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La communication est non seulement un échange d’informations, mais aussi la mise en place, le développement, le maintien et l’ajustement d’une relation entre plusieurs interlocuteurs. Dans un établissement sco- laire elle participe pour beaucoup à la res- ponsabilité, à l’autonomie progressive des élèves. Avec les parents elle permet de per- cevoir les attentes, d’y répondre, d’harmoni- ser au mieux des points de vue parfois diver- gents et donc d’entretenir un courant de compréhension mutuelle. L’information consistant pour l’Institut Florimont à transmettre des renseignements en direction des parents ou des élèves ne s’est jamais déployée aussi largement. Quel- ques formes écrites ont pris des couleurs (comme cette circulaire) pour être plus attrac- tives donc mieux lues ; le site Internet s’est développé (mises à jour régulières, bulletins en ligne) ; le cahier de correspondance a fait son entrée en 2 nde ; la transmission des retards et absences par SMS ou/et courriels va se gé- néraliser ; les points d’affichage destinés ou réservés aux élèves vont être augmentés ; un CD-ROM sur l’orientation et les filières post- bac a été distribué aux parents de Terminale et sera bientôt diffusé plus largement. Les formes orales de communication entre l’école et les parents, demeurent (réunions de parents, rencontres avec les délégués ou le comité de l’APEF, contacts individuels). Les échanges entre professeurs (titulaires, pré- fets) et élèves ont lieu quotidiennement. Pour développer le dialogue entre Direction et élè- ves, des rencontres qui mettront à contribu- tion les délégués de classes sont à l’étude. Si l’expérience prouve que l’incompré- hension (et les dysfonctionnements ou conflits qui en découlent) proviennent sou- vent d’un défaut de communication, il convient toutefois de ne pas se leurrer : aug- menter le flux des informations ne donne pas aux récepteurs la conscience d’être da- vantage informés. D’une part la pléthore informative (l’« infobésité » !) noie les messa- ges importants dans des marées équinoxia- les (le Français ou le Suisse ne doivent pas être très loin de l’Américain moyen, exposé à une moyenne de 140 messages publicitai- res par jour) ; d’autre part les chercheurs en psychologie cognitive observant de près les TIC (Techniques de l’Information et de la Communication) en matière d’apprentissage, nous disent que, généralement, on retient 10% de ce qu’on lit et 20% de ce qu’on entend (mais 50% de ce qu’on voit et entend ; 80% de ce qu’on dit ; 90% de ce qu’on fait). Sur le fond, optimiser la communica- tion par le recours exponentiel aux moyens techniques est une gageure. Il convient cer- tes d’explorer les voies nouvelles, mais sans basculer dans l’excès qui est contreproduc- tif. Il faut surtout ne pas perdre de vue l’es- sentiel : entretenir une relation et s’y ajuster est un processus qui requiert un minimum de temps. Un courriel expédié à la hâte peut véhiculer une information ponctuelle : il ne peut permettre d’établir une réelle commu- nication. Celle-ci exige une progression par étapes, des objectifs clairement définis et les vérifications indispensables permettant de savoir si on les a atteints. Bref, un véritable mûrissement d’où naît la saveur de toute re- lation vraie. De ce point de vue, l’échange oral direct et, si nécessaire, réitéré, demeure la façon la plus sûre et la plus humaine de communiquer. Il est aussi le meilleur moyen de mettre un peu de qualité dans une vie sociale qui tend à se réduire de plus en plus au quantitatif. G. Duc, Directeur Pédagogique Madame, Monsieur, chers Parents, Permettez-moi de saisir l’occasion de ce pre- mier bulletin 2009 pour remercier à nou- veau tous les parents qui se sont impliqués dans la vie de l’école, en particulier pour le Marché de Noël qui a connu cette année en- core un franc succès. L’année scolaire est plus qu’entamée et le moment est venu de vous tenir à nouveau informés de l’évolution des projets à Florimont et de faire un bilan intermédiaire. La structure pédagogique mise en pla- ce en septembre fonctionne remarquable- ment et les nouveaux collaborateurs engagés en début d’année renforcent l’action de tous. Les Responsables de Département et l’équipe de la Vie scolaire se montrent effi- caces dans leur action, qu’elle soit pédago- gique ou éducative. Le succès du projet « sweat-shirt », initié par les élèves et mené à terme par la Vie scolaire est le signe visible que jeunes ou adultes se reconnaissent sous le label «Florimont». Dans le domaine des sciences, auquel nous avons décidé cette année de donner la priorité, le programme prévu se développe bien. Les ateliers d’expérimentation sédui- sent les élèves et devraient les réconcilier avec ces matières, trop souvent vues comme rébarbatives et compliquées. Une impulsion a également été don- née dans les grandes classes en ce qui concerne l’après-Florimont et l’orientation. Par ailleurs, comme cela avait été an- noncé, nous avons renforcé la surveillance du périmètre, avec, notamment, l’installa- tion de caméras placées aux portes d’accès. Cette démarche fait suite à une réflexion plus globale concernant les va-et-vient au sein du campus. En effet, plus de 2000 per- sonnes y circulent quotidiennement et il était devenu impératif pour la sécurité de nos élèves de pouvoir vérifier qui entre dans nos murs. Au-delà de ces questions pratiques, nous espérons que cette feuille périodique vous est utile et contribue à la communica- tion indispensable entre les acteurs princi- paux de la vie florimontaine. Nous mettrons sous peu en place une structure qui permet- tra des échanges réguliers avec les élèves. Je vous souhaite une agréable lecture des quelques lignes qui vont suivre, et vous assure, Madame, Monsieur, chers parents, de mon entier dévouement. S. Power, Directeur général JANVIER 2009 Bulletin de la Direction Informer, communiquer : mission impossible ? PéDAGOGIE

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La communication est non seulement un échange d’informations, mais aussi la mise en place, le développement, le maintien et l’ajustement d’une relation entre plusieurs interlocuteurs. Dans un établissement sco-laire elle participe pour beaucoup à la res-ponsabilité, à l’autonomie progressive des élèves. Avec les parents elle permet de per-cevoir les attentes, d’y répondre, d’harmoni-ser au mieux des points de vue parfois diver-gents et donc d’entretenir un courant de compréhension mutuelle.

L’information consistant pour l’Institut Florimont à transmettre des renseignements en direction des parents ou des élèves ne s’est jamais déployée aussi largement. Quel-ques formes écrites ont pris des couleurs (comme cette circulaire) pour être plus attrac-tives donc mieux lues ; le site Internet s’est développé (mises à jour régulières, bulletins en ligne) ; le cahier de correspondance a fait son entrée en 2nde ; la transmission des retards et absences par SMS ou/et courriels va se gé-néraliser ; les points d’affichage destinés ou réservés aux élèves vont être augmentés ; un CD-ROM sur l’orientation et les filières post-bac a été distribué aux parents de Terminale et sera bientôt diffusé plus largement.

Les formes orales de communication entre l’école et les parents, demeurent (réunions de parents, rencontres avec les délégués ou le comité de l’APEF, contacts individuels). Les échanges entre professeurs (titulaires, pré-fets) et élèves ont lieu quotidiennement. Pour développer le dialogue entre Direction et élè-ves, des rencontres qui mettront à contribu-tion les délégués de classes sont à l’étude.

Si l’expérience prouve que l’incompré-hension (et les dysfonctionnements ou conflits qui en découlent) proviennent sou-vent d’un défaut de communication, il convient toutefois de ne pas se leurrer : aug-menter le flux des informations ne donne pas aux récepteurs la conscience d’être da-vantage informés. D’une part la pléthore informative (l’« infobésité » !) noie les messa-ges importants dans des marées équinoxia-les (le Français ou le Suisse ne doivent pas être très loin de l’Américain moyen, exposé à une moyenne de 140 messages publicitai-res par jour) ; d’autre part les chercheurs en psychologie cognitive observant de près les TIC (Techniques de l’Information et de la Communication) en matière d’apprentissage, nous disent que, généralement, on retient 10% de ce qu’on lit et 20% de ce qu’on entend

(mais 50% de ce qu’on voit et entend ; 80% de ce qu’on dit ; 90% de ce qu’on fait).

Sur le fond, optimiser la communica-tion par le recours exponentiel aux moyens techniques est une gageure. Il convient cer-tes d’explorer les voies nouvelles, mais sans basculer dans l’excès qui est contreproduc-tif. Il faut surtout ne pas perdre de vue l’es-sentiel : entretenir une relation et s’y ajuster est un processus qui requiert un minimum de temps. Un courriel expédié à la hâte peut véhiculer une information ponctuelle : il ne peut permettre d’établir une réelle commu-nication. Celle-ci exige une progression par étapes, des objectifs clairement définis et les vérifications indispensables permettant de savoir si on les a atteints. Bref, un véritable mûrissement d’où naît la saveur de toute re-lation vraie. De ce point de vue, l’échange oral direct et, si nécessaire, réitéré, demeure la façon la plus sûre et la plus humaine de communiquer. Il est aussi le meilleur moyen de mettre un peu de qualité dans une vie sociale qui tend à se réduire de plus en plus au quantitatif.

G. Duc, Directeur Pédagogique

Madame, Monsieur, chers Parents,

Permettez-moi de saisir l’occasion de ce pre-mier bulletin 2009 pour remercier à nou-veau tous les parents qui se sont impliqués dans la vie de l’école, en particulier pour le Marché de Noël qui a connu cette année en-core un franc succès.

L’année scolaire est plus qu’entamée et le moment est venu de vous tenir à nouveau informés de l’évolution des projets à Florimont et de faire un bilan intermédiaire.

La structure pédagogique mise en pla-ce en septembre fonctionne remarquable-ment et les nouveaux collaborateurs engagés en début d’année renforcent l’action de tous.

Les Responsables de Département et l’équipe de la Vie scolaire se montrent effi-caces dans leur action, qu’elle soit pédago-

gique ou éducative. Le succès du projet « sweat-shirt », initié par les élèves et mené à terme par la Vie scolaire est le signe visible que jeunes ou adultes se reconnaissent sous le label «Florimont».

Dans le domaine des sciences, auquel nous avons décidé cette année de donner la priorité, le programme prévu se développe bien. Les ateliers d’expérimentation sédui-sent les élèves et devraient les réconcilier avec ces matières, trop souvent vues comme rébarbatives et compliquées.

Une impulsion a également été don-née dans les grandes classes en ce qui concerne l’après-Florimont et l’orientation.

Par ailleurs, comme cela avait été an-noncé, nous avons renforcé la surveillance du périmètre, avec, notamment, l’installa-tion de caméras placées aux portes d’accès. Cette démarche fait suite à une réflexion

plus globale concernant les va-et-vient au sein du campus. En effet, plus de 2000 per-sonnes y circulent quotidiennement et il était devenu impératif pour la sécurité de nos élèves de pouvoir vérifier qui entre dans nos murs.

Au-delà de ces questions pratiques, nous espérons que cette feuille périodique vous est utile et contribue à la communica-tion indispensable entre les acteurs princi-paux de la vie florimontaine. Nous mettrons sous peu en place une structure qui permet-tra des échanges réguliers avec les élèves.

Je vous souhaite une agréable lecture des quelques lignes qui vont suivre, et vous assure, Madame, Monsieur, chers parents, de mon entier dévouement.

S. Power, Directeur général

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Bulletin de la direction

informer, communiquer : mission impossible ? P é d a g o g i e

les responsables de département.Nous vous avions parlé dans le précédent bulletin de la réorganisation pédagogique et de sa nouvelle structure. Parmi les nou-veautés, la création de Responsables de Département. Ceux-ci ont un rôle pédago-gique important. Trois ont déjà été nommés Bernard Chérot (Département Lettres : fran-çais, philosophie, latin) ; Georges Léger (Dépar-tement Sport) ; Claude Lopez (Département Langues).

Le responsable du département de lettres, en lien étroit avec la Direction et en collaboration constante avec les préfets, a pour mission première de faire travailler en-semble les membres d’une équipe professo-rale – tâche d’autant plus importante que celle-ci compte cette année plusieurs nou-veaux enseignants. Sans chercher à façon-ner un moule unique dans lequel chacun devrait se couler, il s’agit, en particulier grâce à des rencontres régulières, de faire en sorte que la diversité des personnalités et des ap-proches de l’enseignement n’aboutisse pas à une discordance mais à une authentique harmonie. Ainsi, cet objectif atteint, un changement d’enseignant, lors du passage en classe supérieure, ne saurait être préjudi-ciable.

Le Responsable de Département se doit de mener une réflexion sur la mise en œuvre des programmes officiels fixés par le DIP et l’Education Nationale, en vue de défi-nir une stratégie globale de la sixième à la classe terminale, en établissant, par exem-ple, des priorités pour mieux répondre aux exigences des examens finals.

Au-delà de la réussite au baccalauréat ou à la maturité, il doit par ailleurs veiller à ce que l’élève reçoive une formation solide pour affronter l’enseignement supérieur. Il s’attache à ce que soient privilégiées la lec-ture et l’étude d’œuvres de qualité, même difficiles parfois. Il recherche avec l’équipe des stratégies pour amener les adolescents à réfléchir davantage, avec le souci permanent de développer la maîtrise de la langue, condition de la formation et de la structura-

tion de la pensée ainsi que de la réussite dans les autres disciplines.

Il se montre en outre disponible à l’égard des parents pour toute question ou toute difficulté qui n’aurait pu être directe-ment résolue avec le professeur concerné.

B. Chérot, responsable du Département Lettres

La fonction de responsable de départe-ment pour les langues de Florimont a donné une plus grande efficacité à leur en-seignement. Celles-ci étant regroupées dans une même structure, les spécificités propres aux langues et à leur pédagogie sont mieux traitées. Par des rencontres et réunions ré-gulières avec les professeurs, le responsable a une vision exacte de la situation et des progrès à accomplir. La gestion et le contrôle de l’application des objectifs par des visites de classe du responsable avec deux interve-nants extérieurs hautement qualifiés, Mme Williams pour l’anglais, M. Heyworth, pour les autres langues, permet un suivi pédago-gique personnalisé et l’amélioration des per-formances. Les programmes de langues de Florimont sont établis suivant les recomman-dations du Conseil de l’Europe dans le cadre du Portfolio. Notre institut est à la pointe du progrès en matière de nouvelles technolo-gies : Florimont possédait déjà le logiciel Tell Me More, qui permet une pratique ludique de la grammaire et du vocabulaire appréciée des apprenants. Au second trimestre vien-dra s’y ajouter Speedlingua, logiciel vérita-blement révolutionnaire pour l’amélioration de la prononciation. Ces deux logiciels se-ront utilisés avec toutes les langues ensei-gnées à Florimont (Anglais, Allemand, Espa-gnol, Italien, Chinois). Pour l’avenir, sont à l’étude un certain nombre de projets dans les domaines des échanges (avec l’Ecole Allemande), et des examens envisageables pour les langues autres que l’anglais.

C. Lopez, responsable du Département Langues

Les objectifs du département d’education Physique et sportive sont les suivants :

Au niveau de la pédagogie, il s’agit de développer un enseignement de qualité avec des programmes établis et dirigés de manière professionnelle. Pour ce faire, il convient de définir des objectifs généraux

pour Florimont et des objectifs spécifiques par cycle et par classe qui ne soient pas fi-gés, mais bien évolutifs. Il est également né-cessaire de créer des programmes d’activités sportives cohérents tout au long d’une scola-rité à Florimont. Les Professeurs d’EPS doivent atteindre les buts fixés par les programmes et les objectifs. Chaque professeur connaîtra le programme réalisé les années précéden-tes, ainsi que la situation de ses élèves sur le plan physique.

Une évaluation efficace et rationnelle des élèves doit être mise en place à partir de ces programmes. Ils permettront de vérifier si les objectifs fixés (motricité, développe-ment moteur, coordination, intégration dans un groupe, prise de décision.) sont atteints, et de remédier aux déficiences en cas de dif-ficulté. Par une utilisation plus performante, le Pass-Sport Flo permet de mieux connaître les élèves quant à leurs pratiques sportives et de pouvoir les aider.

Une structuration et une organisation plus performante des activités sportives pen-dant la pause de midi a vu le jour depuis le début de l’année scolaire. Ces mêmes activi-tés ont été développées pour le Primaire.

Deux objectifs sont actuellement défi-nis : organiser les compétitions ADISR avec une meilleure préparation pour les élèves en augmentant les entraînements et donner une culture sportive aux élèves en invitant des clubs de haut niveau pour des démons-trations à Florimont.

G. Léger, responsable du Département EPS

les sciencesLe domaine des sciences fait partie des prio-rités de l’Institut.

Pour donner un nouvel élan à son en-seignement, qu’il soit plus attrayant en étant plus largement tourné vers l’expérimenta-tion, un travail d’audit commencé l’année passée a conduit à divers réaménagements, tant sur les plans pédagogique que matériel.

Cet audit se poursuit cette année et continue à porter ses fruits. Des ateliers scientifiques ont vu le jour dès le mois de janvier 2009 ; ils consistent en un projet pé-dagogique pluridisciplinaire, parrainé par un intervenant extérieur universitaire et encadré par des professeurs de l’Institut. Ces ateliers permettent une pratique concrète de la science, un contact avec les métiers de la re-cherche, la mise en place d’une véritable dé-marche scientifique.

l’annuaire 2007-2008, contenant le rapport annuel, a été distribué aux élèves avant les vacances de noël. si vous souhaitez en obtenir un exem-plaire supplémentaire, il suffit de vous adresser à la réception.

la nouvelle structure…

Sur le plan des infrastructures, la création d’une salle d’expérimentations assistées par ordinateurs (ExAO) est prévue pour la ren-trée prochaine. L’ExAO ne diffère pas fonda-mentalement de l’expérimentation classi-que, mais l’intégration de l’informatique

dans le processus expérimental apporte de nombreux avantages.

De nouvelles pratiques dans l’ensei-gnement des sciences prennent donc leur essor à l’Institut. Les nouveaux équipements de pointe, mis au service d’un projet péda-gogique réfléchi, une équipe pédagogique « sciences » qui s’inscrit et s’investit dans cette démarche de rénovation, sont les in-grédients que l’Institut a mis en place pour que les élèves s’épanouissent dans leur for-mation et acquièrent la culture scientifique nécessaire pour appréhender leur avenir.

S. Verdan,

professeur de sciences

la musiqueLa musique prend une place grandissante au sein de l’Institut. Depuis 1996, l’éducation musicale est enseignée dans toutes les clas-ses, de la 14e à la 6e . On y apprend le chant, la reconnaissance des instruments de musi-que, on y découvre de grandes œuvres du répertoire et on y présente quelques compo-

siteurs et mouvements musicaux. La prati-que instrumentale collective est également présente, au métallophone dès la classe de 11e et à la flûte à bec dès la classe de 8e.

Depuis quelques années, plusieurs clas-ses du primaire et de 6e ont l’occasion de rencontrer des musiciens professionnels qui leur présentent leurs instruments et quel-ques œuvres musicales. Cet atelier est suivi d’une invitation à un concert de l’Orchestre de la Suisse Romande au Victoria-Hall, qui remporte toujours un franc succès.

Depuis 2001, la musique est également enseignée en section maturité, pour les élè-ves qui choisissent cette branche comme discipline fondamentale artistique. Les résul-tats très honorables des candidats de Flori-mont encouragent de plus en plus d’élèves à choisir cette option.

Mais la musique à Florimont représente bien plus que son unique enseignement en classe. Dans le cadre des activités extrascolai-res, beaucoup d’élèves choisissent en effet de recevoir des leçons d’instrument directe-ment à l’Institut, qui collabore avec trois pro-fesseurs de piano, un professeur de flûte tra-versière, un professeur d’orgue et de flûte à bec ainsi qu’un professeur de violon. Chacun d’eux voit les rangs de ses élèves augmenter d’année en année et plusieurs affichent déjà « complet ». La chorale rassemble également une vingtaine d’enfants de 8 à 13 ans.

L’évolution de la musique à Florimont montre l’importance de la culture dans les préoccupations de la direction et de l’équipe pédagogique, mais aussi des parents de nos élèves.

D. Darbellayprofesseur de musique

actions du primaireAu primaire, les projets évoqués dans le bul-letin de septembre et qui avaient vu le jour durant l’année scolaire 2007-2008 se pour-suivent, à la satisfaction générale.

Démarré en 2006, « ClimaTic » est un projet pédagogique mis en place par l’Uni-versité de Genève. Son objectif vise à sensibi-liser les jeunes à la complexité des questions environnementales et leurs conséquences humaines et sociales.

Développé en partenariat avec la RDC (République Démocratique du Congo), Cli-maTic-suisse propose de travailler sur les liens Nord-Sud. La forêt et le problème de la déforestation en constituent le thème central.

Cette initiative permet aux élèves de com-pléter leurs connaissances de l’écosystème forestier local et de découvrir une autre réalité par des échanges épistolaires, télé-phoniques et électroniques avec l’Afrique. Un matériel pédagogique et des activités adaptées à chaque niveau soutiennent les enseignants : BD, dossiers, enquêtes et site Web.

Les titulaires des classes de 7e à 10e ont reçu une formation qui leur donne l’occa-sion de se familiariser avec la technologie du podcasting.

Ainsi les élèves pourront-ils réaliser des podcasts en s’appuyant sur certaines activités du projet ClimaTic au programme cette an-née (réalisation de lettres, création de textes ou de poésies sur le thème de la forêt, échan-ges téléphoniques avec une école de Bukavu (RDC), prises d’images, enregistrements audio, montage de l’émission podcast,...).

Le développement de l’utilisation des tableaux blancs interactifs va s’étendre, dès le retour des vacances de février, aux classes de 9e et de 10e.

En classe de 8e1, une démarche péda-gogique transversale a été mise en place et se concrétise sous la forme d’un projet inti-tulé « La course au trésor ». Au travers d’une succession d’étapes sont abordés différents points :– du programme de géométrie (mesurer et

tracer des angles, comprendre la notion d’échelle : passage de la carte au terrain et inversement, tracer un plan à l’échelle sur du papier millimétré, déterminer le positionnement d’un point à l’aide du compas),

– du programme de mathématiques (les me-sures de longueurs : conversions, calculs,...).

A cela vient s’ajouter :– l’utilisation des ordinateurs (internet et

Google Earth lié au programme d’histoire-géographie) et du tableau blanc interactif,

– la lecture d’une carte de navigation aéro-nautique,

– l’utilisation de la boussole (prendre les azi-muts).

Les notions abordées au cours de ce projet font ensuite l’objet d’évaluations en classe.

Cette « Course au trésor » suscite un grand enthousiasme chez les élèves.

G. Lovey, Préfet de la section Primaire

un don généreuxUn de nos anciens élèves M. Christophe Ricard, par le biais de sa société OM PHARMA, a souhaité faire une donation à notre école.

OM PHARMA est un groupe phar-maceutique basé à Genève qui crée, fa-brique et commercialise des produits ori-ginaux en particulier en biotechnologie.

Intéressés par le domaine des scien-ces, Monsieur Ricard et OM Pharma ont souhaité que ce don lui soit affecté. C’est pourquoi une des salles de biologie réno-vées cet été sera inaugurée le 22 janvier en présence des donateurs, des profes-seurs de sciences et des membres de l’Association La Florimontaine.

Nous tenons à réitérer dans ces li-gnes les chaleureux remerciements que nous avons adressés à Monsieur Ricard et à OM PHARMA pour ce geste très appré-cié de tous.

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P é d a g o g i e

Ainsi que nous vous l’avions annoncé, le renforcement de la sécurité du campus a été revu.

Des caméras et des interphones ont été installés aux points d’entrée principaux.

Le nombre de personnes circulant à l’intérieur des bâtiments a rendu nécessaire ces installations vidéo permettant de contrô-ler qui franchit les portes d’entrée. Hormis les élèves et les parents, de nombreux adul-tes sont amenés, pour de bonnes raisons, à

pénétrer dans certains locaux. Savoir qui s’introduit dans l’Institut est une mesure destinée à protéger les élèves et non, com-me certains l’ont prétendu, à surveiller les uns ou les autres (fumeurs ou non !) Rappe-lons qu’aucune caméra ne se trouve à l’inté-rieur des bâtiments.

Des contrôles d’accès par badges se-ront mis en service prochainement. Ainsi, à terme, les lourds et encombrants trousseaux de clés seront remplacés. Ces badges, sim-

ples d’utilisation et plus pratiques, dispen-sent également, en cas de perte, d’avoir à changer les serrures. Les portes seront en accès libre aux horaires de circulation des élèves. En-dehors de ceux-ci, elles devront être ouvertes au moyen du badge ou par ap-pel sur les interphones. Ainsi, seules les per-sonnes autorisées auront accès au campus.

M. Zuccone, responsable campus

Quelques dates à retenir en 200924 janvier 2009 : fête de la St François de Sales24 février 2009 : Forum des Etudes et des Métiers2-6 mars 2009 : semaine des Droits Humains11-15 mai 2009 : Semaine des Talents13 juin 2009 : Journée des Anciens

Caméras : une nécessité

C a l e n d r i e r

la « Vie scolaire »Comme chacun le sait maintenant, la Vie scolaire couvre maintenant les 3 cycles, de la 6e à la Terminale. Le premier avantage déjà expérimenté est d’abord l’homogénéité des exigences. L’ap-plication du règlement est la même pour tous : plus question pour un élève de préten-dre que dans telle section on fait plus facile-ment ce que l’on veut que dans telle autre ! L’équipe éducative qui compte une dizaine

de membres, d’une manière ou d’une autre, a établi des contacts avec tous les élèves de la 6e à la Terminale. Les élèves, en changeant de cycle, ne changent pas d’éducateurs ; la cohésion est donc renforcée et la connais-sance des élèves, assurée dans la durée, per-met une perception plus affinée de la per-sonnalité de chacun.

Les éducateurs sont souvent spécialisés dans les tâches correspondant à leurs aptitu-des. Ces tâches sont donc bien assurées et, comme chacun d’entre eux assume des fonctions précises, l’engagement et l’effica-cité sont optimisés.

Les tâches en question sont très diver-ses. Toutes ont pour objectifs la vie des élèves. Il s’agit d’assurer la logistique quotidienne (qui va des absences et retards au livre égaré, du cahier de correspondance à la tenue de sport oubliée…) ; de participer à l’organisa-tion d’activités pédagogiques (tutorat, sur-veillance des études, sorties, examens…), d’être à l’écoute des élèves, en particulier de ceux qui ont de la peine à respecter les exi-gences nécessaires à l’harmonie du groupe…

La disponibilité de la vie scolaire doit être constante durant le temps de la journée, de l’accueil du matin aux dernières études de la fin de soirée. Disponibilité à l’élève qui se plaint d’un mal de tête et veut aller à l’infir-merie, disponibilité aux parents, aux collè-gues enseignants avec qui la communica-tion est établie en permanence.

Dans Vie scolaire il y a « vie ». Cela dit tout ! C’est vraiment la vie d’une grande fa-mille que, huit heures durant, quotidienne-ment, il s’agit d’organiser et de rendre la plus harmonieuse possible. Chaque journée est une palette sur laquelle se juxtaposent les teintes contrastées des humeurs et des états d’âme. Angoisses, joies, silences et cris sont à la mesure de ce qu’est toute vie. L’équipe de la Vie scolaire s’efforce au mieux d’orga-niser cette disparité, de calmer, d’exhorter, d’expliquer, de consoler, de modérer et par-fois de réprimander. Tâche difficile, certes, mais ô combien vivante et motivante !

T. Bauer,responsable de la Vie scolaire

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l’ « opération sweat-shirts »Lancée à l’initiative des élèves, elle a été un grand succès. Nous sommes particu-lièrement heureux de leur implication dans ce projet. Nous allons la reconduire pour les Anciens qui nous l’ont deman-dé parce qu’ils n’ont pas eu le temps de passer commande ! Plus d’informations à la réception et sur le site internet : www.florimont.ch

s é C u r i t é