- 1 - ? ME 2006-08-10 - 1 - ? ME 2006-08-10

NOMEN : …………………………… Praenomen : …………………………

(Cognomen : …………………………)

NOMEN : …………………………… Praenomen : …………………………

(Cognomen : …………………………)

Coordonnées de l'Hôtel : Coordonnées de l'Hôtel :

- 2 - ? ME 2006-08-10 - 2 - ? ME 2006-08-10

Programme du Voyage du 30 sept. Au 06 oct. 2006

Jour 1 : Samedi 30 septembre 2006 Départ Mise en place : 04hl5 Lieu de rendez-vous : devant l'établissement. - Déport de l'autocar : 04h30 (Itinéraire: via Mulhouse, Milon, Bologne, Florence…) - Dîner en cours de route.

Jour 2 : Dimanche 1er octobre 2006 Naples (Immobilisation autocar 9h00 ) - Petit déjeuner en cours de route. Arrivée à Naples vers 08h30. Vers 09h selon la circulation ?! - 9h à 11h30 : visite du Musée Archéologique de Naples et de ses superbes collections de marbres, mosaïques, fresques... issues notamment des fouilles de Pompéi. - Déjeuner au restaurant. - Après-midi, découverte de la ville et de son cœur historique : vestiges de murailles grecques, église baroque de San Gregorio Armeno, chapelle Sansevero etc. Puis montée au Couvent San Martino pour une vue panoramique sur la ville inoubliable. - A 18h00, rendez-vous avec votre conducteur et transfert vers votre hôtel dans la région de Sorrente. Installation, dîner et nuit.

Jour 3 : Lundi 02 octobre 2006 Pompéi et Sorrente (09h00 - 19hOO) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, route vers Pompéi et visite de la "ville morte" figée depuis 79 après J.C., ses ruelles, ses comptoirs, ses thermes, son amphithéâtre, ses domi… - En fin d’après-midi découverte libre de Sorrente puis retour à votre hôtel pour le dîner et la nuit.

Jour 4 : Mardi 03 octobre 2006 Solfatare et Paestum (9h00 - 19h00) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, direction Pouzzoles à la découverte de la Solfatare, cratère d'un ancien volcan éteint où subsistent néanmoins d'impressionnants phénomènes, tels que fumerolles, volcans miniatures, jets de sable... - En fin de matinée, route vers Paestum et visite avec un accompagnateur d’une fabrique de Mozzarella. - Continuation par la visite libre du site archéologique : les temples de Neptune, d'Héra et de Cérès, puis le Musée. Dîner et nuit à l'hôtel.

Jour 5 : Mercredi 04 octobre 2006 Herculanum et Vésuve (9hOO - 19h00) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, découverte d’Herculanum fondée, d'après la tradition, par Hercule. Cet ancien lieu de villégiature connut le même sort que Pompéi. - Après-midi, ascension au Vésuve, un des rares volcans d'Europe encore en activité. - Dîner et nuit à l'hôtel.

Jour 6 : Jeudi 05 octobre 2006 Capri (Immobilisation autocar 9h0O) - 06h00 : petit déjeuner. Départ de l'hôtel à 07h00 avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, Direction Sorrente. Une navette en bateau vous conduira à la découverte des nombreux charmes de l’ île de Capri. Sur place le funiculaire vous mènera directement de Marina Grande à Capri. Retour à 16h00 sur Sorrente. Temps libre pour effectuer vos derniers achats. - Dîner au restaurant. Rendez-vous avec votre chauffeur à 20h00 et départ vers la France

Jour 7 : Vendredi 06 octobre Retour (même itinéraire qu’à l'aller) Petit déjeuner et déjeuner en cours de route. Arrivée à votre établissement vers 23h00. L'ORDRE DES VISITES PEUT ETRE MODIFIE POUR DES RAISONS TECHNIQUES.

Programme du Voyage du 30 sept. Au 06 oct. 2006

Jour 1 : Samedi 30 septembre 2006 Départ Mise en place : 04hl5 Lieu de rendez-vous : devant l'établissement. - Déport de l'autocar : 04h30 (Itinéraire: via Mulhouse, Milon, Bologne, Florence…) - Dîner en cours de route.

Jour 2 : Dimanche 1er octobre 2006 Naples (Immobilisation autocar 9h00 ) - Petit déjeuner en cours de route. Arrivée à Naples vers 08h30. Vers 09h selon la circulation ?! - 9h à 11h30 : visite du Musée Archéologique de Naples et de ses superbes collections de marbres, mosaïques, fresques... issues notamment des fouilles de Pompéi. - Déjeuner au restaurant. - Après-midi, découverte de la ville et de son cœur historique : vestiges de murailles grecques, église baroque de San Gregorio Armeno, chapelle Sansevero etc. Puis montée au Couvent San Martino pour une vue panoramique sur la ville inoubliable. - A 18h00, rendez-vous avec votre conducteur et transfert vers votre hôtel dans la région de Sorrente. Installation, dîner et nuit.

Jour 3 : Lundi 02 octobre 2006 Pompéi et Sorrente (09h00 - 19hOO) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, route vers Pompéi et visite de la "ville morte" figée depuis 79 après J.C., ses ruelles, ses comptoirs, ses thermes, son amphithéâtre, ses domi… - En fin d’après-midi découverte libre de Sorrente puis retour à votre hôtel pour le dîner et la nuit.

Jour 4 : Mardi 03 octobre 2006 Solfatare et Paestum (9h00 - 19h00) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, direction Pouzzoles à la découverte de la Solfatare, cratère d'un ancien volcan éteint où subsistent néanmoins d'impressionnants phénomènes, tels que fumerolles, volcans miniatures, jets de sable... - En fin de matinée, route vers Paestum et visite avec un accompagnateur d’une fabrique de Mozzarella. - Continuation par la visite libre du site archéologique : les temples de Neptune, d'Héra et de Cérès, puis le Musée. Dîner et nuit à l'hôtel.

Jour 5 : Mercredi 04 octobre 2006 Herculanum et Vésuve (9hOO - 19h00) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, découverte d’Herculanum fondée, d'après la tradition, par Hercule. Cet ancien lieu de villégiature connut le même sort que Pompéi. - Après-midi, ascension au Vésuve, un des rares volcans d'Europe encore en activité. - Dîner et nuit à l'hôtel.

Jour 6 : Jeudi 05 octobre 2006 Capri (Immobilisation autocar 9h0O) - 06h00 : petit déjeuner. Départ de l'hôtel à 07h00 avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, Direction Sorrente. Une navette en bateau vous conduira à la découverte des nombreux charmes de l’ île de Capri. Sur place le funiculaire vous mènera directement de Marina Grande à Capri. Retour à 16h00 sur Sorrente. Temps libre pour effectuer vos derniers achats. - Dîner au restaurant. Rendez-vous avec votre chauffeur à 20h00 et départ vers la France

Jour 7 : Vendredi 06 octobre Retour (même itinéraire qu’à l'aller) Petit déjeuner et déjeuner en cours de route. Arrivée à votre établissement vers 23h00. L'ORDRE DES VISITES PEUT ETRE MODIFIE POUR DES RAISONS TECHNIQUES.

- 3 - ? ME 2006-08-10 - 3 - ? ME 2006-08-10

Carte des sites à visiter

Carte des sites à visiter

- 4 - ? ME 2006-08-10 - 4 - ? ME 2006-08-10

Un peu de géographie…

I. L'espace italien

a. Une péninsule méditerranéenne

- L'Italie c'est d'abord un massif montagneux, les Apennins, de 150 Km de large et qui s'étire jusqu'en Sicile. La Sardaigne, 2ème grande île italienne, s'organise de la même manière. - Seule une bande littorale de quelques Kms de large est plane mais souvent marécageuse. La plaine du Pô est la plus vaste, le climat y est d'influence continentale. - Le climat méditerranéen domine toute la péninsule. Les étés sont de plus en plus chauds et secs en descendant vers le sud. En hiver, la douceur se limite au littoral et l'intérieur est souvent soumis aux gelées.

Un peu de géographie…

I. L'espace italien a. Une péninsule méditerranéenne

- L'Italie c'est d'abord un massif montagneux, les Apennins, de 150 Km de large et qui s'étire jusqu'en Sicile. La Sardaigne, 2ème grande île italienne, s'organise de la même manière. - Seule une bande littorale de quelques Kms de large est plane mais souvent marécageuse. La plaine du Pô est la plus vaste, le climat y est d'influence continentale. - Le climat méditerranéen domine toute la péninsule. Les étés sont de plus en plus chauds et secs en descendant vers le sud. En hiver, la douceur se limite au littoral et l'intérieur est souvent soumis aux gelées.

- 5 - ? ME 2006-08-10 - 5 - ? ME 2006-08-10

b. Une nature difficile mais aménagée

L'Italie est un des pays d'Europe où les risques naturels sont les plus élevés : inondations, sécheresses, séismes... Mais cela n'a pas empêché le territoire d'être très tôt mis en valeur : ? mise en valeur des versants par construction de terrasses,

comme dans la région de Portofino au Nord (province de Gênes). ? drainage des marécages pour en faire des terres cultivables,

et cela dès l'époque romaine, comme en témoignent les cadastres antiques romains (les parcellaires) restés intacts en certains endroits.

? l'endiguement du Pô et de ses affluents pour lutter contre les crues dangereuses.

II. Les italiens a. Une répartition inégale

- Avec 57,5 millions d'habitants (pour 301268 Km²) en 2004, l’Italie est l'un des pays les plus peuplés d'Europe, avec une densité de 192 hab./Km² nettement supérieure à celle de la France : 108 hab./km². - La population se concentre essentiellement dans les plaines, la plaine du Pô étant la plus densément peuplée (> 350 hab./Km²), notamment autour de Milan, principal pôle économique du pays (situé dans l'espace de la Mégalopole) et qui compte un peu plus de 4 millions d'habitants (Rome : 3,5 millions). - 70 % des italiens sont aujourd'hui des citadins.

b. La crise démographique ? La population n'augmente plus, l'accroissement naturel est devenu négatif : déficit naturel . Depuis 1976, le renouvellement des générations n'est plus assuré, l'indice de fécondité de 1,29 enfant par femme (2004) est l'un des plus faibles au monde.

b. Une nature difficile mais aménagée

L'Italie est un des pays d'Europe où les risques naturels sont les plus élevés : inondations, sécheresses, séismes... Mais cela n'a pas empêché le territoire d'être très tôt mis en valeur : ? mise en valeur des versants par construction de terrasses,

comme dans la région de Portofino au Nord (province de Gênes). ? drainage des marécages pour en faire des terres cultivables,

et cela dès l'époque romaine, comme en témoignent les cadastres antiques romains (les parcellaires) restés intacts en certains endroits.

? l'endiguement du Pô et de ses affluents pour lutter contre les crues dangereuses.

II. Les italiens a. Une répartition inégale

- Avec 57,5 millions d'habitants (pour 301268 Km²) en 2004, l’Italie est l'un des pays les plus peuplés d'Europe, avec une densité de 192 hab./Km² nettement supérieure à celle de la France : 108 hab./km². - La population se concentre essentiellement dans les plaines, la plaine du Pô étant la plus densément peuplée (> 350 hab./Km²), notamment autour de Milan, principal pôle économique du pays (situé dans l'espace de la Mégalopole) et qui compte un peu plus de 4 millions d'habitants (Rome : 3,5 millions). - 70 % des italiens sont aujourd'hui des citadins.

b. La crise démographique ? La population n'augmente plus, l'accroissement naturel est devenu négatif : déficit naturel . Depuis 1976, le renouvellement des générations n'est plus assuré, l'indice de fécondité de 1,29 enfant par femme (2004) est l'un des plus faibles au monde.

- 6 - ? ME 2006-08-10 - 6 - ? ME 2006-08-10

c. Des italiens qui ne quittent plus leur pays Après une longue tradition d'émigration, du XIXème s. jusque dans les années 1970 (30 millions sont partis s'installer à l'étranger), la tendance s'est aujourd'hui inversée. L'Italie est devenue une terre d'accueil pour les immigrés du Nord de l'Afrique et de l'Europe de l'Est (Albanie, Kosovo...). Son solde migratoire est devenu très excédentaire : + 550 000 en 2004 !

III. Economie et organisation du pays

a. La 3ème puissance européenne (5ème mondiale) ? Une industrie puissante concentrée aux 2/3 dans le Nord du pays et basée sur des entreprises multinationales comme F.I.A.T., Barilla, Pirelli, Benetton... Des industries qui ont réussi à s'adapter à la concurrence internationale, en s'appuyant sur un réseau de PME (Petites et Moyennes Entreprises) dynamique qui a su s'adapter à la demande des clients. ? 4ème destination touristique mondiale avec plus de 40 millions de touristes par an. - deux façades littorales qui offrent de nombreuses plages pour le tourisme balnéaire. (ex : les plages de Rimini, sur la façade Adriatique). - un pays chargé d'histoire, avec ses villes-musées pour le tourisme culturel. (Rome, Venise, Florence…). - les Alpes qui permettent un tourisme d'hiver et d'été. - mais aussi un tourisme religieux : les pèlerinages à Rome, Assise… ? grande puissance agricole qui s'est modernisée (mécanisation, irrigation, engrais...) spécialisée dans les cultures méditerranéennes : céréales, vigne, olives, cultures légumières et fruitières. ? Il ne faut cependant pas négliger l'importance de l'économie souterraine : de nombreux italiens "travaillent au noir", certains exerçant parfois deux métiers, un "officiel" et un "au noir".

b. Un développement inégal Persistance d'un déséquilibre entre le Nord (centré sur la plaine du Pô) riche, très actif et intégré à l'espace de la Mégalopole, et le Sud : le Mezzogiorno (Midi) resté en retard (économiquement et socialement). Cette opposition est ancienne et reste visible pour tous les indicateurs : chômage, mortalité infantile, analphabétisme… sont plus élevés dans le Mezzogiorno.

c. Des italiens qui ne quittent plus leur pays Après une longue tradition d'émigration, du XIXème s. jusque dans les années 1970 (30 millions sont partis s'installer à l'étranger), la tendance s'est aujourd'hui inversée. L'Italie est devenue une terre d'accueil pour les immigrés du Nord de l'Afrique et de l'Europe de l'Est (Albanie, Kosovo...). Son solde migratoire est devenu très excédentaire : + 550 000 en 2004 !

III. Economie et organisation du pays

a. La 3ème puissance européenne (5ème mondiale) ? Une industrie puissante concentrée aux 2/3 dans le Nord du pays et basée sur des entreprises multinationales comme F.I.A.T., Barilla, Pirelli, Benetton... Des industries qui ont réussi à s'adapter à la concurrence internationale, en s'appuyant sur un réseau de PME (Petites et Moyennes Entreprises) dynamique qui a su s'adapter à la demande des clients. ? 4ème destination touristique mondiale avec plus de 40 millions de touristes par an. - deux façades littorales qui offrent de nombreuses plages pour le tourisme balnéaire. (ex : les plages de Rimini, sur la façade Adriatique). - un pays chargé d'histoire, avec ses villes-musées pour le tourisme culturel. (Rome, Venise, Florence…). - les Alpes qui permettent un tourisme d'hiver et d'été. - mais aussi un tourisme religieux : les pèlerinages à Rome, Assise… ? grande puissance agricole qui s'est modernisée (mécanisation, irrigation, engrais...) spécialisée dans les cultures méditerranéennes : céréales, vigne, olives, cultures légumières et fruitières. ? Il ne faut cependant pas négliger l'importance de l'économie souterraine : de nombreux italiens "travaillent au noir", certains exerçant parfois deux métiers, un "officiel" et un "au noir".

b. Un développement inégal Persistance d'un déséquilibre entre le Nord (centré sur la plaine du Pô) riche, très actif et intégré à l'espace de la Mégalopole, et le Sud : le Mezzogiorno (Midi) resté en retard (économiquement et socialement). Cette opposition est ancienne et reste visible pour tous les indicateurs : chômage, mortalité infantile, analphabétisme… sont plus élevés dans le Mezzogiorno.

- 7 - ? ME 2006-08-10 - 7 - ? ME 2006-08-10

Quelques grands repères chronologiques

Le monde grec

-VIIIè s - Vè s - 336 -IIè s- Iè s

- 323

Le monde romain

-753 -509 -27 IIè S +313 +476

Quelques grands repères chronologiques

Le monde grec

-VIIIè s -Vè s - 336 -IIè s- Iè s

- 323

Le monde romain

-753 -509 -27 IIè S +313 +476

1ères cités grecques

Apogée d’Athènes

Conquête

romaine la Grèce devient l’ACHAÏE

Conquête

romaine la Grèce devient l’ACHAÏE

Périclès Poèmes homériques

Alexandre le Grand

Poèmes homériques

Périclès

1ères cités grecques

Apogée d’Athènes

Alexandre le Grand

EMPIRE

Fondation de Rome

Proclamation de la République

Apogée de l'Empire

Auguste Empereur

Constantin 1er Empereur

chrétien

Chute de l'Empire Romain

d'Occident

REPUBLIQUE ROIS EMPIRE

Fondation de Rome

Proclamation de la République

Apogée de l'Empire

Auguste Empereur

Constantin 1er Empereur

chrétien

Chute de l'Empire Romain

d'Occident

REPUBLIQUE ROIS

- 8 - ? ME 2006-08-10 - 8 - ? ME 2006-08-10

Vivre dans la Rome Antique

I. Le logement

a. Les insulae :

C'est l'équivalent de nos immeubles, ils font jusqu'à 7 étages, soit 20 m de hauteur ! Divisés en logements : les cenacula, pour lesquels on paye un loyer, ces "appartements" sont sans confort, pas de cheminée, on se chauffe avec un brasero, pas d'eau courante... C'est le logement des plus pauvres.

b. La maison : la domus

Elle est d'abord construite selon le modèle étrusque : c'est la maison à atrium (du latin ater : noir) cour carrée avec au centre un bassin qui recueille les eaux de pluie : l'impluvium, autour de laquelle s'organisent différentes pièces : la cuisine, la salle à manger, la chambre à coucher…, puis derrière le tablinum (du latin tabula : planche), pièce du maître, et le jardin.

Vivre dans la Rome Antique

I. Le logement

a. Les insulae :

C'est l'équivalent de nos immeubles, ils font jusqu'à 7 étages, soit 20 m de hauteur ! Divisés en logements : les cenacula, pour lesquels on paye un loyer, ces "appartements" sont sans confort, pas de cheminée, on se chauffe avec un brasero, pas d'eau courante... C'est le logement des plus pauvres.

b. La maison : la domus

Elle est d'abord construite selon le modèle étrusque : c'est la maison à atrium (du latin ater : noir) cour carrée avec au centre un bassin qui recueille les eaux de pluie : l'impluvium, autour de laquelle s'organisent différentes pièces : la cuisine, la salle à manger, la chambre à coucher…, puis derrière le tablinum (du latin tabula : planche), pièce du maître, et le jardin.

Ruines de l’insula de Diane, Ostie. Ruines de l’insula de Diane, Ostie.

- 9 - ? ME 2006-08-10 - 9 - ? ME 2006-08-10

Puis le contact avec les civilisations hellénistiques apporte aux romains le péristyle. A l'atrium vient s'ajouter une seconde maison avec une cour péristyle : préau reposant sur des colonnes, entouré de nouvelles pièces. Colonnes et murs y sont richement décorés : marbre, peintures et mosaïques...

c. Les boutiques

Au rez-de-chaussée, on peut trouver une à plusieurs petites boutiques, composées chacune d'une pièce unique donnant sur la rue.

d. Le mobilier

Il est très simple aux débuts de Rome, puis les conquêtes développent le goût du beau : meubles à 3 pieds, table en bronze avec plaque de marbre, chaises, le triclinium se développe : triple divan en pierre, en bronze ou en bois garni de coussins. La vaisselle est en céramique ou en bois, parfois en argent pour les plus riches. L'éclairage se fait le plus souvent avec des lampes à huile. Après J.C., avec l'Empire, le luxe se développe et le mobilier devient plus important et plus varié.

II. La journée du romain Elle correspond à la durée du jour, les romains se lèvent avec le soleil, ils travaillent le matin. Les pauvres sans travail vont chercher des vivres (sportula) qu'ils reçoivent gratuitement de l'empereur ou de riches citoyens (clientélisme). Après un léger repas et une sieste, l'après midi est consacrée aux loisirs :

- aux thermes, où le Romain va régulièrement pour prendre son bain, mais aussi pour se détendre, rencontrer des amis…

- au Colisée, pour voir les combats de gladiateurs… - au théâtre, pour assister à une comédie… - au grand cirque, pour assister à une course de chars

Puis le contact avec les civilisations hellénistiques apporte aux romains le péristyle. A l'atrium vient s'ajouter une seconde maison avec une cour péristyle : préau reposant sur des colonnes, entouré de nouvelles pièces. Colonnes et murs y sont richement décorés : marbre, peintures et mosaïques...

c. Les boutiques

Au rez-de-chaussée, on peut trouver une à plusieurs petites boutiques, composées chacune d'une pièce unique donnant sur la rue.

d. Le mobilier

Il est très simple aux débuts de Rome, puis les conquêtes développent le goût du beau : meubles à 3 pieds, table en bronze avec plaque de marbre, chaises, le triclinium se développe : triple divan en pierre, en bronze ou en bois garni de coussins. La vaisselle est en céramique ou en bois, parfois en argent pour les plus riches. L'éclairage se fait le plus souvent avec des lampes à huile. Après J.C., avec l'Empire, le luxe se développe et le mobilier devient plus important et plus varié.

II. La journée du romain Elle correspond à la durée du jour, les romains se lèvent avec le soleil, ils travaillent le matin. Les pauvres sans travail vont chercher des vivres (sportula) qu'ils reçoivent gratuitement de l'empereur ou de riches citoyens (clientélisme). Après un léger repas et une sieste, l'après midi est consacrée aux loisirs :

- aux thermes, où le Romain va régulièrement pour prendre son bain, mais aussi pour se détendre, rencontrer des amis…

- au Colisée, pour voir les combats de gladiateurs… - au théâtre, pour assister à une comédie… - au grand cirque, pour assister à une course de chars

- 10 - ? ME 2006-08-10 - 10 - ? ME 2006-08-10

Les grands monuments romains

I. Principaux édifices et leurs fonctions

a. Autour du forum

A l'origine place de marché, le forum est devenu très vite le centre des affaires publiques et privées de la vie urbaine, autour duquel vont s'élever les principaux monuments de la cité.

? La curie

Bâtiment qui désigne le Sénat à Rome, ou dans les autres villes, le lieu réunissant le sénat municipal : les décurions (sorte de conseil municipal). Seul bâtiment aujourd'hui reconstruit sur le vieux forum romain.

? Des monuments religieux : les temples Généralement de forme rectangulaire, divisés en 2 parties : la cella et le pronaos. (voir plan ci-contre) dont il ne reste souvent que quelques colonnes… C'est parfois leur transformation en église qui les a sauvés !

Les grands monuments romains

I. Principaux édifices et leurs fonctions

a. Autour du forum

A l'origine place de marché, le forum est devenu très vite le centre des affaires publiques et privées de la vie urbaine, autour duquel vont s'élever les principaux monuments de la cité.

? La curie

Bâtiment qui désigne le Sénat à Rome, ou dans les autres villes, le lieu réunissant le sénat municipal : les décurions (sorte de conseil municipal). Seul bâtiment aujourd'hui reconstruit sur le vieux forum romain.

? Des monuments religieux : les temples Généralement de forme rectangulaire, divisés en 2 parties : la cella et le pronaos. (voir plan ci-contre) dont il ne reste souvent que quelques colonnes… C'est parfois leur transformation en église qui les a sauvés !

Le vieux forum, ROME.

Temple d'Antonin et de Faustine Temple d'Antonin et de Faustine

Le vieux forum, ROME.

- 11 - ? ME 2006-08-10 - 11 - ? ME 2006-08-10

188 m

52 m

188 m

52 m

? Les portiques Galeries à colonnes qui peuvent être annexées à un bâtiment ou construites en bordure d'une rue ou d'une place (cela permet de circuler à l'ombre, à l'abri de la pluie...).

? La basilique, un édifice civil Hall de réunion, servant de tribunal, de lieu de commerce, de promenade, de discussions... elle est à l'origine des basiliques chrétiennes.

b. Les édifices consacrés aux loisirs

? Le théâtre

La pierre remplace très vite les théâtres temporaires en bois. Sa construction ne se fait pas comme en Grèce sur un flanc de

colline, mais elle s'élève du sol. On y joue tragédies, comédies, mimes, on y chante, on y danse… Une immense toile tendue : le velum, protégeait du soleil ou des intempéries. Certains théâtres plus petits, les odéons, accueillaient ballets, concerts…

L'amphithéâtre Le plus ancien est celui de Pompéi, le plus célèbre, celui de Rome : le Colisée. Il tient son nom de la statue colossale de Néron qui était toute proche, le colosseum. De forme elliptique , il pouvait accueillir jusque 70 000 places. On y pratiquait essentiellement des combats de gladiateurs (souvent des prisonniers de guerre ou des condamnés). Certains textes antiques mentionnent aussi des naumachies, sortes de joutes nautiques, fêtes somptueuses et sanglantes ! Mais elles semblent peu probables dans le Colisée…

? Les portiques Galeries à colonnes qui peuvent être annexées à un bâtiment ou construites en bordure d'une rue ou d'une place (cela permet de circuler à l'ombre, à l'abri de la pluie...).

? La basilique, un édifice civil Hall de réunion, servant de tribunal, de lieu de commerce, de promenade, de discussions... elle est à l'origine des basiliques chrétiennes.

b. Les édifices consacrés aux loisirs

? Le théâtre

La pierre remplace très vite les théâtres temporaires en bois. Sa construction ne se fait pas comme en Grèce sur un flanc de

colline, mais elle s'élève du sol. On y joue tragédies, comédies, mimes, on y chante, on y danse… Une immense toile tendue : le velum, protégeait du soleil ou des intempéries. Certains théâtres plus petits, les odéons, accueillaient ballets, concerts…

L'amphithéâtre Le plus ancien est celui de Pompéi, le plus célèbre, celui de Rome : le Colisée. Il tient son nom de la statue colossale de Néron qui était toute proche, le colosseum. De forme elliptique , il pouvait accueillir jusque 70 000 places. On y pratiquait essentiellement des combats de gladiateurs (souvent des prisonniers de guerre ou des condamnés). Certains textes antiques mentionnent aussi des naumachies, sortes de joutes nautiques, fêtes somptueuses et sanglantes ! Mais elles semblent peu probables dans le Colisée…

Odéon de Pompéi Odéon de Pompéi

- 12 - ? ME 2006-08-10 - 12 - ? ME 2006-08-10

? Le cirque

De forme allongée, il est comparable à nos hippodromes (c'est d'ailleurs ainsi qu'on les appelle en Grèce). On y assiste à des courses de chars autour de la spina ornée de bas-reliefs, on vient parier sur les auriges (conducteurs de chars). Le circus maximus (voir maquette ci-contre) pouvait accueillir plus de 300 000 personnes.

? Les thermes

Établissements de bains publics, les thermae se composent généralement de quatre grandes parties :

- le vestiaire - une salle chaude : le caldarium (équivalent de nos saunas) où l'on se laissait transpirer, salle chauffée par la méthode des hypocaustes (voir le bas de la reconstitution). - une salle tiède : le tepidarium, où les baigneurs étaient frottés d'huile et de parfums. - une salle froide : le frigidarium, pour les bains froids.

Dans les thermes les plus luxueux viennent aussi s'ajouter bibliothèque, gymnase, stade, palestre... Les thermes de Caracalla, inaugurés en 216, étaient les plus grands de l'Empire Romain : ils pouvaient accueillir jusqu'à 1600 baigneurs.

? Le cirque

De forme allongée, il est comparable à nos hippodromes (c'est d'ailleurs ainsi qu'on les appelle en Grèce). On y assiste à des courses de chars autour de la spina ornée de bas-reliefs, on vient parier sur les auriges (conducteurs de chars). Le circus maximus (voir maquette ci-contre) pouvait accueillir plus de 300 000 personnes.

? Les thermes

Établissements de bains publics, les thermae se composent généralement de quatre grandes parties :

- le vestiaire - une salle chaude : le caldarium (équivalent de nos saunas) où l'on se laissait transpirer, salle chauffée par la méthode des hypocaustes (voir le bas de la reconstitution). - une salle tiède : le tepidarium, où les baigneurs étaient frottés d'huile et de parfums. - une salle froide : le frigidarium, pour les bains froids.

Dans les thermes les plus luxueux viennent aussi s'ajouter bibliothèque, gymnase, stade, palestre... Les thermes de Caracalla, inaugurés en 216, étaient les plus grands de l'Empire Romain : ils pouvaient accueillir jusqu'à 1600 baigneurs.

- 13 - ? ME 2006-08-10 - 13 - ? ME 2006-08-10

a. Les monuments commémoratifs

? L'arc de triomphe

C'est une porte monumentale construite à l'origine pour honorer les imperatores après une conquête, puis elle fut élevée en pierre pour commémorer leurs victoires.

arc de Titus (1 arche) arc de Septime Sévère (3 arches)

? La colonne Trajane

Érigée en l'honneur de l'empereur Trajan (107-113) pour ses victoires sur les Daces (début du IIème s. av. J.C.), elle est haute de 40 m entourée d'une spirale de bas-reliefs de 200 m de long, racontant l'événement : scènes de fortifications, de bataille… On peut voir à Rome, Piazza Colonna, un autre édifice similaire en l'honneur de Marc Aurèle.

c. Les monuments commémoratifs

? L'arc de triomphe

C'est une porte monumentale construite à l'origine pour honorer les imperatores après une conquête, puis elle fut élevée en pierre pour commémorer leurs victoires.

arc de Titus (1 arche) arc de Septime Sévère (3 arches)

? La colonne Trajane

Érigée en l'honneur de l'empereur Trajan (107-113) pour ses victoires sur les Daces (début du IIème s. av. J.C.), elle est haute de 40 m entourée d'une spirale de bas-reliefs de 200 m de long, racontant l'événement : scènes de fortifications, de bataille… On peut voir à Rome, Piazza Colonna, un autre édifice similaire en l'honneur de Marc Aurèle.

- 14 - ? ME 2006-08-10 - 14 - ? ME 2006-08-10

b. Les autres édifices

? L'aqueduc

Monument construit en hauteur (environ 15 m) destiné à alimenter en eau la ville et ses fontaines et les plus riches domi...

? Les voies romaines

Les romains construiront un immense réseau routier, d'abord en Italie puis dans tout l'Empire : 90 000 Km de routes reliaient Rome aux grandes villes. Elles servent aux déplacements rapides des légions, des marchands, et des courriers de la poste impériale. Le réseau italien date presque entièrement de la République (Vème - Ier s. av. J.-C.). Les routes partent de Rome et portent généralement le nom du magistrat qui les a créées (ex : la via Appia est due à Appius en -312, elle se dirige vers Capoue). Ces routes recherchent avant tout la ligne droite et franchissent les obstacles au moyen de magnifiques ouvrages d'art. Des bornes milliaires indiquent le nom de la voie, la direction et la distance avec Rome.

d. Les autres édifices

? L'aqueduc

Monument construit en hauteur (environ 15 m) destiné à alimenter en eau la ville et ses fontaines et les plus riches domi...

? Les voies romaines

Les romains construiront un immense réseau routier, d'abord en Italie puis dans tout l'Empire : 90 000 Km de routes reliaient Rome aux grandes villes. Elles servent aux déplacements rapides des légions, des marchands, et des courriers de la poste impériale. Le réseau italien date presque entièrement de la République (Vème - Ier s. av. J.-C.). Les routes partent de Rome et portent généralement le nom du magistrat qui les a créées (ex : la via Appia est due à Appius en -312, elle se dirige vers Capoue). Ces routes recherchent avant tout la ligne droite et franchissent les obstacles au moyen de magnifiques ouvrages d'art. Des bornes milliaires indiquent le nom de la voie, la direction et la distance avec Rome.

Ruines d'un aqueduc en direction de Rome

Schéma en coupe d'une voie romaine

? dalles

? sable ? gravier ? Grosses pierres

? mortier

Via sacra sur le forum romain

Ruines d'un aqueduc en direction de Rome

Schéma en coupe d'une voie romaine

? dalles

? sable ? gravier ? Grosses pierres

? mortier

Via sacra sur le forum romain

- 15 - ? ME 2006-08-10 - 15 - ? ME 2006-08-10

II. Les techniques de construction

a. Caractéristiques

Emploi généralisé de l'arc de plein cintre héritée des Etrusques (portiques, fenêtres...), mais aussi de la voûte, qui permet de couvrir de vastes espaces tout en réduisant les supports.

b. La technique du blocage

Les murs sont formés à l'aide d'un mortier résistant (mélange de chaux, de sable et de graviers) ; ils sont ensuite recouverts d'un parement de briques ou de belles pierres (cf. pilier du cryptoportique de Bavay). Cette technique donne des constructions solides et permet surtout des formes variées : voûtes, arcs, coupoles, aqueducs s'en trouvent ainsi facilités.

II. Les techniques de construction

a. Caractéristiques

Emploi généralisé de l'arc de plein cintre héritée des Etrusques (portiques, fenêtres...), mais aussi de la voûte, qui permet de couvrir de vastes espaces tout en réduisant les supports.

b. La technique du blocage

Les murs sont formés à l'aide d'un mortier résistant (mélange de chaux, de sable et de graviers) ; ils sont ensuite recouverts d'un parement de briques ou de belles pierres (cf. pilier du cryptoportique de Bavay). Cette technique donne des constructions solides et permet surtout des formes variées : voûtes, arcs, coupoles, aqueducs s'en trouvent ainsi facilités.

- 16 - ? ME 2006-08-10 - 16 - ? ME 2006-08-10

Les arts plastiques

I. L’art gréco-romain

a. Il existe 3 grands ordres d'architecture

Le temple grec reste le meilleur exemple de l’architecture grecque. Il est la demeure du

dieu, les fidèles n'y pénètrent pas. Les sacrifices se font à l'extérieur du temple, sur

un autel en plein air. D'abord construit en bois ou en brique crue il est construit, à partir de la fin du VII è s. av. J.C., en pierre.

Il est souvent entouré d'une colonnade qui forme un péristyle . C'est d'après la forme et l'ornementation des colonnes, plus particulièrement par les chapiteaux ou encore les frises, que l'on peut facilement distinguer les 3 grands styles ou ordres d'architecture grecs.

Temple dorique, Paestum. Chapiteau ionique, Delphes. Chapiteau corinthien, Corinthe.

Les arts plastiques

I. L’art gréco-romain

a. Il existe 3 grands ordres d'architecture

Le temple grec reste le meilleur exemple de l’architecture grecque. Il est la demeure du

dieu, les fidèles n'y pénètrent pas. Les sacrifices se font à l'extérieur du temple, sur

un autel en plein air. D'abord construit en bois ou en brique crue il est construit, à partir de la fin du VII è s. av. J.C., en pierre.

Il est souvent entouré d'une colonnade qui forme un péristyle . C'est d'après la forme et l'ornementation des colonnes, plus particulièrement par les chapiteaux ou encore les frises, que l'on peut facilement distinguer les 3 grands styles ou ordres d'architecture grecs.

Temple dorique, Paestum. Chapiteau ionique, Delphes. Chapiteau corinthien, Corinthe.

- 17 - ? ME 2006-08-10 - 17 - ? ME 2006-08-10

Aux ordres grecs les romains ajoutent l'ordre composite, mélange de corinthien et d'ionique. (voir ci-contre le chapiteau composite d’Ostie).

Il arrive que différents ordres soient superposés sur un même édifice : dorique à l'étage inférieur, ionique au centre, corinthien en haut, comme au Colisée.

Dans l'art romain, la colonne cesse d'être un élément de soutien isolé pour devenir un élément décoratif qui s'intègre dans la maçonnerie. Exemple : les colonnes des temples autour de la cella, sur les arcs de triomphe... Voir ci-contre le temple de la Fortune virile à Rome. Les temples étaient décorés de bas-reliefs : frontons, métopes, frises... On pouvait y trouver des statues parfois gigantesques (ainsi la statue d'Athéna Parthénon mesurait-elle près de 12 m de haut).

On sait aussi qu'ils étaient peints de couleurs vives, comme l’attestent les traces de couleur rouge retrouvées sur le Parthénon.

Beaucoup de temples sont aujourd'hui disparus, victimes des séismes, du vandalisme ou de l'absence d'entretien à l'époque chrétienne. Seuls ceux qui ont été transformés en églises nous sont parvenus en meilleur état.

Ces différents styles d’architecture persistent encore aujourd’hui dans certaines grandes constructions contemporaines, en Europe comme l’Assemblée Nationale française, ou encore en Amérique : la Maison Blanche, le Sénat...

Aux ordres grecs les romains ajoutent l'ordre composite, mélange de corinthien et d'ionique. (voir ci-contre le chapiteau composite d’Ostie).

Il arrive que différents ordres soient superposés sur un même édifice : dorique à l'étage inférieur, ionique au centre, corinthien en haut, comme au Colisée.

Dans l'art romain, la colonne cesse d'être un élément de soutien isolé pour devenir un élément décoratif qui s'intègre dans la maçonnerie. Exemple : les colonnes des temples autour de la cella, sur les arcs de triomphe... Voir ci-contre le temple de la Fortune virile à Rome. Les temples étaient décorés de bas-reliefs : frontons, métopes, frises... On pouvait y trouver des statues parfois gigantesques (ainsi la statue d'Athéna Parthénon mesurait-elle près de 12 m de haut). On sait aussi qu'ils étaient peints de couleurs vives, comme l’attestent les traces de couleur rouge retrouvées sur le Parthénon.

Beaucoup de temples sont aujourd'hui disparus, victimes des séismes, du vandalisme ou de l'absence d'entretien à l'époque chrétienne. Seuls ceux qui ont été transformés en églises nous sont parvenus en meilleur état.

Ces différents styles d’architecture persistent encore aujourd’hui dans certaines grandes constructions contemporaines, en Europe comme l’Assemblée Nationale française, ou encore en Amérique : la Maison Blanche, le Sénat...

- 18 - ? ME 2006-08-10 - 18 - ? ME 2006-08-10

b. La sculpture

La sculpture est l'art de tailler, de fondre ou de modeler une matière en relief. On peut distinguer plusieurs types de sculptures :

- Si le sujet se détache à peine de la paroi et n'a pas de relief, c'est une gravure.

- Dans un bas-relief, la sculpture possède un volume et se détache faiblement de la paroi. C'est la technique utilisée par exemple pour les frises des temples (doc.1). Alors que les Grecs représentaient surtout des scènes mythologiques (cf. les frises du Parthénon), les Romains représentent plus souvent des scènes de la vie civile et militaire. Ces bas-reliefs ornent les autels, sarcophages, colonnes, arcs de triomphe... .

- Lorsque le sujet se détache presque entièrement de la paroi, on parle de haut-relief (doc. 1).

- Une statue est entièrement détachée de la paroi, on dit qu'elle est en ronde bosse : on peut en faire le tour.

Si avant le Vè s., les statues ont une attitude encore raide, à partir de la deuxième moitié du IVè s., les artistes grecs marbriers ou bronziers atteignent la pleine maîtrise de leur art. Les corps deviennent plus souples, les visages plus expressifs, l'anatomie et les proportions sont exactes. Les grecs développent l'harmonie des proportions, des mesures, signes de la beauté idéale.

b. La sculpture

La sculpture est l'art de tailler, de fondre ou de modeler une matière en relief. On peut distinguer plusieurs types de sculptures :

- Si le sujet se détache à peine de la paroi et n'a pas de relief, c'est une gravure.

- Dans un bas-relief, la sculpture possède un volume et se détache faiblement de la paroi. C'est la technique utilisée par exemple pour les frises des temples (doc.1). Alors que les Grecs représentaient surtout des scènes mythologiques (cf. les frises du Parthénon), les Romains représentent plus souvent des scènes de la vie civile et militaire. Ces bas-reliefs ornent les autels, sarcophages, colonnes, arcs de triomphe... .

- Lorsque le sujet se détache presque entièrement de la paroi, on parle de haut-relief (doc. 1).

- Une statue est entièrement détachée de la paroi, on dit qu'elle est en ronde bosse : on peut en faire le tour.

Si avant le Vè s., les statues ont une attitude encore raide, à partir de la deuxième moitié du IVè s., les artistes grecs marbriers ou bronziers atteignent la pleine maîtrise de leur art. Les corps deviennent plus souples, les visages plus expressifs, l'anatomie et les proportions sont exactes. Les grecs développent l'harmonie des proportions, des mesures, signes de la beauté idéale.

- 19 - ? ME 2006-08-10 - 19 - ? ME 2006-08-10

A l'époque hellénistique, les sculpteurs exagèrent les mouvements du corps, et expriment sur les visages les sentiments les plus forts. Il faudra attendre ensuite la Renaissance pour retrouver un tel art ! Les plus grands sculpteurs sont Phidias l'Athénien, Polyclète d'Argos, Myron de Thèbes au Vè s, et au IVè s., Praxitèle d'Athènes et Scopas. Grecs et romains ont surtout utilisé le marbre, mais aussi le bronze (où les artistes grecs excellent), la terre cuite, le bois, et des matériaux précieux comme l’ivoire, l’or, etc.

c. La décoration : peintures et mosaïques

? La peinture Elle nous est surtout connue grâce aux nombreuses fresques murales qui ornent les maisons d'Herculanum, de Stabies ou de Pompéi (comme ici la villa des mystères), ensevelies en 79 ap. J.C. après l'éruption du Vésuve.

? Les mosaïques Né en Grèce, cet art sera particulièrement développé par les Romains. Les mosaïques sont surtout utilisées comme pavement, plus rarement sur les murs ou plafonds.

Elles sont d'abord à motifs géométriques au début de l'Empire, puis au IIè s. de style "fleuri" représentant de véritables tableaux avec végétation, animaux et hommes. C'est à partir du IIIè s. que la "couleur" se développe.

A l'époque hellénistique, les sculpteurs exagèrent les mouvements du corps, et expriment sur les visages les sentiments les plus forts. Il faudra attendre ensuite la Renaissance pour retrouver un tel art ! Les plus grands sculpteurs sont Phidias l'Athénien, Polyclète d'Argos, Myron de Thèbes au Vè s, et au IVè s., Praxitèle d'Athènes et Scopas. Grecs et romains ont surtout utilisé le marbre, mais aussi le bronze (où les artistes grecs excellent), la terre cuite, le bois, et des matériaux précieux comme l’ivoire, l’or, etc.

c. La décoration : peintures et mosaïques

? La peinture Elle nous est surtout connue grâce aux nombreuses fresques murales qui ornent les maisons d'Herculanum, de Stabies ou de Pompéi (comme ici la villa des mystères), ensevelies en 79 ap. J.C. après l'éruption du Vésuve.

? Les mosaïques Né en Grèce, cet art sera particulièrement développé par les Romains. Les mosaïques sont surtout utilisées comme pavement, plus rarement sur les murs ou plafonds.

Elles sont d'abord à motifs géométriques au début de l'Empire, puis au IIè s. de style "fleuri" représentant de véritables tableaux avec végétation, animaux et hommes. C'est à partir du IIIè s. que la "couleur" se développe.

Fresque de la Villa des mystères,.

Mosaïque de Pompéi

Fresque de la Villa des mystères,.

Mosaïque de Pompéi

- 20 - ? ME 2006-08-10 - 20 - ? ME 2006-08-10

III. La Renaissance Dans le courant du XVème s., l'Italie est le berceau d'un

renouveau des arts. Encouragés par les princes, les banquiers et les hommes d'affaires, qui veulent montrer leur puissance et leur richesse, les artistes multiplient les recherches et les chefs-d'œuvre pour leurs mécènes. (ex : Laurent de Médicis à Florence).

Ils inventent un nouvel idéal de beauté basé sur trois principes : - L'étude des oeuvres de l'Antiquité considérée comme un répertoire de modèles. Sculpteurs, peintres et architectes redécouvrent les formes du classicisme grec et romain et veulent les faire "renaître". C'est la Renaissance !

- L'imitation de la réalité et de la nature. L'invention de la perspective, en donnant cette impression de profondeur, permet de représenter plus fidèlement la réalité. L'art est devenu aussi humaniste, il représente l'homme avec fidélité, montrant la musculature dans ses moindres détails, des portraits très réalistes...

- La recherche de proportions harmonieuses fondées sur des règles mathématiques, l'architecture n'est plus seulement quelque chose qui se dessine mais quelque chose qui se pense, qui se calcule. Comme le faisaient déjà les grecs dans l’Antiquité avec l’utilisation du «nombre d’or» pour la construction du théâtre d’Epidaure, ou du temple d’Héra à Paestum…

III. La Renaissance Dans Dans le courant du XVème s., l'Italie est le berceau d'un

renouveau des arts. Encouragés par les princes, les banquiers et les hommes d'affaires, qui veulent montrer leur puissance et leur richesse, les artistes multiplient les recherches et les chefs-d'œuvre pour leurs mécènes. (ex : Laurent de Médicis à Florence).

Ils inventent un nouvel idéal de beauté basé sur trois principes : - L'étude des oeuvres de l'Antiquité considérée comme un répertoire de modèles. Sculpteurs, peintres et architectes redécouvrent les formes du classicisme grec et romain et veulent les faire "renaître". C'est la Renaissance !

- L'imitation de la réalité et de la nature. L'invention de la perspective, en donnant cette impression de profondeur, permet de représenter plus fidèlement la réalité. L'art est devenu aussi humaniste, il représente l'homme avec fidélité, montrant la musculature dans ses moindres détails, des portraits très réalistes...

- La recherche de proportions harmonieuses fondées sur des règles mathématiques, l'architecture n'est plus seulement quelque chose qui se dessine mais quelque chose qui se pense, qui se calcule. Comme le faisaient déjà les grecs dans l’Antiquité avec l’utilisation du «nombre d’or» pour la construction du théâtre d’Epidaure, ou du temple d’Héra à Paestum…

- 21 - ? ME 2006-08-10 - 21 - ? ME 2006-08-10

IV. L'art baroque, art du mouvement Né à Rome à la fin du XVIème siècle, l'art baroque poursuit

l'art de la Renaissance. Art du mouvement, il cherche à émouvoir, éblouir le spectateur par ses expressions, ses mouvements, ses décors… c'est un art vivant et théâtral. L'art baroque s'exprime aussi bien en : - peinture, les peintres expriment le mouvement, ils utilisent des couleurs chaudes, la technique du trompe-l'œil …

Ex : Le triomphe de St Ignace, par Le Pozzo, fresque en trompe l'œil du plafond de l'église St Ignace à Rome, 1668-1685. Cette fresque est à la gloire de St Ignace de Loyola, fondateur de l'ordre des Jésuites. Elle représente l'évangélisation du monde par les Jésuites. On y retrouve toutes les caractéristiques de l'art baroque : illusion, foisonnement des personnages et des couleurs, importance des mouvements et des lignes courbes.

IV. L'art baroque, art du mouvement Né à Rome à la fin du XVIème siècle, l'art baroque poursuit

l'art de la Renaissance. Art du mouvement, il cherche à émouvoir, éblouir le spectateur par ses expressions, ses mouvements, ses décors… c'est un art vivant et théâtral. L'art baroque s'exprime aussi bien en : - peinture, les peintres expriment le mouvement, ils utilisent des couleurs chaudes, la technique du trompe-l'œil …

Ex : Le triomphe de St Ignace, par Le Pozzo, fresque en trompe l'œil du plafond de l'église St Ignace à Rome, 1668-1685. Cette fresque est à la gloire de St Ignace de Loyola, fondateur de l'ordre des Jésuites. Elle représente l'évangélisation du monde par les Jésuites. On y retrouve toutes les caractéristiques de l'art baroque : illusion, foisonnement des personnages et des couleurs, importance des mouvements et des lignes courbes.

- 22 - ? ME 2006-08-10 - 22 - ? ME 2006-08-10

Pont St Ange Fontaine de Trévi Pont St Ange Fontaine de Trévi

- sculpture, les visages expriment des sentiments (voir ci-contre, le travail de Le Bernin sur la statuaire du Pont St Ange), utilisation de colonnes torsadées, les décors sont chargés (comme la fontaine de Trévi…) - architecture, les plans des édifices et les façades dessinent des courbes et des contre-courbes, des décrochements… Voir ci-dessus la fontaine de Trévi, œuvre de Nicolas Salvi (1762) ou encore ci-contre la façade de l'église Santa Maria Del Quirinal, dont même le plan n'est plus en croix latine (comme la majorité des églises catholiques) mais de forme elliptique. - musique, Monteverdi crée une nouvelle forme musicale : l'opéra. L'art baroque est d'abord un art religieux, utilisé surtout par les Jésuites comme moyen de reconquête religieuse pour lutter contre le développement du protestantisme. Il se développera en Italie, puis en Europe mais aussi en Amérique latine. Il sera aussi un instrument de pouvoir des souverains et des princes qui l'utilisent pour afficher leur puissance et leurs richesses et frapper ainsi les esprits de leurs sujets.

- sculpture, les visages expriment des sentiments (voir ci-contre, le travail de Le Bernin sur la statuaire du Pont St Ange), utilisation de colonnes torsadées, les décors sont chargés (comme la fontaine de Trévi…) - architecture, les plans des édifices et les façades dessinent des courbes et des contre-courbes, des décrochements… Voir ci-dessus la fontaine de Trévi, œuvre de Nicolas Salvi (1762) ou encore ci-contre la façade de l'église Santa Maria Del Quirinal, dont même le plan n'est plus en croix latine (comme la majorité des églises catholiques) mais de forme elliptique. - musique, Monteverdi crée une nouvelle forme musicale : l'opéra. L'art baroque est d'abord un art religieux, utilisé surtout par les Jésuites comme moyen de reconquête religieuse pour lutter contre le développement du protestantisme. Il se développera en Italie, puis en Europe mais aussi en Amérique latine. Il sera aussi un instrument de pouvoir des souverains et des princes qui l'utilisent pour afficher leur puissance et leurs richesses et frapper ainsi les esprits de leurs sujets.

- 23 - ? ME 2006-08-10 - 23 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... Dimanche 01 octobre 2006

PLAN DE NAPLES

NOM: ...................................... Dimanche 01 octobre 2006

PLAN DE NAPLES

- 24 - ? ME 2006-08-10 - 24 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... Dimanche 01 octobre 2006

GEOGRAFIA A NAPOLI Naples, troisième agglomération d'Italie, grandit depuis l'Antiquité entre deux zones volcaniques très actives : le Vésuve au Sud-Est, et au Nord-Ouest, les Champs Phlégréens, large effondrement d'où s'échappent fumerolles et gaz nocifs. Trois millions de personnes vivent ainsi dans l'un des sites naturels les plus dangereux d'Europe.

1. Lecture d’un paysage a. Présentez le doc. (nature, lieu, angle de vue…)

……………………………

……………………………

……………………………

……………………………

b. Indiquez à quoi correspondent les numéros sur la photographie : 1 = ………………………………………………………………………………………… 2 = ………………………………………………………………………………………… 3 = ………………………………………………………………………………………… 4 = …………………………………………………………………………………………

c. Quelles activi tés avez-vous repérées sur le littoral ? Justifiez. - ……………………………………………………………………………………..

- ……………………………………………………………………………………..

2. Le risque volcanique, une simple fatalité naturelle ? a. A quel risque majeur est exposée la ville ? Argumentez. …………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………….. b. En quoi peut-on affirmer que ce risque n’est pas que naturel ? …………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………….. c. Quelles en seraient les éventuelles conséquences ? - …………………………………………………………………………………….. - …………………………………………………………………………………….. - …………………………………………………………………………………….. d. Ces conséquences affecteraient-elles le pays ? Argumentez. - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

NOM: ...................................... Dimanche 01 octobre 2006

GEOGRAFIA A NAPOLI Naples, troisième agglomération d'Italie, grandit depuis l'Antiquité entre deux zones volcaniques très actives : le Vésuve au Sud-Est, et au Nord-Ouest, les Champs Phlégréens, large effondrement d'où s'échappent fumerolles et gaz nocifs. Trois millions de personnes vivent ainsi dans l'un des sites naturels les plus dangereux d'Europe.

1. Lecture d’un paysage a. Présentez le doc.

(nature, lieu, angle de vue…)

……………………………

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b. Indiquez à quoi correspondent les numéros sur la photographie : 1 = ………………………………………………………………………………………… 2 = ………………………………………………………………………………………… 3 = ………………………………………………………………………………………… 4 = ………………………………………………………………………………………… c. Quelles activités avez-vous repérées sur le littoral ? Justifiez.

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2. Le risque volcanique, une simple fatalité naturelle ? a. A quel risque majeur est exposée la ville ? Argumentez. …………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………….. b. En quoi peut-on affirmer que ce risque n’est pas que naturel ? …………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………….. c. Quelles en seraient les éventuelles conséquences ? - …………………………………………………………………………………….. - …………………………………………………………………………………….. - …………………………………………………………………………………….. d. Ces conséquences affecteraient-elles le pays ? Argumentez. - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

- 25 - ? ME 2006-08-10 - 25 - ? ME 2006-08-10

MUSEE ARCHEOLOGIQUE DE NAPLES

1. Le doryphore de Polyclète Polyclète le premier a su restituer une posture qui a eu par la

suite une grande popularité : le contrapposto. Ce schéma consiste à représenter un homme dont seule une des deux jambes est porteuse du poids du corps, alors que l'autre au repos est légèrement repliée et reportée vers l'arrière.

Ce schéma de composition connaîtra par la suite un grand succès puisqu'on le retrouvera dans les portraits d'empereurs romains ou ceux de souverains de la Renaissance. a. Que signifie le nom de cette œuvre et que représente-t-elle ? - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

b. S’agit- il d’un original ? - …………………………………………………………………………………….. c. Prenez la même posture. Que fait le personnage à votre avis ? Justifie la présence du tronc d’arbre. - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

d. Dans le musée peux-tu observer sur d’autres statues le même procédé ? Donne un exemple précis. - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

e. Grâce à Pline l'Ancien, nous savons que cette œuvre était déjà connue dans l'Antiquité sous le nom de Canon. Que signifie cette expression ? - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

2. Quel personnage mythologique est ici représenté ? Justifiez votre réponse.

…………………………..…………………………………… …………………………..…………………………………… …………………………..…………………………………… Savez-vous ce que signifie son nom ? …………………………..…………………………………… Quel nom donne-t-on à cette œuvre et pour quelle raison ? …………………………..…………………………………… …………………………..……………………………………

MUSEE ARCHEOLOGIQUE DE NAPLES

1. Le doryphore de Polyclète Polyclète le premier a su restituer une posture qui a eu par la

suite une grande popularité : le contrapposto. Ce schéma consiste à représenter un homme dont seule une des deux jambes est porteuse du poids du corps, alors que l'autre au repos est légèrement repliée et reportée vers l'arrière.

Ce schéma de composition connaîtra par la suite un grand succès puisqu'on le retrouvera dans les portraits d'empereurs romains ou ceux de souverains de la Renaissance. a. Que signifie le nom de cette œuvre et que représente-t-elle ? - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

b. S’agit- il d’un original ? - …………………………………………………………………………………….. c. Prenez la même posture. Que fait le personnage à votre avis ? Justifie la présence du tronc d’arbre. - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

d. Dans le musée peux-tu observer sur d’autres statues le même procédé ? Donne un exemple précis. - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

e. Grâce à Pline l'Ancien, nous savons que cette œuvre était déjà connue dans l'Antiquité sous le nom de Canon. Que signifie cette expression ? - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

2. Quel personnage mythologique est ici représenté ? Justifiez votre réponse.

…………………………..…………………………………… …………………………..…………………………………… …………………………..…………………………………… Savez-vous ce que signifie son nom ? …………………………..…………………………………… Quel nom donne-t-on à cette œuvre et pour quelle raison ? …………………………..…………………………………… …………………………..……………………………………

- 26 - ? ME 2006-08-10 - 26 - ? ME 2006-08-10

3. Une œuvre exceptionnelle : le taureau Farnèse.

La statue représente le châtiment de Dircé, un des moments les plus dramatiques du mythe d'Antiope. Antiope, fécondée par Zeus, donne naissance à deux fils, Zéthos et Amphion. Chassée de la maison paternelle en raison de ses amours illégitimes, Antiope devient l'esclave de son oncle et de la femme de ce dernier, Dircé. Lors d'une extase dionysiaque sur le Cithéron, Dircé tente d'attacher Antiope à un taureau jusqu'à ce que mort s'en suive, mais heureusement les fils d'Antiope, prévenus par un berger, sauvent leur mère et infligent l'ultime châtiment à Dircé. En observant la base de ce groupe sculpté, quels sont les éléments qui font allusion au contexte dionysiaque du drame ? - …………………………………………………………………………………….. - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

4. Mosaïque On distingue deux types de techniques : l'opus tessellatum et

l'opus vermiculatum. Le tessellatum utilisait des cubes de pierre plus ou moins grands, mais réguliers : c'est la technique la plus courante. Pour les scènes figurées plus raffinées, on avait recours au vermiculatum, qui imitait au mieux la peinture au moyen de pierres plus irrégulières et parfois minuscules. Cette technique était bien évidemment plus coûteuse.

Une mosaïque découverte à Pompéi représente une bataille célèbre de l’Antiquité, laquelle ? Qui sont les 2 principaux acteurs de cette bataille ? - ……………………………………………………………………………………..

- ……………………………………………………………………………………..

3. Une œuvre exceptionnelle : le taureau Farnèse.

La statue représente le châtiment de Dircé, un des moments les plus dramatiques du mythe d'Antiope. Antiope, fécondée par Zeus, donne naissance à deux fils, Zéthos et Amphion. Chassée de la maison paternelle en raison de ses amours illégitimes, Antiope devient l'esclave de son oncle et de la femme de ce dernier, Dircé. Lors d'une extase dionysiaque sur le Cithéron, Dircé tente d'attacher Antiope à un taureau jusqu'à ce que mort s'en suive, mais heureusement les fils d'Antiope, prévenus par un berger, sauvent leur mère et infligent l'ultime châtiment à Dircé. En observant la base de ce groupe sculpté, quels sont les éléments qui font allusion au contexte dionysiaque du drame ? - …………………………………………………………………………………….. - …………………………………………………………………………………….. - ……………………………………………………………………………………..

4. Mosaïque On distingue deux types de techniques : l'opus tessellatum et

l'opus vermiculatum. Le tessellatum utilisait des cubes de pierre plus ou moins grands, mais réguliers : c'est la technique la plus courante. Pour les scènes figurées plus raffinées, on avait recours au vermiculatum, qui imitait au mieux la peinture au moyen de pierres plus irrégulières et parfois minuscules. Cette technique était bien évidemment plus coûteuse.

Une mosaïque découverte à Pompéi représente une bataille célèbre de l’Antiquité, laquelle ? Qui sont les 2 principaux acteurs de cette bataille ? - ……………………………………………………………………………………..

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- 27 - ? ME 2006-08-10 - 27 - ? ME 2006-08-10

LE VESUVE, ATOUT OU MENACE ? Un volcanisme actif Le Vésuve a une histoire de plus de trois cents siècles, au cours de laquelle il a eu des éruptions tranquilles et des phases explosives. Depuis la dernière, sans gravité, de 1944, le conduit est bouché par quelques kilomètres de roches solides, tandis que le magma ne cesse de se densifier et d'augmenter avec le temps. Le scénario de la prochaine éruption, élaboré en 1990 par le Groupe national pour la vulcanologie (GNV), fait frissonner. Elle sera précédée de secousses telluriques, de soulèvements du sol et de nouvelles émanations gazeuses. L'éruption libérera une grosse colonne de vapeur et de gaz, chargée de fragments de magma incandescent. Dispersé par le vent, ce nuage fera tomber une pluie de petites pierres et de cendres qui obscurcira le ciel, ensevelira les rues et fera crouler le toit des maisons à dix kilomètres à la ronde. Le pire arrivera quand la colonne de cendres s'effondrera et que les flux de gaz toxiques s'échapperont du cratère avec des matières ardentes à 900 degrés en suspension. Ces coulées descendront les flancs du Vésuve à une vitesse de 100 km à l'heure, emportant tout ce qui sera sur leur passage. Un tableau apocalyptique qui justifie l'élaboration du premier plan détaillé d'évacuation [...]. Un plan de sept jours qui prévoit les actions à accomplir avant et après l'éruption, sous la responsabilité de la protection civile pour sauvegarder la vie de 600 000 Italiens en danger permanent.

Anne LE NIR, La Croix L'Événement, 7 octobre 1995.

Vivre avec le Vésuve Habitués à ce voisinage ancien, rassurés par la protection d'un saint local, forts d'une connaissance toujours renouvelée, non seulement les Napolitains vivent avec le Vésuve, mais ils se pressent sur ses pentes. Faisant fi du danger, la population déjà très dense à Naples, (10 418 h/km2) atteint des records à Portici où la distance du cratère n'excède pas quelques centaines de mètres. L'agglomération napolitaine a su composer avec ce site sublime, périlleux, étroit et mal commode ; mieux, elle a su tirer parti et richesses de conditions naturelles limites. En effet, si coulées, cônes et cratères réduisent considérablement la largeur de la plaine littorale, de telles données géologiques sont aussi des atouts. La ville entière est construite en matériaux volcaniques trouvés sur place [...] et les rues sont pavées de lave. Les qualités thermales [...] sont considérées comme curatives et sont exploitées depuis l'Antiquité. [...] C'est cependant la fertilité du sol volcanique qui est l'argument le plus souvent retenu pour expliquer la permanence des installations humaines sur des pentes si menacées. [...] Ces caractères spécifiques aux sites volcaniques permettent l'élaboration de terroirs d'exceptions aux récoltes abondantes. Production de qualité (vigne, horticulture) et productivité élevée ont contribué à entretenir une nombreuse population sur les pentes du Vésuve.

C. Vallat, professeur de géographie, communication au FIG de Saint Dié, 1999.

LE VESUVE, ATOUT OU MENACE ? Un volcanisme actif Le Vésuve a une histoire de plus de trois cents siècles, au cours de laquelle il a eu des éruptions tranquilles et des phases explosives. Depuis la dernière, sans gravité, de 1944, le conduit est bouché par quelques kilomètres de roches solides, tandis que le magma ne cesse de se densifier et d'augmenter avec le temps. Le scénario de la prochaine éruption, élaboré en 1990 par le Groupe national pour la vulcanologie (GNV), fait frissonner. Elle sera précédée de secousses telluriques, de soulèvements du sol et de nouvelles émanations gazeuses. L'éruption libérera une grosse colonne de vapeur et de gaz, chargée de fragments de magma incandescent. Dispersé par le vent, ce nuage fera tomber une pluie de petites pierres et de cendres qui obscurcira le ciel, ensevelira les rues et fera crouler le toit des maisons à dix kilomètres à la ronde. Le pire arrivera quand la colonne de cendres s'effondrera et que les flux de gaz toxiques s'échapperont du cratère avec des matières ardentes à 900 degrés en suspension. Ces coulées descendront les flancs du Vésuve à une vitesse de 100 km à l'heure, emportant tout ce qui sera sur leur passage. Un tableau apocalyptique qui justifie l'élaboration du premier plan détaillé d'évacuation [...]. Un plan de sept jours qui prévoit les actions à accomplir avant et après l'éruption, sous la responsabilité de la protection civile pour sauvegarder la vie de 600 000 Italiens en danger permanent.

Anne LE NIR, La Croix L'Événement, 7 octobre 1995.

Vivre avec le Vésuve Habitués à ce voisinage ancien, rassurés par la protection d'un saint local, forts d'une connaissance toujours renouvelée, non seulement les Napolitains vivent avec le Vésuve, mais ils se pressent sur ses pentes. Faisant fi du danger, la population déjà très dense à Naples, (10 418 h/km2) atteint des records à Portici où la distance du cratère n'excède pas quelques centaines de mètres. L'agglomération napolitaine a su composer avec ce site sublime, périlleux, étroit et mal commode ; mieux, elle a su tirer parti et richesses de conditions naturelles limites. En effet, si coulées, cônes et cratères réduisent considérablement la largeur de la plaine littorale, de telles données géologiques sont aussi des atouts. La ville entière est construite en matériaux volcaniques trouvés sur place [...] et les rues sont pavées de lave. Les qualités thermales [...] sont considérées comme curatives et sont exploitées depuis l'Antiquité. [...] C'est cependant la fertilité du sol volcanique qui est l'argument le plus souvent retenu pour expliquer la permanence des installations humaines sur des pentes si menacées. [...] Ces caractères spécifiques aux sites volcaniques permettent l'élaboration de terroirs d'exceptions aux récoltes abondantes. Production de qualité (vigne, horticulture) et productivité élevée ont contribué à entretenir une nombreuse population sur les pentes du Vésuve.

C. Vallat, professeur de géographie, communication au FIG de Saint Dié, 1999.

- 28 - ? ME 2006-08-10 - 28 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

PLAN DE POMPEI

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

PLAN DE POMPEI

- 29 - ? ME 2006-08-10 - 29 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

POMPEI 1) Quelle est la particularité de la porte d'entrée dite « Porta marina »?

...............................................................................................................

...............................................................................................................

2 Le forum, véritable cœur de la cité romaine, où l’on retrouve ici ses 3 grandes fonctions :

- Edifice d’Eumachia : fonction ………………………………

- ……………………………… : fonction politique

- ……………………………… : fonction…………………….

3) Quelle grande victoire, visible au musée de Naples, était représentée dans la maison du Faune ? ………………………………………………………...

4) Dans la maison des Vettii (si elle est ouverte !), comment s'appellent les petits personnages qui ornent les frises ? ………………………………………………… 5) Séquence « tranche de lare »?! Alors dans quel « lieu public » pouvez-vous apercevoir ce lararium ? Le lararium, chapelle domestique de l'atrium, comporte un petit autel (ara) en forme de temple dont le haut est creusé d'un foyer où brûle en permanence le feu sacré. Le maître de la maison vient y prier les dieux lares, protecteurs du foyer, chaque jour. A droite et à gauche du fondateur de la gens ( "famille" ) les deux lares brandissent une coupe en forme de corne ; le serpent représente le Génie du propriétaire.

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

POMPEI 1) Quelle est la particularité de la porte d'entrée dite « Porta marina »?

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2 Le forum, véritable cœur de la cité romaine, où l’on retrouve ici ses 3 grandes fonctions :

- Edifice d’Eumachia : fonction ………………………………

- ……………………………… : fonction politique

- ……………………………… : fonction…………………….

3) Quelle grande victoire, visible au musée de Naples, était représentée dans la maison du Faune ? ………………………………………………………...

4) Dans la maison des Vettii (si elle est ouverte !), comment s'appellent les petits personnages qui ornent les frises ? ………………………………………………… 5) Séquence « tranche de lare »?! Alors dans quel « lieu public » pouvez-vous apercevoir ce lararium ? Le lararium, chapelle domestique de l'atrium, comporte un petit autel (ara) en forme de temple dont le haut est creusé d'un foyer où brûle en permanence le feu sacré. Le maître de la maison vient y prier les dieux lares, protecteurs du foyer, chaque jour. A droite et à gauche du fondateur de la gens ( "famille" ) les deux lares brandissent une coupe en forme de corne ; le serpent représente le Génie du propriétaire.

Lararium vu dans ……………… ………………………………….

Lararium vu dans ……………… …………………………………. Lararium vu dans ……………… ………………………………….

- 30 - ? ME 2006-08-10 - 30 - ? ME 2006-08-10

1. ………………

2. ………………

3. ………………

4. ……………… 5. ………………

1. ………………

2. ………………

3. ………………

4. ……………… 5. ………………

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

POMPEI ET SES THEATRES

1. Petit rappel : complétez le dessin ci-dessous avec les mots qui conviennent : cavea – orchestra – scène - mur de scène - velum

2. Oh ! mais regardez comme il a l’air malheureux ce petit Atlante ! (ou Télamon pour les intimes…) Où peut-on l’apercevoir ? Et que porte-t-il ainsi de si lourd ? Est-il seul pour cette tâche ? …………………………………………....

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NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

POMPEI ET SES THEATRES

1. Petit rappel : complétez le dessin ci-dessous avec les mots qui conviennent : cavea – orchestra – scène - mur de scène - velum

2. Oh ! mais regardez comme il a l’air malheureux ce petit Atlante ! (ou Télamon pour les intimes…) Où peut-on l’apercevoir ? Et que porte-t-il ainsi de si lourd ? Est-il seul pour cette tâche ? …………………………………………....

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- 31 - ? ME 2006-08-10 - 31 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

RIFIFI A POMPEI

1. Lis le texte de Tacite (Annales, XIV, 17) Vers la même époque, une dispute légère fut suivie d'un horrible massacre entre les habitants de deux colonies romaines, Nucéria et Pompéi, lors d’un spectacle de gladiateurs donné par Livineius Regulus, qui, je l’ai dit, avait été chassé du Sénat. Des invectives mutuelles - de ces railleries qu’on se lance entre petites villes -, ils passèrent aux injures, puis aux pierres, enfin aux armes. La plèbe pompéienne, chez qui se donnait le spectacle, l’emporta. Aussi, de nombreux Nucériens furent rapportés chez eux le corps mutilé par les blessures ; un grand nombre pleurait la mort de fils ou de pères. L’empereur1 renvoya le jugement de cette affaire au sénat, et le sénat aux consuls. Le Sénat, en ayant été saisi de nouveau, défendit pour dix ans à la ville de Pompéi les manifestations publiques de ce genre et les associations qui s'y étaient formées illégalement furent dissoutes. Livineius et les autres auteurs de l’émeute furent frappés d’exil. 1 - L’empereur : Néron

Fresque du Musée de Naples montrant la rixe entre les gens de Pompéi et de Nuceria en 59. L’amphithéâtre de Pompéi qui pouvait contenir 12000 personnes est le plus vieux connu de l’antiquité. Il daterait de 80 av. J.C.

a. Que s’est-il passé en 59 à Pompéi ? Où précisément ? ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ………………………………………………………………………

b. Comment le peintre traduit-il la violence de l’affrontement ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

RIFIFI A POMPEI

1. Lis le texte de Tacite (Annales, XIV, 17) Vers la même époque, une dispute légère fut suivie d'un horrible massacre entre les habitants de deux colonies romaines, Nucéria et Pompéi, lors d’un spectacle de gladiateurs donné par Livineius Regulus, qui, je l’ai dit, avait été chassé du Sénat. Des invectives mutuelles - de ces railleries qu’on se lance entre petites villes -, ils passèrent aux injures, puis aux pierres, enfin aux armes. La plèbe pompéienne, chez qui se donnait le spectacle, l’emporta. Aussi, de nombreux Nucériens furent rapportés chez eux le corps mutilé par les blessures ; un grand nombre pleurait la mort de fils ou de pères. L’empereur1 renvoya le jugement de cette affaire au sénat, et le sénat aux consuls. Le Sénat, en ayant été saisi de nouveau, défendit pour dix ans à la ville de Pompéi les manifestations publiques de ce genre et les associations qui s'y étaient formées illégalement furent dissoutes. Livineius et les autres auteurs de l’émeute furent frappés d’exil. 1 - L’empereur : Néron

Fresque du Musée de Naples montrant la rixe entre les gens de Pompéi et de Nuceria en 59. L’amphithéâtre de Pompéi qui pouvait contenir 12000 personnes est le plus vieux connu de l’antiquité. Il daterait de 80 av. J.C.

a. Que s’est-il passé en 59 à Pompéi ? Où précisément ? ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ………………………………………………………………………

b. Comment le peintre traduit-il la violence de l’affrontement ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

- 32 - ? ME 2006-08-10 - 32 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

c. Pourquoi, cet épisode historique a-t-il marqué les mémoires, au

point d’être peint sur un mur et rapporté par un historien romain ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

d. Traduisez cette expression de Juvenal "panem et circenses" ………………………………………………………………………

e. A qui s'adressait cette promesse de l'empereur ? ……………………………………………………………………… ………………………………………………………………………

f. Traduisez "Ave Caesar morituri te salutant" ……………………………………………………………………… ………………………………………………………………………

MYSTERES A POMPEI

2. Dans la maison de Modustus, d’étranges objets que l’on retrouvera ailleurs… Mais à quoi servaient-ils ? Dans quel lieu d’activités les trouve-t-on ?

……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… Nb : 35 de ces lieux ont été découverts dans Pompéi !

NOM: ...................................... lundi 02 octobre 2006

c. Pourquoi, cet épisode historique a-t-il marqué les mémoires, au

point d’être peint sur un mur et rapporté par un historien romain ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

d. Traduisez cette expression de Juvenal "panem et circenses" ………………………………………………………………………

e. A qui s'adressait cette promesse de l'empereur ? ……………………………………………………………………… ………………………………………………………………………

f. Traduisez "Ave Caesar morituri te salutant" ……………………………………………………………………… ………………………………………………………………………

MYSTERES A POMPEI

2. Dans la maison de Modustus, d’étranges objets que l’on retrouvera ailleurs… Mais à quoi servaient-ils ? Dans quel lieu d’activités les trouve-t-on ?

……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… Nb : 35 de ces lieux ont été découverts dans Pompéi !

- 33 - ? ME 2006-08-10 - 33 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... mardi 03 octobre 2006

LES CHAMPS PHLEGREENS Les premiers colonisateurs grecs donnèrent à la région autour du

Vésuve l’appellation de «phlégréenne », c’est à dire terre brûlante, croyant que s’y était déroulée la gigantomachie, le combat d’Hercule et des dieux contre les géants. Situés au nord-ouest de Naples, les Champs Phlégréens étaient considérés comme la résidence de Vulcain dans l'esprit des Anciens (Romains).

Le volcan des Champs Phlégréens, vaste étendue volcanique de 220 km2, est une immense caldeira (cratère d’explosion) ouverte depuis 35 000 ans dans laquelle de nombreux cratères s'emboîtent dans un matelas de cendres. Ses dépôts forment de nombreuses collines dominant la ville de Naples. Même s’il est moins spectaculaire que son voisin le Vésuve, le volcan des Champs Phlégréens reste toutefois considéré comme l’un des volcans les plus danger eux d’Italie, du fait notamment de la densité de la population qui y réside.

LA SOLFATARE Elle est connue dès l'époque grecque, c’est le plus grand cratère des

Champs Phlégréens. Les Romains considéraient cet endroit comme l'entrée du royaume des morts.

C’est un volcan paisible mais actif ; on peut y observer diverses émanations sulfureuses, qui donnent à toute la zone une odeur caractéristique. Ici, comme ailleurs dans les Champs Phlégréens, il n’y a pas d’émission de lave et l’activité volcanique est limitée à l’émission de vapeur d’eau (à plus de 160°C par endroit), qui dépose du soufre et des sulfures, dans des sources d’anhydride carbonique et d’eau minérale (les mofettes), et en des jets de boue à haute température.

La solfatare est formée de roches pyroclastiques c’est à dire de débris volcaniques issus d’une éruption explosive. C’est la ville de Pouzzoles qui a donné son nom à ce type de roche volcanique, riche en silice (élément constituant le verre) et d’aspect plutôt sableux : la Pouzzolane très exploitée dans la région.

Le sous-sol de ce cratère est formé d’un réseau de galeries correspondant à des cheminées volcaniques. Il joue le rôle de caisse de résonance lorsque l’on frappe le sol.

La roche de la Solfatare est blanche. Au contact des émanations de sulfure d’antimoine, émis sous forme gazeuse, elle prend des teintes jaunes, orangées, voire rouges.

On peut aussi y trouver de la lave datant de la dernière éruption effusive (au 12ème siècle avant JC), de couleur noire.

NOM: ...................................... mardi 03 octobre 2006

LES CHAMPS PHLEGREENS Les premiers colonisateurs grecs donnèrent à la région autour du

Vésuve l’appellation de «phlégréenne », c’est à dire terre brûlante, croyant que s’y était déroulée la gigantomachie, le combat d’Hercule et des dieux contre les géants. Situés au nord-ouest de Naples, les Champs Phlégréens étaient considérés comme la résidence de Vulcain dans l'esprit des Anciens (Romains).

Le volcan des Champs Phlégréens, vaste étendue volcanique de 220 km2, est une immense caldeira (cratère d’explosion) ouverte depuis 35 000 ans dans laquelle de nombreux cratères s'emboîtent dans un matelas de cendres. Ses dépôts forment de nombreuses collines dominant la ville de Naples. Même s’il est moins spectaculaire que son voisin le Vésuve, le volcan des Champs Phlégréens reste toutefois considéré comme l’un des volcans les plus dangereux d’Italie, du fait notamment de la densité de la population qui y réside.

LA SOLFATARE Elle est connue dès l'époque grecque, c’est le plus grand cratère des

Champs Phlégréens. Les Romains considéraient cet endroit comme l'entrée du royaume des morts.

C’est un volcan paisible mais actif ; on peut y observer diverses émanations sulfureuses, qui donnent à toute la zone une odeur caractéristique. Ici, comme ailleurs dans les Champs Phlégréens, il n’y a pas d’émission de lave et l’activité volcanique est limitée à l’émission de vapeur d’eau (à plus de 160°C par endroit), qui dépose du soufre et des sulfures, dans des sources d’anhydride carbonique et d’eau minérale (les mofettes), et en des jets de boue à haute température.

La solfatare est formée de roches pyroclastiques c’est à dire de débris volcaniques issus d’une éruption explosive. C’est la ville de Pouzzoles qui a donné son nom à ce type de roche volcanique, riche en silice (élément constituant le verre) et d’aspect plutôt sableux : la Pouzzolane très exploitée dans la région.

Le sous-sol de ce cratère est formé d’un réseau de galeries correspondant à des cheminées volcaniques. Il joue le rôle de caisse de résonance lorsque l’on frappe le sol.

La roche de la Solfatare est blanche. Au contact des émanations de sulfure d’antimoine, émis sous forme gazeuse, elle prend des teintes jaunes, orangées, voire rouges.

On peut aussi y trouver de la lave datant de la dernière éruption effusive (au 12ème siècle avant JC), de couleur noire.

- 34 - ? ME 2006-08-10 - 34 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... mardi 03 octobre 2006

PAESTUM L’antique Poseidonia grecque, nommée Paestum par les Romains, fut fondée en 600 av. J.C. et déclina à la fin de l’Empire romain à cause de la malaria. Ce n’est qu’au XVIIIè s. qu’elle fut redécouverte par les archéologues.

1. Vous y découvrirez 3 temples (parmi les mieux conservés du monde grec antique !) dont les noms attribués par les 1ers archéologues sont erronés. Retrouvez donc leur véritable identité, que vous écrirez en grec évidemment ! - Temple de Neptune : …………………………………………………….. - Basilique : …………………………………………………………………... - Temple de Cérès : ………………………………………………………...

2. Pourquoi le plus grand de ces temples fut-il dit de Neptune ? ……………………………………………

……………………………………………

……………………………………………

3. Quel est le style architectural de ces 3 temples ? ……………………………………………………………………………..

4. Pourtant l’un d’entre eux montre l’influence d’un style nouveau arrivé en Grande Grèce un demi-siècle avant Athènes.

- Quel est ce temple ? (daté de la fin du VIè s. av. J.C)

……………………………………………………………………………..

- Quel est ce style nouveau qui s’y développe ? Justifiez. ……………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………..

5. Au musée vous pourrez voir : - des métopes d’une qualité exceptionnelle nous racontant quelques mythes célèbres. Citez en 2 : - …………………………………………………………………………..

- …………………………………………………………………………..

- l’un des rares exemples de peinture grecque :

- …………………………………………………………………………..

NOM: ...................................... mardi 03 octobre 2006

PAESTUM L’antique Poseidonia grecque, nommée Paestum par les Romains, fut fondée en 600 av. J.C. et déclina à la fin de l’Empire romain à cause de la malaria. Ce n’est qu’au XVIIIè s. qu’elle fut redécouverte par les archéologues.

1. Vous y découvrirez 3 temples (parmi les mieux conservés du monde grec antique !) dont les noms attribués par les 1ers archéologues sont erronés. Retrouvez donc leur véritable identité, que vous écrirez en grec évidemment ! - Temple de Neptune : …………………………………………………….. - Basilique : …………………………………………………………………... - Temple de Cérès : ………………………………………………………...

2. Pourquoi le plus grand de ces temples fut-il dit de Neptune ? ……………………………………………

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3. Quel est le style architectural de ces 3 temples ? ……………………………………………………………………………..

4. Pourtant l’un d’entre eux montre l’influence d’un style nouveau arrivé en Grande Grèce un demi-siècle avant Athènes.

- Quel est ce temple ? (daté de la fin du VIè s. av. J.C)

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- Quel est ce style nouveau qui s’y développe ? Justifiez. ……………………………………………………………………………..

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5. Au musée vous pourrez voir : - des métopes d’une qualité exceptionnelle nous racontant quelques mythes célèbres. Citez en 2 : - …………………………………………………………………………..

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- l’un des rares exemples de peinture grecque :

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- 35 - ? ME 2006-08-10 - 35 - ? ME 2006-08-10

LE VESUVE, 24 AOUT 79 Récit d'une éruption historique

Pline le Jeune est le neveu de Pline l'Ancien, amiral de l'escadre de la Méditerranée. Dans une lettre à son ami l'historien Tacite, en 104, il raconte la mort de son oncle.

« Le 24 août, il était à peine une heure de l'après-midi, quand ma mère montra un nuage d'une dimension et d'une forme jusqu'alors inconnues. On ignorait de quel mont surgissait le nuage, car on regardait de loin; ce n'est que plus tard qu'on a su qu'il s'agissait du Vésuve. La nuée était semblable à un pin. [...] Mon oncle jugea opportun d'aller observer le phénomène de plus près. Il reçut un message de Rectina, terrifiée par l'imminence du danger car sa villa était placée en contrebas du volcan et l'unique fuite devait se faire par la mer. Mon oncle fit mettre à la mer les quadrirèmes [...] Il voulait sauver non seulement Rectina mais tous les autres car cette riante contrée était très peuplée. 1l se rendit vers le lieu que d'autres cherchaient à fuir [...] Déjà les cendres tombaient sur les navires, plus chaudes et plus épaisses au fur et à mesure de la progression. Elles s'accompagnaient de fragments de pierres ponces, de cailloux noircis calcinés, éclatés sous l'action du feu. [...] La maison vacillait à cause des nombreuses et violentes secousses provoquées par le tremblement de terre. [...] Ailleurs il faisait jour, mais ici c'était la nuit. Ils décidèrent d'aller sur la plage pour voir de plus près si la fuite par mer était de nouveau possible. Mais la mer très agitée restait impraticable. [...] Les flammes et l'odeur de soufre firent fuir ses compagnons. [...] Mon oncle s'écroula dans l'instant suivant car, selon toute vraisemblance, il ne pouvait respirer, du fait d'un nuage toujours plus épais. Quand la lumière se fit de nouveau - c'était trois jours plus tard - on retrouva son corps.

Pline le Jeune, Lettres à Tacite, 79 ap. J.-C., traduit par A.-M. Guillemin. Les Belles Lettres.

LE VESUVE, 24 AOUT 79 Récit d'une éruption historique

Pline le Jeune est le neveu de Pline l'Ancien, amiral de l'escadre de la Méditerranée. Dans une lettre à son ami l'historien Tacite, en 104, il raconte la mort de son oncle.

« Le 24 août, il était à peine une heure de l'après-midi, quand ma mère montra un nuage d'une dimension et d'une forme jusqu'alors inconnues. On ignorait de quel mont surgissait le nuage, car on regardait de loin; ce n'est que plus tard qu'on a su qu'il s'agissait du Vésuve. La nuée était semblable à un pin. [...] Mon oncle jugea opportun d'aller observer le phénomène de plus près. Il reçut un message de Rectina, terrifiée par l'imminence du danger car sa villa était placée en contrebas du volcan et l'unique fuite devait se faire par la mer. Mon oncle fit mettre à la mer les quadrirèmes [...] Il voulait sauver non seulement Rectina mais tous les autres car cette riante contrée était très peuplée. 1l se rendit vers le lieu que d'autres cherchaient à fuir [...] Déjà les cendres tombaient sur les navires, plus chaudes et plus épaisses au fur et à mesure de la progression. Elles s'accompagnaient de fragments de pierres ponces, de cailloux noircis calcinés, éclatés sous l'action du feu. [...] La maison vacillait à cause des nombreuses et violentes secousses provoquées par le tremblement de terre. [...] Ailleurs il faisait jour, mais ici c'était la nuit. Ils décidèrent d'aller sur la plage pour voir de plus près si la fuite par mer était de nouveau possible. Mais la mer très agitée restait impraticable. [...] Les flammes et l'odeur de soufre firent fuir ses compagnons. [...] Mon oncle s'écroula dans l'instant suivant car, selon toute vraisemblance, il ne pouvait respirer, du fait d'un nuage toujours plus épais. Quand la lumière se fit de nouveau - c'était trois jours plus tard - on retrouva son corps.

Pline le Jeune, Lettres à Tacite, 79 ap. J.-C., traduit par A.-M. Guillemin. Les Belles Lettres.

- 36 - ? ME 2006-08-10 - 36 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... mercredi 04 octobre 2006

LE VESUVE, HERCULANUM

1) Comment s’est manifestée l'éruption du Vésuve ? ................................................... ...................................................

2) Quel témoin oculaire nous raconta l'événement ? ....................................................

3) D’après vos observations, cite deux appareils de mesure ou deux types de mesures réalisées par les scientifiques de l’observatoire pour prévoir les éruptions : ................................................... ...................................................

4) A quand remonte la dernière éruption ? …………………………………………

5) Sur le site d’HERCULANUM, quelles différences remarquez-vous avec Pompéi ? - …………………………………………………………………………………..

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NOM: ...................................... mercredi 04 octobre 2006

LE VESUVE, HERCULANUM

1) Comment s’est manifestée l'éruption du Vésuve ? ................................................... ...................................................

2) Quel témoin oculaire nous raconta l'événement ? ....................................................

3) D’après vos observations, cite deux appareils de mesure ou deux types de mesures réalisées par les scientifiques de l’observatoire pour prévoir les éruptions : ................................................... ...................................................

4) A quand remonte la dernière éruption ? …………………………………………

5) Sur le site d’HERCULANUM, quelles différences remarquez-vous avec Pompéi ? - …………………………………………………………………………………..

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- 37 - ? ME 2006-08-10 - 37 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... mercredi 04 octobre 2006

PLAN D’HERCULANUM

NOM: ...................................... mercredi 04 octobre 2006

PLAN D’HERCULANUM

- 38 - ? ME 2006-08-10 - 38 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... Jeudi 05 octobre 2006

CAPRI : l’île, la ville

? Quel empereur romain posséda jusqu’à 12 résidences sur cette île ?

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NOM: ...................................... Jeudi 05 octobre 2006

CAPRI : l’île, la ville

? Quel empereur romain posséda jusqu’à 12 résidences sur cette île ?

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- 39 - ? ME 2006-08-10 - 39 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... Jeudi 05 octobre 2006

PLAN DE SORRENTE

NOM: ...................................... Jeudi 05 octobre 2006

PLAN DE SORRENTE

- 40 - ? ME 2006-08-10 - 40 - ? ME 2006-08-10

NOM: ...................................... Vendredi 06 octobre 2006

Décrivez, en quelques lignes, ce qui vous a particulièrement plu durant cette odyssée initiatique (au sens étymologique du terme !) et qui restera gravé à jamais dans vos mémoires : ………………………………………………………………………………………………………………………………….

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NOM: ...................................... Vendredi 06 octobre 2006

Décrivez, en quelques lignes, ce qui vous a particulièrement plu durant cette odyssée initiatique (au sens étymologique du terme !) et qui restera gravé à jamais dans vos mémoires : ………………………………………………………………………………………………………………………………….

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- 41 - ? ME 2006-08-10 - 41 - ? ME 2006-08-10

NOTRE HYMNE :

Una Notte a Napoli

Una notte a Napoli

Con la luna ed il mare

Ho incontrato un angelo

Che non poteva più volar

Una notte a Napoli

Delle stelle si scordò

E anche senza ali

In cielo mi portò

Con lui volando lontano dalla terra

Dimenticando le tristezze della sera

In paradiso, oltre le nuvole

Pazza d'amore come le lucciole

Quanto tempo può durare?

Quante notti da sognare?

Quante ore, quanti giorni

E carezze infinite

Quando ami da morire

Chiudi gli occhi e non pensare

Il tempo passa, l'amore scompare

E la danza finirà!

Una notte a Napoli

Con la luna ed il mare

Ho incontrato un angelo

Che non poteva più volar

Una notte a Napoli

Delle stelle si scordò

E anche senza ali

In cielo mi portò

Tristemente tutto deve finire

Ma quando il cuore mi ha spezzato

Ed in cielo mi ha abbandonato

Adesso sulla terra son tornata

Mai più di amare mi sono rassegnata

Ma guardo su!

Quanto tempo può durare?

Quante notti da sognare?

Quante ore, quanti giorni

E carezze infinite?

Quando ami da morire

Chiudi gli occhi e non pensare

Il tempo passa, l'amore scompare

E la danza finirà!

Una notte a Napoli

Con la luna ed il mare

Ho incontrato un angelo

Che non poteva più volar

Una notte a Napoli

Delle stelle si scordò

E anche senza ali

In cielo mi portò

In cielo mi portò

In cielo mi portò

In cielo mi portò

NOTRE HYMNE :

Una Notte a Napoli

Una notte a Napoli

Con la luna ed il mare

Ho incontrato un angelo

Che non poteva più volar

Una notte a Napoli

Delle stelle si scordò

E anche senza ali

In cielo mi portò

Con lui volando lontano dalla terra

Dimenticando le tristezze della sera

In paradiso, oltre le nuvole

Pazza d'amore come le lucciole

Quanto tempo può durare?

Quante notti da sognare?

Quante ore, quanti giorni

E carezze infinite

Quando ami da morire

Chiudi gli occhi e non pensare

Il tempo passa, l'amore scompare

E la danza finirà!

Una notte a Napoli

Con la luna ed il mare

Ho incontrato un angelo

Che non poteva più volar

Una notte a Napoli

Delle stelle si scordò

E anche senza ali

In cielo mi portò

Tristemente tutto deve finire

Ma quando il cuore mi ha spezzato

Ed in cielo mi ha abbandonato

Adesso sulla terra son tornata

Mai più di amare mi sono rassegnata

Ma guardo su!

Quanto tempo può durare?

Quante notti da sognare?

Quante ore, quanti giorni

E carezze infinite?

Quando ami da morire

Chiudi gli occhi e non pensare

Il tempo passa, l'amore scompare

E la danza finirà!

Una notte a Napoli

Con la luna ed il mare

Ho incontrato un angelo

Che non poteva più volar

Una notte a Napoli

Delle stelle si scordò

E anche senza ali

In cielo mi portò

In cielo mi portò

In cielo mi portò

In cielo mi portò

- 42 - ? ME 2006-08-10 - 42 - ? ME 2006-08-10

Quelques mots d'italien... Pour la prononciation, roulez les "R" et accentuez les syllabes soulignées.

Quelques mots d'italien... Pour la prononciation, roulez les "R" et accentuez les syllabes soulignées.

FRANCAIS ITALIEN PRONONCIATION Bonjour Au revoir Pardon S'il te/vous plaît Merci De rien / Je vous en prie Où sont les toilettes, svp ? Je ne comprends pas Je suis français(e) Est-ce que vous parlez français ? Je me suis perdu(e) Je voudrais... Combien coûte... ? Grand/petit Plus/moins Une carte postale Un timbre Une glace Un bonbon Un sandwich Un verre d'eau Oui / Non Allez-vous-en ! Laissez-moi tranquille Quelle heure est-il ? Monsieur/Madame Une carte téléphonique Un Deux Trois Quatre Cinq Six Sept Huit Neuf Dix Vingt Trente Quarante Cinquante

Buongiorno Arrivederci Scusi Per favore Grazie Prego Dov'è il bagno, per favore ? Non capisco Sono francese Parla francese Mi sono perso (persa) Vorrei Quanto costa...? Grande/piccolo Più/meno Una cartolina Un francobollo Un gelato Una caramella Un panino Un bicchiere d'acqua Si / No Va'via Lasciami in pace Che ora é ? Signore/signora Una scheda telefonica Uno, Una Due Tre Quattro Cinque Sei Sette Otto Nove Dieci Venti Trenta Quaranta Cinquanta

bouone djiorno arivédértchi skouzi pér favoré gratzié prégo dové il banio pér favoré ? none capisco sono frantchézé parla frane-tchésé ? mi sono pérso voréi cuane-to costa ouna cartolina oun frane-cobolo oun djélato ouna caramélla oun panino oun bi kiéré dakoua si / no va via lacham'in patché qué ora é Signoré/signora Ouna skéda téléfonica ouno, ouna doué tré couattro tchinncoué séi sètté otto nové diétchi vénnti trennta couarannta tchinncouannta

FRANCAIS ITALIEN PRONONCIATION Bonjour Au revoir Pardon S'il te/vous plaît Merci De rien / Je vous en prie Où sont les toilettes, svp ? Je ne comprends pas Je suis français(e) Est-ce que vous parlez français ? Je me suis perdu(e) Je voudrais... Combien coûte... ? Grand/petit Plus/moins Une carte postale Un timbre Une glace Un bonbon Un sandwich Un verre d'eau Oui / Non Allez-vous-en ! Laissez-moi tranquille Quelle heure est-il ? Monsieur/Madame Une carte téléphonique Un Deux Trois Quatre Cinq Six Sept Huit Neuf Dix Vingt Trente Quarante Cinquante

Buongiorno Arrivederci Scusi Per favore Grazie Prego Dov'è il bagno, per favore ? Non capisco Sono francese Parla francese Mi sono perso (persa) Vorrei Quanto costa...? Grande/piccolo Più/meno Una cartolina Un francobollo Un gelato Una caramella Un panino Un bicchiere d'acqua Si / No Va'via Lasciami in pace Che ora é ? Signore/signora Una scheda telefonica Uno, Una Due Tre Quattro Cinque Sei Sette Otto Nove Dieci Venti Trenta Quaranta Cinquanta

bouone djiorno arivédértchi skouzi pér favoré gratzié prégo dové il banio pér favoré ? none capisco sono frantchézé parla frane-tchésé ? mi sono pérso voréi cuane-to costa ouna cartolina oun frane-cobolo oun djélato ouna caramélla oun panino oun bi kiéré dakoua si / no va via lacham'in patché qué ora é Signoré/signora Ouna skéda téléfonica ouno, ouna doué tré couattro tchinncoué séi sètté otto nové diétchi vénnti trennta couarannta tchinncouannta