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Agenda // Portrait // Vie de quartier // Sports // Paroles de Castrais // ... Votre info au quotidien sur castres-info.fr le Mag Nov. 2012 # 03 Le mensuel indépendant et gratuit d’information locale Dossier L’autoroute en voie... de garage ? Portrait Romain Poite, meilleur arbitre de France Sport Le foot américain au pays du rugby

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Agenda // Portrait // Vie de quartier // Sports // Paroles de Castrais // ...Votre info au quotidien sur castres-info.fr

le MagN o v .2012# 03

Le mensuel indépendant et gratuit d’information locale

DossierL’autoroute en voie... de garage ?

PortraitRomain Poite,meilleur arbitre de France

Sport Le foot américainau pays du rugby

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N°3 - Novembre 2012 - Tirage : 10 000 exemplaires -Impri-mé en région Midi-Pyrénées (France) - Mensuel gratuit publié et distribué par : SARL PGCom - 29, Av de L’Europe - 81600 GaillacTél. : 05 63 41 40 02 - www.castres-info.frDirecteur de la Publication : Patrice [email protected]

Rédaction : Bruno Masarotto, Marie-Jo Alibert, Roxane Nico-las, Pierre-Jean Arnaud, Patrice Gausserand, Yannick Michel, Grégory Andres.Conception graphique et mise en page : Emilie Marquès. Service commercial :Caroline Sompayrac - [email protected] Petitjean - [email protected]

Pascale Henry - [email protected]édits photo : PGCom, Bruno Masarotto, Pierre-Jean Arnaud, Mairie de Castres, Lo Bolegason, CDT, CIVG, Guillaume Mermet.Crédits photos et Copyright : tous droits réservés textes et images sauf mention contraire.Dépôt légal : à parution. Ne pas jeter sur la voie publique

édito

Directeur Général : Patrice Gausserand29, Av de L’Europe - 81600 Gaillac Tél. : 05 63 41 40 02 - www.pgcom.frVous voulez communiquer dans castres-info le mag ? Un seul mail : [email protected]

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15 novembre 2012

Sommaire

4 dossier à la UneL’autoroute sur la voie… de garage ?

10 PortraitLe meilleur sifflet de France a poussé à Pierre-Antoine

12 ImmobilierCoup de chaud sur le porte-monnaie pour mieux économiser

18 SportsUne passion Made in USA

20 VignobleLe Gaillac Primeur a besoin d’idées neuves

22 Association Les lutteurs entrent dans l’arène

24 QuartierUn terrain de jeux entre deux avenues

26 Paroles de Castrais

28 Agenda

En 1979 «AC/DC» chantait «Highway to hell». L’autoroute vers l’enfer ! Depuis

les années 90, le Sud-Tarn vit un enfer sans autoroute. Ou, du moins, sans une route digne de ce nom entre le deuxième bas-sin d’emploi de Midi-Pyrénées et la capi-tale régionale. Longtemps envisagé avec l’aide de l’État, l’itinéraire a été remisé, faute de financement, dans les cartons. Tandis que le regretté Bon Scott hurlait «don’t stop me», seules les déviations de Soual et Puylaurens ont vu le jour. En 2010, le gouvernement acceptait l’idée d’une au-toroute «concédée». Depuis artisans et dé-tracteurs de la solution privée et payante se déchirent. Le dossier est, aujourd’hui, entre les mains d’une commission chargée par l’État d’évaluer les projets «indispen-sables». La population, elle, semble rési-gnée et partagée à la fois, comme on le lira dans le dossier suivant. Pour autant, la vie locale ne se résume pas à ses voies de communication. Vous retrouverez dans ce numéro des Castrais qui ont réussi, comme Romain Poite, le meilleur arbitre français en lice pour offi-cier dans le prochain Tournoi des VI Na-tions, ou des Castrais audacieux, comme les footballeurs américains, les «Wolves» d’Émmanuel Coppey, qui tentent de se faire une place sur le pré au pays du rugby roi.

Au menu de ce mois de novembre, vous lirez, sans modération, un article sur le « Gaillac primeur », ou sur la vie ordinaire des habitants du quartier du Travet, mais également des conseils pour économi-ser en isolant votre habitation et, bien sûr, l’agenda des loisirs et des spectacles.

Bonne lecture !

Bruno Masarotto

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4 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr castres-info.fr – Novembre 2012 • 5

Dossier

V ingt ans. Deux décennies de palabres, de tractations et de tergiversations pour arriver

dans un cul-de-sac ? Depuis les années 90, quatre Contrats de Plan État-Région n’ont abouti qu’à... 11,5 km aménagés en deux fois deux voies (contourne-ments de Soual et Puylaurens). De l’eau a coulé sous les ponts et deux décisions ministérielles (en 1994 et en 2010) ont acté l’intérêt d’une liaison autoroutière entre Castres et Toulouse. Entre ces deux dates - et avec la crise des finances publiques -, le projet a évolué vers une autoroute concédée et donc payante. Cette décision, jugée pragmatique par les uns (industriels, commerçants, élus de droite et de gauche...), a cristallisé les oppositions et les résistances en tous genres : collectif alternatif, écologistes et certains élus de gauche...

Logiques différentesLes premiers - réunis en septembre 2012 à la CCI du Tarn - avancent l’indispen-sable désenclavement du deuxième bas-sin d’emploi de Midi-Pyrénées, avec un argument de poids : face aux finances exsangues de l’État, seul un investis-seur privé peut aboutir dans des dé-lais raisonnables. Les seconds relèvent pêle-mêle le montant exorbitant de la subvention « d’équilibre » réclamée aux collectivités locales, le prix élevé de l’al-ler-retour (estimé à 15 €), le « cadeau » fait au futur concessionnaire des tron-çons existants, l’obsolescence de la route par rapport aux transports collectifs... et privilégient l’hypothèse d’une deux fois deux voies « gratuite à financement public ». Chacun a fourbi ses armes et ses hérauts. Entre autres protagonistes, Pierre Fabre, lui-même, est monté au créneau pendant les législatives pour défendre l’autoroute concédée dont il est un des initiateurs. Thierry Carcenac, le président du conseil général du Tarn, s’est montré plus que circonspect tout en souhaitant aller au bout de l’enquête publique. On ne va pas ici lister les sou-tiens des deux camps, qui ne sont pas, d’ailleurs, constitués en tant que tels. En effet, si le député socialiste Jacques Valax s’est prononcé pour la concession, son homologue du PS Linda Gourjade n’a pas abondé dans ce sens. La ligne de partage des eaux est assez floue. La population elle même est partagée (voir ci-contre). Les professionnels, eux, sont majoritairement « pro-autoroute ».

Le feu vert du gouvernementLa période de réserve, avant et pendant les deux élections présidentielles et légis-latives, est intervenue avant que le préfet

de Région n’arrête le tracé, comme nous l’a indiqué Philippe Grammont, le di-recteur-adjoint de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’amé-nagement et du logement), chargée du dossier. À l’issue de cette entrevue, l’État a donné son feu vert pour la poursuite des études. Un premier pas modeste, qui ne préjuge en rien de la construc-tion d’une autoroute payante, voire de la mise en chantier d’une alternative gra-tuite. La date de 2015, avancée un temps pour la fin des travaux, semble donc déjà périmée. Après l’avis du ministère des Transports, les étapes devraient néanmoins s’enchaîner : études, enquête publique, appel d’offres (pour détermi-ner l’entreprise titulaire de la conces-sion) et, enfin, premier coup de pioche... si rien ne vient, une fois de plus, pertur-ber la construction d’un équipement qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive, à défaut de bitume. Le petit grain de sable pourrait d’ailleurs intervenir plus tôt que prévu. En effet, une com-mission, nommée par l’État, dispose de six mois pour dresser la liste des futures infrastructures hexagonales (lignes TGV, canaux, autoroutes…) jugées « in-dispensables ». Si la RN 126 sera exami-née, on ne sait quel sort lui sera réservé. Le 30 octobre dernier, une délégation, composée de la sénatrice Jacqueline Alquier, du sénateur Pastor, des députés Valax et Folliot, de Pascal Bugis (maire de Castres), Michel Dhomps (CCI du Tarn), Louis Cazals (conseiller général) et de Bernard Raynaud (conseiller régio-nal), a été reçue au cabinet de Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports. Ce comité de soutien avait pour but d’ap-puyer l’autoroute. Aura-t-il été entendu ?

Castres-Toulouse

L’autoroute sur la voie… de garage ?Mise en sommeil pendant la trêve électorale, les études sur l’autoroute Castres-Toulouse viennent d’être relancées. Si le principe d’une deux fois deux voies concédée et donc payante ne semble pas remis en cause, l’intérêt de l’ouvrage et le montant des subventions d’équilibre, versées par l’État et les collectivités pour compenser un éventuel déficit d’exploitation, sont au cœur du débat.

J par Bruno Masarotto

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Dossier

Témoignages

L’autoroute vue par les usagersParticuliers ou entrepreneurs, ils donnent leur avis sur un sujet qui ne laisse personne indifférent.

Côté particuliersOlivier Estève (agri-culteur) : « Il faut faire quelque chose ! »

« Tout le monde aime-rait que l’autoroute soit gratuite. Mais, aujourd’hui, rien n’est gratuit. Dans tous les cas, il faut faire quelque chose. Castres est encla-vée. On ne peut rester dans cet état. Mais je ne sais pas si les gens mettront 15 € pour faire l’aller-retour. Peut-être, serait-il sage d’aménager l’existant, en construisant des portions de dépassement. »

Sophie Cauquil (restauratrice) : « Je suis pour »

« Je suis pour l’autoroute même si elle est payante. Pour moi, l’accessibilité et la ra-pidité sont essentielles. Si elle était déjà en fonction, je me rendrais plus souvent à Toulouse. Je ne crois pas qu’un tarif de 6 € soit exorbitant. »

Christelle Charles (pâtissière) : « Ne pas vivre d’illusions »

« Il ne faut pas vivre d’illusions. On pré-fèrerait une autoroute sans péages. Mais c’est une utopie. Je pense que j’irais encore plus à Toulouse s’il y avait une voie digne de ce nom. Bien sûr, il faut que le prix soit acceptable. 15 € me semblent un peu trop élevés. »

Vincent Pouzenc (consultant) : « L’idée doit faire son chemin »

« Pour le travail, j’utilise l’itinéraire deux fois par semaine. Une deux fois deux voies serait intéressante pour le désenclavement de Castres. Les entreprises ont du mal à venir chez nous. Par contre, 7 € l’aller c’est

cher pour les particuliers, sachant qu’en une heure sur la route actuelle, l’on réa-lise les 70 km de porte à porte. Il faut que le rapport qualité-prix soit correct. Mais l’idée doit faire son chemin. »

Côté professionnels de la routeNicole Castan (Transports Internationaux Tarnais) : « L’autoroute pour plus de sécurité »

Avec quarante salariés et trente « trac-teurs », TIT, basé à Soual, est un gros consommateur de bitume. L’entreprise, créée en 1975 et reprise quatre ans plus tard par Jean-Philippe Castan, fréquente l’itinéraire Castres-Toulouse quotidien-nement. « Au moins quatre camions partent en direction de la capitale régio-nale, explique Nicole Castan. Pendant longtemps, nous étions des purs et durs de l’autoroute. Quand on nous a annon-cé un aller-retour pour les particuliers à 15 €, on a commencé à réfléchir. Notre position est désormais la suivante : si l’au-toroute est à un prix moyen, on ne fera pas opposition. D’autant que les transpor-teurs payent un prix supérieur aux parti-culiers que l’épouse du PDG de TIT éva-lue à 0,22 €/km. Néanmoins, avec la mise en place de « l’éco-taxe » sur les routes nationales (dont une portion de la 126), les autoroutes concédées trouvent un certain attrait auprès des poids-lourds ». « Hormis le coût, poursuit Nicole Castan, l’avantage majeur d’une 2 fois 2 voies est

Philippe Grammont : Le point sur le projet avec le directeur-adjoint de la DREAL*, chargée du dossier :

« La concession n’est pas remise en cause »Où en est le projet de liaison routière entre Castres et Mazamet ?Philippe Grammont : Avant les élections présidentielles et législatives, nous avi-ons procédé à la concertation sur les dif-férentes variantes du tracé. La période de réserve et les élections sont inter-venues avant que le préfet de Région n’arrête le tracé. Ce dernier a demandé des instructions auprès du nouveau mi-nistre des Transports quant à la pour-suite des études.

Justement, une commission a été nom-mée par le gouvernement pour dresser la liste des infrastructures à aménager.

En effet, cette commission est char-gée d’examiner les projets inclus dans le Schéma national des infrastructures routières (SNIT). Le ministère éta-blira ensuite un constat sur les besoins financiers et les priorités en matière de financements publics, Etat et collectivités.

A supposer que le projet démarre, quid des dates annoncées, comme celle de la fin des travaux en 2015 ?Tant qu’on ne relance pas les études, le projet est en suspens. Sachant qu’il faut environ un an entre les études et l’en-quête publique…

La concession à une entreprise privée est-elle toujours d’actualité ?La concession n’est pas remise en cause. La commission évoquée ci-dessus de-vra prendre en compte les avis de tous les partenaires avant de relancer la procédure.

Il restera toujours des points délicats à régler… Comme dans ce genre d’infrastructures, les variantes du tracé (Cuq-Toulza, Maurens-Scopont), les différents échangeurs (Soual, Vendine) seront abordés.

De même, il faudra définir l’itinéraire de substitution pour les véhicules qui n’em-prunteront pas l’autoroute.

* Direction régionale de l’écologie, de l’aménagement et du logement

Repères :

14 euros : le prix de l’aller-retour Castres - Toulouse

400 millions d’euros : Le montant total estimé des travaux

140 millions d’euros : Le montant de la subvention d’équilibre (cen-sée compenser un éventuel défi-cit d’exploitation) réparti à éga-lité entre l’Etat et les collectivités locales.

10 centimes d’euros/km : Le prix moyen évalué pour l’automobi-liste sur la future autoroute

22 centimes d’euros/km : Le prix moyen évalué pour les poids lourds.

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Dossier

la sécurité. Pour nous, le gain de temps n’est pas primordial. À 80 ou 90 km/h, dix minutes de moins ne représentent pas grand-chose, surtout avec la perspective des bouchons sur la rocade toulousaine. » Pour autant, la dirigeante de TIT s’in-surge contre « la lenteur du processus. Comment se fait-il qu’après tout ce temps, on n’ait pas encore complètement défi-ni l’itinéraire ? Il faut qu’on se dépêche, qu’on aille au bout de la démarche et qu’on trouve un concessionnaire. Si les ta-rifs sont cohérents, on fonce ! » Gauthier Castan, le fils qui travaille également dans l’entreprise familiale, a un point de vue singulier, qui tranche un peu avec les propos de sa mère : « Pour moi, il faut envisager la solution la plus rapide, à un prix raisonnable, sachant que le conces-sionnaire aura dans la corbeille les deux tronçons déjà réalisés. À faire quelque chose de payant, on pourrait continuer sur Béziers et aménager le Poussarou. »

Franck Thorel (transports en commun privé et public) : « 100 % favorable »

« On n’y croit plus trop ». Franck Thorel, dirigeant de l’entreprise du même nom, annonce la couleur. « C’est surtout impor-tant pour le bassin castrais. Il faut faire en sorte qu’il soit moins isolé. » L’autocariste, qui transporte des passagers « publics » et « privés », se veut, néanmoins « 100 % favorable à l’autoroute. Même si j’entends les arguments des opposants, notamment le « collectif Autreroute ». Tout le monde

avance des raisons valables. Si l’autoroute est bien faite, avec un coût raisonnable et des répercussions sur l’environnement limitées, on ne doit pas hésiter. » Le pa-tron des transports Thorel est surtout sensible aux aspects « confort et sécu-rité. Le coût, s’il est d’environ 7€, divisé par 50 passagers, n’est pas significatif. La sécurité est notre souci principal, même à 100km/h. Quant à la rapidité…, le problème demeure avec la rocade et ses embouteillages. » Franck Thorel espère,

en conclusion, que « le changement de gouvernement ne va pas ralentir le projet. L’avenir du Sud-Tarn est en jeu. »

Cédric Maurel (VSL, ambulances, taxis à Saïx) : « La nationale 126 est dangereuse »

Avec seize véhicules et une dizaine d’allers-retours en moyenne par jour, l’entreprise Maurel est un usager majeur de l’itinéraire Castres-Toulouse. Un de ses dirigeants, Cédric Maurel, possède donc une voix autorisée : « Il nous faut un axe au plus tôt pour désenclaver le Castrais. Qu’il soit en voie rapide ou en autoroute, peu importe. » On sent le fils du fondateur de la société d’ambulances impatient et en colère : « On doit gagner du temps et du confort. C’est inacceptable pour nos patients. Au vu de sa fréquen-tation, cette route est trop dangereuse. J’ai trop vu d’accidents sur la RN 126. » Encore une fois, le professionnel de la route pointe « la différence de traitement par rapport aux autres départements de Midi-Pyrénées. Je pense à l’Ariège ou l’Aveyron, beaucoup mieux équipés que nous. » Sa priorité n’est pas, là non plus, « la vitesse, mais la sécurité. Il faut que nous puissions rouler et dépasser sans danger. » Au final, Cédric Maurel attend des décisions urgentes : « On est les seuls dans ce cas. J’entends parler de l’autoroute depuis que je suis né. Les transports col-lectifs sont insuffisants. Ça urge ! » ■

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10 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr castres-info.fr – Novembre 2012 • 11

Portrait

sur la voie publique à Toulouse, le jeune flic conjugue le métier et l’arbitrage. «Je bénéficiais d’un aménagement de mon temps de travail en tant que sportif de haut niveau.» Poite s’engage alors vers l’élite et franchit le cap du profession-nalisme en 2007 «pour vivre de ma pas-sion. Ce qui est un privilège incroyable.» Il fait donc partie de la crème mondiale des référés et des rares à en avoir fait son job : «Je suis détaché de la police, aussi longtemps que je figure dans le panel de

la Ligue.»

Soumis à une évaluation permanente de superviseurs de l’IRB (International rugby board), Romain est suivi dans ses moindres prestations domestiques ou à l’étranger : « De la qualité de mon arbi-trage, en Top 14 ou ailleurs, dépendra ma « sélection » pour le prochain Tournoi des VI Nations. » Quoi qu’il arrive, le Tarnais (du côté de son père aussillonnais), qui réside dans la banlieue toulousaine, a la valise en permanence prête pour siffler le début d’un match ou former les autres arbitres, voire pour conseiller les clubs ou l’équipe de France. « Je dois effectuer

40 000 kilomètres par an rien que dans le pays. Je ne me plains pas. J’ai une vie fantastique. » Élu meilleur arbitre de Top 14, lors des deux dernières saisons, Romain Poite jette cependant un regard lucide sur sa discipline : «Le rugby est un sport qui évolue sur et en dehors du ter-rain. Le milieu professionnel se vit diffé-remment. L’argent a tendance à pervertir les relations. On est bien loin de Cagnac, Graulhet ou de mes années au CO. » Le Castres-Olympique, qu’il a évidemment croisé sur sa route en championnat : «J’arbitre le CO sans états d’âme. Ça ne me fait rien du tout. Je le fais de la façon la plus neutre possible.» ■

Romain Poite

Le meilleur sifflet de France a poussé à Pierre-AntoineFinale de Top 14, coupe d’Europe, matchs de l’Hémisphère Sud..., l’ancien cadet du CO a gravi toutes les étapes pour arriver au sommet. Meilleur arbitre de l’Hexagone les deux dernières sai-sons, le policier en détachement s’apprête à officier dans le prochain Tournoi des VI Nations.

J par Bruno Masarotto

A ussi vrai que les repentis font parfois de bons prêtres, Romain Poite, rugbyman tur-

bulent et contestataire, s’est converti à l’arbitrage parce qu’il «l’ouvrait un peu trop. J’étais capitaine des Crabos de Graulhet. Mon père m’a suggéré d’aller arbitrer le samedi après-midi au lieu de traîner dans les bars. Ça m’a plu de suite.» Régional, fédéral, Pro D2, TOP 16 et in-ternational, Romain Poite a gravi une à une toutes les marches pour atteindre, durant le printemps 2012, les sommets de l’arbitrage, en diri-geant la finale du Top 14 (Toulouse-Toulon) et en assistant celle de la Coupe d’Eu-rope (Northampton-Leinster). Pourtant, le jeune Romain, né en Charente-Maritime

au fil des pé-régrinations d’un papa ins-pecteur des Impôts, aurait très bien pu faire carrière... dans le foot. «J’y ai joué en No r m an di e , Aux Herbiers, où nous avions déménagé. J’ai même affronté le TFC.» Il doit à une énième mutation de s o n

géniteur à Castres d’avoir opté pour le rugby en 1985. «J’étais un petit gros et on m’a placé en première ligne.» Jusqu’en 1991, Poite pousse donc dans les packs des poussins, minimes et cadets du CO. «J’ai beaucoup apprécié mes premiers éduca-teurs, Christine Lapeyre, Henri Julien...» De son passage en ciel et blanc, l’ancien élève de Jean Monnet et de La Borde-Basse

conserve des amis comme Denis Pradiès ou Marco Arganese, qu’il voit de temps en temps lors de ses visites chez ses beaux-parents castrais. Ses pro-chaines destinations sportives seront Graulhet, avec les Bonvoisin, Gommard ou Durand, puis, pour une saison, à Cagnac-les-Mines, «juste avant d’inté-grer l’école de police à Carcassonne.» Arbitre trop raide, Romain Poite change alors de sifflet. Après l’école, il intègre durant cinq ans l’unité judiciaire du Mirail. «Ça m’a forgé le caractère. J’ai beaucoup aimé mes années dans la po-lice. À la Fédération de rugby, on me trouvait un peu trop raide, déformation professionnelle sûrement.» En îlotage ou

Romain Poite dans le texte :

Arbitrage anglo-saxon : « Bien sûr qu’il y a des différences, culturelles, de tempérament. Nous sommes des latins. Mais ces différences ont tendance à s’atténuer. On se rapproche. Le rugby est fait d’échanges. Le secteur le plus délicat est la mêlée.»

Arbitrage de la finale France-Nouvelle-Zélande : « Je n’ai pas pour habi-tude de critiquer mes confrères. Je ne vais pas commencer ici. »

Meilleur souvenir d’arbitre : « Il y en a beaucoup, mais l’ambiance de la finale de la H Cup à Cardiff était extraordinaire. De plus, le scénario du match a rajouté un plus à l’événement. Celle du Top 14, c’était comme la fête natio-nale pour moi.»

Plus mauvais souvenir d’arbitre : « Toutes les mauvaises décisions que j’ai prises. Il y en a bien sûr. On est obligé de les oublier très vite pour pouvoir avancer. »

La popularité : « On ne fait pas ce métier pour être populaire. Il faut savoir prendre du recul. Ça n’est qu’un sport. Je n’ai pas peur des insultes ou des intimidations. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds.»

La pression : « La télé, les médias, les spectateurs..., on fait en sorte de les transformer en pression positive. Nous restons des hommes, avec des qua-lités et des défauts, comme un entraîneur ou un joueur qui fait un mauvais choix. Le but est d’en faire le moins possible.»

Le jeu : «Petit, j’étais plutôt enrobé. On m’a fait jouer pilier, puis talonneur. Ensuite, je suis passé en 3e ligne. J’aimais trop toucher le ballon.»

Romain Poite en quelques dates :

1975 : Naissance à Rochefort-sur-Mer (17)

1985-95 : École de rugby, puis cadet au CO, juniors Crabos puis Reichel à Graulhet.

Avril 2004 : Premier match de Top 16 (Usap-Grenoble)

Janvier 2006 : Premier match de H Cup (Wasps-Édimbourg)

Juin 2007 : Arbitre professionnel

Juin 2009 : Premier test-match (Australie-Italie)

Février 2010 : Premier match du Tournoi des VI Nations (Irlande-Italie)

Septembre 2011 : Premier match de Coupe du Monde (Samoa-Namibie)

Juin 2012 : Arbitre de la finale du Top 14 (Toulouse-Toulon)

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Coup de chaud sur le porte-monnaie pour mieux économiserAu 1er janvier 2013, la réglementation thermique se renforce. Les objectifs? Adapter sa maison pour mieux gérer l’énergie et préserver l’environnement.

J par Roxane Nicolas

D epuis 2011, les annonces immobilières se colorent. Pour éviter les mauvaises sur-

prises une fois l’affaire conclue, les per-formances énergétiques du bien mis en vente sont clairement affichées de A à G. «Depuis le 1er janvier 2011 nous avons obligation d’afficher l’étiquette énergé-tique des biens mis en vente ou en loca-tion. Avant cette date, le diagnostic était obligatoire mais nous n’étions pas obligé sde l’afficher. Le DPE informe l’acheteur ou le locataire de la consommation éner-gétique de son bien. C’est un indicateur mais pas un pronostic parce qu’il variera aussi en fonction de la consommation de chacun», explique Steve Fiset, agent immobilier à Century 21 à Castres». Et comme l’écologie prend une part de plus en plus importante dans notre société, la

réglementation thermique va s’étendre aux bâtiments à usage d’habitation situés en dehors des périmètres de rénovation urbaine à compter du 1er janvier 2013 dans le cadre de la loi Grenelle de l’envi-ronnement 2. En novembre 2011, les lo-gements situés en zone ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine), les bureaux, les bâtiments d’enseigne-ment et les établissements d’accueil de la petite enfance étaient les premiers à être soumis à cette réglementation ther-mique. A partir de mars 2012, c’était au tour des autres bâtiments d’habitation situés dans un périmètre de 500 mètres d’une zone ANRU.

Geneviève Marois et Jean-Yves Faucon, directeurs de Laforêt Immobilier de Gaillac et Lisle-sur-Tarn, soulèvent

une problématique: «Les gens devront mettre plus d’argent dans la construction de leur maison à cause de ces normes, ils auront donc moins à dépenser pour le terrain. Cette réglementation thermique risque de ralentir certains projets, mais on peut imaginer qu’elle fera baisser le prix des terrains».

En clair, l’objectif de cette réglementa-tion thermique 2012 est de limiter les consommations énergétiques des bâti-ments neufs destinés à l’habitation ou au tertiaire. La réglementation thermique de 2005 sera renforcée pour réduire la consommation annuelle d’énergie de 150kWh/m² à 50 kWh/m², et adaptée en fonction de la localisation géographique (45 kWh/m²/an dans le Tarn). Ce qui implique de transformer quelque peu les règles de construction, comme l’ex-plique Evelyne Ragaru du GAB gailla-cois (groupement d’artisans du bâtiment qui réunit différents corps de métier). «La maison devra être entièrement her-métique pour qu’aucun courant d’air n’y entre. Ceci passe par une meilleure isola-tion intérieure et extérieure, des menui-series à double vitrage, l’implantation de la maison sur le terrain pour un meilleur confort estival et bien sûr un chauffage adapté». Une maison mieux isolée coû-terait donc «un peu plus cher» lors de la construction, mais permettrait au final de réduire sa consommation d’éner-gie et d’éviter les factures de chauffage trop salées. «L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas», insiste Evelyne Ragaru. Pour ce faire, les arti-sans, si traditionnels soient-ils, se re-mettent régulièrement au niveau des dernières normes en vigueur. « Les for-mations dans le cadre d’« Eco-artisan » permettent entre autres aux artisans de

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Immobilier

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chaque corps de métier présent au GAB de se tenir au courant et à la pointe de certaines nouveautés. Ils apprennent tous les critères notamment pour avoir une maison adaptée à la réglementation ther-mique 2012 », précise Evelyne Ragaru.

Si le prix de construction d’une maison neuve et mieux isolée va augmenter, il n’en reste pas moins que le prix de vente des terrains à bâtir dans le département est sensiblement inférieur à la moyenne française. Selon une étude réalisée entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2012 par les Notaires de France-Perval, il serait de 50 600€* en moyenne dans le Tarn contre 74 800€* pour la moyenne fran-çaise (hors Île-de-France). Une augmen-tation des prix de 1,9% est cependant à noter sur les douze derniers mois dans le Tarn. Plus impressionnant encore, les Notaires de France-Perval révèlent une évolution de 103,1% du prix des terrains

à bâtir sur les dix der-nières années. «Cette augmentation n’a rien d’étonnant, l’immobi-lier dans le départe-ment suit proportion-nellement la courbe nationale», explique Maître Éric Aubry, notaire de France-Perval ayant un ca-binet à Albi. Malgré tout, les directeurs de Laforêt Immobilier de Gaillac et Lisle-sur-Tarn, Geneviève Marois et Jean-Yves Faucon restent opti-mistes: «C’est une bonne période pour acheter parce que les banques prêtent à des taux intéressants. Quelqu’un qui a un vrai projet présen-

table à une banque ne doit pas hésiter. Les gens ont peur de s’engager parce que nous sommes dans une période difficile, tout est étudié dans leur budget. Ils ont besoin d’experts comme nous, agents immobiliers, pour les ras-surer. Nous sommes là pour ré-pondre à leurs questions».

Règlementation et rénovationL’étude des Notaires de France-Perval indique que le prix de vente des maisons anciennes (de plus de cinq ans) a diminué

de 4,9% dans le département ces douze derniers mois mais a augmenté en dix ans de 70,9%.

«Cette réglementation thermique aura petit à petit un impact sur les rénova-tions. Ici, nous conseillons donc à nos clients des matériaux qui correspondent à cette réglementation thermique 2012. C’est un investissement qui leur permettra de faire des économies par la suite, mais ils restent néanmoins les seuls décideurs. Nous sommes là pour les guider et les conseiller. En ce moment par exemple, les matériaux qui ont le vent en poupe sont la ouate de cellulose, la brique collée, les pompes à chaleur, les puits canadiens et la géothermie», souligne Evelyne Ragaru du GAB. Pour les directeurs de Laforêt Immobilier de Gaillac et de Lisle-sur-Tarn, cette réglementation thermique

3 questions à Yann Raimbault, technico-commercial tarnais dans une

entreprise de chaudières à bois.

Quelles différences y-a-t-il entre une chaudière «classique» et une chaudière à bois?

Avec une chaudière à bois, l’idée est d’utiliser le moins d’énergie pour produire un maximum de chaleur. Le bois est actuellement le combustible le moins cher mais l’in-vestissement dans ce type de chauffage reste un inves-tissement beaucoup plus lourd qu’avec une chaudière «classique».

Les chaudières à bois sont-elles donc vraiment rentables?

Tout dépend de l’utilisation que la personne en fait. Si elle consomme beaucoup d’énergie, alors l’investissement sera plus vite amorti. Il existe trois types de chaudières

à bois : à granulés, à bûches et à plaquettes forestières. Le granulé est deux fois moins cher que le fioul. Les pla-quettes forestières, qui sont des arbres broyés, sont quatre fois moins chères que le fioul. Actuellement c’est ce qu’il y a de moins cher sur le marché.

Quels conseils donnez-vous à vos clients pour guider leur choix?

Ils doivent choisir leur mode de chauffage en fonction de la consommation qu’ils en font. La filière bois est bien déve-loppée et on peut se faire livrer chez soi, comme le fioul. C’est le même principe que la chaudière au fioul, elle se gère de la même façon. La seule différence, c’est le com-bustible et l’impact qu’il a sur l’environnement.

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Publi-reportageImmobilier

Publi-reportage

Conseils d’automne« Volumes, textures, couleurs, espaces et espèces, le jardin se réinvente à chaque saison », souligne Jean Claude Collen, le fondateur de Cap Vert, société de conseil en aménagement paysager.

Les arbres, les arbustes, les haies, les massifs, les gazons, bulbes et autres fleurs , insiste l’expert, s’installent plus favorablement puisque les tempé-

ratures et les pluies permettent une reprise plus efficace en se détachant des contraintes de l’arrosage ». Le jar-din à l’automne se colore, s’éveille pour se détacher des traditionnels camaïeux de marron qu’on lui associe par défaut. Pour répondre à ces nouvelles attentes, ce dernier réalise, après un entretien personnalisé avec le client, une maquette en 3 dimensions du futur jardin.

Les impératifs de saisons, ne sont cepen-dant pas, les seuls maîtres mots de la créa-tion, puisque comme le souligne Jean Claude Collen, nous travaillons avant tout sur des jardins qui correspondent aux personnalités de nos clients, à leurs envies, mais aussi à leurs modes de vie. Le jardin se co-construit

ici à l’image de son propriétaire.

Cinéma, littérature, peinture, design, les inspirations chez Cap Vert sont nombreuses. Jouant et déjouant les perspectives avec la flore et le minéral, Cap Vert et son réseau de spécialistes qu’ils soient décorateurs, pépi-niériste ou constructeur de fontaines et statues s’at-tellent sans cesse à se réinventer. Comme le souligne Jean Claude Collen : « chaque client est unique », tout comme d’ailleurs, les jardins qu’il crée. ■

CAP VERT - Jean Claude CollenConseil en aménagement paysager2, chemin des Clottes 81600 GAILLAC 06 59 92 28 64 - [email protected]

«

sur le neuf n’aura pour le moment pas d’impact sur une ville comme Gaillac par exemple. « Le programme neuf, il n’y en a pas. Ici nous sommes dans l’an-cien plus ou moins récent. Le marché ce sont les villas, les maisons anciennes de caractère, les terrains et le locatif». Les

directeurs voient en cette réglementa-tion thermique, un moyen de booster le marché de l’ancien. «Ça va toucher les budgets moyens qui n’auront peut-être pas les moyens de faire construire et qui préfèreront acheter un bien déjà construit. Ça coûte cher d’être écolo. Cette

démarche est inté-ressante mais il faut permettre aux gens d’y accéder». Après un été plutôt calme, les directeurs voient revenir de nou-veaux acquéreurs. «Les taux immobi-liers sont proches de leur plus bas historique. Il faut en profiter et avoir confiance en son projet», soulignent les directeurs de Laforêt Immobilier.

Dans la lo-gique de cette

réglementation thermique 2012, les députés souhaitent faire rénover 20 000 logements sociaux par an dès 2013 pour pouvoir, à terme, renouveler l’ensemble du parc qui compte 800 000 logements. L’objectif étant de diminuer considé-rablement la dépense énergétique de ces habitations qui est actuellement de 230 kWh/m²/an, pour la ramener à 150kWh/m²/an.

Plusieurs dispositifs d’aides publiques sont mis en place pour inciter à la ré-novation thermique des logements, comme notamment l’éco-prêt à taux zéro. Et la vague verte n’est pas prête de retomber puisque, comme l’indique le site du Grenelle de l’environnement, ce seront les gaz à effet de serre qui seront dans la ligne de mire des écologistes à partir de 2020 dans les constructions nouvelles.

* «Prix correspondant aux prix de vente hors droit, hors commissions, hors frais et hors mobilier ». ■

Les taux de crédit immobilier sont au plus bas : c’est le moment d’acheter

Depuis le début de l’année, les taux de crédit ne cessent de reculer, atteignant des niveaux proches des plus bas historiques. Dans le Tarn, les emprunteurs bénéficient également de très bonnes conditions de financement. « Sur de très bons dossiers, nous pouvons négocier des réductions allant jusqu’à 0,40 point sur des taux déjà très bas ! Cependant, il faut avoir au minimum un apport permettant de financer les frais de notaire et de garantie. Mais on arrive toujours à trouver des solu-tions! » explique Alix Villuendas, directrice de l’agence Meilleurtaux d’Albi.

Amiel Pesage

Au gramme prèsD’un grain de sel au camion, du microgramme aux 120 tonnes et plus, la précision c’est tout un art que développe l’entreprise Amiel Pesage depuis 45 ans déjà.

Balances anciennes, poids, jauges et autres pe-tits outils de cuivre sont rangés minutieusement sur les étagères. Le bureau de Jean-Pierre Amiel

est un véritable musée de curiosités retraçant l’histoire de la métrologie, cette science du pesage. Mais, Amiel pesage c’est avant tout l’histoire d’une famille.

Bon poids et bonne mesure Anciens marins de pères en fils, passionnés de tech-nique, la famille Amiel s’est retrouvée ensemble sur le pont dès 1959 lorsque Jean Amiel décide de transfor-mer l’ancienne ferme de ses parents en entreprise de mécanique. Dès lors, l’entreprise n’a cessé de déve-lopper son portefeuille de compétences. Transporteurs, chimie, agroalimentaire les domaines d’intervention de la société sont multiples avec cependant trois grandes spécialisations dans les laboratoires de précision, l’in-dustrie ainsi que la grosse industrie ferroviaire. Située sur la route de Millau à Albi, elle fête cette année ses 45 ans d’existence. 45 ans de précision mais aussi 45 ans d’innovation permanente pour s’adapter aux nou-velles techniques et aux nouvelles attentes des clients. Réparateur agréé sous la marque d’identification A81, de la vente à l’installation en passant par la mainte-nance, les établissements Amiel pesage assurent l’en-semble des services. Avec écran tactile, transmission par wifi ou couplée à des groupes d’étiquetage, les ser-vices ne manquent pas, même pour les demandes les plus originales. C’est forte d’une volonté de toujours apporter une réponse au client et portée par le goût du défi, que l’entreprise a ainsi réalisé un tapis de plus de

35 mètres de long avec une capacité de pesage de 2 tonnes, mais aussi un équipement de pesage sur silo à la V.O.A d’ALBI au-dessus d’un four à température constante de 70 °C .

Une entreprise made in Tarn Amiel pesage , c’est aujourd’hui une équipe jeune et dynamique de 8 personnes avec pour maîtres mots la réactivité et la qualité de services. « Notre domaine d’in-tervention est avant tout centré sur le département dans lequel se trouve 95% de notre activité, même si on inter-vient aussi dans les départements limitrophes ainsi que le grand sud de la France» insiste le dirigeant. « Nous tra-vaillons en flux tendu sur cette zone de chalandise afin de répondre le plus rapidement possible à nos clients ». En jouant la carte de la proximité l’entreprise a réussi son pari. Chaque année la société de Jean-Pierre Amiel contrôle plus d’une centaine de Ponts Bascules dans le département, toujours dans un souci de précision. « La réglementation de notre activité nous impose d’être en lien constant avec les autorités : Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’ Emploi : Laboratoire National d’ Essai. Pour la mise en application des nouveaux textes sur tous les domaines dans lesquels nous inter-venons » nous affirme notre spécia-liste en métrologie. ■

S.A.R.L Amiel pesage

58 route de Millau

81000 ALBI

Tel : 05 63 60 28 36

Fax : 05 63 60 28 60

Mail : [email protected]

http://balance-bascule-pesage-pont-bascule-verifi-cation.amielpesage.fr

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insuffisant pour engager une équipe cent pour cent castraise en champion-nat, mais tout simplement en raison de l’impossibilité pour les Wolves de dispo-ser d’un terrain. « À Castres, il y a beau-coup d’équipes de rugby et de foot. C’est une ville très sportive mais il n’y a pas de place les week- ends pour que nous puissions faire nos rencontres puisque

tous les terrains sont occupés », explique Emmanuel Coppey. Une entente dans laquelle tout le monde trouve cependant son compte. Si les Wolves de Castres n’ont pas beaucoup de seniors (une dizaine), les Hurricanes d’Albi étaient pour leur part un peu en sous-effectif au niveau des jeunes cadets et juniors.Les jeunes Castrais s’entraînant au stade

du Rey tandis que les Albigeois répètent leurs gammes à Cantepau, le fonction-nement n’est cependant pas idéal. De plus, avoir deux équipes vraiment dis-tinctes dans le Tarn donnerait encore plus de relief à la discipline.

Affaire à suivre… ■

Wolves Castres Football Américain

Une passion Made in USACréer une équipe de football américain sur des terres où le rugby règne en maître absolu, le pari était osé. C’est pourtant le défi qu’ont relevé une poignée de passionnés castrais. Deux ans après leur naissance, les Wolves se portent bien. L’un d’entre eux va même rejoindre une équipe Outre-Atlantique.

J par Grégory Andres

J e suis satisfait, la sauce a bien pris. Au début j’ai eu peur parce que je ne pensais pas avoir beau-

coup d’adhérents. La bonne surprise est venue la deuxième année puisqu’on a plus de licenciés que lors de la pre-mière. » Emmanuel Coppey, à l’origine de la création des Wolves en juillet 2010, a raison d’être fier du chemin par-couru depuis un peu plus de deux ans. Lorsqu’il a entrepris de faire renaître le football américain à Castres, après la disparition des vipères, Manu partait un peu dans l’inconnu. Sa volonté et sa pas-sion étant communicatives, il a entraîné une poignée de jeunes dans son sillage. Cette poignée est très rapidement deve-nue une meute qui compte aujourd’hui de jeunes loups pleins d’ambitions.

Le capitaine part au QuébecL’appétit venant en mangeant, Emmanuel Coppey ambitionne désor-mais de développer le club et d’assu-rer son avenir. « Cette année on a une section cadets en plus. Il faut avoir des jeunes dans un club c’est important. L’objectif est d’avoir plus de licenciés et de monter le niveau physique » précise Manu.

Une motivation que le ch’ti de naissance puise dans les bons résultats enregis-trés par ses débutants la saison passée et dans la réussite du capitaine de son équipe junior.

Présent dès le début de l’aventure, Benoît Maurel-Couderc devait en effet franchir l’Atlantique pour s’inscrire au collège d’enseignement général et professionnel de Thetford-Mines, à une centaine de kilomètres de Québec, pour y intégrer l’équipe de football américain.

Quaterback, le jeune homme de 19 ans voue une véritable passion à ce sport. Un passage au rugby ne l’a d’ailleurs jamais détourné du foot US dont il suit assi-dument les rencontres de championnat américain. « Le football américain c’est une passion. C’est un mélange de contact et de stratégie où chacun a son rôle quel que soit son gabarit. C’est moins bourrin qu’au rugby. Le rugby, pour moi, ce n’est pas assez complet. Je n’étais pas fait pour le rugby. J’aime le foot américain pour son côté brut et les tactiques » explique le futur Québécois dans les colonnes des différents journaux locaux qui s’inté-ressent à son parcours.

Une médiatisation inespérée dans un

coin de l’hexagone qui ne vit quasiment exclusivement que pour le rugby.

Il manque un terrainDe plus en plus de personnes com-mencent ainsi à se prendre au jeu de ce sport néanmoins encore confidentiel. Ainsi la municipalité castraise a-t-elle mis à disposition des Wolves un terrain avec poteaux une fois par semaine. « La mairie nous a accordé un terrain avec des poteaux une fois par semaine. La saison dernière on avait un terrain sans poteaux pour les deux entraînements de la semaine. Cette année, le lundi on a le même terrain mais le jeudi on a un terrain avec des poteaux. Ils ont fait un effort là-dessus » se réjouit Manu.

Un terrain qui reste cependant unique-ment dédié à l’entraînement. Car si tout semble bien se passer au niveau sportif, il reste une ombre au tableau. « J’attends toujours un terrain pour le champion-nat. On a donc fait une entente avec Albi puisqu’on n’a pas de terrain à Castres pour évoluer en championnat » déplore le fondateur des Wolves.

Cette situation n’a pas été dictée par un manque d’effectifs ou un niveau

Sports

«

Emmanuel Coppey : le ch’ti coach

Emmanuel Coppey est originaire de Dunkerque et comme tout gars du Nord qui se respecte, il aime le football. Lorsqu’à douze ans il arrive aux Etats Unis, c’est donc tout naturellement qu’il décide de jouer au soccer. « Le foot US ne m’intéressait pas. C’est un coach qui a remarqué que j’étais très ra-pide. Il est venu me voir pour me demander si je voulais essayer le foot US. Je lui ai dit que je n’étais pas intéressé » raconte Emmanuel.

Un camarade de promotion le convaincra finalement de se lan-cer dans le grand bain en troquant le ballon rond contre un ballon ovale qui a pignon sur rue outre- Atlantique. « Lors d’une promo-tion de fin d’année, un joueur de l’équipe est venu me voir pour me dire qu’il fallait vraiment que j’es-saye le foot US. Autour d’un verre je lui ai dit que je viendrai essayer. Cela ne m’intéressait pas trop car je ne connaissais pas les règles. Quand j’ai compris, cela m’a de suite attiré et j’ai laissé le soccer pour le foot US. » se souvient celui qui aura finalement revêtu le maillot des Spartans, une équipe d’une High school de Miami. Un choix ré-compensé au bout de la troisième année par une victoire sur Orlando en finale du championnat Florida High school conference football cup. Après quatre saisons – de 12 à 17 ans - passées en Amérique, Manu revient en France où il s’en-gage au 8ème RPIMa. Après 7 ans de bons et loyaux services il quitte

le béret rouge pour vivre pleine-ment sa vie de famille et trouve un emploi à la SEPPIC. Très vite, le démon du foot US le rattrape « Il s’est créé un club qui n’a pas duré longtemps à Castres, les Vipères. J’ai joué un peu dans ce club avant de partir à Albi » se souvient l’an-cien Floridien. Après quelques an-nées passées à défendre les cou-leurs du club de football américain de la préfecture, Emmanuel décide de passer de l’autre côté de la bar-rière. Son âge et des blessures à répétition l’incitent en effet à prendre ses distances avec la pra-tique mais pas avec sa passion : après sa reconversion profession-nelle, il réussit sa reconversion sportive en créant et en entraînant son propre club. C’est ainsi qu’en juillet 2010, les Wolves voient le jour à Castres. « On a du mal à pas-ser de joueur à coach. En voyant les autres jouer on a un petit peu les boules. Mais c’est comme ça, je continue quand même ma pas-sion » conclut l’intéressé.

Les arbitres en tenue officielleLes joueurs ont tout donné

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20 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr castres-info.fr – Novembre 2012 • 21

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Doux comme le mielAprès dix ans d’espoirs et de travail, le vignoble peut désormais commerciali-ser certains blancs doux sous l’étiquette « Vendanges Tardives ». A condition de souscrire à des conditions précises et exigeantes. Il faudra patienter encore quelques mois pour déguster ces liquo-reux d’élite. L’agrément « Vendanges Tardives » apportera plus qu’une simple pastille sur l’étiquette. Le vignoble en rêvait depuis dix ans, y travaillait d’arra-chepied depuis deux ans jusqu’à la quête du Graal, en novembre 2011. « Cela ne bouleversera pas la production, puisque ce sont 10% des 8000 hl de doux qui sont concernés, mais cette distinction reconnaît un niveau de compétences du vigneron, autant qu’elle anoblit le pro-duit. Tout le monde n’a pas la capacité à réaliser ce type de cuvée », estime Pascal Tamalet, président de la Maison des Vins. 35 vignerons se sont engagés sur le cahier des charges. Une dizaine déjà a lâché prise pour cette année, jugeant que leur récolte ne s’y prêtait pas. Tout est conditionné par la météo d’abord, les contraintes des cépages ensuite. Pour

entrer dans le club des «Vendanges Tardives », la cuvée doit comporter seulement les trois cépages gaillacois : loin de l’oeil ou ondenc en cépage principal (80% du volume) et mauzac et muscadelle en cépages de complé-ment. « Le mauzac est intéressant en doux classique, mais il a quelques dif-ficultés à monter en concentration ».

Vin de patience et de passionLes critères sont draconiens : le vin doit présenter un potentiel de 20° (soit 13° d’alcool) et 100 gr de sucre (soit 6°d’al-cool). Des chiffres qui montrent le ca-ractère résolument liquoreux de ces «Vendanges tardives », dont la typicité reposera aussi sur le bouquet richissime d’arômes. Le marché des doux qui mar-quait le pas après des années de crois-sance, peut-il absorber ce vin d’élite ? Les producteurs ne doutent pas de sa desti-née, d’autant qu’il sera vendu en flacons de 50 cl. « Une bouteille pas trop chère pour celui qui l’achète, et assez rémuné-ratrice pour celui qui la vend ». Le prix

devrait se situer dans une fourchette de 30 à 50€. « Ce qui n’est pas très cher pour le faire goûter à des amis. Sur ce type de vin, une dose de 5 cl suffit pour le déguster et l’apprécier » poursuit Pascal Tamalet. L’élevage en bois n’est pas im-pératif. Certains vignerons y recourront certainement, d’autres préfèreront res-ter sur des arômes de fruits confits. Ces « Vendanges Tardives », vin de patience et de passion, peuvent se déguster au printemps de la Saint Valentin comme à l’automne de la vie : c’est un vin d’amou-reux. Une dizaine de producteurs le mettront en marché en 2013, la majorité en juin 2014. Un délai qui aiguisera la curiosité et la gourmandise des consom-mateurs. ■

Pascal Tamalet, président de l’Interprofessionnelle IVSO Bernard Petiot, directeur général

Le Gaillac Primeur a besoin d’idées neuves

J par Patrice Gausserand

L es vins « Primeur » seraient-ils passés de mode ? Égratignés par les critiques gastronomiques

pour qui ils manquent parfois de « no-blesse», ils sont en perte de vitesse mais leur sortie reste un événement attendu et fêté. Les vignerons l’espèrent sans trop y croire, mais Bernard Petiot, directeur de la Maison des Vins, porte un regard lucide, et pas très optimiste. « Pour le consommateur français, les Primeurs sont moins en vogue. En revanche, vers les nouveaux pays consommateurs de vins comme ceux d’Asie, ils marquent des points.

Le Primeur est un vin de génération, d’at-taque, qui plaît aux néophytes. Ensuite, on passe à autre chose ». L’ambition Gaillacoise est d’être le Primeur régio-nal, et de jouer avec son atout maître, le fruité. «Dans les 3 profils de gamay, Gaillac est au milieu. Les gamays de Loire ont une acidité assez forte, les Beaujolais sont riches en alcool. Nos gamays sont plus aromatiques, sur la fraîcheur et le fruit ». La sortie du Gaillac Primeur n’en reste pas moins un jour de fête, propre à ensoleiller ce mois de novembre qui, de brumes en jour des morts et armistice, donnerait le cafard, à dix lieues des va-cances d’été et à six semaines des fêtes de

Noël. L’antidote est prescrit le troisième jeudi du mois, la cure dure quatre jours, jusqu’au dimanche soir.

La fête dans les caveauxL’interprofession vigneronne, qui avait beaucoup investi sur le Gaillac Primeur au temps de sa marche triomphale, avec ses 5 médailles d’or au concours national de Suze la Rousse (Vaucluse), a levé le pied depuis. A Gaillac, c’est le Dégourdy’s Club qui mène la danse et le lever de coude dans la salle de spec-tacles, en louant ses tonneaux aux entre-prises. Une formule sur le pouce, avec les bandas en toile de fond, qui marche plutôt bien. Les vignerons sautent sur l’occasion pour faire des opérations Portes Ouvertes, avec pléthore d’ani-mations et de repas. Ils ont compris que si le Gaillac Primeur se vend moins, il reste une locomotive pour le reste de la gamme. « Pour une bouteille de Primeur achetée, le visiteur acquiert 9 bouteilles de rouge, de doux, de blanc ou d’efferves-cent. A ce titre, le Primeur est précieux » observe Bernard Petiot. Les opérations commerciales sur la métropole régio-nale ont aussi réduit la voilure : finie la mise en perce des tonneaux sur le quai de la gare Matabiau, avec la Dive Bouteille qui chantait la Gaillagole à pleine poitrine. L’interprofession cible désormais son offensive sur les bars et les cavistes, les lieux d’ambiance où la sortie du Gaillac Primeur tourne encore à la fête entre amis.

L’aventure est au coin des cheminsLe directeur de la Maison des Vins trouve injuste les coups de griffe des chroniqueurs gastronomiques, qui taclent à qui mieux-mieux les Primeurs, alors qu’ils célèbrent des rosés aux

caractéristiques souvent voisines. « C’est un vin d’arôme, qui est fait pour être bu assez rapidement. De là à dire que ce n’est pas du vin, c’est un comble ! ». Ce serait oublier le ramassage patient à la main et en cagettes, le dorlotage dont bénéfi-cie la macération carbonique, et le coût de revient – très cher - de ce Gaillac Primeur. Les cinquante producteurs seront sans doute conduits à réfléchir à de nouvelles propositions pour ranimer la flamme du consommateur. Le gise-ment d’idées neuves se trouve peut-être dans les domaines. Les Balaran, Albert, Derrieux ont conçu un circuit pédestre, équestre ou motorisé sur les coteaux entre les trois chais, David accueille les randonneurs et les cyclos, Vissecq joue la carte du chocolat… Ce sont des mil-liers de visiteurs qui, pendant quatre jours parcourent les deux rives sur le fil rouge du gamay, à l’affût de la bonne surprise. L’avenir du Gaillac Primeur ré-side dans ces trouvailles gourmandes ou insolites, toujours renouvelées.

Pascal Tamalet

Bernard Petiot

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22 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr castres-info.fr – Novembre 2012 • 23

Association

est devenue au fil du temps la figure de proue de l’association sportive du lycée Barral en remportant dans les années 1996 et 2000, deux titres de champions de France. La lutte est donc ici avant tout éducative puisant ses influences dans un mélange de lutte gréco-romaine dont les règlements ont été assouplis. Porté par le savoir-faire de Jacques Cauquil qui a fait ses armes en tant qu’entraineur au Castres Olympique, le Lycée Barral est le seul établissement tarnais à proposer la lutte dans son programme. Point d’orgue de ce regain de dynamisme depuis quelques années, l’ASB Lutte a remporté l’année dernière le titre de champion de

France UNSS minime. Grâce à son sta-tut d’association loi 1901 et à son réseau d’enseignants d’éducation physique et sportive, l’UNSS organise tout au long de l’année scolaire des ren-contres sportives dédiées aux élèves des collèges et ly-cées. L’UNSS est la troisième fédération sportive française (après le football et le tennis) avec près d’un million de li-cenciés au niveau national. L’association du lycée Barral, c’est aujourd’hui 6 ensei-gnants d’EPS qui encadrent les activités de football, de

handball, de baskets, de rugby et orga-nisent de nombreuses activités telles que le tir à l’arc, le tennis de table, le badmin-ton ou bien encore l’accro sport. ■

Association sportive Barral Lutte

Les lutteurs entrent dans l’arène Cadeau de Noël est en avance cette année pour les jeunes Barréliens de l’association sportive Barral Lutte. Ils s’envoleront pour l’île de la Réunion, le mois prochain pour participer à la 5ème semaine internationale de Lutte scolaire organisée par le comité régional de lutte de l’île.

J par Yannick Michel

C ’est l’effervescence au Lycée Barral. 12 élèves (5 garçons et 7 filles) ont été sélectionnés

afin de participer du 9 au 16 décembre prochain au 10ème Tournoi de Noël or-ganisé dans le cadre d’un projet d’action éducative initié par les élèves de trois établissements de l’île de la Réunion. Les jeunes lutteurs Castrais auront ainsi l’occasion de découvrir leurs collègues d’autres pays dont des élèves d’Afrique du Sud, des îles Rodrigues et Maurice.

Un projet pédagogique avant tout Projet sportif, cette participation à la 5ème semaine internationale de lutte scolaire est avant tout comme le sou-ligne Jacques Cauquil, « un projet péda-gogique qui s’inscrit dans le cadre d’une activité sportive et scolaire». « Ouvrir notre jeunesse vers l’extérieur en cô-toyant des gens de cultures différentes, de

milieux de vie différents, développer des échanges et appréhender et promouvoir le patrimoine local est pour nous tout aus-si essentiel que promouvoir la lutte sco-laire» ajoute l’entraîneur. Le séjour des jeunes lutteurs est organisé en famille d’accueil durant une semaine. Au cours de ce séjour, des excursions seront orga-nisées pour découvrir l’île ; les lutteurs seront accompagnés de leurs homolo-gues locaux, élèves et équipes enseignantes. Trois rencontres de luttes sont prévues durant le séjour pen-dant lequel les élèves s’illustreront dans des combats individuels. La première ren-contre sera l’occasion d’un entraînement collectif régional qui

sera animé par les accompagnateurs de toutes les délégations. Viendront ensuite les rencontres par équipes au cours des-quelles nos jeunes champions organise-ront des ateliers pour faire connaître la lutte aux autres étudiants présents. Le grand jour tant attendu, le dimanche, verra s’affronter les différentes équipes venues des quatre coins du monde dans le cadre du Tournoi de Noël. Un séjour riche en rencontre et en émotion en perspective.

Maîtrise et puissanceSport méconnu du grand public, « la lutte présente cependant des qualités pédagogiques et sportives indéniables » assure Jacques Cauquil. « Contrairement aux idées reçues, c’est un sport mixte ou-vert à tous vu que les combats s’effectuent par catégorie de poids. L’affrontement, chez nous, contrairement à d’autres sports est direct et possède une vraie perspective pédagogique car il mobilise la capacité des lutteurs à accepter le sol », renchérit l’entraineur. Créée en 1994, l’ASB Lutte

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Association recherche mécènes

L’association sportive Barral Lutte recherche toujours des sponsors et mécènes pour leur projet. Dans le cadre de ce tournoi, elle organise le mardi 20 novembre, afin de récol-ter des fonds un repas spectacle salle Gérard Philippe. Plusieurs intermèdes musicaux seront assurés par les enseignants de l’établissement. Attention les places sont limitées à 240 personnes. Réservations obligatoires.

Les élèves du lycée Barral, champions de France

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Quartier

circuit départemental pour les poussins, triathlon course-saut-lancer pour les benjamins-minimes.

Côté équipement, si la piste synthétique date de 1999 ; par contre, les tapis de hauteur et perche sont quant à eux assez récents. Du petit matériel a été acquis ré-cemment : plots, lattes… Bruno est aussi un mordu de marche nordique ainsi que Christophe (voir Paroles de Castrais) ; il se sent bien dans ce quartier. Pour l’échauffement préalable aux séances d’endurance ou de résistance, les ath-lètes ne répugnent pas à faire quelques 500 mètres pour rejoindre le sentier des Droits de l’Homme, qui est tout proche. Et les voilà partis pour un footing sur un chemin sans voiture ! Avec ces deux moniteurs, brevetés, les enfants sont à bonne école ; qui sait s’il n’y a pas parmi eux des pousses de champions ?

Le Travet : un ruisseau à surveiller Ses crues du 5 juin 2003 sont dans toutes les mémoires, lorsque les pluies dilu-viennes d’un épisode cévenol ont trans-formé le quartier en vaste zone inondée. Dans les rues submergées par 1,20 m d’eau, les pompiers ne pouvaient accé-der. Les voitures étaient emportées. Le transformateur EDF a même explosé. Cette crue a particulièrement affecté

le lotissement Ferry-Herriot. Après cet épisode dramatique plongeant la po-pulation sinistrée dans le désarroi, un grand mouvement de solidarité est né dans tout le voisinage. Avec d’autres ri-verains, Danièle Patoiseau décide alors de constituer une association : c’est ainsi que L’association Ferry-Herriot est née.

Pierre Passebosc, un président dynamique à la tête de l’association Ferry-HerriotPierre Passebosc, a repris les rênes de l’association, dont Danièle Patoiseau de-meure la présidente d’honneur. Entouré de Geneviève Wilm, secrétaire et de François Carayon, trésorier et « mé-moire de l’association », il préside main-tenant aux destinées de Ferry-Herriot qui entend maintenir une cotisation modeste et abordable, 6 € par famille. Il souhaite accueillir et d’intégrer les nou-veaux venus : familles venant d’Alsace ou de Bretagne, ou par exemple, Rémi Talès, le joueur du Castres Olympique. Parmi les animations, outre la galette de début d’année, sont prévus un apéritif en juin, offert par l’association et un repas de quartier, début septembre ; le maté-riel, chaises et tables, électricité, sont fournis par la mairie, le repas est animé par un DJ et l’on fait appel à un traiteur pour un menu varié : paëlla, aligot-sau-cisse, etc. Ces mo-ments conviviaux sont aussi l’occasion pour les habitants de faire remonter les problèmes du quotidien. Pour les régler, l’association travaille en concer-tation avec la mairie ;

« on essaie d’être constructifs », souligne Pierre Passebosc ; elle rencontre ain-si les chefs de service de la mairie, par exemple, le responsable de l’Urbanisme.

Actions menées ou en cours : gestion hydraulique : demande de curetage ruis-seau Travet (à la suite des inondations de 2003, 4 bacs de rétention ont été creusés sur le bassin versant ) ; trans-ports : projet de desserte quartier par un car de Libellus, plus un bus avenue de Lautrec à destination de l’hypermarché ; divers :demande de remise aux normes de certains bosquets, aires de station-nement rue Herriot, renumérotation de maisons rue Jules Ferry pour éviter les doublons, pétition en cours pour gar-der une allée de thuyas en bordure du lotissement, date pour le vide-grenier qui pourrait se tenir à l’aire de jeux après sondage réalisé auprès des résidents. ■

Le Travet

Un terrain de jeux entre deux avenuesPetit aperçu géographique et sociologique : la poussée urbaine.

J par Pierre-Jean Arnaud

C ’est comme un triangle qui pousse sa pointe dans le centre-ville, entre l’avenue de

Lautrec au nord et l’avenue de Lavaur plus au sud. Le quartier du Travet af-fiche son côté résidentiel et résolument sportif avec une présence de stades, gymnase, terrains de tennis et même boulodrome. Peu de commerces en effet jalonnent cet îlot marqué par cette do-minante résidentielle ; mais la proximité de l’Albinque et l’accès facile aux hyper-marchés par le Corporal et de l’avenue de Lautrec, en font un quartier recher-ché par de nombreux habitants. Les pro-jets d’urbanisme fleurissent et les par-celles vertes se rétrécissent.

Une entreprise en ligne dans le quartierVictime de la concurrence asiatique, l’entreprise textile Carréman a cessé son activité depuis 2009. C’était une des der-nières à avoir résisté avant d’opter pour la délocalisation en Inde à Bangalore, proposant à ses salariés d’aller y travail-ler pour 69 euros. Depuis lors, une autre entreprise s’est installée dans les locaux laissés vacants. Il s’agit de Mobilier Moss, une entreprise de mobilier, positionnée sur le secteur de la vente en ligne.

Le stade du Travet, plaque tournante des sportifs du quartier et d’ailleursSitué au 61 Boulevard Albert Thomas, le stade du Travet surprend par sa su-perbe pelouse verte impeccablement tondue. Le sympathique gardien Hakim Cherfaoui explique : « Le terrain d’hon-neur est réservé aux matches de foot ; pour préserver la pelouse, il est interdit aux athlètes de s’y entraîner. Les aires de lancers (disque, marteau, javelot) sont utilisables uniquement pendant les compétitions ». Le gardien règne sur un espace vert de plusieurs hectares, com-prenant le terrain d’honneur avec la

piste d’athlétisme, le terrain annexe et le gymnase. Le week-end est consacré aux matches de foot et aux meetings d’athlétisme. Dans la semaine, la piste est investie par les athlètes du Castres Athlétisme, issu de la fusion en 1998 de l’UAC et du CRAC. Hakim Cherkaoui poursuit : « Suffisant pour les entraîne-ments de l’athlé, l’éclairage non homolo-gué ne dispense pas assez de lux pour les matchs de foot en nocturne ; aussi, ont-ils lieu pendant la journée ».

Avec Bruno et Christophe, les enfants sont à bonne écoleMalgré les contraintes évoquées plus haut, ils sont nombreux à fréquenter les installations du Travet et tout d’abord l’école d’athlétisme. « L’an dernier, com-mente Bruno, éducateur sportif, sur les 263 inscrits au club, une bonne centaine fréquentait l’école d’athlétisme. Sur les 100, environ la moitié participait assi-dument aux compétitions et challenges organisés par le club ».Ce vendredi soir 12 octobre, une nuée d’enfants entoure leur coach. « C’est une séance d’entraîne-ment avec passages en relais après départ dans les starting-block », ajoute Bruno. Si les plus jeunes (babies et Eveil) font de l’animation sportive, les autres jeunes athlètes participent à des compétitions :

Crochets Pezet Grillages4, rue André Ampère - ZAC de la Chartreuse 81100 Castres

Tél. 05 63 59 09 95 - [email protected] www.crochets-pezet.fr

Tout pour votre clôture !

Clocher St-Jean St-Louis

Pierre Passebosc

Bruno et l’école d’athlétisme

Entraînement de foot sur le terrain annexe

Espace jeux Jules Ferry

Carrefour bd L.Bourgeois - avenue de Lavaur

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26 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr castres-info.fr – Novembre 2012 • 27

Publi-reportageParoles de Castrais

Quartier Le Travet

Des habitants en symbiose avec le quartier et son évolution

J par Pierre-Jean Arnaud

Hakim, gardien heureux du TravetHakim Cherfaoui est un gardien de stade heureux dans un quartier qu’il qualifie de « très tranquille ». Le climat est paisible : « Même si dans l’enceinte du stade, l’on constate des petites hausses de tension au moment des matches, les rapports avec les sportifs sont très bons. Ce métier me passionne, d’autant que je suis aussi éducateur sportif de foot ; ici, je suis dans mon élément ».

Jean, habite rue Herriot depuis un an C’est un très bon quartier, calme, agréable à vivre. Il y a un bon voisinage. Proche du centre-ville, nous disposons de toutes les commodités. L’Albinque est juste à côté. On est à 10 minutes à pied du centre-ville, avec tous les commer-çants. C’est un quartier à dominante ré-sidentielle avec un côté sportif : le stade du Travet. Le quartier bénéficie d’un axe piétonnier, le Chemin des droits de l’homme, situé sur l’emprise d’une ancienne voie ferrée, Castres-Albi, via Lautrec. Le centre Leclerc n’est pas très loin. Grâce à la rocade, on est très vite partout.

Claire et Olivier, rue du Gazel, habitants depuis 4 mois Tout d’abord, le fait d’avoir mis une piste cyclable bd Léon Bourgeois est

très positif ; c’est en faveur des nou-velles mobilités. De même, la plantation d’arbres habille agréablement le boule-vard. Habitant depuis peu ce quartier, nous prenons connaissance des anima-tions qui s’y déroulent. Pour ce qui est de l’urbanisme, peut-être y-a-t-il un projet de réfection de la voirie de la rue du Gazel car une partie de cette voie est assez dégradée ? Danseurs, nous faisons partie de la Compagnie Passe-Velours de Gaillac. Après un passage à l’Audito-rium de Graulhet avec la représentation de « Peaux », nous répétons à la mise en place de notre prochain spectacle qui devrait s’intituler : « Que m’importe le jour ! ». Après avoir rayonné dans le Tarn, en Midi-Pyrénées et ailleurs en France, nous souhaiterions nous pro-duire à Castres. Cf site internet : http://www.compagnie-passevelours.com

Christophe, une proposition multisportEn plus de l’entraînement de l’école d’ath-létisme, je propose par l’intermédiaire d’une structure privée, mes services et mes prestations pluri-disciplinaires,

allant de la prépara-tion physique générale aux sports comme le VTC, le VTT, la marche ou même le tir à l’arc. http://abcforme.fr

Club de foot Castres U15 équipe 2, sur terrain annexe TravetNous avons un match toutes les semaines, soit le dimanche, soit le samedi. Aujourd’hui, mercredi, nous avons eu un entraînement spécifique « gainage » avec abdos- pompes, etc. Nous poursuivons par une séance de jeu collectif. Nous nous retrouvons aussi le lundi. La composition de l’équipe est la suivante : Nicolas, Alexis, Florian, Louis (gardien), Simon, Amin, Quentin, Steven, Farchid, Yannis, Paul, Kada, Antony, Romain. Nous sommes dans une poule de 10, actuellement 3e à un point du second. Nous avons été satisfaits du match nul réalisé hier soir 16 octobre par l’Equipe de France contre l’Espagne en phase préparatoire de la coupe du Monde au Brésil. ■

Le partenaire de vos réceptions depuis plus de 15 ansQuarante millions de pièces lavées par an, plus de 100 000 par semaine. Les chiffres sont impressionnants, tout comme la réussite de cette entreprise de location de vaisselle et de matériel de réception, qui accompagne tous les moments festifs de la vie avec la qualité et la propreté comme maîtres mots.

C’est en 1995, que Pascal Maldant, découvre un marché alors en développement : celui de la location de vaisselle et de matériel de

réception. « J’ai souhaité créer une société de location de vaisselle à grande échelle pour répondre aux besoins de

ce marché porteur, mais dont l’offre existante était bien trop parcellaire» confie le fondateur audacieux de LO.CA.PREST.

L’habilleur de table Implantée sur l’axe autoroutier Toulouse / Albi, la société propose ses services dans la région albigeoise, toulousaine mais aussi de façon régulière dans l’Aveyron et la région basque et béarnaise. Forte de ses capacités matérielles et logistiques, LO.CA.PREST. répond à toutes les attentes de

ses clients. Comme le souligne Pascal Maldant « Laver la vaisselle est à la portée de tout le monde, laver la vaisselle vite et bien est un métier à part entière ». La passion qu’il accorde à son métier est comparable à celle qu’il voue à son club de rugby fétiche, l’ASM Clermont Auvergne dont l’entreprise porte les couleurs.

De la vaisselle au linge en passant par le mobilier, c’est donc une prestation complète que propose la société de Pascal Maldant. « Avant d’être loueurs, nous sommes des prestataires de services ». Actuellement, la majorité des clients sont des professionnels mais LO.CA.PREST. propose aussi ses services aux particuliers. « Nous allons de 2 à 20 000 couverts » affirme le fondateur, pour attester de la palette de services de son entreprise.

Une société éco-responsable LO.CA.PREST., de par son activité, n’est pas soumise à des contraintes juridiques spécifiques. « Cependant, nous nous imposons de respecter les normes d’hygiène en vigueur chez les traiteurs, restaurateurs et collectivités ». La gestion de l’eau par l’hydraulique est omniprésente dans tous les processus de lavage. Une grande place est accordée au développement durable. « Nous cherchons à gérer de manière optimale l’eau, élément principal de notre activité ». Preuve de cet engagement éco-responsable, la société fait actuellement concevoir une machine sur mesure capable de nettoyer les gobelets recyclables.

Ce projet de lavage, réalisé en partenariat avec Tryfil et la Communauté de Communes du Tarn et Dadou, constitue selon les dires du dirigeant, « une étape essentielle pour LO.CA.PREST. qui doit s’adapter aux évolutions de son marché ».

In fine quand on demande au dirigeant quelle est la partie la plus importante de son activité, il nous répond sans hésitation : «Le client. Notre politique vise à ne jamais dire non. C’est pourquoi nous disposons d’une liste de prestataires annexes tels que des fleuristes et des décorateurs, pour satisfaire au maximum notre clientèle ». ■

LO.CA.PREST : 2 sites à votre service

TARN :LO.CA.PREST. La Bouissounade 81150 LAGRAVE Direction : [email protected] : [email protected]

AVEYRON : François Arnaud Traiteur Avenue de la Peyrinie 12000 Rodez

www.lo-ca-prest.com - 05.63.81.00.95

Location de vaisselle et matériel de réception

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agenda

Feydeau était un grand comique. Le plus grand après Molière...

Devant les tragédies, on étouffe d’horreur. Devant Feydeau, on étouffe de rire. »

(Marcel Achard)

TN : 8 €, Tarif famille (à partir de 3 personnes) :4 € / personne, TS : 3 €

Dimanche 11 no-vembre à 17h30Au ThéâtreMusique

TRIO ARTHÉMUS

Le Trio Arthémus ras-semble trois brillants artistes amoureux de la musique de chambre dont le talent est reconnu à l’échelle internationale. Lauréate de concours prestigieux, Ana-Maria Bell-Deveselu a donné son premier récital à treize ans à la Philharmonie de Bucarest. Vladimir Mendelssohn, né dans une famille de longue tradition musicale, se produit dans toute l’Europe et aux Etats Unis. Il enseigne également.

Dorel Fodoreanu, après un parcours exem-plaire, est nommé violoncelle solo de l’Orchestre Philharmonique Georges Enesco. Il a fondé le cé-lèbre quatuor Enesco.

Mardi 20 novembre 21hAu ThéâtreDanse

AILEY II

Elle avait reçu un véritable triomphe lors de son premier passage à Castres en juillet 2011.

La prestigieuse compagnie new-yorkaise Ailey II est de retour cette saison pour notre plus grand plaisir.

L’esprit d’Ailey brille à travers les performances exaltantes de ces jeunes danseurs débordant d’en-thousiasme et d’énergie.

Le répertoire, diversifié, associe à la fois les clas-siques intemporels d’Alvin Ailey et les remarquables

créations de chorégraphes actuels.

Ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel !

« (…) Ces danseurs sont magnifiques : puissants, musicaux, lyriques et abandonnés au bonheur de danser comme s’il s’agissait d’une transe.» (Le Figaro)

Mardi 20 novembre à 21hAu ThéâtreMusique

ORCHESTRE NATIONAL DE CHAMBRE DE MOLDAVIE

Cet orchestre à la renommée internationale, créé en 1988 par Alfred Gerschfeld, est constitué de musi-ciens issus des grandes écoles russes et moldaves qui associent leur talent au service d’un répertoire varié.

Solistes, instrumentistes et chefs d’orchestre de nombreux pays apprécient de travailler avec et orchestre qui a pour scène la Salle d’Orgue de Chisinau. Ses musiciens se produisent avec suc-cès à travers le monde : France, Italie, Allemagne, Suisse, Russie, Israël, Etats-Unis…

Voilà une rare occasion de découvrir cette presti-gieuse formation, dirigée depuis 2010 par Cristian Florea.

TN : 26 €, TR : 24 €, TA : 22€, TE : 17 €, TJ<12 ans : 13 €

Jeudi 22 novembre à 18 h 30Lo bolegasonConcert

BUDAPEST - CONCERT FIN DE RESIDENCE

Groupe de trip hop issu du Tarn, Budapest a sou-haité développer la sensation d’immersion et de transe qui se dégage de sa musique. Lors de cette résidence, le groupe a orienté son travail sur l’inte-raction entre son, lumière et espace. Un set saisis-sant, profond et hypnotique...

L’agenda des sortiesLe mardi 6 novembre à 20h30

Au ThéâtreCirque

PSS PSS

Entremêlant la poésie et une technique de « micro-acrobatie », ce duo de clowns aussi talentueux que drôle, nous entraîne dans un tourbillon de situa-tions hilarantes.

Issus de l’école Dimitri, récompensés par de nom-breux prix, dont celui pres-tigieux du Cirque du Soleil,

les Baccalà ont parcouru le monde avec cette his-toire tendrement fascinante où tout leur est permis : les cascades les plus époustouflantes comme de nous regarder, une pomme dans la main, sans un mot, sans un geste…

Poétique, surréel, intime, Pss Pss est un spectacle pour les rêveurs, petits et grands qui n’ont jamais grandi, un théâtre de l’âme où l’on peut se perdre pour retrouver la fantaisie et le jeu.

« Ce duo de clowns a le charme suranné d’un film de Chaplin.» (infoconcerts)

TN : 13 €, TR : 11 €, TA : 10 €, TE : 8 €,TJ<12 ans : 7 €

Samedi 10 novembre à 20h30Lo bolegasonConcert Bolegers

THE GUTS + I LOTS MY KEYS + LE MINUS

Le Minus : Paroles amères, basse en avant, guitare en arrière, batterie musclée… Le Minus s’inspire de la vague rock des années 90, une touche de punk’n’funk en plus !

I Lost My Keys : I Lost My Keys déploie une mu-sique pop rock aérienne terriblement énergique, dont les influences vont de Radiohead à Queen of

the Stones Age.

The Guts : The Guts, c’est quatre filles et un garçon au service d’un répertoire original folk, pop et reggae, joué de façon spontanée !

Gratuit

Le samedi 10 novembre à 21 hAu ThéâtreSpectacle

PATRICK SÉBASTIEN FAIT SON SHOW

Imitations... Et confidences

Artiste aux mul-tiples facettes, Patrick Sébastien a fait ses pre-mières imitations au début des années 70, avant de se consa-crer à sa carrière de chanteur et d’animateur.

Aujourd’hui, l’artiste a choisi de renouer avec ses débuts. Il est de retour sur scène avec un nouveau spectacle entièrement dédié aux imitations, dont la création a été peaufinée au Théâtre de Castres en septembre 2011.

Dans ce spectacle plein d’humour et de tendresse, les souvenirs de l’artiste se mêlent aux sujets d’ac-tualité et les imitations traditionnelles côtoient de nouvelles trouvailles.

Patrick Sébastien y est entouré de ses amis mu-siciens, dont les Castrais Jérôme Baudoui et Alexandre Garrouste.

Deux heures d’imitations et de confidences inédites.

TN : 36 €, TR : 33 €, TA : 30 €, TE : 23 €,TJ<12 ans : 20 € - Places numérotées

Mercredi 14 novembre 20h30Salle Louisa PaulinThéâtre

FEU LA MÈRE DE MADAME

« Lucien rentre un soir tard chez lui, passablement éméché.

Le décor ? La chambre conjugale évidemment, qui sera le champ clos rêvé pour la bataille...

Le malheur veut qu’il réveille madame. S’en suivra une dispute conjugale féroce entre une épouse dé-laissée, aigrie par les frasques répétées de Lucien et un mari piteux, pris en faute. La scène de ménage s’amplifie lorsque Lucien, en parfait goujat éhonté, vante la beauté d’un modèle nu rencontré au bal des Quat’Z’Arts. La dispute conjugale va tour-ner au pugilat avec la visite d’un certain valet de chambre, venu annoncer une bien triste nouvelle...

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Vendredi 23 novembre à 20 h 30Lo bolegasonConte

LADJI DIALLO « Ma Vallée : un truc de fou !! »

Après un parcours initiatique digne d’un héros de conte – castagne en banlieue parisienne, puis ap-prentissage du théâtre - Ladji Diallo découvre les Pyrénées. C’est le coup de foudre. Il s’installe dans une petite vallée et depuis ne cesse de s’émerveil-ler devant ses voisins, les fées, l’ours, les vaches, les ânes, le blaireau…

Ladji Diallo est un conteur lumineux à plus d’un titre : une énergie flamboyante, un rapport au pu-blic généreux, sans oublier la profondeur de ses propos. Incarnant les personnages et animaux qu’il raconte, Ladji Diallo est un créateur d’images incandescentes qu’il anime au son de sa guitare et de sa voix chaleureuse.

En partenariat avec le service Enfance Jeunesse de la Mairie de Castres(billetterie > 05 63 62 40 17ou [email protected]) - 5€

Dimanche 25 no-vembre à 17h30Au ThéâtreMusique

BERTRAND CHAMAYOU

Artiste majeur de la scène internationale, Bertrand

Chamayou connaît une carrière fulgurante grâce à sa belle personnalité aux multiples facettes. Il a reçu 3 Victoires de la Musique Classique, un record inégalé. Il joue sous la direction des grands chefs actuels. En musique contemporaine, il travaille avec Henri Dutilleux, Pierre Boulez, Thomas Adès, Esa-Pekka Salonen… Dans ces enregistrements, il s’impose comme une référence évidente.

Un événement à ne pas manquer.

Présenté par Forum dans le cadre des Dimanches Musicaux avec le concours de la Ville de Castres

TN : 17 €, TR : 15 €, TA : 14 €,TJ et TE : 5 € / placement libre

Jeudi 29 novembre à 21hSalle Gérard PhilipeMusique

HUBERT-FÉLIX THIÉFAINE

Rockeur-poète à la sensibilité exacerbée, évoluant

en marge des circuits traditionnels, Hubert-Félix Thiéfaine séduit toutes les généra-tions avec des textes imagés, empreints de cynisme et de désillusions.

Au fil d’une longue car-rière, l’artiste a forgé, à l’écart des modes, une oeuvre dense et singulière.

Hubert-Félix Thiéfaine est de retour sur scène dans le cadre d’une tournée inti-tulée « Homo Plebis Ultimae » qui connaît un véritable triomphe.

Une occasion exceptionnelle de parcourir les nom-breuses années d’une carrière atypique, mais aussi de découvrir l’univers de son 16e et dernier album « Suppléments de mensonge », dont est extrait La Ruelle des morts, qui a valu à son interprète une double récompense aux Victoires de la Musique. Un album noir, toujours, mais truffé de trouvailles et plein d’énergie.

Voilà une très belle occasion de (re)découvrir l’uni-vers de cet artiste inclassable.

TN : 38 €, TR : 35Placement libre / assis

Mercredi 28 novembre à 15hAu Théâtre Spectacle jeune

COLETTE MIGNÉ - CONTES POUR RIRE

« C’est comme ça, chaque fois je me dis : cette fois pas d’histoire, je raconte droit ! Rien à faire, ça tram-poline de l’intérieur, colo-rise le verbe. Pire ! Ça gro-melotte le corps, destoupe

les oreilles. » L’irrésistible Colette Migné vous a concocté avec soin une petite salade d’histoires, loufoques ou insolites, composée de ses histoires préférées, qui varient au gré des saisons et au fur et à mesure de son collectage. Un moment rare de franche rigolade à partager en famille.

« (…) Colette Migné : un peu foldingue, fruste, mais terriblement poilante. » (Le Clou dans la planche)

A partir de 6 ans. Durée : 1h Tarif unique : 5 € / placement libreRENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONSThéâtre municipal - 05 63 71 56 58ou 05 63 71 56 57.

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