•ccnews n°28 - 16 mars 2015

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La lettre professionnelle de la filière des transactions électroniques

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Numéro 28 – 16 mars 2015

Sommaire ■ La fin du cash ? P.1 ■ Chine : le système de paiement transfrontalier en Yuan sera lancé cette année P.2 ■ Chine : plus de 56 Mds de dollars investis dans des start-ups technologiques P.3 ■ La Chine va encourager l'entrepreneuriat et l'innovation de masse P.3 ■ Crédit Mutuel Arkéa déploie une application bancaire pour les montres connectées P.4 ■ Fujitsu intègre la biométrie de l’iris dans un smartphone P.5 ■ ZTE déverrouille son modèle S3 grand format par la reconnaissance de la rétine P.5 ■ Audit de la sécurité des systèmes d’information : Thales qualifié par l’ANSSI P.6 ■ En bref : Intel, Rapport Verizon, Cartes d’embarquement mobile, NFC et HCE Australie P.7 Morpho facilite l’identification à distance pour la police d’un comté de Floride P.8 Morpho et Visa s'associent en Asie-Pacifique, Europe de l'Est, Afrique et au Moyen-Orient P.8 NXP et CardsMobile étendent les services de paiements mobiles sécurisés en Russie P.9 ■ Bulletin d’inscription P.10

La mort du « cash » ? Nouvelle annonce qui a pour origine le professeur Rabi Tourky exerçant à l'Université nationale (ANU) Research School of Economics en Australie. Il considère que la monnaie électronique, —plus précisément la cryptomonnaie type Bitcoin— remplacera les espèces à la fin d’une décennie. Le sujet est d’importance. Il a amené la BCE, en février 2015, à publier le rapport « Virtual currency schemes – a further analysis ». Ce document de 37 pages propose en annexe les « virtual currency » dans les pays de l’Union européenne.

Pour la France, la BCE relève la position de l’APCR qui a considéré, en janvier 2014, que « l'activité d’intermédiation consistant à recevoir des fonds de l'acheteur de Bitcoins pour les transférer au vendeur de Bitcoins relève de la fourniture de services de paiement ». Pour le particulier, les sommes sont soumises à l’impôt avec une certaine tolérance pour les revenus minimes et non réguliers.

Pour le professeur Tourky l’affaire est sérieuse : « Aujourd’hui, l’une des grandes questions économiques que nous avons à traiter est l'émergence de cette grande expérience avec l'argent électronique, comme Bitcoin ». Et de rajouter « dans dix ans années il n'y aura plus de cash. La grande question est que faire pour le remplacer en Australie ? ». Tourky suggère la création d’une monnaie virtuelle émise par l’Etat qu’il dénomme AusBit, pour l’Australie. Pour Et d’affirmer : « il est clair que la banque centrale australienne va devoir émettre de la monnaie virtuelle ». Il y aura certains problèmes à résoudre comme la vie privée, l’anonymat que procurent les espèces et l’on assistera peut-être à l'émergence de marchés parallèles.

Ce qui apparaît clairement est que la monnaie virtuelle, la cryptomonnaie, est entrée dans une évolution irréversible avec l’apparition de Bitcoin suivie par de très nombreuses autres monnaies s’inspirant du même principe. Ce qui apparaissait comme un épiphénomène devient un phénomène à part entière. Une étude de Ponemon fait ressortir que 60 % des organisations considèrent que la monnaie virtuelle fait est une part importante dans leur stratégie de paiements électroniques.


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CCNews N°28 – 16 mars 2015

Chine : le système de paiement transfrontalier en Yuan sera lancé cette année (Source: le Quotidien du Peuple en ligne) 12.03.2015 14h43 Ce qui était considéré comme une rumeur vient d’être confirmé par M. Yi Gang, Directeur de l'Administration d'Etat des changes : la Chine lancera bien un système de paiement transfrontalier en Yuan. Le système prend le nom de China International Payment System, (CIPS) et sera opérationnel à la rentrée 2015. C’est du moins ce qui est prévu, car M. Yi Gang n’a pas révélé le mois. « Nous prévoyons un lancement cette année » s’est-il contenté de préciser. Le projet semble bien avancé. D’après le « Quotidien du Peuple », dans sa version en ligne, citant une source bancaire impliquée dans le projet, le CIPS serait déjà prêt. Les autorités ont sélectionné vingt banques impliquées dans le test, dont treize banques chinoises, le reste étant composé de succursales de banques étrangères. La date précise du lancement dépendra des résultats des tests. En 2012, la banque centrale avait commencé à organiser le développement d'un système global de services de paiement transfrontaliers indépendants en Yuans, et avait même annoncé son lancement officiel en 2014, mais sans succès jusqu'à présent. En février 2014, on annonçait le lancement du paiement transfrontalier en yuan dans la zone de libre-échange de Shanghai. Cinq prestataires de paiement avaient été autorisés à traiter ces paiements. Le siège à Shanghai de la Banque populaire de Chine avait indiqué qu’il s’agissait des entreprises Allipay, 99Bill, China Pay, Dongfang Electronics et Shengpay. Cette initiative était un premier pas d’une démarche tendant vers la libéralisation financière des transactions électroniques transfrontalières. Les documents de la banque centrale montrent que le futur système de paiement transfrontalier en Yuans aura quatre fonctions principales :

• La première : connecter les participants directs chinois et étrangers et gérer les transactions commerciales, les investissements et autres services de paiement transfrontaliers en Yuans ;

• La seconde : utiliser des protocoles standards internationalement reconnus et aider la transmission de paquets d'informations, en chinois et en anglais ;

• La troisième : couvrir les besoins de règlements en Yuans sur les fuseaux horaires majeurs ;

• La quatrième : fournir deux modes d'accès, un ordinaire et un spécial, permettant aux participants de choisir. Selon les initiés, le système de paiement transfrontalier en Yuans devrait en devenir, en quelque sorte, une sorte de voie royale pour les paiements mondiaux en Yuans ; il est appelé à remplacer les systèmes existants reliés entre eux par toute une variété de plates-formes en réseau et devrait aussi améliorer l'accessibilité des transactions en Yuans, accélérant ainsi considérablement le processus d'internationalisation du Yuan.




Nouvelles de Chine

Chine : plus de 56 milliards de dollars investis dans des start-ups technologiques Source: Xinhua 12.03.2015 08h57 Des investisseurs chinois en capital-risque ont investi plus de 350 milliards de yuans (56,8 milliards de dollars) pour aider les sociétés du secteur des sciences et des technologies, selon Wan Gang, ministre chinois des Sciences et des Technologies.

Plus de 1.600 incubateurs d'entreprises fournissent actuellement des services aux entreprises du secteur des sciences et des technologies, a indiqué M. Wan, qui est également conseiller politique, lors d'une conférence de presse organisée mercredi en marge de la session législative nationale.

En 2014, le volume total des transactions liées aux technologies a atteint 857,7 milliards de yuans, en hausse de 15% par rapport à l'année précédente.

"Il est très important de laisser le marché accorder des ressources et faire jouer un rôle décisif à ces investissements afin de répondre aux besoins des start-ups du secteur high-tech", a noté M. Wan.

Les personnes doivent apprendre des incubateurs originaux, tels que Garage Coffee à Beijing et Chaihuo Maker Space dans la ville méridionale de Shenzhen, en vue d'établir davantage de plates-formes qui fournissent des lieux de travail, Internet, et des espaces de ressources sociales et partagées, a souligné M. Wan.

Il a également appelé à assouplir les conditions pour les incubateurs avec la mise en application de politiques financières en leur faveur.

La Chine va encourager l'entrepreneuriat et l'innovation de masse (Source: Xinhua) 12.03.2015 08h55 Le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement chinois) a publié des dispositions visant à instruire le public sur l'entrepreneuriat et l'innovation, a-t-on appris mercredi suite à une annonce.

L'entrepreneuriat et l'innovation de masse sont importants pour mettre en œuvre une nouvelle stratégie de croissance, alors que la Chine entre dans une phase de "nouvelle normalité" du ralentissement de la croissance.

La Chine a besoin de développer des "moteurs jumeaux" de l'entrepreneuriat populaire et de l'innovation de masse, associés à l'offre de biens et de services en augmentation, afin de stimuler le développement, a annoncé le Premier ministre chinois Li Keqiang dans le rapport d'activité du gouvernement lors de la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois).

Le Conseil des Affaires d'Etat s'est engagé à fournir un meilleur environnement pour l'entrepreneuriat populaire et l'innovation de masse en abaissant les barrières, renforçant les services publics et encourageant les étudiants universitaires, les scientifiques et les ingénieurs à débuter de nouveaux projets. La Chine pilotera le financement participatif en ligne basé sur l'égalité et encouragera les institutions bancaires et financières à accorder des prêts qui sont des voies de financement afin de soutenir les petites entreprises, indique l'annonce faite par le conseil.




Le Crédit Mutuel Arkéa déploie une application bancaire pour les montres connectées sous Android Wear et pour l’Apple Watch Le Crédit Mutuel Arkéa propose aux clients de ses trois fédérations, Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et Massif Central, une application permettant de suivre ses comptes bancaires sur montre connectée. Une innovation compatible avec le système d’exploitation Android Wear et - c’est une première - également avec iOS pour l’Apple Watch, annoncée très prochainement. L’objectif du Crédit Mutuel Arkéa est de « susciter une expérience-client positive, en alliant l’usage à la technologie ». Dans cet esprit, la banque avait déjà réalisé l’année dernière des développement pour les Google GlassTM et pour la montre de téléassistance*. Grâce à cette application, les clients des fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et Massif Central peuvent consulter gratuitement le solde de leurs comptes courants et livrets et suivre les dernières opérations réalisées directement sur l’écran de leur montre connectée.

L’application pour montre connectée est proposée gratuitement à tout client détenteur d’un contrat de Banque à Distance dans l’une des trois fédérations du Crédit Mutuel Arkéa ; d’un smartphone (avec accès internet inclus) ; et d’une Apple Watch ou d’une montre connectée fonctionnant sous Android Wear, compatible avec les montres : LG G Watch, Moto 360, Sony SmartWatch3… Frédéric Laurent, Directeur général adjoint du Crédit Mutuel Arkéa, commente : « A l’heure de la digitalisation et de l’évolution des modes de consommation, nous vivons une transformation à la fois passionnante et essentielle qui pousse nos équipes à innover, créer et explorer de nouveaux usages. » Nathalie Lavirotte, Directeur Marketing du Crédit

Mutuel Arkéa, poursuit : « L’obsession client est l’élément moteur de notre stratégie. Cette nouvelle application s’inscrit dans une approche globale de la relation client qui se veut omnicanale. » A propos du Crédit Mutuel Arkéa Le Crédit Mutuel Arkéa est composé des fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et Massif Central, ainsi que d’une vingtaine de filiales spécialisées (Fortuneo, Monext, Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, Financo, Federal Finance, Suravenir…). Avec près de 9 000 salariés, 3 700 administrateurs, 3,6 millions de sociétaires et clients dans la bancassurance et 103 milliards d’euros de total de bilan, le Crédit Mutuel Arkéa se classe parmi les tout premiers établissements bancaires ayant leur siège en région. * Arkéa Assistance, filiale du Crédit Mutuel Arkéa, propose depuis novembre 2014 un service de téléassistance mobile, avec la mise à disposition d’une montre connectée, en complément de l’offre de téléassistance qui sécurise le maintien à domicile.




Biométrie

Fujitsu intègre la biométrie de l’iris dans un smartphone

La biométrie embarquée dans les téléphones mobiles n’est pas un fait nouveau. Apple, puis Samsung ont démarré, suivis rapidement par d’autres constructeurs. Comme Qualcomm qui vient d’annoncer un scanner d'empreintes digitales à ultrasons dont le capteur n’est pas apparent, mais permet de lire une empreinte digitale à travers une coque plastique ou en métal. Les systèmes pionniers utilisent la reconnaissance par l’analyse de l’empreinte digitale. Mais on voit apparaître l’utilisation d’une autre technique biométrique : l’analyse de l’iris. C’est cette option qu’a choisie Fujitsu qui a annoncé son système intégré dans un smartphone. L’appareil est déverrouillé lorsque l’utilisateur regarde l’écran, un geste naturel. Ce système pourrait être utilisé pour se connecter à des sites internet. Le système utilise une lumière infrarouge diffusée par une LED une caméra infrarouge pour acquérir l'image. Il utilise le produit ActiveIRIS de Delta ID. Fujitsu mène des recherches et le développement en cours sur cette technologie et les moyens d'élargir son champ d'application, avec comme objectif une mise en œuvre commerciale au cours de l'exercice 2015.

ZTE dévérouille son modèle S3 grand format par la reconnaissance de la rétine Le Chinois ZTE (Zhongxing Telecommunication Equipment Company Limited ) utilisait déjà deux techniques biométriques : la reconnaissance des empreintes digitales et la reconnaissance faciale. Il s’attaque désormais à la reconnaissance rétinienne en partenariat avec la société américaine EyeVerify, créateur du Eyeprint ID. Le procédé utilise la configuration des vaisseaux sanguins de la rétine. Ces motifs peuvent être capturés avec tout type d’appareil photo, y compris ceux intégrés dans les téléphones mobiles. EyePrint fait partie de la famille des « vein recognition », mais contrairement à celle réalisé pour le doigt, cette technique développée par EyeVerify n’exige pas de d’appareil photo infrarouge. ZTE a lancé son nouveau système d’identification sur son modèle « ZTE Grand S3 le 17 janvier 2015 uniquement en Chine. Il en coûtera environ 430 euros.




Audit de la sécurité des systèmes d’information : Thales qualifié par l’ANSSI Au terme du processus d'audit défini par l'Agence Nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) Thales communications & Security vient d'obtenir la qualification "prestataire d'audit de la sécurité des systèmes d'information (PASSI). Délivrée par LSTI* pour une durée de trois ans, cette qualification atteste du respect des exigences organisationnelles et techniques spécifiées dans le Référentiel Général de Sécurité (RGS). Elle permettra notamment à Thales de réaliser les audits de sécurité des systèmes d’information des opérateurs d’importance vitale (eau, énergie, finances, transports, etc.), rendus obligatoires dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2014-2019. L’audit de la sécurité des systèmes d’information est un des moyens d’obtenir une évaluation du niveau de protection d’un système d’information. Il permet de mettre en évidence des vulnérabilités techniques ou organisationnelles du système d’information et d’identifier des axes d’amélioration visant à élever le niveau de sécurité. La qualification donne au client du PASSI l’assurance de bénéficier d’une prestation réalisée par du personnel disposant d’un haut niveau de compétence et réalisée dans le respect de la déontologie attachée au type de prestation. Elle est attribuée suite à une évaluation des processus chez le PASSI, à un examen écrit et oral des auditeurs et à la vérification sur site client de la correcte réalisation d’une prestation et de la conformité à un référentiel d’exigences des locaux et du système d’information utilisés dans le cadre de l’audit. Le référentiel de compétences élaboré par l’ANSSI couvre cinq activités : audit d’architecture; audit de configuration ; audit de code source ; tests d’intrusion ; audit organisationnel et physique. Les exigences applicables au prestataire d’audit portent sur : • Le prestataire lui-même : adoption d’une charte d’éthique, gestion des ressources et des compétences, protection des informations recueillies ou produites durant l’audit… ; • Les auditeurs : formation, expérience et compétences… ; • Le déroulement de l’audit : convention d’audit, rapport d’audit, formalisme… ; La liste des PASSI qualifiés est consultable sur le site de l’ANSSI. Pour aller plus loin : Découvrez l’offre « Conseil en cybersécurité et évaluation » de Thales *LSTI est à ce jour le seul organisme de qualification agréé par l’ANSSI .

Plus d’information : http://www.lsticertification.fr




EN BREF Intel inaugure un centre de R&D dédié au NFC en France Il est situé à Meyreuil, à quelques kilomètres d’Aix en Provence. Le centre R&D de Meyreil se concentrera sur les développements de solutions NFC (Near Field Communication) pour terminaux mobiles. Solutions aussi bien matérielles (des puces) que logicielles. L’initiative s’inscrit dans l’accord de licence qu’Intel avait signé en juin 2014 avec Inside Secure, société spécialisée dans la sécurité des données mobiles et qui a développé MicroRead, une technologie modem NFC semiconducteur et logicielle. Rappelons que l'idée original et le brevet qui s'ensuivit a été déposé par Bruno Charrat, ex-Inside Contactless pour son prototype R2R (Reader To Reader) bien avant les brevets Philips et Sony.

Meyreuil vient ainsi compléter les centres de Sophia Antipolis, Toulouse et Montpellier dans la mobilité comme partie intégrante de l’Intel Mobile Communications (IMC). Il constitue le 7e centre de R&D en France. Une quarantaine d’employés y sont dores et déjà mobilisés. Un rapport Verizon estime que la conformité PCI augmente

La conformité totale avec la norme de sécurité de l'industrie des cartes de paiement (PCI) est passée de 11,1 % des organisations en 2013 à 20 % en 2014, selon le dernier rapport de conformité PCI Verizon. Durant la même période, la conformité mondiale moyenne a augmenté de 85,2 % à 93,7 %. Le rapport note qu'il y avait une amélioration de la conformité au sein du conseil, avec plus de 60 pour cent des entreprises évaluées attestant la conformité avec l'une des 12 exigences PCI DSS. Des cartes d’embarquement par téléphone mobile

Plus de 1,5 milliard de cartes d'embarquement seront livrés par téléphone mobile d'ici 2019. Chiffre à comparer à quelque 745 millions de cartes d'embarquement qui serait livrées cette année, selon une nouvelle étude de Juniper. Cela signifie que les cartes d'embarquement mobiles représenteront un tiers des cartes d'embarquement émises par les compagnies aériennes à la fin de 2019.

L’étude de Juniper note que les cartes d'embarquement mobiles sont de plus en plus utilisés par les voyageurs fréquents (frequent flyers), mais d’une utilisation moins importante par les passagers de loisirs qui sont moins susceptibles de se familiariser avec cette nouvelle technologie. Selon la SITA, le spécialiste informatique de l’aérien, 53 % des compagnies aériennes ont déjà mis en œuvre la carte d'embarquement mobile via des applications ; un chiffre qui devrait passer à 91 % en 2017. NFC et HCE en Australie

La Commonwealth Bank of Australia a mise à jour son application bancaire mobile en ajoutant pour ses clients le service de paiement. Et ce, avec n’importe quel téléphone Android doté de la technologie NFC.cette semaine passé mis à jour son application bancaire mobile et ajouté la possibilité pour ses clients d'effectuer des paiements mobiles en utilisant ne importe quel téléphone Android avec NFC et fonctionnant KitKat 4.4 et au-dessus, selon de multiples rapports des médias.

Avant HCE, les clients devaient acheter un PayTag physique (sticker sans contact) pour effectuer des paiements mobiles et le lier à l'application.




Etats-Unis : Morpho facilite l’identification à distance pour la police d’un comté de Floride La police du comté de Pinellas, en Floride, utilise désormais la solution d’identification mobile de Morpho (Safran) qui permet aux policiers de relever des empreintes digitales et de les comparer, à distance, avec celles stockées dans des bases de données du FBI.

La solution est composée du logiciel Morpho Maestro, et de terminaux mobiles de la taille d’un téléphone portable, MorphoIDent, permettant la vérification d’empreintes digitales sur le terrain. Morpho Maestro assure une mise en relation efficace entre les informations recueillies par les MorphoIDent et des bases de données du FBI (au niveau fédéral et au niveau de chaque Etat américain).

Selon Bill Schade, responsable de la base de données des empreintes digitales du comté de Pinellas, « Nous utilisons ce système depuis peu de temps, mais il a déjà eu un effet significatif sur notre capacité à garantir la sécurité de nos citoyens ». Au cours de sa première semaine de fonctionnement, cette solution mobile, fournie par MorphoTrak, une filiale américaine de Morpho, a permis d’identifier le suspect principal dans une affaire de délit grave, en consultant à distance le RISC (Registre des Personnes Surveillées) du FBI. En plus des identifications de criminels, le système mobile permet aussi d’identifier des personnes décédées ou portées disparues, lorsqu’elles ne sont pas identifiables autrement.

Pour Céleste Thomasson, PDG de MorphoTrak « Les MorphoIDent, suffisamment compacts pour entrer dans la poche des policiers, peuvent maintenant être utilisés par n’importe quelle agence, quel que soit le lieu, pour avoir accès à une série d’identités criminelles contenues dans des AFIS (Automated Fingerprint Identification System / Système automatisé d’identification des empreintes digitales). » Source : communiqué Morpho Paiement sans contact

Morpho et Visa s'associent en Asie-Pacifique, Europe de l'Est, Afrique et au Moyen-Orient Morpho (Safran) et Visa ont annoncé aujourd'hui la mise en service de JMV Wave, une carte à puce à double interface destinée exclusivement aux institutions financières clientes de Visa en Asie-Pacifique, Europe de l'Est, Afrique et au Moyen-Orient.

Morpho a développé le produit JMV Wave dans le but de répondre à l'ensemble des exigences actuelles de Visa concernant sa technologie de paiement sans contact, Visa payWave, déployée dans ces régions. La carte assure des transactions sécurisées en mode non-connecté (sans avoir besoin d'être connecté à son espace bancaire), comme le requièrent de nombreux clients de Visa. Et ceci à un faible coût affirme le communiqué.




NXP et CardsMobile étendent les services de paiements mobiles sécurisés en Russie Moscou, Saint-Pétersbourg et Ekaterinbourg transformées en « Smart Cities » avec des systèmes de paiement mobile sécurisé. NXP Semiconductors NV (NXPI Nasdaq) a annoncé aujourd'hui qu'elle collabore avec CardsMobile dans un projet d'investissement de iFree Ventures, permettant de se connecter en toute sécurité un vaste réseau de services de paiement mobiles pour les systèmes de transport à Moscou, Saint-Pétersbourg et Ekaterinbourg; les commerçants et restaurants. L'objectif est de créer un écosystème d'entreprises innovantes, sécurisées de Smart Cities en Russie. Déjà disponible, le nouveau portefeuille mobile, dénommé "The Wallet", de CardsMobile est alimenté par NXP MIFARE® et NXP PN65T NFC, solution de transaction mobile. Le Portefeuille électronique permet aux consommateurs de télécharger leurs cartes de crédit, de fidélité et de transport pour une application dans leur smartphone. Celui-ci peut alors être utilisé dans les terminaux points de vente et de billetterie pour le paiement instantané dans des dizaines de milliers de magasins, restaurants, stations de train, bus et tramways à travers la Russie. En joignant nos forces avec NXP, le leader des solutions sécurisées IC, CardsMobile franchit une étape importante dans la transformation de villes russes pour garantir, moyeux de paiement mobiles pratiques et intelligents. Paiements sécurisés sur appareils mobiles fournissent aux consommateurs des pratiques, des options de paiement facile à utiliser qui reposent non plus sur un portefeuille physique complet de cartes en plastique - avec l'avantage supplémentaire de réduire les longues files d'attente qui sont monnaie courante dans les points de paiement et de billetterie bureaux à travers la Russie. Données supplémentaires

NXP et CardsMobile fourniront la billetterie mobile à travers l'infrastructure de transport à Moscou, Saint-Pétersbourg et Ekaterinbourg, soit :

• Plus de 12 millions de passagers par jour, environ 4,2 milliards de passagers par an à Moscou.

• Le service sera disponible dans 196 stations du métro de Moscou, et 5 700 autobus, 1 500 trolleybus et 920 tramways 920 dans Moscou.

• Plus de 1,6 milliard de passagers par an à Saint-Pétersbourg ;

• Le service sera offert dans 67 stations du métro de St-Pétersbourg, 3 500 autobus, 700 trolleybus et 850 tramways dans Saint-Pétersbourg. Source : communiqué NXP



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