19
Images tirées de la vidéo de la promesse client. Légende à l’endos du magazine. L’espace Savoirs PAGE 5 Grippe et gastro-entérite Nous sommes prêts PAGE 6 Se préparer pour la maladie à virus Ebola PAGE 12 Le recyclage, une solution doublement gagnante PAGE 13 EN PAGES CENTRALES Notre promesse client, notre engagement envers la clientèle L’Écho réseau du Centre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska Décembre 2014 • vol. 5, no 3

Centre de santé et de services sociaux Richelieu … du … · pour ses coéquipiers et il est formé en tant qu ... fille de Maryse ... mité à la clientèle et de rester le plus

Embed Size (px)

Citation preview

Images tirées de la vidéo de la promesse client. Légende à l’endos du magazine.

L’espace Savoirs page 5

Grippe et gastro-entérite Nous sommes prêts page 6

Se préparer pour la maladie à virus Ebola page 12

Le recyclage, une solution doublement gagnante page 13

Infographie: Khögit design graphique • Impression: Imprimerie Maska

en pages centrales

Notre promesse client, notre engagement envers la clientèle

L’Écho réseau duCentre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska Décembre 2014 • vol. 5, no 3

L’Écho du réseau Décembre 201402

Monsieur Cédric Boissonneault, infirmier à l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier a reçu, le 24 sep-

tembre dernier, le prix de la relève infirmière du comité jeunesse de l’Ordre des infirmières et infirmiers de la Montérégie (ORIIM) en plus d’une bourse de 250 $. Ce prix est remis à un infirmer qui démontre de l’engagement pour sa profes-sion, qui est passionné par les soins infirmiers et qui se démarque par son leadership et son implication.

Monsieur Boissonneault est infirmier à l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier du CSSS Richelieu-Yamaska depuis deux ans. Possédant un excellent leadership clinique, il est une référence pour ses coéquipiers et il est formé en tant qu’instructeur en ré-animation cardiaque avancée. Il est impliqué au sein du comité du don d’organes du CSSS depuis un an. Il fait également partie du conseil d’ad-ministration des infirmières et infirmiers d’urgence du Québec.

« C’était inimaginable pour moi d’être honoré de cette façon par mes pairs en soins infirmiers. Ça m’encourage à continuer dans cette voie », a mention-né monsieur Boissonneault au lende-main de la réception de cet honneur. n

Félicitations à la docteure Poirier pour cette reconnaissance amplement méritée!

Un infirmier honoré par le comité jeunesse de l’ORIIM

1er prix: Lisa-Maryse Landry, 7 ans, fille de Maryse Archambault, infirmière en soins à domicile du CLSC des Maskoutains

2e prix: Antoine Laflamme, 12 ans, garçon d’Isabelle Cordeau, chargée de projet à la Direction des ressources techniques et des immobilisations

3e prix: Marilou Gagnon, 5 ans, fille de Pascale Chagnon, infirmière clinicienne et Marc Gagnon, infirmier, tous deux de l’Hôpital Honoré-Mercier n

L’événement des fêtes du CSSS Richelieu-Yamaska... une belle occasion de festoyer!Le 4 décembre dernier se tenait l’Événement des Fêtes

des employés et médecins du CSSS Richelieu-Yamaska. Plusieurs d’entre vous se sont joints à la fête et en ont

profité pour festoyer, entre collègues, lors de cette soirée mé-morable. Les personnes présentes ont eu la chance d’assister au spectacle de l’humoriste et imitateur Michaël Rancourt pour ensuite pour profiter de la piste de danse sur les airs rythmés proposés par le DJ, le reste de la soirée.

C’est également lors de cet événement que les gagnants du concours « Dessine Noël pour le CSSS Richelieu-Yamaska » ont été dévoilés. Rappelons que les gagnants du concours verront leur dessin illustrer les cartes de vœux de l’établisse-ment et qu’ils ont mis la main sur un chèque cadeau du ma-gasin de jouets Raoul Chagnon. Près de 120 dessins ont été reçus cette année de la part des enfants des employés et des médecins du CSSS. Voici les gagnants :

1er prix 2e prix 3e prix

Le 28 octobre dernier avait lieu la toute première édition du gala des Prix cœur et action,

organisé par le Groupe Santé des Éditions Rogers, éditeur de plusieurs publications dans le domaine de la santé. Lors de cet événement, qui vise à reconnaître les infirmières, les médecins et les pharmaciens dont la pratique se démarque et mérite

d’être reconnue, la docteure Diane Poirier, chef médicale à l’unité des soins intensifs de l’Hôpital Honoré-Mercier, a été honorée alors que le prix « Partage des connaissances » lui a été remis.

Ce prix est décerné à une infirmière, à un médecin ou à un pharma-cien, dont une partie significative du temps est dévolue à la mise

à jour des connaissances de ses confrères ou de collègues d’au-tres professions. Sa candidature a été sélectionnée par un comi-té de pairs et a notamment été retenue en raison des nombreux projets novateurs qu’elle a im-

plantés dans le domaine des soins critiques et pour son important apport à la formation de par sa contribution à plusieurs comités et programmes de formation continue. À titre d’exemple, soulignons que docteure Poirier est membre, depuis plusieurs années, du conseil de rédaction et de révision scientifique du bulletin MedActuel qui est une publication de formation continue destinée aux médecins.

Docteure Poirier est médecin au CSSS Richelieu-Yamaska depuis 1988 et est chef médicale de l’unité des soins intensifs depuis 2000. Sa grande implication et sa volonté de vouloir toujours améliorer les soins et services qui sont offerts à notre clientèle ont déjà laissé leur marque dans notre établissement. n

Docteure Diane Poirier, une femme de cœur et d’action

L’Écho du réseau Décembre 2014 03

Mot de la directrice généraleMadame Lise Pouliot

Lorsque je suis allée vous rencontrer à l’occasion de ma tournée annuelle des installations, nous savions déjà que plu-

sieurs défis nous attendraient au cours des prochains mois. Déjà, nous avions amorcé l’identification de différentes mesures d’éco-nomies pour nous permettre d’atteindre l’équilibre budgétaire, malgré les compres-sions imposées par le gouvernement du Québec à l’ensemble du réseau de la san-té. Des actions ont depuis été prises en ce sens en ne dérogeant jamais à notre volonté la plus chère : celle de préserver les ser-vices essentiels à notre clientèle et de pré-server notre personnel. Ces mesures com-mencent déjà à engendrer des résultats qui démontrent que nous sommes sur la bonne voie. Nous nous devrons de maintenir le cap et la contribution de chacun sera nécessaire pour y arriver.

C’est également, lors de cette période que le ministre de la Santé et des Services so-ciaux, monsieur Gaétan Barrette, a déposé le Projet de loi n°10 : Loi modifiant l’orga-nisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l’abolition des agences régionales. Il s’agit sans aucun doute d’un projet de loi qui propose une refonte majeure dans la façon dont les établissements de santé sont gérés. Bien sûr, cela peut s’avérer un peu insécurisant pour chacun d’entre nous. Néanmoins, cette annonce sera venue dé-montrer à quel point les différents acteurs du réseau sont mobilisés et engagés pour le bien-être du patient. Comités des usagers, associations de professionnels, conseils d’administration, chacun a noté l’importance de continuer à offrir des services de proxi-mité à la clientèle et de rester le plus près possible de ses besoins. Un constat des plus encourageants.

Un des changements que nous ne pou-vions alors prévoir est sans aucun doute

ce nouveau mandat de directrice générale par intérim du CSSS Haut-Richelieu – Rouville qui m’a été confié au mois d’oc-tobre dernier. C’est dans une période aussi effervescente que celle que nous vivons présentement, que le cumul de cette fonc-tion dans les deux établissements s’avère une opportunité pour nos deux organi-sations, puisqu’il permet un partage des idées et des bonnes pratiques de part et d’autre.

Nous savions donc que l’automne nous amènerait un grand nombre de défis. C’est pourquoi, lors de ma tournée, j’ai fait appel à votre grande mobilisation et à l’importance de travailler ensemble dans la même direction en gardant le focus sur ce que nous avons à faire. Encore une fois, vous avez démontré votre grand en-gagement envers l’organisation et surtout, envers nos clients. Les nombreuses réali-sations des derniers mois le démontrent bien, le présent numéro de l’Écho du ré-seau en témoigne également. N’est-ce pas là d’excellents exemples de la solidité de notre grande équipe et de tout le cœur que chacun met au travail, jour après jour, au bénéfice de nos clients? J’en suis convaincue! Voilà pourquoi je tenais abso-lument à vous remercier pour tout ce qui a été accompli, pour votre souci constant du bien-être de notre clientèle et pour votre grande contribution dans la concré-tisation de l’expérience client au sein de notre établissement.

À ce sujet, bien que l’automne aura com-porté certains défis, pour moi, il aura surtout été témoin de l’accomplissement d’une démarche extrêmement significative pour notre organisation; le dévoilement de

notre promesse client et de nos valeurs de services. Ces énoncés représentent notre vision commune de la façon dont nous souhaitons offrir des soins et des services à notre clientèle; en étant à la hauteur de ses attentes et de la confiance qu’elle nous porte. Si vous n’avez pas encore eu la chance de prendre connaissance de notre promesse et de nos valeurs de ser-vice, je vous invite à consulter les pages 10 et 11 du magazine qui en font la pré-sentation.

N’oublions pas, bien que l’on puisse pré-sager que la prochaine année sera témoin de beaucoup de changements, elle nous mènera aussi à la réalisation de plusieurs beaux projets qui seront des plus positifs pour notre organisation. Un bel exemple est, sans aucun doute, la concrétisation du projet de l’Unité d’investigation et d’hospitalisation brève transitoire pour laquelle nous avons récemment eu l’auto-risation et le financement. Il importe donc de rester confiant pour la suite des évé-nements.

En terminant, j’aimerais vous souhaiter de joyeuses fêtes, ponctuées de petits et grands plaisirs de la vie en cette période de réjouissances annuelle. Profitez de ces moments privilégiés pour prendre le temps d’être en compagnie des personnes qui vous sont chères. n

. . . l ’importance de tra-vailler ensemble dans la même direction en gardant le focus sur ce que nous avons à faire.

Bonheur, joie

et surtout…

beaucoup de santé

pour la prochaine

année!

Comité aviseur de l’expérience client

Un comité multidisciplinaire et multi hiérarchique, composé d’employés étant reconnus pour leur orienta-

tion client, a été créé pour l’élaboration de notre promesse client et de nos valeurs de service au printemps dernier. Le fruit de cette démarche est présenté en page 10 et 11 du magazine et a été diffusé lors de la tournée de notre directrice générale cet automne. Ces employés sont les gar-diens de notre promesse client, les ambas-sadeurs de nos valeurs de services et les porte-voix de nos patients dans la révision de nos processus et outils.

Consultez la liste des membres du comité sur le Portail, dans la section Direction de la qualité et de l’expérience client. n

Depuis plus de huit ans, France Lafrenière est la chauffeuse désignée de

l’autobus du Centre de jour du Centre d’hébergement Margue-rite-Adam et fait la différence en mettant le bien-être des usagers au cœur de ses priorités.

Sur une base quotidienne, France assure le transport des usagers, de leur domicile au Centre d’hébergement Marguerite-Adam, afin qu’ils puissent participer aux activités du centre de jour, ce qui leur permet de garder un contact social et également d’offrir un mo-ment de répit à leurs proches. Mais pour France, être chauffeuse, c’est le côté accessoire de son travail, la notion d’aide est la plus importante. Elle agrémente le parcours d’une foule de petites at-

tentions parce que, pour elle, l’expérience du patient débute dès le pas de sa porte. C’est donc, par exemple, en adaptant sa conduite pour être bien certaine de ne pas insécuriser la clientèle, en pré-voyant une musique personnalisée en fonction de son groupe de la journée, en apportant des couvertures en polar pour réchauffer les usagers du froid de l’hiver et, bien sûr, en s’assurant d’une atmosphère accueillante que la chauffeuse contribue à maintenir la participation des usagers à ce service qui permet au CSSS de demeurer en contact avec des clientèles plus vulnérables et de favoriser leur maintien à domicile.

France précise qu’elle se sent privilégiée de pouvoir faire la diffé-rence auprès de la clientèle et qu’elle reçoit beaucoup de ces re-lations avec les usagers : « Bien souvent, ce sont les petites atten-tions, les petits gestes qui font la différence pour la clientèle. C’est simple, ça me fait plaisir et à eux aussi, pourquoi s’en priver! ». n

Les visites clients, des actions concrètes

Un cheminement simplifié pour les patients en réadaptation

La rencontre d’un patient en méde-cine de jour, attendant qu’on lui refasse un pansement après une

séance d’hydrothérapie, a permis de ré-aliser les délais vécus dans notre conti-nuum de services. Un patient présentant une plaie doit rencontrer plusieurs in-tervenants. Que ce soit à la clinique de plaie, au service de réadaptation pour de l’hydrothérapie, à l’unité de médecine de jour, chaque professionnel de la santé donnait des soins de traitement de plaie. Malgré les bons services de chacun des intervenants, le cheminement du patient n’était pas optimal : déplacement entre les secteurs de soins, délai en raison de l’attente à chacun des points de transi-tion, sans compter les risques d’infection encourus par la plaie recouverte tempo-rairement, le temps des déplacements.

La discussion avec ce patient fut dé-terminante. On a revu le cheminement des patients recevant des traitements d’hydrothérapie, on a profité du partage des champs d’exercice rendu possible avec la loi 90 pour modifier nos façons de faire. Le service de réadaptation a été aménagé pour permettre aux patients qui reçoivent des traitements d’hydrothé-rapie de demeurer à leur fauteuil. Ils ne se déplacent plus vers d’autres interve-nants; ceux-ci viennent à eux.

Une deuxième visite au service de réadap-tation a confirmé que nos changements étaient positifs pour les patients. Une dame, suivie depuis longtemps pour une plaie, nous a clairement indiqué que c’était beaucoup mieux depuis que les panse-ments étaient faits en réadaptation. n

« Je suis l’expérience client »France LaFrenière, Préposée chauffeuse, Centre d’hébergement Marguerite-Adam

Vous avez un collègue qui fait la différence auprès de la clientèle? Vous êtes témoin de gestes ou de projets centrés sur l’expérience client? Faites-nous en part! Écrivez-nous à [email protected].

L’Écho du réseau Décembre 201404

Parce que l’expérience client est bien vivante au sein de notre établissement, qu’elle s’observe dans les gestes des employés, dans les projets sur lesquels nous travaillons, dans les démarches que nous entreprenons, nous vous proposons un bref aperçu de comment notre culture centrée sur l’expérience client se concrétise, au quotidien, dans notre établissement.

L’expérience client, au quotidien

L’Écho du réseau Décembre 2014 05

L’espace Savoirs, véritable levier pour votre développement

C’est en octobre dernier que le service formation de la Direction des ressources humaines et du développement organisationnel a procédé au

lancement de sa toute nouvelle plateforme de formation en ligne, l’espace Savoirs. Créé en collaboration avec la Direction des soins infirmiers et des pratiques profession-nelles et le Secrétariat de l’enseignement et de la recher-che, cet outil novateur changera le visage de la formation au sein de l’établissement.

En effet, cette plateforme optimisera l’offre de service en formation continue et en transfert de connaissances pour tous les employés de l’établissement. À ce jour, vous pouvez déjà accéder aux modules « nouvelles », au catalogue de cours et à certains documents ou vidéos en consultation libre à tout moment de la journée. Pour avoir accès aux activités de développement plus structurées, votre supérieur immédiat doit donner son autorisation. De plus, l’espace Savoirs vous permet de suivre votre parcours de formation, de tenir un registre de toutes vos réalisations et, si vous le désirez, d’y colliger vos heures accréditées pour votre Ordre professionnel, et ce, de façon confidentielle.

Depuis sa mise en ligne, l’espace Savoirs comptabilise déjà plus de 250 heures d’utilisation, réparties à travers diverses formations. En l’occurrence, deux activités élaborées à l’interne soient l’« Exposition au sang et liquides biologiques » qui offre 0,1 UEC et un pro-gramme spécial de préparation des employés sur la « Prévention et gestion du virus Ebola ».

L’utilisation de l’outil est encore en rodage, mais l’équipe du service de formation et développement des compétences travaille avec enthousiasme afin de mettre en place une offre de service variée et accessible en matière de développement des compétences organ-isationnelles requises. Ainsi, vous serez bien outillé pour répondre non seulement aux attentes de la clientèle de l’établissement, mais aussi pour prendre en main et suivre votre propre développement!

Pour obtenir davantage d’information au sujet de l’espace Savoirs, contactez Kim Laventure au poste 4827. n

Le secrétariat de l’enseignement et de la recherche (SER) a pignon sur rue!Par charLes Beauchesne, adjoint à la directrice à l’enseignement et à la recherche et Dre JoceLyne Bonin, directrice du secrétariat de l’enseignement et de la recherche

Tout récemment, le secrétariat de l’enseignement et de la recherche a ouvert ses tous nouveaux locaux situés au sous-sol de l’Hôpital Honoré-Mercier.

Le SER regroupe et coordonne maintenant l’ensemble des services reliés à la formation de l’enseignement médical et interprofes-sionnelle en collaboration avec les maisons d’enseignements, le RUIS de l’Université de Sherbrooke et d’autres RUIS environnants, dont Montréal et Mc Gill. Le SER regroupe et coordonne également l’ensemble des projets de recherche se déroulant au CSSS Richelieu-Yamaska.

La toute nouvelle bibliothèque médicale Roméo-Germain, géré par le SER, a été entièrement rénovée et offre un soutien encore plus personnalisé à tous les professionnels. La bibliothèque se veut un lieu d’échange privilégié et vous invite à venir consulter ses riches collections d’abonnements numériques et littéraires.

Une autre mission du secrétariat de l’enseignement et de la recherche est d’offrir à la future relève un milieu d’apprentissage sain et dynamique, doté de technologies récentes. En effet, nos locaux sont maintenant munis de salles d’enseignements, d’un centre de simulation clinique de haute technologie ainsi que des salles de réunion avec visioconférence et d’un réseau internet sans fil.

Le secrétariat coordonne également les programmes de téléconsultation en urgence pédiatrique et développe le projet de la télé-thrombolyse ainsi que leurs toutes premières téléconsultations de clients en clinique de la douleur et en génétique. Il participe active-ment à la transmission Web pour la formation médicale continue pour tous les sites de notre CSSS en collaboration avec le comité de formation médicale continue.

Le secrétariat de l’enseignement stimule donc une approche d’enseignement moderne, favorisant ainsi un objectif de recrutement et de rétention d’une future main-d’œuvre compétente et qualifiée. n

L’équipe du SER La bibliothèque médicale Roméo-Germain Nouvelle salle de formation au SER

L’Écho du réseau Décembre 201406

Avec le retour du temps plus froid viennent les usuels conseils de prévention à la population, pour limiter la transmission des infections comme la grippe et la gas-

tro-entérite. Des virus qui peuvent, à première vue, sembler anodins, mais qui sont susceptibles d’engendrer de réelles complications pour les personnes plus vulnérables. C’est pour-quoi, année après année, il est des plus important de continuer à sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur le sujet pour éviter la propagation des infections.

Informer, sensibiliser et prévenirUne initiative d’information est prévue dès le début du mois de décembre afin de sensibiliser la population et nos clients dans nos différentes installations sur les mesures à prendre pour éviter de contracter la grippe ou la gastro-entérite. En effet, la prévention demeurant toujours la meilleure façon de contrer la propagation des infections, une première vague de commu-nications aura pour but d’inviter les gens à prendre quelques bonnes habitudes avec le retour de la saison plus froide. Ainsi, communiqué de presse, affiches et site Web, viendront véhiculer ce message et agir de façon préventive.

Les symptômes se manifestent, quoi faire?Il faut également s’assurer que les gens soient en mesure de prendre la meilleure décision pour eux et pour leurs proches si jamais ils devaient présenter des symptômes de la grippe ou de la gastro-entérite. En informant adéquatement la population, l’on souhaite s’assurer qu’elle choisira la meilleure option et que l’on pourra ainsi éviter une surconsommation des services d’urgence en période intense d’activité grippale ou de gastro-entérite.

Tout comme l’an dernier, un dépliant nommé Aide à la décision et une affiche seront envoyés dans les cliniques médicales, les phar-macies et les ressources non institutionnelles du territoire ainsi que dans les CLSC et autres services clés de l’établissement. En tout, 17 000 dépliants seront distribués à la communauté.

La meilleure solution, la vaccinationBien sûr, toutes ces initiatives sont complémentaires à une cam-pagne de vaccination contre la grippe qui a eu lieu au mois de novembre dernier autant pour la population que les employés. La vaccination demeure le meilleur moyen de se protéger contre ce virus. Si ce n’est pas déjà fait, vous êtes d’ailleurs invités à vous faire vacciner lors des prochaines séances de vaccination dédiées aux employés (voir l’encadré ci-contre). Aussi, rappe-lez-vous toute l’importance de l’hygiène des mains. Les employés constituent un vecteur important de transmission des virus, c’est pourquoi il est important d’avoir de bonnes habitudes d’hygiène des mains, et ce, en tout temps. En plus de vous laver les mains à l’arrivée et au départ de toute installation, vous devez le faire quotidiennement et sur base régulière. n

Grippe et gastro-entériteNous sommes prêts

Vaccination employésSaNS RENDEz-VOUS

Dates : 4 et 5 janvier 2015, de 14 h à 18 h

Lieux : Hôpital Honoré-Mercier et Hôtel-Dieu-de-Saint- Hyacinthe

SUR RENDEz-VOUS

Dates : 14 et 21 janvier 2015

Lieux : Service santé (Hôpital Honoré-Mercier)

Pour prendre rendez-vous : 450 771-3333, poste 4057

L’Écho du réseau Décembre 2014 07

Les chutes, un enjeu prioritaire pour la sécurité des patients

Par syLvie Provost, directrice de la qualité et de l’expérience client

Selon l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), les chutes sont à l’origine de 57 % des hos-pitalisations liées aux blessures. Chez les patients

âgés de 65 ans ou plus, la plupart des hospitalisations as-sociées aux blessures résultaient d’une chute (77 % chez les hommes et 88 % chez les femmes). De plus, 90 % des fractures de la hanche chez les personnes âgées sont la conséquence d’une chute et 20 % des aînés ayant subi une telle blessure décèdent dans l’année qui suit. L’ICIS soutient également que 40 % des admissions en centre d’hébergement sont la conséquence d’une chute.

Voilà des données qui ne sont pas banales! C’est pourquoi Agrément Canada a établi que la prévention des chutes est une Pratique Organisationnelle Requise qui doit être mise en place pour améliorer la sécurité des patients. La détection des facteurs de risques et les stratégies de prévention des chutes peuvent éliminer la majorité d’entre elles. Puisque les chutes ont un impact parfois lourd de conséquences pour les patients, nous devons y travailler sérieusement.

D’ailleurs, au CSSS Richelieu-Yamaska, l’an dernier, 2 523 patients ont chuté et 11 % de ces patients en ont subi des conséquences. De plus, plusieurs événements sentinelles sont en lien avec des chutes de patients.

Tous les outils pour y arriver!Depuis l’hiver dernier, un comité interdisciplinaire, composé d’intervenants de toutes professions et de tous milieux, a tra-vaillé à l’élaboration d’un programme de prévention et d’in-tervention interdisciplinaires relié aux chutes. Ce programme sera diffusé par le biais d’une formation sur l’espace Savoirs (voir page 5) dans les prochaines semaines.

Le comité a aussi revu la grille d’identification des facteurs de risque de chutes, un outil qui prend tout son sens lors du transfert d’un patient d’un service à un autre et qui viendra sécuriser, encore davantage, la mobilité de ce dernier.

Ces outils seront accompagnés d’une démarche structurée venant guider le personnel, notamment dans l’identification des facteurs de risque et dans la mise en place de mesures permettant de les restreindre au maximum. Les employés au-ront donc tous les outils en mains pour agir de façon concrète dans la prévention des chutes et permettre de rehausser la sécurité des patients.

L’identification du risque de chutes et la planification des in-terventions auprès du patient nous concernent tous. Restez à l’affût concernant ces nouveaux outils et cette formation pour vous assurer d’être bien informé sur le sujet! n

Illustration du continuum de prévention des chutes retenue par le programme

1. Prioriser les interventions en fonction des risques identifiés via la Grille d'identification des facteurs de risque

de chute

2. Initier les mesures préventives appropriées

3. Rédiger les directives au PTI et compléter le profil de mobilité et le Plan de travail s’il y a

lieu

4. Évaluer l’efficacité des mesures mises en place de concert avec l’équipe

5. Apporter les ajustements requis au fur et à mesure,

selon l’évolution clinique de l’usager: ajuster les directives au PTI et ajuster le profil de mobilité et le Plan de travail

s’il y a lieu

6. Élaborer un PII lorsqu’un autre

professionnel est associé au dossier

Démarche suite à l’identification des facteurs de risque de chute Sécurisants et consciencieux

En plus d’intervenir sur le plan de la sécurité de nos pa-tients, la prévention des chutes nous amène à agir en toute cohérence avec nos valeurs de service en étant à la fois sécurisants et consciencieux. C’est effectivement en prenant tous les moyens possibles pour que le client se sente rassuré avec nous et en s’acquittant de nos re-sponsabilités avec soin et de façon organisée que nous pourrons arriver à prévenir un maximum de chutes.

Vaccination employésSUR RENDEz-VOUS

Dates : 14 et 21 janvier 2015

Lieux : Service santé (Hôpital Honoré-Mercier)

Pour prendre rendez-vous : 450 771-3333, poste 4057

L’Écho du réseau Décembre 201408

Sondages de la démarche d’agrément : une participation record!Cet automne, nous avons franchi

une étape cruciale de la démarche d’agrément en procédant aux diffé-

rents sondages destinés aux employés et à la clientèle de l’établissement. En effet, les sondages portant sur la mobilisation des employés, sur la culture de sécurité ainsi que sur la satisfaction de la clientèle viennent nous donner de précieux renseignements nous permettant d’améliorer l’expérience client et l’expérience employé qui sont of-fertes au sein de notre établissement. De plus, ils viennent déterminer le type d’agré-ment (agréé, agréé avec mention ou avec mention d’honneur) qui nous sera décerné au terme de la démarche. Leur grande im-portance pour le CSSS explique pourquoi vous avez été grandement interpellés au cours des dernières semaines pour prendre part, en grand nombre, à ces sondages. Bonne nouvelle, vous étiez au rendez-vous!

En effet, une participation record a été en-registrée cette année. Nous avons atteint un pourcentage de participation de plus de 63 % – ce qui représente 2062 employés et médecins – pour le sondage de mobi-lisation alors qu’il était de 46 % lors de la dernière démarche d’agrément en 2011. Du côté du sondage portant sur la culture de sécurité, une augmentation de 62 % du nombre de répondants a été observée par rapport à 2011. Des résultats qui dé-montrent bien votre engagement vis-à-vis de cette démarche organisationnelle si im-portante. Nous souhaitons d’ailleurs vous remercier pour votre grande participation!

Pour sa part, l’autoévaluation des équipes qualité vient tout juste de se ter-miner. L’objectif de cette évaluation est d’identifier notre taux de conformité aux différentes pratiques organisationnelles

requises (POR) et d’évaluer le travail qu’il reste à accomplir d’ici la visite d’agré-ment à l’automne 2015. Ainsi, les résul-tats de ce sondage mèneront, au cours de la prochaine année, à la réalisation de mesures et d’outils qui nous permettront d’améliorer la qualité et la sécurité des soins et des services que nous offrons, pour le plus grand bénéficie de notre clientèle. La prochaine année sera donc bien remplie et bien occupée pour toutes les équipes qualité.

Si vous avez des questions ou des sug-gestions concernant la démarche d’agré-ment, n’oubliez pas que vous pouvez les partager avec votre gestionnaire, avec l’ambassadeur de votre service ou que vous pouvez nous écrire à [email protected]. n

La question de Lucie

LA DIF FÉ REN CE!

AGRÉMENT 2015

PARCE QUE NOUS VOULONS FAIRE

Au printemps 2014, plusieurs ser-vices du CSSS Richelieu-Yamaska

ont participé à une évaluation sur le lavage des mains du personnel lors de contact avec les usagers. Cette démarche a permis au service de pré-vention et contrôle des infections de constater que le personnel ne se lave pas les mains avant de procéder à une intervention aseptique. Cela pourrait s’expli-quer par le fait que le personnel soignant considère le port des gants comme étant suffisant, donc que

l’hygiène des mains n’est pas nécessaire. Cependant, les gants ne procurent pas une protection absolue.

L’hygiène des mains est considérée comme le moyen le plus im-portant employé pour réduire les infections nosocomiales. Des études ont démontré que l’amélioration de la conformité aux directives sur le lavage des mains réduit le nombre d’infections transmis par le personnel.

L’hygiène des mains est aussi une Pratique Organisationnelle Requise (POR), ne l’oublions pas! n

Voici la première édition de la rubrique « La question de Lucie » dans laquelle nous reprenons les questions que vous nous avez partagées concernant la démarche d’agrément. Pour soumettre une question, écrivez-nous à

[email protected].

Pourquoi la pratique d’hygiène des mains est-elle si importante?

L’Écho du réseau Décembre 2014 09

Sondage d’appréciation de la clientèle, un bilan positif!Près d’un an après son lancement, le 6 février dernier, les résultats du sondage d’appréciation de la clientèle sont très positifs.

Rappelons que tous les clients de l’établissement sont invités à prendre part à ce sondage qui peut se réaliser en ligne, à partir de notre site Web, ou en remplissant un formulaire papier. Avec plus de 390 répondants depuis ses débuts, ce sondage permet à

l’établissement d’obtenir des données pertinentes sur l’appréciation de la clientèle, de recueillir des commentaires constructifs et ainsi d’améliorer les soins et services qu’il dispense. Voici un aperçu des résultats:

90% sont en accord Le personnel a évalué ma douleur.

92% sont en accord

Le personnel prend le temps de bien m’expliquer le déroulement de chaque étape de mon traitement ou de mon intervention.

Globalement, je suis satisfait des soins ou services reçus.

Je recommanderais le CSSS Richelieu-Yamaska à un membre de ma famille.

93% sont en accord Je me sens en confiance avec le personnel.

98% sont en accord Le personnel soignant me traite avec politesse et respect.

Merci à tout le personnel de l’établissement pour tous les efforts déployés au quotidien afin d’offrir à notre clientèle une expérience client à la hauteur de ses attentes et de la confiance qu’elle nous porte. Continuons à travailler en ce sens... c’est de cette façon que nous pouvons faire la différence! n

Prise de décision et inaptitudePar catherine roDrigue, conseillère en éthique

Pour le comité d’éthique cliniqueEn juin dernier, André, le fils unique de Madame Lavertu, se présente au centre d’hébergement pour y inscrire sa mère qui doit bientôt y être transférée. Madame, âgée de 82 ans, souffre d’Alzheimer et son cas est maintenant trop lourd pour que son fils et sa femme puissent s’en occuper comme ils l’ont fait depuis plusieurs années. Lorsqu’on demande à André s’il a un mandat d’inaptitude il présente un docu-ment écrit de sa mère indiquant qu’elle ne veut pas recevoir de traite-ments extraordinaires ni de réanimation. On répond à André que ce document n’est pas un mandat, qu’il n’a aucune valeur légale et qu’il ne pourra sans doute pas aider puisqu’il date de plusieurs années. Peu de temps après, André discute de ce document avec l’infirmière responsable qui lui répond que le document sera mis au dossier. Bien que le document ne soit pas légal, lorsqu’il est temps de prendre des décisions difficiles concernant les soins pour un usager toute information permettant de mieux connaître la personne peut être utile.

Le respect de l’autonomie de l’usager est aujourd’hui bien établi. L’usager est libre de prendre les décisions le concernant. Tou-tefois, lorsqu’il ne peut participer (par ex.: inaptitude, état d’in-conscience), la pratique standard veut que son entourage, le plus souvent sa famille (ou mandataire), participe avec l’équipe clinique à la prise de décisions.

Pour le cas présenté, le document écrit de la mère d’André n’a en effet pas de poids légal en n’étant pas un mandat d’inaptitude ho-mologué. Par ailleurs, il exprime la vision de Madame concernant la fin de vie. Bien qu’il faille interpréter le contenu des moyens extraordinaires dans la situation particulière de Madame Lavertu, le document fournit des pistes quant à ses volontés en fin de vie. Par ses directives préalables Mme Lavertu rend le personnel et sa fa-mille responsables, chacun à leur niveau, de respecter ses désirs. Le document, et l’information qu’il contient, peuvent ainsi servir de point de départ pour la discussion qui aura lieu entre l’équipe clinique et André. Si on ne peut garantir le res-pect absolu des volontés de l’usager, néanmoins c’est le but recherché.

Cette brève mise en situation fictive met en évidence l’importance du res-pect de la personne fragile. Bien que ce ne soit pas toujours facile, « pour l’atteindre chaque intervenant doit se détacher de lui-même pour se laisser prendre par l’histoire de l’être devenu vulnérable ».

Votre comité d’éthique clinique peut vous aider dans des situa-tions semblables. N’hésitez pas à faire appel à nous par téléphone au poste 3251 ou à l’adresse courriel [email protected]. n

Résumé tiré de: Doucet, Hubert. Soigner en centre d’hébergement. Repères éthiques. Éditions Fides, 2008.

... lorsqu’il ne peut participer, la pratique standard veut que son entourage, le plus souvent sa fa-mille, participe avec l’équipe clinique à la prise de décisions.

L’Écho du réseau Décembre 2014 L’Écho du réseau Décembre 201410 11

Poursuivons sur la bonne voie!Comme vous pouvez le constater, la culture d’expérience client est en constance évolution au CSSS Richelieu-Yamaska. Elle est progressivement intégrée aux différents outils de communication, le code d’éthique et les grilles d’entrevue pour le recrutement des nouveaux employés sont en cours de révision et plusieurs autres initiatives sont à venir. Participez, vous aussi, au développement de notre culture d’expérience client en vous assurant de mettre en application notre promesse et nos valeurs de service. C’est de cette façon que nous pourrons faire la différence auprès de notre clientèle et faire vivre cette promesse bien au-delà des mots.

Notre promesse client, notre engagement envers la clientèle

La culture d’expérience client n’a cessé de progresser au cours des deux dernières années au sein de notre établissement. Que ce soit au moyen des visites clients qui sont réalisées chaque semaine pour échanger avec notre clientèle ou encore, par le biais de la création d’une direction dédiée à l’expérience client, la mise en place d’actions concrètes comme celles-ci démontre bien toute l’importance que l’organisation accorde à l’expérience de soins et de services qui est offerte à la clientèle.

Cet automne, lors de la tournée de notre directrice générale, Madame Pouliot, un important pas a été franchi en ce sens alors que la promesse client et les valeurs de service de notre CSSS ont été dévoilés aux employés.

La promesse et les valeurs de service ont été élaborées par le comité aviseur de l’expérience client du CSSS qui est composé d’employés – provenant de différents secteurs et niveaux hiérarchiques – qui sont reconnus par leurs pairs et par la clientèle pour leur orientation client. C’est en se basant sur les résultats de groupes de discussion réalisés auprès de notre clientèle ainsi que sur les données issues du sondage d’appréciation que le comité a identifié cette promesse et ces valeurs de service qui nous mobilisent tous autour d’une même volonté; celle d’offrir une expérience de soins et de services qui dépasse les attentes de la clientèle. Si vous n’avez pas eu la chance d’assister à la présentation de Madame Pouliot, nous souhaitons vous présenter notre promesse et nos valeurs de services:

AccueillANts Parce qu’un accueil chaleureux éveille la confiance que le client met en nous.

sécurisANts Parce qu’être sécurisant, c’est prendre tous les moyens possibles pour que le client se sente rassuré avec nous.

emPAthiques Parce qu’être empathique, c’est traiter le client comme nous aimerions être traités.

coNscieNcieux Parce qu’être consciencieux, c’est s’acquitter de nos responsabilités avec soin et de façon organisée, pour le bénéfice de nos clients.

Notre promesse Au centre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska, les clients et leurs proches sont au cœur de notre action. Au-delà de ses besoins de santé, nous savons que chaque personne est unique. C’est pourquoi

nous cherchons constamment à être à la hauteur de sa confiance en étant :

Parce qu’une image vaut mille mots, une vidéo faisant la pré-sentation de notre promesse envers nos patients a égale-ment été lancée lors de la tournée de Madame Pouliot, cet

automne. Peut-être avez-vous eu la chance de la visionner. Cette vidéo, qui est l’expression de notre promesse et de l’expérience que nous souhaitons offrir à nos clients démontre à quel point cha-

cun de nous a un rôle primordial à jouer pour les patients. Si vous ne l’avez pas encore visualisé, vous pouvez le faire en visitant notre site Web au www.santemonteregie.qc.ca/richelieu-yamaska en cliquant sur le bouton disponible en page d’accueil. Vous pourrez certainement y reconnaître quelques employés ou patients du CSSS et constater à quel point cette vidéo nous ressemble!

Notre promesse

en vidéo

Nous sommes l’expérience client!

Bénévoles, employés, médecins, stagiaires… tous ont un rôle de premier plan lorsqu’il est question de l’expérience de soins et de services de nos clients et de leurs proches. Et quoi de mieux pour démontrer notre engagement à notre clientèle que de l’inscrire sur

notre carte d’employé. C’est pourquoi, il a été décidé, de changer progressivement les cartes d’identité de chacun pour remplacer le visuel qui y figure afin qu’il représente bien à quel point « Nous sommes l’expérience client ». Aussi, afin d’aider la clientèle à distinguer les différents intervenants de l’établissement, des cartes de différentes couleurs seront maintenant produites. Voici, la nouvelle carte et comment se fera la déclinaison des couleurs :

cArte orANge Pour les béNévolesTous les bénévoles, incluant les membres du conseil d’administration.

cArte bleue Pour le PersoNNel Tous les employés du CSSS Richelieu-Yamaska, incluant les cadres intermédiaires et supérieurs.

cArte verte Pour les médeciNs Médecins et résidents.

cArte mAuve Pour les stAgiAires Tous les stagiaires de passage au CSSS Richelieu-Yamaska.

cArte rouge Destinée aux personnes autorisées à circuler dans l’établissement. La carte sera remise lors de leur passage au poste d’accueil de l’entrée principale de l’une ou l’autre des installations.

Nos valeurs de serviceCes quatre valeurs de service représentent des attitudes privilégiées par chacun des membres de notre organisation. Elle reflète une vision commune et partagée de la façon dont nous voulons, au CSSS Richelieu- Yamaska, dispenser des soins et des services à notre clientèle.

L’Écho du réseau Décembre 201412

Se préparer pour la maladie à virus Ebola… À Saint-hyacinthe, vraiment?Par vincent Masse, M.D., microbiologiste-infectiologue et siMon Bernier, coordonnateur des mesures d’urgence et sécurité

Les médias parlent beaucoup de l’épi-démie de maladie à virus Ebola qui sé-vit actuellement dans 4 pays d’Afrique

de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone et Congo). À la mi-novembre, on comptait déjà plus de 13 000 cas confirmés, dont 4 900 décès. Bien qu’aucun cas n’ait été rapporté au Canada à date, vu la contagio-sité et la gravité de la maladie, les centres hospitaliers de partout au monde doivent

être prêts à accueillir sécuritairement un cas potentiel en provenance d’un pays touché.

Ce virus se transmet par contact avec des sécrétions ou des liquides biologiques. Le contact peut être direct ou indirect (c’est-à-dire par le biais de matériel contaminé comme les aiguilles, mais aussi la literie et les surfaces). On considère la voie respi-ratoire comme potentielle par principe de précaution. Un contact rapproché avec le patient est nécessaire pour assurer la transmission. Par exemple, vous ne cou-rez aucun risque si vous avez partagé la même salle d’attente ou si vous avez croi-

sé le patient dans le corridor.

La période d’incubation (entre l’infection et le début des symptômes) varie de 2 à 21 jours (8 jours en moyenne). Les patients ne sont pas contagieux avant l’apparition de symptômes, mais peuvent le demeurer pendant plusieurs semaines après leur guérison. La maladie se présente initiale-ment comme une grippe (Influenza): fièvre, malaise, douleurs musculaires, auxquelles

s’ajoutent des symptômes respiratoires et digestifs. Les hémorragies (saignements) sont assez rares (environ 1/3 des cas) et tardives dans l’évolution de la maladie. Le taux de mortalité se situe entre 50 et 60%. Bien que certains traitements expérimen-taux aient été publicisés récemment, au-cun n’est encore officiellement approuvé.

Bien sûr, le risque qu’un cas potentiel surgisse sur le territoire de l’établis-sement est faible; toutefois, il n’est pas que théorique. C’est pourquoi un comité organisationnel a été dési-gné afin de se pencher sur cet enjeu et de définir des procédures claires

et uniformisées pour assurer une gestion sécuritaire d’un potentiel cas d’Ebola. Un plan d’urgence a résulté de cet exercice et a été déployé afin d’assurer la sécurité de tous. En respectant ce plan et les me-sures qui y sont décrites, le risque pour la santé du personnel est également faible.

En effet, parmi les mesures mises en place, notons que le personnel de l’urgence, du bloc opératoire, des soins intensifs, de la sécurité et de la salubrité a été formé pour la prise en charge d’un cas poten-tiel; que l’implication rapide du microbiolo-giste de garde, de l’équipe de prévention et contrôle des infections et même de la santé publique est prévue; et qu’une fiche technique détaillant chaque étape a été rédigée. Celle-ci est d’ailleurs disponible sur l’intranet et dans vos milieux de soins. Des kits d’urgence contenant tout le ma-tériel de protection nécessaire sont éga-lement disponibles à l’urgence, aux soins intensifs et au laboratoire.

Mentionnons aussi que les mesures de prévention incluent un isolement strict (aérien contact et oculaire) pour le per-sonnel et que des procédures particu-lières sont prévues pour le laboratoire et pour le traitement des déchets. La confirmation d’un cas s’effectuera dans les 24 heures par le biais des labora-toires de référence provincial et fédéral. Les cas confirmés seront immédiate-ment transférés à l’Hôpital Notre-Dame à Montréal, endroit désigné, cet automne, par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Le CSSS Richelieu-Yamaska… bien préparé! • 300 employés visés

• Signalisation déployée à l’Hôpital et dans les CLSC

• 48 h d’inventaire

• Exercice de simulation de l’arrivée d’un patient à l’urgence

• Algorithmes diffusés dans les secteurs

• Et bien d’autres…

Si un cas venait à survenir et que vous êtes amenés à intervenir, restez calmes; l’établissement s’est préparé en conséquence. Suivez la fiche technique et respectez les consignes qui vous seront données. De cette façon, vous assurerez votre sécurité et celles des autres. n

Exercice de simulation de la prise en charge d’un patient à l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier

L’Écho du réseau Décembre 2014 13

La direction des services d’hôtellerie et de nutrition clinique ayant toujours à cœur d’optimiser ses processus a

récemment annoncé un changement sur le plan du recyclage du papier au sein de l’établissement. En effet, alors que le recy-clage du papier se faisait auparavant selon deux modes de traitement – confidentiel et non confidentiel – l’ensemble du papier est maintenant traité comme s’il était de nature confidentielle. Qu’est-ce que cela peut bien changer, nous direz-vous? Bien plus que vous ne pouvez l’imaginer! Découvrez en quoi cette nouvelle approche va bien au-delà d’un simple projet de recyclage…

Un partenariat qui porte fruitAu mois de février 2014, l’équipe des ser-vices d’hôtellerie et de nutrition clinique a appris que l’organisme Recyc-Québec mettait fin à son programme de subven-tions pour le recyclage du papier dans les établissements. « Il fallait donc définir une nouvelle approche qui serait efficace et qui nous permettrait de limiter les coûts liés au recyclage qui peuvent s’avérer assez significatifs pour une organisation comme la nôtre qui génère plus de 1300 kg de pa-pier par semaine », indique Alain Lamarche, coordonnateur des services hygiène- salubrité et buanderie-lingerie.

Le CSSS a donc sollicité Les Ateliers Transition qui est un organisme sans but lucratif situé à St-Hyacinthe et qui accom-plit certains travaux manufacturiers pour les organisations de la région. Fait intéres-sant, cet organisme embauche des per-

sonnes présentant une problématique de santé mentale et a pour but de permettre à celles-ci d’acquérir et de développer leur autonomie ainsi que des habitudes et aptitudes inhérentes au marché du tra-vail. L’organisme ayant signifié son intérêt, une entente de partenariat a été conclue avec celui-ci pour tout ce qui a trait au dé-chiquetage et à l’entreposage du papier. L’équipe en était fort heureuse puisqu’elle faisait d’une pierre deux coups avec ce partenariat. En effet, en plus de simplifier le traitement du papier – en permettant au CSSS de ne conserver qu’un seul mode de traitement – ce partenariat aura un impact positif pour les personnes aux prises avec une problématique de santé mentale, en plus d’être cohérent avec la mission populationnelle du CSSS.

Un processus optimiséLes employés disposent donc de leur pa-pier, les Ateliers Transition le déchiquète et l’entrepose puis c’est au tour de l’en-treprise Hanna d’entrer en jeu. Cette en-treprise récupère la matière directement chez les Ateliers Transition, procède à son recyclage et nous remet une ristourne pour chaque tonne de papier récupéré. Une belle façon de rentabiliser notre ma-tière recyclable!

Aussi, dans le but de réduire notre em-preinte écologique, le circuit de transport du papier a été repensé. Il est maintenant intégré au circuit de cueillette et de dis-tribution du linge de buanderie. Quant à l’entreprise Hanna, elle a intégré les cueil-lettes de papier de notre CSSS à celles

faites chez ses autres clients de la région.

Des bénéfices pour tous!Comme vous avez pu le constater, cette nouvelle approche est plus que bénéfique pour l’établissement. Elle vient simplifier la gestion du papier – tout est traité selon le même processus –, elle permet également de s’assurer qu’il n’y ait pas de bris de confidentia-lité puisque l ’ e n s e m b l e du papier est ma in tenan t déch iqueté et elle génère des écono-mies subs-tantielles par rapport au p r o c e s s u s antérieur. En plus de tout cela, elle fa-vorise l’intégration de personnes atteintes d’une maladie mentale sur le marché du travail. Quoi demander de plus! Voilà un bel exemple de comment il est possible de changer un défi – la perte d’une subven-tion – en réelle opportunité. n

Le recyclage, une solution doublement gagnante!

... ce partenariat aura un impact positif pour les personnes aux prises avec une pro-blématique de san-té mentale, en plus d’être cohérent avec la mission population-nelle du CSSS.

Daniel Nadeau, préposé à l’entretien ménager à l’Hôpital Honoré-Mercier

L’Écho du réseau Décembre 201414

Vers un dossier patient entièrement électroniquePar esther BrianD, chargée de projet clinique et MaxiMe DroLet, responsable du bureau de projets organisationnels

Le grand projet de numérisation des dossiers des usagers a pris son envol cette année. À l’automne, une grande

tournée des installations a été organisée à laquelle plus de trois cents d’entre vous ont participé et qui fut très appréciée. Le but de cette tournée était de vous rensei-gner sur les différentes étapes et le but de cette opération qui mènera vers une version entièrement électronique des dos-siers des patients.

Pour tous ceux qui n’auraient pas eu la chance d’assister à ces rencontres, ce projet consiste principalement en la conversion des dossiers des patients antérieurs existants en version papier vers un support informatisé. De plus, il inclut également la transformation en version numérique, de façon continue, des nou-veaux documents en version papier qui seront créés et acheminés aux archives, ou à la future centrale de numérisation, après toute visite d’un patient dans un service ou après une hospitalisation.

Refonte massive des formulaires Présentement, des comités composés de médecins, de cliniciens et de profession-nels se penchent sur la refonte massive des formulaires en tenant compte des dif-férents besoins de chacune des missions. Toute nouvelle demande de formulaire doit dorénavant répondre aux critères de la nouvelle procédure portant sur la ges-tion des formulaires au dossier de l’usager (P-08-102-01-C).

Les prochaines étapes consisteront à l’ac-quisition et au déploiement du logiciel de gestion des formulaires qui sera accessi-ble sur les postes de travail. Il s’agira d’une valise de formulaires personnalisés par unités, par service et par intervenant. Une étape importante préalable au traitement numérique des dossiers des patients.

Ce logiciel offrira de nombreux avantages comme l’implantation de codes à barres

sur tous les formulaires, permettant ainsi que le formulaire soit déposé au bon en-droit dans le dossier numérisé de l’usager. Il permettra également la centralisation de la gestion des formulaires, la mise à jour automatique de l’inventaire, la récupéra-tion de l’espace d’entreposage des for-mulaires, l’identification complète des informations du patient et l’impression en lots de plusieurs formulaires.

Plusieurs étapes de planification restent encore à compléter avant la numérisation officielle de tous les dossiers des patients. Ce dossier devrait s’échelonner sur trois ans avec comme objectif final l’élimination de tous les dossiers patients en version imprimée. n

Le 17 septembre dernier, plus de 200 personnes ont assisté à une confé-rence sur le « délirium et l’outil clinique

RADAR » de monsieur Philippe Voyer, professeur à la Faculté des sciences infir-mières de l’Université Laval. M. Voyer est l’auteur du livre Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie, il est chercheur clini-cien sur le délirium au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec.

La conférence aura permis aux personnes présentes de revoir les critères diagnos-tiques et les étiologies du délirium, de recon-naître les patients à risques, de connaître les interventions préventives démontrées effi-caces et d’être sensibilisées à l’importance d’utiliser un outil de dépistage du délirium.

Cette conférence était offerte à tous les intervenants qui œuvrent auprès des per-

sonnes âgées au CSSS Richelieu-Yamaska. Elle sera également offerte en consultation sur l’Espace Savoirs du CSSS prochaine-ment. n

Conférence de monsieur Phillipe Voyer sur le délirium

L’Écho du réseau Décembre 2014 15

4e Semaine de la sécurité au CSSS Richelieu-Yamaska

L’importance de la sécurité dans la gestion des matières dangereuses

Du 27 au 31 octobre, le comité organisateur de la Semaine de la sécurité des patients a sensibilisé les employés et les médecins à l’importance de la sécurité dans tout le cycle de gestion des matières dangereuses dans l’or-

ganisation. Ce cycle est un processus continu au CSSS Richelieu-Yamaska qui inclut tout ce qui touche à l’acquisition, l’entreposage, l’utilisation et la disposition des matières dangereuses dans l’organisation.

Le comité organisateur de la Semaine de la sécurité, composé de gestionnaires et d’employés experts impliqués dans la gestion des matières dangereuses, a rencontré les équipes dans chacune des installations pour les informer sur dif-férents sujets dont : les médicaments dangereux, la procédure de code brun en cas de déversement de produits, la procédure concernant l’utilisation de formal-déhyde etle Système d’information sur les matières dangereuses utilisé au travail (SIMDUT).

Toute l’information concernant les matières dangereuses se retrouve maintenant dans une toute nouvelle section développée sur le portail interne du CSSS pour permettre à tous d’avoir accès rapidement à l’information sur les différents sujets en lien avec le cycle de gestion des matières dangereuses au sein de l’organisation.

« La sécurité est l’affaire de tous dans notre organisation. Il est important de sensi-biliser les employés chaque année sur une thématique précise pour leur rappeler que la sécurité, c’est notre affaire », mentionne madame Sylvie Provost, directrice de la qualité et de l’expérience client au CSSS Richelieu-Yamaska et responsable du comité organisateur de la Semaine de la sécurité.

La promotion de la sécurité des soins ne se déroule pas uniquement durant cette semaine, elle est une préoccupation quotidienne au CSSS Richelieu-Yamaska. L’axe utilisé par le CSSS depuis quelques années « La sécurité, c’est mon affaire! » est présent dans toutes les sphères de l’organisation et est souvent utilisé dans la promotion de l’importance d’offrir des soins et des services de qualité, ainsi que dans les suivis en gestion des risques. n

Semaine de sensibilisation nationale au cancer du col de l’utérusUne première édition réussie pour le CSSS Richelieu-Yamaska

Initiée en 2009, la semaine de sensibi-lisation nationale au cancer du col de l’utérus mobilise les professionnels du

pays à tenir des cliniques de dépistage du cancer du col de l’utérus par cytolo-gie. Cette année, du 20 au 24 octobre dernier, l’équipe des cliniques externes s’est lancée dans l’aventure, pour la première fois, en ouvrant ses portes aux femmes orphelines de médecins de fa-mille afin qu’elles puissent avoir accès à un examen de dépistage. Ainsi, les femmes figurant sur la liste du guichet d’accès pour la clientèle sans médecin de famille, qui ont entre 26 et 66 ans ont été contactées afin de se faire pro-poser un rendez-vous pour procéder à l’examen de dépistage. Près de 200 rendez-vous ont été confirmés grâce au centre de rendez-vous, à la collaboration de cinq gynécologues du CSSS et au soutien des fournisseurs PATHQC et Hologic qui ont fourni les traitements, les diagnostics, les rapports de cytolo-gie cervicale et les dépistages du VPH pour chacune des patientes rencon-trées. Cette initiative vient sensibiliser la population à l’importance de procéder périodiquement à des tests de dépis-tage du cancer du col de l’utérus et en favorise l’accès, particulièrement pour les femmes qui n’ont pas de médecin de famille. L’équipe prévoit déjà de répéter l’expérience l’an prochain et de publici-ser l’événement auprès du grand public afin de toucher un maximum de femmes sur le territoire du CSSS. n

à l’avant, de gauche à droite: Véronique Dumont, conseillère en communication et Claudine Desmarais, conseillère en gestion de programmes

deuxième rangée, de gauche à droite: Sylvie Provost, directrice de la qualité et de l’expérience client, Stéphanie Grimard, conseillère en prévention santé et sécurité au travail, Claude Leroux, chef du service santé et sécurité au travail, Sandra Chapados, chef du département de pharmacie, Marie-Claude Asselin, chef de l’administration de programmes spécialisés cancérologie, Yves Rouleau, vice-président santé et sécurité volet prévention CSN 2 et 3.

à l’arrière: Simon Bernier, coordonnateur des mesures d’urgence et sécurité

absents sur la photo: Daniel Champagne, coordonnateur des services techniques, Josée Fournier, directrice des services généraux et directrice adjointe à l’administration des affaires médicales, Mélissa Giroux, chef du service de prévention et contrôle des infections, Alain Lamarche, coordonnateur des services hygiène-salubrité / buande-rie-lingerie et Luc Lafantaisie, pharmacien

L’Écho du réseau Décembre 201416

Le CSSS Richelieu-Yamaska amis des bébés!Le CLSC des Patriotes vient d’obte-

nir la reconduction de sa certification « Amis des bébés » qui lui a été ac-

cordée par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour avoir respecté les critères de ce programme qui vise la mise en œuvre de pratiques favorables à l’allai-tement. L’équipe de périnatalité du CLSC des Patriotes, qui n’a ménagé aucun ef-fort pour le maintien de la certification, a accueilli la nouvelle avec beaucoup de fierté et d’enthousiasme. Il faut préciser qu’un processus rigoureux est requis pour s’assurer du respect de l’ensemble des critères inhérents à ce programme. Seu-lement 30 % des Centres de santé et de services sociaux du Québec ont au moins

une de leurs ins-tallations certif iée « A m i s des bé-bés ».

Pour obtenir cette certification, un CLSC doit notamment appliquer toutes les étapes du plan de protection, de promo-tion et de soutien à l’allaitement maternel en santé communautaire, présenter des statistiques d’allaitement d’au moins 75 % au moment du premier contact postna-tal et passer avec succès un processus d’évaluation externe. La démarche doit

être réalisée tous les cinq ans afin d’assu-rer le respect et le maintien des différents critères du programme dans le temps.

Félicitations à l’équipe de périnatalité du CLSC des Patriotes pour cet accomplis-sement remarquable et pour leur grand engagement vis-à-vis de la santé des tout-petits. n

Semaine de l’allaitement, les mères et leur bébé à l’honneur!Du 1er au 7 octobre dernier, des activités ont été tenues dans nos différents CLSC ainsi qu’à

l’unité Mère-enfant-famille de l’Hôpital Honoré-Mercier afin de souligner la semaine mondiale de l’allaitement maternel qui s’est déroulée sous le thème « L’allaitement maternel, un but ga-

gnant pour la vie ». Afin de mettre à l’honneur les mamans qui allaitent et leur bébé, un concours de photos a été organisé dans l’ensemble de ces secteurs. Les mères étaient invitées à partager une photo d’elle en train d’allaiter leur bébé. En plus de valoriser les mères dans leur choix d’allaiter, cette initiative aura permis de sensibiliser la clientèle de ces secteurs à l’importance de l’allaitement mater-nel alors que ces clichés auront servi à faire une exposition photos sur ce même thème. Les mères participantes courraient la chance de remporter un prix de participation tel qu’une camisole d’allaite-ment, un porte-bébé ou un certificat cadeau au centre périnatal « Le Berceau ». Voici les gagnantes : Fanny Perron-Bourgeois (absente sur les photos), Émilie Huppé-Gagné (1), Cindy Salvas (2) et Catherine Robillard (3). n

2 31

à l’arrière : Diane Moquin, nutritionniste, Nathalie Paul et Annik Gélinas, infirmières cliniciennes, Joanne Lusignan, psychoéducatrice, Claude St-Hilaire, coordonnateur professionnel, Chantal Valois, Nancy Lavoie et Annie Bélanger, infirmières cliniciennes.

à l’avant : Chantal Lévesque, infirmière clinicienne et porteur du dossier IAB, Nicole Brie, chef des programmes FEJ 0-17 ans, DI/TED et SMJ, Lise-Anna Durocher, A.S.I., Danielle Tremblay, travailleuse sociale.

absents sur la photo : Viviane Déraps, Guylaine Roy, Julie Bergeron, Claire Smith, Marie-Christine Lemieux, infirmières cliniciennes, Marie-Hélène Hébert, agente administrative et Jocelyne Sideleau, agente administrative.

L’Écho du réseau Décembre 2014 17

Un bel héritage!Ce texte a été écrit d’après un article rédigé par le Dr Jean-guy BiBeau et paru dans la revue de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (Gynobilis, septembre 2014).

Le 11 avril 2014, le Dr Jean-Guy Bi-beau remettait sa démission comme chef de département de gynéco-

logie-obstétrique au CSSS Richelieu- Yamaska, poste qu’il occupait depuis 2006 et passait le flambeau à la docteure Marie-Hélène Aubé. Dans le texte publié, Dr Bibeau fait une rétrospective des nom-breuses réalisations accomplies durant cette période qui ont contribué au déve-loppement, à l’amélioration et à la moder-nisation du département de gynécologie et d’obstétrique. Ce travail, il l’a réalisé avec l’équipe médicale, mais aussi avec la direction, les infirmières et le personnel dévoués de différents services au sein du CSSS.

À sa nomination comme chef de dépar-tement en 2006, Dr Bibeau travaillait de-puis 33 ans, au sein d’un département où chacun des médecins pratiquait de façon individuelle, en solo. Le recrutement de nouveaux gynécologues, qui avaient une approche de travail différente, axée sur une pratique de groupe et une synergie de coopération, l’ont amené à procéder à certaines modifications au sein du dépar-tement et une toute nouvelle dynamique a dû être mise en place afin d’assurer un passage harmonieux de la pratique solo à la pratique de groupe. La modernisation des équipements et le développement de services complémentaires pour la clien-tèle devenaient une priorité pour lui et son équipe.

Ainsi, en 2008-2009, avec la collabo-ration de la Fondation Honoré-Mercier, une grande campagne «Naître en san-té» a été organisée. Cette campagne de financement aura permis d’amasser 608 000 $ pour la modernisation de plusieurs équipements en obstétrique et gynécologie et la création d’une Clinique pour grossesse à risque éle-vé (GARE). «Nous avons procédé à l’achat d’un appareil d’échographie performant et mis en place une cli-nique GARE au département, contiguë aux salles d’accouchement. La Dre Marie-Hélène Aubé était l’instigatrice de ce projet. Avec l’argent recueilli, nous avons aussi procédé à un rehaus-sement de tout le monitorage fœtal avec écran dans les chambres, lecture des tracés à distance, monitorage central et possibilité de voir les tracés à la mai-son par Internet. Nous avons été les pre-miers au Québec à installer ce système avant-gardiste.»

Création de nouveaux services d’obstétrique sur le territoire du CSSSParmi les autres améliorations auxquelles il est fier d’avoir contribué, notons des modifications et améliorations impor-tantes du poste de travail de la salle d’accouchement dont un endroit réservé à l’enseignement, la mise sur pied d’une clinique d’obstétrique et de gynécologie au CLSC des Patriotes qui permet de joindre la clientèle de la Vallée-du-Riche-lieu, l’achat par la Fondation du CLSC des Patriotes d’un appareil d’échographie qui évite à cette clientèle de devoir se rendre à St-Hyacinthe pour certains examens spécifiques, le développement d’une clinique d’obstétrique au Pavillon Saint-Charles de l’Hôpital Honoré-Mercier, le déménagement de la clinique GARE au Pavillon Saint-Charles, l’achat d’un appa-reil d’écho pour la salle d’accouchement et la mise en place d’un guichet unique pour renseigner les futures mères sur les ressources médicales disponibles pour un suivi de grossesse près de leur domicile.

Une fierté!Dr Bibeau est aussi très heureux du déve-loppement de la formation médicale ins-taurée ces dernières années et à laquelle le département a participé: «Depuis 2009, nous accueillons des externes et des rési-dents en médecine familiale de l’Université de Sherbrooke. Les gynécologues, avec les obstétriciennes, sont impliqués dans toutes les sphères de l’enseignement.

Les médecins et les infirmières ont suivi la formation AMPRO durant ces dernières années et on nous a dernièrement décer-né un prix de reconnaissance pour une participation exemplaire.

Durant ces huit dernières années, il n’y a jamais eu de rupture de service malgré les congés de maternité, les départs de gynécologues que nous avions recru-tées et qui, pour des raisons person-nelles, ont dû nous quitter avec regret dans les six mois suivant leur arrivée.

Mes huit années ont été un beau défi. Nous sommes heureux des réalisations apportées durant ces huit années et fiers du département tel qu’il est aujourd’hui. » n

« Nous avons été les premiers au québec à installer ce système avant-gardiste. »

L’Écho du réseau Décembre 201418

Centre d’hébergement de l’hôtel-Dieu- de-Saint-hyacinthe – RéadaptationJe voudrais vous faire part de ma reconnaissance et de toute mon appréciation, suite à mon séjour en réadaptation, au Centre d’hé-bergement de l’Hôtel-Dieu-de-Saint-Hyacinthe. […]

BRAVO à vous tous qui avez pris à cœur ma réhabilitation, tout en vous souciant de mon bien-être au quotidien. Votre travail d’équipe m’a confirmé que chacun de vous a été indispensable et essentiel au succès de mon rétablissement et cela m’a permis de revenir rapidement à la maison. Je m’abstiens de nommer des noms par peur d’en oublier, mais sachez que je vous garderai en mémoire longtemps.

Pierre Smith

MOI J’Y PaRTICIPE!

La Campagne Famille est de retour

CLSC des PatriotesJe prends quelques minutes pour remercier l’équipe d’infirmières qui aident les nouvelles mamans comme moi avec leur nou-veau-né. Je suis à mon deuxième enfant et sans le support des infirmières, je n’aurais jamais réussi l’allaitement. Je voudrais faire une plainte de satisfaction! Elles sont professionnelles, compé-tentes et sympathiques.

De plus, le service de la fin de semaine et à domicile est fort apprécié.

Merci beaucoup!

Virginie Turgeon et Jacques Morin

CLSC des Maskoutains et hôpital honoré-MercierExtrait d’une lettre adressée à Mme Pouliot

Depuis la mi-octobre 2013, suite à mes nombreux rendez-vous au CLSC des Maskoutains, pour soigner et panser une plaie persis-tante à la cheville de ma jambe droite, je viens ici témoigner qu’en tout temps, j’ai toujours été reçu par les infirmières du CLSC, avec empressement, diligence et enthousiasme. […]

Nous sommes vraiment choyés, ici à Saint-Hyacinthe, en ce qui concerne les soins de santé qu’on nous prodigue tous les jours. Le réalisons-nous? Pas sûr!

Jérôme Lanoue

C.h. de l’hôtel-Dieu-de-Saint-hyacinthePour des super soins que ma mère a reçus dans votre institution de santé, MERCI.

Pour le personnel du deuxième étage, MERCI.

Robert Tremblay, fils de Mme Simonne Nantel

CLSC des PatriotesPar la présente, nous, les cinq enfants de Roger Ostiguy et Denyse Marchessault, voulons souligner l’excellence et la très grande qualité des services que le CLSC, le personnel des soins infirmiers et de la gestion ont données à nos parents au cours des deux dernières années. […]

Ce que nous retenons dans nos cœurs c’est la façon humaine avec laquelle les soins sont et ont été prodigués.

Les enfants: Raynald, Yvan, Lysane, Martin et Jaclyn Ostiguy

• 78 000$ à gagner

• 104 tirages

• Moins de 3$ par semaine

Dre arpinJe suis présentement suivi par Dre Arpin, gynécologue. Cette dame est merveilleuse, elle est ma préférée dans cette catégorie. J’espère que vous saurez la garder très longtemps, c’est une perle!

Karina

UrgenceCe matin après une chute à vélo, j’ai été transporté en ambulance à votre urgence. Je voudrais vous adresser mes sincères remer-ciements et félicitations pour la qualité des services que j’ai reçus. L’équipe de la Dre Demers a été exemplaire et très professionnelle.

Merci

Geoffroy Hubert, Mont-St-Hilaire

La mission de cette campagne est le financement de projets et de petits équipements dédiés aux soins et à l’amélioration des soins et du confort de notre clientèle.

Dès le 22 janvier 2014, un lot de 500 $ et un lot de 1000 $ seront attribués chaque semaine. N’ATTENDEZ PLUS!

Procurez-vous votre billet auprès d’un représentant de secteur, à la Boutique Honorine ou à la Fondation Honoré-Mercier jusqu’au 21 janvier 2014. n

La clientèle vous dit merci!

L’Écho du réseau Décembre 2014 19

La Fondation Aline-Letendre pro-duira un tout nouvel événement qui marquera la clôture de sa

campagne annuelle, le 1er SHOW DES GÉNÉRATIONS. Sous la présidence d’honneur de monsieur Serge Bossé, cet événement de trois heures, devant public, aura lieu le dimanche 22 février 2015 à 14 h à la Salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Las-sonde. Ce spectacle, où se produiront des artistes professionnels chéris du public, sera orchestré en six segments « intergénérationnels » desquels seront extraites six émissions qui seront diffusées sur TVCogeco Saint-Hyacinthe.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Monsieur Bossé a accepté de piloter la fin de cette campagne de sol-licitation. Il invite toutes les personnes intéressées à faire équipe avec lui en venant pédaler pour les aînés lors de l’activité satellite qu’est le Défi Entreprises pour les aînés, les 5-6 et 7 février prochain.

Information: pourlesaines.org ou www.fondationalineletendre.com. n

Commémoration d’un legs au C.h. de la MRC-d’acton Le 27 octobre dernier, les membres de la Fondation ont participé en compagnie de représentants du CSSS à la commémoration d’un legs, fait à la fondation, et qui a contribué à la construction de deux balcons pour l’amélioration de la qualité de vie des résidents du Centre d’hébergement de la MRC-d’Acton. Les balcons peuvent accueillir jusqu’à douze per-sonnes en fauteuils permettant ainsi aux résidents de se rendre plus facilement à l’extérieur, près de leur chambre.

La construction des balcons, aménagés au premier et deuxième étage du centre d’hébergement, a nécessité un investissement de 200 000 $ du CSSS et la Fondation Santé Daigneault-Gauthier a contribué financièrement pour une somme de 50 000 $ grâce au legs offert par madame Fernande Neveu, résidente d’Acton Vale. n

Fondation aline-Letendre

Le conseil d’administration de la Fondation du CLSC des Patriotes dévoilera, en janvier 2015, une nouvelle campagne de financement calquée sur le modèle de

la campagne menée entre 2009 et 2012 afin d’appuyer la création du Centre de consultations spécialisées au CLSC des Patriotes à Belœil. L’objectif initial de cette campagne était d’amasser 350 000 $, montant qui a été dépassé pour atteindre 420 000 $. La nouvelle campagne qui sera dé-voilée s’étendra sur trois ans, de 2015 à 2017, et elle repo-sera sur trois objectifs distincts : l’acquisition d’équipements médicaux spécialisés, une contribution aux services offerts en centre d’hébergement et le soutien aux familles. Cette campagne pourra compter sur l’appui de deux coprésidents d’honneur, l’un pour le secteur de St-Basile et de St-Bruno et le second pour la région de Belœil. La Fondation dévoilera le nom des coprésidents ainsi que l’objectif de cette cam-pagne lors de son lancement en janvier 2015.

Information : www.fclsc-chdp.org. n

Le samedi 18 octobre dernier avait lieu la première édition de La Course de lits Via Capitale Affaires pour la santé

de nos enfants organisée par la Fondation Honoré-Mercier. Cet événement rassem-bleur, présidé par madame Anik Armand de Valeurs mobilières Desjardins et auquel ont pris part 35 entreprises et organisations de la région, aura permis d’amasser 37 000 $.

M. Réjean Houle, joueur à la retraite des Ca-nadiens, accompagné de Youppi, était de la fête et, clou de la journée, madame Ginette Reno, fut aussi des invités spéciaux venus saluer la foule de plus de 600 personnes qui ont assisté aux diverses épreuves.

Pour voir les photos de l’événement, visitez la page Facebook de la Fondation Honoré- Mercier. n

Fondation honoré-Mercier

Une course de lits haute en émotion!

Fondation Santé Daigneault-Gauthier

Nouvelles de nos fondations...

L’Écho réseau du

Calendrier des activités 2015

Merci! L’organisation désire souligner le départ à la retraite de madame Lise Amyot, en tant que présidente du Syndicat des techniciens et

professionnels du CSSSRY (CSN) et de monsieur José Rajotte, vice-président Syndicat des professionnelles en soins de santé Richelieu-Yamaska FIQ (SPSSRY-FIQ). Leur engagement envers les employés qu’ils représentaient, leur préoccupation constante

à l’égard des usagers et leur grande implication en tant que professionnels de la santé auront marqué leur passage au sein du CSSS Richelieu-Yamaska.

Nous leur souhaitons une bonne retraite!

Félicitations à tous les centenaires Le 3 octobre dernier, le Service animation, loisirs et bénévolat ont

organisé une messe suivie d’un repas pour huit résidents cente-naires du Centre d’hébergement de l’Hôtel-Dieu-de-Saint-Hyacinthe.

Trois d’entre eux ont partagé leur dîner accompagné de musique d’am-biance au salon de la culture du centre d’hébergement en compagnie de quelques membres de leur famille.

Légende de la page couverture : gauche à droite: Bianka Beauvais-Demers, préposée aux bénéficaires au C.H. de la MRC-d’Acton, Mario Pion, employé des services techniques au CLSC des Patriotes, Dr Sylvain Brunet et Dr Mario Lapointe.

deuxième rangée: vaccination enfant au CLSC des Patriotes à Belœil, patiente du 8e étage à l’Hôpital Honoré-Mercier.

dernière rangée: Manon Marcotte, agente administrative au C.H. de la MRC-d’Acton, Fannie Girardot, technicienne en réadaptation et monsieur Jacques Desharnais, résident au C.H. de la MRC-d’Acton. Infographie: Khögit design graphique • Impression: Imprimerie Maska

L’Écho du réseau est une réalisation de la Direction des communications et des relations publiques.

Si vous avez des nouvelles ou des commentaires, n’hésitez pas à les transmettre à la Direction des communications et des relations publiques par téléphone au 450 771-3333, poste 3201.

20 janvierAssemblée publique du conseil d’administration

22 févrierShow des générations Fondation Aline-Lentendre

5 au 7 févrierDéfi entreprises pour les aînés – Fondation Aline-Letendre www.pourlesaines.org