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Agenda // Portrait // Vie de quartier // Sports // Paroles de Castrais // ... Votre info au quotidien sur castres-info.fr le Mag Déc. 2012 # 04 Le mensuel indépendant et gratuit d’information locale Spécial fêtes 18 jours d’animations Portrait Frédéric Munier : fin de mission en Afghanistan Sports Le Castres Rugby Féminin se dévoile

Castres Info 04 Web

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Agenda // Portrait // Vie de quartier // Sports // Paroles de Castrais // ...Votre info au quotidien sur castres-info.fr

le MagD é c .2012# 04

Le mensuel indépendant et gratuit d’information locale

Spécial fêtes18 jours d’animations

PortraitFrédéric Munier : fin de mission en AfghanistanSports Le Castres Rugby Féminin se dévoile

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N°4 - Décembre 2012 - Tirage : 10 000 exemplaires -Impri-mé en région Midi-Pyrénées (France) - Mensuel gratuit publié et distribué par : SARL PGCom - 29, Av de L’Europe - 81600 GaillacTél. 05 63 41 40 02 - www.castres-info.frDirecteur de la Publication : Patrice [email protected] Rédaction : Bruno Masarotto, Marie-Jo Alibert, Pierre-Jean

Arnaud, Patrice Gausserand, Yannick Michel, Grégory Andres.Conception graphique et mise en page : Emilie Marquès. Service commercial :Caroline Sompayrac - [email protected] Petitjean - [email protected] Henry - [email protected]édits photo : PGCom, Grégory Andres, Bruno Masarotto, Pierre-Jean Arnaud, Mairie de Castres, Lo Bolegason.

Crédits photos et Copyright : tous droits réservés textes et images sauf mention contraire.Dépôt légal : à parution. Ne pas jeter sur la voie publique

édito

Directeur Général : Patrice Gausserand29, Av de L’Europe - 81600 Gaillac Tél. : 05 63 41 40 02 - www.pgcom.frVous voulez communiquer dans castres-info le mag ? Un seul mail : [email protected]

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Sommaire

4 dossier à la Une18 jours d’animations gratuites

8 PortraitFrédéric Munier : fin de mission en Afghanistan

10 SportsLe Castres Rugby Fémi-nin se dévoile

12 JeunesseGraines de champions

14 LoisirsCoupe Européenne d’aé-romodélisme : Un Tarnais parmi l’élite

16 QuartierUn campus dans la ver-dure

18 Paroles de Castrais

20 Agenda

« I have a dream »

Petit Papa Noël quand tu descendras du ciel… N’oublie pas mon petit sou-

lier »… C’est bientôt  les fêtes de fin d’an-née et avec elles leurs lots de joie, de bon-heur et de rassemblements familiaux… C’est du moins ce qui devrait en être pen-dant cette période… Mais voilà Madame crise économique est passée par la chemi-née de nombreux foyers. Si pour certains le petit soulier se transforme aux douze coups de minuit en botte de sept lieues pour d’autres la transformation est beau-coup moins reluisante. La baisse du pou-voir d’achat touche aussi le père Noël qui doit comme beaucoup se serrer la ceinture. Malgré tout, Noël restera toujours Noël. Une magie étincelante qui rayonne au-delà des yeux émerveillés des tout-petits. Et dans le contexte actuel ce n’est pas du luxe. Car entre le duo de comiques Fillon-Coppé qui ne fait rire que lui, les couacs du  gouvernement,  le  conflit  israëlo-pa-lestinien, la hausse du chômage et autres événements tout aussi dramatiques, il n’y a pas de quoi grimper au sapin. Il est donc grand temps de faire une trêve. «I have a dream », qu’un jour la mèche de cette si-tuation de crise s’éteigne car la ligne rouge a été franchie et le torchon brûle vraiment. Il est également grand temps d’en tirer les conséquences. Dans ce sens, alors oui, je dis « I have a dream »… Ce message célèbre dans le monde entier, écrit il y a presque 50 ans par Martin Luther King est un message d’espoir dont beaucoup de-vraient s’inspirer…

Bonnes fêtes à tous…

Marie-Jo Alibert

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4 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr castres-info.fr – Décembre 2012 • 5

Dossier

Samedi 8 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 17hGospel et Soul Music - Soulshine Voices & The Gospel ChoirC’est l’amour du Gospel et de la soul music qui a réuni ces artistes qui al-lient le negro-spiritual et le gospel d’aujourd’hui.

Mardi 11 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 17hSylviane Blanquart et son orgue de Barbarie

Mercredi 12 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 14hDes contes de Noël Une conteuse viendra raconter des his-toires sur le thème des légendes et des traditions de Noël.

Place Jean Jaurès à partir de 14hDes maquillages de Noël Un atelier maquillage sera installé au cœur de la forêt où les petits pourront se mettre aux couleurs de Noël.

Place Jean Jaurès à partir de 14hLe BallooneurL’esthète burlesque vous impressionnera par ses capacités d’inventions et d’im-provisations. Après sa performance, vous ne verrez plus les ballons de la même façon.

Jeudi 13 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 17hSylviane Blanquart et son orgue de Barbarie.

Vendredi 14 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 18hLes Bandas de Noël

Samedi 15 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 17hLa cour des fées - Déambulation Parade nocturne qui entraînera petits et grands dans l’univers imaginaire et poé-tique des géants et des fées.

Dimanche 16 décembre

Quai des Jacobins de 10h à 12hInitiations gratuites au patinage par le Castres Sports Glace.

Place Jean Jaurès à partir de 14h Le Ballooneur

Coche d’eau à partir de 18hLes fontaines lumineuses En bord d’Agout, des jets d’eau s’animent et dansent au diapason de la musique. Une symphonie féérique qui transporte-ra le public dans un monde imaginaire.

Mardi 18 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 17h Sylviane Blanquart et son orgue de Barbarie.

Mercredi 19 décembre

Place Jean Jaurès de 10h à 12hDes contes de Noël

Jeudi 20 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 17hSylviane Blanquart et son orgue de Barbarie.

Vendredi 21 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 18hLes Bandas de Noël

Castres en fête

18 jours d’animations gratuitesLe marché de Noël c’est un décor, des cadeaux, des sucreries, du vin chaud mais c’est aussi et avant tout la fête et des spectacles inoubliables. Grâce au CORAC, à la ville de Castres et ses partenaires, petits et grands pourront profiter de nombreuses animations gratuites. Demandez le programme.

J par Grégory Andres

La fontaine Pereire se drapera une nouvelle fois dans ses plus beaux atours.

Un Noël sans sapin n’est pas un vrai Noël !

Les bandas de Noël fidèles au rendez-vous comme bien d’autres musiciens.

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Dossier

Marché de Noël

Sept ans de bonheurConçu en 2005, après la rénovation de la place Jean Jaurès, le marché de Noël de Castres fêtera donc ses sept années d’existence. A chiffre magique, édition magique….

A u cœur de la forêt enchantée comp-tant 550 sapins

enneigés, Saint-Nicolas, les 13 desserts de Provence, la crèche des rennes, le sapin, le Père Noël, le gui, la bûche, l’orange… lèveront le voile sur les mystères, les légendes et les traditions qui en ont fait des incontournables des fêtes de Noël. L’imaginaire des enfants sera également

attisé par la présence de licornes, phé-nix, loups, ours, biches, pingouins et autre pégases qui peuplent les lieux. Les plus grands retrouveront leur âme d’enfant sur la glace de la patinoire, en dégustant une gaufre ou un chocolat chaud au cœur du village gourmand et de sa terrasse chauffée ou en admirant les jouets en bois d’un des 35 exposants installés dans les cabanes du village des commerçants. Bref, que du bonheur ! Joyeux Noël à tous ! ■

Samedi 22 décembre

Place Jean Jaurès à 14hSculpture sur glace

Place Jean Jaurès à 17hSculpture sur glace Michel, champion d’Europe en la ma-tière, réalisera un ensemble de sculp-tures à partir d’un simple bloc de glace.

Place Jean Jaurès à partir de 17hGospel et Soul Music - Soulshine Voices & The Gospel Choir

Dimanche 23 décembre

Quai des Jacobins de 10h à 12h Initiation gratuite au patinage par le Castres Hockey Club.

Fête des lumières organisée par le Corac et la CCI du Tarn.

Coche d’eau à partir de 17h45Arrivée du Grand Chambellan du Père Noël (avec embrasement et show lumières).

Centre-ville à partir de 18hDépart de la balade découverte dans les rues du centre-ville à la recherche des « 4 lutins musiciens » du Père Noël.

Place Jaurès à 19hIllumination de la forêt magique par les enfants.

Départ de la parade des enfants vers le Jardin de l’Evêché.

Jardin Evêché à 19h30Aubade des 4 lutins musiciens et dé-part des lanternes magiques qui s’envo-leront vers le pays du Père Noël.

Jardin Evêché à partir de 19h45Grand feu d’artifice

Lundi 24 décembre

Place Jean Jaurès à partir de 14hDes maquillages de Noël

Place Jean Jaurès à partir de 16hEveil roquecourbain (Harmonie musicale)

Infos pratiques

Lieu : place Jean Jaurès

Dates : du 8 au 25 décembre

Horaires : Tous les jours de 10h à 20h (jusqu’à 21h les vendredis et samedis et dimanche 23)

La forêt enchantée abrite des histoires magiques.

Un manège gratuit fera le bonheur des plus petits.

Le Père Noël, son assistant et son photo-graphe officiel.

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Portrait

invisible, leur sécurité durant leurs rares déplacements était «garantie» par le lieutenant-colonel Hussein, chef du ba-taillon afghan (« Kandak »), vétéran du conflit avec l’ex-URSS : « En sa présence, nous confiait le commandant Munier, on ne risquait rien. C’était un homme féru de culture française, humain et accessible. Son hospitalité a été irréprochable. » Le risque, l’Alsacien d’origine l’avait accepté en militaire de carrière et fils de mili-taire : « On s’entraîne à longueur d’année pour affronter ce genre de situation. C’est l’aboutissement d’un métier qu’on a choi-si. Le risque, on vit avec. » À tel point que le papa de la toute petite Élise (7 mois) a envisagé le pire avec son épouse avant de prendre son paquetage pour Kaboul : « Nous avons paré à toute éventualité. Ma femme savait à qui s’adresser en cas de besoin. Les formalités étaient prêtes. » L’ombre d’Uzbin et de son embuscade

meurtrière planerait-elle encore sur le quartier Fayolle ? Dans les faits, les sol-

dats préfèrent ne pas évoquer cet épisode funeste pour le régiment castrais. En pro-fessionnel aguerri, le commandant Munier élude d’ailleurs le sujet : « C’est un fait de guerre. Nous n’en avons pas ressenti les échos. » Le com-mandant Munier est donc resté

concentré sur sa mission auprès de l’ar-mée afghane, livrée à elle-même face aux Talibans, une fois les ultimes GI’s amé-ricains retournés au USA. « Ils sont for-cément inquiets de perdre les moyens en matériel et en personnel des Occidentaux. Ils ont gagné en autonomie. Ils ont l’ave-nir entre leurs mains. » A la question lé-gitime sur leur aptitude à maintenir la paix sans l’aide des étrangers, Frédéric Munier, assure « qu’ils progressent petit à petit. L’armée afghane s’est renforcée. Les Afghans ont envie que l’insécurité cesse et que le pays soit pacifié. J’ai personnelle-ment trouvé le «Kandak» avec qui nous travaillions bien structuré et avec une bonne expérience du combat. » ■

Frédéric Munier

Fin de mission en AfghanistanLe commandant du 8e RPIMa, chargé de la formation de l’armée nationale du président Karzaï, est un des derniers soldats à avoir quitté le pays avant le retrait définitif des forces françaises, ce mois de décembre 2012.

J par Bruno Masarotto

D ans le jargon anglo-saxon, Frédéric Munier était membre

d’une « MAT », pour « military advisory team », soit une équipe de conseil militaire. Le comman-dant du bureau opération-ins-truction du 8e RPIMa a séjourné, en Afghanistan, plusieurs mois en 2012. Mission : former l’armée nationale afghane (ANA), qui prendra le relais une fois que tous les contingents étrangers auront quitté le sol afghan. Le retrait des combattants français a été avancé à ce mois de décembre 2012, se-lon la promesse de campagne du président François Hollande. Le commandant Munier est donc un des derniers militaires du « Huit » à avoir fait partie de la force inter-nationale d’assistance et de sécu-rité (ISAF), créée en 2001 sous l’égide de l’OTAN. « Nos objectifs étaient de préparer les opérations avec les soldats afghans et d’assu-rer sur le terrain leur liaison avec l’armée française, placée en appui et en soutien. » Basé à Surobi, au sud de la tristement célèbre vallée de La Kapisa, Frédéric Munier n’a pas été engagé dans les combats avec les Talibans qui ont coûté huit hommes au « Huit », en août 2008. « Nous avons assisté à des arrestations de suspects. Mais, il est souvent difficile de les identi-fier. » Quasiment confinés dans leur base opérationnelle avancée (FOB), les vingt-deux militaires castrais, rattachés au 92e RI de Clermont-Ferrand, n’avaient que peu de contacts avec les popu-lations locales. Dans un pays en guerre avec un ennemi souvent

Le commandant Frédéric Munier en quelques repères40 ans, né à Strasbourg

Marié, un enfant (Élise, 7 mois, née à Castres)

Trois périodes au 8e RPIMa : 2001-2004 (lieutenant, chef de section); 2006-2008 (commandant de la 3e compagnie); à partir de 2011 : officier au bureau opération-instruction.

Formation militaire : Saint-Maixent (puis sergent dans le Génie en Allemagne), concours d’officier à l’école militaire interarmes de Coëtquidan (il choisit l’infanterie).

L’Afghanistan du commandant Munier

« En période de paix, l’Afghanistan est

un pays magnifique, qui mérite d’être visité. Il possède une alternance de déserts et de montagnes qui valent le coup d’oeil. Les vallées sont ver-doyantes. Le lac Naghlu dans la vallée de la Kapisa est très beau. Le climat est clément. »

La carrière militaire

« Mon père était militaire et j’ai toujours voulu le devenir. J’aime l’action, le tra-vail en extérieur et le contact humain. J’apprécie aussi la discipline, le com-mandement... L’armée offre aussi de belles perspectives de carrière. Enfin, servir la France est un devoir pour moi. »

Le commandant Munier et le «Huit»

« Mon rang de classement m’a permis de pouvoir choisir mon affectation. J’ai opté pour le 8e RPIMa car c’est un régiment d’élite qui vise l’excellence. C’était aussi un des premiers régiments professionnels. Les anciens m’avaient parlé de son esprit de famille. »

La région castraise

« La région de Castres me plaisait bien. Castres est une petite ville où l’on se sent bien. C’est une ville à taille hu-maine, où l’on a été bien accepté. Même si j’habite Soual, j’y viens faire le marché le samedi. »

Le commandant Munier aux côtés du lieutenant-colonel Hussein, chef du «kan-dak» afghan de Surobi et vétéran de la guerre avec l’URSS.

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Sports

MAQUILLAGE

PERMANENT130ۈ partir de

Ovalie

Le Castres Rugby Féminin se dévoileÀ quelques jours de la parution du calendrier des rugbywomen castraises, Castres-info publie quelques images du «making-off». À cette occasion, la présidente Virginie Berthoumieu fait le point sur le club champion de France de fédérale 2 en 2011 .

J par Bruno Masarotto

L’effectif : «Pour la 1, le groupe est constitué de 36 éléments. Pour la première année, nous avons monté une équipe réserve à 7, en-gagée en 3e division. Nous sommes en entente avec les Panthères Noires de La Montagne Noire. L’avantage d’avoir une réserve est que cela offre un palier de for-mation pour les débutantes et les jeunes.»

Les jeunes :«Nous avons plus de quarante jeunes, des moins de 13 ans jusqu’aux moins de 18. Au total, le club compte 80 licenciées.

La hausse spectaculaire des licences chez les jeunes est liée aux bons résultats du Castres-Olympique et à la dernière Coupe du Monde. De plus, le rugby mixte scolaire nous aide beaucoup, en don-nant le goût aux filles pour notre sport. Enfin, l’image du rugby ayant progressé, les mamans hésitent moins à laisser leurs enfants le pratiquer. »

Le calendrier :«Cette année, nous sommes retournées au rugby. Nous avons eu l’idée de poser avec quelques joueurs professionnels

connus. Ils viennent, entre autres, du Castres-Olympique, de Perpignan, d’Albi et de Toulouse. Ils ont gentiment posé à La Borde-Basse, à la Cocina, au magasin O’Rugby... C’est une surprise qu’on a faite à nos fidèles acheteurs. Le prix a été fixé à 5 euros et les calendriers seront en vente à la Table du Sommelier, aux magasins Kiloutou, O’Rugby...»

Tous les renseignements sont sur le site : castres-rugby-feminin.com. ■

Le Sporting club albigeois (en jaune et noir) au soutien des Castraises.

Jérémy Castex et Romain Terrain (USAP) bien entourés

Une belle brochette de Mères-Noël autour de Marc-Antoine Rallier et Paul Bonnefond (CO).

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castres-info.fr – Décembre 2012 • 13

Jeunesse

12 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr

de notre terroir. Cela passe par la mise en place d’animations. Tenues, décorations, symboles, notre stand doit représenter au mieux toutes les spécificités de notre département d’origine», précise Sophie. « L’année dernière le thème de notre stand était le Musée Goya ; cette année, la bre-bis de Lacaune sera à l’honneur », nous révèle Sandra. Vient ensuite le tournoi de négociation vente, puis les épreuves plus physiques qui sont des temps forts de la manifestation. Première de ces épreuves : la course de relais où s’al-ternent montée à pied, descente en luge, remontée en raquettes et une dernière partie surprise. La 4ème épreuve est celle du slalom qui comprend le slalom ski et le slalom surf. La dernière épreuve est le plus souvent la plus attendue par les élèves. Comme le confirme nos deux étudiantes enthousiasmées : « Il s’agit de construire un O.G.N.I » (comprendre ici Objet Glissant Non Identifié). Le concept est simple : construire un objet glissant qui respecte 4 conditions : glis-ser, pouvoir transporter 1 à 2 personnes, avoir un dispositif de freinage et être ré-sistant à la descente. Pour l’édition 2012,

le thème de l’OGNI était les mines de Carmaux. Cette année, ce sera un hom-mage à la chimie et à Pierre Fabre. « En bref de belles parties de fous rires en pers-pective » concluent nos étudiantes. Nous n’avons plus qu’à leur souhaiter bonne chance.

Pour soutenir le projet Les Alticiades demandent une organisa-tion rigoureuse tant pour se rendre à La Norma que dans les différentes épreuves menées tout au long de séjours. Le bud-get prévisionnel pour le séjour s’établit à 5000 €. La dynamique équipe a déjà multiplié les actions afin de lever les fonds nécessaires à leur séjour. L’équipe recherche cependant toujours des spon-sors matériels et financiers. Comme nous le précise Sandra et Sophie : « l’ap-port n’est pas seulement financier, il peut aussi être matériel pour aider à construire le stand ou bien encore l’OGNI». Si vous souhaitez vous aussi parti-ciper à cette aventure et soutenir les étudiants, vous pouvez les contacter : [email protected]. ■

Les Alticiades 2013

Graines de championsIls sont 10, sont motivés, s’entraînent depuis la rentrée, et règlent désormais les derniers détails de leur voyage pour représenter au mieux leur département. Entretien avec l’équipe des étudiants Technique de commercialisation de l’IUT de Castres qui vont participer en janvier 2013, à la 25ème édition des Alticiades à la station de Ski de La Norma en Savoie.

J par Yannick Michel

D u temps des Olympiades, les guerriers s’affrontaient dans l’arène pour montrer leur

bravoure et leur courage. Les temps, les décors et les moyens ont changé, l’objec-tif reste le même pour ces olympiades universitaires. Porter haut les couleurs de sa région dans cette épreuve où s’af-frontent, depuis 25 ans déjà, tous les étu-diants des départements Techniques de Commercialisation de France. Sophie, étudiante en 2ème année de DUT et présidente de l’association participant aux Alticiades nous le confirme : « Nous sommes plus motivés que jamais. Il s’agit pour Castres de la seconde participation à la manifestation ». « L’année dernière était une découverte. Cette année nous partons mieux ‘armés’ dans l’optique de décrocher une place honorable », ajoute sa camarade Sandra, en charge de la communication de l’association.

Un projet étudiant avant tout Organisés, depuis 1988, Les Alticiades représentent le rendez-vous à ne pas manquer pour tous les départements Techniques de Commercialisation de France. Il s’agit pour les étudiants TC de représenter au mieux leur IUT afin d’obtenir la première place tant convoi-tée. Sur les quelques 75 départements de France, environ 45 y participent. Cette compétition représente chaque année le rendez-vous à ne pas manquer pour à peu près 450 étudiants et une cen-taine d’enseignants. Convivialité, bonne humeur et richesse des rencontres sont au rendez-vous. « La compétition reste cependant avant tout un projet étudiant qui s’inscrit dans le cadre des projets tu-torés que nous devons réaliser au cours de notre seconde année de DUT », pré-cise les deux jeunes filles. Les Alticiades sont l’occasion pour les étudiants mais

aussi les professeurs qui les accom-pagnent d’échanger autour de cette for-mation qui connait un succès croissant ces dernières années, notamment de par son ancrage important dans le monde professionnel.

Le Tarn à l’honneurLes étudiants de chacun des départe-ments se départageront à l’issue de 5 épreuves à la fois créatives et sportives, chacune donnant lieu à un classement correspondant à un coefficient. La plus importante d’entre elles, le salon des produits régionaux représente un tiers de la note. Alliant originalité, convi-vialité et échanges, les étudiants lors de cette épreuve sont amenés à tenir des stands promouvant les produits de leurs départements. « C’est l’occasion pour nous d’aiguiser nos capacités com-merciales tout en assurant la promotion

De gauche à droite : Sophie Drouet, Chloé Icher, Corentin Fau, Sandra Dupouy, Mathieu Descheres, Justine Portelli, Matthieu Beaumier, Manon Bel, Victor Tanguy, Julie Terral.

Actualités // Météo // Pratique // Economie // Sport // Culture // Ciné // Horaires

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Retour sur l’édition 2012

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Publi-reportageLoisirs

Coupe Européenne d’aéromodélisme

Billy CORONAS : Ça plane pour luiPortrait de ce jeune pilote du Soual Model Air Club qui, au mois d’août 2012 en Belgique après une semaine d’épreuves, a terminé dans le Top 5. Un résultat qui le propulse parmi l’élite mondiale.

J par Yannick Michel

B illy, il a de qui tenir ! C’est son père, Thierry, Président du Soual Model Air Club et pilote

lui aussi, qui l’a entraîné dès son plus jeune âge sur les terrains d’aéromodé-lisme. Billy a 16 ans lorsqu’il décide : « Je serai champion ». Il va alors consacrer tous ses moments libres à s’entraîner pour le devenir. En 6 ans seulement de compétitions nationales et internatio-nales il a réussi le pari de se hisser au niveau des meilleurs pilotes européens de planeur. Détenteur de la qualifica-tion fédérale de pilote de démonstra-tion (catégorie 1et 2) il est également

pilote d’avion, moniteur avion et pla-neur école. L’aéromodélisme se compose de plusieurs disciplines. Billy a choisi l’une des plus spectaculaires : le pla-neur *remorqué - durée/vitesse .(FQ3 pour la fédération et les spécialistes.) Les épreuves de compétition consistent, après une mise en altitude à 200 m à l’aide d’un remorqueur, à effectuer dans un premier temps la distance de 1km le plus rapidement possible. Puis, après ce premier vol, dit « de vitesse », place à la remise en altitude du planeur, toujours à 200 m pour le vol de « durée ». Le pilote doit alors faire évoluer son avion pen-dant 8 minutes maximum puis le poser précisément dans une cible matérialisée au sol.Au mois de mai 2012, sur le terrain de Soual, à l’occasion d’un concours de sé-lection pour le Championnat de France 2013 Billy, classé deuxième du FQ3, est passé tout près de l’exploit en réussissant

le meilleur temps du concours (30,2 s) lors de l’épreuve de vitesse, ce qui lui vaudra de remporter le Trophée de Vitesse TROC 3000.Durant toute la saison 2012, il a enchaîné les excellents résultats. Et c’est au mois d’août à Andenne, lors la Coupe Européenne à l’is-sue d’une semaine de compétition dans des conditions météorolo-giques épouvantables, qu’il se clas-sera 5ème. Fort de ce résultat, le Soual Model Air Club a déposé sa candidature pour l’organisation du Championnat de France de Planeur de Vitesse en septembre 2013. Billy sera-t-il champion de France 2013 sur son terrain ?

Le Soual Model Air ClubLe Soual Model Air Club, Association affiliée à la Fédération Française d’Aéro-modélisme, est né en janvier 2009 à l’ini-tiative de trois passionnés de modèles réduits d’avions.

Le site de vol, est situé sur la commune de Soual sur un vaste terrain balisé de 3,5 hectares avec une piste d’évolution de 180 mètres de long et 25 de large, au-tant dire qu’il peut accueillir toutes les machines. ■

*Planeur F3Q = 5kgs maxi, envergure d’environ 3,80m.

Coperex

Une trentenaire en pleine formeCréée en 1981 et gérée par le Castrais Jean-Louis Marteau, l’entreprise de peintures a prospéré dans ses locaux de la zone de La Chartreuse.

De l’étroit garage, dans une friche industrielle proche de l’antique tennis Bonnafé, la Coperex est

passée à un bâtiment moderne de plu-sieurs milliers de m2 en zone industrielle de La Chartreuse. « J’ai mis quinze ans à me faire une place dans ce contexte concurrentiel de la peinture », se souvient Jean-Louis Marteau. Le Castrais, qui a créé son activité presque sur un coup de tête en 1981, seul avec un employé, est devenu un des plus gros interve-nants en la matière, employant jusqu’à

20 personnes. « J’ai commencé modestement par le sa-blage. Une opération exigeante, vers laquelle personne ne se bousculait à l’époque. Je n’ai pas hésité à taper aux portes pour proposer mes services. J’ai pu prospérer et m’orienter vers mon métier de base. » En effet, le quin-quagénaire possède une formation de peinture et de décoration (acquise à La Rochelle), que l’on retrouve largement dans la palette de la Coperex.

Des chantiers prestigieuxDe modeste sableur des années 80, Marteau a gran-di pour constituer une entreprise référente dans la région, qui obtient des chantiers importants. Grâce à son savoir-faire, à la compétence de son personnel et à son matériel performant, la Coperex a ainsi décroché la rénovation de l’abbaye-école de Sorèze, avec son église, la salle des pas perdus et le nouvel hôtel de 60 chambres. « J’ai la chance d’avoir des collaborateurs qua-

lifiés qui peuvent gé-rer les chantiers en autonomie. » Dans le « pressbook » de la Coperex, on trouve également : Les maisons sur l’Agout (en 1999 et 2007), le Théâtre muni-

cipal (2010), le parking sur les berges, la garage Audi et, tout récemment, la BPTA... « Nous travaillons beau-coup avec les particuliers », ajoute Jean-Louis Marteau, dont les activités s’étalent de la pose de «plaquo», au

carrelage, sols, décapages, plafonds, murs, agencement... « J’ai un outil bien rodé avec des gens sérieux », conclut l’entrepreneur.

Une technique de pointeParmi les savoir-faire de la Coperex, Marteau est fier de distinguer « les pla-fonds tendus Barrisol. C’est l’outil le plus pointu que je maîtrise. Je le développe de plus en plus. Les résultats sont très beaux. Ces plafonds, démontables, résistent aux fissures, aux fuites d’eau et sont lavables. » Les exemples que Jean-Louis Marteau nous a montrés dans son bâtiment de La Chartreuse sont effectivement très impressionnants, dans des endroits que l’on ne soupçonnerait pas : salle de réunion, bureaux et... toi-lettes ! Dans la même veine, la Coperex réalise de belles lampes décorées à la demande.

Des jeunes et des femmesLa réussite de la Coperex doit beaucoup à la gestion du person-nel de Jean-Louis Marteau qui n’a pas oublié ses débuts dans l’ano-nymat le plus complet. L’entreprise emploie, outre une secrétaire, un contremaître et des ouvriers qua-lifiés, de nombreux apprentis ou stagiaires : « J’ai été un des premiers à faire confiance aux femmes, qui sont très physiques et « carrées ». Aujourd’hui, je n’hésite pas à faire appel aux jeunes, à leur donner le droit de rentrer dans le marché du travail. Ils doivent saisir ce genre d’opportu-nité. Quelque part, je rends ce que j’ai reçu. En général, ils sont supers. Les jeunes nous ouvrent l’esprit ». ■

CoperexZi - de la Chartreuse 81100 Castres

Tél : 05 63 59 06 82 - Fax : 05 63 72 33 45

Mobile : 06 63 73 85 70 - Email : [email protected]

Les disciplines de l’Aéromodélisme :

« L’aéromodélisme regroupe toutes les dis-ciplines qui ont pour but de faire voler un aéromodèle, véritable machine volante en réduction. Cet aéromodèle pourra prendre la forme d’un avion, d’un planeur, d’un hélicop-tère, d’une montgolfière, pour les types de machines les plus courantes… » Il regroupe plusieurs disciplines :

- Le VOL LIBRE où l’aéromodèle vole seul selon des réglages préalables- Le VOL CIRCULAIRE où l’aéromodèle vole dans une demi-sphère en étant guidé par des câbles- Le VOL RADIOCOMMANDÉ où une liaison par ondes radio permet de piloter l’aéromo-dèle à distance

Le S.M.A.C compte 27 membres dont 5 compétitrices.Président : Thierry CoronasN° FFAM : 3013/0798Site internet : Smac.jimdo.comMail : [email protected]ège social : La Vigarie 81570 Cuq Les VielmurTél. 05 63 75 44 01

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16 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr castres-info.fr – Décembre 2012 • 17

Quartier

collectifs, pétanque. Le tout s’est terminé par une soirée festive au Bolegason et sur la patinoire de L’Archipel. Le 22 oc-tobre, une seconde soirée orientée ciné-ma a été organisée avec la participation de l’Espace Apollo à Mazamet.

Véronique Delcroix, la pas-sion du hockey sur glace à l’Archipel

« Mes trois enfants font du hockey », explique Véronique Delcroix, secrétaire et cheville ouvrière du club de Castres hockey club, dont le président est Nicolas Calvel. « Le club a 110 licenciés dont 50 % d’enfants ; l’entraînement

a lieu en fin de journée, du dimanche au mercredi. Il y a une équipe senior enga-gée dans un championnat 100% loisirs ; les enfants participent quant à eux au championnat de la zone Ouest qui va de Brive à Limoges, Toulouse, Bordeaux et jusqu’à Anglet. Il y a deux internationales

au club : Lucie, ma fille, qui joue avec les moins de 18 ans ; Lore Baudrit », joueuse senior qui a été médaillée de bronze avec la France aux derniers mondiaux d’Angleterre en avril 2012. Seul salarié du club, l’entraîneur Stéphane Pereira a fort à faire car il s’occupe de toutes les tranches d’âge. Tous les autres membres sont des bénévoles. Il règne au sein du club un esprit très convivial et très cha-leureux en raison d’un relationnel très fort entre les enfants et entre les parents. Ces liens sont notamment forgés lors des déplacements, assurés en covoitu-rage. « Chaque catégorie d’âge est une petite famille. Les autres joueurs sont au Toulouse-Blagnac hockey club. Ils s’en-traînent à Castres. Cependant, il faut dire

que les effectifs ne sont pas assez impor-tants ; il faudrait 20 enfants par tranche d’âge ; mais au pays du rugby, ce n’est pas simple ».

Véronique livre son sentiment sur le quartier : « Il est très agréable, avec le centre commercial, la clinique vétéri-naire. Bien que résidant ailleurs, je fais mes courses ici, du fait de la proximité de la patinoire. Les gens venant pour des compétitions sont heureux d’avoir cet ac-cès aussi rapide avec la 2x2 voies ; ils sont satisfaits de la qualité du service rendu à la patinoire ou pour la restauration qu’ils trouvent sur place. L’environnement exté-rieur est aussi attractif. Après la fin des tournois vers 14 h, les gens qui ne sont pas pressés de rentrer chez eux, finissent leur journée par un tour à la piscine ou par une promenade ». Dans un dernier message, Véronique plaide pour sa ville : « Castres est une ville sympa qui s’est beaucoup améliorée en 15 ans avec la mise en valeur des quartiers, des abords de l’Agout avec ses maisons, de la place Jean Jaurès. La grande tour de Bisséous a été détruite ». ■

Le quartier du Martinet

Un campus dans la verdureIl s’étend au nord-est, dans un cadre verdoyant et bucolique, le quartier du Martinet, avec ses terrains de sports, son centre équestre, sa base nautique, son pôle scolaire et universitaire, son centre commercial et son lotissement.

J par Pierre-Jean Arnaud

D ans ce quartier du Martinet, c’est le visage urbain de la modernité qu’affiche Castres

avec ses immeubles sortis récemment de terre, l’Archipel, l’IUT, le centre com-mercial, le centre universitaire Jean-François Champollion. Un visage aussi tourné vers l’avenir puisque la compo-sante estudiantine et scolaire est forte-ment présente sur le quartier notam-ment sur le campus de Borde-Basse.

Louis Tignères, président de l’Avi-ron castrais, raconte : « Je suis un peu à l’origine du quartier, puisque sous les mandats de maires successifs, j’ai été en charge des questions d’urbanisme et des grands travaux. J’ai eu à connaître de l’organisation des permis de construire, du logement social et de dossiers tels que celui de la rocade de Castres et les pre-mières parties de l’autoroute comme la déviation de Puylaurens. J’ai eu aussi le privilège de travailler sur le quartier du Martinet. Nous avons créé un lotisse-ment sur l’emplacement du Camp de la Vieille avec des bâtiments très longs da-tant des années 1950. On a réalisé des bâtiments locatifs de 15 à 16 logements, quatre bâtiments organisés autour d’une place centrale. Un programme d’accession à la propriété a été développé, en allant vers la plaine de Martinet avec une so-ciété d’économie mixte d’origine munici-pale, devenue ensuite la SEM 81 ». C’est ainsi qu’a été réalisé l‘aménagement du

Martinet, avec un centre commercial, avenue Georges Pompidou qui est passé ensuite de l’autre côté de la route. L’école Jean-Marc Buteau, école maternelle et primaire, a également vu le jour, à côté d’un ensemble vert comprenant le parc de Gourjade et le golf.

Un caractère sportif marqué avec les stades et l’Archipel« C’est à ce moment-là que nous avons tenté l’expérience des maisons à ossature bois, en location près du Martinet, pour-suit Louis Tignères. L’aménagement pay-sager n’avait pas été négligé car on avait fait un pré-verdoiement datant de 2 à 3 ans, quand le lotissement est sorti de terre. Le lycée de Borde-Basse et les ter-rains de sport préexistaient. A l’époque, nous avions proposé de réaliser le stade d’honneur qui devait remplacer Pierre-Antoine avec un compromis public-privé. Le public, c’est-à-dire, la ville aménage-rait les abords du stade, alors que le privé (laboratoires Pierre Fabre) construirait le stade lui-même ; mais ce projet n’a pas abouti. Depuis, a été construit un terrain de sport synthétique ».

Autre pôle d’attraction, l’Archipel qui draine avec ses bassins nautiques, sa patinoire et son restaurant, nombre d’habitants attirés par son côté à la fois détente et sportif. Pour Didier, employé au centre, « il ne désemplit pas ; entre le

hockey, les clubs de plongée de natation, il y a toujours une activité ». Ce côté détente est accentué par la présence du centre équestre de La Bord-Basse, du lac et de cheminements doux, propices à la marche ou au vélo. Lieu de travail, lieu de loisirs, le quartier comporte aussi une forte composante études.

Un pôle universitaire à domi-nante santé, informatique, commerce et chimieS’étendant sur plus de 100 hectares, le campus de la Borde-Basse de l’agglomé-ration Castres-Mazamet constitue un pôle universi-taire regroupant 1500 étu-diants. Il est relié au centre ville par un système de bus gratuit et maillé par un ré-seau de pistes cyclables et pédestres qui facilitent les déplacements entre lieux d’études et lieux de restauration ou de détente. A la rentrée 2010, l’école d’in-génieurs ISIS (informatique et système d’information pour la santé) s’est instal-lée dans ses nouveaux locaux. Plusieurs autres formations dont plusieurs axées sur la chimie ou la santé, sont proposées à l’IUT. Ce denier comporte cinq spé-cialités : chimie, gestion du condition-nement et de l’emballage, techniques de commercialisation, services et réseaux de communication.

Partie prenante dans la vie du quartier, les étudiants ont organisé à la rentrée une opération Défi sur le campus pour permettre l’intégration des nouveaux venus ; c’est ainsi que le 18 octobre der-nier, près de 600 personnes ont pu pra-tiquer ou s’initier à des disciplines tra-ditionnelles ou originales : tir à l’arc, équitation, danses tahitiennes, sports

Louis Tignères, président du club.

L’Archipel.

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18 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr castres-info.fr – Décembre 2012 • 19

Publi-reportageParoles de Castrais

API

Au service de l’emploiImplanté depuis 2007 sur le territoire avec deux agences à Castres et Mazamet, Alternative Placement Intérim c’est la force d’un réseau de proximité au service de l’emploi et de ces différents acteurs.

API est née de la volonté de son dirigeant Laurent Dupont d’offrir une réponse pertinente au mar-ché du travail temporaire local. « La situation éco-

nomique actuelle amène le monde du travail à la flexibilité, la souplesse, la disponibilité et la polyvalence », précise le dirigeant. Pour répondre à ces attentes, ce dernier a fait le choix d’une entreprise qui se concentre sur les

dynamiques du marché tarnais. « Les décisions sont prises en local ce qui permet une rapidité de service et une relation directe de confiance. Les entreprises qui font appel à nos services ont ainsi accès à des employés disponibles et opérationnels rapi-dement » précise notre dirigeant.

Accompagner le salarié Bien plus qu’une réponse à un contexte économique difficile, chez API, comme le souligne Laurent Dupont : « Nous voulons en ces temps de fragilité économique, accompagner les gens vers l’emploi. L’emploi temporaire n’est pas seulement un outil de ‘dépannage’ mais nous le considérons véritablement comme un tremplin vers des contrats longue durée ». Les intérimaires chez API sont avant tout des salariés que l’agence accompagne, y compris dans leur formation. En leur proposant des formations adaptées, API se distingue de par cette ges-tion complète de la carrière de leurs intérimaires. « Nous nous engageons aussi dans la diversité des profils que nous recrutons. Jeunes, séniors, hommes, femmes, di-plômés, non diplômés, tous sont les bienvenus chez API, car c’est dans cette parité et cette diversité que réside la valeur ajoutée de nos services» atteste Laurent Dupont.

Paroles d’intérimairesPatricia Oms. Chargé de mission qualité.

« C’est en 2008 suite à mon licenciement, après avoir tra-vaillé dans le textile pendant plus de 30 ans, que je me

suis tournée, après 3 mois de chômage, vers l’intérim. Pour la petite histoire je me suis présentée chez eux un lundi pour un bilan de compé-tences. L’accueil a vraiment été chaleu-reux. Les employés sont à l’écoute de nos attentes et de nos perspectives

professionnelles. Le jeudi suivant, ils me recontactaient pour me proposer un poste. Aujourd’hui grâce à API, j’évolue au sein de la même société à un poste de chargé de mission qualité depuis plus de 18 mois. Cette expé-rience s’est soldée par la signature d’un CDI au début du mois ».

Yann Blé. Conducteur d’engin dans le bâtiment

« Je suis un fidèle d’API depuis le début. C’est lorsque j’ai dû démé-nager à Toulouse pour poursuivre ma carrière de boxeur professionnel, que je me suis tourné vers l’agence de Laurent Dupont qui m’a per-mis de trouver une place dans une société toulousaine en tant que ca-riste. Depuis, grâce à API j’ai passé le CACES une formation pour deve-nir conducteur d’engin dans le bâti-ment ». ■

Le quartier du Martinet

Paroles de CastraisJ par Pierre-Jean Arnaud

� Quel est votre ressenti global sur le quartier ?

� Selon vous, quels sont les endroits emblématiques du quartier ?

� Auriez-vous un message personnel à délivrer ?

Marie et Keyne, 1ere et 2ème année d’IUT tech de co :« Cela fait moins usine qu’à Toulouse »

« C’est un quar-tier qui vit ; il y a beaucoup de travaux ; il y a la cité universitaire. Tous ces équipe-ments ont appor-té du monde et font vivre le quar-tier. Le Super U apporte une

touche commerciale à ce quartier plutôt pavillonnaire. Parmi les endroits emblé-matiques, on trouve aussi le campus uni-versitaire, le lac, l’Archipel, les terrains de sports. Une voie piétonnière permet depuis l’IUT de se rendre jusqu’au Super U ». Marie ajoute : « Je trouve préférable de faire mes études sur Castres, cela fait moins usine qu’à Toulouse. Les profes-seurs sont davantage à notre écoute, car ils ont un effectif moins nombreux. On se connaît tous ».

Roland, retraité, habite Castres depuis 1988 : « Le stationnement : un point positif »« Je suis surtout un usager du quartier comme client du centre commercial. J’aime bien le coin. Le magasin a été transféré ; le terrain était plus petit ; il est désormais vide. Point positif : le parc de stationnement. Parmi les endroits em-blématiques du quartier, il y a le parc de Gourjade, la Borde- Basse, l’IUT, les jardins maraîchers. Ce qu’il y a de

nouveau, le commerce en ligne ; à côté la clinique vétérinaire et un cabinet de kinésithérapie ».

Carine, fleuriste depuis 2002 : « Un centre commercial familial »« Ce quartier, c’est mon milieu de travail ; ici, on est dans un centre familial. On voit passer chaque jour beaucoup de gens du quartier qui sont des clients fidèles et réguliers. Comme équipements et princi-paux lieux du quartier, il y a l’Archipel, la salle de conférences rattachée à l’IUT, les écoles, le lycée La Borde-Basse, l’école du Martinet, l’école de Lambert. La phy-sionomie du quartier, ce sont des gens qui sont là depuis longtemps. Il n’existe pas d’animation commerciale spécifique. Comme message personnel, c’est un quar-tier assez agréable, accessible. Les gens des Salvages viennent tout autant que ceux du Martinet ; depuis qu’il y a cette rocade nord, on est beaucoup plus acces-sible côté nord ».

Dylan, Thomas, Jean et Thomas, lycéens à la Borde-Basse : « Adeptes du skate et du BMX »

« C’est un quartier plutôt calme. Scolarisés comme internes, nous venons d’Anglès et de La Salvetat sur Agout dans l’Hérault. Pour ce quartier agréable, sym-pa et assez fleuri, il y a tout sur place. Esthétiquement, c’est assez réussi. Il y a une bonne ambiance mais les rondes de police sont assez fréquentes. Nous sommes adeptes du skate et du BMX.

Nous connaissons le skate park d’Al-bi. Pour les possibilités de sortie, nous sommes assez libres ; il y a la piscine, la patinoire ».

Sandrine, travaille à l’OPHLM : « Le parc de Gourjade est une bulle d’oxygène »« Ici le quartier est calme et sécurisé. Les espaces verts, comme le parc de Gourjade, sont une bulle d’oxygène ; on peut pratiquer le golf, le vélo, la marche. Il y a le complexe de l’Archipel avec sa patinoire, sa piscine, assez apprécié de l’ensemble des Castrais ».

Jean-Pierre, Jardins familiaux castrais : « De la terre bonifiée avec des produits naturels »« C’est Jean-Noël Chabbal qui pré-side l’association des Jardins Familiaux Castrais dont l’Assemblée Générale a lieu fin octobre, début novembre », explique Jean-Pierre qui habite route de Brassac. Retournant un carré de terre de la par-celle qui lui est allouée et alors que les derniers rayons solaires se sont estom-pés, il conseille à qui veut l’entendre : « Ici, il faut ajouter de la tourbe, du fu-mier de cheval, du sable de rivière de préférence. Pour une terre lourde, cela convient. Pour une terre légère, on pré-fèrera du fumier de bovin. Un excellent engrais naturel est le crottin de mouton, à laisser macérer de préférence dans un fût pendant 6 semaines. Un autre ajout naturel est l’or brun : concentré d’algues et de guano ». Pour lui, aucun produit chimique sauf la bouillie bordelaise qu’il diffuse sur ses tomates, quand les pieds ont entre 10 et 15 cm et avant que les fruits ne soient trop volumineux, envi-ron 2 à 3 cm de diamètre. « Concernant l’arrosage, je procède à une saignée dans le sol le long des pieds de tomates ; un ar-rosage hebdomadaire peut suffire.» ■

Vos deux agences API3, Quai du Carras 81100 CASTRES

Quai Ch. Cazenave 81200 MAZAMET

Tel : 05 63 72 90 90 - Fax : 05 63 72 90 95www.alternative81.fr

page : alternative placement intérim

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agenda

Jeudi 13 décembre à 20 h 30Le BolegasonConcerts

LA GRANDE SOPHIE + PENDENTIF

La Grande Sophie :

Déjà 20 ans de chansons pé-tillantes aux rythmiques pop et aux mélodies claires et en-têtantes ! La Grande Sophie poursuit l’aventure musicale mais livre cette fois un album personnel, voire intime, au plus près des émotions… Derrière des mélodies enjouées peu-plées de synthés analogiques et d’instruments acoustiques, les mots disent ses peurs, ja-

mais loin des pleurs.

Pendentif :

Pendentif accroche par ses romances teenage élégantes, chantées en français, dans un écrin pop sautillant et mélan-colique, teinté de synthés et de couleurs new-wave !

Tarif B - Réservez vos billets par téléphone au 05 63 62 15 61

Mercredi 19 décembre à 19 h 00 Le Bolegason

Concerts

POINT G + ALCHIMY

Point G :

Power trio de choc, Point G reprend les classiques de la chanson senti-mentale dans un rythme et un son endiablé avec pour seul objectif : donner du plaisir

Alchemy :

Juste pour le plaisir du jeu et de l’échange, les sept jeunes musiciens d’Al-chemy vous proposent un set savoureux

de musique pop rock !

Gratuit - Réservez vos billets par téléphone au 05 63 62 15 61

Les 11, 12 et 13 janvier 2013Parc des Expositions de Castres Hall 2000Salon

SALON DU MARIAGE, DE LA RÉCEPTION ET DU PACS

50 exposants spécia-listes du Mariage et de la Réception – 2 000 m² d’exposition.Une animation à suc-cès :  les  défilés  de mode (au sein du salon, un podium ac-cueille  des  défilés  de robes de mariées, de prêt à porter féminin et masculin et des coiffures).Ces défilés,  réalisés par des mannequins, attirent des visiteurs de plus en plus nombreux et attentifs aux présentations des collections présentées.

Tarifs : entrée 4 Euros Horaires du Salon : Vendredi 11 Janvier 2013 : 14H00 à 20h00Samedi 12 Janvier 2013 : 10h00 à 20h00Dimanche 13 Janvier 2013 : 10h00 à 20h00Horaires des Défilés :Vendredi 11 Janvier 2013 : 18h00Samedi 12 Janvier 2013 : 14h30 et 17h30Dimanche 13 Janvier 2013 : 14h30 et 17h30

L’agenda des sortiesJeudi 13 décembre à 20h30Au ThéâtreSpectacle jeune public

PRINCES ET PRINCESSES

Après Kirikou, c’est un autre succès de Michel Ocelot, Princes et Princesses, qui est adapté sur

scène dans ce spec-tacle en ombres chinoises qui mêle féerie et prouesse technologique. De l’Afrique au Japon, en passant par l’Égypte ou la Perse, vous croiserez des

princes et des princesses, des aigles et des vo-leurs… Les histoires merveilleuses se succèdent dans un spectacle haut en couleurs et en poésie, pour la plus grande joie des petits, et des grands aussi…

TN : 20 €, TJ<12 ans : 16 €, TS : 5 €Places numérotéesSpectacle en ombres chinoises d’après les contesde Michel Ocelot. A partir de 4 ans. Durée : 1h

Samedi 15 décembre – 14h30, 20h30 et Dimanche 16 décembre – 17h30Au Théâtre Concert

CONCERTS DE NOËL

Pour partager la magie de Noël, ses mystères, ses rêves qui unissent petits et grands, le Conservatoire de Musique et de Danse du Tarn réunit ses classes de formation musicale, de chant choral et d’or-chestre pour un concert empreint d’émotion.

Gratuit

Mercredi 19 décembre à 15HAu ThéâtreThéâtre

ROBIN DES BOIS

Il était une fois un royaume paisible et heureux sur lequel régnait le bon Roi Richard. Parti en croisade, le roi se fait dérober sa couronne par le Prince Jean, un vil usurpateur. Conseillé et aidé par le cruel shérif de Nottingham, le Prince Jean n‘a qu’une seule idée en tête : s’emparer de toutes les richesses du royaume. Le peuple est alors harcelé,

accablé d’impôts et de taxes injustes jusqu‘au jour où Robin des bois, héros courageux, vole à leur secours. Aidé par ses compagnons de la forêt de Sherwood, il part au nom du Roi Richard à la re-conquête du trône. Dialogues truculents, combats, cascades, magie et gags en tous genres sont au rendez-vous de ce grand spectacle.

A partir de 6 ans. Durée : 1h20 TN : 20 €, TJ <12 ans : 16 €

Lundi 31 décembre à 20hAu ThéâtreMusique

ENSEMBLE ORCHESTRAL DU TARN

L’Ensemble Orchestral du Tarn, sous la direction de Pierre Caner, rejoint par d’autres musiciens, nous entraîne dans une balade musicale autour des plus belles pages de Vienne qui font la tradition des concerts du Nouvel An : valses, polkas… du Beau Danube bleu à la Valse de l’Empereur. Et pour aigui-ser vos papilles, une coupe de champagne* vous sera offerte à l’issue de ce Prélude au réveillon.

Durée : 1h TN : 15€, TR : 12Les réservations des différents spectacles se fontdirectement au théâtre : 05.63.71.56.58

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22 • Votre info au quotidien sur castres-info.fr

Publi-reportage

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La Table du Sommelier

Le mariage du plaisir et du goût Philippe et Corinne Subira ont racheté en 2006 le célèbre restaurant de la place Pélisson. Amateurs de bons petits plats et de vins sélectionnés y trouvent régulièrement leur bonheur. Pour les fêtes, le couple a préparé des surprises.

Je suis tombée dans la restauration sur le tard, s’amuse Corinne, aujourd’hui chef cuisinier à la Table du Sommelier, avec son époux Philippe.

J’avais passé un master de Gestion et de Reprise d’en-treprises. » Rien ne se perd dans la vie. Avec son mari Philippe, elle gère désormais une PME de quatre personnes place Pélisson, tout en oeuvrant derrière les fourneaux. Philippe, lui, a eu un parcours plus académique : BEP

hôtellerie (87), Bac Pro à Mazamet (89), spécialisation Sommelier à Toulouse (91). Une fois formé, Subira se fera les dents dans des établissements cotés de la capitale pyrénéenne (Bibent, Frégate ou Pré-Carré à Blagnac), avant de devenir acheteur en vin. En 2005, le couple quitte leur Haute-Garonne natale pour diriger la Table du Sommelier, fondé par Daniel Pestre. Un an plus tard, ils en deviennent les propriétaires.

« Nous réalisons une cuisine émotion, assure Philippe Subira. Tous nos légumes viennent du marché de Castres. Ensuite, nous fonctionnons selon les oppor-

tunités et les arrivages, de pois-son par exemple. » Le poisson, un des mets qu’aime préparer Corinne, sans revendiquer de « spécialité » : « J’apprécie les mélanges terre-mer, poisson-sauce rouge. J’associe les pro-duits en opposition. » Avec une carte variée et abordable, la « fourchette » de prix de la Table du Sommelier pour le soir s’étale

de 16,50 euros (entrée+plat ou plat+dessert) à 20 euros (pour le menu complet), avec, en plus, deux formules : le menu « autour des vins », trois verres-trois plats (30 euros), ou le menu « découverte », quatre verres-quatre plats (40 euros). Le midi, le restaurant propose « l’Ar-doise » (14 ou 16 euros) « tout en produits frais ».

Car la vraie spécialité de Philippe Subira, du moins celle qui a fait la renommée de La Table du Sommelier, est le service d’une large sélection de vins au verre. « J’ai toujours fait ça, se souvient le Columérin. Le vin, c’est ma passion. Avec Daniel Pestre, je suis le seul « maître sommelier de l’Union de la sommellerie française » du Tarn. Ainsi, à chacun des plats, le client découvre un vin adapté aux saveurs associées aux mets, que Philippe Subira se fait un plaisir de dévoiler, puis d’expliquer et de décrire. L’art de déguster prend alors tout son sens à travers les mots et les images du maître sommelier. Le consommateur peut également acquérir le vin qu’il a goûté pendant le repas. De même, parce que la Table du Sommelier est aussi un « restaurant-boutique », il est possible d’acheter à tout moment de la journée, à prix de cave, des « petites appellations de producteurs mé-connus », qu’affectionne Philippe : « Je pense à un Côte du Languedoc, Comte des Floris, issu de l’agriculture bio, ou les Gaillac, Manoir de L’Emmeillé ou Château de Terride (Puycelsi)… ».

Quant aux fêtes de fin d’année, la Table du Sommelier a prévu une surprise : «Nous aurons une carte spéciale pour les fêtes, indique le couple Subira. Mais, sur-tout, pendant le marché de Noël, nous allons propo-ser une ambiance bistrot, avec «Les Dimanches de la Table». Tous les dimanches midi, nous mettrons des assiettes de foie gras, d’huîtres d’Arcachon... L’après-midi, ce sera vin chaud à notre façon.» De même, de nombreuses idées de cadeaux seront disponibles, à des prix adaptés au budget, avec, notam-ment, des coffrets de bouteilles magni-fiques, dont un en forme de ballon de rugby. Pour les conseils, Philippe sera accompagné d’une sommelière Laura Meyer, qui vous guide-ra dans les millésimes, les appellations, terroirs..., sans obligation d’achat, bien sûr. ■

La Table du Sommelier6 Place Pelisson, 81100 Castres

Téléphone : 05 63 82 20 10

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