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SOMMAIRE www.ccig.ch Consultez notre site régulièrement mis à jour .pdf .xls .doc Trop de papiers en liberté ? Capturez- les ! © Photos : Shutterstock Capturer Traiter Archiver T. 0848 912 912 www.devillard.ch Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Décembre 2012 No 10 MENSUEL www.ccig.ch infoAGENDA Les événements organisés par la CCIG affichent souvent « complet ». Réservez dès aujourd’hui les dates qui vous intéressent dans votre agenda! PAGE 8 Séminaire économique Commerce international Cinq des participants à la mission économique d’octobre dernier en Afrique du Sud témoignent des portes que ce voyage leur a ouvertes. PAGE 4 / 5 Présentation d’une étude, table ronde et interventions ont permis de faire le tour du thème traité cette année: la for- mation et son adéquation avec les besoins des entreprises. PAGE 3 1-2 Deux lauréats, huit cent participants, mille et un échanges ! 2 ÉDITORIAL Les multinationales ne sont pas des OVNI ! 3 infoCHAMBRE Séminaire économique: Un pôle de formation attrayant, mais des défis à la pelle 4-5 infoCOMMERCE INTERNATIONAL Mission économique en Afrique du Sud, octobre 2012 6 infoPARTENAIRE Les multinationales : essentielles à l’économie genevoise 7 infoSPONSOR Quand soins riment avec qualités humaines, expertise et proximité infoCHAMBRE Midi de la Chambre du 15 novembre 2012 8 infoAGENDA - Midis de la Chambre - Rencontres du Management durable - Dîner annuel 2013 - Petits déjeuners des PME et start-up - Petit déjeuner du Commerce - A vos agendas! Evénement économique 2012 Deux nouveaux Prix Les Prix de l’économie genevoise et de l’innovation ont été remis pour la première fois le 22 novembre dernier. Créés sous l’impulsion du Département des affaires régio- nales, de l’économie et de la santé et en partenariat avec l’Office de Promotion des Industries et des Technologies (OPI), ils ont pour but de mettre en valeur le tissu écono- mique genevois et d’honorer des entreprises dont la réputation et le rayonnement véhiculent une vision positive de Genève. Ils remplacent le Prix CCIG et les Prix de l’Industrie et Prix de la Jeune Industrie remis jusqu’à présent lors de l’Evénement économique de la CCIG. C’est au Groupe H, bureau euro- péen d’architecture et d’ingénierie, que le Prix de l’économie 2012 a été remis, pour rendre hommage à ses constructions emblématiques et au réseau de compétences qu’il a su tisser au niveau international. Quant au Prix de l’innovation 2012, il a été décerné à WISE – conseil- lers en philanthropie, dont l’éthique dans la professionnalisa- tion de la philanthropie et le rap- port privilégié avec les donateurs sont ainsi félicités. Groupe H : des constructions visionnaires et durables Gagnant du Prix de l’économie genevoise, Groupe H s’est rendu célèbre grâce à des constructions telles que la Tour Winterthur à Paris-la-Défense, la ville de Spoutnik City à Kiev, le Shopping Centre Piter Raduga à Saint-Pétersbourg, le Geneva Starling Hotel et le Palais de l’Equilibre (aujourd’hui Globe de la science et de l’innovation au CERN) à Genève ainsi que le Refuge du Goûter, à 3835 m sur la voie du Mont-Blanc. Son fondateur et PDG, Promesse tenue, voire dépassée, pour le 10 e Evénement économique, avec la barre des 800 participants franchie! Après un Séminaire économique dédié à la formation (voir en page 3), la partie officielle s’est déroulée sur un tempo soutenu, alternant remise de prix et performances d’artistes et se clôturant sur un discours enlevé du président du Conseil d’Etat, Pierre-François Unger. Les deux entreprises distinguées étaient Groupe H, récipiendaire du nouveau Prix de l’économie genevoise, et WISE, lauréat du Prix de l’innovation. Si les concepts qui ont mené ces entrepreneurs au succès parlaient à la raison, leur discours a parlé au cœur des personnes présentes, faisant souffler sur la soirée un vent d’émotion et d’optimisme. Deux lauréats, huit cent participants, mille et un échanges ! WISE : aider à aider juste Quant au lauréat du Prix de l’Innovation, WISE – conseillers en philanthropie, c’est Etienne Eichenberger et Maurice Machenbaum qui ont créé en 2004 cet acronyme de «Wealthy Individuals – Social Entrepreneurs». WISE offre un service personnalisé aux donateurs – particuliers, familles ou fondations – tout au long des différentes étapes de leur engage- ment philanthropique. Par son expé- rience et la connaissance approfon- die des enjeux sociaux, WISE aide les donateurs à définir leur stratégie d’engagement, à identifier des organisations partenaires, à planifier et suivre leurs projets. L’intérêt commun en premier La remise de ces prix est entrée en résonnance avec le discours L’Evénement économique : information, réseautage et convivialité ! Les lauréats, de gauche à droite : Hervé Dessimoz du Groupe H, Maurice Machenbaum et Etienne Eichenberger de Wise. l’architecte Hervé Dessimoz, est aujourd’hui entouré de 30 archi- tectes et d’une quarantaine d’ingénieurs à temps partiel. Outre la Suisse, le bureau est actif en France, en Italie, en Ukraine et en Russie. suite page 2 © D. Jordan © D. Jordan Organisez votre séminaire d’entreprise avec la CCIG Contact: [email protected]

CCIGinfo No 10 - Décembre 2012

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Bulletin mensuel de la CCIG

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Page 1: CCIGinfo No 10 - Décembre 2012

SOMMAIRE

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Trop de papiers en liberté ?Capturez- les !

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Archiver

T. 0848 912 912 www.devillard.ch

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Décembre 2012 No10

MENSUEL

www.ccig.ch

infoAGENDALes événements organisés par la CCIG affichent souvent«complet». Réservez dès aujourd’hui les dates qui vousintéressent dans votre agenda!

PAGE 8

Séminaire économique Commerce internationalCinq des participants à la mission économiqued’octobre dernier en Afrique du Sud témoignent desportes que ce voyage leur a ouvertes.

PAGE 4 /5

Présentation d’une étude, table ronde et interventions ontpermis de faire le tour du thème traité cette année: la for-mation et son adéquation avec les besoins des entreprises.

PAGE 3

1-2 Deux lauréats,huit cent participants,mille et un échanges!

2 ÉDITORIALLes multinationales ne sont pas des OVNI!

3 infoCHAMBRESéminaire économique:Un pôle de formation attrayant, mais des défisà la pelle

4-5 infoCOMMERCEINTERNATIONAL

Mission économiqueen Afrique du Sud,octobre 2012

6 infoPARTENAIRELes multinationales :essentielles à l’économiegenevoise

7 infoSPONSORQuand soins riment avec qualités humaines, expertise et proximitéinfoCHAMBREMidi de la Chambredu 15 novembre 2012

8 infoAGENDA- Midis de la Chambre- Rencontres du Management durable

- Dîner annuel 2013- Petits déjeunersdes PME et start-up

- Petit déjeuner du Commerce- A vos agendas!

Evénement économique 2012

Deux nouveaux Prix Les Prix de l’économie genevoise etde l’innovation ont été remis pourla première fois le 22 novembredernier. Créés sous l’impulsion duDépartement des affaires régio-nales, de l’économie et de la santéet en partenariat avec l’Office dePromotion des Industries et desTechnologies (OPI), ils ont pour butde mettre en valeur le tissu écono-mique genevois et d’honorer desentreprises dont la réputation et lerayonnement véhiculent une visionpositive de Genève. Ils remplacentle Prix CCIG et les Prix de l’Industrieet Prix de la Jeune Industrie remisjusqu’à présent lors de l’Evénementéconomique de la CCIG.

C’est au Groupe H, bureau euro-péen d’architecture et d’ingénierie,que le Prix de l’économie 2012 aété remis, pour rendre hommage àses constructions emblématiques et

au réseau de compétences qu’il asu tisser au niveau international.Quant au Prix de l’innovation 2012,il a été décerné à WISE – conseil-lers en philanthropie, dontl’éthique dans la professionnalisa-tion de la philanthropie et le rap-port privilégié avec les donateurssont ainsi félicités.

Groupe H: des constructionsvisionnaires et durablesGagnant du Prix de l’économiegenevoise, Groupe H s’est renducélèbre grâce à des constructionstelles que la Tour Winterthur àParis-la-Défense, la ville de SpoutnikCity à Kiev, le Shopping CentrePiter Raduga à Saint-Pétersbourg, leGeneva Starling Hotel et le Palais del’Equilibre (aujourd’hui Globe de lascience et de l’innovation au CERN)à Genève ainsi que le Refuge duGoûter, à 3835 m sur la voie duMont-Blanc. Son fondateur et PDG,

Promesse tenue, voire dépassée, pour le 10e Evénement économique, avec la barre des 800 participants franchie! Après unSéminaire économique dédié à la formation (voir en page 3), la partie officielle s’est déroulée sur un tempo soutenu, alternantremise de prix et performances d’artistes et se clôturant sur un discours enlevé du président du Conseil d’Etat, Pierre-FrançoisUnger. Les deux entreprises distinguées étaient Groupe H, récipiendaire du nouveau Prix de l’économie genevoise, et WISE, lauréat du Prix de l’innovation. Si les concepts qui ont mené ces entrepreneurs au succès parlaient à la raison, leur discours aparlé au cœur des personnes présentes, faisant souffler sur la soirée un vent d’émotion et d’optimisme.

Deux lauréats, huit cent participants,mille et un échanges!

WISE: aider à aider justeQuant au lauréat du Prix del’Innovation, WISE – conseillers enphilanthropie, c’est EtienneEichenberger et MauriceMachenbaum qui ont créé en 2004cet acronyme de «WealthyIndividuals – Social Entrepreneurs».WISE offre un service personnaliséaux donateurs – particuliers, famillesou fondations – tout au long desdifférentes étapes de leur engage-ment philanthropique. Par son expé-rience et la connaissance approfon-die des enjeux sociaux, WISE aideles donateurs à définir leur stratégied’engagement, à identifier desorganisations partenaires, à planifieret suivre leurs projets.

L’intérêt commun en premierLa remise de ces prix est entréeen résonnance avec le discours

L’Evénement économique : information, réseautage et convivialité !

Les lauréats, de gauche à droite : Hervé Dessimoz du Groupe H, Maurice Machenbaum etEtienne Eichenberger de Wise.

l’architecte Hervé Dessimoz, estaujourd’hui entouré de 30 archi-tectes et d’une quarantaine d’ingénieurs à temps partiel.Outre la Suisse, le bureau est actifen France, en Italie, en Ukraineet en Russie.

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© D. Jorda

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© D. Jorda

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Organisez votre séminaired’entreprise avec la CCIG

Contact : [email protected]

Page 2: CCIGinfo No 10 - Décembre 2012

2Décembre2012 No10

ÉDITORIALLes multinationales

ne sont pas des OVNI!

© 2012 EYGM Limited. All Rights Reserved.

Réunir tous vos experts au même

endroit, c’est bien. Les réunir tous au bon endroit,

c’est mieux.

Etre au même endroit a peu de sens sans compréhension mutuelle. Nos équipes internationales travaillent en étroite collaboration avec les vôtres pour vous aider à

opportunités. Vous trouverez plus d’informations sur www.ey.com/ch.

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suite de la page 1

Les premières conclusions de l’étude mandatée par laFondation pour Genève sur l’impact de la Genève internatio-nale mettent en lumière l’importance des multinationalespour l’économie locale. Pour la CCIG, ce n’est pas une sur-prise. Les données confirment celles issues de l’étude duBoston Consulting Group, publiées en juin de cette année,et celles de l’étude «Genève, ville mondiale : mythe ou réa-lité?», co-éditée avec la BCGE en octobre 2010.

Menée conjointement par quatre universités et institutsuniversitaires de renom – les Universités de Genève et deLausanne, l’EPFL et l’IHEID – la présente étude va analyserplus finement, au fil des mois, différents aspects tels que lesclusters ou le personnel. Pour l’heure, elle nous rappelle queles multinationales étrangères versent 26% des impôts desentreprises et offrent 18% des emplois à plein-temps quedénombre le canton, ce qui représente la bagatelle dequelque 42700 emplois.

L’étude fait également apparaître que, contrairement àun cliché répandu, 54,4% des collaborateurs des multinatio-nales (suisses et étrangères confondues) sont Suisses oudétenteurs de permis C, alors qu’ils ne sont que 52% dansle reste de l’économie genevoise. La majorité des employésdes multinationales sont francophones. Il est donc faux deprétendre que les multinationales et leurs employés consti-tuent une sorte de caste séparée de la population locale.

En revanche, un autre enseignement devrait mobiliserutilement la classe politique genevoise : les entreprises multi-nationales, tout comme les organisations internationales,commencent à éprouver de la difficulté à recruter sur placedu personnel hautement qualifié, ce qui ne manquera pas decréer un appel d’air pour les engagements à l’étranger.

Comme l’a démontré l’analyse que nous avons menéeavec la BCGE et qui a fait l’objet du Séminaire économique2012 (dont le compte rendu se trouve à la page suivante), l’undes remèdes à cette situation est à chercher dans le renforce-ment de la formation professionnelle, notamment continue.

Comme la CCIG a souvent eu l’occasion de l’affirmer, lesmultinationales sont d’une importance vitale pour l’économiegenevoise: en termes de richesse générée dans le canton, dediversification des activités, de revenus pour l’Etat et de créa-tion d’emplois. Les soutenir, c’est assurer un tissu économiquediversifié, celui-là même qui amortit, pour Genève et sa région,les turbulences économiques répétées de ces dernières années.

du président de la CCIG, Jean-Bernard Rondeau, qui a pris pourleitmotiv la principale mission de laChambre: assurer une économieforte. Soulignant que Genève étaitarrivée à un tournant de son histoire,il a appelé à faire primer l’intérêtcommun sur les intérêts particulierspour permettre à Genève de se réin-venter. Avant de conclure: «Assurerune économie forte, c’est l’affaire detous. En tant que membres de cetteChambre de commerce, d’industrieet des services, je vous demanded’être des démultiplicateurs de nosmessages, d’en être les relais, nonseulement dans votre entourage pro-fessionnel, mais aussi auprès de vosproches. Une juste perception desenjeux auxquels nous sommesconfrontés nécessite, parfois, deconvaincre mais, en premier lieu,d’expliquer. Certes, cette démarche,qui peut s’apparenter à une croisade,

demande du temps. Soyez certainsque ce ne sera jamais du tempsperdu, mais du temps investi au ser-vice de l’ensemble de la commu-nauté.»

La solennité de la cérémonie a étéallégée par de très beaux inter-mèdes musicaux du groupe Wind ofChange, cinq jeunes Genevois dontles accents tantôt puissants, tantôtsubtils et délicats n’ont laissé per-sonne indifférent. Quant à Erik,peintre «performer», il a, en deuxfois six minutes, créé une toiledédiée à chacun des lauréats, sousles yeux du public, en travaillantavec colle et paillettes.�

Alexandra Rys

Les photos de l’Evénement écono-mique 2012 peuvent être consultéessur le site www.ccig.ch, dansla rubrique « Images».

Le groupe de rock genevois Wind of Change.

Après la nourriture intellectuelle, la nourriture terrestre.

Résultats du concoursParallèlement à la cérémonie officielle,les sponsors de la CCIG ont permis àcinq personnes de devenir lauréates du«concours sponsors». En s’intéressantde plus près aux différents stands, ellesont trouvé les réponses qui leur ontfait remporter un des prix attrayantsmis en jeu. Le tirage au sort a eu lieule lundi 26 novembre par les soins deMe David Lacin, notaire à Genève. LaCCIG félicite les heureux gagnants!

Behzad Alipour Tehrany,conseiller commercial indépendant,gagne une prise de vue aérienne pardrone de son domicile ou de sonentreprise.

Florentina Keller, de KLC, gagnedeux actions de la BCGE.

Michel Chavaillaz, de SIG, gagne unbon de CHF 1000.- à faire valoir surune expertise, un conseil, une étude demarché ou une évaluation.

Agostinho Dos Santos,de Promoguide, gagne un billeten classe économique, aller-retourGenève-Dubaï, taxes d’aéroportnon comprises.

Diane Rieben, de Phoenix-Investigation, gagne un iPad noir,écran Retina, Wi-Fi & cellular, 32 Go,d’une valeur de CHF 800.-.

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JACQUES JEANNERATDirecteur

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Page 3: CCIGinfo No 10 - Décembre 2012

3No10 Décembre2012

Manufacture Horlogère, Genève, depuis 1755.

1839, Vacheron Constantin crée de nombreuses machines dont le célèbre pantographe, un outil mécanique permettant pour la première fois de reproduire d’une façon parfaitement fidèle les principaux composants horlogers, augmentant encore le niveau de qualité de ses gardes-temps. Cette invention propulse la marque dans l’avenir et révolutionnera l’horlogerie suisse.

Fidèle à l’histoire qui a fait sa renommée, Vacheron Constantin s’engage à entretenir, réparer et restaurer toutes les montres produites depuis sa fondation, un gage d’excellence, et de confiance qui fait encore aujourd’hui la réputation de la manufacture.

Maison Vacheron Constantin: 7, Quai de l’Ile - 1204 Genève - Tél. 022 316 17 20

Boutique Vacheron Constantin: 1, Place de Longemalle - 1204 Genève - Tél. 022 316 17 40

Malte Petite Seconde Calibre 4400 ASBoîtier en or rose 18K 5N, Réserve de marche d’environ 65 heures, Poinçon de Genève, Mouvement mécanique à remontage manuel,Cadran argenté sablé, Index appliques en or18KRéf. 82130/000R-9755

Renouveau de l’apprentissageConstat réjouissant : un nombrerecord de certificats d’apprentissageont été remis l’année dernière àGenève. «C’est l’aboutissement dedix ans de travail à ce sujet. 4000entreprises formatrices, et pas uncontrat qui n’a pas trouvé preneur»,se réjouit Charles Beer. Et ce ne sontpas uniquement les places d’ap-prentis qui sont en augmentationdepuis six ans, mais aussi les sec-teurs qui les proposent.

L’horlogerie, pourtant l’un des plusgros employeurs genevois, se fournissait traditionnellement enmain-d’œuvre spécialisée àNeuchâtel ou en France. Grâce àune collaboration entre le DIP etle groupe Richemont, une formationprofessionnelle d’opérateur-trice enhorlogerie est désormais offerte àGenève. Vacheron-Constantincompte doubler ses places d’ap-prentissage à Genève d’ici quelquesannées, affirme Samira Marquis.

Ces développements sont promet-teurs, mais Genève reste considéra-blement en décalage avec le restedu pays. Au-delà des frontières ducanton, 70% des jeunes optentpour une formation duale, en écoleet en entreprise, contre seulement25% à Genève. Jean-BernardRondeau estime que le niveau descandidats dans le commerce dedétail est trop faible et que cela pro-vient d’un manque de valorisationdu secteur auprès des jeunes.

Ce sont là des points qui peuventêtre améliorés dans le cadre de l’en-seignement. La croissance desplaces d’apprentissage se heurtecependant à la structure de l’écono-mie genevoise : en effet, le secteurfinancier et les multinationales for-ment peu d’apprentis.

Selon Blaise Goetschin, CEO de laBCGE, l’un des plus grands forma-teurs d’apprentis du canton, l’ap-prentissage reste difficile à offrir en-dehors des agences de la banque.De nombreux postes dans le secteurfinancier requièrent en effet desconnaissances expertes. Quant auxgrandes multinationales, de par leurnature, elles n’ont pas l’habituded’intégrer des apprentis, une parti-cularité suisse. Une autre tendance,dessinée dans l’étude et relevée parles participants à la table ronde, estcelle de la pénurie d’ingénieurs.Même si c’est là une tendance européenne, annoncée depuis longtemps, il est nécessaire de sensibiliser les jeunes et de valoriserce domaine, en particulier auprèsdes femmes.

S’orienter dans une multitudede choixIl est important de ne pas se focalisersur un parcours aux dépens d’unautre. En effet, la force de la forma-tion à Genève ne découle pas d’uncursus particulier, mais plutôt de ladiversité. Jamais auparavant lesjeunes n’ont eu autant de choix tantau niveau des formations offertes quedes passerelles, qui permettent unparcours toujours plus individualisé.

Cet élargissement des choix par rap-port à la situation d’il y a 15 ans estnotamment dû au rôle des HES,estime François Abbé-Decarroux.«Les HES sont devenues des vérita-bles choix et ne sont plus du secondbest». Elles complètent l’universitéen mettant en avant des formationstrès spécifiques et tournées vers lemonde professionnel. A l’inverse del’université, c’est le Bachelor et nonpas le Master qui est le titre profes-sionnalisant des diplômés des HES.Au vu de cette multitude de choix,l’orientation des jeunes dans l’ensei-

Sous le titre «Genève: un pôle de formation tourné vers l’économie?», l’étude publiée par la CCIG et la BCGE et avec la contribution de l’OCSTAT a fait l’objet d’uneprésentation et d’un débat nourri en première partie de l’Evénement économique 2012. Les panelistes étaient Samira Marquis, directrice du Département ressourceshumaines de Vacheron Constantin, François Abbé-Decarroux, directeur général de la HES-SO Genève, Christophe Clivaz, directeur de Swiss Learning, et Jean-Bernard Rondeau, secrétaire général de Maus Frères SA. Charles Beer, conseiller d’Etat en charge de l’instruction publique, de la culture et du sport a partagéson point de vue et participé au jeu des questions-réponses. A noter que, pour la première fois, les participants pouvaient tweeter leurs questions aux orateurs.

gnement post-obligatoire prendd’autant plus d’importance. Le tauxd’échec de 27% en première annéed’études gymnasiales reste élevé,mais s’inscrit dans la moyenne natio-nale des abandons, redoublementset autres changements de forma-tion. La question de l’orientation estdonc cruciale selon Dominique Gros,directeur adjoint du Service de larecherche en éducation: «L’âgemoyen d’entrée dans une formationprofessionnelle duale se situe entre

Un pôle de formation attrayant, mais des défis à la pelle Séminaire économique

17 et 18 ans». Pourtant les jeunessortent de la scolarité obligatoire àl’âge de 15 ans.

L’avenir de la formationFinalement, c’est le secteur de la for-mation lui-même qui s’ouvre sur unfutur prometteur. Genève est eneffet le canton suisse affichant letaux le plus élevé de détenteursd’une maturité et de diplômes d’unehaute école. Le secteur représenteprès de 3,5% du PIB cantonal et

emploie quelque 20000 personnes.Genève est donc très bien placéepour bénéficier de la demande crois-sante en éducation anticipée par laConfédération. Au plan internatio-nal, la Suisse est une destination deformation très attrayante, assureChristophe Clivaz. Le label «Swiss-Made» est sous-utilisé en matièred’éducation. En somme, il n’a jamaisété aussi intéressant d’investir dansl’ouverture d’une école…�

Karl August Valfells

infoCHAMBRE

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Page 4: CCIGinfo No 10 - Décembre 2012

4Décembre2012 No10

Confortez vos perspectives de croissance avec les meilleures techniques de gestion comptable et fi nancière

Parce que la maitrise des bonnes compétences est le plus effi cace levier de performance

Mission économique en Afrique du Sud, octobre 2012

Bonne nouvelle : l’aide à l’internatio-nalisation est un des services offertspar la CCIG. En effet, avec un réseaude 15000 Chambres de commerceet d’industrie (CCI) de par lemonde, une collaboration étroiteavec les business hubs de l’Osecainsi qu’avec les CCI binationales etl’Office de Promotion des Industrieset des Technologies (OPI), la mise àdisposition de divers instrumentsaidant les entrepreneurs à s’orienterà l’étranger et l’organisation de délé-gations officielles à l’étranger, laCCIG est un partenaire de choix.

En ce qui concerne les délégations,celles-ci sont conçues à la demandedes membres et s’élèvent à troisou quatre par an. La dernière endate a eu lieu en octobre, enAfrique du Sud.

Conduite par le Président du Conseild’Etat, Pierre-François Unger, elle

était composée de 14 personnesactives dans des secteurs aussivariés que les cleantech, l’énergie,la finance, le négoce, les ressourceshumaines et les transports.

Pourquoi l’Afrique du Sud?• Parce que c’est le pays le plusdéveloppé du continent et unetête de pont idéale pour toutle continent africain, qui a le plusfort potentiel de croissanceau monde.• Parce que le pays regorge dematières premières.• Parce que le pays jouit d’unrevenu disponible, notamment pourinvestir dans ses infrastructures.• Parce que plus personne neconteste le «S» de «BRICS». • Parce que l’Afrique du Sud aaccueilli la Coupe du Monde defoot avec succès et se profilecomme candidat pour de futursJeux Olympiques.

MaxBertschmann,Head Counsellorau SwissBusiness HubSouth Africa de

l’Osec, a co-organisé cette mission.Il répond à nos questions.

Quels sont les principaux débou-chés à l’exportation en Afriquedu Sud pour les PME suisses?En principe, des débouchés poten-tiels pour les PME suisses existentdans presque tous les domaines.Nous estimons toutefois que c’estdans les quatre secteurs suivantsque les PME suisses ont les meil-leures chances :

Télécommunications, ITC et ITActuellement, le marché ITC sud-africain, représentant plus de 6%du PIB du pays, est le plus grand ducontinent africain et le 20e aumonde. La progression du chiffred’affaires annuel réalisé par l’indus-trie électronique dépasse largementcelle du PIB. L’introduction de lafibre optique – et l’augmentationconsidérable de la capacitéd’Internet qui y est liée – ouvre àl’industrie locale de toutes nouvellesopportunités. Sans oublier les appli-cations dans le domaine de la télé-phonie mobile. Dès aujourd’hui,l’Afrique du Sud et l’ensemble ducontinent comptent davantage detéléphones portables que de lignesfixes, d’où le nombre élevé d’opéra-tions financières réalisées via dessolutions mobiles.

InfrastructuresPour les fournisseurs suisses, le sec-teur des chemins de fer est sans

doute particulièrement intéressant.A l’heure actuelle, l’acquisition d’unnouveau matériel roulant pour laPassenger Rail Agency of SouthAfrica (Prasa) – d’une valeur d’envi-ron CHF 11 milliards – fait l’objet del’un des plus importants appels d’of-fres du monde. Un consortiumsuisse, composé de Stadler Rail etd’ABB SA, participe à cet appeld’offres. Par ailleurs, Transnet s’ap-prête à acquérir de nouvelles loco-motives, offrant ainsi des opportuni-tés d’affaires aux entreprises suisseset liechtensteinoises.

Biens de consommationLa croissance de cette branche(env. 8%) est plus importante quecelle du PIB en Afrique du Sud(3,1% en 2011), et les entreprisessud-africaines de revente et devente au détail sont très bien représentées sur le continent. Lepotentiel de consommateurs surle continent africain est en progres-sion constante.

CleantechLes technologies et les services dansle domaine des énergies renouvela-bles offrent un potentiel importantaux entreprises suisses et liechten-steinoises. A cet égard, nous pen-sons notamment aux centrales élec-triques de petite taille (valorisationdes déchets, hydroélectriques,solaires et à biomasse).

Quels sont les plus grands défis àrelever par une PME qui souhaiteexporter en Afrique du Sud?Il est difficile de répondre à cettequestion, puisque les différencesd’un secteur à l’autre sont considé-rables et que la situation n’est pas la

Pour une PME, s’internationaliser est un vrai défi. Cela requiert des connaissances approfondies du marché, un directeur disposant d’unbon réseau sur place, de la patience car la préparation prend du temps, et des conseils pertinents.

même selon le statut du client : col-lectivité publique ou entité privée.Mais il faut savoir qu’en Afrique duSud la formation constitue un grandproblème. L’investisseur qui bénéfi-ciera des meilleures conditions cadreet, par conséquent, des meilleuressubventions est celui qui créera desemplois, qui formera les collabora-teurs et qui, à condition que la stra-tégie de l’entreprise le permette,aura un associé. Les exportateursdevraient être prêts à collaboreravec des partenaires locaux entransférant les technologies etconnaissances, contribuant ainsiindirectement à la création deplaces de travail.

Porte d’entrée de l’Afrique subsaha-rienne, le marché sud-africain est âpre-ment disputé. Dans tous les cas, nousrecommandons toujours un entretienavec le Swiss Business Hub SouthAfrica et la SwissCham SouthernAfrica – South Africa Chapter.

Quels sont les avantages concur-rentiels sur lesquels les entre-prises suisses doivent miser pours’imposer en Afrique du Sud?A mon avis, ce qui compte le plus,c’est la qualité suisse. Même si lesclients sud-africains sont sensiblesau prix, ils sont prêts à payer pluspour une qualité correspondante.Les biens difficiles à écouler sontceux qui peuvent être achetés ail-leurs à un prix plus avantageux. Parconséquent, ce sont notamment lesacteurs de niche offrant une valeurajoutée qui ont de bonnes opportu-nités d’affaires sur le marché. Maisfondamentalement, les entreprisessuisses sont en bonne position,puisqu’elles sont considérées

infoCOMMERCE INTERNATIONAL

La délégation au complet.

Page 5: CCIGinfo No 10 - Décembre 2012

5No10 Décembre2012

comme des partenaires fiables etprêts à affronter les conditionscadre du marché local. Pour avoirdu succès, il faut comprendre etêtre en mesure d’accepter desconditions cadre et des règles dujeu particulières.

Enfin, avez-vous en têtequelques exemples de «successstories», d’entreprises ayant par-ticulièrement bien réussi sur lemarché sud-africain? Et quellessont, selon vous, les raisons deleur succès?

ABB, Credit Suisse, Firmenich,Givaudan, Lindt & Sprüngli, Nestlé,Novartis, Richemont, SGS, Swatchet UBS, pour ne citer que quelques-unes des entreprises suisses les plusconnues. Chacune de ces sociétés asa propre «success story» en

Afrique du Sud ou en Afrique aus-trale. Toutes les entreprises suissesqui réussissent en Afrique du Sudont un point commun: leurs straté-gies d’entreprise respectives onttenu compte des conditions cadrelocales. Les différents accords bilaté-

raux entre la Suisse et l’Afrique duSud, associés au traité de libre-échange entre l’AELE et la SACU(Southern African Customs Union)offrent de bonnes conditions pourles rapports économiques entreles deux pays.�

Témoignages de cinq participants à la mission économique

il n’y a pas de doute. Grâce au travail efficace de cette mission, des portesse sont ouvertes.

Il s’agit maintenant d’intensifier et d’élargir le réseau par une présence à la foisrégulière et appuyée de bons contacts locaux.

1. Se faire connaître, initier de nouveaux contacts et chercher des partenaires poten-tiels durant cette semaine très intensive en réunions.

2. Pour un gérant indépendant réputé et établi depuis 30 ans à Genève, le poten-tiel est simplement énorme. De nombreux entrepreneurs réussissent en Afriqueaustrale et l’Afrique du Sud joue le rôle de «hub» économique pour toute larégion. La gestion patrimoniale globale et sur mesure va se développer,

Quels étaient les objectifs de votre participation àla mission économique en Afrique du Sud?

Quel potentiel voyez-vous pour votre entreprise en Afriquedu Sud; comment voulez-vous l’exploiter?

FrançoisSiegwart

associé-gérant,EMC Gestion de

Fortune SA

2. Le potentiel est important au niveau des cleantech et du solaire thermique enparticulier. Il reste de nombreux échanges à nouer car il faut, avant de vendreune promotion importante, réaliser et trouver les bons acteurs locaux sans quinous ne pourrions envisager du business.

1. La mission avait pour objectif de promouvoir le solaire thermique et la technologieSRB. Il est important pour nous de connaître les pays à fort potentiel avant de com-mencer à faire des projets (politique, économie, organisation). Le travail effectué parles organisateurs de cette mission nous permet de faire en une semaine ce qui nousaurait demandé des mois à réaliser sans forcément ouvrir les bonnes portes. La mis-sion fut riche de rencontres tant au niveau de l’Afrique du Sud que de la Suisse.

CedricPetitjean

Deputy Manager,SRB Energy

d’identifier un potentiel gigantesque dans la création d’installations de productiond’énergies renouvelables mais également dans le domaine de l’efficacité énergé-tique. Le travail remarquable de la Fongit et de l’OPI a permis de mettre sur piedun protocole d’accord entre les incubateurs de Genève et de la région duGoteng. Sur la base de cet accord, ENERGY 8 pourra entreprendre la créationd’un partenariat local avec le soutien de l’incubateur du Goteng.

Un contact privilégié avec une société de la région de Johannesburg pourraitd’ailleurs déboucher sur une collaboration à court terme.

1. La société ENERGY 8 a été créée avec comme objectif principal d’étendre ses acti-vités sur le plan international. La mission nous a offert la formidable opportunité deposer les premiers jalons et de créer les premiers contacts nécessaires à la créationd’un partenariat local. Notre objectif était donc de pouvoir bénéficier d’une exposi-tion maximum aux différents acteurs du domaine des énergies renouvelables et éven-tuellement d’industriels intéressés au sujet.

2. Les résultats de la mission économique ont dépassé toutes nos espérances par larichesse des contacts établis. Nos entrevues avec les autorités nous ont permis

OlivierAndres

directeur associé,Energy 8 SA

2. Le potentiel est bien présent tant au niveau des partenariats possibles et del’intérêt démontré par les contacts établis que de l’échange de pratiques avecune contribution mutuelle riche en expériences diverses et différentes. Le poten-tiel de pouvoir offrir des prestations communes à des compagnies se situantautant en Suisse qu’en Afrique du Sud. Comment l’exploiter? Par des discus-sions pour l’établissement de partenariats plus concrets, l’échange de pratiqueset la récolte d’informations sur les outils RH innovants des deux côtés.

1. Se familiariser à nouveau avec le contexte sud-africain pour ce qui est du dévelop-pement de compétences et de la formation en ciblant plus particulièrement lesdomaines de la santé sans écarter les autres. Avoir la possibilité de rencontrer lesinterlocuteurs gouvernementaux concernés pour d’une part comprendre leurs objec-tifs et priorités et d’autre part pouvoir leur présenter le concept de validation d’ac-quis. Ouvrir des portes dans le domaine de la santé et des sciences de la vie. Evaluer le potentiel de partenariats avec des entreprises similaires à la nôtre.

AnouchaGaleazzi partenaire,

HR TOP

continent. J’ai rencontré une grande diversité d’acteurs locaux, ce qui aurait étéimpossible sans ce voyage. Concrètement, j’ai signé un MOU (Memorandum ofUnderstanding) avec un incubateur rencontré lors du Business Dinner. Le conceptdu MOU a été directement travaillé sur place. Il s’agit d’un accord avec un fortpotentiel d’élargissement : création de programmes de formation et développe-ment d’une tête de pont là-bas.

1. Rencontrer des gens, faire connaissance, apprendre leur savoir-faire et surtoutdévelopper des partenariats.

2. La Fongit héberge des sociétés. Mais elle se retrouve limitée parce que Genève aun marché restreint. L’idée était donc d’identifier d’autres marchés pour implanta-tion et développement, pour occuper un espace de vie et développer des produits,créer des emplois ici et là-bas, l’Afrique du Sud étant une tête de pont pour tout le

FrançoisGilardoni

Senior BusinessAdvisor, Fondation

Genevoise pourl’Innovation

Technologique(Fongit)

1 2

Si vous souhaitez participer à ce type de délégation, faites-nous part des marchés qui vous intéressent en contactant Philippe Meyer: [email protected] ou par téléphone au 022 819 9111

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2012Sponsors Co-sponsors Partenaires

6Décembre2012 No10

infoPARTENAIRE

Une nouvelle étude met en évidence le rôle des entreprises multinationales dans l’économie genevoise. Mais cette étude se caractérise par quelques originalités.La première d’entre elles est la pluridisciplinarité, qui rassemble des auteurs divers : les Universités de Genève et de Lausanne, l’EPFL et l’IHEID. Commandée parla Fondation pour Genève, elle va, au fil des mois, jeter quelques coups de projecteurs sur des aspects plus spécifiques tels que région, mobilité et logement,clusters ou encore liens entre PME locales et secteur international.

Une étude originale et pluridisciplinaire

Les multinationales : essentielles à l’économie genevoise

Un bon quart de notre économiePour plusieurs indicateurs, les chiffresse suivent et se ressemblent. Selonl’étude, la valeur ajoutée directe crééepar les multinationales étrangèress’élève à 8,6 milliards de francs, cequi représente près de 22% de lavaleur ajoutée totale genevoise.

Les multinationales – suisses etétrangères confondues – fournissentplus de 75% de la valeur ajoutéedu secteur financier et plus de 50%de celle du commerce (comprenantle négoce et le commerce de gros).

Ces entreprises fournissent l’équiva-lent de 42702 emplois à plein-temps, ce qui représente 18% dutotal genevois. Les impôts versés parles entreprises multinationales étran-

gères se montent à 430 millions defrancs, soit 26% du total desimpôts sur les sociétés de capitauxet coopératives.

Quant aux impôts payés par les personnes physiques employées parles multinationales étrangères, ilss’élèvent à 928 millions de francs,c’est-à-dire 27% du total de l’impôtsur le revenu prélevé par l’Etat.La masse salariale totale versée parles multinationales étrangères semonte à 5,5 milliards de francs, cequi équivaut à 24% de la massesalariale totale genevoise.

Partie intégrante dela communauté localeLoin de l’idée préconçue queles multinationales emploient une

majorité de personnes étrangères,les premiers résultats de l’étudemontrent que la composition dupersonnel engagé par l’ensemblede ces entreprises multinationales,suisses et étrangères, ne diffèreguère de celle d’autres sociétés :le personnel suisse et les permis Creprésentent 54,4% du nombretotal d’employés de l’ensembledes multinationales contre 52%dans le reste de l’économiegenevoise.

Les multinationales affichent unedemande très importante de personnel hautement qualifié (formation tertiaire) et une propor-tion importante des personnesemployées par les multinationalesoccupe une position de cadre supérieur ou moyen.

À profil similaire, un employé travaillant dans une entreprise multinationale gagnera 14.3% deplus qu’une personne employée parune entreprise «nationale». Cette différence s’explique par l’amorcede pénurie de personnel qualifié quimenace l’économie genevoise.

En outre, l’image de « l’expatrié»qu’on se fait de la population étrangère n’est pas avérée.

Ces employés sont en moyenne présents à Genève depuis 13 anset sont en grande majorité franco-phones (75%).�

Alexandra Rys

QIM INFO SAInformatiquewww.qiminfo.ch

PCL PRESSES CENTRALES SAImprimeriewww.pcl.ch

NOUVEL HORIZONBâtimentwww.nhorizon.ch

SELFARMONIACoaching d’entreprisewww.selfarmonia.com

PICARD CADET GENEVE SAHorlogerie

Accueil des nouveaux membresLe dernier Accueil des nouveaux membres de la CCIG a eulieu le 29 novembre 2012. Neuf entreprises nouvellementadhérentes y ont participé.

ELITE EMPLOI S.àr.l.Agence de placementde personnelwww.elite-emploi.ch

FINAS MANAGEMENT SAGestion immobilièrewww.finas-management.ch

BODY PASSLe passeport pourle bien-être romandwww.bodypass.ch

DE SAUSSURECOMMUNICATIONCommunicationwww.desaussure-communication.ch

infoCHAMBRE

Qu’est-ce qu’une multinationale?L’OCSTAT (Office cantonal genevois de la statistique) définit une multi-nationale comme une société ou un groupe de sociétés, dont les activi-tés principales (de production ou de prestations de services) s’exercentdans trois pays au moins et font l’objet d’une gestion ou d’un contrôlecentralisé.

Une multinationale étrangère a son siège social à l’étranger et une multi-nationale suisse, en Suisse.

Secteur marchand

Genève internationale

Multinationales OING1

Consulats

OIG2 Missionspermanentes

Secteur privéinternational

Secteur publicinternational

Secteur non marchand

1Organisations Internationales Non-Gouvernementales / 2Organisations Intergouvernementales

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2012Sponsors Co-sponsors Partenaires

7No10 Décembre2012

Compte rendu

Nous sommes une équipe de professionnels qualifiés et discrets, avec d’excellentes références et un large éventailde formations. Nous vous offrons des solutions sur mesure, adaptées à votre budget et à votre entreprise.Nous sommes spécialisés dans les services aux PME, Commerçants, Indépendants etArtisans depuis 2002 et dans la gérance de fortune.Vous trouverez sur notre site, l’étendue de nos prestations avec nos tarifs de base.Nous sommes là pour vous écouter, pour vous aider et vous apporter des solutions.

15, rue de Bandol – Onex, Genève, 1213 – 022 792 71 80 / 079 421 12 11wwwwww..bbkkccoonnsseeiillss..cchh

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Quand soins riment avec qualités humaines, expertiseet proximité

Midi de la Chambredu 15 novembre 2012

Bien établis dans le paysage genevois, le Centre d’oncologie et le Centre médico-chirurgical desEaux-Vives, deux établissements du Genolier Swiss Medical Network, conjuguent, dans unedimension humaine et personnalisée, la qualité des soins et l’expertise médicale.

Le Centre d’oncologiedes Eaux-VivesIl a été la première institution privéespécialisée pour le traitement du cancer à Genève. La compétence desradio-oncologues et de leurs collabo-rateurs s’appuie sur les techniquesd’irradiation de dernière générationpour répondre aux exigences de qualité et de sécurité de l’oncologiemoderne. Les traitements de radio-thérapie ont lieu dans un environne-ment chaleureux et humain.

En oncologie médicale, les meilleurstraitements existants sont dispenséspar des médecins oncologues recon-nus. Le service dispose de boxes detraitement confortables, d’un labo-ratoire de biologie et d’une unitésécurisée de préparation des molé-cules médicamenteuses.

Cet éventail de traitements est prisen charge pour tous les patients quidisposent d’une assurance de base,d’une assurance privée/semi-privéeou d’une assurance internationale(hors convention, sur demande).Soucieux du confort de ses patients,le Centre d’oncologie a mis en placeun service de transport gratuit fortapprécié.

Le Centre médico-chirurgicaldes Eaux-VivesCette deuxième structure, acquise parle groupe GSMN en 2009, est uncentre de consultations de proximité.Regroupant plus de 20 cabinetsmédicaux, le centre offre à la popula-

tion une large palette de prestationsmédicales en ambulatoire. Outre desmédecins généralistes, des spécialistestrès actifs en pédiatrie, gynécologie-obstétrique, pneumologie, cardiolo-gie, angiologie et endocrinologieviennent renforcer l’équipe. Dotéd’un service de radiologie et de petitechirurgie, l’établissement assure éga-lement un service de gardes journa-lières, qui traite les urgences et lesdemandes non planifiées. Il assureainsi un véritable service de proximitéfort utile à la population.

GSMN est un des plus importantsréseaux de cliniques privées enSuisse et le seul présent dans les3 régions linguistiques. Fort de10 établissements totalisant plusde 800 lits, 2000 collaborateurs et

Procab est une agence web fondéeen 1996 qui aide les marques etentreprises de toutes tailles àconcevoir leurs sites Internet et leurstratégie digitale. Plus de 40 per-sonnes y déploient les activitésnécessaires au succès sur le web:sites, design, SEO, web marketing,mobile et eCommerce.www.procab.com

Imadeo est une entreprise spéciali-sée dans le conseil, les études et ledéveloppement d’affaires active surcinq marchés : services, marques,commerce de détail, villes et centrescommerciaux. Elle aide les entre-prises à comprendre leur marché età mettre en œuvre des plans d’ac-tions. Son objectif : créer de lavaleur pour l’entreprise, optimiserles performances marketing et sti-muler les ventes.www.imadeo.com

Satom IT & Learning Solutionsest une société de services spécialisée dans les solutions informatiques basée à Genève,Zurich, Fribourg et Lugano. Elle

offre plus de 800 formations surles technologies IBM, Microsoft etCisco, dans les trois langues natio-nales et l’anglais, et accompagneses clients dans leurs projets infor-matiques les plus ambitieux.www.satom.ch

Dans une société où les gens ontde moins en moins le temps de senourrir sainement et par consé-quent accroissent les dangers liés àune mauvaise santé, Vital-Jinapporte à ses clients une nutritionqui va améliorer leur qualité de vieen les aidant à récupérer de pro-blèmes physiques et stimuler leursystème immunitaire.www.vital-jin.com

Tendance fruit, jeune entreprisemorgienne, propose un assortimentde fruits haut de gamme pourtoutes les occasions. Sa boutiqueen ligne permet de faire parvenir coffrets, corbeilles, box à la per-sonne de son choix et de découvrirun monde aux multiples saveurswww.tendancefruit.ch

1000 médecins agréés, le groupeoffre des soins hospitaliers depremière qualité.�

René ROUSSETDirecteur CMEV et Centred’oncologie des Eaux-Vives

L’équipe du Centre d’oncologie des Eaux-Vives.

Centre d’oncologiedes Eaux-Vives26, rue Maunoir - 1207 Genève

www.eaux-vives.com

Centre médico-chirurgicaldes Eaux-Vives4, rue du Nant - 1207 Genève

infoCHAMBRE

Devenir membre de la CCIG?

• De nombreux événements • Des possibilités de mise en réseau • Des informations et publications régulières • Des serviceset prestations de qualité • Une plate-forme de lobbying politiqueet bien d’autres avantages!

En savoir plus: 022 819 91 11

Page 8: CCIGinfo No 10 - Décembre 2012

2012Sponsors Co-sponsors Partenaires

La Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genèvevous souhaite une savoureuse année 2013

rce d’industrie et e

2012Sponsors Co-sponsors Partenaires

Midis de la Chambre

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

8Décembre2012 No10

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an, 3200 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra RysRédaction:Sonam Bernhard, Fabienne Delachaux,Philippe Meyer, Alexandra Ryset Géraldine Siegenthaler

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92Concept et Graphisme:ROSS graphic design - RolleImpression:SRO-KUNDIG SA -Genève

Informations:[email protected]

infoAGENDA

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

BDO est la fiduciaire privilégiée des PME,

des administrations publiques et des institutions sans but lucratif.

BDO SA • Route de Meyrin 123 • CP 24 • 1219 Châtelaine

Tél. 022 322 24 24 • [email protected] • www.bdo.ch

UNE ÉQUIPE POUR VOUS ÉCOUTER, VOUS COMPRENDRE ET VOUS ACCOMPAGNER

Audit • Fiduciaire • Conseil

L’année 2013 s’approche et les évènements réguliers qu’organise laCCIG avec ses partenaires sont planifiés. Afin que vous puissiez, vousaussi, vous organiser, en voici les dates.

Ils auront lieu, à la CCIG, les jeudis suivants :

Le prochain Petit déjeuner du Commerce se tiendra à la FER Genèvele vendredi :

24 janvier - 21 février - 21 mars - 25 avril - 23 mai

13 juin - 4 juillet - 29 août - 26 septembre - 17 octobre

14 novembre - 12 décembre

Rencontres duManagement durable

Dîner annuel précédéde la 148e Assembléegénérale

Elles auront lieu, à la CCIG, les vendredis suivants :

Mardi 26 mars 2013 au Starling Geneva Hotel & Conference Center

26 avril

148e

RÉSERVEZ DÉJÀ LA DATE DE L’UN DES MEILLEURS ÉVÉNEMENTSDE RÉSEAUTAGE DE L’ANNÉE!

Petits déjeunersdes PME et start-upIls auront lieu, tantôt à la FER Genève, tantôt à la CCIG,les vendredis suivants :

25 janvier - 1er février - 22 mars - 3 mai

31 mai - 28 juin - 27 septembre

1er novembre - 29 novembre

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.petitsdejeuners.ch dix jours avant l’événement

Laissez-nous vous surprendrecette année encore…

À VOS AGENDAS!

réservez votre soirée du 7 février 2013!

Save the date

Petit déjeuner duCommerce

15 mars - 21 juin - 20 septembre - 15 novembre