ces cas-là, detoujours veiller à ce que le « parent » ab-

Réflexions sur le secret médical

Docteur Jacques

RASCLE

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 7

sent, lorsque vous intervenez auprès deson enfant en présence de « l’autre pa-rent », soit tenu au courant, ne serait-ceque par un carnet de santé « bien tenu àjour » en recommandant au parent présentde toujours joindre aux bagages de l’en-fant tous les renseignements médicauxutiles à la connaissance du parent absentet aux intérêts de l’enfant si ce dernier re-joint le parent absent dans le cadre d’undroit de visite et d’hébergement ou d’unegarde alternée.

En gros, retenons que le médecin doit« tout dire » aux parents. Une mentionspéciale : pour les adolescents de 15 à 18ans : le médecin se doit de demander à ce« pré-majeur » son accord, son avis, son

autorisation avant de « tout dire » à ses pa-rents ou à l’un d’entre eux uniquement.

Pour les majeurs protégés, le mandatairedoit être tenu au courant des faits médi-caux concernant son filleul, là aussi nousdevons toujours avoir présent à l’esprit lestermes de l’article R 4127-4 du Code de laSanté Publique qui dispose : le secret pro-fessionnel, institué dans l’intérêt des pa-tients, s’impose à tout médecin dans lesconditions établies par la loi… « instituédans l’intérêt des patients » est le groupede mots qui pourra nous aider dans des si-tuations « limites » où nous ne savons pasque faire…

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8 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

Les médecins ont des difficultés à se soi-gner et à consulter des confrères encas de maladie physique ou psychique.

Le taux de suicide chez les médecins enactivité est de 14,8 % contre 5,5 % pourla population générale.

Le Conseil régional de l’Ordre des méde-cins de la Région Rhône-Alpes a créé, de-puis le 1er mai 2012, le Réseau ASRA(tél. 08.05.62.01.33) qui se met à la dis-position des médecins de la région24/24 avec au bout du fil un confrère « desoutien » qui sera à votre écoute et tenterade vous aider (de façon tout à fait ano-nyme si vous le désirez) pour résoudre vosproblèmes (syndrome dépressif, addiction,burn out, soucis financiers ou juridiques),

soit en vous donnant les coordonnées depersonnes ressources de votre région quiont accepté de participer au RéseauA.S.R.A. (addictologues, psychiatres, ex-perts comptables, juristes), soit en contac-tant ces personnes pour vous et en vousmettant en relation avec elles afin de vousaider (à noter que pour le premier rendez-vous, les honoraires sont pris en charge parle Réseau A.S.R.A.)

Depuis le 1er mai, une cinquantaine deconfrères, ou conjoints de confrères, ontfait appel au Réseau A.S.R.A.

Si vous êtes « mal » ou si vous en avez besoin, appelez A.S.R.A.

➔ 08 05 62 01 33

Aide aux Soignantsde Rhône-Alpes (A.S.R.A.)Tél. 08.05.62.01.33

Docteur Jacques

BARADEL

Journée mondialedes soins palliatifs

Docteur Jean-PierreBUCHER

Informations départementales

L’Equipe Mobile d’Accompagnementet de Soins Palliatifs du Centre Hospi-talier de Bourg-en-Bresse Fleyriat

(EMASP) et l’Association de Soutien auxSoins Palliatifs (ASSP) - bénévoles d’accom-pagnement de personnes en fin de vie - vousinvitent à la table ronde qui rassemblera :– Le Docteur Jean Léonetti, député, rap-porteur de la loi du 22 avril 2005 relativeaux droits des malades et à la fin de vie et

– le Docteur Corinne Van Oost, référenten soins palliatifs à la Clinique Saint-Pierred’Ottignies (Belgique) autour du thème :

Que répondre aujourd’hui à unedemande d’euthanasie ?

➔ Le jeudi 11 octobre 2012, 20h, àl’amphithéâtre de l’école d’infirmière

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 9

Avenir de la C.A.R.M.F. Il existe actuellement 125.000 médecins libéraux en exercice, il n’en est prévu que100.000 dans les dix années à venir. Actuellement, seulement 1/10ème des mé-decins s’installent en libéral, 4/10èmeen sa-lariat, et 5/10ème font uniquement desremplacements. En outre, la féminisationde la profession et l’évolution des menta-lités de notre société explique une activitémoindre par praticien, quel que soit lemode d’exercice ou de rémunération. Cesdifférents facteurs doivent conduire à uneétude prospective quant à l’avenir des co-tisations à la Caisse Autonome de Retraitedes Médecins de France.

Evolution des retraites libérales en 2012• le point du régime de base (R.B.) aug-

mente de 2,1 %

• le point du régime complémentaire(R.C.) dépendant de la CARMF aug-mente de 1,3%

• l’Assurance Supplémentaire Vieillesse(A.S.V), dépendant de l’Etat : ce point diminue et passe de 15,55 € à 15,25 €au 1er juillet et devrait baisser jusqu’à14,00 € en 2015, soit une diminution de10 % étalée sur 3 ans.

Et après ?... Un recours en Conseil d’Etata été déposé par la F.A.R.A. portant surla discrimination de la valeur du point etsur la rétroactivité du décret (la diminutions’applique à toutes les retraites liquidées àpartir du 1er janvier 2011).

L’Association des MédecinsRetraités et Veuves AllocatairesRhône-AlpesElle regroupe les huit départements de laRégion (sigle A.M.V.A.R.A.) avec, danschaque département un conseil d’adminis-tration et un bureau (dont chaque Prési-dent et Secrétaire sont membres de droitau Conseil d’Administration Régional).

Les Associations des 16 régions sont regroupées auniveau national au sein de laF.A.R.A. : Fédération des Associations Régionales des Allocataires etprestataires de la C.A.R.M.F.

Les représentants de la F.A.RA., quicompte environ 15.000 adhérents, siègentau Conseil d’Administration de laC.A.R.M.F. et participent aux réunions avecles représentants de l’Etat.

A ce jour, l’AMVARA-AIN a reçu 70 adhé-sions. Nous accueillons et attendons tousles médecins retraités et conjoints.

L’AMVARA-AIN a pour objectifs d’entre-tenir des liens amicaux, de défendre lesintérêts des allocataires et de les aider,pour certaines démarches. Une réunion a lieu deux fois par an, auprintemps et à l’automne, pour uneconférence, une assemblée générale etd’informations, suivies d’un repas convi-vial. Le 27 avril, nous nous sommes re-trouvés plus d’une cinquantaine.

Composition du Bureaud’AMVARA-AIN :• Docteur Nicole Puech, présidente• Docteur Jean-Paul Renand, vice-président• Docteur Bernard Bocquet, secrétaire• Docteur René Perdrix, secrétaire-adjoint• Docteur Bernard Monier, trésorier• Docteur Michel Bove, représentant élu.

La retraite des médecins libéraux

Docteur Nicole

PUECHet DocteurBernard

BOCQUET

Info

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AMVARA-01 Conseil de l’Ordre desMédecins de l’Ain11, rue des Dîmes, 01000 BOURGSites Internet :

www.fara-retraite.comwww.carmf.fr

Médecins retraités et conjointsSoyez nombreux à nous rejoindre

Adresse

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10 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

Info

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La poursuite de la crise économiquemondiale, la défiance nationale chro-nique et le pessimisme français actuel

ont entrainé une érosion des ressourcesdes associations caritatives.

La Ligue nationale contre le cancer a mieuxrésisté que d'autres grâce à sa bonneimage et à sa structure fédérale.

Le Comité de l'Ain a bénéficié de laconfiance des donateurs et de l'énergiede ses bénévoles.

Notre maillage territorial en délégationscantonales, animées par des gens connuslocalement de tous, la présence fidèle ànos cotés des chercheurs de très haut ni-veau que nous soutenons, la clarté de nosbilans, la présentation transparente de nosmissions et de nos valeurs, contribuent certainement à fidéliser nos donateurs.

Ainsi, les dons ont augmenté de plus de14 % en 2011 par rapport à 2010.

Les bons résultats de 2011 nous ont per-mis d'honorer la totalité de nos engage-ments vis-à-vis des chercheurs, et depoursuivre les plans triennaux engagés. Ce bilan financier, supérieur au budgetprévisionnel, va même nous permettre definancer un projet de recherche supplé-mentaire en 2012.

Mais la Ligue de l'Ain est fi-dèle au slogan national :"Tout ce qu'il est possible defaire contre le cancer, laLigue le fait". Nous avonsdonc poursuivi nos autresmissions : information, pré-vention, dépistage, et surtoutaide financière aux maladeset aux familles.

Les missions sociales : Au cours de l'exercice 2011, elles ont représenté :

➔ L'action pour les malades : 25.700,00euros

➔L'aide à la recherche : 241.500,00euros, en augmentation de 9 %

➔La Prévention, l'information, le dépis-tage pour près de 58.000,00 euros

Le site Internet : www.liguecancer01.netNous le mettons à jour plusieurs fois parsemaine, par des informations locales, desflashes d'actualité cancérologique et desdossiers plus complets. En 2009, il recevait1.550 visiteurs par mois, en 2010 c'était2.700 visites. En 2011, il a été consulté 4.800fois par mois, soit un total de 56.636 visites

et de 74.000 pages luesdans l'année. On nouspose plusieurs fois par se-maine des questions parl’intermédiaire de ce site.

La Ligue contre le cancerdans le département de l’AinBilan de l’assemblée générale du 10 mai 2012

Docteur Jean

BRUHIÈREPrésident de la Ligue

contre le cancer de l’Ain

Assemblée générale du 10 mai

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 11

Prévention, Dépistage, Information :➔Prévention tabagisme : Le vice-prési-dent Simon Moyal, avec le soutien scienti-fique du Docteur Patricia Faurobert,médecin tabacologue, et 31 bénévoles, ontapporté l’information sur le tabac à 3 200enfants de CM2, dans le but de les armer àrefuser les tentations tabagiques des plusgrands lorsqu'ils arriveront au collège.

➔Dépistage :Le Comité de l’Ain est étroitement associéà l’ODLC 01, organisme départemental degestion des dépistages.

Afin de promouvoir le dépistage colo-rec-tal, nous avons obtenu l'arrêt à Bourg duColon-Tour® les 2 et 3 avril derniers. Cettemanifestation a rencontré un succès cer-tain, grâce à la présence d'associations, dediététiciennes, de structures administra-tives, et de tous les gastro-entérologuesde la région. Elle a été possible grâce aupartenariat très efficace de l'ODLC, de saresponsable le Docteur Anne Bataillard etde son équipe. Nous avons fait visiter leColon-Tour® à plusieurs centaines de per-sonnes en 36 heures.

➔Information : nous avons réalisé en2011, 23 causeries conférences, interven-tions à la demande de collectivités, de col-lèges, de lycées, de mutuelles...

L’aide aux malades :➔L’aide financière : 74 dossiers de se-cours ont été examinés par notre Commis-sion d'Aide Sociale, 41 ont été acceptés.9.835 euros ont été accordés.

➔Le Soutien Psychologique aux Maladeset à leurs Familles : 68 patients ont étéreçus par les psychologues cliniciens quenous avons conventionnés, totalisant 203consultations pour 11.000 euros.

La Recherche :En 2011, nous avons pu consacrer 241 500,00 euros à l'aide à la Recherche,soit une augmentation de 9 % par rapportà l'année précédente. Nous finançons ac-tuellement quatre équipes de chercheursde Centre de Recherche en Cancérologiede Lyon et des Hospices Civils de Lyon.

En septembre, conjointement avec lesAmis de l’Université de Lyon, nous avonsremis, dans la salle Jean-Louis Réquin duCentre Léon Bérard, la seconde partie du« Prix Jeune Chercheur » à M. LaurentBARTHOLIN pour ses travaux sur l'étudeexpérimentale du cancer du pancréas.

Nous recherchons toutes les bonnes volon-tés du département, notamment dans lescantons de Belley et du Pays de Gex, oùnous n'avons pas d'antenne, afin d'étendrenos actions de collectes de fonds, maisaussi afin de venir en aide aux malades età leur famille, informer, et grâce à l'imagi-nation des délégations cantonales, appor-ter des animations innovantes dans lesvilles et les villages.

Jamais le combat que nous menons avecvous pour aider à vaincre le cancer n'a euautant de sens que dans la période difficileque nous connaissons.

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Le Colon-Tour®

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Porté par l’Association de Gérontolo-gie du Bassin d’Oyonnax, un Accueilde Jour pour personnes atteintes de

la maladie d’Alzheimer ou maladies appa-rentées a ouvert en juillet 2012.Dénommé « les Jardins d’Aloïs », il estsitué 26 Boulevard Dupuy à Oyonnax.Cette structure thérapeutique de proxi-mité offre une prise en charge spécialiséeet individualisée aux malades Alzheimer etapparentés, qui sont accueillis en journéedans un milieu convivial et professionnel.

Les objectifs sont• de faciliter le maintien à domicile des pa-tients en soulageant les familles et les aidants• de valoriser la personne accueillie au tra-vers des activités qui lui sont proposées• d’entretenir la relation sociale grâce aux dis-cussions avec l’équipe et les autres patients• d’être à l’écoute, dans un environnementagréable et stimulant

• de favoriser l’autonomie pardes stimulations cognitives etcorporelles• d’être pour les familles unlieu de communication avecl’équipe, les bénévoles, et lapsychologue

afin de maintenir, par un ac-cueil individuel et accompagné, les acquis,de renforcer l’identité et l’estime de soi, etde préserver la vie sociale du malade et desa famille.

Il faut donc souligner l’importance de cetoutil pour les médecins, pour les aider à ré-soudre au mieux les problèmes croissantset souvent multidimensionnels que leurposent les maladies des troubles cognitifs.

Ouverture d’un Accueilde Jour à Oyonnax

DocteurJean

DUFEYMédecin Gériatre

Référent

MadameMichèle

HARMELPrésidente

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On parle du SAF (syndrome alcooli-sation fœtal) qui touche les fœtusdes mères qui ont un problème

avec l'alcool (malade alcoolique), et quivont naître avec des handicaps sévères.

Contrairement à la croyance, le placentane protège pas le bébé des effets de l'al-cool. L'enfant reçoit pendant la grossessela même quantité d'alcool que sa maman.

Je suis Christian Kovac, Président déléguéd'Alcool Assistance 01 et, avec Anne-LaureBreton, Sage-femme à la Clinique Mutua-liste d'Ambérieu en Bugey, nous avons dé-cidé de prévenir les futures mamans sur lesconséquences possibles sur le bébé d'uneconsommation d'alcool même ponctuelle(anniversaire, fête.....) pendant la grossesse :• hyper activité ; troubles du comportement• retard intellectuel et moteur• légères malformations.

Certaines de ces conséquences ne serontpas dépistées au cours des examens réali-

sés pendant la grossesse(échographie, prise de sang) ;mais ne se manifesteront queplusieurs années plus tard.

Donc toute diminution ou mieux encorel'arrêt de toute consommation d'alcool nepeut être que bénéfique pour le bébé.

C'est pourquoi nous vous demandons depasser le message ci-dessous à vos pa-tientes en devenir d'être maman :

ZERO ALCOOL PENDANT LA GROSSESSE

Alcool Assistance, association loi 1901,reconnue d'utilité publique, mouvementd'entraide et d'action sociale. Aide et ac-compagnement des personnes en diffi-culté avec l'alcool et leur entourage.Sensibilisation au risque.

Christian Kovac 06.32.45.48.40Anne-Laure Breton 04.74.38.95.12

Grossesse et Alcool Monsieur Christian KOVACPrésident délégué

Alcool Assistance 01

Association de Gérontologie10 rue de l’Orme 01100 OYONNAXTél Fax : 04 74 75 67 [email protected]

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L ’Ambroisie est une plante annuelledont le pollen est à l’origine defortes réactions allergiques. Depuis

plusieurs années, la région Rhône Alpessubit l’invasion de cette plante, qui se dé-veloppe de façon ubiquitaire sur les terrainsnon entretenus, les chantiers, les bords desinfrastructures routières et ferroviaires, lesberges de rivières et les terrains agricolesou résidentiels. Ses pollens anémophilestrès volatiles ont un potentiel très allergi-sant. Ils sont émis par la plante de mi-juilletà octobre, provoquant chez les personnessensibles les symptômes d’allergies habi-tuels (rhinite, écoulement nasal, trachéite,toux, conjonctivite et quelques fois urticaireou eczéma) et conduisent à l’apparition etl’aggravation de l’asthme.

Une estimation de la présence de la plantemontre qu’une grande partie du territoiredépartemental est touchée.

L’ambroisie représente un véritable pro-blème de santé publique.

En effet, l’ARS Rhône-Alpes et l’ORS pro-cèdent depuis 3 ans à l’analyse des don-nées environnementales du RéseauNational de Surveillance Aérobiologique

(RNSA) croisées avec les données médico-économiques de l’Assurance Maladie.

Le réseau de capteurs du RNSA permet decibler la période où les pollens d’ambroisiesont majoritaires (mi-juillet à mi-octobre),période pendant laquelle ont été analyséesles données de l’Assurance Maladie issuesdes assurés du régime général et corres-pondant à la prise en charge d’allergie :médicaments, consultation, test cutané,arrêt de travail…

Ainsi pour la saison 2011 sur la régionRhône-Alpes, il est estimé qu’entre 194 500à 258 700 personnes ont été concernéespour un coût (soin ambulatoire) allant de14,2 à 20 millions d’euros. La populationconcernée a augmenté de 70 % et les dé-penses de santé liées à l’Ambroisie de 90%entre 2008 et 2011.

La lutte contre l’Ambroisie passe par destechniques simples d’arrachage ou de fau-chage avant la phase de floraison. Une desactions prévues par le Plan Régional SantéEnvironnement 2 est la désignation au ni-veau communal de « référent ambroisie »,dont le rôle est d’assister le maire dans le repérage de l’ambroisie et d’informer

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L’Ambroisieun problème Environnemental de Santé Publique

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le public sur les caractéristiques de laplante et les moyens de l’éradiquer.

La survenue de plusieurs cas d’allergie res-piratoire dans votre patientèle sur la pé-riode mi-juillet fin octobre signe en généralla présence d’ambroisie sur le territoirecommunal. Dès lors le médecin traitantpeut alerter la mairie sur la situation.

Vous pouvez suivre l’évolution des pollensdans l’air sur le site www.pollens.fr duR.N.S.A. le Réseau National de Surveil-lance Aérobiologique Ce réseau a pourobjet principal l´étude du contenu de l´airen particules biologiques pouvant avoirune incidence sur le risque allergique pourla population. C´est à dire l´étude ducontenu de l´air en pollens et en moisis-sures ainsi que du recueil des données cli-niques associées.

Pour de plus amples informations sur laplante vous pouvez consulter :➔Site de l'ARS Rhône-Alpeshttp://www.ars.rhonealpes.sante.fr/Ambroisie.91569.0.html➔Site de l'Observatoire de l'Ambroisie :http://www.ambroisie.info/

Pour de plus amples renseignementssur les actions mises en place sur le dé-partement ➔Jeannine Gil-Vailler - Hervé Bertrand- Catherine HamelAgence régionale de santé (ARS)Rhône-Alpes Délégation Territoriale de l’AIN - Service Environnement SantéTél. : 04 81 92 12 86 ou 71 A R S - D T 0 1 - E N V I R O N N E M E N [email protected]

L’existence même de la maltraitanceétait niée et pourtant chacun d’entrenous en connaît quelques exemples

les plus évidents, mais il y a tous ceux quisont cachés, des victimes qui préfèrentsouffrir en silence, parce que ce sont deshistoires de famille ou parce que, en insti-tution, on craint une réaction de rejet.

➔Pourquoi se permet-on de les maltraiterphysiquement, psychologiquement, de lesdépouiller de leurs biens, de les négligeralors qu’ils ont tant besoin de nous en ins-titution ou à domicile ?

➔ALMA 01 a mis en place le 10 mars2001, sur le département de l’Ain, uneécoute téléphonique de la maltraitancepour les personnes vulnérables, mais aussipour développer la prévention, promouvoirl’information et les actions de formation.

Depuis son ouverture et jusqu’au 31 dé-cembre 2011, ALMA 01 a traité 800 dos-siers de maltraitance, dont 61% àdomicile et 39% en institution.

Physiques et sexuelles 136

Psychologiques 235

Financières 125

Médicales 49

Négligences volontaires ou non 188

Civiques et de voisinage 67

Alma 01La maltraitance des personnes âgées et/ou handicapées ne doit plus être un sujet tabou.

Monsieur Michel

VENETPrésident d’ALMA 01

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Ces maltraitances ont eu lieu en institutionpour 287 cas et à domicile pour 513 cas.

Qui nous a appelés pour dénoncer lamaltraitance ?

Personnes vulnérables 173

Professionnels : médecins, infirmières, aides soignantes, etc… 160

Familles 368

Autres : voisins, amis, etc… 99

Qui sont les personnes vulnérables maltraitées ? des femmes de + de 65 ans(532) et des hommes également de + de65 ans (268).

ALMA 01 écoute, informe, oriente lespersonnes vulnérables, leur entourage etles professionnels. L’antenne d’ALMA 01fermée, ne peut être omnisciente, nimême rester compétente, l’équipe doitpouvoir disposer d’avis externes. ALMA 01ce sont des bénévoles qui mettent leurscompétences personnelles au profit desappelants. Ces bénévoles sont ou ont étéDirecteurs d’EHPAD, médecins, assis-tantes sociales, infirmières, infirmières enpsychiatrie, enseignants, administratifs…ils travaillent en équipe, selon une métho-dologie précise, (une écoute, 2 béné-voles). Après l’ouverture d’un dossier etdiscussion avec les référents, des préci-sions peuvent être demandées à l’appe-lant, pour établir une stratégie deréponses : plusieurs entretiens télépho-niques seront peut-être nécessaires, desconseils pourront également être deman-dés aux professionnels (médecins, infir-miers, aides-soignants, aides à domicile,ARS, Conseil Général, Justice, Gendar-merie, notaires, avocats, etc…) pour trai-ter du mieux possible ces situations. Tousont leurs responsabilités respectives dansla lutte contre la maltraitance et nul n’a àse substituer à eux. Puis une réponse seraapportée à l’appelant sur les démarchessouhaitables à effectuer : médiation,conseils, informations.

L’analyse de ces situations est complexe,des compétences multiples sont le plussouvent indispensables pour résoudre leproblème dans l’intérêt de la victime etdans son environnement coutumier et ap-porter une réponse adaptée.

Favoriser la parole, une écoute attentive,bienveillante et disponible peut suffire àdédramatiser une situation.

Des professionnels (médecins, soignants,travailleurs sociaux), familles, nous contac-tent parfois, s’interrogeant sur une éven-tuelle maltraitance. L’entretien peutconforter le professionnel dans son analyseet nos suggestions peuvent aider dans lessuites à donner.

La confidentialité : la certitude du respectde la confidentialité est la condition de lalibre parole. La confidentialité protège lavictime, le témoin, l’équipe qui écoute,analyse et conseille.

Les informations consignées dans les dos-siers constitués à l’occasion des appels,sous le sceau de la confidentialité et dela discrétion, sont protégés par l’exigencedu secret. Elles ne font l’objet de commu-nications que dans le cadre prévu par la loi.

Une maltraitance routinière ne peut êtreacceptée comme une norme et, ne cho-quant personne, n’être l’objet de plaintes,malgré sa gravité éventuelle.

BP 1025 - 01009 BOURG EN BRESSECEDEX 09

Tél : 04.74.23.49.45

E-mail [email protected]

Permanence : mardi 14h à 17h et jeudi 9hà 11h30

Répondeur téléphonique ou N° national 3977

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C’est le 14 février que se tenait uneprésentation, à la mairie du 7ème àLyon, au sujet de la pauvreté infan-

tile en régions.

Etaient présents trois missions ou disposi-tifs d’observation sociale, représentant lestrois plus grosses régions de France : Ilede France, Rhône-Alpes, PACA, soit 36%de la population de notre pays dont lestrois premières villes : (Paris, Lyon, Mar-seille) comptabilisent 21% de ses habitants.

Différentes statistiques ont été égrainéesconcernant les enfants pauvres de ces troisrégions : les limites étant les enfants iden-tifiés par les CAF, âgés de 7 à 15 ans, doncen âge scolaire et pouvant répondre direc-tement à des questions ciblées définies parles enquêteurs.

Une première surprise fût le classement dela pauvreté infantile selon les départe-ments : si la « timbale » décernée à laSeine-Saint-Denis, ne nous a pas étonnés,les cinq départements suivants sont de larégion PACA : seules les Hautes-Alpes s’ensortent honorablement. Le départementde l’Ain l’anté-pénultième… Autrement ditpar régions le taux d’enfants pauvres est de20% en Rhône-Alpes, 21,5% en Ile deFrance, 29% en PACA. Pour ce dernier chif-fre très mauvais, l’explication serait la partimportante de familles monoparentales.

Nous ne détaillerons pas dans cet aperçutous les chiffres qui nous ont été donnés,mais signalerons des pôles particuliers dansnotre région de grande misère : Péage deRoussillon, la Ricamarie, Saint-Priest…

Pour ce qui concerne les enfants de ces familles qui peuvent « vivre » avec 643€ (!)l’enjeu principal est l’école, comme le soulignel’Armée du Salut de l’avenue Thiers à Lyon : « l’école est le seul lien social qui reste ».

Certains praticiens lyonnais – travaillant àl’hôpital public ou dans les associations ca-ritatives - sont intervenus dans cette ren-contre pour rappeler que ces enfants,malgré la CMU n’ont qu’épisodiquementrecours au médecin ou au dentiste, ce quiamène à l’accueil de l’Hôpital Mère-Enfant,des gamins carencés en fer, anémiés,

au développement intellectuelretardé, sinon pire.

A été dénoncé - et cela j’en suis navré, meschers confrères - la réticence de nom-breux dentistes ou spécialistes médicauxde recevoir les jeunes sujets en CMU :évaluation moyenne de 36% sur l’ensemblede la région, alors que les généralistes sontpeu impliqués…

Certains discours des enfants ont étéplein d’instruction pour nombre de nous.En voici quelques bribes : ➔ « Pour le foot,… je voudrais bien joueren club, mais il faut que maman ait terminéde payer les crédits » (Hakim 13 ans, PACA)➔ « Ici, c’est difficile, car on n’a pas beau-coup d’argent. Maman ne peut pas achetertout ce qu’elle veut : si elle achète 2 ba-nanes, les plus petits ou les autres se fâ-chent parce qu’il n’y en a pas pour tout lemonde » (Marinella)➔ La promiscuité est un problème récur-rent pour le logement de ces enfants : Paul,10 ans, vit en PACA avec sa mère, sonbeau-père, ses deux frères et ses deuxsœurs « on a déménagé pour que les filles(les deux sœurs) aient leur chambre à elles ». Finalement on apprend que Julien, legrand frère couche dans le grand placardde la chambre, etc… La solution paraitpouvoir « jouer en bas » ou « jouer dehors »comme Benjamin.

L’insalubrité, le froid s’ajoutent à l’exiguïté« la maison est très froide la journée, ça va,mais l’hiver… A des moments, on auraitenvie de bouger tellement il fait froid. Elleest pas isolée du tout ».➔ Souvent l’école apparaît une solution pourcertains mais beaucoup semblent douter deleur intérêt à poursuivre des études : « J’ai pasenvie d’étudier. Je veux mon métier, je veuxêtre plaquiste. Je fais ma 3ème insertion, après,je me taille » (Yoann 15 ans, PACA).

Le Conseil économique et social euro-péen constate que 20 millions d’enfantsvivent ainsi dans l’Union Européenne :dénuement matériel, question de loge-ment, d’accès aux services élémentaires(santé, éducation)...

Docteur Philippe

PETITBONLa pauvreté infantile en régions

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 17

La Société Rhône-Alpes de Géronto-logie nous conviait le 3 avril à Annecydans le cadre prestigieux de l’Impérial

Palace à une réflexion sur la chute chez lapersonne âgée.

Le Professeur Couturier de Grenoble définitla chute, comme un problème de santé pu-blique, un évènement de la vie, nécessitantune prise en charge si elle survient 2 fois enmoins de 12 mois chez une personne deplus de 65 ans. Les chutes représentent 80 % des accidents de la vie courante :

➔ 78 % à domicile, ➔ 16 % sur la voie publique,➔ 11 % en institution.

Conséquence en Rhône-Alpes, plus de5 000 morts par an, surmortalité liée à lafracture du col fémoral.

La peur de la chute en est souvent lacause, plus de 35% des cas ; l’hospitalisa-tion aux urgences supérieure à 50 %

➔ urgences de J0 à J2➔ chirurgie de J3 à J10➔ soins de rééducation de J11 à J40

Sont décrits ensuite les différentes patho-logies associées : diabète, Parkinson,H.T.A., D.M.L.A., la grippe, la nycturie, lesprises médicamenteuses.L’environnement, l’escalier, les tapis…

L’intérêt de documenter la chute : la T.A.,les benzodiazépines, la vue, les troublescognitifs, l’environnement, le programmed’exercice (marche, thaï- chi), la visite à do-micile devrait faire partie du bilan…Les impacts psychologiques de la chuteont été abordés par le Docteur FlorenceDibié-Racoupeau de Saint Jean de Dieu deLyon : la brutalité de l’évènement, sontraumatisme psychologique, l’effondre-ment, l’idée de la fin de partie, d’une pe-tite mort, l’altération de l’image de soi,l’angoisse…Les incidences croisées : la chute met encause l’histoire familiale, met en cause ladialectique : dépendance//indépendance.

Le Dr Bruno Fantino de laCPAM de Lyon rappelle lecoût de la chute : 13 000 €,lui annonce 9 600 morts paran pour la région (?), évoqueles stages de prévention du risque plus oumoins efficaces : gymnastique, marche :coût 1/90ème du budget médical global.

Le juge J.L. Ybres du Tribunal de GrandeInstance d’Annecy est venu rappeler quela contention est un acte attentatoire àla liberté individuelle et que nul ne peutêtre arbitrairement détenu : Code Civil. Ar-ticle 16 : la loi assure le principe de la pri-mauté de la personne, le corps estinviolable. Nul ne peut être soumis à untraitement inhumain ou dégradant.

Article L110-1 du Code de la Santé Pu-blique : obligation de porter des soins at-tentifs, seul le péril imminent avéré peutjustifier la contention, mais on doit en in-former la personne, son entourage. La né-cessité pour les personnels soignants de seformer est fortement indiquée.

L’architecte Régis Herbin est venu nousévoquer les espaces de vie adaptés pourtous et nous a indiqué une notion inhabi-tuelle pour des soignants : l’HQU : la HauteQualité d’Usage ; de fait l’espace des per-sonnes âgées ne doit être celui qui fait leplus plaisir au concepteur ou à l’élu local :il doit être celui qui convient aux ainés…

D’autres démonstrations pratiques ont étéprésentées, particulièrement certains exer-cices gymniques, certaines techniques demarche sous le regard d’animaux (chiensd’aveugles par exemple), pour capter l’at-tention de la personne âgée, afin de tâcherde lui améliorer sa marche et la confiancequi lui fait défaut.

Journée riche, variée, réussie comme sou-vent par la Société de Gérontologie Rhône-Alpes, la prochaine sera à Bourg en Bresse,organisée par le Docteur J.Claude Blond,le 8 novembre : prévenir c’est vieillir…

Réflexion sur la chute chez la personne âgée

Docteur Philippe

PETITBON

Informations générales

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18 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

Le Conseil national de l’Ordre des mé-decins a participé, dans le cadre de lasimplification administrative, aux tra-

vaux qui ont conduit à l’établissement d’undossier médical type d’admission enEHPAD.

Le Gouvernement a décidé de rendre obli-gatoire le dossier type (comprenant le dossier médical) par décret n°2012-493 du13 avril 2012 paru au Journal Officiel du 17 avril 2012.

Le dossier type est en vigueurdepuis le 1er juin 2012.

Ce dossier comprend :

➔ un volet administratif renseigné par lapersonne concernée ou toute personne

habilitée pour le faire (travailleur social,etc…)

➔ un volet médical, daté et signé du mé-decin traitant ou d’un autre médecin, àmettre sous pli confidentiel, qui permetnotamment au médecin coordonnateurexerçant dans l’établissement d’émettreun avis circonstancié sur la capacité del’EHPAD à prendre en charge la personneau vu du niveau de médicalisation de l’éta-blissement.

Ce dossier est à remplir en un seul exem-plaire et à photocopier en fonction dunombre d’établissements auprès desquelsla personne souhaite entrer.

Nous tenons ce dossier type à votre dispo-sition au siège du Conseil départemental.

Dossier type d’admission en EHPAD

Nous vous informons que la date declôture du dépôt de dossier de de-mande de qualification en méde-

cine générale, qui était fixée au 1er octobre2012, a été prolongée à la demande duConseil national de l’Ordre des médecinsau 1er octobre 2014, par un arrêté du 8 juin 2012, paru au Journal Officiel le 22 juin 2012.

Vous pouvez solliciter auprès du secrétariatdu Conseil départemental le dossier dedemande de qualification (ou le téléchar-ger sur le site du Conseil national) et letransmettre au Conseil départementalpour étude par la Commission de qualifi-cation de 1ère instance.

Demande de qualification de spécialiste en médecine générale

Informations du conseil national

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 19

Nous vous informons de la publica-tion au Journal Officiel du 29 jan-vier 2012 du décret n°2012-116

du 27 janvier 2012, relatif à l’obtentiond’un diplôme d’études spécialisées com-plémentaires en médecine de groupe I par validation de l’expérience profes-sionnelle.

Le décret fixe les conditions dans les-quelles un médecin, ayant exercé pendantune durée équivalente à la durée de la for-mation conduisant au diplôme d’étudesspécialisées au titre duquel il exerce, peut

solliciter la délivrance d’un diplômed’études spécialisées complémentaires degroupe I (cf. liste des DESC du groupe I)

Le décret précité prévoit la possibilité,pour un spécialiste, d’acquérir une spécia-lité complémentaire par une validationdes acquis de l’expérience, délivrée parun jury comprenant des représentants del’Université et de l’Ordre des médecins.

Pour plus d’informations, merci decontacter le secrétariat du Conseil dé-partemental de l’Ordre des médecins.

Diplôme d’Etudes SpécialiséesComplémentaires en médecine de groupe I par validation de l’expérience professionnelle

Une modification du Code de déon-tologie est intervenue, par décretn°2012-694 du 7 mai 2012, publié

au Journal Officiel le 8 mai 2012.

Vous pouvez soit :– consulter les différents articles modifiés

sur le site du Conseil national de l’Ordredes Médecins : www.conseil-national.medecin.fr

– ou en faire la demande auprès du secré-tariat du Conseil de l’Ordre des Médecinsde l’Ain.

Modification du Code de déontologie médicale

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20 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

Un certain nombre de Burgiensconnaissent la rue du Docteur Bou-veret reliant la rue Charles Robin à

l’avenue des Belges. Tous les médecinsconnaissent la « maladie de Bouveret ».

Le Docteur Léon Bouveret (1850 – 1929)possédait un immeuble à Bourg. La muni-cipalité en fit l’acquisition pour effectuer lapercée de la rue, longue de 118 mètres,qui porte son nom depuis 1929.

Emile, Léon, Enemond, naquit à Saint-Ju-lien-sur-Reyssouze en septembre 1850.Son père, Abel Guillaume, médecin, luidonna une bonne formation dès son en-fance qu’il passa dans sa Bresse natale. Ex-cellent élève, il gagna un concours de

version latine au lycée. Il sedestinait à la médecine. Il dé-buta ses études à Lyon avantde les poursuivre dans la capi-tale. Il fut classé troisième surquarante au concours de l’Internat des Hô-pitaux de Paris en 1873. Il décrocha son di-plôme de Doctorat à 28 ans, puis retournaà Lyon.

Il devint alors chef de clinique - assistantdu Professeur Raphaël Lépine (1840-1919)qu’il suivit lors de la création de la nouvelleclinique médicale à la faculté. Nommé mé-decin des Hôpitaux en 1879, il fût professeuragrégé l’année suivante, à l’âge de 30 ans.

Dès 1882, il fût membre actif du comité derédaction de la revue Lyon Médical. Aucours de sa carrière, il effectua de nom-breuses publications dont la plupartétaient traduites en allemand.

En 1884, il participa avec de jeunes méde-cins à une étude sur une épidémie de cho-léra en Ardèche, tout en organisant lessoins. Deux ans plus tard, avec la collabo-ration du Professeur Raymond Tripier(1838-1916), titulaire de la Chaire d’Anato-mie Pathologique, il publiait un ouvragesur le « traitement de la fièvre typhoïdepar les bains froids », thérapeutique agres-sive, mais qui rencontra un net succès àLyon.

Son « traité des maladies de l’estomac »où il encourageait les nouvelles méthodeschirurgicales, édité en 1893, resta long-temps une référence pour de nombreuxgastro-entérologues. Il décrivit l’obstruc-tion gastrique ou duodénale par calcul biliaire migré à travers une fistule biliogas-trique ou bilioduodénale qui garda l’appel-lation « syndrome de Bouveret ».

Rue BouveretDocteur

Bernard BOCQUET

Un peu d’histoire

Photo tirée de «La Médecine à Lyon» Fondation Mérieux - Editions Hervas 1997.

La tachycardie paroxystique supraventricu-laire ou maladie de Bouveret est caractériséepar des accès brusques, à début et fin bru-tales, de tachycardie jusqu’à 200 battementspar minute. Les accès ne durent pas plus de

quelques minutes. Les conséquences sont trèsvariables selon la situation cardiovasculaire dumalade. Les méthodes d’électrophysiologieactuelles permettent exploration et traitement.

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 21

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C’est en 1889 qu’il publia dans la revuede médecine, à Paris, son article « de latachycardie essentielle paroxystique »,maladie à laquelle son nom reste attachéet qui lui conféra la célébrité. Il l’isolaitdes autres tachycardies et tachyarythmies.La description était clinique ; l’électrocar-diographie n’existait pas encore.

Il quitta les Hospices Civils de Lyon àl’âge de 50 ans, en 1900. Malgré sesnombreux travaux et son « aura » declinicien, il ne fut jamais nommé pro-fesseur de clinique médicale en rai-son des circonstances. Il reprit uneactivité de consultant pendant laguerre de 1914-18, puis continua àexercer une dizaine d’années. Sa re-nommée de praticien au diagnosticprécis et sûr attirait chez lui de nom-breux collègues et étudiants qui leconsultaient pour leurs cas person-nels. Il pratiquait lui-même les ana-lyses biochimiques et bactério -logiques de ses patients et partici-pait personnellement à leurs soins.

Le Docteur Léon Bouveret décédaà l’âge de 79 ans. Il laissa le souve-nir d’un praticien et d’un chercheurclinicien exceptionnel, internisteavant l’heure, s’intéressant à toutesles facettes de la médecine.

Ce Bressan restait modeste, et répé-tait souvent « les médecins sont làpour leurs patients, pas pour leurpropre carrière… »

Rue Bouveret à Bourg-en-Bresse

Principales publications

Léon Bouveret, clinicien remarquable, observa-teur minutieux des symptômes, sachant lesanalyser, et les interpréter, a publié dans desdomaines très variés de la médecine, alors queson nom reste attaché à la cardiologie.

Voici quelques exemples :

• Sur une tumeur osseuse généralisée à laquelle conviendrait le nom de tumeur à ostéoblastes, 1878

• Les sueurs morbides, 1880

• Syphilis, ataxie, cardiopathie, 1885

• Fièvre typhoïde traitée par les bains froids,1886 (en collaboration avec Raymond Tripier)

• Traité d’emphysème, 1888

• De la tachycardie essentielle paroxystique,1889

• La neurasthénie, 1891

• La dyspepsie par hypersécrétion gastrique,1891 (en collaboration avec Eugène Devic)

• Traité des maladies de l’estomac, 1893

• Essai sur la pathogénie du cancer, (1929)

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22 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

Médecins du département de l’AINrecherchant un associé ou un collaborateur ou un successeur➔ Dr Michel BEYNEL (médecin généraliste) de POLLIAT recherche un successeur –

Tél : 04.74.30.40.20 -➔ Dr Aimé BUZY (médecin généraliste) de MONTREVEL recherche un associé –

tél : 04.74.25.40.69 -➔ Dr Claudie THIRY recherche un(e) associé(e) pour partager ses locaux professionnels

sur ORNEX – pour tous renseignements tél : 06.08.43.01.86 - ➔ Cabinet de groupe de médecine générale de REPLONGES (01750) recherche rem-

plaçant en vue d’association – tél : 03.85.31.04.45 -➔ Dr Gabrielle TABOURIN (médecin généraliste) recherche un collaborateur libéral

(deux jours par semaine) – tél : 04.74.77.22.46 –➔ Dr Jean GUYONNET (médecin généraliste) à THOISSEY (01140) – recherche un suc-

cesseur. Pour tout renseignements, téléphoner au 04.74.04.06.82 ou 06.72.26.34.78.➔ Cabinet de groupe de médecine générale (3 médecins) de MANZIAT recherche

un associé ou un collaborateur – tél : 03.85.36.12.12 ➔ Cabinet de groupe de médecine générale à PONT DE VAUX (01190) 4 médecins

en SCM exerçant au sein d’un pôle santé de 24 professionnels paramédicaux -recherche remplaçant ou collaborateur en vue d’une succession - tél : 03.85.30.32.05

➔ Cabinet de groupe de médecine générale (6 médecins) au sein d’un pôle de santéd’une trentaine de professionnels de soins de premiers recours, situé à AMBERIEUEN BUGEY (01500) – recherche 1 ou 2 jeunes médecins thésés pour collaboration li-bérale, association temporaire ou définitive – Dr. Olivier BELEY – tél : 04.74.37.30.30

➔ Cabinet de groupe de médecine générale d’HAUTEVILLE recherche un associé – Tél : 04.74.35.31.05

Le Conseil général de l’AIN recrute un médecin personnes handicapées / personnesâgées, par voie statutaire (cadre d’emplois des médecins territoriaux), ou à défautpar voie contractuelle : Le jury se tiendra le 7 septembre 2012.

➔ Pour tous renseignements – contacter le service recrutement, mobilité à la Directiondes Ressources Humaines du département de l’Ain au 04.74.50.37.34.

Le Centre Hospitalier Fleyriat recherche des médecins généralistes intéressés poureffectuer des demi-journées sur le secteur de l’Hospitalisation à domicile

➔ Contacter Mme GERLAND – Bureau des Affaires Médicales du Centre Hospitalier deBOURG-EN-BRESSE au 04.74.45.40.94

La Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Ain recrute au 1er septembre 2012 unmédecin généraliste pour son Centre d’Examens de Santé. Le poste en CDI à tempspartiel (70 %) est basé à Bourg en Bresse.

➔ Pour tous renseignements, contacter le Directeur des Ressources Humaines : 04.74.45.84.05.

Annonces

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 23

Anno

nces

L’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, direction territoriale à Lyon(69002), 7, rue Quivogne, Etablissement public recherche pour Bourg en Bresse, un mé-decin généraliste à temps partiel pour une durée de six mois.

➔ Contacter Mme Martine LEDION au secrétariat du directeur territorial - tél :04.72.77.15.46

L’EHPAD « Doyenné de Brou » – 19, Bld de l’Hippodrome à 01000. BOURG ENBRESSE - Téléphone 04.74.25.88.00 – Fax 04.74.22.73.49. recherche • un médecin libéral pouvant intervenir auprès d’une douzaine de patients suite à l’en-

registrement de 2 départs.Equipe soignante salariée composée d’une infirmière cadre, 6 infirmières. D’une équipepara-médicale : psychologues, psychomotricienne et ergothérapeute. Personnel dédiéà l’accompagnement aux actes quotidiens par secteur (ASD ou AMP ou AVS référentede 7 à 12 résidents en fonction de la dépendance).• un médecin salarié prescripteur ou coordonnateurEn fonction des disponibilités de la personne pouvant aller d’une ½ journée par semaineà 2,5 jours.

➔ Pour toutes informations complémentaires, merci de joindre : Mme Fabienne Gallay,infirmière cadre

L’Académie de Lyon (département de l’Ain) recrute • des médecins scolaires contractuels (10 mois) à partir de septembre 2012• un médecin de prévention (pour intervenir dans le domaine de la santé et du bien-

être au travail de tous les personnels de l’Académie) Profil : titulaire d’un DES, CESde médecine du Travail ou équivalent

➔ Des informations complémentaires sont disponibles sur le site de l’Académie deLyon : http://www.ac-lyon.fr/recrutement-academie-lyon.html

Vous devez adresser votre curriculum vitae et votre lettre de motivation à la Directricedes Ressources Humaines de l’Académie de Lyon – 92 rue de Marseille – 69007 LYON– [email protected]

La Maison de Retraite Saint Joseph (JASSERON) recherche un médecin prescripteuret coordonnateur (temps plein ou partiel)

➔ Adresser lettre de motivation + CV à M. Dominique GELMINI, directeur de la MaisonSaint Joseph, 108, rue Thomas Riboud, 01250 JASSERON – tél : 04.74.30.01.77.

L’Association Régionale Rhône-Alpes des Infirmes Moteurs Cérébraux (ARIMC) (As-sociation de parents qui a pour vocation de placer la personne handicapée atteinte d’in-firmité motrice cérébrale (IMC) – recherche pour son foyer Hébergement, situé dansl’Ain, accueillant des personnes adultes handicapées • un médecin MPR et un médecin généraliste - CDI – temps partiel - à déterminer

➔ Candidatures à adresser à M. le directeur du Foyer ESAT 01260. VIRIEU LE PETIT oupar mail [email protected]

La Commune de SAINT PAUL DE VARAX (01240) recherche un médecin généralistepour intégrer le cabinet de médecin inoccupé de sa nouvelle Maison de Santé pluridis-ciplinaire.

➔ Contact Mairie Tél : 04.74.42.50.13.

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24 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

Le Docteur Jean Foëx est décédé le 27novembre 2011 à l’âge de 89 ans, ilétait médecin généraliste dans le Pays

de Gex et y a exercé jusqu’au 1er octobre1992.

Né à Strasbourg, arrivé à Divonne en 1954auprès de son frère qui était Pasteur, il aété le premier médecin généraliste de Di-vonne et était animé par une solide voca-tion qui l’avait conduit, avant soninstallation dans notre département, àexercer à Madagascar.

Il se déplaçait volontiers dans le Pays deGex, peu urbanisé à l’époque, pour prati-quer une médecine de campagne, sans la-boratoire, sans radiologie, loin desétablissements hospitaliers et des cabinets

de spécialistes (excepté les psychiatres deDivonne), cette pratique l’avait conduit àêtre membre actif de la Société Françaisede Médecine Générale ; très dévoué, ilétait aussi médecin de pompiers.

Il travaillait encore à l’âge de 70 ans paramour du métier.

Ce mode de vie sociale entièrement donnéà autrui, je l’avais vu se poursuivre sous uneautre forme : je l’avais rencontré par ha-sard à l’Hôpital de Gex (il était alors en re-traite), il y visitait les résidents dans lecadre de la paroisse protestante.

La communauté médicale présente à sa fa-mille ses bien sincères condoléances.

Dr. Jean-Pierre Illiano

Docteur Jean Foëx(26.03.1922 – 27.11.2011)

Nécrologie

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 25

C’est avec émotion que j’ai appris ledécès d’André Lafaure avec lequelj’ai travaillé de 1972 à 1997, date de

sa retraite.

C’est en effet en avril 1972, lors de monpremier remplacement à la toute petite cli-nique d’Ambérieu, que j’ai fait la connais-sance d’André Lafaure.

Le premier contact avec lui m’a fait décou-vrir un confrère accueillant, souriant, met-tant parfaitement à l’aise.

Après des remplacements réguliers, laconstruction d’une nouvelle clinique m’aconduit tout naturellement à une associa-tion avec André Lafaure.

Pendant 10 ans, nous avons eu une colla-boration étroite étant les deux seuls chirur-giens.

J’ai pu apprécier la qualité de ses diagnos-tics cliniques indispensables à cetteépoque vu la pauvreté des examens com-plémentaires.

Chirurgien orthopédiste mais aussi chirur-gien généraliste, j’ai pu noter sa parfaitecompétence dans les interventions viscé-rales de même que les soins consciencieuxqu’il prodiguait à ses patients dans lessuites.

Je partais en vacances sans souci sachantla parfaite vigilance qu’il avait pour mespatients.

Son humour souvent caustique faisait par-tie de son originalité.

Il savait ce qu’était la déontologie et la pa-role donnée n’était jamais remise en cause.

Nous avions une grande confiance mu-tuelle et pour appui je me dois de relaterun événement dont j’ai toujours gardé un

souvenir vivace :

Un soir, je suis appelé par l’infirmière de laclinique, affolée, m’annonçant que le DrLafaure avait besoin de moi de toute ur-gence (il était alors de garde).

Au cours d’une chute, il s’était fait une frac-ture bi malléolaire avec énorme déplace-ment.

Une réduction en urgence s’imposait. Ilm’a demandé de m’en charger.

La fracture réduite, la cheville plâtrée, ilm’a immédiatement déclaré qu’il n’avaitaucun besoin d’autre avis ou geste com-plémentaire considérant qu’une interven-tion sanglante lui paraissait inutile. (Il estvrai qu’il prônait le traitement orthopé-dique pour des fractures dont il avait d’ex-cellents résultats).

De fait, sa fracture consolida sans réduc-tion complémentaire avec une récupéra-tion parfaite de la mobilité de sa cheville.Et cent fois il me raconta avoir montré sacheville à ses copains orthopédistes leurdisant : « voyez le résultat du traitement or-thopédique d’une fracture de cheville dé-placée traitée par un Urologue ! »

Par la suite, l’arrivée d’autres praticiens, lacréation d’un service d’urgence ont un peuterni l’amicale complicité que nous avions.

J’élude les dernières années pour ne gar-der en mémoire que les premières aucours desquelles j’ai pu apprécier toutesles qualités d’André Lafaure.

J’achèverai ces quelques lignes en adres-sant mes sincères condoléances à ses en-fants Xavier et Marc que je revois encoretous petits et à Madame Juliette Bourgeatà laquelle je joins mon bon souvenir.

Dr. Christian Ferrier

Docteur André Lafaure(31.03.1935 – 07.02.2012)

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26 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

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Il ne m’est pas possible ce jour d’être auxcôtés des siens et de ses amis pour ac-compagner le Docteur Louis Jannel.

Je vous prie de bien vouloir m’en excuser.

Je demande à mon ami, le Docteur Jean-Pierre Bucher, de me représenter car jesouhaite vivement apporter mon hom-mage et celui des médecins du départe-ment de l’Ain à ce confrère un peu hors ducommun, qu’était Louis Jannel.

Il est né à Priay le 12 mai 1923.

Il fit des études de médecine et a soutenu sathèse de Doctorat à Lyon le 11 juillet 1950.

Externe des Hôpitaux de Lyon, il futnommé suppléant au concours prestigieuxde l’internat des Hôpitaux de Lyon ; il sou-haitait exercer dans son département natalet trois mois après avoir soutenu sa thèse,

il s’inscrivit au Tableau de l’Ordre des mé-decins de l’Ain, le 15 octobre 1950, sousle n°282.

Particulièrement conscient de l’évolutionde l’exercice médical, il fut à l’origine de lapremière Société Civile Professionnelle demédecins, qui apporta à Montrevel-en-Bresse une structure médicale de grandequalité.

Le Docteur Louis Jannel aimait son pro-chain et, au-delà de l’exercice médical, lavie de la cité, du département, ne le lais-sait pas indifférent ; c’est pour cela qu’ilajouta une belle carrière politique à sa,déjà intense, vie professionnelle.

Nous sommes, nous médecins, fiersd’avoir compté parmi les nôtres un citoyenmédecin et un homme de bien dont nouspleurons aujourd’hui le départ.

Docteur Louis Jannel(12.05.1923 – 24.02.2012)

Texte rédigé par le Docteur Jacques Rascle et lu par le Docteur Jean-Pierre Bucher

Je voudrais ajouter personnellement àcette lettre que, par delà tous lescompliments qu’on ne peut manquer

d’entendre sur l’homme, tels que cet hom-mage du Président du Conseil de l’Ordredes médecins que je viens de lire, pourmoi saluer ici Louis Jannel c’est honorerune dette de reconnaissance à plus d’untitre.

Tout d’abord, je pense au confrère qui m’aaccueilli en 1968. Louis Jannel, vousm’avez aidé à démarrer dans cette profes-sion de médecin, dont l’apprentissage nepeut pas se contenter d’essuyer les bancsde la faculté, mais nécessite aussi d’ap-prendre sur le tas grâce à l’expérience desainés. Et je sais que d’autres, après moi,ont éprouvé votre générosité.

Votre esprit associatif s’est manifesté dèsle premier jour, à la fois moralement, etmatériellement, puisque vous avez parti-

cipé, avec Maurice Gaud, à l’installationdans mon cabinet d’un appareil de radio-graphie, unique en milieu rural, et à un sys-tème d’appel téléphonique commun pourles urgences.

Et, quand des circonstances me poussaientà renoncer, vous n’avez pas été le moindrede mes soutiens.

Cet esprit associatif s’est poursuivi lorsque,véritable père fondateur, vous avez inspiréla création et le fonctionnement de la Mai-son Médicale de Montrevel. Et cela encompagnie des dentistes, des kinésithéra-peutes et des infirmières, ce qui en faisaitle premier cabinet pluridisciplinaire ruraldu département de l’Ain, à l’époque.

Cette maison médicale a fait longtempsl’admiration quelque peu jalouse deconfrères qui venaient prendre modèle.

A l’hôpital de Montrevel également, où j’ai

Mot du Docteur Jean-Pierre Bucher, après lecture de la lettre du Président Rascle

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Le Docteur Jean-Charles Loyer nous aquittés le 14 mars après quatre ans desouffrance qu’il a assumé avec un

grand courage entouré de son épouse etde ses enfants.

Notre rencontre date de 1971, année desa nomination à l’Internat de Bourg où il vaconjuguer sa formation clinique et biolo-gique.

Jean-Charles est né à Bourg le 20 juin1947, le troisième de la famille.

Après de brillantes études secondaires aucollège Saint Pierre puis au lycée du Sacré-cœur, il entreprend des études de méde-cine à Lyon.

En 1973, il part avec son épouse et son filsDavid en coopération pour le Rwanda.

A son retour, il termine l’Internat au labo-ratoire de l’Hôpital et poursuit sa forma-tion en biologie.

Nommé assistant à temps partiel, Jean-Charles Loyer postule pour la Direction duCentre de Transfusion, à la suite du décèsdu Docteur Pierre Bretin. Parallèlement, ildéveloppe au laboratoire l’activité de cy-tologie du sang et de la moelle osseuse.

Mais sa fibre clinique n’est pas perdue caril ouvre une consultation d’hématologie cli-nique dans le service du Docteur BernardBocquet, à la grande satisfaction des pa-tients et des confrères généralistes qui luiconfient leurs malades.

Mais la réforme de la transfusion sanguineva bouleverser et réduire les attributionsdes centres départementaux de Bourg.

Jean-Charles Loyer quitte alors Bourg etaprès deux essais infructueux aux Centresde Transfusion Sanguine de Chambéry etde la Rochelle, se fixa à Rumilly et terminasa carrière en biologie privée.

Jean-Charles Loyer fut toujours passionnépar ses diverses activités professionnellesqu’il marqua de sa compétence.

Avec les confrères qui ont connu et appré-cié Jean-Charles Loyer, je veux redire à sonépouse et à ses enfants toute notre sym-pathie dans l’épreuve traversée. Nous gar-dons en mémoire tous les souvenirs debons moments passés ensemble.

Dr. Alain Coupry

Biologiste honoraire

du Centre Hospitalier de Bourg

un temps hérité d’une partie de vos res-ponsabilités, j’ai pu mesurer tout ce quevos dons de diplomate et de rassembleuravaient pu apporter.

Depuis votre retraite, Louis Jannel, cet es-prit rassembleur manque beaucoup.

Je parle au présent parce que, pour moi,vous êtes encore, et vous serez toujours,une référence. De ceux qui font partie desquatre ou cinq personnes qui comptent enpermanence dans votre vie.

On peut être d’accord ou non, on peut sedire : « je vais faire comme lui » on peut,au contraire, décider : « je ferai autre-

ment », mais on fait... après vous avoir vuou après vous avoir écouté. On aime à sedemander « qu’en penserait-t’il » ou « queferait-il à ma place ? ».

Où que vous soyez maintenant, quelle quesoit la peine éprouvée devant votre ab-sence, et nous nous associons tous à cettepeine de vos proches, votre esprit de-meure en nous, cet esprit du passeur, quevous exercez mieux que personne, et passeulement en jouant la comédie dans unrôle qui vous allait si bien. Louis Jannel,merci !

Docteur Jean-Charles Loyer(20.06.1947 – 14.03.2012)

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28 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

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Né à Colmar le 27 septembre 1928.Diplômé de la Faculté de médecinede Strasbourg (date de thèse : 15

décembre 1956), il a servi en Algérie aprèsses études. Diplômé de médecine du tra-vail et de sérologie, il a été le premier mé-decin du travail du CERN (OrganisationEuropéenne pour la Recherche Nucléaire)à Genève. Sa grande compétence profes-sionnelle était complétée par une parfaitemaîtrise des langues, particulièrement l’an-glais et l’allemand, ce qui lui a permis d’as-surer une fonction complexe de médecinde l’Organisation.

Texte lu aux obsèques :

Notre confrère et ami nous quitte et nousen éprouvons beaucoup de peine.

Le Docteur Jean-Paul Diss nous avait habi-tué à un accueil remarquable, tant dansson activité professionnelle de médecin du

CERN, que dans ses activités bénévolesmultiples dans le Pays de Gex, particuliè-rement à l’Association Gessienne pour leMaintien à Domicile dont il était le prési-dent émérite. Il avait participé à sa créationet la dirigeait avec compétence et dispo-nibilité réunissant les bonnes volontés auservice des malades.

Préoccupé par la prise en charge des per-sonnes âgées dépendantes, il a contribuéà élargir l’éventail social pour l’accueil desrésidents du Clos Chevalier.

Il savait créer et maintenir le lien social etœuvrer pour les soins des personnes avecbeaucoup d’humanité.

La communauté médicale représentée parl’Ordre des médecins exprime sa tristesseet présente ses condoléances à sa famille.

Dr. Jean-Pierre Illiano

Docteur Jean-Paul Diss(27.09.1928 – 06.06.2012)

Le Docteur Marcel Billerau, né à Parisle 19 juillet 1927, est décédé le 14 mai2012 à l’âge de 85 ans.

Après ses études médicales, il soutint sathèse de Doctorat le 29 juin 1964 à la Fa-culté de médecine de Lyon. Trois mois plustard, il était inscrit au Tableau de l’Ordredes médecins de l’Ain sous le n°517.

Il s’installait à Miribel, ville en période decroissance démographique et d’urbanisa-tion, dans la proximité de l’agglomérationlyonnaise.

Il poursuivit sa carrière en exerçant cet art

complet et difficile qu’est la médecine gé-nérale.

Il cessa son activité à 65 ans, le 1er octobre1992, prenant sa retraite à Miribel, où ilavait vécu et travaillé.

Le Conseil départemental de l’Ordre desmédecins de l’Ain salue la mémoire de sonconfrère et s’associe à la peine de la famille.

Il présente à son épouse, Madame ElianeBillerau, à ses enfants et petits-enfants, sescondoléances attristées.

Dr. Bernard Bocquet

Docteur Marcel Billerau(19.07.1927 – 14.05.2012)

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 29

➔ Mme le Dr Marie ADAM ➔ Dr Nicolas GUERY

➔ Dr Robert ALLANTE ➔ Mme le Dr Bénédicte HAUVESPRE

➔ Mme le Dr Kifah AMIN ➔ Mme le Dr Elena HINKOVA

➔ Mme le Dr Marie Hortense ARNAUD ➔ Dr Pierre HUGUET

➔ Dr Mokrane AYOUB ➔ Dr Mazen ISKANDARANI

➔ Mme le Dr Gaëlle BACH ➔ Mme le Dr Tatjana JEKIC

➔ Dr Bruno BARBUT ➔ Dr Mokhtar KEDDI

➔ Dr Jacques-François BARDINA ➔ Dr Michel MASSON

➔ Dr Nicolas BOGAERT ➔ Dr Lazhar MEZAGHCHA

➔ Mme le Dr Fatema BOUMERTIT ➔ Dr Marcel MBALA-MUKENDI

➔ Dr José BOTOKOU-MOKOUMOU ➔ Mme le Dr Hélène PETIT

➔ Dr Laurent BROCHARD ➔ Mme le Dr Christine POULARD

➔ Dr Ennio COCCO ➔ Mme le Dr Eliane RAHAL

➔ Mme le Dr Jacqueline DE BACKER ➔ Dr Xavier RICHARD

➔ Dr Oumarou DOPSOUMNA ➔ Mme le Dr Caroline RIGAUD

➔ Dr Stéphane D’ORNANO ➔ Mme le Dr Pascale ROUX

➔ Mme le Dr Sophie DUPIRE ➔ Dr Nicolas SICOT

➔ Dr Ronan FOURÉ ➔ Dr Mazen YANES

➔ Dr Yawo GOGOVOR

Inscriptions

Mouvements de tableaudu premier semestre 2012

➔ Dr Jean-Marc DAUVERGNE - a pris sa retraite libérale le 01.04.2012 (mais poursuit son activité)

➔Dr Jean GUYONNET - a pris sa retraite libérale le 01.04.2012 (mais poursuit son activité)

➔Dr Dominique DUTRAIVE - a pris sa retraite libérale le 01.04.2012 (mais poursuit son activité)

➔Dr Jacques LUCIANI - a pris sa retraite libérale le 01.07.2012 (mais poursuit son activité)

➔Dr Christian MUSITELLI - a pris sa retraite libérale le 01.07.2012 (mais poursuit son activité)

➔Dr Didier LOUIS - a pris sa retraite libérale le 01.07.2012 (mais poursuit une activité)

➔Mme le Dr Catherine BONGLET - a pris sa retraite libérale 01.07.2012 (mais poursuit son activité)

➔Mme le Dr Monique PELLETIER - a pris sa retraite libérale le 01.07.2012(mais poursuit son activité)

Médecins retraités conservant une activité libérale

➔ Dr Pierre BONNIOL - a pris sa retraite salariée le 01.04.2012 (mais poursuit une activité)

➔ Mme le Dr Marie-Claude FRAUCOURT - a pris sa retraite salariée le 03.03.2011 (mais poursuitune activité)

➔ Dr Georges GERIN - a pris sa retraite libérale le 01.04.2012 (mais poursuit ses activités)

➔ Dr Daniel RONDEPIERRE - a pris sa retraite hospitalière et libérale le 05.05.2012 (mais poursuitune activité)

➔ Dr Jean-Claude PERRIN - a pris sa retraite hospitalière et libérale le 01.07.2012 (mais poursuitune activité)

Médecins retraités conservant une activité salariée ou hospitalière

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30 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012

➔ Dr Pierre AMEN - a pris sa retraite libérale le 01.07.2012

➔ Dr Philippe ARMAND – a pris sa retraite salariée le 01.07.2012

➔ Mme le Dr Eliane CUISINIER – a pris sa retraite salariée le 01.05.2012

➔ Dr Gérard GELIN – a pris sa retraite libérale le 01.07.2012

➔ Dr Maurice LAUDE – a pris sa retraite salariée le 1er juillet 2012

➔ Dr Eric LAZARD– a cessé toute activité le 30.06.2012

➔ Dr Patrick MANILLIER – a pris sa retraite libérale le 01.07.2012

➔ Dr Gilbert PIERETTI – a pris sa retraite le 01.01.2012

Médecins retraités

➔ Dr Marcel BILLERAU - décédé le 15.05.2012

➔ Dr Jean-Paul DISS - décédé le 06.06.2012

➔ Dr Jean FOËX - décédé le 27.11.2011

➔ Dr Louis JANNEL - décédé le 24.02.2012

➔ Dr André LAFAURE - décédé le 07.02.2012

➔ Dr Jean-Charles LOYER – décédé le 13.03.2012

➔ Dr Dimitri MELINIOTI – décédé le 30.01.2012

Décès

➔ Mme le Dr Laurence AUDRAIN - pour les COTES D’ARMOR

➔ Mme le Dr Roxane BERJAOUI-ASIYAN - pour les HAUTS DE SEINE

➔ Mme le Dr Nathalie CASTETS-BARTHET - pour la SAONE ET LOIRE

➔ Mme le Dr Maria CASTRO Y RODRIGUEZ - pour la MOSELLE

➔ Mme le Dr Anne-Marie CHAPELLIER - pour le RHONE

➔ Dr Nicolae CIUBOTARIU - pour le HAUT RHIN

➔ Mme le Dr Ségolène FEREY- pour la HAUTE SAVOIE

➔ Dr Patrick HO-VAN-TRUC - pour le CALVADOS

➔ Mme le Dr Liliane LE GENNE - pour le RHONE

➔ Mme le Dr Elisabeth LE SAOUT - pour un archivage du dossier au Conseil national

➔ Dr Christian MARICHAL - pour la HAUTE SAVOIE

➔ Dr Frédéric MICHARD - pour inscription sur la liste spéciale (médecins exerçant à l’étranger)

➔ Dr François QUELARD - pour l’ISERE

➔ Dr Alain RENAULT - pour la SAVOIE

➔ Mme le Dr Stéphanie RIVIERE - pour la HAUTE SAVOIE

➔ Dr Guillaume THIERY - pour la GUADELOUPE

Transferts de dossiers - Radiations

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Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 > 31

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Après avis de la Commission départementale de qualification en MEDECINE GENERALE

➔ Dr Jean-Marc BESSON ➔ Dr Evelyne MONOT

➔ Dr Bernard DESDET ➔ Dr Jacques RECHER

➔ Dr Valérie MAZILLIER

Suite à la décision de la Commission nationale d’appel de qualification :

➔ Dr Markpobé NANTOB BIKATUI - qualifié spécialiste en REANIMATION MEDICALE

Suite à l’avis favorable de la Commission nationale de qualification :

➔ Mme le Docteur Mathilde NDJOCK – qualifiée spécialiste en MEDECINE PHYSIQUE ETDE READAPTATION

➔ Mme le Docteur Valérie ANDRESZ - qualifiée spécialiste en MEDECINE PHYSIQUE ET DEREADAPTATION

Suite à l’avis favorable du Conseil national :

➔ Dr Philippe CRISTINI – qualifié spécialiste en ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES

Qualifiés au vu des diplômes, attestations de conformité ou autorisation d’exercer lamédecine en France :

➔ Dr Oumarou DOPSOUMNA – qualifié spécialiste en MEDECINE GENERALE

➔ Dr Mazen ISKANDARANI – qualifié spécialiste en CHIRURGIE PLASTIQUE

RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE

➔ Dr Yawo GOGOVOR – qualifié spécialiste en PEDIATRIE

➔ Mme le Dr Eliane RAHAL – qualifiée spécialiste en CHIRURGIE INFANTILE

De plein droit :

➔ Dr Nicolas BOGAERT - qualifié spécialiste EN MEDECINE GENERALE

➔ Dr Ronan FOURÉ – qualifié spécialiste EN MEDECINE GENERALE

➔ Mme le Dr Bénédicte HAUVESPRE - qualifiée spécialiste EN MEDECINE GENERALE

➔ Mme le Dr Tatjana JEKIC - qualifiée spécialiste EN MEDECINE GENERALE

➔ Dr Michel MASSON - qualifié spécialiste EN MEDECINE GENERALE

➔ Mme le Dr Caroline RIGAUD - qualifiée spécialiste EN MEDECINE GENERALE

Qualifications

➔ Mme le Dr Virginie CASCHERA – titulaire d’une Capacité de Médecine en Gérontologie

➔ Mme le Dr Maud GREZARD - Capacité de Médecine de Catastrophe et d’une Capacité de

Médecine d’Urgence

➔ Dr Alban GUIBERT – titulaire d’une Capacité de Médecine et Biologie du Sport

➔ Dr Lionel JOUANDEAU – titulaire d’une Capacité de Médecine d’Urgence

Capacites enregistrées

➔ Dr Alban GUIBERT - titulaire d’un DESC de Médecine d’Urgence

Desc enregistré

Page 32: Bulletin Juillet 2012 Conseil de l’Ordre des …...6 > Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Ain Bulletin juillet 2012 E lles sont basées sur le code de la santé publique,

Conseil départemental de l’Ordre des Médecins de l’AIN

Dr Jacques RASCLEPrésident du Conseil départementalPort. 06.12.21.84.46

Désignation Noms des représentants Tél./fax/e-mail

Tribunal de Grande Instance Procureur de la République : 04.74.24.19.53BOURG EN BRESSE Mme Marie-Christine TARRARE fax 04.74.24.18.62

Direction départementalede la Sécurité Publique de l’Ain Capitaine Raphaël POSSENTI 04.74.47.20.20Rue des Remparts - BOURG EN BRESSE

Direction Territoriale Départementale Délégué départemental de l’ARS :de l’ARS (DT 01) Dr Catherine HAMEL : 04.72.34.74.009 place de la Grenouillère Médecin Inspecteur départemental01012. BOURG EN BRESSE de Santé Publique

D.G.A.S. Dr. Sylvie JACQUET-FRANCILLON 04.74.23.10.6710 rue Pavé d’Amour – BOURG EN BRESSE Dr. Gérard OUSTRY 04.74.32.32.81

fax 04.74.32.33.33

Centre d’Accueil Permanenten Psychiatrie - C.A.P. Dr. Daniel GUYON 04.74.52.24.24ouvert 24 h /24 h fax 04.74.52.24.54Route de Marboz - BOURG

Agglo. Service environnement(pour les déchets médicaux) 04.74.24.75.753 Avenue d’arsonval – BP-800001008. BOURG EN BRESSE Cédex

Antenne médicale de prévention SITE DE LYON : Dr. Bernard BRUNET 04.72.11.91.01et de lutte contre le dopage Rhône-Alpes SITE DE GRENOBLE : Dr. Michel GUINOT 04.76.76.93.03

SITE DE ST-ETIENNE : Dr. Roger OULLION 04.77.12.73.73

Consultation d’aide au sevrage tabagique Médecin tabacologue : 04.74.45.84.45CPAM – Centre de médecine préventive Mme le Docteur FAUROBERT-BEAUDET Patricia(2ème étage) Consultation gratuite / Vendredi sur rendez-vous12 rue Pavé d’Amour – 01015.BOURG EN BRESSE

Médecine Scolaire Dr. Magdeleine CHAISES 04.74.21.29.28Maison de l’Enseignement Médecin Conseiller Technique auprès de fax 07.74.32.06.07Promotion de la Santé en faveur des élèves Mr. l’Inspecteur d’Académie de l’AIN [email protected] av. Jean Marie Verne01000 BOURG EN BRESSE

S.D.I.S. Dr Didier POURRET 04.37.62.15.28Service de Santé et de Secours Médical fax 04.37.62.15.30200 Av. Capitaine Dhonne – BP.33 [email protected]. BOURG EN BRESSE Cédex

Le Centre de Coordination CH FLEYRIAT 04.74.45.45.11en Cancérologie du département (3C)

Equipe Mobile d’Accompagnement Dr. Vianney PERRIN 04.74.45.45.00et Soins Palliatifs - EMASPCH Fleyriat

Centre d’Addictologie de l’Ain Mme Ghislaine SOFFER, Directrice 04.74.23.36.61A.N.P.A.A.01 (Centre de soins, d’accompagnement Dr Maurice LUMARET, médecin coordinateur fax 04.74.23.02.27et de prévention en Addictologie114 bis, boulevard de Brou - 01000 BOURG EN BRESSE

Merci de bien vouloir nous communiquer les numéros que vous souhaiteriez voir paraître sur ce tableau

Numér

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Mme MurielCONVERT

Secrétaires administratives

Mme Florence BERNARDIN

Secrétariat 04.74.23.07.14Heures d’ouverture 8h30 - 18h00 du lundi au jeudi [email protected] - 17h00 le vendredi fax 04.74.24.61.31