Cette chaire de recherche s’inscrit dans le Programme pour l’avancement de l’innovation, de la recherche et de l’enseignement (PAIRE) de l’Université Laval, lequel vise à instaurer un environnement de recherche stimulant l’innovation, l’inventivité et la créativité chez les professeurs-chercheurs.

CHAIRE DE RECHERCHE EN CURIETHÉRAPIE GUIDÉE PAR IMAGERIEFaculté de médecine

MISSIONIntégrer les avancées technologiques dans le domaine de l’imagerie, de l’informatique et de l’optimisation dosimétrique, des systèmes d’implantation de sources radioactives ainsi que de l’expertise clinique afin d’améliorer les traitements de curiethérapie de tumeurs solides et, ainsi, favoriser un meilleur ratio thérapeutique, c’est-à-dire une augmentation du contrôle tumoral et une diminution de la toxicité.

CRÉATION DE LA CHAIRE : avril 2015

TITULAIRELe Dr Éric Vigneault est clinicien radio-oncologue au Département de radio-oncologie et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, axe Oncologie, affilié au Centre de recherche sur le cancer de l’Université Laval. Il est aussi professeur associé de clinique au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Le Dr Vigneault a participé activement à l’élaboration du premier programme de curiethérapie prostatique à l’iode 125 au Canada et est le pionnier de la curiethérapie non permanente à haut débit de dose au pays. Il est l’investigateur principal d’une étude randomisée de phase II du NCIC–CTG comparant la curiethérapie HDR à la radiothérapie conventionnelle dans le traitement des cancers prostatiques à risque intermédiaire (NCIC PR15).

Le Dr Vigneault est très impliqué au niveau national, notamment à titre de président de l’Association des radio-oncologues du Canada et de membre du comité directeur du Groupe canadien d’uro-oncologie ainsi qu’au niveau international comme éditeur associé de la revue Brachytherapy.

La Chaire vise cinq objectifs :

OBJECTIFS

> Améliorer l’intégration des systèmes d’imagerie, d’implantation et de dosimétrie en temps réel pour améliorer la qualité et la précision de l’implantation de matériel radioactif dans les cancers;

> Développer des protocoles de traitement de sites tumoraux par curiethérapie;

> Favoriser la recherche clinique pour évaluer et comparer les contrôles tumoraux, les toxicités et l’évaluation de la qualité de vie par rapport au traitement conventionnel, incluant la diffusion des résultats et le transfert des connaissances;

> Favoriser l’éducation et la formation d’étudiants gradués et de fellows dans le domaine de la curiethérapie;

> Élaborer des banques de données cliniques en lien avec des banques de tissus prélevés pour favoriser la recherche translationnelle.

InFormatIonÉric VigneaultFaculté de médecine Université Laval Pavillon Ferdinand-Vandry 1050, avenue de la Médecine, bureau 3370Québec (Québec) G1V 0A6 CANADA 418 656-2617 ou418 656-2131, poste 12417 communications@fmed.ulaval.ca www.fmed.ulaval.ca

DC-07-2015-71537

CONTEXTELe cancer est la première cause de mortalité chez l’homme et la femme au Canada. Deux Canadiens sur cinq développeront un cancer au cours de leur existence; un sur quatre en décédera. Les cancers les plus fréquents chez la femme et l’homme sont ceux du sein, de la prostate, du poumon ainsi que le cancer colorectal. L’arsenal thérapeutique pour leur traitement comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Environ 50 % des patients qui présentent un cancer auront besoin de radiothérapie comme modalité thérapeutique. La curiethérapie, une modalité thérapeutique particulière, consiste en l’application de sources radioactives près de ou dans la tumeur afin de détruire cette dernière, tout en diminuant l’irra-diation des tissus sains avoisinants. Principalement utilisée pour le traitement des cancers prostatiques et gynécologiques, elle fut employée récemment pour la thérapie des cancers du sein, du rectum et du poumon.

Depuis le milieu des années 80, la curiethérapie prostatique a connu un essor important. L’Hôtel-Dieu de Québec du CHU de Québec-Université Laval fut d’ailleurs le premier centre au Canada à développer un programme de curiethérapie permanente de la prostate en 1994 et non permanente en 1999.

L’amélioration de la précision de l’insertion du matériel radioactif dans les tissus tumoraux pour les sites anatomiques moins accessibles va de pair avec l’avènement de modalités d’imagerie plus performantes (l’IRM multimodal et l’imagerie fonctionnelle de type TEP) ainsi que de systèmes échographiques avec guidage 3D en temps réel couplés à des systèmes d’optimisation dosimétrique et à des systèmes d’implantation robotisés.

De plus, le développement de systèmes d’insertion de cathéter guidée par imagerie sera non seulement utile à l’étape du diagnostic pour guider les biopsies diagnostiques avant le traitement, mais il pourra aussi aider au guidage de sonde thermique pour les traitements de cryothérapie ou d’hyperthermie.

Les travaux de recherche seront rendus possibles grâce à l’étroite collaboration des équipes de physique médicale, de radio-oncologie, d’informatique, de recherche translationnelle et des disciplines chirurgicales impliquées.

PARTENAIREPartenaire actif dans le développement du CHU de Québec-Université Laval, la Fondation du CHU de Québec a pour mission de recueillir des dons et de favoriser la réalisation de projets liés à l’achat d’équipements médicaux spécialisés et de haute technologie, à l’enseignement, à la recherche ainsi qu’à l’humanisation des soins. Animée par la volonté de toujours offrir de meilleurs soins aux usagers, la Fondation du CHU de Québec a permis à différents départements et services de demeurer à l’avant-garde dans leur spécialité. La création de cette chaire a été rendue possible grâce à un don individuel exceptionnel à la Fondation.

RETOMBÉESCette chaire de recherche viendra appuyer les travaux effectués par le Groupe de recherche en physique médicale et radio-oncologie situé au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval afin d’accélérer la formation de personnel hautement qualifié, le recrutement de nouveaux chercheurs et la diffusion des connaissances. L’objectif est de favoriser l’utilisation de la curiethérapie guidée par imagerie à des sites moins accessibles et d’augmenter le ratio thérapeutique (contrôle tumoral / toxicité). Ces travaux profiteront également aux patients atteints de cancers traitables par radiothérapie en leur offrant des traitements mieux ciblés. De plus, cette chaire permettra d’augmenter le nombre d’étudiants, de fellows et de chercheurs dans le domaine de la curiethérapie.