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BUZBUZ Magazine #6

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Novembre-Décembre 2011

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Page 1: BUZBUZ Magazine #6

GRATUITNOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

#6

Le Grand raidon y était

TOUS DEHORSARTS & DESIGNMODE

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BLONDYEXTRAMUROS

LE CROUS DE SAINT-DENIS

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BUZ BUZ MAGAZINEBimestriel N° 6

novembre, décembre 2011

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Pascal Peloux

RÉDACTION Anne Rochoux, Gabrielle Charritat,

Raïssa Sornom-Aï, Loîc Victor,Juldread, Véronique Lauret,

Isa Froger (relecture)

DIRECTION ARTISTIQUE Pascal Peloux

GRAPHISME Pascal Peloux, Hélène Moignard

STYLISME Leila Patel, Catherine Grégoire,

AGENCE MANNEQUIN, MAQUILLAGE & COIFFURE

Agence BB, Maquillage, Florence De Launay

Coiffure, Joanna Ripouteau

PHOTOGRAPHES Christophe Pit,

Gwaël (Le Studio)

IMPRESSION Graphica

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FESTIVAL KALOO BANGUNE BELLE ÉDITION 20113 jours de show : 7,8,9 octobre Programmation éclectiqueUne vingtaine d’artistes d’ici et d’ailleurs, 4 scènes, arts du cirque et light-painting,13 bars pour le festival OFF dans la capitale15 000 festivaliers de tous âges.RDV l’année prochaine pour la 3e édition.

LOVE STORE CONCEPTLe Pas-Sage, love store concept, vient d’inaugurer sa nouvelle boutique dans la capitale. La décoration est raffi née, l’agence-ment sobre et l’on se sent à l’aise dans ce lieu rempli de sensualité et d’érotisme. En couple ou entre amis, on s’amuse et on ne se cache pas de découvrir plus de 500 références vouées au plaisir. L’ambiance est bon enfant, l’équipe agréable et professionnelle saura répondre à vos envies même les plus intimes. La boutique lance aussi une nouvelle saison d’after-work avec cocktails et DJ chaque premier jeudi du mois. Surfant sur la carte de la proximité avec ses clients, le Pas-Sage est très présent sur la toile. Boutique en ligne, Twitter, Facebook mais aussi un blog avec une ligne éditoriale qui concerne le plaisir au féminin. Particularité, le blog est participatif et des blogueuses peuvent devenir rédactrices pour partager une expérience, parler du plaisir et ainsi apporter une autre dimension au love store.LE PAS-SAGE SAINT-PIERRE, 51 RUE SUFFREN, 0262 44 42 56. LE PAS-SAGE SAINT-DENIS, 6 BIS RUE DES SABLES, 0262 40 20 48. OUVERTURE : DU MARDI AU SAMEDI DE 10H-12H30 À 14H-18H. JOURNÉES CONTINUES LE VENDREDI ET LE SAMEDI À SAINT-DENIS. BOUTIQUE EN LIGNE : WWW.LE-PAS-SAGE.BIZ. VENTE PRIVÉE À DOMICILE.

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le nez dehors 04

LA ZÉNITUDE A SON ENDROITNichée dans un cocon de verdure, la Case Bouddha d’Emmanuelle est un havre de paix. La maison aux couleurs terre battue mélange les matières simples et nobles. Vous trouverez votre petit nid douillet au fond d’une jolie cour à l’infl uence bouddhiste. En guise de tête de lit, un immense bouddha apporte vie à la chambre. Le parquet bois contraste avec le mur gris ciment. Dans la salle d’eau le teck, le marbre, le ciment, la pierre et le bois apportent la sérénité aux hôtes. Face à la chambre, une belle terrasse avec piscine assure calme et détente. Emmanuelle, masseuse de profession, pourra vous proposer un massage californien allant de trente minutes à une heure. La grande varangue est, quant à elle, partagée avec les propriétaires. Au matin, le petit déjeuner est servi à l’heure de votre convenance. Sucré, salé, gourmand, fait maison et même selon votre demande, c’est un véritable moment de plaisir.CASE BOUDDHA D’EMMANUELLE, 4 CHEMIN CACAO, SAINTE-THÉRÈSE, LA POSSESSION. TÉL : 0692 45 14 01. 65 € LA NUITÉE + PETIT DÉJEUNER GOURMAND. MASSAGE CALIFORNIEN POSSIBLE. INTERNET ILLIMITÉ ET TÉLÉPHONE ILLIMITÉ DANS LE MONDE À PARTIR DE 18H.

ENTRE CIEL ET MERPerché sur le village de Saint-Leu, l’Iloha Seaview Hotel s’est offert un nouveau cadre. Une agréable invitation au calme et à la détente tout en gardant l’authenticité et l’esprit local. Boiseries entièrement refaites, mobilier en bois de coco, rotin et acajou, bardeaux et paillotes en vétiver décorent joliment l’accueil, les bungalows et les espaces détente. Véritable coin de paradis, vous pourrez vous rafraîchir au bar extérieur où se dévoile une rhumerie, vous prélasser au bord d’une des deux piscines, fl âner dans la boutique ou encore vous détendre au Cas’Akea en profi tant d’un massage simple ou double. La Trattoria, le nouveau restaurant italien, offre une vue imprenable sur la baie de Saint-Leu. La décoration est un brin baroque et soignée et vous y dégusterez des plats typiques de l’Italie. L’Iloha, c’est désormais 80 chambres en bungalow situées dans les jardins de l’hôtel ou des chambres dans la nouvelle villa à un étage avec piscine, au choix.ILOHA SEAVIEW HOTEL, POINTE DES CHÂTEAUX, SAINT-LEU. TÉL : 0262 34 89 89. LES NOUVELLES OFFRES SONT DISPONIBLES À PARTIR DU 20 DÉCEMBRE. WWW.ILOHA.FR

CUISINE FLAMBOYANTEMétissage, tradition et création refl ètent l’esprit du restaurant O’Flamboyant. En cuisine, chaque plat est un mélange de savoir-faire et de culture avec toujours une touche locale. La carte des menus est ludique, colorée et accompagnée de photos qui séduisent rapidement nos papilles. En entrée, vous pouvez vous laisser transporter par le ballotin de chèvre de Takama. Croustillant et fondant à la fois. Le tartare de dorade marié aux fruits de saison surprend par sa douceur. En plat, le civet d’autruche est servi de façon originale avec une délicieuse purée de patate douce. En dessert, les nems banane-chocolat, la tarte tatin d’ananas ou encore les cannelés aux letchis sont irrésistibles ! Les grignotages créoles sont parfaits pour les soirées acoustiques du samedi soir. Côté déco, c’est aussi un mix des cultures. La terrasse, abritée par l’immense fl amboyant, est plutôt décontractée et l’intérieur où les murs affi chent des artistes locaux est plus classe et cosy. O’FLAMBOYANT, 11 RUE DÉSIRÉ BARQUISSEAU (ANGLE RUE DU FOUR À CHAUX) SAINT-PIERRE. TÉL : 0692 62 48 35. OUVERT 7/7 JOURS MIDI ET SOIR. SOIRÉE MUSICALE LE SAMEDI SOIR.

TEXTES RAÏSSA SORNOM AÏ — PHOTOS CHRISTOPHE PIT

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PAUSE GLACÉE

C’est frais, naturel et gourmand : le yaourt glacé, un concept fraîchement débarqué d’Italie ! Une jolie gourmandise qui ravira toutes les papilles sans prendre un poil de calories ! Enfi n presque. Au naturel, c’est sain et diététique mais devant les 25 parfums de nappage made in Italia, sans compter les toppings, la tentation est grande ! Nappages chocolatés ou fruités : Nutella, chocolat rocher, biscuit au chocolat, chocolat noir, malaga, banane, papaye... Et la touche doublement gourmande, les toppings : noisettes, Smarties, pépites de chocolat... Le tout servi façon glace à l’italienne ! Et quand bien même vous n’êtes toujours pas tenté par un yaourt glacé, vous prendrez bien un hamburger glacé, un frisbee au chocolat, une gaufre, une crêpe ou un smoothie !LA YAOURTERIE, 1164 AV. DES MASCAREIGNES CAMBUSTON 97440 SAINT-ANDRÉ. TÉL : 0262 52 38 17. À PARTIR DE 2 € (PETIT FORMAT). OUVERTURE : TOUS LES JOURS DE 11H30 À 21H30 SAUF MER-SAM-DIM 13H30 À 21H30.

APÉRO AU BAR À VIN

Nouveau concept pour le magasin Nicolas de Saint-Denis qui s’est installé rue de la Victoire sur le Barachois. L’espace de 200m² est dédié à la vente mais aussi au bar à vin. Dernière nouveauté qui propose justement deux formules. À midi pour le déjeuner ou à l’heure de l’apéro pour les after work entre amis. Vous y apprécierez une cuisine légère avec charcuteries et fromages ou éventuellement du poisson frais ou fumé. Pour accompagner votre repas, vous avez le choix entre un verre à la machine à vin avec compression d’azote, qui permet au vin de ne pas s’oxyder, ou vous faire conseiller par le caviste parmi les 500 références. La cave Nicolas, une adresse à ne pas manquer pour les amateurs de vin et de fromage, servi à la coupe également.NICOLAS SAINT-DENIS: 1B RUE DE LA VICTOIRE, LE BARACHOIS. TÉL : 0262 40 90 32. OUVERTURE : LA CAVE, DU LUNDI AU VENDREDI DE 8H30 À 20H30, SAMEDI : 9H À 21H, DIMANCHE : 9H-13H, LE BAR À VIN : DU MARDI AU DIMANCHE, MIDI ET SOIR. AFTER WORK DE 17H30 À 20H30.

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FITNESS SUR LE LAGONPour cet été 2011, le Stand up paddle est sans doute le sport fun du moment. Né aux Etats-Unis et dérivant du surf, il se propose de vous muscler en plein air et dans l’eau à l’aide d’une planche et d’une pagaie. À la Réunion, le centre Aloha Fit Club, qui a ouvert ses portes au Copacabana cette année, propose une grande variété d’exercices de remise en forme à l’aide du Stand Up Paddle. Yoga, renforcement musculaire, exercices de respiration, Pilates et également exercices sur mesure, le Stand up fi tness offre une réelle alternative sportive. Tout en douceur, découvrez les plaisirs d’un sport nouveau en pleine expansion dans un milieu agréable sur le lagon de la Saline les Bains. À chaque fi n de séance une brochette de fruits frais vous attendra. RENSEIGNEMENT AU 0692 95 48 21 OU AU 06 92 86 95 02. POSSIBILITÉ D’EXERCICES EN GROUPE OU EN INDIVIDUEL. FORMULE «INCENTIVES» ENTREPRISES, MINI CHALLENGES ET AUTRES SÉMINAIRES ACCOMPAGNÉS DE SÉANCES DE STAND UP PADDLE POUR LE RENFORCEMENT DE L’ESPRIT DE GROUPE.

FUNKY CORNER SHOPBoutique de prêt-à-porter située à Saint-Leu, Swamee diffuse les couleurs, les tissus et l’énergie de nos amis du Népal, en y ajoutant sa petite fl amme. «Sois humble car tu es fait de boue, sois noble car tu es fait d’étoiles», la philosophie de la boutique s’exprime à travers les créations. Des vêtements ethniques 100% coton tout en couleurs : robes aux motifs graphiques originaux, mi-longues, courtes, longues, dos nus, encolures rondes, avec ou sans manches. Les tuniques marient empiècements contrastés et zips, imprimés et broderies. Tops aux formes et couleurs originales, panta-courts, jupes, sarouels et pantalons parfois mixtes habillent les femmes et les hommes du S au XL. Nouveauté cette année, Swamee vous donne rendez-vous dans sa nouvelle boutique qui ouvrira ses portes le 1er décembre dans les locaux des Récréateurs à Saint-Denis. SWAMEE, 230 AV. DU GÉNÉRAL LAMBERT SAINT-LEU. OUVERT DU MARDI AU SAMEDI DE 10H À 12H ET DE 14H À 18H. SWAMEE SAINT-DENIS DANS LES LOCAUX DES RÉCRÉATEURS (ANCIEN OFFICE DU TOURISME) FRONT DE MER. OUVERTURE : DU MARDI AU SAMEDI DE 10H À 12H ET 14H À 19H00. TÉL : 0692 17 80 86

BRUNCH DANS UN ÉCRIN DE VERDURE« De l’autre côté du Miroir » respire la fraîcheur et la créativité des artistes Lorenzo & Micka, à l’origine de ce beau projet. Amoureux des plantes et des belles choses, c’est un plaisir de découvrir leur monde le temps de quelques heures. Une fois de l’autre côté, on s’enveloppe immédiatement d’une atmosphère zen et sereine. Unique à la Réunion, le lieu est presque idyllique pour le brunch du week-end ou pour l’apéro du vendredi soir. Les formules changent régulièrement de thème et en ce moment, le brunch vous fait voyager en Inde avec des saveurs à la fois douces et épicées. Viennoiseries, pains, confi tures, café ou thé indien, lassi, cheese naan, dahl, omelette indienne, raïta et en dessert, riz au lait et gâteau de semoule. C’est copieux et savoureux. L’intimité offerte par le couple nous fait nous sentir comme à la maison, généralement le service se limite à un petit groupe de personnes. Lorenzo, paysagiste de métier, partage avec plaisir et passion ses connaissances des plantes et du jardin. Vous découvrirez aussi une boutique avec diverses créations, des bijoux, du thé et des produits de qualité. DE L’AUTRE CÔTÉ DU MIROIR, 5 RUE AUGUSTE LACAUSSADE, LA SALINE. TÉL : 0262 32 04 34 OU 0692 64 63 20. BLOG: WWW.ARROSOIR974.CANALBLOG.COM. BRUNCH : 28 EUROS PAR PERSONNE. APÉRO TAPAS : 12€ PAR PERSONNES.

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arts et design

Y’A DE LA JOIE Les dessins de Sarah Fleur de Piment ont un côté classique tout en étant originaux. On ne reste pas insensible au travail de l’artiste. Dans la morosité ambiante, la jeune femme revendique « aimer la joie, les couleurs et la beauté » sans aucune prétention. C’est sans doute le fait que l’on ressente ces sentiments dans ses dessins qui fait qu’on les aime autant. Avec un trait qui se rapproche du style naïf, elle fait, entre autres, des portraits de femmes et de Saint-Expédit à sa manière. Les couleurs sont franches et les symboles détournés. Un Saint-Expédit se voit ainsi affublé d’ailes de fée et un niqab est égayé de motifs fl euris. Pourtant, rien de subversif, pas de polémique, juste une envie de coloriser le monde. L’artiste est aussi particulièrement douée dans la création de fond pour ses dessins. L’effet « tissu » rajoute de la profondeur aux images. Sarah, Fleur de Piment expose à la Tête dans les Étoiles à Saint-Gilles et sera en fi n d’année chez Lola K10 à Saint-Denis. Sinon, rien ne vous empêche de jeter un coup d’œil à son site : www.fl eurdepiment.fr

COMME ILS SONT

Leïla Décomble montre les gens comme ils vivent. L’artiste ne propose pas de portraits. Elle photographie ses modèles dans leur intérieur. C’est le lien entre eux et leur logement qu’elle veut illustrer. Raconter une histoire avec un seul cliché est son objectif. C’est donc avec une grande pudeur qu’elle pénètre l’intimité des gens. Une séance dure 3 ou 4 heures pendant lesquelles elle s’imprègne du mobilier et des personnalités. Leïla affectionne particulièrement les intérieurs kitch. Elle poursuit ce projet depuis 3 ans et ne cherche absolument pas la mise en scène. Ces images cherchent la proximité avec le réel et l’ancienne étudiante des Beaux-Arts du Port ne travaille pas la lumière, par exemple. Nous ne sommes plus habitués à voir des photographies aussi « crues » et « ce naturel photographique » déroute un peu : un vase est coupé et une lumière est jaune mais le message passe tout de même. Pour preuve, la jeune fi lle a été sélectionnée par un jury internatio-nal pour participer à la Biennale du Port. Si tout se passe bien, vous pourrez voir son travail (et celui d’une vingtaine d’autres artistes) pour un mois, à partir du 12 novembre dans le Parc boisé du Port.

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TEXTES GABRIELLE CHARITTAT — PHOTOS CHRISTOPHE PIT

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GRAFF À LA COMMANDE David c’est un p’tit gars (c’est plutôt affectif que physique) avec de la suite dans les idées et un peu de toupet. Il y a un an, à St-Denis, il passe devant un magasin de vêtements « Street Wear ». On ne voit pas mieux que l’enseigne du commerce pour en défi nir le style. Dans la vitrine, une casquette représentant un graff fait main du magasin, attire son attention. Il est sûr, poussé par un pote, de pouvoir mieux faire. Depuis, en général les mercredis après-midi, il « customise » les casquettes, baskets et sacs des clients qui le souhaitent. Se faire écrire son prénom (on est tenté, ici, de parler de « blaze ») est la demande qui revient le plus. David n’impose aucun choix graphique. Il veut « coller à ce que je cherche les gens ». Certes, il a ses limites : « Un portrait c’est très dur et tous les supports ne conviennent pas », mais l’affaire fonctionne. Et puis c’est un pan de la créativité de l’étudiant en BTS. C’est un appoint pour pouvoir continuer à peindre aussi des fresques. Et en ce moment, bien travailler la peinture phosphorescente est son nouvel objectif.

BAZART 2E ÉDITION : RÉCUP’ ET CRÉATION EN ACTION

Les 26 et 27 novembre prochains, durant la semaine européenne de Réduction des déchets, une cinquantaine d’artistes relèvent un challenge écolo et créatif : réaliser « en live » des œuvres et des objets à partir de matériaux de récupération. Le parc Expobat de Saint-Paul devient pour l’occasion un vaste atelier temporaire, lieu de rencontres entre créateurs d’origines et d’horizons différents, artistes confi rmés ou créateurs d’un jour, artisans inspirés ou bricoleurs de génie. Dans un joyeux capharnaüm surréaliste, les objets et les matières retrouvent une nouvelle vie et de nouveaux propriétaires. Cette performance originale offre ainsi à tous l’occasion d’échanger avec les artistes. Les œuvres produites sont mises en vente à des prix raisonnables, de 3 à 500 euros. Ateliers marmailles à partir de récup, concerts, performances et animations : un week-end festif, familial et éducatif en perspective, à vivre dans une chaleureuse mixité artistique et culturelle. DATE LIMITE INSCRIPTIONS ARTISTES : 11 NOVEMBRE.ENTRÉE : 1€ / ADULTES - ENFANTS GRATUIT. POSSIBILITÉ DE RESTAURATION SUR PLACE. HORAIRES : SAMEDI DE 9 H À MINUIT/DIMANCHE DE 9 H À 16 H. HTTP://BAZART974.OVER-BLOG.COM

arts et design 09

B A L TA M O U L 10 NOVEMBRE TEAT CHAMP FLEURI

C I E M E M B R O S15 ET 18 NOVEMBRE PARVIS DU TEAT CHAMP FLEURI

P I E R R E R I G A L15 NOVEMBRE TEAT CHAMP FLEURI

Y V E S - N O E L G E N O D15 ET 18 NOVEMBRE ARCHIVES DÉPARTEMENTALES

F I L M S P I N A B A U S C H16 ET 17 NOVEMBRE TEAT CHAMP FLEURI

SHAUN PARKER & COMPANY18 ET 19 NOVEMBRE TEAT CHAMP FLEURI

BERGER, SARANOUFFI, PESA19 NOVEMBRE LA FABRIK

J E R O M E B E L19 ET 22 NOVEMBRE TEAT CHAMP FLEURI

Y U V A L P I C K22 ET 23 NOVEMBRE TEAT CHAMP FLEURI

C I R Q U O N S F L E X23 NOVEMBRE PARVIS DU TEAT CHAMP FLEURI

C O M P A G N I E A R G I L E24 ET 25 NOVEMBRE SAT MARON (GRAND MARCHÉ)

T H É Â T R E T A L I I P O T24 ET 25 NOVEMBRE THÉÂTRE LE GRAND MARCHÉ

NADJANI DANSE COMPAGNIE25 ET 26 NOVEMBRE HALL DU TEAT CHAMP FLEURI

S A N K A I J U K U25 ET 26 NOVEMBRE TEAT CHAMP FLEURI

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NOVEMBRE, EE LE MOIS DE LA DANSE

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La sélection buzbuz 10

★★★★KASABIAN (britpop)Velociraptor ! (RCA)Après trois coups de maître, Kasabian, prince de rang de la dysnatie brit-pop, n’aura, sans doute pas gravé à son blason un nouveau haut-fait. Velociraptor !, dernier-né des Kasabian, n’a pas la densité des précédents. En dépit de quelques titres savamment produits et la toute puissance du grand songwriter qu’est Sergio Pizzorno, Velociraptor ! ne relève pas le défi . Trop versatile.

★★★★CASEY (rap)Libérez la bêteLadilafé Prod/AnfalshFéroce. Casey représente la ligne dure du hip hop made in France. Sans la moindre once de compromission, Casey a toujours refusé les atours des bouffons bling-bling. Elle sait ce que rap veut dire. De la colère à la révolte : Libérez la bête c’est l’hymne à l’émeute. Dense, stylé et totalement maîtrisé, Casey souffl e le soufre d’un rap retrouvé.

★★★★ESPERANZA SPALDING (jazz)Chamber Music Society(Heads Up Records)Esperanza a su mettre Herbie Hancock, Prince et Barack Obama à ses pieds.Honteusement surdouée, Esperanza Spalding, vocaliste et contrebassiste prodigieuse, effl eure les 26 printemps et compte déjà trois albums. Chamber Music Society est une œuvre impertinente. Le swing jazz habillé de cordes sautille sur des accents latins. Une inspiration kaléidoscopique.

★★★★KITTY DAISY & LEWIS (rock)Smoking in heaven (Sunday Best Recordings/PIAS Recordings)Kitty, Daisy and Lewis forment la fratrie Durham. Un combo londonien qui a le son 50’s comme unique référence, ils vont même jusqu’à presser leur premier album de leurs propres mains, en vinyl ! Le trio ne jure que par le swing, le blues, le rockabilly et le ska ! De Smoking in heaven ressort une âme vintage assumée dès plus rafraîchissantes.

BRASSENS OU LA LIBERTÉ, PAR CLÉMENTINE DEROUDILLE ET JOANN SFAR (DARGAUD).

BRASSENS, CHANSONS ILLUSTRÉES, PAR JOANN SFAR (GALLIMARD).

« Le temps y fait à l’affaire ». Même Brassens prend la poussière. Pas son œuvre, bien entendu, plus intemporelle plus que jamais, mais le bonhomme, lui, nous laisse une image un peu sépia. Celui qui forme avec Ferré et Brel la « Sainte Trinité » de la chanson française est une icône à moustache, col roulé et pantalon de velours côtelé. Une relique si sacrée qu’on ne peut la « questionner » sans être soupçonné d’apostasie.Disparu il y a 30 ans cette année, que sait-on vraiment du grand Georges ? Nom d’une pipe ! Il fallait bien deux garnements, un poil irrévérencieux, pour ragaillardir l’illustre Sétois.Le dessinateur et réalisateur Joann Sfar et la journaliste, petite fi lle de Doisneau, Clémentine Deroudille ont ainsi eu la brillante idée de proposer “Brassens ou la liberté”, une rétrospective à Cité de la musique de Paris consacrée au libertaire de l’impasse Florimont. Conçu comme un parcours ludique à travers l’univers de Brassens, tout le travail de Clémentine Deroudille et Joann Sfar a pour nécessaire vertu de remettre sérieusement en cause toutes les idées reçues sur le personnage et son œuvre. Les auteurs révèlent sous le voile lisse du poète « classique », un Brassens moderne, facétieux, athlétique et bon vivant. Cinéphile. Brassens est amateur de chefs-d’oeuvre du muet, de westerns, de polars et de fi lms avec Lino Ventura. Collectionneur. Le chanteur aux trente millions d’albums vendus possède un trésor impres-sionnant de 33-tours parmi lesquels du Elvis Presley et du jazz. Monsieur muscle. Fan d’exercice physique, Brassens est en photo soulevant des haltères dans la cour de sa maison de Bretagne au milieu des années 1970. Gourmand. Lorsqu’il est en tournée, il fait provision de charcuterie et dévore les saucissons « comme des bananes », rappelle Clémentine Deroudille. Farceur. En 1971, à l’arrivée de la course Paris-Roubaix, il déclare à un spectateur qui le fi xait : « Bonjour, je m’appelle Jacques Brel. »“Brassens ou la liberté”, propose des dessins inédits de Sfar, des pièces uniques, des clichés cocasses, des émissions de radio que l’on peut écouter sur des téléphones kitsch, des fi ches de censure rappelant que Brassens est considéré comme subversif collectionnant les interdictions d’antenne, des manuscrits de chansons ou le journal que le chanteur a tenu de 1963 à sa mort, en 1981.Malheureusement, uniquement pour ceux qui avaient la possibilité de se rendre à Paris entre le 15 mars et le 21 août, la rétrospective n’est plus visible. Mais heureusement pour tous les autres, deux bouquins issus de l’exposition existent. Le premier est une sorte de catalogue « étoffé » de l’exposi-tion. Le second livre est un cahier de chansons croqué par le trait malicieux de Joann Sfar. Le dessinateur met en images 121 chansons dont les paroles et accords de guitare sont donnés.

WARO ET BRASSENS

Cette rétrospective offre à l’écoute des petites pépites d’interprétations du réper-toire de Brassens l’universel. Ainsi, parmi les versions russes ou espagnoles du barde sétois, on trouve une interprétation magnifi que et très personnelle de « La mauvaise réputation » par Danyel Waro. Pour ceux qui l’ignorent, Danyel Waro n’a jamais caché son respect pour l’œuvre poétique de Brassens. Certains petits veinards ont déjà pu l’entendre chanter en concert sa proposition savoureuse des « Passantes ».

CHAMPIONNATS DUMONDE DES BRASSENS

La rétrospective Brassens a organisé les premiers Championnats du Monde des Brassens. Les meilleures vidéos de « reprises moustachues » de Brassens plébiscitées par les internautes se sont ainsi retrouvées à l’exposition. Terminez les « No women no cry », vive les « Gare au gorilliiiyeuih » !

TEXTES JULDREAD

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Page 16: BUZBUZ Magazine #6

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Pouvez-vous nous parler de votre spécialité ?Elle couvre les pathologies chirurgicales du tube digestif jusqu’au rectum. Ce qui comprend aussi l’œsophage, l’estomac, les voies biliaires, le côlon, le foie, le pancréas… J’exerce à cheval entre deux établissements, à la clinique de Saint-Benoît et au groupe hospitalier Félix Guyon à Saint-Denis. J’ai la respon-sabilité du service de chirurgie digestive des deux établissements, c’est-à-dire la cancérologie, les urgences et les chirur-gies programmées. Je suis aussi profes-seur de chirurgie, une fonction que j’ai exercée à l’université de Lille pendant plusieurs années. Aujourd’hui, je reçois des internes en chirurgie et des assistants dont il faut compléter la formation. Mon métier comprend la prise de contact avec le patient, le diagnostic, l’étape thérapeutique, l’intervention et le suivi à long terme de chaque personne, avec tout l’aspect humain que cela implique. La relation de confi ance qui s’établit entre le patient et le médecin est primordiale, elle ne peut pas se faire sans une disponibilité totale, sans vraie vocation.

Comment est née cette vocation, et comment a-t-elle évolué au fi l du temps ?J’ai été opéré quand j’étais petit et j’ai été marqué par cette ambiance hospitalière, tout le mystère qui règne autour du bloc opératoire… Après le tronc commun de médecine, mon classement m’a permis de choisir cette spécialité. À partir de 2001,

j’ai enseigné la chirurgie, et j’ai également travaillé deux fois un an aux États-Unis pour faire de la recherche fondamentale et clinique, puis j’ai effectué des missions dans d’autres pays étrangers avant de m’installer à la Réunion, où j’étais déjà venu travailler à plusieurs reprises.

La chirurgie viscérale m’intéressait car c’est un métier de technique mais dans lequel la démarche intellectuelle prime. Il faut savoir prendre des décisions lourdes, sources de pressions, mais qui sont souvent suivies des succès gratifi ants. C’est un métier dans lequel on doit être très disponible, car le suivi des patients est permanent. Cela laisse peu de libertés pour la vie personnelle. En tout cas, on est préservé de l’ennui !

Quels sont les faits marquants qui ont jalonné votre vie professionnelle ?Sans doute ma première transplantation hépatique, à la fi n des années 80, et celles qui ont suivi, comme la greffe de deux adultes avec un seul foie. Aujourd’hui, c’est surtout la cancérologie. Au fi l des étapes qui ont jalonné mon parcours, j’ai été très marqué par les gens qui m’ont formé. C’est important d’avoir des modèles sur lesquels on peut se calquer. Quelles sont les diffi cultés que vous rencontrez au quotidien ?La bureaucratie trop lourde, qui engendre une optique qui s’éloigne du devoir d’excellence médicale. Finalement, plus un établissement est volumineux, plus il est victime de ce phénomène, et moins on peut travailler correctement. Il faudrait aussi plus de chirurgiens qui ont un vrai engagement personnel. Notre spécialité est considérée comme diffi cile, et elle demande une disponibilité et un suivi permanents, même la nuit… alors, il y a une certaine pénurie de vocations. Le risque est de se retrouver avec un effet de nivellement par le bas, dû aussi à un défi cit de mission pédagogique de l’hôpital. On ne doit pas se reposer uniquement sur la technique, ne pas se laisser aller à la facilité et ne jamais négliger le contact avec le patient.

Si vous n’aviez pas fait ce métier, qu’auriez-vous aimé faire ?J’aurais sans doute été musicien... Bluesman ! Je joue de la guitare depuis l’âge de 10 ans, c’est mon autre passion.

tu fais quoi dans la vie ? 16s lns nsandai doi uouoquq

TEXTE ANNE ROCHOUX

>Âge : 50 ans >Formation : médecine, puis spécialité en chirurgie

viscérale et digestive >Expérience : 20 ans

UNE MISSION

NON STOPCHEF DE SERVICE DE CHIRURGIE

VISCÉRALE, LUC GAMBIEZ EXERCE SON MÉTIER DEPUIS VINGT ANS.

AVEC UNE PASSION INTACTE, QU’IL CONSIDÈRE COMME INDISPENSABLE À SA PROFESSION. ET UNE DISPONIBILITÉ

DE TOUS LES INSTANTS, OÙ L’ENGAGEMENT PREND TOUT SON SENS.

Page 17: BUZBUZ Magazine #6

Catherine Grégoire

Architecte d’intérieur

8 rue de l’Artillerie

97400 Saint-Denis

île de la Réunion

Tél. 0262 40 98 54

Mob. 0692 20 45 48

[email protected]éd

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micro-trott

« DEVINEZ, DEVINEZ, DEVINEZ QUI JE SUIS … DERRIÈR’ MON LOUP, JE FAIS CE QUI ME PLAÎT, ME PLAÎT ».LA TOUSSAINT EST PASSÉE, IL N’Y A PLUS AUCUNE RAISON DE NE PAS SE PRÉPARER AUX FÊTES

QUI COMMENCENT… C’EST LE MOMENT D’ENFILER TENUES DE SOIRÉE ET COSTUMES ET SUR UN RYTHME ENDIABLÉ FAIRE MONTER LE MYSTÈRE ET VOUS, QUI ÊTES-VOUS DERRIÈRE LE MASQUE ?

TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS CHRISTOPHE PIT

Anaïs …Une ambitieuse, je veux être connue et célèbre.

Kévin et Emeline …tout le monde me croit fl emmard mais je suis en fait sportif.

Margaux, Mélissa, Rémi, Edouard, Radjay ….Je suis arachnophobe, moi je suis un milk-shake, moi Le Raccoon, (un magicien) et moi Batman mais j’ai peur des cafards.

Elsa…Je suis pompier.

Eve …une mamie fan de scrabble qui adore Internet.

Nicolas …je suis le gérant de l’Artocarpe qui essaie de déjeuner sans se faire déranger par des journalistes.

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Page 19: BUZBUZ Magazine #6

micro-trott

Heiko … je suis philosophe.

Mathieu …Un No-Life.

Hema … je suis de retour en enfance.

Pauline …une bretonne détestable et capricieuse qui apprend à surfer parmi les requins.

Henri et Arlette … nous sommes à la recherche d’un trésor.

Yohan … je regarde Gossip Girl.

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Page 20: BUZBUZ Magazine #6

Le grand raid 20

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ÇAC'EST LE GRAND RAID !

EN 163 KILOMÈTRES ET TROIS JOURS, LE GRAND RAID 2011 EST VENU RAPPELER À TOUS

SES PARTICIPANTS QU’IL ÉTAIT PEUT-ÊTRE UNE DES PLUS BELLES COURSES AU MONDE,

MAIS AUSSI LA PLUS DIFFICILE. ORGANISATEURS, BÉNÉVOLES, COUREURS ET PUBLIC ONT ESSAYÉ

DE LA RENDRE PLUS DOUCE.TEXTES LOÏC VICTOR — PHOTOS CHRISTOPHE PIT

Page 21: BUZBUZ Magazine #6

L’INTERNATIONALLE MONDE A RENDEZ-VOUS ICI

L’ARRIVÉEDES ÉMOTIONS À EN PLEURER

LE DÉPARTLE MONDE A RENDEZ-VOUS ICI

21Le grand raid

Vingt-cinq pays étaient présents sur le Grand Raid 2011.

Une course ouverte sur le monde ? Sans doute. Le vainqueur, Julien Chorier, s’il avait à choisir les dix plus grandes courses dans le monde entier, y placerait le Grand Raid. Autant dire que si la course réunionnaise n’est pas la Mecque absolue du trail mondial, elle est un point de ralliement de beaucoup de champions ou de simples amateurs de la course sur sentiers.

Entre ceux qui viennent pour gagner, comme l’Espagnol Kilian Jornet en 2010, et les simples aventuriers désireux de faire partie de la légende de la Diagonale, la chenille est cosmopolite.Et encore : les organisa-teurs ne désespèrent pas de faire venir à la Réunion, pour la vingtième édition de la course, les meilleurs athlètes américains ou japonais. D’autres ma-nières de courir, d’autres manières de souffrir, mais toujours un même but, rallier Saint-Denis.

Ne nous attardons pas sur ces dix, vingt coureurs, qui prennent le départ du Grand Raid pour le gagner ou, au moins, fi nir sur le podium. La Diagonale, c’est surtout des centaines d’anonymes qui se donnent pour défi de traverser l’île en moins de trois jours.

Juste pour dire « je l’ai fait. » À l’arrivée au stade de la Redoute, les scènes de retrouvailles sont intenses. Les compagnes, enfants, amis, font en général les derniers mètres avec celui ou celle qui est arrivé au bout de ses souffrances. Un sentiment de fi erté habite les « fi nishers », et ce sont trois jours de douleurs, de découragement, d’émerveillement ou de fatigue qui explosent tout à coup. Des sourires, parfois. Des larmes, souvent. Les larmes du coureur qui n’en revient toujours pas d’être parvenu à emmener son corps jusqu’au bout, qui réclame le réconfort d’un baiser ou de simples félicitations.

Le stade de Saint-Philippe, au Cap Méchant, c’est la porte d’entrée du Grand Raid. La porte de sortie ? Le stade de la Redoute, cent soixante-trois kilomètres plus au Nord. Forcément, à quelques minutes du départ,

vous, coureurs, y pensez. Une fois le contenu des sacs vérifi és commence l’attente. Longue, évidemment trop longue. Les proches ne sont plus à vos côtés, et votre vessie vous rappelle sans arrêt qu’elle est là, qu’il faut la vider. Il est moins de vingt-deux heures et, pourtant, vous avez envie de dormir. Vous vous couchez alors sur les galets, votre sac sous la tête, et vous tentez d’oublier la musique du podium, le brouhaha de milliers de sportifs à vos côtés, des médias. Vous mangez, un peu. Vous buvez, beaucoup. Et vous retournez aux toilettes. Et, fi nalement, vous n’arrivez pas à vous assoupir. En fait, vous ne savez pas vraiment ce qui vous attend, dans quelques heures. La montée du volcan, la nuit, son froid, voilà ce qui va vous arriver. Alors, en patientant, restez lové sur ces cailloux, qui vous paraissent bien confortables.

« IL Y A DU BROUILLARD, NON ? JE ME SUIS PERDU UNE OU DEUX

FOIS. ET SE PERDRE LA NUIT DANS LE VOLCAN, C’EST PAS RIGOLO. »

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Le grand raid 22

LES SERRE-FILSLES SAINT-BERNARD DU RAID

Réconforter, porter les sacs, donner du courage. Les serre-fi ls, ces voitures-balais des sentiers du Grand Raid, ne sont pas là pour arracher

le dossard du coureur éliminé, trop lent. Ils apportent du réconfort aux participants en détresse, leur proposant de s’arrêter s’ils sont trop en retard. Johann en faisait partie : « Je suis un randonneur, moi, je n’aime pas trop courir. La compétition, ce n’est pas pour moi. J’ai surtout envie de marcher, tranquille, et de profi ter du prestige du Grand Raid. » Bénévoles, les serre-fi ls sont toujours les derniers à franchir la ligne d’arrivée le dimanche à la Redoute, sous les applaudissements des sportifs qui ont fi ni.

L’ASSISTANCE MÉDICALEPANSEURS DE CORPS

UNE ÉDITION DIFFICILELE GRAND RAID N’EST PAS UNE RANDONNÉE

Il y a, dans ces instants choisis à Cilaos, un petit parfum de plaisir, de volupté. S’abandonner aux mains d’un médecin ou d’un kiné,

quand les pieds hurlent de douleur, quand les articulations grincent : un moment de douceur au milieu de la dureté de l’épreuve. Que viennent-ils faire là, tous ces hommes et femmes de médecine ? « Participer, nous aussi, au Grand Raid, à notre manière. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifi ce, et aider ces coureurs que nous admirons beaucoup », nous expliquait l’un d’eux. Pour ces kinés accomplis,

étudiants de médecine ou podolo-gues, les corps des coureurs sont des outils d’étude « en vrai ». « Dans ce genre de course, on observe à quel point on peut emmener un corps vers ses limites. Notre travail, c’est de veiller à ce qu’on ne les dépasse pas. Et je peux vous dire que le corps est sacrément solide. » Non rémunérés, c’est aussi à ces jeunes gens que revient parfois la lourde tâche de dire stop. « On ne peut pas imposer l’abandon. Mais en discutant, souvent, on arrive à convaincre ceux qui sont vraiment épuisés. Ce n’est qu’une course, cela ne sert à rien de se bousiller la santé. »

Cette année, plus encore que lors des éditions précédentes, le Grand Raid s’est montré coriace. Avec 47% d’abandons, la Diagonale s’est de nouveau révélée comme une course diffi cile. Il n’y a bel et bien plus de place pour les randonneurs, pour ceux qui se préparent sans grand sérieux. Les points noirs du

parcours ? Deux, en particulier : le gel de Foc Foc et ses hypothermies, et la boue de Bébour et ses pieds alourdis par la terre humide. Ceux qui sont donc allés au bout ont eu d’autant plus de mérite. Que dire des coureurs qui ont su garder en plus un joli sourire…

« CE QUE JE RETIENDRAI DE CE GRAND RAID ? LA BOUE,

LA BOUE, LA BOUE. LE RESTE, JE NE ME SOUVIENS DE RIEN. »

« L’ANNÉE DERNIÈRE, J’ÉTAIS ARRIVÉ LA NUIT, IL N’Y AVAIT PERSONNE POUR

M’ACCUEILLIR. ALORS CETTE FOIS, J’AI ÉTÉ MALIN : J’AI UN PEU DORMI SUR LE

PARCOURS, POUR ARRIVER DE JOUR... »

Page 23: BUZBUZ Magazine #6

Le grand raid 23

LA PRÉPARATIONIL FALLAIT Y PENSER AVANT

Terminer un Grand Raid, c’est s’y prendre longtemps à l’avance. Karine Roulet, commerciale à BuzBuz et « fi nisher » pour la deuxième année consécutive, n’a pas rigolé avec la prépa. Elle parle d’une quinzaine

d’heures par semaine, muscu’, vélo, natation et course compris. « Je pense que beaucoup de gens sont capables de terminer, à condition d’être motivés pour s’entraîner. » Justement, elle qui voyait l’ultra-trail « comme quelque chose d’impossible à réaliser » goûte désormais à l’aspect « plaisir » de la course : « Je m’entraîne parce que ça me plaît, pas par obligation. » Sportive depuis toujours, sa découverte du trail s’est fait sans heurts, sans blessures. Avec une progression constante ; en 2011, elle a retranché 9 heures à son chrono de 2010. Et même la boue, ça l’a fait marrer… « Ce passage de boue demandait beaucoup de concentration, mais moi, j’ai bien aimé. J’ai même trouvé ça rigolo ! » Le moral : voilà bien la clé du succès sur le Grand Raid… « À condition d’être préparé physiquement, quand même…»

ROBERTCHICAUDGENTIL (?) ORGANISATEUR

Avocat au barreau de Saint-Denis, Robert Chicaud est surtout le président de

l’association « Grand Raid ». Au dessus de lui, il y a Dieu, et c’est tout. Autant dire que, quand ça ne va pas, il a une bonne tête de bouc émissaire. « Je m’y suis habitué... », philosophe Chicaud. Robert Chicaud, c’est l’homme qui valide les parcours proposés par son équipe. Il a donc tout l’air du bourreau en chef. Mais l’homme est un fi er orateur ; il sait répliquer. Les coureurs lui ont reproché de ne pas avoir emprunté des portions de route pour éviter la boue ? « Le trail, ça se pratique sur les sentiers. » D’autres ont craint la diffi culté du parcours ? « Beaucoup de coureurs n’étaient pas assez bien préparés, c’est comme ça tous les ans. »

Toujours prêt à un bon mot (à un coureur qui le menaçait de porter plainte contre lui pour « mise en danger de la vie d’autrui », il a répondu qu’il « connaissai[t] un bon avocat »), Robert Chicaud a su s’attirer l’affection de ses bénévoles, des Réunionnais, et de la majorité des coureurs. C’est grâce à lui que les associations caritatives ont chaque année une plus grande visibilité sur le Grand Raid, c’est grâce à lui que la Diagonale a aujourd’hui une pareille aura.

« J’ARRÊTE PAS D’ALLER PISSER. C’EST LE STRESS, TU CROIS ? »

« JE CHERCHE UN GARS, IL DOIT AVOIR UN GYROPHARE SUR LA TÊTE. »

LES MARRONSL’AUTRE ESPRIT DE LA DIAGONALE

Par défi nition, les coureurs marrons sont diffi cilement quantifi ables :

ces sportifs, qui ne se sont pas inscrits, ne pointent pas aux ravitaillements. Plusieurs dizaines encore cette année, ils passent la ligne d’arrivée, mais n’ont pas le droit à leur médaille. Beaucoup d’entre eux sont des coureurs qui voulaient

s’inscrire, mais qui n’ont pas été tirés au sort. Et quelques-uns sont marrons, simplement par défi des règles. Les pointages, les médailles, les maillots offi ciels bardés de publicités, très peu pour eux. Ils veulent simplement parcourir les sentiers avec des milliers de leurs congénères, sans aucune contrainte. Un autre état d’esprit.

Page 24: BUZBUZ Magazine #6

Le grand raid

LES INCONTOURNABLESUTILES, INTERDITS OU SYMBOLIQUES : LE GRAND RAID, C’EST AUSSI TOUS CES OBJETS SANS QUI

LA DIAGONALE SERAIT UNE COURSE BANALE. PASSONS-LES DONC EN REVUE.

24

LA PAIRE DE BASKETSSales, déformées, répandant des effl uves malodorantes,

les chaussures sont les meilleures amies du grand raideur. Son seul lien entre son corps et le sentier. Évidemment,

ce sont elles qui souffrent le plus.

1

LA POCHE À EAUL’hydratation, une des clés du Grand Raid.

Il faut boire, boire, même quand on n’a pas soif. Combien de coureurs, cette année, ont chuté sur les pentes du volcan,

oubliant de s’hydrater parce qu’ils avaient froid ?

2

LES MÉDICAMENTSLe corps du coureur est mis à rude épreuve. Que ce soit à l’extérieur

ou à l’intérieur, les agressions sont nombreuses, et il faut parer à toute

éventualité. Savoir se soigner, savoir prévenir les maux, c’est aussi

savoir aller au bout.

4

LA LAMPE FRONTALERegarde à ta droite, regarde à ta gauche… le vide. En face ? Une

branche ! Imagine un peu la nuit. Sans la lampe frontale, le raideur se tord les

chevilles, il glisse, il ne sait pas où il va. Au milieu de nulle part, cette petite

source lumineuse est un guide.

6

LE SIFFLETC’est le dernier recours, le siffl et. L’utiliser veut dire que vous vous

retrouvez dans un endroit improbable, que personne ne peut

vous voir, et qu’il ne reste plus que la solution de vous entendre. Autant dire

que c’est un dernier recours.

7

LA MÉDAILLEArthur cherchait son Graal, le raideur

veut sa médaille. C’est aussi simple que cela : accrocher cette médaille

autour de son cou, c’est montrer, à soi et aux autres, qu’on a été capable de traverser la Réunion en moins de trois jours. Cela n’a pas vraiment de prix.

8

LA COUVERTURE DE SURVIEQuand on la sort, c’est qu’il y a un

problème. Cette petite portion dorée n’est pas confortable, elle n’est pas

jolie, et vole au vent. Elle a cependant enrobé des coureurs transis de froid

dans les frimas des hauts.

3

LE JOINTBanni par les organisateurs, le zamal

est encore utilisé par certains raideurs. Il désinhibe, diminue la sensation de douleur. Surtout, il est interdit.

Le petit joint pendant la course dans les moments diffi ciles a pourtant encore

de beaux jours devant lui.

5

Page 25: BUZBUZ Magazine #6

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Avec Alpha Blondy, parler de musique c’est parler de ses textes, des situations qu’Al-pha Blondy décrit dans ses chansons. Car Alpha Blon-

dy « fait un reggae d’actualités », pas celui qui s’imagine l’Afrique comme le lieu où coule « le lait et le miel » mais celui qui dé-crit le continent noir rempli « de sang, larmes et sueurs. » Alors, faire de lui un chanteur engagé est très facile mais Alpha Blondy se défend de cette étiquette. Il croyait même qu’au départ les journalistes « se f..taient de [sa] g…le, ils [le] trouvaient “ exotique ” ». Alpha Blondy est toujours un peu surpris de cette image de contestataire

ou de l’aveuglement des autres, il ne fait que décrire ce qu’il voit. Mais l’œuvre dépasse toujours l’artiste et les chansons d’Alpha Blondy ont été sur interprétées. « Boulevard de la mort » raconte comment le boulevard Giscard d’Estaing sur fré-quenté traversant deux quartiers très po-pulaires d’Abidjan offre un bien triste spectacle. Des piétons s’y font écraser et leurs corps restent des heures à pourrir sur le bitume. Alpha Blondy appelle alors à la « pitié pour le corps d’un pauvre ». Rien à voir avec l’action de l’ancien président de la République française, cela n’a pas empêché un journaliste de commenter : « Vous avez raison Giscard d’Estaing est un sal..d ». Aujourd’hui, Alpha Blondy ne critique plus comme avant l’ancien

colonisateur. Alpha Blondy le reconnaît volontiers. Cet ancien Black Panther (« J’ai levé le poing ») a cru comme beaucoup au réveil démocratique de l’Afrique, mainte-nant Alpha Blondy se dit « déçu » par les Africains. Il appelle à la dissolution de l’Union Africaine qui rassemble des diri-geants non désignés démocratiquement. Et puis l’exercice politique avec un parti unique, plus 10 ans de guerre civile vous refroidissent un homme. Il assume même « Vous, Français, vous pouvez penser ce que vous voulez de Sarkozy mais si il n’était pas intervenu avec l’Onu, la Côte d’Ivoire aurait subi un génocide pire que le Rwan-da et ce n’était pas facile car la France

avait le c.l entre 67 chaises [le nombre d’ethnies en Côte d’Ivoire]. On parle de 300 000 morts mais tu peux l’écrire, c’est plutôt 800 000. Cette guerre est la seule qui n’a pas fait de prisonniers ». Plus tard, il glis-sera mine de rien : « Si Gbag-

bo a pu être atteint c’est qu’il n’y avait plus grand monde autour de lui ». Il ne faudrait pas croire pourtant que cer-taines déceptions auraient altéré la moti-vation d’Alpha Blondy, il lutte toujours contre ceux qu’il appelle « les nazillions noirs » avec énormément de mépris et dé-goût dans la voix. Sa caravane de la paix est dans les tuyaux de l’administration ivoi-rienne et à terme devrait faire le tour de huit villes du pays. Une soixantaine d’ar-tistes ont accepté d’y participer dont Tiken Jah Fakoly, Magic System et Ziggy Marley. Il y a d’autres choses qui énervent Alpha Blondy comme « le protectionnisme et la prostitution culturelle. Il faut que le reggae sorte de la bananeraie ». Alpha Blondy re-vendique la modernité de sa musique qui

laisse entendre des sonorités rock notam-ment avec « petit blanc dangereux » son guitariste qui avec ses cheveux longs et sa chemise noire n’a rien du musicien reggae. Alpha Blondy joue des clichés « En bon africain, je vous conseille de manger les requins » ou encore « Comme tous les noirs je regarde la télé [Planète en l’occurrence] mais ne faites surtout pas de lui « l’héritier d’une haine qui n’est pas la sienne ». Son histoire culturelle est simple « avoir eu des enfants aussi bien avec une femme noire, une autre blanche ou encore une asiatique ». Et si nous n’avons que très peu utilisé les pronoms personnels c’est qu’Alpha Blondy parle de lui à la 3e per-sonne mais sans prétention et sûrement pour se protéger. Car « Alpha Blondy construit Alpha Blondy », le père du reg-gae africain mais pas l’héritier de Bob Marley : « Il y a Ziggy Marley pour ça. »

portrait 26

VENU DANS LE CADRE DU KALOO BANG, ALPHA BLONDY SE SENT « COMME EN CÔTE D’IVOIRE À LA RÉUNION ». LE CHANTEUR DE 58 ANS N’A RIEN PERDU DE SON ÉNERGIE, IL S’EXPRIME AVEC DE GRANDS GESTES

ET ASSUME TOUJOURS SON FRANC-PARLER. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS CHRISTOPHE PIT

« IL FAUT QUE LE REGGAE SORTE DE LA BANANERAIE »

L’ENGAGÉ MALGRÉ LUI

N’importe quoi de

Florent Pagny

When I need youLéo Sayer

JérusalemAlpha Blondy

Wish you were herePink Floyd

AfrikaIsamel lo

SA PLAYLIST

Page 27: BUZBUZ Magazine #6

ALpha BLondy 27

Page 28: BUZBUZ Magazine #6

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LE CROUS BÂTIMENT 2 EN 1

C’est un bien étrange bâtiment qui depuis quelques mois a fait son apparition sur le Boulevard Sud de St-Denis. On aime ou on n’aime pas le nouveau Crous

mais on ne peut pas lui retirer son ingéniosité architecturale. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS CHRISTOPHE PIT

> Une couleur par étage permet un jeu chromatique.

Page 29: BUZBUZ Magazine #6

PETITS CONSEILS

POUR UNE MEILLEURE UTILISATION DES BÂTIMENTS, VOICI DEUX PETITS CONSEILS DE L’ARCHITECTE

Dans l’espace bureau, n’utilisez jamais la climatisation commune à moins de 28°. La ventilation naturelle du bâtiment et les brasseurs d’air sont normalement conçus pour n’avoir jamais besoin de l’allumer. Une mauvaise utilisation serait contre-productive en matière d’économie d’énergie. Dans les logements, le petit volet à droite de la porte a 3 positions. Un petit crochet permet de l’ouvrir (position 2) pour une meilleure ventilation sans que quiconque puisse voir à l’intérieur.

Hé ! Ça m’intéresse bien ça. Construire en respectant l’environnement vous plaît. Sachez alors que vous n’êtes pas seul. Les professionnels de la Réunion dans le domaine ont mis en place un Centre de Ressources Qualité Environnementale du Cadre Bâti. Faites un tour sur leur site Internet : www.envirobat-reunion.com

FAUT-IL PENDRE LES ARCHITECTES ?

C’est la question que se pose Philippe Trétiack, architecte et journaliste. Il répond, bien sûr « non » à la question, mais explique les rouages du système de la construc-tion. Il démontre que l’architecte est souvent un bouc émissaire. Il n’est seul responsable de certaines erreurs monumentales.

extramuros 29

Eric Hugel, l’architecte du nouveau Crous a dû concilier deux critères. Il fallait que le bâtiment soit protégé des nuisances sonores du très fréquenté

boulevard sud et fonctionne par ventilation naturelle. Sauf que pour ce dernier point, traditionnellement, les bâtiments « traversants » sont ouverts de chaque côté. C’est le cas ici, mais il fallait bloquer le bruit. Comment résoudre ce problème ? En utilisant au mieux les couloirs et les matériaux de construction. Et si ce n’est pas visible au premier coup d’œil, la façade orientée vers la route (vers le sud) propose un minimum d’ouvertures. Le bâti-ment en zinc est comme « écorché de coups de couteau » qui le munissent « d’ouies » d’aéra-tion nous explique l’architecte. La première construction en bois laisse aussi paraître, derrière les lamelles, des fenêtres en jalousie. De l’autre côté des deux bâtiments, les ouver-tures sont plus franches. Les bureaux donnent sur un patio et les logements sont dotés de balcons. Les volets de ces derniers sont pensés participer à la ventilation. Rentrent en jeu ensuite des éléments bien banals : les couloirs. Ces derniers courent sur tout le site en lon-geant la façade sud du lieu. Chaque pièce donne sur ces couloirs ne faisant aucun obstacle à l’air. Pour ne rien gâcher à la chose,

ils participent à l’absorption du bruit (2 en 1, on vous l’a dit). Pour soutenir la ventilation naturelle, les cages d’escalier sont percées de « meurtrières » qui en plus évitent tout écho. Il ne suffi t pas, pour autant de faire des couloirs et des ouvertures pour rafraîchir un bâtiment. Les matériaux de construction ont toute leur importance. Il a fallu s’en débarrasser au maximum du béton « inconfortable sous les tropiques ». Les façades sont donc « légères à ossature complexe organisée en couches multiples » pour une meilleure isolation. Le bois permet d’éviter la surchauffe. En plus, aucun des matériaux n’est traités. Le sol est en caoutchouc est recyclable. Enfi n, il est souvent reproché aux architectes de concevoir des bâtiments dans lesquels au fi nal, ils ne vivraient pas. À l’image de beaucoup de ceux que nous avons rencontré, Eric Hugel a réfl échi à la vie de la construction. Les étudiants bénéfi cient d’une terrasse assez éloignée des logements pour pouvoir se retrouver plus ou moins bruyamment. C’est aussi le jeu des ouvertures des volets de la façade qui lui permettront au gré de l’activité d’évoluer d’heures en heures. Et nous suivrons à Buz Buz avec beaucoup d’intérêt le dévelop-pement de ce bâtiment fait tout simplement « avec beaucoup de bon sens ».

> Avec une croix, Eric Hugel fait un clin d’œil aux ouvriers qui utilisent le même symbole pour signaler les vitres.

FAUTIL PENDRE

Page 30: BUZBUZ Magazine #6

guide des SPORTS FACILES 30

Le sport pour Les nuLs QUAND ON PARLE SPORT, NE NOUS LEURRONS PAS, IL N’EXISTE AUCUNE SOLUTION MAGIQUE

QUI NE SE FASSE SANS RÉGULARITÉ. MAIS NOUS, ON VA ESSAYER DE VOUS FAIRE OUBLIER CE QUE VOUS CROYEZ INSURMONTABLE : L’EFFORT.

TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — ILLUSTRATIONS LN

★★ A V A N T ★★ ★★ A P R È S ★★

POUR CEUX QUI CONTINUENT À FAIRE L’AUTRUCHE

On ne vous le répètera jamais assez : le sport c’est bon pour la santé, ça diminue le stress et vous fait mieux dormir.

Pour continuer avec les poncifs : le sport ne remplace pas une alimentation saine, cela vient en complément. Rien ne sert de faire 2 heures de course à pied par jour pour ne manger que des hamburgers ou du riz en sauce. Désolé, nous aussi,

on aimerait bien le contraire.

PLUS D’EXCUSES

Rien qu’à vous préparer mentalement et mettre votre tenue, vous vous êtes déjà fatigué et comme de par hasard

le téléphone sonne ou le temps est mauvais. Demain sera toujours un meilleur jour pour faire du sport et puis fi nalement

aujourd’hui vous n’aviez pas le temps. « Ah, c’est dommage quand même. » Ne vous inquiétez pas, nous avons

la solution : la gym intégrative.

–––––––– ★★★ À SAVOIR TOUT DE MÊME ★★★ –––––––– La gymnastique intégrative peut se faire au bureau, à la maison, dans les transports en commun mais même

si les adeptes certifi ent que l’on peut être discret, un observateur attentif se demandera tout de même ce qui vous arrive. Bah, ce n’est pas pire que de faire une journée de travail avec une tache de café sur son chemisier ou d’arriver en retard à une réunion avec le big boss. Choisissez donc votre adage : « le ridicule ne tue pas » ou « la lang’ na poin le zos, laisse à li débat’ ». Gardez en mémoire que « pas capab est mort

en essayant » (nb. Nous ne revendiquons aucune écriture du créole, on fait comme on le sent).

Page 31: BUZBUZ Magazine #6

guide des SPORTS FACILES31

AU RÉVEIL Un pied devant et l’autre derrière. Les bras tendus le long du corps

et une petite bouteille dans chaque main. Le dos bien droit mais

légèrement vers l’avant. C’est parti : inspirez. Fléchissez les bras en élevant les coudes

vers le haut et l’arrière. Utilisez les muscles de votre dos. On tient

5 secondes et on expire. Et c’est reparti pour une dizaine de fois. Oui, on sait, il faut mettre

le réveil 5 minutes avant.

AU BUREAUAssis bien stable et droit, appuyez

vos paumes de mains sur chaque côté de la chaise, les bras le long du corps.

En utilisant les muscles du dos, soulevez-vous en appuyant fortement

sur vos paumes. Tenez quelques secondes puis relâchez et expirez. À faire 10 fois. Cela reste discret

même en open space.

DANS LA RUEUne demi-heure de marche quoti-

dienne. Impossible dites-vous ? Il est midi, l’heure de déjeuner. Allez cher-cher votre repas à pied. Votre patron vous prend la tête ? Faites le tour du pâté de maisons. Premièrement, ça vous évitera de lui faire manger sa cravate. Deuxièmement, vous serez

plus effi cace et détendu pour le 10e dossier urgent de la journée. Et puis rien ne vaudra la tête de votre moitié après la remarque « Chéri(e) je marche tous les jours, donc non je

n’irai pas à la piscine avec toi. »

DANS LES ESCALIERSPour avoir un super fessier, montez

les escaliers sur la pointe des pieds en contractant les abdominaux.

Attention à ne pas oublier de respirer.

EN CUISINE Face au plan de travail, hissez-vous

sur la pointe des pieds avec les mains appuyées sur le rebord. Inclinez

votre corps à l’oblique vers l’avant. Appuyez fort sur vos mains les bras tendus pour faire jouer les abdomi-naux. À faire 10 fois, 20 secondes.

Ne creusez pas votre dos ou n’appuyez pas sur les épaules.

Certes, il vaut mieux avoir une taille en adéquation avec son plan de travail.

DEVANT LA GLACEAvant ou après le brossage de dents,

bien stable au niveau des pieds, les bras placés à l’horizontale devant vous. Repoussez vos bras vers l’avant et arrondissez le dos pour étirer toute

votre colonne vertébrale. Recommencez 4 à 5 fois.

Attention à ne pas se prendre le lavabo de la salle de bains.

EN SOIRÉE Enfi n, se déchaîner sur une piste de danse, une fois par semaine,

tous les adeptes le savent, c’est du sport. Par contre, l’alcool détruit tous

les effets positifs.

AU LIT Faire l’amour régulièrement permet

un sport complet. Nécessite entre 10 minutes et 1 heure d’exercice tout de

même et un entraînement minimum tous les deux jours.

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La gymnastique intégrative c’est simple et non chronophage. C’est 5 à 10 minutes par exercice et vous pouvez le faire partout.

Page 32: BUZBUZ Magazine #6

★★ A V A N T ★★ ★★ A P R È S ★★

guide des SPORTS FACILES 32

BASKET POUBELLE Beaucoup de sport néces site

précision et concentration. Pour cela, rien ne vaut « le panier

de basket poubelle ». Accessoires nécessaires :

une corbeille et une boulette de papier. Ce sport peut rapidement dégénérer en ballon prisonnier de bureau. C’est parfait pour l’esprit

d’équipe. Attention, le joueur qui n’évite pas la balle est

souvent le patron.

LE MATÉ Celui qui plaque l’autre

au sol pendant un temps défi ni mate son adversaire. Cela nécessite

tout de même un tapis ou matelas au sol. Petit conseil : à pratiquer

avec des gens de même catégorie que soi.

MINI PING-PONGUn équipementier de sport vend pour pas grand-chose un set de ping-pong

pour bureau. Celui qui perd va chercher le repas de midi.

SAUTE ESCALIERLequel d’entre vous ira sur la marche la plus haute ? Attention, vaut mieux

avoir de bons genoux, un bon équilibre et les mains en avant.

POUR LES PLUS FLEMMARDSRien n’y fait, vous ne ferez pas de sport. Vous parlez « du culte du corps » ou « de dictature de la pensée unique », vous hurlez même « C’est une mode qui passera comme toutes les autres ». Si cela ne s’applique que trop à vous,

c’est que vous avez oublié les plaisirs essentiels du sport : la compétition et l’adrénaline. Quittons la piscine et l’endurance pour enfi n s’amuser à battre

les autres ou soi-même.

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–––––––– ★★★ ATTENTION ★★★ –––––––– « le lancé de télécommande » ou « la destruction de manettes de jeu »

ne sont pas reconnus par la fédération des sports de l’imagination et peuvent rapidement être couteux. Vous l’aurez compris, bouger n’interdit

pas de s’amuser. Inventez-vous vos sports.

Pour ceux de mauvaise foi qui commencent à avoir mauvaise conscience : de plus en plus d’associations organisent des marches ou des journées sportives pour sensi-biliser le public à des problèmes ou des causes. Prétextez être concerné et allez-y. Attention, pour que cela soit effi cace, il faut faire du sport régulièrement, donc aller à plusieurs événements. Préparez donc en amont vos excuses pour la marche contre le cancer du sein ou celle de la mutualité, un de vos proches pourrait sinon vous suspecter d’y aller dans un but sportif.

Page 33: BUZBUZ Magazine #6

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Page 34: BUZBUZ Magazine #6

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Page 35: BUZBUZ Magazine #6

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Page 36: BUZBUZ Magazine #6

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Page 37: BUZBUZ Magazine #6

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Page 38: BUZBUZ Magazine #6

sport 38

Et paf Le sangLier !ALTERNATIVE LUDIQUE AU TIR À L’ARC CLASSIQUE, LE TIR SUR CIBLES EN TROIS DIMENSIONS PERMET DE PLANTER

DES FLÈCHES DANS DES CROCODILES, DES RATONS-LAVEURS OU DES CHOUETTES HULOTTE. TEXTES LOÎC VICTOR — PHOTO CHRISTOPHE PIT

Dites-leur que ce sont de grands enfants, ils ne vous contrediront pas. «On tire sur des bêbêtes, on est contents !» C’est

Pascal Delsaux qui parle ainsi, ancien vice-champion de France de tir à l’arc sur cibles en trois dimensions, installé à la Réunion depuis peu. «Petit poucet» dans la grande famille du tir à l’arc, la discipline vivote à la Réunion. Laurent Cadet en est un des fers de lance ; il veut développer la chose : «Il y a des tireurs sur cibles 3 D sur toute l’île, il faudrait parvenir à nous réunir sous un même

club.» Une affaire sérieuse, puisque cette nouvelle entité devrait bientôt voir le jour.En attendant, ces passionnés-là se réunissent les vendredis chez les Archers dionysiens, et tirent sur leurs «bêbêtes». Vivantes ? Diantre, non ! Ces bêtes-là sont en mousse, marquées d’une cible. Le centre est un point vital - le cœur. Laurent Cadet explique : «Cela donne le maximum de points. Puis un cercle plus large représente les organes vitaux. A l’extérieur, la queue, les oreilles, cela

ne rapporte pas grand-chose… » Voilà : ces grands garçons disent à leurs familles qu’ils vont faire du sport, alors qu’ils s’amusent à chasser des bêtes sauvages. «On a un lion, un ours, une chouette. Mais tiens, pourquoi on ferait pas un dodo, ou un gros moustique ? Chasser le dodo, ce serait pas mal, non ? Avec les cibles en mousse, on peut imaginer plein de choses ! » Chasser… On n’en est plus très loin. En compétition, les «animaux» sont placés sur un parcours. Il faut les tirer à partir d’un point marqué au sol par un piquet. Et Laurent Cadet se met à mimer ce qu’il

dit : «La cible peut être en hauteur, il faut viser vers le haut ; mais le piquet peut aussi être derrière une arbre, un arbuste. Il faut alors parfois se baisser, se tordre, s’accroupir pour trouver un angle.» Quelques uns d’entre eux sont de vrais chasseurs. Ils partent dans les hauts embrocher du cerf, le carquois garni de fl èches, le pied léger et silencieux pour approcher la bête sans l’effrayer. Là, Laurent Cadet freine des quatre fers : «Attention, c’est vrai que beaucoup

d’entre nous chassent, mais pas tous. Il ne faut pas confondre les deux, ce sont deux disciplines différentes, qui peuvent simplement être complémentaires.» Voilà pourquoi les pratiquants invitent les jeunes enfants à venir tirer leurs «bêbêtes» en mousse. Bonne idée : tuer des crocodiles à Champ-Fleuri, ce n’est quand même pas donné à tout le monde.

«On a un lion, un ours, une chouette. Mais tiens, pourquoi on ferait pas un dodo, ou un gros moustique ?»

> TOUT, SAUF STATIQUE

Contrairement à son grand frère, le tir à l’arc classique, le tir sur cibles en 3D n’est pas statique. Les « animaux » à percer son en effet étalés sur une surface grande d’un

minimum de deux hectares. Sur un parcours désigné à l’avance, chaque

tireur, suivant l’arc qu’il tient en mains (à poulies ou non) devra se placer à une

distance marquée par un piquet, en général aux alentours de la vingtaine

de mètres pour les adultes. Il faut donc prendre en compte

la déclivité du terrain, le vent, la végéta-tion… « Eh, mine de rien, sur un parcours, on fait du sport, hein ! » se rassure Pascal

Delsaux. La Réunion a eu droit à ses premiers championnats régionaux cette année, et ne désespère pas d’emmener

bientôt des représentants aux championnats nationaux.

Page 39: BUZBUZ Magazine #6

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Page 40: BUZBUZ Magazine #6

carnet de voyage

NANTES C'EST ROyAL !SORTONS DE LA ZONE DE TURBULENCES, DIRECTION LA VIEILLE EUROPE, LÀ OÙ LA LOIRE

REJOINT L’OCÉAN, OÙ L’ON N’EST PLUS VRAIMENT EN BRETAGNE, MAIS PAS VRAIMENT AILLEURS, NANTES ACCUEILLE LES VISITEURS, EN LIGNE DIRECTE DEPUIS LA RÉUNION.

DANS LA CITÉ PORTUAIRE, QUELQUES LIEUX PERMETTENT AU VOYAGEUR DE S’ÉVADER LOIN, TRÈS LOIN…

ALLER À NANTESRéunion-Nantes (vol direct Air Austral) chaque mercredi. Il est aussi possible d’atterrir à Paris et de rejoindre Nantes par le TGV.

SE DÉPLACER

Nantes est parcourue par trois lignes de tramway et une soixantaine de lignes de bus. Comme la plupart des grandes métropoles, Nantes a aussi son service de vélos en libre-service, le « Bicloo ».

SORTONS DE LA ZONREJOINT L’OCÉAN, AILLEURS, NANTES

DAN

ALLER À NANTESRéunion-Nantes (vol direct Air

MANGER / BOIRE

CHEZ MAMAN

Resto kitch, ancré dans les années yé-yé, à base de vieux réveils orange et de cendriers Ricard.Adresse : 2, rue de la Juiverie

TÉO RESTAURANTPour manger chic à Nantes : mobilier design, vaisselle bran-chée, cuisine délicate et originale.Adresse : 21, quai des Antilles

BAR DU COINComme son nom l’indique, il est situé dans un coin, dans le vieux quartier du Bouffay. Dynamique et un tantinet branché, le Bar du Coin a en plus l’atout de passer de la bonne pop.Adresse : 21, rue de la Juiverie

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Page 41: BUZBUZ Magazine #6

C’est dans l’ancienne usine des petits beurre Lu que bat le cœur culturel de Nantes. Là, sur la scène nationale, se côtoient les arts plastiques, le théâtre, la danse, le cirque, la musique. Leur manifeste ? Abolir les frontières entre les disciplines, entre scène et public. Un mot d’ordre, le métissage. Avec, en plus, la possibilité de profi ter d’un bar, d’un restaurant, d’un hammam, d’une crèche et d’une librairie.

Adresse : 2, rue de la Biscuiterie. 44000 Nantes.Courriel : [email protected]éléphone : 02.51.82.15.00

En 1999, François de la Rosière a fondé les « Machines » pour permettre à tous les

constructeurs de spectacles vivants de se réunir dans un même cadre de travail afi n de réaliser leurs

projets les plus fous. Les machines sont regroupées par thèmes : le carrousel des mondes marins, l’arbre aux hérons, sont autant de tableaux en mouvement, et ouvertes aux adultes et aux enfants. C’est aussi le port d’attache du Royal de Luxe, qui ne manque pas d’y faire des spectacles chaque année. Dans cette salle des machines, la compagnie créée en 1979 par Jean-Louis Courroux et Patrice Coucuolt, fait naître ses histoires sans fi n à base des géants de bois articulés. Cette année, la « petite » géante revient du Mexique avec son chien et un grand Mexicain. Des fi gures de huit mètres de haut se déplaçant avec grâce, regardant avec émotion ; à Nantes, il ne pleut pas. Il rêve.

Adresse : Boulevard Léon Bureau, 44200 Nantes.Téléphone : 0810.12.12 .25Courriel : [email protected]

pCouC rriiel : conncc [email protected]

carnet de voyage

à voir

JULES VERNE DOIT DANSER DANS SA TOMBE EN VOYANT DES GÉANTS SE BALADER DANS SA VILLE…

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Collectif de graphistes originaux et anti-conformistes qui partagent leur passion, « Appelle-moi Papa » parle chiffon, avec son slogan « Ramène ton t-shirt ». Le principe : ramène tes frippes pour que les « papas » leur donnent une nouvelle vie avec des sérigraphies originales.

Courriel : [email protected]éléphone : 09.54.57.28 .79

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Page 42: BUZBUZ Magazine #6

on mange quoi ? 42

1. Mettre le sucre dans une large casserole à feux doux, sans remuer.

2. Attendre qu’il se transforme en liquide ambré (3 minutes). Pendant ce temps,

faire chauffer la crème au micro-ondes pour qu’elle soit juste frémissante.

3. Quand le sucre a pris sa couleur ambrée, retirer la casserole du feu et ajouter la crème,

en faisant attention aux projections. Remuer énergiquement, jusqu’à ce

que la sauce soit lisse.4. Remettre la casserole à feux doux.

Sans cesser de remuer, ajouter le beurre, coupé en petits morceaux.

5. Verser la sauce dans un bocal en verre et attendre qu’elle refroidisse. Elle prendra alors

une consistance un peu plus épaisse. Vous pourrez ensuite la réchauffer au micro-

ondes si vous souhaitez la consommer tiède.Ce caramel se conserve trois semaines

au réfrigérateur.

CarameL au beurre saLé

CET ONCTUEUX MÉLANGE ACCOMPAGNE AVEC GOURMANDISE TARTINES DU MATIN, FROMAGE BLANC, CRÊPES ET AUTRES TARTES AUX FRUITS… UNE RECETTE EXPRESS

POUR UNE DOUCE PLONGÉE DANS L’ENFANCE… À DÉGUSTER LES YEUX FERMÉS !TEXTES ANNE ROCHOUX — PHOTO CHRISTOPHE PIT

INGRÉDIENTS• 80 g de sucre en poudre• 40 g de beurre demi-sel• 10 cl de crème fraîche

liquide

Préparation : 5 minutes

Cuisson : 5 minutes

NE PAS ATTENDRE QUE LE SUCRE

AIT UNE COLORATION TROP FONCÉE

POUR VERSER LA CRÈME FRAÎCHE.

PRÉFÉREZ UNE CASSEROLE EN INOX,

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DOIT ÊTRE BIEN CHAUDE

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CRISTALLISER LE SUCRE.

Page 43: BUZBUZ Magazine #6

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Page 44: BUZBUZ Magazine #6

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THÉÂTRE

Un fi ls en attentePremier volet du projet Tribus Urbaines, le Jour où Ti’zac enjamba la peur est le fruit de rencontres et de résidences entre La Réunion et le Bénin. Cette nouvelle création de Cyclones Production, mise en scène par Luc Rosello et écrite par Koffi Kwahulé, conte l’histoire d’un jeune homme fi gé dans l’attente d’un père qui ne reviendra plus. La mer a pris Malanténo il y a sept mois et ne l’a pas rendu. Alors son absence occupe les esprits, plane sur le village, et Malanténo devient le sujet d’aventures fantasmées. Mais Ti’zac, lui, entend son père lui murmurer la vérité.Le Jour où Ti’zac enjamba la peur (Tribu urbaine #1) : Le 2 & 4 novembre à 20h et le 6 novembre à 19h au Jardin de l’Etat, le 10 novembre à 19h30 à Saint-Leu, ruelle de La Marine.

FESTIVAL

Novembre rime avec danseA Saint-Denis, en novembre, c’est le retour du Festival Total Danse. Près d’un mois pour exécuter un grand jeté et plonger dans la richesse et la diversité de la création contemporaine. Un festival qui fait le grand écart entre tradition – ouverture avec un Bal Tamoul – et modernité et rend aussi hommage à la grande Pina Bausch avec deux projections : Pina de Wim Wenders et le documentaire Les Rêves Dansants, sur les pas de Pina Bausch (A. Linsel & R. Hoffman). Un voyage dansé qui nous mène de la France au Japon en passant par le Brésil, Madagascar, l’Australie et bien sûr La Réunion avec plusieurs créations péi à découvrir : Clignement d’elles de la cie Argile, La Case Bourbon par Nadjani Danse Compagnie, Dobout an bout par la cie Cirquons Flex, un plateau océan Indien qui fait la part belle aux femmes et la dernière création de Taliipot, ! Aia. Et avant la révérence fi nale, on s’arrête au Japon avec Sankai Juku , compagnie emblématique de la danse butô : à découvrir !Total danse du 10 au 26 novembre au Téat Champ Fleuri, Théâtre du Grand Marché, La Fabrik, Les Archives Départementales et à la salle Guy Alphonsine. Toute la programmation sur www.theatreunion.re

CONCERT

Jonasz : 2 en 1Michel Jonasz revêt le temps d’une pièce de théâtre les habits et les souvenirs de son grand-père maternel. Au-delà des liens du sang, un même amour de la musique relie les deux hommes alors Michel Jonasz a imaginé une partition aux notes tziganes pour accompagner ce voyage aux confi ns de son histoire familiale. Jonasz acteur, oui mais Jonasz chanteur aussi ! Deux dates pour aller écouter ses notes jazzy et sa voix chaude.Abraham par Michel Jonasz le 2 novembre à 20h au Téat Champ Fleuri. Michel Jonasz en concert le 3 novembre à 20h au Téat Champ Fleuri et le 5 novembre à 20h au Téat Plein Air.

Les rendez-vous de piLs !retrouvez toute la programmation culturelle sur www.pils.re

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DANSE

Let’s break, let’s dance !Du côté du Port aussi on danse ! 3ème édition pour Danses et Docks, rencontres de danses urbaines de l’océan Indien. Sur les quais, le magasin D2 se transforme pour l’occasion en grand plateau de danse et accueille huit compagnie et un beat-boxer. Trois jours pour découvrir la danse urbaine, quand le hip-hop de la rue côtoie le contemporain plus académique. Un heureux maillage plein de vitalité qui prouve que dans l’art, rien n’est impossible.Danses et Docks du 23 au 25 novembre au D2 (Le Port).

FILM

Mahler révéléAprès avoir mis en lumière, à travers ses documentaires, Mozart, Beethoven, Schubert et Berlioz, Andy Sommer propose cette fois de décortiquer légendes et lieux communs qui entourent la vie de Gustav Mahler. Un génie musical qui fut compositeur, chef d’orchestre et directeur d’opéra.Gustav Mahler, autopsie d’un génie (fi lm documentaire d’Andy Sommer) le 23 novembre à 20h à l’Espace culturel Leconte de Lisle.

THÉÂTRE

Archipel meurtrierAvec Un Dhikri pour nos morts, le dramaturge Soeuf Elbadawi dit sa rage et celle d’un peuple devant l’archipel des Comores devenu le plus grand cimetière marin de l’océan Indien. Une pièce qui dérange à cause du silence des politiques, à cause de la proximité du drame, à cause de l’indifférence affi chée pour ces morts. Une manière poétique d’approcher le politique.Un dhikri pour nos morts le 9 décembre à 20h30 au Séchoir et le 10 décembre à 20h30 au Théâtre sous les Arbres.

THÉÂTRE

Histoire d’enfantLa grand-mère affi rme : « Les histoires, c’est comment nos yeux racontent le monde » et lorsqu’il s’ennuie, l’enfant se raconte des histoires. Angles Morts est une plongée dans ce monde inventé, perçu à hauteur d’enfant, un monde nourri d’imaginaire, de joies et de peurs. Sur un texte de Barbara Robert, la cie Controverse a imaginé une pièce qui mêle les genres : théâtre, vidéo, marionnettes, musique comme autant d’incarnations du passé et du présent, du réel comme du fantasmé.Angles morts le 8 novembre à 20h au Théâtre Vladimir Canter, le 10 novembre à 14h et le 11 novembre à 20h30 aux Bambous, les 15 & 16 novembre à 20h à l’espace culturel Leconte de Lisle.

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CONCERT

Groove klemzerIl est bien diffi cile de mettre une étiquette sur le son de Kabbalah. Rencontre explosive et festive entre violon, châabi, synthés, ndolé, la musique de Kabbalah nous fait voyager entre slma, rock, punk, le tout passé à la moulinette klezmer. Vous n’en savez toujours pas plus sur Kabbalah ? Alors le mieux, c’est encore d’y aller ! Et pour doubler le plaisir, c’est le duo Jako Maron/ Jean Amémoutou (de Roulèr Killer) alias Bat Baté Bat Bat qui ouvrira les festivités au K.Concert de Kabbalah le 18 novembre à 21h au Kerveguen et le 19 novembre à 20h au K.

CONCERT

Traditions croiséesRencontre sur le chemin de la musique traditionnelle entre les Antilles et la Réunion, telle est l’essence du projet Tambours Croisés. Des rencontres et une série de concerts où onze musiciens (de la Martinique, la Guadeloupe et La Réunion) feront chauffer les peaux pour un voyage au cœur de la tradition et des origines. Une rencontre d’exception à ne pas rater !Tambours croisés le 1er décembre à 20h au Théâtre Vladimir Canter, le 2 décembre à 20h30 aux Bambous et le 3 décembre à 20h au K.

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THÉÂTRE

A l’heure du naufrageMobie et Diq, deux vieux comédiens naufragés dérivent sur le grand océan de la vie entre souvenirs et désillusions, espoir et résignation. Mobie se rêve enceinte à l’heure de la ménopause, Diq lui raconte l’océan qui les entoure. Et c’est toute une vie qui remonte à la surface, une odyssée entre rires et émotions à l’image d’une vie, une histoire sensible d’amour, d’humour, de vie et de théâtre.Mobie Diq le 18 novembre à 19h sur l’Esplanade de la Trinité.

THÉÂTRE

Tchékhov en créoleAprès avoir proposé au public réunionnais de découvrir L’ours et La demande en mariage, deux pièces courtes d’Anton Tchekhov, la cie Sakidi relève un autre pari: traduire ces pièces et les faire découvrir ou redécouvrir en créole. Une proposition qui s’inscrit dans la continuité du travail entrepris par Sakidi autour du répertoire classique et une manière de lui donner aussi un nouveau souffl e. Et cette fois, Lolita Tergemina, directrice artis-tique de la compagnie, ne monte pas sur les planches mais signe sa première mise en scène. A inscrire donc au répertoire de Tchékhov : Malsoufran la & In domann pour marié.Malsoufran la & In domann pour marié (L’Ours et La Demande en mariage en créole) la 19 novembre à 20h à la Salle Guy Agénor (Plaine des Palmistes), le 24 novembre à 20h à l’espace culturel Leconte de Lisle et le 2 décembre à 19h au Plateau Noir Bellepierre (face mairie annexe).

THÉÂTRE

Un peu de folieDans un hôpital psychiatrique, deux patients tentent de prouver au corps médical qu’ils sont aptes à retrouver le monde dit normal. Mais où se place la normalité, où se cache la vérité ? Fous ou pas ces deux patients ? Une pièce aux multiples personnages interprétés par deux comédiens de talents, Solenn Jarniou et Loïc Auffret. N’y aurait-il pas un peu de schizophrénie dans tout ça ?Plus ou moins, ça dépend le 22 novembre au Théâtre Vladimir Canter, le 24 novembre à 14h & le 25 novembre à 20h30 aux Bambous.

THÉÂTRE

Question de genreTous les mardi, pour Marie-Pierre, c’est courses à Monoprix avec son père. Marie-Pierre attire les regards, elle est belle, elle est grande et avant elle s’appelait Jean-Pierre. Avec Mardi à Monoprix, Emmanuel Darley signe une pièce sensible sur un sujet qui ne l’est pas moins : la transexualité. Il offre ainsi à Jean-Claude Dreyfus un rôle à sa mesure, tout en émotions. Un rendez-vous du Théâtre du Grand Marché à ne pas rater !Mardi à Monoprix le 8 décembre à 19h, les 9 & 10 décembre à 20h au Théâtre du Grand Marché.

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