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CCNews est une publication de Charles Copin – Éditeur OCE 150, rue Legendre – 75017 Paris Tél : 01 47 54 93 35 – site : www.ccnews.eu - https://twitter.com/deuxiemeregard La lettre professionnelle de la filière des transactions électroniques Directeur de la publication : [email protected] Numéro 26 – 2 mars 2015 Sommaire Gemalto : RAS P.1 Gemalto : l’affaire dans l’affaire P.2 Gemalto ajoute de nouvelles capacités de tokenisation à son Trusted Services Hub P.3 Apple investit 1,7 Mddans de nouveaux centres de données européennes P.4 Naissance de l'Internet des objets en Inde P.4 MasterCard : déploiement du paiement mobile HCE dans plus de 15 pays P.5 Parution du « Guide pour l'évaluation des systèmes de carte de paiement vis à vis des normes de contrôle » P.6 Visa acquiert TrialPay P.7 Un Botnet démantelé par la coopération policière internationale P.8 Les internautes français devraient dépenser 36,5 Mdssur l’internet en 2015 P.9 Forum de la monnaie et du paiement électronique en Afrique francophone Bulletin d’inscription P.11 Gemalto : RAS Pourquoi consacrer autant de temps à un non-événement ou plutôt un événement qui n’est pas celui qui est mis en avant. On s’est interrogé sur la victime, Gemalto, plus que sur les coupables, les services de renseignements américains et britanniques. Ces derniers justifient leurs actions au regard de la lutte anti-terroriste. Démarche louable, mais qui manque sérieusement de transparence. Qui contrôle les actions de ces services ? Et qui définit leurs frontières entre la lutte anti-terroriste et le secret des affaires ? Dans toutes les affaires —quelque soit leur sujet— on se doit de poser la question : à qui profite le crime ? Dans « l’affaire Gemalto » on peut se demander pourquoi une action des services de renseignements dévoilées en 2013 dans le paquet Arthur Snowden, apparaît en février 2015, soit un mois avant la grande réunion internationale des professionnels de la téléphonie mobile à Barcelone, le fameux WMC ? Et dans une période où les Etats-Unis semblent décidé à adopter la technologie de la carte à puce ? Si Gemalto était américain, ce que souhaitaient certains, la société aurait-elle subi une telle attaque ? Olivier Piou, directeur-général de Gemalto, va-t-il porter l’affaire devant les tribunaux ? Non, a-t-il répondu « car il est très difficile de porter plainte contre un Etat et de gagner… Il faut être capable de prouver et il est peu probable que la NSA et le CGHQ admettent qu’ils ont fait cette attaque ». Cela dit, on peut penser aussi que ce n’est pas au moment où les banques américaines semblent décidées à « pucifier » leur quelque 1 milliard de cartes qu’il faut attaquer leur Etat. D’autant que le leader sur place, dans le domaine de la piste magnétique, est Oberthur, détenu à 100 % par un fonds américain.

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Sommaire ■ Gemalto : RAS P.1 ■ Gemalto : l’affaire dans l’affaire P.2 ■ Gemalto ajoute de nouvelles capacités de tokenisation à son Trusted Services Hub P.3 ■ Apple investit 1,7 Md€ dans de nouveaux centres de données européennes P.4 ■ Naissance de l'Internet des objets en Inde P.4 ■ MasterCard : déploiement du paiement mobile HCE dans plus de 15 pays P.5 ■ Parution du « Guide pour l'évaluation des systèmes de carte de paiement vis à vis des normes de contrôle » P.6 ■ Visa acquiert TrialPay P.7 ■ Un Botnet démantelé par la coopération policière internationale P.8 ■ Les internautes français devraient dépenser 36,5 Mds€ sur l’internet en 2015 P.9 ■ Forum de la monnaie et du paiement électronique en Afrique francophone

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CCNews est une publication de Charles Copin – Éditeur OCE 150, rue Legendre – 75017 Paris Tél : 01 47 54 93 35 – site : www.ccnews.eu - https://twitter.com/deuxiemeregard

La lettre professionnelle de la filière des transactions électroniques

Directeur de la publication : [email protected]

Numéro 26 – 2 mars 2015

Sommaire ■ Gemalto : RAS P.1 ■ Gemalto : l’affaire dans l’affaire P.2 ■ Gemalto ajoute de nouvelles capacités de tokenisation à son Trusted Services Hub P.3 ■ Apple investit 1,7 Md€ dans de nouveaux centres de données européennes P.4 ■ Naissance de l'Internet des objets en Inde P.4 ■ MasterCard : déploiement du paiement mobile HCE dans plus de 15 pays P.5 ■ Parution du « Guide pour l'évaluation des systèmes de carte de paiement vis à vis des normes de contrôle » P.6 ■ Visa acquiert TrialPay P.7 ■ Un Botnet démantelé par la coopération policière internationale P.8 ■ Les internautes français devraient dépenser 36,5 Mds€ sur l’internet en 2015 P.9 ■ Forum de la monnaie et du paiement électronique en Afrique francophone ■ Bulletin d’inscription P.11

Gemalto : RAS Pourquoi consacrer autant de temps à un non-événement ou plutôt un événement qui n’est pas celui qui est mis en avant. On s’est interrogé sur la victime, Gemalto, plus que sur les coupables, les services de renseignements américains et britanniques. Ces derniers justifient leurs actions au regard de la lutte anti-terroriste. Démarche louable, mais qui manque sérieusement de transparence. Qui contrôle les actions de ces services ? Et qui définit leurs frontières entre la lutte anti-terroriste et le secret des affaires ? Dans toutes les affaires —quelque soit leur sujet— on se doit de poser la question : à qui profite le crime ? Dans « l’affaire Gemalto » on peut se demander pourquoi une action des services de renseignements dévoilées en 2013 dans le paquet Arthur Snowden, apparaît en février 2015, soit un mois avant la grande réunion internationale des professionnels de la téléphonie mobile à Barcelone, le fameux WMC ? Et dans une période où les Etats-Unis semblent décidé à adopter la technologie de la carte à puce ? Si Gemalto était américain, ce que souhaitaient certains, la société aurait-elle subi une telle attaque ? Olivier Piou, directeur-général de Gemalto, va-t-il porter l’affaire devant les tribunaux ? Non, a-t-il répondu « car il est très difficile de porter plainte contre un Etat et de gagner… Il faut être capable de prouver et il est peu probable que la NSA et le CGHQ admettent qu’ils ont fait cette attaque ». Cela dit, on peut penser aussi que ce n’est pas au moment où les banques américaines semblent décidées à « pucifier » leur quelque 1 milliard de cartes qu’il faut attaquer leur Etat. D’autant que le leader sur place, dans le domaine de la piste magnétique, est Oberthur, détenu à 100 % par un fonds américain.

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Gemalto : l’affaire dans l’affaire Gemalto a présenté les conclusions de ses investigations sur l'allégation de piratage de clés d'encryptage de cartes SIM par le Quartier Général des Communications du Gouvernement britannique (GCHQ) et l’Agence Nationale de la Sécurité américaine (NSA). Télécharger les conclusions ICI. http://charlescopin-news.com/2015/02/28/gemalto-les-conclusions-de-laudit/

Ils sont venus, ils étaient (presque) tous là pour assister à un non-événement. « Qu’est-ce que nous faisons là ? demande une journaliste anglaise à Olivier Piou ». Question saugrenue, mais qui pose en vérité le vrai sujet : est-ce à la victime Gemalto d’expliquer les agissements de deux organisations de renseignements américaine et britannique pour une affaire qui remonte à 2010 ? Bien sûr, il en va de la notoriété d’une entreprise qui affirme être le leader de la sécurité numérique et qui se fait piéger. Il faut restaurer l’image de marque et c’était bien là l’objet de la conférence. Le rôle d’Olivier Piou entouré de deux responsables sécurité et produits, était de rassurer en démontrant qu’il s’agissait d’un non-événement. RAS. Dormez en paix, tout va bien. Et il est vrai qu’on ne peut douter qu’une entreprise aussi spécialisée que Gemalto puisse être prise au piège, sauf lorsque le pirate dispose des moyens que seul un Etat peut déployer. Bien entendu — et dit sans ironie— pour des raisons louables comme la défense des informations personnelles de chaque individu. Le sujet est donc de savoir dans quel cadre s’effectue ces démarches, dans quels périmètres et qui contrôle les contrôleurs ? N’est-ce pas là la véritable affaire que révèlent ces informations sur Gemalto ? La déclaration de l’actuel directeur de la NSA situe bien le problème en réclamant un cadre d’opération pour les activités sur l’internet et sur l’usage de la cryptologie. Le directeur de la NSA demande un cadre juridique

Récemment, a eu lieu aux Etats Unis un débat animé par Jim Scuitto de CNN, Mike Rogers, directeur de la NSA et commandant de l’US Cyber Command dont les propos ont été rapportés par le site threatpost.com. Selon notre confrère, Mike Rogers demande à ce que soit créé un cadre juridique en dehors du contrôle de la NSA et du FBI. Celui-ci établirait des normes de comportement des forces d’intervention et des organismes de collecte de renseignements pour les Etats-Unis et à l’étranger.

Quel est le rôle actuel de la NSA dans la réponse aux cyberattaques ? Réponse : la NSA agit dans le strict respect de la loi édictée par le Congrès et le Président des Etats-Unis. Curieuse réponse qui porterait à croire que les autorités américaines cautionnent les activités de la NSA dénoncées par le lanceur d’alerte Arthur Snowden. Et c’est pourquoi, compte tenu de l’importance de l’Internet sur toutes les activités humaines, le dirigeant de la NSA réclame un nouveau cadre juridique. Et d’ajouter « We are not mature : we are not yet ». On ne peut être plus clair.

Qu’et-ce qui justifie les activités de la NSA ? Clairement, l’objet n’est pas que la lutte contre le terrorisme. Aujourd’hui, les Etats-Unis subissent un préjudice de 100 à 400 milliards de dollars par an dans le domaine de la protection intellectuelle. Ceci particulièrement dans le secteur des activités de la défense nationale. C’est pourquoi, tout comme l’a dit le patron du FBI, James Comey : ils doivent avoir la possibilité pour eux et d’autres agences d’avoir accès aux informations cryptées.

Une déclaration en forme d’aveu ?

Source : http://threatpost.com/nsa-director-we-need-frameworks-for-cyber-circumventing-crypto/111198

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Gemalto ajoute de nouvelles capacités de tokenisation à son Trusted Services Hub

Conçues pour les banques et les fournisseurs de services de paiement afin de couvrir tous les appareils mobiles et d’accéder à la plus grande base d’utilisateurs. Austin TX, le 25 février 2015 – Gemalto (Euronext NL0000400653 GTO), leader mondial de la sécurité numérique, ajoute de nouvelles fonctionnalités importantes concernant le paiement et basés sur la tokenisation à son hub de tiers de confiance (Allynis Trusted Services Hub). Pour les banques et les fournisseurs de services de paiement qui visent à créer une expérience de paiement mobile simplifiée, Gemalto apporte la solution la plus complète et la plus intégrée, allant de la passerelle de tokenisation mobile jusqu'à l'architecture client-serveur pour l'installation et la validation de la sécurité de paiement. Gemalto apporte la solution la plus complète tout en étant modulaire, disponible en mode « Software-as-a-Service (SaaS) », permettant l'enregistrement en temps réel des cartes de paiement, la distribution homogène des services sur de nombreux modèles d'appareils mobiles, et la facilité de connexion pour tous les partenaires du hub. Le service hub étendu offre la simplicité et le choix parmi les différents modèles de sécurité disponibles, couvrant aussi bien la gestion des identifiants sur élément sécurisé (les « Secure Elements »), sur « Trusted Execution Environment » que sur les téléphones HCE, ou bien une combinaison de ces éléments. Gemalto apporte son expertise de pointe en matière de sécurité pour accompagner les banques dans leur déploiement de services à distance et de paiement mobiles. Les processus de back-office sont simplifiés et les intégrations coûteuses aux systèmes existants réduites, tout en maintenant de la flexibilité pour adapter les niveaux de sécurité à tout moment en fonction des risques. « Nous prévoyons que le paiement mobile se fera de plusieurs façons et que les déploiements varieront d'un pays à l'autre avec des combinaisons d'éléments sécurisés intégrés, de SIM multi-client et d'HCE », commente Jean-Claude Deturche, Vice-Président en charge des Services Financiers Mobiles de Gemalto. « En convertissant les identifiants sensibles des cartes bancaires en données numériques à usage limité, la tokenisation simplifie l'enregistrement de services de paiement mobiles et répond aux besoins d'installation des applications en temps réel dont les banques ont besoin. En nous appuyant sur notre expérience approfondie de la sécurité mobile, nous avons conçu une solution pérenne et polyvalente pour maximiser la performance et la portée de notre Trusted Services Hub sur tous les appareils mobiles compatibles. Notre rôle est de conseiller nos clients et de les accompagner dans leurs choix, leurs plans de mise en œuvre et leurs besoins en matière de gestion des risques ».

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Apple investit € 1,7 milliard dans de nouveaux centres de données européennes Apple a déclaré lundi 23 qu'il envisage d'investir 1,7 Md € pour construire et exploiter deux centres de données en Europe (mais pas en France). Les installations, situées dans le comté de Galway, en Irlande, et le centre de Jutland au Danemark, alimenteront les services en ligne d'Apple, y compris l'iTunes Store, l'App Store, iMessage, Maps et Siri pour les clients à travers l'Europe.

Les deux centres de données, mesurant chacun 166 000 mètres carrés, devraient commencer à fonctionner en 2017. Le géant de Cupertino va également travailler avec des partenaires locaux pour développer des projets d'énergie renouvelable supplémentaires basées sur le vent ou d'autres sources pour fournir l'énergie dans le futur.

« Ce nouvel investissement significatif représente le plus grand projet d'Apple en Europe à ce jour. Nous sommes ravis de l'expansion de nos opérations, créant des centaines d'emplois locaux et introduisant une partie de notre concept de bâtiment écologique le plus avancé », a déclaré Tim Cook. La société a également révélé qu'elle emploie quelque 672 000 personnes en Europe, dont 530 000 emplois directement liés au développement d'applications iOS. Les développeurs européens ont gagné plus de € 6,6 milliards grâce à la vente dans le monde des applications, depuis les débuts de l'App Store en 2008.

Apple emploie directement 18 300 personnes à travers 19 pays européens, un effectif qui a augmenté de plus de 2 000 emplois dans les douze derniers mois seulement. En 2014, Apple a dépensé plus de 7,8 milliards d'euros avec les entreprises et les fournisseurs européens, a indiqué la compagnie.

Naissance de l'Internet des objets en Inde Les industriels Tech Mahindra, GE, Vodafone, Cisco et autres ont pour ambition de créer un Internet des Objets pour le continent indien. L'objet est de créer des applications Open Source pour apporter des solutions dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'agriculture.

Le groupe ainsi créé sera présidé par le Dr Rishi Bhatnagar responsable monde pour les services numériques d'entreprise chez Tech Mahindra. Les autres membres sont Babu Narayan, chercheur principal chez GE Logiciel de recherche; Joy Ranjan Cheruvanthoor, vice-président des alliances stratégiques et M2M, au Vodafone Services commerciaux; et Mukesh Taneja, ingénieur principal chez Cisco Systems. Robin Saxby, fondateur de ARM Holdings, sera l'un des conseillers mondiaux à l'Internet du panneau choses. Internet des objets est la dernière tendance de connecter tout de serrures et dispositifs portables aux feux de circulation et des systèmes de contrôle des déchets à un vaste réseau.

Ce panel d'acteurs a créé six groupes de travail sur les applications de l'Internet des objets par domaines et secteurs d'activités. Sans oublier les aspects juridiques.

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MasterCard annonce le déploiement du paiement mobile HCE dans plus de 15 pays Dans un communiqué, MasterCard annonce que le nombre de commerçants acceptant les solutions sans contact MasterCard – des grands distributeurs au chauffeur de taxi— est passé de deux à trois millions en un an et ce dans 68 pays. La stratégie de MasterCard se résume donc à accompagner des projets hébergés dans le Cloud qui permettent aux consommateurs d'effectuer des paiements sans contact et à distance par leur téléphone mobile. Moins d'un an après l’annonce de l’adoption du Host Card Emulation (HCE) et du logiciel hébergé dans le Cloud pour les transactions de paiement sans contact et à distance sécurisées, MasterCard annonce aujourd’hui des projets en cours dans plus de 15 pays. Ils permettent notamment aux consommateurs de bénéficier d’un plus grand choix d’expériences de paiement sur leurs appareils Androïd. Rappelons que HCE est compatible avec l’Androïd OS KitKat 4.4 commercialisé en novembre 2013, qui figure toujours parmi les appareils les plus populaires sur le marché. L’approche de MasterCard associe des logiciels sur-mesure pour les appareils mobiles à un traitement Cloud hautement sécurisé. A ce jour, des centaines d’établissements licenciés ont adoptés cette structure pour garantir un design soigné et un déploiement sécurisé des paiements mobiles. Plus de 25 projets pilotes et programmes sont en cours dans de nombreux pays dont l’Allemagne, l’Australie, le Canada, la France, le Royaume Uni et la Russie. Banco Sabadell, Santander, Unicredit Group Albert Figueras, Directeur de la Banque de Détail chez Banco Sabadell : « Le projet apporte des informations utiles nous permettant de définir le portefeuille SabadellWallet et d’offrir à nos clients la meilleure expérience en terme de paiements mobiles. » José María Fuster, Directeur de l’Innovation chez Santander « Ces prochains mois, nous lancerons de nouveaux services de paiement. Inscrits dans la stratégie innovante de Santander, ces services offriront à nos clients de nouvelles expériences de paiement plus sûres et pratiques, profitant des nouvelles capacités des appareils mobiles ».L’objectif de Santander est d’être à la pointe de l’innovation en proposant de nouveaux services à nos clients sur les marchés où nous exerçons l’activité de banque de détail. Cela nous permet de construire des offres simples, personnalisables et à un prix intéressant pour plus de 100 millions de clients. » Alberto Naef, Responsable Marketing Monde, Unicredit Group. : « Dans l’industrie des paiements digitaux, nous observons une convergence entre les paiements mobiles et le e-commerce. Ainsi, UniCredit Group croit fortement que HCE constitue l’une des meilleures technologies disponibles pour faciliter l’expérience de paiement mobile à grande échelle. MasterCard a récemment mis à disposition son Kit de développement logiciel dédié au paiement mobile (SDK). Le SDK fournit un ensemble de bibliothèques logicielles et d’outils qui permettent aux développeurs de créer facilement et de tester les applications conformes aux spécifications MasterCard. « La solution HCE et le logiciel hébergé dans le Cloud sont une nouvelle avancée permettant à Mastercard et à nos partenaires de tenir cet objectif, » explique James Anderson, Group Head et Senior Vice President des Services de Plateforme Partagée chez MasterCard.

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Parution du « Guide pour l'évaluation des systèmes de carte de paiement vis à vis des normes de contrôle »

En janvier 2008, l'Eurosystème a élaboré des normes de surveillance des systèmes de paiement par carte (Card Payments Schemes). L'accent était mis sur la sécurité et l'efficacité des paiements par carte. Ce guide d'évaluation s'adresse à la fois aux responsables de schemes chargés de veiller à l'application des normes et aux superviseurs chargés d'effectuer la surveillance du scheme au niveau national et international en se basant sur les normes de surveillance de l'Eurosystème. Il vient d'être mis à jour avec l'intégration des «Recommandations pour la sécurité des paiements sur Internet» qui ont été approuvés par le Conseil d'administration en Janvier 2013, ainsi que le "guide de l'évaluation de la sécurité des paiements sur Internet» de Février 2014.

La section 1 du guide décrit la méthodologie de reporting à appliquer, les informations générales à fournir par chaque scheme, les informations statistiques à communiquer ainsi que les exigences en matière de rapports d'incident. La section 2 présente les questions d'évaluation, qui se concentrent exclusivement sur la collecte d'informations spécifiques que l'Eurosystème considère indispensable pour une évaluation fiable d'un CPS. Bien que les qualifications additionnelles soient très détaillées, ils ne devraient pas être considérés comme prescriptive en ce qui concerne l'organisation de l'entreprise de paiement par carte. En effet, l'Eurosystème est conscient que différentes options pourraient être tout aussi satisfaisante en termes de parvenir à un niveau de résilience acceptable pour chaque norme de surveillance CPS. Télécharger le guide ICI http://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/other/guideassessmentcpsagainstoversightstandards201502.en.pdf CARD PAYMENT SCHEME (CPS) - UNE DÉFINITION Le terme "Card Payment Scheme " (CPS) désigne un système de paiement par carte comme étant l'ensemble des fonctions, les procédures, les accords, les règles et dispositifs qui permettent à un titulaire d'une carte de paiement d'effectuer un paiement et/ou une transaction de retrait d'espèces avec un prestataire (Third Party) autre que l'émetteur de la carte. Le cadre de surveillance couvre la totalité du cycle de paiement, à savoir la phase de transaction (y compris la fabrication d'instruments de paiement et le traitement des données) et la compensation et phase de règlement.

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Visa acquiert TrialPay Offres innovantes Plate-forme TrialPay Étend la Suite de Visa Merchant Solutions FOSTER CITY, Californie. Visa Inc. (NYSE: V), a annoncé un accord pour acquérir TrialPay, une société disposant d’une plate-forme qui relie les offres de commerçants avec des millions de consommateurs à travers des promotions ciblées. Visa intégrera TrialPay dans son portefeuille de produits comme un moyen simple et rentable pour aider les commerçants à gagner des clients, générer du trafic et augmenter les ventes en atteignant les titulaires de carte Visa avec des offres ciblées. Cet achat se situe dans le cadre des actions de Visa pour renfoncer les relations plus fortes avec le commerce en leur fournissant des solutions qui peuvent répondre à leurs besoins complexes et variés. Par l’intégration de la technologie de TrialPay avec les actifs du réseau Visa, les commerçants seront en mesure de disposer des éléments d’information sur les clients de façon plus rapide et plus pointue. «Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de Visa à travailler plus étroitement avec les commerçants, le développement de solutions qui les aident à développer leurs entreprises et à établir des relations solides avec la clientèle», a déclaré Ramon Martin, vice-président senior, ventes et solutions marchands, Visa Inc. « TrialPay renforcera notre offre de programmes de fidélité et notre plate-forme, que nous estimons comme un facteur de différenciation stratégique et concurrentiel qui peut aider les commerçants à fidéliser la clientèle et augmenter les ventes dans les environnements de vente au détail numériques et physiques ". Cette nouvelle offre s’inscrit dans la gamme actuelle des solutions et services commerçants de Visa qui comprend : - Un ensemble complet d'offres de produits qui améliorent l'engagement et la fidélité client par des solutions hautement ciblées de marketing, offres et programmes de récompenses ; - De construire des expériences multicanal pour le commerce: Un ensemble diversifié d'outils, allant de Visa Commander à Visa payWave, deux solutions qui aident les commerçant dans leurs expériences de paiement simplifié à travers les différents canaux de distribution dans les mondes numériques et physiques ; - De réduire les risques grâce à une meilleure autorisation du client, une analyse de suivi des risques et la fraude, et avec la capacité de fournir une expérience sécuritaire entre les différents facteurs de forme. TrialPay, basée à Mountain View en Californie, compte environ 60 employés. L'acquisition devrait être achevée au troisième trimestre de l'exercice 2015 de Visa, en attendant la satisfaction des conditions de clôture habituelles, y compris les approbations réglementaires. Les termes financiers de l'acquisition ne sont pas divulgués.

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Un Botnet démantelé par la coopération policière internationale Le 24 Février, le European Cybercrime Centre (EC3) d’Europol a coordonné une opération internationale conjointe à partir de son centre opérationnel de La Haye, qui a visé le botnet Ramnit, qui a infecté 3,2 millions d'ordinateurs dans le monde entier. L'opération a impliqué des chercheurs opérant en Allemagne, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni qui ont mené l'opération en partenariat avec des partenaires industriels. Ce botnet —un terme utilisé pour décrire un réseau d'ordinateurs infectés— a été utilisé par les criminels pour avoir accès et contrôler à distance des ordinateurs infectés, leur permettant de voler des informations personnelles et bancaires, à savoir les mots de passe, et désactiver la protection antivirus. Ce maliciel, infectant les utilisateurs de systèmes d'exploitation Windows, a utilisé différents vecteurs d'infection tels que les liens contenus dans les e-mails de spam ou en visitant les sites Web infectés. Les représentants de Microsoft, Symantec et Anubis Networks, dans différents pays, ont collaboré avec les agents d'Europol pour stopper les serveurs de commande et de contrôle et rediriger 300 adresses de domaine Internet utilisés par les opérateurs du botnet. Le Joint Cybercrime Action Taskforce* (J-CAT), situé au siège d'Europol, a soutenu l'opération. Le CERT-UE (Computer Emergency Response Team représentant les institutions diverses de l’Union Européenne a participé à cette opération, relayant la transmission d'informations sur les victimes à leurs pairs. Wil van Gemert, Directeur adjoint des opérations chez Europol, déclare: « Cette opération réussie montre l'importance de l'application de la loi internationale en collaboration avec le l’industrie dans la lutte contre la menace mondiale de la cybercriminalité. Nous poursuivrons nos efforts dans la fermeture des botnets et de perturber le détruire les infrastructures utilisées par les criminels pour mener leur activité. Avec les États membres de l'UE et des partenaires dans le monde entier, notre objectif est de protéger les individus partout dans le monde contre ces activités criminelles ». Microsoft et Symantec ont publié un remède pour nettoyer et restaurer les défenses des ordinateurs infectés. Pour tout utilisateur qui soupçonne une infection de ses ordinateurs, EC3 recommande de télécharger un logiciel de désinfection spécialisé. Pour plus d'informations visitez www.getsafeonline.org ou www.cyberstreetwise.com. Qu’est-ce qu’un Botnet ? Comment fonctionne-t-il et comment est-il utilisé par les criminels ? Réponse en consultant l’infographie ICI. * Le J-CAT a été créé pour servir de plate-forme pour des opérations ciblées contre les réseaux criminels et les infrastructures mondiales, réalisées par EC3 et nos collègues dans les États membres de l'UE et au-delà.

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Les internautes français devraient dépenser 36,5 milliards d’euros sur l’internet en 2015 Selon un rapport international publié aujourd’hui par RetailMeNot, Inc., leader mondial de la promotion digitale et éditeur du site ma-reduc.com en France, la fréquence d’achat sur l’Internet va encore augmenter en France en 2015, soit 16,9 achats en moyenne par consommateur cette année contre 15,1 en 2014. En revanche, le panier moyen devrait légèrement baisser et représenter 59,22 euros par transaction cette année, contre 60,30 euros l’année dernière. Ce sont les Britanniques qui effectuent le plus d’achats sur Internet en Europe, 21,2 transactions cette année pour une dépense moyenne de 65,52 euros, tandis que les acheteurs suédois détiennent la palme de la plus grosse somme dépensée par transaction (66,78 euros, mais seulement 10,4 transactions en moyenne). Dans l’ensemble, les cyberacheteurs français devraient passer la barrière de 1 000 euros cette année et dépenser chacun en moyenne 1 002 euros en ligne, en hausse de 10,4 % sur un an, contre 908 euros l’année précédente. Les acheteurs européens devraient dépenser 970 euros en ligne en moyenne, mais ce sont les cyberacheteurs du Royaume-Uni qui débourseront probablement la plus grosse somme, 1389 euros par personne. Au-dessus de la moyenne eux aussi, les acheteurs allemands sont attendus de dépenser en moyenne 1211 euros.

Anne-Marie Schwab, Directrice Générale de RetailMeNot France, commente : « Les investissements des enseignes en vue d’améliorer l’expérience d’achat et de mieux cibler la clientèle sont en train de porter leurs fruits. En France, les achats par Internet deviennent plus fréquents et les sommes dépenses au total sont plus importantes, ce qui contribue à augmenter la part de marché des e-commerçants. Cette tendance est renforcée par le nombre croissant des acheteurs en ligne : 52 % des Français achètent aujourd’hui par Internet. »

Quant au marché européen, il affiche une hausse de 18,4 % en 2014 et l’on peut s’attendre à une croissance tout aussi nette en 2015 et au-delà. Une augmentation des ventes en ligne de 18,4 % supplémentaires est envisageable en 2015, puis de 18,7 % en 2016. En parallèle, les ventes par Internet aux États-Unis et au Canada devraient croître respectivement de 13,8 % et 13,2 % cette année. En France, les ventes en ligne devraient augmenter de 17,0 % en 2015 et de 17,4 % en 2016.

L’Allemagne reste le leader avec Les dépenses en ligne devraient représenter 52,8 milliards d’euros cette année. Toutefois, ce rythme de croissance commence à ralentir, ce qui semble indiquer que le marché allemand parvient à maturité : ses ventes en lignes avaient augmenté de 25 % en 2014 et de 39,2 % en 2013, mais ne devraient accuser qu’une croissance de 23,1 % en 2015, puis 22,4 % en 2016. L’année prochaine, on verra l’Allemagne se retrancher derrière la Pologne au rang de deuxième marché européen à la croissance la plus forte. Le marché polonais de l’e-commerce devrait lui croître de 22,5 % en 2016, soit une augmentation plus importante encore que les 21 % prévus pour 2015.

Source : communiqué Retailmenot.fr – Lire le communiqué avec tableau ICI Note : Méthodologie de l’étude

Ce rapport indépendant sur les ventes au détail sur Internet pour la période 2014-2016 a été commandité par RetailMeNot, le leader mondial de la promotion digitale, et réalisée par le Centre for Retail Research (CRR) établi à Nottingham, en Angleterre. Ce rapport a été préparé par Pr. J A N Bamfield, directeur du Centre for Retail Research. L’étude analyse le bilan et les prévisions de l’e-commerce dans 8 pays européens, les Etats-Unis et le Canada. Les pays européens sur lesquels porte l’étude sont la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, l’Espagne, la Suède et le Royaume-Uni, soit une population totale de 382,73 millions. La population des États-Unis est de 316,1 millions, celle du Canada de 35,2 millions (les chiffres de milieu d’année pour 2013-14 sont utilisés tout du long.) Les prévisions se fondent sur les données des sources suivantes : sources et analyses statistiques gouvernementales, entretiens téléphoniques avec 100 vendeurs majeurs de marchés variés (représentant >20 % des ventes au détail nationales), et entretiens avec 1 000 consommateurs pour chacun des neufs pays pris en compte pour l’évaluation des tendances de consommation (soit 9 000 au total).

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CCNews N°26 – 2 mars 2015

Forum de la monnaie et du paiement électronique en Afrique francophone 19-20 mars 2015 - Hôtel Hyatt Regency - Casablanca A chacun son événement. MasterCard soutient l'évènement Cartes Afrique à Marrakech ; Visa "Le Forum de la monnaie et du paiement électronique en Afrique francophone. Des conférences plénières Une journée et demie de conférences plénières animées par des experts et des professionnels jalonnés par des déjeuners et des pauses café. Sept axes ont été retenus :

• Inclusion financière et bancarisation : Quelles solutions ? Prépayé, mobile, micro paiement… • Le E-GOV : Dématérialisation, services de biométrie et paiement électronique • Commerce international et paiement électronique • Le paiement électronique et le développement des PME • Transit, mobilité et Smart city • Cadre institutionnel, infrastructure technique et paiement électronique • Fraude, Sécurité, et gestion des risques

BtoB

Un après-midi de rencontres personnalisées : Sur la base de rendez-vous préprogrammées et dans un espace dédié au BtoB, des rencontres seront organisées afin d’approfondir les échanges autour de sujets précis.

Espace démonstration

Des espaces seront dédiés aux entreprises et aux organisations afin de faire des démonstrations aux participants. Ces espaces seront réservés aux organismes présentant les solutions les plus originales.

Des trophées

Des trophées gratifiant les institutions les plus innovantes et les solutions les plus originales ainsi que des diplômes d’honneur seront distribuées aux participants lors d’une soirée de gala et d’amitié dans la détente, la bonne humeur et la musique.

Informations http://www.paiement-electronique.com Contact : [email protected] Tél : +212 661 159 738

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