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Société de la Faune et des Parcs du Québec Direction régionale de la Chaudière-Appalaches Direction régionale du Bas-Saint-Laurent Direction régionale de la Capitale Nationale Caractérisation de la pêcherie commerciale à l'esturgeon noir dans l'estuaire du Saint-Laurent en 2000 par Guy Trencia Guy Verreault Pierre Pettigrew Stan Georges Direction de l'aménagement de la faune Mars 2001

Caractérisation de la pêcherie commerciale à l'esturgeon noir … · 2005-08-09 · Rivières, dans l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent (Therrien et al. 1988). Son exploita-tion

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Société de la Faune et des Parcs du QuébecDirection régionale de la Chaudière-Appalaches

Direction régionale du Bas-Saint-LaurentDirection régionale de la Capitale Nationale

Caractérisation de la pêcherie commercialeà l'esturgeon noir

dans l'estuaire du Saint-Laurent en 2000

par

Guy TrenciaGuy Verreault

Pierre PettigrewStan Georges

Direction de l'aménagement de la fauneMars 2001

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ii

Référence à citer :TRENCIA G., G. VERREAULT, P. PETTIGREW, et S. GEORGES. . 2001. Caractérisation de

la pêcherie commerciale à l'esturgeon noir dans l'estuaire du Saint-Laurent en2000. Société de la Faune et des Parcs du Québec, Direction régionale de la Chaudière-Appalaches, Direction régionale du Bas-Saint-Laurent, Direction régionale de la CapitaleNationale. Direction de l'aménagement de la faune. xi +21 p + 6 annexes.

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ÉQUIPE DE RÉALISATION

CHARGÉS DE PROJET

Guy Trencia, biologiste1

Guy Verreault, biologiste2

Stan Georges, biologiste3

RÉCOLTE ET ANALYSE DES DONNÉES ETSUPPORT LOGISTIQUE

Pierre Pettigrew, technicien1

Guy Trencia, biologiste1

Pierre-Yves Collin, technicien1

Guy Verreault, biologiste2

Rémi Tardif, technicien2

RÉVISION

Pierre-Yves CollinGuy Boucher

MISE EN PAGE

Linda Croteau1 et Francine Bélanger2

1. Faune et Parcs Québec, DAF, 8400, avenue Sous-le-Vent, Charny (Québec) G6X 1K62. Faune et Parcs Québec, DAF, 506, rue Lafontaine, Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3C43. Faune et Parcs Québec, DAF, 11, rue de la Cathédrale, Gaspé (Québec) G4X 2V9

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v

RÉSUMÉ

Le suivi de la pêche commerciale à l’esturgeon noir a été réalisé en 2000 dans l’estuaire du Saint-

Laurent. L’échantillonnage des captures commerciales a permis de caractériser la population ex-

ploitée et la pêcherie pour une septième année consécutive.

Pour le secteur de Montmagny, l’échantillon (n=566) qui représente 12,6 % des captures permet

d’établir la taille et la masse moyenne à 128,5 cm et 16,7 kg respectivement, une hausse marquée

qui s’explique par une fréquentation plus importante des Battures aux Loups Marins par les pê-

cheurs. Selon l’échantillon, 64 % des esturgeons capturés ont été conservés, 5,5 % ont été rejetés

morts à l’eau par les pêcheurs et 30,5 % furent remis vivants à l’eau. Les prises par unité d’effort

sont de 2,62 esturgeons / 20 brasses-jour, soit une valeur qui retombe à celles observées de 1996 à

1998

Pour le secteur de Kamouraska, l’échantillon (n=409) qui représente 42 % des captures permet

d’établir la taille et la masse moyenne à 127 cm et 16,1 kg respectivement. Selon l’échantillon, 79 %

des esturgeons capturés ont été conservés, 4 % ont été rejetés morts à l’eau par les pêcheurs et 17

% furent remis vivants à l’eau. Les prises par unité d’effort atteignent 0,52 esturgeon / 50 brasses-

jour, soit une valeur meilleure que celles observées depuis 1995 mais inférieure à 1994 où elle était

de 1,6 esturgeons / 50 brasses-jour.

L’objectif qui était de maintenir la mortalité d’esturgeons sous la barre des 60 tonnes métriques a

été rencontré pour une troisième année consécutive globalement comme localement quand on tient

compte du partage du contingent. Ce partage attribuait, à partir de 1997, 75 % de la récolte au sec-

teur de Montmagny (45 tonnes) et 25 % au secteur Kamouraska (15 tonnes). Plusieurs gros estur-

geons (plus de 150 cm de longueur à la fourche) sont retournés vivants à l’eau toutefois, l’absence

d’importantes cohortes de plus petits esturgeons pour soutenir la pêche dans les prochaines an-

nées est encore notée et menace le maintien de la pêcherie. Le cadre réglementaire actuel a été

revu à la lumière des résultats obtenus en cours de saison et proposé aux pêcheurs.

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vi

ABSTRACT

The monitoring of the Atlantic sturgeon commercial fishery was carried out in 2000 in the St. Law-

rence estuary. The sampling of the commercial harvest allowed for the characterization of the ex-

ploited population and its fishery for the seventh consecutive year.

In the Montmagny sector, the sample (n=566) represents 12,6 % of the total commercial catch and

the average length and weight were calculated to be 128,5 cm and 16,7 kg respectively, a net in-

crease from recent years explained in large part by a significant increase in the fishing effort around

the Battures aux Loups Marins. Of the sample, 64 % of the sturgeons were kept and 5,5 % were

discarded dead overboard, whereas 30,5 % were released alive. The number of captures per unit-

effort was 2,62 sturgeons / 20 fathoms of net-day, a value that drops to the level seen in the years

from 1996 to 1998

In the Kamouraska sector, the sample (n=409) represents 42 % of the total commercial catch and

the average length and weight were calculated to be 127 cm and 16,1 kg respectively. Of this sam-

ple, 79 % of the sturgeons were kept, 4 % were discarded dead overboard, whereas 17 % were

released alive. The number of captures per unit-effort was 0,52 sturgeon / 50 fathoms of net-day,

the best level observed since 1995 but still below 1994 when catch per unit effort was recorded as

1,6 sturgeons / 50 fathoms of net-day.

The management objective of limiting sturgeon mortality under the threshold of 60 metric tons was

met for a third consecutive year globally as well as locally in regards to a harvest quota distribution

that was established in 1997. This distribution allows 75 % for Montmagny sector (45 tons) and 25

% for the Kamouraska sector (15 tons). Many large sturgeons (over 150 cm fork length) are returned

alive to the water again but the continuing absence of a large group of small sturgeons that could

sustain the fishery in the coming years is still being noted and threatens its existence in the future.

For the upcoming 2001 season, fishing regulations have been revised based on the results obtained

during the past 2000 season and presented to the fishermen.

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TABLE DES MATIÈRES

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RÉSUMÉ ....................................................................................................................... vABSTRACT ...................................................................................................................viTABLE DES MATIÈRES...............................................................................................viiLISTE DES TABLEAUX ................................................................................................ixLISTE DES FIGURES ...................................................................................................ixLISTE DES ANNEXES ..................................................................................................xi

1. INTRODUCTION ..................................................................................................... 1

2. MÉTHODOLOGIE ................................................................................................... 5

3. RÉSULTATS ........................................................................................................... 63.1 Secteur Montmagny.......................................................................................... 63.2 Secteur Kamouraska ...................................................................................... 11

4. DISCUSSION ........................................................................................................ 16

BIBLIOGRAPHIE......................................................................................................... 20

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LISTE DES TABLEAUX

Page

Tableau 1. Modifications des modalités de pêche commerciale à l'esturgeon noirde l'estuaire du Saint-Laurent de 1994 à 2000 ...................................................4

Tableau 2. Sommaire de l'échantillonnage d'esturgeons noirs de lapêcherie commerciale de l'estuaire du Saint-Laurent en 2000 ..........................7

Tableau 3. Tableau synthèse des paramètres d'exploitation pour l'esturgeon noirdans le secteur Montmagny et Kamouraska de 1994 à 2000 ............................8

Tableau 4. Récolte d'esturgeons noirs de la pêcherie commerciale del'estuaire du Saint-Laurent en 2000 ..................................................................15

Tableau 5. Pourcentage du contingent d'esturgeons noirs récolté de1997 à 2000.......................................................................................................15

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Variations annuelles des prises par unité d'effort (PUE) d'esturgeons noirs dansLes secteurs de Montmagny et Kamouraska entre 1994 et 2000......................6

Figure 2. Distribution des fréquences relatives de taille des esturgeons noirscapturés dans le secteur de Montmagny en 2000..............................................9

Figure 3. Évolution des captures commerciales d’esturgeon noir par groupe de taille,Montmagny, 1994 à 2000..................................................................................10

Figure 4. Évolution des pourcentages de l’effort de pêche et des captures aux Batturesaux Loups Marins de 1994 à 2000....................................................................10

Figure 5. Distribution des fréquences relatives de taille des esturgeons noirscapturés dans le secteur de Kamouraska en 2000 .........................................13

Figure 6. Évolution des captures commerciales d’esturgeon noir par groupe de taille,Kamouraska de 1994 à 2000 ............................................................................13

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LISTE DES ANNEXES

Page

Annexe 1. Historique des débarquements déclarés d’esturgeons noirsde 1940 à aujourd’hui ........................................................................................20

Annexe 2. Relation masse-longueur d'esturgeons noirs capturésà la pêche commerciale dans les secteurs de Montmagnyet de Kamouraska entre 1961 et 1996..............................................................21

Annexe 3. Indice de force des classes d’âge des esturgeons noirséchantillonnés dans le secteur de Montmagny en 1995, 1997 et 1998 ...........22

Annexe 4. Captures d’espèces autres que l’esturgeon noir dans les filets des pêcheursde Montmagny et Kamouraska en 2000 ...........................................................24

Annexe 5. Nombre d’esturgeons noirs échantillonnés par groupe de tailledans le secteur de Montmagny en 2000 ...........................................................25

Annexe 6. Nombre d’esturgeons noirs échantillonnés par groupe de tailledans le secteur de Kamouraska en 2000 ........................................................26

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1

1. INTRODUCTION

L’aire de distribution de l’esturgeon noir (Acipenser oxyrinchus) s'étend sur le versant

atlantique de l'Amérique du Nord entre le Labrador et la Georgie.

Cette espèce fait l'objet d'une pêcherie exclusivement commerciale et la réglementation

qui encadre cette activité varie selon les juridictions territoriales. Aux États-Unis, son

exploitation est maintenant interdite et il subsiste une pêcherie dans les provinces mari-

times canadiennes qui était évaluée à un peu moins de 12 tonnes en 1997 (Jes-

sop 1998). Contrairement à la pêcherie qui était pratiquée auparavant dans certains

États américains, la pêcherie québécoise est dirigée entièrement sur la récolte de chair

et non de caviar.

Au Québec, on retrouve l'esturgeon noir dans le fleuve Saint-Laurent en aval de Trois-

Rivières, dans l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent (Therrien et al. 1988). Son exploita-

tion est cependant concentrée dans un tronçon plus restreint situé entre l'île d'Orléans

et Cacouna, sur la rive sud de l'estuaire moyen. En 1992, près de 60 % de la récolte

totale nord-américaine provenait du Québec (Smith et Clugston 1994). Avec la ferme-

ture récente de la pêche aux États-Unis et la baisse de la récolte dans les provinces

maritimes, le récolte dans le Saint-Laurent représente aujourd’hui près de 80 % de toute

la récolte d’esturgeon noir en Amérique du Nord. Dans les provinces atlantiques, les

débarquements annuels sont passés de 54,2 à une douzaine de tonnes environ entre

1988 et 1997. Ils proviennent presque exclusivement de la pêcherie de la rivière St-Jean

(N.B.) (Jessop 1998). Ces poissons pourraient appartenir à une autre population puis-

que les poissons marqués dans le Saint-Laurent n’ont pas été repris aussi loin que la

baie de Fundy bien que certains spécimens aient atteint Halifax (Magnin et Beaulieu

1960 ).

Des captures accidentelles faites dans l’estuaire maritime ou le golfe Saint-Laurent, dont

certains spécimens avaient été marqués au Québec, peuvent parfois être conservées

comme en témoignent des mentions plus récentes provenant de Terre-Neuve en 2000

(baie de Placentia; F. Caron et D. Reddin), de la Nouvelle-Écosse et de la Gaspésie,

dans le secteur de Mont-Louis (P.-Y. Collin, comm. pers.) pour l’année 1996.

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2

Les débarquements déclarés au Québec proviennent de deux secteurs de pêche :

Montmagny (FMLC + PLIO)1 et Kamouraska (FKRL + FRRR)2. Trente-cinq (35) déten-

teurs de permis se partagent les 12 170 m (6 650 brasses) de filet maillant autorisés,

dont la grandeur de maille étirée doit être comprise entre 19 cm et 20,3 cm (7,5 à

8 pouces).

Depuis 1994, de nouveaux règlements sont progressivement appliqués afin de rationali-

ser l'exploitation de cette espèce qui présentait des signes de surexploitation (tableau

1). Le rapport sur la caractérisation de la pêcherie pour 1999 décrivait plus en détail les

modifications annuelles à la réglementation depuis 1994 (Trencia et al, 2000).

Dans le secteur de Montmagny en 2000, la saison s’est étendue du 1er mai au 30 sep-

tembre, avec une interruption plus longue de deux semaines (par rapport à 1999) entre

le 1er juillet et le 13 août. Dans le secteur de Kamouraska, la saison a été devancée de

deux semaines pour débuter le 15 mai et se terminer le 15 août. Dans ces deux sec-

teurs, le contingent de captures a été réduit de 10 % par rapport à celles autorisées

pour l’année 1999.

La mise en place de ces restrictions réglementaires et l'intense exploitation qui persiste

exigeaient la continuité du programme d'échantillonnage des captures des pêcheurs

commerciaux pour les deux principaux secteurs. La caractérisation de la pêcherie per-

met de connaître l'état du stock d'esturgeons et de statuer sur l’efficacité des mesures

réglementaires pour atteindre et respecter l’objectif d’un maximum de 60 tonnes de

mortalité liée à la pêche.

Le présent document vise à faire une synthèse des résultats de la saison de pêche

2000 pour les secteurs de Montmagny et de Kamouraska, d'en analyser l'évolution de-

1 FMLC : Zone officielle du plan de pêche référant au secteur du fleuve en front des comtés de

Montmagny, L'Islet et Charlevoix; subdivisée en FMLI (sud) et FCCC (nord) PLIO : Zone officielle du plan de pêche référant au secteur du fleuve entre le Pont Laviolette

(Trois-Rivières) et la pointe est de l'île d'Orléans.2 FKRL : Zone officielle du plan de pêche référant à la partie sud du fleuve entre Pointe-Rouge et

Rivière-du-Loup.FRRR : Zone officielle du plan de pêche référant à la partie sud du fleuve entre Rivière-du-Loup

et Ruisseau-à-Rebours

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3

puis 1994 et d'en dégager une perspective visant le maintien de cette population et de

l'activité qu'elle supporte.

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5

2. MÉTHODOLOGIE

Un technicien de la faune a procédé à l'échantillonnage en étroite collaboration avec les

pêcheurs commerciaux dans les deux secteurs de pêche. La cueillette d'informations

s'est déroulée sans modifier ou influencer les activités du pêcheur et selon le même

protocole que lors des années antérieures (Pouliot et Verreault 1995). Dans le Kamou-

raska, un pêcheur a pris en note quotidiennement son effort de pêche, ses résultats et

la longueur de toutes ses captures, ce qui constitue la moitié des relevés pour ce sec-

teur.

L’effort d’échantillonnage limité n’affecte pas la fiabilité des distributions de taille mais

peut réduire celle relative aux prises par unité d’effort (PUE) selon une évaluation faite

en 1999 (G. Boyer, comm. pers.).

En 2000, des nageoires pectorales ont été récoltées dans le secteur de Montmagny

seulement selon le même protocole que lors des années antérieures. Lorsqu’il était

possible, le sexe des esturgeons a été déterminé. Pour quantifier la mortalité due à la

pêche, la masse a été estimée avec une relation masse-longueur (annexe 2).

Les comparaisons avec les années antérieures ne tiennent compte que des résultats

des pêcheurs suivis en 2000. Les données des années 1994 à 1999 relatives aux autres

pêcheurs n’ont pas été considérées dans ces comparaisons. C’est pourquoi les chiffres

peuvent différer avec ceux trouvés dans les rapports pour ces autres années (Pettigrew,

et al. 1999, Verreault, et al. 1998, 1997).

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6

3. RÉSULTATS

3.1 Secteur de Montmagny

Pour le secteur de Montmagny, 566 esturgeons noirs ont été échantillonnés pour une

biomasse calculée d’environ 9,5 tonnes métriques. Cet échantillon a été recueilli au

cours de 23 sorties effectuées avec 3 pêcheurs commerciaux entre le 15 mai et le 29

août 2000 (tableau 2). Le territoire étudié couvre l’archipel de Montmagny, les Battures

aux Loups Marins, de même que la Côte du Sud entre Berthier-sur-Mer et Saint-Roch-

des-Aulnaies.

Prises par unité d’effort (PUE)

Au cours de la saison de pêche 2000, les prises par unité d’effort globales s’établissent

à 2,62 esturgeons / 20 brasses-jour (figure 1). Cette valeur qui se compare à celle des

années 1996 à 1998 reste inférieure à celle observée en 1999 (4,38 esturgeons /

20 brasses-jour).

Figure 1. Variations annuelles des prises par unité d'effort (PUE) d'esturgeons noirs dansles secteurs de Montmagny et Kamouraska entre 1994 et 2000.

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9

Taille des captures

La taille moyenne des captures se situe à 128,5 cm (s = 18,6 cm) (longueur à la four-

che), ce qui est en forte progression en comparaison de la valeur de 1999 qui était de

114,6 cm (s = 18,0 cm) (tableau 3). Le mode de la distribution des tailles se situe entre

120 et 125 cm (figure 2).

La majorité des captures (79,9 %) se situe entre 100 et 150 cm. La proportion

d’individus dont la taille est inférieure à 100 cm (2,7 %) est au plus bas depuis 1994,

toujours en diminution régulière. Celle des individus de taille supérieure à 150 cm

(17,4 %) a augmenté, probablement dû à une fréquentation nettement plus importante

du secteur des Battures aux Loups Marins par les pêcheurs commerciaux (figure 3 et

4).

En 2000, 64 % des esturgeons capturés (54 % vivants et 9,7 % morts) ont été conser-

vés dans la récolte. Les rejets à l’eau de captures mortes et vivantes totalisent respecti-

vement 5,5 et 30,6 % des captures.

Figure 2. Distribution des fréquences relatives de taille des esturgeons noirs capturésdans le secteur de Montmagny en 2000 (n = 506)

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Longueur à la fourche (cm ; borne inférieure)

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10

Figure 3. Évolution des captures commerciales d'esturgeon noir par groupe de taille

(longueur à la fourche en cm) à Montmagny, de 1994 à 2000

Figure 4. Évolution du pourcentage de l’effort de pêche et des captures aux Battures

aux Loups Marins de 1994 à 2000

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11

Masse des captures

La masse moyenne calculée des esturgeons capturés se situe à 16,7 kg, ce qui est

grandement supérieur à celle de 1999 qui était de 11,3kg (tableau 2).

Recapture d’esturgeons étiquetés, d’esturgeons avec élastique et capturesd’autres espèces

Lors des pêches commerciales de la saison 2000 dans le secteur de Montmagny, 1

esturgeon jaune et 155 esturgeons noirs furent remis à l’eau munis d’une étiquette

spaghetti par l’observateur; parmi ces derniers, 23 furent remis à l’équipe de recherche

et, de ceux-ci, 19 ont reçu un émetteur ultrasonique. D’autres esturgeons furent mar-

qués par l’équipe de la direction de la recherche. Les opérations de recherche de petits

esturgeons ont aussi permis de marquer 163 esturgeons noirs et 44 esturgeons jaunes

et de recapturer 5 esturgeons noirs munis d’une étiquette. Sept esturgeons noirs portant

une étiquette furent recapturés lors de la pêche commerciale à Montmagny en 2000. Un

esturgeon noir marqué en 1999 (# 13 585) et un autre en 2000 (# 14 612) furent recap-

turés à Terre-Neuve en automne 2000. La capture de d’autres esturgeons noirs fut alors

également mentionnée. Deux esturgeons noirs munis d’un émetteur ultrasonique furent

recapturés morts par les pêcheurs de la région de Montmagny.

Parmi l’échantillon, 6 esturgeons noirs (1,2 %) avaient un élastique sur une partie du

corps. En plus des 566 esturgeons noirs échantillonnés, des individus d’autres espèces

furent capturés, l’esturgeon jaune étant la plus abondante avec 11 individus (annexe 4).

Débarquement et mortalité engendrée par la pêche

Selon les retours de scellés utilisés, il s’est capturé 2 875 esturgeons noirs dans le

secteur de pêche de Montmagny en 2000, pour un débarquement total estimé de 42

553 kg (tableaux 4 et 5). Les mortalités additionnelles engendrées par la pêche sont de

246 esturgeons représentant 3 063 kg. La mortalité totale engendrée par la pêche est

donc de 3 121 individus pour une masse totale de 45 615 kg. L’échantillon (n=566) re-

présente environ 12,6 % du nombre de captures.

3.2 Secteur Kamouraska

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12

Pour le secteur Kamouraska, 409 esturgeons noirs ont été échantillonnés pour une

biomasse correspondant à environ 6,6 tonnes. Au total, 45 journées de sortie ont été

couvertes par l’échantillonnage entre le 3 juin et le 22 juillet 1999, et ce, auprès de 3

pêcheurs commerciaux (tableau 2). Le territoire inventorié couvre le sud du Saint-

Laurent entre Saint-André-de-Kamouraska et Saint-Roch-des-Aulnaies.

Prises par unité d'effort (PUE)

En 2000, les prises par unité d’effort pour la saison s’établissent à 0,52 esturgeon par

50 brasses de filet par jour (tableau 3), soit une valeur meilleure que celles observées

depuis 1995 mais inférieure à 1994 où elle était de 1,6 esturgeons / 50 brasses-jour.

Taille des captures

La taille moyenne des captures en 2000 se situe à 126,9 cm (s = 19,2 cm) de longueur

à la fourche (tableau 3), soit une augmentation d’environ 10 cm par rapport à 1999

(116,3 cm). Le mode des captures qui se situe entre 115 et 120 cm est légèrement infé-

rieur à celui pour le secteur de Montmagny (figure 4).

Selon l’échantillon, 78,7 % des esturgeons capturés ont été conservés (69,9 % vivants et

8,8 % morts), 4,2 % ont été rejetés morts à l’eau par les pêcheurs et 17 % furent remis vi-

vants à l’eau.

La majorité des captures (82 %) se situe entre 100 et 150 cm. La proportion d'individus

dont la taille est supérieure à 150 cm (15,3 %) a augmenté par rapport à 1999 (figure

5). Celle des individus de taille inférieure à 100 cm (2,6 %) est la plus faible depuis 1994

et en diminution constante depuis 1995.

Page 24: Caractérisation de la pêcherie commerciale à l'esturgeon noir … · 2005-08-09 · Rivières, dans l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent (Therrien et al. 1988). Son exploita-tion

13

Figure 5. Distribution des fréquences relatives de taille des esturgeons noirs capturés

dans le secteur de Kamouraska en 2000 (n = 391)

Figure 6. Évolution des captures commerciales d'esturgeon noir par groupe de taille

(longueur à la fourche en cm), à Kamouraska, de 1994 à 2000.

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longueurs à la fourche (cm ; borne inférieure)

Rejets Vivants

Rejets Morts

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14

Masse des captures

La masse moyenne calculée des esturgeons capturés se situe à 16,1 kg, soit une aug-

mentation marquée de 5 kg par rapport à celle de 1999 (11 kg) (tableau 4).

Recapture d’esturgeons étiquetés, d’esturgeons avec élastique et capturesd’autres espèces

Lors des pêches commerciales, 40 esturgeons noirs furent remis à l’eau munis d’une

étiquette spaghetti par l’observateur. Cinq esturgeons noirs portant une étiquette furent

recapturés par les pêcheurs du Kamouraska en 2000. Un autre (# 14 590) marqué le 12

juin 2000 fut recapturé en Nouvelle-Écosse (baie Saint-Georges) le 5 octobre 2000.

Deux esturgeons noirs munis d’un émetteur ultrasonique furent recapturés par les pê-

cheurs de la région de Kamouraska qui les ont remis vivants à l’eau.

Parmi l’échantillon, 4 esturgeons noirs (1 %) avaient un élastique sur une partie du

corps. En plus des 409 esturgeons noirs échantillonnés, d’autres espèces furent captu-

rées parmi lesquelles, du hareng, de la raie épineuse, du doré noir, de l’esturgeon

jaune, du flétan, du gaspareu et de l’alose savoureuse (annexe 4). Deux eiders à duvet

(Somateria mollissima) furent également capturés morts.

Débarquement et mortalité engendrée par la pêche

Selon les retours de scellés utilisés, il s’est capturé 766 esturgeons noirs dans le sec-

teur de pêche de Kamouraska en 2000, soit 51,5 % du contingent, pour un débarque-

ment total estimé de 10 282 kg (tableau 5). Les mortalités additionnelles engendrées

par la pêche sont de 40 esturgeons représentant 623 kg. La mortalité totale engendrée

par la pêche est donc de 806 individus pour une masse totale de 10 905 kg.

L’échantillonnage a été effectué sur 409 individus, soit 42, % du nombre de captures

d’esturgeon noir.

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16

4. DISCUSSION

L'échantillon prélevé constitue une image fiable de la population exploitée en regard des

distributions de tailles, car il représente, pour les deux secteurs de pêche, 12,6 et 42 %

des poissons capturés. De plus, la prise de données couvre toute la période de pêche et

l'ensemble des secteurs fréquentés par les pêcheurs commerciaux.

Les statistiques obtenues par les scellés sont généralement meilleures depuis

l’instauration du contingent dont l’implantation a incité les pêcheurs à plus de précision.

L’attribution annuelle des scellés aux pêcheurs peut en effet tenir compte de la récolte

déclarée pour les années antérieures.

Les valeurs de prises par unité d’effort (PUE) depuis 1994 demandent toutefois à être

interprétées avec circonspection car le nombre de sorties d’échantillonnage laisse place

à une grande variabilité. Ces résultats sont difficiles à expliquer voire contradictoires et

reflètent probablement bien d’autres paramètres que l’abondance de l’esturgeon noir. Il

a été noté, à titre d’exemple, que des pêcheurs du secteur de Montmagny avaient pro-

gressivement déplacé leur effort de pêche vers les Battures aux Loups Marins, un sec-

teur réputé pour fournir des poissons de plus grande taille. Le nombre de captures étant

contingenté depuis 1997, la capture de plus gros spécimens est attrayante et justifie un

plus long déplacement pour les pêcher même si l’abondance des captures est moindre.

Ce déplacement de l’effort explique aussi le brusque changement de la longueur

moyenne et de la masse des captures pour le secteur de Montmagny, paramètres qui

influencent directement le tonnage récolté. Le principal objectif en 2000 était encore de

maintenir la mortalité de pêche sous la barre des 60 tonnes métriques en incluant les

esturgeons morts rejetés à l’eau. Ainsi, à partir des retours de scellés, le débarquement

est estimé à 52 835 kg. En y ajoutant les 3 686 kg de poissons morts remis à l’eau, la

biomasse d’esturgeon noir extraite de la population s’élève à 56 521 kg.

Mis à part les mesures réglementaires progressivement implantées depuis 1994, c’est

surtout la difficulté de capturer le contingent pour le Bas-Saint-Laurent et le secteur de

l’Ile aux Coudres qui a maintenu la récolte de 2000 sous l’objectif de 60 tonnes. Dans le

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secteur de Montmagny (PLIO + FMLI + FCCC), cette situation est inhabituelle et il est

prévisible que la quasi-totalité du contingent sera capturée en 2001 (tableau 5).

La pêche commerciale exploite les mêmes cohortes depuis plusieurs années avec

comme résultat que ces esturgeons sont de moins en moins nombreux. Leur taille

moyenne augmente annuellement de 5 cm en longueur et de 13 % en masse. Si aucun

recrutement d’importance ne vient renouveler la population, un nombre constant de

captures commerciales fera augmenter la mortalité (en biomasse) au-delà des 45 ton-

nes attribuées au secteur de Montmagny et des 60 tonnes fixées pour l’ensemble du

fleuve. Il est donc nécessaire d’ajuster de 13 % à la baisse le nombre de scellés à

émettre pour compenser l’augmentation de la masse.

L’objectif de réduire la mortalité qui constitue un gaspillage a progressé dans le secteur

de Montmagny, car le tonnage d’esturgeons rejetés morts a baissé de moitié malgré

que la taille moyenne observée corresponde au segment le plus vulnérable au maillage

des filets utilisés. Il est intéressant de noter que très peu d’esturgeons de taille supé-

rieure à 150 cm (reproducteurs potentiels) ont été rejetés morts à l’eau.

La diminution de la mortalité est due en bonne partie, à un début de saison plus froid

qu’à l’habitude, à l’utilisation de filets avec une étendue de maillage restreinte entre 19

et 20,3 cm durant toute la saison et à la fermeture de la pêche dans le secteur de

Montmagny pendant la période la plus chaude. La réduction de la mortalité accidentelle

reste un objectif à poursuivre, particulièrement pendant la période chaude de l’été; on

limite d’autant les baisses du contingent nécessaires pour contenir la récolte sous les 60

tonnes.

La récolte pour le secteur de Kamouraska fut nettement meilleure que lors des derniè-

res années mais dépasse à peine la moitié du contingent accordé. L’objectif local de 15

tonnes (maximum autorisé) a été récolté à 72,7 % et aurait été largement dépassé si

tout le contingent avait été pris. Depuis l’instauration d’un contingent en 1997, la récolte

n’avait jamais dépassé 70 % de ce contingent . Il y aura lieu pour les prochaines années

de suivre au jour le jour la récolte et de fermer la pêche avant que le contingent ne soit

dépassé. Actuellement, de faibles prises par unité d’effort peuvent inciter les pêcheurs à

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abandonner la pêche ou à allonger l’intervalle entre deux levées de filet (d’où une mor-

talité plus élevée au delà de 72 heures de mouillage).

D’autres éléments peuvent inquiéter les gestionnaires et les pêcheurs quant à l’avenir

de la pêcherie. Comme pour les années précédentes, on n’observe aucun recrutement

important d’esturgeons de petite taille dans la pêcherie. Les lectures d’âge effectuées

en 1998 et 1999 montrent qu’il y a eu de la reproduction à chaque année mais les co-

hortes produites ne sont pas aussi importantes que celles qui supportent la pêcherie

actuellement. Ces esturgeons sont surtout issus des cohortes produites en 1990 et

1992 bien que leur âge puisse se situer entre 7 et 14 ans.

Comme la croissance se poursuit à raison de 5 cm par année et que le mode se situait

entre 120 et 125 cm (LF) en 2000, il faut prévoir que les poissons survivants qui sup-

portent actuellement la pêcherie dépasseront la taille autorisée de 150 cm à partir de

2006; les pêcheurs pourraient alors devoir remettre à l’eau environ 60 % de leurs captu-

res, ce qui limiterait la rentabilité de leurs opérations.

Il est toutefois curieux de noter que des esturgeons noirs en état de se reproduire ont

été capturés au cours des 3 dernières années par les pêcheurs et par des équipes de la

Direction de la recherche sur la faune mais que si peu de petits esturgeons soient ob-

servés dans la pêcherie. La forte exploitation observée entre 1989 et 1995 pourrait avoir

réduit le nombre de reproducteurs encore vivants aujourd’hui; les reproducteurs captu-

rés sont principalement des mâles; les femelles semblent moins abondantes, possible-

ment à cause d’une maturité plus tardive et d’une périodicité de la reproduction plus

espacée que les mâles. Un problème lié à l’habitat de reproduction ou de croissance

dans les premières années de vie pourrait aussi être en cause en plus de la forte ex-

ploitation des dernières années.

Les captures en dehors des eaux du Québec ont été plus fréquemment rapportées en

2000, à Terre-Neuve et en Nouvelle-Écosse. Ces poissons avaient atteint la taille de

reproducteurs (150 cm) et devaient être remis vivants à l’eau par les pêcheurs locaux.

Si ces captures hors Québec ne sont pas remises vivantes à l’eau, la mortalité pourrait

être plus importante que prévue comme cela a été rapporté pour l’esturgeon d’Europe

(Lepage et al. 1998). Une campagne de sensibilisation auprès des responsables de la

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pêche dans le golfe du Saint-Laurent (le ministère des Pêches et des Océans) devrait

être entreprise pour s’assurer que les pêcheurs du golfe savent que la remise à l’eau

des esturgeons noirs est obligatoire (sauf dans la baie de Fundy) et pour qu’ils conti-

nuent de nous signaler les captures accidentelles qu’ils feront.

La présence d’indices d’une population fortement exploitée et l’absence de recrutement

invitent à la prudence. Le cadre réglementaire pour la saison 2001 a été discuté à la

lumière de ces résultats avec les pêcheurs et nécessitera des modifications pour main-

tenir la mortalité liée à la pêche sous les 60 tonnes tout en respectant l’allocation à cha-

que secteur de pêche.

Il importe aussi que le Service de la conservation de la faune continue d’exercer un

contrôle au débarquement pour s’assurer que les scellés soient apposés, que les limites

de taille soient respectées ainsi que le contingent individuel et que les retours de scellés

soient effectués sur une base régulière.

Enfin, les travaux destinés à localiser et décrire les sites de reproduction et de crois-

sance des jeunes de l’année sont d’une importance stratégique pour vérifier si le faible

recrutement est en partie lié à des problèmes relatifs aux habitats requis ou à un nom-

bre insuffisant de reproducteurs femelles.

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BIBLIOGRAPHIE

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Annexe 1.

Historique des débarquements déclarés d’esturgeons noirs de 1940 à aujourd’hui

Répartition des débarquements d'esturgeon noir entre l'amont (PLIO + FMLI + FCCC) et l'aval (FKRL + FRRR) de 1986 à 2000 (source

MAPAQ et FAPAQ)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000

total aval

total amont

Débarquements commerciaux d'esturgeon noir dans l'estuaire du Saint-Laurent de 1940 à aujourd'hui (source MAPAQ)

0

20

40

60

80

100

120

140

160

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Annexe 2

Relation masse-longueur d'esturgeons noirs capturés à la pêche commercialedans les secteurs de Montmagny et de Kamouraska entre 1961 et 1996

y = 3,2597x - 6,184R2 = 0,966n = 1664

5,5

6,5

7,5

8,5

9,5

10,5

11,5

3,5 4,0 4,5 5,0 5,5

Ln (longueur fourche en cm)

Sources :

Année et secteur Nombre de spécimens auteur

1996 Kamouraska 1 G. Verreault et al. Environnement et Faune (MEF)1994-95 Kamouraska 36 G. Verreault et al. Loisirs, Chasse et Pêche (MLCP)1993 Kamouraska 164 Tremblay, S. et al. MLCP1989 Kamouraska 467 Données non publiées, MLCP1988 Kamouraska 237 Données non publiées, MLCP1961 Kamouraska 147 Vladykov , V. carnets de données1989 Montmagny 10 G. Ouellette et al MLCP1988 Montmagny 602 Données non publiées, MLCP

TOTAL 1664

Ln deMasse(en gr)

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Annexe 3

Indice de force des classes d'âge d'esturgeons noirs échantillonnés à la pêche commerciale, Montmagny, 1995 (n=141), 1997 (n=177) et 1998 (n=149)

0,000

0,200

0,400

0,600

0,800

1,000

1,200

1,400

1,600

1,800

1994

1993

1992

1991

1990

1989

1988

1987

1986

1985

1984

1983

1982

1981

1980

1979

1978

1977

1976

1975

1974

1973

1972

1971

1970

1969

année de naissance

ind

ice

de

forc

e d

es c

lass

es d

'âg

e (I

FC

A)

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fréquence en Sommedes %

IFCAannée denaissance 1995 âge en

951997 âge en

971998 âge en

981999 95/98

somme des% des

âges corres-pondants

1996 0,67 2 0,671995 0,00 2 0,00 3 0,001994 0,00 3 4,03 4 4,03 4,07 0,9901993 0,00 2 1,69 4 4,70 5 6,39 12,85 0,4981992 4,96 3 8,47 5 20,13 6 33,57 20,13 1,6681991 7,09 4 7,34 6 9,40 7 23,83 28,05 0,8501990 13,48 5 22,03 7 18,79 8 54,30 33,40 1,6261989 2,13 6 3,39 8 6,71 9 12,23 26,77 0,4571988 9,22 7 5,08 9 8,72 10 23,03 26,12 0,8821987 10,64 8 5,08 10 6,04 11 21,76 24,41 0,8921986 7,80 9 10,17 11 2,68 12 20,66 16,92 1,2211985 2,84 10 1,69 12 2,01 13 6,55 9,85 0,6641984 8,51 11 2,26 13 1,34 14 12,11 11,78 1,0281983 2,13 12 1,69 14 2,01 15 5,84 5,57 1,0481982 2,13 13 2,26 15 2,01 16 6,40 7,07 0,9061981 0,71 14 4,52 16 1,34 17 6,57 5,57 1,1801980 2,13 15 1,13 17 0,67 18 3,93 6,21 0,6331979 1,42 16 2,82 18 0,67 19 4,91 7,49 0,6561978 2,13 17 2,26 19 4,03 20 8,41 9,42 0,8931977 4,26 18 5,08 20 1,34 21 10,68 11,78 0,9071976 3,55 19 4,52 21 1,34 22 9,41 7,92 1,1871975 8,51 20 3,95 22 0,00 23 12,47 9,21 1,3541974 4,26 21 2,82 23 0,67 24 7,75 5,14 1,5081973 1,42 22 1,13 24 0,00 25 2,55 3,21 0,7931972 0,00 23 0,56 25 0,67 26 1,24 1,71 0,7221971 0,00 24 0,00 26 0,00 27 0,00 1,07 0,0001970 0,00 25 0,00 27 28 0,00 0,21 0,0001969 0,71 26 28 29 0,71 0,43 1,6561968 0,00 27 29 30 0,00 0,00

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Annexe 4

Tableau 5. Captures autres que l’esturgeon noir recensées dans les filets des pêcheurs deMontmagny et de Kamouraska en 2000

AMONT AVAL EXPÉ R IME NT ALesturgeon jaune (Acipenser fulvescens) 11 7 51gaspareau (Alosa pseudoharengus ) 1alose savoureuse (Alosa sapidis s ima) 4 2meunier rouge (Catostomus catos tomus ) 5barbue de rivière (Ictalurus punctatus) 6plie lisse (L iopsetta putnami ) 4baret (Morone americana) 2éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax ) 1capelan (Mallotus villosus ) présence présencehareng (Clupea harengus harengus ) présenceF létan (Hippoglossus hippoglossus ) 3raie (Raja radiata) 12doré noir (S tizostedion canadense) 4 11 13doré jaune (S tizos tedion vitreum) 2

eider à duvet (S omateria mollis s ima) 2

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Annexe 5

Nombre d’esturgeons noirs échantillonnés par groupe de tailledans le secteur de Montmagny en 2000

Annexe 6

L ongueur à la fourcheborne inf borne sup Vivants Morts Vivants Morts total

30 34,9 0 0 0 0 035 39,9 0 0 0 0 040 44,9 0 0 0 0 045 49,9 0 0 0 0 050 54,9 0 0 0 0 055 59,9 0 0 0 0 060 64,9 0 0 0 0 065 69,9 0 0 0 0 070 74,9 0 0 0 0 075 79,9 0 0 0 1 180 84,9 0 0 0 0 085 89,9 0 0 0 0 090 94,9 0 0 0 2 295 99,9 0 0 0 4 4

100 104,9 0 0 1 12 13105 109,9 6 1 5 21 33110 114,9 22 5 2 21 50115 119,9 53 14 3 10 80120 124,9 65 16 9 3 93125 129,9 50 5 1 0 56130 134,9 31 5 0 0 36135 139,9 23 2 0 0 25140 144,9 11 0 0 0 11145 149,9 13 1 0 0 14150 154,9 11 0 0 6 17155 159,9 2 0 0 16 18160 164,9 0 0 1 20 21165 169,9 0 0 0 17 17170 174,9 0 0 0 8 8175 179,9 0 0 0 2 2180 184,9 0 0 0 5 5185 189,9 0 0 0 0 0190 194,9 0 0 0 0 0195 199,9 0 0 0 0 0200 204,9 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0

total 287 49 22 148 506

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Nombre d’esturgeons noirs échantillonnés par groupe de tailledans le secteur de Kamouraska en 2000

borne inf. borne sup. Vivants Morts Morts Vivants total30 34,9 0 0 0 0 035 39,9 0 0 0 0 040 44,9 0 0 0 0 045 49,9 0 0 0 0 050 54,9 0 0 0 0 055 59,9 0 0 0 0 060 64,9 0 0 0 0 065 69,9 0 0 0 0 070 74,9 0 0 0 0 075 79,9 0 0 0 0 080 84,9 1 0 0 2 385 89,9 0 0 0 0 090 94,9 1 0 0 0 195 99,9 6 0 0 0 6100 104,9 11 4 1 3 19105 109,9 28 1 0 0 29110 114,9 45 5 0 0 50115 119,9 50 8 4 0 62120 124,9 39 5 4 0 48125 129,9 32 8 3 0 43130 134,9 22 2 1 0 25135 139,9 13 1 0 0 14140 144,9 18 1 0 0 19145 149,9 12 0 0 0 12150 154,9 5 0 0 3 8155 159,9 2 0 1 15 18160 164,9 0 0 0 12 12165 169,9 0 0 1 9 10170 174,9 0 0 0 9 9175 179,9 0 0 0 0 0180 184,9 0 0 0 2 2185 189,9 0 0 0 0 0190 194,9 0 0 0 1 1195 199,9 0 0 0 0 0200 204,9 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0total 285 35 15 56 391