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23.03.15 1 Ecophysiologie Végétale Ecologie Générale Bachelor SIE - 4ième semestre 2015 Ecophysiologie végétale Constant Signarbieux Laboratoire ECOS GR B2 387 constant.signarbieux@epfl.ch 021 693 37 45 Ecophysiologie Végétale Chapitre 7 : Introduction: Définition – Contexte d’Etude Ecophysiologie végétale – Chap. 7: Introduc@on – C. Signarbieux 2

Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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Page 1: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

1  

Ecophysiologie Végétale

Ecologie Générale Bachelor SIE - 4ième semestre 2015

Ecophysiologie  végétale      

Constant SignarbieuxLaboratoire ECOS

GR B2 387

[email protected] 693 37 45

Ecophysiologie Végétale

Chapitre 7:

Introduction: Définition – Contexte d’Etude

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7:  Introduc@on  –  C.  Signarbieux   2  

Page 2: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

2  

Définition

Ecologie : c’est la science qui étudie,les relations entre les êtres vivants et

leurs interactions avec leur environnement

Biologie des PopulationsEcophysiologie

L’ECOPHYSIOLOGIE est la science des interactions entre les organismes et leurs environnements

elle a un aspect descriptif des réponses des organismes aux conditions ambiantes et une analyse causale des mécanismes physiologiques et des facteurs écologiques correspondants, à tout niveau d’organisation

Ecologie des communautésEcologie écosystémique

Discipline de la Biologie, à cheval entre l’ECOLOGIE et la PHYSIOLOGIE

3  Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7  :  Introduc@on    –  C.  Signarbieux  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7  :  Introduc@on    –  C.  Signarbieux  

- Discipline scientifique qui cherche à comprendre (réponses comportementales et physiologiques) dans un contexte environnemental, comment les populations humaines, animales et végétales font face aux contraintes de leur milieu

> l'écophysiologie, étudie les relations entre un processus physiologique et les facteurs environnementaux 

processus physiologiques:

-  Croissance-  Photosynthèse-  Conductance stomatique-  Potentiel hydrique foliaire-  Fluorescence de la chlorophylle

facteurs environnementaux:

-  Température-  Altitude-  Lumière (ensoleillement)-  Précipitations (humidité)-  CO2-  Nutriments

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Page 3: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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3  

Contexte d’Etudes

!  Changements des conditions climatiques: -impacts sur fonctionnement des Ecosystèmes provision des ecosystèmes à la Société

nutrient cycling productivity water use…

Changements Climatiques

!  Groupes de recherches internationaux: -augmentation de la T°C moyenne en EUROPE CENTRALE on s’attend à une stimulation de la croissance et à une augmentation du stockage C (ecosystèmes tempérés)

Schär et al., Nature 427 Cox et al., Nature 408

5  Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7  :  Introduc@on    –  C.  Signarbieux  

Contexte d’EtudesChangements Climatiques

IPCC, 4thAR

MAIS la variabilité des températures va aussi considérablement augmenter "  plusieurs vagues de chaleur régionales (localisées) deviendraient plus fréquentes, e.g. déficit

de précipitations et été très chaud (cf. 2003)

"  impacts sur les ecosystèmes sont encore incertains mais montre une diminution au niveau:

- Productivité primaire

- Respiration des ecosystèmes

Et cela pourrait surtout transformer les ecosystèmes tempérés en source de Carbon

Ciais et al., Nature 437

6  Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7  :  Introduc@on    –  C.  Signarbieux  

Page 4: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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4  

Contexte d’EtudesChangements Climatiques

IPCC, 4thAR

Schär et al., Nature 427

Switzerland

→ Nécessité d’étudier les évenements extrêmes comme vague chaleur et sécheresse au niveau des écosystèmes

Seneviratne et al., Nature 443

-Cette augmentation dans variabilité des temp estivales, europ Centrale et Est, est principalement due aux „feedback“ entre e cosys tèmes e t a tmosphè re ( l and-atmosphere coupling).

7  Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7  :  Introduc@on    –  C.  Signarbieux  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1:  Rela@ons  hydriques  –  C.  Signarbieux  

Chapitre 7.1 :

Relations hydriques chez les végétaux – Potentiel hydrique

foliaire

8  

Page 5: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

5  

•  Notion de potentiel hydrique•  Le potentiel hydrique d’un système correspond à l’énergie libre de l’eau dans ce système

•  Il a des conséquences écologiques importantes pour les plantes (turgescence, montée de la sève)

•  Potentiel hydrique = composante osmotique + composante de pression

(Ricklefs & Miller, 2000)  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1:  Rela@ons  hydriques  –  C.  Signarbieux   9  

Le statut de l’eau à l’intérieur d’une plante est décrit par son Potentiel hydrique (Ψ)

ψ = (µ - µo) / Vm

µ : le potentiel chimique de la solution considérée µo : celui de l’eau pure libre Vm : volume molaire de l’eau (18*10-6 m3.mol-1)

L’eau se déplace toujours d’un potentiel élevé vers un potentiel faible.

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1:  Rela@ons  hydriques  –  C.  Signarbieux  

1. Etat hydrique d’une plante

10  

Page 6: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

6  

Il peut être divisé en plusieurs composants :

Ψ = Ψp + Ψo+ Ψm + Ψg

avec : Ψp = Potentiel de pression ou de turgescence Ψo = Potentiel osmotique Ψm= Potentiel matriciel Ψg = Potentiel gravitationnel

a- Le potentiel hydrique, Ψ

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques  –  C.  Signarbieux   11  

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

Capteur  de  pression  perme/ant  de  mesurer  Ψp  d’une  cellule  

Potentiel de pression (Ψp)

12  

Page 7: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

7  

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

Potentiel osmotique (Ψp)

Le terme "pression osmotique (p)" est parfois utilisé : (p = - Ψp)

Il est calculé d’après l’équation de van’t Hoff :

Ψp = - i R T cs avec: i = Ionisation constant e.g. 1.0 for sugar, 1.8 for NaCl R = Gas constant (8.314 J mol-1 K-1) T = Temperature (K) cs = Concentration of solution (mol of solute per m3 of water)

13  

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

Potentiel matriciel (Ψm) - Il est très similaire au potentiel osmotique, mais il résulte de forces liées à l’absorption de l’eau à des surfaces solides. - C’est un composant important du potentiel hydrique du sol (eau lié aux colloïdes). - Il est toujours négatif.

14  

Page 8: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

8  

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

Potentiel gravitationnel (Ψg) Il est calculé à partir de l’équation suivante:

Ψg = rw g h avec: rw = densité de l’eau (1000 kg m-3) g = accélération due à la gravité (9.8 m s-2) h = hauteur par rapport à la référence (m) Ψg augmente de 0.01 MPa par m au dessus du sol

15  

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

Cellule Xylème

très  peu  concentrée    Ψπ  <  -­‐0.1  MPa    

une  seule  composante  :  Ψp  sous  tension  (Ψ  néga?f)  fort  débit  moteur  :  transpira?on  

Concentrée  en  soluté    2  composantes  :  Ψπ  et  Ψp  sous  pression    Ψp  >  0  pour  la  croissance    

16  

leaf cross section

Water Status Leaf water potential:

-Ψp and Ψm

Xylem

Phloem

Page 9: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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9  

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

     

Mesure du potentiel hydrique d’une plante Il existe 2 techniques principales pour mesurer le potentiel hydrique : •  La chambre à pression (ou bombe de Scholander)

•  Le psychromètre

Mesure  la  pression  néga@ve  qui  existe  dans  le  xylème  

Voir également plant physiology online : http://4e.plantphys.net/article.php?ch=t&id=29

17  

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

     

La chambre à pression, Scholander et al. (1965)

18  

Page 10: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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10  

1. Etat hydrique d’une plante

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

     

C’est la méthode la plus utilisée : Avantages : •  rapide •  portative (mesure sur le terrain) •  la température n’a pas besoin d’être contrôlée Inconvénients : •  méthode destructive •  des pressions très élevées peuvent être requises chez certaines espèces lors de stress hydrique marqué.

19  

• La composante pression est dictée par le sol•  Selon la taille des particules du sol (texture) et donc la distance aux parties solides (taille des pores), l’eau est plus ou moins retenue ou disponible

•  Pt de flétrissement permanent: F = -1.6 MPa•  Pt de ressuyage: F = - 0.05 MPa

(Gobat, Aragno & Matthey, 1998)  

P = force de gravitationF = force de rétention par les particules du solS = force de succion par les plantes

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques  –  C.  Signarbieux  

2 . Composante du sol

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•  Les espèces ajustent leur pression osmotique pour vaincre la retenue de l’eau par le sol

(Gobat, Aragno & Matthey, 1998)  

Meilleure capacité d’utiliser l’eau et de lutter contre le désert osmotique

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

2 . Composante du sol

21  

3 . Applications

Cinétique journalière du potentiel hydrique foliaire sur sol humide

Lors de journées ensoleillées en milieux tempérés, les valeurs atteignent communément -2 MPa, mais dans des zones arides les valeurs peuvent atteindre – 8 MPa.

-2

-1.5

-1

-0.5

00:00 4:00 8:00 12:00 16:00 20:00 0:00

Solar time

Po

ten

tiel h

ydri

qu

e, Ψ

(Mp

a)

Delzon  et  al.  2004  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux   22  

Poten@el  hydrique  de  base  

Poten@el  hydrique  minimum  

Page 12: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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12  

3 . Applications

Cinétique journalière du potentiel hydrique foliaire sur sol humide

-2

-1.5

-1

-0.5

00:00 4:00 8:00 12:00 16:00 20:00 0:00

Solar time

Po

ten

tiel h

ydri

qu

e, Ψ

(Mp

a)

0

20

40

60

80

100

0 400 800 1200 1600 2000 2400heure

HR

(%)

HR

Le potentiel hydrique est directement lié aux variables microclimatiques

VPD  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux  

Il est inversement proportionnel au déficit de pression de vapeur de l’air

23  

Delzon  et  al.  2004  

3 . Applications

Gilgen et al., Agric Ecosyst Environ, 2010

Cas de Rumex obtusifolius, experimentation sécheresse artificielle

Signarbieux and Feller, J Plant Res, 2011

Fruebuel (1000 m, pre-Alps) Chamau (400 m, lowland)

-5-6 control plots (field conditions)

-5-6 shelters per site (drought)

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux   24  

Page 13: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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13  

3 . Applications

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux   25  

#  Le potentiel hydrique de base : - varie avec le déficit hydrique de sol - est proche de 0 lorsque le sol est bien hydraté

#  Le potentiel hydrique minimum: - est fonction de l’espèce végétale - est régulé grâce à un contrôle stomatique

#  La fermeture stomatique est en lien direct avec le statut hydrique de la feuille

mais n’a pu à l’heure actuelle être attribuée à un rétrocontrôle du potentiel hydrique foliaire.

est induite par l’ABA lors d’un stress hydrique de sol

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.1  :  Rela@ons  hydriques    –  C.  Signarbieux   26  

     

Un    acacia  (un  xérophyte)  -­‐  large  diminu@on  de  Ψ  -­‐  plus  apte  à  extraire  l’eau  du  sol  lors  de  sècheresse  -­‐  main@ent  de  la  turgescence  

Un  plant  de  tomate  (mésophyte)    -­‐  faible  diminu@on  de  Ψ  -­‐  moins  apte  à  extraire  de  l’eau  du  sol  lors  de  sècheresse    -­‐  flétrissement  plus  rapide  

3 . Applications

Page 14: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

14  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux  

Chapitre 7.2 :

Photosynthèse et Conductance Stomatique

27  

1 . Définition

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux  

La photosynthèse, en définition simple, est une voie de biosynthèse au cours de laquelle l'énergie lumineuse captée par un ou des pigments, et un donneur d'électron minéral ou organique, permettent l'utilisation de matière minérale pour la synthèse (fabrication) de composés organiques!!!! But:

6CO2 + 12H2O + lumière → C6H12O6 (glucose)+ 6O2 + 6H2O.

28  

Page 15: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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15  

1 . Définition

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux  

Différentes phases – différents compartiments

29  

1 . Définition

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux  

Réalité = deux phases bien distinctes : 1.  Les réactions photochimiques, appelées communément « phase claire »

12H2O + lumière → 6O2 + énergie chimique (24 Hydrogènes) 2. Le cycle de Calvin, appelé aussi phase de fixation du carbone ou phase

non-photochimique, ou encore improprement appelé « phase sombre » : 6CO2 + énergie chimique (24 Hydrogènes) → C6H12O6 (glucose) + 6H2O

« énergie chimique » correspond à 12 molécules de NADPH+H+ et de l'ATP. La 2de phase utilise l'énergie chimique fournie par la 1re phase photochimique. La 2de phase dépend aussi de la lumière, mais indirectement. C'est pourquoi l'expression « phase sombre » souvent utilisée dans le passé, est en fait inappropriée.

30  

2 réactions: oxydation de l’eau + reduction CO2 Lieu = chloroplaste (mbre thylakoïdes)

Page 16: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

16  

2 . Mesures

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux  

CO2  

H2O  

CO2  

H2O  

mesophyll cells

ambient air

stomate

Echange Gazeux -assimilation nette CO2 (An)

-conductance stomatique

(gs)

chloroplast

Mesure de la fluorescence: -ΦPSII, Fv/Fm

31  

Processus de diffusion

3 . Influence paramètres environnementaux - Application

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux   32  

An et gs influencés par différents paramètres:

Température

Page 17: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

17  

*** *** *** *** a a a

b b b b

a * a

b

a

b

** a

b

ab

*

A n  (µ

mol  CO

2  m-­‐2  s-­‐

1 )  

A n  (µ

mol  CO

2  m-­‐2  s-­‐

1 )  

Chamau   Früebüel  

g s  (m

mol  H

2O  m

-­‐2  s-­‐

1 )  

g s  (m

mol  H

2O  m

-­‐2  s-­‐

1 )  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux   33  

-High An for fourth species (n.s.)

-High gs for dicot. species -Low gs for gramineae species

≠ water use efficiency )/( sn gAWUE =

-­‐R.o.  -­‐T.r.  

small  WUE  

-Ph.p. -L.m. -A.p.

high WUE

Ensoleillement

3 . Influence paramètres environnementaux - Application

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux   34  

g s  (m

mol  m

-­‐2  s-­‐

1 )  

Heure  solaire  

Evolution journalière de la conductance stomatique, gs

lever  du  soleil  

ouverture  des  stomates  

ouverture  max  

augmenta?on  du  stress,  

HR                et  Ta    

                         VPD    

fermeture  des  stomates  

sol  sec  

VPD

3 . Influence paramètres environnementaux - Application

Page 18: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

18  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.2  :  Photosynthèse  –  C.  Signarbieux   35  

     

   

Poten?el  hydrique  foliaire  (MPa)  

Développ

emen

t  foliaire

 

Effet du stress hydrique sur la photosynthèse et le développement foliaire chez le tournesol (Helianthus annus).

3 . Influence paramètres environnementaux - Application

Etat Hydrique du sol (potentiel hydrique du sol)

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.3:  Régula@on  non-­‐stoma@que  –  C.  Signarbieux  

Chapitre 7.3 :

Régulation non-stomatique (métabolique)

36  

Page 19: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

19  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.3  :  Régula@on  non-­‐stoma@que  –  C.  Signarbieux  37  

1 . Définition

CO2  

H2O  

CO2  

H2O  

mesophyll cells

ambient air

chloroplast

Mesure de la fluorescence: -ΦPSII, Fv/Fm

Localisation

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.3:  Régula@on  non-­‐stoma@que  –  C.  Signarbieux  38  

1 . Définition L'émission de fluorescence chlorophyllienne. Régulation de l’activité du

PSII et estimation du flux d’électrons dans les thylacoïdes

Page 20: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

20  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.3  :  Régula@on  non-­‐stoma@que  –  C.  Signarbieux  39  

1 . Définition

Processus  photosynthé@ques  consistent  en  une  cascade  d‘évenements  à  5  niveaux  fonc@onnels  différents:      -­‐  absorp@on  de  la  lumière  et  transfert  d‘énergie  au  niveau  des  antennes    -­‐  réac@ons  primaires  à  la  lumière  (photochemical  energy  conversion)    -­‐transport  d‘électrons  via  membrane  thylakoïdes    -­‐  transport  protons  transmembranaire  et  synthèse  d‘ATP    -­‐  réac@ons  enzyma@ques  „sombres“  dans  le  stroma  (CO2-­‐assimila@on)  

-­‐   photochimique    -­‐   chaleur  -­‐  emission  fluorescence  

3   p r o c é d é s   f o n c @ o n n e n t   e n  compé@@on,   donc   toutes   augmenta@on  dans  l‘efficacité  de  l‘un  deux  résultera  la  diminu@on  des  2  autres  

Yield  de  fluor.  chlorophyll.  →  informa@ons  à  propos  de  changements  dans  l‘éfficacité  de  la  photochimie  et  de  la  dissipa@on  de  chaleur.  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.3  :  Régula@on  non-­‐stoma@que  –  C.  Signarbieux  40  

2 . Mesures

PAM-­‐2000  fluorometer  

Chlorophyll  fluorescence  peut  se  mesurer  avec  le  PAM-­‐2500,  de  manière  non-­‐invasive,  sans  perturber   le  déroulement  de  la  photosynthèse  On   u@lise   principalement   la   méthode   flash   de   satura@on  (Kautsky  effect):    Feuille   adaptée   au   noir   pour   la   passer   rapidement   à   la  lumière  (pulse)  →  pic  d‘augmenta@on  de   la  fluorescence  1s  (reac@on  center  closed)   light  (pulse)  

Fluorescence   quenching   :   augmenta@on   du   taux   auquel   les   électrons   sont   transportés   en-­‐dehors   du  photosystèmes  II   (lumière   induit   l’ac@va@on  des  enzymes   impliquées  dans   le  métabolisme  du  carbone  et  l’ouverture  des  stomates  (indirectement)    

Page 21: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

23.03.15  

21  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.3  :  Régula@on  non-­‐stoma@que  –  C.  Signarbieux  41  

2 . Mesures Paramètres  u@lisés:     Fo:  minimum  fluorescence  (measuring  

light)    Ft:  fluorescence  in  the  light    Fm:  maximum  fluorescence  (pulse  intense  light)      Fm’:  maximum  fluorescence  of  an  illuminated  sample    -­‐Fv:  variable  fluorescence    

Results  from  measurements  of  minimum,  variable  and  maximum  give  informa@ons  about  the  efficiency  of  photochemical  quensching  and  by  extension  the  performance  of  PSII  

-­‐ΦPSII          Quantum  yield  of  PSII                      (Fm’-­‐Ft)/Fm’  -­‐Fv/Fm  Maximum  quantum  yield  of  PSII    (Fm-­‐Fo)/Fm  -­‐qP              propor@on  og  open  PSII                            (Fm’-­‐Ft)/(Fm’-­‐Fo’)  

Photochemical  quensching  parameters:     Non-­‐photochemical  quensching  parameters:    

NPQ    Non-­‐photchemical  qnsching  (Fmo-­‐Fm’/Fm’)  

Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.3  :  Régula@on  non-­‐stoma@que  –  C.  Signarbieux  42  

3 . Applications

plants showed slightly elevated DEPS levels in themorning (Fig. 6D).

Microscopy

Differences in the structure of stomata, in particular,changes in the guard cells were observed after droughtstress between control and stressed plants (Fig. 7). Darkcoloured guard cells, probably because of occlusions ofwaxes at the cell wall, were observed in all leaves ofstressed plants (more than 90% of the stomata withocclusions). These changes seemed to be irreversible andmay have impaired gas diffusion through stomata. Incontrast, these stomatal features – occlusions – were onlyrarely observed in control plants (about 12%).

Discussion

Withholding water for 36 days during summer 2005resulted in a successive limitation of water availability,that was reflected in the decline of pot weight and ofCPD

in stressed beech saplings (Fig. 1). Net CO2 assimilation(Pn) and gs decreased in parallel (Fig. 2). These resultspoint at the regulative function of the stomata inminimizing water loss under limited water supply.Besides limitations of photosynthesis because of closureof stomata, also non-stomatal limitations might havecontributed, especially when drought stress was severe

(Flexas and Medrano 2002, Grassi and Magnani 2005).Maximum activity of the PSII (Fv/Fm) was considerablydownregulated during the day after 2 weeks of drought,while the actual quantum yield of the active PSII units(FPSII) did almost not differ between stressed and controlbeech and remained on a substantial level during thewhole experimental period (Fig. 5). That indicatesa flexible adjustment of capture and transfer of excitation

Fig. 4. Ratio of net photosynthesis to stomatal conductance during re-

watering. Ratios of net CO2 assimilation rate (Pn) to gs in stressed

(triangles) and control beech leaves (closed circles) were determined

under 390 ppm (A) and 1400 ppm (C) CO2 during the re-watering phase.

Likewise, the relation of Pn and gs for stressed and control plants is

depicted in (B) and (D). Means and standard errors of at least three

measurements are shown.

Fig. 5. Fluorescence parameters of beech leaves during drought stress

and re-watering. Sun-exposed leaves were analysed between 9.00 and

11.00 AM (C,E,G) and between 1.00 and 3.00 PM (D,F,H) during the

experimental period in 2005,meanwhile incident PFDwas recorded (A,B).

The maximum (Fv/Fm) and the effective (FPSII) quantum yield of the PSII

electron transport, as well as the thermal dissipation of excess excitation

energy via NPQ were determined on the same leaf. FPSII and NPQ were

measured under ambient solar irradiance, while Fv/Fm was determined

after 20 min of dark adaptation. Squares indicate predawn values for Fv/Fmin stressed (open symbol) and in control (closed symbol) beech leaves. Re-

watering of drought-stressed beech saplings was started at day 37, as

indicated by the broken line. Means and standard errors of at least three

measurements are shown.

Physiol. Plant. 131, 2007 417

Leaf gas exchange parameters andleaf temperature

In parallel with the decline in pot weight andCPD, gs andnet photosynthetic CO2 assimilation (Pn) decreasedcontinuously (Fig. 2). Almost complete inhibition of netphotosynthesis and closed stomata (Pn < 0.5 mmol m22

s21; gs < 25 mmol m22 s21) were reached after 14 daysin stressed leaves in the afternoon (Fig. 2). Suppression ofPn and gs was often more pronounced in the afternoonthan in the morning, when solar irradiance and leaftemperatures were highest (Fig. 3). During the phasesof severe drought and the beginning of rewatering(gs < 50 mmol m22 s21), significantly higher leaf tem-peratureswere observed in stressed than in control plants,differing up to 5!C between stressed and comparablecontrol leaves in the afternoon (Fig. 3). Values for Pn and gsin leaves of control plants averaged throughout the ex-perimental period around 8 mmol m22 s21 and 150 mmolm22 s21, respectively.

After the onset of rewatering, leaf gas exchangeparameters recovered gradually in previously stressedbeech leaves, showing some differences in their chrono-logy. During the first 2 weeks of rewatering, Pn and gs

values of stressed beech leaves were only partiallyrestored to control values, even when applying highCO2 (Table 1). Pn was restored to control values afterabout 4 weeks of rewatering (Fig. 2, day 65), while therestoration of gs to control values was with values around100 mmol m22 s21 still incomplete. As a consequence,the ratios of Pn/gs remained higher in stressed than incontrol leaves during the rewatering phase (Fig. 4A, C),indicating a minimized loss of water per fixed CO2 inrehydrated plants. This high ‘intrinsic water use effi-ciency’ for CO2 assimilation in stressed leaves remainedstable during the whole recovery phase. Overall, Pn andgs of stressed leaves were closely related during thecourse of drought stress and rewatering, indicating a co-regulation of Pn and gs (Fig. 4B, D).

Fig. 1. Changes in the water status of beech saplings during drought

stress and re-watering. The pot weight (A) and the leaf water potential (B)

of stressed (open circles) and control beech saplings (closed circles) were

recorded weekly during the course of the experiment (13 June to

18 August 2005). The leaf water potential was determined before sunrise

(6.00–07.00 AM). The broken line indicates the beginning of re-watering

at day 37. Means and standard errors of at least five and three

measurements are shown for pot weight and leaf water potential,

respectively.

Fig. 2. Gas exchange parameters of beech leaves during drought stress

and re-watering. Net photosynthetic rates (Pn), stomatal conductance (gs)

and internal CO2 (Ci) were recorded on sun-exposed leaves during the late

morning (9.00–11.00 AM) and the early afternoon (1.00–3.00 PM), when

PFD reached values between 1200 and 1800 mmol m22 s21. External

CO2 was always maintained at 390 ppm CO2. Mature leaves of control

(filled circles) and stressed plants (open circles) were analysed throughout

the experiment (13 June to 18August 2005). The broken line indicates the

beginning of re-watering at day 37. Means and standard errors of at least

three measurements are shown.

Physiol. Plant. 131, 2007 415

Gallé and Feller, Physiol Plant., 2007

Experimentation sur des hêtres

durant la sécheresse de

2005

Page 22: Chap.7 - Introduction Ecophyiologie

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Ecophysiologie  végétale  –  Chap.  7.3  :  Régula@on  non-­‐stoma@que  –  C.  Signarbieux  

FIN: