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TRIMESTRIEL D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION N°6 HIVER 2010 Tous concernés ! Collecte et traitement des déchets y PAGE 32 L’ECHO DES COMMUNES Les Angles, un territoire à la croisée des chemins y PAGE 22 VU DE L'INTéRIEUR Haro sur les fuites d'eau y PAGE 25 VIE QUOTIDIENNE Une saison au Conservatoire

Grand Avignon Magazine n°6

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Magazine de la Communauté d'agglomération du Grand Avignon

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Page 1: Grand Avignon Magazine n°6

TrimesTriel d’informaTion de la CommunauTé d’aggloméraTion

N°6 HiVer 2010

Tous concernés !Collecte et traitement des déchets

y Page 32 L’eCHO DeS COMMUNeS

Les angles,un territoire à la croisée des chemins

y Page 22 VU De L'iNtérieUr

Haro sur lesfuites d'eau

Programme-Saison2009-10-V.indd 1 28/09/09 12:28:21

y Page 25 Vie qUOtiDieNNe

Une saison au Conservatoire

Page 2: Grand Avignon Magazine n°6

• les zones d’activités, un levier d’aménagement et de développement économique pour le grand avignon• l'agglo sur grand écran

8 trois mois d’agglo

• Une première pierre pour les Bugadières • « Stratoflight » et « Favhealth » • Inauguration de la Maison de l’entrepreneur• Agroparc fête ses vingt ans• Un nouveau président pour le SCOT• Le Vélopop’ participe aux Cyclades• Ikéa pose sa première pierre à Vedène• Des aménagements de sécurité sur la RN 100 à Saze• Des promesses pour l'emploi 12

dossier

Collecte et traitement des déchets

Tous concernés !

2522

7vie quotidienne

en un coupd'œil

20 ans de succès pour Créativa

tranche de vie

Haro sur les fuites d'eau

vec ses compétences en matière d’aménage-ment de l’espace et de gestion de l’eau, des

transports urbains et des déchets, la Communauté d’agglomération se trouve au cœur de la lutte pour la préservation de notre environnement. Chaque jour, des moyens importants sont mis en œu-vre pour assurer la collecte et le traitement des dé-chets dans les 13 communes de notre agglomération. Le Grand Avignon mobilise ainsi près de 20 millions d’euros et 130 agents dans cette mission essentielle au service du public et de la propreté de nos rues. L’année 2009 a été l’occasion d’apporter des amélio-rations sensibles à ce service, notamment en matière de valorisation des déchets, grâce à l'ouverture de la nouvelle déchèterie de Courtine par exemple, et nous avons de nombreux projets à mettre en œuvre au cours de cette nouvelle année. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité faire le point avec vous sur cette compétence essentielle de la Com-munauté d’agglomération, à travers le dossier de ce sixième numéro de Grand Avignon Magazine. Il n’en demeure pas moins que l’intervention et les efforts du Grand Avignon en matière de gestion des déchets ne sauraient remplacer notre responsabilité individuelle. L’efficacité du ramassage et de la valorisation des déchets dépend aussi de chacune et de chacun d’en-tre nous. Et il est parfois intolérable de voir à quel point ces efforts sont mis à mal par le laisser-aller et le manque d’éducation et de civisme d’une petite minorité d’entre nous, qui salit nos rues et notre cadre de vie, sans tenir compte des consignes en vigueur et des règles les plus élémentaires de la vie en commu-nauté. En matière de gestion des déchets, l’ambition du Grand Avignon est double : assurer la propreté de notre territoire en luttant contre les dépôts sauvages et accroître encore la part des déchets triés, et par conséquent valorisés. Nous n’y parviendrons pas sans votre aide et votre implication.

sommaire n°6

A

Marie-Josée rOigPrésidente de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Editorial 3

grand avignon MagazineTrimestriel d’information de la Communauté d’agglomération Numéro 6 - Hiver 2010Direction de la publication : Ludovic Morel Rédaction : service communicationConception de la maquette et mise en page : sur le pont ! communicationCrédits photos : Karine Legoix, Anne Van der Stegen, mairie d'Avignon, sur le pont ! communication, Chantal Dépagne/Palzon Imprimerie : Rockson

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Grand Avignon320, chemin des Meinajariès BP 1259 Agroparc - 84911 Avignon Cedex 9

Tél. 04 90 84 47 00 / Fax 04 90 84 47 01

[email protected]

www.grandavignon.fr

Ouvert du lundi au vendredide 8h30 à 12h et de 14h à 17h

4 l’institution

éditorial

28Coup de projecteur

vu de l'intérieur

• une saison au Conservatoire• Le Pass foncier,

une aide pour l’acquisition de

logements• de l’air !

Programme-Saison2009-10-V.indd 1 28/09/09 12:28:21

emmanuel ethis, un cinéphile aux manettes de l’Université

2 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Sommaire

l’écho des communes

32 35Pratique

JeuQuizz

34les angles, un territoire à la croisée des chemins

Page 3: Grand Avignon Magazine n°6

4 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I L’institution Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I L’institution 5

l’institution l’institution

pour l'exercice de leurs acti-vités économiques. Ces sites ont pour objectifs de struc-turer le tissu économique lo-cal et d'attirer de nouvelles entreprises grâce à une offre foncière et immobilière adap-tée. C'est un moyen pour les collectivités de répondre aux besoins d'implantation des entreprises. Dans le cadre de la création d’une zone d’activités, c’est le Grand Avignon qui assure le por-tage financier, ainsi que la responsabilité de l’aménage-ment. Il se charge également ensuite de l’entretien. Les principales zones d'activités de l’agglomération se situent sur les communes du Pontet, Vedène, Entraigues, Les Angles et bien-sûr Avignon, avec les deux vitrines que sont Agroparc et Courtine. De manière générale, les zones d’activités se sont dévelop-pées à la périphérie des loco-motives que sont les centres commerciaux. Mais nous gé-rons aussi des zones d’acti-vités artisanales comme celle des Pélitènes à Jonquerettes.

Les zones d’activités, un levier d’aménagement et de développement économique pour le grand avignon

Avec 35 zones d’activités sur 1 500 hectares, le Grand Avignon est un acteur majeur de l’aménagement et du développement économique de l’agglomération. Outre l’extension d’Agroparc, de nombreux projets sont en gestation sur l’ensemble du territoire. Interviews croisées de Christian Randoulet, vice-président délégué à l’aménagement de l'espace et Guy Moureau, vice-président délégué au développement économique.

Le Grand Avignon crée un giratoire près du Capitole Studios

inauguré en avril dernier, le Capitole Studios, situé au cœur de la zone commerciale du Pontet, devrait

attirer plus de 550 000 cinéphiles par an. afin de soutenir l’activité économique de cette zone, en facilitant son accès, le grand avignon vient d’aménager un giratoire, une piste cyclable et des passages piétons à proximité du complexe cinématographique. réalisé en concertation avec

les riverains, cet aménagement, qui comprend également la pose d’un éclairage public et la création

d’espaces verts, représente un coût de 500 000 euros.

Christian Randoulet : Il y a 35 zones d’activités recen-sées sur le territoire du Grand Avignon. Il s'agit d'espaces aménagés en vue d'être com-mercialisés à des entreprises

Jean-Marc Roubaud : De ma-nière générale, la voirie est la clef, la colonne vertébrale de l’aménagement d’une zone d’activités. On le voit sur Agroparc, où le Grand Avi-gnon va achever d’ici 2011 la voirie primaire afin de pour-suivre le développement de la partie nord de la zone, du carrefour de la Halte jusqu’au

Le témoignage de Jean-Marc Roubaud, vice-président délégué à la voirie communautaire, député-maire de Villeneuve-lez-Avignon. « L’accessibilité est la clef du développement »

Qu’est-ce qu’une zone d’activités économiques ? où sont-elles principalement situées ?

Quels sont les principaux projets d’extension ou

de développement de zones d’activités ?

Guy Moureau : Nous poursui-vons l’extension d’Agroparc qui regroupe déjà 200 entreprises et un pôle de compétitivité fruits et légu-mes. Agroparc est une zone en développement perma-nent depuis quinze ans - en témoigne la récente implan-tation du siège de la Banque de France et l’extension en cours de la pépinière d’entre- prises Créativa - et qui doit se poursuivre dans les pro-chaines années. Il est ques-tion également d’accueillir l’UFR de sciences de l’univer-sité d’Avignon. Nous avons enfin un projet en gestation de création d’une pépinière d’entreprises dédiée à l’ac-tivité agro-alimentaire, afin de s’assurer que les jeunes entrepreneurs qui créent et développent un nouveau produit avec l’aide de nos laboratoires et centres de re-cherche, s’implantent dura-blement sur notre territoire.

Les réserves foncières sont-elles suffisantes pour créer d’autres zones ?Guy Moureau : Nous avons la chance d’avoir encore du potentiel ! Le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) a procédé à une analyse entre les propositions foncières et les besoins en terme de pros-pective de développement à l’horizon 2020. Nous avons le foncier nécessaire pour répondre, s’il le faut, à un développement du bassin de vie.

Christian Randoulet : Il y a également le projet de créa-tion d’une ZAC sur Raphaël Garcin, à cheval sur les ter-ritoires des communes de Villeneuve-lez-Avignon et de Rochefort-du-Gard, dans le secteur de Botanic et KP1. On peut évoquer également les projets d’extension des zones du Plan à Entraigues et des Balarucs à Caumont, qui sont aujourd'hui pratique-ment pleines. Il est toujours problématique de définir le caractère d’une zone d’acti-vités car elle doit s’adapter à l’évolution de la demande.

secteur de la salle polyva-lente. Aujourd’hui, la voirie primaire est à moitié réalisée, et le Grand Avignon a créé la zone d’activités autour de cette voirie. En 2010-2011, l’achèvement de cette voi-rie primaire va permettre d’ouvrir à la commercialisa-tion l’essentiel des 46 hecta-res restant à commercialiser. On le voit aussi sur la zone de Raphaël Garcin à Villeneuve- lez-Avignon, où le Grand Avignon porte notre projet de création de ZAC et où l’ac-cessibilité est aussi capitale. Nous devrons aménager un rond-point situé sur la RD26, en limite de la commune de Pujaut.

RZone de Chalancon

à Vedène

guy Moureau,vice-président délégué au développement économique, maire d'entraigues-sur-la-Sorgue

QCourtine

Hagroparc

Hentreprise Ducros

Christian randouletvice-président délégué à l’aménagement de l'espace, 1er adjoint au maire des angles

Page 4: Grand Avignon Magazine n°6

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I En un coup d'œil 7

660

10078 000 000 e

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50 4164'38

C'est le nombre d'emplois créés par le projet d'espace commercial et de magasin Ikéa à Vedène (dont 200 pour le seul magasin Ikéa qui ouvrira ses portes en août 2010).

Le Grand Avignon a mis en place une aide à l'accession à la propriété s'appuyant sur le Pass-Foncier®. Cette aide est ciblée sur des sites sélectionnés

selon plusieurs critères de mixité urbaine et sociale. L'agglomération s'est fixé un objectif

de 100 Pass-Foncier® en 2010.

C’est le montant total des investissements du Grand Avignon dans le budget 2010.

Les services techniques du Grand Avignon assurent l’entretien de plus de 23 hectares d’espaces verts sur l’ensemble des 13 communes de l’agglomération. A ce chiffre s’ajoute l’entretien des bassins de rétention ce qui représente 30 hectares d’espaces supplémentaires.

La classe de percussion du Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon

a fêté ses trente ans d’existence. Concerts gratuits et animations scolaires

ont été organisés pour l’occasion.

Les Baladines ont transporté 50 416 personnes depuis leur mise en service.

C’est la durée du tout nouveau film de présentation du Grand Avignon. A découvrir sur le site Internet

de l’agglo : www.grandavignon.fr

en un coup d’œil

6 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I L’institution

l’institution

Réalisé en haute défi-nition par l’agence de production et de com-

munication audiovisuelle Drakkar TV, qui crée toutes sortes de créations audio-visuelles pour la télévision, les entreprises ou les collec-tivités, ce film propose une déambulation à travers l’ag-glomération, qui permet de mettre en valeur ses atouts, ses grands travaux et ses in-novations. Visible du monde entier, "Rendez-vous avec le Grand Avignon" doit être compré- hensible et assimilable par n’importe quel visiteur autour de la planète. D’où l’idée re-tenue par l’agence Drakkar TV et le Grand Avignon de privilégier un film sans pa-role, totalement musical, afin que le message délivré soit universel. Autre belle idée : faire con- naître l’agglomération et ses différentes prérogatives – le

L’agglo sur grand écranDepuis quelques semaines, les internautes

de la planète peuvent visionner un film sur le site web du Grand Avignon,

www.grandavignon.fr

développement économique, le tourisme, les déplacements, l’enseignement artistique – à travers une histoire d’amour, un homme et une femme se donnant rendez-vous quel-que part sur le territoire. La femme flâne dans les rues et l’homme lui, va d’un endroit à un autre, désespérément, dans l’espoir de la retrouver. Une partie de cache-cache qui permet une jolie balade dans l’Agglo. Durant plusieurs

jours, des comédiens et des techniciens ont déambulé dans le Grand Avignon pour mettre en scène cette histoire dont l’objectif est de com-muniquer de façon ludique et agréable.Ce film est visible sur le site internet du Grand Avignon et sur les sites Youtube et Dailymotion.

Page 5: Grand Avignon Magazine n°6

trois mois d’agglo

8 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Trois mois d’agglo Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Trois mois d’agglo 9

trois mois d’agglo

Marie-Josée Roig, présidente de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, accompagnée de Christian Bonnet, président de l’OPH d’Avignon et du préfet de Vaucluse, François Burdeyron, a posé la première pierre de la résidence « Les Bugadières ». Située sur l’avenue Martelange, à Monclar, cette future résidence offrira 26 logements locatifs sociaux, du T2 au T5. Livrée fin 2010, elle symbolise le remodelage en cours du quartier, dans le cadre du projet de rénovation urbaine de Monclar mené depuis 2004. Une rénovation qui implique différents partenaires, dont le Grand Avignon est la cheville ouvrière, et qui comprend également la réhabilitation de 635 logements existants. « Dans cette mobilisation pour le quartier de Monclar et ses habitants, le Grand Avignon, avec le soutien de ses partenaires, est tout à la fois porteur du projet de rénovation urbaine et maître d’ouvrage de l’ensemble des aménagements urbains et des opérations de démolition des immeubles vétustes », a souligné la présidente. Depuis 2004 et la démolition des Baux, Monclar se transforme progressivement en profondeur : réaménagement de l’entrée nord, réalisation d’aménagements résidentiels, réhabilitations de logements et début des constructions des nouvelles résidences. Bâtie selon des normes respectant l’environnement, économe en énergie et dotée d’espaces verts, de parkings et d’aires de jeux, la future résidence des « Bugadières » est une opération exemplaire à plus d’un titre.

z r e N O V at i O N U r b a i N e

Une première pierre pour les bugadières

A la fin du m o i s d’oc-

tobre, deux é v è n e -ments ont placé le Grand Avi-gnon et ses deux pôles de compétitivité sous le coup des projecteurs : le sym-posium international « Favhealth » et la convention européenne « Stratoflight ». Deux événements, soutenus par le Grand Avignon, dans des domaines très différents mais qui ont pour point commun d’asseoir la place grandissante de l’agglomération et de son pôle technologique dans la com-pétition internationale pour l’innovation. Organisé pour la première fois en Europe par le Pôle européen d’innovation fruits et légumes, « Favhealth » a rassemblé 250 chercheurs et industriels du monde entier pour un symposium consacré aux fruits et légumes et à leurs effets sur la santé. La même semaine se réunissait la conven-tion européenne « Stratoflight », organisée par le pôle Pégase, qui marque la naissance d’une nouvelle filière technologique aux possibilités de développement encore in-soupçonnées : l’aéronautique stratosphé-rique et l’utilisation des aéronefs. « Cette convention constitue un premier pas vers la création d’un réseau européen d’entre-prises et de chercheurs impliqués dans cette aventure. Elle permettra de faire un bilan des connaissances actuelles et des travaux qui sont menés dans les différents pays d’Europe », a souligné François Leleu, vice-président du Grand Avignon repré-sentant la présidente Marie-Josée Roig.

z P O L e D e C O M P e t i t i V i t e

« Stratoflight » et « Favhealth » mettent le grand avignon au cœur de l’innovation

z t e C H N O P O L e

agroparc fête ses vingt ans

Avec 200 entreprises et plus de 6 000 person-nes accueillies chaque

jour, Agroparc est devenu un acteur économique majeur de l’agglomération. Son succès ne se dément pas et les efforts conjugués du Grand Avignon et de la Ville d’Avignon ont permis de faire de cette zone longtemps agricole un fleu-ron technologique où se cô-toient PME, sièges sociaux de grandes entreprises, cen-tres de recherche, laboratoi-res, pôle de compétitivité et

La Maison de l’Entrepre-neur a été inaugurée en présence du Secrétaire

d’Etat chargé du commerce et de l’artisanat et des PME, et de nombreux élus et res-ponsables économiques du département. Créée à l’initia-tive de la CCI de Vaucluse et située sur son campus route de Marseille, ce projet a reçu le soutien du grand Avignon, à hauteur de 100 000 euros et de la Caisse des Dépôts, pour 10 000 euros. A l’occasion de cette inauguration, Marie-Jo-sée Roig, présidente du Grand Avignon a souligné que « dans le contexte difficile que nous traversons, nous avons plus que jamais besoin de

z e C O N O M i e

inauguration de la Maison de l’entrepreneur

cet élan en faveur de la créa-tion d’entreprises », rappelant l’aide apportée par le Grand Avignon à l’aménagement d’Agroparc, aux pépinières d’entreprises ou encore, aux pôles de compétitivité.La Maison de l’Entrepreneur est la véritable porte d’entrée des créateurs ou repreneurs d’entreprises dans le Vaucluse. Elle regroupe, dans un espace de 1 000 m2, le Centre des Formalités des Entreprises, le service apprentissage et le service création-transmis-sion de la CCI, ainsi que onze structures d’aides et d’accom-pagnement pour les futurs chefs d’entreprises.

Clair, agréable à lire, fourmillant d’informations et de chiffres utiles, le rapport d’activité 2008 du Grand Avignon présente un an d’actions de la Communauté d’agglomération dans ses domaines de compétence : développement économique, enseignement artistique, transports et mobilités, cohésion sociale et insertion, eau et assainissement, collecte et traitement des déchets…Vous pouvez le trouver à l’accueil des mairies des communes membres ou le télécharger sur le site www.grandavignon.fr

A lire sans modération !

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Grand Avignon

320, chemin des Meinajariès

BP 1259 Agroparc

84911 Avignon Cedex 9

Tél. 04 90 84 47 00

Fax 04 90 84 47 01

[email protected]

www.grandavignon.fr

Ouvert du lundi au vendredi

de 8h30 à 12h

et de 14h à 17h

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2008

z P U b L i C a t i O N

Découvrez le rapport d’activité 2008 !

organismes professionnels. Depuis son lancement en 1989, le Grand Avignon y a investi 13 millions d’euros et continuera de s’y impliquer fortement, notamment en renforçant les prescriptions

environnementales pour les nouvelles constructions. Car l’avenir fourmille de projets : implantation de la faculté des Sciences, extension de la pé-pinière d’entreprises Créativa, amélioration de la voirie.

Alain Cortade, vice-président du Grand Avignon et maire du

Pontet, vient d’être élu à la présidence du Syndicat mixte pour le SCOT – Schéma de Co-hérence Territorial – du Bassin de vie d’Avignon, pour succé-der au sénateur-maire de Sor-gues, Alain Milon. Le SCOT du Bassin de vie d’Avignon est un document d’urbanisme à l’échelle de quatre commu-nautés de communes – Grand Avignon, Sorgues du Comtat, Côte du Rhône Gardoise et Pays du Rhône Ouvèze – soit 26 communes et 250 000 ha-bitants. Le SCOT permet d’éla-borer un projet commun pour préparer l’avenir du bassin de vie à l’horizon 2020. Il définit l’organisation de l’espace, en matière d’économie, de trans-ports et déplacements et d’ha-bitat notamment, afin d’ac-cueillir la population et les emplois de demain.

z S C O t

Un nouveau président pour le Syndicat mixte du SCOt

Page 6: Grand Avignon Magazine n°6

trois mois d’agglo trois mois d’agglo

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Trois mois d’agglo 11

z M a r K e t H O N

Des promesses pour l’emploi

Opération natio-nale consacrée à la recherche

active de promesse d’emploi, le Markethon a été relayé sur le plan local par le Grand Avignon. Organisée par l’équipe emploi insertion (Mission Locale Jeunes Grand Avignon, Pôle Emploi, Association du PLIE du Grand Avi-gnon) et Trait d’Union Emploi, en partenariat avec TCRA, l’opération, qui s’est déroulée le 15 octobre, a rassemblé de nombreux participants fortement mobilisés. Ces derniers se sont dispersés dans une dizaine de zones d’activités de l'agglomération (Castelette, centre-ville, Agroparc, Courtine, Font-couverte, MIN, Cristole, Cap Sud, village auto, Ro-cade ZFU, Auchan Le Pontet), afin de recueillir des promesses d’emploi auprès d’artisans, commerçants, PME-PMI, professions libérales, ... Une démarche innovante de recherche d’emploi saluée par tous.

Un beau cadeau pour Agroparc. Alors qu’il fête son vingtième

anniversaire, le technopôle tertiaire accueille le siège de la prestigieuse Banque de France. Historiquement ins-tallée dans le centre-ville d’Avignon depuis le XIXème siècle, la banque a choisi de déménager les locaux de sa succursale dans deux bâti-ments contemporains situés rue Baruch-Spinoza, pour un coût de 10 millions d’euros. Un nouveau siège HQE

z a g r O P a r C

Un nouveau siège pour la banque de France

inauguré fin novembre par Marie-Josée Roig, présidente de l’agglomération, François Burdeyron, préfet de Vauclu-se et Christian Noyer, gouver-neur de la Banque de France. Implanté au cœur d’une zone économique en développe-ment constant, ce siège vient rejoindre les nombreux labo-ratoires et centres de recher-che présents sur Agroparc, et d’autres sièges sociaux de grandes entreprises, à l’instar de Lafarge, Mac Cormick ou Naturex.

z t e L e V i S i O N

Les baladines sur France 2

Mises en place par le Grand Avignon dans le centre-ville de la cité des Papes, les Baladines ont un succès fou ! En témoigne le reportage diffusé le 6 novembre sur France 2 vantant ce transport en commun pratique et alternatif. Le Vélopop', dont le succès ne se dément pas, devrait, lui aussi avoir bientôt les honneurs de la télévision !

z t r a N S P O r t S

Des aménagements de sécurité sur la rN 100 à Saze

Afin d’améliorer la sé-curité des usagers des bus empruntant la

RN 100, le Grand Avignon a procédé à des aménagements importants qui témoignent de son intérêt pour les peti-tes communes. Les travaux ont consisté à dévier le che-minement piéton en passant par-dessus le fossé longeant la RN 100, via une passerelle. Cette passerelle, située au ni-veau de l’arrêt de bus, permet de traverser le fossé et de re-joindre un chemin communal de l’autre côté. Avant que ces aménagements ne soient réa-lisés, les piétons descendant à cet arrêt de bus – essentielle-ment des écoliers – devaient

z eNV irONNeMeNt

Le grand avignon au salon des économies d’énergies

L’agglo était présente au salon des économies d’énergies qui s’est tenu du 23 au 25 octobre dernier au parc des expositions d’Avignon. L’occasion pour le Grand Avignon de présenter l’ensemble de ses actions en matière de développement durable et d’économies d’énergie, ainsi qu’un Vélopop’. L’Espace Info Energie du Grand Avignon était également représenté sur le salon.

z D e P L a C e M e N t S

Le Vélopop’ participe aux Cyclades

La Communauté d’agglo-mération du Grand Avi-gnon s’est associée à la

Ville d’Avignon pour promou-voir ce mode de déplacement le jour des Cyclades. Plusieurs animations étaient organi-sées dans les rues de la cité et sur la place de l’Horloge. Ainsi, les 20 premiers inscrits

Le Plan local pour l’inser-tion et l’emploi (PLIE), dispositif piloté par le

Grand Avignon, aide les bé-néficiaires du RSA, les jeu-nes de moins de 26 ans et les chômeurs de plus d’un an dans leur parcours d’accès à l’emploi. Un concours sur le thème « Créez l’Europe » a été organisé en 2009 auquel ont participé les adhérents du PLIE ainsi que 7 structures d’inser-tion par l’activité économi-que : Sidscava, Trait d’Union Emploi, l’Apreca, Semailles, Babel, Insercall et Cité Res-sources. Toutes les créations réalisées dans le cadre de ce concours – sculptures, dessins, photos, compositions musica-les, scénettes théâtrales, tex-tes, etc – ont été présentées au château de la Barbière. 13 entreprises partenaires ont parrainé les prix remis aux participants du concours (or-dinateur portable et séjour en Toscane). Ce concours ouvert aux opérateurs et adhérents du PLIE est renouvelé en 2010 sur le thème de « l’Europe so-lidaire ». Inscriptions : [email protected]

z i N S e r t i O N

Un concours sur l’europe avec le PLie

au cortège bénéficiaient gra-tuitement d’un Vélopop’ de 9h à 11h30. Un prix spécial Vélopop’ permettait de gagner un abonnement annuel après tirage au sort. Enfin, un stand « essayez-moi » a donné l’oc-casion à de nombreux volon-taires de tester ce vélo prati-que, ludique et écolo.

z H O M M a g e

Hommage à Messiaen au Conservatoire L’artiste peintre Valérie Sarn vient d’offrir au Conservatoire à rayonne-ment régional du grand avignon un tableau intitulé « Hommage à Olivier Messiaen ». Le tableau très coloré, évoque des thèmes constants du musi-cien, le Christ, les oiseaux, une partition. Le tableau est exposé à la médiathèque du Conservatoire.

Aux côtés de Joël Guin, maire de Vedène, et d’Alain Cortade, pre-

mier vice-président, la pré-sidente du Grand Avignon a posé la première pierre du fu-tur magasin d’Ikéa à Vedène, devant un parterre de person-nalités et d’acteurs du mon-de économique. Accueillant chaleureusement Jean-Louis Baillot, directeur général d’Ikéa France, Marie-Josée Roig a parlé de « signal fort » pour évoquer l’implantation du géant du meuble dans l’agglomération. « Alors que l’économie est en crise, l’un des plus grands groupes sué-dois, numéro un de l’ameuble-ment et de la maison en Fran-

z e C O N O M i e

ikéa pose sa première pierre à Vedènece et dans le monde, a choisi de s’implanter à Vedène, dans le Grand Avignon. C’est un sujet de satisfaction réelle pour les élus du Grand Avi-gnon qui ont aujourd’hui tou-tes les raisons de se réjouir ». Grâce à une implantation géographique favorable, à la disponibilité de terrains et à la notoriété de son territoire, le Grand Avignon est parve-nu à attirer un poids-lourd du commerce européen, capable de fixer une clientèle très im-portante. La zone de chalan-dise est en effet estimée à près de 800 000 personnes. Repré-sentant 17 340 m2 de surface de vente (sur les 43 758 m2 de l'ensemble commercial),

le magasin Ikéa ouvrira ses portes fin août 2010. Ce pro-jet entraînera la création de 660 emplois au total, dont 200 pour le seul magasin Ikéa et une soixantaine d’emplois indirects. A cela s’ajoutent les 645 emplois qui seront né-cessaires pendant la phase de construction.

emprunter le bas côté de la RN 100 pour marcher, ce qui posait des problèmes évidents de sécurité. La commune de Saze a profité de ces amélio-rations pour engager une ré-fection sur sa voirie.

10 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Trois mois d’agglo

Page 7: Grand Avignon Magazine n°6

12 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier 13

dossier dossier z Déchets ménagers

Tousconcernés !

ColleCTe eT TraiTemenT des déCHeTs

Des villes propres et un environnement préservé : voilà l’objectif que s’est fixé la Communauté d’agglomération du grand avignon en organisant la collecte, le traitement et la valorisation des déchets. et pour l’atteindre, la Communauté mobilise plus du tiers de ses effectifs (37 %) et a engagé près de 20 millions d'euros l'an passé. Un défi quotidien colossal, complété par les services de nettoyage des communes, car chaque habitant du grand avignon a produit en moyenne 418 kilos de déchets en 2008.

régie directe par le Grand Avignon. Quant au traite-ment des déchets des com-munes vauclusiennes, c’est le Syndicat mixte pour la valorisation des déchets du pays d’Avignon (Sidomra) qui en a la charge.La Communauté d’agglomé-ration consacre ainsi près de 20 millions d’euros à ces missions et mobilise plus de 130 agents. « Les services du Grand Avignon travaillent également en synergie avec les services de nettoie-ment de chaque commune membre afin d’améliorer la qualité de vie de chacun », précise Marie-Françoise Rozenblit, conseillère com-munautaire en charge de la collecte et du traitement des déchets. Quels que soient la commune et le mode de gestion privilégié, l’objectif du Grand Avignon reste le même : garantir la propreté des rues et la salubrité pu-blique, pour préserver notre cadre de vie. La collecte des déchets précède donc le tra-

Q Marie-Françoise rozenblit, conseillère communautaire en charge de la collecte et du traitement des déchets,

En organisant la col-lecte, le traitement et la valorisation des

déchets, le Grand Avignon relève un défi quotidien. Car la Communauté d’ag-glomération doit faire face à l’augmentation croissante du volume de déchets produits par habitant (en moyenne 418 kilos en 2008) tout en préservant notre cadre de vie et en valorisant au maxi-mum ces déchets. Pour cela, elle fait appel à différents syndicats ou prestataires de services. Les quatre villes gardoises ont ainsi confié leurs compétences collecte et traitement au Syndicat mixte intercommunal de collecte et de traitement des ordu-res ménagères (Smictom) de Villeneuve-lez-Avignon. Au Pontet, à Saint-Saturnin-lès-Avignon, Jonquerettes, Vedène et Velleron, la col-lecte est réalisée par des en-treprises spécialisées dans le cadre de marchés de pres-tations de services, pris en charge par le Grand Avignon. Et, à Avignon, Morières-lès-Avignon, Entraigues-sur-la- Sorgue et Caumont-sur- Durance, elle est assurée en

Un défi quotidien

vail quotidien de nettoyage des rues mis en œuvre dans chaque commune de l’ag-glomération. C’est la raison pour laquelle il est aussi im-portant que chacun respecte les consignes édictées en matière de dépôt des déchets ménagers. Mais la politique du Grand Avignon ne s’arrête pas là. Elle intègre aussi les préoc-cupations actuelles liées au réchauffement climatique. Tous les déchets collectés sont recyclés au maximum : les ordures ménagères sont transformées en électricité et les déchets issus du tri sé-lectif sont, à terme, réutili-sés. Pour autant, toutes ces mesures ne peuvent trouver une efficacité qu’avec le concours entier des habi-tants : la quantité de déchets triés par an et par habitant reste encore faible même si de bons élèves, comme les Anglois, se distinguent. Dans son combat quotidien pour faciliter le tri sélectif, le Grand Avignon a décidé de multiplier les initiatives : mise en place de conteneurs répartis sur tout le territoi-re, distribution de sacs de pré-collecte dans les habi-tats collectifs, achat à coût réduit de composteurs, ren-forcement des actions des ambassadeurs du tri…

Page 8: Grand Avignon Magazine n°6

Le Sidomra valorise vos déchetsLe Syndicat mixte pour la valorisation des déchets du pays d’Avignon assure le traite-ment des déchets ménagers de l’ensemble des communes du Grand Avignon. Il s’occupe également de la collecte et du traitement du verre ainsi que de la distribution de compos-teurs pour les habitants des 9 communes du Vaucluse qui font partie du Grand Avignon. Depuis cinq ans, 5 100 foyers de la Commu-nauté d’agglomération ont pu s’équiper pour fabriquer leur compost, pour la somme de 15 euros. Le chiffre de 6 000 composteurs devrait être atteint d’ici 2013.

Le saviez-vous ?En 2008, le centre de tri de Vedène a trié…

• 124 tonnes de flacons plastiques qui ont été recyclées en 1 022 km de tuyaux

• 59 tonnes de briques alimentaires qui ont été recyclées en 331 875 rouleaux de papier cadeau

• 137 tonnes d’acier qui ont été recyclées en 2 618 chariots de supermarché

• 270 tonnes de flacons en plastique transparent qui ont été recyclées en 526 500 pulls polaires

• 939 tonnes de papiers cartons qui ont été recyclées en 4 225 500 boîtes à chaussures

• 6 tonnes d’aluminium qui ont été recyclées en 636 chaises

• 3 150 tonnes de journaux/revues/magazines qui ont été recyclées en 1 703 tonnes de papiers journaux

z

entre 140 et 200 tonnes : les ordures ménagères, mais également le tri sélectif (près de 4 tonnes par jour) et les encombrants. « Nous avons aussi une équipe “ dépôts sauvages ” qui sillonne les rues toute la matinée pour pallier le manque de civisme de certains habitants qui dé-posent leurs déchets en de-hors des horaires autorisés », poursuit Sébastien Mercier, un des quatre chefs d’équipes du service collecte du Grand Avignon, qui a notamment pour mission de suivre les ripeurs afin de vérifier qu’ils n’oublient rien sur le par-cours. Sur Avignon, il y a enfin les véhicules du service « Allo Mairie1 » qui sillonnent les rues pour ramasser, à la demande des habitants et sur prise de rendez-vous, des ob-jets encombrants. En fin de matinée, toutes les bennes rentrent au local de l’avenue Delorme après avoir laissé leur « récolte » quotidienne à l’usine d’incinération et au centre de tri de Vedène. C’est là que commence la 2ème vie de ces déchets…

1. Un numéro d’appel gratuit : 0810 084 184, accueil téléphonique du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 16h30.

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier 1514 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier

dossier z Déchets ménagers dossier z Déchets ménagers

Il est 4 h 30 lorsque les premiers « ripeurs » ar-rivent au service de col-

lecte du Grand Avignon, avenue Delorme à Avignon. On compte les absents, on fait les derniers ajustements, et les équipes de ripeurs sont prêtes à embarquer à bord de leurs bennes. Les quatre communes collectées directe- ment par les services de la Communauté d’agglomération, à savoir Avignon, Morières- lès-Avignon, Caumont-sur- Durance et Entraigues-sur-la-Sorgue, sont divisées en 17 secteurs, dont 7 unique-ment pour la cité des Papes. Rien n’est laissé au hasard : les habitants du Grand Avi-gnon doivent se réveiller

La collecteUne course contre la montre

Que deviennent vos déchets ?tout se jette, rien ne se perd

avec des communes et des rues propres.Autant dire qu’une fois les véhicules partis, c’est une véritable course contre la montre qui démarre. « Sur-tout en centre-ville, tout doit être terminé à 7 h 30, l’heure à laquelle la ville redémarre avec les livraisons, les per-sonnes qui viennent tra-vailler… », explique Jean-Luc Raffaelli, responsable adjoint du service collecte des dé-chets urbains du Grand Avi-gnon. Un travail qui n’est pas toujours facilité par les habitants qui ignorent bien souvent les difficultés quo-tidiennes que rencontrent les ripeurs pour mener à bien leur mission. « Il y a encore quelques négligences, précise David Sayag, éboueur. Notre plus gros problème reste le stationnement : des voitures gênent régulièrement le pas-sage de nos bennes. Du coup, notre trajet prend un peu des allures de parcours du combattant… Et puis, il y a toujours des personnes qui ne rangent pas les poubelles à leur place ou qui empi-lent des sacs ou des déchets libres en dehors des bennes. » Des embûches qui n’altèrent toutefois en rien le travail méticuleux des ripeurs. Tous les jours, ils collectent ainsi

Les ordures ménagèresEn dépit de la réduction des déchets à la source, du tri, du réemploi et du recyclage, la poubelle résiduelle, compo-sée des ordures ménagères, demeure une réalité incon-tournable. Ces déchets sont donc incinérés dans l’usine de valorisation énergétique du Sidomra de Vedène. La combustion des ordures dans ses quatre fours qui fonction-nent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours sur 365 permet de créer de l’électri-cité qui est ensuite revendue à EDF : c’est ce qu’on appelle la valorisation énergéti-que. Combien d’énergie nos poubelles produisent-elles ?

« Le Sidomra et Novergie assurent la valorisation an- nuelle de 152 000 tonnes de déchets ménagers », pré-cise Christian Lutz, son pré-sident, également conseiller communautaire au Grand Avignon. « Cette combustion engendre ainsi 104 000 MWh de capacité électrique an-nuelle. Ce qui équivaut à 86 % de la consommation du Grand Avignon. D’ici 5 ans, ce chiffre devrait atteindre les 100 %. Il ne s’agit pas de tout brûler. Le Grand Avi-gnon privilégie le tri sélectif et la réduction des déchets à la source et met ainsi en place toutes les mesures pour y parvenir. Mais la valorisa-tion des déchets ménagers, non recyclables, constitue

aujourd’hui un véritable en-jeu énergétique à l’heure où l’on recherche de nouvelles sources d’énergie ». Le rési-du de cette incinération (des « cendres » appelées mâche-fers) est broyé et également réemployé. Il est revendu pour faire de la sous-couche routière. « 87 000 tonnes de mâchefers sont recyclées sur notre site », explique encore Christian Lutz.

Le tri sélectifLes sacs transparents et la collecte des bacs jaunes (pour les communes vauclusien-nes) et le contenu des points d’apport volontaire de papier (pour les communes gardoi-ses) sont apportés au centre de tri du Sidomra de Vedène. Là, ils sont à nouveau sépa-rés par famille : papier/car-ton, brique alimentaire, plas-tique, acier et aluminium. « Ce deuxième tri est réalisé par des machines puis par trente-cinq personnes, toutes issues d’une entreprise d’in-sertion, souligne Christian Lutz. Elles se chargent éga-lement d’éliminer les indési-rables (des erreurs de tri) qui partiront à l’incinération. » Une fois cette étape réalisée, les éléments triés sont com-pactés sous forme de balles et acheminés vers différents sites de recyclage (le plus près possible afin de limiter les transports) : l’acier part à Fos-sur-Mer, les journaux à Vedène, le plastique chez un fabricant de piscine…

Le verre La collecte des 307 colon-nes à verre réparties sur le territoire du Grand Avignon (Vaucluse et Gard) part à Vergèze, dans le Gard, à l’usine Perrier. Après trans-formation, elle s’en servira comme bouteilles pour son eau pétillante. Le verre est recyclable à l’infini.

« En centre-ville, tout doit être terminé à 7 h 30, l’heure à laquelle la ville redémarre avec les livraisons, les personnes qui viennent travailler… »

Jean-Luc RaffaeLLi, responsable adjoint du service collecte des déchets urbains du Grand Avignon.

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Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier 1716 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier

dossier z Déchets ménagers dossier z Déchets ménagers

Virginie Apostolo : Pour ma part, j’ai d’abord étudié la chimie. C’est en travaillant dans les laboratoires et en manipulant tant de produits chimiques que j’ai eu une prise de conscience. Je me suis donc ensuite spécialisée dans le secteur de l’environ-nement et de la sécurité.

Vous dirigez un service composé exclusivement d’hommes. Est-ce difficile ?

B.M. : Au moment de notre arrivée, quelques-uns étaient perplexes, mais c’est une émulation positive. Les fem-mes ont peut-être l’avantage d’être plus tenaces et de ne jamais renoncer : on change les habitudes en douceur, on contourne les obstacles, mais on essaie toujours d'arriver à nos fins ! Et puis on refuse la fatalité : ce n’est pas parce qu’on habite dans le Sud que nos villes ou villages doivent être sales.

M-F.R. : C’est vrai que nous sommes peut-être plus at-tentives aux détails. Mais la difficulté n'est pas là. L'enjeu, pour nous, était de

Trois femmes sont à la tête de la collecte et du traitement des dé-

chets au Grand Avignon : Marie-Françoise Rozenblit, conseillère communautaire déléguée à la collecte et au traitement des déchets, Brigitte Mouton, directrice du service environnement et déchets, ainsi que Virginie Apostolo, son adjointe. Trois forts caractères bien décidés à faire changer les mentalités.

D’où vous vient votre sensibilité au tri et aux problèmes environnementaux ?

Marie-Françoise Rozenblit : Mes parents sont issus d’une génération où l’on ne gas-pillait pas. Ils m’ont simple-ment transmis cette notion.

Brigitte Mouton : Ce sont également mes parents qui m’ont sensibilisée. On a tou-jours fait beaucoup de ran-données, de camping. Je me suis donc dirigée vers des études dans ce domaine et j’ai obtenu un DEA environ-nement.

mieux articuler le nettoyage des rues et la collecte des dé-chets, afin que les équipes, issues de collectivités diffé-rentes, travaillent en syner-gie et se complètent pour une meilleure efficacité au bénéfice de tous. La propreté de nos rues est une préoc-cupation constante pour les habitants du Grand Avignon, mais c’est aussi pour nous un devoir et une exigence civi-que et morale. Il faut souli-gner aussi que nous avons le soutien entier de Marie-Josée Roig, présidente du Grand Avignon, qui a fait de la col-lecte et du traitement des dé-chets une de ses priorités.

Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ?

M-F.R. : Le Grand Avignon doit tout mettre en œuvre pour inverser la situation ac-tuelle. Nous allons donc, dans un premier temps, réorganiser et harmoniser la collecte des déchets afin qu’elle soit opti- misée. Un exemple : nous nous sommes rendu compte que dans certaines zones du Grand Avignon, les poubelles collectées n’étaient pas pleines

HMarie-Françoise

rozenblit, conseillère communautaire en

charge de la collecte et du traitement des

déchets, entourée de brigitte Mouton, directrice du service

environnement et déchets, (à droite), et Virginie apostolo,

son adjointe(à gauche).

« La propreté est l’affaire de tous, et nous attendons de chaque habitant du Grand Avignon une conduite responsable et exemplaire. »

MaRie-fRançoise RozenbLit

Grand Avignon : la collecte au féminin

lors du passage des éboueurs. Les tournées vont donc être réaménagée. Autre point : nous allons renforcer le ré-seau des conteneurs dans les communes, notamment au Pontet.

B.M. : Parallèlement, le ré-seau des déchèteries va être encore étendu. Après l’ouver-ture, en février dernier, de la déchèterie de Courtine, des-tinée aux Avignonnais, nous voulons en construire une nouvelle, sur le même mo-dèle, à Montfavet, d’ici deux ans.L’opération de cache-conte-neurs, débutée en juin, dans le quartier de la Banasterie, à Avignon, va être progressi-vement élargie à tout l’intra-muros. Ce dispositif apporte plus d’esthétique mais aussi plus de civisme. Nous allons également mener une expé-rimentation à Avignon pour placer des bacs de tri sélec-tif, là où c’est possible, afin d’éviter le dépôt de sacs dans le centre-ville.

Par leur comportement, les habitants jouent-ils le jeu de ces évolutions ?

M-F.R. : Hélas, pas toujours ! Il y a encore des points noirs et de mauvaises habitudes. Exemples : le non-respect des horaires de sortie des sacs et conteneurs de déchets, les dépôts sauvages dans le milieu naturel ou en plein centre-ville, le dépôt d’en-combrants, à Avignon, sans

prévenir « Allo mairie » qui est pourtant un service gra-tuit… Et malheureusement, la saleté engendre la saleté. D’une poubelle laissée au pied d’un conteneur, on pas-se vite à un tas de sacs d’or-dures. Sans compter les actes d’incivilité au quotidien qui dégradent notre cadre de vie : les tags, les déjections cani-nes, les jets de détritus dans les rues. Tous ces gestes pol-luent non seulement la ville mais en plus cela coûte très cher aux contribuables du Grand Avignon. Et rappe-lons-le : si le nettoyage et le ramassage des déchets sont de la responsabilité des col-lectivités, salir moins est de la responsabilité de chaque citoyen.

Existe-t-il des moyens pour remédier à cette situation ?

M-F.R. : Il n’y a pas une recette miracle. La solution passe bien évidemment par toute une palette de mesures, qui vont de la sensibilisation et de l’éducation jusqu’à la répression. Quand la com-munication ne suffit pas, il faut bien punir les compor-tements réellement aberrants de ceux qui ne respectent pas notre cadre de vie.

V.A. : Nous allons renforcer la communication. Nous ve-nons de recruter un troisième ambassadeur du tri, chargé de sensibiliser les habitants et les scolaires. Ces ambas-sadeurs ont également pour

mission de vérifier le contenu des sacs avant le passage des éboueurs. Si le tri n’est pas correct, ils effectuent une ac-tion de sensibilisation auprès des riverains identifiés.

M-F.R. : Nous avons éga-lement mis en place à Avi-gnon, une brigade de l’en-vironnement chargée de lutter contre l’incivisme. Elle sillonne tous les jours l’in-tra-muros pour prendre sur le fait les habitants qui font preuve d’incivilité. Elle a aussi autorité pour ouvrir les sacs « parasites » (mauvais endroits, mauvais horaires), afin de retrouver leurs pro-priétaires. Et de les verbaliser. Parfois, il ne faut pas hésiter à appliquer la manière forte pour éviter qu’une minorité sape en quelques minutes le travail que nos services ac-complissent chaque jour et les efforts que font la majo-rité de nos concitoyens pour préserver leur cadre de vie. Il est intolérable que certains de nos concitoyens jettent leurs ordures dans la nature lorsqu’ils disposent à quel-ques centaines de mètres de la plus grande déchèterie de Vaucluse. La propreté est l’af-faire de tous, et nous atten-dons de chaque habitant du Grand Avignon une conduite responsable et exemplaire. Nous avons mieux à faire de nos impôts que de dépen-ser des centaines de milliers d’euros chaque année pour nettoyer sans cesse nos rues.

Les trois embassadeurs du tri

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Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier 1918 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier

dossier z Déchets ménagers dossier z Déchets ménagers

Les quatre communes gardoises membres du Grand Avignon (Les

Angles, Rochefort-du-Gard, Saze et Villeneuve-lez-Avi-gnon) ont confié leurs com-pétences de collecte et traite-ment des déchets au Smictom de Villeneuve. Georges Bel, son président, nous présente les ambitions de ce syndicat mixte intercommunal.

Pourquoi existe-t-il une autre gestion pour les com-munes gardoises ?Pour des raisons historiques : le Syndicat mixte intercom-munal a été fondé en 1975, bien avant la création de la Communauté d’aggloméra-tion du Grand Avignon.

Trois questions à Georges Bel, président du Smictom,

vice-président délégué aux travaux au Grand Avignon

et maire de Saze.

Une nouvelle déchèterie pour 2012

Comment fonctionne le Smictom ?Le syndicat gère la collecte et le traitement des déchets de neuf communes : les qua-tre communes adhérentes au Grand Avignon ainsi qu’Ara-mon, Estézargues, Théziers, Domazan et Pujaut qui ne font pas actuellement par-tie du Grand Avignon. Le Smictom est doté de deux déchèteries. Il a également placé 104 points d’apports volontaires pour la collecte des journaux et du verre. En ce qui concerne son finance-ment, le Smictom a reçu, en 2008, 4,250 millions d’euros du Grand Avignon, corres-pondant au prélèvement de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères dans les 4 communes du Gard. Mais nos objectifs sont les mêmes : réduire la production de dé-chets à la source et accroître toujours plus la part des dé-chets recyclés.

Quels sont vos projets ?La déchèterie des Angles devrait être réhabilitée d’ici 2012. Elle pourra recevoir tous les types de déchets y compris les déchets électro-niques. Nous allons égale-ment publier deux fois par

Cet après-midi là, Zine Mesrouk commence par la résidence « Les

Arcades », à Avignon. Equi-pé des sacs de pré-collecte du Grand Avignon, il sonne consciencieusement à chaque porte. « C’est un peu au petit bonheur la chance, sourit-il. Les personnes sont souvent sollicitées : il faut faire pas-ser un maximum d’informa-tions en peu de temps pour ne pas trop les déranger ». La première porte s’ouvre sur une dame âgée. Zine colporte son message : « En tant qu’ambassadeur du tri, je vous remets un sac de pré-collecte qui vous permettra d’apporter plus facilement vos déchets re-

Zoom sur...L’ambassadeur du tri : Zine Mesrouk

habitants du Grand Avignon prennent de plus en plus conscience des enjeux du tri sélectif », affirme Zine, qui intervient également, avec deux autres ambassadeurs du tri, auprès des scolaires (écoles primaires, collèges et lycées) mais aussi dans les instituts médico-éducatifs. Plus de 80 établissements ont ainsi été sensibilisés l’année dernière. « Après, ce sont les enfants, une fois rentrés à la maison, qui in-sistent auprès de leurs pa-rents pour qu’ils trient. Ce sont nos meilleurs alliés ! », explique Zine, en allant son-ner à la porte suivante.

Les anglois, bons élèves du triParmi les 13 communes du Grand Avignon, la palme du tri revient aux habitants de la commune des Angles. Sur les 374 kilos de déchets produits par an et par habitant aux Angles, 176 sont triés, soit 47 %. Une belle performance pour cette commune de 8 300 habitants, plus de trois fois supérieure à la moyenne nationale qui se situe à 44,5 kg de déchets triés par an et par habitant.

Le SOUtieN D’eCO-eMbaLLageSon logo, le point vert, est présent sur 95 % des emballages. Cela ne veut pas dire que ces emballages

peuvent être recyclés mais que les entreprises qui les génèrent participent au programme d’Eco-emballage, un organisme privé. Elles lui versent de 1 à 3 centimes d’euros par emballages produits. Grâce à cette somme,

Eco-emballage organise, supervise et accompagne le tri en France. Il est ainsi un partenaire privilégié des collectivités locales dont la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Eco-emballage coordonne de la sorte le rachat et le recy-clage des emballages triés mais il est aussi un soutien financier lors d’événements ou d’actions de communication menées par les collectivités. Il a subventionné, par exemple, la pièce du Off soutenue par le Grand Avignon et le Sidomra, « Crastouilles en vadrouille », qui a sensibilisé les enfants au tri en juillet 2008 pendant le festival d'Avignon.

« Les habitants ont conscience de l’enjeu »

zine MesRouk, Ambassadeur du tri

cyclables dans le bac jaune de votre immeuble. » L’oc-togénaire le remercie. Elle a l’habitude de trier et ne semble pas disposée à dis-cuter plus longtemps. Zine n’insiste pas mais glisse tout de même un dernier conseil : « En ce qui concerne les plas-tiques, il faut uniquement mettre les bouteilles et les flacons. » Sur le palier voi-sin, un jeune homme avoue ne pas séparer ses déchets recyclables de ses ordures ménagères. L’ambassadeur du tri déploie alors toute sa force de persuasion : « Trier, c’est préserver sa planète, avoir l’esprit civi-que mais cela permet éga-lement de créer des emplois dans les centres de tri ». Le message semble passer. « Les

an un journal pour inciter les habitants à trier toujours plus. Nous avons quanti-fié que 24 % des ordures ménagères pourraient être encore triées, notamment les épluchures qui peuvent être mises au compost. Nous vou-lons également communi-quer sur la compression des emballages : il faut plier les cartons, compacter les bou-teilles plastiques…

Page 11: Grand Avignon Magazine n°6

Saze

Aramon

Les Angles

Le Pontet

Villeneuve lez Avignon

Avignon

Vedène

Le Thor

Caumont-sur-Durance

Velleron

Saint-Saturnin-lès-Avignon

Morières-lès-Avignon

Rochefort-du-Gard

Entraigues-sur-la-Sorgue

Jonquerettes

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier 2120 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Dossier

dossier z Déchets ménagers dossier z Déchets ménagers

Bien que située hors du périmètre du Grand Avignon, elle collecte depuis 2004 une partie de déchets des habitants de Villeneuve-lez-Avignon, les Angles, Rochefort-du-Gard et Saze.Horaires : du lundi au samedi, de 8 h 30 à 11 h 45 et de 14 h à 17 h 15.

Carte des déchèteriesLes habitants du Pontet, de Morières-lès-Avignon, de Saint-Saturnin-lès-Avignon et de Vedène peuvent apporter leurs encombrants, déchets verts, cartons, ferrailles, gravats, déchets ménagers spéciaux, déchets électriques et électroniques… dans cette déchèterie, située avenue Vidier. En 2008, elle en a collecté 9 389 tonnes. Horaires : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h à 17 h.

La déchèterie de l’avenue des Souspirous collecte tous les déchets verts, encombrants, fer, cartons et gravats des habitants d'Avignon et Montfavet, soit plus de 7 000 tonnes en 2008.Horaires d'hiver (de novembre à mars) : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h à 17 h.Horaires d'été (d'avril à octobre) : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h et le samedi de 9 h à 18 h.

Depuis l’adhésion de la commune au Grand Avignon, la Communauté d’agglomération compte une déchèterie de plus sur son territoire.Horaires : du lundi au samedi, de 13 h 30 à 17 h 30 et le mercredi et le samedi de 8 h à 12 h 30.

Les habitants de Velleron peuvent se rendre depuis mai 2001 dans cette déchèterie, située chemin de la petite Bressy. En 2008, ils ont apporté près de 500 tonnes d’encombrants, de déchets verts et de gravats. Horaires : le lundi et le mercredi, de 13 h 30 à 17 h et le samedi de 9 h à 17 h.

Située hors du périmètre du Grand Avignon, la déchèterie du Thor est utilisée par les habi-tants de Caumont-sur-Durance et de Jonquerettes dans le cadre d’une convention de mise à disposition.Horaires : du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h à 17 h.

Cette déchèterie est ouverte aux habitants de Villeneuve-lez-Avignon, les Angles, Rochefort-du-Gard et Saze. Les déchets collectés en 2008 représentent plus de 14 000 tonnes.Horaires : du lundi au samedi, de 8 h 30 à 11 h 45 et de 14 h à 17 h 15.

Aramon

Avignon

Les Angles

Montfavet

Velleron

Vedène

Entraigues-sur-la-Sorgue

Le Thor

Située chemin de Courtine, près de la station d’épuration, elle a ouvert ses portes en février dernier. Ses 15 bennes peuvent recueillir les encombrants, l’électroménager, le bois, la ferraille, les gravats, les cartons, les déchets verts ou encore le verre. Elle va bientôt pouvoir prendre les déchets électriques et électroniques.Horaires : du lundi au dimanche, de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 19 h.

Page 12: Grand Avignon Magazine n°6

22 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Vu de l’intérieur

Haro sur les fuites d’eau

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Vu de l’intérieur 23

Chaque année, le Grand Avignon et ses délégataires mènent des campagnes de recherches et de réparation de fuites d’eau sur le réseau d’eau potable. Un travail permanent, réalisé en collaboration, qui permet d’éviter les ruptures d’approvisionnement en eau.

Dans le Grand Avi-gnon, la distribution et la production de

l’eau sont assurées par trois entreprises et une régie. La Saur pour les quatre com-munes du Gard, la Sdei pour la majorité des communes du Vaucluse, Veolia Eau pour Avignon et Morières-lès- Avignon, et une régie pour la commune de Jonquerettes. Grand Avignon Magazine a suivi pour vous, une cam-pagne de recherche de fuites dans ces deux dernières com-munes, en compagnie des équipes de la société Véolia.

Le site de production d’eau pour ces deux dernières communes est situé à La Sai-gnonne, route de Marseille, où l’usine est alimentée par la nappe phréatique de la Durance toute proche. Avec 19 forages et 2 puits, l’instal- lation permet une produ- ction de 48 000 m3 par jour, alors que la distribu-tion moyenne aux abonnés des deux communes est de 33 000 m3. Par mesure de sécurité, l’installation est aussi couplée à des réser-voirs d’une capacité de 28 400 m3. Cette installation permet de répondre à des fortes demandes ponctuel-les, comme une canicule, avec une réserve de plusieurs jours. L’ensemble du réseau de distribution d’eau pour

vu de l’intérieur

Avignon et Morières-lès-Avignon fait 552 km, dont 474 km sur Avignon et 78 km sur Morières-lès-Avignon, pour 50 000 abonnés sur les deux communes. Ce réseau complexe est assez ancien selon les zones, jusqu’à soixante-dix ans d’existence pour certaines zones d’Avignon par exemple, et nécessite une surveillance, un renouvelle-ment et un entretien régulier, comme pour toute installa-tion. Les fuites d’eau sur le réseau font partie des problèmes ré-currents auxquels font face à la fois les délégataires et le Grand Avignon, qui a la compétence de l’approvi-sionnement en eau. Elles ne sont bien entendu pas fac-turées aux habitants. Sur

vu de l’intérieur

réseau d'eau

Q Jacky buis, vice-président du grand avignon délégué à l’eau potable et maire de Jonquerettes.

les 5 dernières années, les campagnes annuelles de ré-novation du réseau lancées par le Grand Avignon, et les réparations diverses, ont nettement amélioré les ren-dements de la distribution de l’eau de 62 % à 70 % pour Morières-lès-Avignon et de 54 % à 67 % pour Avignon par exemple. « Grâce au contrôle régulier du travail des délégataires que les ser-vices techniques du Grand Avignon effectuent et au rapport d’activité qu’ils nous présentent chaque année, nous connaissons avec pré-cision la quantité des fuites d’eau sur l’ensemble du ré-seau », explique Jacky Buis, vice-président du Grand Avi-gnon délégué à l’eau potable et maire de Jonquerettes.

Page 13: Grand Avignon Magazine n°6

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10

et les collecteurs » dans l’amphithéâtre Mozart (3/3). Suivront deux journées in-tenses autour de la danse, avec le ballet du Conserva-toire du Grand Avignon, qui accueillera exceptionnelle-ment le ballet du Conserva-toire de Lyon le 5 mars, et un spectacle du jeune ballet du

Québec (6/3).Enfin, le mois de mars se t e r m i n e r a avec « Tous à Broadway » (20/3) puis « Les copains d’abord » (31/3), deux propo- sitions artisti- ques qui té-moignent de la diversité de la program- mation à l ’ a u d i t o -

rium. En avril, à ne pas man-quer les « Travaux divers et de printemps » présen-tés par les classes d’art dra-matique (22/4), le concert « Piano en fête » (24/4) et l’hommage à Olivier Mes-siaen qui sera proposé par les élèves du conservatoire (29/4), ces deux rendez- vous se déroulant à l’amphi- théâtre Mozart du Conserva-toire, à Avignon.

En mai faites ce qu’il vous plaît, en assistant au concert des ensembles instrumen-taux et musicaux avec « Le chant romantique » (15/5), à celui des ensem-bles de flûtes du Conserva-toire (22/5) puis, le 27/5, aux « Percussions corporelles » de l’ONSTAP. En juin, précipitez-vous à l’auditorium pour un concert de l’orchestre symphonique sous la direction de Jonathan Schiffman (6/5) et reve-nez-y deux jours plus tard pour un hommage à Schu-mann (8/6). La fin de ce mois sera consacré aux « Scènes de château » au Pontet (du 21/6 au 25/6) et à un « Voyage dans la lune » (26 et 27/6). De quoi partir en vacances la tête dans les nuages.

? Réservations au 04 32 73 04 80 conservatoire@agglo- grandavignon.fr Programme complet sur www.grandavignon.fr L’ensemble des manifesta-tions est gratuit à l’excep-tion des Aper’Musique et des spectacles se déroulant à l’Opéra Théâtre d’Avignon.

24 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Vie quotidienne

vie quotidiennez e N S e i g N e M e N t a r t i S t i q U e

Une saison au Conservatoire

Les temps forts de l’année 2010

En janvier, ne manquez pas le concert « Strange vocal » (le 30/1) qui

sera donné dans le magni-fique écrin de l’auditorium du Pontet. Le lendemain pré-cipitez-vous de nouveau à l’auditorium pour un con- cert de l’or-chestre sym-p h o n i q u e sous la di-rection ex-ceptionnelle de Jonathan Schiffman, chef d’or-chestre de l ’ O L R A P (31/1).Riche en émo- tions, le mois de février sera très coloré « danse », avec « Viva Carnaval (le 2/2) et « West Side Story » (le 4/2), chorégraphies données à l’auditorium, suivies de deux rendez-vous proposés par les élèves du départe-ment danse à l’Opéra Théâtre d’Avignon (6/2 et 7/2).Eclectique, le mois de mars verra une belle conférence sur « Les débuts de l’enre-gistrement phonographique

De concerts en spectacles de danse, de rencontres théâtrales inter-conservatoires en conférences et master-classes, le Conservatoire à Rayonnement Régional géré par le Grand Avignon propose une saison 2010 de toute beauté. Chacun y trouvera de quoi assouvir sa passion artistique. Sans oublier les Aper’Musique et les rendez-vous en partenariat avec l’Opéra-Théâtre d’Avignon.

Programme-Saison2009-10-V.indd 1 28/09/09 12:28:21

R Les aper'musique

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Vie quotidienne 25

vu de l’intérieur

traqUeUrS De FUiteSSur Avignon et Morières, l’entretien et le suivi du réseau des deux communes est assuré par une équipe perma-nente de 3 à 5 employés de Veolia Eau, qui travaillent essentiellement de nuit, arpentant les rues à la recherche des fuites, munis de grands stéthoscopes, car une fuite d’eau se détecte au bruit qu’elle fait, même sous terre ! Plusieurs centaines de fuites sont ainsi détectées et réparées par Veolia, grâce à ces campagnes d’écoute. Parfois, la fuite apparaît au grand jour, comme en septembre dernier boulevard Limbert, où une canalisation de 150 mm de diamètre fuyait à la surface. En urgence, l’équipe a dû ouvrir une tranchée sur la moitié de la chaussée du boulevard Limbert et mettre à jour les canalisations. Une demi-journée d’efforts a été nécessaire pour réparer la fuite sur cette zone très passante. Les mouvements du sol avec le changement de saisons, le trafic routier ou encore l’ancienneté des canalisations peuvent être à l’origine de ces fuites toujours spectaculaires lorsqu’elles sont visibles, et difficiles à déceler lorsque l'eau s'infiltre sous terre.

« C’est un sujet sur lequel nous sommes très vigilants. Nous avons fait des progrès importants ces cinq dernières années et les investissements pluriannuels que nous avons programmés nous permettent de penser que le taux de perte sur le réseau sera ramené à un chiffre de 15 à 20 % d’ici à 2015 ».Aujourd’hui, tout est mis en œuvre pour réduire ces fui-tes, grâce à des campagnes de renouvellement des ca-nalisations et des campagnes de recherches. Les équipes de Veolia réalisent des dé-comptes sur des micros sec-teurs, entre l’eau distribuée en amont et l’eau livrée au compteur à l’ensemble des abonnés d’une même zone. La plupart du temps ce dou-ble comptage s’effectue de nuit, lorsque très peu d’abon-nés utilisent l’eau, c’est ce

que l’on appelle le débit minimum nocturne. Si ce débit est anormalement im-portant sur une micro zone, cela signifie qu’il y a une ou plusieurs fuites. Les ca-nalisations où se produisent les fuites sont ainsi carto-graphiées avec précision. En fonction de l’urgence et de la longueur de canalisation à changer, elles peuvent alors être remplacées en partie – les délégataires devant selon les contrats en cours prendre à leur charge les réparations sur des longueurs inférieures à 12 mètres – ou être intégrées aux campagnes annuelles de renouvellement du réseau lancées par le Grand Avi-gnon. L’an dernier, Veolia Eau a ainsi réparé 354 fuites sur le réseau dont elle a la charge ! Et le Grand Avignon a remplacé 3 000 mètres de canalisations. La priorité, c’est bien entendu d’assurer la continuité de la distribution en eau pour les habitants.

354 fuites ont été réparées et 3 000 mètres de canalisations ont été remplacés sur le territoire du grand avignon en 2009.

S U i t e D e L ’a r t i C L e

Haro sur les fuites d'eau

Page 14: Grand Avignon Magazine n°6

26 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Vie quotidienne

vie quotidienne

Le Grand Avignon a donc mis en place les mesures de la qualité de

l’air nécessaires avec quatre stations sur l’agglomération. Situées à côté de la mairie d’Avignon, sur l’avenue Pierre Sémard, au Pontet et à Saze, ces stations permettent de fournir « l’indice Atmo » de la qualité de l’air en milieu urbain pour le territoire du Grand Avignon. Cet indi-

z a t M O P a C a

De l’air !Que l’on soit en zone urbaine ou rurale, la qualité de l’air est un facteur important de la qualité de vie, et a aussi une incidence sur la santé. D’ailleurs depuis la Loi sur l’Air de 1996, la mesure quotidienne de la qualité de l’air est une obligation pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants.

cateur donne une in- formation quotidienne sur la qualité de l’air et apporte une évaluation de 1 pour « très bon » à 10 pour une qualité « très mauvaise ». Le dioxyde de souffre, le dioxyde d’azote, l’ozone et les particules en suspension sont les quatre polluants mesurés quotidiennement, ils donnent des indices représentatifs d’une pollution

de fonds moyenne sur une zone. Atmopaca, association spécialisée dans les mesures de la qualité de l’air, est chargée par le Grand Avignon de réaliser ce suivi pour les stations de l’agglomération. Sur la zone Avignon- Le Pontet, l’indice Atmo a été très bon dans 65 % des cas en 2008, moyen ou médiocre dans 33 % des cas et mauvais dans 2 % des cas. La situation de l’agglomération avignonnaise est donc plutôt encourageante, au regard notamment, des taux enre- gistrés dans les autres grandes villes de la région comme Nice (53 % d’indice très bon), Cannes (46 %), Toulon (51 %), Aix-en-Provence (62 %) ou Marseille (67 %). Les prin- cipaux facteurs de pol- lution sont les transports routiers, puis les activités résidentielles et industrielles. La proximité de la zone industrielle de l’étang de Berre, très polluante, apporte également, en fonction des facteurs atmosphériques, une pollution à l’ozone. Cette pollution photochimique s’observe principalement pendant l’été, soit 14 jours par an en moyenne.

qUe Faire POUr LiMiter La POLLUtiON gLObaLe ?

Dominique robin, directeur de atmopaca." Agir sur les transports et déplacements, notamment par la mise en place d’un Plan de Déplace-ments Urbains qui découle de la Loi sur l’Air, et les alternatives à la voiture comme les transports collectifs, car il y a un réel enjeu, particulièrement dans les villes. Les émissions de particules fines, qui ont des répercussions sur la santé, sont liées principalement aux transports et en particulier à la voiture. "

Plus d'informations sur www.atmopaca.org

vie quotidienne

z L O g e M e N t

Le Pass foncier, une aide pour l’acquisition

de logementsEn octobre dernier, les élus du Grand

Avignon ont voté la mise en place du Pass Foncier, un dispositif national d’aide à

l’accession à la propriété pour les personnes à revenus médians.

tion des prêts Pass foncier et à taux zéro. Ce dispositif encore très in-novant dans notre dé-partement sera géré par l’Adil de Vaucluse, Agence départementale d’informa-tion sur le logement (1), où un simple coup de fil permettra d’obtenir tous les premiers renseignements nécessaires. Le dossier du demandeur sera ensuite instruit par les spé-cialistes du CIL Provence, de manière à solliciter la subvention du Grand Avi-gnon et les prêts aidés Pass foncier et à taux zéro. C’est cet organisme indé-pendant qui déterminera notamment la recevabilité du dossier et la durée de remboursement des diffé-rents prêts contractés au regard des ressources des ménages. Le Grand Avignon apportera 280 000 euros par an dans le Pass Foncier, soit 100 logements par an, répartis sur plusieurs com-munes. Pour obtenir des renseignements sur ce nouveau dispositif déployé pour l'instant sur le site de la Grange Rouge, un numé-ro, « Allo Pass Foncier » au 04 32 76 30 74. Notre magazine vous infor-mera des nouveaux sites la-bellisés au cours de l'année 2010.

(1) Allo Pass Foncier 04 32 76 30 74

Le Pass Foncier s’ins-crit dans le cadre du Programme Local de

l’Habitat, PLH du Grand Avignon, qui fixe des objectifs en matière de construction de logements sociaux, mais fixe également un objectif chiffré de réalisation de lo-gements permettant l’acces-sion sociale à la propriété, et donc à des prix modérés, des habitants des 13 communes de l’agglomération. Dans le PLH, l'accession à prix modé-rés devrait représenter 32 % de la production annuelle, soit 380 logements par an.

Le prêt à l’accession sociale à la propriété, Pass Foncier, sera disponible pour certai-nes opérations ciblées, réali-sées sur le territoire du Grand Avignon et bien sûr, en fonc-tion de critères de revenus du ménage désirant devenir propriétaire de son logement. Concrètement, le Grand Avi-gnon a prévu en 2010 une centaine de logements neufs dans des programmes préa-lablement définis. Parmi les conditions imposées aux opérations labellisées, le prix de vente au mètre carré ha-bitable est plafonné à 2 200 euros hors taxes, sachant que ces opérations bénéficient de la TVA réduite à 5,5 %. Le premier programme à bénéficier du label « Pass Foncier Grand Avignon » est la résidence de la Grange Rouge au Pontet, où 30 ap-partements seront en acces-sion sociale à la propriété. A ce titre, les acquéreurs de ces logements bénéficieront d’une subvention de 3 000 à 4 000 euros, selon la taille de la famille, liée à l'obten-

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Vie quotidienne 27

Page 15: Grand Avignon Magazine n°6

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Coup de projecteur 2928 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Coup de projecteur

Créativa, la pépinière d’entreprises d’Agroparc, fête ses 20 ans cette année, avec un succès auprès des créateurs d’entreprises, qui ne se dément pas. Un nouveau bâtiment haute technologie sera d’ailleurs livré en juin pour accueillir plus de créateurs.

coup de projecteur coup de projecteur

Créativa, qui s’apprête à fêter ses vingt ans, avec notamment la livrai-

son d’un nouveau bâtiment, a été créée afin d’aider les jeu-nes entreprises à s’installer et d’épauler les créateurs dans leurs démarches. Elle propose une location à tarif modéré de bureaux, ateliers ou salles techniques à des entreprises de création récente, c’est-à-dire de moins de deux ans, dans l’une des zones d’ac-tivités les plus prestigieuses de l’agglomération. Elle offre aussi à ceux qu’elle abrite tout le confort, les réseaux et les services indispensables quand on lance sa propre entreprise. Créativa est gérée par l’asso-ciation Agroparc, financée par le Grand Avignon. Aujourd’hui forte de 87 socié-tés, elle a accueilli 351 PME depuis sa création, générant ainsi près de 1 200 emplois, et constitue l’une des plus im-portantes pépinières de la ré-gion PACA. Son succès auprès des jeunes créateurs est tel que la liste d’attente représente en permanence une demande de 1 000 à 2 000 m2 de locaux. Pour répondre à la demande toujours croissante, Créativa s’enrichira donc à la fin du mois de juin d’un nouveau bâ-timent de 1 500 m2 construit par Citadis. La croissance de

pépinière d'enTreprises

20 ans de succès pour Créativa

Pascal Salou, co-gérant de rhinoferos, entreprise de multimédia et créateur de films d’animation.

Pourquoi avoir choisi Créativa pour implanter votre entreprise en 2005 ?La première chose qui nous intéressait, c’est le système de la

pépinière elle-même. Au sein même de notre bâtiment, on fait des rencontres, on se rend service. D’ailleurs nous avons travaillé pour la moitié des entreprises implantées dans notre bâtiment, tout en continuant à travailler sur Paris ! La pépinière favorise vraiment les échan-ges. Ensuite, il y a le prix des loyers, ainsi que le soutien et les informations que nous recevons de la part de l’équipe de Créativa. Nous bénéficions ainsi de tout un panel de services et de conseils pour notre développement. Des choses précieuses lorsqu’on monte son entreprise !

Louis-Paul Hayoun, créateur de Solis ingenierie, spécialiste en génie thermique et solutions Hqe. installé sur Créativa depuis 2004.

qu’est-ce qui vous a poussé à vous implanter sur Créativa ?Louis-Paul Hayoun : C’est avant tout le système de la pépinière qui m’a

intéressé. La possibilité d’être hébergé avec beaucoup de facilité et les services mutualisés apportés par la pépinière elle-même et le personnel de Créativa. Le secrétariat, les locaux, la mise à disposition de salles de réunions… C’est une prise de risques moins impor-tante pour un créateur. Ensuite, Créativa est situé sur Agroparc, et c’est une adresse prestigieuse et reconnue. J’ai à présent 4 salariés, et j’ai ouvert un local aux Angles. Pour moi, la pépinière a pleinement rempli son rôle !

1 qUeStiON à…

Visite du chantier d'extension de Créativa

Créativa est la conséquence directe du dynamisme du technopôle d’Agroparc et du pôle européen d’innovation fruits et légumes, qui favo-risent la création de jeunes entreprises innovantes. Cette nouvelle extension permettra de proposer aux entrepreneurs des bureaux plus grands et standardisés de 18 m2 et des ateliers. Mais succès oblige, ils sont quasiment tous retenus, tant l’adresse est prestigieuse et unique sur Avignon… « Ce bâtiment haute techno-logie sera entièrement équipé des dispositifs nécessaires aux entreprises innovantes que nous accueillons, d’un réseau RJ 45, pour passer les accès téléphone et internet, sans oublier les contrôles d’ac-cès biométriques pour cha-que bureau », explique Marc Chazaux, le directeur d’Agro-parc et de Créativa. Il offrira ainsi le maximum de confort et de sécurité aux occupants. Autre atout, les panneaux photovoltaïques en toiture. Coût total de la construction de ce bâtiment, qui se veut en quelque sorte, le fleuron de la pépinière d’entreprises, 3,2 millions d'euros, dont 1,6 million d’euros de l’Europe, 1,2 million d’euros du Grand Avignon et 400 000 euros des Conseils général et régional.

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30 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Tranche de vie Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Tranche de vie 31

tranche de vie tranche de vie

Pour Emmanuel Ethis, qui préside l’univer-sité depuis deux ans et

demi, Avignon fut « un coup de foudre ». L’homme du nord, né à Compiègne il y a 43 ans, étudiant en génie civil et gé-nie climatique à Reims, puis

en gestion des entreprises et des administrations à Lille, s’est entiché de la cité des Papes, séduit par « son charme énorme » et « son brassage de cultures » quand il y a passé sa maîtrise en sciences de l’information et de la communication. Juste avant

emmanuel ethis, un cinéphile aux manettes de l’Université

Elu président de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse en 2007, le sociologue Emmanuel Ethis, spécialiste de l’étude des publics de la culture, est à la tête d’une institution qu’il a d’abord fréquentée comme étudiant. Et qu’il veut accompagner avec ambition dans le nouveau défi de l’autonomie.

que ce multi-diplômé frénéti-que pousse encore plus au sud (tout en continuant de résider entre Rhône et Durance) vers Marseille, histoire de décrocher un DEA à l’antenne phocéenne de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).Puis, poussé par Jean-Claude Passeron, père du site et com-pagnon de recherche de Pierre Bourdieu, un doctorat. C’était en 1998. Maître de conférence, Emmanuel Ethis débute son métier d’enseignant en socio-logie à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse. Une

seconde vie, après celle qui l’avait vu travailler, entre autre, sur le chantier de la gare Mont-parnasse à Paris. Un parcours « cohérent » pour l’intéressé. « J’étais bon en statisti-que, se rappelle-t-il en remontant à ses chères pre-mières études. C’est le même type d’instru- ments qu’uti-lise la socio-logie quantita-tive. »Mais pour celui qui, dès l’âge de 8 ans, se souvient du préco-ce intérêt qu’il manifestait pour « les régularités humaines », qui s’interrogeait déjà sur ces choses « qui se produisent de la même manière », c’est aussi et surtout « la passion du ci-néma » qui l’a poussé vers la sociologie de la culture. Le dada de cet « obsessionnel compulsif », comme il se dé-crit lui-même sur son blog ? L’étude des publics des salles obscures. L’observation de nos « intérêts désintéressés » se-lon sa propre définition. Ou la « réception des œuvres » com-me le jargon universitaire qua-lifie le domaine dans lequel il fait désormais autorité. Et auquel il a notamment consa-cré deux ouvrages faisant référence au travers des fes-tivals de Cannes (pour le ci-néma) et d’Avignon (pour le théâtre). Marqué à vie par « Les dents de la mer » (il l’a vu « au moins vingt fois » de son aveu) et les changements de comportements induits par le film sur les plages à l’époque, l’homme se dit « secret ». Tout juste consent-il à révéler qu’il « travaille 7 jours sur 7 » et n’a, par conséquent, « aucune vie de famille ». Emmanuel Ethis, qui

L’UNiVerSité D’aVigNON et DeS PayS De VaUCLUSe, Ce SONt…• 7 500 étudiants• 300 enseignants chercheurs• 250 IATOS (Ingénieurs, administratifs, techniciens et ouvriers de service) et personnels de bibliothèque• 2 campus (en centre ville et à Agroparc)

« L’université est une superbe courroie de développement de notre territoire. »

est membre du Conseil de la création artistique mis en place par Nicolas Sarkozy, préfère mettre en avant les responsabi-lités qu’il a prises en août 2007,

cinq ans après y avoir reçu son habilitation à di-

riger des recher-ches, dans « son » université. « Elle doit s’inscrire durab lement dans le paysage de PACA, assè-ne son président.

L’université est une superbe courroie de

développement de no-tre territoire. » Le passage

à l’autonomie au 1er janvier, le nouveau potentiel offert par le site d’Agroparc (2 000 étu-diants sur les 7 500 regroupés sur les différents campus), la valorisation de diplômes à re-connaissance internationale, la création d’une fondation uni-versitaire sont les moteurs d’Emmanuel Ethis. Qui sait l’importance du soutien finan-cier des collectivités : « Il y a un vrai défi à relever avec le Grand Avignon ». Et ça, c’est pas du cinéma.

Page 17: Grand Avignon Magazine n°6

32 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I L’écho des communes Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I L’écho des communes 33

l’écho des communes z Les Angles

Située sur la rive droite du Rhône, Les Angles offre plusieurs visages :

visage de modernité, avec ses industries et ses zones commerciales, et visage pro-vençal, avec le vieux village, perché comme un nid d’aigle au bord de la falaise sur-plombant le Rhône.Les Angles est, avec Villeneu-ve-Lez-Avignon, Rochefort- du-Gard et Saze, l’une des quatre communes gardoises du Grand Avignon. Avec une zone commerciale impor-tante, un centre polyvalent de santé, de nombreuses entreprises et le centre as-sociatif et sportif Le Forum, la commune de 8 500 ha-bitants, draine beaucoup de monde sur son territoire, d’autant qu’elle est située à un carrefour entre Vaucluse et Gard, véritable « porte

d’entrée » du Languedoc Roussillon. Commune rurale, avec des agriculteurs instal-lés dans la plaine du Rhône, elle a une vraie personna-lité, pour qui sait prendre le temps de déambuler dans ses ruelles lovées autour de l’ancien château de la famille Pontmartin et de l’église No-tre-Dame-de-l’Assomption. Le village offre un havre de fraîcheur par les jours d’été, et un abri agréable, les jours de mistral. Des études sont en cours pour retraiter les entrées du village, et l’embellir enco-re. Preuve de l’attractivité de la commune, de nombreuses entreprises sont implantées, « plus de 400 dans l’ensemble, précise Jean-Louis Banino, le nouveau maire des An-gles depuis 2008, également conseiller communautaire du Grand Avignon, « dont cer-

Les angles, un territoire à la croisée des chemins

Le reNOUVeaU De La 2DbEn travaux depuis plus d’une année, l’avenue de la 2e DB a fait peau neuve. Environ 2 ME ont été investis par la commune dans ce projet de requalification ambitieux : ronds-points, dos d’âne pour réduire la vitesse, terre plein central paysager et places de parking, c’est le nouveau visage plus agréable et urbain de la rue principale des Angles. De son côté, en amont de ce chantier, le Grand Avignon a investi près d’un million d’euros pour le changement de l’ensemble du réseau d’eaux pluviales et eaux usées de l’avenue.

taines ont un rayonnement national et international et exportent leur savoir-faire en Europe ».Trace d’un passé industriel récent, sur l’axe principal de la commune, se dresse encore l’ancienne usine d’aliments pour animaux. Aujourd’hui fermé, l’ensemble du site est idéalement placé, et le mai-re entend maîtriser l’avenir de ces 3,5 hectares, autour d’un projet d’ores et déjà

l’écho des communes z Les Angles

Les Angles, c’est à la fois un village typique provençal, et des zones commerciales dynamiques qui participent à son rayonnement et à son attractivité.

bien avancé. « Il s’agit de réaliser plusieurs bâtiments construits autour d’une place, et mixant logements, commerces et bureaux ». Le maire et son équipe tablent sur 270 logements, dont 30 % de logements sociaux, com-me dans tout nouveau projet, conformément au Program-me Local de l’Habitat (PLH) du Grand Avignon. « Nous souhaitons avant tout que ce soit un vrai lieu de vie, de qualité et agréable à vivre », précise le premier magistrat de la commune. Parmi les projets, la construction du Centre de long séjour Paul

H Jean-Louis banino, Maire des angles,conseiller communautairedu grand avignon

Gache est plus avancée, puis-que le bâtiment sera livré en juin 2011. Avec cent chambres et un personnel d’encadrement important, il proposera des conditions

d’accueil et d’hébergement opti-males pour les personnes âgées. Entre requalifications, projets et travaux, Jean-Louis Banino n’hésite pas à dire « je suis un maire heureux ! ».

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34 Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Pratique

QuizzFeriez-vous un bon technocrate ? 1. La COga, c’est :

A. la Communauté d’agglomération du Grand AvignonB. la communauté de communes, lancée en 1995, sur la base de laquelle a été créée la Communauté d’agglomération du Grand AvignonC. un soda à base de caféine

2. Le grand avignon a lancé un projet de transports en commun en site propre, du type bus à haut niveau de service ou tramway. il s’agit d’un : A. TPS

B. TSCPC. TCSP

3. en 2008, le Conservatoire du grand avignon a obtenu son classement en Crr. que signifie le sigle Crr ?

A. Conservatoire Régional du RhôneB. Conservatoire à Rayonnement RégionalC. Conservatoire à Rayonnement Radioactif

4. Le grand avignon et trois autres intercommunalités voisines élaborent actuellement en commun un projet de développement cohérent du bassin de vie d’avignon à moyen terme. il s’agit d’un :

A. SCOTB. SPOTC. SCHOT

5. La société à laquelle le grand avignon a délégué l’exploitation de son réseau de transports collectifs s’appelle :

A. TERAB. TPRAC. TCRA

6. Le grand avignon investit 30 millions d’euros pour les communes d’avignon, Le Pontet, Villeneuve et Les angles, dans un équipement dénommé SteP. il s’agit :

A. d’une station d’épuration B. d’une station d’eau potableC. d’un stade de sport

7. Le DiCriM est : A. une brigade du Ministère de l’intérieur pour lutter contre le grand banditismeB. le dossier d’information communale sur les risques majeursC. le nom d’une nouvelle taxe

8. il définit l’organisation des transports, de la circulation et du stationnement dans le périmètre des transports urbains, en intégrant la problématique des modes doux et des transports collectifs. il s’agit du :

A. PLUB. PRUC. PDU

réponses :1-B. Le sigle COGA correspondait au nom donné à la communauté de communes, lancée en 1995, sur la base de laquelle a été créée la communauté d’agglomération, et n’est donc plus utilisé. Depuis 2001, il a été remplacé par l’appellation Grand Avignon, qui s’appuie sur la notoriété d’Avignon aux plans national et international. 2-C. Les études réalisées actuellement par le Grand Avignon pour le TCSP permettront de savoir à la fin du premier semestre 2010, si la Communauté d’agglomération s’engage dans un projet de tramway, ou de Bus à haut niveau de service, du type busway. 3-B. Grâce à la qualité de ses équipements et enseignements, le Conservatoire a obtenu son classement au rang supérieur de Conservatoire à Rayonnement Régional. 4-A. Le Syndicat mixte du bassin de vie d’Avignon, présidé par Alain Cortade, et dont le Grand Avignon et trois autres intercommunalités voisines sont membres, élabore un Schéma de Cohérence Territoriale – SCOT – qui fixe les règles d’un développement cohérent et harmonieux du bassin de vie d’Avignon à moyen terme, en matière de développement économique, d’habitat, de déplacements ou encore d’implantations commerciales par exemple.

5-C. TCRA exploite en effet, pour le compte du Grand Avignon, la flotte de 100 bus (28 lignes régulières et trois navettes), 200 vélopop et 6 baladines, qui constituent le réseau de transports collectifs du Grand Avignon. 6-A. La station d’épuration constitue un exemple de mutualisation exemplaire au service des habitants de 4 communes. Elle est construite pour traiter un débit d’eaux usées correspondant à 177 000 équivalent habitants. Elle permettra d’assurer la dépollution d’un débit de 90 000 m3/jour par temps sec, et d’un débit de pointe de 7000 m3/h, contre 3000 m3/h actuellement. Il s’agit d’un investissement majeur pour la protection de notre environnement. 7-B. Le Grand Avignon est en charge de la réalisation des DICRIM (dossier d’information communale sur les risques majeurs, naturels et technologiques) pour les communes de l’agglomération. Ce dossier d’une cinquantaine de page, qui recense les risques majeurs dans une commune, vise à informer les habitants sur l’organisation de l’alerte, les secours, les mesures de sauvegarde et rappelle les conduites à tenir face à chaque type de situation. Actuellement, le Grand Avignon élabore le DICRIM du Pontet. 8-C.

Grand Avignon Magazine I Hiver 2010 I N°6 I Quizz 35

Les sigles et acronymes

envahissent notre langue

et nos vies quotidiennes. Un quizz pour

apprendre à bien décoder ce jargon

technocratique.

quizz

L'ageNDa DeS CHaNtierS

2009 2010 2011 2012

Extension de la station d'épuration de Morières-lès-Avignon et Vedène

études

Projet de rénovation urbaine de Monclar

appel d'offre

travaux

Grand Avignon Magazine est distribué à 90 000 exemplaires dans les 13 communes de l’agglomération. Si vous ne recevez pas le magazine dans votre boîte à lettres ou pour vous abon-ner, gratuitement, contactez la direction de la communication du Grand Avignon :Par courrier : Grand Avignon - Direction de la communica-tion - 320 chemin des Meinajariès - BP 1259 Agroparc 84911 Avignon Cedex 9Par internet : [email protected]

ZOOM SUr

L'atelier de la rénovation urbaine du quartier Monclar à avignonSitué au cœur du quartier, à l’intérieur du centre social, l’Atelier est un espace de permanences, d’accueil, d’information, de concertation, d’exposi-tions, pour tout savoir sur le projet de rénovation urbaine de Monclar. L’Atelier a été inauguré le 16 décembre 2009. Il est ouvert les mercredis après-midis et vendredis matins. Vous pouvez y découvrir actuellement une très belle exposition de photographies des habitants du quartier intitulée « Visages de Monclar ».

Station d'épuration d'Avignon - Le Pontet, Villeneuve - Les Angles

Travaux sur les réseaux eaux pluviales et eaux usées - Boulevard Pasteur à Villeneuve lez Avignon

Petite Ourse, Céphée, Bugadières, Cassiopée, résidence de la Foncière logement

Aménagements Avenue Monclar

Isly les Baux, Montmajour, Paul Silve, Parc Monclar, Confluent Deux Fleuves Réhabilitation des logements sociaux / Aménagements résidentiels

v Conservatoire à rayonnement régional du grand avignonMusique, Danse, théâtre1-3 rue du Général Leclerc 84000 AvignonTél. 04 32 73 04 80 - Fax 04 90 85 92 01

v Conservatoire à rayonnement régional du grand avignon,Département Danse20, rue Ferruce - 84000 AvignonTél. 04 32 44 46 95 - Fax 04 90 86 28 89

v Château de FarguesAvenue Guillaume de Fargis - 84130 Le PontetTél. 04 90 03 09 21 - Fax 04 90 03 35 42

v espace Culturel FolardRue Folard - 84310 Morières-lès-AvignonTél. 04 90 03 09 21 - Fax 04 90 03 35 42

v auditorium du PontetTél. 04 32 40 46 50 - Fax 04 90 33 26 37

v Service collecte des déchets urbains du grand avignon2 boulevard André Delorme - 84000 AvignonTél. 04 90 14 88 31 - Fax. : 04 32 70 17 [email protected]

v tCra - transports en Commun du grand avignonAgence commercialeAvenue De Lattre de Tassigny - 84000 Avignon Tél. 04 32 74 18 32 - 04 32 74 37 34www.tcra.fr

v VELOPOP, le vélo en libre service du Grand AvignonTél. 0 810 456 456 (prix d'un appel local)Email : [email protected]

NUMérOS UtiLeS

Construction des nouveaux logements

Pratique

Page 19: Grand Avignon Magazine n°6

DERRIÈRE VOTRE COMPTEUR,C’EST 1 274 600 KM DE LIGNES À ENTRETENIR.

Le dépannage, c’est l’une des missions de service public des 35 000 salariés d’ERDF. Tous les jours, par tous les temps, quel que soit votre fournisseur d’électricité, nous entretenons, réparons et développons les milliers de kilomètres du réseau de distribution d’électricité, jusqu’au tout dernier mètre. Celui qui arrive chez vous. www.erdfdistribution.fr

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